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01 Le confort thermique

02 Les déperditions thermiques

03 L'isolation thermique : le choix des matériaux

04 Le choix des équipements de chauffage et de


climatisation
I. Le bâtiment est un gros consommateur d'énergie
Dans les pays industrialisés, les bâtiments consomment une partie importante de l'énergie, utilisée par
la société et, en conséquence, ils sont source d'une partie non négligeable de la pollution. Cette
énergie est utilisée pour de nombreux usages, notamment :
➢ le chauffage et/ou le refroidissement, pour assurer un climat intérieur confortable
➢ la circulation de fluides tels que l'air (ventilation), l'eau (eau chaude, chauffage)
➢ les transports (ascenseurs)
➢ l'éclairage
➢ les communications (téléphone, radio, télévision)
➢ la production de biens (fabriques, cuisines, couture, etc..)
Dans les climats tempérés et froids, la plus grande part de l'énergie utilisée par un bâtiment sert au

chauffage. Le flux de chaleur généré dans le système de chauffage aboutit inévitablement à

l'extérieur par différentes voies plus ou moins directes.

Dans les climats plus chauds, il peut être nécessaire et en tous cas confortable d'abaisser la

température intérieure des bâtiments. Ce refroidissement peut aussi être un grand consommateur

d'énergie.
II. Le bâtiment devrait être confortable

Un bâtiment devrait assurer, sans aucune consommation d'énergie, un confort au moins équivalent à

celui régnant à l'extérieur.

S'il est bien conçu et construit, il peut fournir un confort nettement supérieur (courbe A de la

Figure 1). Un tel bâtiment ne surchauffe pas ou peu en été et profite des gains solaires pendant les

périodes froides, pour raccourcir la saison de chauffage.


Un bâtiment inadapté à son
climat, a tendance à
surchauffer en saison chaude
et à être glacial en saison
froide. Ces bâtiments
consomment de grandes
quantités d'énergie pour
assurer un confort acceptable.

Figure I-1: Évolution des températures dans des bâtiments au cours de l'année, sans effet des
installations techniques de chauffage ou climatisation. La bande grisée représente les exigences de
confort. C représente la température extérieure, A un bâtiment bien conçu et B un bâtiment
inadapté à son climat.
01 Le confort thermique

02 Les déperditions thermiques

03 L'isolation thermique : le choix des matériaux

04 Le choix des équipements de chauffage et de


climatisation
Le confort thermique est défini comme un état de satisfaction du corps vis-à-vis de l'environnement

thermique. Il est caractérisé par les six paramètres suivants :

• Le métabolisme, qui est la production de chaleur interne au corps humain permettant de maintenir

celui-ci autour de 37 °C. Un métabolisme de travail correspondant à une activité particulière

s'ajoute au métabolisme de base du corps au repos.

• L'habillement, qui représente une résistance thermique aux échanges de chaleur entre la surface de

la peau et l'environnement.

• La température ambiante de l'air Tg.


• La température moyenne des parois Tp.

• L'humidité relative de l'air (HR), qui est le rapport exprimé en pourcentage entre la quantité d'eau

contenue dans l'air à la température Tg et la quantité maximale d'eau contenue à la même

température.

• La vitesse de l'air, qui influence les échanges de chaleur par convection. Dans le bâtiment, les vitesses

de l'air ne dépassent généralement pas 0,2 m/s.


I-1. Confort, activité et habillement
I-1-1. Estimation du niveau d'habillement Tableau I.1: Valeurs de clo pour différents habillements
L'habillement donne lieu à une résistance
thermique entre la surface de la peau et
l'environnement. On peut donc, à l'aide
de mannequins chauffants, mesurer cette
résistance thermique et l'exprimer en
m2K/W. Il est aussi usuel de l'exprimer en
clo (pour clothing). 1 clo correspond à une
résistance thermique de 0,155 m2K/W.
C'est la résistance thermique du complet -
veston. Quelques exemples sont donnés
dans le tableau I-1.
I-1. Confort, activité et habillement
I-1-2. Evaluation du niveau d'activité

L’être humain conserve une température interne pratiquement constante, malgré les variations importantes

de son environnement. Ceci est possible grâce au métabolisme qui extrait des aliments, l’énergie nécessaire à

l’organisme. Cette énergie prend alors deux formes : la chaleur (pour maintenir la température du corps) et

le travail musculaire (interne pour soutenir le squelette et externe pour transmettre des forces aux objets).

La production thermique est permanente mais est toujours liée à l’activité physique de la personne. Plus le

travail musculaire est intense et plus la production de chaleur est importante.


I-1. Confort, activité et habillement
I-1-2. Evaluation du niveau d'activité
I-1. Confort, activité et habillement
I-1-2. Evaluation du niveau d'activité
Le taux de métabolisme ou l'activité peut être rapporté à un taux conventionnel, par exemple celui d'un
individu assis tranquille. L'unité est alors le met, qui correspond à une puissance de 58 W dissipée par mètre
carré de surface du corps. Le tableau I.2 illustre les diverses valeurs du métabolisme pour diverses activités.
Tableau I.2: Taux de métabolisme moyen correspondant à diverses activités [EN ISO 7730]

† par rapport à la surface du


corps.
* valable pour une personne de
1,8 m2 de surface corporelle
(par ex. taille 1.7 m, poids 69
kg)
I-2. Confort et température
La température interne normale est d’environ 37 °C chez une personne au repos, le matin. Durant la
journée, sa température augmente progressivement d’environ 1 °C, pour redescendre pendant son
sommeil. Tout effort musculaire entraîne une élévation de température ce qui favorise le
fonctionnement des muscles.
La chaleur interne du corps se transmet jusqu’à la peau, par conduction à travers les tissus mais
surtout par la circulation sanguine.
Des capteurs thermiques situés principalement dans la peau, envoient des signaux nerveux au cerveau
qui assure le rôle de régulateur et, en réaction à une variation de température ressentie, est capable de
déclencher un grand nombre de processus.
I-2. Confort et température
En cas de baisse de température, il se produit :
➢ Redressement des poils : La « chair de poule » est une tentative dérisoire d’augmenter l’épaisseur de
notre fourrure.
➢ Frissonnement : Ce travail musculaire provoque un réchauffement d’environ 3 fois le métabolisme
basal.
➢ Mouvement : Taper des pieds sur le sol ou se frotter les mains, augmente le métabolisme et transforme
localement le travail en chaleur.
➢ Vaso-constriction : Les vaisseaux sanguins se contractent et le débit de sang dans les membres diminue.
Ce mécanisme permet de limiter les pertes de chaleur par les extrémités et de préserver les organes
vitaux, en particulier le cerveau.
Lorsque l’hypothermie atteint 33 °C environ, la personne perd connaissance et à 25 °C l’issue est fatale.
I-2. Confort et température
A l’inverse, en cas d’augmentation de température, il se produit :
➢ Vaso-dilatation : Les vaisseaux sanguins se dilatent et le débit de sang augmente jusqu’à 30 fois dans les
mains et les pieds. La peau devient plus chaude et le corps humain transmet davantage de chaleur à son
environnement.
➢ Transpiration : Les glandes sudoripares sécrètent davantage de sueur à la surface de la peau, jusqu’à 3
litres d’eau par jour. Cette eau, si elle parvient à s’évaporer, emporte une grande quantité de chaleur.
Une personne acclimatée peut perdre un kilogramme d’eau par heure, ce qui représente une puissance
de 700 W. Au-delà, la sueur ruisselle sur la peau sans s’évaporer.
➢ Respiration accélérée : L’augmentation du débit d’air aspiré et expiré accroît la quantité de chaleur
directement évacuée de l’intérieur du corps humain.
➢ Si l’hyperthermie atteint 42 à 43 °C, elle engendre le décès de la personne.
I-2. Confort et température
► Plus de 50 % des pertes de chaleur du corps humain
se font par convection avec l’air ambiant
(convection et évaporation par la respiration ou à la
surface de la peau).
► Les échanges par rayonnement à la surface de la
peau représentent jusqu’à 35 % du bilan alors que
les pertes par contact (conduction) sont négligeables
(< 1 %).
► Le corps perd également 6 % de sa chaleur à Figure I-2: Diffusion de chaleur entre l'individu et
réchauffer la nourriture ingérée. l'ambiance
I-2. Confort et température

Le confort est assuré par un équilibre entre l’homme et l’ambiance. Dans les conditions habituelles,

l’homme assure le maintien de sa température corporelle autour de 37 °C. Cette température est

en permanence supérieure à la température d’ambiance, aussi un équilibre doit-il être trouvé afin

d’assurer le bien-être de l’individu.

La figure ci-contre considère le sentiment de confort thermique exprimé par les sujets eux-mêmes. Il

s’agit de pourcentages prévisibles d’insatisfaits (PPD), exprimés sur l’axe vertical, pour des

personnes au repos en position assise ou pour des personnes effectuant un travail léger.
I-2. Confort et température
Il est impossible de définir une température qui convienne à
tous : il reste au mieux 5 % d’insatisfaits !
Il est intéressant de constater que la courbe des sujets au
repos est centrée sur 26 °C, et quelle est plus resserrée :
ces personnes sont plus sensibles à de faibles variations
de température.
La courbe représentant le travail léger glisse vers les basses
températures : les personnes ayant plus de chaleur à
perdre préfèrent des températures plus basses.
La diffusion de chaleur entre l’individu et l’ambiance
Figure I-3: Pourcentages prévisibles d’insatisfaits
s’effectue selon divers mécanismes : (PPD) des personnes au repos et des personnes en
travail léger
I-2. Confort et température

température de l'air et température des parois définissent "la température opérative"

De façon simplifiée, on définit une température de confort ressentie (appelée aussi "température opérative"

ou "température résultante sèche") :

Topérative = (Tair +Tparois)/2

Température résultante ou opération: moyenne entre la température moyenne radiante et la température

de l’air. Cette relation simple s'applique pour autant que la vitesse de l'air ne dépasse pas 0,2 m/s.

la température ressentie par le corps humain, dite « température opérative », n’est pas la température de

l’air mais une moyenne entre la température de l’air et celle des parois qui entourent la personne.
I-2. Confort et température

Pour un bon confort, les différences de températures ne doivent pas dépasser 2 à 3 °C

➢ entre la tête et les pieds (sinon il y a sensation de jambes lourdes)

➢ entre 2 points d'une même ligne horizontale


I-2. Confort et température
La Température opérative idéale en
fonction de l'habillement et du
métabolisme suivant la norme [EN
ISO 7730] est donnée sur la figure I-4.

Figure I-4: Température opérative idéale


en fonction de l'habillement et du
métabolisme. [EN ISO 7730]
I-2. Confort et température
Exemple 1 : Déterminer la plage de
température résultante qui satisfait le
confort d’une personne debout avec
une activité moyenne et une tenue
d’intérieur pour l’hiver.
I-2. Confort et température
Exemple 2 : Déterminer la plage de
température résultante qui satisfait le
confort d’une personne assise au
repos et une tenue d’été.
I-3. Confort et humidité

I-3-1. L'incidence sur la transpiration

L’humidité relative ambiante influence la capacite de notre corps à éliminer une chaleur excédentaire.

Ainsi, une température extérieure de 24 °C et une humidité relative de 82 % (après une pluie en période de

forte chaleur), entrainent une forte impression de moiteur, due à l’impossibilité pour la peau d’évaporer

l’eau de transpiration et donc de se rafraichir.

Par contre, une température de 24 °C conjointe à une humidité relative de 18 % permet de refroidir la peau

par l’évaporation de l’eau de transpiration. La chaleur nous parait ≪ très supportable ≫.


I-3. Confort et humidité

I-3-2. L'impact de l'humidité relative dans un bâtiment

L’humidité a relativement peu d ’impact sur la sensation de confort d ’un individu dans un bâtiment. Ainsi,

un individu peut difficilement ressentir s’il fait 40 % ou 60 % d’humidité relative dans son bureau.

L’inconfort n’apparait que lorsque :

► l’humidité relative est inférieure à 30 % ;

► l’humidité relative est supérieure à 70 %.


I-3. Confort et humidité

I-3-2. L'impact de l'humidité relative dans un bâtiment

De faibles niveaux d’humidité (inférieur à 30 %) donnent lieu à certains problèmes : augmentation de

l’électricité statique, gène et irritation accrue à la fumée de tabac, augmentation de la concentration en

poussières dans l’air, etc.

De hauts niveaux d’humidité (au-delà de 70 %) donnent lieu à une croissance microbienne importante et à

des condensations sur les surfaces froides.

Le diagramme suivant montre la plage de taux d’humidité ambiante optimale d’un point de vue hygiénique :
I-3. Confort et humidité
I-3-2. L'impact de l'humidité
relative dans un bâtiment

Figure I-5: Taux d'humidité ambiante


optimale (Scofield et Sterling)
I-3. Confort et humidité

I-3-3. La plage de confort température-humidité

Pour un confort optimal et pour une température de l’air aux environs de 22 °C, on peut dès lors

recommander que l’humidité relative soit gardée entre 40 et 65 %.

Plus précisément, on peut définir une plage de confort hygrothermique dans le diagramme suivant (extrait

de l’article de R. Fauconnier ≪ L’action de l’humidité de l’air sur la santé dans les bâtiments tertiaires

≫, paru dans le numéro 10/1992 de la revue Chauffage Ventilation Conditionnement).


I-3. Confort et humidité
I-3-3. La plage de confort température-
humidité
1. Zone à éviter vis-à-vis des problèmes de sécheresse.
2. et 3 : Zones à éviter vis-à-vis des développements de
bactéries et de micro champignons.
3. Zone à éviter vis-à-vis des développements
d’acariens.
4. Polygone de confort hygrothermique.

Figure I-6: Les plages de confort hygrométriques


I-3. Confort et humidité
EXERCICE :

1) Dans une pièce "carrée" (cube à 6 faces) dont l'air est


à 23°C grâce à du chauffage, on relève une température
de paroi sur les parties opaques de 18°C, et une
température de parois sur les parties vitrées de 9°C. Une
personne située au centre de la pièce, sera-t-elle en
situation de confort avec un taux d'humidité de 60 % ?
I-3. Confort et humidité
EXERCICE :

2) si on coupe le chauffage la température de l’air dans


la pièce passerait à 15°C.
Déterminer Le taux d'humidité relative dans la pièce ?

3) Une personne située au centre de la pièce, sera-t-elle


en situation de confort?
I-3. Confort et humidité
EXERCICE :

4) Un local est chauffé à 23°C. Le taux d'humidité est


de 60% et la température des vitres est de 9°C.
Verra-t-on apparaître de la condensation sur les vitres ?
I-3. Confort et humidité
I-3-3. La plage de confort température-
humidité

Figure I-6: diagramme de Carrier


I-3. Confort et humidité
I-3-4. Indice de chaleur

Indice de chaleur θIC en °C est utilisée pour évaluer la

sensation de chaleur.

En été, dans des conditions de températures extrêmes,

l’humidité de l’air a une grande influence sur la

température ressentie car les rejets de chaleur par

évaporation sont altérés ce qui engendre un risque de

coup de chaleur.
I-3. Confort et humidité
I-3-4. Indice de chaleur
Evaluation du danger possible:
θIC = 27 °C ➔ 32 °C Prudence (plus grosse fatigue possible pour des expositions et activités
corporelles de plus longues durées)
θIC = 32 °C ➔ 41 °C Prudence accrue (des insolations, crampes de chaleur ou épuisements sont
possibles)
θIC = 41 °C ➔ 54 °C Danger (des insolations, crampes de chaleur ou épuisements sont probables, les
coups de chaleur sont possibles)
θIC ≥ 54 °C Gros danger (coups de chaleur et insolation sont probables)
I-3. Applications
1) Que nous arrive-t-il si nous restons longtemps dans un endroit à 40 °C et 100 % d'humidité relative?

2) Estimer la quantité d'eau perdue par jour par un être humain ayant une activité normale (environ 120
W) dans le Sahara à une température de 37 °C à l'ombre d'un parasol. La chaleur latente d'évaporation de
l'eau est 2,5 MJ/kg.
I-3. Applications

3) De l'air à 26 °C a une
humidité relative de 40%.
Quelles sont sa teneur en eau et
sa pression de vapeur d'eau?
Que se passe-t-il si je refroidit
cet air à 20°C et à 10°C?
I-4. Confort et vitesse de l'air

La vitesse de l’air (et plus précisément la vitesse relative de l’air par rapport à l’individu) est un paramètre à

prendre en considération, car elle influence les échanges de chaleur par convection et augmente

l’évaporation à la surface de la peau.

A l’intérieur des bâtiments, on considère généralement que l’impact sur le confort des occupants est

négligeable tant que la vitesse de l’air ne dépasse pas 0,2 m/s.

A titre de comparaison : se promener à la vitesse de 1 km/h produit sur le corps un déplacement de l’air de

0,3 m/s.
I-4. Confort et vitesse de l'air

Le mouvement de l’air abaisse la température du corps, facteur recherché en été, mais pouvant être gênant

en hiver (courants d’air).

Le tableau I.1 illustre les réactions observées en fonction de la vitesse résiduelle de l’air pour plusieurs

situations possibles.
I-4. Confort et vitesse de l'air

Tableau I.1: Réactions observées


en fonction de la vitesse
résiduelle de l'air
I-4. Confort et vitesse de l'air

La fourniture d’air frais pour la ventilation d’un local n’entraine en principe qu’un mouvement très faible

de l’air. Le confort est donc directement lié à la qualité de la diffusion de l’air dans la pièce, afin d’assurer

une vitesse réelle inférieure à 0,25 m/s au droit des occupants.

Pour les températures de locaux comprises entre 21 et 24 °C, un déplacement d’air à la vitesse de 0,5 à 1 m/s

donne une sensation rafraichissante confortable à des personnes assises n’ayant que de faibles activités. Mais

lorsqu’on fournit un travail musculaire dans des endroits chauds, des vitesses d ’air de 1,25 à 2,5 m/s sont

nécessaires pour apporter un soulagement. On produit parfois des vitesses plus élevées lorsque des hommes

sont soumis pour de courtes périodes à une chaleur rayonnante intense. Ce mouvement d’air sera obtenu à

l’aide de ventilateurs.
I-4. Confort et vitesse de l'air

L’effet rafraichissant ressenti peut être exprimé en fonction de la diminution de la température de l’air qui

donnerait le même effet rafraichissant en air calme.

Cas pratique

Comment calculer la vitesse de l'air dans un local de dimensions 10,00 m X 5,00 m X 15,00 m, dont l'air est

renouvelé toutes les dix minutes (le taux de renouvellement est égal à 6) par circulation transversale ?

Nb:

Transversale: Qui traverse une chose en la coupant perpendiculairement à sa plus grande dimension

(longueur ou hauteur)
I-4. Confort et vitesse de l’air

I-4-1. Indice de refroidissement éolien

Indice de refroidissement éolien θWC décrit la température


ressentie en fonction de la température de l’air et de la vitesse du
vent.

A l’extérieur, l’effet de refroidissement éolien augmente les


échanges thermiques convectifs ainsi que le taux d’évaporation ce
qui conduit à une sensation de température effective plus basse.

Tableau I.2: Indice de refroidissement éolien θWC en fonction


de la température de l’air et de la vitesse du vent.
I-4. Confort et vitesse de l’air

I-4-1. Indice de refroidissement éolien

une atmosphère trop fraîche va provoquer un refroidissement de l'organisme, qui lui même sera à l'origine

de contractions musculaires involontaires (et donc gênera les mouvements) mais aussi d'une baisse des

capacités mentales.
I-4. Confort et vitesse de l'air Tableau I.3: Vitesse des vents suivant l'échelle de Beaufort

L’importance du mouvement d’air nécessite


pour obtenir un effet rafraichissant peut être
évaluée dans une certaine mesure par
l’expérience personnelle des vitesses extérieures
de l’air. La sensation de fraicheur produite par
un vent léger soufflant par une fenêtre par une
chaude journée est familière à chacun.

La vitesse généralement désignée par ≪ brise


légère ≫ est de l’ordre de 2,5 m/s.

Le tableau I-3 donne des vitesses des vents en m/s


suivant l’échelle de Beaufort des vents.
I-5. Applications
1) donnez les 5 facteurs de variations, non biologiques, du confort thermique:
➢ La température de l'air
➢ l'humidité de l'air
➢ le renouvellement de l'air
➢ la température des surfaces et des parois.
➢ Le port d'équipements de protection.
2) Quel autre facteur, d'origine biologique cette fois, contribue à vous réchauffer lors de vos activités professionnelles ?
C'est l'activité musculaire.
L’importance du mouvement d’air nécessite pour obtenir un effet rafraichissant peut être évaluée dans une certaine
mesure par l’expérience personnelle des vitesses extérieures de l’air. La sensation de fraicheur produite par un vent
léger soufflant par une fenêtre par une chaude journée est familière à chacun.

La vitesse généralement désignée par ≪ brise légère ≫ est de l’ordre de 2,5 m/s.

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