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Sommaire des circulaires fiscales de la loi de finances pour 2018


Article
N0 Article Objet de la circulaire
de L.F Page
d’ordre du code
2018
79 Plus-values de cession à titre onéreux d'immeubles
01 03 3
CIDTA bâtis et non bâtis
Exclusion de certaines opérations génératrices de
138-5
02 06 devises de l'exonération en matière de l'Impôt sur le
CIDTA 5
Bénéfice des Sociétés (IBS)
Déductibilité des charges liées aux loyers, aux
169
08 dépenses d'entretien et de réparation des véhicules
03 et 141
et 10 de tourisme et des charges dépassant 300.000 DA 9
CIDTA
payées en espèces
49,154 Relèvement du montant de certaines amendes et
20,21
04 et 164 institution d'une nouvelle amende, relatives aux droits
et 22 12
CE d'enregistrement
256 Versement à la vue et entre les mains du notaire de
05 23
CE la moitié du montant des transactions immobilières 15
06 60 DFD Taxe annuelle sur les véhicules des sociétés 17
Réaménagement de la taxe spéciale sur les permis
07 77 DFD 21
immobiliers
355,356et Délais de paiement des soldes de liquidation de
13,14 364 l'IRG/bénéfices professionnels, de l'IBS, de la TAP
08 26
et 15 CIDTA et de la TVA
103 CTCA
9 et 14 TVA/ Régime fiscal des opérations d'avitaillement
09 30 29
CTCA des navires et aéronefs
72,73, Taxes et prélèvements relatifs au secteur de la
10 74,75 DFD télécommunication 35
et 76
Avantages fiscaux : Suppression des avantages
ART 18.2 exceptionnels au profit des investissements
11 5 39
loi 16-09 présentant un intérêt particulier pour l'économie
nationale
Exonération de la TVA des ventes portant sur l'orge,
1021 30 9 CTCA le maïs, ainsi que les matières et produits destinés à 42
l'alimentation de bétail

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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫مديرية التشريع والتنظيم اجلبائيني‬

CIRCULAIRE N°01/MF/DGI/DLRF/LF18 DU 08 FEVRIER 2018


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications

Objet :
Plus-values de cession à titre onéreux d'immeubles bâtis et non bâtis.

Référence :
-Article 3 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant au 27décembre 2017, portant loi
de finances pour 2018 ;

- Article 79 du code des impôts directs et taxes assimilées.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les modifications
introduites par l'article 03 de la loi de finances pour 2018, au niveau des dispositions de l'article 79
du code des impôts directs et taxes assimilées.
1-Économie de la mesure :

Les dispositions de l'article 3 de la loi de finances pour 2018, ont modifié et complété les
dispositions de l'article 79 du code des impôts directs et taxes assimilées, à l'effet d'introduire une
modification sur le régime d'imposition des plus-values réalisées à l'occasion de la cession à titre
onéreux, par les particuliers, d'un immeuble bâti ou non bâti.
Cette modification consiste en l'exclusion des logements collectifs constituant l'unique propriété
et l'habitation principale détenus plus de dix (10) ans, de l'imposition à l'IRG au titre de la
plus-value réalisée lors de la cession de ces biens.

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Pour les besoins de l'application de ces dispositions, il est entendu par logement collectif, tout
logement situé dans un immeuble collectif à usage d'habitation.
Est-il précisé, à cet égard, que les particuliers possédant deux logements collectifs ou plus, ne sont
pas concernés par cette exclusion en cas de cession de l'un de ces logements collectif.
Concernant la date à prendre en considération pour la computation de la période de dix(10) ans, il
y a lieu de se référer aux prescriptions de la note n° 597/MF/DGI/DLRF/SD1/2017 du 12 juin
2017.
2. Les exclusions du champ d'application de la mesure :

L'Impôt sur le revenu global, demeure applicable aux plus- values dégagées de la cession des
biens suivants :
‒ les logements collectifs détenus pendant une période égale ou inférieure à dix (10) ans;
‒ les maisons individuelles ainsi que les villas même composées de plusieurs niveaux ou
appartements et ce, quel que soit la durée de leur détention;
‒ les immeubles non bâtis (terrains), quel que soit la durée de leur détention.

3. Date d'effet :

Les prescriptions de la présente circulaire prennent effet à compter du 1erjanvier 2018.


Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
faire part des difficultés éventuellement rencontrées lors de son application.

Directeur de la Législation et de la Réglementation Fiscales


K.Touati

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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫مديرية التشريع والتنظيم اجلبائيني‬

CIRCULAIRE N°02/MF/DGI/DLRF/LF18 DU 08 FEVRIER 2018


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications

Objet :
Exclusion de certaines opérations génératrices de devises de l'exonération en matière de l'Impôt
sur le Bénéfice des Sociétés (IBS)
Référence :
- Article 6 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant au 27 décembre 2017, portant
loi de finances pour 2018 ;
- Article 138-5 du code des impôts directs et taxes assimilées.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications introduites par l'article 6 de la loi de finances pour 2018 au niveau de l'article 138
du code des impôts directs et taxes assimilées.
1. Rappel des anciennes dispositions :

L'alinéa 5 de l'article 138 du CIDTA prévoyait l'octroi d'une exonération permanente en matière
d'IBS pour les opérations génératrices de devises notamment, celles portant sur l'exportation de
biens et de services.
Par ailleurs, ledit alinéa a prévu l'exclusion, de cette exonération, les bénéfices réalisés dans le
cadre des transports terrestres, maritimes, aériens, les réassurances et les banques.

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Pour les activités minières, elles étaient soumises à une fiscalité propre avec application de l'IBM
au taux de 33 % sous l'égide de la loi n° 01-10, modifiée et complétée, portant la loi minière. La loi
n° 14-05 du 24 février 2014 portant loi minière, a basculé les activités en question vers le régime de
droit commun.
Jusqu'au 31/12/2017, ces activités étaient soumises à l'IBS avec possibilité de bénéfice de
l'exonération en matière de cet impôt en cas de réalisation d'opération d'exportations
génératrices de devises.

2. Economie de la mesure :

Les dispositions de l'article 06 de la loi de finances pour 2018 ont modifié celles de l'article 138-5 à
l'effet de supprimer certaines activités du bénéfice de l'exonération en matière d'IBS quand bien
même qu'elles réalisent des opérations génératrices de devises.

Il s'agit des activités conduites par :

- les opérateurs de téléphonie mobile ;


- les titulaires d'autorisation d'établissement et d'exploitation de service de transfert de la
voix sur Internet Protocole (IP) ;
- les entreprises intervenant en amont ou en aval dans le domaine minier par rapport aux
opérations d'exportation des produits miniers en l'état brut ou après transformation.

3. Définition des termes :

- Par exportation de services, il est entendu les prestations de services réalisées en Algérie et
destinées à une utilisation dans un pays étranger par un bénéficiaire se trouvant soit dans ce
même pays étranger, soit dans un autre pays étranger.
Par conséquent, ne saurait être regardée comme une exportation, la prestation de services
rendue et exploité en Algérie au profit d'un preneur situé dans un pays étranger quand bien
même cette prestation de service et rémunérée en devises.
- Par opérateurs de téléphonie mobile, il est entendu les opérateurs détenteurs d'une licence
d'exploitation d'un réseau de télécommunication. Une copie de cette licence est disponible dans
le dossier fiscal du contribuable.
La liste actualisée de ces prestataires est disponible sur le site web de l'Autorité de Régulation de
la Poste et des Télécommunications (ARPT) à l'adresse suivante : www.arpt.dz ;

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- Par titulaire d'autorisation d'établissement et d'exploitation de service de transfert de la voix
sur IP (internet), il est entendu les entreprises soumises au régime de l'autorisation et qui
fournissent et exploitent un réseau de Voix sur Internet Protocole (VOIP) et les services associés.
Une copie de cette autorisation est disponible dans le dossier fiscal du contribuable.
La liste actualisée de ces prestataires est disponible sur le site web de l'Autorité de Régulation de
la Poste et des Télécommunications (ARPT) à l'adresse suivante : www.arpt.dz ;
- Par titulaire d'autorisation d'établissement et d'exploitation de service de transfert de la voix
sur IP (internet), il est entendu les entreprises soumises au régime de l'autorisation et qui
fournissent et exploitent un réseau de Voix sur Internet Protocole (VOIP) et les services associés.
Une copie de cette autorisation est disponible dans le dossier fiscal du contribuable.
La liste actualisée de ces prestataires est disponible sur le site web de l'ARPT à l'adresse suivante:
www.arpt.dz ;
- Par entreprises intervenant en amont et en aval dans le domaine minier, il est entendu les
entreprises intervenant dans le cadre des activités d'infrastructure géologique, de prospection,
d'exploration et d'exploitation des substances minérales ou fossiles telles que définies aux
articles 15 à 22 de la loi n° 14-05 du 25 février 2014, portant loi minière ainsi que les entreprises
intervenant dans le cadre de la transformation industrielle des produits miniers.
4- Modalités du bénéfice de l’exonération pour les opérations d’exportation génératrices de
devises :

Les dispositions de l'article 138-5 du CIDTA précisent que l'exonération en matière d'IBS, pour les
opérations d'exportation de biens et de services, est octroyée selon un prorata du chiffre d'affaires réalisé
en devises.
Il en résulte que le bénéfice exonéré est obtenu en multipliant le bénéfice fiscal imposable par le taux
d'exonération ainsi calculé.
Exemple d’application :

Considérant qu'une entreprise de prestation de services a réalisé un bénéfice imposable de l'ordre de


1000.000 DA durant l'année 2018. Cette même entreprise a réalisé un chiffre d'affaires global de 75.000.000
DA dont 25.000.000 DA à l'exportation.
Le calcul de l'exonération en matière d'IBS du chiffre d'affaires issu de l'exportation s'opère comme suit :
a) calcul du prorata d'exonération :
Chiffre d'affaires exportation 25.000.000
Prorata = 33,33%
= Chiffre d'affaires global 75.000.000

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b) calcul du bénéfice exonéré :
Bénéfice exonéré = 1000.000 x 33,33 % = 333.300 DA
Bénéfice imposable =1000.000 -333.3300 =666.700 DA

Remarque : pour bénéficier des dispositions de l'article susmentionné, l'entreprise concernée doit
présenter un document délivré par la banque domiciliataire de l'opération d'exportation justifiant le
rapatriement des devises issues de l'opération d'exportation.

Le document justifiant le rapatriement des devises doit être joint à la déclaration annuelle des
résultats, à savoir le 30 avril de l'année suivant celle de réalisation des opérations d'exportation
pour justifier la part des bénéfices exonérée de l’IBS. Cependant, en cas de retard de rapatriement des
devises, le contribuable pourra demander le report du dépôt du document en question
ultérieurement.
5. Date d’effet :

Ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er janvier2018.Elles sont applicables aux
bénéfices réalisés au titre de l'année 2017 à déclarer en 2018.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

Directeur de la Législation et de la Réglementation Fiscales


K.Touati

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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫مديرية التشريع والتنظيم اجلبائيني‬

CIRCULAIRE N°03/MF/DGI/DLRF/LF18 DU 08 FEVRIER 2018


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications

Objet :
Déductibilité des charges liées aux loyers, aux dépenses d'entretien et de réparation des
véhicules de tourisme et des charges dépassant 300.000 DA payées en espèces
Référence :
-Articles 8 et 10 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant au 27 décembre 2017,
portant loi de finances pour 2018;
- Articles 169 et 141 du code des impôts directs et taxes assimilées.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications introduites par les articles 8 et 10 de la loi de finances pour 2018 au niveau de des
articles 169 et 141 du code des impôts directs et taxes assimilées.
1. Déductibilité des charges liées aux loyers, aux dépenses d'entretien et de réparation des
véhicules de tourisme (Art 08 de la loi de finances pour 2018) :

L'article 8 de la loi de finances pour 2018, qui a modifié les dispositions de l'article 169 du code
des impôts directs et taxes assimilées, ont énuméré d'une manière expresse, les charges se

9
rapportant aux véhicules de tourisme, ne constituant pas l'outil principal de l'activité, qui ne sont
pas admises en déduction des bénéfices servant au calcul de l'IBS ou de l'IRG (régime du réel). Il
s'agit des charges relatives aux loyers et aux dépenses d'entretien et de réparation des véhicules
en question.
Par charges de loyers, il est entendu les dépenses relatives à la location des véhicules suscitées ou
ceux versés dans le cadre d'un crédit-bail par le crédit-preneur.
Par dépenses de réparation, il est entendu non seulement les dépenses liées à la prestation
de réparation proprement dite, mais également celles liées à l'achat des pièces de rechange.
Par ailleurs, n'entrent pas, cependant, dans le champ d'application de cette mesure, les loyers et
les dépenses d'entretien et de réparation des véhicules constituant l'outil principal de l'activité
à l'exemple des sociétés de taxi, des auto-écoles et des sociétés de location de véhicules.
2. Déductibilité des charges liées aux loyers, aux dépenses d'entretien et de réparation des
véhicules de tourisme et des charges dépassant 300.000 DA payées en espèces :

Les dispositions de l'article 10 de la loi de finances pour 2018 ont exclu de la déductibilité de la
base d'imposition de l'IBS ou de l'IRG (régime du réel), les charges remplissant les conditions
générales de déductibilité au plan fiscal mais dont le paiement est effectué en espèces lorsque le
montant de la facture excède trois cent mille dinars (300.000 DA) en toutes taxes comprises
(TTC).
1. Notion de paiements autres qu'en espèces :

La notion de paiements autres qu'en espèces est précisée par les dispositions de l'article 4 du
décret exécutif n° 15-153 au 16 juin 2015, qui donnent une définition des moyens scripturaux
devant être utilisés dans le cadre des transactions financières lorsqu'elles dépassent un certain
seuil. Il s'agit du chèque, du virement, de la carte de paiement, du prélèvement, de la lettre de
change, du billet à ordre et tout moyen de paiement scriptural prévu par la loi.
Cependant, est-il précisé, qu'au plan fiscal et en application des prescriptions du décret exécutif
suscité, les versements effectués par un client en espèces au compte bancaire ou postal de son
fournisseur sont assimilés à des paiements en espèces.
2. Cas spécifiques :

Pour les charges dépassant les 300.000 DA, la déductibilité de la charge de la base d'imposition
de l'IBS ou de l'IRG ne peut être admise en cas de paiement fractionné opéré en espèces pour une
partie du montant de la transaction et ce, quand bien même que l'autre partie est payée par un
moyen autre qu'en espèces.

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3. Date d’effet :

Ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2018. Elles sont applicables aux
charges suscitées engagées à compter de cette date.
Veuillez assurer une large diffusion de la présente note et me rendre destinataire des éventuelles
difficultés rencontrées lors de son application.

Directeur de la Législation et de la Réglementation Fiscales


K.Touati

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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫مديرية التشريع والتنظيم اجلبائيني‬

CIRCULAIRE N°04/MF/DGI/DLRF/LF18 DU 08 FEVRIER 2018


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications

Objet :
Relèvement du montant de certaines amendes et institution d'une nouvelle amende, relatives aux
droits d'enregistrement
Référence:
- Articles 20, 21 et 22 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant au 27 décembre 2017,
portant loi de finances pour 2018 ;
- Articles 49, 154 et 164 du code de l'enregistrement

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les modifications
introduites au niveau des dispositions des articles 49, 154 et 164 du code de l'enregistrement,
respectivement par les articles 20, 21 et 22 de la loi de finances pour 2018.
1. Relèvement du montant de l’amende infligée à toutes personnes ayant procédé à l’ouverture
du coffre-fort après le décès du locataire, sans la présence d’un notaire :
A titre de rappel, les dispositions de l'article 48 du code de l'enregistrement, prévoient qu'aucun
coffre-fort ou compartiment de coffre-fort tenu en location, ne peut être ouvert par qui que ce soit
après le décès du locataire ou de l'un des locataires, sans la présence d'un notaire.
Par ailleurs, l'article 49 du même code, prévoyait l'application d'une amende allant de 1.000 à
10.000 DA infligée à toute personne ayant procédé à l'ouverture d'un coffre-fort, en violation des
prescriptions de l'article 48 susvisé.

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L'article 20 de la loi de finances pour 2018 a modifié les dispositions de l'article 49 du code de
l'enregistrement, à l'effet de relever le montant de la dite amende, pour la fixer entre 25.000 DA et
250.000 DA (au lieu de 1.000 à 10.000 DA).
2. Relèvement du montant de montant de l’amende infligée pour en cas d’omission
d’inscription des actes et des contrats dans les répertoires des notaires, des huissiers et des
commissaires-priseurs :
L'article 21 de la loi de finances pour 2018 a modifié les dispositions de l'article 154 du code de
l'enregistrement, à l'effet de relever de 500 DA à 25.000 DA, le montant de l'amende applicable
aux notaires, aux huissiers et aux commissaires-priseurs, en cas d'omission d'inscription des actes
et des contrats dans leurs répertoires.
Ainsi, cette amende de 25.000 DA, s'applique pour chaque omission d'inscription :
- des actes et contrats reçus par les notaires, exerçant pour leur propre compte, même ceux
qui sont passés en brevet ou en minutes ;
- des actes et exploits reçus par les huissiers ;
- des procès-verbaux délivrés par les commissaires-priseurs ainsi que tous les actes faits en
conséquence des ventes.
3. Modifications des dispositions de l’article 164 du code de l’enregistrement, relatives aux
obligations des fonctionnaires publics concernant la vente publique aux enchères d’objets
mobiliers :
1. Rappel des dispositions liées à la vente publique aux enchères d'objets mobiliers :

Aux termes des dispositions des articles 163 et 164 du code de l'enregistrement, aucune vente
publique aux enchères d'objets mobiliers ne peut être effectuée sans qu'elle ne soit déclarée au
préalable, par les fonctionnaires publics, au bureau de l'enregistrement de la circonscription dans
laquelle la vente a eu lieu.
Cette déclaration rédigée en double exemplaire, comporte tous les détails l'opération dévente :
- L'un des exemplaires rédigé sur papier timbré, revêtu de la mention d'enregistrement,
remis au fonctionnaire public qui doit l'annexer au procès-verbal de la vente ;
- L'autre exemplaire, établi sur papier non timbré, à conserver au bureau de
l'enregistrement.
2. Institution d'un délai de dix (10) jours, avant la date de la séance de vente, pour
i nt rodui re l a décl arat i on de vent es publ i ques auprès du bureau d e
l'enregistrement :

L'article 22 de la loi de finances pour 2018 a modifié les dispositions de l'article 164 du code de
l'enregistrement, à l'effet d'instituer un délai de dix (10) jours avant la date de la séance de vente,

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pour introduire la déclaration de ventes publiques auprès du bureau de l'enregistrement
territorialement compétent.
Désormais, les fonctionnaires publics, notamment les commissaires - priseurs doivent déposer
auprès du bureau de l'enregistrement, l'autre exemplaire de la déclaration de la vente aux
enchères, établi sur papier non timbré et ce, dans un délai de 10 jours avant l'organisation de cette
vente.
3. Institution d'une amende de 50.000 DA, infligée en cas de défaut de présentation de la
déclaration de ventes publiques auprès du bureau de l'enregistrement:

L'article 22 de la loi de finances pour 2018 a également modifié l'article 164 du code de
l'enregistrement, à l'effet d'instituer une amende de 50.000DA, infligée aux fonctionnaires publics
pour défaut de présentation de la déclaration de ventes publiques auprès du bureau de
l'enregistrement et ce, dans un délai de dix (10) jours avant la date de la séance de vente.
4. Date d’effet :

Ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1erjanvier 2018.


Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

Directeur de la Législation et de la Réglementation Fiscales


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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫مديرية التشريع والتنظيم اجلبائيني‬

CIRCULAIRE N°05/MF/DGI/DLRF/LF18 DU 12 FEVRIER 2018


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications

Objet :
Versement à la vue et entre les mains du notaire de la moitié du montant des transactions
immobilières
Référence :
- Article 23 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant au 27 décembre 2017, portant
loi de finances pour 2018 ;
- Article 256 du code de l'enregistrement.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les modifications
introduites au niveau des dispositions de l'article 256 du code de
L’enregistrement, par l'article 23 de la loi de finances pour 2018.
1-Economie de la mesure :

Les dispositions de l'article 256 du code de l'enregistrement en vigueur jusqu'au 31 décembre


2017, faisaient obligation lors des transactions portant sur les mutations à titre onéreux de la
pleine propriété, de la nue-propriété ou d'usufruit d'immeubles ou de droits immobiliers, ainsi
que de fonds de commerce ou de clientèle établies par des actes notariés, de libérer à la vue et
entre les mains du notaire rédacteur de l'acte, le cinquième (1/5) du prix de la transaction.

15
Cette procédure obligatoire est également applicable aux actes de partage et tout acte ou
opération ayant pour effet d'attribuer, de quelque manière que ce soit, à un associé ou à un tiers la
pleine propriété, la nue-propriété ou l'usufruit d'immeubles ou de fonds de commerce dépendant
de l'actif d'une société.
Le même principe s'applique aussi aux actes de cessions d'actions ou de parts sociales, ainsi
qu'aux actes constitutifs ou modificatifs des sociétés, à l'exception des actes ou opérations portant
augmentation du capital social par l'incorporation de réserves, de bénéfices et de contrats de
constitution de société à capital étranger, sous réserve de présentation au notaire d'une attestation
de dépôt d'avances auprès d'une banque agréée.
L'article 23 de la loi de finances pour 2018 a modifié l'article 256 du code l'enregistrement, à
l'effet de fixer le montant devant être déposé à la vue et entre les mains du notaire rédacteur de
l'acte, à la moitié (1/ 2) du montant du prix de la transaction (au lieu du cinquième).
Il est rappelé que ce montant doit être consigné par le notaire rédacteur de l'acte dans son compte,
ouvert auprès du Trésor, dont il ne pourra se dessaisir au profit du vendeur que dans les
conditions prévues par l'article 383 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Dans le cas où, le prix ou une portion du prix est payable à terme, le paiement de la portion sera
effectué à chaque échéance entre les mains du notaire rédacteur de l'acte jusqu'à constitution de la
moitié (1/2) du prix de la transaction qui doit être libérée obligatoirement.
2. Date d'effet :

Ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2018. Aussi, l'obligation de dépôt à
la vue et entre les mains du notaire de la moitié (1/2) du prix de la transaction, s'applique aux
actes notariés établis à compter de cette date.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

Directeur de la Législation et de la Réglementation Fiscales


K.Touati

16
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫مديرية التشريع والتنظيم اجلبائيني‬

CIRCULAIRE N°06/MF/DGI/DLRF/LF18 DU 08 FEVRIER 2018


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet :
Taxe annuelle sur les véhicules des sociétés
Référence :
- Article 60 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant au 27décembre 2017
portant loi de finances pour 2018 ;
- Article 26 de la loi de finances complémentaire pour 2010.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les modifications
apportées aux dispositions de l'article 26 de la loi de finances complémentaire pour 2010, par
les dispositions de l'article 60 de la loi de finances pour 2018.
1-Rappel des anciennes dispositions :

A titre de rappel, l'article 26 de la loi de finances complémentaire pour 2010, avait institué
une taxe annuelle sur les véhicules immatriculés dans la catégorie des voitures particulières
(VP), de moins de cinq (05) années d'âge. Cette taxe était due pour les véhicules figurant dans
le bilan des sociétés soumises à l'IBS, ou pris en location par ces mêmes sociétés durant une
période cumulée égale ou supérieure à trois (03) mois au cours d'un exercice fiscal.
Cette taxe était due par les sociétés établies en Algérie selon les tarifs fixés comme suit :

17
Valeur du véhicule à l'acquisition Tarif de la taxe
Entre 2.500.000 DA et 5.000.000 DA 300.000 DA
plus de 5.000.000 DA 500.000 DA

Ces tranches de valeurs d'acquisition du véhicules et les tarifs y correspondant, sont


applicables aussi bien pour les véhicules acquis par la société que pour ceux loués.
2- Nouveautés introduites par la loi de finances pour 2018 :

L'article 60 de la loi de finances pour 2018 a modifié les dispositions de l'article 26 de la loi de
finances complémentaire pour 2010, à l'effet :
1. d’étendre le champ d'application de la taxe sur les véhicules de sociétés à l'ensemble des
sociétés, quel que soit leur régime d'imposition ;
2. de réviser à la hausse des tranches de prix d'acquisition des véhicules utilisés comme
référence pour l'application de la taxe applicable pour les véhicules acquis ou loués par les
sociétés, ainsi que les tarifs correspondant.
1- Extension du champ d'application de la taxe sur les véhicules de sociétés à
l'ensemble des sociétés :

Les dispositions de l'article 60 de la loi de finances pour 2018, ont étendu le champ
d'application de la taxe sur les véhicules de sociétés et ce, quel que soit leur régime
d’imposition.
Désormais l'ensemble des sociétés qui relèvent de l'Impôt sur les Bénéfices des Sociétés (IBS),
de l'Impôt sur le Revenu Global (IRG) ou du régime de l'Impôt Forfaitaire Unique (IFU),
lorsqu'elles acquièrent ou louent des voitures particulières (VP), de moins de cinq (05) années
d'âge, sont soumises à ladite taxe, selon les tarifs cités ci-dessous.
2- Révision à la hausse des tranches de prix d'acquisition des véhicules utilisés comme
référence pour l'application de la taxe, ainsi que les tarifs correspondant :

L'article 60 suscité a relevé à la hausse les tranches de prix d'acquisition des véhicules utilisés
comme référence pour l'application de la taxe applicable pour les véhicules acquis ou loués
par les sociétés ainsi que les tarifs correspondant et ce, comme suit :
a). Pour les véhicules figurant dans le bilan de la société (acquis par la société):

Les véhicules immatriculés dans la catégorie des voitures particulières (VP), de moins de cinq
(05) années d'âge, figurant dans le bilan des sociétés, sont soumis à la taxe aux tarifs ci-après :

18
Valeur du véhicule à l'acquisition Tarif de la taxe
Entre 3.500.000 DA et 6.000.000 DA 350.000 DA
plus de 6.000.000 DA 600.000 DA

Pour les véhicules cédés en cours d'année par les sociétés, il y a lieu de prendre en
considération pour l'application de la taxe, l'existence du véhicule dans le bilan de clôture
de l'exercice.
b). Pour les véhicules pris en location :

La taxe est applicable sur les véhicules pris en location par les sociétés durant une période
cumulée égale ou supérieure à trois (03) mois au cours d'un exercice fiscal. Le montant
de la taxe est fixé par référence au prix d'acquisition du véhicule, comme suit :

Valeur du véhicule à l'acquisition Tarif de la taxe


Entre 3.500.000 DA et 6.000.000 DA 250.000 DA
plus de 6.000.000 DA 500.000 DA

A ce titre, les services sont appelés à vérifier les charges locatives des sociétés et ce, pour
pouvoir apprécier avec exactitude et décompter les durées de location.
Les véhicules faisant l'objet d'une location dans le cadre d'un crédit-bail, sont également
concernés par cette taxe.
3. Sociétés non concernées par l’obligation de paiement de la taxe :

L'article 60 de la loi de finances pour 2018 ne soumet pas au paiement de la taxe, les sociétés
qui acquièrent des véhicules exclusivement soit pour la vente, soit pour la location, soit
pour l'exécution d'un service de transport à la disposition du public lorsque ces opérations
correspondent à l'activité normale de la société propriétaire, telle que les sociétés de
locations de voitures, sociétés de taxi, etc....
4. Age du véhicule :
La taxe sur les véhicules de sociétés est applicable aux véhicules, acquis ou loués, qui ne
dépassent pas cinq (05) années d'âge. Les véhicules figurant dans les bilans des sociétés ou
ceux loués par elles, qui dépassent cinq années d'âge, ne sont pas concernés par ladite taxe.
5. déclaration et liquidation de la taxe :
Aux termes de l'article 60 de la loi de finances pour 2018, la taxe sur les véhicules de sociétés
doit être déclarée, en même temps que la déclaration annuelle de revenu ou de bénéfice, à
savoir :

19
- la déclaration annuelle du bénéfice (pour les sociétés relevant de l'IBS) ;
- la déclaration annuelle de revenus (pour les sociétés relevant du régime de IRG/
Bénéfice Professionnel) ;
- la déclaration du chiffre d'affaires (déclaration complémentaire prévue à l'article 282
quater du code des impôts directs et taxes assimilées, pour les sociétés relevant du
régime de l'IFU).
Cette taxe est liquidée à l'occasion du :
- Règlement du solde de liquidation de l'impôt sur les bénéfices des sociétés ;
- Règlement du solde de liquidation de l'impôt sur le revenu global (pour le régime de
l'IRG/ Bénéfice Professionnel).
- Règlement annuel de l'impôt ou du dernier versement à effectuer, selon le cas, en ce qui
concerne le régime de l'IFU.
Il est signalé que pour les sociétés relevant de l'IFU, pour lesquelles le bilan fiscal n'est pas
exigé, les services sont appelés à faire valoir les dispositions de l'article ler - alinéa 2- et de
l'article 19 du code des procédures fiscales.
6-Non déductibilité de la taxe :

Les dispositions de l'article 60 suscité prévoient expressément que la taxe sur les véhicules
de sociétés n'est pas déductible pour l'établissement de l'impôt.
7- Sanctions :

Avant l'introduction de la loi de finances pour 2018, le défaut de déclaration et de paiement


de la taxe sur les véhicules de sociétés était sanctionné par un rappel de la taxe majorée des
pénalités d'assiette et de recouvrement prévues par la loi.
L'article 60 de la loi de finances pour 2018 a aggravé les sanctions en cas de défaut de
déclaration et de paiement de la taxe. En effet, si dans un délai de trente (30) jours à partir
de la date de la mise en demeure, par pli recommandé avec avis de réception, la société ne
procède pas au paiement de la taxe due, il sera appliqué une amende d'un montant de deux
fois cette taxe.
8-Date d’effet :
Les présentes dispositions prennent effet à compter du1er janvier 2018.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.
Directeur de la Législation et de la Réglementation Fiscales
K.Touati

20
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫مديرية التشريع والتنظيم اجلبائيني‬

CIRCULAIRE N°07/MF/DGI/DLRF/LF18 DU 08 FEVRIER 2018


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet :
Réaménagement de la taxe spéciale sur les permis immobiliers.
Référence :
- Article 77 de la loi n° 17-11 du Rabie Ethani 1439 correspondant au 27 décembre 2018, portant
loi de finances pour 2018 ;
- Article 55 de la loi n° 99-11 du 23 décembre 1999, portant loi de finances pour 2000, modifié et
complété.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications apportées aux dispositions de l'article 55 de loi de finances pour 2000, par
celles de l'article 77 de la loi de finances pour 2018, qui ont réaménagé la taxe spéciale sur les
permis immobiliers.
1. Changement de l’appellation de la « taxe spéciale sur les permis immobiliers » :

L'article 77 de la loi de finances pour 2018 a modifié les dispositions de l'article 55 de la loi de
finances pour 2000, à l'effet de changer l'appellation de la « taxe spéciale sur les permis
immobiliers » par la « taxe spéciale sur les actes d'urbanisme et tout autre permis ou certificat y
afférent ».

21
2. Extension des champ d’application de la taxe spéciale sur les actes d’urbanisme et tout
autre permis ou certificat y afférent :

Aux termes des dispositions de l'article 77 de la loi de finances pour 2018, outre les permis de
construire, de lotir ou de démolir et les certificats de conformité, de morcellement ou
d'urbanisme, la taxe spéciale sur les actes d'urbanisme et tout autre permis ou certificat y
afférent, est désormais applicable aux :
 permis de construire et le certificat de conformité, sur les constructions réalisées dans le
cadre de la promotion immobilière ;
 certificats de viabilité, sur le lotissement à usage d'habitation et lotissement à usage
commercial ou industriel.
3. Changement de la base d'imposition du permis de construire, du certificat de
conformité et du permis de démolir :

Avant l'intervention de la loi de finances pour 2018, la base d'imposition de la taxe spéciale sur
les permis immobiliers était constituée par la valeur vénale de la construction ou suivant le
nombre de lots et ce, selon chaque catégorie de documents.
Désormais, la base d'imposition de la taxe spéciale des actes d'urbanisme et tout autre permis ou
certificat y afférent, est fixée :
-Pour les permis de construire et les certificats de conformité:
Sur la surface construite au mètre carré (m2) au lieu de la valeur de la construction, pour les
constructions à usage d'habitation et les constructions en promotion immobilière et sur la valeur
vénale pour les constructions à usage commercial ou industriel.
-Pour les permis de démolir :
Sur la surface construite au mètre carré (m2) (somme des surfaces planchers) de la construction à
démolir, au lieu et place de la surface de l'emprise au sol de chaque construction à démolir.
-Pour les permis de lotir et les certificats de viabilité :
Par le nombre de lots. Par ailleurs, la base d'imposition du permis de construire, des
constructions à usage d'habitation et le certificat de conformité, des constructions à usage
commercial ou industriel, reste inchangée, et demeure constituée par la valeur de la construction.
4. Actualisation des tarifs de la taxe spéciale sur les actes d’urbanisme et tout autre permis
ou certificat y afférent :

L'article 77 de la loi de finances pour 2018, a actualisé les tarifs de la taxe spéciale sur les actes d'urbanisme,
comme suit :

22
1. le permis de construire :

TYPE SURFACE CONSTRUITE (M²) TARIF (DA/M²)


Jusqu’à : 200 150
Construction à usage Jusqu’à : 500 300
d’habitation Jusqu’à : 1.000 200
Jusqu’à : 5.000 100
Jusqu’à : 10.000 70
Au –delà de 10.000 40

TYPE SURFACE CONSTRUITE (M²) TARIF (DA /M²)


Jusqu’à : 200 650
Constructions en Jusqu’à : 500 400
promotion immobilière Jusqu’à : 1.000 250
Jusqu’à : 5.000 150
Au –delà de:10.000 50
Au –delà de 10.000 50

TYPE VALEUR VENALE (DA) TARIF (DA)


Jusqu’à : 7.000.000 100.000
Jusqu’à : 10.000.000 120.000
Jusqu’à : 15.000.000 140.000
Construction à usage Jusqu’à : 20.000.000 160.000
commercial ou industriel Jusqu’à : 25.000.000 180.000
Jusqu’à : 30.000.000 200.000
Jusqu’à : 50.000.000 220.000
Jusqu’à : 70.000.000 240.000
Jusqu’à : 100.000.000 260.000
Au –delà de : 100.000.000 300.000

2. le permis de lotir :

TYPE NOMBRE TARIF (DA)


De 2 à 10 lots 3.000
Lotissement à usage De 11à 50 lots 75.000
d’habitation De 51à 150 lots 105.000
De 11à 250 lots 300.000
Lotissement à usage De 2 à 5 lots 9.000
commercial ou industriel De 6 à 10 lots 18.000
d’habitation plus de 10 lots 45.000

3. le permis de démolir :
Aux termes des dispositions de l'article 77 de la loi de finances pour 2018, le tarif de la taxe pour la
délivrance d'un permis de démolir est fixé, à 300 DA par mètre carré (m2) de surface construite
(somme des surfaces planchers) de la construction à démolir.

23
4. le certificat de conformité :
TYPE SURFACE CONSTRUITE(M²) TARIF (DA /M²)
Jusqu’à : 200 75
Jusqu’à : 500 45
Constructions à usage Jusqu’à : 1.000 30
d’habitation Jusqu’à : 5.000 15
Jusqu’à : 10.000 10
Au –delà de : 10.000 05

TYPE SURFACE CONSTRUITE(M²) TARIF (DA /M²)


Jusqu’à : 200 100
Jusqu’à : 500 60
Constructions en promotion Jusqu’à : 1.000 40
immobilière Jusqu’à : 5.000 25
Jusqu’à : 10.000 15
Au –delà de : 10.000 10

TYPE VALEUR VENALE (DA) TARIF (DA)


Jusqu’à : 7.000.000 12.000
Jusqu’à : 10.000.000 13.000
Jusqu’à : 15.000.000 15.000
Construction à usage Jusqu’à : 25.000.000 17.000
commercial ou industriel Jusqu’à : 30.000.000 19.000
Jusqu’à : 50.000.000 21.000
Jusqu’à : 70.000.000 23.000
Jusqu’à : 100.000.000 25.000
Jusqu’à : 100.000.000 30.000
Au –delà de : 100.000.000 40.000

5. es certificats de morcellement et d’urbanisme :


Le tarif est fixé à 3.000 DA, lors de la délivrance des certificats de morcellement et d’urbanisme.
6. le certificat de viabilité :

TYPE NOMBRE TARIF (DA/M²)


De 2 à 10 lots 500
Lotissement à usage De 11 à 50 lots 10.000
d’habitation De 51 à 150 lots 15.000
De 151à 250 lots 20.000
plus de 250 lots 45.000
De 2 à 5 lots 1.500
Lotissement à usage De 6 à 10 lots 2.500
commercial ou industriel plus de 10 lots 6.500
d’habitation

24
5. Exonération :
Aux termes des dispositions de l'article 77 de la loi de finances pour 2018, sont exonérés de lataxe
spéciale sur les actes d'urbanisme et tout autre permis ou certificat y afférent, les constructions menaçant
ruine, dont la démolition est décidée par le président de l'Assemblée Populaire Communale (APC), en
vertu des lois et règlements en vigueur.

6. DATE d’effet :

Ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2018.


Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

Directeur de la Législation et de la Réglementation Fiscales


K.Touati

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CIRCULAIRE N°08/MF/DGI/DLRF/LF18 DU 28 MARS 2018


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet:
Délais de paiement des soldes de liquidation de l'IRG/bénéfices professionnels, de l'IBS, de
la TAP et de la TVA.
Référence :
- Articles 13, 14, 15 et 37 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie El Ethani 1439 correspondant au 27
décembre 2017, portant loi de finances pour 2018 ;
- Articles 355, 356 et 364 du code des impôts directs et des taxes assimilées;
- Article 103 du code des taxes sur le chiffre d'affaires.

La présente circulaire a pour objet de commenter les dispositions des articles 13, 14, 15 et 37
de la loi de finances pour 2018, modifiant et complétant les articles 355, 356 et 364 du code
des impôts directs et taxes assimilées ainsi que l'article 103 du code des taxes sur le chiffre
d'affaires, à l'effet de modifier les délais de paiement des soldes de liquidation de de
l'IRG/bénéfices professionnels, de l'IBS, de la TAP et de la TVA.
1.Délai de paiement du solde de liquidation de l'impôt sur le revenu global (IRG) :
Aux termes des dispositions de l'article 355 du code des impôts directs et taxes
assimilées (CIDTA), les contribuables soumis à l'impôt sur le revenu global, dans la
catégorie des bénéfices professionnels, sont tenus de verser deux (02) acomptes
provisionnels et un solde de liquidation.
S'agissant du solde de liquidation, ce dernier était exigible le 1er jour du troisième mois
suivant celui de la mise en recouvrement du rôle général.

26
L'article 13 de la loi de finances pour 2018, a modifié les dispositions de l'article 355 du CIDTA,
à l'effet de prévoir une dérogation au mode d'acquittement du solde de l'impôt, en
instituant une nouvelle procédure de règlement de ce solde, suivant laquelle les
contribuables concernés doivent opérer la liquidation du solde de l'impôt et de verser le
montant y afférent, eux-mêmes et sans avertissement préalable, après déduction
des acomptes déjà versés et ce, au moyen du bordereau avis de versement (série G n° 50) au
plus tard le 20 du mois qui suit le jour de la remise de la déclaration annuelle.
Toutefois, et à titre transitoire, les contribuables relevant des inspections, des CPI ou des
CDI non dotés encore du système d'information opérationnel, continueront à s'acquitter de
2.Délai de paiement du solde de liquidation de l'impôt sur les
bénéfices des sociétés(IBS) :
Aux termes des dispositions de l'article 356-6 du CIDTA, en vigueur au 31/12/2017, les
contribuables soumis à l'impôt sur les bénéfices des sociétés procédaient eux-mêmes à la
liquidation du solde de l'impôt et au versement de son montant arrondi au dinar
inférieur, sans avertissement préalable, sous déduction des acomptes déjà réglés, au
plus tard le dernier jour de la remise de la déclaration annuelle, dont le verso tient lieu de
bordereau avis de versement.
L'article 14 de la loi de finances pour 2018 a modifié les dispositions de l'article 356 -6 suscité,
à l'effet de fixer le délai de paiement du solde de liquidation, au plus tard le 20 du mois
qui suit le jour de la remise de la déclaration annuelle.
Aussi, est-il précisé que désormais, les contribuables susvisés doivent procéder au
paiement du solde de liquidation au moyen du bordereau avis de versement (série G n° 50).
Toutefois, pour les personnes morales et les sociétés relevant de la structure chargée des
grandes entreprises, le solde de liquidation continue à être déclaré et réglé au plus tard le
jour de la remise de la déclaration annuelle (série G n° 4) dont le verso tient lieu de bordereau
avis de versement et ce, conformément aux dispositions de l'article 164 du CPF.
3. Délai de paiement du solde de liquidation de 1 taxe sur l'activité professionnelle (TAP):
Avant l'intervention de la loi de finances pour 2018, le contribuable, ayant exercé l'option
pour le régime des acomptes provisionnels en matière de la taxe sur l'activité
professionnelle, devait procéder au paiement du solde de liquidation de cette taxe, sans
avertissement préalable, au plus tard dans le mois qui suit la clôture de l'exercice, à savoir
dans le mois de janvier de l'année N+1.

27
L'article 15 de la loi de finances pour 2018 a modifié les dispositions de l'article 364-1 du
CIDTA, à l'effet de fixer le délai de règlement de ce solde de liquidation, au plus tard le 20
février (au lieu du mois de janvier de l'année N+1).
A ce titre, il est précisé que les contribuables en question doivent, à l'avenir, liquider et verser
le solde de liquidation de l'exercice N, au plus tard le 20 février de l'année N+1.
4. Délai de déclaration et de paiement du complément de la Taxe sur la Valeur Ajoutée
(TVA):
Aux termes des dispositions de l'article 103 du code des taxes sur le chiffre d'affaires, en
vigueur au 31/12/2017, les redevables ayant opté pour le régime des acomptes
provisionnels, devaient :
- d'une part, déposer avant le 20 mai de chaque année, une déclaration en double
exemplaire indiquant le chiffre d'affaires de l'année précédente ;
- et d'autre part, d'acquitter s'il y a lieu, avant le 25 avril, le complément de la
TVA résultant de la différence entre les droits effectivement dus et les acomptes déjà versés.
L'article 37 de la loi de finances pour 2018, a modifié les dispositions de l'article 103 précité,
à l'effet de fixer le délai de dépôt de la déclaration du chiffre d'affaires et de
l'acquittement s'il y a lieu, du complément de la TVA, au plus tard le 20 avril de chaque
année.
5. Date d'effet :
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2018.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

Directeur de la Législation et de la Réglementation Fiscales


K.Touati

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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

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CIRCULAIRE N°09/MF/DGI/DLRF/LF18 DU 02 MAI 2018


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications

Objet :
TVA/ Régime fiscal des opérations d'avitaillement des navires et aéronefs.
Référence:
- Article 30 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie El Ethani 1439 correspondant au 27 décembre 2017, portant
loi de finances pour 2018 ;
- Article 9-14 du Code des Taxes sur le Chiffre d'Affaires.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services que les dispositions de
l'article 30 de la loi de finances pour 2018 ont modifié celles de l'article 9-14 du code des taxes sur
le chiffre d'affaires, à l'effet de limiter l'exonération de la TVA aux seules opérations
d'avitaillement des navires et aéronefs et d'exclure du bénéfice de cette exonération, les
prestations de services effectuées pour les besoins directs des navires et aéronefs et de leur
cargaison.
1. Assujettissement à la TVA des prestations de services effectuées pour les besoins
directs des navires et aéronefs et de leur cargaison :
Conformément aux dispositions de Y article 30 de la loi de finances pour 2018, modifiant celles de
l'article 9-14 du code des taxes sur le chiffre d'affaires, les prestations de services effectuées pour
les besoins directs des navires et aéronefs et de leur cargaison, précédemment exonérées, sont
désormais soumises à la TVA.

29
Il s'agit des prestations de :
- Remorquage, pilotage, amarrage, pilotins, fourniture d'eau, garbage, déballastage des
navires, saisissage, mouillage, balayage quai, courtage, consignation du navire, commission de
recrutement de fret, téléphone à bord, expertise maritime et visites, redevances portuaires,
entretien du navire, transbordement des marchandises, utilisation des gares maritimes,
embarquement et débarquement, location de conteneurs, opérations de pompage, assurance
avaries/navires;
-Prestations de services effectuées pour les besoins directs des aéronefs et des trans ports
internationaux réalisés par ceux-ci : atterrissage et décollage ; prestations techniques liées
à l'arrivée, au stationnement et au départ des aéronefs, réparation, nettoyage et entretien
des aéronefs et des matériels et équipements de bord ; utilisation des installations
aéroportuaires pour la réception des passagers et des marchandises; usage des
installations destinées à l'avitaillement des aéronefs; stationnement, amarrage et abri des
aéronefs ; embarquement et débarquement des passagers et leurs bagages; chargement et
déchargement des aéronefs.
A ce titre, il est signalé que le bénéfice de l'exonération de la TVA des prestations
sus-évoquées n'étant accordé qu'à titre de réciprocité, les prestations réalisées au profit des
navires et aéronefs nationaux à l'étranger, recevront le même traitement, à savoir leur
assujettissement à la TVA.
Ainsi, du fait de la suppression de l'exonération de la TVA pour les prestations maritimes
sus-évoquées, « les consignataires maritimes » qui sont des mandataires de l'armateur,
c'est-à-dire qui agissent au nom et pour le compte de celui-ci pour les besoins du navire et de
ce qu'il transporte, ne devront plus apposer, au moyen du cachet humide, sur les bons de
commandes devant être remis aux organismes portuaires réalisant les prestations en cause,
la mention «exonération de la TVA : réciprocité article 9-14 « b » du code des taxes sur le
chiffre d'affaires ».
2. Cas particulier des redevances portuaires et aéronautiques :
S'agissant des redevances portuaires et aéronautiq ues dont le produit est affecté aux
entreprises portuaires et aéroportuaires, étant considérées comme produits d'exploitation,
doivent désormais intégrer la base imposable à la TVA même si elles ne constituent pas la
contrepartie d'un service rendu et ce, sur le fondement des dispositions de l'article 15 du code
des taxes sur le chiffre d'affaires. Elles ouvrent droit à déduction de la TVA dans les
conditions prévues par les articles 29 et 41 dudit code.

30
3. Cas des traités et accords bilatéraux maritimes et aériens :
Il va sans dire que dans le cas où l'Algérie est liée par des accords et traités bilatéraux
internationaux dans le domaine maritime et aérien, il y a lieu d'appliquer les termes de ces
traités et accords suivant le principe de la primauté des traités et accords internationaux sur
les lois nationales, sous réserve que l'exonération soit explicite dans l'accord concerné. En
cas d'hésitation, il y a lieu de se référer à la Direction de la Législation et de la
Réglementation Fiscales.
4. Régime fiscal des opérations d'avitaillement :
1. Définition des opérations d'avitaillement :
L'avitaillement désigne un ensemble d'opérations consistant en l'approvisionnement
des navires et aéronefs en marchandises destinées à :
1-La consommation par les passagers et les membres de l'équipage de bord ;
2-La vente aux passagers à bord ;
3-L'utilisation pour le fonctionnement et l'entretien de ces moyens de transport.
Il s'agit des vivres et des provisions destinés à la consommation par l'équipage et les
passagers ou à être utilisés pour les besoins de bord tels que :
a). Les produits à consommer :
- Les marchandises livrées à titre gratuit ou vendues : Il s'agit des marchandises destinées à être
consommées par les passagers et les membres de l'équipage, qu'elles soient vendues ou non
(produits alimentaires, produits d'entretien du corps, eau.....etc.) ;
- Les produits de soute : Ce sont les produits combustibles :
- Pour les carburants destinés aux navires (Fuel et gas-oil) : L'avitaillement des navires peut se
faire soit à l'intérieur de l'enceinte portuaire soit à l'extérieur (au large). Pour cela, les distributeurs
doivent disposer des équipements et installations nécessaires conformes aux normes techniques
pour l'exercice de l'activité ;
-Pour les carburants destinés aux aéronefs (Kérosène): L'avitaillement des aéronefs s'opère à
partir des cuves à kérosène installées sur les plateformes aéroportuaires. Celles-ci sont, soit reliées
directement par un système de canalisations souterraines aux postes d'avitaillement des
aéronefs, soit déchargées à l'aide de camions citernes.
- Les consommables : Ce sont les produits d'avitaillement nécessaires pour le fonctionnement et
l’entretien des navires et qui ne se consomment pas à leur première utilisation tels que les :
- préparations et articles de nettoyage ;
- peinture, vernis, solvants, produits anticorrosion et antirouille ;
- gaz pour le soudage.

31
Sont notamment visés les produits ci-après :
- Appareil servant à la communication : (téléphone, fax, télex, talkie-walkie, instruments de
navigations (radar, gyro, compas,)...).
- Matériel destiné à l'usage quotidien (chaises, armoires, téléviseurs, réfrigérateurs et tous les
objets de décoration et d'ameublement...) ;
- Produits de pont et de machines (amarres, câbles d'acier, matériel de travail et d'outillage,
matériel de lutte contre l'incendie, matériel de sauvetage, pièces de rechange mécaniques,
électriques et électroniques...).
Il en est de même pour les aéronefs pour ce qui est des livraisons de produits, objets, articles et
équipements nécessaires pour les besoins du bord.
b). Les produits à emporter :
Il s'agit des marchandises destinées à être vendues aux passagers et aux membres de
l'équipage et qui peuvent être emportées par ces derniers lors du débarquement.
Il est signalé que les quantités des produits destinés à l'avitaillement ne doivent pas
dépasser les besoins nécessaires des navires et aéronefs appréciés en fonction du nombre
de passagers et des membres de l'équipage ainsi que de la durée du voyage.
2. Traitement fiscal des opérations d'avitaillement au titre de la TVA et des
droits indirects :
A. En matière de TVA :
Aux termes des dispositions de l'article 9 du code des taxe sur le chiffre d'affaires, les
opérations d'avitaillement sont exonérées de TVA du fait qu'elles sont assimilées à de
l'exportation.
Toutefois, il est signalé que cette exonération est conditionnée par la réalisation de trafic
sur des parcours internationaux.
Par conséquent, les opérations de livraison de biens, dans le cadre de l'avitail lement, au
profit des navires assurant la liaison entre ports algériens, c'est-à-dire, le cabotage
national, ou aéronefs desservant les liaisons internes, ne sont pas concernées par
l'exonération dont il s'agit puisqu'elles doivent être regardées comme étant vendues en
Algérie.
En cas de parcours mixtes, c'est-à-dire entre deux points du territoire national et à
l'étranger, seules les opérations d'avitaillement liées à la partie internationale sont
concernées par cette exonération.
B. Autorisation d'achats en franchise :
Les fournisseurs des produits, articles et marchandises livrées dans le cadre de
l'avitaillement, peuvent, en application des dispositions de l'article 42.2 du code des taxes

32
sur le chiffre d'affaires, prétendre au bénéfice du régime des achats en franchise. Ils
doivent, à cet égard, justifier d'un agrément délivré par le Directeur des impôts
territorialement compétent ou du chef de centre des impôts pour les redevables relevant
des CDI et ce, conformément aux dispositions de l'article 45 du code dont il s'agit.
Le régime des achats en franchise est accordé uniquement aux personnes morales ou
physiques soumises au régime du réel et à la TVA.
En conséquence, les contribuables relevant de l'IFU ne peuvent bénéficier de ce régime. Ils
doivent obligatoirement opter pour le régime du réel et de la TVA pour pouvoir bénéficier
du régime des achats en franchise de TVA, conformément aux dispositions de l'article 3
du code des taxes sur le chiffre d'affaires.
a). L'agrément :
Conformément aux dispositions de l'article 46 du code des taxes sur le chiffre d'affaires,
l'octroi de l'agrément est subordonné :
1°) à la tenue d'une comptabilité en la forme régulière par l'entreprise bénéficiaire ;
2°) à la production d'extraits de rôle, certifiant l'acquittement de tous impôts et taxes
exigibles ou l'octroi de délais de paiement par l'Administration fiscale, à la date de dépôt
de la demande d'agrément.
Cette dernière formalité est exigée annuellement au moment de la délivrance de
l'autorisation annuelle d'achats en franchise par le Directeur des Impôts de Wilaya (DIW),
le Directeur des Grandes Entreprises (DGE) ou le Chef de Centre des Impôts (CDI).
b). Le contingent :
L'autorisation d'achats en franchise de la taxe sur la valeur ajoutée est délivrée par le
directeur des impôts de wilaya, le Directeur des Grandes Entreprises (DGE) ou le Chef de
Centre des Impôts (CDI) pour un contingent annuel.
Le contingent normal peut être augmenté par décision du Directeur des Impôts de Wilaya
(DIW), ou du Directeur des Grandes Entreprises (DGE) ou du Chef du Centre des Impôts
Les achats en franchise sont effectués sur remise par le bénéficiaire au vendeur ou au
service des douanes, d'une attestation visée par les services fiscaux territorialement
compétents et comportant l'engagement de paiement des droits et taxes et pénalités y
afférents prévues aux articles 116 à 138 et 150 du code des TCA au cas où les produits en
cause ne recevraient pas la destination ayant motivé la franchise

33
Les avitailleurs bénéficiaires doivent en fin d'exercice et au plus tard le 15 janvier déposer
auprès des services fiscaux compétents, un état détaillé par nature et en valeur, des stocks
de produits, objets ou marchandises acquis en franchise de TVA et détenus par eux le
premier janvier à zéro heure.
Les stocks non utilisés constituent un apport de l'exercice ancien à l'exercice nouveau et
sont considérés comme acquis en franchise de taxe au premier janvier de l'année nouvelle.
C. En matière d'Impôts Indirects :
Les produits livrés au titre des opérations d'avitaillement sont exemptés, selon le cas de la
taxe intérieure de consommation ou du droit de circulation.
En sont, bien entendu, exclues du bénéfice de cet avantage les opérations d'avitaillement
profitant à des navires se livrant au cabotage entre ports algériens (art. 45 du code des
impôts indirects).
Les fournisseurs de ces produits doivent, pour pouvoir bénéficier du régime de la
suspension des droits indirects, prendre la qualité d'entrepositaire auprès de
l'administration fiscale lorsque les produits en cause sont acquis localement.
Les produits destinés à ravitaillement doivent être entreposés dans les magasins sous
douanes et par conséquent, ravitailleur doit souscrire un engagement cautionné qui devra
être déposé auprès des services des douanes territorialement compétents et ce, tel que
prévu par la législation en vigueur.
5. Date d’effet :
Ces dispositions prennent effet à compter du 1erjanvier 2018.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son applicati on
et me rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

Directeur de la Législation et de la Réglementation Fiscales


K.Touati
.

34
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫مديرية التشريع والتنظيم اجلبائيني‬

CIRCULAIRE N°10/MF/DGI/DLRF/LF18 DU 25 JUIN 2018


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications
Copie pour information à :

Madame la Ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du


Numérique (Secrétariat Général)

Monsieur le Directeur Général de l'Autorité de Régulation de la Poste et des


Télécommunications

Objet :
Taxes et prélèvements relatifs au secteur de la télécommunication.
Référence :
- Articles 72, 73, 74, 75 et 76 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant
au27 décembre 2017, portant loi de finances pour 2018 ;

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les


dispositions introduites par les articles 72, 73, 74, 75 et 76 de la loi de finances pour 2018,
ayant institué des taxes et prélèvements spécifiques relatifs au secteur de la
télécommunication.
1. Institution- d'une taxé sur, l'activité de distribution en gros des recharges
électroniques de crédits téléphoniques :
L'article 72 de la loi de finances pour 2018 a institué une taxe sur l'activité des
distributeurs en gros de recharges électroniques de crédits téléphoniques. Cette taxe
s'applique sur les prélèvements de crédits de télécommunications effectués chez les

35
opérateurs de télécommunications exerçant cette activité en tant que distributeur
principal.
1. Taux de la taxe :
Le taux de cette taxe est fixé à 0,5 % des prélèvements de crédits de télécommunications
effectués chez les opérateurs de télécommunications exerçant cette activité en tant que
distributeur principal.
2. Modalités de perception de la taxe :
La taxe sur l'activité des distributeurs en gros de recharges électroniques de crédits
téléphoniques est collectée par les opérateurs de téléphonie mobile lors de chaque
prélèvement.
A cet égard, les opérateurs de téléphonie mobile suscités procéderont au versement de la
taxe collectée à l'Autorité chargée de la Régulation de la Poste et des
Télécommunications.
La taxe suscitée doit être versée par l'autorité chargée de la régulation de la poste et des
télécommunications au compte d'affectation spéciale n° 302-128, intitulé : « Fonds
d'appropriation des usages et du développement des technologies de l'information et de
la communication et du réaménagement du spectre des fréquences radioélectriques »
ligne1.
NB: S'agissant des modalités d'application de cette disposition, celles-ci seront fixées par
voie réglementaire.
1. Institution de la taxe sur le chiffre d'affaires annuel de l'autorité chargée de la
Régulation de la Poste et des Télécommunications
L'article 73 de la loi de finances pour 2018 a institué une taxe sur le chiffre d'affaires
annuel de l'Autorité chargée de la Régulation de la Poste et des Télécommunications.
1. Taux de la taxe :
Le taux de la taxe est fixé à 0.5% sur le chiffre d'affaires annuel de l'Autorité chargée de la
Régulation de la Poste et des Télécommunications
2. Modalités d'acquittement de la taxe :
La taxe sur le chiffre d'affaires de l'autorité chargée de la régulation de la poste et des
télécommunications est due annuellement, et exigible au plus tard chaque fin du premier
semestre de l'armée suivante (exercice N+1).
3. Institution d'une taxe de 0,5 % sur le chiffre d'affaires des opérateurs titulaires de
licences pour l'établissement et l'exploitation de réseaux mobiles de
télécommunication ouverts au public :

36
L'article 74 de la loi de finances pour 2018 a institué une taxe applicable sur le chiffre
d'affaires réalisé par les opérateurs titulaires de licences pour l'établissement et
l'exploitation de réseaux mobiles de télécommunications ouverts au public.
Cette contribution est payée pour l'ensemble des opérateurs du secteur des
télécommunications en Algérie, dans le respect des principes d'égalité entre opérateurs et
sans discrimination.
1.Taux de la taxe :
Le taux de la taxe est de 0,5%, calculé sur la base du chiffre d'affaires réalisé par
l'opérateur titulaire de licences pour l'établissement et l'exploitation de réseaux mobiles
de télécommunication ouverts au public.
2. Modalités d'acquittement et de versement de la taxe :
Ladite contribution est versée à l'autorité chargée de la régulation de la poste et des
télécommunications, au plus tard, à la fin du premier semestre de l'année suivante (N+1).
4. Institution d'une taxe de 0,5% sur le résultat annuel net des opérateurs titulaire s
d'autorisations de fournisseurs d'accès internet :
L'article 75 de la loi de finances pour 2018 a institué une taxe qui s'applique sur le résultat
annuel net réalisé par les opérateurs titulaires d'autorisations de fournisseurs d’accès
Internet.
1. Taux de la taxe :
La taxe est calculée sur la base du résultat annuel net réalisé par les opérateurs titulaires
d'autorisations de fournisseurs d'accès internet pour un taux de 0,5%.
2. Modalités d'acquittement et versement de la taxe :
La taxe est versée par l'opérateur à l'autorité de régulation de la poste et des
télécommunications, au plus tard, à la fin du premier semestre de l'année suivante (N+1).
5. Institution d'un prélèvement sur les sommes perçues par les entreprises étrangères
n'ayant pas en Algérie d'installation professionnelles permanente, pour toute
opération réalisée à l'importation des biens et services destinés à l'établissement et
l'exploitation de réseaux de télécommunication fixe, mobile et satellitaire :
L'article 76 de la loi de finances pour 2018 a institué un prélèvement à la source appliqué
sur les sommes perçues par les entreprises étrangères n'ayant pas en Algérie
d'installations professionnelles permanentes, pour toute opération réalisée à
l'importation des biens et services destinés à l'établissement et Exploitation de réseaux de
télécommunications fixe, mobile et satellitaire.
1. Taux du prélèvement:
Le montant du prélèvement est calculé sur la base des sommes perçues par les entreprises
étrangères suscitées pour un taux de 2%.

37
2. Modalités de perception du prélèvement :
Le prélèvement de 2% doit être opéré à la source, par le partenaire algérien (débiteur), sur
les sommes perçues par l'entreprise étrangère au titre des opérations suscitées.
6. Affectation du produit des différentes taxes et prélèvements :
Les produit des taxes et prélèvements prévus par les articles 72, 73, 74, 75 et 76 susvisés,
sont versés en totalité par l'autorité de régulation de la poste et des télécommunications
au compte d'affectation spéciale n° 302-128, intitulé : « Fonds d'appropriation des usages
et du développement des technologies de l'information et de la communication et du
réaménagement du spectre des fréquences radioélectriques ».
7. Date d’effet :
Ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2018.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application
et me rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

Directeur de la Législation et de la Réglementation Fiscales


K.Touati

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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫مديرية التشريع والتنظيم اجلبائيني‬

CIRCULAIRE N°11/MF/DGI/DLRF/SD3/LF18 DU 30 OCT 2018


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications

Objet :
Avantages fiscaux : Suppression des avan tages exceptionnels au profit des
investissements présentant un intérêt particulier pour l'économie nationale.
Références :
- Articles 5 de la loi n ° 18-13 du 11 juillet 2018 portant loi de finances complémentaire
pour l'année 2018.
- Article 18.2 de la loi 16-09 du 03 aout 2016 relative à la promotion de
l’investissement.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications introduites aux dispositions de l'article 18.2 de la loi 16-09 du 03 aout 2016, par
celles de l'article 5 de la loi de finances complémentaire pour l'année 2018 ayant pour
objet la suppression des avantages exceptionnels au profit des investissements
présentant un intérêt particulier pour l'économie nationale.
1. Rappel de la législation fiscale en vigueur au 14 juillet 2018
Les dispositions de l'article 18.2 de la loi 16-09 habilitaient le Conseil National de
l'Investissement à consentir pour une durée qui ne peut excéder cinq (05) ans.

39
Selon des modalités fixées par voie réglementaire. des exemptions ou réductions des droits
impôts et taxes y compris la taxe sur la valeur ajoutée appliquée aux prix des biens
produits entrant dans le cadre des activités industrielles naissantes
Les dispositions du même article prévoyaient l'octroi du régime des achats en franchise
de la Taxe sur la Valeur Ajoutée pour les biens et matières entrant dans la production
des biens bénéficiant de l'exemption de la TVA, accordée par le CNI.
2. Modifications apportées par les dispositions de l'article 5 de la loi de finances
complémentaire pour 2018.
Les dispositions de l'article 5 de la loi de finances complémentaire pour 2018, ont
modifié les dispositions de l'article 18.2 de la loi 16-09 du 03 aout 2016 relative à la
promotion de l'investissement, à l'effet de supprimer les avantages accordés par le Conseil
National de l'Investissement aux projets entrant dans le cadre des activités industrielles
naissantes d'une part et d'autre part de supprimer les achats en franchise de TVA pour
les biens et matières entrant dans la production des biens bénéficiant de l'exemption
de la TVA, octroyé jusque-là par le CNI.
En d'autres termes, le CNI n'est plus habilité à octroyer des réductions ou des
exonérations des droits, impôts et taxes.
Aussi, les exonérations de la TVA dont pouvaient bénéficier certaines industries dans
le cadre du régime de la convention avec le CNI ne seront plus accordées et par
conséquent, les achats en franchise de TVA des matières et biens entrant dans la
production des biens exonérés de la TVA ne seront plus accordés.
Toutefois, il est signalé que pour les projets ayant déjà bénéficié des avantages
sus-évoqués dans le cadre du régime de la convention, avant la promulgation de
la loi de finances complémentaires pour 2018, continuent à bénéficier desdits
avantages jusqu'à expiration de la durée des avantages fixée par le CNI.
Par conséquent, les projets d'investissement dans le cadre du régime de la
convention pour ceux situés dans les hauts plateaux, le sud et ceux présentant un intérêt
particulier pour l'Economie Nationale bénéficieront désormais des avantages communs de
réalisation et d'exploitation prévus aux articles 12 et 13 de la loi relative à la promotion de
l'investissement en sus des avantages prévus au paragraphe 1 de l'article 17 et
paragraphe 1 et 2 de l'article 18 de ladite loi.
Il s'agit des avantages suivants:
* Au titre de la phase réalisation
-Exonération de droits de douane pour les biens importés et entrant directement dans -
la réalisation de l'investissement ;
-Franchise de la TVA pour les biens et services importés ou acquis localement entrant
directement dans la réalisation de l'investissement ;

40
-Exemption du droit de mutation à titre onéreux et de la taxe de publicité foncière, pour
toutes les acquisitions immobilières effectuées dans le cadre de l'investissement
concerné ;
-Exemption des droits d'enregistrement, de la taxe de publicité foncière, ainsi que de la
rémunération domaniale portant sur les concessions des biens immobiliers bâtis et
non bâtis destinés à la réalisation de projets d'investissement. Ces avantages
s'appliquent pour la durée minimale de la concession consentie ;
-Abattement de 90% sur le montant de la redevance locative annuelle fixée par les
services des domaines pendant la période de réalisation de l'investissement ;
-Exonération de la taxe foncière sur les propriétés immobilières entrant dans le cadre de
l'investissement, pour une période de dix (10) ans, à compter de la date
d'acquisition;
Exonération des droits d'enregistrement frappant les actes constitutifs de sociétés et les
augmentations de capital.
Outre les avantages cités ci-dessus, les projets implantés dans les zones dont il s'agit et
ceux présentant un intérêt particulier pour l'Economie Nationale, bénéficient au titre de
la phase réalisation, des exonérations ou des réductions de droits de douanes, impôts,
taxes et toutes autres impositions à caractère fiscal, de subventions, aides ou soutiens
financiers, ainsi que toutes facilités susceptibles d'être consenties, pour la durée
convenue avec l'Agence Nationale de Développement de l'Investissement.
D'autres avantages à caractère financier et domanial sont également prévus à l'article 13
de la loi suscitée.
* Au titre de la phase d'exploitation
Une prorogation des avantages prévus à l'article 12 de ladite loi, jusqu'à la durée de dix
(10) ans, soit, de trois jusqu'à dix ans de
L'exonération de l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) ;
L'exonération de la taxe sur l'Activité professionnelle (TAP) à compter de la date d'entrée en
phase d'exploitation fixée par procès-verbal de constat établi par les services fiscaux, à la
diligence de l'investisseur.
Abattement de 50 % sur le montant de la redevance locative annuelle fixée par les services
des domaines.
4. Date d'effet
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 15 juillet 2018.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son
application et me faire part des difficultés éventuellement rencontrées lors de son
application.
Directeur de la Législation et de la Réglementation Fiscales
K.Touati

41
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
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CIRCULAIRE MF/DGI/ /DLRF/ SD3/ N°1021 2018 DU 09 OCT 2018


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet :
Exonération de la TVA des ventes portant sur l'orge, le maïs, ainsi que les matières et
produits destinés à l'alimentation de bétail.

Référence :
- Article 30 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant au décembre2017,
portant loi de finances pour 2018.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
dispositions introduites par l'article 30 de la loi de finances pour 2018, au niveau de
l'article 9 du Codes des Taxes sur le Chiffre d'Affaires ayant pour objet l'exonération de la
TVA des opérations de vente portant sur l'orge, le maïs, ainsi que les matières et produits
destinés à l'alimentation de bétail.
1. Economie de la mesure :
L'article 30 de la loi de finances pour 2018 a complété les dispositions de l'article 9 du
Code des Taxes sur le Chiffre d'Affaires par un paragraphe 28, à l'effet d'exonérer d'une
manière permanente les opérations de vente portant sur les principaux produits destinés
à l'alimentation du bétail, désignés ci-après :
- L'orge (de la position tarifaire 10-03) ;
Le maïs (de la position tarifaire 10-05) ;
-Le son (de la position tarifaire 23-02) ;

42
-Les résidus d'amidonnerie et résidus similaires (de la position tarifaire 23-03) ;
- Les préparations des types utilisés pour l'alimentation des animaux (de la position
tarifaire 23-09)
La liste détaillée des produits bénéficiant de l'exonération de la TVA ainsi que leur position
tarifaire est jointe en annexe I.
Par ailleurs, il y-a lieu de signaler aux services fiscaux que, l'exonération de la TVA
concerne également les opérations de vente portant sur l'aliment de bétail en tant que
produit fini qui résulte d'ailleurs de la mouture des produits exonérés sus évoqués.
2. Procédure de mise en œuvre de l'exonération de la TVA :
La procédure de mise en œuvre de l'exonération de la TVA des produits sus évoqués est
prévue par le décret exécutif n°18-212 du 15 Août 2018, relatif aux modalités d'exemption
de la taxe sur la valeur ajoutée, des opérations de vente de l'orge et du maïs ainsi que
les matières et produits destinés à l'alimentation de bétail.
S'agissant des opérations d'importation : la délivrance de l'attestation
d'exonération de la TVA des produits sus mentionnés par les services fiscaux est
tributaire de la présentation par les importateurs, d'un cahier des charges dûment
souscrit et d'une déclaration du programme d'importation des matières et produits,
visée par le Ministère chargé de l'agriculture, dont les modèles sont joints en annexe II.
Aussi, les services fiscaux ne doivent en aucun cas délivrer l'attestation d'exonération de
la TVA (F21) sans que les documents suscités ne soient présentés en bonne et due forme.
L'attestation d'exonération délivrée sera alors présentée aux services des douanes, en sus
des deux documents suscités pour la mise à la consommation des produits dont il s'agit en
exonération de la TVA.
Pour les acquisitions locales : la délivrance de l'attestation d'exonération de la TVA par les
services fiscaux reste subordonnée quant à elle, à la présentation par le collecteur ou le
transformateur selon le cas, d'un engagement de destination des matières et produits
locaux, visée par le Ministère chargé de l'agriculture dont le modèle est joint en annexe
III, aux coopératives agricoles, aux offices, aux fabricants d'aliments de bétail ou
directement aux éleveurs l'utilisant à des fins d'alimentation de leurs cheptels,
En d'autres termes, le collecteur ou le transformateur ne peut bénéficier de l'attestation
d'exonération qu'à la condition qu'il présente l'engagement de vendre les produits
en exonération de la TVA aux personnes suscitées.
3. Date d'effet :
L'exonération de la TVA des produits dont il s'agit, dans les conditions citées ci-dessus
est applicable à compter de la date de la publication du décret exécutif n°18-212 du 15 Août

43
2018, relatif aux modalités d'exemption de la taxe sur la valeur ajoutée, des opérations
de vente de l'orge et du maïs ainsi que les matières et produits destinés à l'alimentation
de bétail.
Veuillez assurer une large diffusion de la présente note et me faire part en temps opportun,
des éventuelles difficultés rencontrées lors de sa mise en œuvre.

Directeur de la Législation et de la Réglementation Fiscales


K.Touati

44
ANNEXE I

Liste des sous-positions tarifaires des produits visés par l'article 30 de la loi de
finances pour 2018) (Art. 9/28 C.TCA)

PRODUITS OBJET SOUS-POSITIONS


DÉSIGNATIONS TARIFAIRES
DE l'ART.30 LF 2018 TARIFAIRES

Orge destiné à
Ex 1003.90.00.00 - Orge autre que de semence (destiné à l'alimentation du bétail)
l'alimentation du bétail
Maïs destiné à Ex 1005.90.00.00 - Maïs autre que de semence (destiné à l'alimentation du bétail)
l'alimentation du bétail

Ex 2302.10.10.00 --- sons de maïs (destiné à l'alimentation du bétail)

---- Remoulages et autres résidus, même agglomérés sous forme de pellets,


Ex 2302.10.91.00 du criblage, de la mouture ou d'autres traitements de maïs, destinés à
l'alimentation des animaux (destiné à l'alimentation du bétail)
Ex 2302.30.10.00 --- Sons de froment (destiné à l'alimentation du bétail)

---- Remoulages et autres résidus, même agglomérés sous forme de pellets,


Ex 2302.30.91.00 du criblage, de la mouture ou d'autres traitements de froment, destinés à
l'alimentation des animaux (destiné à l'alimentation du bétail)

Ex 2302.40.10.00 --- Sons d'autres céréales (destiné à l'alimentation du bétail)

---- Remoulages et autres résidus, même agglomérés sous forme de pellets,


Ex 2302.40.91.10 de criblage, de la mouture ou d'autres traitements de riz, destinés à
l'alimentation des animaux (destiné à l'alimentation du bétail)
---- Remoulages et autres résidus, même agglomérés sous forme de pellets,
Ex 2302.40.99.10 du criblage, de la mouture ou d'autres traitements d'autres céréales, destinés
à l'alimentation des animaux (destiné à l'alimentation du bétail)

Ex 2302.50.10.00 --- Sons de légumineuses (destiné à l'alimentation du bétail)


Matières et produits
relevant des positions ---- Remoulages et autres résidus, même agglomérés sous forme de pellets,
tarifaires 23-02, 23-03 Ex 2302.50.91.00 du criblage, de la mouture ou d'autres traitements de légumineuses, destinés
et 23-09, destinés à à l'alimentation des animaux (destiné à l'alimentation du bétail)
l'alimentation du bétail ---- Résidus de l'amidonnerie du maïs, destinés à l'alimentation des animaux
Ex 2303.10.11.00
(destiné à l'alimentation du bétail)
---- Autres résidus de l'amidonnerie, destinés à l'alimentation des animaux
Ex 2303.10.91.00
(destiné à l'alimentation du bétail)

---- Pulpes de betteraves, destinés à l'alimentation des animaux (destiné à


Ex 2303.20.11.00
l'alimentation du bétail)
---- Bagasses de cannes à sucre et autres déchets de sucrerie, destinés à
Ex 2303.20.91.00
l'alimentation des animaux (destiné à l'alimentation du bétail)
--- Drêches et déchets de brasserie ou de distillerie, destinés à l'alimentation
Ex 2303.30.10.00
des animaux (destiné à l'alimentation du bétail)
Ex 2309.90.10.00 --- Préparations pour l'allaitement des veaux
--- Sténérol, oligo-éléments, ampromix plus (destiné à l'alimentation du
Ex 2309.90.20.00
bétail)
Ex 2309.90.30.00 --- Zinc bacitracine destiné à la fabrication des aliments pour le bétail

--- Concentré minéral vitaminé et/ou azoté (destiné à l'alimentation du


Ex 2309.90.40.00
bétail)

---- Autres préparations des types utilisés pour l'alimentation des animaux
Ex 2309.90.99.00
(destiné à l'alimentation du bétail)

45
ANNEXE II

REPUBLIQLJE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L'AGRICULTURE,
DU DEVELOPPEMENT RURAL ET DE LA PECHE

CAHIER DES CHARGES

Je soussigné .............................................................................................................................................................

Agissant en qualité de .........................................................................................................................................


(Ci-joint copie des statuts)
Dénomination ou raison sociale .............................................................................................................
Siège social .........................................................................................................................................
Ci-après dénommé « importateur »
Je m'engage au strict respect des dispositions ci- après :
Article 1er : Déclare avoir pris connaissance des textes législatifs et réglementaires.
Art. 2 : A délivrer à l'appui des factures de vente, une fiche technique mentionnant, la nature, le
nombre, le poids et la valeur des produits qu'il va écouler sur le marché.

Art. 3 : A vendre les matières et produits aux seuls fabricants d'aliments dûment agréés et aux
éleveurs détenteurs de cartes d'éleveurs.

Art. 4 : A l'occasion de la déclaration de versement spontané (G50) du mois qui suit les
opérations de vente, l'importateur est tenu, de communiquer à l'inspection des impôts, au
centre des impôts ou au centre de proximité des impôts dont il relève, un état des clients
contenant les informations relatives à leur identification (Nom, prénom ou raison sociale,
adresse, numéro d'identification fiscale), la nature et la quantité vendue, le prix de vente hors
taxe.

Art. 5 : L'inobservation de l'une des clauses du présent cahier des charges entraîne, la
suspension du bénéfice de l'exemption et l'application des sanctions prévues par la législation
et la réglementation en vigueur.

Art. 6 : Ce cahier des charges est établi en trois (3) exemplaires originaux dûment visés par les
services du ministère chargé de l'agriculture, dont deux (2) sont remis respectivement aux
services fiscaux gestionnaires du dossier fiscal de l'importateur et aux services compétents du
ministère chargé de l'agriculture.

Le directeur chargé de Visa et cachet de l'importateur

46
ANNEXE II (suite)

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L'AGRICULTURE,
DU DEVELOPPEMENT RURAL ET DE LA PECHE

PROGRAMME D'IMPORTATION PREVISIONNEL ANNUEL DES


MATIERES ET PRODUITS DESTINES A L'ALIMENTATION DU BETAIL

Société : ..................................................................................................................................................................
Adresse du siège • ..............................................................................................................................................
Tél/Fax : .................................................................................................................................................................
Nom et prénom • .................................................................................................................................................................
N° du registre du commerce • .........................................................................................................................................
N° identifiant fiscal ...........................................................................................................................................

Exercice .................................................................................................................................................................

DESIGNATION CARACTERISTIQUES QUANT1TE FOURNISSEUR PAYS D'ORIGINE


DU PRODUIT STANDARD PREVISIONNELLE DU FOURNISSEUR

Visa et cachet de l'importateur


Visa et cachet / Direction
(Ministère de l'agriculture, du développement rural et de la pêche)

47
ANNEXE III

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L'AGRICULTURE,
DU DEVELOPPEMENT RURAL ET DE LA PECHE

ENGAGEMENT DE DESTINATION DES MATIERES


ET PRODUITS LOCAUX A L'ALIMENTATION DU BETAIL

Je soussigné: (nom et prénom) • ........................................................................................................................................


En qualité de (transformateur/collecteur) de • ..................................................................................................
Adresse du siège : .................................................................................................................................................
N° du registre du commerce - .............................................................................................................................
N° identifiant fiscal: ..............................................................................................................................................

1- Déclare:
—Avoir pris connaissance de la législation et de la réglementation en vigueur ;
—Avoir pris connaissance de la nature des exigences requises pour le bénéfice des exemptions
prévues par l'article 30 de la loi de finances pour 2018.
2- Atteste :
— Que tous les renseignements fournis sont exacts ;
— Etre au courant des sanctions, prévues par la législation et la réglementation en vigueur,
en cas de fausse déclaration.
3- M'engage à ce que l'orge et le maïs ainsi que les autres produits exemptés, issus de la
production nationale, soient vendus aux coopératives, aux offices, aux fabricants d'aliments de
bétail ou directement aux éleveurs les utilisant à des fins d'alimentation de leurs cheptels et
d'informer, dans les meilleurs délais, les services concernés du ministère chargé de l'agriculture
de toute modification des renseignements contenus dans le présent engagement

Visa des services du ministère de l'agriculteur visa et cachet de l'opérateur producteur ou collecteur

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