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NIVEAU 3
CLASSE : LICENCE GCI
SEMESTRE 5
VOLUME HORAIRE : 25 heures
EQUIPE PEDAGOGIQUE :
MEKONGO, CM XX h, TD XX h, TPE XX h
EHADI, CM XX h, TD XX h, TPE XX h
1
OBJECTIFS GENERAUX
OBJECTIFS SPECIFIQUES
2
FICHE DE PROGRESSION
3
1-Notion de confort thermique
1.1-Bilan thermique de l’homme
1.2- Température ambiante confortable
Séquence 7
2-But de la régulation dans l’habitat CM : 03h
Le confort intérieur
3-Isolation et inertie
4-Isolation extérieure
5-Isolation intérieure
4
SOURCES DOCUMENTAIRES
5
CHAPITRE 1
Une telle ambiance est susceptible de répondre au confort humain des occupants et de
favoriser la fabrication ou l’entreposage des produits industriels.
On distingue :
• La climatisation de confort qui est utilisée dans les établissements recevant du public
(bureaux, hôtels, magasins etc…)
• La climatisation industrielle utilisée dans les industries électroniques, dans les usines
pharmaceutiques et dans les usines de traitement de poissons).
I – QUELQUES DEFINITIONS
I.1- La ventilation
Contrairement au vent qui est l’air en déplacement naturel, la ventilation est le déplacement
forcé de l’air généralement obtenu grâce à un ventilateur.
C’est l’ensemble des modifications physiques que l’on fait subir à l’air pour l’adapter aux
besoins de la climatisation.
Le conditionnement d’air a donc pour but de maintenir dans un local les conditions
déterminées de température et de degré hygrométrique pour permettre l’amélioration, la
fabrication, la conservation, le traitement des produits ou des équipements situés dans un
local.
Le conditionnement d’air implique la régulation de :
• La température du local
• L’humidité relative du local
• La filtration de l’air traité
• Les flux d’air dans le local
Dans les applications industrielles, les conditions à maintenir dans un local sont fixées soit :
- D’après les matériaux élaborés
- D’après le procédé de fabrication.
Dans les applications en vue du confort thermique, les conditions sont imposées par le corps
humain.
Ce domaine est réservé à la climatisation ou au conditionnement d’air de confort.
6
II- Systèmes de conditionnement d’air
On distingue :
Le système d’évacuation ou d’aspiration d’air vicié permet d’évacuer l’air vicié afin de le
débarrasser des poussières et des odeurs.
Le rôle de ce système est de contrôler la pureté de l’air cependant lorsque la quantité d’air
évacuée est trop grande, il faut prévoir un système d’alimentation en air neuf.
Ce problème peut être résumé de la manière suivante : après avoir établi les charges
intérieures sensible et latente, il est nécessaire de déterminer la quantité et la qualité ( et HR)
de l’air à l’entrée du local à conditionner.
A l’entrée, l’air doit être à une température inférieure à celle de la pièce ainsi l’air en se
réchauffant de la température d’entrée à la température maintenue dans le local, la
chaleur sensible dans cette enceinte sera absorbée.
Les installations de climatisation doivent pouvoir non seulement maintenir constamment une
température sèche et une humidité relative susceptible d’assurer en toute période de l’année
les conditions optimales de confort physiologique pour les occupants mais aussi éliminer les
poussières et les impuretés solides et chimiques de l’air au moyen des laveurs d’air tout en
maintenant un mouvement uniforme de l’air dans les locaux sans tourbillons néfastes.
7
CHAPITRE II
I – GENERALITES
Si les principaux constituants de l’air sont l’oxygène (O2) et l’azote (N2), l’air n’en contient
pas moins un certain nombre d’autres gaz dont la vapeur d’eau
On distingue :
AZOTE = 14 2 = 28 78,09
Oxygène = 16 2 = 32 20,84
Gaz carbonique = 44
Oxyde de carbone = 28
= 60
Impuretés 0,03 variable
Anhydride sulfureux
Anhydride sulfurique = 80
Argon = 40 0,93
Krypton
Etc..
REMARQUE
L’air sec est rare dans notre environnement il s’agit d’un concept théorique. Cependant on
peut le rencontrer au-delà de 10 KM d’altitude.
La masse molaire d’un gaz est la masse d’un volume de 22,4 L (dm3) de ce gaz considéré à
0°C et à la pression atmosphérique normale (Patm = 1,01325 bars).
8
La masse molaire de l’air sec est la masse moyenne pondérée des masses molaires des
différents éléments.
C’est la masse de l’unité de volume d’air sec considérée à une température et à une pression
donnée P telle que :
V : volume d’air en 73
P.>@A = . C ⇔ P = E. . C
?
=9 =N = en 6P.8
r : constante des gaz parfaits relatif au nombre M ,IJ,KL .H NO
:; )* F)*
as
d’atomes = 287,05 J/Kg°K
C’est la quantité de chaleur qu’il faut fournir ou enlever à l’unité de masse (1Kg) d’air sec
pour élever la température de 1 dégré (1°C).
()* ≃ ,- ./0 9
en 6[\ ° 8
Z
! S
T 1 cal ≈ 4,185 J
UVW . XY
C’est la quantité de chaleur totale que contient une masse d’air sec à une température
donnée.
Q)* = N)* . )* . _ en P`
en 6 8
Q)* P`
R)* =
N)* P.
- Vapeur d’eau
- Gouttelettes d’eau en suspension dans l’air (pluie, brouillard, brume etc…..)
- Particules de glace (givre ou neige).
Remarque
En climatisation on considère que l’humidité contenue dans l’air est essentiellement formée
de vapeur d’eau.
L’air humide étant considéré comme un mélange d’air sec et d’humidité, il peut être considéré
comme un mélange de gaz parfaits.
10
La loi de DALTON donne :
P = Fk + F)* en F) Fk = P - F)*
Remarque
NR,{ . H
Fk = xy,, ,,. z |
= 18 4 ; R = 8320 J/mol°K
pression partielle de vapeur d’eau Fk augmente également jusqu’à une valeur maximale
A une température constante donnée, si l’on augmente la quantité d’humidité de l’air, la
A partir de cette pression, toute addition d’eau conduit à la condensation on dit que l’air est
saturé d’eau.
La teneur en eau p est le rapport de la masse totale d’humidité sur la masse d’air sec.
m=
NQ
6}~%•3&8
}~
On a :
N)*
en
r a ! . f = t. eC = 7 ! . eC
q vh w
m=
N)Q Fk . (R,{
6}~%•3&8
}~
N)* F)* . N)*
= en
11
= 18 4/7•‚
€
! = 294/7•‚
m = MI.Fk
,-.F)*
= K, y,,. F k = K, y,,. „ …k„
F
)*
F
†
en 6}~%•3&8
}~
A la saturation on a :
m = K, y,,. >F … F A
F
L’humidité relative (Hr), est le rapport de la pression partielle de la vapeur de l’air humide à
la température considérée sur la pression partielle de la vapeur saturante à la même
température.
‡ˆ ‰
S ‰ = ‹ MKK
en (%)
=Š
Autre méthode
RŒ =
N
m = K, y,,. >F … F A et HŽ
F
••
N*
x100 S
••‘
Or
P“ = HR.PVS
m =
K,y,, .RŒ . Fk*
F… %RŒ .Fk* &
12
III.4 – Masse volumique et volume massique de la vapeur d’eau ( k et k &
Eb =
c†
l
Fk . = £. Œ. H = . Œ. H ⇒ Nk =
Nk Fk . . (k
or
(k Œ.H
= = en > ¤A
Nk Fk .(k Fk [\
k Œ.H
=
xy,.H c
= = = ¨t > A
M Œ.H xy,.H c¤
k Fk .(R, { [\
k k
fb ∶ f•‚ª7¨ 7¦§§«¬ª¨
La masse volumique de l’air humide % Q & est égale à la somme des masses d’air sec et
d’humidité sur le volume total.
9° = = 9:; + 9²
<:; Nk <:; ±Nk
=
+ =
ρ23 =
—˜™
ρ” = > + A.
—˜™ —• ?
ρ” = ρ23 + ρ• or – š›.œ
⇒
ρ• = š›.œ žŸ .œ ¢
—•
žŸ .œ
Or P23 + P• = P ⇒ P23 = P − P•
ρ” = > + A. = − − > − A
—… —• —• ? — —• —• — —• ? ?
š›.œ žŸ .œ ¢ š›.œ š›.œ žŸ .œ š›.œ œ š› žŸ
+ =
9° = − M, O,. MK…O .
‰ Fk
,IJ.³ H
A la saturation on a :
9° = − M, O,. MK…O .
‰ k´
,IJ.³ H
13
Cette relation montre que plus l’air est humide, la masse volumique ρ” de l’air humide diminue.
Conclusion
Autrement dit, l’air humide a une masse volumique plus faible que celle de l’air sec à la même
température et à la même pression.
Exercices d’application
Exercice 1
On considère un air sec à 24°C à la pression atmosphérique Patm = 1,013 bar.
Calculer :
1- Sa masse volumique
2- Son volume massique
Exercice 2
Déterminer l’enthalpie de 12 Kg(as) à = 40°C sachant que C = 1003 J/Kg°C
Exercice 3
Soit de l’air humide comprenant 88Kg(as) et 7,5 Kg d’humidité.
Calculer sa teneur en humidité.
Exercice 4
Un air a une humidité relative de 75% à la pression atmosphérique Patm = 101300 Pa.
La pression partielle de la vapeur saturant étant 1885Pa .
Le volume spécifique de l’air humide est le volume d’air humide que contient l’unité de masse d’air
sec.
= = = = µ£ 6P.%)*&8
M ,IJ.H ,IJ.H NO
Q N)* F)* F… Fk
′
)*
Fk =
m. F
= xy,.
F…F m.H
Q Fk
L’enthalpie de l’air humide est égale à la somme de l’enthalpie de l’air sec et de l’enthalpie de
la vapeur d’eau qu’il contient.
h= ℎ ! + ℎb en ·/ 4
14
Avec
. )* . _
Q)* = N)*
ℎ ! ∶ ¸t¹ℎ¦‚®«¨ -¨ ‚ ¦« §¨º
Qk = Nk . k. _ + QK
ℎb ∶ ¸t¹ℎ¦‚®«¨ -¨ ‚¦ ©¦®¨ª - ¨¦ª
D’après la formule de RAMZINE, on peut calculer l’enthalpie de la vapeur d’eau ℎb telle que :
Qk = 2490 + 1,96._
Cette enthalpie est égale au rapport de l’enthalpie de l’air humide sur la masse d’air sec
Q
N)*
Elle est donnée par la relation : H =
15
CHAPITRE III
I – GENERALITES
Les caractéristiques de l’air humide peuvent se déterminer par calcul bien que le processus
soit long et sujet à des erreurs.
Conscients de cet aspect, les spécialistes du domaine ont mis sur pied une représentation
graphique ou diagramme qui résume l’ensemble des caractéristiques thermodynamiques de
l’air humide.
Ce diagramme permet de :
- Connaître instantanément les autres paramètres de l’état de l’air dont on connaît déjà
au moins 2 de ses paramètres.
- Suivre très facilement l’évolution d’une masse d’air à la quelle on fait subir différentes
transformations (refroidissement, chauffage, humidification etc…….) ou que l’on
mélange à une autre masse d’air.
II – QUELQUES DEFIONITIONS
C’est la température mesurée avec un thermomètre dont le bulbe est entouré d’un étoffe ou
chiffon imbibé d’eau distillée et ventilé à une vitesse d’air suffisante.
II.3 – Température de rosée (tr) ou point de rosée ou température du bulbe humide (tbh)
C’est un air qui contient un maximum de vapeur d’eau si bien que tout apport supplémentaire
de vapeur d’eau puisse faire apparaître cette vapeur sous forme visible telles que
brouillard, neige ou glace.
II.5 – Le psychomètre
16
- Le psychomètre à fronde.
- Le psychomètre à ventilation électrique.
- Le psychomètre non ventilé.
17
AB = 0,05 en écart de volume (∆f&
Ä = 6,7 → ∆f = 0,05
€
3,8 → ∆f = ?
Température humide u °C
Température de rosée °C
Volume spécifique f ou f ! 7 / 4 !
4/ 4 ! ou
p ou !
ou Ê
4/ 4 !
Humidité spécifique
Humidité relative ½ ou Ë ou Ì %
18
II-2 - Lecture du digramme
Plaçons les différents états de l’air ci-dessous sur le diagramme de l’air humide et retrouvons
les autres caractéristiques.
Etat 2 : ¹! = 11° ; ¹ = 7°
19
III- MELANGE DE DEUX AIRS
Pour déterminer les caractéristiques du mélange d’air, plusieurs cas sont envisageables.
(Ï NÐ (Ï
=
(Ð
=
(ϱ(Ð ÏÐ
= NÐ NÏ NÏ ±NÐ NÏ ±NÐ
(Ð NÏ ⇒
=
(Ï = NÐ . > A et
ÏÐ
AB = AM +MB NÏ ±NÐ
(Ð = NÏ . > A
ÏÐ
Exemple d’application NÏ ±NÐ
Soit à mélanger 2 airs aux états initiaux A et B tel que :
Etat A : (m = 10Kg ; ts = 20°C ; HR = 50%)
Etat B : (m = 15Kg ; ts = 35°C ; HR = 30%)
- Déterminer les caractéristiques du point de mélange M
Résolution
La lecture sur le diagramme psychométrique donne les caractéristiques du point de mélange M
consignées dans le tableau ci-dessous :
Î* Î ÎG RŒ m
(KJ/P.)* & (Kg/P.)* & (NO /P.)* &
Points H
(°C) (°C) (°C) (%)
M 29 18,5 12,5 36,5 52,5 0,0092 0,865
20
Dans ce cas on utilise les caractéristiques telles que ts , t’ , p , H etc…qui subissent des
III.3 – Mélange de deux débits et masses d’air différents
variations linéaires.
¬c? . ¹Ñ? + ¬c . ¹Ñ
¹Ñd =
Ou bien ¬c? + ¬c
m : masse d’air en Kg
qm : débit d’air en kg/s
• Cas de la teneur en eau (m )
N M . mM + N , . m, Ò N M . mM + Ò N , . m,
m( = =
NM + N, ÒNM + ÒN,
• Cas de l’enthalpie (R )
N M . RM + N , . R, ÒNM . RM + ÒN, . R,
R( = =
NM + N, Ò NM + Ò N,
Pour construire le point de mélange M on place les points 1 et 2 sur le diagramme de l’air
humide représentant les états d’air en ces points.
On place enfin le point M sur la droite 1 − 2 selon les proportions de masse ou de débit.
Ensuite on relie les points 1 et 2 par une droite.
Remarques
1 – Le point de mélange M est toujours plus proche du point de plus grande masse ou du plus grand
débit.
2 – Le point de mélange M est toujours situé sur la droite qui relie les points d’état des 2 airs au
départ.
21
IV.4 - Cas des pourcentages d’air
Exemple
1
« ¸ ¹é «¨ª
3
Mélange 2
« e¨ºÚº‚é
3
Résolution
?
Pourcentage de l’air extérieur : 35 11,55°
?
Pourcentage de l’air recyclé : 25 16,50°
¹ÃÓ ÔÈÕé Ó Ö ' ¹ÃÓ ½ ×Ø×Ùé ¹Ñd %¹¨7®é ¦¹ª ¨ -¨ 7邦t4¨&
22
IV.4.2 – Détermination du point de mélange M connaissant les caractéristiques des airs
à mélanger et une caractéristique du mélange
Pour commencer, on place les 3 points sur le diagramme psychométrique et on mesure les
segments qui permettent de déterminer les pourcentages.
23
CHAPITRE IV
Huit (08) processus fondamentaux constituent la base de la climatisation tels qu’illustré dans
la figure ci-dessous :
àààà : Humidification
àààà
Ä : Humidification + chauffage
àààà : Chauffage simple
àààà
á : Déshumidification + Chauffage
àààà
¸ : Déshumidification simple
àààà
â : Refroidissement + Déshumidification
àààà
ã : Refroidissement simple
àààà : Humidification + refroidissement
24
II.2- Installation de conditionnement avec reprise d’air
25
III – Chauffage de l’air humide
Le chauffage d’air dans un caisson de traitement d’air est obtenu à l’aide d’une batterie
chaude ou échangeur de chaleur dont le symbole est donné ci-dessous :
26
IV – Refroidissement simple de l’air humide
¹ = ¹Ñ = ¹» en °C
¹» ∶ Température d’évaporation
¹Ñ serait égale à ¹» .
L’évolution est assimilable ici à une droite, si l’échange était parfait la température de surface
Î + δµ)
ÎµÒ = δР= µ)
,
°
L’efficacité est le facteur de contact de l’air avec la batterie froide. En d’autres termes, c’est le
pourcentage d’air ayant touché ou ayant été en contact avec la batterie froide.
ÎÏ − ÎÐ RÏ − RÐ
= = = %
Ð
ÎÏ − δРRÏ − R´Ð
Elle a pour expression :
Le facteur de by-pass noté (FB), represente le facteur de contact de l’air dérivé de la batterie
Ð=M− Ð =M− %
froide.
On a :
δР− ÎÐ R´Ð − RÐ
Ð= = %
De même δР− ÎÏ R´Ð − RÏ
28
L’évolution de l’air humide sur le diagramme psychométrique est représentée ci-dessous :
ÎÐ − ÎÏ oÏ − oÐ
= = = %
Ð
δР− ÎÏ oÏ − o´Ð
Ð=M− Ð =M− %
ÎÐ − δРR´Ð − RÐ
Ð= = %
ÎÏ − δРR´Ð − RÏ
De même
Òµ = ÒN %mÏ − mÐ & 6 µ) 8
P.
´
¬c : Débit masse de l’air sec 6P.´)* 8
pà et pÍ : Teneurs en eau à l’entrée (A) et à la sortie (B) de la batterie froide. 6P.
P.
8
)*
29
• La puissance nécessaire à l’humidification de l’air à pour expression :
av = ¬c . % Í − Ã& = ¬c . %∆ & Pó
• La quantité de vapeurs d’eau à injecter pour faire passer l’air de l’état A à l’état B
Òµ = ÒN %mÏ − mÐ & 6
P.µ)
´
8 ou 6
P.µ)
Q
8
30
Evolution de l’air sur le diagramme psychométrique
Cette évolution s’effectue à enthalpie constante et l’eau est pulvérisée à une température égale
à la température humide de l’air à l’entrée du laveur.
Òµ = ÒN %mÏ − mÐ & = ÒN . ∆m 6
P.µ)
´
8 ou 6
P.µ)
Q
8
Il a pour symbole :
L’évolution de l’air dans le laveur à eau perdue dépend de la température de l’eau pulvérisée
par le laveur.
31
Les six (06) caractéristiques du laveur à eau perdue :
• Le rendement % Ð &
En considérant que le point B est celui qui tend vers la courbe de saturation, le rendement est
donné par la relation :
δР− δÏ
= = %
Ð
ÎQ − δÏ
Òµ S ÒN %mÐ − mÏ & 6 8
P.µ)
´
32
IX – DISTRIBUTION DE L’AIR TRAITE
L’air après traitement doit être soufflé dans l’ambiance à conditionner et être capable
d’absorber les quantités de chaleur sensibles et latentes qui s’y trouvent.
La quantité de chaleur cédée (QS) (chauffage) ou reçu (refroidissement) par l’air distribué
(température de soufflage et température de la pièce à climatiser) se calcule par la relation :
= ÒN . )* . ∆_ en P
avec ¬c = E. ¬b
´ ´
= 1,006 6[\ 8
[Z
! ∶ !
VW °[
Chaleur spécifique de l’air sec
• Cas du chauffage
∆_ ´ = %δ − Î &
• Cas du refroidissement
∆_ ´ = %Î − δ &
´0 = ÒN . ∆R 0
33
IX.3 – Chaleur totale de l’air distribué dans le local
Soit la droite d’évolution de l’air distribué dans le local, l’évolution de l’air sur le
diagramme psychométrique se présente comme ci-dessous :
´ ÒN . %RÏ − R´ &
0 = ÒN . %RM − RÏ &
H = ÒN . %RM − R´ &
34
CHAPITRE IV
Lorsque le local est à usage humain, on parle de climatisation de confort tandis que lorsqu’il
est à usage agricole ou industrielle on parle de conditionnement d’air.
• D’aspirer une certaine quantité d’air extérieur qui est ensuite mélangé dans un caisson
de traitement avec l’air repris du local nettoyé et filtré.
• Préchauffer l’air à partir d’une batterie chaude et le refroidir à partir d’une batterie
froide.
• Humidifier et réchauffer l’air
• Envoyer l’air traité dans la salle de traitement par l’intermédiaire d’un réseau de gaine.
• Extraire l’air pollué de la salle par un ventilateur de reprise.
I – CLASSIFICATION DES PROCEDES DE CLIMATISATION
On les subdivise généralement en 04 grandes catégories, l’eau et l’air sont les fluides
primaires essentiellement utilisés :
Plusieurs modes de classification peuvent être proposés suivant des critères tels que le
mode d’apport de l’air neuf, le mode de distribution de l’air traité ou le médium de transfert
de l’énergie.
• Suivant le mode d’apport de l’air neuf on a :
35
- Les systèmes à débit d’air constant (le plus courant)
- Les systèmes à débit d’air variable (VAV)
36
Ce sont des appareils en un seul bloc installé en allège ou en hauteur et dont un côté
(évaporateur) se trouve à l’intérieur du local à climatiser et l’autre côté (condenseur) à
l’extérieur.
37
Suivant le modèle de l’unité intérieure on distingue :
Les splits system muraux
Les splits system en allège (ou console)
Les splits system plafonniers
Les splits system du type cassette
II.1.3-Multi-split system
Il existe des splits system ou l’unité extérieure est raccordée à plusieurs unités intérieures (2, 3,
4 ou 5 unités intérieures), un tel appareil est alors appelé Multi-split system.
Les armoires de climatisation sont utilisées en climatisation de confort mais elles sont très
indiquées pour le conditionnement des locaux techniques (salles informatiques par exemple)
où il faut assurer à la fois le contrôle de la température et de l’hygrométrie de l’air avec des
tolérances précises.
Suivant le type de condenseurs, on peut citer :
• Les armoires à condenseur à air intégré
• Les armoires à condenseur à air séparé
• Les armoires à condenseur à eau associé à une tour de refroidissement
Outre la batterie froide de rafraîchissement de l’air, on peut rencontrer suivant les
applications les éléments suivants :
- des résistances de chauffage (section de déshumidification)
- une section d’humidification
- La batterie froide des armoires peut être une batterie à détente directe mais également
une batterie à eau glacée.
38
II.1.4 – Les monoblocs
Les monoblocs ou roof-top sont des appareils construits en un seul bloc et qui sont
généralement réservés à la climatisation de grandes surfaces (salles de cinéma, supermarchés).
Ils sont généralement placés en toiture d’où le nom de roof-top, cependant dans certains cas, ils
peuvent être installées au sol.
L’installation d’un monobloc est complétée par une mise en œuvre de réseaux aérauliques de
distribution de l’air
39
II.3 - Les centrales de traitement d'air (CTA)
Une centrale de traitement d’air est un assemblage de modules ayant chacun une fonction
précise et dont le rôle est de traiter et/ou modifier les caractéristiques de l’air qui y circule.
Les principaux modules rencontrés dans une CTA sont les suivants :
- Le module de réglage ou registre qui permet de régler l’admission de l’air entrant
dans la CTA.
- La zone de mélange qui effectue le mélange entre l’air extérieur appelé air neuf
et l’air recyclé.
- La zone de filtration qui assure la filtration de l’air
- La zone de refroidissement qui va refroidir l’air
- La zone de ventilation qui comporte le ventilateur de soufflage de l’air frais
La zone de refroidissement est constituée d’une batterie à Eau Glacée.
Il faut noter que la CTA a été classée comme un type de terminal des installations à eau
glacée, il faut néanmoins ajouter que :
- Sa m i s e e n œ u v r e c o m p l è t e n é c e s s i t e l a m i s e e n p l a c e d ’ u n r é s e a u
aéraulique
- La batterie froide peut être une batterie à détente directe associé (la CTA sera
alors classée comme un système à détente directe)
40
CHAPITRE V
CONFORT INTERIEUR
I – Notions de confort
41
Les chiffres indiqués ci –dessus représentent des valeurs moyennes. En été ou
lors d’un travail violent, la chaleur est transmise principalement par vaporisation
; par contre davantage par convection et rayonnement l’hiver.
Quelle que soit la forme sous laquelle la chaleur est normale, étant donné que les
sous cette température. En hiver le cas échéant il limite les déperditions calorifiques
en contractant la peau afin que le sang chaud ne puisse s’aventurer dans les dernières
ramifications du système circulatoire : en ou dans les pièces c h a u d e s . Il
agrandit les capillaires de sorte que les déperditions par évaporation soient accrues.
Cette régulation naturelle de la température est cependant restreinte. Un
rétrécissement permanent peut provoquer la gelure d’un membre et un
agrandissement persistant peut entraîner une tension artérielle trop importante.
L’homme coopère à la régulation automatique de la température de son corps
par un habillement conforme et une nourriture adéquate, ainsi qu’en chauffant ou
refroidissant les pièces où il vit.
La chaleur totale cédée par le corps est non seulement fonction de la température
ambiante, mais aussi et encore davantage de son activité.
Ces quantités de chaleur intéressent principalement le technicien en chauffage
lorsqu’il doit faire le projet d’une installation dont l’occupation des pièces est
relativement importante (école, cinéma, etc.…). Dans les grands magasins le
surcroît de chaleur dû à la température du corps humain et à l’éclairage aux heures
de pointes, peut être si important, qu’à certaines périodes de l’hiver on soit obligé de
refroidir.
Cet exemple illustre combien il est important de concevoir une régulation non
seulement en service normal mais aussi lors d’une occupation minimale ou maximale
des pièces.
L’apport calorifique en provenance du corps humain est dénommé, chaleur
étrangère étant donné qu’elle ne provient pas de l’installation de chauffage.
En hiver, la chaleur étrangère est la bienvenue puisqu’elle permet de réduire les
apports par l’installation de chauffage ; en été par contre, cette énergie
considérable doit être éliminée par refroidissement. Dans une salle de cinéma par
exemple, 600 personnes dégagent 60 KW durant le film ; certainement bien plus
si le film est captivant. L’homme ne se rend pas compte de la chaleur cédée en
permanence par son corps aussi longtemps que celui-ci peut maintenir sans effort
l’équilibre des températures avec le milieu ambiant.
Une fois les limites dépassées c'est-à-dire lorsque l’homme se met à frissonner
ou à transpirer, alors seulement, il s’aperçoit qu’il « possède une température » et
que celle- ci est la cause d’un échange permanent avec son environnement.
Le but du chauffage, et principalement celui de la régulation est de chauffer la
salle de séjour de l’homme de façon à accroître son bien-être dans des proportions
qui permettent, à son corps, de maintenir l’équilibre des températures avec la pièce
sans effort.
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I.2 – La température ambiante confortable
D’un point de vue physique de chaleur, l’homme n’est pas autre chose qu’un
corps dont la température de surface avoisine 33°C s’il se trouve dans une pièce, il
est avec ses 33°C de température superficielle. Dans un état permanent d’échange de
chaleur avec les parois environnantes. Si la température ambiante est trop basse. Il
dégage plus de chaleur qu’il est capable dans céder : il frissonne et se sent mal
à l’aise (partie gauche de la figure ci-dessous).
Avec une ambiance de 10°C, l’ouvrier ôte sa chemise pour être à l’aise ;
une femme regardant la télévision en déshabillé dans une ambiance de 24°C à encore
l’impression de froid.
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Dans les logements et les lieux de travail dans lesquels on exerce une
activité légère, la température ambiante considérée comme idéale est supposée
comprise entre
18 et 22°C ceci est valable d’autant que la pièce est à l’intérieur d’une maison
Les surfaces froides, notamment les fenêtres, sont des facteurs d’inconfort. Voilà
pourquoi le double vitrage est de plus en plus utilisé entraînant le placement du
corps de chauffe sous la fenêtre. Hormis la production d’un rideau de chaleur devant
la fenêtre, un second avantage consiste de chaleur devant la fenêtre, un second
avantage consiste à compenser par rayonnement la chaleur radiée par le corps humain
en direction des parois froides que constituent les fenêtres.
Egalement pour des raisons de bien-être, une pièce de 2,50 m de hauteur chauffée
par panneaux, exige une température maximale au plafond de 30°C ; il en est de
même pour un chauffage par le sol où la température maximum admissible est de
27°C.
Ces températures idéales ne sont en fait que des moyennes pour des salles de
séjour ou de travail dans lesquelles l’effort fourni est léger. Comme
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mentionné précédemment, les locaux où le travail effectué est intense nécessitent une
température plus faible afin que le corps humain puisse dégager, sans transpirer,
sa chaleur ; par exemple :
Un autre élément intervient ; les personnes âgées par exemple aiment avoir
plus chaud que les jeunes.
Pour toutes ces raisons, une température ambiante devait être choisie
uniquement en fonction des sentiments de bien-être. Alors que les prétendues
valeurs « usuelles » sont à considérer comme valeurs indicatives lors d’un premier
affichage (car à quoi servent des valeurs normalisées si l’on gèle).
Si le régulateur est ajusté conformément aux sensations de bien–être, les
influences dues aux différences s’équilibrent automatiquement.
Ces recommandations et ces indications de températures sont surtout valables
pour la journée. En général en régime de nuit, on a recours à une réduction de la
température ambiante de 4°C à 5°C et cela pour deux raisons :
1) pour une exploitation plus économique
2) pour l’hygiène (la plupart des gens aiment dormir dans un endroit frais).
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Dans des constructions bien isolées, ceci est de plus en plus le cas, la réduction
nocturne est seulement atteinte par temps très froid et lors d’un déclenchement du
chauffage. En effet, un mur « chaud » bien isolé est non seulement une protection
contre le froid mais un excellent accumulateur (voir paragraphe IV).
II – But de la régulation dans l’habitation
Isolation extérieure : le mur en contact avec l’air ambiant est à une température
voisine de celui-ci.
En cas d’abaissement de la température d’ambiante le mur restitue alors une partie de sa
chaleur et agit comme un compensateur. Le phénomène peur être considéré comme un
élément de confort, par contre cette inertie thermique rend peu efficace le ralenti en période
d’inoccupation.
Isolation intérieure : le mur en contact avec l’air extérieur, est à une température
voisine de celui-ci. Toute variation accidentelle de la température ambiante ne peut être
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compensée par les murs du fait de la position de l’isolant et entraîne une variation
momentanée et anormale de celui-ci. Par contre le ralentie de nuit devient efficace.
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