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DVN, DR, DP ou DIP de 

:
PREMIERE LETTRE DE Modèle n° CVC040F-08I
…………………………..……….…..
Service………………….…..…….…. NOTIFICATION
Brigade ………………………….….. (Procédure normale)
Ou Subdivision……………………… - Impôt sur les Sociétés ()    
Tél………………………………..…... - Impôt sur le Revenu (1)
Renvoyer la réponse à l'adresse suivante :  
…………………………………………………………
………………………………………………………… L’inspecteur des impôts
…………………………………………………………
…. A
M ………………….………………………………...
Lettre recommandée avec accusé de ………………………………….…………………...
réception :
N° :…………… date …………………... Adresse………………….…………………………..
Certificat de remise n°………….. du……..……
Identifiant fiscal : /__/__/__/__/__/__/__/__/
Objet : Vérification fiscale
Exercices : ………………………..

M……………………….,
Suite à la vérification de la comptabilité de votre entreprise et/ou à l’examen
de l’ensemble de votre situation fiscale, conformément aux dispositions respectives des
articles 212 et/ou 216 du Code Général des Impôts (CGI), et en application des
dispositions de l’article 220 du CGI, j’ai l’honneur de vous communiquer, au verso, les
rectifications apportées aux impositions, au titre des exercices cités en objet.
Les impositions complémentaires seront passibles de majorations et de
pénalités conformément aux dispositions en vigueur prévues par le CGI.
Par ailleurs, je vous informe qu’en application des dispositions de l’article 220
du CGI, vous disposez d’un délai de trente (30) jours à compter de la date de réception
de la présente lettre de notification, pour formuler, par écrit, vos observations détaillées
par chef de redressement et/ou justifier vos ressources relatives aux rectifications des
bases d’imposition, ou éventuellement me faire parvenir votre accord total ou partiel
dans le même délai.
Il est à préciser que les rectifications et/ou redressements opérées n’ayant pas
fait d’observations de votre part, seront considérés comme ayant été acceptés par vous,
conformément aux dispositions de l’article 220 du CGI.
A défaut de réponse dans le délai précité, les impositions complémentaires
seront établies et ne pourraient être contestées que dans les conditions prévues à
l’article 235 du CGI.
Vous trouverez ci-joint, en annexe,……. (2) feuille(s) faisant état, de la nature,
des motifs et des montants détaillés des redressements opérés.
(1) 
– Rayer la mention inutile.
(2)
– Nombre de feuilles en annexe.

1
Nouvelles Bases Retenue à la source
Rappels Rappels
Exercices
TVA IR / Salaires
IR sur le
IS IS IR
revenu global

…………… ……………… ……………… ……………… ……………… …….……..… …………

…………… ……………… ……………… ……………… ……………… …………...… …………

…………… ……………… …………… ……………… ……………… ……………… …………

…………… ……………… …………… ……………… ……………… ……………… …………

…………… ……………… …………… ……………… ……………… ……………… …………

TVA passible des seules majorations et pénalités : ………………………..


………………………..
………………………..
………………………..

Veuillez agréer, M………………….., l’expression de ma considération distinguée.

Le Chef de la Brigade de Vérification


ou de la Subdivision
(Signature et cachet)

A………………..……, le
………………
L’inspecteur des Impôts
(Signature et cachet)

N.B : Prière d’envoyer votre réponse en double exemplaires


ANNEXES À LA PREMIERE LETTRE DE NOTIFICATION

2
Le contrôle des documents comptables présentés en appui de vos déclarations fiscales
des exercices 2014 à 2017, a permis de relever les irrégularités graves suivantes :

« Ci-dessous les principales anomalies relevées pour les dossiers des médecins vérifiés
précédemment, cette liste non exhaustive est donnée à titre indicatif et doit être adaptée par
l’élimination des anomalies non constatées dans le cadre du contrôle du médecin concerné. »

 le défaut de présentation d'une comptabilité tenue conformément aux dis-


positions de l’article 145 du CGI:

 Défaut d’enregistrement comptable chronologiquement, opération par opération et jour


par jour des écritures comptables et ce en infraction aux procédures d’enregistrements
prévues par le Code General de Normalisation Comptable. En effet, vous enregistrez
vos opérations comptable en bloc à la fin (du mois ou de l’exercice) sans tenir compte
de la date effective desdites opérations ;
 Non respect des obligations relatives aux enregistrements comptables :
L’enregistrement comptable des opérations réalisées ne précise pas les références des
pièces justificatives qui les appuient;
 Absence des documents comptables: Le livre journal et du livre d'inventaire, le grand
livre, la balance générale, les journaux auxiliaires : Banque- Caisse- Achats- Ventes-
Opérations diverses, livre de paie, registre des consultations ;
 Non respect du principe de clarté : En effet, les comptes « clients » ne sont pas
individualisés, ce qui ne permet pas une ventilation du chiffre d’affaires afférent aux
créances liées aux interventions du médecin au sein des cliniques et les recettes
propres au cabinet ;
 Caisse créditrice et/ou solde caisse erronés ;
 Manque des états de rapprochement bancaire ;
 Non respect du principe de la spécialisation des exercices : Comptabilisation de charges
relatives à un exercice antérieur ;
 Immobilisations comptabilisées comme charges ;
 Comptabilisation de charges non liées à l’activité professionnelle exercée ;
 Absence ou refus de présentation du registre des rendez-vous des patients ayant été
examinés et consultés dans le cabinet médical;
 Discordance entre les revenus déclarés et les dépenses énumérées à l’article 29 du
CGI ;
 l'absence des inventaires prévus par l’article 145 du CGI :

 Absence des inventaires détaillés des stocks en quantités et en valeurs (Liste non
exhaustive à adapter selon la spécialité du chaque médecin : implants ophtalmologistes,
seringues, gants stériles, bandelettes, thermomètres, bagues, fil pour les dentistes,
doses d’anesthésie pour les chirurgiens, film négatif pour les radiologues, etc.)

 la dissimulation d'achats ou de ventes dont la preuve est établie par l'admi-


nistration :

3
 Honoraires perçues des cliniques est non déclarées : Honoraires recoupées des
déclarations des rémunérations allouées à des tiers déposée par les clinique non
comptabilisés, (Cf. Annexe N°…) ;
 Comptes bancaires non déclarés, (Cf. Annexe N°…);
 Discordance entre les recettes déclarées et celles reconstituées à partir de la trésorerie;
 Non comptabilisation de charges (salaire secrétaire, salaire assistante, salaire femme de
ménage, honoraire du fiduciaire, non comptabilisation des matières et fournitures
consommables du cabinet ……) ;

 les erreurs, omissions ou inexactitudes graves et répétées, constatées dans


la comptabilisation des opérations :

 Comptabilisation de charges doublement ;


 Comptabilisation d’opérations comptables dans des comptes non adéquats.

 l'absence de pièces justificatives privant la comptabilité de toute valeur pro-


bante :

 le défaut de présentation des factures d’honoraires ou de toutes autres pièces justifiant


les chiffres d’affaires déclarés, et ce conformément aux dispositions de l’article 145-VI ;
 Les chiffres d’affaires comptabilisés ne sont pas justifiés par des notes de consultation
ou toutes autres pièces justificatives probantes prévus par l’article 145 du Code Général
des Impôts ;
 Comptabilisation des charges non justifiées ;
 Apports en compte de l’exploitant non justifiés ;

 La non comptabilisation d'opérations effectuées par le contribuable :

 Les Débits et crédits du compte bancaire N°… ouvert chez la banque …., ne sont pas
comptabilisés ;

 la comptabilisation d'opérations fictives :

 La comptabilisation de charges fictives ou déjà comptabilisées sur des exercices


antérieurs;

Ces irrégularités graves sont de nature à remettre en cause la valeur probante de votre
comptabilité, et ayant pour conséquence une insuffisance de chiffre d’affaires, de résultat
imposable et ne permettre à la comptabilité présentée de justifier les résultats déclarés et ce
conformément aux dispositions de l’article 213 du CGI. Par conséquent, vos bases d'imposition
seront déterminées d'après les éléments dont dispose l’administration comme suit :

I/ IMPOT SUR LE REVENU :

4
A- Comptes de produits :

1. CHIFFRE D’AFFAIRES
1.1ENCAISSEMENTS BANCAIRES NON DECLARES :

Conformément aux dispositions de l’article 213 du CGI, et compte tenu des irrégularités
graves constatées ci-dessus, vos encaissements bancaires recoupés par l’administration (Cf.
Annexe n°…) constituent des chiffres d’affaires non déclarés, et doivent à ce titre être
réintégrés à vos résultats fiscaux conformément aux dispositions de l’article 34.I du CGI. Ces
encaissements bancaires non déclarés se présentent comme suit :

Désignations 2014 2015 2016 2017


Encaissements bancaires comptes « 1 »*
Encaissements bancaires comptes « 2 »*
Encaissements bancaires comptes « N »*
Encaissements en espèces « caisse »
Total CA reconstitué à partir des encaissements
« A »**
CA déclaré « B »
Total honoraires encaissés et non déclaré
« C »=A-B
« * Encaissements bancaires relatives aux comptes bancaires déclarés et non déclarés, pour cela on soustrait le
CA déjà déclaré. Cette méthode permet de prendre également en compte, en plus des comptes bancaires non
déclarés, les encaissements dissimulés concernant les comptes bancaires déclarés.
** le compte clients des médecins est généralement soldé, dans le cas contraire, il convient de prendre en
considération la variation de ce compte dans la reconstitution du CA sur la base des encaissements. »

Soit les montants à réintégrer de :

Exercice 2014 : … DHS ;


Exercice 2015 : … DHS ;
Exercice 2016 : … DHS ;
Exercice 2017 : … DHS.

1.2CHIFFRE D’AFFAIRES RELATIFS AUX HONORAIRES PERCUES DES


CLINIQUES

Votre chiffre d’affaire relatif aux honoraires perçus des cliniques sera déterminé sur la
base des déclarations des dites cliniques. Ces honoraires se présentent comme suit :

Désignations 2014 2015 2016 2017


Honoraire de la clinique « 1 »
Honoraire de la clinique « 2 »
Honoraire de la clinique « N »
Total honoraire non déclarés

Soit les montants à réintégrer de :

Exercice 2014 : … DHS ;


5
Exercice 2015 : … DHS ;
Exercice 2016 : … DHS ;
Exercice 2017 : … DHS.

1.3CHIFFRE D’AFFAIRES «CONSULTATIONS »

Conformément aux dispositions de l’article 213 du CGI, et compte tenu des irrégularités
graves constatées ci-dessus, la reconstitution du Chiffre d’affaire consultation de votre
cabinet sera basée sur les éléments suivants :

 Le nombre moyens de jours travaillés dans l’année. Ce nombre de jour est déterminé
de la manière suivante :

Nombre de semaine dans l'année (1) 52 semaines


Nombre de jours travaillé dans la semaine (2) 5,5 jours
Congé annuel (3) 30 jours
jours fériés (4) 14 jours
Nombre de jours ouvrables dans l’année (5) = (1)* (2) - (3) - (4) 242 jours
Jours justifiés de formation, séminaires, congrès, foires, etc. (6) (*) X
Nombre de jours travaillé dans l’année (7) = (5) - (6) (242-X) jours

« (*) En contre partie des jours non travaillés dans leurs cabinets, il convient de prendre en compte
la rémunération attribuée aux professeurs qui animent les séminaires et les congrès médicaux. »
« 
 Le nombre moyen de consultation par jour travaillé :

 Pour la détermination de nombre de consultation d’un médecin, il


convient de prendre en compte sa notoriété, son emplacement, sa
spécialité, son ancienneté, l’âge du médecin et sa capacité physique à
exercer son métier, la consistance de son cabinet : nombre d’assistants
(es), nombre de secrétaires.
 Il convient d’approcher le nombre de consultation, selon le cas et selon
les informations disponibles, à partir du registre des rendez vous, celui des
consultations. Par ailleurs, l’importance des encaissements bancaires non
déclarés et des disponibilités non justifiées sont des éléments essentiels
pour la détermination du nombre de patients, afin que toutes les méthodes
de reconstitution se consolident et convergent ;
 Il convient de retenir un nombre de patient progressif par année pour
les médecins en début de leur activité et le même nombre pour les
médecins plus anciens ;
 Pour les médecins qui procèdent, en plus de la consultation médicale, à
d’autres actes médicaux dans leurs cabinet ou auprès des cliniques, il
convient de définir le nombre de patient pour chaque activité médicale, de
la sorte que le nombre cumulé de patients par jour soit logique est
réaliste compte tenu du nombre d’heure travaillé par jour et de la durée
moyenne d’une consultation ou d’un acte médical et de fait que les
médecins effectuent également des contrôles gratuitement pour les patients
consultés précédemment ; »

6
 Le prix moyen d’une consultation. Ce prix sera fixé en fonction du statut et de la
spécialité du médecin, et en fonction de la notoriété de son cabinet. A cet égard, la
connaissance des services de vérification et ceux de l’assiette est nécessaire pour la
détermination des prix réellement pratiqués au niveau de chaque ville.

Par conséquent, les CA reconstitués des consultations se présentent comme suit :

Désignations 2014 2015 2016 2017


Nombre moyen de patients par jour (A)
Prix Moyen de la consultation (B)
Nombre de jours travaillés par année (C)
Chiffre d'affaires reconstitué
(D)=A*B*C
Chiffre d'affaires cabinet déclaré (E)
Chiffre d'affaires Cabinet non déclaré
F= D-E

Soit les montants à réintégrer de :

Exercice 2014 : … DHS ;


Exercice 2015 : … DHS;
Exercice 2016 : … DHS ;
Exercice 2017 : … DHS.

1.4 CHIFFRE D’AFFAIRES DES ACTES MEDICAUX AUTRES QUE LES


«CONSULTATIONS »

Conformément aux dispositions de l’article 213 du CGI, et compte tenu des irrégularités
graves constatées ci-dessus, la reconstitution du chiffre d’affaires des actes médicaux autre
que la consultation « Acte médical relatif à chaque spécialité médicale : consultation avec
radio ou échographie, opération chirurgicale, accouchement normal ou par césarienne, etc. »
sera basée sur les éléments suivants :

 Le nombre moyens de jours travaillés tel que déterminé ci-avant. Pour certaines
spécialités, il est plus commode de procéder par nombre d’actes par semaine que
par jour. Dans ce cadre, il est possible d’estimer le nombre d’accouchement par
semaine pour un gynécologue par exemple. A ce titre, les 242 jours travaillés
correspondent à 44 semaines travaillées;

 Le nombre moyen d’actes médicaux en question par jour ou par semaine. Comme
cela a été précisé ci-avant, le nombre cumulé des consultations et des différents
types d’actes doit être réaliste. A cet égard, il serait judicieux d’essayer d’évaluer le
nombre d’actes opérés par le médecin à partir de données factuelles et de les
rapprocher à partir des éléments contenus dans la comptabilité, tel que la
consommation de certaines matières et fournitures utilisés par le médecin (Nombre
de clichés radiologiques utilisés, Nombre de paires de gants stériles utilisée, nombre
de dose de médicaments utilisées, nombre de prothèses utilisées, etc.);

 Le prix moyen de l’acte médical en question, à ce titre, il convient de déterminer ce


prix le plus précisément possible et selon la segmentation qui s’impose (le prix d’un
accouchement normal n’est le même pour une césarienne, le prix une opération de
7
la cataracte diffère selon le fait si elle est avec ou sans Laser, etc.). Par conséquent,
la connaissance de la nature des actes pratiqués par chaque médecin est nécessaire
pour une meilleure reconstitution.

Par conséquent, les CA reconstitués pour chaque acte médical pratiqué se présentent
comme suit :

Désignations 2014 2015 2016 2017


Nombre moyen d’actes par jour/semaine (A)
Prix Moyen de l’acte médical (B)
Nombre de jours/semaines travaillés par an-
née (C)
Chiffre d'affaires reconstitué (D)=A*B*C

Soit les montants à réintégrer de

Exercice 2014 : … DHS ;


Exercice 2015 : … DHS;
Exercice 2016 : … DHS ;
Exercice 2017 : … DHS.

1.5PRODUITS NON COURANTS : PLUS VALUE SUR CESSION D’IMMOBILISATIONS


NON DECLAREE :
Vous avez procédé au retrait d’un élément de votre actif « matériel de transport par
exemple » sans contrepartie. Tout retrait doit être effectué à une valeur permettant de
dégager une plus value qui constitue un produit imposable conformément aux dispositions
de l’article 34.I du CGI. Par conséquent, elle est à réintégrer à vos résultats fiscaux
comme suit :

Exercice 2014 : … DHS ;


Exercice 2015 : … DHS ;
Exercice 2016 : … DHS ;
Exercice 2017 : … DHS.

1.6PRODUITS NON COURANTS : PLUS VALUE SUR CESSION D’IMMOBILISATIONS


MINOREE :
Le contrôle de votre comptabilité a permis de constater que la contrepartie déclarée à
l’occasion du retrait d’un élément de votre actif « matériel de transport par exemple » est
minorée par rapport à la valeur du marché du dit élément. Par conséquent, le prix de
cession que vous avez déclaré est réévalué sur la base du prix réel de cet élément cédé, la
différence avec le prix déclaré sera réintégrée à votre résultat fiscal comme suit :

Exercice 2014 : … DHS ;


Exercice 2015 : … DHS ;
Exercice 2016 : … DHS ;
Exercice 2017 : … DHS.
B. COMPTES DE CHARGES :

2.1 CHARGES NON JUSTIFIEES :

8
La vérification de votre comptabilité au titre des exercices vérifiés a permis de relever
que certaines charges n’ont pas été appuyées par des pièces justificatives (Cf. Annexe n°…).
Par conséquent, et sauf présentations de pièces justificatives y afférentes, ces charges sont à
réintégrer conformément aux dispositions des articles 36 et 146 du CGI. Les montants des
charges non justifiées se présentent comme suit :
 
Exercice 2014 : … DHS ;
Exercice 2015 : … DHS ;
Exercice 2016 : … DHS ;
Exercice 2017 : … DHS.

2.2 CHARGES SUR EXERCICES ANTERIEURS :

L’examen de votre comptabilité, au titre des exercices 2014 et 2017, a permis de


constater que vous avez comptabilisé des charges relatives à des exercices antérieurs, ces
charges non pas fait l’objet de reprise extracomptable. Il convient de rappeler à ce titre que
conformément aux dispositions de l’article 33 du CGI, les charges sur exercices antérieurs ne
sont pas déductibles fiscalement.

Par conséquent, elles sont à réintégrer à vos résultats fiscaux comme suit :

Exercice 2014 : … DHS ;


Exercice 2015 : … DHS ;
Exercice 2016 : … DHS ;
Exercice 2017 : … DHS.

2.3 CHARGES A IMMOBILISER ;

En application des principes comptables, et conformément aux dispositions de l’article


35 du CGI, les dépenses qui ont un caractère de biens amortissables (Cf. Annexe n°….), ne
peuvent être admises en déduction et sont donc à réintégrer au résultat fiscal de leur exercice
de comptabilisation. Le montant des dépenses relatives à ces achats est à réintégrer comme
suit :

Exercice 2014 : … DHS ;


Exercice 2015 : … DHS ;
Exercice 2016 : … DHS ;
Exercice 2017 : … DHS.

2.4 DEPENSES DONT LE MONTANT EST SUPERIEUR à 10.000 ,00 DHS PAYEES


EN ESPECES

En application des dispositions de l’article 36 du CGI, les dépenses dont le montant


dépasse 10.000,00 DHS et qui sont payées en espèce n’ouvrent droit à la déduction fiscale
qu’à raison du 50% de leurs montants pour les exercices antérieurs à 2016 et ne sont
déductibles que dans la limite de 10.000,00 DHS à partir de cet exercice. A cet effet, les
dépenses (Cf. Annexe n° …) dont le montant dépassent 10.000,00 DHS et qui sont réglées en
espèces sont à réintégrer comme suit :

Exercice 2014 : … DHS ;


9
Exercice 2015 : … DHS ;
Exercice 2016 : … DHS ;
Exercice 2017 : … DHS.

2.5 Charges non liées à l’exploitation

Les charges non liées à l’exploitation de votre activité imposable (Cf. Annexe n° ….),
n’ouvre pas droit à déduction fiscale, et ce en application des dispositions de l’article 33 du
CGI. Par conséquent, les dites charges sont à réintégrer à vos résultats fiscaux comme suit :

Exercice 2014 : … DHS ;


Exercice 2015 : … DHS ;
Exercice 2016 : … DHS ;
Exercice 2017 : … DHS.

2.6 Dotations d’exploitation aux amortissements non déductibles

Les dotations d’exploitation aux amortissements des voitures de tourisme ne sont pas
déductibles fiscalement pour la partie concernant le montant dépassant 300.000,00 DHS, et ce
conformément à l’article 35 du CGI.

Le contrôle de vos comptes de charges ainsi que le tableau de passage du résultat


comptable au résultat fiscal a permis de relever que vous n’avez pas réintégré la partie de la
dotation afférentes au montant dépassant 300.000,00 DHS de votre voiture de tourisme,
Marque…, acquise en 201. Pour un montant de …. DHS. A ce titre, les dotations en question
sont à réintégrer à vos résultats fiscaux come suit :

Exercice 2014 : … DHS ;


Exercice 2015 : … DHS ;
Exercice 2016 : … DHS ;
Exercice 2017 : … DHS.

10
TABLEAU RECAPITULATIF DES REDRESSEMENTS IR PROFESSIONNEL
Exercices 2014 à 2017

Chefs de redressement/exercice 2014 2015 2016 2017


Comptes de produits
Encaissements non déclarés
CA des honoraires
CA consultation
CA autres actes que la consultation
Plus value non déclarée
plus value sur cession d’immobilisations
minorée 
Comptes de charges
Charges non justifiées
Charges non liées à l’exploitation
Charge à immobiliser
Dépenses dont le montant dépasse les
10.000,00 DHS réglées en espèce
Charges non liées à l’exploitation
Les dotations d’exploitation aux amortisse-
ments non déductible
Total des redressements
Bases déclarées
Nouvelles bases imposables

11
II : EXAMEN DE L’ENSEMBLE DE LA SITUATION FISCALE

Suite à l’examen de l’ensemble de votre situation fiscale, conformément aux


dispositions des articles 29 et 216 du Code Général des Impôts (CGI) et eu égard à vos
déclarations de l’I.R, il a été procédé à l’évaluation de vos dépenses et de leur
confrontation avec vos ressources déclarées, comme suit :

1- Evaluation des dépenses :

1. Montant des sommes versées par le contribuable pour l'acquisition de véhicules ou


d'immeubles non destinés à usage professionnel (Cf. Recoupements
communiquées par la DPAR) y compris les dépenses de livraison à soi-même des
mêmes biens immeubles :
2. Avances en comptes courants d'associés et en compte de l’exploitant (Cf.
Comptabilité du médecin) et des prêts accordés aux tiers :
3. Frais afférents à la résidence principale dont la superficie couverte est supérieure à
150 mètres carrés ainsi qu'à chaque résidence secondaire déterminés par
application à la surface des constructions des tarifs au mètre carré fixés comme
suit:
4. Frais de fonctionnement et d'entretien des véhicules de transport des personnes
fixés à :
5. Frais de fonctionnement et d'entretien des véhicules aériens et maritimes fixés à
10% du prix d'acquisition :
6. des loyers réels acquittés par le contribuable pour ses besoins privés :
7. Montant annuel des remboursements en principal et intérêts des emprunts
contractés par le contribuable pour ses besoins autres que professionnels :
8. Acquisitions de valeurs mobilières et de titres de participation et autres titres de
capital et de créance :
L’évaluation des dépenses du contribuable devra prendre en compte à la fois les
recoupements communiqués par la division de la programmation et de l’analyse risque
et les données tirées de la comptabilité notamment celles relatives aux apports en
comptes de l’exploitant.

12
 Tableau récapitulatif des dépenses évaluées :

Désignations 2014 2015 2016 2017


Frais afférents à la résidence principale
Frais afférents à la résidence secondaire
Frais de fonctionnement et d’entretien de
voitures
Frais de fonctionnement et d’entretien
véhicules aériens et maritimes
loyers réels acquittés
Remboursements en principal et intérêts des
emprunts
l'acquisition de véhicules ou d'immeubles
acquisitions de valeurs mobilières et de titres
de participation
avances en comptes courants d'associés et en
compte de l’exploitant
Total

2-Ressource:

Désignations 2012 2013 2014 2015


Résultat net comptable « Déclaré »*
Autres revenus (foncier, agricole, etc.)
Solde bancaire au 1 janvier de l’année – solde bancaire
au 31 décembre de la même année **
Autres ressources justifiées
Total des ressources
« *N.B : le revenu professionnel rectifié ne sera pris en tant que ressource en faveur du contri-
buable qu’une fois devenu définitif.
** Le solde bancaire au 1 janvier d’un exercice ne peut justifier à la fois le solde final de ce même
exercice et les dépenses engagées au cours de cet exercice. Par conséquent, le montant à prendre
en compte pour le contribuable est uniquement l’écart entre le solde bancaire initial et le solde ban-
caire final. »

3- Etat de rapprochement:

Désignations 2012 2013 2014 2015


- Total des dépenses évaluées (A)
- Total des ressources (B)
- Disponibilités non justifiées
(C)= A-B

13
4- Nouvelle base I.R revenu global :

REVENUS 2012 2013 2014 2015


Disponibilités non justifiées : (A)
Revenu professionnel (nouvelle
base du revenu professionnel) : (B)
Nouvelle base imposable de
l’I.R : (C)= A+B
Arrondis à

« NB : IL convient de noter qu’afin de préserver les droits du trésor, aucun retraitement
ne doit être opéré au moment de la notification pour éviter le double emploi éventuel entre
la reconstitution du CA à partir des consultations, des autres actes médicaux, des honoraires
perçues et la reconstitution sur la base de la trésorerie. Il en est de même pour le
redressement du résultat professionnel et de l’EESF.
Ces retraitements seront opérés pour les besoins de la conclusion de l’accord à
l’amiable.

Il est utile de rappeler que ce modèle de notification devra être adapté à la situation de
chaque médecin. A ce titre, seules les anomalies propres à sa comptabilité qui doivent lui
être notifiées. IL en est de même pour les chefs de redressements, la notification ne doit
comporter que ceux qui correspondent au médecin vérifié. Par ailleurs, les explications
fournies aux vérificateurs dans le modèle de notification ne doivent pas être adressées aux
contribuables. »

14
ANNEXES

15

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