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INTRODUCTION GENERALE
Pour subvenir au besoin des dépenses publiques, les pays envois de développement ont
mis en place des mesures permettant à prélever les taxes et impôts à des systèmes de
collections que nous appelons la fiscalité.
Ces derniers ont donné la voie libre à chaque personne physique et morale de participer
ou de débourser de l’argent au bénéfice des dépenses publiques afin de participer au
développement du pays.
Le présent travail que va porter notre étude s’intitule: “La TVA face au rendement des
recettes fiscales en République Démocratique du Congo”
1. PHENOMENE OBSERVE
Dans le plan de notre travail nous avons observé que la fiscalité n'est pas rentable en
RDC parce que son champ d'application est limité, et cela à cause de son économie
informelle.
2012 la TVA en République Démocratique du Congo a eu un accroissement de 32% de
recettes du trésor publique, cette croissance est due à la consolidation de la taxe sur la
valeur ajoutée(TVA) introduite dans les systèmes fiscales congolais en 2010 et qui est
entrée en vigueur le 01/01/2012 pour remplacer l'impôt sur le chiffre d'affaires(ICA) en
sigle. Le gouvernement a pu dégager des ressources financières pour financer des projets
à impact réel mais sans signe visible de dévolution. Cette étude porte sur l'observation de
l'économie informelle en République Démocratique du Congo qui ne permet pas une
rentabilité fiscale suite à son champ d'application limité. Il s'agit donc de regrouper des
idées sur la fiscalité indirecte si l'on veut relever l'impôt sur cette économie informelle.
- En conséquence, quelques types des causes sont mis en évidences:
- La vente des produits sans pièces justificatives
- Certains biens de consommations et biens de services sont déchargés de quelques
obligations à la TVA sur la consommation
- Le non affichage de prix sur les articles vendu par plusieurs opérateurs
économiques et commerçants
La configuration actuelle du système fiscale ne permet pas une mobilisation de ressources
fiscales directes et de la fiscalité indirecte, nous avons par ailleurs constaté que les
produits ajoutés à la TVA ont subis un certain accroissement sur le prix. Comme
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retombés, les impôts indirectes présentent une rentabilité élevé, car assis sur la
consommation permet à leur perception de réaliser la différence des impôts directs qui
sont prélevées à des intervalles réguliers faites au long d'une année. Cependant, nous
constatons que malgré le rendement élevé des impôts indirects, la République
Démocratique du Congo présente toujours l'inefficacité des recettes fiscales pour le
budget de l'État au regard des potentiels fiscal.
1.1 QUESTION DE DEPART
Comment la TVA ne permet pas à l'Etat d'avoir un bon rendement dans la mobilisation
des ressources et favoriser la neutralité de l'impôt dans les décisions économiques ?
2. REVUE DE LA LITTERATURE
a) ETAT DE LA QUESTION
Cette étape consiste en un inventaire des travaux ayant trait à notre sujet, voilà pourquoi
elle est nécessaire dans le processus d'élaboration de tout travail scientifique, ainsi donc
nous avons parcouru quelques travaux scientifiques et quelques-uns ont attiré notre
attention.
GAUDEMENT ET MOLINIER dans le livre intitulé "Finance publique, Fiscalité
Paris1996" les auteurs s'intéressent aux finances de l'Etat et des stratégies qui présente les
grandes lignes des finances communautaires. Les finances publiques sont soumises aux
règles budgétaire et comptable. Partant de leur étude nous trouvons que les deux auteurs
ne se contredisent pas parce que tous deux contribuent à cette expérience, à l'étude et à
l'analyse faite sur l'expérience.
BOUGON P.PARIS 1986 Livre intitulé Audit et gestion fiscale.tome1>> l'auteur
détermine l'utilité de l'audit fiscal qui permet d'apprécier la performance fiscal de
l'entreprise.
En effet, la maitrise de la régularité fiscale constitue l’indisponible préalable à toute
volonté de performance et d'optimisation fiscale
CHRISTIAN BIGAUT dans son ouvrage intitulé<<Finances publiques droit budgétaire
le budget de l'Etat 1990>> l'auteur décrit et explique les règles et pratique budgétaire.
Après avoir présenté la loi finance en France, l'auteur donne de principes de présentation
du budget de l'Etat ainsi que différentes autorités chargées de l'apprêter. Tout en
procédant par une approche analytique, il détaille dans ce livre les procédures de vote de
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la loi de finance, son exécution tout en indiquant également ses diffuses modalités de
contrat et les conséquences qui en découlent pour les gestionnaires et le comptables de
l'État ainsi que le processus budgétaire.
GREGOIRE BAKANDEJA WA MPUNGU "Finances publiques pour une meilleure
gouvernance économique et financière en République Démocratique du Congo 2006"
l'auteur stigmatise la manière dont les finances sont gérées par les responsables publics, et
propose un contrôle rigoureux des mesures dissuasives et des sanctions pour endiguer les
méfaits qui paralysent et rendent inefficaces les actions de l'Etat, l'application des
mesures de bonne gouvernance économique et financière pour une gestion orthodoxe de
finances publique
DANIEL TUMUABUDU KABASHA dans son travail de fin de cycle intitule:
“Problématique de réforme fiscales en République Démocratique du Congo: Cas de
l'impôt indirect et maximisation des recettes 2012” l'auteur nous montre comment la
maximisation des recettes fiscales et de financement des dépenses publiques par les
recettes propres et à base de la réforme fiscale en RDC.
Pour notre part, nous allons étudier l'évolution de la taxe sur la valeur ajoutée et son
impact dans les recettes fiscales.
b) REVUE THEORIQUE
Selon FUNGAMALI MUNDU Victor, 2012, "L'impact de la fiscalité indirecte sur les
recettes publiques cas de la DGDA" L'l'interventionnisme fiscale montre que l'impôt
comme tous les autres moyens financiers permettant à L'Etat de couvrir ses charges il
doit-être un procédé susceptible de lui faciliter à exercer son intervention dans la vie
économico-sociale des citoyens, une technique capable d'orienter dans telle ou tel autres
direction de l'activité national. Cet auteur nous montre que, pour que l'Etat exerce bien sa
mission, il doit bien exercer et disposer des ressources financières suffisantes qui, en
grande partie sont réalisés au moyen du prélèvement effectué sur les contribuables ou sur
les assujettis.
Pour NGOY KADINGIDIKA Danny, 2013, La problématique de la mobilisation des
recettes fiscales par la TVA en RDC.
L’auteur nous décrit comment les finances qui au niveau national constituent la clé aux
solutions à trouver, car dit-on l'argent est le nerf économique voire sociale. Tenant
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compte de la théorie de cet auteur en faisant une juxtaposition avec notre travail, nous
osons dire que si l'Etat congolais est moderne il doit aussi songer à la modernisation de
l'administration de l'impôt et à la mise en œuvre des réformes fiscales qui sont des
éléments majeures dans son engagement à l'élargissement de son espace budgétaire afin
de répondre aux besoins de plus en plus pressant de la population, car l'impôt est la
source par excellence des moyens de financement sûr du budget de l'Etat dans les Etats
modernes où il est appelé à jouer des fonctions.
Selon la théorie KEYNÉSIENNE par opposition aux impôts sur les formes de revenus, la
TVA pèse davantage sur la 《 Demande macro-économiques 》 ce qui en fait un impôt
délicat dont l'augmentation peut faire prendre le risque d'une récession économique.
Tenons à préciser que la nuance reste particulière à chacun de chercheur au regard des
différents travaux existent le point de divergence reste au niveau de rendement des
recettes fiscales.
3. PROBLEMATIQUE
Pinto et Grawitz définissent la problématique comme un ensemble des problèmes
soulevés qui nécessitent une étude, elle peut être formulée sous forme de question ou par
un simple fait de soulever un sujet.
Cette problématique se situe au niveau du contexte du domaine scientifique entre autre,
lorsqu'il est question d'une étude. Selon J BEACHER, la difficulté n'est pas de trouver
des réponses, mais plutôt de poser des questions précises, de construire des axes autour
desquels le sujet doit être mené
Quant à notre connaissance, la problématique nous la définissons comme une question à
un problème donné.
L’ayant ainsi défini, notre étude tournera autour des questions ci-dessous, dont la
question principale ainsi que la secondaire :
1. Quels sont les obstacles auxquelles la Direction Générale des Impôts fait face
dans la maximisation de la taxe sur la valeur ajoutée? (question principale)
2. Quelles sont les pistes des solutions pour stimuler la croissance et le rendement de
la Tva face aux recettes fiscales? (question secondaire)
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4. HYPOTHÈSE
Selon SEM MBIMBI Pascal, une hypothèse est l’ensemble des propositions de réponses
à la question de recherche. Il s'agit d'une réponse anticipée, une affirmation provisoire qui
décrit ou explique un phénomène.
Prenant la théorie de MUZUNGU NZAKISA TFC 2004 dans son ouvrage «Les
orientations de performances à l'accroissance des recettes fiscales de la RDC"
L'auteur nous montre que la fiscalité est le moyen le plus sûr dont dispose un pays pour
renflouer ses caisses et alimenter son budget, elle lui donne la capacité d'honorer tant soit
peu les engagements pris au niveau national et international, la maximisation de recettes
fiscales en est une de plus importantes car il est aujourd'hui admis que la fiscalité(impôt)
constitue la source des recettes la plus importante des Etats moderne Quant à la DGI qui
est une régie monétaire La TVA comme impôt indirect étant l'un des réponses
courantes en capital sont aussi une armée que l'Etat utilise pour régler l'activité
économique d'un pays.
En ce qui concerne les conséquences positives, La TVA contribue énormément sur le
plan économique de notre pays et pour les conséquences négatives, aux fraudeurs fiscal
de s'enrichir, les agents économiques ne dépose pas la TVA collectée aux agents de fisc.
Or le recouvrement de 16% pour la TVA, suffit comparativement à l'ICA, elle rapporte
beaucoup de recette que l'ICA. Mais par rapport au pays, le recouvrement de 16% n'est
pas suffisant et ensuite l'analyse des différentes ressources fiscales montre que la fiscalité
demeure la source importante des recettes de l'Etat.
Tenant compte de ces différentes approches nous pouvons donc affirmer que, les facteurs
qui expliquent l'inefficacité des recettes de la TVA dans le rendement des recettes de
l'État seraient d'ordre contextuel et contingent c'est-à-dire ces facteurs sont endogènes et
exogènes, il s'agit du faible salaire des agents, la fraude, le manque d'information de la
population, les décisions politiques qui sont juxtaposés aux décisions de gestion,
l'incompétence de la part des agents des fiscs, faible quantité de production nationale,
l'esprit de fraude fiscales, l'augmentation de prix. L’ensemble de ces éléments seraient
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des facteurs permettant pas à la DGI de maximiser les recettes et contribuer efficacement
au rendement des recettes fiscales en RDC
Nous pensons comme mesure la fiscalisation du secteur informel et une augmentation de
la pression fiscale, l'élargissement de l'assiette fiscale et marteler sur les informations
fiscales pour contribuer à une évolution du répertoire fiscale.

MODEL THEORIQUE

Variable explicative Variable appliqué

Les rendement des


La TVA
recettes fiscales

5. METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTES ET D'ANALYSES DES


DONNÉES
5.1 MÉTHODE DES COLLECTES DES DONNÉES
La méthode se définit dans le dictionnaire Larousse comme une démarche rationnelle de
l'esprit pour arriver à une connaissance ou à la démonstration d'une vérité. Une méthode
est donc pour nous une démarche scientifique utilisé par un chercheur pour collecter ou
analyser les données en vue d'atteindre un objectif.
a) Méthode d'enquête
Cette méthode nous a servi de recueillir des données à partir des questionnaires
administrés à la Direction Générale de Impôt
b) Méthode d'observation
Nous avons utilisé cette méthode dans le but de mener une étude qualitative, ce dernier
nous a obliger d'entrer en contact avec quelques chefs de la sus direction enfin d'obtenir
les informations dont nous avons besoin
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Dans la même optique nous avons choisi comme méthodologie l'approche mixte c'est-à-
dire l'approche quantitative et l'approche qualitative pour faire une triangulation afin de
comprendre sur les informations à ces deux approches.
L'approche quantitative: Qui vise à récolter les données chiffrées par rapport aux
données recueillis sur le terrain et qui dégagent les éléments déclencheurs sur base des
chiffres récoltés. Cette approche nous permettra à récolter les données chiffrées sur le
terrain afin de dégager les indicateurs expliquant la faiblesse de la TVA dans le
rendement des recettes fiscales en RDC.
L'approche Qualitative qui a pour but de répondre à un problème observé; Elle vise à
chercher le sens, à comprendre le phénomène ou le comportement d'un environnement.
Elle est définit selon (Paille 2006) comme une démarche discursive de l'information de
l'explication de fait ou de théorisation d'un témoignage, d'un phénomène ou d'une
expérience.
5.2 TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNÉES
Outre la méthode pour réaliser une étude scientifique, il est cependant très important
qu'elles soient toujours accompagnées par les techniques. Une technique est l'ensemble
des procédures fondées sur des connaissances scientifiques et empiriques qui sont mis en
œuvre pour obtenir un résultat bien déterminé(KITABA KYA GHOANYS, 2014). Nous
définissons les techniques comme un moyen utilisé par un chercheur dans le but de
collecter les données et les analysées.
Les techniques sont ainsi entendues par les applications de la science, mais le but de la
technique est la production d'un travail scientifique tandis que celui de la science est la
connaissance d'un ensemble des moyens ou d'outillages dont on dispose pour faciliter la
recherche
Ainsi donc, pour collecter les données sur les champs d'investigation et à bien les traduire
sur le terrain nous avons employés les techniques ci-dessous:
 Technique documentaire
 Technique d'interview
a) Technique documentaire
Cette technique consiste en une fouille systématique de tout ce qui est écrit ayant une
liaison avec le domaine de recherche. Il s'agit donc des ouvrages, les rapports, les
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mémoires et les notes de cours ainsi que les sites web... Selon (GRAWITZ M, 1959).
Quant à notre travail, cette méthode nous permet d'avoir les données documentaires
existantes à la DGI ainsi que les documents auxiliaires qui parlent de la TVA face au
rendement des recettes fiscales en RDC
b) Technique d'interview
La technique d'interview consiste à faire recours à des entretiens au cours des quels le
chercheur interroge des personnes qui lui fournissent des informations relative au sujet de
sa recherche
Elle nous a permis de recueillir des informations au sens le plus riche auprès des
responsables de la DGI ainsi qu'à ceux de la DRHKAT au département de fiscalité
5.3 METHODES ET TECHNIQUES D'ANALYSES DES DONNÉES
a) Techniques statistiques
Ces techniques consistent à exprimer en grandeur mathématique la récurrence des faits ou
des phénomènes observés tel que le pouvoir d'achat, la fraude, la maximisation des
recettes, le taux des écarts (Pierrot Ronger 1989), la statistique descriptive dans le
recensement de la population, de la corrélation et régression
b) Analyse des contenus
Cette méthode qui consiste à un examen systématique et méthodique des documents
textuels ou visuels dans le biais cognitif et culturel en assurant l'objectivité de recherche.
Elle nous a permis de regrouper les données pour ressortir dans chaque donnée recueilli à
travers nos extraits d'entretiens pour ressortir dans chaque extrait des mots ou groupe des
mots qui se rattachent aux différents thèmes retenus enfin de construire le diagramme
conditionnel pour expliquer le thème.
c) Le diagramme de conditionnalité
Ce diagramme nous permet de présenter clairement les interactions entre les causes qui
expliquent l'inefficacité des recettes de la TVA dans le rendement en matière fiscale en
RDC
6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
La fiscalité est une mesure utilisé pour collecter les impôts or l'impôt c'est un droit
civique tiré pour le bien être d'une nation, il est l'un de plus grands bénéfices pour le
financement du budget public.
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A travers ce sujet, nous allons formuler les recommandations pouvant permettre à la DGI
pour la maximisation des recettes fiscales, d'où le triple intérêt de notre étude à savoir:
Intérêt personnel, l'intérêt scientifique et l'intérêt managérial.
- Intérêt personnel: sur le pan personnel ce sujet nous permet d'approfondir d'une
part nos connaissances aux notions de la TVA en général et en particulier la TVA
collectée par les opérateurs économiques dans notre pays précisément dans la
ville de Lubumbashi ainsi que les mécanismes de renversement dans le trésor
public et d' autre part ça attire notre curiosité scientifique entant que future
économiste au regard des fraudes fiscales.
- Intérêt managérial: Il éclaira le fisc congolais quant aux questions des forces et
faiblesses dans la conception et application des mécanismes de la TVA récoltée et
informera tout celui qui s'intéressera d'une manière ou d'une autre à la question et
désir aussi embrassé ce domaine de recherche comme les entreprises et nous y
compris.
- Intérêt scientifique: Cette étude sort de cadre aux générations futures dans le
domaine fiscal, ce travail va servir des bases aux chercheurs ultérieures dans la
réflexion scientifique via le sujet de notre étude.
7. OBJECTIFS POURSUIVIS
Partant de notre formation, nous avons été rendu sensible aux divers problèmes qui
s'observent dans les financières, ces problèmes dans la plus part de cas proviennent d'une
mauvaise transmission de l'information envers la collectivité soit la mauvaise gestion des
moyens et supports qui peuvent permettre à l'Etat de maximiser ses recettes. C'est ainsi
que la réalisation de ce travail nécessite les objectifs ci-après:
 D'identifier les forces et faiblesses de réformes fiscales congolaises pour la
maximisation des recettes de l'Etat
 De montrer comment l'information sur la TVA dans les recettes fiscales est
importante
 De montrer l'impact de la TVA dans le rendement des recettes fiscales en RDC
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8. DÉLIMITATION DU SUJET
De par son intitulé, ce travail suggère un domaine d'investigation plus complexe il nous
convient donc de déterminer les contours géographiques et temporels de l’étude afin d'en
disposer une base solide sur laquelle le débat énuméré peut trouver solution.
a) Délimitation dans le temps
Nous parlerons de la période de 2015 à 2020 une période très courte certes, mais assez
riche pour appliquer les phénomènes sous étude.
b) Délimitation dans l'espace
Ce travail va se limité au niveau de la province du Haut-Katanga, notre cadre de
recherche ou champs empirique est la Direction Générale des Impôts dans la ville et
commune de Lubumbashi:
9. PLAN SOMMAIRE
En dehors de l'introduction générale, la discussion et la conclusion générale notre travail
comporte trois chapitres:
Premier chapitre: La revue de la littérature qui traite des définitions des concepts
opératoires et processus législatif d'institution de la taxe sur la valeur ajoutée
Deuxième chapitre: Présentation du cadre conceptuel qui est la Direction Générale des
Impôts
Troisième chapitre: Résultat de l'étude qui va englober l'ensemble de notre étude pour
acheminer avec le résultat de notre étude
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BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
A. OUVRAGES
1. BAKANDEJA Gregoire, Finances publiques, Bruxelles, Edition Larcier, 2006
2. P Bougon, Audit et gestion fiscale Tome 1, Edition Clet et ATOL, 1986, p233.
3. Pascal Sem Mbimbi, Annie Cornet. Editions universitaires européennes, 2018, p214.
4. Paul-Marie Gaudmet et MOLINIER J, Finances publiques, Tome 2, Fiscalité 6eme
Édition, 1997, p524.
5. CHRISTIAN Bigaut, Front Cover, Editions Ellipses, 1998, p289.
6. Pinto, Roger Grawitz, Madeleine. Méthodes des sciences sociales, Tomes 2. Paris,
Dalloz, p995
B. MEMOIRES ET TFC
1. Daniel TUMUABUDU KABASHA, Economie et Finance, 2012, Problématique de
réforme fiscale en RDC, cas de l'impôt indirect et maximisation des recettes
2. NGOY KADINGIDIKA Danny, 2013, Problématique de la mobilisation des recettes
fiscales par la TVA
3. FUNGAMALI MUNDU Victor, L'impact de la Fiscalité indirecte sur les recettes
publiques, 2012
C. DICTIONNAIRES
1. Petit Robert, 2010, P, 153
2. Le dictionnaire lexique française Larousse 2015
D. SITES INTERNET
1. www.wikipedia.net
2. www.aesplus.com
3 www.google.com
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PLAN DETAILLE
INTRODUCTION GENERALE
1. PHÉNOMÈNE OBSERVÉ
2. LA REVUE DE LA LITTÉRATURE
3. PROBLÉMATIQUE
4. HYPOTHÈSE
5. MÉTHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTES ET D'ANALYSES DES
DONNÉES
6. CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE
7. OBJECTIFS POUSUIVIS
8. DELIMITATION DU SUJET
9. PLAN SOMMAIRE
CHAP 1: LA REVUE DE LA LITTÉRATURE
1.1 DEFINITION DES CONCEPTS OPÉRATOIRES
1.2 CADRE THEORIQUE
1.3 CADRE D'ANALYSE
CHAP 2: PRESENTATION DU CADRE CONCEPTUEL
2.1 HISTORIQUE
2.2 ELEMENT STRATÉGIQUE
2.3 ORGANISATION FONCTIONNELLE
2.4 ORGANIGRAMME
2.5 ANALYSE DE L'ENVIRONNEMENT
CHAP 3: RESULTAT DE L'ETUDE
3.1. ANALYSE QUALITATIVE
3.2 ANALYSE AVEC LOGICIEL
3.3 DISCUSSION DES RESULTATS
3.4 RECOMMANDATION
CONCLUSION GENERALE
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CHAPITRE I: REVUE DE LITTÉRATURE


La revue de littérature consiste à la définition des concepts clés de notre thématique:
analyse, connaissance, attitude, pratique, impôt, taxe et toutes considérations théoriques
sur l'administration, la fiscalité et leurs rôles.
I.1 DÉFINITION DES CONCEPTS OPÉRATOIRES
I.1.1 LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt indirect sur les dépenses de
consommation. Elle est payée par les consommateurs et collectée par les entreprises qui
participent au processus de production et de commercialisation.
La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt général qui est directement facturé aux clients
sur le bien qu'ils consomment ou les services qu'ils utilisent (M. Scholes et M.Wolfson,
2013).
I.1.2 PROCESSUS LEGISLATIF D'INSTITUTION DE LA TAXE SUR LA
VALEUR AJOUTEE
Le processus législatif d'institution de la TVA passe par les étapes suivantes:
1) Création d'un comité de réforme au sein de la direction générale des impôts 2004 ;
2) L'élaboration par ledit comité devant le projet de la loi portant sur l’institution de
la taxe sur la valeur ajoutée en RDC 2006 ;
3) Transmission de l'avant-projet de loi aux partenaires du monde d’affaires que le
monde salvifique pour les éventuelles observations ;
4) La prise de décision et prise en compte des observations permanentes formulées
par les différents partenaires ;
5) Création d'un comité politique au sein de la mise en place de la taxe sur la valeur
ajoutée en RDC, placé sous l'autorité directe du ministère des finances du comité
délégué de la présidence de la République de certains ministères et services
publiques 2007 ;
6) dépôt du projet de loi au parlement le 04 juin 2010 examen et adoption en premier
lecture du projet de loi par le sénat le 23 juin 2010; vote de la loi d'habilitation du
gouvernement a publié par l'ordonnance loi portant institution de la TVA 2009.
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I.1.3 CARACTERISRIQUES DE LA TVA


La TVA est un impôt indirect non incorporé dans le prix de revient avec un caractère
déductible; transparent par rapport aux taux d'imposition; renforcement de la
compétitivité des produits de fabrication locale; un attrait des investissements et relance
de la production nationale en raison de sa neutralité impôt à taux unique à côté des taux
zéro pour les exportations; limitations; champ d'application large; création des activités
informelles et la facilité d'harmonisation de la fiscalité indirect dans le cadre de
regroupement régionaux ou sous régionaux.
I.1.4 PRESENTATION SOMMAIRE DU MECANISME DE
FONCTIONNEMENT DE LA TVA
La TVA en remplaçant L'ICA, Il ne s'agit pas d'un impôt de plus, impôt à paiements
fractionné à chaque stade du circuit économique; la TVA frappe uniquement à la valeur
ajoutée conférée au produit. Un impôt collecté pour le compte du trésor public par des
assujettis, impôt supporté par le consommateur final des biens et services, un impôt
déductible: TVA supportée sur les achats est déduite de la TVA collectée sur les achats
(différence entre la TVA collectée et de la TVA déductible) est versée dans le trésor
public. En cas de crédit (différence négative entre la TVA collectée et la TVA
déductible), il est remboursé ou imputé jusqu'à l'épuisement.
L'ordonnance-loi portant institution de la TVA
Il s'agit de l'ordonnance-loi n°10/001 du 20 août 2010 portant institution de la taxe sur la
valeur ajoutée.
Champ d'application de la taxe sur la valeur ajoutée
 La TVA s'applique sur les opérations tel que : la livraison de biens membres
corporels faits à des tiers; prestations de services faits à des tiers; dont des
exportations; livraisons de biens et prestations de services à soi-même et les
importations.
Sont assujettis: toute personne physique et morale de droit privé et de droit public qui
effectuent de manière indépendante à titre habituel ou occasionnel les opérations
imposables.
 Base imposable de la TVA
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Le seuil d'assujettissement est d'au moins un chiffre d'affaires égale ou supérieur à


50.000.000FC (contribuables: DGE, CDI et Sièges modélisés). La base d'imposition,
c'est toute somme, valeur, bien et service perçu en contrepartie de l'opération, y compris
les subventions, impôts, droits et taxes ou prélèvements de toute nature, à l'exception de
la TVA elle-même. Le taux d'imposition est de 16%, et à l'exportation le taux est de 0%
 Le fait générateur
Ci-après les événements donnant naissance à la création fiscale: livraisons de biens; pour
les achats de biens meubles corporels; exécution de services et de travaux, pour les
prestations de services y compris les travaux immobiliers; franchissement des frontières
de la République Démocratique du Congo, pour les importations et les exportations.
 Conditions de paiement de la taxe sur la TVA
L'exigibilité de la taxe sur la valeur ajoutée nécessite une réalisation du fait générateur
pour les livraisons des biens, encaissement du prix, des acomptes ou avances pour les
prestations de services et les travaux immobiliers; enregistrement de la déclaration de
mise à la consommation en RDC pour les biens et les marchandises importées.
I.1.5 LE RECOUVREMENT
C'est une opération de perception par laquelle le trésor public recouvre les impôts directs
(BARANTE).
Le recouvrement c'est l'étape de paiement de l'impôt, ces processus est assuré par
l'administration fiscale (Marcel Powells; 2013)
Le recouvrement c'est une opération qui consiste à récupérer auprès des contribuables les
droits du trésor public c'est-à-dire ce que le contribuable doit à l'administration public
(Van LIERDE, 1983).
1.1.6 LA MOBILISATION
La mobilisation est l'ensemble de mouvement appliqués à un segment de l'organisation de
l'entreprise afin de rétablir le problème dans les stratégies appliquées par une firme
(Benjamin Graham; 2012).
La mobilisation est l'acte d'assembler des troupes et du matériel afin de préparer une
stratégie ou plus généralement de faire des professionnel en réponse à une crise
(Azamadou;1997).
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I.1.7. LES RECETTES


Ce sont les sommes d'argent encaissées à la suite d'une opération le plus souvent
commerciale.
Les recettes sont des revenus provenant d'une contribution obligatoire de la part de l'Etat
par exemple les recettes issues de la TVA ou de toute centre de contribution (Distle et
Saraf; 1998).
Les recettes c'est l'ensemble d'une somme perçue en amont et il constitue en aval l'objet
d'une dépense, il est considéré ensuite comme un ensemble des entrées monétaires
(Marcel Powells; 2013)
1.2 ETUDE THÉORIQUE ET EMPIRIQUE
La rédaction d'un travail scientifique est fonction d'une série de connaissance accumulée
que le chercheur met à la disposition de lecteurs, à titre de démonstration ou
d'expérimentation en vue de montrer que les faits alignés, variables ou applicables
peuvent aboutir aux résultats souhaités, cette étape s'étend comme un passage en revue
des différents documents existants déjà qui sont en rapport avec le sujet que le chercheur
voudrait aborder (TSHUNGU BAMESA; 1995).
Plusieurs auteurs ont mené des études sur la TVA face au rendement des recettes fiscales
en RDC, dans le cadre de notre travail, nous confronterons quelques-unes telle que :
1) MEHL ET BELTRAME (2013), parle de guide fiscal et comptable, l'auteur nous dit
que la TVA est un impôt dont les pondérations sont limités pour éviter notamment les
distorsions à la concurrence, il est un impôt qui devrait concourir à la réduction du
secteur informel et dont l’application est ouvertes à des entreprises soumises au régime
réel c'est-à-dire réalisant un chiffre d'affaires d'un seuil qui répond à deux préoccupations
essentielles:
 D'une part la mise en œuvre de la TVA implique des obligations des termes d'une
comptabilité régulière;
 D'autres parts, le non application de seuil de franchises aurait pour conséquences
de soumettre à la TVA des activités à faible rendement susceptible d'engendrer
des coûts de gestion élevée.
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2) FRANÇOIS DERBEL (2003) cet auteur parle de la fraude et l'évasion fiscale à la


TVA un effet inutile, pour cet auteur la TVA n'est pas un impôt qui demeure sans faille, il
donne l'incidence de recouvrement de la TVA sur le consommateur final et dit que sa
charge fiscale a souvent un effet un effet négatif sur la trésorerie de l'entreprise dans le
cas où la TVA est instituée conformément aux articlrs 122 point 10 et 174 de la
constitution, un impôt général sur la consommation appelée TVA, et qu'il est présenté au
sens de l'ordonnance loi et on attend par:
 Les activités économiques: les activités des productions d'importation, de
prestation de services et de distribution, y compris les activités extractives,
agricoles, agro-industrielles, et celles des professions libérales assimilées ;
 la mise à la consommation: le régime douanier qui permet aux marchandises
importées de circuler librement en République Démocratique du Congo après
l'accomplissement de toutes les formules douanières et l'acquittement des droits et
taxes, s'il était sur les achats ;
 La RD Congo; le territoire terrestre, l'espace aérien et autres zones maritimes sur
lesquelles elle exerce se droit souverain; la livraison des biens et livraison dus à
soi-même (vente, échange, apport eu a la société: fournitures d'eau, d'eau,
d'électricité, gaz etc.). Les prestations des services à soi-même ( location,
répartition, transport, commission des services et courtages, travaux d'études,
cession des biens meubles corporels, vente à consommer sur place, travaux
immobiliers, importation des biens et exportations au taux de ( 0% pour donner
droit à la déduction).
3) Erick Wilson Assonfack Zambou(1999). Dans son mémoire intitulé: " la gestion des
crédits de TVA: étude prospective" l'auteur nous parle de double phénomène à savoir
l'anesthésie et la neutralité fiscale. L'anesthésie du consommateur redevable réel qui
s'acquitte la taxe à l'occasion de ses actes légaux, quotidiens de consommation. La
neutralité entre les entreprises redevables légaux grâce à un mécanisme de déduction
assez élaborée; mais celle-ci au moment du règlement au trésor, elles ne reversent que la
différence entre l'impôt ainsi collectée et celui supportée à l'occasion de leurs achats de
biens et services.
18

4) M.Corzian et FL Deboissy 2010) précis de fiscalité des entreprises, pour cet auteur la
TVA est un impôt difficile à frauder dans le sens que le système fiscal de la TVA repose
sur les principes fondamentaux selon lesquels la TVA qui a gravée les éléments au coût
de revient d'une opération imposable et déductible à la TVA applicable à cette opération
pour l'assujettis.
L’assujettis est donc autorisé à déduire du montant de la TVA payée lors de l'achat ou
de l'importation des:
 Biens intermédiaires
 Bien destinés à être vendus dans le cadre d'une opération imposable
 Matières premières
 Les services étant dans le coût de revient d'une opération couvrant droit à la
réduction
 Les services, les biens meubles et immeubles acquis pour besoins d'exploitation
au titre d'investissement et frais légaux.
La TVA doit couvrir à la réalisation des opérations réalisables, être nécessaires et affecter
à l'exploitation, ne pas autant exclus à du droit de déduction. La TVA pour lequel un
redevable fait valoir à des déductions doit être mentionnée sur une preuve de paiement en
tenant compte du lieu de ce dernier délivré par un assujetti et en mentionnant un numéro
sur déclaration de la mise en consommation délivre par la douane sur une facture à soi-
même.
Les conditions de temps pour l'exercice du droit à déduction et son délai de perception.
Le droit de déduction prend naissance pour le redevable lorsque la TVA redevable
devient exigible chez l'assujettis fournisseur ou prosateurs de service. La TVA déductible
peut valablement figure sur déclaration ultérieurs jusqu'au 31/12 de l'année qui suit celle
au cours de l'année à laquelle la TVA est devenue exigible, à l'expiration de ce délai la
TVA non déduite est essentiellement acquise au trésor public et ne peut faire l'objet
d'aucune déduction
I.3. LES APPROCHES THÉORIQUES
Toute étude mérite d'être analysée pour atteindre un objectif poursuivie, C'est ainsi notre
étude faire recours à la théorie de contingence.
19

Cette théorie montre qu'il est illusoire de vouloir le bon modèle de gestion, valable en
toute circonstance, elle cherche des solutions satisfaisantes, les outils, stratégies les mieux
adoptés au compte centre de responsabilité (Lawrence et LORSCH; 1965 énoncé par
Cornet 1995).
La théorie de contingence porte de rendre compte la manière dont se structure une
organisation par sa création, l'existence et son déclin en étudiant l'influence des variables
de contexte interne et externe (Henry MINTZBERB, 2010). Elle annonce le principe du
déterminisme environnemental qui s'oppose à la prise de considération de
l'environnement ou le contexte dans l'esprit, l'action et la réaction de la DGI suite à la
maximisation des recettes de la TVA dans le rendement de recette fiscales en RDC. Les
mécanismes de recouvrement de la TVA à la DGI constitue un élément de l'efficacité et
l'efficience dans la mobilisation de recettes fiscales par le fait que l'organisation et très
forte dans les administrations fiscales de la TVA pour permettre la maximisation des
recettes fiscales de l’Etat.
20

CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DES


IMPOTS
Le présent chapitre est consacré à la présentation Historique, la situation géographique et
de l'organisation structuro-fonctionnelle de notre champs empirique
II.1 HISTORIQUE
Sur proposition du commissaire aux finances, d'une administration fiscale et d'une
autonomie administrative financière a vu naître la Direction Générale des Contributions
le 10 mars 1988 par une ordonnance du chef de l'Etat qui avait pour souci d’accroitre la
mobilisation des recettes fiscales, avec le changement de régime cette direction a été
changé ainsi pour devenir la Direction Générale des impôts. Le centre des impôts de
Lubumbashi est une structure très récent mise en place dans le cadre des nouvelles
réformes de la fiscalité congolais conformément au décret n°017/2003 du 02 mars
complété et modifié par le décret n°04/099 du 30 décembre 2004.
Elle fait partie des services contribuables dont le chiffre d'affaires annuel s'élève entre
4.000000USD et 1.000000USD le CDI/Lubumbashi n'a effectivement commencé ses
activités qu'au mois de juin 2008 dirigé par un chef de centre ayant le grade administratif
de chef de Division le CDI comprend Huit bureaux selon la loi n°004 du 13 mars 2003
portant réforme des procédures fiscales, il a été prévu l'implantation successive des CDI
suivant en RDC; le centre des impôts pilote Kinshasa(CDI) pilote de Kinshasa crée en
2006 les centres des impôts(CDI) crées graduellement :
 CDI/ Lubumbashi en 2008;
 CDI/ Matadi en 2010;
 CDI/Goma en 2012.
Les CDI s'occupant des contribuables ayant un chiffre d'affaires annuel allant de
80.000.000fc à 2.000.000.000fc. Le centre des impôts Lubumbashi est une division de la
DPI/HAUT-KATANGA qui s'occupe de la mobilisation des recettes fiscales et de la
gestion des contribuables au niveau de la ville de Lubumbashi
II.2 MISSIONS
21

La CDI exerce dans des lois et règlement en vigueur toutes les missions et prérogatives
en matières fiscales, en l'occurrence celles relatives à l'assiette, au contrôle, au
recouvrement et au contentieux des impôts, taxes, redevances a caractère fiscal.
C'est ainsi que la Direction Générale des Impôts est chargée d'étudier et soumettre à
l'autorité compétente les projets des lois des décrets et d'arrêtés à la matière. Elle doit être
consultée pour tout texte ou toute convention à incidence fiscale en tout agrément d'un
projet d'investissement à un régime fiscal obligatoire.
La DGI exerce ses compétences de manière exclusive sur toute l'étendue du territoire
nationale.
II.3 SITUATION GEOGRAPHIQUE
La DGI est situé au n°12 de l'avenue Kapenda dans la commune et ville de Lubumbashi
la province du Haut-Katanga, principalement en son centre des impôts de Lubumbashi
(CDI) qui a ses bureaux dans la ville
II.4 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE
II.4.1 STRUCTURE ORGANISATIONELLE
 Bureau appoint et contentieux;
 Bureau recouvrement;
 Bureau de gestion des contribuables;
 Bureau des ressources humaines et services généraux;
 Bureau d'informatique;
 Bureau recherche et recensement;
 Bureau contrôle fiscal.
 Bureau secteur stratégique
22
23

II.4.2 FONCTIONNEMENT
Ce bureau peut être considéré comme la porte d’entrée et de sortie est chargé de la
réception de tous les courriers entrant vers la DGI y compris les déclarations fiscales des
contribuables quelques soient les natures d'impôts concernés; il s'occupe de l'expédition
de tous les acheminées vers leurs destinataires respectifs. Ce bureau s'occupe aussi des
relations publiques et informations.
II.4.2.1 BUREAU APPOINTS CONTENTIEUX
Ce bureau a pour objectif de régler les conflits entre l'administration fiscale et le
contribuable qui remarquent qu'ils ont été surtaxés ou lésés dans leurs droits. Il est aussi
chargé de la rédaction mensuelle et annuelle des rapports d'activités de la DGI
II.4.2.2 BUREAU DU RECOUVREMENT
Dirigé par le receveur des impôts fonctionnaire qui gère le compte du trésor public
concernant les recettes d'impôts pour les contribuables recevant de la DGI et qui, sur base
de ses prérogatives légales notifiées les contribuables sur base des avis de mise en
recouvrement(AMR) pour les amener à payer les sommes dues à titre d'impôts. Il pose
des actions de poursuite envers les créanciers de l'Etat qui ne paient pas dans le délai fixé
par la loi, le bureau comprend trois cellules à savoir:
 Cellule de recettes et statistique;
 Cellule du centre de traitement du recouvrement et de suivi,
 Cellule de poursuite et contentieux du recouvrement.
II.4.2.3. BUREAU DE GESTION DES CONTRIBUABLES
Ce bureau est composé des gestionnaires des comptes de contribuables chacune de ses
gestionnaires s'occupe d'un nombre des contribuables faisant partie du répertoire de la
DGI et pour lesquels il est chargé de gérer et de relancer en cas d'absence ou
d'insuffisance de déclarations.
II.4.2.4 BUREAU RESSOURCES HUMAINES ET SERVICES GENERAUX
Ce bureau s'occupe de tous les personnels de la DGI, comme l'indique en son nom, ce
bureau est chargé entre autre:
 De la gestion des ressources humaines de la DGI;
 De la rémunération du personnel;
 De la gestion charroi automobile;
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 De la gestion des fonds de fonctionnement;


II.4.2.5 BUREAU CONTROLE FISCAL
Ce bureau est chargé de a vérification des déclarations des contribuables. Le système
fiscale est déclaratif et auto-liquidatif c'est-à-dire chacun déclare librement ses impôts et
ces déclarations sont censées être exactes jusqu'à preuve du contraire; et la loi a donnée à
l'administration des impôts les contrôles et réclamer les impôts éludé biens majorées des
pénalités, les agents œuvrant dans ce bureau sont appelés des vérificateurs polyvalents
d'impôts.
II.4.2.6 BUREAU DE RECHERCHE ET RECASEMENT
Ce bureau constitue une base des données pour les travaux de contrôle fiscal et autres cas
de service récupère après des autres services et d'administrations publiques ou non les
informations concernant les opérations diverses effectuées par les contribuables avec les
trois devenus par ces différents services, il s'agit des Banques commerciales (pour la
vente et l'exportation et de la DGDA, de L'OCC, de la Division Provinciale des Mines,
de la Direction Générale de Migration).
Ces informations une fois recueillies et réunies seront mises à la disposition des
vérifications lors des contrôles fiscaux.
II.5 L'ENVIRONNEMENT EXTERNE AVEC LE MODEL PESTEL
L'acronyme PESTEL veut dire (Politique, économique, social, culturel, technologique et
légal)
Sur le plan politique : Nous constatons:
 l'instabilité politique
 le processus électoral
 la politique innovateur faible
 la politique fiscal au rabais
 la politique européenne élevée avec leurs intérêts personnels
Sur le plan économique : Au niveau de l'environnement économique nous avons:
 Le manque de croissance économique
 Le taux très élevés
 Le taux d'inflation très élevés avec l'avènement de la valeur en 2017 en RDC.
Sur le plan social : Au niveau de l'environnement social, nous avons:
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 L'éducation
 Le mode et le style de vie de la population
 La santé de la population
Pour comprendre le fonctionnement de la TVA, il s'agit de partir d'un cercle vicieux
 L'agriculture cultive les ananas qu'il vend à l'industriel
 L'industriel produit de jus qu'il vend au grossiste
 Le grossiste produit et vend à son tour au détaillant
 En fin le détaillant vend au consommateur final.
Sur le pan Culturel :
Au niveau de l'environnement culturel nous avons les activités qui ne sont pas imposable
mais qui sont des activités génératrices de revenus comme les activités pastorales, la
musique, la comédie, les arts et autres activités génératrices des revenus qui ne sont pas
imposables.
Sur le plan technologique : Au niveau de l'environnement technologique, nous avons :
 La découverte des ressources des revenus
 Les aides publiques et les innovations
 Les transferts de la technologie et la technologie de pointe.
Il y a une forte organisation de l'administration de l'impôt dont différents guichets aux
postes frontalières; dans certains cas l'inflation pour autant que ce soit le consommateur
final qui en fait l'impôt.
Sur le plan écologique  : Nous avons:
 La réglementation, la production doit être effective, la base d'imposition est
constituée par toutes les sommes les valeurs, bien ou services perçus en
contrepartie de l'opération, y compris les subventions ainsi que tous frais. Les
impôts et taxes ou prélèvement de toutes nature y afférentes, à l'exclusion de la
taxe sur la valeur ajoutée elle-même
 Les énergies propres et les recyclages
 La météo et le climat.
Sur le plan légal : Nous avons:
 Les propriétés industrielles et les normes
 Les droits des contrats et les droits du travail.
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La TVA est à charge des consommateurs de produits aux bénéficiaires de services, elle
est collectée et acquittée par les personnes effectuant les opérations imposables, toute
personne assujettie à la TVA doit souscrire une déclaration d'assujettissement auprès de
l'administration des impôts, allant du début de ses activités. Le caractère exigible des
impôts, le système fiscal déclaratif congolais corrobore avec le comportement des
contribuables.
II.6 ANALYSE DE L'ENVIRONNEMENT INTERNE AVEC LE TECHNIQUE
SWOT
SWOT qui signifie (Force, faiblesse, opportunité et menace)
 Au niveau de forces
Il y a une forte organisation de l'administration de la TVA au CDI, une maitrise de
procédures et méthodes étant donné que le monopole dans le domaine leur ai donné avec
tout le pouvoir de proposer des projets de lois au pouvoir centrale.
 Au niveau des faiblesses
Elle ne collecte que la taxe sur la valeur ajoutée des grands contribuables au moment où
l'argent se fait dans les petites activités génératrices des revenus, une mauvaise stratégie
de recrutement.
 Au niveau des opportunités
Elle collecte beaucoup d'argent du fait qu'il y a la présence des grandes entreprises, ces
derniers paient à la fois une quantité suffisante de la TVA, la croissance démographique,
croissance des petites entreprises.
 Au niveau des menaces
La CDI connait un problème par rapport aux autres régies financières qui procèdent à la
collecte de la TVA telles que le cas de la DPI dont le pouvoir relève toujours de la DGI
qui donne les ordres et qui contrôle tout, le changement politique du pays peut aussi
constituer une source de démotivation des agents.
27

STRUCTURE DU CENTRE DES IMPOTS DE LUBUMBASHI


Le CD/L est une division de la DPI/KAT qui s’occupe de la mobilisation des recettes fiscales et de la gestion des contribuables au niveau de la
province du KATANGA.

CHEF DU BUREAU:
INFORMATIQUE

SECRETAIRE DU CHEF DU
CENTRE

2e BUREAU:
1er BUREAU: RESSOURCES 7e BUREAU : 8e BURE
4e BUREAU : 5e 6e BUREAU :
APPOINT ET 3 BUREAU:
e
RECOUV
HUMAINES ET ACCEUEIL ET BUREAU : SECTEUR CONTROLE
CONTENTIEUX INFORMATIQUE ENT
SERVICES INFORMATION GESTION STATEGIQUE ET FISCALE
GENERAUX

SECRETARIAT

de2 cc
e
1ercontentieux
cellule :2eressources 1 cellule : accueil 1
et cellule :
2 immatriculation
e
cellule : et
gestion des comptes 5 cellule : 2e Programmation
e 1 cellule : cellule:
secteur 1
des Brigadesdu
cellule : recet
1er cellule : appoint
2e cellule : 1 cellule :
cellule : services2suivi
e
des
généraux applications
cellule : maintenance
2 cellule :tenue
e
liaison 1 cellule : secteur minier
3 cellule :
e
4 secteur
e
Cellule :forestier
Secteur bancaire contrôle externe reco
contribuables 2 cellule : des hydrocarbures
e
humaines information desdes
dossiers télécommunications
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