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Catalyses industrielles
diffusion cinétique
étape physique : étape chimique :
macrocinétique microcinétique
Echelles de la diffusion
! Contrôle cinétique
processus élementaires
1. adsorption
k1
A B A + * A*
k-1
1 3
2 2. réaction en surface
A* B* k2
A* B*
k-2
3. désorption
k3
B* B + *
‘adsorption de Langmuir’ k -3
4 - -78
Cuivre hydrogène
- 90 160-300
Aspects énergétiques : physisorption vs chimisorption
chimisorption : chimisorption
• exothermique
• Ea élevée
• = f(P)
• = f(nature surface, défauts, …)
3 - Adsorption : isothermes d’adsorption
Nobel chimie
1932
A+* A*
I. Langmuir, J. Am .Chem. Soc. 38 (1916) 2221
Hypothèses :
• surface du solide uniforme
• adsorption localisée : une seule molécule par site
• pas d’interaction entre les molécules adsorbées
• chaleur d’adsorption indépendante du taux de recouvrement θ de la surface du solide
• il y a équilibre entre les molécules sorbées et libres, tel que
r s
A l’équilibre, vadsorption = vdésorption ⇒ k A p A (1 − θ A ) S = k Aθ A S
bA p A
θA =
1 + bA p A
S surface du solide
θfraction de solide recouvert
k constantes de vitesse
r
kA coefficient d’adsorption
bA = s
kA
Modèle de Langmuir, monocouche
Adsorption dissociative (chimisorption)
A l’équilibre, vadsorption = vdésorption ⇒
H2 + 2* 2H* r s
k H 2 pH 2 (1 − θ H 2 ) = k H 2θ H 2
2 2
bH 2 pH 2 2 sites adjacents
θH = nécessaires
1 + bH 2 pH 2
Généralisation pour
n’importe quel gaz I :
bA p A bA p A
θA = θA =
1 + bA p A + bB pB 1 + ∑ bI pI
bB pB I
θB =
1 + bB pB + bA p A
θ = 1 − (θ A + θ B )
Exercice : étude de l’adsorption du dihydrogène sur le germanium
Discuter les représentations par le modèle de Langmuir. On conclura sur le type d’adsorption.
Calculer le volume maximal adsorbé Vm (saturation).
Calculez la chaleur d’adsorption.
Modèle BET, multicouches
B.E.T. : Brunauer, Emmet, Teller A+* A*
S. Brunauer, P. H. Emmett, E. Teller, JACS, 60 (1938) 309
Hypothèses :
• formation de plusieurs couches
• sur chaque couche, équilibre dynamique entre molécules adsorbées et désorbées
réalité θ5 modèle
θ4
θ3
θ2
θ1
θ0
r
r s k
Pour chaque couche : 1ère couche v ads ,0 = k1 pθ 0 = v des ,0 = k1θ1 θ1 = s1 p θ 0 = b1 p θ 0
k1
modèle de Langmuir r
nième couche kn
θ n = s p θ n-1 = bn p θ n-1
Couches de molécules adsorbées divisées en : kn
•couche 1, ∆Had,1 exothermique
• couche ≥ 2, ∆Had,2 = ∆Hcond, liquéfaction
r r r r
k2 k3 ki k2
s p= s p = ... = s p = x ⇒ θ2 = s pθ 1 = x θ 1
k2 k3 ki k2
Modèle BET, multicouches
r
k1
En posant : s p = Cx On réécrit les surfaces occupées sur chaque couche : θ1 = Cxθ 0
k1
x θ 2 = xθ1 = Cx 2θ 0
En ramenant la surface à l’unité : ∑ θ i = 1 ⇒ θ 0 1 + C =1
1 − x ...
x 1
nads = nm C θ n = xθ n −1 = Cx nθ 0
(1 − x ) 1 + (C − 1) x
nm=nombre de molécules pour monocouche
p
En posant : x = ie. pression réduite BET p
p0
nads C p0
En pratique : =
nm p p
1 − 1 + (C − 1)
p0 p0
∆H ads − ∆H cond
C=e RT
Techniques de mesures :
Condensation capillaire, BET
N2 77.3 0.162
Ar 87.4 0.142
CO2 194.5 0.17
Kr 120.8 0.152
S = nmAmNA
Loi de Kelvin :
p 2γVm
ln =−
p0 rRT
P pression du gaz
P0 pression de liquéfaction du gaz à Texp
P/P0 pression réduite
liquéfaction à p < p0 si surface du liquide n’est plus plane mais
γ tension superficielle du liquide présente un ménisque de rayon de courbure r
Vm volume molaire du gaz
Porosimétrie au Hg de l’γ-alumine
1.2
1.0
0.8
V (ml/g)
0.6
0.4
0.2
0.0
0.1 1 10 100 1000
p (MPa)
Validité des mesures
r s
A l’équilibre, vadsorption = vdésorption ⇒ k A p A (1 − θ A ) S = k Aθ A S
bA p A
θA =
1 + bA p A
3 - désorption : v3 = v+ 3 − v−3 = k3 Sθ B − k −3 pB Sθ *
Vitesse de réaction à la surface
A l’état stationnaire : v = v1 = v2 = v3
v = v+2 - v-2
Gaz-solide : réaction monomoléculaire
Vm dp b p
V= =− A =k A A
mcat dt 1 + bA p A
Gaz-solide : réaction monomoléculaire Vm b p
V= =k A A
Cas limites m 1 + bA p A
1er cas : gaz faiblement adsorbé = pA << p0A
bApA << 1 ⇒ θA = bApA Les décompositions de :
- N2O / Au
- HI / Pt
V = k ' bA p A réaction d’ordre 1 - HCOOH / SiO2, Pt, Rh,...
- PH3 / SiO2,...etc
Influence de la température :
- sur la constante vitesse k’ de la réaction de surface
- sur le coefficient d’adsorption bA
Ea
−
k ' = k0e RT
∆H A
−
bA = b0 e RT
Gaz-solide : réaction monomoléculaire Vm b p
V= =k A A
Cas limites m 1 + bA p A
réaction d’ordre 0
V =k vitesse ne dépend pas de [A]
Les décompositions de :
- NH3 / W
- NH3 / Mo, Os
- HI / Au
Freundlich V = kp nA
Gaz-solide : réaction bimoléculaire – Langmuir Hinshelwood
k2
A* + B* C* + *
k-2
1ère possibilité : les deux gaz sont adsorbés, la vitesse est proportionnelle à chacune des
portions de surface recouvertes par les gaz A et B (Langmuir-Hinshelwood)
bA p AbB pB bA p A
Vm = k 2θ A Sθ B S = k 2 S 2 θA =
(1 + bA p A + bB pB ) 2 1 + bA p A + bB p B
bB pB
θB =
1 + bB pB + bA p A
Vm bA p AbB pB
V= =k
mcat (bA p A + bB pB )2
Gaz-solide : réaction bimoléculaire – Langmuir Hinshelwood
gaz A + fortement adsorbé que B
bBpB << bApA
bA p AbB pB
V =k
(1 + bA p A ) 2
et si bApA>> 1
bB pB
V =k
bA p A
réaction d’ordre -1 pour A,
Influence de la température :
Les chaleurs d’absorption peuvent compenser Ea
T↑ , préjudiciable à la réaction
Gaz-solide : réaction bimoléculaire – Eley-Rideal (1943)
2ème possibilité : un seul gaz adsorbé, la réaction a lieu au contact de la molécule
A chimisorbée et d’une molécule B gazeuse non adsorbée (Eley-Rideal)
Vm dp b p p
V= = − A = kθ A p B = k A A B θA =
bA p A
mcat dt 1 + bA p A 1 + bA p A
V = kbA p A pB = k ' p A pB
réaction d’ordre 2
Langmuir-Hinshelwood vs Eley-Rideal
Exercice : étude de la déshydrogénation du cyclohexane sur oxyde de chrome
La réaction est effectuée en phase gazeuse, à volume constant et suivie par variation de la pression totale :
C6H12 C6H6 + 3 H2
A partir d’une série d’expériences effectuées à 350°C sur 0.55g de catalyseur (15% d’oxyde de chrome
dispersé sur du charbon actif) pour des pressions initiales P0 de cyclohexane différentes, on détermine
les vitesses initiales v0 par la méthode des tangentes à l’origine des courbes.
P0 (cmHg) 0,154 0,423 0,538 0,846 1,385 2,538
103.v0 (cmHg.s-1) 1,25 2,95 3,42 4,67 6,27 8,42
On a mesuré les vitesses initiales de réactions (tableau), où PC2H4 et PO2 sont les pressions d’entrée dans le
réacteur (en cmHg) et v1 et v2 sont respectivement les vitesses de formation de l’oxyde d’éthylène et du
dioxyde de carbone (en mol.s-1.(g cat-1)). P 8 20 60 8 20 60
C2H4
PO2 8 12 20 30 40 60
108.v1 0.76 1.14 1.90 2.85 3.80 5.70
108.v2 1.81 2.49 3.55 4.52 5.23 6.20
Pour rechercher les formes des équations de vitesse correspondant à chacune des réactions, on envisage les
hypothèses suivantes :
• les phénomènes de diffusion sont négligeables
• les deux espèces sont susceptibles de s’adsorber à la surface du solide, sous forme non dissociée.
• les réactions en surface sont les étapes limitatives : elles sont d’ordre 1 par rapport à chaque réactif.