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Objectifs spécifiques
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1- CHAMP D'APPLICATION
2- DETERMINATION DU BENEFICE IMPOSABLE
3- LIQUIDATION
4- PLAN D’OPTION SUR ACTIONS (STOCK-OPTIONS)
5- PARTICULARITES FISCALES AUX SOCIETES
D’INVESTISSEMENT
L’impôt sur les sociétés frappe les bénéfices réalisés en Tunisie par les sociétés
113
de capitaux et les autres personnes morales assimilées quel que soit leur objet
[59].
1- CHAMP D'APPLICATION
1 - PERSONNES IMPOSABLES
Nous distinguons les personnes assujetties à l'IS et celles qui sont exclues du
champ d'application du fait de leur exonération.
L'impôt sur les sociétés s'applique aux personnes morales ci-après désignées quel
59
Il existe plusieurs formes de sociétés :
1. Société en nom collectif qui est constituée entre deux ou plusieurs personnes qui sont responsables personnellement et solidairement du
passif social. Chacun des associés en nom collectif doit être considéré comme faisant lui même le commerce sous une raison sociale. Chacun
acquiert la qualité légale de commerçant et la faillite de la société entraîne les faillites individuelles de tous les associés - ".... et Cie".
2. Société de participation qui se distingue des autres sociétés commerciales en ce qu'elle n'a d'existence qu'entre les parties et n'est pas
destinée à être connue des tiers.
3. Société anonyme qui est dépourvue de raison sociale, constituée entre 7 personnes au moins qui souscrivent des actions, titres négociables
et qui ne sont tenues du passif social que jusqu'à concurrence de leur mise de fonds.
4. Société en commandité qui comprend deux catégories d'associés : les commandites qui seuls peuvent être chargés de la gestion et qui sont
tenus personnellement et solidairement des dettes sociales, les commanditaires, bailleurs de fonds, qui ne sont tenus qu'à concurrence de leur
mise. Il existe deux sortes de commandite : la commandite simple et la commandite par actions. La commandite simple est soumise aux règles de
la société en nom collectif. Quant à la commandite par actions, elle est soumise aux règles de la société anonyme.
5. Société à responsabilité limitée qui est considérée comme une société de capitaux dont les associés ne sont tenus qu'à leur mise.
6. Société à capital variable qui est soit une société anonyme ou en commandite par action dont le capital social est susceptible
d'augmentation (versement de nouveaux apports) ou de diminution (retrait partiel ou total).
114
que soit leur objet du fait de l'exercice de leur activité en Tunisie [ 60] :
- Les sociétés par actions [61] et les sociétés à responsabilité limitée [62];
- Les coopératives de production, de consommation ou de services et leurs unions
[63];
- Les établissements publics et les organismes de l'Etat, des gouvernorats et des
communes à caractère industriel et commercial jouissant de l'autonomie
financière ;
- Les sociétés civiles [64] lorsqu’elles présentent les caractéristiques des sociétés
de capitaux [65];
- Les coparticipants des associations en participation, les membres des
groupements d’intérêts économiques et les coparticipants dans les fonds
communs de créances, lorsqu'ils ont la forme de personnes morales soumises à
l'impôt sur les sociétés.
-Les associations qui n'exercent pas leurs activités conformément à la
législation en vigueur.
L'impôt sur les sociétés est également dû par les personnes morales non établies
ni domiciliées en Tunisie qui réalisent des revenus de source tunisienne ou une
plus-value provenant de la cession d’immeubles sis en Tunisie ou des droits y
relatifs ou des droits sociaux dans les sociétés civiles immobilières et non
rattachés à des établissements en Tunisie et ce à raison des seuls revenus ou
plus-value. La plus-value soumise à l’IS est égale à la différence entre le prix de
cession et le prix d’acquisition ou de revient. Il n’est pas dû sur :
Les intérêts des dépôts et des titres en devises ou en dinars convertibles ;
Les dividendes ou tantièmes régulièrement distribués par des sociétés
tunisiennes ;
Les rémunérations payées par les sociétés totalement exportatrices au titre
de redevances ;
60
Article 45 du code de l'impôt sur les revenus des personnes physiques et de l'impôt sur les sociétés.
61
Société Anonyme ou en commandite par actions.
62
Ces sociétés sont des contribuables, l’IS est à leur charge contrairement aux sociétés de personnes qui s’effacent devant la responsabilité des
associés qui doivent supporter personnellement l’impôt sur les bénéfices sociaux, les associés ne sont pas personnellement imposés en raison des
bénéfices réalisés par celle-ci.
63
régies par le statut général de la coopération prévu par la loi n°67-4 du 19/01/1967; JORT 20 des 20 e 24/01/1967.
64
Sont considérées comme civiles, les sociétés dont l’objet se limite exclusivement aux opérations de gestion de leur patrimoine social sans
aucune intention d’effectuer des actes d’achat pour revente ou pour location.
65
Capital divisé en parts cessibles et négociables, responsabilité des membres limitée vis à vis des tiers à leurs apports, société non dissoute à
cause du décès de l’un des associés.
115
Les rémunérations pour affrètement des navires ou d’aéronefs affectés au
trafic international ;
La plus-value de cession des valeurs mobilières.
Sont exonérés de l'impôt sur les sociétés [66] selon le droit commun ou par
bénéfice d'avantages fiscaux dans la limite de leur objet social les entreprises ci-
après :
Il est à noter que pour toutes les opérations précitées, celles-ci sont limitées à
l’objet social des organismes qui en bénéficient, c’est à dire que ces organismes
66
C’est à dire bénéficiant d’un dégrèvement à 100% au titre de leurs revenus ou bénéfices.
116
échappent à l’IS pour les seuls revenus provenant de leur activité statutaire. Ils
restent soumis à l’IS à raison des bénéfices découlant d’opérations autres que
celles réalisées dans le cadre des textes qui les régissent.
2 - TERRITORIALITE
2.1 - PRINCIPE
67
Il s’agit notamment des entreprises totalement exportatrices régies par le Chapitre I du code d’incitations aux Investissements et des entreprises
installées dans des zones franches économiques régies par la loi 92-81 du 3 Août 1992 telle que modifiée par la loi 94-14 du 13 janvier 1994.
117
Il s'agit de déterminer le lieu d'imposition qui est le siège social pour les
entreprises tunisiennes et le principal établissement pour les entreprises
étrangères installées en Tunisie. Cette détermination est matérialisée par le
dépôt de la "déclaration d'existence" par la personne exerçant une activité
soumise à l’IS.
En effet, l'article 94 du code des douanes prévoit "dans tout port maritime, une
partie des dépendances du port dénommé "Zone franche maritime" peut être
soustraite par décret au régime des douanes". D'autres catégories de zones
franches peuvent être créées par des dispositions particulières (loi 92-81 du 8
Août 1992).
Exemple :
La société « Bel Espoir » est une société anonyme sise à Tunis qui exerce son
activité dans le domaine des travaux publics et de bâtiments. Elle dispose, par
ailleurs, d’un chantier de construction en Lybie.
Le bénéfice net de la société « Bel Espoir » doit être déterminé comme suit :
119
1. Sur la base du principe de la territorialité de l’IS prévu
par l’article 47 du code de l’IR et de l’IS, les charges et les
produits de l’établissement stable algérien de la société
« Bel Espoir » ne doivent pas être pris en considération
pour la détermination du bénéfice imposable de la société
en Tunisie donc il y a lieu de :
4.400.000D
- les dividendes et les plus values provenant de l’étranger
bien qu’ils soient de source étrangère, ils restent
imposables en Tunisie
Exception
120
être imposées en Tunisie. Cette exception est annoncée par l’article 47 du code
de l’IR et de l’IS, elle n’est applicable que lorsqu’une convention de non double
imposition est conclue entre la Tunisie et l’Etat où est située l’exploitation. En
effet, l’article 47 susvisé prévoit que l’imposition des bénéfices des exploitations
situées à l’étranger peut avoir lieu en Tunisie lorsqu’une convention de non
double imposition accorde à la Tunisie le droit de les imposer.
121
- les établissements stables tunisiens des entreprises étrangères résidentes
dans des Etats ayant conclu une convention de non double imposition avec la
Tunisie et opérant dans le domaine du trafic international ne sont pas soumises à
l’IS en Tunisie. La non imposition ne concerne que les bénéfices provenant du
trafic international, c’est ainsi que les bénéfices accessoires restent imposables en
Tunisie. De même, et s’agissant d’établissements stables tunisiens, ils restent
soumis à toutes les obligations comptables et fiscales prévues par le droit
commun,
- les établissements stables étrangers des entreprises tunisiennes sis dans des
Etats ayant conclu une convention de non double imposition avec la Tunisie
opérant dans le domaine du trafic international restent imposables en Tunisie.
Il s'ensuit que tous les produits et charges rattachés aux opérations accomplies
par l'entreprise sont pris en considération pour la détermination du résultat net.
122
Cette définition permet donc d'appréhender tous les profits réalisés par
l'entreprise y compris ceux réalisés en dehors des opérations effectuées par cette
dernière.
1.1 – PROVISIONS
123
- 20 % pour les actifs incertains (classe 2) ; le retard de paiement des
intérêts ou du principal est supérieur à 90 jours sans excéder 180 jours,
Il s’agit des créances des classe 0 et 1et des créances couvertes par des
garanties :
124
égale à 3 ans pour la couverture du risque net, et ce, conformément aux quotités
minimales suivantes :
40% pour les actifs ayant une ancienneté dans la classe 4 de 3 à 5 ans ;
70% pour les actifs ayant une ancienneté dans la classe 4 de 6 et 7 ans ;
100% pour les actifs ayant une ancienneté dans la classe 4 supérieure ou
égale à 8 ans.
Il s’agit de constater une décote sur la garantie. En effet, les banques sont tenues
désormais de constituer des provisions qui doivent couvrir la décote de la garantie
laquelle provision est indexée sur l’ancienneté dans la classe.
B. Les SICAR
Les SICAR qui exercent leur activité conformément à la législation les régissant, bénéficient
d’un régime fiscal de faveur qui leur permet, pour la détermination de leur bénéfice imposable
la déduction totale et sans limitation dans le temps des provisions au titre de la dépréciation
des actions et des parts sociales. Ces titres sont évalués comme suit :
- pour les titres cotés, le cours moyen du dernier mois de l’exercice concerné,
- pour les autres titres, la valeur intrinsèque.
125
stocks destinés à la vente, pour dépréciation des actions cotées en bourse ou
pour dépréciation des actions et des parts sociales pour les SICAR, et ce, à
condition de les inscrire au bilan des sociétés ayant reçu les éléments d’actif
dans le cadre de l’opération de fusion ou de scission et de les réintégrer dans
leurs résultats imposables de l’exercice aucours duquel elles deviennent sans
objet.
Pour plus de précisions et d’exemples sur le régime fiscal des provisions pour le
cas particulier de fusion et de scission totale de sociétés, se référer à la fiche n°3
annexée au présent document.
Pour les entreprises autres que les établissements de crédit et les SICAR,
soit les entreprises dont la déduction des provisions est limitée à 50% du bénéfice
imposable, les provisions constituées au titre d’un exercice donné s’imputent sur
le bénéfice imposable dudit exercice avant imputation des déficits antérieurs et
des amortissements différés.
Pour ce faire et dès lors que les déficits peuvent s’imputer sur le bénéfice
imposable avant les amortissements de l’exercice concerné, l’entreprise est en
mesure de déterminer son bénéfice imposable de la manière suivante :
126
- réintégrer les amortissements de l’exercice concerné déduits pour la
détermination du bénéfice imposable théorique puis procéder à la
déduction:
Toutefois, les provisions déductibles et qui n’ont pas été déduites des
bénéfices réalisés ultérieurement pour quelque raison que ce soit, ne sont plus
reportables s’agissant d’un abandon volontaire de déduction d’une charge pour la
détermination du bénéfice imposable.
127
constitution conformément à la législation en matière d’assurance :
1°) en totalité les provisions techniques suivantes :
a- Provisions techniques en assurance vie
- Provisions mathématiques;
- Provisions pour frais de gestion ;
- Provisions pour participation aux bénéfices et ristournes ;
- Provisions pour sinistres à payer;
- Provisions d’égalisation ;
- Provisions des contrats en unité de compte.
b- Provisions techniques en assurance non vie
- Provisions pour primes non acquises :
- Provisions pour risques en cours;
- Provisions pour sinistres à payer;
- Provisions d’équilibrage ;
- Provisions d’égalisation ;
- Provisions pour participation eaux bénéfices et ristournes ;
- Provisions mathématiques de rentes.
Par contre, ne sont pas déductibles, les rémunérations allouées aux associés
gérants des sociétés à responsabilité limitée lorsque la majorité des parts
sociales est possédée par l'ensemble des gérants.
Il est bien entendu que les gérants qui n'ont pas personnellement la propriété des
parts sociales sont considérés comme associés si leur conjoint ou leurs enfants
non émancipés sont des associés. Dans ce cas, comme dans celui où le gérant est
128
associé, les parts appartenant en toute propriété ou en usufruit au conjoint et
aux enfants non émancipés du gérant sont ajoutées à celles de ce dernier.
Les intérêts servis aux associés des sociétés de personnes ou aux sociétés en
participation en rémunération de leur compte courant ne sont pas déductibles du
résultat fiscal [68].
Par contre, les intérêts servis aux associés des sociétés de capitaux à raison des
sommes qu'ils laissent ou qu'ils versent à la société en plus de leur part dans le
capital social sont déductibles au taux de 8% l'an sous la double condition que le
montant des sommes productives d'intérêt n'excède pas en moyenne 50% du
capital social et que ce dernier soit entièrement libéré [69].
Font partie des résultats soumis à l’impôt, au taux de 8%, les intérêts non
décomptés ou décomptés à un taux inférieur à ce taux au titre des sommes mises
par la société à la disposition des associés.
68
Article 14 § 6 du Code de l'IRPP et de l'IS.
129
de l’assiette de l’impôt sur les sociétés.
Le déficit enregistré au titre d’une année est justifié par une comptabilité
conforme à la législation comptable des entreprises est déductible successivement
des résultats des cinq exercices suivants.
Les déficits enregistrés depuis plus de cinq années par les entreprises en
difficultés économiques régies par la loi n° 95-34 du 17 avril 1995, relative au
redressement des entreprises en difficultés économiques, peuvent être déduits des
revenus exceptionnels réalisés par lesdites entreprises suite au bénéfice de
l’abandon des créances à leur profit et ce, dans la limite des revenus
exceptionnels réalisés suite à cet abandon de créances.
69
Article 48 § VII du Code de l'IRPP et de l'IS.
130
depuis une période qui n’excède pas 10 années à l’année de la déduction à
condition que les comptes au titre des exercices au cours desquels les déficits ont
été enregistrés aient été certifiés par un commissaire aux comptes et sans que la
certification comporte des réserves ayant une incidence sur la base de l’impôt.
Les déficits enregistrés par une entreprise peuvent être déduits des résultats
d’une autre entreprise, et ce, dans les cas suivants :
Pour ce faire, les sociétés ayant reçu les éléments d’actif dans le
cadre de l’opération de fusion ou de l’opération de scission totale
des sociétés doivent inscrire les déficits dans l’état de
détermination du résultat fiscal à partir du résultat comptable avec
indication de leur origine et dans les notes aux états financiers.
Exemple n°1 :
132
Lesdits déficits et amortissements différés ne sont plus déductibles au niveau
des sociétés ayant reçu les éléments d’actif dans le cadre de l’opération de
scission, et ce, dans la limite de 200 000D. Par conséquent seule la quote-part des
amortissements différés soit 70 000D demeure déductible au niveau des sociétés
« B » et « C ».
Exemple n°2 :
133
En ce qui concerne les amortissements différés
- au niveau de la société « B » : 70 000D x 60% = 42 000D
- au niveau de la société « C » : 70 000D x 40% = 28 000D
1.6 – AMORTISSEMENTS
1- des terrains;
2- des fonds de commerce;
3- des véhicules de tourisme d'une puissance fiscale supérieure à
9 chevaux vapeurs à l'exception de ceux constituant l'objet principal de
l'exploitation,
4- des actifs dont le coût d’acquisition est supérieur ou égal à
20.000 dinars hors taxe sur la valeur ajoutée et dont la contrepartie est
payée en espèces. (ce montant est réduit à 10 000D à partir du 01
janvier 2015 et à 5 000D à partir du 01 janvier 2016)
B- Amortissement exceptionnel
Le gérant d’une SARL, d’une société en commandite par actions et les membres
du conseil d’administration des sociétés anonymes ainsi que leur conjoint et leurs
enfants non émancipés ne sont pas considérés comme faisant partie du personnel
de la société pour pouvoir bénéficier de l’amortissement exceptionnel des
immeubles d'habitation destinés au logement de leur personnel.
134
dépréciation de la valeur liquidative découlant de la distribution des bénéfices
ou revenus.
Exemple n°1:
Soit des actions SICAV acquises au cours d’un exercice N pour 150.000 D
et cédées au cours de l’exercice N+2 pour une valeur de 60.000 D.
Exemple n° 2:
135
3) les loyers, les dépenses d'entretien, de fournitures, de carburant et de vignette,
engagés au titre des véhicules de tourisme d'une puissance fiscale supérieure à
9 chevaux vapeurs à l'exception de ceux constituant l'objet principal de
l'exploitation ; soit ceux qui constituent l’activité de l’entreprise (agence de
location de voitures, transportateurs, agences de voyages …).
Il va sans dire que les primes d’assurances ainsi que les intérêts relatifs aux
crédits ayant servi à l’acquisition de véhicules restent déductibles dès lors
qu’ils n’ont pas été exclus par la loi.
5) les charges relatives à acquisitions des biens ou services dont le montant est
supérieur ou égal à 20.000 dinars hors taxe sur la valeur ajoutée et dont la
contrepartie est payée en espèces.(ce montant est réduit à 10 000D à partir du
01 janvier 2015 et à 5 000D à partir du 01 janvier 2016).
136
biens, les droits ou les titres générateurs de revenus font partie de l’actif
professionnel tels que :
Lorsqu'un immeuble qui fait partie de l'actif d'une entreprise est affecté à l'habitation de
l'exploitant, l'équivalent en valeur de cet avantage, évalué à la valeur locative réelle des
locaux, doit être pris en considération pour la détermination du résultat net.
- Les revenus des participations dans les sociétés soumises au régime fiscal
des sociétés de personnes
I. LES SUBVENTIONS
137
Cette catégorie de subvention fait partie du résultat de l'exercice au cours
duquel lesdites subventions ont été encaissées.
Exemple :
Dans ce cas, son bénéfice imposable au titre de l’année 2012 est déterminé
comme suit :
139
- bénéfice global net 724.000D
140
cas des fonds de commerce, des brevets d'invention, des marques de fabrique.
Dans tous les cas, la plus value imposable doit être déterminée sur la base de
la juste valeur réelle du bien cédé. C’est ainsi que la plus value non enregistrée
suite à la cession d’un prix inférieur à la valeur réelle doit être réintégrée au
résultat imposable de l’exercice de la cession. Le même principe s’applique à la
moins value enregistrée pour le même motif qui doit être réintégrée au résultat
imposable.
2) Plus-value déductible
141
- de cession des actions dans le cadre d’une opération d’introduction en
bourse,
142
- la cession ou la rétrocession des parts des FCPR souscrites dans le cadre
des entreprises éligibles aux avantages fiscaux lorsque la cession ou la
rétrocession a lieu après l’expiration de la cinquième année suivant celle de
la libération des parts, et ce, dans la limite de 50% de la plus value
réalisée;
Ce délai peut être prorogé d’une seule année par arrêté du Ministre des
Finances sur la base d’un rapport motivé du conseil du marché financier. Le
bénéfice de la déduction est subordonné au dépôt, à l’appui de la déclaration
annuelle de l’impôt de l’année de la déduction, de l’engagement précité, visé par
le conseil du marché financier.
143
la poursuite par l’entreprise cessionnaire de l’exploitation de
l’entreprise ou de l’unité acquise pendant une période de 3 ans au
moins à compter du premier janvier de l’année qui suit celle de
l’acquisition sauf cessation pour motifs visés par le décret numéro
2007-1266 du 21 mai 2007 relatif à la fixation des motifs de l’arrêt de
l’activité non imputables à l’entreprise.
144
la société bénéficiaire de l’apport doit poursuivre l’exploitation de
l’entreprise objet de l’apport pendant une période de 3 ans au moins à
compter du premier janvier de l’année qui suit celle de l’apport.
145
de l’exploitation (exportation, développement régional…), les gains exceptionnels
se rattachant à l’activité principale des entreprises à savoir :
Durant les dix premières années d’activité, les bénéfices réalisés au titre de la
location d’immeubles destinés à l’hébergement ou à la restauration des étudiants
conformément au cahier des charges établi par le Ministère de Tutelle sont
déductible du bénéfice imposable et ce, sans tenir compte du minimum d’impôt
146
Les bénéfices provenant des opérations d’exportation [ 70] sont déductibles à 100%
de l’assiette imposable durant les 10 premières années d’activité à partir de la
1ère opération d’exportation[71] et ce, sans tenir compte du minimum d’impôt. A
partir de la 11ème année, la déduction est de 50% seulement.
Le bénéfice de cette disposition est subordonné à la tenue d’une comptabilité
conforme à la législation comptable des entreprises.
70
Sont considérées comme opérations d’exportation :
- les ventes de marchandises à l’étranger ;
- les prestations des services réalisés à l’étranger ;
- les services réalisés en Tunisie et destinés à être utilisés à l’étranger.
71
La période de 10 ans commence à courir pour les entreprises en activité avant le 1 er janvier 1999, à compter de la première opération
d’exportation réalisée à partir du 1er janvier 1999.
147
d’activité. Le minimum d’impôt n’est pas exigé.
Le bénéfice de cette disposition est subordonné à certaines conditions.
72
Est considérée comme construction verticale collective, toute construction comprenant quatre étages ou plus en sus du rez-de-chaussée.
148
compte du minimum d’impôt prévu par l’article 12 de la loi 89-114 du 30/12/1989
portant promulgation du code. Le bénéfice de cette déduction est subordonné à la
réalisation de certaines conditions.
3- LIQUIDATION
Une fois le bénéfice imposable déterminé, l'impôt sera calculé puis payé à
l’administration fiscale (Recette des finances territorialement compétente).
1. Taux de 10% :
2. Taux de 35% :
149
- établissements de crédit non résidents exerçant dans le cadre du
code de prestation des services financiers aux non résidents, et ce,
pour leurs opérations avec les résidents,
150
4. Le minimum d'impôt
Ce minimum reste exigible dans tous les cas, c’est-à-dire même en cas de
non réalisation de chiffre d’affaires.
151
créées durant la période de réalisation du projet fixée à trois ans à compter de la
date du dépôt de la déclaration d’existence prévue par l’article 56 du code de
l’IRPP et de l’IS.
Exemple:
Dans ce cas, l’impôt sur les sociétés dû serait calculé comme suit :
Dans ce cas, et étant donné que le minimum d’impôt calculé sur la base du
chiffre d’affaires est supérieur à l’impôt sur les sociétés calculé sur la base du
taux de 25%, le minimum d’impôt serait dû, soit 8.000D.
152
5.000 Dinars pour les sociétés qui sont soumis à l'IS au taux de 35%,
1.000 Dinars pour les sociétés qui sont soumis à l'IS au taux de 20%,
500 Dinars pour les sociétés qui sont soumis à l'IS au taux de 10%,
-7.5% des bénéfices qui servent au calcul de l'impôt pétrolier pour l'exercice
2016 avec un minimum de 10.000 Dinars sur chaque avantage d'exploitation.
-5.000 Dinars pour les sociétés pétrolières qui n'ont pas entré en exploitation.
-7.5% des revenus exonérés pour les sociétés qui sont exonérées de paiement
d'impôt avec un minimum de 500 ou 1.000 Dinars.
2 - CALCUL
153
value)
A- Au niveau de la société
* Secteur d’activité
L’activité de la société doit porter essentiellement sur les prestations de services
et d’ingénierie informatiques et de services connexes (développement et
maintenance des logiciels, développement des supports multimédia, assistance
technique, études saisie et traitement des données, autres services informatiques
autres que la location d’équipements.) ainsi que les technologies de
communication, ainsi que les sociétés cotées à la BVMT.
* Forme juridique
Sociétés de capitaux : SA, SARL ou société en commandite par actions.
B- Au niveau du salarié
154
La plus value réalisée par les salaries suite a la levée de l’option qui leur est
offerte est exonérée de l’IR.
L'exonération de la taxe de formation professionnelle et de la contribution au profit du fonds
de promotion de logement pour les salariés au titre de la plus-value réalisée par les salariés
suite à la levée de l’option.
La plus value = Valeur réelle des titres a la date de la levée de l’option (VR)
- Valeur de souscription ou d’acquisition des titres
VR = Titres cotes : Cours moyen journalier a la BVMT du dernier mois de
l’exercice précédent celui au cours duquel la levée de l’option a eu
lieu
Titres non cotes : Valeur comptable déterminée d’après le bilan de
l’exercice précédent celui au cours duquel la levée de l’option a eu
lieu
4-3 – DEDUCTION DE LA MOINS-VALUE RESULTANT DE LA LEVEE DE
L’OPTION
4-4 – EXEMPLES
156
l’ingénierie informatique dont l’assemblée générale a adopté un plan d‘action qui
prévoit notamment :
1- l’offre, au cours du mois de novembre N au PDG de la société, à son directeur
technique et à son directeur commercial, d’une option de souscription au
capital de la société suite à une augmentation prévue durant le deuxième
semestre de` l’année N+3 selon le quota suivants :
- le PDG 500 actions ;
- le Directeur technique 250 actions ;
- le Directeur commercial 250 actions.
On suppose que - la participation au capital à la date de l’offre est nulle ;
- les actions ne sont pas cotées et la valeur comptable s’élève
d’après le bilan au 31 décembre N-1 à 10 D.
2- l’octroi aux bénéficiaires de l’option d’un rabais de 20% de la valeur réelle de
l’action. Ainsi le prix fixé pour la souscription s’établit à 8D (10D x 80%) ;
Supposons que - ces salariés décident de souscrire aux actions offertes par
l’option suite à l’augmentation du capital concrétisée en octobre N+3 ;
- la valeur comptable de l’action s’établit à 15 D d’après le
bilan au 31 décembre N+2 et que le bénéfice soumis à l’IS au titre de N+3
s’élève à 30.000D après déduction des provisions conformément à la
législation fiscale.
Solution proposée
1- La plus value réalisée par les salariés non imposable a l’IRPP est de (15-8) x
1000 = 7.000D ;
2- La moins value enregistrée par la société s’élève à 2 x 1000 = 2000D. Elle est
admise en déduction du bénéfice au titre de l’exercice N+3 dans la limite de :
- 25% de la valeur réelle des actions objet de l’option soit : (10D x 25%) x
1000 = 2.500D ;
-5% du bénéfice soumis a l’IS après déduction des provisions soit 30.000D x
5%= 1.5000D.
3- La moins value déductible s’élève à 1.5000D ;
4- Le reliquat de la moins value non déductible est de : (2000-1500)= 500D.
157
II. Supposons qu’une société anonyme cotée à la bourse des valeurs
mobilières de Tunis exerçant dans le secteur du commerce ait adopté un plan
visant le renforcement de sa situation commerciale et financière et
l’encouragement de ses moyens personnels qui prévoit l’offre, au cours du mois
d’avril 2011, d’une option de souscription à quelques uns de ses cadres comme
suit :
158
suit :
- moins value enregistrée
(10D x 2400 actions) = 24 000D
- déduction limitée à
(50D x 25%) x 2400 actions = 30 000D
La moins value enregistrée serait déductible du fait que son montant ne
dépasse pas 30.000D, et ce, dans la limite de :
Cette plus value serait exonérée de l’IR au niveau des salariés concernés.
159
pour les salariés.
.
160
5- PARTICULARITES FISCALES AUX SOCIETES
D’INVESTISSEMENT
161