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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT GESTION
CONTRIBUTION A
L’AMELIORATION D’OCTROI
DE CREDIT AU SEIN DE LA
BNI MADAGASCAR : CAS PME
Sous l’encadrement de :
Encadreur pédagogique : Encadreur professionnel :
- Madame : Noro ANDRIAMANDROSO - Madame : Nivosoa RAMANITRERA
Enseignant Chercheur à l’Université Directeur d’agence au sein de la BNI Madagascar
d’Antananarivo à Ankorondrano
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DE MATIERES
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
-1-
même inédits. C’est pourquoi une étude approfondie devrait être effectuée pour
apprécier la nature du risque.
En effet, l’objet de cette étude est l’analyse du risque et la rentabilité de
l’emprunteur afin de pouvoir prémunir la banque contre d’éventuels problèmes liés à
l’octroi de crédit comme le non remboursement. Ainsi pour limiter les risques, le
chargé clientèle se doit d’étudier la démarche de son client et de lui proposer des
crédits appropriés selon ses besoins.
Ce qui a conduit à définir le thème de la mémoire de fin d’études la "Contribution à
l’amélioration de l’octroi de crédits au sein de la BNI Madagascar : Cas PME".
La méthodologie choisie est celle de la formation pratique en suivant un stage au
sein de la banque. Grâce à cette dernière, on a pu recueillir toutes les informations
fondamentales à notre étude, on a interviewé tout le personnel et les principaux
responsables du crédit, lesquelles informations étaient suivies par des explications et
par des cas pratiques. Pour pouvoir édifier notre étude, nous avons effectivement
consulté quelques documents qui existent déjà dans la bibliothèque de la Banque,
dans les différents centres de documentation, de l’Internet. Ainsi on a utilisé les
acquis théoriques qu’on a pris à la faculté DEGS. Ceci est fait pour enrichir et
illustrer notre travail.
L’accomplissement de ce mémoire nécessite l’élaboration d’un plan. Ce dernier
sera composé de trois parties bien distinctes :
- La première partie portera sur le cadre d’étude, il consiste à cadrer notre étude
dans le domaine de la connaissance de la banque et d’acquérir tous les
éléments concernant l’octroi de crédit afin de les diagnostiquer.
- La seconde partie nous parlera de l’analyse critique d’octroi de crédit aux
entreprises en mettant en évidence l’utilité de l’analyse financière au profit d’un
établissement bancaire ainsi que les points forts et les points faibles relatifs à
l’octroi de crédit aux entreprises afin de concevoir les actions à entreprendre.
- Et la troisième sera consacrée aux propositions de solutions aux problèmes cités
ci-dessus. Celle-ci se subdivise en trois chapitres qui sont la proposition de
solutions concernant le système d’octroi de crédit et les risques, enfin les
résultats attendus.
-2-
Partie 1
CADRE D’ETUDE
CADRE D’ETUDE
La banque a une double fonction : l’une monétaire et l’autre financière. Mais,
parmi les services rendus par la banque, le plus important au point de vue
économique est « l’octroi de crédit ». En accordant de « crédits » à ses clients, la
banque distribue de la monnaie, ce qui procure à l’économie des instruments de
paiement.
Cette partie a pour objet de décrire la BNI Madagascar afin de savoir les faits à
l’intérieur duquel nous avons pu situer et identifier ce que nous devrions analyser,
critiquer ou améliorer.
Pour ce faire, deux chapitres doivent se succéder afin d’atteindre l’objectif dont le
premier chapitre la présentation générale de la BNI-MADAGASCAR qui consiste à
connaître la banque elle- même, le deuxième chapitre permet de connaître le collecte
des données et les éléments de l’analyse d’octroi de crédit.
-4-
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE LA BNI MADAGASCAR
Cette présentation doit aboutir à une parfaite connaissance de la banque BNI
Madagascar. Cette connaissance est donnée par les différentes sections qu’on va
voir au dessous à partir de sa mission, ses objectifs, son statut juridique, sa
localisation géographique, ses produits, son organigramme, son capital, son
historique, son activité ainsi son évolution.
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- Cultiver l’esprit d’équipe : Développer la communication, le dynamisme des
collaborateurs, le sentiment d’appartenance, la culture d’entreprise et la
motivation par un management courageux.
- Viser l’excellence : Rechercher la qualité en permanence : zéro défaut,
fiabilité, respect des délais. Développer la compétence des collaborateurs,
moderniser l’outil et se donner les moyens de mesurer la satisfaction des
clients.
- Innover en permanence : Précéder le marché en étant en veille constante,
créer de nouveaux produits, se remettre en cause, adopter une démarche
proactive.
- Défendre l’éthique : Respect des procédures de travail et de l’environnement
socioculturel, application des normes et valeurs (interne et externe) stipulées
par l’entreprise.
1.2. Identification de la BNI :
1.2.1. Statut juridique :
La BNI Madagascar est une société Anonyme avec un Conseil d’Administration
au capital social de MGA 10,8 Milliards divisé en 180 000 actions reparties comme
suit : 51 % au Crédit Agricole ; 32,58 % à l’Etat malgache ; 10 % à la Société
Financière Internationale (Etablissement de crédit spécialisé dans le financement et
les participations des entreprises privés) ; 4,42 % au personnel et 2 % à la Banque
de la Réunion.
1.2.2. Historique de la BNI Madagascar :
Le Comptoir National d’Escompte de Paris (CNEP) fut la première banque à
s’implanter à Madagascar en 1888. Ce n’est qu’en 1919, qu’a été créée la
Compagnie de l’Océan Indien, devenue Crédit Foncier de Madagascar, une filiale de
la BNCI (Banque National pour le Commerce de l’Industrie) en 1950.
En 1954, elle change de nom en BNCI–OI puis BCIM (Banque pour le Commerce de
l’Industrie de Madagascar) en 1974.
Le 04 Juillet 1977, le système bancaire était restructuré et 3 nouveaux
établissements bancaires furent créés issus de la fusion des différentes banques. La
nationalisation de la BCIM, la fusion de la BNI et de la BCIM, la scission de la BNMD
donnait naissance à la Banque Nationale d’Industrie.
Le capital de la BNI a été détenu à 100% par l’Etat malgache et ses
démembrements. Et en Février 1991, le Crédit Lyonnais a acheté 51% des parts de
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l’Etat malgache dans la BNI. L’Etat malgache a aussi apporté des participations de la
BNI à la SONAPAR (Société Nationale de Participation). La banque nationale pour
l’Industrie change de dénomination en BNI CREDIT LYONNAIS DE MADAGASCAR.
Traditionnellement dédiée aux structures publiques et para-publiques ainsi qu’aux
collectivités, la banque a engagé une diversification de ses activités en direction du
secteur productif privé, notamment au
Depuis Octobre 2005, la part du Crédit Lyonnais est rachetée par le CREDIT
AGRICOLE et la BNI CLM appartient au GROUPE CREDIT AGRICOLE.
Suite à ce rachat du Crédit Lyonnais par le Crédit Agricole, la BNI CLM a changé de
nom et devenu BNI MADAGASCAR à partir du mois d’Août 2007
1.2.3. Localisation géographique des Agences :
D’autres Agences sont reparties dans les régions, mais également dans
certaines faritany, dont voici leur localisation :
Agence à Antananarivo : Analakely, Zenith, Imerinafovoany, Andravoahangy,
Antsahavola, Tanjombato (1) (Lotissement Forello), Tanjombato (2) (Galerie
SMART), Antsakaviro, 67 ha, Galaxie, Behoririka.
Agence en faritany : Ambatondrazaka, Antalaha, Antsiranana, Mahajanga, Nosy Be,
Toamasina, Toliara, ambositra, Antsirabe, Fianarantsoa, Manakara, Sambava,
Tolagnaro, Antsohihy.
Pour permettre une plus rapide vu l’ensemble de ces lieux, une carte est
présentée avec les endroits cités à (l’annexe N°1).
Comme nous avons vu au dessus les agences BNI à Madagascar ne cesse
d’accroître car elle offre des produits et services adaptés aux besoins de sa clientèle.
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Pour cela, la BNI Madagascar octroie un crédit scolaire de 2 millions MGA. Le
dossier est rapidement étudié et la somme est mise à la disposition du client dans les
plus brefs délais. Le remboursement du crédit octroyé se fait sur une période de 3 à
10 mois.
1.3.2. VIALIS et SUPERVIALIS :
Ce sont des produits d’assurance de la BNI Madagascar proposés au client pour lui
permettre de bénéficier d’une indemnité en cas de décès accidentel (VIALIS) ou de
tout autre cause de décès (SUPERVIALIS) car beaucoup d’individus souhaitent
assurer leur avenir ou celui de leur proche, cette volonté incite fortement à
l’épargner. Le capital versé peut aller jusqu’à MGA 30 millions pour VIALIS et de
MGA 60 millions pour SUPERVIALIS.
1.3.3. « TOMBOTAONA » : (Assurance Retraite)
TOMBOTAONA est une rente complémentaire à celle de la CNAPS pour les salariés.
On peut choisir soi même les périodes de versements ainsi que le montant des
cotisations en fonction du capital ou des rentes qu’on souhaite toucher à l’âge de la
retraite c’est-à-dire 55 ans pour la femme et 60 ans pour l’homme.
1.3.4. Terminal de Paiement Electronique (TPE) :
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1.3.5. ELIONET et ELIOPHONE :
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Cartes nationales :
ESSENTIEL (utilisable à Madagascar dans tous les GAB ou DAB du réseau
VISA); elle permet de faire de retrait et des paiements, de consulter le solde,
d’éditer les relevés d’écritures (les 6 dernières opérations), et de faire un
virement de compte à compte pour les comptes épargne et les comptes de
dépôt.
LION : Elle sert uniquement à faire des opérations de retrait.
Les cartes corporate (pour les entreprises) :
Cartes SELECT corporate (pour le compte courant d’entreprise) : offre à son
Titulaire la possibilité de payer les frais professionnels en dehors de son pays
Résident.
Cartes UNIVERS corporate (pour le compte courant d’entreprise) : offre-les
mêmes opportunités de la carte SELECT corporate.
1.3.7. Pack bleu ou vert :
Le pack est une nouvelle offre d’ouverture de compte pour les particuliers à tarif
unique et réduit. Chaque pack permet d’avoir 2 ou 3 produits : un compte bancaire +
une carte (selon le pack choisie : un Eliophone ou un Elionet). Il existe 2 types de
comptes packagés : pack bleu et pack vert.
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Section 2. Organisation fonctionnelle :
L’entreprise, comme tous individus ne peut vivre isolée. Pour vivre, elle doit
s’organiser, s’intégrer à une structure d’ensemble, élément fondamental pour
assurer sa réussite. Pour cela, une organisation au sein de la banque s’impose. Elle
consiste à avoir une bonne structure au niveau des ressources humaines,
techniques et financières afin d’atteindre les objectifs fixés. On va traiter cette section
en 3 sous-sections.
2.1. Organigramme de l’agence BNI Madagascar à Ankorondrano :
On va présenter ci-après l’organigramme de l’agence BNI à Ankorondrano
auprès de laquelle nous avons effectué notre stage, afin de mieux comprendre son
fonctionnement avec ses différents départements.
DIRECTEUR
D’AGENCE
RESPONSABLE
SUPPORT COMMERCIALE
CHARGE
ACCEUIL ET
DE
ASSISTANTE
VALIDEUR CLIENTELE
APRES VENTE
CHARGE
DE
CLIENTELE
GUICHETS BACK OFFICE/
AUTOMATE
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D’après l’organigramme, on a deux services bien distincts sous la responsabilité du
Directeur d’Agence qui sont le service de la production et le service commercial.
2.2. Rôle et mission du service commercial :
Directeur d’agence :
- Premier responsable de l’agence et veille à ce que l’ensemble des intérêts de
la banque soit préservé dans son rayon géographique,
- Met en œuvre une politique commerciale,
- Gère les engagements et les ressources humaines,
- Supervise le bon fonctionnement de l’AAV,
- Garantit le respect des procédures et assure la validation des opérations,
- Contrôle la qualité et la sécurité des opérations,
- Assure le bon fonctionnement de l’agence.
Responsable commercial :
- Assure le bon fonctionnement de l’équipe commerciale et veille à la qualité de
service clientèle et la sécurité des engagements,
- Gestion commerciale : Mise en œuvre du plan d’action commercial,
Suivi des dossiers engagements (sain, recouvrement,
contact clientèle, animation),
- Animation / adhésion équipe exploitant au PAC,
- Formation /Organisation du personnel exploitant.
Assistance et Après Vente :
- Assiste les commerciaux dans la mise en œuvre des activités commerciales
de l’agence pour atteindre des objectifs dans le meilleur délai,
- Veille à la bonne marche de ces activités dans le respect des normes et
procédures en vigueur,
- Offre une meilleure qualité de service à la clientèle.
Chargée de clientèle :
- Démarche,
- Recouvrement,
- Compte rendu,
- Vente de produit.
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2.3. Rôle et mission du Service Production :
Valideur :
- Assure l’organisation matérielle et fonctionnelle de son secteur et le contrôle
quotidien de la régularité des opérations, assure la formation et l’animation
des agents travaillant sous son autorité,
- Assure le pointage et la validation des opérations inférieures à son habilitation.
Support :
- Assure la fluidité des opérations de front office à travers la gestion moyen
exigée à cette fin,
- Gestion administrative : veille à la fourniture des supports utilisés, introduction
auprès des autres services de l’établissement pour les problèmes courant
touchant les opérations du back office.
Guichet polyvalent :
- Réception clientèle et traitement de toutes les opérations de guichet
(paiement, versement, remise de chèque, virement simple et troc),
- Assure la saisie des opérations.
Après la présentation de l’organigramme à Ankorondrano, on a bien défini les
missions et les rôles des deux services bien distincts. Maintenant, nous allons voir
les différents types de crédit.
Section 3. Différents types d’octroi de crédit :
Les entreprises ont besoin de capitaux de durée variables, des capitaux à court
terme indispensables pour maintenir leur fonds de roulement au niveau des affaires,
des capitaux à long terme pour renouveler ou accroître leurs moyens d’actions, c’est-
à-dire pour financer leurs immobilisations. Dans cette section nous devrions
connaître le crédit de fonctionnement, le crédit de trésorerie et le crédit
d’investissement.
3.1. Crédits de fonctionnement : (crédits à court terme)
Le but essentiel du crédit à court terme inférieur à un an (1 an) est de permettre à
l’entreprise de réaliser des opérations dont le déroulement constitue le cycle courant
de son exploitation :
Le crédit à court terme sert à financer les dépenses courantes de production des
entreprises et permet à celle-ci d’assurer leurs activités en attendant les recettes des
ventes. Normalement, une partie de ces recettes sert à rembourser le crédit.
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3.1.1. Crédits de trésoreries :
Les crédits de trésorerie est un crédit à court terme appelés encore crédits par
caisse sont des crédits accordés aux clients sortant de la trésorerie de la banque.
Ces crédits ont pour objet de compléter momentanément la trésorerie insuffisante
des entreprises. Le crédit de trésorerie se présente sous plusieurs formes : facilité de
caisse, découvert, escompte papier commercial, escompte papier de chaîne, les
avances sur l’étranger, le préfinancement des collectes de produits, les formes
d’intervention.
• Facilité de caisse :
« La facilité de caisse a pour objet de faire face à des difficultés de trésorerie de
courte durée. Le bénéficiaire de la facilité de caisse a donc la possibilité de rendre
compte débiteur pour quelques jours (par exemple 15 jours) ; l’autorisation est
renouvelable ou non »1.
Le montant doit être inférieur au chiffre d’affaires mensuelles moyen du client de
manière à laisser à sa charge une part d’effort financier.
• Découvert :
C’est une avance consentie dans la même forme que la facilité de caisse, la seule
différence c’est que le découvert a une durée plus longue (1 à 2 mois) que celle de la
facilité de caisse (quelques jours ou semaines) et n’est octroyé qu’après un accord
avec la banque sur un montant de découvert maximal. Il a normalement pour objet le
financement des besoins déterminés connus du banquier.
• Escompte papier commercial :
C’est un crédit de fonctionnement à court terme par mise à la disposition sur le
compte courant du tireur le montant d’une remise d’effet qui devient la propriété du
banquier, déduction faite des intérêts « agios » jusqu’à l’échéance de la dite traite.
• Escompte papier de chaîne :
Il s’agit du financement de vente à tempérament (vents tempérées, adoucies par la
répartition du prix en plusieurs paiements partiels) de :
- Véhicule automobile,
- Matériels d’équipement professionnel,
- Matériel d’équipement familial.
Par l’escompte de chaîne d’effets.
1
BERNET-ROLLANDE L. « Principes de technique bancaire », 23e Edition DUNOD, 2004, 107e page
-14-
• Avance sur marchandises et les produits :
C’est une technique de crédit en compte courant qui concerne le financement des
stocks de marchandises détenus par les entreprises en attendant leur
commercialisation ou leur mise en fabrication.
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• Les formes d’intervention :
Crédit de faisant valoir, destinés à financer les charges d’exploitation et
remboursable par les recettes d’exploitation, donc à court terme (3 à 24 mois
suivant cycle de production)
Crédit d’investissement : pour l’acquisition, la construction et/ou
l’aménagement des moyens de production ; remboursable à partir des cash-
flows, c'est-à-dire à moyen terme (2 à 5 ans suivant les capacités de
remboursement des emprunteurs).
Crédit de stockage de la production en attente d’un meilleur prix sur le
marché ; ce crédit s’adresse directement aux paysans regroupés autour des
Greniers Communs Villageois (GCV).
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⇒ Cautions :
Le cautionnement est un engagement pris par une banque, en cas de défaillance
de son client, de payer à sa place la dette contractée en faveur d’un partenaire
étranger, selon les termes et conditions de l’obligation commerciale. Nous pouvons
classer les cautions en deux types :
♦ Cautions sur marchés :
Ces cautions sont demandées principalement par le secteur BTP (Bâtiments et
Travaux Publics) et d’autres types de marchés publics ou privés.
• Caution de soumission : qui est demandée par le client pour pouvoir
soumissionner à un appel d’offres. Elle est destinée à garantir le sérieux des offres
d’une société soumissionnant à un marché.
• Caution de bonne fin ou de bonne exécution qui est demandée en
garantie de la bonne exécution des travaux jusqu’ à la fin et dans les normes. Dès la
signature du contrat, elle garantit les obligations contractuelles de la société,
notamment si le maître d’œuvre n’est pas satisfait des biens fournis ou des
prestations réalisées.
• Caution d’avance sur marché demandée surtout pour pouvoir disposer
des fonds du marché. En cas de défaillance, c’est la banque qui rembourse l’avance
payée.
• La caution de retenue de garantie demandée en garantie sur les risques
de non exécution selon les normes convenues des travaux.
♦ Cautions financières :
Ces cautions sont demandées surtout par des professionnels dans l’exercice de
leurs activités pour assurer la protection de leurs clients. Elle peut être :
- Une caution IATA/ATF nécessitée exclusivement par les Compagnies
Aériennes et les Agences de voyages. Il s’agit d’une caution garantissant le
règlement des achats des billets d’avion,
- Une caution d’agrément transitaire qui donne lieu à une garantie de la douane
sur les opérations du client auprès du transitaire,
- Une caution de non certification de chèque : comme c’est le cas dans un
paiement d’impôts auprès d’un organisme fiscal,
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- Une caution d’admission temporaire qui garantie le rapatriement des
marchandises, admises temporairement, après utilisation.
♦ Cautions douanières :
Ils sont constitués par les :
- Crédit d’enlèvement : Permettre à un importateur d’enlever des marchandises avant
le paiement des droits qui nécessitent un temps de calcul contre remis d’une caution
bancaire appelée « soumission cautionnée ».
- Crédit à l’entrepôt fictif : Permettre à un importateur de stocker dans un entrepôt
privé (entrepôt fictif) des marchandises non encore dédouanées dont l’Administration
des Douanes ne peut assurer la conservation dans ses propres locaux.
- Admission temporaire : Permettre à une entreprise qui importe des marchandises
en vue de les transformer avant leur réexportation d’en prendre livraison tout en étant
affranchie du paiement des droits de douane.
- Obligations cautionnées au crédit de droit : Permettre à un importateur d’obtenir
un délai de paiement pour acquitter les droits de douane et disposer d’une trésorerie.
♦ Cautions fiscales :
Les cautions fiscales sont composées de caution pour imposition contestée qui
permet à un professionnel qui conteste le paiement d’un impôt ou d’une taxe de ne
pas payer immédiatement les sommes réclamées de manière à lui laisser la
possibilité de négocier au préalable avec l’Administration Fiscale ; et de caution
fiscale diverse.
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CHAPITRE 2. COLLECTE DES DONNEES ET LES ELEMENTS DE
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La carte statistique : qui est un document présentant l’exploitation de l’entreprise
et l’inscription aux immatriculations des entreprises formelles.
Le permis d’exploitation : qui est un document exigé pour l’entreprise ayant des
activités nécessitant une autorisation particulière.
La carte d’immatriculation : c’est un permis d’exploitation délivré pour pouvoir
exercer la profession.
Le numéro d’identification fiscale : qui permet à la banque d’identifier la régularité
de l’entreprise vis-à-vis de l’administration fiscale.
Ce sont généralement les documents les plus courants exigés par la banque. Le
client doit délivrer soit des originaux, soit des photocopies légalisées.
En complément de ces documents légaux, nous pouvons encore citer les
renseignements sur les actionnaires. Il arrive parfois que les actionnaires se
différencient des gérants dans une entreprise, mais il y a des entreprises qui sont
dirigées par ses actionnaires même. C’est dans le cas des entreprises qui ne sont
pas gérées par les gérants statuaires que nécessite cette analyse sur les
actionnaires.
L’utilité d’avoir des renseignements sur les actionnaires conduit à faciliter les
analyses sur les organes décisionnels, comme par exemple les entreprises qui ont
des filiales internationales, la majorité des actions appartiennent à la firme : les
décisions stratégiques dans ces entreprises peuvent dépendre de sa maison mère.
Après la collecte des données, nous allons voir les procédures d’octroi de crédit.
Un dossier de crédit, après avoir été traité au niveau de l’exploitant, suit un circuit
que nous appelons le " circuit de décision ".
Pour cela, la BNI Madagascar a mis au point, pour satisfaire les besoins de sa
clientèle, un délai d’analyse à chaque direction ou service du circuit afin que le laps
de temps de 20 jours proposer au client soit respecté.
Avant de parler des difficultés rencontrées à ce niveau, nous allons tout d’abord voir
le circuit général de décision d’un dossier de crédit qui se présente comme suit :
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Figure N°2 : Circuit d’un dossier de demande de crédit
Exploitant
DME
NON OUI
DGA/MEI
OUI NON
Correction
DDE/Analyse
DDE
OUI
OUI NON
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Pour mieux comprendre le schéma du circuit, nous allons expliciter en général les
attributions de chaque poste de passage dans le sort de la demande de crédit :
Exploitant : se charge du montage du dossier de crédit et émet son avis favorable.
DME : se charge de l’analyse des dires de l’exploitant par rapport à la réalité de
l’existant, de vérifier toutes les pièces relatives au dossier et émet son avis.
DGA-MEI : se charge d’analyser les risques par rapport aux normes déterminées et
d’évaluer si la demande correspond bien à la situation du demandeur, puis il émet son
avis.
DDE/Analyse : c’est une unité composée d’analystes crédit. Ils se chargent de vérifier
le dossier du point de vue de l’analyse financière et de sa cohérence avec les données
non financières. Ils se chargent aussi d’évaluer les garanties proposées par l’exploitant
par rapport à la demande. Et enfin, ils sortent une « Fiche de commentaire »
accompagnant le dossier dans son circuit.
DDE : la Direction des engagements base son analyse sur la note d’analyser de
l’exploitant et sur fiche de commentaire de l’analyse crédit. Il émet ensuite son avis.
Comité de crédit : c’est une entité de décision finale formée par les différents
directeurs de l’exploitation, la DGA et du DG. Il est toutefois à noter que les niveaux de
délégation sont en fonction du montant du crédit sollicité, c’est pourquoi tous les
dossiers de crédit ne passent pas nécessairement au niveau de ce comité, mais
seulement les dossiers de groupe ou les dossiers à risques.
Pour les dossiers ne passant pas par le C/C, il revient, soit, à la DGA-MEI, soit, à la
validité de ces lignes et les garanties qui y sont afférées et de les envoyer à l’exploitant.
Vu qu’il s’agisse d’un organe d’analyse et de contrôle des engagements, la DDE /
Analyse traite tous les dossiers émanant de l’exploitation (DME, DGE, DI, DMPP).
Après la procédure d’octroi de crédit, nous allons voir les environnements immédiats de
cette banque.
Section 3. Environnement de la banque :
Cette section a pour objet de connaître les éléments moteurs de la BNI-Madagascar,
c'est-à-dire les éléments clés qui tiennent un rôle important pour le bon fonctionnement
de cette banque : c’est l’environnement de la banque. Cette section va nous expliquer
comment se constituent ces environnements immédiats de la BNI-MADAGASCAR.
Nous allons voir les clients de la banque, et ses concurrents.
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3.1. Clients de la banque :
Les clients de la BNI sont les bénéficiaires de tous les services offerts par la banque.
La démarche marketing de la banque passe fatalement par une bonne connaissance de
chacun de ses clients ou groupe de clients afin de leur proposer des offres adaptées en
vue de mieux les satisfaire et en même temps les fidéliser efficacement.
La banque subdivise ses clients comme suit :
Clientèle acquise : La clientèle acquise se décompose en trois : clientèle de particulier,
clientèle institutionnelle et clientèle de l’entreprise.
Clientèle de particulier : Le client de particulier se subdivise en quatre segments :
S2 : clients moyens
Clientèle Institutionnels :
Le client institutionnel, c’est le regroupement des entités a but non lucratif. Par
exemples : les institutions religieuses, les organismes publics, semi-publics à but non
lucratifs, communes, régions, syndicats…
Les critères de sélections sont les mêmes que pour les particuliers en termes de
soldes, et flux.
Clientèle d’entreprise : La segmentation des entreprises est comme suit :
- Par secteur économique
- Par nature d’opérations,
- Par la qualité des dirigeants,
- Par les flux.
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La bonne connaissance de la segmentation de client est nécessaire afin d’offrir les
crédits adaptés à ses besoins. « Qu’est ce que le crédit ? C’est du temps ou de l’argent.
C’est du temps qu’on donne en attendant l’argent ou de l’argent qu’on donne en
attendant en temps.2»
Après avoir recensé les clients de la BNI, il est préférable de voir ses concurrents qui
est un des facteurs à ne pas négliger et qui ne doivent pas être oubliés.
3.2. Concurrents de la banque :
Comme on dit, " les entreprises les plus faibles ignorent leurs concurrents, les
entreprises moyennes les copient et les entreprises les plus fortes les dominent"
En effet, la concurrence s’intensifie d’année en année. Il ne suffit plus aujourd’hui de
comprendre les clients par exemple les concurrents de la banque BNI Madagascar sont
BMOI, UCB, BFV-SG, SBM, BOA ou les entreprises de micro finance ne cesse
d’augmenter après la privatisation. Donc, il est indispensable d’analyser et de bien
gérer les comportements de ses concurrents.
Plusieurs méthodes permettent de se tenir informer sur ses concurrents car celles-ci
sont nécessaires pour faire une analyse.
Par exemple : Décortiquer les produits et services concurrents : pour les services
bancaires, il n’est plus question d’acheter des produits concurrents et d’en faire une
analyse, mais c’est plutôt de posséder des brochures pour chaque produit concurrent
pour l’analyse de chaque offre, de naviguer sur le site concurrent afin d’obtenir des
nouvelles leurs concernant. Nous avons souligné l’importance de la prise en compte de
la concurrence car une société orientée vers la concurrence prend toutes ses décisions
en fonction des actions ou réactions des autres compétiteurs. Elle investit un effort
considérable dans la compréhension des mouvements de l’adversaire et essaie
d’anticiper ses initiatives.
Cette première partie nous a donné l’occasion de cadrer notre étude dans le domaine
de la connaissance de la banque BNI-MADAGASCAR que nous venons de présenter et
localiser dans l’organigramme l’organe objet de cette étude, et par la même occasion
nous avons pu voir les faits moteur de l’analyse de l’octroi de crédit par les inventaires
de leurs environnements.
Après avoir présenté la BNI-MADAGASCAR et les faits moteurs de l’analyse, nous
continuons par l’analyse proprement dite du système d’octroi de crédit aux entreprises.
2
BOUDIN A. et FRABOT J.C « Technique et pratique bancaires », 3e Edition SIREY, 1974, 197e page
-24-
Partie 2
Dans cette partie, nous allons faire une analyse de toutes les ressources de la
BNI-Madagascar qui concernera notre étude.
Nous devrons dégager les forces, faiblesses, avantages, risques du système
d’octroi de crédit dans le but de résoudre les problèmes, de diminuer les risques,
d’améliorer ses services et ses produits.
Toutes les faiblesses ne sont pas forcément pénalisantes, les plus inquiétantes
sont celles qui handicapent le domaine d’activité de façon sensible.
Pour ce faire, les analyses critiques du système d’octroi de crédit aux entreprises
seront entamées en premier chapitre et en deuxième chapitre les avantages et risques
d’octroi de crédit
-26-
CHAPITRE 1 : ANALYSE CRITIQUE D’OCTROI DE CREDIT
Nous allons voir dans ce chapitre, les avantages et les inconvénients dans le
système d’octroi de crédit au sein de la BNI-Madagascar. Pour ce faire, nous allons
entamer les procédures d’octroi de crédit aux entreprises, les environnements de la
banque, et les critères d’octroi de crédit, nous allons les appuyer par les théories
existant afin de les apprécier.
Section1. Points forts et points faibles sur les procédures d’octroi de crédit aux
entreprises :
Cette section concerne les points forts et les points faibles de la procédure appliquée
par la banque. Un dossier de crédit, après avoir été traité au niveau de l’exploitant, suit
un circuit que nous appelons le " circuit de décision ", et ce circuit est une succession
ou une étape que devrait suivre pour arriver à une fin désirée ou non.
Dans notre cas, nous allons voir les avantages et les inconvénients de cette étape
qui est précédemment citée dans le premier chapitre.
-27-
étudié par le client et la banque ; passe au tribunal. Le délai de traitement de ce
dossier de garantie est assez long ce qui ne dépend systématiquement pas de la
responsabilité du banquier. Après avoir étudié le dossier, le tribunal donne sa
décision et retourne le dossier à la banque. Ce mouvement de « va et vient »
ralentit aussi la décision de la banque ; d’où cette procédure est donc incomplète
et non satisfaisante.
L’analyse de la procédure d’octroi de crédit aux entreprises nous a permis de
savoir ses avantages et ses inconvénients
Section 2 : Points forts et points faibles sur l’environnement de la banque :
L’environnement de la banque est tous les facteurs entourant qui peuvent apporter
une mauvaise ou une bonne conséquences. Pour les environnements cités dans le
chapitre précédent donc, l’objet de cette section est de les analyser un à un.
2.1. Avantages et inconvénients sur les clients de la banque:
On a déjà étudié les différents types des clients selon les critères de segmentation, il
nous reste à savoir les avantages et les inconvénients.
Comme d’avantage : l’objectif principal de la banque est de rester leader sur le marché
bancaire à Madagascar. Cette banque a une stratégie de fidélisation clientèle, ainsi elle
offre des produits et services adaptés aux besoins de ses clients.
En outre, les chargés clientèles qui s’occupent les clients (particuliers et entreprises) à
prospecter (leur relation à la banque, les services offerts…).
En ce qui concerne les inconvénients : malgré l’objectif de la banque, la stratégie de
fidélisation clientèle, la pluralité des produits et services à offrir, ou la compétence des
collaborateurs de la banque. On rencontre encore des faiblesses car les clients ne sont
pas tous satisfaits du service rendu par la banque à propos de la demande de crédit.
2.2. Avantages et inconvénients sur les concurrents de la banque :
Le concurrent de la banque est un facteur très important qu’on ne peut pas négliger.
Avantages : Sur le plan géographique, la BNI Madagascar ne cesse pas d’augmenter
ses agences. Sa part de marché bancaire est 30%. Elle est dotée d’une forte stratégie,
une bonne organisation, une équipe solide pour conserver sa part de marché. Ainsi son
esprit d’innovation et sa créativité sont les principaux atouts qui lui permettent
d’atteindre ses objectifs.
Inconvénients : La banque est confrontée à un environnement de plus en plus incertain
et concurrentiel. Sur le plan géographique, la BOA Madagascar occupe la première
-28-
place sur le marché bancaire à Madagascar, elle dispose aujourd’hui de plus de 50
agences qui peuvent couvrir la nationale.
-29-
Ainsi, selon les conditions économiques qui se présentent, le client peut à tout
moment être dans l’incapacité de rembourser ses obligations financières envers sa
banque.
Ce risque de non remboursement est donc à craindre dans le cas où sa solvabilité
dépend largement de la variation des conditions économiques.
Nous avons constaté les avantages, les inconvénients et les problèmes induits par
l’environnement qui sont l’instabilité économique et la concurrence bancaire.
2.4. Avantages et inconvénients sur les produits et services offerts par la banque :
La BNI-Madagascar dispose d’une large gamme de produits et services qui
présentent des avantages pour la BNI mais souffrent aussi des inconvénients pour elle.
Nous allons voir ces avantages et inconvénients pour chaque catégorie de clientèle :
2.4.1. Avantages :
Pour les particuliers : Les avantages se voient en termes de prix (à bas prix), de
« transparence » en termes de taux pour les prêts personnels. Les particuliers
bénéficient d’une parfaite connaissance des produits et services offerts pour eux du fait
d’une bonne organisation d’action commerciale.
Pour les institutionnels : Les comptes rapportent des intérêts à vues très attractives.
- les comptes à terme en MGA et DEVISES, DAT, BDC (MGA), CDN
(MGA)
- les BTA pour les sommes supérieures à une certaine somme
imposées par la BNI mais en relation étroite avec le siège (DDGE +
Trésorerie)
-30-
- les transferts internationaux : les ONG internationaux sont intéressés
par :
♦ des taux de change attractifs
♦ la rapidité de la disponibilité des fonds en provenance de l’étranger
Pour les entreprises : Les PME ont un vaste choix sur les produits offerts par la BNI-
Madagascar. La BNI s’exerce de faciliter l’accès des PME entretenir une relation afin
que cette dernière crédite et la banque mise sur ses services de façon à ce qu’ils sont
plus satisfaisants. Cet effort est un grand atout pour elle car elle est à l’écoute du
marché.
2.4.2. Inconvénients :
Les inconvénients en matière de produits et services offerts concernent toutes les
catégories de clientèle da la BNI. Malgré la pertinence, l’efficacité et la réussite de
l’action, des efforts et la pluralité des produits et services de la banque ; face à la
multitude des entreprises, des particuliers, des institutionnels et des activités que ces
derniers exercent, chacun a ses besoins et ses goûts c'est-à-dire que ces produits et
services sont limités pour certaines catégories de client et de secteur d’activité qui n’est
pas finançable par le crédit de la BNI-Madagascar.
Nous allons dans la section suivante analyser les critères d’octroi de crédits aux
entreprises qui est la plus importante dans de notre étude
Section 3 : Points forts et points faibles sur les critères d’octroi de crédit :
Cette section a pour objet d’analyser les critères d’octroi de crédit aux entreprises et
nous allons essayer de vérifier ces analyses par des théories et d’un exemple.
-31-
3.1.1. Points forts sur les renseignements de l’entreprise :
-32-
3.1.1.3. Relation de l’entreprise avec les autres banques confrères :
Pour l’appréciation de la qualité du client, la connaissance de ces éléments est
nécessaire à la banque :
Mouvement d’affaire d’un client d’une année à l’autre
Renseignement sur l’ancienneté du client
Mouvement confié par le client aux autres banques
Part de marché de la banque par rapport aux autres banques
On peut présenter les mouvements confiés comme suit :
Tableau N°1 : Mouvements confiés
Année 1 Année 2 Année 3
Mouvements confiés
Chiffre d’affaires
Pourcentage en flux
(mouvement chiffre
d’affaire)
Source : personnelle
-33-
3.1.2.1. Problèmes liés à l’étude du dossier :
-34-
3.2. Point fort et point faible sur la garantie :
Les garanties sont les recouvrements de la part du client vis-à-vis des crédits qu’il a
demandé, les garanties représentent pour la banque une assurance du client en cas de
défaillance ou du non remboursement des crédits. Mais, il faudra préciser comment
sont assurés la surveillance de la mise en place des garanties et le suivi de leur valeur.
On va voir au dessous les points forts et les points faibles de la garantie.
3.2.1.1. Assurance :
L’assurance est une forme de garantie offerte par l’assureur, qui est la compagnie
d’assurance, en cas de réalisation de sinistre. Aussi, pour se prévenir des accidents
éventuels, l’entreprise se doit de souscrire à une ou plusieurs formes d’assurance car la
réalisation d’un risque quelconque affectera son avenir.
Aussi, dès l’ouverture d’un compte l’entreprise doit contracter une assurance vie
groupe qui est renouvelable annuellement. D’autres formes d’assurance peuvent
également être contractées en fonction du crédit demandé, du montant et de la
caractéristique du crédit, et aussi suivant l’activité du client.
-35-
3.2.2. Problèmes liés aux garanties :
La réaction des banques face aux risques présentés par l’entreprise est la
sécurisation de ses prêts et emprunts par un taux d’intérêt assez élevé et des lourdes
garanties pour l’entreprise.
Si l’entreprise ne dispose pas de garantie, la banque peut couvrir ses prêts et emprunts
par les actifs de l’entreprise.
En plus du taux d’intérêts élevés et de lourdes garanties, les banquiers peuvent
chercher à combler l’incertitude qu’ils ont, quant au rendement futur de l’entreprise
financée, par l’imposition des clauses restrictives dans les contrats.
Ces problèmes que nous avons constatés sur les deux niveaux, banque et
entreprise, méritent bien d’être résolus par des suggestions et proposition
d’amélioration. A propos, c’est le chapitre suivant nous en donnera donc plus.
3.2.2.1. L'inexistence de garanties réelles : caution immobilière,
hypothèque, gage,... :
Le recours aux garanties réelles s'impose dans n'importe quel type de crédits, qu'il
soit de court, de moyen ou de long terme. Mais les PME peuvent ne pas disposer
d'aucun bien susceptible d'être pris en gage.
Ce bien peut ne pas couvrir totalement le montant des crédits sollicités. Il arrive même
qu'en cas de crédit de fonctionnement et non d'investissement, face à l'insuffisance de
fonds propres des PME, la banque prend le patrimoine personnel de l'emprunteur
comme garantie. D'autant plus que ces garanties peuvent être d'une valeur excessive
parallèlement au crédit sollicité, par rapport au risque encouru par la banque car une
certaine marge doit être prise en considération en cas de non remboursement du crédit.
-36-
Cette lourde procédure de formalisation entraîne un retard au niveau du déblocage de
fonds.
3.3. Points forts et points faibles sur les documents comptables de synthèse :
-37-
- Les prêteurs, au premier rang desquels se situe le banquier,
souhaitent avoir des éléments d’appréciation suffisant avant de s’engager.
Le compte de résultat :(Annexe N°3)
Elle permet de mesurer la performance d’une entreprise c'est-à-dire sa capacité
à générer des revenus au cours d’un exercice, elle représente la variation de patrimoine
de l’entreprise.
Autrement dit, les documents comptables que la banque demande à l'égard des PME
doivent avoir la qualité, l'intelligibilité, la pertinence, la fiabilité, et la comparabilité. Dans
bon nombre de cas, ces informations ne respectent pas ces critères car l'habillage
frauduleux des états financiers est très courant lors du montage du dossier de crédit.
Ce comportement peut par exemple se manifester par la présentation à la hausse des
chiffres d'affaires, ou par la réduction des charges du personnel,....
Ce manque de sérieux de la part des dirigeants des PME constitue la cause essentielle
du rejet de leur demande compromettant le bon déroulement des tâches au niveau du
traitement des dossiers.
Avantages : Les tâches à exécuter pour les chargés clientèles de l’agence sont
énormes (par exemple l’accueil et information des clients, montage des dossiers,
préparation des courriers, classement des dossiers, visite clientèle). Malgré cela les
gestionnaires savent gérer leur emploi du temps. Ils sont compétents au niveau de son
-38-
travail. Quand il y a un changement les formateurs ne cessent pas de faire de
formation.
Inconvénients : La banque, par souci d'être à la hauteur de la concurrence, a tendance
à élargir sa clientèle vers le marché des particuliers et des professionnels. Cet aspect
se traduit par l'arrivée journalière d'une masse toujours croissante des dossiers auprès
du Département « Analyse ».
La banque enregistre une accumulation des dossiers traités à cause du décalage entre
le temps de constitution et le temps de traitement de dossiers. Ceci entraîne un retard
dans le commencement du traitement, ou une mise en attente avant la prise en charge
de chaque dossier, provoquant alors la remise en cause de la validité et de la véracité,
donc de la non concordance des informations et données.
-39-
CHAPITRE 2 : AVANTAGES ET RISQUES DE L’OCTROI DE CREDIT
Le terme «crédit », est toujours associé à celui de « l’avantage et le risque ». Ce
dont nous allons étudier dans ce chapitre. Un risque correspond à un fait imprévisible
ou incertain, généralement causé par un problème de trésorerie. Toute opération de
crédit présente des risques pour la banque prêteuse. Bien que ces risques soient tout à
fait évitables, elles demeurent toujours existantes.
-40-
l’emprunteur. Donc le risque de crédit ou de contrepartie est défini comme le
pourcentage de chances pour qu’un débiteur ou l’émetteur d’un moyen de paiement soit
dans l’impossibilité de payer l’intérêt dû ou de rembourser le principal selon les termes
spécifiés dans la convention de crédit.
Les banques ne peuvent accorder à un client un crédit qu’à partir d’un niveau de
risque jugé acceptable. C’est pourquoi l’étude du risque présenté par l’entreprise revêt
pour elles un caractère préalablement très important de l’octroi de crédit.
Il existe plusieurs risques (Annexe N°4) mais on va prendre quatre types de risques
bancaires par rapport aux crédits (emploi)
- risque d’immobilisation,
- risque de taux,
- risque de non remboursement,
- risque de change,
Le risque de créance immobilisée est le fait d'un fonds prêté qui ne peut être réglé par
l'entreprise emprunteuse à la date convenue (échéance) dans le contrat. La banque ne
peut pas ainsi toucher l'argent prêté à la fin du contrat et sans que ce fait ne soit de la
volonté de l'entreprise emprunteuse.
Ici le crédit, bien que non douteux, ne peut être remboursé en raison des difficultés de
trésorerie temporaires du débiteur.
Le risque d’immobilisation réside donc dans les trésoreries de l’entreprise mal assurées
-41-
2.2.1. Instabilité de taux directeur de la banque centrale
C'est la banque centrale qui contrôle les autres banques, elle peut décider en
dernier ressort par divers types d'intervention de favoriser ou de bloquer les possibilités
de crédit bancaire. Exemple : en augmentant le taux de réserves obligatoires, elle
diminue la liquidité des banques, leur capacité d'octroyer de crédit. Elle administre
également le taux d'intérêt. Cette action par les taux oblige les banques à appliquer les
nouveaux taux et à modifier les taux d'intérêts aux crédits nouvellement accordés.
Ainsi, devant cette instabilité du taux directeur de la banque centrale, le problème se
pose au niveau des clients d'une banque. Un grand nombre de clients considère qu'un
taux fixe les protège d'un risque de hausse s'ils ont bénéficié d'un prêt, et d'une baisse
s'ils ont fait un placement. Notons que les crédits à Moyen et Long terme ne sont pas
touchés par cette instabilité du taux car ces crédits sont contractuels.
Par conséquent, le taux fixe représente pour la banque et le client des avantages et des
contraintes. Pour la banque, en répondant aux besoins de trésorerie des clients par des
interventions à taux fixe, elle répond à l'une des exigences fondamentales en terme de
risque de taux : par la fixité des conditions.
Une variation du cours de change (par exemple entre la date de fixation d’un prix en
devise pour un exportateur et la date d’encaissement effectif de devise) peut
rapidement conduire l’opérateur à enregistrer des pertes qui vont diminuer d’autant,
voire même minorer les résultats de son opération industrielle ou commerciale.
-42-
Une entreprise n’a normalement pas pour objectif de spéculer sur les fluctuations des
cours de change ; elle cherchera dès lors à sécuriser au maximum ses marges
commerciales en couvrant son risque de change. Ce cas se présente souvent quand la
banque s’engage à avancer, à son client n’ayant pas de compte en devises, des fonds
pour le règlement d’un fournisseur à l’étranger.
Ce risque se présente surtout dans les prêts ou avances en devises. Le cours varie et
peut être en hausse ou en diminution par rapport au cours pendant la demande de
crédit :
Exemple :
-43-
2.4. Risque de non remboursement :
Le risque de non remboursement, c’est le non paiement total du capital, lié à la
possibilité de défaillance totale du client. C’est le degré le plus élevé et qui contraint la
banque à effectuer des provisions. En cas de non remboursement, les dossiers sont
classés aux contentieux et c’est à partir de là que la négociation entre la banque et son
client défaillant commence. Et si l’affaire n’est pas conclue amicalement, on peut
l’apporter devant le tribunal compétent.
La rigueur et la pertinence des analyses effectuées au niveau de l’exploitation et surtout
au niveau de la Direction des Engagements limitent considérablement ce risque.
Ce risque est surtout à percevoir pour les crédits à moyen terme et pour les crédits
d’avance sur marchandises ou sur produits.
De nombreux cas peuvent justifier ce type de risque et nous allons énumérer ci-après
les plus courants :
-44-
- Risque tenant au débiteur : qui résulte généralement de son incompétence,
entraînant une gestion désordonnée, une mauvaise appréciation, des risques
industriels commerciaux ou financier.
- Risque lié au secteur d’activité du bénéficiaire : incidence sur l’évolution des
cours des matières premières, due à une surproduction par exemple, la
concurrence internationale, l’agitation sociale (grèves de l’industrie et de
concurrence en générale).
- Risque découlant d’une crise générale : affectant l’économie nationale ou
mondiale. C’est le cas de la crise 2002 qui a provoqué des difficultés financières,
voire même des dépôts de bilans pour certaines entreprises locales.
En somme, l’analyse du système d’octroi de crédit aux entreprises nous a permis
d’apprécier de savoir des avantages et des inconvénients sur l’octroi de crédit ainsi, la
situation actuelle de la banque.
Ces problèmes que nous avons constatés sur les deux niveaux, banque et
entreprise, méritent bien d’être résolus par des suggestions et proposition
d’amélioration sans oublier de diminuer les risques et appuyer les points forts. A
propos, le chapitre suivant nous en donnera donc plus.
-45-
Partie 3
PROPOSITION D’ACTION
SUGGESTIONS ET RESULTATS
ATTENDUS
PROPOSITION D’ACTION
SUGGESTIONS ET RESULTATS
ATTENDUS
Dans cette troisième partie, nous allons apporter les solutions susceptibles de
résoudre les différents problèmes que nous rencontrons tout au long de la deuxième
partie de ce présent ouvrage.
Nous pouvons choisir une multitude de solutions, mais nous n’en retenons que
celle qui prend en compte les facteurs résolvant nettement aux limites des
contraintes et des lacunes que nous avons abordées lors de notre analyse.
Le fondement de notre solution est basé sur sa faculté à remédier aux causes des
problèmes que nous avons constatés et analysés dans la deuxième partie de notre
mémoire, d’où la proposition des trois chapitres : le premier proposant les solutions
concernant les problèmes au niveau de la banque, le second donnant les solutions
liées aux problèmes au niveau de l’entreprise, et le troisième constatant les impacts
de ses propositions de solution.
-47-
CHAPITRE 1 : SOLUTION CONCERNANT AUX PROBLEMES LIEES A LA
BANQUE
Suite à l’analyse des problèmes rencontrés au niveau de la banque en terme
d’octroi de crédit aux entreprises, à savoir ceux relatifs à l’étude du dossier de crédit,
la procédure d’octroi de crédit, les problèmes induits par l’environnement, nous
avons pu relever des solutions pour la banque afin de remédier à ses problèmes.
Délégation de pouvoir :
Le Directeur Général devrait définir les normes de décision ainsi que les limites des
montants à décider par les agences. Le DG devrait néanmoins former des organes
de contrôle au niveau des agences. Nous préconisons ainsi le renforcement des
-48-
compétences du personnel d’agence et d’analyser en matière de risque au travers
des séances de recyclage et d’ateliers.
Cette solution permettra aux agences, ils auront tout à gagner : en temps, puisque
les dossiers sous leurs autorités seront traités sur place, en coût, puisque les frais
d’envoi des dossiers seront réduits ; en nombre et en volume, puisque l’accélération
de la décision permettra aux agences de traiter plus de dossiers ; on va voir au
dessous la délégation de pouvoir de décision.
-appréciation du risque,
-appréciation de la gestion,
Direction des engagements Directeur des Y à V Ariary -appréciation du dossier fait par
engagements l’agence
-49-
Le Directeur Général fixe les montants des autorisations à déléguer aux agences, et
le plafond que nous allons proposer est MGA 2 000 000. Et si la demande de crédit
dépasse ce montant, ainsi la DDE peut se concentrer sur les crédits.
-50-
Figure N°3 : Planification stratégique
Perspectives d’évolution de
l’environnement économique,
juridique, technologique du marché,
contexte concurrentiel
Position concurrentielle :
Facteurs clés de succès : Position des concurrents et de
Compétence à maîtriser pour réussir l’entreprise sur les facteurs clés du
dans le secteur succès
STRATEGIE
Source : Enquête personnelle
-51-
Ces informations sont parfois difficiles à obtenir mais nécessaire pour faire apparaître
la position de l’entreprise. L’identification précise des concurrents est utile pour
comprendre leur stratégie.
On doit toujours surveiller ses concurrents afin d’anticiper ses mouvements et
d’adapter sa stratégie en conséquence.
L’association des facteurs clés du succès va permettre l’élaboration des stratégies
possibles.
-52-
Lancer des nouveaux produits sur le marché : créer des produits pouvant instaurer
des relations privilégiées entre le client et la banque et valoriser le client autant que
la banque.
Cette section sera consacrée à la résolution des problèmes sur les critères de
l’entreprise, afin d’améliorer le système d’octroi de crédit.
Faire crédit, c’est faire confiance. Pourtant, cette notion n’est pas toujours évidente
pour le banquier puisque l’entreprise, voulant se faire apprécier par la banque peut
donner des fausses informations concernant l’évolution de son activité et l’état de sa
situation financière.
Pour ce faire, la banque ne doit pas se baser seulement sur les documents fournis
par l’entreprise, elle doit procéder à l’étude sur terrain de l’entreprise afin de
connaître la situation réelle de l’entreprise.
La connaissance de la situation réelle de l’entreprise lui permettra de donner un
jugement plus favorable aussi bien pour lui que pour l’entreprise.
Elle est bénéfique pour la banque puisque d’une part, elle va lui permettre d’évaluer
les risques réels qui se présentent à lui et d’autre part d’analyser les lacunes aux
besoins de financement de l’entreprise, et pourra ainsi en déduire les produits
adaptés à chaque spécification d’activité. Un produit qui n’affecte pas la rentabilité de
la banque mais qui répond aux besoins réels de l’entreprise.
-53-
- Celles qui reposent sur l’évaluation des compétences propres à
l’entreprise.
-54-
La CAF peut être définie comme la différence entre les produits encaissables et les
charges décaissables. On va résumer au dessous dans un tableau, l’analyse de
l’activité et de la rentabilité
Chiffres d’affaires
Résultat Net
Rentabilité en %
Capacité
d’autofinancement
Source : Personnelle
B - Structure financière :
L’analyse de la structure financière met en évidence des grandeurs qui sont au cœur
de l’analyse financière : Evolution des Fonds Propres, Fonds de Roulement, de
l’Excédent Brut d’Exploitation, de la Valeur Ajoutée, Compte de résultat et de
l’endettement. On va mettre au point notre analyse sur l’équilibre financier. Il faut
tenir compte de ces grandeurs lors de l’analyse de la structure financière.
-55-
Tableau N°4 : Structure financière
Postes N -2 N –1
Fonds propres
Ratios de solvabilité
Fonds de roulement
Besoin en fonds de
roulement
Trésorerie (FR-BFR)
Source : Personnelle
Nous savons que la structure des fonds propres se compose du capital social, des
réserves et des reports à nouveau. Le niveau d’implication des dirigeants se reflète à
travers le volume des fonds propres. Les fonds propres doivent être évolutifs dans le
temps et le principe c’est que plus les besoins de financements de l’entreprise
s’accroissent plus le fonds propre qui doit être évolutif
Evolution du FR et du BFR :
Fonds de roulement :
-56-
Cela représente un lourd danger d’insolvabilité, les échéances des dettes à
court terme risquent de ne pas être couvertes par la réalisation des actifs
circulants,
- FRNG > 0 ou Actif circulant > Dette à court terme
Ce qui entraîne une marge de sécurité dans le maintien de solvabilité,
- FRNG < 0 ou Actifs circulant < Dettes à court terme
Dans ce cas, les exigibles potentiels ne sont pas couverts par les liquidités
potentielles. Il y a une forte probabilité d’insolvabilité.
Mais il convient et examiner si le FR est suffisant ou non pour couvrir les BFR
Besoin en fonds de roulement :
Le BFR peut être défini comme la part des besoins liés à l’activité qui n’est pas
financé par des ressources nées de l’activité. Le BFR peut se calculer par :
BFR = Emplois liés à l’activité – Ressources induites par l’activité
Trésorerie :
Par définition, la trésorerie représente l’excédent (si trésorerie positive) ou
l’insuffisance (si trésorerie négative) des ressources disponibles après financement
des immobilisations (le FR) sur les Besoins de financement nés de l’activité (BFR).
T = FR - BFR
-57-
Valeur ajoutée (VA) :
Résultat :
Endettement :
Dans ce cas, il est nécessaire de donner une explication si le taux a connu des
évolutions, par exemple, accroissement en raison de nouveaux investissements ou
d’un besoin accru de trésorerie pour accompagner la croissance de l’activité.
Ces grandeurs sont dites "des valeurs structurelles ", elles permettent de :
L’étude sur les perspectives nous amène à poser les questions suivantes :
- sont-elles réalistes ?
- sont-elles à la portée du client ?
- est ce que l’entreprise a des atouts nécessaires pour atteindre ces objectifs ?
Les carnets de commandes et les contrats en cours et en vu sont à présenter pour
valider les provisions.
-58-
D - Evaluation financière :
-59-
Les reproches faits aux études sectorielles sont les suivants :
- les études ne devraient pas être trop « économiques », c'est-à-dire ne
devraient pas être trop construites selon des schémas d’étude macro-économique.
Elles devraient apprécier les chances commerciales d’une entreprise.
- les études devraient être « stratégiques » et devraient chercher à déterminer
les facteurs clés de la réussite sur un marché donné et des facteurs qui influent sur le
développement de ce marché. Ce n’est qu’au prix de l’identification de ces facteurs
que l’analyste pourrait ensuite se faire une idée de l’adéquation de l’entreprise à son
secteur d’activité et dégager ses forces et ses faiblesses.
Dans la pratique, un cas assez courant se rencontre que nous classerons ici quoique
en stricte logique il ne s’agit pas d’analyse sectorielle : c’est le cas de la
spécialisation des analystes par secteur d’activité.
L’analyse extracomptable :
L’analyse extracomptable joue un rôle certainement un grand rôle dans la décision
finale.
On peut se demander sur quels éléments porte l’analyse extracomptable :
- l’appréciation de la compétence des dirigeants, qui est faite à partir des
entretiens que les exploitants ont pu avoir avec eux, ou par des recherches sur leur
formation et leur entourage. La connaissance d’un client peut naturellement provenir
des relations entretenues régulièrement avec lui. En fait, le problème d’appréciation
ne se pose réellement que lors de l’étude d’un nouveau client.
- d’autres éléments tiennent à des caractéristiques matérielles, comme
l’appareil productif, l’équipement en général, les bâtiments du siège. La banque
devrait faire une visite des usines, en plus de celle qui est faite au siège. La banque
devrait cependant être consciente de son manque de connaissance technique pour
juger d’une usine. De telles pratiques sont certainement utiles, mais on se doit de
noter leur caractère approximatif.
- il faut porter une très grande attention au nom de l’entreprise et à sa
réputation sur la place.
En résumé, la subjectivité semble être assez souvent de règle ce qui est de la
décision concernant un nouveau client.
-60-
Solution des garanties :
- une différenciation doit être faite selon qu’il s’agit de court terme ou de
moyen terme. Sauf quelques exceptions, demander rarement des garanties, autres
que la caution des administrateurs pour le court terme. Pour le moyen terme, il
faudrait demander des sûretés réelles (hypothèques, nantissement sur matériel).
- pour ce qui est de savoir si les garanties sont une condition sine qua non à
l’obtention d’un crédit, la réponse est difficile car trop peu fiable : les clients s’en
défendent en général.
En fait, il semble que les banquiers prennent toutes les garanties possibles sans que
celles-ci soient considérées comme suffisantes pour accorder un crédit : en effet, il
est souvent difficile, et d’un point de vue commercial toujours mauvais, de les faire
jouer.
Pour alléger la lourdeur de la formalisation des garanties, qui souvent constitue des
freins à l’accessibilité au crédit, nous proposons de regrouper les garanties
adéquates possibles à tous les types de crédit
Les garanties adéquates pour chaque type de crédit :
Les garanties adéquates pour chaque type de crédit serviront la base de réponse à
l’exploitation au moment de la réception de la demande de son client. Etant donné
que le retard rencontré dans la mise en place d’un crédit est souvent occasionné par
le recueil des garanties ou l’exigence des garanties
Nous proposons dans le tableau ci-dessous les garanties adéquates possibles aux
types de crédit courants qui font objet de demande.
-61-
Tableau N°5 : Garanties suivant le type de crédit
-Nantissement de marché
-62-
Ce résumé des garanties suivant les types de crédit va permettre à l’exploitant
d’augmenter sur les exigences de la banque devant son client ; il s’agit à la fois d’un
outil commercial très efficace afin de lutter contre les différentes objections du client.
-63-
CHAPITRE II : SOLUTION LIEES AUX PROBLEMES AU NIVEAU DE
-64-
agence, les chargés de clientèle procèdent à la vérification de toutes les formalités
exigées par la banque à l’entreprise.
Les dossiers sont ensuite envoyés à la direction générale au niveau de la Direction
Centrale des Engagements pour être analysé par les experts. D’après les analyses,
la banque pourra ainsi prendre sa décision pour l’octroi ou le rejet du crédit.
Les dossiers seront ensuite remis au chargé de clientèle de chaque agence; elle
pourra ainsi faire le déblocage des fonds si le crédit est accordé.
Etude des éléments fournis par l’entreprise : l’étude des éléments fournis par
l’entreprise notamment de sa situation financière demeure le fond d’une étude de
demande de crédit même si le banquier doit se méfier sur la véracité des ses
informations.
-65-
Etablissement du contrat et déblocage des fonds : l’étape suivante consiste à
l’établissement du contrat notamment sur les garanties, la durée du crédit et la
méthode de remboursement et enfin au déblocage des fonds.
Suivi du crédit : la banque doit poursuivre l’évolution de ses crédits afin de savoir la
bonne fin de ce dernier.
Construire les analyses sur l’avenir pas uniquement sur le passé "être prospectif".
Tout crédit est une anticipation de recette future de la banque. Tout crédit comporte
le risque que ces recettes ne se produisent ou bien seulement un remboursement
partiel n’ait lieu à l’échéance.
Justifier l’objet des crédits. Analyser et justifier la sortie des crédits. Il s’agit de
donner une précision sur l’objet de la demande de crédit du client, soit par une brève
explication, soit par une présentation des plans de financement de l’entreprise. Car
aucun emprunteur ne peut rembourser de l’argent sans savoir l’objet du crédit.
-66-
S’assurer de la valeur économique et juridique des garanties. Ne pas décaisser
tant qu’elles ne sont pas correctement prises. Contrôler leur valeur pendant la durée
de crédit auquel elles sont attachées.
-67-
Dans le cadre de ses attributions, la Banque Centrale apporte son concours au
financement de l'activité économique essentiellement par la voie de l'escompte
(billets représentatifs, concours consentis par les banques,...)
. Soit à court terme, en vue d'assurer la trésorerie courante de ces
mêmes entreprises ; mobilisations des créances nées sur des acheteurs étrangers,
avances sur marché conclu avec les administrations, financement de stocks de
marchandises et de produits agricoles locaux, financement des ventes à crédit.
. soit à moyen terme, pour financer les investissements agricoles,
industriels ou commerciaux, la construction immobilière à usage d'habitation et les
ventes à crédit de biens d'équipements assortis de délai de paiement excédant deux
(2) ans.
La prise da garantie en tant que moyen pour se prémunir des risques de crédit est un
principe de bonne gestion des risques bancaires.
En effet les garanties contribuent à réduire les risques de non respect de l'échéance
à l'implication du promoteur dans l'exploitation de son projet. C'est la raison pour
laquelle il faut doter à la Direction qui s'occupe de l'analyse des créances un système
leur permettant d'avoir le plus d'informations possibles pour leur analyse.
-68-
La mise en place d'une détection préventive des risques répond aux objectifs
suivants :
- détecter les clients potentiellement risqués sur chaque secteur, avant
même la naissance du risque,
- informer l'exploitation bancaire de l'existence d'un risque potentiel sur les
clients dont il a la charge,
- permettre au service risque de la banque d'intervenir en soutien de
l'exploitation bancaire, si nécessaire de se substituer à lui pour minimiser les risques.
3.4. Appréciation du risque de taux :
La protection de la banque contre les effets d’une baisse ou d’une hausse de taux
peut être réalisée par diverses manières à savoir :
La protection contractuelle : cette protection peut tout d’abord
être assurée de façon contractuelle, en incluant des possibilités de
remboursements anticipés des emprunts ou de renégociation des taux en
évolution à la baisse de taux.
Révision des grilles de taux des crédits proposés aux clients :
cette révision doit être élaborée en tenant compte des contraintes de la
banque, même si bien évidemment, c’est à l’issue de la négociation avec le
client que le taux sera déterminé.
La correction du risque de taux apportée par l’activité commerciale de la banque
constitue la meilleure piste de remise en cause ou d’innovation pour les produits et
services quotidienne que la banque offre à ses clients.
En somme, dans ce chapitre, nous avons essayé de proposer quelques solutions
pour quelques problèmes ressentis au niveau de la banque et de l’entreprise. Celles-
ci concernent les crédits et ses formalités, les garanties les procédures, les
risques,… Ces remèdes doivent en tout cas apporter des améliorations ou des
conséquences si elles ne sont pas rejetées par les concernés.
Ces solutions doivent avoir des impacts au profit des destinataires, que nous allons
voir dans le prochain chapitre.
-69-
CHAPITRE III : RESULTATS ATTENDUS
Ce chapitre est le fruit de ce chapitre précédent c’est-à-dire les conséquences ou
les impacts des propositions des solutions proposées. Nous allons voir dans la
première section les conséquences des solutions concernant les problèmes au
niveau de la banque, et la deuxième section les inconvénients et avantages des
problèmes au niveau de l’entreprise et les particuliers.
-70-
1.2. Conséquences de la minimisation du risque encourus par la banque :
Dans cette section, nous allons constater les impacts de la minimisation du risque
encourus par la banque en citant les avantages et les inconvénients de la gestion du
risque de taux en premier lieu et en deuxième lieu et celle de la sensibilisation
auprès des clients.
-71-
Pour les inconvénients, ils sont à étudier de façon à ce qu’ils soient des facteurs
favorables pour le système d’octroi de crédit aux entreprises et pour les avantages,
ils sont des occasions à profiter pour le banquier.
Tels sont les impacts pour la banque, qu’en est-il pour les entreprises. Nous
allons voir la réponse dans la section suivante.
Section 2. Conséquences des solutions proposées au niveau de l’entreprise :
Cette section a pour objet de nous évaluer les impacts induits par les dites
solutions que nous avons proposées dans la partie précédente. Pour bien cadrer
l’étude, nous entamons en premier lieu les conséquences de la solution relative à la
demande de crédit et en second lieu la conséquence de la réduction des formalités
exigées par la banque.
2.2. Conséquences des solutions sur la réduction des formalités exigées par la
banque :
Avantage : La réduction des formalités est un atout pour l’entreprise car elle facilite la
constitution de dossier, permet à l’entreprise d’espérer d’une accélération du
déblocage des fonds de la part de la banque, les dirigeants des entreprises par la
réduction des formalités exigées par la banque, ont plus de temps à consacrer dans
leurs affaires que de s’occuper des paperasses et enfin c’est une motivation pour
l’entreprise de contracter d’autres crédits selon ses besoins.
-72-
Dans cette troisième partie, nous avons pu analyser les solutions proposées et
par la même occasion, nous avons vu les impacts de ces propositions d’action ; ils
peuvent être favorable ou non pour la banque. Mais nous suggérons la banque dans
le cas où elle retient notre proposition, de ne pas négliger ces impacts surtout tous
ceux qui peuvent être défavorable à la réalisation future de ces propositions d’action
précédemment citées dans cet ouvrage.
-73-
CONCLUSION
Durant notre stage, effectué au sein de la BNI Madagascar, nous avons pu
découvrir un peu plus la banque et surtout les différents tâches majeures effectuées
dans la Direction de l’exploitant ainsi que les tâches qu’un chargé de clientèle doit
accomplir. Une de ces différentes tâches est l’étude d’un dossier de demande de
crédit aux entreprises. Cette étude met en évidence l’importance de la notion de
risque au sein d’un établissement bancaire dans les opérations de crédit.
-74-
sur les études des documents fournis par l’entreprise, elle peut puiser les
informations par l’étude sur terrain de la situation réelle de l’entreprise.
Pour remédier aux problèmes induits par l’environnement, la banque doit
procéder à la planification à l’avance des perspectives d’avenir que va subir
l’environnement économique du pays. Ainsi, il pourra affronter le problème et être
plus flexible sur le marché.
L’étude du risque est plus développée pour les entreprises que pour les
particuliers. Malgré son critère aléatoire au niveau de l’étude de crédit, les risques de
l’intermédiation bancaire ne peuvent être dissociés du crédit, ne sont pas
imprévisibles ou bien il est toujours possible de le réduire au minimum le risque
-75-
BIBLIOGRAPHIE
COURS DE :
-76-
LISTE DES ANNEXES
Erreur ! Des objets ne peuvent pas être créés à partir des codes de champs
de mise en forme.
ANNEXE 4 : LES DIFFERENTS TYPES DE RISQUE DE CREDIT
Risques de contreparties : Risque de perte du fait du non respect par le client de ses obligations
à l’égard de sa banque (peut résulter du comportement du client, de l’évolution des marchés et
autres facteurs externes),
Risque de recouvrement lié à la défaillance de la garantie ou à l’évolution de sa valeur.
Risques sur financements d’actifs : financement dans le remboursement repose sur le cash-
flow de l’actif financé et/ou sur sa valeur de marché. En général, cet actif est détenu par une
structure juridique. Ceci n’empêche pas l’existence de garanties données par des tiers, souvent
l’utilisateur ou le fournisseur de l’actif.
Risques sur financement de projets :(financement complexe dont le remboursement repose sur
le cash-flow généré par l’investissement. Ceci n’empêche pas l’existence de garanties données
par des tiers, souvent le promoteur du projet pendant la phase de construction)
Risques liés à une concession,
Risque sur les sponsors,
Risque de construction,
Risque opératoire et de budget,
Risque de marché/ de revenus,
Risques de taux,
Risques de change,
Risque de force majeure/Assurances,
Risque politique.
Risques de portefeuille : Risques de pertes potentielles du fait d’un portefeuille insuffisamment
diversifié (par le client, par zone géographique, par secteur d’activité, par qualité des
contreparties). Risque de non atteinte des objectifs en terme de couple risque/rentabilité.
Risque du pays : (possibilité que se réalise un risque de nature politique ou de nature
commerciale qui empêche le débiteur de s’acquitter de ses obligations vis-à-vis de la banque).
Risque de non transfert des fonds,
Insolvabilité de l’Etat,
Dépréciation des actifs,
Défaillance d’une contrepartie
Risques sectoriels : risque de dégradation d’un secteur économique sur un pays ou une zone
géographique donnée
ANNEXE 5 : ANALYSE DU DOSSIER
1) Le client :
- Historique des activités (combien de fois de client a changé de projet, activités récentes ou
anciennes, même secteur ou nouveau…),
- Qui est le vrai promoteur ? Majorité dans le capital ?
- D’où il a obtenu son capital de départ ?
- Dynamique de travail : Etait il seul en départ ? Suite ?
- Combien a-t-il gagné depuis ?
- Région d’implantation, de l’exploitation, environnement ?
2) Ses activités :
- Produits ? Spécialisation ?
- Monopole ? Notoriété ?
- Volume des produits ? Délai de fabrication ?
- Chiffre d’affaire (cycle saisonnier ou permanent) période de basse et de hausse saison à déceler,
- Paramètre prix, cherté de prix, environnement,
- Géographie du marché,
- Stabilité des activités dépend de ses fournisseurs, partenaires, qui ?
- Mode de livraison des produits,
- En général, les clients sont-t-il stables ou volatiles, qui sont-ils, dépendance envers les
fournisseurs.
3) Moyen d’exploitation :
- Que dispose t-il ?
- Quel est le lien entre l’existant et le projet ?
- Est-t-il propriétaire de ces moyens ? ou locataire ? auprès de qui ?
- Ces moyens sont-ils entretenus ?
4) Analyse financière :
- Qualité des ventes (évolution…),
- Les charges (évolution, fluctuation, sur quelle période ?),
- Rentabilité,
- Statistique par type de produits, rentabilité par produits ?
- Endettement du client auprès du système bancaire,
- Bilan.
5) Le projet :
- Définition du projet
- Etape de réalisation et source de financement,
- Comment finance-t-il les autres besoins (FR, reconstruction ? JIRAMA, implication des dirigeants,
motivation d’équipe),
- Possibilité de marché, productivité de l’équipement et le mettre en rapport avec la capacité de
ventes,
- But de marché : l’objectif du client correspond-il à la demande
TABLE DE MATIERES
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE 1
PARTIE 1. CADRE D’ETUDE 4
CHAPITRE 1: PRESENTATION GENERALE DE LA BANQUE 5
Section 1 : Présentation du groupe BNI Madagascar 5
1.1.: Caractéristique de la BNI 5
1.1.1. Mission de la BNI 5
1.1.2. : Objectifs de la BNI 5
1.2. Identification de la BNI 6
2.2.1. Statut juridique 6
2.2.2. Historique de la BNI Madagascar 6
2.2.3. Localisation géographique des Agences 7
1.3. Produits offerts par la BNI : 7
1.3.1. Crédits Sekoly 7
1.3.2. Vialis et Supervialis 8
1.3.3 Tombotaona 8
1.3.4. Terminal de Paiement Electronique 8
1.3.5. Elionet et Eliophone 9
1.3.6. Cartes bancaire 9
1.3.7. Pack bleu ou vert 10
1.3.8. Autres produits offerts par la BNI 10
Section 2 : Organisation fonctionnelle 11
2.1. Organigramme de l’agence BNI M ADAGASCAR à Ankorondrano 12
2.2. Rôle et mission du service commercial 13
2.3. Rôle et mission du Service Production 13
Section 3 : Différents types d’octroi de crédit 13
3.1. Crédit de fonctionnement 14
3.1.1. Crédits de trésorerie 16
3.1.2. Crédits de financement à long et moyen terme 16
3.1.3. Engagement par signature 19
CHAPITRE 2: COLLECTE DE DONNEES ET ANALYSE D’OCTROI DE
CREDIT 19
Section 1 : Collecte et traitement des données 19
1.2. Composition d’un dossier de demande de crédit 19
1.2.1..Document légaux: 20
Section 2 : Procédures d’octroi de crédit: 22
Section 3 : Environnement de la Banque : 23
3.1. Clients de la banque 24
3.2. Concurrents de la banque 26
PARTIE 2. ANALYSE D’OCTROI DE CREDIT AU SEIN DE LA BNI
MADAGASCAR 27
CHAPITRE 1: ANALYSE CRITIQUE D’OCTROI DE CREDIT 27
Section 1 : Points forts et points faibles sur les procédures d’octroi de crédit aux
entreprises 27
1.1. Points forts de la procédure d’octroi de crédit aux entreprises 27
1.2 Points faibles de la procédure d’octroi de crédit 28
Section 2 : Points forts et points faibles sur l’environnement de la banque 28
2.1. Avantages et inconvénients sur les clients de la banque 28
2.2. Avantages et inconvénients sur les concurrents de la banque 29
2.3. Problèmes induits par l’environnement 29
2.3.1. Instabilité économique 30
2.3.2. Concurrence bancaire 30
2.4 Avantages et inconvénients sur les produits offerts par la banque 30
2.4.1 Avantages 31
2.4.2. Inconvénients 31
Section 3 : Points forts et points faibles sur les critères d’octroi de crédit 31
3.1. Points forts et points faibles sur les renseignements de l’entreprise 32
3.1.1. Points forts sur les renseignements de l’entreprise 32
3.1.1.1. Activité de l’entreprise 32
3.1.1.2 État de patrimoine de l’entreprise 33
3.1.1.3. : Relation de l’entreprise avec les autres banques confrères 33
3.1.2. Points faibles sur les renseignements de l’entreprise 34
3.1.2.1. Problèmes liés à l’étude du dossier 35
3.2. Points forts et points faibles sur les garanties 35
3.2.1. Points forts sur la garantie 35
3.2.1.1 Assurance 35
3.2.1.2. Garantie personnelle 35
3.2.1.3. Garantie réelle 36
3.2.2. Problèmes liés aux garanties 36
3.2.2.1. L’inexistence de garanties réelles : caution immobilière,
hypothèque, gage 37
3.2.2.2. Lourdeur de la formalisation de garantie 37
3.3. Points forts et points faibles sur les documents comptables de synthèse 37
2.3.2. Points faibles sur les documents comptables de synthèse 38
3.4. Avantages et inconvénients d’analyste par rapport au volume de dossier à
étudier 38
CHAPITRE 2: AVANTAGES ET RISQUES DE L’OCTROI DE CREDIT 40
Section 1 Avantages de l’octroi de crédit 40
Section 2 Risque d’octroi de crédit 40
2.1. Risques d’immobilisation 41
2.2. Risque de taux: 41
2.2.1. Instabilité de taux directeur de la banque centrale 42
2.2.2. : Méfiance du client vis-à-vis de la banque 42
2.3. Risque de change 42
2.4. : Risque de non remboursement 44
PARTIE 3. PROPOSITION D’ACTION, SUGGESTION ET RESULTATS
ATTENDUS 47
CHAPITRE 1 : SOLUTIONS CONCERNANT AUX PROBLEMES LIEES A LA
BANQUE 48
Section 1 : Solutions concernant la procédure d’octroi de crédit 48
Section 2 : Solutions concernant l’environnement économique de la banque 50
2.1. Aménagement de la planification stratégique 50
2.2. Renforcement de l’étude de marché. 52
Section 3 : Solutions concernant sur les critères de l’entreprise 53
3.1. Solutions concernant l’utilisation des méthodes inadéquates d’analyse des
demandes de crédit 53
3.1.1. Approche reposant sur l’analyse des états comptables et financiers 54
3.1.2. Approche reposant sur l’évaluation des compétences 59
CHAPITRE 2 : SOLUTIONS LIEES AUX PROBLEMES AU NIVEAU DE
L’ENTREPRISE ET APPRECIATION DE RISQUE: 64
Section 1 Réduction des formalités exigées par la banque 64
Section 2 Solutions relatives à l’étude de la demande de crédit 64
Section 3 Appréciation du risque: 66
3.1 Analyse et suivi du risque. 66
3.2 Appréciation du risque d’insolvabilité. 67
3.3. Appréciation du risque d’immobilisation: 67
3.4. Appréciation du risque du taux : 69
CHAPITRE 3: RESULTATS ATTENDUS 70
Section 1 : Conséquences des solutions concernant les problèmes au niveau de
la banque 70
1.1. Conséquences des solutions de la procédure d’octroi de crédit et l’étude
du dossier de crédit 70
1.1.1. Conséquences des solutions de la procédure d’octroi de crédit 70
1.1.2. Conséquences des solutions sur l’étude du dossier de crédit 70
1.2 Conséquences de la minimisation du risque encourus par la banque 71
1.2.1. Gestion du risque de taux 71
1.2.2. Sensibilisation auprès des clients 71
1.3. Conséquences des solutions à propos de l’environnement de la banque 72
1.3.1 Conséquences des solutions sur le renforcement de l’étude de marché 72
Section 2 : Conséquences des solutions proposées au niveau de l’entreprise 72
2.1. Conséquences des solutions relatives à la demande de crédit 72
2.1.1 Avantages et inconvénients de la gestion du retard de l’étude de la
demande de crédit 72
2.2 Conséquences des solutions sur la réduction des formalités exigées par la
banque 72
CONCLUSION GENERALE 74
BIBLIOGRAPHIE 76
ANNEXES
TABLE DE MATIERES