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INTRODUCTION
277 ; selon ces auteurs, estiment que l’État a le monopole de la taxation formelle. Mais son
affaiblissement peut le lui faire perdre. La RDC est caractérisée non seulement par un déficit de
gouvernance en matière fiscale mais aussi une faible capacité à fournir les services sociaux de base
aux populations. La faiblesse de ses ressources fiscales aggrave la fragilité de l’État congolais dans
la mesure où il connaît de sérieux dysfonctionnements liés au sous-équipement et aux mauvaises
conditions de travail des administrations. La fragilité fiscale de la RDC trouve des facteurs
explicatifs, d’une part, au sein même du système fiscal, de par la multiplicité et la complexité des
impôts et taxes, et, d’autre part, dans le piètre niveau de performance des administrations fiscales.
Il nous paraît indubitable que la fiscalité a un grand rôle à jouer dans la reconstruction de l’État
congolais. Pour cela, il faudra améliorer la capacité de ce dernier à optimiser la mobilisation de
ses ressources propres, notamment par la taxation et une capacité à offrir des biens et services
publics satisfaisants en qualité et quantité. Les réformes des services de prélèvement visent
notamment davantage de transparence et d’efficacité, et une meilleure gouvernance. Il s’agit là en
quelque sorte des préalables pour que la RDC ait une fiscalité orientée vers le développement et
qui contribue à la libérer de la fragilité.
KIESE MBANUNU dans son travail intitulé : « La contribution des régies financières
dans le budget de l'Etat congolais cas de la DGI de 2007 à 2011. Selon lui, Si la DGI n'arrive pas
à mobiliser d'abondantes recettes c'est à cause du taux d'imposition élevée, de l'inégalité dans la
répartition de recettes, du manque d'Ethique, du développement du secteur informel, de la
minoration systématique de base taxable, de la fraude documentaire, de la négligence du facteur
humain, du manque des moyens matériels. Pour que la DGI arrive à contribuer plus par rapport à
avant, il faut : diminuer le taux d'imposition pour permettre à tout le monde de s'acquitter du devoir
fiscal, réajuster des taxes et impôts pour ne pas préjudicier l'Etat, qu'on mène la campagne
d'information et d'éducation des masses en matière fiscale, que l'Etat veille à la formation du
personnel, que les agents de la DGI soient motivés, que la DGI procède au recouvrement forcé,
que la DGI soit dotée des nouvelles technologies, de nouveaux logiciels de perception de l'Impôt,
que tous les agents de la DGI soient traités de la même façon.
MUSENGA TSIMANKIDA, dans son travail intitulé « La direction générale des
impôts et les mécanismes de lutte contre la fraude ». Selon cet auteur, l’Etat ne peut survivre sans
avoir au préalable mobilisé les recettes, en cela il faut mettre en place tous les mécanismes
nécessaires pour la bonne collecte de ses ressources qui permettent de garantir sa continuité. Il est
nécessaire pour la RDC ou la fraude fiscale bas le plein, de lutter impérativement contre cette
embûche qui empêche la mise en place des actions de mobilisations de recettes pouvant garantir
la continuité de l’Etat et de lui permettre de s’atteler aux taches du développement.
SEMETE O’NKOL, s'est penché sur : « La fraude fiscale en RDC ». Selon cet auteur,
estime que la fraude fiscale engendre un manque à gagner au trésor public ; ces manques à gagnés
peuvent pallier à plusieurs dépenses entre autre la reconstruction des routes, des hôpitaux, des
écoles, le paiement adéquat des fonctionnaires. Le gouvernement congolais doit s'opposer à cette
pratique malsaine et incivique en appliquant des mesures coercitives pour atténuer ce fléau,
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autrement dit lutter contre l'impunité régnant dans ce secteur. L'ampleur de la fraude en RDC est
plus favorisée par ceux-là qui doivent la combattre, c'est-à-dire les agents de l'administration
chargés de la perception des recettes fiscales et non fiscales, d’où la transparence dans l'utilisation
des fonds publics est nécessaire.
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2. PROBLEMATIQUE
D'aucuns pensent que la richesse d'un pays réside essentiellement dans les
ressources du sol et du sous-sol, mais la science économique nous apprend que
celle-ci est principalement fonction de l'aptitude qu'à une entité à mobiliser les
ressources aptes à assurer le bien-être de la population.
Ainsi, La politique fiscale tient une place importante parmi les instruments de la
politique économique agissant sur le développement. Elle peut affecter aussi bien
la conjoncture que la structure économique.
Il est vrai que dans la pratique fiscale congolaise il existe beaucoup de difficultés
quant à ce qui concerne la mobilisation efficace et efficiente des recettes fiscales.
C’est ainsi que notre préoccupation dans ce travail consiste à étudier
l’apport de l’impôt dans le développement socio-économique de la RDC, nous
formulons les questions suivantes :
3. HYPOTHÈSES DE L’ÉTUDE
Pour ce qui est de nos questions de recherche, les hypothèses ont étés formulées de
la manière suivante :
4. DÉMARCHES MÉTHODOLOGIQUE
Etant donné que toute démarche scientifique requiert une méthodologie, l’élaboration d’un travail
scientifique exige, pour sa pertinence, l’usage des méthodes et techniques rigoureuses ainsi qu’un
cadre de réflexion clair et bien précis. Toute démarche scientifique use de manière variable d’un
groupe de méthodes. La méthode étant définie comme un cheminement ou une voie à suivre pour
atteindre un but.
Pour réaliser ce travail et pour vérifier nos hypothèses, nous avons fait recours aux
méthodes ci-après :
- Méthode analytique : elle permettra, à partir des nombreuses données qui ont été
recueillies et collectées, de ressortir les facteurs explicatifs de l’apport de l’impôt au
développement socio-économique par la DGI ;
- Méthode descriptive : elle interviendra dans cette recherche pour permettre, d’examiner
les difficultés rencontrées par la DGI ;
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Dans tout travail scientifique, le choix et intérêt du sujet relève en grande partie des
motivations profondes qui poussent les chercheurs sur un problème précis et la tentative de
solution qui constitue une des principales ambitions de ces derniers en présentant le mobile qui
l’amène ou qui suscite sa curiosité scientifique sur un aspect quelconque. En portant notre choix à
ce sujet, le souci majeur est d’analyser la contribution de l’impôt au développement socio-
économique par les régies financières particulièrement le Direction Générale des Impôts (DGI).
S’agissant de l’intérêt, le présent travail revêt un double intérêt : scientifique et
pratique.
- Sur le plan pratique, les résultats de cette étude permettront à dégager l’impact de l’impôt
sur le développement socio-économique en RDC ;
- Sur le plan scientifique, nous voulons apporter notre contribution à l’édifice scientifique
pour permettre aux autres chercheurs qui voudront dans l’avenir faire des recherches du
genre de s’y référer.
6. DÉLIMITATION DU TRAVAIL
Dans le besoin d’aider ce qui vont nous lire de bien comprendre le but de notre démarche,
la normalisation scientifique oblige qu’une étude soit bien limité dans le temps et dans
l’espace.
Dans l’espace, notre champ d’investigation est la Direction Générale des Impôts, et dans
le temps, nous traiterons les données réelles de cette direction allant de 2018 à 2021, soit 4
ans.
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7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
débiteurs des assujettis par le seul fait qu’ils s’acquittent de leurs obligations fiscales. L’impôt a
un caractère définitif, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de remboursement à opérer.
1.1.1.6. L’IMPÔT EST SANS AFFECTATION FIXE
En règle générale, la totalité des sommes perçues par le fisc et qui tombent aux mains
des pouvoirs publics est consacrée entièrement à la couverture de l’ensemble des dépenses
publiques et/ou, bien sûr, des interventions sans qu’il y ait, en principe, d’affectation anticipée de
certains impôts à la prise en charge de certaines dépenses bien déterminées d’avance.
Cette caractéristique consacre et renforce l’unicité du Trésor public et souligne que
tout doit, sans amputation préalable, passer par le trésor de l’Etat. C’est d’ailleurs le sens du
principe de l’inscription du montant brut des créances publiques recouvrées et versées à la Caisse
publique. L’impôt est sans affectation fixe, c’est-à-dire que les recettes de l’impôt ne sont pas pré-
affectées.
1.1.1.7. L’IMPÔT EST SANS CONTREPARTIE
Il faut savoir que l’impôt n’est pas le prix d’un service précis et individualisé que
l’Etat doit rendre au contribuable. Par essence, l’impôt n’est pas non plus un paiement anticipé
d’un bien ou d’un service attendu de l’Etat. Bien plus, il est payé sans condition de réciprocité de
la part des pouvoirs publics. Plus encore l’impôt est dû en tout état de cause, que le contribuable
utilise ou non le service public, qu’‟il en soit satisfait ou non.
Sans doute, le contribuable bénéficie de la sécurité, de l’assurance, de la jouissance
et d’autres avantages que lui procure l’existence ou l’investissement de l’Etat ; mais il n’y a aucune
proportion ni corrélation directe exigée entre ceux-ci et l’impôt. Il est d’ailleurs admis de nos jours
que plus on paie l’impôt élevé, moins on bénéficie de l’intervention financière directe des pouvoirs
publics. Car, l’impôt ne comporte, en principe, aucune contre prestation directe requise de la part
de l’Etat.
Bien sûr, on peut épiloguer longtemps sur la nécessité pour un Etat moderne d’assurer
le bien-être même minimum au profit de sa population en fonction des moyens mis à sa disposition
par les assujettis. En réalité, l’Etat n’est pas tenu à cette limite subjective proposée par les citoyens :
l’intérêt général l’emportant sur les intérêts particuliers.
1.1.2. FONCTIONS DE L’IMPÔT
L’impôt à 3 fonctions essentielles à savoir :
1.1.2.1. FONCTION FINANCIÈRE
L’impôt sert dans ce cas d’instrument de mobilisation des ressources financières
nécessaires à la couverture des dépenses des administrations publiques. C’est ce qui justifie la part
encore plus élevée des recettes fiscales dans les ressources budgétaires de plusieurs pays ;
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Le fait générateur doit être compris comme » la donnée ou l’ensemble des données dont
l’existence chez un individu fait qu’il est passible de l’impôt ou qu’on le soumet à l’impôt ». En
réalité, le fait générateur est l’élément qui déclenche le mécanisme de l’imposition.
Le fait générateur de l’impôt est, suivant le cas, un événement, un acte juridique, ou
une position qui se rattache aux situations courantes de la vie économique ou sociale. On conclut
donc que le fait générateur est tout acte matériel, tout acte juridique ou tout acte économique qui
donne naissance à l’impôt ou, mieux, déclenche la taxation à l’impôt ou le paiement de l’impôt.
Il diffère d’un impôt à l’autre ; à titre d’exemple, on peut relever : la possession de la
fortune pour l’impôt sur le capital, la réalisation d’une plus-value pour la transmission d’un
patrimoine, la perception annuelle d’un revenu ou la mise à la disposition du revenu au
contribuable pour l’impôt sur les revenus, la livraison de la marchandise, l’exécution du service,
le paiement du prix, l’utilisation des biens par le fabricant etc. pour l’impôt sur la dépense ; le
franchissement de la frontière douanière, la détention d’une marchandise sous sujétion douanière
etc. pour la taxation douanière.
D’où le fait générateur est l’événement qui donne naissance à la créance fiscale
ou l’acte juridique qui rend exigible le paiement de l’impôt. L’exigibilité est la date à partir
duquel l’administration fiscale est droite de recouvrer l’impôt.
1.2. CONCEPT DÉVELOPPEMENT, SOCIAL ET ÉCONOMIE
1.2.1. CONCEPT DÉVELOPPEMENT
Plusieurs auteurs ont défini le développement
‘ Selon Jean Yves Capul le développement est l’ensemble de transformation technique
sociale, culturelle qui permet l’apparition et la prolongation de la croissance économique et
l’élévation. D’autres auteurs comme Gaffeaux définit le développement comme l’ensemble des
changements de la mentalité, les habitudes sociales, les institutions d’une personne qui permet
d’opérer la croissance économique.
1.2.1.1. TYPE DE DÉVELOPPEMENT
Développement extraverti ou ouvert : C’est un développement dont les moyens font appel à
l’épargne étrangères, celle de nation du développement c’est aussi appelé expressément
développement ouvert.
Développement endogène ou autocentré : Est un développement dont les moyens proviennent
des ressources internes ou propres de pays c’est-à-dire c’est lorsque l’on amène une politique
nécessitant du développement par les moyens propres du pays.
Développement autarcique : c’est un développement imposé par l’État.
Développement alternatif : C’est développement à doubles face c’est-à-dire il est à la fois
développement extraverti et endogène dont les moyens partent des ressources internes (propres) et
ressources externes.
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économique et sociale ; mais aussi une contrainte majeure pour l’entreprise et le développement
des affaires.
1.3.2. IMPORTANCE DE LA FISCALITÉ
La fiscalité occupe une place importante dans la vie politique, économique et sociale d’un
pays. Aussi devrions-nous étudier son importance : pour les finances publiques, dans la vie des
citoyens, et pour les entreprises. La fiscalité est une compétence majeure pour les professions
comptables, juridiques et financières pour les 3 raisons suivantes :
- C’est une compétence indispensable à l'exercice des métiers comptables, juridiques et
financiers ;
- C’est un créneau (place disponible sur le marché économique) porteur. Le marché de la
fiscalité est appelé à prendre un essor important au cours des prochaines années ;
- C’est une compétence de plus en plus prisée (estimée) dans le marché du travail
1.3.3. IMPORTANCE DE LA FISCALITÉ POUR LES FINANCES PUBLIQUES
Les finances publiques jouent un rôle capital dans l’ordre économique et social d’un
pays. Elles permettent à l’Etat de fonctionner notamment en faisant face aux dépenses de
fonctionnement et d’investissements nécessitées par la mise en œuvre et le financement des
services publics fondamentaux tels que : la défense du territoire, la sécurité des citoyens, la
représentation des intérêts des congolais à l'étranger, la formation, la santé, etc...
De même qu’elles permettent de contribuer au financement des infrastructures si
nécessaires au développement économique et social : routes, écoles, lycées et universités,
hôpitaux, télécommunication, etc...
L’Etat finance ses activités soit par les ressources ordinaires, soit par les emprunts. En
RDC, les ressources ordinaires de l’Etat sont constituées à hauteur de 85% de recettes fiscales
(Ministère du Plan et de Révolution de la Modernité, INS (2015), Annuaire statistique 2014,
Kinshasa, p.509.), le reliquat provient des ressources naturelles et des entreprises publiques. La
fiscalité donne les moyens aux finances publiques.
1.3.4. IMPORTANCE DE LA FISCALITÉ POUR LES CITOYENS
Les citoyens sont à la fois les sujets qui supportent l’impôt et les bénéficiaires, en
retour, des services financés par l’impôt. Toute gratuité de service public est financée par l’impôt.
Ainsi, si les étudiants ne se soucient pas du financement de leurs études, c’est parce que les
dépenses de l’université sont prises en charge par l’Etat, autrement dit par l’impôt. Mais d’où
provient l’impôt ? Bien entendu, il provient, en dernière analyse, des citoyens sous la forme de
prélèvements de plusieurs sortes.
Dans toute action, dans tout acte, dans toute activité économique et sociale, vous
rencontrez l’impôt que ce soit en tant qu’utilisateur d’un service gratuit ou subventionné (c’est-à-
dire offert à un prix inférieur à son coût économique) ou bien en tant que contribuable qui supporte
l’impôt de façon visible ou invisible, consciente ou inconsciente.
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Les autres stratégies de fraude totale ou partielle aboutissent généralement à exposer à la fois
l'ensemble macroéconomique et l'entreprise elle-même à des crises dont l'effet peut être grave. La
fraude fiscale peut aussi créer une situation de rente (gain non justifié par une valeur ajoutée
économique) incompatible avec l'efficience économique.
Ces théories exercent des influences variables sur les différents systèmes fiscaux adoptés par les
pays en fonction de leur système économique et des courants de pensée politique dominants.
a. Taxe unique ;
b. Taxe cumulative ou en cascade (ICA) ;
c. Taxe à paiement fractionné (TVA).
a. La taxe unique
La taxe unique est un impôt qui est prélevé, dans sa totalité, en un seul point du circuit économique,
d’un produit. Elle peut être perçue soit à la production, soit à la distribution, soit à la
commercialisation.
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liquidation par rapport aux différents textes des lois en vigueur notamment le droit interministériel
signé conjointement entre tutelle.
I.6.3. LE RECOUVREMENT
Elle est la phase la plus importante, l’épine dorsale de la direction générale des Impôts.
C’est grâce à cette étape que la direction générale des Impôts (DGI) arrive à bien maximiser les
recettes et renflouer la caisse du trésor public.
Le recouvrement de l’impôt s’étend de toutes les opérations conduisant à la perception par le
receveur des Impôts, des sommes dues au trésor par les redevables au titre d’impôts ou autres
droits et taxes.
D’où on distingue le recouvrement de droit commun et le recouvrement forcé (action en
recouvrement) :
I.6.3.1. LE RECOUVREMENT DE DROIT COMMUN
Du point de vue droit commun, il convient de distinguer le recouvrement par voie de
déclarations auto-liquidative et le recouvrement par voie d’avis de mise en recouvrement (AMR).
Il comporte par ailleurs de préciser, que le recouvrement par voie de rôle subsiste dans les services
de l’administration fiscale où les nouvelles procédures introduites par la loi n°004/2003 du 13 mars
2003 portant réforme de procédure fiscale ne sont pas encore en applicpersonn
1. RECOUVREMENT PAR VOIE DE DÉCLARATION
Il consiste au paiement en même temps du dépôt de la déclaration. Il s’applique notamment
en matière d’impôts sur le bénéfice et le profit.
L’impôt sur le bénéfice est acquitté par voie d’acompte provisionnel et de précompte sur le
bénéfice industriel et commercial suivi d’un versement de régularisation. Les comptes
provisionnels sont dus par le contribuable de Direction des Grandes entreprises et centres d’impôts.
Ils représentent chacun 40% de l’impôt déclaré au titre de l’exercice précédent et augmente
de supplément établis par l’administration des Impôts et sont versés à l’aide d’un bordereau de
versement avant le 1er août pour le premier, et avant le 1er décembre pour le second. Le solde de
cet impôt devrait être versé au moment du dépôt de la déclaration y afférente.
Les déductions de l’impôt sur le bénéfice et profit sont dus par le contribuable relevant de
centre d’impôt synthétique (CIS). Toutefois, les contribuables gérés par la Direction des Grandes
entreprises et centre d’impôt, redevables légaux de précomptes indiquent les autres contribuables.
Les taux des précomptes de l’impôt sur le bénéfice et profit est fixé à 20% et est calculé sur :
- Droit d’accise et taxes, en cas de vente en gros et en demi-gros ainsi que les prestations de
services ;
- La facturation de la tranche terminée ou à défaut de paiement de l’acompte offert à
l’avancement des travaux immobiliers.
Les précomptes payés sont valus sur l’impôt du receveur des Impôts à l’aide d’un bordereau de
versement de précompte suivant le modèle en annexe, au plus tard le 5 du mois qui suit, aux
réalisations des opérations susmentionnées.
2. RECOUVREMENT PAR VOIE D’AVIS DE MISE EN RECOUVREMENT
Le recouvrement par voie d’avis de mise en recouvrement concerne les impôts qui n’ont pas été
payés dans les délais légaux ainsi que ceux établis d’un contrôle fiscal (redressement ou taxation
d’office).
L’avis de mise en recouvrement est un titre par lequel l’administration rend exigible les créances
dues par les contribuables au titre d’impôt ou autre.
Il est signé par le receveur des Impôts compétent et doit comporter les mentions ci-après :
- L’identification précise du redevable et le numéro d’impôt ;
- La nature de l’impôt ou autre droit ;
- La base d’imposition ;
- Le montant principal des droits mis à sa charge ;
- Le montant de pénalité et le délai de paiement.
L’avis de mise en recouvrement est envoyé au redevable sous pli recommandée avec accusé de
réception ou remis en mains propres sous bordereaux de décharge.
Les redevables sont tenus d’acquitter le montant dû en numéraire par chèque ou virement bancaire
dans un délai de 15 jours à compter dès la réception de l’avis de mise en recouvrement.
3. RECOUVREMENT PAR VOIE DE RÔLE
Ce mode de recouvrement est appliqué transitoirement dans les services des impôts qui ne
sont pas encore dotés des structures permettant l’application des nouvelles procédures.
Le rôle est un acte administratif qui fixe la somme à payer par chaque contribuable et l’oblige à
verser au compte du receveur d’impôt.
Il s’agit en effet d’une liste des contribuables soumis à l’impôt comportant pour chacun d’eux la
base de l’impôt et le montant de l’impôt à payer.
Le recouvrement par voie de rôle comporte deux opérations :
- L’établissement et homologation du rôle par l’administration fiscale ;
- L’envoi des avertissements extrait de rôle
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Le délai de paiement des impôts varie entre 30 à 60 jours à compter dès la réception de
l’avertissement extrait de rôle en ce qui concerne le droit émis. Il correspond à la date de la AER
pour ce qui est de droit commun.
I.6.3.2. LE RECOUVREMENT FORCÉ
1. PROCÉDURE DE RECOUVREMENT FORCÉ
Elle est utilisée lorsque le contribuable n’a pas acquitté des ses obligations ou dettes fiscales dans
les délais légaux.
L’administration des Impôts déclenche alors des poursuites précédées de quelques actions. Le
trésor dispose par ailleurs d’un certain nombre des garanties en matière de recouvrement d’impôt
et d’autres droits.
2. LES ACTIONS PRÉALABLES AUX MESURES DES POURSUITES
Il s’agit de la mise en demeure de la contrainte et du commandement. La mise en demeure concerne
les impôts recouvrés par voie de déclarations auto-liquidative et intervient dans le cas de
déclaration sans paiement ou de déclaration avec le paiement insuffisant. Elle est adressée aux
redevables pour les inviter à payer les impôts endéans 8 jours à compter dès la réception.
Le commandement est le document par lequel l’huissier enjoint un contribuable qui n’a pas
acquitté sa dette dans le 15 jours suivants la réception de l’avis de mise en recouvrement, de le
faire dans le délai de 8 jours. Il est signifié au contribuable par l’agent de l’administration des
impôts muni d’une commission d’huissier signée par le Ministre de la justice et porteur de
contrainte à la requête du receveur des Impôts.
3. LES MESURES DES POURSUITES
Elles visent les contribuables qui malgré la mise en demeure, la contrainte et le commandement
ne s’acquittent pas de leur dette fiscale.
Elles comprennent :
- Les avis à tiers détenteur ;
- Les saisies mobilières et immobilières ainsi que les ventes.
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- PHASE ADMINISTRATIVE
Il s’agit de la réclamation introduite auprès de l’administration fiscale prévue par les
dispositions de l’article104 n°004/2003 du 13 mars 2003 précité sans lequel le contribuable ne
peut porter son affaire devant la justice.
En effet, le redevable ou son mandataire muni du mandat général ou spécial peut se
pourvoir par écrit en réclamation auprès du Directeur des Impôts ou de l’autorité compétente pour
le montant de son imposition.
- PHASE JURIDICTIONNELLE
Le recours au procès traduit une radicalisation du conflit entre le service de fisc et le
contribuable. Le contribuable sera à mesure de saisir le juge.
L’article 108 de la loi n°004/2003 du 13 mars 2003, portant réforme de procédure fiscale dispose
que la décision de rejet total ou partiel peut faire l’objet d’un recours devant la cour d’appel. Ici il
s’agit d’une décision prise en matière de contentieux de l’imposition, car le contentieux du
recouvrement révèle quant à lui, de la compétente du tribunal de grande instance.
Il sied de noter que la saisie de cette juridiction ne peut être envisagée sans que la
réclamation ait été préalablement introduite auprès de l’administration fiscale.
En effet, pour le droit de la RDC la décision revient au juge qui est compétent pour statuer sur les
litiges provenant de l’activité de l’administration, c’est-à-dire que le juge judiciaire jouit
d’une compétence générale en ce qui concerne les questions relevant du contentieux judiciaire
qu’en celles relevant du contentieux administratif.
Les règles concernant l’organisation et le fonctionnement de cette juridiction sont définis
par les textes particuliers dont l’ordonnance-loi n°8/020 du 31 mars 1982 portant code de
l’organisation et de la compétente judiciaire telle que modifiée et complétée en ce jour.
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REFORME FISCALE
Le taux de PIB
b) Objectif
L’objectif principal des services de la DGI est la maximisation des recettes fiscales
pour le compte de l’Etat Congolais.
1.5. STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE
1.5.1. STRUCTURE ORGANIQUE
La direction générale des impôts est dirigée par un directeur général assisté de deux
directeurs généraux adjoints, l’un chargé des questions administratives et financières, l’autre
chargé de questions fiscales et de réforme. Ils sont tous nommés et le cas échéant, relevés de leurs
fonctions par le président de la République.
a) Organisation administrative et opérationnelle de la DGI
La DGI comprend une administration centrale, une direction opérationnelle (Direction
des Grandes Entreprises), une direction urbaine dans la ville de Kinshasa (DUK), une direction
provinciale dans chaque province (DPI) ainsi que des services extérieurs.
a.1. L’Administration Centrale
Elle est composée de la direction générale et des directions centrales suivantes :
I. La direction des ressources humaines
Elle a pour attributions :
- La gestion du personnel affecté DGI ;
- L’organisation du recrutement des agents nécessaires au fonctionnement des services selon
les modalités en vigueur en la matière ;
- La formation en cours de carrière des agents.
II. La direction de gestion budgétaire et des services généraux
Elle a pour attributions :
- La gestion des crédits alloués à la DGI ;
- La coordination, l’harmonisation et le suivi de la gestion de la part des pénalités revenant
aux services ;
- La gestion des biens meubles et immeubles mis à la disposition de la DGI.
III. La direction de l'informatique
Elle a pour attributions :
- L’élaboration de la stratégie d’informatisation de système d’information ;
- L’informatisation des services ;
- L’élaboration des cahiers de charges des projets informatique ;
- L’analyse, le développement, l’implantation et la maintenance des applications et des
équipements ;
- La gestion des systèmes d’exploitation et de communication par ordinateur ;
- L’assistance technique en la matière des services tant centraux qu’au se rationnels.
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Elles ont, en leur sein, des services extérieurs dénommés « centres des impôts »,
chargés de la gestion des contribuables personnes physiques. Elles disposent, chacune, d’une
inspection des services qui, sur le plan local, vérifie les services sur demande du directeur urbain
ou provincial, peut été chargée des missions d’enquête et veille à l’application régulière des lois et
règlements en vigueur ainsi qu’au strict respect des directives de l’administration centrale et
urbaine ou provinciale.
L’inspection de services propose, suite aux manquements constatés, les mesures
disciplinaires et les réformes de nature à améliorer et le fonctionnement des services.
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Source : l’auteur nous même sur base du rapport annuel de la Direction Générale des Impôts de la
RDC.
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FORCE FAIBLESSE
OPPORTUNITÉS MENACE
Impôt sur les rémunérations 851 533 602133,87 912 603 308 483,07
Impôt sur les bénéfices et sur 928 270 932 955,11 1 742 852 510 758,93
les revenus des capitaux
mobiliers
Taxe sur la valeur ajoutée 800 721 978 856,49 939 201 951 475,04
IBP des pétroliers producteurs 109 071 007 072,00 106 245 420 652,99
Recettes globales 2 809 952 033 191,05 3 770 499 875 416,31
Source : réalisé par nous même sur base du rapport annuel de la DGI
Le tableau ci-haut fait l’ossature des prévisions et réalisations de la Direction Générale des
Impôts. La DGI a pu recouvrée suffisamment afin de rendre l’État fort financièrement.
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Impôt sur les rémunérations 1 066 919 695 310,00 955 156 859 068,62
Impôt sur les bénéfices et sur 1 723 701 024 411,00 1 862 769 406 979,05
les revenus des capitaux
mobiliers
Taxe sur la valeur ajoutée 1 173 818 069 118,00 1 055 677 040 302,84
IBP des pétroliers producteurs 161 170 032 606,00 121 703 098 353,81
Recettes globales 4 172 584 124 759,00 4 089 726 733 220,76
Impôt sur les remunerations 1 064 513 615 520,37 1 118 199 107 562,73
Impôt sur les bénéfices et 862 193 794 200,19 1 185 045 014 395,71
profits et sur les revenus des
capitaux mobiliers
Impôt et taxe sur les biens et 1 074 536 177 858,16 1 227 677 503 758, 08
services
IBP des pétroliers producteurs 93 166 708 188,00 77 670 195 793,07
Recettes globales 3 122 409 623 723,69 3 655 402 442 779,05
Le tableau ci-haut montre l’évolution des assignations et des réalisations de la DGI en 2020.
Malgré la pandémie de COVID 19.
39
Impôt sur les rémunérations 1 487 153 766 174,19 1 531 070 833 214,15
Impôt sur les bénéfices et profits et 2 369 959 226 457,62 2 710 039 998 773,98
sur les revenus des capitaux
Taxe sur la valeur ajoutée 1 749 042 387 680,15 1 802 284 264 573,58
IBP des pétroliers producteurs 104 846 418 343,97 131 834 326 593,53
Recettes globales 5 775 292 273 343,97 6 375 825 252 152,12
Source : l’auteur nous même sur base de données du rapport annuel de la DGI
Ce tableau présente les prévisions (assignations), et les réalisations de l’année 2021, les recettes
recouvrées par la DGI s’élèvent à 6 375 825 252 152,12 CDF contre les assignations de
5 775 292 273 343,97 dégagea ainsi un écart positif de 600 532 978 808,15, soit 110,40% des recettes
réalisées.
40
Source : l’auteur nous même sur base de la loi de Finances annuelle de 2018 à 2021.
Ce tableau ci-haut révèle les recettes Publiques pour les quatre années sous-étude (2018-
2020). L’année 2018 les recettes étaient de 6 609 167 782 996 CDF, en 2019 ces recettes
augmentent de 8 293 876 528 736 CDF, et de 13 676 141 771 998 CDF en 2020. En 2021 les
recettes publiques baissent à 9 626 518 327 463 CDF.
TABLEAU 8 : ÉVOLUTION DE PRODUIT INTÉRIEUR BRUT (PIB) DE 2018 A 2020
2018 -4,8%
2019 -0,1%
2020 -6,2%
2021 -2,2%
Source : élaboré par nous-même sur base des données de la banque mondiale.
Nous constatons les taux de PIB ne sont pas stable, en 2018 il était de -4,8% et en 2019, le
taux baisse de -0,1%, en 2020 ce taux s’est vu croître de -6,2% dû au à la pandémie. En 2021 le
taux se place à-2,2%.
41
2019 8 293 876 528 736 4 089 726 733 220,76 - 0,1 98,01%
2020 13 676 141 771 998 3 655 402 442 779,05 - 6,2 117,17%
2021 9 626 518 327 463 6 375 984 053 291,12 - 2,2 140,40%
Source : Élaboré par nous même base des données de la loi de Finances
exercices 2020.
Ce tableau présente l’évolution simultanée des variables que nous sommes en train d’analyser et
expliquer dans notre travail. Nous constatons que les recettes perçues pas la DGI ont augmenté
continuellement de 2018 à 2020 sauf en 2021 qu’elle n’a pas pu recouvrée suffisamment.
42
Les recettes publiques quant à elles étaient de 6 609 167 782 996 en 2018 et est augmentée à
8 293 876 528 736 en 2019, cette augmentation s’est poursuivie à 13 676 141 771 998 en 2020 et une
baisse en 2021 de 9 626 518 327 463 franc congolais.
Et pour finir le taux de produit intérieur brut (PIB) en 2018, il était à la hauteur de -4,8%. Il s’en suivre
une baisse de -0,1% en 2019, et en 2020, il y a eu une forte augmentation du PIB atteignant un niveau de -
6,2% cette situation est due à la pandémie du COVID 19. Ensuite, en 2021 ce taux s’est vu décroître pour
s’établir à -2,2%.
D’où nous pouvons dire que la DGI a eu une bonne politique fiscale pendant la période de
l’étude par rapport au taux d’exécution. Malgré dans certaines années qu’elle n’était pas
performante.
A l’aide des données de ce tableau nous procéderons à l’analyse statistique au point suivant
afin de déterminer la contribution de la DGI dans les recettes publiques.
1.2. ANALYSE STATISTIQUE
Dans ce point nous allons faire intervenir la statistique pour étudier et analyser la
corrélation entre les trois variables du tableau 7 (Recettes publiques, recettes recouvrées par la
DGI, et le taux de PIB), afin de déterminer la significativité de l’impôt au développement socio-
économique du pays.
Deux ou plusieurs variables peuvent être en relation entre elle si la relation se vérifie dans
tous les cas cette relation est stricte et constitue une loi. La plupart de relation entre les variables
du monde physique sont des lois mais si la relation ne se vérifie que dans certains cas et pas dans
d’autre, elle ne peut pas être considéré comme une loi, mais comme une corrélation la plupart des
relations entre les variables des sciences humaines sont des corrélations et non des lois.
Si la relation concerne deux variables, la corrélation est dite simple et si elle concerne
plusieurs variables, la corrélation est dite multiples.
Dans notre cas, il s’agit d’une corrélation simple dans la mesure nous n’allons établir une relation
qu’entre deux variables. (MVUIDI MATINGU, note des cours de statistiques 1, G1 faseg, Unikin
année 2019).
Ainsi, nous allons utiliser la formule suivante pour calculer le coefficient de corrélation
simple (r) entre deux variables :
𝛴 (𝑋1−𝑋) (𝑌1−𝑌)
r=
(𝑋1−𝑋) (𝑋1−𝑋)(𝑌1−𝑌) (𝑌1−𝑌)
√𝛴
43
2018 3 770 499 875 416, 134,18 - 19,2 - -28,379 370,177 2,175
31 4,8 4 1,47 6 625
5
2021 6 375 984 053 291, 110,40 - - 1,12 -5,1075 20,25 1,265
12 2,2 4,54 5 625
𝛴𝑥 459,76
X= 𝑛 = = 114,9475
4
𝛴𝑌 −13,3
Y= 𝑛 = = −3,325
4
𝛴 −90,40025 𝛴 −90,40025
r= =r= = -0,77
√681,0405𝑥 20,1075 117,01881505294
44
Comme la variable de r est négative, cela indique qu’il y a une faible corrélation entre les
deux variables c’est-à-dire ces deux variables n’augmentent pas ensemble pendant la période de
notre travail. Les recettes recouvrées par la DGI n’influencent pas totalement le taux de PIB, du
fait que le taux d’imposition est élevé.
Ce pendant les recettes recouvrées par la DGI n’explique pas le taux de PIB à -77%
TABLEAU 11 : LES RECETTES RECOUVREES PAR LA DGI SUR LES RECETTES
PUBLIQUES DE 2018 A 2021
Recettes 6 376 073 778 8 293 876 528 13 676 141 771 9 626 518 327
publiques 996 736 998 463
Recettes 2 270 835 069 3 770 499 875 4 089 726 733 3 655 402 442
recouvrées par la 155,96 416,31 220,76 779,05
dgi
CONCLUSION
Nos voici arriver à la fin de notre travail sur « L’impôt comme facteur du
développement socio-économique de la RDC cas de la DGI d’une période allant de 2018 à
2021 »
Le choix porté à ce sujet était d’analyser la contribution de l’impôt au développement
socio-économique par les régies financières en particulière la DGI.
Notre travail s’est préoccupé à trouver des réponses aux questions ci-après :
1. L’impôt contribue-t-il significativement au développement socio-économique ?
2. Quelles sont les difficultés rencontrées dans la mobilisation des recettes par la
DGI ?
Nous avons formulé les hypothèses ci-après :
3. Recettes fiscales (impôt) recouvrées par la Direction Générale des Impôts ont
contribué significativement au développement socio-économique de la RDC.
4. La fraude fiscale et l’évasion fiscale et d’autres sont les principales difficultés
rencontrées dans la mobilisation des recettes d’où, afin de mobiliser davantage la
DGI doit miser sur les réformes fiscales et de lutter contre ces fléaux.
Pour bien mener cette étude, nous avons utilisé les méthodes analytique, descriptive et
hypothécodéductive, ainsi que les techniques de documentation et d'interview libre.
Hormis l’introduction et la conclusion, cette étude a compris trois (3) chapitres. Le
premier chapitre aborde sur les Élucidations conceptuelle, le second en fait de la
présentation de la Direction Générale des Impôts et le troisième a analysé la
contribution de l’impôt au développement socio-économique de la RDC.
Après l’analyse de la situation des recettes fiscales générées par la DGI, nous avons
constaté que pendant la période sous-étude, la DGI a eu une bonne politique fiscale ce
qui a permis à l’État de finaliser les travaux de saut de mouton, de rémunérer d’avantage
l’armée et la police et la réhabilitation de certains hôpitaux dans toutes l’étendues du
pays.
Les recettes fiscales (Impôts) recouvrées par la DGI sont l’un des facteurs que l’État
pourrait compter pour le développement socio-économique du pays.
D’où compte tenu de tout ce qui précède sans pourtant prendre le risque de proposer
des solutions figées pour la mobilisation des recettes de l’État, nous suggérons ce qui
suit :
- Le respect du terme de l’exercice d'un mandat politique quelques soit les motifs ;
47
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
www.rf.m.wikipedia.org/wiki/courbedelaffer
www.Rayan-nezzar.fr/tag/mirrless
49
INTRODUCTION…………………………………………………………………………1
0.1. CONSTATATION DES FAITS……………………………………………………1
0.2. PROBLEMATIQUE………………………………………………………………4
0.3. HYPOTHESES DE L’ETUDE……………………………………………………6
0.4. DEMARCHES METHODOLOGIQUE……………………………………………6
0.5. CHOIX ET INTERET DU TRAVAIL……………………………………………7
0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL…………………………………………………7
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL……………………………………………………8
CHAPITRE I : ELUCIBATION CONCEPTUELLE…………………………………9
SECTION 1 : GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASE……………………9
1.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE………………………………………9
1.1.1. CONCEPT IMPOT……………………………………………………………9
1.1.1.1. DEFINITION DE L’IMPOT…………………………………………………9
1.1.1.2. LES CARACTÈRES GÉNÉRAUX DE L’IMPÔT…………………………10
1.1.1.3. EST UNE PRESTATION PÉCUNIAIRE DIRECTE…………10
1.1.1.4. L’IMPÔT COMPORTE UN CARACTÈRE OBLIGATOIRE…………10
1.1.1.5. L’IMPÔT A UN CARACTÈRE DÉFINITIF……………………………10
1.1.1.6. L’IMPÔT EST SANS AFFECTATION FIXE……………………………11
1.1.1.7. L’IMPÔT EST SANS CONTREPARTIE………………………………11
1.1.2. FONCTIONS DE L’IMPÔT…………………………………………………12
1.1.2.1. FONCTION FINANCIÈRE…………………………………………………12
1.1.2.2. FONCTION ÉCONOMIQUE…………………………………………………12
1.1.2.3. FONCTION SOCIALE………………………………………………………12
1.1.3. DIFFÉRENCE ENTRE L’IMPÔT ET LES AUTRES RESSOURCES DE
L’ETAT………………………………………………………………………12
1.1.3.1. IMPÔT ET L’EMPRUNT……………………………………………………12
1.1.3.2. DIFFÉRENCE ENTRE L’IMPÔT ET LA TAXE……………………………12
1.1.3.3. IMPÔT ET LA TAXE PARAFISCALE………………………………………13
1.1.4. LES OPÉRATIONS DE L’IMPÔT…………………………………………13
1.1.4.1. LA MATIÈRE IMPOSABLE…………………………………………………13
1.1.4.2. L’ASSIETTE DE L’IMPÔT…………………………………………………14
1.1.4.3. LE TAUX DE L’IMPÔT……………………………………………………14
1.1.4.4. LE CONTRIBUABLE DE L’IMPÔT…………………………………………14
1.1.4.5. FAIT GÉNÉRATEUR DE L’IMPÔT…………………………………………15
1.2.1. CONCEPT DEVELOPPEMENT………………………………………………16
1.2.1.1. TYPE DE DEVELOPPEMENT………………………………………………16
50