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Cours de fiscalité
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Les sociétés qui se livrent à l'élevage de bétail;
Les profits sur les cessions de valeurs mobilières réalisés par les sociétés étrangères ;
Les personnes morales qui exécutent des marchés de services financés par des dons de
l’Union Européenne au titre desdits marchés.
Les promoteurs immobiliers réalisant des logements sociaux (superficie entre 50 et 80 M°2
avec un prix de vente ne dépassant pas 250.000 dhs hors TVA
Les promoteurs immobiliers réalisant des logements à faible valeur immobilière (entre 50 et
60M°2) avec un prix de vente TTC n’excédant pas les 140.000 dhs
Les exploitations agricoles réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur à 5.000.000 dhs au
titre de leurs revenus agricoles.
la Banque Islamique de Développement ;
la Banque Africaine de Développement et le « Fonds Afrique 50 » ;
la Société Financière Internationale ;
l’université Al Akhawayne d’Ifrane ;
les autres organismes cités par l’article 6 du code général des impôts.
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L’Agence Spéciale Tanger-Méditerranée, ainsi que les sociétés intervenant dans la réalisation,
l’aménagement, l’exploitation et l’entretien du projet de la zone spéciale de développement
Tanger Méditerranée et qui s’installent dans les zones franches d’exportation bénéficient des
mêmes avantages accordés aux entreprises installées dans les zones franches d’exportation.
- Réduction de 50 % sans limitation dans le temps pour :
Les entreprises minières exportatrices, ainsi que celles qui vendent leurs produits à des
entreprises qui les exportent.
Réduction de 50 % pendant 5 ans pour :
Les entreprises artisanales dont la production est le résultat d’un travail essentiellement man
Les établissements privés d’enseignement et de formation professionnelle qui commencent
Les entreprises, à raison des activités exercées dans l’une des préfectures et provinces fixée
Les promoteurs immobiliers réalisant des constructions de cités, résidences et campus univer
Les banques offshores
Les sociétés holding offshore
Les sociétés hors champs d’application de l’IS :
Territorialitéde l’IS :
• L’impôt sur les sociétés frappe les bénéfices des sociétés qui exercent des
activités lucratives sur le territoire marocain, quelle que soit leur nationalité sous
réserve du respect du principe de prééminence des conventions internationales
sur la loi interne
Société dont le siège est au Soumise à l’IS Non soumis à l’IS pour les
Maroc opérations réalisées à l’étranger
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Société installées à Soumise pour les opérations -
l’étranger réalisées au Maroc
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Les produits de participation : bénéficient d’un abattement de 100% au
niveau des sociétés bénéficiaires pour éviter leur double imposition à l’IS.
Les intérêts, subissent une retenue à la source de 20% non libératoire à l’IS. Ils
sont donc à reconsidérer au niveau de la base imposable pour le montant global y
compris la taxe prélevée par l’organisme financier. Cette taxe représente, toutefois,
un crédit d’impôt imputable sur l’IS.
écarts de conversion–passif
les reprises financières et les transferts de charges
Les produits non courants :
des subventions d’équilibre et subventions d’investissement
Profits divers:
Les plus-values de cession des éléments d’actif,
Les produits accessoires : ce sont les recettes que l’entreprise réalise en dehors de
son activité principale.
Revenus résultant d’opération non commerciale: Revenus fonciers, mobiliers
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o En revanche, lorsque les intérêts sont accordés aux associés pour les comptes
créditeurs qu’ils détiennent auprès de l’entreprise, une condition et deux limitations
sont requises pour la déduction de ces intérêts.
o La condition requise consiste à ce que le capital de la société soit totalement
libéré. Cette condition est à vérifier au sein des sociétés de capitaux notamment la
société anonyme dont le capital n’est obligatoirement libéré qu’à hauteur de 25% à
la constitution.
o Ensuite, lorsque le capital est entièrement libéré, deux limitations sont à
respecter :
o Il faut que le montant des comptes courants portant intérêts déductibles ne
dépasse pas le montant du capital social.
o Le taux pratiqué ne doit pas dépasser celui fixé par le ministre de finances
pour la rémunération des comptes courants d’associés au titre de l’année en
cours.
o Les charges d’impôts : les impôts et taxes liés à l’exploitation de l’entreprise et
mis en recouvrement au cours de l’exercice sont fiscalement déductibles, tels la
taxe professionnelle, taxe urbaine, la taxe d’édilité …
o Certains impôts, dont le caractère professionnel est incontestable sont
néanmoins, exclus des charges déductibles par ce que la loi en décide ainsi de façon
expresse. Il s’agit principalement de :
o L’IS ou la cotisation minimale ou encore des acomptes provisionnels
o La taxe urbaine : afférente à des immobilisations données en location par des
entreprises de crédit-bail
o La participation au fond de cohésion sociale
o Tout impôt prélevé à la source et non libératoire de l’IS.
o Les primes d’assurances : Les frais liés au paiement de primes d’assurances
contractées auprès d’organismes spécialisés et couvrant des risques liés à
l’exploitation de l’entreprise sont fiscalement déductibles du résultat fiscal.
o Il en va autrement lorsque l’entreprise contracte une assurance vie sur la tête du
dirigeant ou de l’un des associés, à son profit. Ces primes ne sont pas déductibles car
l’opération est jugée fiscalement comme n’ayant pas lien avec l’exploitation.
o Il n’en reste pas moins que lorsque le risque se réalise (décès de la personne)
l’indemnité perçue par l’entreprise est imposable sous déduction des primes versées
antérieurement.
o Lorsque l’assurance est contractée sur la tête de l’un des associés au profit de sa
famille, les primes versées sont considérées comme des compléments de salaires
applicables au frais du personnel.
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o Les cadeaux publicitaires : Les frais engagés par l’entreprise dans le cadre des
compagnes de publicité sont déductibles fiscalement tant qu’ils sont liés à la
promotion d’un produit commercialisé par l’entreprise ou à l’amélioration de son
image de marque.
o Lorsque l’entreprise choisit de distribuer des cadeaux, deux conditions sont
requises pour leur déduction :
La valeur unitaire du cadeau ne doit pas dépasser 100dh TTC
Le cadeau doit porter impérativement le nom ou le sigle de l’entreprise ou
la marque des produits qu’elle fabrique.
o Les dépenses d’entretien et de réparation : Ces dépenses sont déductibles du
résultat fiscal dans la mesure où elles ont pour objet de maintenir une immobilisation
dans son état normal et de permettre son fonctionnement pendant la période initiale
prévue pour son amortissement.
o Lorsque, par contre, il s’agit de grosses réparations qui ont pour objet
d’améliorer la consistance d’un élément d’actif et d’augmenter sa durée probable
d’utilisation. Les frais engagés sont à immobiliser dans un compte d’actif et à amortir
sur une durée d’amortissement prévue initialement pour l’immobilisation.
o Les dépenses de location : Les loyers qu’une entreprise paie à raison des biens
meubles ou immeubles qu’elle prend en location, constituent des charges déductibles.
Il est de même pour les redevances de crédit-bail.
o Les charges et pertes diverses : Sans prétendre à l’exhaustivité dans
l’énumération des charges qui bénéficient du droit à déduction, il convient de signaler
qu’il peut s’agir :
o Les frais de déplacement et de représentation engagés par le dirigeant ou par
le personnel de l’entreprise, à condition que ces missions soient réalisées dans
l’intérêt de l’exploitation. Comme la TVA n’est pas récupérable sur telles charges.
Elles sont déductibles TTC.
o Les frais de réceptions organisées dans le cadre de l’activité de l’entreprise
déductible aussi TTC.
o Les dépenses de publicité et de promotion des produits fabriqués ou/et
commercialisés par l’entreprise.
o Les frais d’abonnement professionnel.
o Les pertes de nature financières subies suite aux opérations de change et
sur les opérations de négociations de valeur mobilières.
o Les pertes subies suite à des accidents ou à des catastrophes naturelles.
o Les pertes subies suite au non recouvrement des créances d’exploitation.
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o Les pertes subies suite à des vols, ou des détournements à conditions que cela
soit constaté par un procès-verbal.
o Les reports déficitaires : Lorsque l’entreprise subit un déficit fiscal au titre
d’un exercice, elle peut le reporter sur les résultats bénéficiaires de l’un ou de
plusieurs exercices pendant les 4 années suivantes.
o Conditions d’exercice du droit au report déficitaire:
Le déficit doit être à la charge de l’entreprise
Le déficit ne doit pas être remis en cause par suite de redressements fiscaux ou de
rejet de comptabilité
Le déficit reportable ne peut bénéficier qu’au contribuable qui l’a supporté. C’est
ainsi que ne sont pas en droit de reporter des déficits, antérieurs à leur gestion, sur
leurs bénéfices futurs les cessionnaires d’une entreprise.
o Cette limitation de 4 ans ne s’applique cependant pas aux déficits
correspondant aux amortissements qui restent déductibles sans aucune limitation
de délais.
o Les amortissements : les amortissements déductibles du résultat imposable de
l’entreprise correspondent aux amortissements techniques augmentés ou diminués, le
cas échéant des amortissements dérogatoires. Au-delà du respect des règles de base
de déductibilité, ces charges dites calculées doivent satisfaire, en plus, des restrictions
de fond et de forme.
o Condition de fond : exige que le bien amortissable doit figurer au sein de l’actif
de l’entreprise. Ce qui implique que les biens en crédit-bail ne peuvent pas être
considérés comme immobilisation amortissable.
o Les conditions de forme sont au nombre de deux :
-Il faut que les amortissements soient dûment inscrits en comptabilité (selon le
principe de la primauté du fait comptable).
-L’entreprise est aussi tenue de joindre à sa déclaration des résultats un tableau
modèle récapitulant les amortissements pratiqués en comptabilité.
o Les techniques d’amortissement autorisées du point de vue fiscal sont
l’amortissement linéaire et l’amortissement dégressif à titre dérogatoire.
o La base de calcul de l’amortissement est le prix de revient hors TVA, sauf si
elle n’est pas récupérable, l’immobilisation est alors amortissable TTC.
o C’est le cas des voitures de transport des personnes (dites voitures de
tourisme) autres que celle affectées au transport public ou collectif du
personnel.
o Ces voitures dont le prix amortissable est limité à 300.000dh TTC sur une
période de 5 ans.
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o Tout dépassement de ces limites est automatiquement réintégré à la base
imposable de façon extra comptable.
o Les provisions : Il s’agit d’une somme constituée en franchise d’impôt pour
faire face à une charge ultérieure, à une dépréciation ou à une perte d’un élément
d’actif qui ne peut faire l’objet d’amortissements.
o Pour bénéficier du droit à déduction, les différentes provisions constituées par
les entreprises doivent satisfaire les conditions suivantes :
o La provision doit être constituée pour faire face à une charge déductible
ou à une dépréciation d’un élément d’actif figurant à l’actif du bilan de
l’entreprise.
o Les provisions pour pertes et charges doivent être affectées à des
charges nettement individualisées.
o La perte ou la charge doit être probable et cette probabilité doit être liée
à des évènements en cours.
o Lorsque la perte ou la charge provisionnée se réalise, trois cas de figure peuvent
se présenter :
o Le montant de la perte ou de la charge est supérieur au montant de la
provision. La différence est une charge déductible du résultat fiscal.
o Le montant de la perte ou de la charge est inférieur au montant de la
provision. La différence est à réintégrer au résultat fiscal.
o Le montant de la perte ou de la charge est égal au montant de la provision.
Il y a compensation et le résultat fiscal n’est pas affecté.
o Les provisions exclues du droit à déduction sont :
o Les provisions pour garanties
o Les provisions pour propre assurance
o Les dons:
Il s’agit des dons en argent ou en nature octroyés :
- aux habous publics et à l'entraide nationale ;
- aux associations reconnues d'utilité publique qui œuvrent dans un but charitable,
scientifique, culturel, littéraire, éducatif, sportif, d'enseignement ou de santé ;
- aux établissements publics ayant pour mission essentielle de dispenser des soins de
santé ou d'assurer des actions dans les domaines culturels, d'enseignement ou de
recherche
- à l’Université Al Akhawayne d’Ifrane ;
- à la Ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires ;
- Aux œuvres sociales des entreprises dans la limite de 2 pour mille du CA
- aux autres organismes prévus par l’article 10 du code général des impôts.
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o Les valeurs nettes d’amortissement des immobilisations cédées
o Les pénalités sur marchés
o Les pertes résultant de dédits : c’est le cas d’une entreprise qui verse des arrhes
en promettant
l’acquisition d’un bien quelconque
o Les charges non admises en déduction :
o toutes les pénalités, les amendes et les majorations infligées à
l’entreprise à l’occasion des infractions commises à l’encontre des
dispositions légales relatives au contrôle des prix, à la législation du
travail et du transport, ou en cas d’une insuffisance ou retard constaté
dans l’assiette ou le paiement des impôts. En général les amendes de
toute nature sont exclues du droit à déduction.
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NB :Pour les société industrielles de 1 000 001 à 99 999 999 dh 28%
avec une somme à déduire de 110 000
Les taux spécifiques :
37% : pour certains organismes à caractère financiers, tels les établissements de
crédits à l’exclusion des sociétés de crédit-bail, Bank al maghrib, la caisse de
dépôt et de gestion et les sociétés d’assurance et de réassurance.
17,5% : pour les sociétés exportatrices au-delà de la période d’exonération totale de
5ans; les entreprises artisanales nouvelles dont la production est le résultat d’un
travail essentiellement manuel; les établissements privées d’enseignement et de
formation professionnelle; les exploitations agricoles pendant les 5 premiers ans.
20% : pour les produits de placement à revenu fixe (non libératoire)
15% :pour les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés
10% :pour les produits bruts HT versés par des entreprises marocaines à des sociétés
étrangères non résidentes; les sièges régionaux et internationaux ayant le statut
« Casa-Finance City »; les banques offshore durant les 15 premières années
consécutives suivant la date de l’obtention de l’agrément.
8,75% : pour les entreprises exerçant leur activité dans les zones franches
d’exportation durant les 20 exercices consécutifs suivant le 5ème exercice
d’exonération totale
8% : applicable sur le montant HT des marchés de construction, de montage, des
travaux immobiliers ou d’installations industrielles ou techniques, exécutés par des
sociétés étrangères
Le taux de l’impôt appliqué au résultat fiscal détermine le montant de l’impôt dû. Cet
impôt ne peut être toutefois inférieur à une cotisation minimale.
La cotisation minimale :
C’est le minimum d’impôt qu’une entreprise passible de l’IS devrait acquitter
au titre d’un exercice. Ce minimum est dû par toutes les sociétés redevables de l’IS,
sauf les sociétés étrangères ayant opté pour leur imposition forfaitaire.
La cotisation minimale est calculée en même temps que l’IS, et elle est due
lorsque l’entreprise dégage un résultat fiscal déficitaire ou lorsque le résultat
bénéficiaire est insuffisant pour dégager un impôt au moins égale à la cotisation
minimale. Ce montant minimum de la cotisation minimale ne peut être inférieur à
3000 DH
Crédit de cotisation minimale :
A compter de 2016, la cotisation minimale payée au titre d’un exercice
déficitaire ainsi que la partie de la cotisation qui excède le montant de l’impôt
acquitté au titre d’un exercice donné, ne sont plus imputées sur les exercices
suivants. Cet excédent reste acquis au trésor
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Le calcul de la cotisation minimale :
La liquidation de l’impôt :
L’IS est acquitté sous forme de quatre acomptes provisionnels dont chacun est
égal au quart de l’impôt payé au titre de l’année précédente et cela avant
l’expiration de 3ème, 6ème, 9ème et 12ème mois à partir de début de l’exercice.
Lorsqu’à la fin de l’année, le montant des acomptes s’avère insuffisant pour
couvrir le montant de l’impôt ou de la cotisation minimale due, le reliquat est à
verser au percepteur des impôts au plus tard à la fin du 3ème mois suivant celui de
la clôture de l’exercice, soit le 31 mars pour les sociétés dont l’exercice coïncide
avec l’année civile.
Par contre, si la totalité des acomptes versés fait plus que couvrir le montant
de l’impôt ou de la cotisation minimale due, le reliquat est imputable sur les
acomptes de l’exercice en cours. Si toutefois, un reliquat persiste, la société
est en mesure d’en demander le remboursement dans le mois suivant la date
de dépôt de la déclaration annuelle.
La société est aussi dispensée de verser des acomptes supplémentaires si elle
juge qu’un ou plusieurs acomptes versés sont suffisants pour couvrir l’impôt
dont elle sera finalement redevable. A cet effet, elle doit souscrire une
déclaration 15 jours avant l’exigibilité du prochain versement à effectuer.
Toutefois si le montant de l’impôt dû s’avère supérieur de plus que 10% de
celui des acomptes versés, la société encourt une amende de 10% des droits
non versés et des majorations de 5% et de 0.5% pour chaque mois de retard.
Les acomptes provisionnels dus au titre d’un exercice sont calculés sur la
base de l’impôt ou de la cotisation minimale acquittés au titre de l’exercice
précédent.
Dans le cas où une société bénéficierait d’une période d’exonération de
l’impôt sur les sociétés ou de la cotisation minimale, l’exercice de référence
pour le calcul des acomptes est le dernier exercice clos de la période
d’exonération. Les acomptes sont calculés sur la base de l’impôt ou de la
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cotisation minimale qui auraient été normalement dus en l’absence de
l’exonération.
Les obligations des sociétés imposables à l’impôt sur les sociétés
1 : Les obligations déclaratives :
Toutes les sociétés assujetties à l’IS (qu’elles soient imposables ou exonérées)
doivent produire une déclaration au titre de chaque exercice.
Cette déclaration est à déposer d’après l’imprimé modèle n°8303 au même titre
que le paiement avant l’expiration du 3ème mois suivant celui de la clôture de
l’exercice, auprès de l’inspecteur des impôts directs au lieu de l’imposition de la
société au Maroc.
La déclaration doit comporter toutes les informations relatives à:
o l’identification de la société, son activité, la période d’imposition, au
chiffre d’affaires, au résultat fiscal, et aux références et montant des
acomptes versés durant l’année.
2 : Les obligations d’ordre comptable :
Les sociétés imposables à l’IS doivent aussi joindre à leur déclaration fiscale
d’autres documents notamment:
o Le tableau du résultat de l’exercice retraçant les différentes écritures
extra comptables qui permettent le passage du résultat comptable au
résultat fiscal, le relevé des frais généraux, l’état des immobilisations et
un relevé des amortissements et des provisions pratiqués au titre de
l’exercice.
Les entreprises imposables à l’IS sont tenues de produire l’ensemble des
documents comptables prévus par le code général de normalisation comptable. Il
s’agit :
o Du livre journal coté et paraphé par le juge du tribunal de 1ère instance.
o Du livre d’inventaire des biens figurant à l’actif, des stocks, et des
éléments du passif.
o Des différents comptes périodiques à savoir le bilan, le compte des
produits et charges.
L’ensemble de ces documents doit être conservé par les entreprises pendant
une période de 10 ans en vue de les produire en cas de contrôle fiscal.
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chapitre 2 : La taxe sur la valeur ajoutée
HISTORIQUE DES TAXES SUR LE CHIFFRE D’AFFAIRES AU
MAROC
Avant l’avènement de la TVA, deux systèmes d’imposition de la dépense
se sont succédés au Maroc
1) La taxe sur les transactions : Dès 1948, il fut instituée une forme
rudimentaire de l’imposition de la dépense, appelée « Taxe sur les
transactions » (dahir du 29/12/1948).Elle s’appliquait aux ventes réalisées
par les commerçants et les industriels, à l’exception des ventes au détail et
en demi gros, aux prestations de services, aux travaux de construction et
aux ventes de boissons dans les cafés, restaurants et tout établissement
similaire
2) La taxe sur les produits et la taxe sur les services ( TPS ) : Instauré
en1962. Ce nouveau système d’imposition était dualiste puisque basé sur
deux taxes d’économie différente : -La taxe sur les produits :Applicable
essentiellement aux opérations portant sur la fabrication de biens
matériels,avec l’octroi d’ un droit à déduction limité à la taxe sur les
produits ayant grevé les matières premières utilisées et le matériel de
production. -La taxe sur les services : Frappant les prestations de services
et certaines professions libérales sans aucun droit à déduction.(caractère
cumulatif) Les taux d’imposition de la TPS étaient au nombre de onze (
11 ),ils allaient de 4.17% à 30%.
INTRODUCTION
TVA
I.G.R
Conditions :
Nécessité d’une profonde
réflexion et d’une sérieuse
préparation tant sur le plan
17 technique que sur le plan
psychologique
-Exclure le secteur agricole
Préparation de la réforme
du projet de loi
LA TVA AU MAROC ;
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- Elle a constitué le premier volet de la réforme fiscale préconisée par
la loi cadre
- Elle a été instituée par la loi 30-85
30 85 votée le 24 novembre 1985 avec
effet (d’application) au premier avril 1986.
- Elle a remplacé la taxe sur les produits et la taxe sur les services
(TPS).
- La loi de finances pour 2006 a abrogé cette loi et l’a reprise dans le
titre III du livre d’assiette et du recouvrement
- Enfin en 2007 elle a été insérée dans le code général
général des impôts
(articles 87 à 125)
Caractéristiques :
qui n’appréhende le revenu qu’au qu
moment où il est dépensé; et non
Impôt indirect lorsqu’il
’il est acquis (cas de l’impôt
direct)
La TVA est
Assujetti à la T.V.A
19
Le redevable légal de la TVA est appelé « assujetti » ;
20
2. LE PRINCIPE DE LA COMPENSATION AUX FRONTIERES :
Ce principe veut que le produit exporté ne supporte que la TVA du pays
de destination. (il doit donc être détaxé a l ’exportation).
En résumé :
Comme toutes celles qui ont cours dans le monde, la TVA Marocaine
repose sur deux principes fondamentaux ;
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TERRITORIALITE
Sont réputées effectuées au Maroc les:
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a. Les opérations obligatoirement imposables.
b. Les opérations imposables par option (ou assujettissement
volontaire.
a. Opérations obligatoirement imposables
Elles sont citées à l’article 89 et peuvent être, d’après leur nature, classées
en quatre grandes catégories.
- Les opérations portant sur les biens meubles.
- Les opérations portant sur les immeubles.
- Les livraisons à soi-même.
- Les opérations de prestations de services
I)Opérations sur biens meubles
Elles sont visées aux paragraphes 1,2,3,6 et 8 du I de l’article 89 du.CG I
Fabrique,extraie,transforme des
produits ou en modifie l’état
Entrepreneur
Personne
de Procède à l’assemblage, au coupage, montage,
qui
manufacture morcellement ou à la présentation commerciale
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Les commerçants revendeurs ayant réalisé Autres commerçants
L’année précédente
nte un chiffre d’affaires
égal ou supérieur à 2 000 000 DH. revendeurs
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La construction, la réparation, la transformation et l’entretien
d’immeubles constituent des opérations obligatoirement imposables.
La TVA devra être appliquée sur les montants des travaux effectués
Meubles (art 89 – 6°) et celles portant sur les biens immeubles (art 89- 7°)
.
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Toutefois, aux termes des dispositions de l’article 89 –I-6°, ne sont pas
passibles de la taxe au niveau de la consommation intermédiaire, les
livraisons à soi-même portant sur des matières ou produits consommables
ouvrant droit à déduction et utilisés dans une opération taxable ou
exonérée avec droit à déduction.
PRESTATIONS DE SERVICES
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place, débits de boissons, wagons restaurants, buffets, stands, foires,
expositions etc.…
Les opérations de l’espèce qui peuvent porter aussi bien sur des biens
meubles que sur des biens immeubles, sont effectuées par des personnes
qui fournissent leur travail autrement qu’en qualité de salariés et qui
appliquent leur industrie à des objets ou articles dont ils ne sont pas
propriétaires ; elles constituent de ce fait des opérations imposables.
2) Les locations portant sur les locaux meublés ou garnis y compris les
éléments incorporels du fonds de commerce, les opérations de transport,
de magasinage et de courtage, les louages de choses ou de services, les
cessions et les concessions d’exploitation de brevets, de droits ou de
marque et d’une manière générale toute prestation de services.
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OPERATIONS IMPOSABLES PAR OPTION
- PRINCIPE ET DEFINITION
- CLASSIFICATION
- OPERATIONS CONCERNEES
- MODALITES D’OCTROI
PRINCIPE
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Classification
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OPERATIONS
NS CONCERNEES
Dispositions légales
•Ventes
Ventes de denrées et de produits de première nécessité :le pain ,le
couscous, les farines et semoules, le lait et le beurre en vrac de fabrication
artisanale, le sucre brut, les produits de la pêche et la viande fraîche, les
dattes conditionnées au Maroc ainsi que les figues et les raisins secs,
l’huile d’olive dee production artisanale, les bougies et paraffines, le bois
en grumes et le liège à l’état naturel ainsi que le crin végétal, le sucre et
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les produits pharmaceutiques revendus en l’état par des commerçants
assujettis, les médicaments antimitotiques
•Ventes portant sur: les tapis d’origine artisanale de production locale, les
timbres fiscaux, les prestations fournies par les compagnies d’assurances,
les ouvrages en métaux précieux fabriqués au Maroc, les journaux, les
livres les papiers d’impression des journaux, la musique imprimée, les
films cinématographiques documentaires ou éducatifs.
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Opérations concernées
Formalités
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EXONERATIONS AVEC DROIT A DEDUCTION
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- Biens d’équipement, matériel et outillage acquis par: les
associations s’occupant d’handicapés, le croissant rouge marocain,
la fondation Cheikh Zaid et par les banques offshore
- Les autocars, les camions et les biens d’équipement y afférents
acquis par les T.I.R
- Les services liés au transport international
- Les véhicules neufs à utiliser comme taxi acquis par les personnes
physiques
- Les biens ,marchandises, travaux et prestations destinés à être livrés
à titre de dons à l’État aux collectivités locales ,aux établissements
publics et aux associations reconnues d’utilité publique par les
personnes physiques ou morales marocaines ou étrangères, ces
mêmes dons lorsqu’ils sont financés par l’U.E ou accordés par le
Maroc aux pays étrangers.
- Les matériels éducatifs scientifiques ou culturels importés en
franchise de taxe conformément aux accords de l’UNESCO
- Les engins et filets de pêche acquis par les professionnels de la
pêche maritime
- Les opérations de construction de logements sociaux ****
- L’acquisition des biens et services nécessaires à l’activité des
titulaires de permis de recherche d’hydrocarbures ainsi que leurs
contractants et sous contractants
- Acquisitions de biens et de marchandises par les non-résidents
d’une valeur de 2000dh et plus
- Les biens et services acquis ou loués par les entreprises étrangères
de tournage de films
- Les opérations de construction de logements sociaux ****
Les travaux de restauration des monuments historiques classés
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NB : Les extensions de logements déjà existants ne sont pas
concernées par l’exonération
FORMALITES
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Biens d’équipement, matériel et outillage acquis par: les associations
s’occupant d’handicapés, le croissant rouge marocain, la fondation Cheikh
Zaid et par les banques offshores
Les autocars, les camions et les biens d’équipement y afférents acquis par
les T.I.R
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Dons
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Entreprises étrangères de tournage de films
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Restauration des monuments historiques
Diplomates
Biens
Exportateurs de Services
De biens d’équipement.
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N.B : Sont concernés uniquement les achats de marchandises matières
premières et emballages irrécupérables (sauf pour les exportations pour
lesquels il est admis l’achat en suspension des services*)
services*) avec un plafond
n’excédant pas le CA réalisé l’année précédente sous
sous le régime de
l’exonération.
Formalités
Exonérations à l’importation
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- Les bulbes oignons tubercules, racines tubéreuses griffes et
rhizomes en repos végétatif
- Animaux vivants de race pure (équidés, bovins, ovins,
caprins et camélidés) les autruches et leurs œufs à couver.
- Guides et dépliants
- Livres avec reliure autre que de luxe
LES REGLES D’ASSIETTE
ASSIETTE
SITUER LE MOMENT D’EXIGIBILITE DE L ’IMPOT (fait
générateur).
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BASE IMPOSABLE
La base imposable est constituée par tout ce que perçoit
l’assujetti, en contrepartie de l’opération imposable.
Principaux éléments constitutifs de la base imposable
• Valeur nue de la marchandise
Eléments à retrancher:
• Réductions de prix (rabais, remises, ristournes justifiées)
*Cas particuliers:
• Entreprises dépendantes.
• Echange et compensation.
ENTREPRISES DEPENDANTES
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Lo
rsq
ue l’entreprise dépendante n est pas assujettie, la base
imposable de ‘ l entreprise vendeuse est assise sur les prix pratiqués
par sa filiale.
LIVRAISON A SOI-
SOI MEME
REVENDEURS EN L ’ETAT
LE TARIF DE L ’IMPOT
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• La taxe de 0,1 drh par gramme (argent)
Taux d’incidence
Les taux de 20,, 14,10 et 7% sont des taux légaux (Tl): ils s’appliquent sur
une base hors taxe pour donner l’impôt;
Le taux d’incidence(Ti)
(Ti) quant à lui doit s’appliquer sur un montant TTC
pour donner la TVA incluse dans le dit montant:
45
CALCUL DU TAUX D ’INCIDENCE A PARTIR DU TAUX
LEGAL
IV-LES DEDUCTIONS
L’assujetti est autorisé à déduire de la taxe collectée celle ayant grevé ses
achats:
• 3°) de services
-Paiement
Paiement de la taxe
-Règle du -Mention
Mention de la taxe sur la facture
46
-Globalité de l’imputation
Les produits pétroliers utilisés comme carburants, sauf le gasoil utilisé par
les entreprises de transport ou par les entreprises pour le transport de leurs
marchandises
47
EXEMPLE CHIFFRE n° 1
Pn = prorata calculé
à partir des éléments
de l’année «n »
NB:: Les entreprises nouvelles sont autorisées par la loi,à utiliser pour la première
année d’activité, un prorata prévisionnel.
prévisionnel
48
Calcul du prorata (Cas du bien à usage mixte)
Dénominateur
Numérateur CA taxable(ttc).
Numérateur.
Dénominateur
+CA exo(art 91)
APPLICATION n° 1
Une entreprise imposée sous le régime du BNR a réalisé en 2007 les
opérations suivantes:
NATURE DE L’OPERATION MT.HT
EXPORTATION DE CONSERVES DE TOMATES 2000000
VENTES à L’INTERIEUR DE CONSERVES DE 3000000
TOMATES
VENTES à L’INTERIEUR DE TOMATES FRAICHES 500000
49
Le 15 juin 2008 cette entreprise achète un camion sur lequel elle a
payé un montant de TVA de 100000 dh. Quel sera le montant de
TVA à déduire par l ’entreprise au titre de l ’acquisition du camion?
SOLUTION A. n° 1
1°Calcul du prorata
NUMERATEUR
DENOMINATEUR
PRORATA
50
APPLICATION n°2
Une entreprise imposée sous le régime du BNR a réalisé en 2007
les opérations suivantes:
NATURE DE L’OPERATION MT.HT
EXPORTATION DE CONSERVES DE TOMATES 2000000
VENTES à L’INTERIEUR DE CONSERVES DE 3000000
TOMATES
VENTES à L’INTERIEUR DE TOMATES FRAICHES 500000
Pi = 92% Pn = 86% Pi - Pn = - 6%
51
LE REMBOURSEMENT
Une demande
Le dossier de
remboursement Les justificatifs du CA réalisé sous le régime des
doit comprendre. exonérations sus visées
52
REGIMES D ’IMPOSITION
A DEPOSER EN
53
OBLIGATIONS DES ASSUJETTIS
Obligations fiscales
Obligations comptables
54
Tenir une comptabilité régulière
Déclarations
Déclaration d’existence
Déclaration périodiques de chiffre d’affaires
Déclaration de prorata
55
Travaux dirigés
56