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MASTER I Génie Chimique

OPERATIONS UNITAIRES I
Références bibliographiques:

1. Daniel Defives et Alexandre Rojey, Transfert de matière , Efficacité des opérations de


séparation du génie chimique, Edition TECHNIP ,1976.

2. Robert E. Treybal,«Mass Transfer Operations»,Third Edition, McGraw –Hill ,1980.

3. McCabe W.L., J.C. Smith and P. Harriott, "Unit Operations of Chemical Engineering", seventh
edition, ed. McGraw-Hill, 2004.

4. Jean LEYBROS, Extraction liquide-liquide - Description des appareils, Techniques de


l’ingénieur Référence J2764 v1, 2004.

5. Unit Operations Handbook, Volume 1, Mass transfer, Edited by John J. Mcketta, 1993.

6. Daniel Morvan, Génie Chimique : les opérations Unitaires procédés Industriels Cours et
Exercices Corrigés, Editeur : ELLIPSES, Colletion :Technosup, 2009.

7. Pierre Wuithier, Le pétrole ,Raffinage et Génie chimique, 2 èmeédition, 1972.

8. Coulson J.M., J.F Richardson, J.R Backhurst And J.H. Harker, "Chemical Engineering", volume
two, Fifth edition, Pergamon Press, 2002.
ABSORPTION et DESORPTION
Définition :

L’absorption est l’opération qui consiste à mettre en contact un mélange gazeux avec un liquide
pour transférer ou solubiliser un ou plusieurs constituants du gaz dans la phase liquide.
Le mécanisme d’action de l’absorption est de nature diffusionnelle et le transfert de matière
s’effectue pratiquement à sens unique du gaz vers le liquide.
On appelle désorption (stripping) l’opération inverse, qui consiste à faire passer en phase gazeuse
les gaz volatils dissous en phase liquide.
L’absorption peut être :
 Une opération physique
 Une opération accompagnée d’une réaction chimique

Figure I.I : Opération Absorption - Désorption

Utilisation de l’absorption :
 Lavage des gaz acides : CO2 , H2SO4 , SO2 , HF, HCl…
des vapeurs organiques (lutte contre la pollution de l’air).
 Fabrication de produits purs : H2SO4, HNO3, HCl, BaCl2…
 Procédés biologiques : fermentation, oxydation des boues…
 Procédés gaz-liquide : oxydations, sulfonations, hydrogénations, nitrations, halogénations,
alkylations…
 Exemples
• HCl (g) + H2O (l) HCl (l)
• SO3 (g) + H2O (l) H2SO4
• 2NO2 (g) + H2O (l) HNO3 +HNO2

I. Equilibres Gaz-liquide- Solubilité


Dans un système gaz-liquide en contact s’établit un équilibre macroscopique qui dépend de la
nature des phases en contact, de la température et de la pression. Le gaz se dissout dans le liquide
jusqu’à ce que la concentration d’équilibre soit atteinte;
Ainsi pour un certain gaz en contact avec un liquide, la concentration à l’équilibre est une fonction de
la pression et de la température :

CA eq= f(P,T)

I.1. Lois d’équilibres

 Loi de DALTON ou loi des pressions partielles :

Dans un mélange gazeux, la pression est égale à la somme des pressions partielles.

PT = ∑p i

S’il s’agit d’un gaz parfait, on peut écrire aussi :


ni p
PT V = n RT et piV = ni RT ⇒ = i =yi
n PT

d’où pi = yi PT

Cette loi, théoriquement valable uniquement pour les gaz parfaits, reste pratiquement utilisable pour
la majorité des gaz réels tant que la pression totale n’excède pas 4 ou 5 bars.

♦ Loi de RAOULT (solutions idéales) :


Lorsqu’un gaz (parfait) est en équilibre avec une solution idéale, sa pression partielle pi suit la loi de
Raoult :

pi = pi° xi

Avec pi : pression partielle du gaz soluté en équilibre avec le liquide


pi° : pression de vapeur du gaz soluté
xi : fraction molaire du gaz soluté dans la solution.

♦ Loi de HENRY :
Elle permet essentiellement de caractériser la plus ou moins grande solubilité d’un gaz dans un
liquide. La loi de Henry concorde généralement assez bien avec les résultats expérimentaux dans le
domaine des faibles concentrations.

Pi = H xi à T = cste
Cette écriture traduit aussi la loi de Raoult qui, pour une solution idéale H = pi°

Exemple :
Pour l’air en présence de l’eau, si pi est en atm , on a: H =4,3.104 à 0°C et H =10,8.104 à 100°C.
I.2. Solubilité des gaz dans les liquides :

Système binaire gaz-liquide :

Si un gaz et un liquide non volatil sont en équilibre, la concentration du gaz dissous dans le liquide
est appelée solubilité du gaz dans ce liquide aux températures et pression existantes.

A T= cste, la solubilité augmente quand la pression augmente.


A P= cste, la solubilité diminue lorsque la température augmente.

Les gaz ont été classés en trois catégories :

 Gaz très solubles (NH3 dans l’eau)


 Gaz de solubilité moyenne (SO2 dans l’eau)
 Gaz peu solubles (O2 dans l’eau).

I.3. Choix du solvant pour l’absorption

Le solvant doit avoir les propriétés suivantes :

Propriétés du solvant Faible Forte


Solubilité du soluté
Volatilité
Inertie (matériaux)
Viscosité
Toxicité
inflammabilité
Stabilité chimique
Coût
Pouvoir mouillant

I.4. MECANISME DE L’ABSORPTION


Théorie des deux films
Soit une phase gazeuse et une phase liquide séparées par une interface. Si les deux phases ne sont
pas en équilibre de concentration pour au moins l’un des composés A, il y aura migration de ce
composé A d’une phase vers l’autre avec franchissement de l’interface.
Interface

Film Film
liquide
Pression partielle du gazeux
Concentration
gaz soluble molaire du soluté A
dans le liquide
PA
NA
Pi
Ci

CA

Figure I.2 : Profil de concentration du soluté A

En régime établi, le flux de A qui quitte la phase gazeuse est égal au flux qui atteint la phase liquide,
on peut alors écrire pour la vitesse d’absorption :

N A= kG ( PA − Pi =
) k L ( Ci − C A )
Avec PA : pression partielle du soluté A dans la phase gazeuse.
CA : concentration du soluté A dans la phase liquide.
Pi, Ci : concentrations de A à l’interface dans les conditions de l’équilibre.
kG , kL : coefficients de transfert de film.

En utilisant les coefficients globaux on peut écrire :

N A = K G (PA - Pe ) = K L (Ce - C A )
avec [K G ] = (s/m) et [K L ] = (m/s)

Avec KG, KL : coefficient de transfert global rapporté respectivement à la phase gazeuse et liquide.

En utilisant les fractions molaires :


N A = k y (y - yi ) = k x (xi - x) avec  k y  = [ k x ] = (mole/m 2 .s)
N A = K y (y - ye ) = K x (xe - x) avec  K y  = [ K x ] = (mole/m 2 .s)

I.5. Les différents contacteurs

L’absorption peut être effectuée dans divers types de contacteurs rencontrés dans diverses
industries. On peut citer :
 Les colonnes à plateaux (à calottes, perforés, à clapets)
 Les colonnes à garnissage.
 Les colonnes à bulles (fermenteurs, bassins de traitement des eaux résiduaires).
 Les cuves à agitation mécanique
 Les laveurs venturi (forts débits de gaz : pour éliminer des poussières)
 Les colonnes à pulvérisation.

L’emploi de tel type ou de tel autre dépend de:


 la nature des effluents gazeux,
 la nature de l’absorption mise en jeu
 et des conditions de fonctionnement.

Figure I.3 : Les différents types de contacteurs gaz-liquide


II. Bilans matière
II.1. Droite opératoire et diagramme opératoire

Soit une colonne garnie où s’effectue une opération d’absorption à contre-courant représentée par
le schéma de la figure II.1

Avec
L1 , L2: débits molaires du liquide
LS : débits molaires du liquide pur
G1, G2 : débits molaires du gaz
GS : débit molaire du gaz inerte

x1, x2, x : fraction molaire du soluté


dans la phase liquide
X1, X2, X : rapport molaire du soluté
dans la phase liquide

y1, y2, y : fraction molaire du soluté


dans la phase gazeuse
Y1, Y2, Y : rapport molaire du soluté
dans la phase gazeuse

Figure II.1 : Absorption à contre courant

Avec ces définitions on peut écrire les relations suivantes :


y p Y
=
Y = d'où y=
1− y PT − p 1+ Y

x X
X = d'où x=
1− x 1+ X

G ( 1− y1 ) =
G1
=
G
s 1 ( 1+Y1 )

L L ( 1− x 2 ) =
L2
=
2 ( 1+ X 2 )
Le bilan matière pour l’enveloppe 1, en régime permanent s’écrit comme suit :
G y1
1
+ L. x = G . y + L 1 . x1

Ou en fonction des rapports molaires


G .Y1 + LS .X = G .Y + LS .X 1
S S

D’où :

LS G Y1 − LS X 1
Y= .X + S
Equation de la droite opératoire
GS G
S

Cette équation est le lieu des points dont les coordonnées sont les concentrations des phases qui
se croisent à un niveau quelconque dans la colonne.

Diagramme opératoire

Figure II.2 : Diagramme opératoire

II.2. Débit de solvant minimal ou (Ls/Gs )min


Pour la conception des absorbeurs, la quantité de gaz à traiter (G, Gs), les concentrations (Y1, Y2, X2)
sont généralement fixées mais la quantité de liquide à utiliser peut être choisie.

Pour la conception des absorbeurs, la


quantité de gaz à traiter (G, Gs), les
concentrations (Y1, Y2, X2) sont
généralement fixées mais la quantité de
liquide à utiliser peut être choisie.

 LS  Y1 − Y2
  =
 GS  min X 1* − X 2
X 1max = X 1*
LS = aLS min avec a > 1
Figure II.3 : Diagramme opératoire à débit de solvant minimal
III. OPERATION MULTIETAGEE
III.1. CONCEPT D’ÉTAGE THÉORIQUE

Dans le cas d’opérations unitaires, l’organe élémentaire d’échange est < l’étage> ou <plateau>,
élément technologique fondamental qui a pour fonction de mettre en contact les phases afin de
provoquer des transferts de matière, de les mélanger intimement jusqu’à l’obtention d’un état
proche de l’équilibre, puis de les séparer.
Xi
Xi -1
Phase
légère A
ième étage
A+B Phase
B Yi Yi+1
lourde

Représentation schématique d’un étage

Les phases de compositions Xi et Yi quittent le plateau en


équilibre, les phases de composition Xi-1 et Yi se croisent sur le
plateau. Etage i
Le point de coordonnées Xi et Yi appartient à la courbe
d’équilibre, le point de coordonnées Xi-1 et Yi appartient à la
droite opératoire.

III.2. Méthode de Mac Cabe et Thiele


Le nombre de plateaux théoriques est déterminé par la méthode graphique de Mc Cabe et Thiele à
partir des tracés des courbes opératoire et d’équilibre.
On obtient donc une suite d’escaliers entre les deux lignes opératoires et d’équilibre.
Le nombre de marches donne le nombre de plateaux théoriques Nth.
III.3. Etages réels et efficacité

Le temps de contact entre la phase gazeuse et la phase liquide étant limité, il est impossible
d’atteindre l’équilibre thermodynamique.

On utilise classiquement la notion d’Efficacité de Murphree qui compare le degré de


séparation réellement atteint à celui qui serait obtenu avec un plateau théorique.

XN+1 Y
Y0
YN Y=f(X) :D.O
Plateau N Yi
YN-1 XN
Yi+1
Yi Xi+1
Y*i+1
Y*=f(X) :C.E
Plateau i
Yi-1 Xi YN

Y1 X2
Plateau 1 XN+1 Xi+1 Xi X*i X1 X
Y0
X1

Murphree a défini l’efficacité vapeur du plateau EMV par l’expression suivante :

Yi − Yi + 1
E MV =
Yi − Yi*+ 1
On pourrait de la même façon définir une efficacité liquide du plateau. Cette efficacité varie de
plateau en plateau et est donnée par l’expression suivante :

X i − X i +1
E ML =
X i* − X i + 1

Une autre approche consiste à définir une efficacité globale E

N th Nombre de plateaux théoriques


E = :
Nr Nombre de plateaux réels
IV. OPERATION A CONTACT CONTINU
C’est l’opération où les deux phases sont continuellement en contact (exemple cas des
colonnes garnies).

IV.1. Concept de Hauteur Equivalente à un Plateau Théorique ( HEPT) :

Définition:
La hauteur équivalente à un plateau théorique représente la hauteur de garnissage qui donne la
même séparation qu’un étage théorique.
Pour une séparation donnée, la hauteur nécessaire de garnissage dans la colonne Z est donnée par
l’expression suivante :
Z= Np.Théoriques * HEPT

• Les valeurs de HEPT sont données pour chaque type de garnissage.


• HEPT = f(type et dimension du garnissage, cond. Opératoires): Inconvénient

IV.1. Concept de Hauteur d’Unité de Transfert (HUT) et nombre d’Unités de transfert


(NUT)

Soit une colonne garnie dans laquelle va


s’effectuer une opération d’absorption.

x, y: fractions molaires du soluté en phase


liquide et gazeuse.

G, L: débits molaires de gaz et de liquide


basés sur la section droite de la colonne
[mol/(tps)(surface)].

a: surface interfaciale de transfert de


matière par unité de volume garni
[m2/m3].

Colonne garnie: Absorption, contre-courant

Soit le bilan de matière en régime permanent sur une hauteur dz :


𝑮𝑮𝑮𝑮 + 𝑳𝑳𝑳𝑳 + 𝒅𝒅(𝑳𝑳𝑳𝑳) = 𝑮𝑮𝑮𝑮 + 𝒅𝒅(𝑮𝑮𝑮𝑮) + 𝑳𝑳𝑳𝑳
𝒅𝒅(𝑳𝑳𝑳𝑳) = 𝒅𝒅(𝑮𝑮𝑮𝑮)
• Le débit molaire de gaz soluté = G y
• La variation de ce débit molaire de soluté sur la hauteur dz = d(G y) quantité
négative.
• flux du soluté qui s’absorbe = NA
• Le volume garni de hauteur dz = (A)(dz)
• La surface d’échange entre phases dans le volume de considéré = (a)(A)(dz)
• Le débit molaire de gaz soluté transféré = (a)(A) (dz) (NA)
D’où (a) (dz)(A) (NA) = -A d(G y)= (-G dy – ydG)A
S’il y a transfert d’une seule substance:
-dG =- d(G y)= -G dy – ydG
−𝐆𝐆 𝐝𝐝𝐝𝐝
-dG(1-y) = -G dy d’où -dG =
(𝟏𝟏−𝐲𝐲)
Et puisque:
NA = ky (y-yi) = Ky (y-y*)

NA = kx (xi -x) = Kx (x* -x)

NA = kG(p-pi) = KG (p-p*) = kG PT(y - yi) = KG PT (y-y*)

NA = kL (Ci -C) = KL (C* - C)= kL CT(xi -x) = KL CT (x* -x)

Alors :

-dG = (a) (dz) (NA) = (a) (dz) ky (y-yi)


−𝐆𝐆 𝐝𝐝𝐝𝐝
= (a) (dz) ky (y-yi)
(𝟏𝟏−𝐲𝐲)
−𝐆𝐆 𝐝𝐝𝐝𝐝 −𝐆𝐆 𝐝𝐝𝐝𝐝
𝐝𝐝𝐝𝐝 = =
(𝒌𝒌𝒚𝒚𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝒚𝒚)(𝒚𝒚−𝒚𝒚𝒊𝒊) (𝑲𝑲𝒚𝒚𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝒚𝒚)(𝒚𝒚−𝒚𝒚∗)

Par intégration entre les limites:


𝒛𝒛 𝒚𝒚𝒚𝒚 −𝐆𝐆 𝐝𝐝𝐝𝐝 𝒚𝒚𝒚𝒚 𝐆𝐆 𝐝𝐝𝐝𝐝
Z = ∫𝟎𝟎 𝐝𝐝𝐝𝐝 = ∫𝒚𝒚𝒚𝒚 = ∫𝒚𝒚𝒚𝒚
(𝒌𝒌𝒚𝒚𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝒚𝒚)(𝒚𝒚−𝒚𝒚𝒊𝒊) (𝒌𝒌𝒚𝒚𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝒚𝒚)(𝒚𝒚−𝒚𝒚𝒊𝒊)

𝒛𝒛 𝒚𝒚𝒚𝒚 −𝐆𝐆 𝐝𝐝𝐝𝐝 𝒚𝒚𝒚𝒚 𝐆𝐆 𝐝𝐝𝐝𝐝


Z =∫𝟎𝟎 𝐝𝐝𝐝𝐝 = ∫𝒚𝒚𝒚𝒚 =∫𝒚𝒚𝒚𝒚
(𝑲𝑲𝒚𝒚𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝒚𝒚)(𝒚𝒚−𝒚𝒚∗) (𝑲𝑲𝒚𝒚𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝒚𝒚)(𝒚𝒚−𝒚𝒚∗)

𝐋𝐋 𝐝𝐝𝐝𝐝
De même: dL =
(𝟏𝟏−𝐱𝐱)

𝒛𝒛 𝒙𝒙𝒙𝒙 𝐋𝐋 𝐝𝐝𝐝𝐝 𝒙𝒙𝒙𝒙 𝐋𝐋 𝐝𝐝𝐝𝐝


Z=∫𝟎𝟎 𝐝𝐝𝐝𝐝 = ∫𝒙𝒙𝒙𝒙 =∫𝒙𝒙𝒙𝒙
(𝒌𝒌𝒙𝒙𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝒙𝒙)(𝒙𝒙𝒊𝒊−𝒙𝒙) (𝑲𝑲𝒙𝒙𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝒙𝒙)(𝒙𝒙∗−𝒙𝒙)

𝒛𝒛 𝒙𝒙𝒙𝒙 𝐋𝐋 𝐝𝐝𝐝𝐝 𝒙𝒙𝒙𝒙 𝐋𝐋 𝐝𝐝𝐝𝐝


Z=∫𝟎𝟎 𝐝𝐝𝐝𝐝 = ∫𝒙𝒙𝒙𝒙 (𝒌𝒌𝑳𝑳𝒂𝒂)𝑪𝑪𝑻𝑻(𝟏𝟏−𝒙𝒙)(𝒙𝒙𝒙𝒙−𝒙𝒙)
=∫𝒙𝒙𝒙𝒙 (𝑲𝑲𝑳𝑳𝒂𝒂)𝑪𝑪𝑻𝑻(𝟏𝟏−𝒙𝒙)(𝒙𝒙∗−𝒙𝒙)

𝒛𝒛 𝒚𝒚𝒚𝒚 𝑮𝑮 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒙𝒙𝒙𝒙 𝑳𝑳 𝒅𝒅𝒅𝒅


Z =∫𝟎𝟎 𝐝𝐝𝐝𝐝 = ∫𝒚𝒚𝒚𝒚 (𝑲𝑲𝑮𝑮𝒂𝒂)𝑷𝑷𝑻𝑻(𝟏𝟏−𝒚𝒚)(𝒚𝒚−𝒚𝒚∗)
= ∫𝒙𝒙𝒙𝒙 (𝑲𝑲𝑳𝑳𝒂𝒂)𝑪𝑪𝑻𝑻(𝟏𝟏−𝒙𝒙)(𝒙𝒙∗−𝒙𝒙)
Cas de gaz dilués

Le composant absorbé est présent dans le gaz en faible concentration. Les solutions de ce
composant sont de même suffisamment diluées: (1-y) ≃(1-x)≃1
𝒛𝒛 𝒚𝒚𝒚𝒚 𝐆𝐆 𝐝𝐝𝐝𝐝 𝐆𝐆 𝒚𝒚𝒚𝒚 𝐝𝐝𝐝𝐝
Z =∫𝟎𝟎 𝐝𝐝𝐝𝐝 = ∫𝒚𝒚𝒚𝒚 = ∫ = 𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯𝑮𝑮 ∗ 𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑮𝑮
(𝒌𝒌𝒚𝒚𝒂𝒂)(𝒚𝒚−𝒚𝒚𝒊𝒊) (𝒌𝒌𝒚𝒚 𝒂𝒂) 𝒚𝒚𝒚𝒚 (𝒚𝒚−𝒚𝒚𝒚𝒚)

𝒚𝒚𝒚𝒚 𝑮𝑮 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝐆𝐆 𝒚𝒚𝒚𝒚 𝒅𝒅𝒅𝒅


Z =∫𝒚𝒚𝒚𝒚 = ∫ = 𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯𝑶𝑶𝑶𝑶 ∗ 𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑶𝑶𝑶𝑶
(𝑲𝑲𝒚𝒚𝒂𝒂) (𝒚𝒚−𝐲𝐲∗) (𝑲𝑲𝒚𝒚 𝒂𝒂) 𝒚𝒚𝒚𝒚 (𝐲𝐲−𝐲𝐲∗)

𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯𝑮𝑮 ∗ 𝑵𝑵𝑼𝑼𝑼𝑼𝑮𝑮 =𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯𝑶𝑶𝑶𝑶 ∗ 𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑶𝑶𝑶𝑶

𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯𝑳𝑳 ∗ 𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑳𝑳 =𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯𝑶𝑶𝑶𝑶 ∗ 𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵



𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯𝑯: 𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉 𝒅𝒅 𝒖𝒖𝒖𝒖𝒖𝒖𝒖𝒖é 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕 [m]
𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵: 𝒏𝒏𝒏𝒏𝒏𝒏𝒏𝒏𝒏𝒏𝒏𝒏 𝒅𝒅′ 𝒖𝒖𝒖𝒖𝒖𝒖𝒖𝒖é𝒔𝒔 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕

Dans le cas général


𝒛𝒛 𝒚𝒚𝒚𝒚 𝐆𝐆 𝐝𝐝𝐝𝐝
Z = ∫𝟎𝟎 𝐝𝐝𝐝𝐝 = ∫𝒚𝒚𝒚𝒚
(𝒌𝒌𝒚𝒚𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝒚𝒚)(𝒚𝒚−𝒚𝒚𝒊𝒊)

(1−y1)−(1−y2) (y1−y2)
On peut x et / l’équation par (1-y)lm (𝟏𝟏 − 𝐲𝐲)𝐥𝐥𝐥𝐥| 𝒚𝒚𝒚𝒚
𝒚𝒚𝒚𝒚
= (1−y1) = (1−y2)
𝐿𝐿𝐿𝐿 𝐿𝐿𝐿𝐿
𝒛𝒛 𝒚𝒚𝒚𝒚 𝐆𝐆(𝟏𝟏−𝐲𝐲)𝐥𝐥𝐥𝐥 𝐝𝐝𝐝𝐝 (1−y2) (1−y1)
Z = ∫𝟎𝟎 𝐝𝐝𝐝𝐝 = ∫𝒚𝒚𝒚𝒚
(𝒌𝒌𝒚𝒚𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝐲𝐲)𝐥𝐥𝐥𝐥 (𝟏𝟏−𝒚𝒚)(𝒚𝒚−𝒚𝒚𝒊𝒊)

Or (𝒌𝒌𝒚𝒚𝒂𝒂)(𝟏𝟏 − 𝐲𝐲)𝐥𝐥𝐥𝐥 : indépendant de la concentration

𝒛𝒛 𝐆𝐆 𝒚𝒚𝒚𝒚 (𝟏𝟏−𝐲𝐲)𝐥𝐥𝐥𝐥 𝐝𝐝𝐝𝐝


Z = ∫𝟎𝟎 𝐝𝐝𝐝𝐝 = � �moy ∫𝒚𝒚𝒚𝒚
(𝒌𝒌𝒚𝒚𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝐲𝐲)𝐥𝐥𝐥𝐥 (𝟏𝟏−𝒚𝒚)(𝒚𝒚−𝒚𝒚𝒊𝒊)
𝒙𝒙𝒙𝒙 (1−x1)−(1−x2) (x1−x2)
𝒛𝒛 𝐆𝐆
(𝟏𝟏 − 𝐱𝐱)𝐥𝐥𝐥𝐥| 𝒙𝒙𝒙𝒙=
𝒚𝒚𝒚𝒚 (𝟏𝟏−𝐲𝐲)𝐥𝐥𝐥𝐥 𝐝𝐝𝐝𝐝 (1−x1) = (1−x2)
Z= ∫𝟎𝟎 𝐝𝐝𝐝𝐝 = � � ∫ 𝐿𝐿𝐿𝐿
(1−x2)
𝐿𝐿𝐿𝐿
(1−x1)
(𝑲𝑲𝒚𝒚𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝐲𝐲)𝐥𝐥𝐥𝐥 moy 𝒚𝒚𝒚𝒚 (𝟏𝟏−𝒚𝒚)(𝒚𝒚−𝒚𝒚∗)

Pour la phase liquide:

𝒛𝒛 𝐋𝐋 𝒙𝒙𝒙𝒙 (𝟏𝟏−𝐱𝐱)𝐥𝐥𝐥𝐥 𝐝𝐝𝐝𝐝


Z = ∫𝟎𝟎 𝐝𝐝𝐝𝐝 = � �moy ∫𝒙𝒙𝒙𝒙
(𝒌𝒌𝒙𝒙𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝐱𝐱)𝐥𝐥𝐥𝐥 (𝟏𝟏−𝒙𝒙)(𝒙𝒙𝒊𝒊−𝒙𝒙)

𝒛𝒛 𝐋𝐋 𝒙𝒙𝒙𝒙 (𝟏𝟏−𝐱𝐱)𝐥𝐥𝐥𝐥 𝐝𝐝𝐝𝐝


Z = ∫𝟎𝟎 𝐝𝐝𝐝𝐝 = � �moy ∫𝒙𝒙𝒙𝒙
(𝑲𝑲𝒙𝒙𝒂𝒂)(𝟏𝟏−𝐱𝐱)𝐥𝐥𝐥𝐥 (𝟏𝟏−𝒙𝒙)(𝒙𝒙∗−𝒙𝒙)
CAS PARTICULIERS
1er cas :
 Concentrations diluées: (1-y) ≃(1-x)≃1
𝑳𝑳 𝑮𝑮𝑮𝑮𝟏𝟏−𝑳𝑳𝑳𝑳𝟏𝟏
 Courbe d’équilibre est une droite: y*=m* 𝒙𝒙 +b ; 𝒚𝒚 = 𝒙𝒙 + ;
𝑮𝑮 𝑮𝑮
 𝒚𝒚 − 𝐲𝐲 ∗=𝒒𝒒𝒒𝒒 + 𝒔𝒔
𝒚𝒚𝒚𝒚 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒚𝒚𝒚𝒚 𝒅𝒅𝒅𝒅
𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑶𝑶𝑶𝑶 = 𝑵𝑵𝑶𝑶𝑶𝑶 = ∫
𝒚𝒚𝒚𝒚 (𝐲𝐲−𝐲𝐲∗)
= ∫𝒚𝒚𝒚𝒚
(𝐲𝐲−𝐲𝐲𝐲𝐲)
(𝐲𝐲𝟏𝟏−𝐲𝐲𝟐𝟐)
(𝐲𝐲 −𝐲𝐲 )−(𝐲𝐲 −𝐲𝐲 ) (𝐲𝐲 −𝐲𝐲𝟐𝟐)
𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑶𝑶𝑶𝑶 = 𝑵𝑵𝑶𝑶𝑶𝑶 = 𝟏𝟏 𝟏𝟏∗
(𝐲𝐲 −𝐲𝐲 )
𝟐𝟐 𝟐𝟐∗ 𝟏𝟏
= (𝐲𝐲−𝐲𝐲
𝑳𝑳𝑳𝑳(𝐲𝐲𝟏𝟏 𝟏𝟏∗ ) )𝒎𝒎𝒎𝒎

𝟐𝟐−𝐲𝐲𝟐𝟐∗

(y − y ∗ )𝑚𝑚𝑚𝑚: Moyenne logarithmique de (y − y ∗ )

2ème cas :
 Concentrations diluées: (1-y) ≃(1-x)≃1
 Courbe d’équilibre est une droite: y*=m* 𝒙𝒙

𝒚𝒚𝒚𝒚 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒚𝒚𝒚𝒚 𝒅𝒅𝒅𝒅


𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑶𝑶𝑶𝑶 = 𝑵𝑵𝑶𝑶𝑶𝑶 = ∫
𝒚𝒚𝒚𝒚 (𝐲𝐲−𝐲𝐲∗)
= ∫𝒚𝒚𝒚𝒚
(𝐲𝐲−𝐲𝐲𝐲𝐲)
𝑅𝑅 (y1−mx2) 1 1
𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑶𝑶𝑶𝑶 = 𝑵𝑵𝑶𝑶𝑶𝑶 = 𝐿𝐿𝐿𝐿 � �1 − �+ �
𝑅𝑅−1 (y2−mx2) 𝑅𝑅 𝑅𝑅
𝑳𝑳
R= : Facteur d’absorption
𝒎𝒎∗𝑮𝑮

𝒚𝒚𝒚𝒚
𝐝𝐝𝐝𝐝 𝟏𝟏 𝟏𝟏 − 𝒚𝒚𝟐𝟐
𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑮𝑮 = � + 𝑳𝑳𝑳𝑳
𝒚𝒚𝒚𝒚 (𝒚𝒚 − 𝒚𝒚𝒚𝒚) 𝟐𝟐 𝟏𝟏 − 𝒚𝒚𝟏𝟏
𝒙𝒙𝟏𝟏
𝐝𝐝𝐝𝐝 𝟏𝟏 𝟏𝟏 − 𝒙𝒙𝟏𝟏
𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑳𝑳 = � + 𝑳𝑳𝑳𝑳
𝒙𝒙𝒙𝒙 (𝒙𝒙𝒊𝒊 − 𝒙𝒙) 𝟐𝟐 𝟏𝟏 − 𝒙𝒙𝟐𝟐
𝒙𝒙𝒙𝒙
𝐝𝐝𝐝𝐝 𝟏𝟏 𝟏𝟏 − 𝒙𝒙𝟏𝟏
𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑶𝑶𝑶𝑶 = � + 𝑳𝑳𝑳𝑳
𝒙𝒙𝒙𝒙 (𝒙𝒙 ∗ −𝒙𝒙) 𝟐𝟐 𝟏𝟏 − 𝒙𝒙𝟐𝟐

En termes de rapports molaires :


𝒀𝒀𝒀𝒀
𝐝𝐝𝐝𝐝 𝟏𝟏 𝟏𝟏 + 𝒀𝒀𝟐𝟐
𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑮𝑮 = � + 𝑳𝑳𝑳𝑳
𝒀𝒀𝒀𝒀 (𝒀𝒀 − 𝒀𝒀𝒀𝒀) 𝟐𝟐 𝟏𝟏 + 𝒀𝒀𝟏𝟏
𝒀𝒀𝒀𝒀
𝐝𝐝𝐝𝐝 𝟏𝟏 𝟏𝟏 + 𝒀𝒀𝟐𝟐
𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑶𝑶𝑶𝑶 = � + 𝑳𝑳𝑳𝑳
𝒀𝒀𝒀𝒀 (𝒀𝒀 − 𝒀𝒀 ∗) 𝟐𝟐 𝟏𝟏 + 𝒀𝒀𝟏𝟏
IV.2.1. Détermination graphique du Nombre d’Unité de Transfert (NUT)

Le NUT représente le pouvoir séparateur d’un absorbeur.


Il est déterminé en utilisant le diagramme opératoire.
« En régime permanent la vitesse de transfert de matière à travers le film gazeux est égale
à la vitesse de transfert dans le film liquide et on considère qu’il y a équilibre au niveau de
l’interface ».

𝑵𝑵𝑨𝑨 = 𝒌𝒌𝒌𝒌 (𝒚𝒚 − 𝒚𝒚𝒚𝒚)

𝑵𝑵𝑨𝑨 = 𝒌𝒌𝒙𝒙 (𝒙𝒙𝒙𝒙 − 𝒙𝒙)

→ 𝒌𝒌𝒚𝒚 (𝒚𝒚 − 𝒚𝒚𝒚𝒚) = 𝒌𝒌𝒌𝒌 (𝒙𝒙𝒙𝒙 − 𝒙𝒙)

(𝒚𝒚 − 𝒚𝒚𝒚𝒚) = (𝒌𝒌𝒌𝒌 /𝒌𝒌𝒚𝒚)(𝒙𝒙𝒙𝒙 − 𝒙𝒙)

(𝒚𝒚 − 𝒚𝒚𝒚𝒚) = −(𝒌𝒌𝒌𝒌 /𝒌𝒌𝒌𝒌)(𝒙𝒙 − 𝒙𝒙𝒙𝒙)

(𝒚𝒚 − 𝒚𝒚𝒚𝒚) = −(𝒌𝒌𝒌𝒌 𝒂𝒂/𝒌𝒌𝒌𝒌𝒌𝒌)(𝒙𝒙 − 𝒙𝒙𝒙𝒙)


Pour un point de la colonne, les concentrations à l’interface (xi, yi): l’intersection de la droite
de pente -(kxa/kya) passant par (x,y) et la courbe d’équilibre.

y
y1
Pente
=-(kxa/kya)
y
yi
*
y
y2

x2 x xi x1 x
NUTOG

NUTG
(1 − y) − (1 − y ∗)
Pour NUTOG : (1 − y)ml =
(1 − y)
𝐿𝐿𝐿𝐿
(1 − y ∗)

(1 − y) − (1 − yi)
Pour NUTG : (1 − y)ml =
(1 − y)
𝐿𝐿𝐿𝐿
(1 − yi)

y y* yi (1-y) (1-y*) (1-y)ml (1-yi) (y-y*) ((1-y)ml)/((1-y)(1-y*))


((1-y)ml)/((1-y)(1-yi))
y2 y2* yi2 (1-y2) (1-y2*) (1-yi2) (y2-y2*) ((1-y)ml)/((1-y)(1-y*))1
((1-y)ml)/((1-y)(1-yi))1

y1 y1* yi1 (1-y1) (1-y1*) (1-yi1) (y1-y1*) ((1-y)ml)/((1-y)(1-y*))2


((1-y)ml)/((1-y)(1-yi))2

(𝟏𝟏 − 𝒚𝒚)𝒎𝒎𝒎𝒎 (𝟏𝟏 − 𝒚𝒚)𝒎𝒎𝒎𝒎


(𝟏𝟏 − 𝒚𝒚) − (𝒚𝒚 − 𝒚𝒚 ∗) NUTOG = Aire (𝟏𝟏 − 𝒚𝒚) − (𝒚𝒚 − 𝒚𝒚𝒚𝒚)

NUTG = Aire

𝒚𝒚
𝒚𝒚
𝒚𝒚𝒚𝒚 𝒚𝒚𝒚𝒚
𝒚𝒚𝒚𝒚 𝒚𝒚𝒚𝒚

Pour le cas où G/S ≃ cste et L/S ≃ cste

L/S G/S
HUTL = et HUTG =
kxa kya
HUTL L k y a k x a L HUTG
⇒ = ⇒ =
HUTG G k x a k y a G HUTL
IV.2.2. Estimation des HUT

Des corrélations ont été établies pour le calcul des HUTG et HUTL

Corrélation de PRATT : 0.25 0.67


1 ε  d eG   µG 
HUTG =    
C a  µGε   ρ G DG 
Avec a : surface spécifique du garnissage supposé totalement mouillé
de: diamètre équivalent du garnissage = 4ε/a
G: débit massique du gaz par unité de surface
ρG : masse volumique du gaz
µG : viscosité du gaz
DG : coefficient de diffusion dans la phase gazeuse
C : constante sans dimension = 0.105 pour les anneaux Raschig en vrac
= 0.125 pour les anneaux Pall
= 0.07 pour les selles de Berl ou intalox

Corrélation de SHERWOOD et HOLLOWAY :

n 0.5 (Système cgs)


G   µL 
HUTL = β  L   
 µL  ρ
 L L
D

β, n : constantes
GL : débit massique de liquide par unité de surface (g/s.cm2 )
µL : viscosité du liquide (poise) ou (g/s.cm)
ρL : masse volumique du liquide (g/cm3 )
DL : coefficient de diffusion dans la phase liquide (cm2/s)

Relations entre les HUT

Pour des solutions diluées:

= HUT + λ * HUT
HUT
OG G L

= HUT + λ * HUT
HUT
OL L G

G pente courbe d ' équilibre valeur moyenne


= * mol .
avec λ m= ≈
Lmol . pente droite opératoire pente droite opératoire
LA DESORPTION
On appelle désorption (stripping) l’opération inverse, qui consiste à faire passer en phase gazeuse
les gaz volatils dissous en phase liquide.

Gaz

REGENERATEUR
Vapeur + soluté
ABSORBEUR
traité

Gaz Solvant régénéré


Vapeur
Solvant chargé

Nombre d’étages pour une désorption

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