Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
CENTRES D’INTÉRÊTS
Au terme de ce chapitre, nos capacités devraient être initiées et renforcées sur :
- Le champ d’application de l’IS ;
- L’analyse fiscale des charges et de produits ;
- La détermination du résultat fiscal ;
- La liquidation de l’IS ;
- Les obligations des contribuables assujettis ou passibles à l’IS.
Pour des soucis d’organisation mais aussi de compréhension, nous avons estimé loisible d’exclure de ce
chapitre les notions deRégime deSociété Mère et Filiale, de Déficits Fiscaux, de Réinvestissement du
Bénéfice. Elles seront abordées au chapitre III consacré à l’Approfondissement de l’IS.
Cependant, notons déjà que l’Impôt sur les Sociétés (IS) frappe les bénéfices réalisés par les sociétés et
autres personnes morales assujetties à cet impôt.
- Lorsqu’elles procèdent au lotissement et à la vente après exécution des travaux d’aménagement des
terrains acquis à titre onéreux ;
- Lorsqu’elles donnent en location un établissement commercial ou industriel muni du mobilier et du
matériel nécessaire à son exploitation ; que la location comprenne ou non tout ou partie du fonds de commerce
ou d’industrie.
Les sociétés civiles qui comprennent parmi leurs membres une ou plusieurs sociétés de capitaux et
qui ont opté pour ce régime d’imposition.
Les sociétés civiles ayant opté pour l’IS dans les conditions fixées pour les sociétés de personnes.
À titre illustratif, la SA FLG qui a été créée le 12 Avril 2011 doit supporter l’IS le 31 Décembre 2011 ;
cet impôt étant calculé sur la période allant de 12 Avril au 31 Décembre 2011.
Par contre la SA FOKOU créée le 03 Août 2011 peut payer l’IS à la fin de l’année 2011 (si elle le
désire ; impôt calculé sur 5 mois) ou le faire le 31 Décembre 2012 (impôt calculé dans ce cas sur 17 mois).
mais non comptabilisée ou alors, la fraction de la charge qui a été engagée mais comptabilisée de montant
réduit » : Cette opération s’appelle la Déduction.
La déduction peut également porter sur un produit qui n’a pas été acquis mais comptabilisé par le
comptable de l’entreprise ou un produit qui a été effectivement acquis mais comptabilisé de montant élevé par le
comptable de l’entreprise.
En définitive, le Résultat Fiscal se détermine à l’aide du Tableau de Passage du Bénéfice
Comptable au Bénéfice Fiscal dont le tracé est le suivant(Tableau 22 de la DSF du Système Normal) :
Éléments Calculs Montants
Résultat comptable (RC) X
Réintégrations +Y
Résultat fiscal intermédiaire (RFI) X+Y
Déductions -Z
Résultat Fiscal Définitif (RFD) X+Y-Z
Après ce tableau, les notions suivantes doivent être retenues:
1. La Charge Déductible
Une charge déductible est une charge qui a été comptabilisée par le comptable conformément aux
prescriptions fiscales.Une charge déductible est une charge dite « normale ».
Devant une charge déductible, il n’ya pas de réintégration(s) ou de déduction(s) à faire.
3. Produit à déduire
Il s’agit ici d’un produit qui n’a pas été acquis par l’entreprise mais comptabilisé par le comptable, ou
d’un produit qui a été acquis par l’entreprise mais comptabilisé de montant élevé ou supérieur par le comptable.
5. Produit imposable
Il s’agit d’un produit qui a été comptabilisé par le comptable de l’entreprise conformément aux
prescriptions fiscales. Devant un produit imposable, il n’y a pas de réintégration ni de déduction à faire. Il
s’agit d’un produit normal.
Pour déterminer Le résultat fiscal base d’imposition de l’IS, il est impératif d’analyser les charges
et les produits comptabilisés par l’entreprise au cours d’une année conformément aux prescriptions ou
aux dispositions fiscales.
- Si ces 5% sont supérieurs aux frais de siège qui avaient été réintégrés, la déduction à opérer est
constituée par les frais de siège initialement réintégrés.
- Lorsque nous sommes dans le régime de droit commun, et que le résultat fiscal intermédiaire est
déficitaire, la limitation de 5% s’applique au résultat fiscal intermédiaire bénéficiaire des exercices précédents
prescrits. La période de prescription étant de 4 ans.
2. Le Régime d’Exception
Il concerne les entreprises camerounaises passibles à l’IS et versantes des frais de siège, qui font dans
l’exécution des Travaux Publicsou dans les Bureaux D’études.
Lorsque l’entreprise camerounaise passible à l’IS et versante des frais de siège fait dans les
Travaux Publics, le traitement fiscal des frais de siège versés à l’étranger ou au Cameroun consiste d’abord à
procéder à la réintégration de ces frais ; ensuite, le montant de la déduction à opérer est égal à 2,5% du Chiffre
d’Affaires annuel hors taxes, si ces 2,5% sont inférieurs aux frais de siège qui avaient été réintégrés.Dans le cas
contraire, le montant à déduire ici est consacré par le montant des frais de siège initialement réintégré.
Si l’entreprise camerounaise passible à l’IS versante des frais de siège fait plutôt dans les
Bureaux d’études, le traitement fiscal consiste à procéder d’abord à la réintégration de ces frais de siège ;
ensuite, le montant de la déduction à opérer ici est égal à 7,5% du chiffre d’affaires annuel hors taxes si ces
7,5% sont inférieurs au montant des frais de siège qui avaient été réintégrés.Dans le cas contraire, la déduction à
opérer est constituée par le montant des frais de siège initialement réintégrés.
Si l’entreprise passible à l’IS et versante des frais de siège fait dans les travaux privés, on
applique le régime de droit commun.
3- Détermination du résultat fiscal (régime d’exemption) pour l’entreprise faisant dans les travaux
publics
Éléments Calculs Montants
Résultat comptable 170 000 000 150 000 000
Réintégrations
-Frais de siège et rémunération versé à l’étranger (FSRVE) 40 000 000
-autres réintégrations
Total réintégrations 210 000 000 + 210 000 000
Résultat fiscal intermédiaire (RFI) 360 000 000
Déduction
-quotte part des FSRVE
2,5% x 420 000 000 10 500 000
10 500 000 < 170 000 000
Total déductions - 10 500 000
Résultat fiscal définitif (RFD) 349 500 000
4- La SA FLG est un cabinet comptable : bureau d’étude (régime d’exemption)
Communauté Urbaine de Douala révèle que les loyers des immeubles similaires et de même standing basés
dans le même quartier s’établissent mensuellement à la somme de 300 000 F CFA.
c) Le 1er Avril 2011, on procède à l’ouverture d’une nouvelle agence de la SA FLG à Bamenda. On a versé 1 an
de loyer dont le montant mensuel est de 250 000 F CFA pour cette nouvelle agence.
d) Loyer du matériel de transport versé à Monsieur NANA pour le compte de l’année 2011 est de 1 700 000 F CFA.
e) Loyer d’un autre matériel de transport à Madame ONGUENE, associée de la SA FLG à hauteur de 7%:2 500 000
f) Loyer d’un autre matériel de transport versé à Monsieur OKALA 6 000 000 F CFA. Monsieur OKALA
détient 9% du capital social de la SA FLG ; sa mère détient 3% et son fils 6%.
g) La SA FLG a importé des marchandises de l’Allemagne pour le compte de l’année 2011. La structure des
marchandises évaluées au coût d’achat se présente comme suit :
- Prix d’achat : 72%
- Transport/ assurance / douane : 18%
- Commissions sur achat à l’étranger : 10%
- stock au 01/01/2011: 9 000 000 F CFA
- stock au 31/012/2011: 15 000 000 F CFA
- Achats de la période estimés au Cout d’Achat est de 108 000 000 F CFA.
TAF :
1- Procéder à l’analyse fiscale de l’ensemble de ces opérations.
2- Déterminer le résultat fiscal, base d’imposition de l’IS.
SOLUTION :
1- Analyse fiscale des charges et produits :
a) Les intérêts de 600 000 000 x 15% = 90 000 000 F CFA rémunèrent une assistance financière de la
banque Russe. Il s’agit là des frais de siège et rémunérations versés. Nous allons d’abord réintégrer les
90 000 000 F CFA et par la suite déduire les 7,5% du chiffre d’affaires, si les 7,5% sont strictement inférieurs
aux 90 000 000 F CFA (régime d’exception car la SA FLG fait dans les bureaux d’études).
b) Les 500 000 F CFA des loyers mensuels portent sur un bien immeuble. Ce loyer est exagéré. Le
supplément annuel de (500 000 – 300 000) x 12 = 2 400 000 F CFA doit être réintégré.
c) Le loyer mensuel de 250 000 porte sur un bien immeuble. Ce loyer n’est pas exagéré. Le montant du
loyer versé pour le compte de l’année 2011 soit 250 000 x 9 = 2 250 000 F CFA constitue une charge
déductible. Il n’y a pas de réintégration ou déduction à faire.
d) Le loyer de 1 700 000 F CFA versé à Monsieur NANA porte sur un bien meuble versé à un non associé.
Les 1 700 000 F CFA constituent une charge déductible. Pas de réintégration ou de déduction à faire.
e) Les 2 500 000 F CFA versés à Madame ONGUENE porte sur un bien meuble versé à un associé qui
totalise strictement moins de 10% du capital social de la SA FLG versante des loyers (très exactement 7%). Les
2 500 000 F CFA constituent une charge déductible. Pas de réintégration ou déduction à faire.
f) Les 6 000 000 F CFA versés à Monsieur OKALA constituent un loyer portant sur un bien meuble versé
à un associé qui détient avec ses ascendants et ses descendants au moins 10% du capital social de le SA FLG
versante desdits loyers (très exactement 18%). Les 6 000 000 F CFA constituent une charge non-déductible à
réintégrer.
g) En guise de rappel, il a été établit en Comptabilité Générale que les marchandises dans une
entreprise entrent et ressortent du stock au coût d’achat.
- Coût du stock vendu : SI + Achat – SF
(9 000 000 + 108 000 000) – 15 000 000 = 102 000 000 F CFA
- Commissions comptables : 102 000 000 x 10% = 10 200 000 F CFA
- Commissions fiscalement déductibles : (102 000 000 x 72%) x 5% = 3 672 000 F CFA.
- Commissions excédentaires : 10 200 000 – 3 672 000 = 6 528 000 F CFA.
2- Détermination du résultat fiscal :
- Déduire les 2,5 % du Résultat Fiscal Intermédiaire si ce résultat est inférieur au montant de la
redevance qui a été versé (dans le cas contraire, il faut déduire le montant de la redevance qui été
réintégré).
1. Fonds prêtés à l’entreprise par les associés en sus de leur participation dans le
capital social
I – Dispositions relatives à l’Impôt sur les Sociétés (IS) et à l’Impôt sur le Revenu des
Personnes Physiques (IRPP)
Article7B : plafonnement de la déductibilité des intérêts servis aux associés et aux sociétés apparentées
La Loi de Finances pour l’exercice 2014 renforce le dispositif de lutte contre la Sous
Capitalisation en précisant les conditions de déductibilité des intérêts rémunérant les prêts consentis
par les associés aux sociétés apparentées. En rappel, la Sous Capitalisationest un procédé qui permet
aux sociétés de groupe de transformer les apports en fonds propres qu’elles consentent à leurs filiales
ou à leurs « sœurs » en de simples prêts ou avances, et ce, dans le but d’augmenter le montant des
charges financiers déductibles des résultats imposables des sociétés bénéficiaires
Ce mode de financement par l’endettement, sujet au plafonnement en l’espèce, vise les apports
financiers, les prêts, avances, et suretés diverses ou cautions consentis par les sociétés mères à leur
filiales, par les sociétés sœurs ainsi que par les actionnaires aux sociétés dans lesquelles ils ont des
parts ou un droit de vote au moins égal à 25%
Des le 1er janvier 2014 la déductibilité des intérêts liés au remboursement desdits emprunts sera
limitée, par rapport au montant des Capitaux Propreset, d’autre part, par rapport au Revenu Brut
d’Exploitation(RBE)
Deux cas de figure sont à considérer pour la détermination de la limitation des intérêts en
cause : les prêts consentis par les associés ou sociétés possédant directement ou indirectement moins
de 25% du capital ou des droits de vote et ceux consentis par les associés ou sociétés disposant
directement ou indirectement d’au moins 25%du capital social ou des droits de vote.
Les prêts obtenus auprès des associés ou entreprises détenant au moins 25%du capital social
Les intérêts servis à ces associés et entreprises sont admis en déduction dans la limite du taux
d’intérêt pratiqué sur les avances de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale(BEAC), majoré de
deux (2) points au maximum.
Les prêts obtenus auprès des associes ou entreprises détenant au moins 25%du capital social
A. Champ d’Application
Les intérêts grevant les dettes obtenues auprès des associés ou sociétés apparentées qui
disposent directement ou indirectement d’au moins 25%du capital ou des droits de vote de la
société débitrice , ou issus des dettes garanties par une sureté réelle ou personnelle fournie par une
entreprise apparentée, sont déductibles dans la limite des plafonds fixés par la loi
En rappel, les associés s’entendent aussi bien des détenteurs immédiats et /ou collectifs d’au
moins 25%des parts du capital de l’entreprise emprunteuse, que des détenteurs desdites parts relevant
du périmètre de consolidation des sociétés apparentées.
Les notions de sociétés apparentées ou associées renvoient aux entreprises appartenant au
périmètre de consolidation de la maison mère, tel que défini à l’article 78 de l’Acte Uniforme OHADA
portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises.
capital), des écarts de réévaluation, des bénéfices autres que ceux pour lesquels une décision de
distribution est intervenue, les pertes, les subventions d’investissement et les provisions réglementées.
Pour mémoire, les provisions réglementées sont des provisions qui ne correspondent pas à
l’objet normal d’une provision et sont réalisées uniquement en application des dispositions légales ou
réglementaires.
La valeur des capitaux propres à prendre en compte est celle figurant à la ligne 14 du tableau 4
de la DSF de l’année n-1, ou du dernier exercice bénéficiaire si les capitaux propres de l’année n-1
étaient négatifs.
Si le montant des avances est inférieur à une fois et demie le montant des capitaux
propres, l’entreprise pourra alors déduire les intérêts à condition qu’ils ne soient pas supérieurs
au taux d’avances de la BEAC majoré de deux points.
La limitation fondée sur le revenu brut d’exploitation
Cette limitation intervient lorsque les intérêts servis aux associés excèdent 25% du revenu brut
d’exploitation, c’est-à-dire celui inscrit à la ligne 15 du tableau 6 de la DSF. Pour le cas particulier des
banques, le montant à retenir est celui inscrit à la ligne 21 du tableau 1A de la DSF.
C. Insistances fiscales
La déductibilité des intérêts rémunérant les prêts et autres avances obtenus auprès des
actionnaires, associés ou sociétés apparentées obéit désormais au traitement ci-après :
Situation N°1 : l’emprunt et les intérêts y relatifs sont conformes aux limites fixées par la loi.
Dans ce cas, l’entreprise n’est pas supposée être en situation de sous capitalisation. Dès lors, les
intérêts sont déductibles dans la limite du taux d’intérêt pratiqué sur les avances de la Banque Centrale
(BEAC) majorée de 2 points maximum.
Cas pratique :
L’entreprise SIKI Sarl a obtenu un prêt de 80.000.000FCFA de la part de sa société mère
domiciliée à Londres.
Les capitaux propres de cette entreprise s’élèvent à 200.000.000FCFA et le taux d’intérêt dudit
prêt est de 10%, tandis que le taux pratiqué par la BEAC s’élève à 12%. L’entreprise a généré un
revenu brut d’exploitation de 40.000.000 au cours de l’exercice N-1. Le sort des intérêts versés par
cette entreprise est le suivant :
Application numérique :
Étape N°1 : vérification de la sous capitalisation par rapport aux capitaux propres
A titre de rappel, l’emprunt ne doit pas excéder 1,5 des capitaux propres
- Montant des capitaux propres (KP) = 200.000.000.000FCFA
- Plafond d’emprunt ouvrant droit à la déductibilité des intérêts = 1,5 x KP soit (1,5 x
200.000.000.000 FCFA) = 300.000.000.000FCFA
- Montant de l’emprunt 80.000.000.000FCFA
Analyse : l’emprunt de 80.000.000.000 FCFA étant inférieur au plafond de déductibilité de
300.000.000.000 FCFA, l’entreprise n’est pas en situation de sous-capitalisation sur les volets
capitaux propres.
Étape N°2 : vérification de la sous-capitalisation par rapport par rapport au revenu brut
d’exploitation
A titre de rappel, les intérêts servis à la société mère ne doivent pas excéder 25% du revenu
brut d’exploitation.
- Montant de l’emprunt : 80.000.000.000FCFA
- Intérêts : 8.000.000.000 FCFA soit (10% x 80.000.000.000FCFA)
- Plafond des intérêts déductibles : 25% x RBE soit (25/100 x 40.000.000.000FCFA) =
10.000.000.000FCFA
Analyse : la montant des intérêts de 8.000.000.000fcfa étant inférieur au plafond des intérêts
déductibles (10.000.000.000fcfa), l’entreprise n’est pas en situation de sous-capitalisation au
regard du revenu brut d’exploitation.
A cet effet l’entreprise est habilitée à déduire intégralement les intérêts versés, le taux d’intérêt
étant inférieur à celui applicable par la BEAC, majorée de 2 points.
Si le taux appliqué était supérieur au taux de la BEAC majoré de 2 points soit 14%, en l’espèce
de 12%,la quotité supérieure serait réintégrée dans les mêmes conditions que les emprunts faits par les
personnes ou les sociétés non apparentées.
Situation N°2 : l’emprunt est supérieur à 1,5 fois les capitaux propres, mais les intérêts sont
inférieurs à 25% du revenu brut d’exploitation.
Dans ce cas, les intérêts afférents à la fraction de l’emprunt excédant 1,5 fois le montant des
capitaux propres ne sont pas déductibles. Ils sont réintégrés dans la base imposable à l’IS et à l’IRCM,
sans considération de l’exonération des emprunts extérieurs à l’IRCM prévue par les dispositions de
l’article 43 du CGI.
Application numérique :
- L’emprunt consenti par la société mère est de 600.000.000.000FCFA
- Montant des capitaux propres (KP) 200.000.000.000FCFA
- Plafond d’emprunt ouvrant droit à la déductibilité des intérêts = (1,5 x KP), soit 300.000.000.000FCFA
Conséquence fiscale :
IS = (33 % x 30.000.000.000FCFA) soit 9.900.000.000 FCFA
IRCM = 30.000.000.000fcfa x 16.5% soit 4.950.000.000FCFA
NET DU (IS+IRCM)=14.500.000.000FCFA en principal
Situation N°3 : l’emprunt est inférieur à 1, 5 fois les capitaux propres mais les intérêts
sont supérieurs à 25% du revenu brut d’exploitation.
Dans ce cas les intérêts afférents à la fraction excédentaire à 25%du résultat brut d’exploitation ne
sont pas déductibles.Ils sont réintégrés et imposables à l’IS et à l’IRCM, sans considération de
l’exonération des emprunts extérieurs à l’IRCM prévue par les dispositions de l’article 43 du CGI
Application numérique :
Soit un emprunt accordé à la société mère de 80.000.000.000FCFA assorti d’un taux d’intérêt de
60% et le revenu brut d’exploitation de 40.000.000.000fcfa :
- Montant de l’emprunt(EMP) : 80.000.000.000 FCFA
- Taux d’intérêt 60%
- intérêt applicable (IA) : (60% x EMP), soit 48.000.000.000FCFA
- montant du revenu brut d’exploitation (RBE) : 40.000.000.000 FCFA
- plafond des intérêts déductibles (PID) = (25% x RBE), soit 10.000.000.000fcfa
- montant à réintégrer = (IA-PID) soit 38.000.000.000fcfa
Conséquence Fiscale :
IS=(33 % X 38.000.000.000FCFA) soit 12.540.000.000FCFA
IRCM= (38.000.000.000x16.5%) soit 6.270.000.000FCFA
NET DU ( IS +IRCM) = 18.810.000.000FCFA en principal
Situation N°4 : l’emprunt est supérieur à 1,5 fois les capitaux propres et les intérêts sont
supérieurs à 25% du revenu brut d’exploitation
Lorsque les deux critères de la sous capitalisation sus-énumérés sont remplis les services
devront comparer les conséquences fiscales des deux et retenir la quotité des intérêts non déductibles
la plus élevée
Application numérique :
Sur la base des situations N°2 et N°3, le montant des redressements à retenir devra être :
- Redressement sur la base de sous capitalisation fondé sur les capitaux propres (cas N°2)
=16.500.000.000FCFA en principal
- Redressement sur la base du revenu brut d’exploitation (casN°3)= 20.900.000.000FCFA en
principal
Dans cette hypothèse le redressement doit être opéré sur la base du revenu brut d’exploitation.
Enfin il est à retenir que ces mesures sont applicables pour les emprunts contractés à partir du 1er
janvier 2014, les intérêts rémunérant les emprunts obtenus avant cette date demeurent déductibles
conformément aux dispositions légales en vigueur à la date de signature de la convention de prêt.
3- Reprendre l’analyse fiscale et déterminer le résultat fiscal sachant que le taux des avances de la BEAC
est passé de 10,5% à 13,5% le 1er Mai 2011.
SOLUTION
1- Analyse fiscale
a) Le petit outillage de (750 000 x 10)= 7 500 000 F CFA doit faire l’objet d’une réintégration dans la
mesure où le législateur fiscal a prévu que le petit outillage à inscrire en charge devrait être inférieur à la
valeur unitaire de 400 000 F CFA strictement
b) La redevance de 48 000 000 versée à une société Belge constitue une charge déductible dans la mesure où
cette société bénéficiaire de la redevance ne participe ni à la gestion, ni au capital social de la SA FLG versante
des redevances.
c) Les 45 000 000 F CFA versés à une société centrafricaine au titre de redevance pour utilisation de son
non commercial doit être réintégrée et nous allons déduire éventuellement 2,5 % du Résultat Fiscal
Intermédiaire (RFI) dans la mesure où cette entreprise participe au capital social de la Sa FLG camerounaise
versante de la redevance.
d) L’intérêt de cet emprunt de (600 000 000 x 20%) = 120 000 000 F CFA constitue les frais de siège pour
assistance financière. Il doit faire l’objet d’une réintégration et on doit déduire éventuellement les 5 % du
CAHT dans la mesure où nous sommes dans le régime de droit commun.
e) Les fonds mis à la disposition de l’entreprise par les actionnaires en plus de leur participation dans le
capital social devraient être rémunérés à un taux maximum égal à celui des avances de la BEAC majoré de 2%.
Il faut noter ici que les actionnaires dépositaires des fonds détiennent moins de 25 % du Capital Social. En
plus, les fonds déposés sont inférieurs à 1,5 les fonds propres (150.000.000 + 300.000.000 = 150.000.000 <
750.000.000x1,5=1.125.000.000)
Calcul des Intérêts comptables
Placements :
- Associée Laure Stella 1er Septembre 2009 : 150 000 000 F CFA
150 000 000 x 15% = 22 500 000 F CFA
- Associé Monsieur OTELE 1er Mai 2011 : 300 000 000 F CFA
- OTELE : CFA
STELLA: 150 000 000 x x = 150 000 000 x x8= 21 750 000 F CFA
Les intérêts fiscaux sont supérieurs aux intérêts comptables. De ce point de vue, le comptable a respecté
toutes les prescriptions fiscales. Il n’y a pas de réintégration ou de déduction. Le tableau de passage est
identique à celui établi à la question 2.
NB :
Lorsque les intérêts comptables sont supérieurs aux intérêts fiscaux, les différences doivent être
réintégrées.
g) Le Directeur Commercial au mois d’Août, s’est déplacé à Douala pour participer à un séminaire pour le
compte de l’entreprise. Il a engagé pour la circonstance 3 600 000 F CFA ; au retour de son voyage, il a été
remboursé sous présentation des notes des frais.
h) L’associé OKALA, Directeur Technique de la SA FLG lors de la prise de ses congés avec son épouse, a
reçu de son entreprise 1 860 000 F CFA. En observant le compte « dotation aux provisions », on se rend compte
que le comptable de l’entreprise à porté ce montant au poste « provision pour déplacement du personnel
associé ».
i) Le Directeur Général de le SA FLG a versé à mademoiselle ORNELLA, stagiaire comptable 2 800 000
F CFA justifiant ce versement par le caractère discipliné et très travailleuse de Mademoiselle
ORNELLA durant la période du 1er juin au 1er septembre 2011.
TAF :
1- Procéder à l’analyse fiscale des charges et des produits
2- Déterminer le résultat fiscal, base d’imposition de l’IS.
3- Présenter la liquidation de l’IS
Solution
1- L’analyse fiscale des charges et produits:
a) Le salaire 5 400 000 F CFA de la petite sœur du Directeur Général constitue une charge non déductible à
réintégrer car ne rémunérant pas un travail effectif.
Par contre (36 000 000 – 5 400 000) = 30 600 000 F CFA constitue des charges déductibles.
b) Cette cotisation retraite de 8 000 000 est exagérée puisque le législateur fiscal demande à ce que cette
cotisation n’excède pas 15% du salaire de base.
- Cotisation retraite du comptable : 8 000 000 F CFA
- Cotisation retraite fiscalement déductible : 1 200 000 x 15% x 12 = 2 160 000 F CFA
- Cotisation retraite excédentaire à réintégrer : 8 000 000 – 2 160 000 = 5 840 000 F CFA
c) Les 7 600 000 versés au Directeur Général GUDO pour indemnité de transport constituent une charge
déductible parce qu’il n’y a pas double emploi (cumul). En réalité, les frais de même nature n’ont pas été
restitués au Directeur Général.
d) Ici, il y a double emploi. L’indemnité régulièrement versée à ce Directeur Commercial soit 100 000 x 12
= 1 200 000 F CFA doit faire l’objet d’une réintégration (indemnité forfaitaire).
e) Les 860 000 F CFA versés à l’associé NANA constituent une charge déductible, les congés ont été
effectifs.
f) Les 6 800 000 F CFA constituent une rémunération occulte. Elles doivent faire l’objet d’une
réintégration. La pénalité de 100% de ces 33% sera prise en considération comme une majoration de l’IS lors de
la détermination de l’IS à verser.
g) Les 3 600 000 F CFA versés au Directeur Commercial constituent une charge déductible correspondant
à des déplacements effectifs.
h) Les 1 860 000 F CFA constituent une charge non déductible à réintégrer pour le double emploi.
i) Les 2 800 000 F CFA versés à Mademoiselle ORNELLA constituent des dépenses somptuaires qui
n’ont rien à voir avec l’activité normale de l’entreprise. Elles doivent faire l’objet d’une réintégration.
2- Détermination du résultat fiscal, base d’imposition de l’IS.
Paragraphe 12 : Analyse fiscale des sommes versées en espèces, des impôts, taxes
et amendes ainsi que des primes d’assurance.
1. Sommes versées en espèces
Les sommes de montant strictement inférieur à 500 000 F CFA versées en espèces sont considérées
comme des charges déductibles.
Par contre, les sommes de montant supérieur ou égal à 500 000 F CFA versées en espèces constituent
des charges non déductibles à réintégrer.
Les impôts directs sont déductibles et les impôts indirects sont non-déductibles.
De ce point de vue, les impôts indirects suivants sont non déductibles :
- L’impôt sur le revenu des personnes physiques ;
- La taxe sur la valeur ajoutée ;
- La taxe spéciale sur les rémunérations versées à l’étranger ;
- La taxe sur les armes à feu ;
- Les taxes, les contraventions, amendes, confiscation, pénalités de toute nature
Les impôts directs sont déductiblesnotamment :
- Les patentes et les licences ;
- L’impôt sur les sociétés ;
- Les droits d’enregistrement ;
- La taxe communale ;
- La taxe sur le bétail ;
- La taxe douanière ;
- La taxe forestière ;
- La taxe minière ;
- La taxe sur la distribution des crédits ;
- La taxe sur le bétail par an et par tête ;
Les dégrèvements (l’atténuation, suppression ou remise d’un impôt ou une taxe au profit d’une
entreprise) accordés sur des impôts déductibles entrent dans les recettes de l’exercice au cours duquel
l’entreprise est avisée de leurs ordonnancements.
De ce point de vue :
les dégrèvements portant sur les Impôts Directs sont des produits imposables de l’année durant laquelle
l’entreprise a reçu la Décision de l’annulation ou de la suppression
les dégrèvementsportant sur les Impôts Indirects ne sauraient être portés en produits imposables ; si tel
est le cas, il faut out simplement les déduire.
3. Prime d’assurance
Sont déductibles des bénéfices imposables et pour la part des opérations incombant aux opérations faites
au Cameroun :
- Les primes d’assurances contractées au profit de l’entreprise si la réalisation du risque couvert
entraine directement une diminution de l’actif net.
- Les primes d’assurance constituant par elles-mêmes une charge d’exploitation.
- Les primes d’assurance maladie versées aux compagnies d’assurance locales au profit du personnel,
lorsque ne figurent pas dans les charges déductibles les remboursements des frais au profit des mêmes
personnes.
- Les primes versées par l’entreprise aux compagnies d’assurance locale dans le cadre de contrats
relatifs aux indemnités de fin de carrière.
Par contre, ne sont pas admises en déduction du bénéfice imposable, les sommes constituées par l’entreprise en
vue de sa propre assurance.
EXEMPLE :
Une SA a comptabilisé pour l’année 2011, les opérations suivantes :
a) L’IS comptabilisé : 68 000 000 F FCA
b) Pénalité pour paiement tardif de l’IS : 24 000 000 F CFA
c) Police d’assurance souscrite pour les biens de l’entreprise : 35 000 000 F CFA
d) Assurance-vie sur la tête du Président Directeur Général : 25 000 000 F CFA
e) Dégrèvement d’impôt portant sur l’IS : 22 000 000 F CFA
f) Dégrèvement d’impôt portant sur la patente : 550 000 F CFA
g) Patente, licence : 2 500 000 F CFA
h) Dégrèvement portant sur l’IRPP comptabilisé dans les produits de l’exercice 10.000.000 de FCFA.
TAF :
Procéder à l’analyse fiscale de l’ensemble de ces opérations comptabilisées par l’entreprise.
SOLUTION :
a) Le montant de 68 000 000 F CFA comptabilisé constitue une charge déductible car l’IS est un impôt
direct.
b) Les 24 000 000 F CFA pour indemnité de paiement tardif de l’IS constituent une charge non déductible
à réintégrer pour la simple raison que chaque entreprise est tenue de s’acquitter de ses impôts à temps.
c) Les 35 000 000 F CFA de police d’assurance souscrits pour les biens de l’entreprise constituent une
charge déductible car entrainant une diminution de l’actif net.
d) Assurance vie sur la tête du Directeur Général de 25 000 000 F CFA constitue une charge non
déductible à réintégrer puisque n’étant pas souscrite dans l’intérêt collectif de tous les employés.
e) Le dégrèvement d’impôt portant sur l’IS constitue un produit ou recette à imposer car portant sur un impôt
direct. Comme il a été déjà comptabilisé, il n ya pas de réintégrations ni de déduction à faire.
f) Le dégrèvement de 550 000 F CFA porte sur un impôt déductible. Il a été comptabilisé dans les recettes
(produits) de l’entreprise. Il n’y a pas de réintégration, ni de déduction à faire.
g) Le montant de la patente de 2 500 000 F CFA constitue une charge déductible puisqu’il s’agit d’un impôt
direct.
h) Les 10.000.000 de FCFA doivent faire l’objet d’une déduction car c’est un impôt indirect (ce qu’il faut
remarquer ici est que l’année où le Comptable de l’entreprise avait enregistré cet impôt indirect dans les charges
normales de l’entreprise, il avait été réintégré et taxé).
d’intérêt général à caractère philanthropique, éducatif, sportif, scientifique, social ou familial, à condition que
ceux-ci soient situés au Cameroun, sont admis en charge déductible dès lors qu’ils sont justifiés et restent dans
la limite de 0,5% ou de 5 pour mille du chiffre d’affaires annuel hors taxe.
Sont totalement admis en déduction ou en charge déductible dès lors qu’ils sont justifiés ;
- Les versements effectués à l’État ou aux Collectivités Territoriales Décentralisées en vue de
l’acquisition des antis-rétroviraux dans le cadre du traitement du VIH-SIDA ;
- Les versements effectués aux organismes de recherche et de développement agréés domiciliés au
Cameroun et intervenant dans le domaine de l’agriculture, de la santé et de l’élevage.
De même, les dons faits à l’occasion des calamités sont déductibles dans les formes et conditions fixées
par Arrêté du Ministère en charge de Finance.
NB : Les Dons et Subventions allouées aux clubs participants aux compétitions nationales
officielles d’élites, ou organismes agrées en charge de l’organisation des compétions sportives officielles,
sont admis en déduction dès lors qu’ils sont justifiés et dans la limite de 5% du chiffres d’affaire hors taxe
de l’exercice
Les dons et autres libéralités effectués auprès des Partis Politiques sont des charges non déductibles à
réintégrer car ces Partis ne font pas dans le social. Il en est de même des dons octroyés aux individus isolés ne
faisant pas partie des Organismes à caractère philanthropique.
Exemple :
La SA FLG, une entreprise camerounaise basée à Douala a comptabilisé pour le compte de l’année
2010, les opérations suivantes :
a) Don à un aveugle sourd-muet de la ville de Douala 850 000 F CFA
b) Don aux lions indomptables 45 000 000 F CFA
c) Don au Cap vert 10 000 000 F CFA
d) Don aux réfugiés béninois basés au Sénégal 5 000 000 F CFA
e) Don aux réfugiés centrafricains basés à Yaoundé 12 000 000 F CFA
f) Don au RDPC et au SDF respectivement 20 000 000 F CFA et 15 000 000 F CFA
g) Don à la fondation Chantal BIYA 15 000 000 F CFA
h) Don à la Communauté Urbaine de Douala pour achat des produits anti- rétro viraux pour soigner des
malades du VIH de BONAMOUSSADI : 25 000 000
i) Don de 25 000 000 F CFA à l’IRAD
j) Don à la fondation AD LUCEM pour achats des produits anti rétro viraux basé à Bafoussam 5 000 000 F CFA
k) Don à Piment de Bayangam(Équipe de troisième Division) 20 000.000
l) Don à la FECAFOOT 50.000.000
TAF : Procéder à l’analyse fiscale de ces opérations sachant que le chiffre d’affaires annuel hors taxe
de la SA FLG pour le compte de cette année est de 270 000 000 F CFA
SOLUTION :
Etudiant : EKEMBENGUE BESSAH Sylvestre Lionel Tél : 690167050/654311004. Page 30
COURS DE FISCALITE DES ENTRPRISES POUR ETUDIANTS DE
COMPTABILITE ET GESTION DES ENTREPRISES 2
a) Les 850 000 F CFA versés à l’aveugle constituent une charge non déductible à réintégrer puisqu’il ne
fait pas partie d’un groupe à caractère philanthropique.
b) Charge déductible sous réserve de la limite de 0,5% du chiffre d’affaires.
c) Charge non déductible parce que l’organisme sportif bénéficiaire n’est pas situé au Cameroun
d) Les 5 000 000 F CFA versés au béninois basé au Sénégal sont non déductibles parce que l’organisme
bénéficiaire n’est pas situé au Cameroun.
e) Les 12 000 000 F CFA aux réfugiés centrafricains basés au Cameroun sont déductibles dans la limite de
0,5% du chiffre d’affaires hors taxe.
f) Les 35 000 000 F CFA versés aux partis politiques sont non déductibles car ils ne font pas dans le social.
g) Les 15 000 000 F CFA versés à la fondation Chantal BIYA constituent une charge déductible à
concurrence 0, 5 % du chiffre d’affaires hors taxe
h) Les 25 000 000 F CFA versés à la Communauté Urbaine de Douala constituent une charge
intégralement déductible dans la mesure où le législateur fiscal a consacré que les sommes d’argent versées à
l’État ou aux Collectivités Territoriales Décentralisées pour l’acquisition des produits antirétroviraux pour les
malades de VIH SIDA soient intégralement déductibles.
i) Don de 25 000 000 F CFA à l’IRAD constitue une charge totalement déductible dans la mesure où cet
organisme agréé fait des recherches dans le domaine de l’agriculture.
j) Les 5 000 000 F CFA versés à l’association AD LUCEM constituent une charge déductible à
concurrence de 0,5 % du chiffre d’affaires hors taxe.
k) Les 20 000 000 versés à Piment de Bayangamsont déductibles dans la limite de 5% du chiffre d’affaires
annuel hors taxes
l) Don déductible dans la limite de 5% du chiffre d’affaires annuel hors taxes
Analyse comptable :
Dons Intégralement Déductibles
- Don à la CUD 25.000.000
- Don à l’IRAD25.000.000
Total 50.000.000
Dons Intégralement non Déductibles
- Don au RDPC 20.000 .000
- Don au SDF 15.000.000
- Don l’aveugle sourd muet 850.000
- Don au Cap Vert 10.000.000
- Dons au Réfugiés béninois basé au Sénégal 5.000.000
Total 50. 850.000
Dons déductibles dans la limite 0,5% du chiffre d’affaires
Dons comptables :
Lion 45 000 000 F CFA
Etudiant : EKEMBENGUE BESSAH Sylvestre Lionel Tél : 690167050/654311004. Page 31
COURS DE FISCALITE DES ENTRPRISES POUR ETUDIANTS DE
COMPTABILITE ET GESTION DES ENTREPRISES 2
Une créance de 800 dollars est enregistrée le 1er Janvier 2011 pour une valeur de 560 000 F CFA. Au
31/12/2012 de la même année, le cours du dollar est de 650 FCFA.
TAF :
Déterminer l’écart de conversion et préciser le traitement fiscal.
SOLUTION :
Montant de la créance au 31/12/2011 : 800 x 650 = 544 000 F CFA
Montant de la créance au 01/01/2012 : 560 000 F CFA
Écart de conversion : 544 000 – 560 000 = - 16 000 F CFA
Il s’agit ici d’une perte de charge qui devrait amoindrir la base d’imposition. En fait, il s’ agit d’une
charge déductible.
Paragraphe 16 : Analyse fiscale des sommes versées dans les paradis fiscaux et
autres organismes non reconnus
Sont non déductibles :
- Des charges justifiées par des factures ne comprenant pas de Numéro d’Identifiant Unique (NUI) à
l’exception des factures des fournisseurs étrangers ;
- Les charges relatives aux rémunérations de toutes natures versées aux professionnels libéraux exerçant
en violation de la réglementation en vigueur régissant leurs professions respectives.
- Les charges et rémunérations de toute nature comptabilisées par une personne physique ou
morale domiciliée ou établie et liées aux transactions avec des personnes physiques ou morales
domiciliées ou établies dans un territoire ou un État considéré comme Paradis Fiscal, ne sont pas
déductibles pour la détermination de l’IS ou de l’IRPP.Toutefois, les achats des biens et des
marchandises nécessaires à l’exploitation acquis dans leurs pays de production et ayant été étant
soumis aux droits de douane et ainsi que les rémunérations, prestations de services liées y relatives
sont déductibles.
NB : est considéré comme un Paradis Fiscal, un État ou un territoire dont le taux de l’impôt sur les revenus des
personnes physiques ou morales est inférieur au 1/3 de celui pratiqué au Cameroun, ou encore, un État ou un
territoire considéré comme non coopératif en matière de transparence et d’échange d’informations à des fins
fiscales par des Organisations Financières Internationales. Le taux de l’IRPP est de 33%. Cependant en matière
de Revenus de Capitaux Mobiliers, le taux de l’IRPP est 16, 5% CAC compris. Cet IRPP est encore appelé
IRCM. Le taux de l’IRPP sur les Revenus Salariaux est de 38,5% CAC compris.
AF :
1- Déterminer le montant de l’annuité de l’amortissement sur le plan comptable
2- Calculer le montant d’amortissement annuel fiscal admis.
3- Calculer l’amortissement excédentaire à réintégrer.
SOLUTION :
1- Calcul de l’annuité de l’Amortissement Comptable (AC)
AC = 30 000 000 x 20% = 6 000 000 F CFA
2- Calcul de l’annuité de l’Amortissement Fiscal (AF)
AF = 30 000 000 x 10% = 3 000 000 F CFA
3- Calcul de l’amortissement excédentaire à réintégrer (AC)
AE = 6 000 000 – 3 000 000 = 3 000 000 F CFA
Exemple 2 :
Le 1er Août 2010, la SA FLG a acheté une immobilisation à 75 000 000 F CFA. La durée de vie
fiscalement admise est de 10 ans. Cependant le comptable de l’entreprise applique chaque année un taux
d’amortissement de 20%.
TAF :
Présenter le tableau d’amortissement en y faisant apparaître toutes les corrections fiscales.
Solution :
- Date d’acquisition fiscale : 1/08/2010 Vo = 75 000 000
- Durée de vie fiscale : 10 ans
- Taux fiscal : 10%
Exemple 3 :
Le comptable de la SA. FL.G a appliquée le système d’amortissement dégressif sur une
immobilisation acquise le 01/01/2013. La VNC à la fin de l’année 2013 est de 300.000.000 FCFA.
Cette VNC est de 225.000.000FCFA AU 31/12/2014. La durée de vie de cette immobilisation est
supérieure à 6 ans.
TAF :
1) Calculer l’annuité d’amortissement comptable pour l’année 2014 :
2) Calculer l’annuité d’amortissement fiscale pour l’année 2014 :
3) Calculer l’amortissement excédentaire à réintégrer pour l’année 2014.
Solution
RAPPEL
Le système d’amortissement fiscalement admis est le système linéaire (système constant). Sur
tout autre plan, dans le système d’amortissement dégressif, les valeurs nettes comptables suivent une
progression géométrique décroissante de raison q ; q= 1 – t’avec t’= taux dégressif. De ce point vue,
VNC 2014 = VNC2013 (1 – t’)
225.000.000 = 300.000.000 (1 – t’)
(1 – t’) = 225.000.000 / 300.000.000
= 0.75
t’ =1 - 0.75
= 0.25
= 25%
Annuité comptable de l’exercice 2014 = 300.000.000 – 225.000.000 ou 300.000.000* 25%
= 75.000.000 FCFA
Pour trouver l’annuité fiscale de l’exercice 2014, il faut retrouver le taux constant et la valeur
d’origine.
Taux constant = taux dégressif / 2.5 (puisque la durée est supérieure à 6 ans)
= 25/2.5
= 10%
Calcul de la valeur d’origine :
V0 – V0*25% = 300.000.000FCFA
0.75 V0 = 300.000.000
V0 =300.000.000/ 0.75
V0= 400.000.000 FCFA
Annuités fiscales 2014 = 400.000.000* 10% = 40.000.000 FCFA
Amortissements excédentaires à réintégrer = 75.000.000 – 40.000.000 = 35.000.000 FCFA
EXEMPLE 2 :
Un Établissement de Crédit dénommé « la Pauvreté n’est qu’un Triste Souvenir : PTS » a réalisé
pour le compte de l’année 2011, un bénéfice comptable de 37 000 000 F CFA. Son chiffre d’affaires s’élève à
480 000 000 F CFA. En examinant les comptes de gestion tenus par le comptable de l’entreprise, on peut noter
les informations suivantes :
a) Provisions pour congés payés 40 000 000 F CFA
b) Provisions pour crédit impayé à l’échéance 25 000 000 F CFA. Le crédit a été octroyé le 1er Avril
2011.Le capital restant dû au moment de la constitution de la provision est de 70.000.000
c) Le Directeur General de cet établissement de crédit à versé à Mlle NANA 2 000 000 F CFA pour son
anniversaire. Mlle NANA est en stage pré emploi dans cet Établissement de Crédit depuis 4 mois.
TAF :
Procéder à l’analyse fiscale de l’ensemble de ces opérations sachant que le crédit octroyé était sécurisé
par une garantie hypothécaire.
Reprendre la question précédente en sachant que le crédit était sécurisé par une caution morale.
SOLUTION :
Analyse fiscale :
a) Les 40 000 000 F CFA des congés payés constituent une charge non déductible puisque les frais de
déplacement sont comptabilisés en charge déductible.
b) Le législateur précise que le montant des provisions pour créances et engagement douteux lorsque le
crédit est couvert par une garantie réelle, ne devrait pas excéder 25% du montant de la créance pour le
compte de la 1ère année.
- Provision comptable : 25 000 000 F CFA
- Provision fiscalement déductible : 70 000 000 x 25% = 17 500 000 F CFA
- Provision excédentaire à réintégrer : 25 000 000 – 17 500 000 = 7 500 000 F CFA
c) Les 2 000 000 à verser à Mlle NANA constituent des charges à réintégrer parce que cette charge n’a
rien à voir avec l’activité normale de l’entreprise.
Ici, nous allons seulement analyser la provision sur le crédit impayé. Étant donné que le crédit n’est pas sécurisé
par une garantie réelle ou celle de l’État, le montant de la provision fiscalement déductible pour le compte de
l’année est de 50%.
L’extrait de sa situation patrimoniale est la suivante : total des biens : 1.935.000.000 FCFA ; total des
dettes : 2.403.750.000 FCFA comportant 60.000.000 FCFA de créance privilégiées.
T.A.F
1- Déterminer la provision fiscalement déductible
2- Déterminer la provision excédentaire à réintégrer
Solution :
Rappel :
Lorsqu’un client est en faillite et que certains créanciers avaient protégé leurs créances, ceux-ci
seront désintéressés en priorité. De ce point de vue, on est appelé à calculer le taux de récupération
possible sur la créance. Ce taux se calcule de la façon suivante :
A - Total des Biens restant pour désintéresser les Créanciers Ordinaires (Chirographaires) =
Total Actif – Créances Privilégiées (protégées)
B- Total des Dettes Chirographaires = Total des Dettes de l’Entreprise – Créances Privilégiées
C- Taux de Récupération = A/B x 100
Application :
A- Total des biens pour désintéresser les créanciers ordinaires = 1.935.000.000 –
60.000.000
1.875.000.000 FCFA
B- Dettes chirographaires = 2.403.750.000 – 60.000.000= 2.343.750.000 FCFA
C- Taux de récupération = A/B x100= 1.875.000.000 / 2.343.750.000 x 100 = 80%
D- Taux de pertes ou taux de la provision= 100 - TR = 100 – 80 = 20%
- Provisions comptables : 236.250.000 FCFA
- Provisions fiscales : 540.000.000 * 20% = 108.000.000 FCFA
- Provisions excédentaires à réintégrer = 236.250.000 – 108.000.000 = 128.250.000 F CFA
f) Le 1er mai, la SA FLG a reçu de la Communauté Urbaine de Yaoundé 250 000 000 de
subvention pour acquérir une nouvelle unité de production. Cette subvention a été comptabilisée dans
les produits de l’entreprise.
g) Le 1er juillet, cette entreprise a reçu une deuxième subvention d’investissement à hauteur de
60 000 000 d’une société de crédit bail de la place.Le 1er septembre, entreprise a procédé à
l’acquisition de cette unité à hauteur de 60 000 000. La durée de vie de cette unité de production est 5
ans amortissables de façon linéaire. Dans les produits imposables de l’année 2011, le comptable a
comptabilisé au titre de l’imposition de cette subvention 1800 000.
h) Le 1er Aout de la même année, l’entreprise a reçu d’une autre de société de crédit bail
90 000 000 pour l’acquisition d’une voiture de transport. Cette immobilisation a été acquise le 1 er
Octobre 2011. Cette immobilisation est amortissable de façon constante pendant 10 ans. Le comptable
de l’entreprise a comptabilisé dans le cadre de cette subvention pour le compte de l’année 2011 un
montant de produit s’élevant à 5 400 000.
TAF:
Procéder à l’analyse fiscale de l’ensemble de ces opérations.
SOLUTION
a) Les 3 700 000 000 de marchandises constituent un produit imposable : il n’ya pas de
réintégration ni de déduction à faire puisqu’étant déjà enregistré par le comptable.
b) Les 600 000 000 de produits stockés constituent un produit imposable : il n’y a pas de
réintégration ni de déductions à faire car elle est prise en considération dans la base comptable.
c) Les 160 000 000 de produits accessoires constituent un produit imposable (il n’ya pas de
réintégration ni de déduction à faire ; ce montant est déjà compris dans la base comptable)
d) Les 150 000 000 de subvention d’exploitation sont un produit imposable (il n’y a pas de
réintégration ni de déduction à faire étant car déjà comptabilisés dans la base comptable)
e) les 250 000 000 reçus de la Communauté Urbaine sont comptabilisés dans les produits de
l’entreprise et constituent un produit à déduire en ce sens que le législateur fiscal dispose que les
subventions d’investissement ne constituent pas de produits imposables a l’année d’encaissement ou
de réception des dites subventions. L’imposition est étalée sur la durée de vie de l’immobilisation que
la subvention a permis d’acquérir
f) Le montant de la subvention d’investissement de 60 millions reçus a permis d’acquérir un
immobilier le 1er septembre dont la durée de vie est de 5ans.
De ce point de vue, la durée de vie d’imposition de la subvention est de 5ans. Il faut se
rappeler que lorsqu’une immobilisation est acquise en cours d’exercice, le 1er montant est calculé
prorata temporis. Dans le même ordre d’idée, la 1ere imposition de la subvention d’investissement doit
aussi se calculer prorata temporis
g)
- Subvention comptable ramenée à la base d’imposition 1 800 000
- Subventiondevant être fiscalement ramenée à la base d’imposition
NB : Rappelons pour des fins utiles que le taux de L’IRCM au Cameroun est de 15% en principal, majoré de
10% représentant les CAC soit un taux global de 16,5 %. Ce taux s’applique sur le produit financier brut.
Exemple
Un Établissement de Crédit constitué sous forme de SA dénommée « Tordons le Cou à la Pauvreté :
T.C.P» a servi à la SA FLG les produits de dépôts à terme pour un montant de 8 350 000 comptabilisés à la
valeur nette.
TAF
1- Déterminer le montant brut des intérêts ainsi perçus
2- Déterminer le montant de L’IRCM à réintégrer au résultat de la SA FLG.
Solution
Soit x le montant des intérêts bruts
Intérêts nets = intérêts bruts - IRCM
IRCM = 16,5% intérêts bruts
De ce point de vue : 8 350 000 = x – 0,165x8 350 000 = 0,835x
A =
RC = (54 000 000 + 30 000 000) - (60 000 000 + 500 000) = 23 500 000
2) Ces 23 500 000 constituent des produits imposables.
NB : Pour ce qui est des immobilisations financières, lors de la cession, la méthode utilisée pour valoriser les
sorties peut être la méthode FIFO ou la méthode du CMUP
EXEMPLE :
La SA FLG a acheté :
- 5 000 titres X à 8 000F l’unité en 2007 ;
- 8 000 titres X à 10 000F l’unité en 2008 ;
- 4 000 titres à 5 000F l’unité en 2007 ;
- 6000titres Y à 8 000F l’unité en 2008.
Au 31 Décembre 2009, le cours moyen de ces titres est de 9 000F l’unité pour le titre X et 7 000F pour
les titres Y.
TAF :
1- Déterminer le montant de la provision à constituer le 31 /12 /2009 concernant les titres en portefeuille.
Le 1/02/2010, la société a cédé 6 000 titres X à 11 000F l’unité et 3 000 titres Y à 4 500 l’unité.
2- Déterminer le résultat de cession de ces titres en sachant que la méthode de valorisation de ces titres est
celle de FIFO.
3- Déterminer le résultat de cession de ces titres en sachant que la méthode de valorisation de sorties de ces
stock est le CMUP.
4- Préciser à chaque étape le traitement fiscal du résultat
SOLUTION :
1. Montant des provisions :
valeur/titre = valeur à l’inventaire – valeur à l’entrée
Si valeur à l’inventaire < valeur a l’entrée, il y a une provision.
Si valeur a l’inventaire > valeur a l’entrée, il y a une plus-value.
Titre X
Prix d’achat Quantités PU Montants
2007 5 000 8 000 40 000 000
2008 8 000 10 000 80 000 000
TOTAL 120 000 000
Valeur à l’inventaire Quantités PU Montants
2009 5 000 9 000 45 000 000
2009 8 000 9 000 72 000 000
TOTAL 117 000 000
Provision à constituer 117 000 000 – 120 000 000 - 3 000 000
Titres-Y
Prix d’achat Quantités PU Montants
2007 4 000 5 000 20 000 000
2008 6 000 8 000 48 000 000
TOTAL 68 000 000
Titres-Y
Éléments Calculs Montants
Prix de cession 3 000 x 4 500 13 500 000
CMUP
-20 400 000
Cout du stock vendu 3 000 x 6 800
Résultat sur cession 13 500 000 – 20 400 000 -6 900 000
Traitement fiscal :
En 2009, la provision de 3 000 000 constitue une charge déductible (titre X). Par contre, la plus-value
réalisée sur le titre Y ne constitue pas de produit imposable.
En 2010, la plus-value réalisée sur la cession du titre X de 16 000 000 constitue un produit imposable.
Par contre, la moins-value réalisée sur la cession du titre Y de -1 500 000 constitue une charge déductible.
NB : Les plus-values autres que celles réalisées sur marchandises résultant de l’attribution d’actions, de parts
bénéficiaires, de parts sociales ou d’obligations à la suite de la fusion des SA mêmes unipersonnelles, des SARL
mêmes unipersonnelles sont exonérées de l’impôt frappant les bénéfices réalisés par ces sociétés à condition que
la société absorbante ou nouvelle ait son siège social au Cameroun ou dans son autre État de la CEMAC.
Si l’entreprise nouvelle ou absorbante est située dans un État hors CEMAC, la plus-value de
fusion est un produit imposable.
Le même régime est applicable lorsqu’une société anonyme (SA) ou une SARL apporte l’intégralité de
son actif à deux ou plusieurs sociétés constituées à cette fin (cas de scissions où une SA ou une SARL cède une
partie de ses actifs à une société constituée sous l’une de ces formes ; cas d’apport partiel) à condition que :
- La ou les sociétés bénéficiaires de l’apport ait leur siège social au Cameroun ou dans un État de la
CEMAC ;
- Les apports résultant de ces conventions prennent effet à la même date pour les différentes sociétés qui
en sont bénéficiaires et entrainent dès leur réalisation en cas de fusion ou scission à la dissolution immédiate de
la société apporteuse.
Toutefois, l’application de ces dispositions est subordonnée à l’obligation constatée dans l’acte de
fusion ou d’apport, de calculer en ce qui concerne les éléments autres que les marchandises comprises dans
l’apport ; les amortissements annuels à prélever sur les bénéfices ainsi que les plus values ultérieures résultant
de la réalisation de ces éléments d’après le prix de revient qu’ils comportent pour les sociétés fusionnées ou
sociétés apporteuses, déduction faite des amortissements déjà réalisés par elles .
Cette obligation incombe à la société absorbante ou nouvelle. Soit respectivement aux sociétés
bénéficiaires des apports proportionnellement à la valeur des éléments d’actifs qui leurs sont attribués ; soit à la
société bénéficiaire de l’apport.
Par dérogation au principe ci-dessus, en cas de cession totale ou partielle, de transfert ou de cessation de
l’exercice, les plus-values nettes c’est-à-dire, celles obtenues après imputation, le cas échéant, des moins-values
réalisées à l’occasion de la cession des clients de l’actif immobilisé et les indemnités reçues en contre partie de
la cessation de l’exercice de la profession pour les transferts de la clientèle sont imposés comme suit :
- Pour la moitié de leur montant lorsque la cession, le transfert ou la cessation intervient moins de 5
ans après la création, l’achat du fond de commerce ou de la clientèle ;
- Pour le tiers de leur montant, dans le cas contraire (à partir de la 6ème année).
NB : En ce qui concerne les sociétés coopératives de consommation, les bonis provenant des opérations faites
avec les associés et distribués à ces derniers au prorata de la commande de chacun d’eux sont admis à déduction
du bénéfice.
1- Pour les personnes assujetties au régime réel, un acompte de 2% du Chiffre d’Affaires réalisé au
cours de chaque mois est payé au plus tard le 15 du mois suivant. Cet acompte est majoré de 10% consacré aux
CAC soit globalement 2,2%. ;
2- Pour les entreprises de productionrelevant du secteur de la minoterie,un acompte représentant 2%
duChiffre d’affaires réalisé aprèsabattement de 50%. Cet acompteest majoré de 10% au titre des
centimesadditionnels communaux pour donner définitivement 2,2 %. ;
3- Pour les entreprises assujetties aurégime du réel et relevant des secteursà marge administrée,
unacompte représentant 14% de lamarge brute est payé au plus tardle 15 du mois suivant. Cet acompteest
majoré de 10% au titre des centimesadditionnels communaux.
Sont considérés comme secteurs àmarge administrée au sens du présentarticle, les secteurs de la
distributionci-après :
4- Pour les personnes assujetties aurégime simplifie, un acompte représentant5% du chiffre d’affaires
réalisé au cours de chaque mois, etpayé au plus tard le 15 du moissuivant. Cet acompte est égalementmajoré de
10% au titre des centimesadditionnels communaux.
5- Pour les entreprises ne relevant pasdu fichier d’un centre des impôts le taux de l’acompte est fixé à
10%. Ce taux est porté à 20% pourles entreprises forestières lorsqu’enplus, elles ne justifient pas d’une
autorisation d’exploitation dûmentdélivrée par l’autorité compétente.
Les acomptescités ci-dessus sont retenu eà la source par lescomptables publics et assimilés lorsdu
règlement des factures payées surle budget de l’État, des collectivitésterritoriales décentralisées, des
établissementspublics administratifs, dessociétés partiellement ou totalement àcapital public, des entreprises du
secteurprivé dont les listes sont fixéespar voie réglementaire.Pour les entreprises forestières, l’acompte
estretenu à la source lors du règlement des factures d’achat du bois engrumes ou débités.
L’acompte ainsi retenu est reversé au Receveurdes impôts dans les mêmes conditionsque les impôts à
versementsspontanés.
Paragraphe 2: les précomptes proportionnels aux achats
Donnent lieu à perception d’un précompte :
- les importations effectuées par les commerçants, y compris ceux relevant de l’impôt libératoire ;
- les achats effectués par des commerçants auprès des industriels, agriculteurs, importateurs, grossistes, demi-
grossistes, exploitants forestiers ;
- les achats de produits pétroliers par les exploitants de stations services et les achats de produits de base par les
exportateurs ;
- les opérations réalisées par les entreprises non détentrices de la carte de contribuable.
Ne donnent pas lieu à perception d’un précompte :
- les importations effectuées par les contribuables relevant des unités de gestion spécialisées de la Direction
générale des impôts ;
- les achats effectués par l’État, les communes et les personnes domiciliées à l’étranger auprès des industriels,
agriculteurs, importateurs, grossistes, demi-grossistes, exploitants forestiers ;
- les achats effectués par les industriels immatriculés et soumis au régime du réel pour les besoins deleur
exploitation.
La SAFLG est une entreprise qui relève du régime du réel. Pour le mois de janvier 2015, elle a
réalisé les opérations suivantes :
- Achat des marchandises à 200.000.000 FCFA le 15/01/2015
- Vente des marchandises achetées le 15/01/2015 à 250.000.000FCFA
TAF :
1- Calculer le précompte sur achat
2- Calculer l’acompte proportionnel au chiffre d’affaires
3- Calculer le solde net
4- Indiquer la date de versement de ce solde dans les caisses de l’État
5- Reprendre les questions 1, 2,3 et 4 sachant que le prix de vente est de 120.000.000FCFA
SOLUTION :
1- Calcul du précompte sur achat : 200.000.000*2% = 4.000.000 FCFA
2- Calcul de l’acompte proportionnel : 250.000.000*2.2% = 5.500.000 FCFA
3- Solde net : 5.500.000 – 4.000.000 = 1.500.000 FCFA
4- Ce solde doit être acquitté au plus tard le 15/02/2015
5- 1) précompte sur achat : 200.000.000*2% = 4.000.000 FCFA
2) acompte proportionnel : 120.000.000*2.2% = 2.640.000 FCFA
3) solde net = 2.640.000 – 4.000.000
= - 1.360.000 FCFA
4) il s’agit la d’un crédit d’impôt qui sera déduit des prochaines déclarations jusqu’à
épuisement. Si le client fait faillite, ce crédit d’impôt doit être remboursé au plus tard 03 mois à partir
de la date de la faillite
10%. Ce taux est porté à 20% pour les entreprises forestières lorsqu’en plus, elles ne justifient pas d’une
autorisation d’exploitation dûment délivrée par l’autorité compétente.
Les acomptes cités ci-dessus sont retenu eà la source par les comptables publics et assimilés lors du
règlement des factures payées sur le budget de l’État, des collectivités territoriales décentralisées, des
établissements publics administratifs, des sociétés partiellement ou totalement à capital public, des entreprises
du secteur privé dont les listes sont fixées par voie réglementaire. Pour les entreprises forestières, l’acompte est
retenu à la source lors du règlement des factures d’achat du bois en grumes ou débités.
L’acompte ainsi retenu est reversé au Receveur des impôts dans les mêmes conditions que les impôts à
versements spontanés.
2. Les Majorations
Il s’agit de L’IRPP au titre des revenus des capitaux mobiliers non retenu à la source ou aux charges
d’investissement non déductibles lors de la distribution. En effet, lorsque l’entreprise n’a pas fait ce
prélèvement, elle est obligée en fin d’exercice de payer cet impôt en lieu et place des bénéficiaires pour
majoration d’IS (il s’agit en fait des rémunérations occultes).
L’Administration Fiscale n’exige pas systématiquement cette majoration lorsque les noms des
bénéficiaires ont été communiqués et sont fiscalement domiciliés au Cameroun. Elle poursuit elle- même le
recouvrement par le biais de déclaration d’ensemble de revenu.
Les insuffisances qui affectent les bases d’imposition et qui ont conduit l’Administration à effectuer des
redressements donnent droit à l’application des majorations suivantes en plus des intérêts de retard :
- 50% en cas de bonne foi ;
- 100% en cas de mauvaise foi ;
- 150% en cas de manœuvre frauduleuse sans préjudice de poursuites pénales
Fin de ce chapitre
CHAPITRE 2 :
APPROFONDISSEMENT DE L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS
CENTRES D’INTÉRÊTS
Au terme de ce chapitre, nos capacités devraient être initiées et renforcées sur
- Le Régime Fiscal des Sociétés Mères et Filiales
- L’Imputation des Déficits Fiscaux
- Le Réinvestissements du Bénéfice
- Le Régime Fiscal des Entreprises du Secteur Boursier
- Le Régime Fiscal des Projets Structurants
- Le Régime Fiscal des Grandes Entreprises
- Le Régime Fiscal de Petites et Moyennes Entreprises
Paragraphe 2: Régime fiscal des revenus des capitaux mobiliers reçus par les
sociétés mères de leurs filiales
- Les produits de filiale sont exonérés à concurrence de 90% de leurs montants. Il s’agit des dividendes
encaissés par la société mère et de tout autre produit encaissé qui au niveau de la filiale est considéré comme
une charge non déductible.En effet, pour toucher un dividende venant d’une filiale, la société mère engage des
charges ; un des grands principes en fiscalité voudrait que lorsqu’un produit est exonéré, que la charge
correspondante ne soit pas déductible. Les produits provenant des filiales étant exonérés, il faudrait en
conséquence réintégrer les charges correspondantes évaluées par le Fisc à 10% du montant des dividendes
perçus. Pratiquement on déduit 90% de ces dividendes. Par cette mesure, le législateur entend encourager la
concentration du tissu industriel.Il y a lieu dans ce cas de remarquer que l’exonération de 90% des produits nets
des filiales correspond à une réintégration de 10% desdits produits.
1- Déterminer le résultat fiscal de la SA FLG pour le compte de l’année 2011 sachant que les
dividendes perçus de la SA Henry et Frères ont été redistribués le 30/09/2011.
2- Déterminer le résultat de la SA FLG pour le compte de l’année 2011 sachant que les dividendes
perçus de la SA Henry et Frères ont été redistribués le 23/02/2012.
SOLUTION
1- Redistribution des produits de filiale au cours de l’année d’encaissement.
a- La charge fiscalement non déductible de 25 000 000 est une charge à réintégrer car elle a été
comptabilisée en violation des prescriptions fiscales.
b- Les 7 500 000 de reprises des provisions pour congés payés constituent un produit à déduire dans la
mesure où les provisions pour congés payés constituent une charge non déductible qui avait été imposée
(réintégrée à la base d’imposition) à l’année de la constitution. De façon simple nous pouvons généraliser en
précisant que :
- Lorsqu’une charge non déductible est reprise, elle doit faire l’objet d’une déduction parce qu’à l’année
de la constitution, elle était considérée comme une charge non déductible et avait déjà fait l’objet d’une
réintégration synonyme d’une imposition au taux de 33% ;
- Lorsqu’une charge déductible est reprise, elle doit faire l’objet d’une réintégration (si le comptable ne
l’a pas comptabilisée dans les produits imposables) car à l’année de sa constitution, elle était une charge
normale et n’avait pas été imposée (en réalité elle avait amoindri la base d’imposition).
c- Les dividendes de 9 000 000 perçus de la SA FOKOU constituent un produit imposable (pas de
réintégration ni de déduction à faire) les produits ont été comptabilisés à leur valeur brute. Il ne s’agit pas ici des
produits de la société mère et filiale puisque la participation est < 25% au- delà du fait que les 02 sociétés sont
des sociétés de capitaux.
d- Ici les dividendes ont été comptabilisés a leur valeur nette ; il y a lieu de réintégrer l’IRCM qui vaudra
crédit d’impôt :
Soit x le dividende brut
x- 0,165x = 8 350 000
x = 10 000 000
IRCM = 1 650 000
e- Les 13 500 000 constituent un produit imposable (pas de réintégration, ni de déduction) ces dividendes
sont comptabilisés à leur valeur brute. Le régime des sociétés mères et filiales ne s’applique pas ici au - delà du
fait que la participation de la SA FLG dans la société NONO et frères est ≥ 25% (très exactement 37,5%). En
effet, la SA FLG est une société de capitaux et la SNC NONO et frères est une société de personnes
f- Les dividendes nets de 16 700 000 perçus de la SA Henry et Frères constituent un produit de filiale ;
cependant les dirigeants de la société mère (la SA. FLG)ont redistribué les dividendes nets perçusà leurs
propres actionnaires au cours de la même année d’encaissement (30sept 2011). Dans ce cas le bénéfice
comptable de 360 000 000 ne comporte pas ce montant des dividendes il y a lieu de réintégrer ici les 10% de
ces 16 700 000 soit 1 670 000.
EXEMPLE 2
Une filiale camerounaise a versé le 20 avril 2011, 7 500 000 de dividendes bruts à sa société mère
camerounaise. Le 1/11/2011 la société mère a redistribué à ses propres associés ces produits pour leur moitié.
TAF
1- Calcul le montant de L’IRCM que devrait retenir à la source la filiale.
2- Déterminer le montant net des dividendes encaissés par la société mère.
3- Quel est le montant de l’IRCM à retenir sur le montant du revenu distribué par la société mère à ses propres
associés et quel est le montant net à percevoir par ces associés.
4- Le 25 janvier 2012, la société mère redistribue le reste de ces produits. Quel est le montant du prélèvement à
opérer et le montant net à percevoir par les associés de la société mère.
5- Reprendre les questions1, 2,3 et 4 en supposant que la filiale est de droit Gabonais (basée au Gabon) avec un
taux de l’IRCM de 11%.
6- Reprendre la question1, 2,3 et 4 en supposant que la filiale est de droit Tchadien avec un taux de l’IRCM de 21%.
SOLUTION
la société mère et la filiale sont de droit camerounais.
1- Montant de l’IRCM
7 500 000 x 16, 5% = 1 237 500
2- Montant des dividendes
7 500 000 – 1 237 500 = 6262 500
3- Étant donné que la 1ère moitié de ces dividendes a été redistribuée au cours de la même année
d’encaissement, les dirigeants de la société mère ne peuvent plus opérer aucune retenue sur les dividendes nets
perçus.
crédit d’impôt) pour les associés de la société mère pour cause de non redistribution au cours de l’année
d’encaissement. Pour le compte de l’année 2012 les dirigeants de la société mère doivent une fois de plus
retenir l’IRCM sur le montant des dividendes nets avant reversement à l’Administration Fiscale. Cet IRCM est
de
Montant à percevoir par les associés de la société mère 3 131 250 – 516 656,25 = 2 614 593,75
la société mère est Camerounaise et la filiale est Gabonaise
1- IRCM : 7 500 000 x 11% = 825 000
2- Dividendes nets : 7 500 000 – 825 000 = 6 675 000
Étant donné que le taux de l’IRCM au Gabon est inférieur au taux de l’IRCM au Cameroun (11% <
16%), les dirigeants de la société mère doivent opérer une fois de plus le complément de l’IRCM soit 16,5% -
11% = 5,5% calculé sur le montant des dividendes bruts (moitié) avant redistribution.
- Montant à retenir = 3 750 000 x 5,5% = 206 250
- Montant net à percevoir par les associés 3 337 500 – 206 250 = 3 131 250
4- Distribution du 25/01/2012 Moitié = 3 337 500
Étant donné que cette seconde moitié a été redistribuée après l’année d’encaissement, les dirigeants de la
société mère doivent une fois de plus retenir 16,5% sur la moitié des dividendes nets non distribués au cours de
l’année d’encaissement (en réalité les premiers 11% retenus par la filiale tombenten non valeur c’est-a-dire ne
vaut plus crédit d’impôt).
- Montant à retenir par les dirigeants de la société mère
3 337 500 x 16,5% = 550 687,5
- Montant net à percevoir par les associés de la société mère 3 337 500 – 550 687,5
= 2 786 812, 5
La société mère est Camerounaise et la filiale est Tchadienne
1- IRCM : 7 500 000 x 21% = 1 575 000
2- Dividendes nets : 7 500 000 – 1 575 000 = 5 925 000
Étant donné que la distribution a lieu en cours d’exercice ; pour cette 1ère moitié l’IRCM retenu à la
source à hauteur de 21% soit : vaudra crédit d’impôt pour les associés de la société mère à
hauteur de 16, 5% ; soit 3 750 000 x 16,5% = 618 750. Comme il y a distribution au cours de l’année
d’encaissement de cette 1ère moitié le montant à retenir par les dirigeants de la société mère = 0. Et le montant à
percevoir par les associés = 2 962 500.
4- Distribution du 25/01/2012
Étant donné que cette seconde moitié des dividendes nets ( 2 962 500) n’a pas été distribuée au cours de
l’année d’encaissement, l’IRCM retenue à la source par la filiale à hauteur de 21% soit
tombe en non valeur et les dirigeants de la société mère doivent opérer une fois de plus 16,5% sur le
montant net soit 16,5% x 2 962 500 = 488 812,5.
Montant à percevoir par les associés de la société mère : 2 962 500 – 488 812,5 = 2 473 687,5
EXERCICE 3
La SA FLG basée à Yaoundé – Cameroun a perçu de sa filiale la SA « Bois Tout Sauf Eaux » basée à
Douala, les dividendes nets d’un montant de 8 350 000 le 1/02/ 2011. Elle a procédé à la redistribution à ses
propres associés le 15 Août 2011.
TAF
1. Calculer le montant des dividendes bruts.
2. Calculer le montant de l’IRCM.
3. Quel est le montant de l’IRCM que la SA.FLG doit retenir sur la distribution du 15 Août 2011.
4. Quel est le montant net à percevoir par les associés de la SA.FLG.
5. En supposant que la redistribution a lieu le 15/02/ 2012, reprendre les questions 1, 2, 3,4.
6. Reprendre les questions 1, 2, 3, 4,5 sachant que la filiale est de droit Centrafricain avec un impôt de
redistribution de 24,5%.
7. Reprendre les questions 1, 2, 3, 4, 5 sachant que la filiale est de droit Congolais avec un impôt de
redistribution de 9,5%.
EXEMPLE 1
Une entreprise passible à l’IS a réalisé pour le compte de l’année 2011 un Résultat Comptable de
- 66 000 000 FCFA. En examinant le compte de gestion tenu par cette entreprise, on peut relever les
informations suivantes :
a) Charges fiscalement non déductibles : 55 000 000
b) Provision pour congés payés : 8 000 000
2- On ne peut pas appliquer ici la mesure fiscale consacrée par l’imputation des déficits fiscaux sur les
exercices bénéficiaires prochains, puis qu’en réalité, l’entreprise n’a pas réalisé pour le compte de l’année 2011
un déficit fiscal.
3- Observations
Pour que la mesure fiscale consacrée par la déduction sur les prochains exercices bénéficiaires de la
perte fiscaleréalisée au cours de l’année s’applique, il faudrait que le Résultat Fiscal (R.F) soit déficitaire
et non le Résultat Comptable (R.C).
S’agissant singulièrement de notre exemple, l’entreprise doit payer l’IS puisque le RF est bénéficiaire.
EXEMPLE 2
La SA FLG a réalisé pour le compte de l’année 2011, un résultat comptable déficitaire de 100 000 000.
En examinant ses comptes de charges et de produits, on peut relever les informations suivantes.
a- Provision pour grosses réparations 10 000 000
b- Amortissement comptabilisé au cours de l’exercice = 40 000 000
Dans ces amortissements, figurent la dotation d’amortissement d’une immobilisation (matériel de
bureau)acheté le 1/07/2010 pour 15 000 000. Le comptable de l’entreprise a appliqué sur cette immobilisation
un taux d’amortissement de 20%, alors que sa durée de vie est de 8ans
c- Reprise de provision pour congés payés : 5 000 000
TAF
1- Procédez à l’analyse fiscale de l’ensemble de ces opérations.
2- Déterminez le RF
La SA FLG a réalisé pour le compte de l’année 2011, un RF déficitaire de 75 000 000. La somme des
amortissements normaux pour le compte de cet exercice s’élève à 50 000 000.
TAF
Déterminez le Déficit Privilégié et le Déficit Ordinaire.
SOLUTION
- Déficit Privilégié = 50 000 000
- Déficit Ordinaire = 75 000 000 – 50 000 000 = 25 000 000
EXEMPLE 4
La SA FLG a réalisé pour le compte de l’année 2011, un RF déficitaire de 80 000 000. Pour le compte
de la même année, la masse des amortissements normaux s’élève à 120 000 000.
TAF
Déterminez le Déficit Privilégié et le Déficit Ordinaire
Déficit Privilégié = 80 000 000
Déficit Ordinaire = 0
NB :Lorsque le déficit de l’exercice n’est pas suffisant pour être affecté en DéficitPrivilégié et Déficit
Ordinaire on doit l’affecter en priorité au Déficit Privilégié.
En faisant référence au Code Général des Impôts dans sa version de 2016, le calcul du MP tient compte
du Régime d’Imposition.
- Pour les contribuables relevant du Régime Réel, le MP
MP = 2,2% du CAHT arrondi au millier de franc inférieur
- Pour les contribuables relevant du Régime Simplifié, le MP de 5,5% du CAHT arrondi au millierde
franc inférieur.
N.B Lorsque le contribuable n’est pas soumis au régime de l’Impôt Minimum (M.P), le SS = 0 et
l’imputation du déficit peut annuler le résultat fiscal définitif.
EXEMPLE
La SA FLG à réalisé au cours de dix exercices les résultats fiscaux suivants :
Années Déficits / Bénéfices CAHT Annuel
2001 D 30 000 000 75 230 340
2002 D 40 000 000 80 000 000
2003 D 57 600 000 90 000 000
2004 D 60 000 000 150 000 000
2005 D 75 000 000 180 000 000
2006 B 22 000 000 66 300 500
2007 B 35 000 000 81 000 100
2008 B 47 000 000 100 000 000
2009 B 38 000 000 102 500 500
2010 B 85 000 000 150 200 380
TAF
1) Caractériser les déficits d’après leur ancienneté.
2) Procéder à l’imputation des déficits sachant que ceux-ci sont des déficits ordinaires
3) Mettre en relief l’Économie d’Impôt réalisée.
4) Reprendre les questions 1, 2,3 sachant que l’entreprise n’est pas passible au régime de l’impôt minimum.
SOLUTION
1- La caractérisation des déficits commence l’année au cours de laquelle, l’entreprise a commencé à
réaliser les bénéfices ; en l’occurrence l’année 2006 qui nous servira d’année de référence (n = 2006).
Déficits
- 57 600 000 60 000 000 75 000 000
Reportables RFD 4 420 000
Déficits
imputés 32 685 714 - - - Déductions -32 685 714
Déficits
- 60 000 000 75 000 000 -
Reportables RFD 2 314 286
Calculs annexes
MP = 81 000 000 x 1,1% = 891 000
Déficits
Reportables - 75 000 000 - - RFD 2 857 143
Calculs annexes
MP = 100 000 000 x 1,1% = 1 100 000
Déficits
Reportables - - - - RFD 2 928 571
Déduction maximum = 38 000 000 - 2 928 571 = 35 071 429
Économie d’impôt = 35 071 429 x 38,5% = 13 502 500
4- Reprenons les questions ci-dessus sachant que l’entreprise n’est pas passible au régime de l’impôt minimum.
L’entreprise n’étant pas passible au régime de l’impôt minimum, nous n’allons plus calculer le
minimum de perception et de ce fait le Seuil de Suffisance = 0 et l’imputation du déficit peut annuler le résultat
fiscal définitif.
Années Éléments Montants
n–4 n–3 n–2 n–1
Éléments BC 22 000 000
Déficits Réintégratio 0
40 000 000 57 600 000 60 000 000 75 000 000
Reportés ns
RFI 22 000 000
Déficits
Imputés -22 000 000 - - - Déductions -22 000 000
Déficits
Reportables - 57 600 000 60 000000 75 000000 RFD 0
Déduction max = 22 000 000
Économie d’impôt = 22 000 000 x 38,5% = 8 470 000
IS = 0 x 38,5%
Économie d’impôt = 22 000 000 x 38,5% = 8 470 000
Années Éléments Montants
n–4 n–3 n–2 n–1
Éléments BC 35 000 000
Déficits Réintégratio 0
Reportés 57 600 000 60 000 000 75 000 000 - ns
RFI 35 000 000
Déficits
Imputés -35 000 000 - - - Déductions -35 000 000
Déficits
Reportables - 60 000 000 75 000 000 - RFD 0
Déficits
Reportables - 75 000 000 - - RFD 0
Déficits
Reportables - - - - RFD 0
- Ils doivent être réintégrés au résultat de l’exercice déficitaire et être inscrits dans un cadre réservé à
cet effet dans le tableau des amortissements;
- Ces amortissements doivent en principe être imputés sur les résultats des premiers exercices qui
laissent apparaître un bénéfice suffisant. Ils ont une durée de report (d’imputation, de déduction) illimitée et ils
sont dits privilégiés.
- Les amortissements différés sont considérés comme des charges déductibles de l’assiette d’impôt et
en cas de cession de l’immobilisation, ils augmentent le montant des plus values et diminuent celui des moins
values mais demeurent différés sans limitation dans le temps.
1. Effet de Vieillissement
On impute :
- Le Déficit Ordinaire
- Les Amortissements Normaux de l’Exercice
- Amortissements antérieurement différés pour leur complément par immobilisation en cause à la
limite fiscale déductible.
2. Effet de Rajeunissement
L’ordre d’imputation est le suivant :
- Déficit Ordinaire
- Amortissements antérieurement différés et imputés sur l’exercice
- Amortissements normaux de l’exercice pour leur complément par immobilisation en cause à la
limite fiscale déductible.
1. Conditions de fond
Les réinvestissements doivent être réalisés sous l’une ou l’autre des formes ci-après :
- Construction ou extension d’immeubles bâtis en matériaux définitifs à usage industriel, agricole,
forestier, touristique ou minier, bureaux techniques compris ainsi que celles destinées au logement gratuit
du personnel salarié ;
- Acquisition de matériel industriel, agricole, minier ou touristique scellé au fond à Perpétuelle
Demeure ;
- Acquisition de matériel spécialisé d’exploitation non susceptible d’un autre emploi pour les entreprises
relevant du secteur des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ;
- Acquisition de tracteurs ou matériels mécaniques lourds spécialisés à un usage agricole, forestier ou minier ;
- Acquisition, renouvellement ou installation des équipements de production, transformation, conditionnement
et conservation dans les activités agro-alimentaires ;
- Acquisition d’engins lourds de transport industriel, forestier, maritime ou aérien ;
- Dépenses de préparation du sol, d’ensemencement de plantations industrielles, à l’exclusion des dépenses
d’entretien ;
-Tout réinvestissement à caractère social ;
-Le montant du réinvestissement doit être ≥ à 25 000 000 F CFA ;
-En ce qui concerne les immeubles destinés au logement gratuit du personnel, le réinvestissement doit pour être
pris en considération, conserver un caractère purement utilitaire et social et ne pas dépasser en superficie et prix
de revient au mettre carré les normes courantes constatées dans le département ;
-Pour ce qui est des matériels, leurs accessoires spécialisés sont pris en considération dans la mesure où, ils en
constituent le complément naturel et indispensable non susceptible d’un autre emploi ;
-L’acquisition d’un matériel usager ainsi que l’acquisition d’une construction existante ne donne pas lieu
à réduction.
2. Conditions de forme
Pour bénéficier de la réduction d’impôts (IS, IRPP), les contribuables adressent à la Direction Générale
des Impôts au moment du dépôt de la déclaration des résultats de l’exercice au cours duquel les investissements
ont été effectués, un dossier en double exemplaire et comprenant les pièces suivantes :
- Une demande originale timbrée au tarif en vigueur ;
- Un État récapitulatif, descriptif et estimatif du programme réalisé ;
- Des justificatifs des dépenses déclarées (factures, mémoires, plans, bon de livraison) ;
- Un exemplaire de la DSF et un exemplaire du tableau des immobilisations de l’exercice ;
- Est irrecevable toute demande de réduction d’impôt introduite après expiration du délai ci-dessus.
Seules les entreprises qui tiennent une comptabilité régulière, complète et sincère conformément au Plan
Comptable OHADA peuvent se prévaloir (bénéficier) des mesures d’exonérations consacrées par le
réinvestissement du bénéfice.
De l’examen des comptes de gestion tenus par le comptable de l’entreprise, on peut relever les informations
suivantes :
a- Provisions pour congés payés : 40 000 000
b- Produits exonérés : 80 000 000
c- Autres Charges Fiscalement Non Déductibles : 120 000 000
TAF 1 :
1- Déterminerle résultat fiscal pour le compte de l’année 2012.
2- Durant l’année 2012, l’entreprise avait pris l’option de préparer un dossier de réinvestissement du
bénéfice en vue d’obtenir en fin d’année une exonération d’IS.
De ce fait, elle a réalisé durant l’année 2012 les investissements suivants :
- Construction d’une nouvelle agence de la SA FLG à Douala. Coût des constructions 150 000 000F
- Acquisition d’un nouvel immeuble devant abriter l’agence de la SA FLG à Limbé. Coût d’acquisition
de l’immeuble 220 000 000F CFA
- Acquisition d’une nouvelle chaine de production 200 000 000F CFA
- Acquisition de l’ancien matériel d’exploitation de la société FOKOU. 60 000 000F (véhicule de
distribution).
TAF 2 :
a. Déterminer le montant des investissements fiscalement admis.
b. Déterminer le montant des investissements généralement admis dans ce genre d’opérations.
c. Quelle est le montant d’exonération à obtenir par la SA FLG au titre de cette opération.
d. calculer l’économie de l’impôt ainsi réalisée.
e. calculer le RFD de la SA FLG pour l’année 2012 et le montant de l’IS à payer
f. calculer le montant de l’exonération à imputer sur les 3 prochains exercices bénéficiaires.
3- Reprendre les questions 1 et 2 sachant que la SA FLG fait dans l’achat et la vente des produits
informatiques (NTIC).
SOLUTION :
1- RF pour l’année 2012
Éléments Calculs Montants
BC 620 000 000
Réintégrations
Provisions/congés payés 40 000 000
CFND 120 000 000
Total Réintégrations 160 000 000 +160 000 000
RFI 780 000 000
Déductions
Produits exonérés 80 000 000 -80 000 000
RF déclaré 700 000 000
2- Réinvestissement du bénéfice
Étant donnée que les 50% du RF déclaré sont supérieur au montant de l’exonération
(350 000 000 > 175 000 000), les 175 000 000 peuvent être déduits pour le compte de l’année 2012.
RF définitif = 700 000 000 - 175 000 000 = 525 000 000
IS à payer = 525 000 000 x 33% = 173. 250. 000
f. Étant donné que le montant total de l’exonération de 175 000 000 a été entièrement imputé pour le
compte de l’année 2012, le montant de l’exonération à reporter = 0.
3- L’entreprise fait dans les NTIC.
3-1 Détermination du RF : idem
3-2 Réinvestissement du bénéfice
a. Montant des investissements admis : idem
b. Idem.
c. Montant de l’exonération : 350 000 000 x 25 % = 87 500 000
d. Économie d’impôt : 87 500 000 x 33% = 28 875 000
e. Calcul du RFD et l’IS à payer
MP═22 400 000
IPB ═ 231 00 000 >22 400 000
L’entreprise doit supporter l’IPB
2. Avantages fiscaux
Les grandes entreprises éligibles au régime fiscal des Projets Structurants bénéficient des avantages
fiscaux ci après :
- exonération de la contribution des patentes au titre des 2 premières années d’exploitation ;
- enregistrement gratuit des actes de constitution, de prorogation et d’augmentation du capital ;
- enregistrement au droit fiscal de 50 000FCFA des actes de mutations immobilières directement liés à
la mise en place du projet ;
- exonération de la TVA sur les achats locaux de matériaux de construction et sur les importations
destinées à la mise en place du projet ;
- Application de l’amortissement accéléré au taux de 1,25% du taux normal pour les immobilisations
spécifiques acquises pendant la phase d’installation ;
- Rallonge de la durée du report déficitaire de 4 ans à 5 ans.
- les adhérents au centre de gestion agréés bénéficient d’un abattement de 50% du Bénéfice fiscal
déclaré ;
- l’adhérent perd le droit aux avantages fiscaux de 50% du BF déclaré lorsque sa déclaration des résultats
ou des revenus n’est pas souscrite dans les délais.
Fin de ce chapitre
CENTRES D’INTÉRÊTS :
Au terme de ce chapitre, nos capacités devraient être initiées et renforcées sur
- Les généralités sur l’IRPP ;
- L’IRPP sur les traitements de salaires, pensions et rentes viagères ;
- L’IRPP sur les revenus des capitaux mobiliers ;
- L’IRPP sur les revenus fonciers ;
- L’IRPP sur les bénéfices artisanaux, industriels et commerciaux ;
- L’IRPP sur les bénéfices des professions non commerciales ;
- Les dispositions communes aux bénéfices artisanaux, industriels, commerciaux aux bénéfices
agricoles et aux bénéfices des professions non commerciales.
Pour un meilleur cadrage de ce cours sur l’IRPP, l’impôt sur chaque type de revenu sera abordé dans la
trilogie suivante :
- Les personnes ou les revenus imposables ;
- Les exonérations ;
- La liquidation.
3- Les membres du personnel des Organisations Internationales de statuts diplomatiques, mais seulement
dans la mesure où la Convention d’Établissement ou l’Accord de Siège de ces Organisations Internationales
prévoit explicitement cette franchise.
4- Les Personnels Administratifs et Techniques des Missions Diplomatiques post-consulaires et les
Organisations Internationales dès lors qu’il est établit qu’ils sont soumis à l’IRPP dans leur pays d’origine.
- Les allocations, indemnités et prestations de services sous quelques formes que soit par l’État ; les
Collectivités Territoriales Décentralisées et les Établissement publics en vertu des lois et décrets d’assistance et
d’assurance ;
- Les indemnités temporaires, prestations et rentes viagères servies aux victimes d’accident de travail ou
à leurs ayants droits.
- Les rentes viagères servies en représentation de dommages et intérêts en vertu d’une condamnation
prononcée judiciairement pour la réparation d’un préjudice corporel ayant entrainé pour la victime une
incapacité permanente totale l’obligeant à avoir recours à l’assistance d’un tiers pour effectuer les activités
ordinaires de sa vie ;
- Les compléments forfaitaires des soldes servis aux fonctionnaires ;
- Les pensions pour blessures et invalidité accordées aux hommes qui ont servi aux forces armées ;
- Le capital reçu à titre de pension ou indemnité pour décès ou en compensation consolidée pour décès
ou blessure ;
- Les majorations de salaire résultant de l’application de l’index de correction servies aux fonctionnaires
et agents diplomatiques et consulaires en poste à l’étranger ;
- Les gratifications allouées aux travailleurs à l’allocation de la remise des médailles du travail par le
Ministère en chargé du travail.
- La quotte- part de l’indemnité de licenciement versée à titre de dommages et intérêts en vertu de la
législation sociale à l’exception des sommes destinées à couvrir le préjudice relatif à la perte du salaire ;
- Les personnes physiques percevant moins de 62 000 FCFA de salaire brut par mois.
Paragraphe 3: Liquidation de l’IRPP sur les traitements, salaires, pensions et rentes viagères
1. Schéma général de calcul de la base d’imposition de l’IRPP
Base de calcul = Salaire Brut Imposable (Salaire Brut Taxable) annuel
– frais professionnels (30% du Salaire Brut Taxable)
– cotisation salariale CNPS (PVMD) 2 ,8% du salaire cotisable plafonné à 3 600 000 FCFA
– abattement forfaitaire de 500 000 FCFA.
Pour comprendre cette base d’imposition, certaines notions sont à expliciter.
- L’eau 2%
- Par Domestique 5%
- Par Véhicule 10%
- Nourriture 10%
NB : Ces différents taux s’appliquent sur le Salaire Brut Taxable Intermédiaire
Toute indemnité en argent représentative d’avantage en nature doit être comprise dans la base imposable
dans la limite des taux fixés ci-dessus sauf disposition expresse les exonérant. Par exemple, lorsque dans un
exercice, on nous donne le montant d’avantage logement en valeur absolue, le montant à prendre en
considération serait celui qui ne dépasserait pas 15% du salaire brut taxable.
La CNPS retient à ce niveau tous les avantages en nature lors que ceux-ci sont donnés à leur valeur
réelle. Mais elle a une méthode particulière pour évaluer le logement et la nourriture.
Évaluation du logement
Il est égal à une fois le taux horaire du salaire de la 1ère catégorie, 1er échelon de la zone et du secteur
d’activité de l’entreprise pour chaque jour de travail.
En d’autre terme salaire net catégoriel mensuel / 173 ,33 x 1x nombre de jour de travail durant le mois.
Évaluation nourriture
Elle est égale à 2,5 fois le taux horaire du salaire de la 1ère catégorie, 1er échelon de la zone
d’activité considéré pour chaque jour de travail.
En d’autre terme salaire net catégoriel mensuel / 173 ,33 x 2,5 x nombre de jour de travail durant le
mois.
Taux =
3. Modalités de perception de l’IRPP sur les traitements, salaires, pensions et rentes viagères
L’acompte de l’IRPPen principal se calcule en utilisant l’algorithme. Ceci voudrait dire que l’acompte
mensuel l’impôt dû par les salariés du secteur public et privé est retenu à la source par l’employeur lors des
payements des sommes imposables et versés dans les caisses de l’État au plus tard le 15 du mois suivant à l’aide
d’un bulletin tiré du DIPE (Document d’Information sur le Personnel Employé). Cette somme est versée à la
recette des impôts du siège de l’entreprise.
Toutefois les employeurs sont dispensés d’exécution de cette retenue sur le salaire de leurs employés
percevant moins de 62 000 bruts imposables par mois. Cette dispense de retenue de l’IRPP emporte également
dispense de retenue de la RAVP (Redevance audio visuelle et patronale) et du Crédit Foncier.
En définitive, la retenue mensuelle de l’acompte en principal de l’IRPP est calculée à l’aide de
l’algorithme suivant :
Salaire brut mensuel imposable Taux IRPP
Jusqu’à 62 000 0 0
62 001 – 300 000 10% [ (sbm x70%)–(sbm x 2,8%) - 41 667) ] x
10%
300 001 – 310 000 10% [15 993 + (sbm – 300 000) x 70%] x 10%
310 001 – 429 000 15% [16 693 + (sbm – 310 000) x 70%] x 15%
429 001 – 667 000 25% [29 198 + (sbm – 429 000) x 70%] x 25%
Plus de 667 000 35% [70 850 + (sbm – 667 000) x 70%] x 35%
À l’acompte mensuel en principal, il faut ajouter les CAC de 10% pour obtenir l’acompte total mensuel.
Exercice 3 :
M GUDO est un jeune fonctionnaire de la ville de Yaoundé. Pour le compte de l’année 2012, les
éléments annuels de son salaire sont les suivants :
- Salaire de base : 7 500 000
- Prime d’ancienneté : 1 200 000
- Prime de fonction : 2 800 000
- Allocation familiale : 840 000
M. GUDO est logé, véhiculé par la société. Les avantages liés à ces 2 éléments s’élèvent respectivement
à 650 000 et 850 000.
En outre, il a un domestique dont les frais sont supportés par l’entreprise. Le salaire de base de la 1 ère
catégorie, 1er échelon de la zone d’activité de la société est de 250 000 par mois. Durant l’année, M. GUDO a
effectué 220 heures supplémentaires rémunérées à 20%. Le nombre de jour de travail est en moyenne de 29
jours par mois
TAF
1- Calculer le Salaire brut imposable de l’exercice
2- Calculer le salaire cotisable de l’exercice
3- Déterminer la base de calcul de LIRPP pour l’exercice
4- Calculer le montant de l’IRPP
Solution
Exercice 1
1- Calcul du salaire brut imposable
Éléments Montants
Salaire de base 420 000
Prime d’ancienneté 480 000
Prime de fonction 75 000
Salaire taxe intermédiaire 975 000
Éléments Montants
SB 7 500 000
Prime d’ancienneté 1 200 000
Prime de fonctionnement 2 800 000
Heures supplémentaires 951 923(1)
STI 12 451 923
Avantages en nature sur le plan fiscal
Logement : 12 451 923 x 15% 650 000
Véhicule : 12 451 923 x 10% 850 000
Domestique : 12 451 923 x 5% 622 596
Salaire imposable 14 574 519
b- Toutes les sommes ou valeurs mises à la disposition des associés ou actionnaires ou porteurs de
parts et non prélevés sur les bénéfices en l’occurrence ;
- Sauf preuve contraire, les sommes mises à la disposition des associés directement ou par personnes ou
sociétés interposées à titre d’avances, de prêts ou d’acomptes. Lorsque ces sommes sont remboursées à la
personne morale, elles viennent en déduction des revenus imposables pour la période d’imposition au cours de
laquelle le remboursement est effectivement intervenu.
- Les sommes ou valeurs attribuées aux personnes porteuses de parts bénéficiaires ou de fondateurs au
titre de rachat de ces parts pour la partie excédant leurs valeurs initiales.
- Les avantages et rémunérations occultes
- Les rémunérations et avantages divers alloués aux associés des sociétés anonymes ou SARL et
réintégrés dans les bénéfices.
c- Les rémunérations allouées aux membres des Conseils d’Administration des SA, des
Établissements Publics, des entreprises du secteur public et parapublic à quelque titre que ce soit à l’exclusion
des salaires et des redevances des propriétés industrielles.
Paragraphe2: Exonérations
Ne sont pas imposables :
- Les intérêts des titres d’emprunts négociables émis par l’État et les Collectivités Territoriales
Décentralisées ;
- Les intérêts des comptes d’épargne pour les placements ne dépassant pas 10 000 000 ;
- Les intérêts des comptes d’épargne logement ;
- Les intérêts des bons de caisse.
- Les plus values nettes globales de montant inférieur ou égal à 500.000 de FCFA.
En tout état de cause est conformément à la disposition de l’article 146 de L’AU (l’Acte Uniforme)
OHADA relative au Droit des Sociétés Commerciale et du GIE (Groupe d’Intérêts Économiques), les
dividendes mis en distribution par l’Assemblée Générales sont réputés mis à la disposition des bénéficiaires
après un délai de 9 mois après la clôture de l’exercice sauf prolongation accordée par le Président du Tribunal
territorialement compétent.
b- Demeurent soumis à la retenue à la source de I ‘IRPP au titre des RCM, les distributions et autres
produits lorsqu’ils profitentaux sociétés exonérées de l’IS à l’exception des dividendes perçus par les sociétés
d’investissement.
c- L’IRPP au titre des RCM de source étrangère perçus par les personnes physiques ou morales ayant
leur domicile, résidence habituelle ou siège au Cameroun est retenu à la source par la personne qui effectue le
paiement.
Dans l’hypothèse où le paiement de ces produits a lieu à l’étranger, le bénéficiaire doit les faire figurer
sur sa déclaration annuelle et les acquitter spontanément.
- Actions Y 750F/action
- Actions Z 1250F/action
TAF
1- Déterminer le résultat/cession par catégorie de titre
2- Déterminer le résultat net global
3- Ce résultat peut- il être assujettià l’IRPP au titre des RCM ? Justifiez votre réponse
4- Calculer si possible le montant de l’IRPP à payer au titre des RCM
5- Quelle est la date de paiement éventuelle de cet IRPP à l’Administration Fiscale
6- Dans ce paiement éventuel qui est le redevable, qui est le contribuable ?
Exercice 2
La SA FLG a versé le 15 Aout 2011, 2 000 000 de salaire à certains employés dont leurs noms ne
figurent pas sur le DIPE.
TAF
1- Qualifier la nature des revenus ainsi versés par la SA FLG
2- Calculer le montant de l’IRPP à supporter
3- Calculer la pénalité subséquente
4- Calculer le montant total à verser a l’administration fiscale
5- Quelle est le délai maximal d’acquittement de ce montant.
NB
Lors de la cession des titres, le résultat sur cession se détermine ainsi
R/C = PC - (Vo + FC)
Solution exercice 1
1- Résultat sur cession
Éléments Titre X Titre Y Titre Z
12 000 x 30 000 x 18 000 x 40 000 x
7 500 x 25 000 x 1,5
PC 1,4 1,6
= 281 250 000
= 504 000 000 = 1 152 000 000
7 500 x 25 000 12 000 x 30 000 18 000 x 40 000
Vo
=- 187 500 000 =- 360 000 000 =- 720 000 000
7 500 x 500 12 000 x 750 18000 x 1 250
FC
=- 3 750 000 =- 9 000 000 =- 22 500 000
R/C 90 000 000 135 000 000 409 500 000
2- RN global
90 000 000 + 135 000 000 + 409 500 000 = 634 500 000
3- ce résultat peut être assujetti a l’IRPP au titre de l’IRCM parce qu’il est > à 500.000
4- Calcul de l’IRPP (634 500 000 – 500.000)x 16,5% = 104 610 000
5- Date limite de paiement 23mars 2012
6- Le client à qui M.GUDO a vendu les titres est le redevable alors que M.GUDO est le contribuable.
NB
Si le résultat net global était une – value, cette –value devrait être soustraite des prochaines
+values nettes globales de cession dans la limite de 4ans clos.
Exercice 2
Solution exercice 2
1- Il s’agit d’une rémunération occulte
2- Montant de l’IRPP
2 000 000 x 33% = 660 000
3- Pénalité subséquente
4- 660 000 x 100% = 660 000
5- Montant à verser
6- 660 000 x 2 = 1320 000
7- Délai maximal :
Le montant de l’IRPP sur les rémunérations occultes doit être acquitté au plus tard 15 mars suivant la
clôture de l’exercice soit au plus tard le 15 mars 2012.
Le précompte ici est de 15 % du loyer brut mensuel retenu à la source par le locataire et reversé à
l’Administration Fiscale au plus tard le 15 du mois suivant.La retenue à la source est exclusivement effectuée
par l’administration et les établissements publics, les personnes morales et les entreprises industrielles soumises
au régime du réel et du régime simplifié.
Les loyers versés aux entreprises du régime du réel et relevant exclusivement des unités de gestion
spécialisés ne subissent pas de retenu à la source.
La retenue est effectuée par la personne qui paie les loyers ; à la charge par elle d’en reverser le
montant au centre des impôts du lieu de situation de l’immeuble à l’aide d’un carnet à souche délivré par
l’administration au plus tard le 15 du mois qui suit le paiement effectif du loyer.
1.1 L’Impôt sur le Revenu sur la vente d’immeubles bâtis ou non bâtis
Les plus values réalisées sur la cession des immeubles bâtis ou non bâti font l’objet d’un prélèvement
libératoire au taux de 10% effectué par le notaire pour le compte du vendeur. L’impôt ainsi prélevé doit être
reversé avant la formalité d’enregistrement à l’aide d’un imprimé par l’Administration Fiscale.
En dehors du prélèvement libératoire de 10% pour la cession des immeubles bâti ou non bâti qui doit
être reversé par le notaire avant la formalité d’enregistrement, l’IRPP sur les RF à verser est :
IRPP à verser = IRPP dû – acompte annuel versé.
Cet IRPP à verser doit être acquitté en un versement unique au plus tard le 15 Mars suivant la clôture de
l’exercice.
Paragraphe 4: Applications
Exercice 1:
M. GUDO est un vendeur de terrains. Pour le compte de l’année 2011, il a réalisé les opérations
suivantes :
- 15 / 05 / 2011 vente d’un immeuble R +3 à M. NANA. Prix de vente 650 000 000. Frais de cession
20 000 000. Le prix du terrain à la dernière mutation était de 450 000 000.
- le 15 / 09 / 2011, vente d’un terrain non bâti situé à SOA contenance superficielle : 3 ha. Le prix de
vente du m2 est de 10 000. Les frais de cession s’élèvent à 200 FCFA / m2. Le prix du terrain à la dernière
mutation était de 6 000 FCFA / m2.
TAF :
1- Calculer le montant de l’IRPP à supporter par ce contribuable pour le compte de cette année.
2- A quelle date le montant de l’IRPP doit être versé à d’administrateur fiscal.
3- Dans cette opération, qui est le contribuable ? qui est le redevable ?
Solution
1ère vente :
Date : 15 / 05 / 2011 ; PV = 650 000 000 ; FC = 20 000 000 ; PA = 450 000 000 ;
R /C = PC – (V0 + FC)
= 650 000 000 – (450 000 000 + 20 000 000)
= 180 000 000
7- Supposons Ceterisparibus (toute chose restant égale par ailleurs) que M. GUDO opte pour
l’abattement forfaitaire des charges fiscalement déductibles, calculer dans ce cas la base d’imposition de l’IRPP.
M. GUDO avait – il intérêt à opter pour l’abattement forfaitaire ?
8- Quel est le traitement fiscal à appliquer si le résultat net foncier est déficitaire.
Solution :
1- Calcul des revenus fonciers
Revenus Montant Montant
mensuel annuel
Loyer BASTOS 750 000 9 000 000
Loyer ODZA 900 000 10 800 000
Droit d’affiche 166 666 2 000 000
Revenus sur 5 000 000 60 000 000
cession
Revenu brut 6 816 666 81 800 000
R / C = 150 000 000 – 85 000 000 – 5 000 000
= 60 000 000
2- Calcul des charges foncières fiscalement déductibles
charges Montant mensuel Montant annuel
Concierge BASTOS 35 000 420 000
Concierge ODZA 45 000 540 000
Assurance BASTOS 25 000 300 000
Assurance ODZA 37 500 450 000
Frais financier 1.773.811 21.285.737
Amortissement immeuble de BASTOS 750. 000 9 000 000
Amortissement immeuble d’ODZA 1 000 000 12 000 000
Total 3.666.311 43.995.737
Calculs annexes
( )
- Frais financiers V0 = a
( )
300 000 000 = a
a= 21 285 737
- Amortissements
BASTOS : 450 000 000 x 2% = 9 000 000
ODZA : 600 000 000 x 2% = 12 000 000
3- Revenus nets fonciers annuels
Élément Montants
Revenus bruts 81 800 000
Charges foncières - 43.995.737
RFN 37.804.263
4- Le contribuable doit supporte l’IRPP ici puisque le résultat est positif
5- IRPP à payer = 37.804.000 x 33 % = 12.475.320
6- Échéancier de l’IRPP. Étant donné qu’l s’agit des maisons d’habitation le précompte est 5%.
Nous allons dans ce cas :
Solution :
1- Base d’imposition
(2 800 000 x 12) – (300 000 x 12) = 30 000 000
Calcul de l’IRPP
IRPP = 30.000.000 x 33 % = 9.900.000
2- Le locataire ici est l’État et chaque mois il doit jouer le rôle de redevable pour retenir le
précompte mensuel de 15% qui sera reversé à l’Administration Fiscale au plus tard le 15 du mois suivant.
Précompte mensuel : 2 800 000 x 15% = 420 000
Solde d’IRPP: 9.900.000 – 5.040.000 (420.000x 12)= 4.860.000
Les 4.860.000 doivent être versés dans les caisses de l’État au plus tars le 15 Mars 2013.
NB. Il est loisible de relever que, lorsque le promoteur procède à la vente des immeubles bâtis ou non
bâtis acquis à tire onéreux ou gratuits, mais aussi réalise les autres revenus fonciers, on doit utiliser le taux 33%
pour le calcul de l’IRPP pour déterminer le montant de l’impôt et non utiliser uniquement le taux de 10%.
3- Base d’imposition et liquidation de l’IRPP pour les contribuables relevant du Régime Réel
a)- Base d’imposition
Les contribuables relevant du régime réel réalisent un CA ≥50.000.000. Ils doivent tenir une
comptabilité selon le Système Comptable dit « Normal ». De ce fait, on doit retrouver dans l’entreprise, les
documents suivants :
- Le bilan ;
- Le compte de résultat ;
- Le TAFIRE
- L’état annexe.
La base d’imposition est constituée par le résultat d’exploitation issu de la comptabilité tenue selon ce
Système Normal. Cette base doit être arrondieau millier de francs inférieur.
b)- Liquidation et fixation des échéances de paiement
Ce résultat d’exploitation doit être arrondi éventuellement au millier de francs inférieur pour
donner la base d’imposition de l’IRPP. En appliquant à la base nette d’imposition le taux de 33 %,
nous obtenons le montant de l’IRPP annuel. Cependant, chaque contribuable est tenu de verser au fisc
les acomptes :le Minimum de Perception est de 2,2% du montant des ventes mensuelles qui sera versé
au fisc au plus tard le 15 du mois suivant. L’IRPP à Verser qui est égal à l’IRPP annuel dû moins
l’acompte annuel doit être acquitté spontanément un versement unique au plus tard le 15 mars suivant
la clôture de l’exercice.
2. Liquidation et échéancier
Elle est faite de façon semblable aux BAIC ; c’est-à-dire appliquer à la base d’imposition arrondie
éventuellement au millier de Franc inférieur le taux de 33 %
Lorsque le contribuable ne tient pas une comptabilité régulière et probante, nous sommes tenus
d’utiliser le Décret de 1998 pour le calcul de la base d’imposition. Les échéanciers sont identiques comme ceux
que nous avons abordés en matière de BAIC.
SECTION VII :
IRPP SUR LES BENEFICES DES PROFESSIONS NON-
COMMERCIALES (BPNC)
Paragraphe 1: Revenus imposables
Sont considérés comme provenant de l’exercice d’une profession non-commerciale ou comme revenus
assimilés aux bénéfices non commerciaux, les bénéfices des professions libérales, des charges et offices dont les
titulaires n’ont pas la qualité de commerçant, les revenus non-salariaux des sportifs et artistes et les bénéfices
de toute opération, exploitation lucrative et source de profit ne se rattachant pas à une autre catégorie de
bénéfices ou revenus.
Les bénéfices des PNC comprennent aussi des :
- Produits des opérations de bourse effectuées par des particuliers ;
- Produits des droits d’auteurs perçus par les écrivains ou compositeurs et par leurs héritiers ou
légataires ;
- Produits perçus par les inventeurs au titre soit de la cession ou concession de marque, de fabrique ou
formule de fabrication ;
NB. Les Greffiers et autres titulaires de charges sont passibles de l’IRPP des professions non-
commerciales suivant les règles applicables d’après le montant de leurs bénéfices nets déterminé sous
déduction des traitements et indemnités qui leurs sont alloués et qui sont rangés dans la catégorie de traitement
de salaires.
2) Le contribuable relève du régime du réel parce qu’il exerce une profession libérale.
3) Liquidation de l’IRPP
- Base d’imposition = Produits – charges : 18 000 000 – (2 000 000 + 3 000 000) = 13 000 000
- Calcul de l’IRPP
On va utiliser ici le taux de 33 %. 13 000 000 x 33 % = 4.290.000
- Calcul du minimum de perception (MP)
Donc MPannuel : 18 000 000 x 2,2 % = 396 000
- MP mensuel :
Exercice 2
Lady Ponce est une musicienne camerounaise. Pour le compte de l’année 2012, elle a réalisé les
opérations suivantes :
- Vente des CD (Compact Disc) 60 000 000
- Produits des spectacles 100 000 000
- Frais de personnels 10 000 000
- Rémunérations versées en Belgique à un Studio de Production pour arrangement de son dernier album
34 000 000
- Provisions pour congés payés 5 000 000.
TAF
1) Déterminer le Résultat Comptable réalisé par cette entreprise.
2) Déterminer le Résultat Fiscal.
3) Déterminer la base d’imposition l’IRPP.
4) Procéder à la liquidation de l’IRPP.
SOLUTION
1) Détermination du résultat comptable
Résultat comptable = produits – charges
Les produits
- Vente des CD 60 000 000
- Produits des spectacles 100 000 000
Total = 160 000 000
Charges
- Frais de personnels 10 000 000
- Rémunérations versées à l’étranger 34 000 000
- Provisions pour congés payés 5 000 000
Total = 49 000 000
Résultat Comptable : 160 000 000 – 49 000 000 = 111 000 000
2) Détermination du Résultat Fiscal
Elle se fera à travers le tableau de passage du bénéfice comptable au bénéfice fiscal.
Éléments Calcul Montant
Bénéfice comptable 111 000 000
Réintégration
Frais de siège 34 000 000
Provisions pour congés payés 5 000 000
Total des Réintégrations 39 000 000 + 39 000 000
Résultat Fiscal Intermédiaire (RFI) 150 000 000
Déductions
QPDFSRV
160 000 000 x 0,15 24 000 000
Total des déductions 24 000 000 -24 000 000
Résultat Fiscal Définitif 126 000 000
- Calcul du MP mensuel =
L’IRPP de 6.732.000 doit être acquitté en un versement unique immédiatement. Ici, il n’y a pas de MP
encore moins le solde d’IRPP puisqu’il n’y a pas de comptabilité régulière et probante.
Exercice 4 :
M. OKALA a un Cabinet d’Huissier basé à Yaoundé. Pour le compte de l’année 2012, il a réalisé les
opérations suivantes :
- Les prestations vendues 140 000 000
- Plus value réalisée sur la vente d’un matériel de bureau 10 000 000
- Cession d’un portefeuille client à un confrère 220 000 000.
Les charges ont été les suivantes :
- Frais personnels 7 500 000
- Autres charges 22 500 000
TAF
1) Procéder à la liquidation de l’IRPP
SOLUTION
Il convient de trouver la base d’impositions qui dans notre cas est le résultat comptable.
- Résultat comptable = produits – charges
Produits :
▫ Prestations vendues = 140 000 000
▫ Plus values réalisées = 10 000 000
▫ Cession d’un portefeuille = 220 000 000
Total = 370 000 000
Charges
▫ Frais de personnels = 7 500 000
▫ Autres charges = 22 500 000
Total = 30 000 000
Résultat comptable = 370 000 000 – 30 000 000 = 340 000 000
- Calcul de l’IRPP 340.000.000 x 33 % = 112.200.000
- Calcul du minimum de perception (MP)
MP = (140 000 000 + 220 000 000) x 2,2% = 7 920 000
- Calcul du MP mensuel (MPm)
- MPm =
L’impôt dû par ces transporteurs pour chaque véhicule est égal au ¼ du montant prévu à la limite
supérieure de la catégorie C de l’impôt libératoire multiplié par le nombre de places marchandes. L’impôt ainsi
calculé, est libératoire de l’IRPP et de la TVA; mais, le contribuable demeure assujetti à la contribution des
patentes. Cet impôt est acquitté dans les 15 jours qui suivent la fin de chaque trimestre à l’aide d’une fiche
comprenant le nom, le prénom et l’adresse du contribuable.
Sont soumis au Régime du Réel :
- Les transporteurs interurbains de personnes par minibus et cars de moins de 50 places exploitant plus de
05 véhicules ;
- Les transporteurs interurbains de personnes par minibus et cars d’au moins 50 places quelque soit le
nombre de véhicules exploités.
N.B Les transporteurs de marchandises relèvent du droit commun.
N.B : En matière d’impôt libératoire, les classes sont les suivantes :
Tranches Catégories
0-20.000 Catégorie A
21.000-40.000 Catégorie B
41 000-50.000 Catégorie C
51 000-100.000 Catégorie D
N.B Depuis le 01er juillet 2014, la grille de l’import libératoire pour les transporteurs est désormais la suivante :
Tranches Catégories
0-10.000 Catégorie A
11.000-20.000 Catégorie B
21 000-25.000 Catégorie C
26000-50.000 Catégorie D
Ceci voudrait tout simplement dire que cet impôt libératoire à été réduit de 50% pour les
transporteurs. Cette réduction constitue une mesure de soutenabilité de l’augmentation du prix de
carburant à la pompe.
- Qui exploitent les flippers et jeux vidéo dont le nombre de machines est supérieur à 15 ;
- Qui exploitent les machines dont le nombre est supérieur à 10.
Les exploitants de jeux dont le nombre de machines est inférieur aux bornes inférieures des différentes
classes ci-dessus relève de la catégorie D de l’impôt libératoire.
Le bénéfice imposable des personnes physiques soumises au Régime Réel ainsi que les personnes
morales relevant du Régime Simplifié est déterminé comme en matière d’IS.
Pour des fins utiles, la personne physique qui relève du Régime Simplifié et faisant dans les jeux de
hasard et divertissements et dont le CA est compris entre 10 et 30.000.000 doit tenir sa comptabilité selon le
Système Minimal de Trésorerie.
La personne physique qui relève du Régime Simplifié et dont le CA est compris entre 30 et 50.000.000
doit représenté ses états financiers selon le Système Allégé.
La personne morale qui relève du Régime Réel doit tenir sa comptabilité selon le Système Normal.
Si les exploitants de jeu de hasard et de divertissement ne peuvent pas tenir une comptabilité régulière et
probante, le Décret de 1998 sera mis à contribution.
L’économie des Régimes d’imposition en matière de jeu de hasard et divertissement est consacrée par le tableau
suivant :
Régime d’Imposition Catégorie D de
Régime Simplifié Régime Réel
Nature de l’exploitation l’Impôt Libératoire
Baby-foot n< 10 10 ≤ n≤ 25 n> 25
Flippers et jeux vidéo n< 5 5≤ n≤ 15 n>15
Machines à sous n< 3 3 ≤ n≤ 10 n>10
Paragraphe 4 : Application de l’IRPP sur le régime d’exploitation de jeux de
hasard et divertissement
Exercice 1
Monsieur OKALA est un exploitant de baby foot à Ekounou Yaoundé. Il a exploité pour le compte de
l’année 2012 08 machines.
TAF
1) De quel régime d’imposition relève ce contribuable ?
2) Peut-il supporter l’IRPP ? Si oui quel est le montant annuel à supporter ? Si non quel est la conduite à
tenir ?
SOLUTION
1) Il relève du régime de l’impôt Libératoire puisque le nombre de machines est inférieur à 10.
2) Non il ne peut pas supporter l’IRPP, il doit supporter plutôt l’impôt libératoire catégorie D dont la
montant peut varier entre [51.000 - 100.000] par an.
Exercice 2
Monsieur ONANA exploite des flippers et autres jeux vidéos. Il exploite 32 machines. Pour le compte
de l’année 2013, il a réalisé un chiffre d’affaires de 75 000 000, dont 25% représentent les charges
d’exploitation.
TAF
MP mensuel
2- Liquidation
2.1- Calcul de l’IRPP
▫ On calcule les acomptes par catégories de revenus et on reverse à l’Administration Fiscale ;
▫ L’IRPP annuel est déterminé en appliquant à la base d’imposition le taux de l’IRPP (33 %);
▫ Le solde d’IRPP est déterminé en soustrayant de l’IRPP annuel l’ensemble des acomptes qui a été versé.
Paragraphe 3 : Application
M. GUDO est un Homme d’Affaires. Pour le compte de l’année 2013, il a réalisé les activités
suivantes :
1- Activité commerciale
Il a une boutique de vente de produits électroménagers au Marché Central de Yaoundé. Le CA annuel
HT est de 178 000 000 donc 28 000 000 représentent les charges d’exploitation.
2- Activité agricole
Il a une plantation de cacao à AKONOLINGA. Le prix de vente du cacao a été de 200 000 000. Les
charges ont été les suivantes
- Charges d’exploitation : 20 000 000
- La plantation fonctionne avec un tracteur dont la valeur d’acquisition est de 60 000 000 amortissable de
façon linéaire pendant 10 ans. Date d’acquisition le 01/01/2012.
NB : Par ailleurs, il y a une production stockée de 50 000 000 à la fin de l’année 2013.
3- Activité foncière
Il a à Yaoundé 10 appartements à usage d’habitation en location. Le loyer par appartement est de
300 000/mois ; les charges de fonctionnement et d’entretien représentent 10%.
4- Activité salariale
M. GUDO est aussi Cadre dans une grande entreprise de la place. Pour le mois de janvier 2013, les
éléments de son salaire ont été les suivants :
- Salaire de base = 630 000 ;
- Prime d’ancienneté = 720 000 ;
- Prime de fonction = 112 500 ;
- Allocation familiale = 90 000.
Il est nourri et véhiculé aux frais de la société. Le salaire de base de la 1 ère catégorie 1er échelon de la
zone et du secteur d’activité de la société est de 117 000. Le nombre de jour de travail est en moyen de 28/mois.
Tous les éléments sont restés constants durant toute l’année 2013.
6- Activité mobilière
Il a également perçu le 15/06/2013 27 000 000 de dividende brut d’une société dans laquelle il a 22% de
participation.
TAF
1) Calculer les différents acomptes par catégorie de revenu si possible.
2) Calculer le revenu net catégoriel pour chaque activité si possible.
3) Calculer le revenu net global.
4) Calculer l’IRPP et présenter l’échéancier de paiement.
SOLUTION
1) Calcul des différents acomptes
a) Activité commerciale
Le contribuable ici relève du Régime Réel car le CA 50 000 000
MP annuel = 178 000 000 x 2,2% = 3 916 000
MP mensuel =
b) Activité agricole
Le contribuable aussi ici relève du Régime Réel car CA 50 000 000
MP annuel = 2 00 000 000 x 2,2% = 4 400 000
MP mensuel =
c) Activité foncière
Il s’agit ici des maisons d’habitation
Acompte annuel = 300 000 x 10 x 12 x 5% = 1 800 000
Acompte trimestriel =
d) Activité salariale
Ici, on doit calculer le salaire brut imposable mensuel
- Calcul du salaire brut imposable
* Salaire taxable intermédiaire
Salaire de base 630 000
:
Prime d’ancienneté 720 000
:
Prime de fonction 112 500
:
1 462 500
* Évaluation des avantages en nature
Selon l’Administration Fiscale :
Nourriture : 1 462 500 x 10% 146 250
=
Véhicule : 1 462 500 x 10% 146 250
=
292 500
* Salaire brut imposable : 1 462 500 + 192 500 = 1 755 000
- Calcul du salaire cotisable
* Évaluation des avantages selon, la CNPS
Nourriture :
Salaire cotisable : 1 462 500 + 47 250 = 1 509 750 > 300 000 donc salaire cotisable mensuel = 300 000
Cependant, l’acompte se calcul avec le salaire brut imposable mensuel. En fonction de l’algorithme,
nous avons : [70 850 + (1 755 000 – 667 000) x 70%] x 35% x 1,1 = 320 493,25
Acompte annuel : 320 493,25 x 12 = 3 845 919
e) Activité non commerciale
Le contribuable ici relève du régime Réel car il exerce une profession libérale
MP annuel = 300 000 000 x 2,2% = 6 600 000
MP mensuel =
f) Activité mobilière
Ici, il n’y a pas d’acompte à calculer
2) Calcul des différents revenus nets catégoriels
a) Activité commerciale
Revenu net = produits – charges
= 178 000 000 – 28 000 000
Échéancier de l’IRPP
* Les acomptes
Activité commerciale
Au plus tard le 15 de chaque mois, le MP mensuel de 326.333 doit être acquitté.
Activité agricole
Au plus tard le 15 de chaque mois, le MP mensuel de 366.667 doit être versé dans les caisses de l’État.
Activité foncière
Puisqu’il s’agit d’une maison d’habitation, l’acompte trimestriel de 450 000 doit être versé dans les caisses de
l’État par le bailleur lui-même aux échéances suivantes :
- Au plus tard le 15 avril 2013 pour le compte du 1er trimestre ;
- Au plus tard le 15 juillet pour le compte du 2e trimestre ;
- Au plus tard le 15 octobre 2013 pour le compte du 3e trimestre ;
- Au plus tard le 15 janvier 2014 pour le compte du 4e trimestre.
Activité Salariale
Au plus tard le 15 de chaque mois, l’acompte sur salaire de 320 493,25 doit être acquitté.
Activité non commerciale
- Au plus tard le 15 de chaque mois, l’acompte de 550 000 doit être versé dans les caisses de l’État ;
Solde d’IRPP
- Au plus tard le 15 mars 2014, le solde d’IRPP de 211.441.611doit être acquitté spontanément en
un versement unique.
Article 93 quinquies.
- Les entreprises dont le chiffre d’affaires passe en dessous des limites visées à l’article 93 quater ci-dessus sont
maintenues dans leur régime initial pendant une période de deux ans.
EXCEPTIONS Article 93 sexies.- Le bénéfice dessociétés visées à l’Article 26 est déterminé,dans tous les
cas, dans lesconditions prévues pour les entreprisesindividuelles et les personnesmorales imposables d’après le
régimeréel tel que prévu aux articles 93 ter et 93 quater, à l’exception des sociétés civiles immobilières pour
leurs revenusfonciers lorsqu’elles n’ont pas opté pour l’Impôt sur les Sociétés. Les associés ou participants de
ces sociétés sont censés avoir acquis la disposition de leur part des bénéfices à la clôture de l’exercice comptable
de la société.
Article 93 septies.- Régimes spécifiques des transporteurs interurbains de personnes.
(1) Nonobstant les dispositions des articles 93 ter et 93 quater, relèvent du régime simplifié les personnes
physiques et morales effectuant le transport interurbain de personnes par minibus et cars de moins de 50 places
et exploitant au plus 05 véhicules.
(2) Sont soumis au régime réel, lespersonnes physiques et morales réalisantles opérations suivantes :
- le transport interurbain de personnes par minibus et cars de moins de 50 places et exploitant plus de cinq
Véhicules ;
- le transport interurbain de personnes par cars d’au moins 50 places, quel que soit le nombre de véhicules
exploités.
Article 93 octies.- Régimes spécifiques des entreprises de jeux de hasard et divertissement.
(1) Relèvent du régime simplifié, les personnes physiques et morales exploitant des baby-foot dont le nombre de
machines est compris entre 10 et 25, des flippers et jeux vidéo dont le nombre de machines est compris entre
5 et 15, ainsi que celles exploitant des machines à sous dont le nombre est compris entre 3 et 10.
(2) Relèvent du régime réel, les personnes physiques et morales exploitant des baby-foot dont le nombre de
machines est supérieur à 25, de flippers et jeux vidéo dont le nombre de machines est supérieur à 15, ainsi que
celles exploitant des machines à sous dont le nombre est supérieur à 10.
Article 93 nonies.- Le bénéfice imposable des personnes physiques soumises au régime réel ainsi que celui des
personnes morales relevant du régime simplifié est déterminé comme en matière d’Impôt sur les Sociétés.
CESSION, CESSATION OUDECES
Article 94.- La cession, la cessation ou le décès entraînent l’exigibilité immédiate des impôts dus.
Article 95.- Dans le délai de trente jours de la cession ou cessation, le contribuable doit souscrire la
déclarationdes revenus imposables jusqu’au jour de la cession ou cessation en indiquant la date effective de
celle-ci et les nom (s), prénom(s), raison sociale et adresse du cessionnaire. En cas de décès, la déclaration doit
être souscrite par les ayants droit dans le délai de six mois à compter de la date de décès.
Article 96.- Hormis les délais spéciaux prévus à l’Article 95 ci-dessus, toutes les dispositions relatives aux
Obligationsdu contribuable, à la procédure d’imposition et aux pénalités, sont applicables en cas de cessation,
cession ou décès.Dans tous les cas, la déclaration doit être accompagnée du paiement des droits correspondants.
Article 97.- En cas de décès, le montant total des impositions émises en vertu de l’Article 94 du présent Code,
ne peut excéder les trois quarts de l’actif net successoral avant paiement des droits de mutation par décès.Les
impositions ainsi établies et toutes autres impositions dues par les héritiers du défunt constituent une charge de
l’actif successoral. Elles ne sont pas admises en déduction du revenu des héritiers pour l’établissement de
l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques dont ces derniers sont passibles.
Article 98.- La continuation par seshéritiers en ligne directe, ou son conjoint de l’activité précédemment
exercée par un contribuable décédé est considérée comme n’entraînant pas réalisation de plus-value, à condition
que soient conservées par le ou les nouveaux exploitants toutes les évaluations d’éléments d’actif figurant au
dernier bilan dressé par le défunt. La constitution par le conjoint ou les héritiers d’une société de personnes
nemet pas obstacle à l’application de la disposition ci-dessus. Il en est de même, en cas de constitution d’une
société à responsabilité limitée, à condition que les statuts prévoient la non-cessibilité des parts à des tiers
étrangers à la succession.
SECTION II : DEPART DU CAMEROUN
Article 99.- Nul ne peut quitter le territoire camerounais sans avoir au préalable souscrit la déclaration des
revenus acquis jusqu’à la date de départ. Cette déclaration doit être souscrite au plus tard dans les trente jours
qui précèdent la demande de passeport ou de visa de sortie. Elle entraîne en principe imposition immédiate. Le
passeport ou le visa de sortie ne peuvent être délivrés que sur présentation d’un certificat établi par le Centre des
Impôts compétent du lieu de résidence du contribuable. Tout passeport ou visa de sortie délivré en violation de
cette disposition engage la responsabilité solidaire de son auteur avec le contribuable intéressé pour le paiement
des impôts dont le recouvrement est différé ou compromis, sans préjudice des sanctions disciplinaires pour
manquement aux obligations professionnelles. Toutefois, le certificat de départ visé ci-dessus n’est pas exigé
des salariés de nationalité camerounaise effectuant des déplacements temporaires à l’étranger.
lemodèle est fourni par les services des impôts, la déclaration des sommes ciaprès versées au cours de l’année
fiscale écoulée :
a) appointements et leurs accessoires de toutes sortes versés à chacun des membres de son personnel
salarié;
b) sommes diverses dépassant deux cent cinquante mille (250 000) francs CFA versées à des tiers à titre de
commissions, courtage, ristournes,honoraires, loyers, vacations,droits d’auteurs oud’inventeurs et autres
rémunérationsoccasionnelles ou non ;
b) le listing des achats par fournisseur avec mention de leur numéro d’identification et le montant des
achats de l’exercice.
Article 102.- La déclaration prévue à l’Article 101 ci-dessus doit mentionner
- les nom (s), prénom (s), raison socialeet adresse de la partie versante;
- les nom (s), prénom (s), raison sociale, numéro d’identifiant unique et adresse du bénéficiaire ;
- les sommes versées détaillées par nature, selon les indications données par le formulaire délivré par
l’administration des impôts ;
- la période à laquelle s’appliquent les paiements.
Article 103.- Toute infraction aux dispositions des Articles 101 et 102 du présent Code donne lieu à la
perception d’une amende de 5 000 francs CFA par omission ou inexactitude, par bénéficiaire et par mois de
retard. Cette amende est mise en recouvrement dans les mêmes formes que les impôts, objet des chapitres ci-
dessus. En outre, après une mise en demeure de déclarer conformément aux dispositions du Livre des
Procédures Fiscales, l’absence de déclaration des sommes visées à l’Article 101 entraîne la perte du droit de les
porter en charges pour la détermination du résultat de l’entreprise.
Article 104.- Toutes les dispositions définies ci-avant en matière d’Impôt sur les sociétés et d’Impôt sur le
Revenu des Personnes Physiques sont également applicables aux entreprises ayant leur siège social à l’étranger
pour les activités déployées au Cameroun.
Article 104 bis.- (1) L’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques dû par les associés de sociétés de
personnes et, d’une manière générale, par les associés des personnes morales fiscalement transparentes, à
l’exception des sociétés de personnes ayant opté pour l’Impôt sur les sociétés, est retenu à la source et reversé
par la société ayant réalisé lesdits revenus selon le barème de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques
prévu à l’article 69 du présent Code.
(2) Pour l’application de la présente disposition, l’exigibilité est déterminée selon la catégorie des revenus
réalisés, tels que visés aux articles 80 et suivants du présent Code.
Article 104 ter.- Les gestionnaires de trusts ou fiducies étrangers domiciliés au Cameroun doivent également
déposer, dans le délai prévu à l’article 101 ci-dessus, tous les renseignements relatifs à l’identité des personnes
liées auxdits trusts ou fiducies, ainsi qu’aux avoirs desdits trusts ou fiducies.
les sociétés et le rappel des droits antérieurement exonérés, majoré despénalités prévues par la législationfiscale
en vigueur.
Article 111.- (1) Par dérogation auxdispositions de l’Article 70 du présentCode, le taux d’imposition des
dividendeset intérêts des obligations àmoins de cinq (5) ans de maturité ainsique les autres rémunérations
provenantdes valeurs mobilières des personnesphysiques ou morales, admisesà la cote de la bourse du
Cameroun, est fixé à 10 %.Ce taux est fixé à 5 % pour les rémunérationsdes obligations des sociétésprivées ou
publiques à échéance decinq (5) ans ou plus.
(2) Toutefois, sont exonérés del’Impôt sur les Sociétés, de l’Impôtsur le Revenu des Capitaux Mobiliersou de
tout autre prélèvement de même nature, les produits ci-dessous :
a) les intérêts des obligations del’État ;
b) les intérêts des obligations descollectivités territoriales décentralisées ;
c) les plus-values nettes réalisées pardes personnes physiques ou moralessur le marché des valeursmobilières du
Cameroun.
Pour l’application de cette disposition,la plus-value s’entend du prix de cession diminué du prix d’acquisition et
des frais de gestion des titres cédés.
Article 112.- Les conventions et actes portant cession des titres cotés sur lemarché des valeurs mobilières sont
exonérés des droits d’enregistrement.
- obligation de retenue à la source etde reversement de l’Impôt sur leRevenu des Personnes Physiques des
personnes qu’ils emploientd’après le barème des retenues salariales;
- obligation de retenue à la source etde reversement de l’impôt sur lesrevenus fonciers lorsqu’ils sont locataires
des immeubles affectés àleurs activités.
- exonération de la TVA sur l’achatdes pesticides, des engrais et desintrants utilisés par les producteurs,ainsi que
des équipements etmatériels de l’agriculture, del’élevage et de la pêche figurant àl’annexe du présent titre;
- exonération des droitsd’enregistrement des mutations deterrains affectés à l’agriculture, àl’élevage et à la
pêche ;
- exonération des droitsd’enregistrement des conventionsde prêts destinées au financementdes activités
agricoles, de l’élevageet à la pêche ;
- exonération de la taxe foncière despropriétés appartenant aux entreprisesagricoles, d’élevage et depêche, et
affectés à ces activités, àl’exclusion des constructions àusage de bureau.
2. Des boissons
Article 124.- (1) Les boissons nouvellesproduites et conditionnées exclusivementà partir de la matière première
locale, sauf indisponibilitéabsolue d’un ingrédient sur le marchélocal, sont passibles uniquement du droit
d’accises ad valorem àl’exclusion du droit d’accises spécifiquevisé à l’article 142 (8) 1. Dansce cas, pour le
calcul du droitd’accises ad valorem, il n’est procédéà aucun abattement.Dans tous les cas, le pourcentage de
lamatière première issue de l’agriculturelocale ne peut être inférieur à 40% descomposants utilisés et les
emballages servant de conditionnement, lorsqu’ilssont non retournables, doivent nécessairementêtre recyclés au
Cameroun.
(2) Les boissons nouvelles s’entendentde celles mises sur le marché à, compter du 1er janvier 2017.
- les dépenses exposées pour la réalisationdes opérations de rechercheet d’innovation confiées àdes organismes
de recherche publicou privé, des établissementsd’enseignement supérieur ou à deschercheurs indépendants
agrééspar le ministère en charge de la recherche.Le taux du crédit d'impôtest de 15% des dépenses de
rechercheet d’innovation ci-dessus.Il est plafonné à cinquante (50) millionsF CFA et est imputable dans lalimite
de trois exercices clos suivantcelui au titre duquel les dépenses ontété engagées
Fin de ce chapitre
CENTRES D’INTERETS
Au terme de ce chapitre nos capacités devraient être initiées et renforcées sur :
-La maitrise des principes de fonctionnement et de calcul de l’impôt libératoire ;
- La maitrise des principes de fonctionnement et de calcul de la patente ;
- La maitrise des principes de fonctionnement et de calcul de la licence ;
- Catégorie A : de 0 – 20 000
- Catégorie B : de 20 001 – 40 000
- Catégorie C : de 40 001 – 50 000
- Catégorie D : de 50 001 – 100 000
N.B Depuis le 01 juillet 2014, la grille de l’import libératoire pour les transporteurs est désormais la suivante :
er
Tranches Catégories
0-10.000 Catégorie A
10.001-20.000 Catégorie B
20 001-25.000 Catégorie C
25001-50.000 Catégorie D
Ceci voudrait tout simplement dire que cet impôt libératoire à été réduit de 50% pour les
transporteurs. Cette réduction constitue une mesure de soutenabilité de l’augmentation du prix de
carburant à la pompe.
Les communes peuvent à l’intérieur de chaque catégorie appliquer des taux spécifiques à chaque activité
dans la limitation de la fourchette concernée.
- Relève de la catégorie A, les producteurs, prestataires de services et les commerçants dont le CA est <
à 2 500 000
- Relève de la catégorie B, les producteurs prestataires de services et les commerçants réalisant un
chiffre d’affaires compris entre 2 500 000 ≥CA < 5 000 000
- Relève de la catégorie C, les producteurs prestataires de services et les commerçants réalisant un
chiffre d’affaires compris entre 5 000 000 ≥ CA < 7 500 000
- Relève de la catégorie D :
les producteurs, prestataires de services et les commerçants réalisant un chiffre d’affaires
compris entre 7 500 000≥ CA < 10 000 000.
Les exploitants de Baby foot dont le nombre de machines est < 10
Les exploitants de flippers et jeux de vidéos dont le nombre de machines est < 5
Les exploitants de machines à sous dont le nombre de machines< 3
NB : A défaut de détermination du CA, les activités relevant de l’impôt libératoire font l’objet
d’une classification telle que présentée ci-dessous :
Classification des activités soumises à l’impôt libératoire
a) Relèvent de la catégorie A :
- Coiffeur ambulant ;
- Gargotier ambulant ;
- Gargotier sans local aménagé ;
- Vendeur ambulant de boissons gazeuses et d’eau potable par triporteur, pousse-pousse ou
Cyclomoteur ;
- Exploitant d’un moulin à écraser ;
- Graveur ambulant ;
- Coiffeur ambulant ;
c) Relèvent de la catégorie C :
- Collecteur de peaux de bêtes ;
- Vannier ;
- Exploitant de jeux de hasard à trois cartes ;
- Tenant un salon de coiffure ayant de 3 à 5 employés ;
- Exploitant d’une laverie avec compteur d’eau et sans gardiennage;
- Tenancier d’une cantine scolaire ;
- Vendeurs de yaourts de glaces alimentaires ou de sucettes ;
- Vendeurs de fleurs à demeure ;
- Marchand de produits vivriers ou de marchandises disposant de tricycle ;
- Réparateur de téléviseurs et autres appareils audiovisuels ne vendant pas des pièces détachées ;
- Marchand de bois de chauffage ou à bruler disposant d’un tricycle ;
- Exploitant de ciné-club ;
- Marchand de bétail et volaille avec local ;
- Artisan fabricant de maroquinerie ;
- Exploitant de taxi et par taxi ;
- Transporteur de personnes par véhicule à la périphérie des centres urbains ;
- Marchands de boissons non alcoolisés.
d) Relèvent de la catégorie D :
- Marchands de boissons alcoolisées;
- Marchand de sable, de graviers ou de moellons ;
- Club de danse ou de musique, de sports, de culture physique, moniteur de
Gymnastique ;
- Marchand de piquets, de bambous et de planches ;
- Restaurant non classé ;
- Manucure, pédicure donnant des soins de beauté ;
- Boucher ne disposant pas de moyens frigorifiques;
- Tenant un salon de coiffure avec plus de 5 employés ;
- Transport urbain de masse et par véhicule ;
- Marchand de bois de chauffage ou à bruler disposant d’un véhicules ;
- Transport mixte de personnes et de marchandises à la périphérie des centres urbains ;
- Exploitant d’une cabine téléphonique ;
- Sage-femme, Infirmier, masseur donnant des soins à domicile ;
- Kiosque à tabac ;
- Tradi-praticien ;
- Marchand de bois de chauffage ou à brûler disposant d’un véhicule ;
- Mécanicien, tôlier, électricien automobile sans moyens mécaniques ;
- Marchand de boissons alcoolisées ;
- 0,494 % sur le chiffre d’affaires des Petites Entreprises, pour une contribution plancher (minimale) de
50.000 FCFA et un Plafond (maximum) de 140.000 de FCFA;
Il convient de relever que les montants ci-dessus représentent le montant de la patente en principal
théorique. Il comprend le montant de la patente en principal, la Taxe de Développement Local (TDL), les
Centimes Additionnels au profit des Chambres Consulaires et la Redevance Audiovisuelle. Ceux- sont affectés à
chacun de leurs bénéficiaires suivant les tarifs et les procédures fixés par les Textes en Vigueur.
Nous reprenons ici la CIRCULAIRE N° 006/MINFI/SG/DGI/DER DU 28 AVRIL 2014 Précisant les
critères de rattachement des contribuables aux unités de gestion de la Direction Générale des Impôts.
LE DIRECTEUR GENERAL DES IMPOTS
A MADAMES
ET MESSIEURS :
- Le Chef de l’Inspection des Services des Impôts ;
- Le Directeur des Grandes Entreprises ;
- Les Chefs de Centres Régionaux des Impôts ;
- Les Chefs de Centres des formalités de création d’entreprises.
La décision n°432/MINFI/SG/DGI du 20 novembre 2013 du Ministre desFinances a fixé les critères
d’éligibilité des contribuables aux différentes unitésde gestion de la Direction Générale des Impôts.Aux termes
de cette décision, la Direction des Grandes Entreprises (DGE) estchargée de la gestion des contribuables dont le
chiffre d’affaires est au moinségal à trois (03) milliards de francs CFA. Les Centres des Impôts des
MoyennesEntreprises (CIME) sont compétents pour les contribuables réalisant un montantde chiffre d’affaires
compris entre cinquante (50) millions et moins de trois (03)milliards de francs CFA. Enfin, les Centres
Divisionnaires des Impôts (CDI)gèrent les contribuables qui réalisent un montant de chiffre d’affaires inférieur
àcinquante (50) millions de francs CFA.La présente circulaire apporte des précisions sur les critères de
rattachement des entreprises nouvelles et les modalités de reclassement de celles existantes.
1) Le rattachement des nouveaux contribuables
a) Le principe : le rattachement sur la base du chiffre d’affaires effectif
En application de l’article C 10 du Code Général des Impôts (CGI), lacontribution des patentes est fixée
en fonction du chiffre d’affaires annueldéclaré par le redevable. La patente n’est donc délivrée que sur la seule
base d’un chiffre d’affaires effectivement réalisé.Vous noterez que ce principe préside également au
rattachement des nouvellesentreprises aux différentes unités de gestion. Autrement dit, le rattachement
d’uncontribuable à un centre des impôts se fait sur la base du chiffre d’affaireseffectivement réalisé au cours de
l’exercice précédent.En conséquence, les nouveaux contribuables, qui n’ont pas encore de chiffred’affaires
effectivement réalisé, relèvent d’office du CDI de leur lieu desituation.
c) Les exceptions : le rattachement en fonction du secteur d’activités
Par exception au principe du rattachement d’office aux CDI rappelé ci-dessus,les nouveaux
contribuables sont rattachés à la DGE, sans considération duchiffre d’affaires, lorsqu’ils opèrent dans les
secteurs ci-après :
- pétrolier amont ;
d’assujettis à la TVA.Vous noterez à cet effet que la TVA supportée par le nouvel assujetti lorsqu’ilélevait du
régime simplifié ou de l’Impôt libératoire n’est alors déductible quelorsque, en contrepartie, la TVA
correspondant au chiffre d’affaires réalisé dansle cadre du régime antérieur fait l’objet de régularisation.
J’attache du prix à la saine exécution des présentes prescriptions dont toutedifficulté d’application devra
m’être signalée.
Le Directeur Général des Impôts,
(é) MOPA Modeste FATOING
Les activités ci-dessous sont passibles de plein droit à la contribution des patentes quelque soit le chiffre
d’affaires :
- Acheteur ou collecteur non producteur d’or ou de pierres précieuses ;
- Administrateur des biens ;
- Agence d’affaires ;
- Agences d’une entreprise de télécommunication ;
- Agence de banque ou d’établissement financier ;
- Agence de compagnie d’assurances ou de rassurance ;
- Agence de compagnie de navigation aérienne ;
- Agence de compagnie de navigation maritime ou fluviale ;
- Agence de distribution ou de commercialisation d’eau ;
- Agence de distribution ou de commercialisation d’énergie ;
- Agence de publicité ;
- Agence de surveillance ;
- Agence de voyage ;
- Agence immobilière ;
- Agence périodique de banque ou d’établissement financier ;
- Agence de recouvrement ;
- Approvisionnement de navire ou shipchandler ;
- Architecte, bureau d’études ou d’ingénieur- conseil ;
- Atelier mécanique d’affûtage, de réparation, de rectification, de montage ou de maintenance
industrielle ;
- Avocat ;
- Banque ou établissement financier ;
- Bar-dancing ;
- Bijoutier ;
- Boucher disposant de moyens frigorifiques et charcutier ;
- Boulanger utilisant des procédés mécaniques ;
- Brasseur ;
- Brocanteur ;
- Ceux qui sont des vendeurs ambulants soit dans les rues, soit dans les lieux de passage, soit dans les
marchés de fleurs ou des menus comestibles ;
- Les vendeurs ambulants des journaux et périodiques à l’exclusion de toute article de librairie et sous
réserve que leur activité ait été déclarée conformément à la législation en vigueur ;
- Les auteurs compositeurs ;
- Les associés des SNC, des SCS, des SARL ou des SA;
- Les caisses d’épargne et de prévoyance sociale administrées gratuitement ainsi que les mutuelles
d’entraide lorsqu’elles sont régulièrement autorisées et fonctionnant conformément à leur objet;
- Les cantiniers attachés à l’armée lorsqu’ils ne vendent pas de boissons d’alcooliques au public;
- Les centres hospitaliers exploités par des congrégations religieuses ou par les organismes à but non
lucratif;
- Les cultivateurs, planteurs, éleveurs, personnes physiques réalisant un CA < 10 000 000 FCFA pour la
vente des récoltes et des fruits provenant des terrains leur appartenant ou qu’ils exploitent, ou pour la vente du
bétail qu’ils élèvent ou engraissent;
- Les économats, syndicats agricoles et les sociétés coopératives de consommation à condition qu’ils ne
possèdent pas de magasin de vente et se bornent à regrouper les commandes de leurs adhérents et à distribuer
dans leur magasin les denrées, produits ou marchandises qui ont fait l’objet de la commande;
- Les établissements privés ayant pour but de recueillir des enfants pauvres et de leur dispenser une
formation;
- Les établissements d’enseignement;
- Les chasseurs;
- Les explorateurs;
- Les pêcheurs et les inscrits maritimes se livrant personnellement à la pêche et à la vente des produits
de leur pêche;
- Les piroguiers à l’exception de ceux qui utilisent un bateau à moteur;
- Les planteurs vendant du bois de chauffage provenant exclusivement du débroussaillement pour la
mise en valeur de leurs plantations;
- Les propriétaires ou locataires louant accidentellement en meublé une partie de leurs habitations
personnelles lorsque celles-ci ne présentent aucun caractère périodique;
- Les salariés pour ce qui est du seul exercice de leur profession salariale ;
- Les sociétés coopératives de développement rural, les sociétés de secours et prêts agricoles
fonctionnant conforment à leur objet ;
- Les sociétés coopératives et/ ou leurs unions ainsi que les groupements d’initiative commune ayant
opté pour :
Soit d’effectuer ou de faciliter toutes les opérations concernant la production, la conservation ou la
vente des produits agricoles provenant essentiellement des exploitations des associés.
Soit de mettre à la disposition de leurs sociétaires pour leur usage du matériel, et des instruments
agricoles.
- Les voyageurs placiers de commerce et d’industrie qui travaillent pour le compte d’une ou de
plusieurs maisons, qu’ils soient rémunérés par des remises ou par des appointements fixés à condition qu’ils
n’aient pas de personnalité professionnelle indépendante de celle de commerçants dont ils placent les produits.
2. L’annualité de la patente
La patente est due pour l’année entière par toute personne exerçant au 1er Janvier une activité
imposable.
Les personnes qui entreprennent en cours d’année une activité soumise à la patente ne doivent cette
contribution qu’à partir du 1er jour du mois au cours duquel elles ont commencé d’exercer à moins que de part sa
nature, l’activité ne soit susceptible d’être exercée pendant toute l’année. Dans ce dernier cas, la patente est due
pour l’année entière quelque soit l’époque à laquelle l’activité est entreprise.
Le chiffre d’affaires à prendre en compte pour le calcul de la patente est :
- Pour les activités nouvelles, celui déclaré au 1er jour du commencement de l’activité ;
- Pour les activités datant d’un ou de plus d’un an, celui réalisé au cours de l’exercice précédent.
NB : en cas de cessation d’activité par suite de décès, de règlement judiciaire, de faillite déclarée ou
pour cause d’expropriation ou d’expulsion, les droits ne sont dus que jusqu'à l’expiration du mois en cours.
La décharge du surplus est accordée sur déclaration du redevable présentée dans les trois mois suivant
l’évènement.
Exemple : la Sa « Tonton Cadeau » qui est une entreprise de distribution des produits
électroménagers. Elle a payé pour le compte de l’année 2015, une patente pour un montant total de 960.000 de
FCFA. Le 14 juin 2015, cette entreprise à fait faillite.
T.A.F.
1)- calculer le montant de la patente consommée
2)- calculer le montant de la patente non consommée
3)- quelle est la date limite de remboursement de la fraction non consommée de la patente par
l’Administration Fiscale.
Solution :
1)- la patente est consommée jusqu’au 30 juin 2015 soit 06 mois. 960.000 x 50% = 480.000
2)- fraction non consommée de la patente 960.000- 480.000 = 480.000
3)- date limite de remboursement 14 septembre 2015.
- Tout chantier ou groupes de chantiers ouverts dans une commune et placés sous la surveillance
technique d’agent est considéré comme un établissement imposable à la patente.
- L’industriel vendant exclusivement en gros dans un local séparé les seuls produits de sa location est
exempté de la patente pour les ventes effectuées dans ce local. En cas de pluralité de magasins, l’exemption est
limitée à celui qui est le plus proche de l’usine.
- En ce qui concerne les professionnels de transport routier qui sont soumis au régime du réel, il est dû
une patente par exploitant calculée en fonction du chiffre d’affaires.
- Les opérations effectuées par un patenté pour le compte d’un tiers soit en consignation, soit sur contrôle
de son commettant, que celui-ci exige des rapports, comptes rendus, ou fasse surveiller périodiquement lesdites
opérations donne également lieu à l’imposition distincte au titre des commettants.
a) Les Centimes Additionnels au profit des Assemblées Consulaires. Les Assemblées Consulaires
dont il s’agit ici sont consacrées par :
- La Chambre d’Agriculture
- La Chambre d’Élevage, de Pêche et d’Industrie
b) La Redevance Audiovisuelle Patronale(RAVP). Elle est due par tout les redevables de la
patente.
c) La Taxe Communale(Taxe De Développement Local). Elle est instituée en vue d’assurer
l’entretien sanitaire ou technique, notamment les taxes d’eau, d’éclairage public, d’enlèvement des ordures
ménagères, du fonctionnement des différents services d’ambulance si la commune assure ces services. Cette
taxe est lue dans un barème en fonction du montant de la patente théorique
En tout état de cause, l’économie des éléments que nous devons retenir pour le calcul de la patente est la
suivante ;
- le principal de la patente réparti entre la communauté urbaine, les communeset le Fonds spécial d’Equipement
et d’Intervention Intercommunale(FEICOM) ;
- la redevance audio-visuelle destinée à la Cameroon Radio Television(CRTV) ;
- les centimes additionnels des chambres consulaires destinés à la Chambre deCommerce, d’Industrie, des
Mines et de l’Artisanat (CCIMA) ou à laChambre d’Agriculture, de la Pêche, de l’Elevage et des Forêts
(CAPEF) ;
- la taxe de développement local destiné à la commune.
302. La contribution des patentes est affectée à chaque bénéficiaire suivant lestarifs et les procédures fixés par
les textes en vigueur. Pour des besoins desimplification, les coefficients ci-après sont utilisés pour déterminer en
tant quede besoin la part revenant à chaque bénéficiaire :
- Commune : 39,4%
- FEICOM : 9,85%
- CRTV : 49,27%
- CCIMA/CAPEF : 1,48%
- Frais d’assiette et de recouvrement : 10% sur la quote-part revenant à chaquebénéficiaire.
303. Le montant de la taxe de développement local (TDL) déterminéconformément aux dispositions de l’article
C 58 du CGI doit être déduit dumontant de la contribution globale, la différence qui en résulte donne lieu
àventilation aux différents bénéficiaires d’après la clé de répartition rappelée.
304. Les modalités de calcul ci-dessus présentées sont applicables à tous lescontribuables patentables, y compris
les transporteurs. La réforme supprime lerégime particulier de la patente des transporteurs assise sur le nombre
de véhicule en tenant compte du nombre de place pour le transport interurbain depersonnes et la charge utile
pour le transport de marchandises.
305. Ainsi, la patente des transporteurs de personnes et de marchandises estdésormais assise sur le chiffre
d’affaires déclaré comme c’est le cas pour toutesles autres personnes soumises à cet impôt. Ces derniers
acquittent leur patenteselon les mêmes modalités et dans le même délai que dans le système de droit commun.
ii. L’autoliquidation et la télédéclaration de la patente
306. La patente est désormais déclarée et liquidée par le redevable à l’aide d’unimprimé servi par
l’administration ou directement en ligne via l’application detélé-déclaration.
307. En application des dispositions de l’article C 23 du Code général des impôts,la contribution des patentes
doit être déclarée et payée dans le délai maximumde deux (02) mois suivant le début de l’année fiscale pour ce
qui est des renouvellements, ou suivant la fin de l’exonération temporaire pour les entreprises nouvelles.
iii. Les modalités de paiement des droits de patente
308. Lorsque la liquidation de la patente est faite en dehors de l’applicationinformatique de gestion des impôts
et taxes, elle donne lieu à l’établissementd’un bulletin d’émission qui sert de support de paiement. La Recette
des impôtsprocède après encaissement à la répartition d’après les quotités ci-dessus.
309. Lorsque la patente est télé-déclarée à travers le portail web de la Directiongénérale des impôts
(www.impots.cm), l’avis d’imposition généré par lesystème sert de support de paiement.
310. Le paiement de la contribution des patentes s’effectue selon les modalitésfixées aux dispositions de
l’article L8 du LPF. A cet égard, il convient derappeler que la patente des contribuables relevant des unités de
gestion spécialisées est payée exclusivement par virement.
Exemple 2 :
La SA FLG a réalisé pour le compte de l’année 2016 un Chiffre d’affaires annuel de 1.800.000.000. Cette
entreprise est basée à Yaoundé et fait dans la distribution des produits agroalimentaires. On vous donne par
ailleurs le barème suivant pour le calcul de la Taxe De Développement Local :
Principal de la patente ou de l’impôt libératoire TC (TDL)
Jusqu’à 30.000 7.500
60.000 9.000
100.000 15.000
150.000 22.500
200.000 30.000
300.000 45.000
400.000 60.000
500.000 75.000
Plus de 500.000 90.000
TAF :
1- déterminer le montant de la contribution de la patente ;
2- determiner le montant à repartir entre les différents beneficiaires
3- proceder à la répartition entre les différents benficiaires en faissant appraitre les frais d’assiette
(frais de recouvrement)
4- proceder à la repartition entre les différents benficiaires sansfaire appraitre les frais d’assiette (frais
de recouvrement)
5- quel est le nom de l’organisme beneficiaire des frais d’assiette(frais de recouvrement).
6- Quel est la date limite de paiement de la patente
Solution
1- Il convient de relever que le contribuable est rattaché au Centre Impôts des Moyennes Entreprises
(CIME)car son Chiffre d’Affaires est supérieur ou égale à 50 millions et inférieur à 3.000.000.000. Le taux à
appliquer est de 0,283 % sur le chiffre d’affaires pour une contribution plancher de (minimale) 141. 500.
FCFA et un Plafond (maximum) de 4.500.000 de FCFA.
Nous aurons le montant de la patente suivant : 1.800.000.000 x 0,283 % = 5.094.000. On retient ici
4.500.000 car le montant est supérieur au Plafond (5.094.000>4.500.000).
2- Calcul du montant à repartir
- La TDL = 90.000
- Montant à repartir 4.500.000-90.000= 4. 410.000
3- L’affectation aux bénéficiaires est la suivante avec presence des frais d’assiette:
- Frais de recouvrement 4.410.000 x 10 % = 441.000
- Montant restant à affecter ; 4.410.000 – 441.000 = 3.969.000 ou 4.410.000 x90% = 3.969.000
Bénéficiaires Calculs montants
Commune 3.969.000 x 39,4% 1.563.786
FEICOM 3.969.000 x 9,85% 390.946,5
RAV CRTV 3.969.000 x 49, 27 % 1.955.526,3
CCIMA/CAPEF 3.969.000 x 1,48 % 58.741,2
TDL 90.000X 90% 81.000
Solution
- Il convient de relever que le contribuable est rattaché à la Direction des Grandes Entreprises (DGE)
car son Chiffre d’Affaires est supérieur ou égale à à 3.000.000.000. Le taux à appliquer est 0,159 % sur le
chiffre d’affaires pour une contribution plancher (minimale) de 5. 000.000 FCFA et un Plafond (maximum) de
2,5 milliards de FCFA ;
1- Nous aurons le montant de la patente suivantes : 6.600.000.000 x 0,159 % = 10.494.000. On retient
ici 10.494.000car le montant est inferieur au Plafond (10.494.000 < 2,5 milliards de FCFA).
2- Le montant à affecter aux différents beneficiaires :
- Taxe de Développement Local 90.000
- Montant à affecter 10.494.000- 90.000 = 10.404.000
3- Repartition avec frais de recouvrment
Bénéficiaires Calculs Montants
Commune 10.404.000 x 39,4% x 90% 3.689.258
FEICOM 10.404.000 x 9,85% x90% 922.315
RAV CRTV 10.404.000 x 49, 27 % x90% 4.613.446
CCIMA/CAPEF 10.404.000 x 1,48 %x90% 138.581
TDL 90.000 x 90% 81.000
Frais de Recouvrement 10.494.000x 10 % 1.049.400
TOTAL 10.494.000
4- Affectation sans Frais de Recouvrement
Bénéficiaires Calculs Montants
Commune 10.404.000 x 39,4% 4.099.176
FEICOM 10.404.000 x 9,85% 1.024.794
RAV CRTV 10.404.000 x 49, 27 % 5.126.051
CCIMA/CAPEF 10.404.000 x 1,48 % 153.979
TDL 90.000
TOTAL 10.494.000
Il convient de relever que le contribuable est rattaché au Centre Impôts des Moyennes Entreprises
(CIME) car son Chiffre d’Affaires est supérieur ou égale à 50 millions et inférieur à 3.000.000.000. Le taux à
appliquer est de 0,283 % sur le chiffre d’affaires pour une contribution plancher de (minimale) 141. 500.
FCFA et un Plafond (maximum) de 4.500.000 de FCFA.
Nous aurons le montant de la patente suivante : 70.000.000 x 0,283 % =198.100. On retient ici 198.100
car le montant est supérieur au plancher et inférieur au Plafond (198.100>141.500 mais aussi 198.100 <
4.500.000).
5- L’affectation aux bénéficiaires est la suivante :
- Taxe de Développement Local 30.000
- Frais de recouvrement 198.100 x 10 % = 19.810
- Montant restant à affecter ; 198.100– 30.000 = 168.100
Exemple 2 ;
- Il convient de relever que le contribuable est rattaché au Centre Divisionnaire des Impôts (CDI) car
son Chiffre d’Affaires est inférieur à 50 millions. Le taux à appliquer est de 0,494 % sur le chiffre d’affaires,
pour une contribution plancher (minimale) 50.000 FCFA et un Plafond (maximum) de 140.000 de FCFA;
Nous aurons le montant de la patente suivantes : 36.000.000 x 0,494 % =177.840. On retient ici
140.000. Car le montant est supérieur au Plafond (177.840 >140.000).
6- L’affectation aux bénéficiaires est la suivante :
- Taxe de Développement Local 22.500
Est considéré également comme vendeur à consommer sur place quiconque autorise ou tolère la
consommation dans son établissement ou sous la véranda de celui-ci, des boissons vendues pour être emportées.
NB : lorsque dans un même établissement, il est réalisé des opérations pouvant donner lieu à des
licences différentes, cet établissement est imposé à la licence la plus élevée pour l’ensemble des opérations
qui y sont réalisées.
Est assimilé à la vente pour l’évaluation du chiffre d’affaires au titre de la licence toute remise de
boissons donnant lieu à l’occasion de transactions commerciales de troc, d’échange ou mêmes de cadeaux ou
tout prélèvement destiné à la consommation personnelle.
NB : le paiement de la contribution des licences est indépendant de celui de la contribution des
patentes ou de l’impôt libératoire et l’imposition de l’une ne dispense pas du paiement des autres.
Le cumul de la vente des boissons avec un autre commerce entraine le paiement de la contribution des
licences et de la contribution des patentes ou de l’impôt libératoire applicable au second commerce.
Toutes personnes vendant des boissons soumises à une licence préalable sans autorisation ou exerçant un
commerce passible d’une contribution plus élevée que celle qui est initialement imposée est taxée d’office pour
l’année entière sur la différence entre le montant réel dû et celui déjà acquitté.
3. Pénalités
Même chose en matière de patente.
2. Le calcul de la licence
Après avoir trouvé la base de calcul de la licence, le reste devient simple par application des tarifs en
vigueur.
Exercice 1 : la Societe F.L.G basée à Douala. Elle a realisé pour le compte de l’année 2017 un chiffre
d’affaires de 60.000.000. Cette entreprise vend uniquement les boissons non alcoolisées.
1- Determiner le montant principal de sa patente sachant que sa TDL est 15.000 de FCFA.
2- Determiner le montant de ses Droits de Licence.
Solution
1- Principal de la patente (60.000.000 x 0,283% - 15.000) x 49, 25 % = 76.239
2- Droit des Licences 76.239x2=152.478
Exercice 2 : La SA « Buvons Ensemble » a déclaré pour le compte de l’année 2017 les ventes
suvantes. Par aileurs cette entreprise est basée à Yaoundé (Marché Ekounou).
- Vente des bières 46.200.000
- Vente des eaux minérales 23.000.000
- Ventes des vins 23.800.000
- Ventes des bières à teneur d’alcool nulle 17.000.000
- Ventes des whiskies 12.000.000
- Vente des boissons gazeuses (jus orange) 8.000.000
T.A.F :
1)- determiner le montant du chiffre d’affaires de cette pour le compte de l’année 2017
2)- Preciser le Regime d’imposition de cette entreprise (justifier votre reponse)
3)- preciser sa classe de licences (justifier votre reponse)
4)- Calculer le montant principal de sa licence
5)- preciser le montant principal de sa patente.
NB
-TDL des boissons alcoolsées 22.500
- TDL des boissons non alcoolsées 15.000
-TDL Patente 30.000
6)- repartitir cet impot sur les activités sachant que les droits de licences figurent sur la quittance de
payement de la patente.
7)- quelle est la date limite de paiement
Solution
1- Calcul du chiffre d’affaires de l’année 2017
46.200.000 + 23.000.000 + 23.800.000 + 17.000.000 + 12.000.000+ 8.000.000 = 130.000.000
2- le Contribuable relève du régime réel car son chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur ou égal
à 50.000.000.
3- Le Contribuable appartient à la 2ème classe de licence dans la mesure où il vend les boissons
alcooliseés et les boissons non alcoolisées. On va calculer la licence et retenir le type de boisson
qui genère un montant de la licence la plus elevée.
4- Calcul du montant du principal de la licence
Boissons alcoolisées
Chiffre d’affaires 46.200.000 + 23.800.000 + 12.000.000= 82.000.000 (CIME) car superieur à
50.000.000 et inferieur à 3.000.000.000
- Patente totale 82.000.000 x 0,283% = 232.060
- Montant à repartir 232.060 -22.500 = 209.560
- Patente en principal 209.560 x 49,25% = 103.208,3
- Montant de la licence 103.208,3 x 4 = 412.833,2
Boissons non alcoolisées
Chiffre d’affaires 23.000.000 +17.000.000 + 8.000.000= 48.000.000(CDI) car inferieur à
50.000.000
- Patente totale 48.000.000 x 0,494 % = 237.120 mais ce montant est superieur à 140.000 et on doit
retenir 140.000
- Montant à repartir 140.000 -15.000 = 125.000
- Patente en principal 125.000 x 49,25% = 61.562,5
- Montant de la licence 61.562,5x 2 = 123.125
Conclusion
Boissons acoolisées : licence = 412.833,2
Boissons non acoolisées : licence = 123.125
On retient Boissons acoolisées car 412.833,2supérieurs à 123.125
5- Montant du principal de la patente
- Chiffre d’affaires = 130.000.000
- Patente totale 130.000.000 x 0,283% = 367.900
- Principal de la patente (367.900 – 30. 000) x 49,25 % = 166.415,75
6- Repartition de l’impot
Montant à repartir 367.900 – 30. 000 = 337.900
Bénéficiaires Calculs Montants
Commune 337.900x 39,4% x 90% 119.819,34
Droit de licence 412.833,2 x 90% 371.549, 88
FEICOM 337.900x 9,85% x90% 29.954,835
RAV CRTV 337.900x 49, 27 % x90% 149.834,997
CCIMA/CAPEF 337.900x 1,48 %x90% 4.500, 828
TDL 30.000 x 90% 27.000
Frais de Recouvrement (367.900 + 412.833,2) x 10 % 78.073,32
Total 780.733,2
7- Le montant de 780.733,2 sera acquitté au plutard le 28 fevrier 2018
Exercice 3 :
La Sa FLG est specialisée dans la vente des boissons alcoolisées. Pou le compte de l’annee
2017, le montant des droits de licence figurant sur la quittance de paiement de l’impot sur les activités
est de 225.565.
TAF :
1- Un contribuable peut-il payer en même temps l’Impot Liberatoire et la Patente
2- Un contribuable peut-il payer en même temps l’Impot Liberatoire et la Licence
3- Determiner le montant principal de la patente de cette entreprise
4- Quel est le montant de sa TDL
5- Calculer le montant de la contribution des patentes
6- Quel est le montant à verser au FEICOM
7- Quel est le montant de Centimes à verser aux Chambres Consulaires
8- Quel est le montant du chiffre d’affaires declaré par l’Entreprise.
Solution
1- Non un Contribuable ne peut pas supporter l’IL et la Patente car le paiement de l’Impot
Liberatoire libère de la contribution de la Patente
2- Oui un Contribuable peutsupporter l’IL est la Licence lorsque ce Contribuable vend des
boissons donnant droit à la contribution de la Licence
3- Calcul du montant de la patente en principal
225 565/4 = 56.391,25 (car il commercialise les boissons alcoliseés). Si on avait à faire
aux boissons non alcoolisées, la division devrait se faire par 2
4- En reférant au barème, la TDL est egale 9.000 de FCFA
5- (x – 9.000) x 49,25% = 56 391,5
X = 123.500
6- Montant à verser au FEICOM
- Montant à repartir 123.500- 9.000 = 114.500
- FEICOM = 114.500 x 9,85 % x 90% =10 150,425
Exercice 4
Une entreprise dénommée « la joie de vivre » est installée à Yaoundé. Elle vend uniquement les
boissons. Pour le compte de l’année 2017, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 750.000.000. Elle vend les
boissons alcoolisées.
TAF :
5- Ce montantde 8 747 126,4 doit être versé au plus tard le 28 Février 2018
Exercice5
Une entreprise installée à Douala est spécialisée dans la vente des boissons. Pour le compte de l’année
2017, elle a déclaré les chiffres d’affaires suivants :
- Vente de boissons alcoolisées 250.000.000.
- Vente de boissons non alcoolisées 360.000.000.
T.A.F
1)- determiner le montant du chiffre d’affaires de cette pour le compte de l’année 2017
2)- Preciser le Regime d’imposition de cette entreprise (justifier votre reponse)
3)- preciser sa classe de licences (justifier votre reponse)
4)- Calculer le montant principal de sa licence
5)- preciser le montant principal de sa patente.
6)- repartitir cet impot sur les activités sachant que les droits de licences figurent sur la quittance de
payement de la patente.
7)- quelle est la date limite de paiement
NB : Bareme de la TDL fourni par le Fisc
Principal de la patente ou de l’impôt libératoire TC (TDL)
Jusqu’à 30.000 7.500
60.000 9.000
100.000 15.000
150.000 22.500
200.000 30.000
300.000 45.000
400.000 60.000
500.000 75.000
Plus de 500.000 90.000
Solution
1- Calcul du chiffre d’affaires de l’année 2017
250.000.000 + 360.000.000 = 610.000.000
2- le Contribuable relève du régime réel car son chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur ou égal
à 50.000.000.
3- Le Contribuable appartient à la 2ème classe de licence dans la mesure où il vend les boissons alcooliseés
et les boissons non alcoolisées. On va calculer la licence et retenir le type de boissn qui genère un
montant de la licence la plus elevée.
6)- repartitir cet impot sur les activités sachant que les droits de licences figurent sur la quittance de
payement de la patente.
7)- quelle est la date limite de paiement
NB : Bareme de la TDL fourni par le Fisc
Principal de la patente ou de l’impôt libératoire TC (TDL)
Jusqu’à 30.000 7.500
60.000 9.000
100.000 15.000
150.000 22.500
200.000 30.000
300.000 45.000
400.000 60.000
500.000 75.000
Plus de 500.000 90.000
Solution
1- Calcul du chiffre d’affaires de l’année 2017
900.000.000 + 600.000.000 = 1.500.000.000
2- le Contribuable relève du régime réel car son chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur ou égal
à 50.000.000.
3- Le Contribuable appartient à la 2ème classe de licence dans la mesure où il vend les boissons alcooliseés.
On va calculer la licence pour les boissons et et la patente pour l’autre commerce qui ne concerne pas
les boissons.
4- Calcul du montant du principal de la licence
Boissons alcoolisées
Chiffre d’affaires 900.000.000 (CIME) car superieur à 50.000.000 et inferieur à 3.000.000.000
- Patente totale 900.000.000 x 0,283% = 2 547 000
- Montant à repartir 2 547 000 -90 000 = 2 457 000
- Patente en principal 2 457 000 x 49,25% = 1 210 072,5
- Montant de la licence 1 210 072,5x 4 = 4840 290
5- Montant du principal de la patente
- Chiffre d’affaires = 1 500.000.000
- Patente totale 1 500.000.000x 0,283% = 4 245 000
- Principal de la patente (2 547 000– 90. 000) x 49,25 % = 1 210 072,5
6- Repartition de l’impot
- Montant à repartir 2 547 000 - 90 000 = 2 457 000
Bénéficiaires Calculs Montants
Commune 2 457 000 x 39,4% x 90% 871 252,2
Droit de licence 4 840 290 x 90% 4 356 261
FEICOM 2 457 000 x 9,85% x90% 217 813,05
RAV CRTV 2 457 000 x 49, 27 % x90% 1 089 507,51
CCIMA/CAPEF 2 457 000 x 1,48 %x90% 32 727,24
TDL 90.000 x 90% 81.000
Exercice 7 :
Un établissement dénommé « la cachette des viveurs » a réalisé pour le compte de l’année 2017 les
chiffres d’affaires suivants :
- Vente de boissons alcoolisées 3.000.000.000
- Vente de boissons non alcoolisées 1.500.000.000
- Vente de la pâtisserie 1.700.000.000
1)- determiner le montant du chiffre d’affaires de cette pour le compte de l’année 2017
2)- Preciser le Regime d’imposition de cette entreprise (justifier votre reponse)
3)- preciser sa classe de licences (justifier votre reponse)
4)- Calculer le montant principal de sa licence
5)- preciser le montant principal de sa patente.
6)- repartitir cet impot sur les activités sachant que les droits de licences figurent sur la quittance de
payement de la patente.
7)- quelle est la date limite de paiement
NB : Bareme de la TDL fourni par le Fisc
Principal de la patente ou de l’impôt libératoire TC (TDL)
Jusqu’à 30.000 7.500
60.000 9.000
100.000 15.000
150.000 22.500
200.000 30.000
300.000 45.000
400.000 60.000
500.000 75.000
Plus de 500.000 90.000
Solution
1- Calcul du chiffre d’affaires de l’année 2017
1.500.000.000 + 3.000.000.000 + 1.700.000.000 = 6.200.000.000
2- le Contribuable relève du régime réel car son chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur ou égal
à 50.000.000.
4- Le Contribuable appartient à la 2ème classe de licence dans la mesure où il vend les boissons alcooliseés.
On va calculer la licence pour les boissons et et la patente pour l’autre commerce qui ne concerne pas
les boissons.
5- Calcul du montant du principal de la licence
Boissons alcoolisées
Chiffre d’affaires 3.000.000.000 (Grande Entreprise) car superieur ou égale à 3.000.000.000
- Patente totale 3 000.000.000 x 0,159 % = 4.770.000 on retient ce montant car ce montant est supérieur
à 5. 000.000 FCFA et inferieur à 2,5 milliards de FCFA
- Montant à repartir4. 770.000 - 90 000 = 4 680. 000
- Patente en principal 4 680. 000 x 49,25% = 2 304 900
- Montant de la licence 2 304 900 x 4 = 9 219 600
Boissons non alcoolisées
Chiffre d’affaires 1 500 000 000 (CIME) car superieur à 50.000.000 et inferieur à
3.000.000.000
- Patente totale 1.500.000.000 x 0,283% = 4 245.000
- Montant à repartir 4 245.000-90.000 = 4 155 000
- Patente en principal 4 155 000 x 49,25% = 2 046 337,5
- Montant de la licence 2 046 337,5 x 2 = 4 092 675
Conclusion
Boissons acoolisées : licence = 9 219 600
Boissons non acoolisées : licence = 4 092 675
On retient Boissons acoolisées car 9 219 600supérieurs à 4 092 675
6- Montant du principal de la patente
- Chiffre d’affaires = 6 200.000.000
- Patente totale 6 200.000.000x 0,159% = 9 858 000
- Principal de la patente (9 858 000– 90. 000) x 49,25 % = 4.810.740
7- Repartition de l’impot
- Montant à repartir (9 858 000– 90. 000) = 9.768.000
Bénéficiaires Calculs Montants
Commune 9.768.000 x 39,4% x 90% 3 463 732,8
Droit de licence 9 219 600x 90% 8 297 640
FEICOM 9.768.000 x 9,85% x90% 8 659 332
RAV CRTV 9.768.000 x 49, 27 % x90% 4 331 424,24
CCIMA/CAPEF 9.768.000 x 1,48 %x90% 130 109,76
TDL 90.000 x 90% 81.000
Frais de Recouvrement (9 858 000+ 9 219 600) x 10 % 1 907 760
Total 26 870 998,8
8- Le montant de 26 870 998,8 sera acquitté au plutard le 28 fevrier 2018
Exercice8
MamiFlo a son « Tourne -Dos » au quartier Ngousso. Elle vend de la boisson alcoolisée. Pour le compte
de l’année 2017, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 8.750.000.
1)- determiner le montant du chiffre d’affaires de cette entreprisepour le compte de l’année 2017
2)- Preciser le Regime d’imposition de cette entreprise (justifier votre reponse)
3)- preciser sa classe de licences (justifier votre reponse)
4)- Calculer le montant principal de sa licence
Solution
1- Calcul du chiffre d’affaires de l’année 20178 750 000
2- le Contribuable relève du régime de l’Impot Libératoire (IL) car son chiffre d’affaires annuel hors taxe
est inferieur à 10.000.000.
3- Le Contribuable appartient à la 2ème classe de licence dans la mesure où il vend les boissons alcooliseés.
4- Calcul du montant du principal de la licence
Boissons alcoolisées
Chiffre d’affaires 8.750.000 (CDI) car inferieur à 50.000.000
- IL total8 750.000 x 0,494 % = 43 225 on retient 50.000 CAR le minimum est 50.000.
- Montant à repartir 50.000 - 7.500 = 42.500
- IL42500 x 49,25% = 20 931, 25
- Montant de la licence 20 93, 25x 2 = 41 862,5
5- Montant du principal del’IL
- Chiffre d’affaires = 8 750 000 x2 = 17.500.000
- Patente totale 17.500.000x 0,494% = 86.450
- Principal de la patente (86.450– 15. 000) x 49,25 % = 35 189,125
6- Repartition de l’impot
- Montant à repartir (86.450– 15. 000) = 71450
Bénéficiaires Calculs Montants
Commune 71450 x 39,4% x 90% 25 336,17
Droit de licence 41 862,5 x 90% 37 676,25
FEICOM 71450 x 9,85% x90% 6 334,0125
RAV CRTV 71450x 49, 27 % x90% 31 683,0735
CCIMA/CAPEF 71450 x 1,48 %x90% 951,714
TDL 15.000 x 90% 13.500
Frais de Recouvrement (86.450+ 41 862,5) x 10 % 12 831,25
AUTRES EXEMPLES
Exercice 1 :
Les ETS FOKOU ont réalisé pour le compte de l’année 2012 un CA de 24 000 000 000 FCFA. Cette
entreprise fait dans la fabrication et la vente des matériaux de construction. Le contribuable est basé à Yaoundé .
TAF
1) Calculer pour l’année 2012, le montant de la patente à supporter par le contribuable.
2) Quel est la date limite de payement ?
3) Procéder à l’affection aux différents bénéficiaires
Exercice 2 :
Le 22 Février 2012, les ETS Henry et Frères entament une activité patentable.
TAF :
1- Quel est la date limite de déclaration de l’existence d’activité ?
2- à partir de quel moment la patente est due ?
3- Déterminer la patente de ce contribuable sachant que le CA prévisionnelle est de 13 500 000 FCFA.
4- Procéder à l’affection aux différents bénéficiaires
Exercice 3 :
M. NANA exploite à Yaoundé une boutique de distribution de produits alimentaires. Son chiffre
d’affaires prévisionnel est de 8 025 000 FCFA.
TAF :
1- Préciser le type d’impôt que doit payer ce contribuable.
2- Quelle est la date limite de déclaration de l’existence d’activité.
3- A quel moment l’impôt est dû.
4- Procéder à la liquidation de cet impôt.
Exercice 4 :
Un ETS a réalisé pour le compte de l’année 2012, un CA de 1400 000 000 FCFA. Cette entreprise fait
dans la distribution des boissons et dans le commerce général. Les répartitions en CA ont été les suivantes.
- Boissons alcoolisées 45%
- Boissons non alcoolisées 35%
- Commerce général 20%
Calculer la patente et procéder à l’affectation entre les différents bénéficiaires.
- les centimes additionnels des chambres consulaires destinés à la Chambre deCommerce, d’Industrie, des
Mines et de l’Artisanat (CCIMA) ou à laChambre d’Agriculture, de la Pêche, de l’Elevage et des Forêts
(CAPEF) ;
- la taxe de développement local destiné à la commune.
302. La contribution des patentes est affectée à chaque bénéficiaire suivant lestarifs et les procédures fixés par
les textes en vigueur. Pour des besoins desimplification, les coefficients ci-après sont utilisés pour déterminer en
tant quede besoin la part revenant à chaque bénéficiaire :
- Commune : 39,4%
- FEICOM : 9,85%
- CRTV : 49,27%
- CCIMA/CAPEF : 1,48%
- Frais d’assiette et de recouvrement : 10% sur la quote-part revenant à chaquebénéficiaire.
303. Le montant de la taxe de développement local (TDL) déterminéconformément aux dispositions de l’article
C 58 du CGI doit être déduit dumontant de la contribution globale, la différence qui en résulte donne lieu
àventilation aux différents bénéficiaires d’après la clé de répartition rappelée.
304. Les modalités de calcul ci-dessus présentées sont applicables à tous lescontribuables patentables, y compris
les transporteurs. La réforme supprime lerégime particulier de la patente des transporteurs assise sur le nombre
de
véhicule en tenant compte du nombre de place pour le transport interurbain depersonnes et la charge utile pour
le transport de marchandises.
305. Ainsi, la patente des transporteurs de personnes et de marchandises estdésormais assise sur le chiffre
d’affaires déclaré comme c’est le cas pour toutesles autres personnes soumises à cet impôt. Ces derniers
acquittent leur patenteselon les mêmes modalités et dans le même délai que dans le système de droitcommun.
ii. L’autoliquidation et la télédéclaration de la patente
306. La patente est désormais déclarée et liquidée par le redevable à l’aide d’unimprimé servi par
l’administration ou directement en ligne via l’application detélé-déclaration.
307. En application des dispositions de l’article C 23 du Code général des impôts,la contribution des patentes
doit être déclarée et payée dans le délai maximumde deux (02) mois suivant le début de l’année fiscale pour ce
qui est desrenouvellements, ou suivant la fin de l’exonération temporaire pour lesentreprises nouvelles.
iii. Les modalités de paiement des droits de patente
308. Lorsque la liquidation de la patente est faite en dehors de l’applicationinformatique de gestion des impôts
et taxes, elle donne lieu à l’établissementd’un bulletin d’émission qui sert de support de paiement. La Recette
des impôtsprocède après encaissement à la répartition d’après les quotités ci-dessus.
309. Lorsque la patente est télé-déclarée à travers le portail web de la Directiongénérale des impôts
(www.impots.cm), l’avis d’imposition généré par lesystème sert de support de paiement.
310. Le paiement de la contribution des patentes s’effectue selon les modalitéfixées aux dispositions de l’article
L8 du LPF. A cet égard, il convient derappeler que la patente des contribuables relevant des unités de
gestionspécialisées est payée exclusivement par virement.
CENTRES D’INTÉRÊTS :
Au terme de ce chapitre, nos capacités devraient être initiées et renforcées sur :
- La Notion de la TVA et les Généralités sur la TVA ;
- Le Champ d’Application de la TVA ;
- Les Régimes d’Imposition en matière de TVA ;
- Le Fait Générateur et l’Exigibilité en matière de TVA ;
- Les Bases d’Imposition et les Taux de la TVA ;
13) les matériels servant à la lutte contre le VIH/SIDA, dans les condi-tions fixées par voie réglementaire ;
14) sous réserve de réciprocité, d’accord de siège et de quotas fixés par les autorités camerounaises, les biens et
services destinés à l’usage officiel des missions diplomatiques ou
consulaires étrangères et des organisa-tions internationales, selon les modali-tés fixées par voie réglementaire ;
15) les matériels et équipements d’exploitation des énergies solaire et éolienne ;
16) les intérêts rémunérant les prêts immobiliers contractés par les per-sonnes physiques à l’occasion de
l’acquisition des logements sociaux, sous réserve qu’il s’agisse de la pre-mière maison d’habitation et ce, sur la
base d’un quitus délivré par l’Administration fiscale ;
17) la vente de logements sociaux aux personnes physiques à l’occasion de l’acquisition de leur première mai-
son d’habitation, sous réserve du qui-tus de l’administration fiscale ;
18) les prestations de services factu-rées par les promoteurs aux adhérents des CGA ;
19) les matériels et équipements spécialisés pour les personnes handi-capées dont la liste est fixée par voie
réglementaire ;
20) le transport public urbain de masse par bus ;
21) les prestations afférentes au ser-vice postal universel effectuées par les concessionnaires du service postal
dans les conditions fixées par la ré-glementation en vigueur ;
22) les intérêts des titres d’emprunt négociables émis par l’État et les col-lectivités territoriales décentralisées ;
23) les intérêts rémunérant les prêts d’une valeur inférieure à F CFA deux (2) millions accordés par les
établissements de micro-finance de première catégorie à leurs membres.
Paragraphe 4 : Territorialité
Sont assujetties à la TVA, les opérations réalisées au Cameroun non comprises dans la liste des
exonérations ; même lorsque le domicile ou le siège social du redevable réel (contribuable) est situé en dehors
des limites territoriales du Cameroun.
NB : Une opération est réputée réalisée au Cameroun :
- S’il agit d’une vente, lorsque celle-ci est faite sans les conditions de livraison au Cameroun ;
- Pour les autres opérations, lorsque le service vendu, le droit cédé ou l’objet loué est utilisé ou exploité
au Cameroun ;
Par dérogation à ce principe, en ce qui concerne uniquement le transport inter-CEMAC, les opérations
sont réputées faites au Cameroun si le transporteur y est domicilié ou y a fixé son siège social, même lorsque les
principales des opérations s’effectuent dans un autre État -Membre.
Les commissions sont réputées perçues au Cameroun à l’occasion des ventes des titres de transport par
les agences de voyage ou les entreprises ayant une activité de cette nature quel que soit la destination ou le
mode de transport ou le siège de la société de transport.
La TVA est établie au lieu de la prestation ou de l’utilisation du service, de la production ou de la
première mise en consommation.
NB : Lorsque le siège d’une entreprise qui livre un bien au Cameroun ou fournit un service exploité au
Cameroun est situé à l’étranger, cette entreprise (le redevable) est tenue de désigner à l’Administration Fiscale
audit lieu, un représentant solvable accrédité et résidant au Cameroun. Il est solidairement responsable avec
lui du paiement de la TVA.
En cas de non désignation d’un représentant, la TVA, le cas échéant, les pénalités y afférentes sont
payées par la personne cliente pour le compte de la personne n’ayant pas au Cameroun un établissement stable
ou une installation professionnelle permanente.
Il relève du Régime Simplifié en 2012 (même s’il y a baisse de son chiffre d’affaires). Il doit rester
dans ce Régime Simplifié pour au moins 2 ans pour observation.
2) Mlle la Chance relève du Régime Simplifié.
La location des terrains non aménagés ou des locaux nus effectués par les professionnels de
l’immobilier : le fait générateur intervient à la date de mutation ou de jouissance et l’exigibilité à la
date d’échéance de chaque loyer ;
Les opérations de crédit-bail et de crédit à la consommation : le fait générateur intervient à la date
de signature du contrat (contrat de crédit-bail, contrat de crédit à la consommation) et l’exigibilité
intervient à la date du versement des intérêts ou du paiement du loyer.
Article 135.- (1) La base d’imposition à la Taxe sur la Valeur Ajoutée et au Droit d’Accises, s’agissant des
livrai-sons de biens et des prestations de services effectuées sur le territoire national, est constituée :
a) pour les livraisons de biens, par toutes sommes ou valeurs, par tous avantages, biens ou services reçus ou à
recevoir, en contrepartie de la livraison.
Pour le cas spécifique des livrai-sons de boissons, la base d’imposition au droit d’accises est constituée
par le prix de vente conseillé par les entre-prises de production, déduction faite des droits d’accises et
de la TVA ;
b) pour les prestations de services, par toutes les sommes et tous les avantages reçus et, le cas échéant, par la
valeur des biens consomp-tibles pour l’exécution des services ;
c) pour les échanges, par la valeur des produits reçus en paiement du bien livré, augmentée, le cas échéant, du
montant de la soulte ;
d) pour les travaux immobiliers, par le montant des marchés, mémoires ou factures.
e) pour les opérations de leasing ou de crédit-bail avec ou sans option d’achat, par le montant des loyers facturés
par les sociétés de crédit-bail et, en fin de contrat, par le prix de cession convenu au contrat lorsque l’option
d’achat est levée par le preneur ou par le prix de cession en cas de vente à un tiers ;
f) pour les opérations réalisées par les entreprises de jeux de hasard et de divertissement, par le produit intégral
de ce jeu.
(2) La base d’imposition des livrai-sons à soi-même est constituée par :
a) le prix d’achat hors taxes des biens achetés et utilisés en l’état ;
b) le coût de revient des biens ex-traits, fabriqués ou transformés.
Article 136.- Sont inclus dans la base imposable définie à l’Article 135 ci-dessus :
1) les frais accessoires aux livraisons de biens et services facturés au client ;
2) les impôts, droits et taxes, à l’exclusion de la Taxe sur la Valeur Ajoutée ;
3) les compléments de prix acquittés à des titres divers par l’acquéreur des biens ou le client.
Article 137.- Sont exclus de la base imposable définie à l’Article 135 ci-dessus :
1) les escomptes de caisse, les re-mises, rabais et ristournes, à condition qu’ils figurent sur une facture initiale
ou sur une facture rectificative ;
2) les distributions gratuites de biens dans le cadre de la publicité ou de la promotion commerciale ;
3) les débours qui ne sont que des remboursements de frais facturés pour
leur montant exact à l’acquéreur des biens ou au client ;
4) les encaissements qui ne sont pas la contrepartie d’une affaire, tels que les intérêts moratoires et les indemni-
tés de contrat.
Article 137 bis (nouveau).- (1) Les distributions gratuites de biens effec-tuées dans le cadre de la publicité ou
de la promotion commerciale visées à l’article 137 (2) du présent code sont exclues de la base d’imposition aux
droits d’accises dans la limite de 3% du volume global de la production de l’entreprise.
(2) Les distributions excédentaires sont soumises aux droits d’accises, déductibles du bénéfice imposable pour
le calcul de l’impôt sur les socié-tés.
Article 137 ter (nouveau).- Pour le calcul des droits d’accises, les casses, dans la limite de 1% du volume
global de la production de l’entreprise, sont exclues de la base d’imposition.
Article 138.- (1) La base imposable, en ce qui concerne les importations, est obtenue en ajoutant à la valeur
imposable telle qu’elle est définie par les articles 23 à 26 du Code des Douanes de la CEMAC, le montant du
droit de douane et du Droit d’accises.
Pour l’introduction sur le territoire d’un Etat membre, elle est constituée par la valeur sortie-usine, à l’exclusion
des frais d’approche.
(2) La base imposable au droit d’accises en ce qui concerne les im-portations, est établie en ajoutant à la valeur
imposable telle qu’elle est définie par les articles 23 à 26 du Code des Douanes de la CEMAC le mon-tant des
droits de douane. Pour l’introduction sur le territoire, de biens et de marchandises en prove-nance d’un Etat
membre de la CEMAC, elle est constituée par la valeur sortie usine à l’exclusion des frais d’approche.
Article 139.- (1) Les sommes perçues par l’assujetti à titre de consignation lors de la livraison d’emballages ré-
cupérables et réutilisables non identi-fiables, sont comprises dans la base imposable à la Taxe sur la Valeur
Ajoutée, mais non au Droit d’accises, telle que cette base est définie à l’article 135 ci-dessus.
(2) Elles sont exclues de la base imposable lorsque les emballages sont récupérables, réutilisables et identi-
fiables.
(3) Lorsque, au terme des délais en usage dans la profession, les embal-lages ainsi consignés ne sont pas ren-
dus, la Taxe sur la Valeur Ajoutée est due au prix de cession.
Article 140.- (1) L’assiette de la Taxe sur la Valeur Ajoutée et, le cas échéant, du Droit d’accises des mar-chés
publics financés, soit par le bud-get de l’Etat, soit par des prêts ou par des subventions, quelle que soit l’origine,
est constituée par le montant du marché toutes taxes comprises, à l’exclusion de la Taxe sur la Valeur Ajoutée et
du Droit d’accises.
(2) Les dispositions de l’alinéa (1) s’appliquent également aux marchés concernant les établissements publics à
caractère industriel et commercial ou administratif, culturel ou scienti-
fique, les sociétés d’économie mixte, les collectivités territoriales décentra-lisées et organismes de droit public
jouissant ou non de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.
(3) Les modalités de perception de la Taxe sur la Valeur Ajoutée et, le cas échéant, du Droit d’accises des mar-
chés visés aux alinéas (1) et (2) du présent article sont fixées par décret.
Article 140 bis (nouveau).- Les pré-lèvements effectués à la porte au titre des droits d’accises donnent lieu à
l’occasion des reventes sur le terri-toire national à des régularisations par l’administration fiscale, conformé-
ment aux dispositions combinées des articles 135 et 142 du présent Code.
Article 141.- Pour le calcul de la Taxe sur la Valeur Ajoutée ou du Droit d’accises, la base imposable est ar-
rondie au millier de F CFA inférieur.
Article 141 bis (nouveau).- Pour le cas spécifique des boissons ci-après listées, la base d’imposition au droit
d’accises est déterminée après appli-cation d’un abattement de :
- 25% pour les boissons gazeuses ;
- 10% pour les bières titrant un de-gré d’alcool inférieur ou égal à 5,5.
Article 142.- (1) Les taux de la Taxe sur la Valeur Ajoutée et du Droit d’accises sont fixés de la manière
suivante :
a) Taxe sur la Valeur Ajoutée :
Taux général ……………..……17,5 %
Taux zéro ………………………... 0 %
b) Droit d’accises :
Taux général …………………….25 %
Taux moyen ………………….. 12,5 %
Taux réduit ………….………....... 5%
Taux super réduit ………………...2 %
(2) Les taux sont applicables aussi bien pour les biens et/ou services produits localement que pour les biens
importés. Les centimes additionnels communaux inclus au taux général s’appliquent aux biens et/ou services
locaux et aux biens importés.
(3) Le taux général de la TVA s’applique à toutes les opérations non soumises au taux zéro.
(4) Le taux zéro s’applique aux ex-portations de produits taxables.
(5) Le taux général du Droit d’accises s’applique aux biens et ser-vices figurant à l’annexe II du Titre I du
présent Code, autres que ceux soumis aux taux moyen, réduit et super réduit.
(6) a) Le taux moyen du Droit d’accises s’applique aux :
- véhicules de tourisme d’une cy-lindrée inférieure ou égale à 2 500 cm3, de plus de 10 ans à 15 ans
d’âge ;
- véhicules de tourisme d’une cy-lindrée supérieure à 2 500 cm3, de 1 à 15 ans d’âge ;
- autres véhicules utilitaires, véhi-cules de transport en commun, remorques, tracteurs à l’exclusion de
ceux agricoles quelle que soit la cylindrée, de plus de 15 ans à 25 ans d’âge ;
- articles de friperie de la position tarifaire 6309.00.00.000 et les
pneumatiques d’occasion des po-sitions tarifaires 4012.20.00.100 à 4012.20.00.900.
b) Le taux réduit du droit d’accises s’applique aux jeux de hasard et de divertissement non assujettis
à la taxe spéciale sur les jeux de hasard et de divertisse-ment visée à l’article 206 et sui-vants du
présent Code, sur le chiffre d’affaires réalisé.
c) Le taux super réduit s’applique sur le chiffre d’affaires hors taxes des entreprises de com-munication, de
téléphonie mobile et de services internet.
(7) Pour le cas spécifique des tabacs, le montant du Droit d’accises résul-tant de l’application du taux de 25 %
visé à l’alinéa (1) b ci-dessus, ne peut être inférieur à 5 000 F CFA pour 1000 tiges de cigarettes, s’agissant
des produits finis de tabac impor-tés.
(8) (nouveau) Pour le cas spécifique des boissons alcoolisées, le montant du droit d’accises résultant de
l’application du taux de 25% visé à l’alinéa (1) b ci-dessus est majoré d’un droit spécifique.
Le montant des droits d’accises addi-tionnels résultant de l’application du système de taxation spécifique est de:
- 75 F CFA pour toutes les bières de 65 centilitres et 37,5 F CFA pour les bières de 33 centilitres ;
- pour les vins, spiritueux, whis-kies et champagnes produits lo-calement :
o 2 F CFA par centilitre pour les spiritueux dits alcools mix ;
o 2 F CFA par centilitre pour les vins ;
o 8 F CFA par centilitre pour les whiskies ;
o 25 F CFA par centilitre pour les champagnes ;
- pour les vins, spiritueux, whis-kies et champagnes de gamme inférieure importés :
o 3 F CFA par centilitre pour les spiritueux dits alcools mix ;
o 3 F CFA par centilitre pour les vins ;
o 10 F CFA par centilitre pour les whiskies ;
o 30 F CFA par centilitre pour les champagnes ;
- pour les vins, spiritueux, whis-kies et champagnes de gamme supérieure importés :
o 6 F CFA par centilitre pour les spiritueux dits alcools mix ;
o 6 F CFA par centilitre pour les vins ;
(10) Pour le cas spécifique des bois-sons gazeuses, sodas et autres bois-sons sucrées importés, outre le
droit d’accises visé à l’alinéa (1) b ci-dessus, il est appliqué un droit d’accises spécifique au tarif de
2,5 F CFA par centilitre.
EXEMPLE 1 : Les Brasseries du Cameroun (SABC) relevant du Régime du Réel en matière de TVA a réalisé
les opérations suivantes assujetties à la TVA et aux DA :
- Achat des whiskies : 53 662 500 TTC
- Acquisition de véhicule de tourisme d’une cylindrée de 3500 cm 3
:249 530 625 TTC
TAF
1) Déterminer le montant de la TVA pour chacune des opérations ci-dessus, celui du DA, le prix HT, le
prix hors DA.
2) Sachant que la marge bénéficiaire sur la vente de whisky est de 30% du prix d’Achat hors HT,
déterminer, le prix de vente TTC des whiskies.
Exemple 2 : La S.A. FLG assujettie à la TVA au Régime Réel a réalisé les opérations suivantes :
- Achat des bijoux : 9 600 000 F HT (TVA et DA non compris) ;
- Acquisition d’un véhicule de tourisme de 2 000 de cylindrée : 330 000 000 HT (hors TVA, hors DA).
TAF Déterminer pour chacune des opérations ci-dessus le montant du DA, de la TVA et le montant TTC.
Exemple 3 : La Société Anonyme « TABAC-BONNE –HALEINE »qui est un assujetti du Régime Réel
basée à Douala a vendu pour le mois de janvier 2015 75 000 paquets de cigarette à 250 FCFA hors Droit
d’Accise le paquet de cigarette. Chaque paquet de cigarette contient 20 tiges de cigarette.
TAF :
1) Calculer le montant du DA, celui de la TVA et le Prix de Vente TTC
2) Calculer le montant du DA, celui de la TVA et le Prix de Vente TTC si le prix de vente hors DA est de
500 FCFA le Paquet.
SOLUTION
Exemple 1 :
TTC = 330 000 000 + 41 250 000 + 71 465 625 = 442 715 625
Exemple 3 :
1)
- Prix de vente global H DA : 75.000 x 250 = 18.750.000
- DA 18.750.000 x 25 % = 4.687.500
- Nombre de bâton de cigarette 75 000 x 20 = 1.500.000
- DA par bâton de cigarette 4.687.500 /1.500.000 = 3,125.
- On constate que 3,125<3,5
- On retient ici 3,5 donc DA global = 1.500.000 x 3,5 = 5.250.000
- Prix de vente DA compris ou base d’imposition de la TVA 18.750.000 + 5.250.000 = 24.000.000
- TVA 24.000.000 x 19,25 % = 4.620.000
- Prix de vente TTC 24.000.000+4.620.000 = 28.620.000
2)
- Prix de vente global H DA : 75.000 x 500 = 37.500.000
- DA 37.500.000 x 25 % = 9.375.000
- Nombre de bâton de cigarette 75 000 x 20 = 1.500.000
- DA par bâton de cigarette 9.375.000/1.500.000 = 6,25.
- On constate que 6,25>3,5
- On retient ici 6,25donc DA global = 1.500.000 x 6,25= 9.375.000
- Prix de vente DA compris ou base d’imposition de la TVA 37.500.000 + 9.375.000 = 46.875.000
- TVA 46.875.000 x 19,25 % = 9.023.437,5
- Prix de vente TTC 46.875.000 + 9.023.437,5 = 55.898.437,5
Exemple 4 :
- DA 360.000.000 x 25 % = 90.0000.000
- DA pour 1 litre 90.000.000 /750.000 = 120
- 120< 200. On retient 200 FCFA
- DA 200 x 750.000 = 150.000.000
- Prix d’achat DA compris (base d’imposition de la TVA) : 360.000.000 + 150.000.000 =
510.000.000
- TVA 510.0000.000 x19, 25% = 98.175.000
- Prix d’Achat TTC 510.000.000 + 98.175.000 = 608.175.000 de FCFA
La TVArécupérable ou déductible est celle qui figure sur les factures d’achat des biens et services
reçues du fournisseur sur les documents douaniers.
La TVAnette due ou TVAàreverser représente la différence positive entre la TVA collectée et la TVA
récupérable. Lorsque cette différence est négative, on a un crédit de TVA.
TVA due ou crédit de TVA = TVA Facturée ou Collectée du mois M – TVA Récupérable
due du même mois
Cette TVA est reversée au plus tard le 15 du mois suivant la réalisation des opérations.
EXEMPLE : La S.A. FLG est une entreprise qui relève du Régime Réel. Elle a réalisé les opérations suivantes
au cours du 1er trimestre de l’exercice 2013 exprimées en HT.
- Les achats :
Janvier : 42 500 000
Février : 77 000 000
Mars : 49 000 000
- Vente :
Janvier : 80 000 000
Février : 62 000 000
Mars : 125 000 000
TAF : Pour chacun des mois ci-dessus, déterminer le montant de la TVA due à reverser au Trésor ou le crédit
de TVA et donner la date limite de déclaration.
SOLUTION
- Calcul de la TVA collectée :
Janvier : 80 000 000 x 0,1925 = 15 400 000
Février : 62 000 000 x 0,1925 = 11 935 000
Mars : 125 000 000 x 0,1925 = 24 062 500
- Calcul de la TVA récupérable :
Janvier : 42 500 000 x 0,1925 = 8 181 250
Février : 77 000 000 x 0,1925 = 14 822 500
Mars : 49 000 000 x 0,1925 = 9 432 500
- Calcul de la TVA due ou crédit de TVA :
Janvier : 15 400 000 – 8 181 250 = 7 218 750 à reverser au plus tar le 15 février
Février : 11 935 000 – 14 822 500 = - 2 887 500 à déduire
Mars : 24 062 500 – 9 732 500 = 14 630 000 – 2 887 000 = 11 742 500 à reverser au plus tard la 15 avril
2013
exportations par exemple) que sur autorisation du DGI.Pour bénéficier de ce mécanisme, les contribuables
concernés doivent justifier d’une activité régulière ininterrompue pendant 2 ans. Ils ne doivent pas faire l’objet
au moment de la demande de compensation (remboursement) d’une procédure de vérification. Ils doivent
apporter tous les moyens de preuve exigés par le service des impôts. Ils ne doivent pas être débiteurs d’un
quelconque impôt ou taxe de quelconque nature que ce soit. La demande doit être accompagnée d’un bordereau
de situation fiscale. Pour la compensation, un chèque spécial sur le trésor est émis par le DGI dont le montant
pourra être utilisé pour payer les impôts de même nature que la TVA et les droits de douanes.
Le remboursement du crédit de TVA est limité aux cas suivants :
- Aux industriels et aux Établissements de Crédit Bail (CB)ayant réalisé les investissements dont la
liste est précisée par voie réglementaire et pour lesquels les crédits de TVA sont supérieurs à 10 000 000 et dans
un délai de 3 mois à compté de la demande ;
- Aux entreprises en situation de crédit structurel du fait de la retenue à la source ;
- Aux exportateurs dans un délai de 2 mois à compter du délai de la demande ;
- À la fin de chaque trimestre aux missions diplomatiques ou consulaires sous réserve d’accords
formels de réciprocité ;
- À la fin de l’exercice aux organismes à but non lucratif et reconnus d’utilité publique et dont la gestion
est bénévole et désintéressée au profit de toute personne lorsque leurs activités présentent un caractère social,
culturel, sportif, éducatif ou philanthropique conformément à leur objet. En plus, l’organisme doit être agréé
par l’autorité compétente.
qu’aux biens et services. Cependant, le contribuable peut aussi organiser sa comptabilité en secteurs d’activités
distincts :
- Un 1er secteur concernant les opérations imposables où la TVA à reverser ou le crédit de TVA s’obtient
en faisant la différence entre la TVA colletée et la TVA récupérable sans application du prorata ;
- Un 2nd secteur concernant les opérations non imposables sur lesquelles on ne calcule pas de TVA.
1- Le principe du prorata
Le prorata de déduction est un pourcentage que l’on applique à la TVA récupérable pour obtenir le
montant à déduire effectivement par un assujetti partiel.
TVA déductible dans ce cas = TVA facturée par le fournisseur x Prorata de déduction
Avec Prorata =
Le CAHT annuel s’étend sur tous les droits et taxes compris à l’exception de la TVA.
Le prorata de déduction est toujours arrondi à l’unité >supérieur quelque soit la décimale.
Le prorata utilisé tout au long d’un exercice constitue le prorata provisoire. Il est déterminé en
fonction du CA de l’exercice antérieur. Pour les entreprises nouvelles, le prorata provisoire est calculé en
fonction du CA prévisionnel HT de l’exercice en cours.
Le prorata définitif d’un exercice est celui qui est déterminé à la fin dudit exercice en fonction du
CA réel.
Toute différence entre le prorata provisoire et le prorata définitif donnent lieu à la régularisation.
Si le prorata réel ou définitif < 10%, aucune déduction n’est possible.
EXEMPLE : La S.A. FLG est un assujetti partiel à la TVA. Elle relève du régime réel. À la fin de l’année
2012, le CA se décompose comme suit :
- Vente des produits imposables sur le territoire national : 1 973 062 800 F TTC !
- Vente de produits exonérés : 1 566 048 000 HT ;
- Exportation des produits imposables : 2 010 960 000 HT.
Les opérations réalisées au cours du mois de janvier et février 2013, se présentent comme suit
exprimées en HT :
1- Achats :
- Janvier : 193 800 000
- Février : 232 500 000
2- Ventes
Ventes des produits imposables sur le territoire
national
- Janvier : 259 440 000
- Février : 202 440 000
P=
Éléments du numérateur :
SOLUTION
1) TVA à reverser au trésor (mois de février 2013)
- L’entreprise est organisée en secteurs d’activités distincts :
S1 : affaires soumises à la TVA
TVA collectée :
- Affaires soumises à la TVA : 60 000 000 x 0,1925 = 11 550 000
- Exportation soumises à la TVA : 31 500 000 x 0,1925= 0
TVA collectée = 11 550 000
TVA récupérable :
- et services utilisés pour affaires soumises à la TVA : 37 000 000 x 0,1925 = 7 122 500
- Frais généraux :
affaires soumises à la TVA 7 900 000 x 0,1925 = 1 520 750
exportation : 3 500 000 x 0,1925 = 673 750
TVA récupérable = 9 317 000
TVA à reverser = 11 550 000 – 9 317 000 = 2 233 000
2) L’entreprise n’est pas organisée en secteurs d’activités
- Détermination du prorata :
- Si le prorata définitif est < 10%, aucune déduction n’est autorisée et les déductions effectuées à
tord sur la base du prorata provisoire doivent être reversées au trésor et venir en augmentation
du coût d’acquisition de l’immobilisation ;
- Si le prorata définitif est > 10%, régularisation est égale :
Régularisation = TVA facturée par le fournisseur x Écart de prorataavec Écart de prorata =
EXEMPLE : La S.A. FLG est un assujetti à la TVA au Régime du Réel. Elle a appliqué au cours de l’exercice
2012 un prorata de 20%. Ceci a permis de déduire une TVA de 50 000 000.
TAF : Déterminer le montant de la régularisation et donner sa nature si en fin d’exercice, le Prorata Réel est de
30%, 15%, 8%.
SOLUTION
= 20%, calcul du montant de la régularisation :
- Calcul de la TVA facturée par le fournisseur :
20% = 50 000 000
= 250 000 000
= 30%
Régularisation = 250 000 000 (20% - 30%) = - 25 000 000. Un crédit de TVA
= 15%
1) Coût d’acquisition = ( )
2) Au 31/12/2013 : VAcq = 25 000 000 + 25 000 000 x 0,1925 (100 – 68)% = 26 540 000
1.2- Sortie du champ d’application de la TVA
L’immobilisation peut sortir du champ d’application de la TVA lorsqu’il y a changement d’affectation
(matériel offert aux dirigeants ou au personnel et pourtant initialement acheté), transfert de propriété (vente du
matériel avant la fin de la période légale de détermination, vol, détournement, destruction des biens), perte de la
qualité d’assujetti (par option volontaire ou à la suite d’une faillite).
La régularisation doit être effectuée dans la déclaration déposée au titre du mois au cours duquel la sortie a eu
lieu.
Lorsqu’une immobilisation est cédée avant la fin de la 4e année à compter de son acquisition, l’assujetti
doit reverser la TVA initialement déduite diminuée des 1/5 par année ou fraction d’année depuis son
acquisition.
EXEMPLE : Une immobilisation est acquise par la S.A. FLG le 1er mai 2004 à 19 080 000 TTC. Sa durée de
vie est de 8 ans. Cette immobilisation a été cédée le 30/06/2006 à 19 000 000 à un non professionnel en matériel
d’occasion.
TAF : Déterminer le montant de la TVA à reverser au trésor dans les hypothèses suivantes :
1) Prorata réel de déduction de l’exercice 2004 : 100%.
2) Prorata réel de déduction de l’exercice 2004 : 80%.
er
1 mai 2004 : VAcq = 19 080 000 TTC, n = 8 ans, DC = 30/06/06
Déterminons le montant de la TVA à reverser au trésor :
1) Hypothèse 1 : : 2004 = 100%
Valeur réelle d’acquisition de l’immobilisation au 31/12/04
V
- Calcul de la TVA initialement déduite : 16 000 000 x 0,1925 = 3 080 000
TVA à reverser au Trésor :
DC = 30/06/06
- Calcul de la TVA initialement déduite : 16 000 000 x 0,1925 x 0,8 = 2 464 000
plus de 5 points : c’est-à-dire de 5% , dans le cas contraire, il n’y a pas de régularisation. Dans ce cas,
régularisation de TVA pour cause de variation du prorata est égale
Avec ici, écart de prorata = Prorata Définitif de l’Année Initiale – Prorata Définitif de l’année de
Régularisation
EXEMPLE : La S.A. FLG a acquis le 01/03/05 une immobilisation à 21 465 000 TTC. Sa durée de vie est de
10 ans. Le Prorata Réel de déduction de l’exercice 2005 est de 80%
TAF : Calculer le montant de la régularisation de la TVA et donner sa nature dans les cas suivants :
1) Prorata réel de l’exercice 2006 : 60%.
2) Prorata réel de l’exercice 2007 : 90%.
3) Prorata réel de l’exercice 2008 : 76%.
4) Prorata réel de l’exercice 2009 : 68%.
5) Prorata réel de l’exercice 2010 : 70%.
6) Prorata réel de l’exercice 2011 : 79%.
7) Prorata réel de l’exercice 2012 : 93%.
SOLUTION
Daq : 01/03/05 : Vo = 21 465 000 TTC, n = 10 ans, (2005) = 80%.
Calculons le montant de la régularisation de la TVA dans les cas suivants :
1) Prorata de 2006 : 60%
HT :
pour un montant de …… et une TVA impayée de …………. ». Ce duplicata permet au client insolvable de
reverser éventuellement au Trésor la TVA qui avait été déduite en même temps qu’il permet au fournisseur de
déduire cette TVA.
EXEMPLE : La S.A. FLG a envoyé la facture suivante à sa cliente Marie Labelle. PVHT = 1 000 000, TVA =
19,25% soit 192 500, PVTTC = 1 192 500
La S.A. FLG, après plusieurs relances infructueuses s’aperçoit que la client Marie Labelle est en faillite
et ne pourra plus rien payer.
TAF : Que doit faire la S.A. FLG en matière de TVA.
SOLUTION
La S.A. FLG doit :
- Apporter des justificatifs permettant de récupérer la TVA de 192 500 ;
- Envoyer à Mlle Marie Labelle un duplicata avec la mention « Facture demeurée impayée pour un
montant de 1 000 000 et une TVA impayée de 192 500».
Toutefois, le montant de la TVA due par les Grandes Entreprises est payé à la Caisse des Receveurs des
impôts chargés desdites entreprises.
Pour les fournisseurs de l’État, des Collectivités Territoriales Décentralisées, des entreprises publiques
et certaines entreprises privées dont la liste est fixée par le Ministre chargé des Finances, la TVA est retenue à la
source lors du règlement des factures par cette entreprise et reversée à la recette des impôts ou à défaut au poste
comptable compétent dans ces mêmes délais que ceux appliqués aux autres transactions.
Toutefois, sont dispensées de cette retenue les entreprises dont la liste est fixée par Arrêté du Ministre
en charge des finances.
Paragraphe 2 : sanctions
Les insuffisances, omissions ou inexactitudes qui affectent la base d’imposition et qui ont conduit
l’Administration à effectuer des redressements donnent lieu à l’application d’un intérêts de retard de 1,5% par
mois de retard plafonné à 50% calculé sur la base des droits mis à la charge du contribuable à la suite de la
notification du dernier acte de procédure en cas de contrôle.L’intérêt de retard est calculé à compter du 1er jour
du mois qui suit celui au cours duquel la déclaration relevant une insuffisance, une omission ou une inexactitude
a été déposée jusqu’au dernier jour du mois de la notification du redressement.
Les insuffisances qui affectent les bases d’imposition et qui ont conduit l’Administration à effectuer des
redressements donnent droit à l’application des majorations suivantes en plus des intérêts de retard :
- 30% en cas de bonne foi ;
-ONANA
Numéraires entièrement libérées 131 250 000
-EMANA
Clientèle et achalandage : 90 000 000
Mobilier : 300 000 000
Marchandises : 286 000 000
Créances sur les clients : 92 250 000
Passif à prendre en charge : 67 500 000
Le tableau des apports a été complété par celui apporté par les autres actionnaires constitué du numéraire
entièrement libéré qui s’établit à la somme de 75 000 000.
Travail à faire :
1. Quel est le montant du capital de la S.A FLG ?
2. Analyser les apports en termes d’apports purs et simples et apports à titre onéreux.
3. Calculer au mieux des intérêts de l’État, les droits d’enregistrement à payer.
SOLUTION
1. Calcul du capital
Evaluations des apports :
- NANA
Dans l’hypothèse favorable à l’Administration fiscale, nous allons tenir compte des éléments qui
permettent d’avoir les impôts les plus élevés alors que dans l’hypothèse favorable aux contribuables, on
prendrait les taux qui permettront d’avoir un montant d’impôt moindre.
Apports nets Taux Droits
Clientèle 15% 33 750 000
Immeuble 15% 22 500 000
Matériels 15% 45 000 000
L’élément couvrant l’apport à titre onéreux est la clientèle ; montant 225 000 000 soit
135 000 000+90 000 000.
Le droit d’enregistrement est alors de :
DE= 33.750.000+2.250.000
DE =36.000.000
Les apports purs et simples ne seront soumis au droit de mutation proportionnel que si l’apporteur ne
reprenait pas son apport initial au moment du partage de la société, l’administration considérant alors qu’il a eu
une mutation au profit de la société
Exemple : par devant Maitre ATEBA notaire à la 1ere charge de Yaoundé on comparu
- M. COSTO commerçant BP 230 Ydé
- M. SALATOU commerçant BP 545 Ydé
- M. NOMO propriétaire BP 835 Ydé
Lesquels on convenu et arrêté qu’ils constituent une société donc la raison social est FOSANO S.A pour
une durée de 99 ans à partir du 25 octobre 2016 avec siège social à Yaoundé
M. FOSTO apporte :
Immeuble urbain bâti 105.000.000
Clientèle et achalandage 27.500.000
Mobilier et matériel 57.250.000
l’immeuble est loué par contrat de bail, la taxe foncière est établie au nom du preneur de bail, en cas de
difficulté d’identification du propriétaire.
Sont exonérés a la taxe foncières :
- L’État, les collectivités, les établissements publics n’ayant pas un caractère industriel
- Les propriétés appartenant aux établissements hospitaliers et scolaires
- Les propriétés appartenant aux organismes confessionnels et associations culturelles
- Aux entreprises industrielles agricoles d’élevage et de pêche pour ce qui concerne l’usine, les hangars,
les magasins de stockage à l’exception des bureaux
- Les propriétés appartenant aux représentations diplomatiques et organismes internationaux ayant signé
un accord de siège avec le Cameroun
Fin de ce Chapitre
Fin De Cette Première Partie !!!!!!!!
TRAVAUX DIRIGES
TRAVAUX DIRIGES N° 1
CADRE GÉNÉRAL DE L’IMPÔT-IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS (I.S)
Centres d’intérêt : Renforcement des Capacités des Étudiants sur les Notions Essentielles d’Impôt,
Détermination et Liquidation de l’Impôt sur les Sociétés (IS).
Exercice N°1 : Contrôle de Connaissances
1- Une SA créée le 15 Avril 2011 doit absolument payer l’IS à la fin de cette année ; (vrai ou faux) ?
2- Une SARL créée le 07 Avril 2011 est libre de payer l’IS à la fin de l’année 2011 ou le faire à la fin de
l’année 2012. (Vrai ou faux) ?
3- Une SA est créée le 04 Septembre 2011. Elle choisit de payer l’IS à la fin de cette année. Sur combien
de temps seront calculés ses charges et ses produits mais aussi son résultat fiscal (Base de l’imposition
de l’IS) ?
4- La SA Boit-Tout-Sauf-Eau (BTSE) a été créée le 03 Août 2010. Elle choisit de payer son premier IS à la
fin de l’année 2011. Sur quelle période (combien de temps) sera calculé son résultat fiscal ?
5- préciser les conditions de déductibilité d’une charge.
6- Distinguer le résultat comptable du résultat fiscal.
7- quelle est la relation qui lie le Résultat Fiscal Intermédiaire (RFI) et le Résultat Fiscal
Exercice 2 : Application
Le projet de bilan arrêté le 31/12/2008 de la SA CAMBOIS fait apparaître un résultat après impôt de
24.600.000. Ce résultat a été calculé par le Stagiaire Etienne WANDJI qui a précipitamment déduit 38,5% du
bénéfice comptable à titre d’Impôt sur les Sociétés. La base d’impôt du stagiaire ne comprenait pas également
un résultat hors activités ordinaires (RHAO) essentiellement composé des valeurs nettes comptables des
immobilisations cédées et les prix de cession desdites immobilisations qui se sont avérés inférieurs de 2.000.000
aux premières (valeurs nettes comptables).
Le détail des Comptes de Gestion de l’exercice 2008 se présente comme suit :
1) Achat et consommations des matières et fournitures
- Carburants et lubrifiants …………………………………2.700.000
- Eau, électricité……………………………………………...892.000
- Frais de mission remboursés au Directeur Commercial…..2.100.000
- Missions effectuées par le Directeur Général……………..4.000.000
2) Services extérieurs A
- Transport sur achat ……………………………….……...1.200.000
- Transport pour le compte des tiers………………….……....800.000
3) Services extérieurs B
- honoraires de l’Expert comptable…………………….…...5.120.000
Au 31/12/2002……………………….....8.000.000
- Autres exonérations……………………………….….5.200.000
- Un acompte de 420.000 a été régulièrement versé tous les mois à titre de minoration d’impôt
Travail à faire :
1.1 Déterminer le résultat fiscal
1.2 Calculer le montant de l’impôt
1.3 Liquider l’IS
Exercice N°3 : Contrôle de Connaissances
1- Définir l’Impôt
2- Quels sont les caractères de l’Impôt ?
3- Quels sont les objectifs de l’Impôt ?
4- Classer les Impôts au Cameroun
5- Présenter l’Organisation de l’Administration Fiscale Camerounaise
6- Présenter les étapes de l’Établissement de l’Impôt au Cameroun
7- Définir les notions suivantes :
- Rôle - Pause Fiscale
- Confession Fiscale - Dégrèvement d’Impôt
- Délation (Dénonciation) Fiscale - Parafiscalité
- Évasion Fiscale - Acompte d’Impôt
- Crédit d’Impôt
- Défiscalisation
- Pression Fiscale
- Majoration d’Impôt
- Compensation d’Impôt
- Minoration d’Impôt
8- Établir la nuance entre :
- Taxe et Impôt
- Contribuable et Redevable
- Impôt Direct et Impôt Indirect
9- Donner pour chaque type d’Impôt suivant 02 exemples :
- Impôt Direct
- Impôt Indirect
- Impôt sur la Dépense
- Impôt sur le Patrimoine
- Impôt sur le Bénéfice
10- Peut-on être à la fois Contribuable et Redevable ?
11- La SA F.L.G a été créée le 03 Août 2010 ; peut-elle supporter l’IS pour le compte de l’année 2010 ?
12- Une SA qui réalise une perte au cours d’un exercice peut-elle ne pas payer l’impôt ?
13- Préciser la notion de Territorialité d’Impôt au Cameroun
14- La CAMAIRCO peut-elle supporter l’Impôt sur la flotte faite entre Paris et Ouagadougou ?
15- Définir Paradis fiscal
1) Présenter les différents taux du minimum de perception en matière d’IS prenant en compte le régime
d’imposition
2) Présenter les modalités de perception du précompte en matière d’IS
3) Quelles sont les obligations de contribuables assujettis sur l’impôt sur les sociétés ?
4) Quelles sont les obligations des personnes imposables à l’impôt sur les sociétés ?
Exercice 7 : Application 1
La Société Anonyme (SA) F.L.G a été créée en Janvier 2000.
Pour le compte de l’année 2008 on vous donne les informations suivantes :
1- Bénéfice Comptable : 1.800.000.000
2- Chiffre d’Affaires : 5.400.000.000
3- Provisions pour Congés payés : 4.200.000
4- Plus Value réalisée sur la vente d’une immobilisation achetée en 2005 et vendue le 01 juillet 2008 :
3.700.000
5- Frais Généraux de Siège : 260.000.000
6- Redevances pour Brevets
- 6.000.000 versés à la Société Arnaud à Douala
- 4.000.000 à une Société située au Gabon
- 2.750.000 à la Société Arthur basée en Allemagne
- 5.000.000 à la Société XXZ basée en France ; celle-ci est Membre du Comité de Gestion de la
Société SA F.L.G
7- Les Actionnaires suivants ont mis des Fonds en Compte Courant et à la disposition de la SA F.L.G
- Mr. OKALA 20.000.000 le 1er /01/2004
- Mr. ONANA 30.000.000 le 1er Avril 2008
- Mr. NANA 45.000.000 le 1er Décembre 2007
Ces Fonds ont été rémunérés au taux de 15% par l’entreprise.
Le Taux des Avances de la BEAC est passé de 10,5% à 11,5% le 1er Août 2008
8- Jetons de Présence
- Aux Membres du Conseil d’Administration lors de la Session du mois de Juin 2008 (9
personnes à raison de 1.500.000 par Administrateur). Ils ont paraphé les Fiches de Présence
- 2.500.000 respectivement aux Administrateurs Stella et Durand pour voyage en Allemagne
pour Études du Nouveau Plan de Développement de la SA F.L.G
- À l’Administrateur BENGONO (3.000.000) à la Session de Juin ; il n’a fait que 2 h en séance.
9- Les dons suivants ont été octroyés par l’entreprise
- A un aveugle sourd-muet de Yaoundé 700.000
- A la Fondation Chantal Biya (FCB) 45.000.000
- À l’UPC (Parti Politique) 3.000.000
- Aux Lions Indomptables 1.500.000
10- Le comptable de l’entreprise a doté pour le compte de l’année 2008 l’Amortissement sur un matériel de
transport au Taux de 20% alors que le Taux Fiscal admis est de 10%. LA valeur d’acquisition du 01/01/2006 est
de 30.000.000
11- La SA F.L.G a acheté en 2007 (01 Janvier) un matériel de bureau à 15.000.000. Cette Immobilisation a
une durée de vie de 05 ans. Le comptable ne fait qu’appliquer le Système d’ Amortissement Dégressif sur cette
Immobilisation.
12- Les provisions suivantes ont été dotées
- Pour Créances Douteuses : 2.750.000
- Pour Hausse de Prix : 1.600.000
- Pour Grosses Réparations : 1.800.000
- Pour Dépréciation des Stocks : 1.500.000
13- Cotisations Patronales Sociales versées à M. LAGRANGE (Français) Employé comme Cadre
Technique dans la SA F.L.G 1.200.000. Il a un salaire de base de 500.000 par mois. Ces 1.200.000 permettront
de préparer la Retraite de cet expatrié. Un camerounais travaillant en France bénéficie des mêmes services.
14- La SA F.L.G a versé 3.800.000 à des tiers qu’elle estime avoir fait des Démarches Administratives
nécessaires pour l’obtention d’un Marché Public qui a rapporté gros à l’entreprise.
15- Primes d’Assurances
- Pour l’ensemble du Personnel de l’entreprise : 4.500.000
- Assurance vie sur la tête du Président du Conseil d’Administration : 1.500.000
16- Loyers et charges locatives
- Loyer d’Agence F.L.G de Douala : 600.000 par mois (on nous précise que les immeubles
semblables et du même standing dans le même quartier de la même ville coûte autour de 350.000 par mois)
- Loyer versé à l’Associé NANA pour son matériel de bureau mis à la disposition de l’entreprise
180.000 par mois (il détient 3% du Capital de SA F.L.G)
- Loyer du Siège de la Société versé à l’Associé LELE (il détient 27% du Capital). 1.200.000 par
mois.
- Loyer d’un matériel de transport mis à la disposition de l’entreprise par Madame Chanceline
300.000 par mois. Elle détient 7% du Capital, son Époux 4% et sa première fille 2%
17- Pénalités pour paiement tardif de l’IS 1.300.000
18- L’entreprise a perçu des Dividendes de 835.000 de la SA FOKOU basée à Yaoundé. Ces Dividendes
ont été comptabilisés à la valeur nette. La Participation de la SA F.L.G dans la Société FOKOU est 15%
19- Le Directeur Général a versé à Mlle Laure (Stagiaire dans la SA F.L.G) 500.000 prétextant qu’elle est
très disciplinée et très dévouée pour son travail
20- Indemnité de Représentation versée à Madame Léa (Chef Comptable) 600.000. Dans son Bulletin de
Paie, les frais de même nature sont prévus à hauteur de 60.000 par mois.
21- Reprise des Provisions pour Congés payés 700.000
22- La SA FLG a importé des marchandises de l’Allemagne pour le compte de l’année 2008. La structure
des marchandises importées évaluées au cout d’achat se présente comme suit :
Centres d’intérêt : Évaluation des Capacités des Étudiants sur les Déficits Fiscaux, sur le Régime de Sociétés
Mères et Filiales, sur l’Exonération par suitede Réinvestissement des Bénéfices et Autres Exercices sur l’IS.
Exercice N°1 : Contrôle de Connaissances
1) Définir : Déficit d’Exploitation, Déficit Privilégié
2) Quelles sont les Conditions de Fond et de Forme qu’une Entreprise doit remplir pour bénéficier des
Mesures Fiscales consacrées par l’Imputation des Déficits ?
3) Définir : Seuil de Suffisance ou Seuil de Sensibilité (SS)
4) Définir Amortissements Différés en Période Déficitaire ; Amortissements Différés en Période
Bénéficiaire.
5) Peut-on parler d’Amortissements Différés en Période Bénéficiaire ?
6) Quelle est la période maximale de déductibilité (ou d’Imputation) du Déficit ordinaire ?
7) Quelle est la période d’Imputation du Déficit Privilégié ?
8) En cas de coexistence du déficit Ordinaire et du Déficit Privilégié, quel est l’ordre d’Imputation :
TAF
1) Procéder à l’Imputation des Déficits dans les cas suivants :
a) Le Déficit est un Déficit Ordinaire
b) Le Déficit est un Déficit Privilégié
Exercice N° 6: Application N°5
Une Entreprise a réalisé les Résultats suivants :
N Déficit -40.000.000
N+1 Déficit -25.000.000
N+2 Déficit -33.000.000
N+3 Déficit -24.000.000
N+4 Déficit -17.000.000
N+5 Bénéfice 12.000.000
N+6 Bénéfice 17.500.000
N+7 Bénéfice 16.000.000
N+8 Déficit -11.000.000
N+9 Déficit -15.000.000
TAF : Procéder à l’Imputation des Déficits
TAF :
1) Faire l’Analyse Fiscale des Charges et Produits ci-dessus.
2) Calculer le Résultat Fiscal de la SA KETCH au 31/12/05.
3) Calculer l’Impôt sur les Sociétés dû, sachant que :
Le Chiffre d’Affaires réalisé Hors Taxe en 2005 est de 500.000.000 FCFA et la SA KETCH a
versé spontanément tous les acomptes mensuels d’IS.
La TSR à la charge d’ASQUINI ENCORAD Italie a été retenue à la Source et versé
spontanément dans les délais.
Centres d’Intérêt : Renforcement et Évaluation des Capacités des Étudiants sur l’Impôt sur le Revenu des
Personnes Physiques (IRPP)
ère
1 partie : Contrôle de Connaissances
Exercice 12 :
Monsieur OKALA a acheté, des Actions dans 2 Sociétés Camerounaises :
- Société X : 250 Actions au prix de 20.000 F CFA l’action, achat effectué en 2008
- Société Y : 300 Actions au prix de 18 500 F CFA l’action, achat effectué en 2008
Monsieur OKALA décide de céder certaines actions. Cette cession se fait le 22 décembre 2012 dans les
proportions suivantes :
- Société X : 150 Actions ;
- Société Y : 200 Actions ;
Les prix de cession ont été les suivants :
Exercice 15 :
Un commerçant a réalisé pour le compte de l’année 2012 un chiffre d’affaires de 22.000.000 F CFA
Il ne tient pas une Comptabilité régulière et probante
a) De quelle catégorie de revenu relève l’activité exercée par ce commerçant ?
b) Quel est le régime d’imposition de ce commerçant
c) Déterminer la base d’imposition dans les cas suivants :
Elle occupe un local qui lui appartient et qui est amorti au taux de 2% l’an. La valeur d’origine de ce
local acquis en 2001 est de 15.000.000F CFA.
Diverses autres charges déductibles ont été réglées pour 28.000.000F CFA
Les charges fiscalement non déductibles s’élèvent à 18.000.000F CFA et les produits exonérés à
7.400.000F CFA.
NB : Le principal de la taxe foncière est de 0,1% de la valeur de l’immeuble auquel s’ajoute 25% de CAC
Travail à faire:
1- Déterminer le résultat comptable de la société pour l’exercice 2012
2- Déterminer son résultat fiscal pour le même exercice
3- De quelle catégorie de revenu relève l’activité menée par ce Bureau d’Études ?
4- Déterminer le montant de l’IRPP à payer pour le compte de cette année
5- Procéder à la liquidation
Exercice 18 :
Monsieur OWONA est un employé de la SA FLG.
Pour le compte du mois de janvier de l’année 2012, on vous donne les informations suivantes
concernant ce salarié :
- Salaire de base 225.000F CFA
- Prime d’ancienneté 32.000F CFA
- Prime de fonction 15.000F CFA
- Allocation familiale 23.000F CFA
Il a effectué 25 heures supplémentaires à 20% ; il bénéficie d’un logement et d’un véhicule de fonction
Le salaire de l’échelon A de la première catégorie de la zone et du secteur d’activité de la société dans
laquelle Monsieur OWONA travaille est de 45.800F CFA.
Le nombre de jours de travail dans le mois est de 26
Travail à faire:
a) Qualifier la nature des revenus de Monsieur OWONA
b) Déterminer le salaire brut de Monsieur OWONA pour le mois de janvier
c) Déterminer son salaire brut imposable pour le même mois
d) Déterminer son salaire cotisable pour le même mois
e) En supposant que tous les éléments ci-dessus sont constants tout au long de l’exercice 2012, déterminer
la base annuelle de calcul de son impôt sur les revenus salariés
f) Déterminer son IRPP annuel (voir barème ci-dessous)
Tranches de revenus Taux
De 0 à 2.000.000 10%
De 2.000.001 à 3.000.000 15%
De 3.000.001 à 5.000.000 25%
Plus de 5.000.000 35%
Exercice 19 :
Monsieur MVONDO est propriétaire d’un immeuble au Centre Ville de Yaoundé. Il a perçu au cours de
l’exercice 2012 des loyers évalués à 2.500.000F CFA par mois ainsi que des droits d’affichage pour 1.400.000 F
CFA
Les deux concierges de l’immeuble sont rémunérés à 60.000F CFA chacun par mois.
Les dépenses d’entretien sont évaluées à 2.800.000F CFA par an ainsi que les frais de gestion sont
estimés à 900.000F CFA par an.
Cet immeuble acquis à 40.000.000F CFA est amortissable linéairement pendant 50 ans.
Les intérêts de l’emprunt obtenu pour l’acquisition dudit immeuble s’élèvent à 1.000.000F CFA par an.
Travail à faire :
1- Qualifier la nature de revenu obtenu par Monsieur MVONDO
2- Déterminer le résultat comptable de l’exercice 2012
3- Sachant que le revenu obtenu ci-dessus correspond au résultat fiscal, calculer son impôt sur le revenu
foncier
4- On suppose que Monsieur MVONDO opte pour l’abattement forfaitaire représentatif des charges
déductibles. Calculer dans cette hypothèse son résultat imposable
5- Monsieur MVONDO a-t-il intérêt à opter pour cette solution ? Justifier votre réponse.
Exercice 20 :
Monsieur ROMARIC est transporteur inter urbain de personnes. Il est propriétaire d’un mini bus de 39
places.
Travail à faire :
Déterminer le montant de l’Impôt sur le Revenu à payer par ce transporteur.
Exercice 21 :
Déterminer le montant de l’acompte mensuel d’IRPP d’un salarié qui a un salaire brut mensuel
imposable de 372.800F CFA
L’Algorithme est le suivant :
Salaire brut mensuel imposable Taux IRPP
Jusqu’à 62 000 0 0
62 001 – 300 000 10% [ (sbm x70%) – (sbm x 2,8%) - 41 667) ] x
10%
300 001 – 310 000 10% [15 993 + (sbm – 300 000) x 70%] x 10%
310 001 – 429 000 15% [16 693 + (sbm – 310 000) x 70%] x 15%
429 001 – 667 000 25% [29 198 + (sbm – 429 000) x 70%] x 25%
Plus de 667 000 35% [70 850 + (sbm – 667 000) x 70%] x 35%
Les 6 derniers mois de l’exercice 2009 se sont déroulés sans problèmes. En tout état de cause, il n’y a
pas un problème d’arriérés de loyers pour l’exercice 2009.
Travail à faire :
1- Déterminer le 1er acompte ainsi que le 2ème acompte d’impôt sur le revenu foncier payé par M. DOUNYA
au cours de l’exercice 2009 et dire quelle est la date limite de paiement de chaque acompte ;
2- Ne tenant aucune Comptabilité qui puisse faire foi, M DOUNYA a opté pour l’abattement Forfaitaire des
charges déductibles. Déterminer son revenu foncier pour l’Exercice 2009
3- Calculer son impôt sur le revenu foncier ainsi que le solde à payer à la fin de l’exercice 2009, sachant que
au cours dudit exercice, il a régulièrement déclaré et payé les acomptes d’impôt
Exercice 24 : BAIC
M. GUDO achète des marchandises au TOGO pour les revendre dans les différents marchés du
Cameroun.
Il s’agit de sa seule activité. Ne tenant aucune Comptabilité probante, l’Administration Fiscale a
reconstitué son chiffre d’affaires de l’exercice 2009 et a obtenu 39 630 000 f
Travail à faire :
a. Quel est le régime d’imposition ? Justifier votre Réponse
b. Aurait-il dû tenir une Comptabilité ayant Force Probante ? Selon quel Système ?
c. Déterminer son Résultat Fiscal de l’exercice 2009 ?
d. Calculer le Minimum de Perception pour le même Exercice
e. À la Fin de l’exercice 2009, Monsieur GUDO, souhaite Changer de Régime d’Imposition. Cela est-il
Possible ? Si oui que doit-il faire ?
8) Lorsqu’un Contribuable commence à exercer une Activité Commerciale, comment l’autorité Fiscale
évalue-t-il son Chiffre d’Affaires lorsque celui-ci n’a aucun élément objectif d’évaluation ?
9) Qui est réputé Importateur au Cameroun ?
10) Comment s’établit le Chiffre d’Affaires, Base d’Imposition de la Patente d’un Importateur ?
11) Quelles sont les Fractions des Activités d’un entrepreneur de Transport qui ne sont pas Patentables ?
12) La Kenya Airways qui exploite les lignes camerounaises peut-elle payer la Patente au Cameroun ?
13) La Beneficial Life Insurance paie-t-elle la Patente au Cameroun si oui dans quelle Ville ?
14) SUP DE CO paie-t-elle la Patente ?
15) L’Institut Supérieur Siantou paie-t-il la Patente ?
16) ISTAG paie –t-il la patente ?
17) Les Entreprises nouvellement créées sont elles Patentables au Cameroun ?
18) Quels sont les éléments à prendre en considération pour l’établissement de la Patente au Cameroun ?
19) Les Personnes débutant une Activité Patentable en cours d’Exercice peuvent-elles payer la Patente ? Si
Oui à partir de quels moments ?
20) Quelle est la période à prendre en considération pour le calcul de la Patente pour un Contribuable qui
exerce au Cameroun une Activité Périodique ?
21) Comment le Service des Impôts peut-il réparer les omissions totales ou partielles constatées des les
Rôles de la Contribution des Patentes ainsi que les erreurs commises dans la détermination des bases
d’imposition ou dans l’application tardive de celle-ci ?
22) Que se passe t-il quand un Établissement est fermé par suite de décès du contribuable de la patente ou
de règlement judiciaire, de faillite déclarée ou pour cause d’expropriation ou d’expulsion.
23) Préciser les caractères de la patente
24) Sous quelle désignation sont imposées les Sarl et les Sa qui mènent au Cameroun une activité
patentable au regard du caractère personnel de la patente.
25) préciser la notion d’Établissement en matière de contribution des patentes au Cameroun.
26) M. & Mme NANA exercent dans le même Établissement les activités patentables :
- combien de patentes doivent-ils payer s’ils sont mariés sous le Régime de la Communauté des Biens ?
- combien de patentes doivent-ils payer s’ils sont mariés sous le Régime de Biens Séparés ?
- combien de patentes doivent-ils payer s’ils vivent séparés ?
27) M. & Mme Lagrange exercent dans deux Établissements différents des activités patentables. Combien
de patentes doivent – ils payer annuellement ?
28) Quel est le statut d’imposition à la patente pour un Industriel qui vend exclusivement en gros les
produits de sa fabrication dans un local séparé ?
29) Quel est le statut d’imposition à la patente des Transporteurs interurbains de personnes par cars et
minibus ?
30) Quel est le statut d’imposition à la patente des Transporteurs de marchandises ?
31) Quel est le délai de paiement de la patente pour les anciens contribuables ?
32) Quel est le délai de paiement de la patente pour les nouveaux contribuables ?
33) Quel est le délai d’acquittement de la patente pour les transporteurs interurbains de personnes et les
transporteurs de marchandises ?
34) Quels sont les éléments dans un titre de patente ?
35) Comment se passe le Contrôle du paiement de la patente dans les Centres des Impôts ?
36) Quelles les Obligations Déclaratives auxquelles sont tenus les Opérateurs Économiques qui
entreprennent des activités patentables au Cameroun ?
37) Expliciter les Obligation d’Affichage du Titre de patente par tout contribuable patentable au
Cameroun ?
38) Quelles sanctions encourent les patentables dans les cas suivants :
- défaut de renseignement
- payement tardif
- défaut d’affichage de titre de patente
- défaut de déclaration d’existence
- fausse déclaration
- exercice illégal d’une activité
- exercice d’activité interdite
- non présentation de la patente par un transporteur
- paiement tardif de la patente par un transporteur
Exercice N°3 : Contrôle de Connaissances (Licence)
1) Quels sont les contribuables passibles à la contribution des licences
2) Expliciter la notion de « Boissons Alcoolisées» au sens fiscal du terme
3) Expliciter la notion de « Boissons non alcoolisées» au sens fiscal du terme
4) Préciser le traitement fiscal des « Eaux minérales », au regard de la contribution des licences
5) Quels sont les caractères de la licence
6) Un opérateur économique qui paie la patente peut-il supporter la licence ?
7) Quel est le montant de la licence à payer par un contribuable qui exerce dans un même Établissement
plusieurs activités passibles à la contribution des licences
8) Quel est le montant de la licence à payer par le contribuable qui exerce dans le même Établissement la
vente de la boisson et un autre commerce
9) Quel est le délai de paiement de la licence pour les anciens contribuables ?
10) Quel est le délai de paiement de la licence pour les nouveaux contribuables ?
11) Quels sont les éléments devant se retrouver dans un titre de licence ?
12) Comment se passe le Contrôle du paiement de la licence dans les Centres des Impôts ?
13) Quelles sont les Obligations Déclaratives auxquelles sont tenus les Opérateurs Économiques qui
entreprennent des activités passibles à la contribution des licences au Cameroun ?
14) Expliciter les Obligations d’Affichage du Titre de licence par tout contribuable soumis à la
contribution des licences au Cameroun ?
15) Quelles sanctions encourent les contribuables passibles à la contribution des licences dans les cas
suivants :
- défaut de renseignement
- payement tardif
- défaut d’affichage de titre de licence
- défaut de déclaration d’existence
- fausse déclaration
- exercice illégal d’une activité
- exercice d’activité interdite
Exercice N°3 : Application N°1
05 (cinq) Opérateurs Économiques ont réalisé pour le compte de l’année 2012 les chiffres d’affaires suivants :
- Opérateur Économique 1 1 800 000 000 FCFA
- Opérateur Économique 2 2 603 000 000 FCFA
- Opérateur Économique 3 8 700 000 000 FCFA
- Opérateur Économique 4 2 000 000 000 FCFA
- Opérateur Économique 5 36 000 000 000 FCFA
TAF : 1- Calculer le chiffre d’affaires, base de calcul de la patente pour chaque Opérateur Économique
2- En supposant que ces Opérateurs Économiques sont installés à Douala et que le barème de calcul
de la Taxe Communale (Taxe de Développement Local) dans cette ville est la suivante, présenter le Titre de
Patente de chaque Opérateur Économique. La borne supérieure est retenue dans le barème de calcul de la
patente.
- Impôt en principal compris entre 150 001 et 200 000 F : 30 000 F/an ;
- Impôt en principal compris entre 200 001 et 300 000 F : 45 000 F/an ;
- Impôt en principal compris entre 300 001 et 400 000 F : 60 000 F/an ;
- Impôt en principal compris entre 400 001 et 500 000 F : 75 000 F/an ;
- Impôt en principal supérieur à 500 000 F : 90 000 F/an.
Exercice N°4 : Application N°2
M. NANA est un Transporteur interurbain de personnes par minibus et cars ; il assure la ligne Douala –
Bangangté.Il a 04 véhicules de 49 places. La borne inférieure des taux est retenue pour le calcul du principal de
la patente.
1- Présenter son titre de patente
2- Préciser son régime d’imposition
3- Calculer son IRPP
Exercice N°5 : Application N°3
Mlle LAFRANCE fait dans le transport interurbain de personnes par cars et minibus.Elle exploite 16
véhicules de 35 places chacun.Son chiffre d’affaires pour l’année 2008 est de 1.815 000 000 FCFA.Mlle
LAFRANCE est basée à Douala.
1- Calculer le Principal de la Patente que devra supporter cette Opératrice Économique.
2- Reprendre la question précédente en supposant qu’elle a 02 cars de 70 places
(Chiffre d’affaires 1. 000 000 000.
3- Préciser son régime d’imposition
Exercice N°6 : Application N°4
M. GUDO exploite 03 cars de transport pour assurer le transport interurbain de personnes entre Douala
et Yaoundé. Chaque car comporte 70 places
TAF : Calculer le principal de la patente que devra supporter M. GUDO
Chiffre d’affaires 6 006 150 000(borne supérieure retenue dans le barème de calcul de la patente)
Exercice N°7 : Application N°5
M. OTTOU est un transporteur de marchandises. Il détient 05 camions de 65 tonnes chacun. Le poids à
vide de chaque véhicule est de 23 tonnes.
TAF : Calculer le principal de la patente de ce transporteur.
Exercice N°8 : Application N°6
La SA F.F.G exploite une compagnie de voyage dénommée « le plus ignorant est celui qui ne voyage
pas ».Elle est basée à Douala et a un parc de 47 véhicules de 70 places qui assurent la liaison Douala -
Yaoundé.La recette journalière par bus est de 1 260 000FCFA et chaque bus travaille 06 jours sur 07
TAF : calculer la base de calcul de la patente et le principal de la patente.
Exercice N°9 : Application N°7
La Société « Nul Ne Peut Aller au Ciel Sans Boire du Vin » vend des boissons assujetties à la
contribution des licences.
Le chiffre d’affaires déclaré pour le calcul de sa licence pour les boissons alcoolisées s’élève à
38 000 000 et pour les boissons non alcoolisés 25 800 000
TAF : déterminer le principal de la licence de cette société
NB : on suppose CiterisParibus que la borne inférieure est retenue pour le calcul de la patente
Exercice N°10 : Application N°8
La Société « le Vin est Très Bon » vend des boissons alcoolisées. Le chiffre d’affaires déclaré pour le
calcul de ses impôts sur les activités pour l’exercice 2012 s’élève à 875 000 000.
Cette société est installée à Yaoundé et sa taxe communale est de 84 000
TAF : En supposant que la borne supérieure est retenue pour le calcul de la contribution des patente, déterminer
la montant de l’impôt dû par cette société.
Exercice N°11 : Application N°9
La SA FLG vend des boissons alcoolisées et les produits alimentaires le chiffre d’affaires déclaré pour
le calcul sa patente et licence est pour l’exercice 2012 s’élève à 923 000 000 dont 604 000 000 de vente de
boisson. Cette société est basée à Yaoundé et sa taxe communale s’élève à 125 000.
TAF : En supposant que la borne supérieure est retenue dans la fourchette des taux de patente, déterminer le
montant de ses impôts sur les activités.
Exercice N°12 : Application N°10
Vous êtes Consultant Fiscal. A la fin de l’exercice 2002, certains opérateurs économiques viennent
solliciter vos services :
- M. TSAFACK est un transporteur interurbain de personnes, propriétaire de 04 cars de 48 places
marchandes chacune.
- M. DECA est un commerçant non importateur qui vend les boissons alcoolisées et qui a réalisé un
CAHT annuel de 88 000 000 F
- M. ELON, Directeur d’une SA qui réalisé un CAHT annuel de 370.500. 000 F
Ces différents opérateurs sont installés à Douala. Pour effecteur ce travail, vous avez regroupé un
certain nombre de documents (voir annexes 1, 2, 3, 4).
Travail à Faire
1- Quels sont les différents régimes d’imposition en matière des BIC en utilisant le critère Chiffre
d’Affaires ?
2- Déterminer le montant de l’impôt sur le revenu de M. TSAFACK
3- Déterminer le montant de l’impôt sur le Bénéfice de M DECA
4- Calculer le montant de licence de M DECA
5- Déterminer le montant de la patente de M. TSAFACK et celui de la SA dont M. ELON est le Directeur
6- Quel est délai de paiement en matière de patente ?
7- Quelles sont les sanctions en matière de patente pour :Défaut de renseignement ; Défaut d’affichage ;
Règlement hors délai
Annexes 1 : Rappel
Pour les transporteurs de personnes et par véhicules de moins de 50 places, la patente est calculée ainsi
- Impôt en principal compris entre 200 001 et 300 000 F : 45 000 F/an ;
- Impôt en principal compris entre 300 001 et 400 000 F : 60 000 F/an ;
- Impôt en principal compris entre 400 001 et 500 000 F : 75 000 F/an ;
- Impôt en principal supérieur à 500 000 F : 90 000 F/an.
TAF :
Déterminer le montant de la contribution des patentes en supposant que la borne inférieure des taux est
retenue pour le calcul du principal théorique de la patente.
Exercice N°17 : Application N°15
Monsieur CASTEL est transporteur interurbain de marchandises. Il assure la ligne Yaoundé-Baham. Il
est détenteur de deux véhicules de 76 tonnes. Chaque véhicule à vide pèse 13 tonnes. On vous demande de
calculer le montant de la patente que doit supporter Monsieur CASTEL pour l’année (la borne inférieure est
retenue pour le calcul du principal théorique de la patente).
Exercice N°18 : Application N°16
1- Une entreprise installée à Douala est spécialisée dans la vente des boissons. Pour le compte de l’année
2012,elle a déclaré les chiffres d’affaires suivants :
- Vente de boissons alcoolisées : 250.000.000
- Vente des boissons non alcoolisées : 360.000.000
Déterminer le principal de la licence sachant que la borne inférieure est retenue dans le barème de calcul
de la patente. Présenter les titres de patente en vous appuyant sur le barème de calcul de la patente et de la taxe
de développement local.
2- Un autre Établissement spécialisé dans la vente de boissons et le commerce général dénommé « Le
Reposoir Des Amoureux » a réalisé pour le compte de l’année 2012 les CA suivants :
- Vente de boissons alcoolisées : 900.000.000
- Vente des produits alimentaires : 600.000.000.
La borne inférieure est retenue dans le barème de calcul de la patente. On vous demande de présenter le titre de
patente devant contenir la licence.
3- Un établissement dénommé « la cachette des viveurs » a réalisé pour le compte de l’année 2012 les CA
suivants :
- Vente de boissons non alcoolisées : 1.500.000.000
- Vente de boissons alcoolisées : 3.000.000.000
- Vente de la pâtisserie : 1.700.000.000
Calculer la contribution des licences sachant que la borne inférieure est retenue dans le calcul de la
patente en vous appuyant sur le barème de la TDL.
Les tarifs de la contribution des licences:
Nature de l’activité Activités assujetties à la Licence Activités soumises à l’impôt
libératoire
Classe de licence Éléments de base Contribution de la patente Montant de l’impôt libératoire
Centres d’intérêt : Renforcement et Évaluation des Capacités des Étudiants sur la Taxe sur la Valeur Ajoutée
(TVA)
Exercice 1 : Contrôle de Connaissances
1) Distinguer le redevable réel du redevable légal en matière de TVA
2) Quelle est la sanction en matière TVA en cas de règlement tardif.
3) Quelle sanction court un contribuable qui s’est abstenu de souscrire sa déclaration dans le délai.
4) Quelle sanction court un contribuable qui après une mise en demeure n’a pas souscrit sa déclaration
5) Un contribuable assujetti à l’impôt libératoire peut-il être passible à la TVA.
6) Expliciter la notion de territorialité en matière de TVA.
7) Distinguer le fait générateur de l’exigibilité en matière de TVA et du droit d’accise
8) Expliciter en matière de TVA et du droit d’accise quand interviennent le fait générateur et l’exigibilité
dans les cas suivants :
a. livraison des biens
b. opérations immobilières
c. livraison à soi-même
d. les importations
e. prestations des services
f. locations des terrains aménagés ou de locaux nus effectués par les professionnels
g. opérations de crédit à la consommation ou de crédit bail
9) Préciser en matière de TVA :
i. L’option pour les débits
ii. La TVA d’après les encaissement
10) Préciser en commentant les régimes d’imposition en matière de TVA
11) A l’aide d’un exemple pratique, montrer qu’en matière de TVA, celui qui supporte en définitive la
TVA est le consommateur final et les autres intervenants sont uniquement des intermédiaires
12) Préciser la notion de prorata en matière de TVA.
13) Distinguer le prorata provisoire du prorata définitif.
14) Expliciter la notion du prorata et secteurs d’activité distincts en matière de TVA.
APPLICATIONS
Exercice 2
Le prix de vente toute taxe comprise (droit d’accise et TVA) des boissons alcoolisées livrées par les
Brasseries au Cameroun (SABC) aux distributeurs s’élève à 82 793 250 FCFA
TAF : Déterminer le prix de vente hors taxe, le montant du droit d’accise et celui de la TVA
Exercice 3
Soit une entreprise créée le 1er juillet N et présentant les données suivantes :
Mois Juillet Août Sept Oct. Novembre Décembre
TVA
TVA sur vente 1 200 000 880 000 900 000 1 440 000 1 600 000 1 980 000
TVA sur achat 700 000 1 000.000 500 000 1 280.000 1 800.000 1 880. 000
TAF : Déterminer le montant de la TVA ou du crédit de TVA au titre de chaque mois en indiquant la date limite
de déclaration
Exercice 4
Soient 7.500.000, 15.000.000 et 25.000.000 les valeurs ajoutées respectives d’un forestier, d’un fabricant de
chambre à coucher et d’un marchand de meubles tous assujettis au régime du réel de la TVA.
Les achats externes effectués par le forestier dans le cadre de son exploitation s’élèvent à 2 500.000
TAF :
1) Déterminer à travers le mécanisme de déduction, le montant de la TVA payé aux différents stades du
cycle
2) Quel est le montant de la TVA supporté par l’utilisateur de la chambre à coucher (consommateur Final).
Exercice 5
La société S a acquis deux immobilisations :
- Le matériel industriel A : 16 098 750 TTC
- Le matériel industriel B : 19 388.000 TTC
Ces acquisitions ont eu lieu respectivement le 1er Juillet 2 000 et le 1er Avril 2 003.
Taux de la TVA 19,25%. La durée de vie de chacune de ces immobilisations est de 8 ans.
Elles ont été cédées le 31mai 2005 respectivement à 8.000.000 HT et à 6.000.000 HT à des non
professionnels en matériels d’occasion.
TAF :
1) Déterminer pour chacune de ces immobilisations le montant de la TVA reversé au Trésor au titre de la
régularisation du fait de la cession
2) Déterminer pour chacune de ces immobilisations le montant de la TVA collectée sur vente
3) Déterminer pour chacune de ces immobilisations le montant de la TVA reversé au Trésor en définitive
Exercice 6
Un grand magasin M prévoit les recettes fiscales suivantes pour l’année 2010 :
- Vente de vestimentaire 118.700.000 TTC
- Vente d’engrais 20.000.000
- Vente de pâtisseries 71 220.000 TTC
Ventes
Ventes des produits imposables sur le territoire
national
- Janvier : 259 440 000
- Février : 202 440 000
Un matériel industriel est acquis le 31 mars 2010 au montant TTC de 35 775 000 durée de vie : 5ans.
TAF :
1) Calculer le coût définitif d’acquisition de l’immobilisation le 31 Mars 2010 dans les cas suivants :
a- Prorata provisoire = 8%
b- Prorata provisoire = 25 %
c- Prorata provisoire = 100 %
2) Calculer le coût définitif d’acquisition de l’immobilisation le 31 Décembre 2010 sachant que le prorata
définitif au 31 décembre 2010 est de 80%.
Exercice 3 : TVA et Régime des Opérations Faites avec l’Étranger
Quel est en matière de TVA le régime fiscal des opérations faites avec l’étranger ?
Exercice 4 : TVA et Régularisations sur Immobilisation
L’entreprise KAMET a acquis en Août 2005 une immobilisation dont la durée de vie est de 8 ans à
101.362.500 F CFA TTC (taux 19,25%). Elle est assujettie partielle à la TVA car elle réalise des opérations
imposables et des opérations exonérées. N’étant pas organisée en secteurs d’activités, elle calcule la TVA
récupérable en utilisant le prorata de déduction. Le prorata provisoire de l’exercice 2005 est de 65%. À l’issu de
l’exercice 2005, le prorata définitif est de 75%. Cette immobilisation a été cédée le 30 octobre 2008 à
28.540.000 F CFA hors taxes à un non professionnel en matériels d’occasion.
TAF :
1) Déterminer le coût d’acquisition de cette immobilisation en août 2005
2) Déterminer le coût définitif d’acquisition de cette immobilisation à la fin de l’exercice 2005
3) Déterminer le montant de la TVA récupérée au cours de l’exercice 2005 par rapport à cette
immobilisation
4) Calculer par rapport à cette immobilisation le montant de la régularisation de la TVA en fin d’exercice
2005 et donner sa nature
5) Les prorata ultérieurs de l’exercice 2005 se présentent ainsi :
a. Prorata 2006 : 68%
b. Prorata 2007 : 87%
Calculer pour chacun des exercices ci-dessus le montant de la régularisation de la TVA et donner la
nature
6) Calculer le montant de la régularisation TVA au 31/12/2008 par rapport à cette immobilisation et
donner sa nature.
Exercice 5 : TVA et Régularisation sur Cession : Régularisation de la TVA initialement déduite (cas des
immobilisations)
Soit une immobilisation acquise le 24 novembre 2003 qui a fait l’objet d’une déduction de 1000 francs.
Cette immobilisation est cédée sans TVA le 03 avril 2004, soit 3 ans avant le délai légal de cinq ans. Il y a lieu
de procéder au reversement d’une partie de la TVA initialement déduite.
Travail à faire :
Procéder à la régularisation de la TVA initialement déduite
- à titre d’avance sur les travaux qu’elle n’a pas encore achevés : 26 238 000 FCFA par banque.
2. Elle a acquis en février 2009 :
- un engin de terrassement pour un montant de 62 000 000 de F CFA HT ;
- une grue de chantier pour 44 000 000 de F CFA HT.
3. La TVA sur achats et frais généraux ouvrant droit à déduction au titre du mois de février 2009 s’élève à
1 405 500 FCFA.
Travail demandé :
Déterminer le montant de la TVA que la société camerounaise des constructions doit déclarer et acquitter au
CDI au titre du mois de février 2009 dans chacune des hypothèses suivantes :
- 1re hypothèse : l’entreprise n’acquitte pas la TVA d’après les débits ;
- 2e hypothèse : l’entreprise acquitte la TVA d’après les débits.
Exercice 10 : Détermination la base imposable aux droits d’accises (cas des emballages consignés)
La société DONNY Sarl spécialisée dans la distribution de boissons achète 5 000 casiers de bière auprès de
la société Anonyme des Brasseries du Cameroun. La facture se présente de la manière suivante :
- prix unitaire du casier : 5 400 francs ;
- quantité : 5 000.
- consignation d’emballage : 3 750 000 francs ;
- montant total hors taxes : 30 750 000 francs.
TAF : Déterminer la Base d’imposition de la TVA
Exercice 11 : La base d’imposition de la TVA : Cas des importations de biens
La société GUSSY S.A importe des bijoux d’Anvers (Belgique) ; les frais y relatifs sont les suivants :
- prix d’achat : 52 000 000;
- frais d’assurance : 12 500 000;
- frais de transport : 3 500 000
Travail à faire :
Sachant que les droits de douane représentent 30% de la valeur imposable telle que définie par le Code
des Douanes CEMAC, déterminer le montant des droits de d’accises dus lors du franchissement du cordon
douanier.
Exercice 12: détermination du prorata
1er cas :
Une entreprise X a réalisé un chiffre d’affaires annuel HT de 150 000 000, réparti ainsi qu’il suit :
- vente de produits assujettis à la TVA : 80 000 000 ;
- exportations : 40 000 000 ;
- produits exonérés de la TVA : 30 000 000.
T.A.F. Calculer son prorata de déduction:
2e cas :
La société Alpha, spécialisée dans le commerce général, a réalisé un chiffre d’affaires hors taxes de
12 000 000 FCFA au cours du mois de janvier 2010, réparti comme il suit :
Exercice Unique
Par devant maître NGOUMBA notaire à Douala, quartier Akwa, a été constituée une société anonyme
dénommée « ENSAI » le 15 mai 2008.
Les actionnaires sont : Elessa, Ngwe, Sandie et Itong. Les apports se présentent ainsi :
Elessa
Immeubles ……………………….120 000 000 F CFA
Clientèle………………………….176 000 000 F CFA
Matières et fournitures…………..62 960 000 F CFA
Créances clients………………….32 240 000 F CFA
Dettes envers les fournisseurs……144 000 000 F CFA.