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Raissouni Omar
Rappel notions de base de la fiscalité
Présentation de la fiscalité locale
La TSAV
IMPOT /TAXE/REDEVANCE/PARAF
ISCALITE
La constitution
Les lois de finances
La jurisprudence
La doctrine administrative
Les conventions internationales
LES SOURCES DU DROIT FISCAL
La constitution
Article 39 de la constitution « tous supportent, en
proportion de leurs facultés contributives les
charges publiques que seule la loi peut, dans les
formes prévues par la présente constitution, créer
et répartir »
LES SOURCES DU DROIT FISCAL
La jurisprudence
Tout le corpus des décisions interprétatives des
juridictions administratives du royaume
LES SOURCES DU DROIT FISCAL
La doctrine administrative
Notes circulaires
Notes de service
Chartes ( comme la charte du contribuable en
contrôle fiscal)
Réponses de l’administration fiscale
LA FISCALITE LOCALE
Références législatives
Typologie des impôts et taxes
Débat et réforme en perspective
Etude de la taxe d’habitation
Etude de la taxe des services communaux
Exercices d’application
Principales Références législatives
taxe professionnelle ;
taxe d’habitation ;
taxe de services communaux ;
taxe sur les terrains urbains non bâtis ;
taxe sur les opérations de construction ;
taxe sur les opérations de lotissement ;
taxe sur les débits de boissons ;
taxe de séjour ;
taxe sur les eaux minérales et de table ;
taxe sur le transport public de voyageurs ;
taxe sur l’extraction des produits de carrières.
Taxes au profit des préfectures et provinces
Sont instituées
2ème exemple :
CA * 40% * 10% = 7000 + 4000
CA = 11 000 /0,04 = 275 000 DH
Droits complémentaires : 6000 DH après adhésion au
régime de l’AMO
Remplacement de la taxe de séjour par la taxe
sur l’hébergement dans les établissements
touristiques et les autres formes d’hébergement
touristique( adaptation loi 80-14 du 4août 2015)
touristique
les restaurants touristiques.
Des autres formes d'hébergement touristique :
Bivouac, l’hébergement chez l’habitant,
l’hébergement alternatif(hébergements
pouvant être installés en montagne, dans le
désert ou dans tout autre site présentant un
intérêt touristique)
Taxe sur les terrains urbains non bâtis :
Modulation de l’exonération temporaire selon la
superficie à lotir
3 ans pour les terrains ne dépassant pas 20 ha
5 ans pour les superficies se situant entre 20 et 100
ha
7 ans pour les superficies se situant entre 100 et 250
ha
10 ans pour les superficies entre 250 et 400 ha
15 ans pour les superficies qui dépassent 400 ha
Unification du mode de gouvernance par nature
d’impôt :
Taxe professionnelle : assiette et recouvrement
relevant de la compétence de la DGI
Taxe d’habitation et TSC : assiette et recouvrement
relevant de la compétence de la TGR
Des dispositions transitoires pour une mise en
application progressive par voie d’arrêtés du ministre
des finances
Consécration de la digitalisation : télédéclarations et
télépaiements
La taxe d’habitation
Champ d’application
Base imposable
Liquidation et paiement de la taxe
Obligations des contribuables
Champ d’application
« La taxe porte annuellement sur les immeubles bâtis
et constructions de toute nature occupés en totalité
ou en partie par leurs propriétaires à titre
d’habitation principale ou secondaire ou mis
bénévolement, par lesdits propriétaires, à la
disposition de leurs conjoints, ascendants ou
descendants, à titre d’habitation, y compris le sol sur
lequel sont édifiés lesdits immeubles et constructions
et les terrains y attenant, tels que cours, passages,
jardins lorsqu’ils en constituent des dépendances
immédiates. »
Terrains non aménagés attenants aux constructions :
limitation à 5 fois la superficie couverte, au delà
imposition à l’impôt sur les terrains urbains
La taxe est établie au nom du propriétaire ou de
l’usufruitier et à défaut, au nom du possesseur ou de
l’occupant
Propriétaire du sol/propriétaire des constructions
Nu-propriété/jouissance
Propriétaire/possesseur ou occuppant : Dés l’instant où le
propriétaire légal d’un immeuble n’est pas connu, la taxe est établie
au nom du possesseur ou occupant et ce, en vertu de la théorie de
la propriété apparente. A noter toutefois, qu’il n y a pas lieu de
confondre cette situation avec celle de la disparition de longue durée
du propriétaire connu.
Cas des emphytéoses
annuelle
de 0 à 5 000 Exonérée
dirhams
de 5 001 à 20 000 10%
dirhams
de 20 001 à 40 000
dirhams 20%
de 40 001
dirhams et plus 30%
Tranches Taux Montant à déduire
en DH
0 – 5 000 0% Néant
5 001 - 20 000 10% 500
20 001 à 40 000 20% 2 500
40 001 et plus 30% 6 500
La taxe est établie par voie de rôle.
La taxe dont le montant est inférieur à cent (200)
dirhams n’est pas émise.
Le produit de la taxe est réparti par le service
chargé du recouvrement comme suit :
98% aux budgets des communes du lieu d’imposition ;
2% au budget général au titre de frais de gestion.
Obligations des contribuables
Les propriétaires ou usufruitiers sont tenus de souscrire,
par immeuble, auprès du service local des impôts du lieu
de situation dudit immeuble :
une déclaration d’achèvement de constructions nouvelles et des
additions de constructions ;
une déclaration de changement de propriété ou d’affectation
des immeubles.
Ces déclarations, établies sur ou d’après un imprimé-
modèle de l’administration, doivent être souscrites au
plus tard le 31 janvier de l’année suivant celle de
l’achèvement des travaux ou du changement en indiquant
la consistance de l’immeuble, sa nature, la date et le motif
des travaux ou des changements et, le cas échéant,
l’identité du nouveau propriétaire.
Les propriétaires ou usufruitiers concernés sont
tenus de souscrire par immeuble auprès du
service local des impôts du lieu de situation dudit
immeuble une déclaration de vacance.
Cette déclaration, établie sur ou d’après un
imprimé-modèle de l’administration, doit être
souscrite au cours du mois de janvier de l’année
suivant celle de vacance en indiquant la
consistance des locaux vacants, la période et le
motif de la vacance justifiée par tout moyen de
preuve. Cette déclaration vaut demande de
décharge.
Changements d’affectation et mutations
Les changements d’affectation
Revenus locatifs/habitations :détermination
des valeurs locatives
Interfaces TGR/DGI
Interfaces TGR/DGI
La taxe des services communaux
Champ d’application
Base imposable
Liquidation et paiement de la taxe
Obligations des contribuables
Champ d’application
La taxe de services communaux est établie
annuellement au lieu de situation des immeubles
soumis à cette taxe, au nom du propriétaire ou de
l’usufruitier et à défaut, au nom du possesseur ou de
l’occupant sur :
d’habitation,
sur le montant global des loyers lorsque lesdits
immeubles sont donnés en location ou
sur leur valeur locative lorsqu’ils sont mis
Champ d’application
Base imposable
Liquidation et paiement de la taxe
Obligation des contribuables
Champ d’application
Personnes et activités imposables : « Toute personne
physique ou morale de nationalité marocaine ou étrangère
qui exerce au Maroc une activité professionnelle est
assujettie à la taxe professionnelle.
Sont également soumis à cette taxe, les fonds créés par voie
législative ou par convention ne jouissant pas de la
personnalité morale et dont la gestion est confiée à des
organismes de droit public ou privé. L’imposition est
établie au nom de leur organisme gestionnaire.
Les activités professionnelles sont classées, d’après leur
nature, dans l’une des classes de la nomenclature des
professions, annexée à la présente loi ».
Les conditions d’exercice d’une activité
professionnelle sont celles prévues par le code de
Commerce pour la définition de la qualité de
commerçant, à savoir :
l’exercice
à titre effectif et habituel de la
profession
l’exercice
de la profession pour son propre
compte ( gérant salarié/gérant libre)
l’exercice de la profession dans un but lucratif
Exonérations et réductions permanentes ou
temporaires : exemples :
les personnes pour qui lesdites professions ne sont que
l’exercice d’une fonction publique ;
les exploitants agricoles, pour les ventes réalisées en
dehors de toute boutique ou magasin, la manipulation et le
transport des récoltes et des fruits provenant des terrains
qu’ils exploitent ainsi que la vente des animaux vivants
qu’ils y élèvent et des produits de l’élevage dont la
transformation n’a pas été réalisée par des moyens
industriels.
Il s’agit de personnes qui, opérant pour leur propre compte, vivent
des produits des cultures, des forêts et de l'élevage (cultivateurs,
horticulteurs, viticulteurs, arboriculteur, sylviculteurs etc.).
L’exploitant agricole est celui qui est engagé
dans la mise en culture des terrains à usage
agricole à titre de propriétaire exploitant lui-
même, d’usufruitier, de locataire ou
d’occupant.
Sont exclues de cette exonération les personnes qui
effectuent une activité professionnelle afférente
aux opérations d’achat, de vente et/ou
d’engraissement d’animaux vivants;
Le principal principe de démarcation entre l’activité
agricole et l’activité professionnelle : le prolongement
normal de l’activité agricole
Le transport, les manipulations ou transformations
traditionnelles des produits qui constituent un
prolongement normal de l’agriculture ne sont pas
imposables.
Est imposé comme marchand de vins en gros (C2 : 20%)
le cultivateur achetant des raisins en gros pour en faire
du vin qu’il vend à d’autres marchands.
la taxe professionnelle est due lorsque certaines
transformations sont effectuées à l'aide d'installations et
d'outillages importants leur attribuant un caractère
industriel tel que : Fabrication de conserves
alimentaires, vinification dans des caves, exploitations
de scieries etc.
Vente d’animaux vivants : distinction entre les
personnes qui en font une activité professionnelle et
ceux pour qui cette activité n’est que le prolongement
normal de l’exploitation agricole.
Ainsi, lorsque le caractère professionnel est établi,
les opérations d’achat, de vente et/ou d’engraissement
d’animaux vivants sont soumises à la taxe
professionnelle. Les éleveurs sont alors considérés
comme de véritables commerçants.
Par contre, les activités d’élevage entreprises dans
le cadre normal de l’exploitation agricole sans
utilisation de moyens et de procédés professionnels
restent exonérées de la taxe professionnelle.
les coopératives et leurs unions légalement constituées
dont les statuts, le fonctionnement et les opérations sont
reconnus conformes à la législation et à la réglementation
en vigueur régissant la catégorie à laquelle elles
appartiennent :
- lorsque leurs activités se limitent à la collecte de
matières premières auprès des adhérents et à leur
commercialisation ;
- ou lorsque leur chiffre d’affaires annuel est
inférieur à deux millions (2.000.000) de dirhams hors taxe sur
la valeur ajoutée, si elles exercent une activité de
transformation de matières premières collectées auprès de
leurs adhérents ou d’intrants à l'aide d’équipements,
matériels et autres moyens de production similaires à ceux
utilisés par les entreprises industrielles soumises à l'impôt
sur les sociétés et de commercialisation des produits qu’elles
ont transformés
les redevables qui réalisent des investissements
imposables pour la valeur locative afférente à la
partie du prix de revient supérieure à :
Cent (100) millions de dirhams, hors taxe sur la valeur
ajoutée, pour les terrains, constructions et leurs
agencements, matériel et outillages acquis par les
entreprises de production de biens, à compter du 1er juillet
1998 ;
Cinquante (50) millions de dirhams, hors taxe sur la valeur
ajoutée, pour les terrains, constructions et leurs
agencements, matériel et outillages acquis par les
entreprises de production de biens et de services, à
compter du 1er janvier 2001.
Toutefois, ne sont pas pris en considération pour la
détermination du montant dudit plafond les biens
bénéficiant de l’exonération permanente ou
temporaire ainsi que les éléments non imposables ;
les redevables, pour la valeur locative des
immobilisations utilisées comme moyen de
transport et de communication, au titre :
du matériel de transport ;
des canalisations servant à l’adduction et à la distribution
- le transfert d’activité.
Lorsque le matériel acquis neuf est cédé durant les cinq (5)
premières années d’acquisition, le nouveau propriétaire ne peut
bénéficier de l’exonération totale durant la période restante des cinq
années précitées, du fait qu’il est considéré, pour ce nouveau
propriétaire comme, un matériel d’occasion.
de dirhams ;
1,50 % lorsque le prix de revient est égal ou supérieur