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Introduction :
Les recettes fiscales sont cruciales pour un développement durable,
puisqu'elles permettent aux gouvernements de dégager des fonds destinés à
être investis en faveur du développement, de la diminution de la pauvreté et
de la fourniture de certains services au public, ainsi que de développer les
aptitudes du pays, son sens de la responsabilité et sa réactivité vis-à-vis de la
population.
En effet, la fiscalité est une des voies privilégiées des pays en voie de
développement pour dégager leurs propres recettes au profit du
développement durable. Elle permet de financer les principales activités d'un
gouvernement performant, en fournissant les fonds indispensables à la
fourniture de divers services indispensables.
L’un de ses ressources de l’Etat est l’impôt sur la société L’impôt sur la
société est instauré au Maroc en 1987 pour remplacer l’impôt qu’on avait
avant appelé l’impôt sur les bénéfices professionnels
De plus, et comme son nom l’indique, l’impôt sur les sociétés s’applique aux
entreprises qui ont opté par la formule juridique de société.
Les sociétés soumises à l’Is possèdent une personnalité fiscale propre, c’est-à-
dire distincte de celle des associés.
Par conséquent, une société qui réalise à la fois de bénéfices tirés d’une
exploitation commerciale et d’activités civile (location d’appartement pour
l’habitation, par exemple) est imposée à l’IS sur la totalité de ses revenus
commerciaux et non commerciaux si elle est désignée comme personne
morale assujettie à l’IS.
Notre travail sera basé principalement sur les axes suivants :
L’impôt sur les sociétés ou encore impôt sur les bénéfices est un impôt qui est applicable à la
totalité du revenu fiscal réalisé par les sociétés ainsi que certaines personnes morales qui
entrent dans le champ d’application de cet impôt. L’IS est un impôt calculé annuellement sur le
bénéfice fiscal à taux proportionnel. Dans le présent article, nous allons déterminer les sociétés
concernées par cet impôt et les autres qui en sont exclues et finalement nous exposons les
sociétés qui bénéficient d’une exonération totale de cet impôt tout en étant soumises au dit
impôt.
✓ Les sociétés immobilières dites transparentes dont l’actif est constitué d’une seule unité
de logement occupé par les membres de la société ou d’un terrain destiné à la
construction d’un immeuble collectif.
✓ Les sociétés de fait ne comprenant que des personnes physiques : (toute association
entre deux ou plusieurs personnes qui mettent en commun leurs apports en vue de
partager les bénéfices ou les pertes éventuelles, sans qu’ils aient à établir un contrat
écrit)
✓ Les groupements d’intérêt économique car ils ne disposent pas de personnalité morale
distincte, ils sont définis comme une entité constituée de deux ou plusieurs personnes
morales en vue de mettre en œuvre tous les moyens propres à faciliter ou à développer
l’activité économique de ses membres. Chaque membre du groupement est
personnellement imposé à l’impôt sur les sociétés pour la part des bénéfices
correspondant à ses droits dans le groupement
5. La territorialité
Aux termes de l'article 5 du CGI, les sociétés, qu'elles aient ou non leur siège au Maroc, sont
passibles de l'IS au titre des produits, bénéfices et revenus qui se rapportent aux biens qu'elles
possèdent et aux activités qu'elles réalisent au Maroc, même à titre occasionnel, dont le droit
d'imposition est attribué au Maroc en vertu des conventions fiscales.
L'imposition des bénéfices des sociétés diffère selon qu'elles sont résidentes ou non résidentes
au Maroc.
Il s'agit des sociétés ayant leur siège social au Maroc. Celles- ci sont imposables à l'IS sur la
totalité de leurs bénéfices ou revenus réalisés au Maroc.
✓ Les revenus et les plus-values générés par les biens que ces sociétés possèdent au Maroc
(loyers, profits immobiliers, dividendes...)
✓ Les revenus provenant de l'exercice d'une activité au Maroc par l'intermédiaire d'un
établissement stable.
✓ les produits bruts qu'elles perçoivent en contrepartie des travaux et des services qu'elles
rendent pour le compte de leurs établissements au Maroc
6. Les exonérations
A. Exonérations et imposition au taux réduit permanent :
✓ Exonérations permanentes ;
10. les sociétés non résidentes au titre des plus- values réalisées sur les cessions
de valeurs mobilières cotées à la bourse des valeurs du Maroc à l’exclusion
de celles résultant de la cession des titres des sociétés à prépondérance
immobilière.
27. sous réserve des dispositions transitoires prévues à l’article 247- XXIII ci-
dessous, les exploitations agricoles réalisant un chiffre d’affaires annuel
inférieur à cinq millions (5.000.000) de dirhams, au titre de leurs revenus
agricoles tels que définis à l’article 46 ci-dessous Cette exonération ne
s’applique pas aux autres catégories de revenus non agricoles réalisés par
les sociétés concernées.
✓ Industrielle (ZAI).
Les sociétés hôtelières bénéficient, au titre de leurs établissements hôteliers pour la partie de
la base imposable correspondant à leur chiffre d’affaires réalisé en devises dûment rapatriées
directement par elles ou pour leur compte par l’intermédiaire d’agences de voyages, de
l'exonération de l'impôt sur les sociétés. Cette exonération concerne une période de cinq (5)
Ans consécutifs, qui court à compter de l'exercice au cours duquel la première opération
d’hébergement a été réalisée en devises et de l’imposition au taux réduit de (17,50% Avant
2020 et 20% à partir de 2020) Prévu à l’article 19-II-C du C.G.I., au-delà de cette période.
2) Les sociétés de services ayant le statut « Casablanca Finance City
Casablanca Finance City ouverte à des entreprises financières ou non financières Exerçant des
activités sur le plan régional ou international. Avant 2020 ces sociétés bénéficient au titre de
leur chiffre d’affaires à l’exportation de :
L’exonération totale de l’IS durant les cinq premiers exercices consécutifs à compter du
premier exercice d’octroi du statut précité
L’exonération totale de l’impôt sur les sociétés (IS) durant les cinq (5) premiers
exercices consécutifs à compter du premier exercice d’octroi du statut précité ;
L’imposition au taux spécifique de 15% prévu à l’article 19-II du CGI, au-delà de cette
période
Les sociétés qui exercent leurs activités dans les zones franches d'exportation bénéficient :
de l'exonération totale de l’I.S. durant les cinq (5) premiers exercices consécutifs à
compter de la date du début de leur exploitation ;
de l'imposition au taux de 8,75 % pour les vingt (20) exercices consécutifs suivants.
Au-delà de cette période, ces sociétés sont imposables à l’I.S. dans les conditions de droit
commun.
Le nouveau régime fiscal est applicable aux entreprises installées dans les zones d’accélération
industrielle à compter du 1er janvier 2021.
de l'exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période de cinq (5) exercices
consécutifs, à compter du premier exercice d’exploitation ;
et de l'imposition aux taux 20% prévus à l’article 19-I- A au-delà de cette période.
Lorsque lesdits produits proviennent des bénéfices distribués par les organismes de
placement collectif immobilier (O.P.C.I) bénéficient d’un abattement de 60%.
✓ Exonérations temporaires
✓ Imposition temporaire au taux réduit
a. Exonérations temporaires
- Le titulaire ou, le cas échéant, chacun des co-titulaires de toute concession d'exploitation des
gisements d'hydrocarbures bénéficie d'une exonération totale de l'impôt sur les sociétés pendant
une période de dix (10) années consécutives courant à compter de la date de mise en production
régulière de toute concession d'exploitation.
- Les sociétés exploitant les centres de gestion de comptabilité agréés régis par la loi n° 57-90
promulguée par le dahir n° 1-91-228 du 13 joumada I 1413 (9 novembre 1992), sont exonérées de
l'impôt sur les sociétés au titre de leurs opérations, pendant une période de quatre (4) ans suivant
la date de leur agrément.
- Bénéficient de l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant les cinq (5) premiers
exercices consécutifs à compter de la date du début de leur exploitation :
Les sociétés industrielles exerçant des activités fixées par voie réglementaire ;
Les sociétés exerçant les activités d’externalisation de services à l’intérieur ou en dehors des
plateformes industrielles intégrées dédiées à ces activités, conformément aux textes législatifs
et réglementaires en vigueur
Au sens de l’article 8 : Le résultat fiscal de chaque exercice comptable est déterminé d'après
l'excédent des produits sur les charges de l’exercice, engagées ou supportées pour les besoins de
l’activité imposable, en application de la législation et de la réglementation comptable en vigueur
(la loi 09-88 et CGNC), modifié, le cas échéant, conformément à la législation et à la réglementation
fiscale en vigueur.
Donc le résultat fiscal c’est le résultat comptable calculé en application de la loi comptable et
corrigé par des dispositions fiscales (Les réintégrations et les déductions)
Résultat fiscal net = Résultat avant impôt + les réintégrations – les déductions + Ecart de
conversion passif de N – Ecart de conversion passif de N-1 – Reports déficitaires.
Les v ente s :
Ventes de services :
C’est l’exécution du service qui est le fait de rattachement du produit à l’exercice.
1-1 Le chiffre d’affaire : (cas particuliers)
Les arrhes :
Sur le plan fiscal, les arrhes ne constituent pas des produits d’exploitation car elles correspondent à de
simples avances sur commandes en cours.
Les acomptes :
Il s’agit d’un paiement partiel, et fiscalement ne constitue pas des produits imposables.
4- Subvention d’exploitation :
Les subventions d'exploitation sont celles acquises par la société pour lui permettre de compenser
l'insuffisance de certains produits d'exploitation ou de faire face à certaines charges d'exploitation,
telles que les subventions versées par l’État ou les collectivités à certains organismes et entreprises
pour compenser le prix de quelques produits et services.
2- Gain de change :
Les créances et les dettes en monnaies étrangères doivent être évaluées, à la clôture de chaque
exercice, selon le dernier cours de change.
2- Subventions d’investissement :
Les subventions d’investissement ont pour objectif d’encourager l’entreprise à l’acquisition
des immobilisations et à la création de l’emploi.
Le montant des subventions d’investissement est repris sur la durée et au rythme
d’amortissement de l’immobilisation acquise ou créée au moyen de la subvention. Les
reprises sur subventions d’investissement sont imposables.
Si la charge est déductible, aucune correction fiscale n’est effectuée, sinon une réintégration
doit être passée.
N.B : Dans le cadre des pièces justificatives, Les entreprises doivent indiquer sur leur facture un
identifiant commun d’entreprise (ICE).
La charge doit être constatée en comptabilité. Cela signifie qu’elle ne doit pas être déduite de manière
extracomptable sans comptabilisation.
Les charges déductibles sont celles qui affectent les résultats de l’exercice au cours duquel elles ont
été engagées, c’est-à-dire les charges qui ne se rapportent pas à l’exercice doivent être régularisées
1. Les achats :
Pour que les achats soient déductibles ils doivent être reçus, s’il s’agit d’un achat corporel (par
exemple : Des marchandises), ou exécuté s’il s’agit d’un achat incorporel (Transport) pendant
l’exercice concerné, même si la facture n’a pas été reçue et le prix n’a pas été payé au cours de
l’exercice.
Pour le cas des achats importés, le coût comptabilisé comprend le prix d’achat augmenté des frais
accessoires d’achat (Douane, transport, assurance, frais de transit, frais de port,…)
N.B : Les pénalités, majorations et amendes pour infraction aux règles d’assiette des impôts directs et
indirects, de paiement tardif des dits impôts, ainsi qu’aux dispositions légales et réglementaires ne
sont pas déductibles
> Les charges d’intérêts dus aux tiers sont déductibles à condition que les emprunts ont servis au
financement de l’entreprise.
> Les intérêts rémunérant les comptes courants des associés pour les besoins de l’exploitation
sont déductibles sous réserve que :
Le capital social soit totalement libéré ;
Le montant total des sommes portant intérêts déductibles ne peut excéder le montant du
capital social ;
Le taux pratiqué ne doit pas dépasser celui fixé par arrêté du Ministre des finances pour la
rémunération des comptes courants associés au titre de l’année en cours.
> Les pertes de change relatif aux dettes et créances libellés en monnaie étrangère ;
> Les autres charges financières : escomptes accordés ;
> Les dotations financières.
2) Ne sont déductibles du résultat fiscal que dans la limite de 5.000 DH TTC par jour et par
fournisseur sans dépasser 50.000 DH TTC par mois et par fournisseur, les dépenses afférentes
aux charges ainsi que les dotations aux amortissements relatives aux acquisitions
d'immobilisation et dont le règlement n'est pas justifié par CBNE, Effet de commerce, moyen
magnétique de paiement, virement bancaire ou procédé électronique
3) Ne sont pas déductibles du résultat fiscal, l'ensemble des achats des travaux et des prestations
de services non justifié par une facture régulière ou autre pièces probantes établie au nom des
contribuables.
4) Ne sont pas déductibles également les achats et les prestations revêtant un caractère de
libéralité.
4- Le déficit reportable :
Selon l’article 12 du CGI : Le déficit d'un exercice comptable peut être déduit du bénéfice de l'exercice
comptable suivant. A défaut de bénéfice ou en cas de bénéfice insuffisant pour que la déduction
puisse être opérée en totalité ou en partie, le déficit ou le reliquat de déficit peut être déduit des
bénéfices des exercices comptables suivants jusqu'au quatrième exercice qui suit l'exercice déficitaire.
Toutefois, la limitation du délai de déduction prévue à l'alinéa précédent n'est pas applicable au
déficit ou à la fraction du déficit correspondant à des amortissements régulièrement comptabilisés et
compris dans les charges déductibles de l'exercice, dans les conditions prévues à l'article 10 (I-F-1°-b)
limité à 4 exercices
A. LIQUIDATION DE L’IMPOT :
1- Période d’imposition :
L'impôt sur les sociétés est calculé d'après le bénéfice réalisé au cours de chaque exercice
comptable qui ne peut être supérieur à douze (12) mois.
En cas de liquidation prolongée d'une société, l'impôt est calculé d'après le résultat provisoire
de chacune des périodes de douze (12) mois.
Si le résultat définitif de la liquidation fait apparaître un bénéfice supérieur au total des
bénéfices imposés au cours de la période de liquidation, le supplément d'impôt exigible est égal
à la différence entre le montant de l'impôt définitif et celui des droits déjà acquittés.
Dans le cas contraire, il est accordé à la société une restitution partielle ou totale desdits droits.
2- Lieu d’imposition :
Les sociétés sont imposées pour l'ensemble de leurs produits, bénéfices et revenus au lieu de
leur siège social ou de leur principal établissement au Maroc.
En cas d'option pour l'impôt sur les sociétés :
- les sociétés en participation imposées au lieu de leur siège social ou de leur principal
établissement au Maroc, au nom de l'associé habilité à agir au nom de chacune de ces
sociétés et pouvant l'engager ;
- les sociétés de personnes imposées en leur nom, au lieu du siège social ou du principal
établissement de ces sociétés.
3- Taux d’imposition :
3-1 Taux normal de l’impôt :
L’impôt sur les sociétés est calculé comme suit :
A noter que le taux de 20% est appliqué à la tranche dont le montant du bénéfice net est
supérieur à 1 000 000 de dirhams, pour :
Pour les sociétés exerçant une activité industrielle, à l’exclusion de celles dont le bénéfice net est
égal ou supérieur à cent millions (100 000 000) de dirhams, le taux du barème de 31% est ramené à
26%.
L’activité industrielle s’entend de toute activité qui consiste à fabriquer ou à transformer
directement des biens meubles corporels moyennant des installations techniques, matériels et
outillages dont le rôle est prépondérant.
Toutefois certains organismes à caractère financier tels que les établissements de crédit (BAM,
CDG, et les sociétés d'assurances et réassurance) sont soumis à l'IS au taux de 37 %.
Le taux de 10 %:
Il s'applique au produit brut hors TVA perçus par les personnes physiques ou morales non
résidentes.
Le taux de 15 %:
Il s'applique aux produits des actions parts sociales et revenus assimilés.
Le taux de 20 %:
Il s'applique au montant hors TVA des produits de placements à revenu fixe (énumérés à l'article
14 de la loi), versés, mis à la disposition ou inscrit en compte de personnes physiques ou
morales au titre des intérêts et autres produits assimilés :
- des obligations, bons de caisse et autres titres d'emprunt comme les créances hypothécaires
privilégiées ou chirographaires, les cautionnements en numéraire, les bons de trésor, les
titres OPCVM...
- des dépôts à terme ou à vue auprès des établissements de crédit ou tout autre organisme.
- des prêts et avances consentis par des personnes physiques ou morales à toute personne
physique ou morale passible à l'IS ou de l'IR selon le régime du résultat net réel ou à toute
autre personne.
- des prêts consentis par l'intermédiaire des établissements de crédit et organismes assimilés,
par des sociétés et autres personnes physiques ou morales à d'autres personnes.
- des opérations de pensions.
Sont soumis également à la retenue à la source de 20%, au taux applicable aux produits de
placements à revenu fixe, les revenus versés par les fonds de placements collectifs en titrisation
(FPCT) aux porteurs des certificats de Sukuk, correspondant à la marge bénéficiaire réalisée par
ces derniers au titre de l’opération de titrisation.
B. PAIEMENT DE L’IMPOT :
L'impôt exigible de la société est obtenu en appliquant le tarif fiscal à la base imposable (résultat
fiscal net).
IS = résultat fiscal net * taux d'I.S
Toutefois, l'impôt exigible ne peut être inférieur à un minimum appelé cotisation minimale
annuelle.
La CM est calculée en même temps que l'IS, elle devient exigible si son montant dépasse celui
de l'IS.
La CM ne peut être inférieur à 3000 dirhams par exercice.
Soit de 0,25 % taux réduit applicable aux opérations effectuées par les entreprises
au titre des ventes portant sur les :
Produits d’énergie (Gaz, Eau, Electricité)
Produits Pétroliers
Produits de 1ére nécessité (Huile, Farine, Beurre, Sucre)
Médicaments
Calcul de la CM :
CM = taux * (CA HT + autres produits d'exploitation + produits financiers +
Subventions et dons reçus +autres produits non courants)
Remarque :
- La société peut être dispensée de verser des acomptes supplémentaires si elle juge qu'un ou
plusieurs acomptes versés sont suffisants pour couvrir l'impôt dont elle sera finalement
redevable.
- À cet effet, elle doit souscrire une déclaration 15 jours avant l'exigibilité du prochain
versement à effectuer.
Toutefois si le montant de l'impôt dû s'avère supérieur de plus de 10 % à celui des acomptes
versés, la société encourt une pénalité de 10% (ou de 5% si le paiement est effectué dans un
délai de retard n'excédant pas 30 jours) et une majoration de 5% pour le premier mois de retard
et de 0,50% par mois ou fraction de mois supplémentaire.
- Les acomptes provisionnels dus au titre d'un exercice sont calculés sur la base de l'impôt ou la
CM acquittés au titre de l'exercice précédent.
- Lorsque l'exercice de référence est inférieur à 12 mois, les acomptes sont calculés sur la base
de l'impôt rapporté à une période de 12 mois.
- Dans le cas où une société bénéficierait d'une période d'exonération de l'IS ou de la CM,
l'exercice de référence pour le calcul des acomptes provisionnels est le dernier exercice clos de la
période d’exonération.
- Les acomptes sont calculés à la base de l'impôt ou de la CM qui aurait été normalement dus en
l'absence d'exonération.
1 - l’identité du vendeur ;
2 - le numéro d’identification fiscale (IF), de la taxe professionnelle (TP) et
l'Identifiant commun de l'entreprise (ICE)
3 - la date de l’opération ;
4 - les noms, prénom ou raison sociale et adresse des acheteurs ou clients ;
5- les prix, quantité et nature des marchandises vendues, des travaux exécutés ou
des services Rendus ;
6- d’une manière distincte le montant de la taxe sur la valeur ajoutée réclamée en
sus du prix ou Comprise dans le prix
7- les références et le mode de paiement.
-Déclaration du Chiffre d’affaires : Il s'agit d'une déclaration obligatoire pour les sociétés non
résidentes imposées au régime forfaitaire. A déposer avant le 1 er Avril de chaque année.
-Déclaration de l'existence (art 148) : les sociétés qu’ils se soient imposables à l’impôt sur les
sociétés ou à l’impôt sur le revenu au titre de revenus professionnels ou qu’ils en soient exonérés
ainsi que les contribuables imposables au titre des revenus agricoles, doivent déposer dans un
délai maximum de 30 jours suivant la date de leur constitution une déclaration d’existence.
S'il s'agit d'une société de droit marocain soumise à l’impôt sur les sociétés, cette déclaration doit
comporter :
B.Les sanctions
défaut ou retard dans le dépôt des déclarations fiscales : art 184
5% de l’impôt dû dans le cas de dépôt de la déclaration fiscal dans un délai ne dépassant pas
30 jours de retard
15% de l’impôt dû dans un délai supérieur à 30 jours de retard
Défaut de déclaration d’existence : art 188
Amende de 1000 DH
une amende égale à cinquante mille (50.000) dirhams, par exercice, est applicable aux
contribuables qui ne conservent pas pendant dix (10) ans les documents comptables
V. Cas pratique :
La société anonyme (CCA M1) vous fournit les renseignements suivants en vue de lui
déterminer l’impôt exigible au titre des exercices N-1 et N.
Exercices Résultat avant impôt Charges non Produit non Base de la cotisation
déductible imposable minimale
4-Dotation pour amortir une voiture de service de la société acquise le 01/04/N à :345 000 dh
(TTC). Durée d'amortissement choisie par l'entreprise : 5 ans.
2-Une reprise sur une provision pour dépréciation d'un client pour : 6 850 dh.
La provision a été constatée fin N-2 mais a été réintégrée au résultat de cet exercice.
3-Les intérêts facturés à deux salariés de l'entreprise sur des prêts qui leur ont été
Attribués en N : Total des intérêts rapportés à l’exercice : 4 674 dh.
C- Les gains de change latents sur les dettes et les créances en devises ont été les
Suivants :
-31/12/N-1 6 544 dh
-31/12/ N 7 885 dh
Travail à faire :
1/ Déterminer l'impôt exigible au titre de l'exercice N-1.
2/ Déterminer le résultat fiscal de l'exercice N
3/ Déterminer l'impôt exigible au titre de l'exercice