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L’adsorption est un processus spontané qui se produit chaque fois qu’un gaz ou un liquide est en contact avec un solide.
Le mot adsorption représente un phénomène de surface et ne doit pas être confondu avec le mot absorption qui indique
que le fluide a pénétré dans une solution liquide.
La désorption est la libération des gaz ou vapeurs retenues par adsorption à la surface d’un solide. Le solide est appelé
adsorbant et la substance qui s’adsorbe est l’adsorbat.
Lorsqu’un solide est mis en contact avec une solution, chaque constituant de la phase liquide aura tendance à
l’adsorption à la surface du solide. Cette adsorption dépend de :
- La température.
Les adsorbants solides sont généralement des substances ayant de grandes surfaces spécifiques.
m
S SP (II.1)
s
L’adsorption d’un liquide sur le solide provoque la variation de la composition de la solution liquide. On mesure
expérimentalement une grandeur qu’on appelle : adsorption apparente.
ai
Ci
0
Ci
V (II.2)
m
C0i : Concentration initiale de la solution avant l’adsorption.
m
n 0 xi0 xi
: Masse du solide.
ai (II.3)
m
n0 : Nombre de moles de la solution
a kC n (II.4)
a : Adsorption apparente.
K1C
a (II.6)
1 K 2C
La forme linéaire de l’équation de Langmuir est comme suit :
C 1 K2
C (II.7)
a K1 K1
C 0 a K1C
K (II.8)
C amax 1
K2
II-4. Interface Solide-Gaz
ns P SV ns
avec 0 (II.9)
A RT P A
L’adsorption d’un gaz sur un solide provoque l’abaissement de d’où processus spontané qui tend à minimiser la tension
superficielle du solide.
On exprime l’adsorption 𝑎 par :
n mole
a
m g
(II.10)
- L’isotherme d’adsorption : a f P T
.
- L’isobare d’adsorption : a f T P
.
II-4-1. Types d’adsorption
c
U Attraction r U Keesom U London U Debye (II.11)
rm6
L’adsorption chimique est caractérisée par la formation des liaisons chimiques entre les molécules du gaz et la surface du
solide, c’est une véritable réaction chimique.
II-4-2. Chaleur d’adsorption différentielle
L’adsorption est un processus exothermique H ads 0 , la chaleur d’adsorption est illustré par l’équation suivante:
P1 H ads 1 1
ln
(II.11)
P2 R T1 T2
L’ensemble des critères permettant de distinguer entre la physisorption et la chimisorption est regroupé dans le
tableau suivant :
II-4-3. Représentation des isothermes d’adsorption
Les isothermes sont des représentations graphiques reliant la pression (concentration) d’une espèce gazeuse (en solution) et
la quantité adsorbée par la phase solide à température Constante. Brunauer et coll. Ont classé les isothermes d’adsorption en
cinq types.
Type I :
C’est le type de Langmuir. La forme est hyperbolique et la
courbe approche asymptotiquement une valeur limite constante.
Il correspond à des solides non poreux ou entièrement
microporeux, c'est-à-dire possédant des pores de diamètres
inférieurs à 20A0. Ce type d’isotherme se rencontre lorsque le
solide adsorbe une seule couche d’adsorbat et en adsorption
chimique. Les isothermes de type II et III correspondent à des
solides possédant des pores de diamètres supérieurs à 500 Å
(macrospores).
Type II :
P
C’est le type appelé sigmoïde. La courbe admet une asymptote pour 0 1 . C’est le type le plus fréquent et selon
P
Brunauer, Emmet et Teller (B.E.T), la première partie de la courbe correspond à une adsorption mono-moléculaire, au-
delà de laquelle se forme une couche multimoléculaire.
Type III :
La concavité des courbes de ce type est tournée vers l’axe des ordonnés. La
P
quantité de gaz adsorbée croit sans limite jusqu’à ce que P 0 tende vers 1.
Une couche multimoléculaire infinie peut se former à la surface de l’adsorbant.
Les isothermes de type IV et V correspondent à des solides possédant des pores
de diamètres compris entre 20 et 500 Å (mésopores).
Type IV : Ils peuvent résulter de la combinaison d’un isotherme de type I (adsorption forte, mais limitée) et de type V. A des
pressions relatives élevées, la condensation du gaz a lieu dans les pores et par conséquent, lorsqu’à la même température, on
diminue la pression, la désorption ne suit pas la même courbe que l’adsorption,
P
Type V :Similaire à celle du type III pour les valeurs les plus faibles de 0 . Pour des valeurs élevées de la saturation
P
relative, il y a une similitude aux isothermes du type IV.
II-4-4. Modélisation de l’adsorption
- Les molécules de gaz sont fixées à la surface sur les sites d’adsorption, chaque site fixe une seule molécule.
- Tous les centres d’adsorption ont la même énergie d’interaction avec les molécules du gaz.
- Il y a un seule type de liaison entre les molécules du gaz et celles du solide, on dit que la surface est énergétiquement
uniforme.
- Le nombre total des centres d’adsorption est constant en fonction du temps et en température.
Démonstration de l’équation du Langmuir
rads kads P 1
(II.12)
A l’équilibre, la vitesse des molécules adsorbées et désorbées est identique, ce qui permet d’écrire l’égalité :
kdés
P (II.15)
kads 1
K : Constante d’adsorption
A des faibles valeurs de pression, c’est-à-dire quand P 1 , la quantité adsorbée augmente linéairement avec P et
l’équation de Langmuir se réduit à : a am KP1
A des fortes valeurs de pression, P 1 , la surface du solide est complétement saturée et l’équation de Langmuir devient :
a am
sSp am N A 0 (II.19)
Ou bien
Le modèle de Freundlich représente une équation empirique largement utilisée pour la représentation pratique de l'équilibre
d'adsorption. 1
a KF P nF
(II.21)
Elle est relative à l’adsorption par poly-couche de différentes épaisseurs, l’équation de B.E.T est :
cX
a am 1 X 1 X c 1
cP
V Vm Ou bien (II.23)
P
P P 1 c 1 P0
0
X P
V : Volume adsorbé.
P0
P 0 : Pression de la vapeur saturante.
Vm : Volume adsorbée pour former la monocouche.
c : Constante de B.E.T
𝑃 : Pression du gaz
cX
a am Modèle de B.E.T
1 X 1 X c 1
La forme linéaire de cette équation est comme suit :
X
1
c 1 X (II.24)
a 1 X am c am c
II-4-6. Détermination de la surface spécifique d’un solide
0
22400
02
0 : Air molèculaire A molécule
am : Capacité de la monocouche