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Equipements des bâtiments et sécurité d’incendie UAS

Thème 1 CLIMATISATION
Chapitre 1 Physique et chimie de l’air
I/- Définition :

L’air n’est rien d’autre qu’un mélange de divers gaz. L’air dans l’atmosphère se compose d’azote,
d’oxygène, qui est une substance indispensable à la survie des animaux et des hommes, de dioxyde
de carbone, de vapeur d’eau et de petites quantités d’autres éléments (argon, néon, etc.), Plus haut
dans l’atmosphère, l’air contient aussi de l’ozone, de l’hélium et de l’hydrogène..

II/- Les composants de l’air :

L’air que nous respirons se compose principalement des gaz suivants :

Azote (N2) 78%


Dioxygène (O2) 20%
Gaz noble 1%
Dioxyde de carbone (CO2) 0,03%
Vapeur d’eau (H2O) 0,97%

La quantité d’eau dans l’air varie énormément. Lorsqu’une grande quantité d’eau est présente dans
l’air, les autres éléments sont présents en moindre quantité. La quantité d’eau dans l’air peut atteindre
jusqu’à 4%. Le plus faible pourcentage d’eau dans l’air est de 0,5 %.

Quand la quantité d’eau dans l’air est très faible, l’air est dit "sec". Le poids de 22,4 dm3 d’air sec
est de 28,96 grammes (1.29285 g/l= 1.29285 Kg/m3) dans des conditions normales.

Lorsque l’air contient des quantités d’eau relativement importantes, il est dit humide. L’air sec est
plus léger que l’air humide.

Air humide = Air sec + vapeur d’eau

Dans un bâtiment, cette quantité de vapeur est variable suivant les pièces et leur occupation.
On peut d’ailleurs la caractériser de diverses manières :
- Soit par la teneur en eau de l’air (Humidité absolue).
- Soit par le degré hygrométrique de l’air (Humidité relative).
- Soit par la pression partielle de la vapeur contenu dans l’air d’un local. (PV)

III/- Masse volumique : (ρ) (rho)


C’est la masse d’air en kg qu’occupe 1 m3 d’air sec. Elle s’exprime en kgas/m3.

IV- Les températures caractéristiques de l’air humide :


1- La température sèche de l’air (θs)

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C’est la température indiqué par un thermomètre ordinaire à l’abri du rayonnement solaire (quelques
fois appelée température du bulbe sec). Elle est notée (θs).
Instrument de mesure : On la mesure avec un thermomètre à mercure ou à alcool.
Principe utilisé : Dilatation du corps en fonction de θ.

2- La température humide de l’air : (θh)

C’est la température indiquée par un thermomètre dont le bulbe est entouré d’une gaze mouillée,
balayé par de l’air en mouvement et protégée du rayonnement. A la surface du thermomètre à bulbe
humide, l’eau se vaporise. La température humide dépend de la température sèche de l’air et de
l’humidité comprise dans cet air. L’ensemble thermomètre sec plus thermomètre humide est appelé
psychomètre.

3- La température de rosée : (θr)

On définit la température de rosée (θ r), la température à partir de laquelle, la vapeur d’eau, contenue
dans un air humide que l’on refroidit à pression constante, commence à se condenser (apparition de
gouttelettes d’eau).
Exemple : Condensation à la surface d’une vitre.
Si la température de surface de la vitre est inférieure à la température de rosée de l’air (humide) θr,
alors il y a condensation de la vapeur d’eau, présente dans l’air humide, sur la vitre.
Notons que cette température de rosée (θr) dépend uniquement de la teneur en eau de l’air du
local considéré.

V- La teneur en eau (rs) :


La teneur en eau de l’air d’un local est également appelée l’humidité absolue ou encore humidité
spécifique de l’air de ce local. Elle est notée r ou rs. On trouve également les notations (x ou w).

VI- Le degré hygrométrique :


Le degré hygrométrique de l’air d’un local est également appelé humidité relative. On compare en
fait la teneur en eau d’un air ambiant à la teneur en eau qu’il aurait s’il était saturé, c’est-à-dire s’il
ne pouvait plus contenir d’eau sous forme de vapeur, à la température θs.

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= × 100 Rq : D’où l’appellation d’humidité relative !

A chaque température (sèche) correspond un état où l’air (humide), ne peut plus absorber de vapeur
d’eau ; on dit qu’il est saturé. Dans ce cas, l’excédent d’eau ne peut plus se vaporiser, il reste en
suspension dans l’air sous forme de brouillard ; on dit qu’il est sursaturé.

VII- La pression de vapeur :


Comme nous venons de le voir, on peut considérer que l’air humide est un mélange de deux gaz
assimilés à des gaz « parfaits » :

• L’air sec (c’est la plus grande part),


• La vapeur d’eau.
Notons que cette vapeur d’eau peut être sèche, saturante ou sursaturée. D’autre part, chacun de ces
gaz est caractérisé par sa pression partielle.

Hypothèses : Soit P la pression partielle de l’air sec.


Soit Pv la pression partielle de la vapeur d’eau.
Soit Patm la pression atmosphérique.

On peut écrire que, d’après la loi de DALTON (pour les gaz parfaits) : Patm = P + Pv

Notons que ces pressions sont liées à la teneur en eau de l’air considéré d’une part et à la température
de cet air d’autre part.

Remarque : 1) Si on appelle PVS la pression partielle de vapeur saturante alors :


- Si PV < PVS alors l’air humide n’est pas saturé.
- Si PV > PVS alors l’air humide est saturé.

Ce résultat se retrouve par la relation : f (ou HR) = × 100 (ζ)


2) la pression atmosphérique moyenne (elle varie de ± 4% en fonction des conditions
météorologiques) peut être approchée par la formule suivante en fonction de l’altitude.

P = 101325 – 12 . Z+ 5,2 .10-4 .Z2 [Pa]

VIII- L’enthalpie spécifique de l’air humide :


L’enthalpie spécifique représente la quantité de chaleur contenue dans l’air humide dont la masse
d’air sec est de 1 Kg. C’est donc la somme de la chaleur sensible (liée à la température de l’air) et de
la chaleur latente (liée à l’énergie de la vapeur d’eau qu’il contient).
Par convention, on a fixé l’enthalpie de l’air sec à 0° C comme étant zéro.
Le symbole représentatif est généralement (h ou hs). Il s’exprime en kJ/kgair sec

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h= enthalpie de l’air sec + enthalpie de la vapeur, soit approximativement :


hs = 1,006 θs + rs. (2501 + 1,83 θs ) [kJ/kgair sec]

Où, rs est l’humidité absolue [kgeau/kgair sec] et θs la température [°C].

Dans le domaine de la climatisation, on effectue l’approximation suivante : rs# 0,01


[kJ/kgair sec]. (rs <<< 1)
D’où : hs = 1,02 θs + 2500 rs [kJ/kgair sec]

Exemple :

Soit θs =25 °C et rs = 0,008 kgeau/kgair sec


Alors hs = 1,02 x 25 + 0,008 x2500 = 45,5 kJ/kgair sec

L’enthalpie contenue dans l’air peut également être lue sur le diagramme de l’air humide

θs =25 °C

rs = 0,008 kgeau/kgair sec


hs = 45,5 kJ/kgair sec

Diagramme de l’air humide

IX- Le volume spécifique :


Le volume spécifique, noté V ou Vs, représente le volume occupé (à la pression atmosphérique) par
l’air humide dont la masse d’air sec est égale à 1 [Kg].

Il est définit par la relation : V =

Où : VAH est le volume d’air humide considéré.


mAS est la masse d’air sec contenu dans ce volume d’air humide.

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Exercice : Montrer que : =

Avec : ρ : masse volumique de l’air humide (kg d’air humide / m3 d’air humide)

rs : humidité absolue de l’air humide (kg d’eau / kg d’air sec).

X- Le diagramme de l’air humide :


1- Présentation : On utilise le diagramme de l’air humide, également appelé diagramme
psychrométrique, pour calculer les évolutions d’un air humide plutôt que d’utiliser des calculs
algébriques. En effet, les formules permettant de calculer Pv, Pvs, rs, hs…etc, ne sont pas
d’une utilisation simple et rapide. Les diagrammes de l’air humide sont généralement établis
pour une pression atmosphérique normale de 101 325 [Pa] et pour des températures entre –
20 [°C] et 50 [°C]. Il existe plusieurs types de diagramme, les plus utilisés sont ceux
comportant :
- En abscisse : les températures °C.
- En ordonnée : les humidités spécifiques [geau/kgair sec].

2- Détermination des caractéristiques d’un air humide :

Chaque point du diagramme représente un état de l’air humide considéré dont les 7 grandeurs
caractéristiques sont :
Grandeur Symbole Unité
Température seche θs °C
Humidité spécifique (absolue) s Kg eau/ kg air sec
r
Humidité relative (HR) HR, ζ ou ψ %
Enthalpie spécifique Hs kJ / kg air sec
Température de rosée θr °C
Température humide θh °C
Volume spécifique Vs 3
m / kg air sec

Remarque : il suffit de connaitre 2 de ces grandeurs pour retrouver les 5 autres grâce au diagramme
de l’air humide.

Exercice 1 : Dans un local, on relève au psychromètre : θs= 22.2 °C et θh= 17 °C


Rechercher les caractéristiques de l’ambiance du local considéré.
Exercice 2 : Même question avec θs= 0 °C et φ = 80 %

Exercice 3 : Même question avec hs= 62,7 kJ/kgas , Vs = 0,86 m3 / kg air sec

XI- Mélange de 2 airs humides :


Soient 2 aires humides ayant les caractéristiques suivantes :

Air humide 1 Air humide 2 Mélange de 1 et 2


Masse d’air sec : mas mas 1 mas 2 mas mel
Enthalpie spécifique : hs hs 1 hs 2 hs mel
Humidité absolue : rs rs 1 rs 2 rs mel
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1)- Bilans :

- Bilan massique

D’après le principe de conservation de la masse, on peut écrire : mas mel= mas1+mas2 [kgas]
On peut aussi écrire le bilan en débit massique : q mas mel = q mas 1 +q mas 2 [kgas/s]

- Bilan énergétique

L’enthalpie totale du mélange est la somme des enthalpies totales apportées par chaque air :

hmel = h1 + h2

En effet la quantité de chaleur (ou énergie en joule) du mélange = somme des énergies de chaque air.

On a donc : mas mel x hs mel = mas1 x hs1 + mas 2 x hs2

(mas1 + mas 2) x hs mel = mas 1 x hs1 + mas 2 x hs2

D’où l’enthalpie spécifique du mélange :

" 1 ×ℎ 1+ " 2 ×ℎ 2
ℎ !=
" 1+ " 2
- Bilan en humidité

De la même façon, la masse d’humidité du mélange est la somme des masses d’humidité apportées
par chaque air. Ainsi, l’humidité absolue du mélange est donnée par la relation suivante :

" 1 ×% 1+ " 2 ×% 2
% !=
" 1+ " 2
2)- Détermination graphique des caractéristiques du mélange :

C’est le centre de gravité des points A et B affectés respectivement des masses mas1 et mas2.
&' &*
On a alors la relation : mas1 x CA = mas2 x CB ou encore ()
= ()+

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3)- EXEMPLE :

EXEMPLE1 :

Le point A représenté les caractéristiques de l’air 1 : mas1 = 1 kg

Le point B représente les caractéristiques de l’air 2 : mas2 = 1 kg

,- = -. ; ,. = -. (C au milieu de AB).
+ +

EXEMPLE 2 :

Le point A représenté les caractéristiques de l’air 1 : mas1 = 1 kg

Le point B représente les caractéristiques de l’air 2 : mas2 = 2 kg


+
,- = -. ; ,. = . -. (le point C à 1/3 de B et à 2/3 A).
/ /

4)- EXERCICES :

Ex1 : on donne les caractéristiques de deux airs suivants :

Air 1 : mas1 = 10 kgas ; θs1= 5 °C et φ1 = 80 %

Air 2 : mas2= 20 kgas ; θs 2= 20 °C et φ2 = 60 %

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Chapitre 2 : Etude générale d’une installation de climatisation (tout-


air)

I- Conception générale :

Il existe trois systèmes fondamentaux de climatisation :

- Système centralisé avec soufflage direct


- Système semi-centralisé avec éjecto-convecteurs ou ventilo convecteurs placés dans les
locaux à climatiser.
- Système à double conduit (air chaud et air froid).

La figure 2-1 représente schématiquement les éléments d’un ensemble de climatisation centralisé.

Parmi ses éléments il y a des clapets qui dosent les différents airs suivant les besoins de la
ventilation et d’après les charges thermiques de chaque local.

Charge thermique = apport ou déperdition de chaleurs et d’humidité qui affecte le local considéré.

Traitement de l’air = refroidissement, échauffement, humidification ou déshumidification de l’air.

Figure 2-1 : Les éléments d’un ensemble de climatisation centralisé

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II- Calcul des débits de soufflage

1) Remarques : En climatisation nous utiliserons les débits massiques d’air sec 2345 en (Kg
as/s ou Kgas/h) car 2345 reste constant dans toute les évolutions de l’air au cours de sa
distribution (échauffement et refroidissement…).

En particulier s’il y a mélange de deux airs les 2345 s’ajoutent facilement. Après, connaissant le
2345 dans chaque tronçon, il est tres simple de calculer le débit volumique d’air conditionné ou
climatisé 26 avec la relation suivante :

26 = 6 × 2345
/
26 78 39 /5 6 ; / <=" 2345 78 <=" /

v étant le volume spécifique de l’air climatisé, il peut se calculer en se lire sur le diagramme de l’air
humide.

2) Bilans d’un local


2-1) Bilan d’enthalpie

On écrit que l’enthalpie apportée au local H1 (par l’air soufflé et les apports calorifique
intérieurs) est égale à l’enthalpie perdue par ce local H2 (air extrait, repris ou perdu)
1= 2

H0 Air extrait
Avec H1 = 2345 ×h1+ H0 H1
> %F = > "
Air soufflé
H2 = 2345 ×h2 E2 , ℎ2, %2 H2 E2 , ℎ2, %2
> " , E1 , ℎ1, %1

H1 : Enthalpie apportée au local ( KW)

h1 : Enthalpie spécifique de l’air soufflé en (KJ/Kgas)

2345 : Débit massique d’air sec soufflé en (Kgas/s)

H2 : enthalpie perdue par le local ( KW)

h2 : enthalpie spécifique de l’air extrait en (KJ/Kgas)

H0 : dégagement globale de chaleur en (KW)

- S’il s’agit d’apport de chaleur si H0 positif.


- S’il s’agit de déperdition si H0 est négatif.

Le bilan d’enthalpie s’écrit donc : > " × ℎ1 + 0 = > " × ℎ2


?@
D’où le débit massique de soufflage > " = AB CA

Remarques
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• > " (air soufflé) doit être égale a > " (air extrait) si non risque de surpression ou
dépression, ce qui n’est pas souhaitable.
• > " doit être supérieur à zéro de sorte que :
- Si 0 > 0 on a obligatoirement ℎ2 > ℎ1 ce que signifie que l’air doit être soufflé à une
température inférieure à celle de l’ambiance intérieure (condition de soufflage d’été).
- Si 0 < 0 on a obligatoirement ℎ2 < ℎ1 ce que signifie que l’air doit être soufflé à une
température supérieure à celle de l’ambiance intérieure (condition de soufflage d’hiver).
?@
- Dans la relation > " = on connait H0 qui représente les apports calorifiques ou les
AB CA
déperditions du local et on connait h2 qui est l’enthalpie de l’air extrait égale à celle de l’air
ambiant du local (si on fixe les conditions intérieures du local.
• Pour pouvoir calculer le débit de soufflage > " , il suffit donc de fixer h1

2-2) Bilan d’humidité

On écrit que l’humidité apportée au local >ℎ1 (par l’air soufflé et les apports d’humidité intérieurs)
est égale à l’humidité perdue >ℎ2 (sous forme de condensation ou d’extraction d’air humide «ainsi
I reste constante »). 2JK = 2JL [Kg d’humidité par seconde]

Or, >ℎ1 = > () × %1 + M0 en (kgeau/s)

Et >ℎ2 = > () × %2 en (kgeau/s)

Avec qh1 = humidité apportée au local en kgeau/s

qh2 = humidité perduepar le local en kgeau/s

r1 = teneur en humidité de la air soufflé en kgeau/kgas

r2 = teneur en humidité de la airextrait en kgeau/kgas



M0 = dégagement d’humidité a l interieur du local en ( kgeau/s)

g@
On peut donc écrire : > () × %1 + M0 = > () × %2 ==> > () =
+C

2-3) Calcul des débits de soufflage

2-3-1) Cas général

Les débits massique de soufflage d’air sec peuvent se calculer par :


?@ g@
> () = A+CA > () = ; <=" /
+C

/
Le débit volumique de soufflage est donné par la relation : >h = > () × i en /

H0 et M0 étant connus pour déterminer > () , il suffit de fixer (h2 – h1) ou (r2 – r1)

Or on a vu que h peut s’écrire : ℎ = E + % 1.96 E + 2490

Ce qu’on peut écrire aussi : ℎ = 1 + 1.96% E + 2490%

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En climatisation r ne dépassent pratiquement jamais des valeurs de 0.015 Kgeau/Kgas on peut par
conséquent négliger 1.96r devant 1, d’où : ℎ = E + 2490%

Et ℎ+ − ℎ = E+ − E + 2490 %+ − %

E+ − E ∶ écart de t° au soufflage.

%+ − % : Écart des teneurs en humidité au soufflage.

2-3-2) Apport d’humidités négligeables

Lorsque les dégagements d’humidité sont négligeables ce qui est souvent le cas des logements, on a :

0
%+ = % p ℎ+ − ℎ = E+ − E p > " =
E+ − E

III- Calcul des débits total d’air neuf

1) Définition :
Dans la plupart des installations l’air neuf est de l’air extérieur simplement filtré.
Le débit d’air neuf pour chaque local est fixé par les impératifs de la ventilation (confort
aéraulique), il dépend du volume du local, de la fonction de ce local et du nombre
d’occupants.
Il est donc possible en cumulant les débits d’air neuf de chaque local, de connaitre le débit
total d’air neuf à l’introduire dans chaque zone (ensemble de locaux) ou dans l’ensemble de
l’installation.

2) Taux d’introduction d’air neuf :


Généralement le débit d’air neuf > (q à introduire dans une installation est très inférieur au
débit d’air total à souffler (débit du ou des ventilations de soufflage).
Pour des raisons d’économie, on limite > (q au débit minimal fixé par les exigences de la
ventilation.
s
On définit le taux d’introduction d’air neuf : r"; = st u
t
a
Avec > (q = véwxp " x> v "x% y zp %x % "x% ; à x;p% v x% ; y "x%

F % !′ ; w! v ! y" z.

> () = véwxp " x> v a "x% sec <=" / à ! % v"; !′ ; w! v ! y" z.

IV- Calcul du débit total d’air recyclé

1) Définition

Le débit d’air total nécessaire pour climatiser les locaux étant souvent nettement supérieur au débit
total d’air neuf dont on a besoin (sauf cas particulier ou présence humaine est importante), on fait
donc appel à une opération dit repris à l’intérieur des locaux avec l’air neuf comme le montre le
schéma suivant :

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Le bilan massique des différents airs d’une installation de climatisation s’établit ainsi :

-x% ; + "x% % y|y!é = "x% !é

-x% % } pé + "x% % y|y!é = "x% % F%x

-x% % F%x = "x% !é

-x% ; = "x% % } pé

Ou en utilisant les débits massiques :

> (q +> ~ => ()

> • +> ~ => €

> € => ()

> (q => •

D’après ce bilan d’air recyclé est donné par : > ~ = > () − > (q

2) Détermination graphique de 23•‚ débit massique de la airrecyclé

Si on fixe les caractéristiques de l’air à l’intérieur et à l’extérieur des locaux, il est alors possible de
représenter graphiquement sur le diagramme de l’air humide les évolutions des différents airs de
l’installation :

Soit (voir schéma précédent) :

A : le point représentatif de l’état de l’air neuf ou extérieur (> "; , E , % .

B : le point représentatif de l’état de l’air recyclé (> %y , Ex , %x .

C : le point représentatif de l’air résultant du mélange du débit minimal d’air neuf > "; et la
quantité d’air recyclé (> %y .

C’ : le point représentatif de l’air de mélange après traitement (air soufflé) pour l’écart de soufflage
∆E max autorisé.

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*& &' *& &' *'


Position du point C s ~
=s (q
=s =s
~ s (q ()

s (q
D’où ,. = s ()
-.

Soit ,. = r(q × -.

Connaissant le taux d’introduction d’air neuf Tan, on trouve le positionnement du point C, et le


*&
débit d’air recyclé > ~ => (q &'

3) Droite de soufflage

Le point C’ correspond à l’écart de soufflage maximal autorisé ∆E max . Ce qui correspond à


(ℎ2 − ℎ1) maximal c.à.d. à un débit massique d’air sec minimal, étant donné la formule :

0
> () =
ℎ2 − ℎ1
Le confort est assuré pour ∆E = E − Ex, donc il suffit que le point représentatif de l’air soufflé
(appelé point de soufflage) soit sur le segment BC4 (appelé droite de soufflage).

3-1) Droite de soufflage (cas de l’hiver).

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3-2) Droite de soufflage (cas de l’été).

V- Traitement de l’air

1) Chauffage de l’air

On remarque que lorsque la température sèche E augmente :

La température de rosée E% reste constante

L’humidité absolue % ) reste constante

A B

E•• E •

Le chauffage est représenté sur le diagramme psychométrique par une horizontale entre les points
A et B.

• La puissance de la batterie est calculée par la formule suivante :

†‡ˆ = 2345 × J‡ − J‰ = 2345 × Š‡ − Š‰ ( KWatt)

• L’efficacité de la batterie chaude

Š‡ − Š‰
‹‡ˆ = × KŒŒ [%]
Š‹‹ − Š‰

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2) Refroidissement de l’air

2-1-Refroidissement simple par batterie froide

Il s'agit donc d'une transformation inverse du chauffage. On remarque que lorsque la température
sèche diminue :

La température de rosée reste constante,

L’humidité absolue reste constante

A B

-
E•• E •

Le refroidissement est représenté sur le diagramme psychométrique par une horizontale entre les
points A et B.

La puissance de la batterie est calculée par la formule suivante :

†‡‘ = 2345 × J‰ − J‡ = 2345 × Š‰ − Š‡ ( KWatt)

2-2-Refroidissement et déshumidification de l’air (Batterie de réfrigération)

Le refroidissement de l'air, à une température inférieure à son point de rosée, s'accompagne


toujours d'une déshumidification.

La diminution de température sèche s'accompagne de :


- diminution de la température de rosée,
- diminution de l'humidité absolue.
Une telle transformation modifie à la fois la chaleur sensible et la chaleur latente de l'air
considéré.

Les caractéristiques de la batterie

†‡‘ = 2345 × J‰ − J‡ 78 ’“ ”• ’‚4–


Rq: 1 —˜ = 0.24 —y"!

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3) Humidification d’air
3-1- humidification à vapeur

La température sèche E reste constante

L’humidité absolue % ) augmente.

La chaleur totale apportée par la vapeur à l’air est :

h = h ; + h !"p

h ; = ℎi ; × >i = 1.96Eh >i kw

h !"p = ℎi!"p × >i = 2490 >i kw


š›
>i: véwxp v i"F % )
;

Eh : p Fé%"p % v i"F % °,

3-1- humidification par pulvérisation ou ruissellement

La température sèche E diminue

L’enthalpie reste constante

L’humidité absolue % ) augmente.

Efficacité de l’humidificateur
Š‰CŠ‡ •‰C•‡
‹œ = × KŒŒ = × KŒŒ [%]
Š‰CŠJ •‰C•J

4) Déshumidification par adsorption

La température sèche E augmente

L’enthalpie reste constante

L’humidité absolue % ) diminue.

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