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I

UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
DEPARTEMENT D’ECONOMIE GENERALE
B.P : 1825
LUBUMBASHI

LE CYCLE D’EXPLOITATION DE LA SOCIETE NATIONALE D’ELECTRICITE


ET SA CONTRIBUTION A LA CROISSANCE ECONOMIQUE DE LA RDC
CYCLE D’EXPLOITATION DE LA SOCIETE NATIONALE
« CAS DE LA DIRECTION
D’ELECTRICITE ET SAPROVINCIALE DE LA SNEL
CONTRIBUTION A LA»
CROISSANCE ECONOMIQUE DE LA RDC

« Cas de la direction provinciale de la SNEL »

Par KITUNGWA WA KITUNGWA Eugène

Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du


grande de gradué en sciences économiques et de gestion

Octobre 2021
II

EPIGRAPHE

« Si vous pouvez faire face à de


grosses pertes annuelles de temps en
temps en échange de meilleurs gains,
choisissez une allocation assurée ou
agressive. Si les fluctuations d’un
portefeuille vous rendent nerveux,
choisissez une allocation prudente ou
équilibrée. »

(Andrew Hallam)
III

DEDICACE
J’ai le grand plaisir de dédier ce travail :

A mes très chers parents KITUNGWA MILINDI Déogracias et KISIMBA MWEHU


Sidonie Pour toute l’affectation et l’’encouragement dont ils m’ont fourni malgré leur lourde
responsabilité ; rien ne pourrait compenser ces sacrifices sauf les sentiments d’autosatisfaction
et le bonheur de voir les efforts compensés par mes réussites ;

A mon très cher beau-frère KARAMOKO et à ma grande sœur KTUNGWA


Euphrasie pour le soutien matériel et moral ;

A mes sœurs et frères : en témoignage des liens solides et intimes qui nous unissent en
vous souhaitant un avenir plein de succès et de bonheur.

A Tous mes amis et collègues et particulièrement les plus intimes en témoignage des
moments inoubliables, des sentiments purs, et des liens solides qui nous unissent.
IV

REMERCIEMENTS

Avant toute chose, nous remercions notre Dieu tout puissant qui nous assiste jours et
nuits. Pour nous avoir donné l’intelligences de réussir aux épreuves auxquelles nous étions
soumis pour tester nos capacités. Nous ne sommes pas bon, plus intelligent que ceux-là qui ne
sont pas arrivés à ce niveau mais Dieu nous a fait cette grâce d’y arriver.

Je tiens tout d’abord à adresser ma plus grande reconnaissance à la faculté des sciences
économiques et de gestion organisée à l’université de Lubumbashi. Principalement au doyen
MALEMBA N'SAKILA et au corps professoral, pour les connaissances transmises avec
conscience professionnelle.

Je remercie particulièrement le PROSSEURE KAUNDA MWANZA Raphael et


l’ASSISTANT IBUTSHI Socrate qui ont dirigé ce travail durant toute cette année. Leur
encadrement, leurs conseils, leur disponibilité et leur rigueur méthodologique ont été
déterminants dans l’accomplissement de celui-ci.

Je remercie également mes parents : KITUNGWA MILINDI Déogracias et KISIMBA


MWEHU Sidonie, non seulement pour avoir supporté mes pats à l’université, mais aussi pour
tous ses sacrifices endurés pour ma cause et la cause de mes études.

Sincères remerciements à Mon très cher Beau-frère KARAMOKO DIARRASSOUBA


et à sa charmante épouse KITUNGWA BIMULOKO Euphrasie pour nous avoir pris en
charge durant notre cursus académique jusqu’à ce moment où nous produisons le présent
travail.

A mes frères et sœurs de sang : Eugénie KITUNGWA, Joséphine NDIMBA,


BEATRICE KITUNWA, Euphrasie KITUNGWA, Pascal TOMPA, Marie KITUNGWA,
Vincent KITUNGWA, Mireille KITUNGWA, Landrine KITUNGA, LYDIA KITUNGWA,
Stéphanie KITUNGWA

Pour la bonne compagnie académique, je remercie mes camarades : BUKASA Gaby,


MULEKA Jonathan, NKULU Sarah et KITENGE Broscom.

Pour tous ceux qui ne sont pas repris sur cette liste et qui ont contribué d’une manière
ou d’une autre pour la réalisation du présent travail, nous leurs adressons notre sentiment de
gratitude.

KITUNGWAWA KITUNGWA Eugène


1

INTRODUCTION GENERALE

1. PRESENTATION DU SUJET
La gestion des entreprises du portefeuille de l’Etat congolais constitue aujourd’hui un
véritable casse-tête, ces entreprises qui jadis alimentaient le budget d l’Etat ne sont plus que
l’ombre d’elles-mêmes, ce système de capitalisation, trésorerie insuffisante, l’outil de
production, mauvaise gestion ; constituent autant de maux qui font de ces entreprises des
véritables canards boiteux, parmi les dimensions auxquelles s’intéresse le développement de
tout peuple à travers le monde, une attention de plus grande est accordée à l’économie, parce
qu’elle constitue la base de toute organisation et de toute action qui engendre le progrès et les
mieux-être de l’humanité .
Mais néanmoins, cette économie reçoit des contributions de toute part, entre
autre des entreprises du portefeuille de l’Etat qui constituent le vecteur de développement
économique et social d’un pays. Jean BARREAU et Jacqueline DELAHALE, abordent
l’analyse de la structure financière est étymologiquement l’art de porter un jugement sur les
équilibres financiers fondamentaux.
Dans son sens étroit, la structure financière est l’ensemble des proportions qui
existent à un moment donné entre les différentes ressources de l’entreprise, propres ou
empruntées. Permanentes ou provisoires. C’est ainsi que, selon Elie COHEN, la référence au
concept d’analyse financière procède essentiellement de l’idée selon laquelle le bilan d’une
entreprise ne constitue pas une simple juxtaposition d’encours, la superposition contingente
d’éléments disparates. Elle constitue bien des relations significatives et des ajustements
favorables entre les composantes du patrimoine.
Dans le cadre de notre recherche il est question de découvrir, de comprendre, de cerner,
d’analyser la situation financière de la SNEL ; de découvrir si elle s’autofinance elle-même et
déceler de ce fait ça contribution dans le portefeuille de l’Etat et ainsi son impact sur la
croissance économique du pays et particulièrement son impact dans la ville de Lubumbashi
qui est notre champ d’investigation selon nos limite spatio-temporelle. De ce fait nous userons
des différentes théories de l’analyse financière afin de faire un diagnostic financier de la
société nationale d’électricité qui contribue à la croissance. Tel est notre cadre contextuel de
l’étude.
2

2. QUESTION DE DEPART
La question de départ constitue le fil conducteur du travail de recherche et va donc guider
l’étape exploratoire (Sem P.,2018). C’est la question que se pose tout chercheur et face à notre
observation, notre question de départ est la suivante : quelle est la santé financière de la SNEL
et sa rentabilité est-elle suffisante pour assurer son autofinancement et faire part à la croissance
économique du pays ?

3. REVUE DE LITTERATURE
La revue de littérature comme son nom l’indique, rapporte ce qui a été dit dans la littérature.
Elle présente les différents concepts qui aide à la compréhension du sujet, d’une manière plus
approfondie. Elle n’est pas une énumération des différents résultats obtenus par les autres
chercheurs, mais une confrontation des différents résultats des recherches menées par les
auteurs dans des études théoriques et empiriques les plus pertinentes (état de la question) ; les
plus significatives concernant le sujet. La revue de littérature peut montrer dans certains cas,
l’évolution d’un courant de pensée, d’une théorie, d’une méthode, etc. (Sem P.et Cornet
A.2017-2018, p14). Nous citons notamment :

a) REVUE DE LITTERATURE THEORIQUE


 Abraham-FROIS (1984) « théorie de la dynamique économique ». Avec comme idée clés
l’investissement public : l’investissement est donc l’ensemble des dépenses effectuées pour
l’acquisition des nouveaux moyens de production et d’échange dont la durée d’utilisation peut
être relativement longue. L’amortissement économique des investissements représente la
dépréciation des équipements au cours d’une période donnée.
 Ben JELILI (1999) « théorie des dépenses publiques et croissance ». Avec comme idée clés
l’économie quantitative, il a observé que l’analyse financière dénote une étude économétrique
sur des séries temporelles pour la Tunisie.
 BERTHOMIEU (2006) « théorie de l’analyse des investissements publics ». Avec comme
idée clés l’investissement public. Il observe que l’analyse des investissements publics sont
porteurs de croissances surtout dans le secteur de l’infrastructure et dans le transport.
 Bourbonnais (2003) « théorie économique de gestion des entreprises publiques », avec
comme idée clés les grandeurs économiques. Il observe que l’économétrie a un objectif positif
dans la gestion financière quant aux techniques de mesure des grandeurs économique qui lui
confère.
3

 GELEDAN (1999) « science économique et sociale », avec comme idée clés,


l’investissement et l’épargne. Il observe que tout investissement repose sur la politique
d’épargne, de ce fait avant d’investir il faut se renseigner sur base des critères d’investissement
sur la création de la valeur de notre choix en investissement.
 HAMIDOU Hama (2005) « les effets des entreprises publiques », avec comme idée clés
l’investissement. Il observe que les effets de l’investissement ont des répercussions sur la
croissance économique de la nation.

b) REVUE DE LITTERATURE EMPIRIQUE


 ABOUBACAR YENIKOYE (2007) : « comment analyser la bonne gouvernance », avec
comme idée clés ; les indicateurs de la bonne gouvernance, il observe que celle-ci désigne des
avancées dans le fonctionnement et le contrôle d’une société. On entend par gouvernance une
pratique qui insiste sur la transparence de sa façon de faire.
 BAKANDEJA WA MPUNGU (1997) : « Droit des finances publiques », avec comme idée
clés ; les finances publiques, il observe que celle-ci est une science des moyens par lesquels
l’Etat se procure et utilise les ressources nécessaires à la couverture des dépenses publiques,
par la répartition entre les individus des charges qui en résulte.
 CHOUVEL F. (1999) : « L’essentiel des finances publiques », avec comme idée clés ; la
finance publique et la croissance, il observe que les finances sont donc une science qui
étudie l’activité de l’Etat en tant qu’il emploi des techniques particulières dites
techniques financières pour la couverture des dépenses, des taxes, impôts, emprunts, procédés
monétaires, budgétaires, etc.
 MBUMBA NZUNZI (1996) : « La production de l’Etat et les modes de production des
services publics », avec comme idées clés ; le développement et la croissance. Cet article porte
sur l’évaluation des prélèvements sur la richesse du pays et des dépenses publiques,
mesurables en unités monétaires. Ses méthodes sont puisées dans les sciences connexes qui
sont le droit, la science politique, la sociologie, l’économie, la comptabilité, la statistique.
 TSHILENGE MUKOMA (2010) : « la problématique de la gestion financière performante
dans une entreprise publique ; cas de la société nationale d’électricité de 2005 à2009 », avec
comme idées clés ; la gestion financière des entreprises publiques, selon cet article, à la veille
de la crise financière 1929 , qui devait introduire une profonde mutation des aspects
économiques, le métier de banquiers consistait essentiellement à assurer les mouvements des
comptes des capitaux , et à octroyer des facilités en créant des caisses occasionnelles.
4

 LAUZER et TELLER (1989) : « contrôle de gestion et budget », avec comme idées clés ; le
contrôle de gestion dans une entreprise publique. Dans cet ouvrage, l’auteur dit que le compte
de résultat est un document par lequel les produits et les charges d’une entreprise interviennent
au cours de l’exercice comptable et financier, dans cet optique le compte de produits et charges
permet les états de synthèse de faire la lecture d’une société sur le bilan, mais ne permet pas
d’expliquer dans le détail comment cela s’est réaliser. Cet état de solde appartient à la rubrique
finance qui elle-même appartient à la thématique de gestion.

4. PROBLEMATIQUE
En terme scientifique la question de recherche est appelée problématique et nous allons donner
la définition de cette dernière selon quelques auteurs à savoir :
La question de recherche est l’expression précise et opératoire de l’objet en recherche. Elle
est une partie centrale de la problématique et permet d’agiter le problème sous les angles ou
aspects pour expliciter et au mieux d’appréhender, elle sert de soubassement à la reformulation
des hypothèses. (Sem.& cornet 2015).
La notion de l’entreprise n’est pas encore clairement dégagée, pas plus en droit positif qu’en
économie financière, ce qui résulte que les chercheurs et les spécialistes ont donné de
l’entreprise un grand nombre de considération. Comme toutes les activités d’une entreprise se
traduisent en flux financiers. Leur bonne gestion est une nécessité si non elle se prête à la
liquidation. Plus encore, les finances se retrouvent dans toutes les activités de l’institution.
Ainsi leur bonne gestion s’impose pour la survie de l’organisation. L’étude de fonds reste un
instrument de suivi. D’évaluation et de contrôle de gestion qui permet aux dirigeants de
l’organisation de prendre des décisions à des moments opportuns.
La théorie financière d’une entreprise utilise conjointement l’étude de fonds de roulement, de
l’analyse financière et du diagnostic financier. Cette étude devient alors un ensemble des
travaux qui permettent d’étudier la situation de l’entreprise d’analyser les résultats et d’y
prendre les décisions qui impliquent des flux monétaires. Son objectif est de porter un
jugement destiné à éclairer les actionnaires, les dirigeants, les salariés et les tiers sur l’état de
fonctionnement d’une entreprise face aux risques auxquels elle est exposée en se servant
d’information et des sources externes.
Cette analyse s’accorde à connaitre que la notion des équilibres fondamentaux du bilan est le
résultat de l’efficacité de la politique générale conduite par une entreprise. Mais les activités
5

de cette étude englobent la collecte des données significatives et leur interprétation afin de
tirer des conclusions sur le financement.
Eu égard à ce qui précède, nous avons entrepris notre analyse sur l’Etude de Fonds de
Roulement d’une Entreprise : Cas de la Société Nationale d’Electricité. En sigle SNEL en vue
de porter un jugement sur sa santé financière.
Notre problématique s’articule autour de l’interrogation suivante :
« La santé financière de la SNEL, est-elle suffisante pour assurer son autofinancement
et ainsi contribuer à la croissance économique de la république démocratique du
Congo ? »

5. HYPOTHESES
L’hypothèse se définit comme « une réponse préconçue, fixée à priori ou à posteriori que le
chercheur donne aux questions, questionnements et interrogations ou sa problématique. Nous
disons de ce qu’une bonne gestion des finances publiques pourrait favoriser une croissance
économique saine et bonne et un développement prenant en compte l’approche
environnementale en vue de protéger les écosystèmes. Par contre une mauvaise gestion de
deniers publics pourrait également avoir comme effets entre autre un faible volume des
dépenses publiques dans la mesure ou l’essentiel des recettes mobilisées n’est pas canalisées
vers le trésor public, ce qui pourrait engendrer comme conséquences la diminution des
dépenses de fonctionnement et celles d’investissement susceptibles de diminuer la production
nationale et par voie de conséquences plongerait le pays dans le sous-développement.
Ainsi la SNEL doit faire tout pour présenter une structure financière qui lui permet d’atteindre
sa rentabilité et son autofinancement ; mais si sa rentabilité est suffisante pour assurer son
autofinancement, elle arrivera à atteindre ses objectifs en termes de croissance économique
du pays. Pour nous l’objectif est d’analyser si l’atteinte de la rentabilité et de
l’autofinancement de la SNEL contribue à la croissance économique.

6. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
La méthodologie est une étude de bon usage des méthodes et des techniques, il ne suffit pas
de le connaitre, encore faut-il savoir les utiliser comme il se doit, c’est-à-dire savoir comment
les adapter, le plus rigoureusement possible, d’une part à l’objet précis de la recherche ou de
l’étude envisagée et d’autre part aux objectifs poursuivis.
6

Selon OMAR AKTOUF ; une méthode de recherche est une procédure logique d’une science,
c’est-à-dire l’ensemble des pratiques particulières qu’elle met en œuvre pour que le
cheminement de ses démonstrations et de ses théorisations soit clair, évident et irréfutable ; la
méthode est constituée d’un ensemble de règles qui, dans le cadre d’une science donnée, sont
relativement indépendantes des contenus et des faits particuliers étudiés entant que tels. Elle se
traduit sur le terrain par des procédures concrètes dans la préparation, l’organisation et la
conduite d’une recherche.

Dans le cadre de notre recherche nous avons fait recours aux méthodes suivantes :

La méthode inductive
Elle fonde la validité des conclusions scientifiques sur la vérification dans un grand nombre
de cas, au moyen de l’expérience et notamment de l’expérimentation d’une hypothèse,
approche qui permet par l’induction de passer de ces cas particuliers à une règle générale.
Plus le nombre de vérifications faites sur des situations singulières sera élevé, plus forte
sera la probabilité que cette hypothèse soit vraie et, donc, d’en faire une « loi » générale. Le
raisonnement inductif nous a permis de formuler des idées qui se font sur des éléments
particuliers d’informations factuelles en vue de l’élaboration de principes plus larges et plus
larges généraux pour notre champ d’investigation qui est la SNEL.

La méthode comparative
Elle est une méthode qui permet de mettre en confrontation deux ou plusieurs faits pour
déceler les ressemblances et les différences qui existent entre eux. Cette méthode nous a
conduits à l’application des faits dans la mesure où elle nous a permis de déceler le lien de
causalité ou le facteur générateur des différences ou des ressemblances constatées entre les
faits comparés.

La méthode analytique
Cette méthode permet au chercheur de préciser le type d’analyse qu’il prévoit de faire.
Nous procéderons par la méthode d’analyse des données, pour les données chiffrées nous
useront de l’analyse quantitative et pour les données insuffisamment catégorisées, l’analyse
qualitative.

La méthode historique
Elle est une narration des faits dans leur ordre et leurs circonstances. Cette méthode nous a
permis d’avoir accès à l’historique des données de la SNEL de 2017 à 2020.
7

7. CHOIX ET INTERET DU SUJET


Intérêt personnel
Nous avons été motivés dans le choix de ce thème d’étude par deux fait qui sont d’une
part le cycle d’exploitation de la société nationale d’électricité SNEL en sigle et sa
contribution à la croissance économique du pays en particulier la province du Haut
Katanga.

Intérêt scientifique
Outre l’aspect lié à la mondialisation nous avons été plus intéresser par le niveau
d’appréciation du cycle d’exploitation et de la croissance économique partant de
l’efficacité et de l’efficience qui sont de foncteurs clés de performance dans toute
entreprise particulièrement pour les entreprises du portefeuille à l’application de la
SNEL/Haut Katanga.

Intérêt social
Ce qui nous a conduits à choisir ce sujet est non seulement l’ampleur qui revêt le
concept « cycle d’exploitation et croissance économique » mais aussi nous avons choisi ce
sujet parce qu’il cadre avec notre formation universitaire. Ensuite, il nous a permis
d’approfondir nos connaissances en matière de la gestion d’une entreprise publique.
L’intérêt que nous portons à ce sujet, c’est au fait des suggestions que nous faisons aux
responsables de la SNEL pour une amélioration de la gestion d’une entreprise et des
analyses financières et pour arriver à rendre performant diverses entreprises sous son tutelle.

8. DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE
Dans le temps
La délimitation temporelle évoque est une notion qui traite de la période
choisie sur laquelle s’entend la recherche. Pour notre travail, la recherche
s’étend sur une période allant de 2017 à 2020.

Dans l’espace
La délimitation spatiale évoque la délimitation dans le champ d’application
de l’étude menée par le chercheur. Dans notre cas nous avons choisi la SNEL comme
champ de notre investigation.
8

9. PLAN SOMMAIRE
Hormis l’introduction et la conclusion, notre étude comporte trois chapitres à savoir :
1. Le premier chapitre est consacré sur les généralités et le cadre empirique,
2. Le deuxième chapitre est consacré sur le cadre théorique du travail : théorie sur
l’analyse financière. Ce chapitre porte sur le cadre théorique de la thématique de
notre recherche,
3. Le troisième chapitre est axé sur le cas pratique : le cycle d’exploitation de la SNEL
et sa contribution à la croissance économique. De ce fait nous allons présenter les
données, les analyser et les interpréter puis donner des suggestions et ensuite
conclure.
9

CHAPITRE PREMIER : GENERALITE ET CADRE EMPIRIQUE


1
Ce premier chapitre est consacré aux généralités, il reprend de se faits les définitions
des concepts de base de notre sujet de travail ainsi les notions y afférentes.

SECTI0N 1 : FONCTIONS, GESTION ET MESURES DE PERFORMENCES DE


L’ENTREPRISE
Cette section reprend les fonctions, la gestion et les mesures de performances de
l’entreprise.

1.1. FONCTIONS DE L’ENTREPRISE


La raison d’être de la plupart des entreprises est le profit. On dit qu’elles ont un but
lucratif, la plupart des modèles économiques postulent que l’objectif essentiel d’un dirigeant
est de maximiser le profit de son entreprise, cela suppose vendre et donc produire avec
efficience, c’est-à-dire d’obtenir le maximum de biens avec une technologie et des ressources
données. Plusieurs éléments permettent de distinguer les entreprises des uns aux autres. C’est
principalement le secteur économique, le secteur d’activité, la branche d’activité, la filière, la
taille, la structure juridique. L’on attribue six fonctions à l’entreprise, notamment :

1) La fonction technique : cette fonction s’exerce dans le cadre de l’usine et se rapporte


aux opérations pratiques de la production.
2) La fonction commerciale : cette fonction consiste à vendre ce qui a été produit, elle se
charge de la distribution.
3) La fonction financière : cette fonction permet à l’entreprise de financer les
investissements nécessaires à la réalisation de la production.
4) La fonction comptabilité : cette fonction permet de classer les recettes, les dépenses, les
crédits et les dettes en vue d’en assurer un contrôle ou d’améliorer ses actions futures,
c’est-à-dire de son rendement.
5) La fonction administrative : cette fonction permet à l’entreprise, la gestion de ressources
humaines ainsi que des relations entre l’entreprise et son environnement.
6) La fonction recherche et développement : cette fonction consiste en la recherche des
meilleurs techniques de production, les meilleures règles de gestion commerciale,
financière, comptable et administrative. Cette fonction fait de l’entreprise un ange essentiel

1
Professeur Jean6-Helene KITSALI, notes de cours d’économie politique II, année académique 2019-
2020.UNILU. P26
10

de la science, contribuant non seulement à sa création mais aussi à son application, à sa


concrétisation. Comme corollaire à cette fonction, il y a lieu de citer la fonction
d’information.

1.1.2 GESTION D’ENTREPRISE


Selon le dictionnaire Larousse 2016, la gestion se constitue de toutes les ressources de
l’entreprise mises au service de la réussite de celle-ci, autant dans l’atteinte d’objectifs
déterminés au préalable que dans son développement. Elle concerne également la gérance
de l’effectif humain. La gestion désigne l’action de gérer quelque chose. Le terme est utilisé
dans de nombreux domaines comme celui de l’entreprise, de l’administration, de
l’immobilier, etc. la gestion se caractérise dans ces situations par le fait de confier à autrui,
ou à soi-même, des affaires à gérer.
Dans le monde de la finance, la gestion financière se caractérise davantage par le
regroupement d’activités centrales dans une organisation. Elle consiste alors à procéder au
contrôle des aspects financiers d’une entreprise, à savoir les dépenses prévues dans le cadre
d’un projet, et à l’analyse des résultats financiers de l’entreprise concernée. Pour un
établissement bancaire, la gestion définit le fait de gérer les flux d’investissement et
d’emprunt, pour le compte de cet établissement bancaire ou pour les comptes de sa clientèle.
Selon le dictionnaire Larousse 2016, on entend par la gestion budgétaire un processus
de gestion qui prend en considération les attentes quant à un budget final, tout en respectant
la structure du fonctionnement réel d’une société.
La gestion budgétaire désigne le fait de planifier, à plus ou moins long terme, les
recettes et les dépenses prévues sur une période. La gestion budgétaire repose sur trois
concepts : la prévision, la budgétisation et le contrôle budgétaire. Le premier consiste à
prendre en compte certaines données historiques afin de mettre en œuvre un plan global du
budget pour les mois ou années à venir. Le second, à établir un rapport entre les objectifs
espérés et les moyens mis à disposition pour les accomplir. Le troisième enfin, à fixer des
critères qui permettent de déterminer si les objectifs ont été atteints ou non. Ce dernier concept
consiste principalement à comparer les dépenses et recettes budgétées aux dépenses et recettes
réelles.
Notons que la gestion prévisionnelle est le mode de gestion dans lequel une assemblée
générale vote en fonction d’établir un budget prévisionnel pour l’année, ce budget étant alloué
par fraction ensuite, généralement à raison d’un quart par trimestre. Si au terme de l’année
11

budgétaire la somme d’origine est dépassée, on appelle l’excédent sur les copropriétaires. Au
contraire, si les dépenses sont restées en deçà du budget prévu, on 2rembourse le surplus aux
copropriétaires.
Il existe de ce fait plusieurs types de gestion, dont :
1) La gestion de portefeuille : elle désigne la gestion des fonds de placement d’un investisseur
ou d’une institution, en vue d’en optimiser la valorisation, en effectuant des
placements opportuns dans le cadre d’une stratégie politique d’investissement
déterminée au préalable, dans le respect des contraintes réglementaires et
contractuelles.
2) La gestion de risque : elle désigne l’action de détection et d’évaluation visant à mesurer
précisément l’étendue du risque de crédit ou de marché.
3) La gestion de taux : elle désigne l’opération tendant à structurer les engagements et les actifs
inscrits au bilan et hors bilan, de façon optimal au regard de la situation et
perspectives de taux d’intérêt.
4) La gestion de la trésorerie : elle est un ensemble de techniques permettant d’obtenir du
trésorier d’un groupe d’entreprises la meilleure gestion possible des flux
monétaires et financiers.
5) La gestion des ressources humaines : elle désigne l’ensemble de fonctions et de mesures
ayant pour objectifs de mobiliser et développer les ressources du personnel pour
une plus grande efficacité, au profit de la productivité d’une organisation.
6) La gestion optimale des commandes : elle permet l’exécution de commandes, y compris par
sous-traitance, visant à satisfaire au maximum toutes les parties.

MESURE DE PERFORMANCE
La performance organisationnelle est l’habilité constante de produire des résultats sur de
longues périodes de temps et dans une variété de domaines. La première tâche du management
est de définir les résultat (objectif) et la performance organisationnelle puis d’organiser les
ressources pour les produire. Le management, dans chaque décision et action, doit toujours
mettre en premier la performance organisationnelle. La performance organisationnelle se
définit comme étant le résultat obtenu par rapport aux objectifs fixés, à la stratégie de

2
DUPRIEZ et CIE (2007). L’économie en mouvement, outils d’analyse de la conjoncture. Ed. DE BOEK :
Bruxelles
12

l’entreprise et aux attentes de la partie prenante. Elle porte sur la qualité, la quantité, les couts
et le temps. Pour atteindre un haut niveau de performance, il est nécessaire d’utiliser :

1) Les bonnes stratégies ;


2) Les bons outils de gestions ;
3) 3Compter sur les conditions favorables :
4) Utiliser les bonnes compétences ;
5) S’assurer que les parties prenantes sont satisfaites ;
6) Gérer les risques, les opportunités, etc.

La performance organisationnelle désigne l’atteinte de l’efficacité (liée au but de mission :


l’atteinte des objectifs, résultat par rapport aux objectifs) de l’efficience (liée au but de système :
les moyens ou les ressources mis en œuvre, résultats par rapport aux moyens) et de la pertinence
organisationnelle (liée au but de structure : moyens adaptés exactement aux objectifs). Pour être
performante, l’entreprise doit faire les bonnes choses (efficacité), de bien faire les choses
(efficience), au bon moment (temps), au cout/bénéfice optimal (pertinence)4.

3
Professeur pascal SEM MBIMBI : notes de cours de contrôle de gestion, année académique 2017-2018
UNILU.P5
4
13

SECTION 2 : NOTION D’ENTREPRISES


Cette section reprend les différentes notions concernant l’entreprise, notamment ; les
définitions et caractéristiques, les sortes d’entreprises, le but et objectif ; ainsi que les typologies
d’entreprises.

DEFINITION ET CARACTERISTIQUES COMMUNES


En réalité le mot Entreprise a une définition relative c’est-à-dire sa définition est classée
selon les auteurs, les doctrines et selon les différents domaines de formations tels que les
spécialistes en sciences de gestion, sciences économiques, sciences humaines, sciences
sociales, sciences des relations internationales, enfin la discipline des Droits. Selon le
dictionnaire économique et social, l’Entreprise est une unité 5économique n politique, juridique,
autonome, organisée pour produire des biens ou des services pour le marché ; elle est identifiée
par un numéro d’identité.

Généralement l’Entreprise est une structure économique et sociale, financièrement


indépendante ; produisant des biens et des services destinés à un marché concurrentiel ou
monopolistique, elle constitue l’unité de l’économie de marché. Etymologiquement, le terme
dérive de l’Entreprendre dater environ 1430-1440 avec les sens de prendre entre ses mains.
Pendant la révolution industrielle, elle prit l’Entreprise actuelle de prendre de risque, relever
un défi, oser un objectif. Selon Perroux, l’Entreprise est une organisation de la production
dans laquelle on combine le prix des facteurs de la production apportée des agents distincts
du propriétaire de l’Entreprise en vue de vendre un bien ou services sur le marché pour obtenir
par différence entre deux prix : de Revient et de Vente, les grand monétaire possible.
Selon le manuel à l’usage de 6éme Année de l’Enseignement commercial et
administrative en RD Congo, l’Entreprise est considérée comme une cellule économique où
sont combinés à l’initiative et sous la responsabilité de l’Entrepreneur, les facteurs nature,
travail et capital, en vue de la production des biens et services dans un but de lucre. L’objectif
de satisfaire ses besoins, l’homme vit par la consommation des biens et des services qu’il se
procure généralement par échange contre la monnaie. Sur ce, nous considérons l’Entreprise
comme étant toute organisation dont les objectifs sont de pouvoir à la production, à l’échange
ou à la circulation des biens et services. Est unité économico-financière dans laquelle sont
unis et coordonnés les facteurs humains et matériels de l’activité économique. Elle peut être

5
Professeur KITSALI jean-Hélène, note de cours d’Economie politique, deuxième graduat en sciences
économiques et de gestion ; Université de Lubumbashi, année académique 2014-2015
14

aussi considérée comme une organisation dans laquelle un entrepreneur affecte les revenus
des facteurs de production à la productivité des biens et des services destinés à l’échange en
vue de la réalisation d’un profit. En bref, l’Entreprise est comme tout organisme qui assure la
production des biens ou des services en réunissant ses trois facteurs : nature, travail, et capital,
en vue de l’échange et dans le but lucratif.

SORTES D’ENTREPRISE
Suivant sa personnalité morale, on distingue les Entreprises privées, les Entreprises
publiques et les Entreprises mixtes.

1.2.2.1. Entreprise privé : L’Entreprise privé est celle qui est aux mains des particuliers. On
distingue l’Entreprise individuelle, qui appartenant à une seule personne, qui fournit le capital
et est responsable sur tous ses biens. Ici l’entrepreneur étant libre et indépendant, consacre le
maximum d’initiative et tous ses soins à son Entreprise.

Cette Entreprise consacre certains inconvénients qui justifient sur le fait que le
développement limité par la capacité financière et le recours est limité au crédit. L’Entreprise
sociétaire, c’est la construction des Entreprises aux enjeux du développement durable. Elle
prend en compte6 les impacts sociaux et environnementaux, c’est leur activité pour adopter les
meilleures pratiques possibles et contribuer ainsi à l’amélioration de la société et à la protection
de l’environnement. Elle se divise en sociétés civiles et sociétés commerciales qui de sa part se
divise en société de personnes et de capitaux.

Les Entreprises en responsabilité solidaire et illimité des associés, cette forme de société
présente la plus grande garantie aux tiers, ce qui facilite l’obtention de crédit ; mais elle ne
convient qu’aux entreprises qui offrent peu de risque et qui ne nécessitent que des capitaux
relativement peu importants. On parle également des Entreprises en commandité simple qui
convient à une compétence peu fortunée qui désire constituer une société quand il s’agit de
développer une Entreprises individuelle ; en outre leur responsabilité limitée à leur mise des
commandité.

En outre, d’autres Entreprises à un nombre restreint de personnes s’associe en limitant


leurs risques tout en payant la possibilité de gérer la société. Ladite forme rend le recouvrement

6
Manuel de cours d’Economie de l’entreprise, 6éme année secondaire de l’enseignement commercial et
administratif en RDC, éd. C.R.P.KIN I.
15

au crédit difficile et il convient également qu’aux Entreprises relativement peu importantes.


Economie au sens moderne du terme commence à s’imposer sur la dépersonnalisation de la
propriété et dissous le sens de l7a responsabilité, tant ans les chefs des gérants qui s’abritent
derrière les décisions des assemblées dites générales.

1.2.2.2. L’Entreprises publiques : A l’ère de la mondialisation aucun aspect de la vie sociale


n’échappe à la prétention globalisante et totalisante des relations internationales. Ces rapports
interétatiques intègres les domaines de plus en plus larges dont celui de fonds déroulement des
Entreprises publiques. Les Entreprises Publiques, sont celles dont la responsabilité est aux
mains des pouvoirs publics, un domaine privé de l’Etat. De manière précise, l’Entreprise
publique qui l’objet de travail, est une unité de production des biens matériels appartenant à
l’Etat, destinés à être vendus à un rémunérateur permettant la réalisation des bénéfices à verser
à titre de dividendes à l’Etat.

Pour la LEXFERONDA congolaise, l’Entreprise publique est tout établissement qui,


quel soit sa nature est contrôlé par les pouvoirs publics pour remplir une tache d’intérêt général.
A l’occurrence les Entreprises mixtes celles dans lesquelles le capital et l’administration sont
des personnes de droit privé et des pouvoirs publics.9

Pour nous, une Entreprise publique ou Entreprise d’Etat, est un système sur lequel l’Etat
ou d’autres entités ou collectivités territoriales peuvent exercer directement ou indirectement
une influence dominante du fait de la propriété, de la participation financière ou des règles qui
la régissent. Cette influence dominante est présumée lors que les pouvoirs publics, directement
ou indirectement à l’égard de l’Entreprise, détiennent la majorité du capital souscrit de
l’Entreprise ou disposent de la majorité des voix attachées aux parts émises par l’Entreprise ou
peuvent désigner plus de la moitié des membres de l’organe d’administration, de direction ou
surveillance de l’Entreprise.

Hors à l’union Européenne, des Entreprises publiques correspondent à cette définition,


y compris aux Etats-Unis d’Amérique où elles existent sous deux formes juridiques : les
sociétés publiques fédérales et les sociétés publiques d’Etats. Les activités industrielles et
commerciales assumées par l’administration, sont confiées à des Entreprises publiques. Suite à
ça que la notion d’Entreprise n’a jamais reçu de définition très précise. Elles peuvent être

7
Professeur KITSALI jean-Hélène, note de cours d’Economie politique, deuxième graduat en sciences
économiques et de gestion, UNILU, année académique 2024-2015
16

considérées comme un organisme doté d’une personnalité morale, appartenant à un secteur


public avec une possibilité de participation du secteur privé.

Aux Etats-Unis d’Amérique les Entreprises sont considérées comme un groupe de


société de services financiers crée par le congrès des Etats-Unis leur fonction est améliorer les
flux de crédit envers des secteurs ciblés de l’économie et de rendre ces segments du marché de
capitaux plus efficace et transparent. Mais l’effet désiré pour les Etats-Unis est d’améliorer la
disponibilité et réduire le cout du crédit pour les secteurs emprunteurs ciblés. Donc leur capital
est détenu totalement ou en partie par l’Etat ou les collectivités publiques.

1.2.2.2.1. Les critères dimensionnels : Ici on distingue les petites, moyennes et grandes
Entreprises par ; La chiffre d’affaires mesure la part de marché de l’Entreprise, la valeur ajouter
mesure la richesse créée à l’intérieur de l’Entreprise. L’effectif permet d’apprécier l’importance
du facteur de production travail. Les capitaux8 propres se mesurent entre autre l’importance des
fonds apportés par les propriétaires, les résultats de la rentabilité de l’Entreprise.9

1.2.2.2.2. Critères basés sur l’Economie : Selon la nature de ses activités, les Entreprises sont
aussi classées par branche ou par secteur, donc une même Entreprise peut se trouver classée
dans plusieurs secteurs ; elle est par contre toujours classée dans une même branche, celui qui
correspond à des raisons politiques, économiques et sociales. Certain nombre d’entreprises
appartenant à ce secteur ont été privatisées depuis plus de décennies ; l’Etat ne conservera que
les Entreprises publiques jugées d’intérêt systémique du pays.

Les petites et moyennes Entreprises en RD. Congo rassemble plus de cinq cent salariés
d’où ma part des dirigeants ne souhaite pas que leur Entreprise dépasse une certaine taille de
peur d’en altérer le fonctionnement sur les objectifs de stabilités et de convivialité. La modestie
de la taille des Entreprises petites et moyennes permet une gestion du personnel plus efficace
et plus économe. Plus efficace parce qu’elle se traduit souvent par une plus grande vitesse
d’utilisation de la main d’œuvre et par un excellent niveau d’implication. Elle est économique
parce que la main d’œuvre y est en général moins qualifiée et peu syndicalisée ; elle se diffère
avec la grande Entreprise par l’organisation interne, la position sur les marchés, les relations

8
Union Européenne, l’article 2 de la directive 80/723/C.E.E de la commission du 25 juin 1980 relative à la
transparence des relations financières entre les Etats membres et les Entreprises publiques : arrêt C.J.C.E 2002-
O5/-O6 C-482/99 France contre commission.
9
Professeur KITSALI Jean-Hélène, note de cours d’Economie politique, deuxième graduat en sciences
économiques et de gestion, UNILU, année académique 2014-2015
17

avec l’Etat. Car les grandes Entreprises tirent tout le parti du progrès technique, elle établit la
décomposition des taches, organise la production en série et le travail en chaine comme la
S.N.E.L.

De ce fait nous citons les Entreprises suivantes :

1. Entreprises sociétaires : sociétés coopératives et sociétés mutualistes, entreprise


indépendante des personnes physique réunissant par un contrat forme ainsi une
entité collective existant selon les règles d’exploitation communes.
2. Entreprises semi publique : une entreprise d’économie mixte, concessionnelle.
3. Entreprises publiques : Entreprise Nationales, Etablissement publics, industriels et
commerciaux.

1.2.3. MISSION DE L’ENTREPRISE


Peter Drucker observait déjà en 1973, que la plus importante raison et d’échec dans une
Entreprises provient d’une réflexion insuffisante de la raison d’être de l’Entreprise, de sa
mission. Cette réflexion est toujours d’actualité et beaucoup trop d’Entreprises négligent le
pouvoir et la portée d’une mission d’Entreprise bien formulée. Si le profit est le résultat
recherché par les Entreprises, il trouve sa mission dans l’aptitude de la firme à dégager des
bénéfices. Celle-ci s’appuie largement sur la compétitivité de l’Entreprise, donc sur sa capacité
à faire face à la concurrence. Cette aptitude ne se mesure pas par un critère unique mais résulte
de la conjoncture d’un ensemble d’éléments pour lesquels l’Entreprises se trouve en situation
favorable face à ses concurrents.

Pour nous, la mission d’une Entreprise est sa raison d’être, l’aspiration suprême qu’elle
tente continuellement d’atteindre.

L’énoncé de cette mission est en général une phrase ou un paragraphe qui formule cette
raison d’être sous une forme un peu vague mais durable et qui est donc un repère stable dans le
changement quotidien.10

1.2.4. CROISSANCE D’UNE ENTREPRISE


La croissance d’une Entreprise est devenue depuis 20ème siècle un sujet passionnant dans
l’esprit de la gestion des Entreprises sa définition est relative par rapport aux auteurs et

10
BREMOND, dictionnaire économique et social, éd. HARTIER, Paris,1981, P 160
18

doctrinaires. La présentation de stratégies consiste en un ensemble de dispositions que


l’entreprise doit prendre en compte pour atteindre les objectifs qu’elle s’est convenue. Cette

Tache implique à l’attention de tous les aspects de la situation exogène et endogène de


l’organisation de rédiger un plan d’action permettant de poursuivre le but de l’Entreprise.

Cette croissance a pour objectif de créer des possibilité d’emploi durable à


l’amélioration de la vie sociale en offrant des incitatifs financiers permettant la nation de
profiter des occasions dans les secteurs économiques visés et stimuler l’investissement de
capitaux pour le développement du Pays, l’expansion, la diversification, l’innovation et
l’augmentation de la production par rapport à la productivité.

La croissance des Entreprises se manifeste par un faisceau de possibilité, et si


l’équivalent de la taille pour l’être humain semble généralement être le PNB, la comptabilité
étant la toise, cet indicateur ne suffit pas à définir la croissance des Entreprises. Elle est
l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de
dimension pour une nation, le produit global net en termes réels, il est nécessaire d’y insister au
rebours d’une attitude qui se dépend, l’augmentation du produit réel par habitant.

Cette théorie distingue donc nettement croissance et développent sur le plan de l’analyse
cela se comprend aisément, pourtant, sur le plan concret, la croissance modifie les structures,
les attitudes, inclut le progrès technique. Perroux insister sur cette dynamique globale de la
croissance des Entreprises. Sans épithète, la croissance est définie par l’accroissement durable
d’unité économique simple ou complexe, réalise dans les changements de structures et
éventuellement des systèmes et accompagné de progrès économiques variables.

La croissance dans une Entreprise peut se caractériser par l’exploitation à temps plein à
l’année, l’Entreprise cherche à être prête pour entreprendre des opérations commerciales ou être
rendues à un stade de développement avancé. Etre en processus d’établir, de prendre de
l’expansion, de se diversifier ou augmenter la compétitivité avec des couts d’immobilisation
admissible de moins de cinq cent mille dollars, les couts d’immobilisation admissible ne doivent
pas être en deçà. Pour qu’il ait croissance, il faut non seulement que la production augmente,
mais aussi que le mouvement ascendant soit durable et non aléatoire. C’est pourquoi la
croissance inclut le changement de structure, regroupe les mutations sectorielles et le
changement qui rendent celle-ci auto-entretenue.
19

On ne peut parler de la croissance sans développement, le développement est une


hypothèse de la croissance et une correspondance de la réalité manuelle de l’économie. Ils
s’opèrent mutuellement par le caractère auto-entretenu qui se traduit par des modifications
cumulatives des conditions de la main-d’œuvre, incorporation du progrès technique par les
machines nouvelles, nouvelles habitudes de consommation, modification des stratégies
anticipatives des Entrepreneurs. La baisse temporaire des indicateurs ne signifie pas arrêt de la
croissance, les récessions en particulier sont donc partie intégrante de la croissance. Ici la
croissance reste un mouvement de transformation structurel, réparable non seulement par des
indicateurs simples de hausse de la production et du revenu, mais par des mutations sectorielles.

La croissance modifie la part relative des différents secteurs, des industries nouvelles
apparaissent, la valeur ajoutée par salarié s’accroit ; elle s’accompagne de mutations sociales
qui rendent possible l’accroissement durable des flux de production, nouveaux rapports de
propriété, technologies nouvelles, accroissement des biens de production. Dans l’expression de
la croissance, on distingue cinq sortes de croissance : la croissance extensive qui est une
croissance obtenue principalement par l’augmentions des facteurs mis en œuvre.

Croissance intensive, se justifie par l’obtention principale de l’utilisation plus efficace


des forces productives, l’augmentation de la valeur ajoutée et le progrès dans l’efficacité des
machines incorporant du progrès technique.

Croissance potentielle correspond à l’utilisation maximale de tous les équipements à la


productivité optimale. Croissance équilibrée obtenue dans l’équilibre macro-économie
classique, du budget de l’Etat, de la balance de paiements sans tentions , donc plein
d’emploi. Enfin la croissance zéro, désigne un taux de croissance nul qui n’empêche pas des
mutations, les secteurs polluants connaissant une croissance négative et les secteurs non
polluants étant en expansion.11

1.2.5. PORTEFEUILLE D’UNE ENTREPRISE


Quand la direction examine les différentes opportunités de croissance de l’Entreprise
elle est plus apte à prendre des décisions ainsi tous les domaines de son activité afin de pouvoir
décider lesquels maintenir, diminuer ou effacer dans son portefeuille de produits.

11
Professeur KITSALI Jean-Hélène, note de cours d’économie politique, deuxième graduat en sciences
économiques et de gestion, UNILU, année académique 2014-2015
20

Son travail sera toujours de recevoir le portefeuille d’activités en estimant les affaires
peu intéressantes et en ajoutant de nouvelle qui s’annoncent fructueuses.

Le portefeuille de l’Etat répond ainsi à l’obligation de planification exigée par les


Entreprises. C’est un organe technique de l’Etat pour la mise à jour de l’économie nationale.
L’Etat insiste sur l’établissement d’une feuille de route pour une évaluation des actions
entreprises à travers des indicateurs objectifs et clairs qui font ressortir la nouvelle marche
imprimée par le gouvernement de la république.

Il est question de développer une gestion axée sur des résultats, le chantier engagé par
le gouvernement exige que l’on donne toute son importance à la transformation économique de
manière à parfaire le processus de passage du statut d’Entreprise publique à celui plus exigeant
des entreprises transformées en société commerciales d’établir le capital social définitif.12

1.2.6. BUT ET OBJECTIF DE L’ENTREPRISE


Dans le langage courant, le mot objectif est considéré comme synonyme de but.
Cependant, il y a une grande nuance entre les deux notions quand bien même elles restent liées.
En effet, le but c’est la finalité c’est-à-dire la raison au-delà de laquelle il n’y a pas d’autres
raisons pour telle ou telle action. Par contre, un objectif est un simple préalable pour arriver au
but, autrement dit un objectif est un intermédiaire et il n’est pas final. S’agissant du but, il est
unique pour toutes les entreprises ; c’est la recherche de la rentabilité pour les capitaux investis
que certains appellent la recherche du profit. Quant aux objectifs, ils sont nombreux et
dépendent d’une entreprise à l’autre. Et pour la même entreprise ; ils peuvent évaluer d’une
période à l’autre. Au niveau de l’entreprise, les objectifs sont assignés au niveau de département
ou service, mais la réalisation de ses objectifs doit permettre d’atteindre le but ultime de
l’entreprise.13

1.2.7. TYPOLOGIE D’ENTREPRISE


Dans toute économie, il y a une diversité d’entreprises ; pour parler de toutes les
entreprises, on les regroupe par catégories. Dans cette typologie ou catégorisation, plusieurs
critères servent de référence. Cependant la classification des entreprises la plus retenue

12
BREMOND, dictionnaire économique et social, éd HARTIER, Paris,1981 , p 160
13
NORRO M (2002), le rôle du temps dans l’intégration économique. NAUMELAERTS ; Louvain
21

actuellement est celle fournie par DARBELET et MAX-PLAT. Elle est basée sur trois
catégories de critères : les critères juridiques, les critères économiques et les critères structurels.

1. Classifications des entreprises selon les critères juridiques ; au point de vue juridique.
On valorise le critère juridique de l’entreprise, ce critère peut désigner le nombre des
propriétaires de l’entreprise ou la qualité juridique du propriétaire ou des propriétaires.
De ce point de vue on distingue trois catégories, nous citons : les entreprises du secteur
privé, les entreprises du secteur public et les entreprises du secteur social ou
coopératif.14
2. Classifications des entreprises selon les critères économiques ; d’après ces critères, les
entreprises sont classifiées soit selon leur dimension (la taille), soi selon la nature de
leurs activités.15
3. Classifications des entreprises selon les limites structurelles : chaque entreprise
fonctionne avec une structure qui indique ses différentes subdivisions et les relations
qu’elles entretiennent. De ce point de vue on distingue : les entreprises à structure
subdivisionnaire où les opérations de l’entreprise sont regroupées par leur degré
d’homogénéité, les entreprises à structure fonctionnelle où les subdivisions coïncident
avec les opérations majeures de l’entreprise. Les entreprises à structure matricielles qui
combinent les deux structures précédentes.

SECTION 3 : CADRE EMPIRIQUE DE L’ETUDE


Dans cette section nous allons parler de la manière dont se présente la société nationale
d’électricité : sa dénomination, son siège social, son objectif et son historique.

DENOMINATION
La société dans laquelle nous avons effectués notre stage s’appelle Société
Nationale d’Electricité (SNEL), en sigle.

14
L’optimisation financière et fiscale d’un LBO particulier : L’OWNERBUY out- Antony Seghers, Prix Allen et
Overy 2007
15
THE LEVERAGE PREDICTS A POSITIVE RETURN ON INVESTMENT http//cipf.fr 2015/03/de-la-dures-
de
22

SIEGE SOCIAL
La SNEL a son siège social à Kinshasa au numéro 2831de l’avenue de la justice dans la
commune de la Gombe. Sa direction provinciale (DPK) se trouve à Lubumbashi sise au
numéro 56 de l’avenue Luvungi au quartier industriel, dans la commune de camps Pemba.

STATUT JURIDIQUE
La SNEL est une SARL, créée par l’ordonnance loi numéro 73/033 du 16 mai 1970.

OBJET ET VISION
Après sa création au plan administratif et la définition de ses statu par le pouvoir public,
il incombait à la nouvelle société de s’assumer en matérialisant ses structures fonctionnelles et
ses activités sur le terrain. Pour ce faire, partant des anciennes sociétés productrices et
distributrices d’énergie électrique ayant des structures et des cultures différentes, il a fallu :

- Traduire dans les faits une véritables société d’électricité à l’échelon national et
international ;
- Définir son développement à court, moyen et long terme en rapport avec les objectifs
généraux lui assignés par l’Etat : produire, transporter et distribuer le courant au
moindre cout.

En accomplissant au mieux ces deux objectifs, la SNEL poursuit sa mission de maitre


d’œuvre pour les travaux d’aménagement du site d’Inga dont la première phase, Inga I (351
MW), officiellement démarrée le 1er janvier 1968, fut inaugurée le 24 novembre 1972. La
deuxième phase, Inga II (1.424 Km), a vu ses installations entrer en service en 1982.

Cette période des grands travaux a été couronnée de la ligne +- 500 KV CC Inga-
Kolwezi (1.774 Km), qui fut la plus longue du monde. Entrée en service en 1983, cette ligne
était initialement destinée l’approvisionnement en énergie électrique des usines du Katanga au
sud du pays.

A ce jour, elle permet la desserte des quelques pays d’Afrique australe (Zambie,
Zimbabwe, Afrique du sud et Botswana).

HISTORIQUE DE LA SNEL/DPK
La société nationale d’électricité SNEL, en sigle fut un établissement de droit public à
caractère industriel et commercial crée par l’ordonnance numéro 73/O33 du 16 mai 1970. A
l’origine, l’entreprise a reçu de l’Etat en tant que maitre d’ouvrage, le mandat de maitre d’œuvre
23

pour les travaux de première étape de l’aménagement du barrage hydroélectrique du site d’Inga,
le 24 novembre 1972 que l’objet de la SNEL sera complété. En effet, soucieux de répondre aux
besoins énergétiques du pays, les pouvoirs publics par ordonnance présidentielle numéro 67-
391 du 23 septembre 1967, instituaient le comité de contrôle technique et financier pour les
travaux d’Inga, lequel comité sera remplacé en 1970 par la SNEL.A la suite de la mise en
service de la centrale d’Inga le 24 novembre 1972, la SNEL devenait effectivement producteur,
transporteur et distributeur d’énergie électrique à l’instar d’une autre société d’Etat qui est la
REGIDESO et des six sociétés commerciales privées existantes ayant le même objet social. Il
s’agit de :

- COTRICK
- FORCES DE L’EST
- FORCES DU BAS-CONGO
- SOGETOR
- SOGELEC
- LOGELIN

Au cours de cette même année le gouvernement mit en marche le processus d’absorption


progressive de ces privées par la SNEL. Confronté par la suite par la loi numéro 74/012 du 14
juillet 1974 portant reprise par la SNEL des droits obligatoires et activités des anciennes
sociétés privées d’électricité. Cette loi traduit la volonté de l’Etat de s’assurer du contrôle direct
de de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique, ressource
stratégique en matière de l’interconnexion des réseaux nationaux africains.

Certes, grâce à la puissance du barrage hydroélectrique d’Inga, 1775 MW au stade actuel


et 42000 au stade final celui-ci pour constituer le point de départ pour la concrétisation de ce
dessein. Car le plan congolais de développement du secteur de l’électricité ne prévoit en 1995
qu’un taux d’utilisation de 41 pourcent des centrales déjà existantes à Inga et dont l’excédent
du productible annuel est de l’ordre de 9 millions de KWh. Par ailleurs la pratique de la ligne
Inga-Katanga, longue de 1700 Km, fonctionnant en RDC, il est permis de concevoir que
moyennant reconversions en courant alternatif et d’interconnexion l’énergie d’Inga peut
étendre les réseaux de l’Afrique australe jusqu’à l’océan indien, ceux du Maghreb à partir
d’Assouan. A propos de ces derniers, pour le projet Inga-Assouan, des études de faisabilité
financées par la banque africaine de Développement sont d’ordre et déjà en cours. D’autres
24

contacts préliminaires en courent pour des projets vers le sud et vers l’ouest sont susceptibles
d’envisager l’examen de leur réalisation. Parmi ceux-ci citons d’interconnexion suivante :

- Inga Nord Angola


- Inga Cabinda (Angola) –Pointe noire (Congo)
- Inga-Nigeria-Togo.

A l’issue du second programme intérimaire, parallèlement qui devait l’achèvement d’un


plan de développement qui devait prendre en compte tous les problèmes de mêmes objectifs.
Ainsi est né l’actuel plan directeur national de développement du secteur de l’électricité à
l’horizon 2005 dont dispose la SNEL. Ce plan s’articule autour des axes stratégiques suivants :

- La satisfaction de la demande
- L’amélioration dans la productivité
- Et enfin la recherche de l’équilibre financier.

A partir de ce plan fut arrêté le programme d’investissement prioritaire qui en est la


première tranche en cours d’exécution. La production de l’énergie électrique en RDC est
assurée par des centrales hydrauliques et des centrales thermiques.

L’essentiel de la production électrique en RDC appartient à la SNEL, mais les centrales


de RUZIZI 2, à l’Est et de Mobaye Bongo, au Nord-ouest, sont les fruits d’une coopération
régionale avec des pays voisins.

Par ailleurs, plusieurs autos productions des entreprises privées, mixtes ou de l’Etat,
particulière dispose des centrales hydroélectriques ou thermique. Et enfin, nous allons présenter
l’organigramme de la division financière du Katanga ;

Cependant en ce qui concerne la REGIDESO, la prise totale par la SNEL de ses activités
électriques y compris ses centres interviendra suite au protocole d’accord signé le 14 avril 1070
entre la REGIDESO et la SNEL, suit à l’arrêté ministériel N° 00403/ COMMEMERLOS du 05
avril 1979 du commissaire d’Etat à l’énergie qui sépare et octroi l’autonomie à ces deux secteurs
d’énergie. Depuis lors, la SNEL contrôle en réalité toutes les grandes centrales hydro-
électriques du pays. Seules quelques micros et mini-centrale hydro-électriques du secteur
minier et des petits centres techniques intégrés aux installations d’entreprise isolées demeurent
indépendantes.
25

A l’issue du second programme intermédiaire parallèlement aux actions, se poursuit


l’achèvement d l’étude d’un plan de développement qui devait prendre en compte tous les
problèmes de l’entreprise et ceux des acquis concourant aux mêmes objectifs. Ainsi, est créé
l’actuel « plan directeur national de développement du secteur d’électricité à l’horizon 2005 »
dont dispose depuis 1988. Ce plan articule autour des axes suivant :

- Rentabilisation des infrastructures de transport et production existantes ;


- Satisfaction de la demande à moindre coût ;
- Amélioration de la productivité ;
- Recherche de l’équilibre.

Aujourd’hui, ce plan est actualité jusqu’à l’horizon 2015 tout en mettant l’accent sur la
nécessité de mettre l’énergie électrique à la portée de tous les congolais pour leur
épanouissement.

LA SNEL : UNE NOUVELLE SOCIETE COMMERCIALE


La société nationale d’électricité (en sigle SNEL) est à ce jour, confrontée à une nouvelle
réalité, à la suite du changement de son statut juridique, de simple entreprise publique (SNEL)
devenue, depuis le 1er janvier 2011, une société commerciale.

Ses nous statuts ont été publiés au journal officiel de la république démocratique du Congo.
Cette transformation juridique est une brève intervention d’accordé au journal du citoyen, le
coordonnateur du comité de pilotage pour la réforme des entreprises publiques (en sigle
COPEREP) a indiqué que la transformation juridique de la SNEL doit être suivi de sa
transformation économique. Cette ancienne entreprise publique qui remplissait aussi sociale
sera désormais, alors sa conversion en une entité économique, totalement soumise aux lois du
marché dans des conditions qui garantissent sa viabilité économique et financière. Les activités
particulières de la SNEL SARL comprennent la production, le transport et la commercialisation
de l’énergie électrique.

OBJECTIFS DE BASE
La transformation de cette entreprise publique en société commerciale poursuit les
objectifs ci-après :

- Donner aux managers la possibilité de gérer cette entreprise comme une entité
commerciale ;
26

- Aligner son régime de gestion sur celui d’une entreprise privée de manière à pouvoir
juger ses managers sur base des critères commerciaux ;
- Etablir la distinction nette entre l’entreprise qui relève du secteur marchand et qui doit
être gérer suivant la logique commerciale et le prolongement de l’administration ou qui
relève une mission de service public.

Les objectifs de l’Etat congolais dans cette transformation sont essentiellement de


nature économique. Ils permettent, par cette entreprise publique transformée en société
commerciale, des meilleurs résultats en terme de productivité et de rentabilité mais aussi en
efficacité économique, précise le coordonnateur du COREP, qui souligne que ces objectifs ne
peuvent être attend que si ces nouvelles sociétés commerciales sont dans une situation
financière saine dès le début de leur transformation.

1H : la production
1H1 : services centraux de la production du Katanga ;
1H2 : NSEKA ;
1H3 : NZILO ;
1H4 : MQWADINGUSHA-KON ;
1H5 : KONI ;
1H6 : MWADINGUSHA ;
2H : TRANSPORT
2H1 : SERVICES CENTRAUX DU TRANSPORT/KATANGA ;
2H2 : R.S (REPARATION SUD/L’SHI) LA GECAMINE ;
2H3 : R.C (REPARATION CENTRE) SHITURU ;
2H4 : FUNGURUME ;
2H5 : R.O (REPARATION OUEST) KOLWEZI ;
3H : DISTRIBUTION
3H1 : SERVICES CENTRAUX DPS
3H2 : SERVICE DE LUBUMBASHI
3H3 : CENTRE KOLWEZI
3H4 : CENTRE LIKASI
4U : DISTRIBUTION DU HAUT-LOMAMI
4U1 : SERVICE CENTRAL/DPK
4U2 : CENTRE KAMINA VILLE
27

4U3 : CENTRE DE KANIAMA


4L : KASENGA
4V : DPK
4V1 : SERVICE CENTRAL/DPK
28

ORGANIGRAMME DE LA DIVISION FINANCIERE DU KATANGA

DIV FINANCE

BUDGET COMPTABILITE TRESORERIE

CPT IMMO ATS CCV CPT FIN CENTRALISATION

IMMO
EN CPT FSS CL HT CAISSE REC POOL
COURS CENTRAL

IMMO
CAISSE
EN COPETOS
FONC
SERVICE CL MT

DEB et CRED BANQUE


DIV REC

CL BT BANQUE
STOCK FONC
29

CHAPITRE DEUXIEME : CADRE THEORIQUE DU TRAVAIL : THEORIE DE


L’ANALYSE FINANCIERE ET CROISSANCE ECONOMIQUE
Ce chapitre porte sur le cadre théorique de la thématique de notre recherche, celle-ci
repose les théories générales de l’analyse financière et de la croissance économique.

SECTION 1 : LES THEORIES EXPLICATIVES


2.1.1. DIFFERENTES THEORIES DE L’ANALYSE FINANCIERE
L’analyse financière débouche sur l’établissement d’un véritable diagnostic financier en
ce sens que ses investigations et ses conclusions permettent d’apprécier la santé d’une
entreprise, de détecter d’éventuelle pathologies et de formuler des recommandations en vue
d’un traitement assurant sa viabilité et son redressement.
En s’appuyant sur le traitement et interprétation d’informations comptables ou d’autres
informations de gestion, cette discipline est apparue à la fin du 19eme siècle, et ce n’est qu’après
la 2eme guerre mondiale qu’elle a connu un véritable essor, elle a évolué très vite jusqu’à devenir
un élément très important dans la politique financière de l’entreprise. Plusieurs courants ont
essayé de donner une définition de l’analyse financière :
 Christophe THIBIERGE, dans son ouvrage Analyse financière, Edition VUIBERT,
2005, propose une définition générale. Pour lui, l’analyse financière est « l’ensemble
des outils et méthodes permettant de porter appréciation sur la santé financière et le
risque d’une entreprise ».
 Jean BARREAU et Jacqueline DELAHAYE, dans leur ouvrage gestion financière,
Edition DUNOD, 2001, stipulent que l’analyse financière et le diagnostic d’une
entreprise privée exploitent les notions telles que la structure financière, l’effet de
levier, le risque, le cout du capital, la rentabilité économique et, in fine de la
rentabilité financière. Cette dernière est déterminante au regard des pourvoyeurs de
fonds et constitue le critère fondamental de la viabilité de l’organisation. C’est pourquoi
l’objectif de l’entreprise doit être la maximisation de sa rentabilité financière16.
 Béatrice et Francis GRANGUILLOT, dans leur ouvrage l’analyse financière, les
outils du diagnostic financier à partir des documents comptables établis
conformément au plan comptable à jour en, 2007, Edition (11eme) GULINO,2007,
proposent de réaliser les travaux d’analyse financière à partir de deux méthodes :
l’analyse statique et l’analyse dynamique.

16
Professeur KAUNDA Raphael : notes de cours d’analyse financière, année académique 2020-2021 UNILU.
30

L’analyse statique consiste à effectuer l’analyse de l’activité à partir du compte de


résultat et l’analyse de la structure financière à partir du bilan comptable (bilan
fonctionnel et bilan financier). Cette analyse est complétée par le calcul de différents
ratios financiers pertinents.
L’analyse dynamique de la situation financière de l’entreprise complète l’analyse
statique, elle est menée à partir du tableau de financement et du tableau de flux de
trésorerie.
 Pierre VERMINEM, dans son ouvrage finance d’entreprise, Edition DALLOZ, 2010
dit que l’analyse financière a pour objectif d’expliquer comment un groupe peut créer
de la valeur sur la moyen terme (point de vue de l’actionnaire) ou s’il est solvable (point
de vue du créancier). Pour l’auteur, l’analyse financière passe d’abord par une
compréhension détaillée de « l’économie » de l’entreprise : compréhension du marché
de l’entreprise, de la place qu’elle y occupe, de l’adéquation de ses modes de
production, de distribution et de gestion des hommes à sa stratégie17.
Ce n’est qu’alors que l’analyste financier pourra conclure quant à la solvabilité, à la
création ou à la destruction de valeur de l’entreprise. Cette démarche proposée pour
l’analyse financière est très pertinente. Elle suppose cependant que l’entreprise soit dans
une période d’investissement, ce qui n’est pas toujours le cas dans une entreprise.
 Béatrice MEUNIER-ROCHER nous explique dans son ouvrage le diagnostic
financier, les Editions d’Organisation, 1995, que l’analyse de la santé financière d’une
entreprise (diagnostic financier) devient systématique dès lors qu’il existe des relations
avec un tiers : fournisseurs, banquiers, salariés… pour l’auteur, les étapes de l’analyse
financière consistent à étudier :
1) Les bilans comptable, fonctionnel et financier ;
2) Le fonds de roulement, le besoin en fond de roulement, la trésorerie et toutes
leurs interprétations ;
3) Le compte de résultat, ses soldes intermédiaires de gestion et ses commentaires ;
4) Les ratios…

Parmi tous ces auteurs, la démarche de B. MEUNIER-ROCHER nous parait la plus


complète et la plus pertinente car elle nous permettra de mieux comprendre l’analyse financière
à travers une étude approfondie des états financiers qui feront l’objet d’un diagnostic financier

17
Professeur KAUNDA Raphael : notes de cours d’analyse financière, année académique 2020-2021 UNILU.
31

permettant de porter un jugement sur la santé d’une entreprise, notamment en matière de


solvabilité et de rentabilité.

2.1.2 DIFFERENTES THEORIES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE


Jusqu’à la fin du XIXe siècle, les théories dites classiques (Smith, Malthus, Say,
Ricardo) et la synthèse néoclassique (jusqu’à l’optimum Parétien) s’intéressent aux
mécanismes de croissance, en privilégiant le facteur capital (épargne et investissement), dans
un cadre général marqué par la faiblesse de l’intervention publique, cantonnée dans des
domaines généraux : Sécurité interne et externe, infrastructure et monnaie (l’analyse marxiste
n’étant pas abordée ici). Après la généralisation de la révolution industrielle, la première moitié
du XXe siècle est caractérisée par la formulation du marché de concurrence imparfaite, et par
l’accélération du progrès technique et organisationnel. Schumpeter fait de ce progrès à la fois
le moteur d’un mode de croissance cyclique, et la source de crises économiques.

L’économie contemporaine s’intéresse plutôt aux conditions de la croissance et aux


mécanismes d’optimisation de celle-ci en posant notamment la question de la maîtrise de la
croissance. On distingue ici deux courants opposés :

1. L’école de la croissance exogène, d’inspiration plutôt néoclassique (Solow) montre que


l’action volontaire des agents n’a pas d’influence décisive sur le rythme de la croissance (en
rejoignant ici l’image de la main invisible).
2. L’école de la croissance endogène, initialement d’inspiration néo keynésienne, qui montre
que l’action des pouvoirs public peut avoir une influence durable sur la croissance (Harrod-
Domard) En élargissant cette approche, G. Becker montre que la formation du capital
humain, puis du capital public, joue également un rôle sur la croissance. Enfin la théorie de
la régulation apporte un regard complémentaire par l’articulation du lien entre production de
masse et consommation de masse.
3. Les théories classiques : dès le XVIII° siècle, A. Smith identifie les multiples causes de
l’augmentation de « la richesse des nations ». Outre l’accroissement des moyens de
production, A. Smith privilégie la division du travail et la spécialisation, ainsi que le
développement des échanges. Ces facteurs sont considérés comme exogènes, c’est-à-dire
indépendants les uns des autres, et extérieurs à la logique des agents économiques. Les
théories classiques privilégient l’accumulation du capital, source d’investissements.
Pour Ricardo la croissance conduit à un état stationnaire : « L’augmentation de la population
nécessite une augmentation de la production agricole. Mais les nouvelles terres mises en
32

culture sont soumises aux rendements décroissants. Le coût de production et donc le prix des
denrées alimentaires augmente ». Les industriels, en augmentant les salaires réduisent leurs
marges et donc l’investissement. Enfin, toujours dans cette perspective d’état stationnaire,
Malthus note que la croissance économique semble limitée par l’accroissement plus rapide de
la population que de la production.
4. La théorie hétérodoxe de J. Schumpeter (1883 – 1950) : l’innovation est le facteur
explicatif de la croissance et du développement économique à long terme. L’entrepreneur
schumpétérien est un innovateur, et le profit légitime est la rémunération du risque pris lors
de la mise en œuvre du processus d`innovation. A court terme, les conditions de l’activité
économique sont fixées (par l’état de la technologie par exemple). Dans le long terme, les
conditions de l’activité économique se transforment, les agents se renouvellent, les
technologies, l’environnement juridique et les marchés se modifient. En distinguant 5 types
d’innovation (produits, marchés, procédés, matières premières et organisation des
entreprises), Schumpeter fait des grappes (ou vagues) d’innovations, le moteur de la
croissance (et l’origine des crises de mutation, par le remplacement des anciennes activités
dominantes, par de nouvelles industries émergentes).

SECTION 2 : L’ANALYSE FINANCIERE


Cette section porte sur la définition de l’analyse financière, l’historique de l’analyse
financière, les stratégies. Ainsi les objectifs de l’analyse financière est de réaliser une évolution
d’Entreprise pour évaluer la solvabilité de l’entreprise en vue de consentir un crédit à
l’occurrence, et beaucoup plus pour nouer des relations d’affaires avec elle. Mais aussi pour
estimer la valeur de l’entreprise dans une optique de cession de participation de vente d’achat
d’actions en bourse.

DEFINITION DE L’ANALYSE FINANCIERE


Selon le dictionnaire de question économiques et sociales, l’Analyse Financière est la
discipline qui englobe les méthodes permettant d’apprécier les équilibres et les performances
des Entreprises ; elle est une vision résolument intégrale de l’Entreprise. En effet, qu’il s’agisse
d’une Analyse Financière interne ou externe, l’Analyse doit s’efforcer d’étudier l’Entreprise
selon une approche systématique afin d’élaborer un diagnostic des politiques suivies et de leurs
résultats. L’Analyse est amenée à reconstituer les politiques menées par l’Entreprise dans la
mesure où sa situation financière est la sanction de son management et sa stratégie.
33

L’Analyse financière permet au responsable financier de suivre le progrès de son


Entreprise et de situer l’image qu’elle offre aux tiers intéresses tels que les actionnaires, les
banquiers, les fournisseurs, les clients et le personnel. Il est à signaler que la réussite d’une
direction financière repose essentiellement sur l’aptitude qu’ont les responsables à prévoir les
événements la provision qui est la clé du succès de formes. Ces dernières doivent tenir compte
des forces et faiblesses de l’Entreprise.
Il est donc impératif de connaitre ses forces afin de les exploiter correctement ainsi que
ses faiblesses pour mieux remédier. C’est pourquoi l’Analyse Financière doit être utilisée avec
prudence parce que pour un grand nombre d’actes économiques, l’Analyse Financière ne pas
qu’une première étape et ne donne au gestionnaire qu’un fragment de l’information dont il a
besoin pour décider et choisir.18

HISTORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE


A la veille de la crise financière de 1929, qui devrait introduire une profonde Mutation
des aspects économiques, le métier des banquiers consistait essentiellement à assurer les
mouvements des comptes des capitaux, et à octroyer des facilités en créant des caisses
occasionnelles. Le problème est d’assurer le financement d’industries naissantes : charbon,
textile, construction, mécanique. Les crédits d’exploitations étaient consentis moyennant des
solides garanties destinées à éviter une confusion entre le risque du banquier et celui de
l’Entreprise. Les garanties permettent en effet au banquier des s’assurer du remboursement du
patrimoine de l’entreprise, mais non directement affectés par son exploitation ou tout
simplement sur le patrimoine personnel du propriétaire de l’Entreprise.

Le patrimoine était essentiellement constitué aux yeux de gens fonciers et immobiliers ;


il en résulte que le risque du crédit bancaire était alors lies aux modalités juridiques de la prise
de garantie.

Encore fallait-il vérifier que le bien donné en garantie avait une valeur indépendante de
l’évolution de l’Entreprise, et en suite évaluer ce bien ainsi les risques des moins-values. La
doute quant à la valeur réelle de l’actif net en cas de liquidation ; joint à la difficulté
d’inventorier les biens donnés en garantie et à la déterminer l’indépendance à l’égard de
l’exploitation de l’Entreprise. Cela montrera aux banquiers que la simple optique de la
recherche de la solvabilité était insuffisante pour déterminer rationnellement la décision

18
Professeur KAUNDA Raphael : notes des cours d’analyse financière, année académique 2015-2016 UNILU
34

d’octroi de crédit. Cette analyse financière est née pour accentuer la baisse ou accroitre la
rentabilité financière, cela dépend de la conjoncture. Mais si l’activité est florissante au cas où
la rentabilité économique générale est susceptible de couvrir les charges et pertes financières
issues de l’endettement.

LES STRATEGIES FINANCIERES D’UNE ENTREPRISE


Comme définit ci-haut, l’Entreprise se caractérise par tout comme un réseau à la fois
hiérarchique et technique qui règle son fonctionnement. Elle définit le plan de son devenir, sur
celle va procéder à un certain nombre de choix des moyens pour optimiser sa politique
financière.

De ce fait l’Entreprise ne pourra pas compter sur ses fonds propres c’est-à-dire le résultat
et le capital, mais aussi sur l’analyse libérale d’inspiration marginaliste qui, la rémunération de
tous les facteurs obéit au principe de la rémunération selon la productivité des stratégies
marginales.
Elle sera peut-être dans ce cas contrainte de limiter une politique d’investissement que
le marché aurait voulu plus large. Enfin, l’entreprise peut se financer de façon externe, elle fait
recours aux marchés financiers disponibles et accepte de perdre une partie de son autonomie
financière pour accroitre ses actifs. Elle oriente la fixation d’objectifs de la croissance plus ou
moins rapide, plein d’emploi, équilibre de la balance de paiement, l’indépendance nationale,
réduction des inégalités de rentabilité. La réduction du taux profit pour favoriser la lutte contre
les inégalités ; mais aussi augmenter le taux de profit en freinant la masse salariale qui restaure
le taux de profit en limitant les raisons d’investir car la faiblesse de la demande solvable
n’encourage pas à l’augmentation des capacités productives.
Entreprise peut le faire par la subvention d’équipement, appels à des organisations
spécialisées en matières de crédit, émettre elle-même sur le marché financier des obligations,
c’est-à-dire des titres des créances portant intérêts, fusion avec les entreprises similaires.

METHODES D’APPRECIATION DES ENTREPRISES


Cette méthode porte sur l’évolution passée et les caractéristiques constantes au moment
de l’analyse, elle se distingue ainsi des travaux de gestion prévisionnelle ouverte vers l’action.
L’analyse financière englobe cependant une panoplie de synthèse et d’interprétation dont
l’objet est de faire l’évolution probable de la situation financière de l’Entreprise. Une situation
constatée à un moment donné contient potentiellement les éléments de transformation de cette
35

situation. Le prolongement des tendances constatées au cours d’une période permet également
d’anticiper l’évolution de la situation financière en tenant comptes à un moment donné et
permettent d’apprécier les grands postes du bilan.

Son objectif étant diagnostic financier, c’est-à-dire la connaissance de la santé financière


de l’Entreprise, on la situe dans le processus de gestion, processus managérial dans la phase du
contrôle de gestion et du diagnostic général. Mais aussi, la méthode d’appréciation tend à
devenir un système de traitement de l’information destinée à fournir des données aux preneurs
de décision financière, elle sert de base à des prévisions à cours, à moyen et à long terme.

Cette méthode d’appréciation d’une Entreprise dispose de l’information financière la


plus complète que possible, fiable, les problèmes financiers que l’on veut étudier connait les
règle et normes de gestion financière auxquelles l’analyse devra se référer pour comprendre les
problèmes financiers à étudier, donner son avis d’expertise sur la situation financière sous forme
d’un diagnostic financier.

SECTION 3 : ANALYSE PAR L’ETAT DE SOLDE DE GESTION


Cette section porte sur l’analyse par l’état de solde de gestion, elle présentera de ce fait
le tableau de formation des résultats, les études par la méthode des ratios, ainsi que la capacité
d’autofinancement. L’analyse par l’état de solde de gestion est l’un des objectifs atteint par
l’Entreprise dans sa politique générale. Cette notion conduit à émettre un postulat appelé
l’analyse du compte de résultat qui permet de distinguer des marges et des résultats
intermédiaires. Le plan comptable général présente un tableau récapitulatif de calcul des soldes
de gestion, patrimoine de l’Entreprise. Car, les capitaux monétaires mis à la disposition de celle-
ci ne peuvent pas être affectés à n’importe quel investissement.

Les soldes intermédiaires de gestion sont utilisés pour évaluer l’activité, la profitabilité
et la rentabilité d’une Entreprise. Ces soldes peuvent être apprécié par une étude du bilan,
document essentiel de l’analyse qui considère du point de vue juridique, se présente comme un
inventaire reprenant du côté passif ses obligations par rapports à ses propriétaires et à ces
créanciers et du coté actif, des droits de propriété et de créance qu’elle détient. L’état de solde
de gestion est un tableau qui permet de présenter le calcul de ces soldes.
36

2.3.1. LE TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS


Les résultats obtenus en formant la différence entre tous les produits et toutes les charges
de l’exercice. Pour mieux analysé comment s’est formé ce résultat, il est important de calculer
les différences partielles entre certains produits et certaines charges seulement. Les ressources
d’exploitation des Entreprises de distribution proviennent essentiellement de l’excédent des
ventes de marchandises sur le coût d’achat des marchandises vendues, donc de leur mage
commercial.

Marge commercial = ventes des marchandises – achats revenus des marchandises

Il sied d’indiquer ici la marge commerciale est considéré comme indicateur fondamental
pour les Entreprises commerciales, pour mesurer la performance de l’entreprise, il faut
comparer sa marge avec celle des autres entreprises du même secteur. Mais la production de
l’exercice mesure mieux que la seule production vendue, l’activité de l’entreprise, notamment
quand la production immobilisée à une importance significative19.

Production de l’Exercice = production vendue (PV) + production stockées (PS) + production


immobilisée (PI).

La valeur ajoutée correspond à l’apport que l’entreprise fait au monde économique


extérieur. Elle mesure la richesse créée par l’entreprise. Cette richesse sera partagée par les
différents acteurs participant à la vie de l’entreprise tel que : personnel, banque, Etats,
actionnaires. En outre la valeur ajoutée est le résultat de la différence entre les ventes, les chiffre
d’affaires et les achats externes : matières premières, marchandises, autres achats et charges
externes.

Valeur ajoutée (VA) = Marge brut (MB) + Production de l’exercice (PE) – Consommation de
l’exercice

Consommation de l’Exercice (CE) = Achats consommés des matières et fournitures (ACMF)


+Autres charges externes.

L’excédent brut d’exploitation est le solde généré par l’activité courante de l’entreprise
sans perdre en compte sa politique d’investissement et sa gestion financière. Cet indicateur
donne une vision objective de l’entreprise et permet de déterminer la rentabilité de son

19
DESCAMPS C. (2013), Gestion financière internationale, Ems management et société. Paris
37

exploitation courante. Au cas où cet indicateur est négatif, on parlera d’insuffisance brute
d’exploitation.

2.3.2. ETUDE PAR LAMETHODE DES RATIOS


Il est de coutume de dire l’étude par la méthode des ratios effectués à travers le bilan se
fait selon deux axes, un axe vertical et un axe horizontal. Les doctrinaires restent unanimes à
affirmer que seule l’analyse fondée sur le fonds déroulement ne suffit pas, non plus pour porter
un jugement définitif sur la santé financière d’une entreprise, ainsi préconisent-ils le recours à
la deuxième approche de l’analyse financière, celle des ratios20.

L’étude correspondant à l’axe vertical vise dans un premier temps à déterminer


l’importance relative des capitaux extérieurs par rapports aux fonds propres car elle conditionne
le résultat final, la rentabilité financière ainsi que la capacité d’endettement en fonction de la
nature et de l’échange des dettes.il s’agit donc de mesurer l’assise financière de l’entreprise et
son degré d’interdépendance. Mais celui de l’axe horizontal vise les premières méthodes à la
notion de fonds de roulement considéré par les préteurs comme marge de sécurité nécessaire
pour le gestionnaire.

Le ratio est le rapport expressif entre deux grandes caractéristiques de la situation du


potentiel de l’activité ou de rendement de l’entreprise. Ce rapport est dit expressif car à partir
de deux données, l’on peut établir une nouvelle de nature différente. Cette étude permet à
l’analyse de raisonner sur la situation financière d’une entreprise ; cela peut être exprimé soit
sous forme d’un quotient, soit sous forme d’un pourcentage, la méthode de ratios set à mesurer
les relations qui existent entre les éléments de la nature de l’actif et du passif ou pour apprécier
l’équilibre entre le degré de liquidité et le degré d’exigibilité21.

En effet, il en résulte que les méthodes de ratios peuvent être employés directement pour
apprécier la santé financière d’une entreprise, ils endossent un certain nombre d’inconvénients
parmi lesquels nous citons : la méthode des ratios s’applique sur une analyse de l’évolution de
plusieurs bilan successifs, le calcul des ratios ne permet pas de prédire l’avenir, doit-il être
renforcé par d’autres outils permettant de convertir le passé au futur22.

20
Professeur KAUNDA Raphael : notes des cours d’analyse financière ; année académique 2015-2016 UNILU
21
DESCAMPS C. (2013). Gestion financière internationale, Ems management et société. Paris
22
AYAD F, analyse comptable et financière. Ed EUROMED : Paris.2010
38

Dans notre étude sur ce point de l’étude par la méthode de ratios nous n’avons retenu
que trois sortes de ratios, à savoir :

1. Ratios de solvabilité à long terme : ils permettent de connaitre la solvabilité générale


de l’entreprise donc connaitre la capacité d’apurer l’exigible avec la réalisation de l’actif
enfin d’apprécier sa valeur du point de vue financier. Ce ratio nous indique la part des
capitaux propres dans le financement de l’entreprise et il doit être supérieur ou égal à
un, et lors qu’il est supérieur à un, cela signifie que capitaux propres finances non
seulement les valeurs immobilisées mais finances aussi une partie des valeurs
circulantes, c’est-à-dire que l’entreprise respecte le principe d’équilibre financier et par
conséquent dispose d’un fonds de roulement propre. Est une expression du fonds de
roulement et détermine son importance et son évaluation dans le temps qui indique la
part de dettes à long et à moyen terme dans le financement des actifs fixes.
2. Ration de solvabilité à court terme : A l’issue de cette étude, la survie de l’évolution
de la situation financière d’une entreprise reste la préoccupation majeure de ses
dirigeants, nous avons constaté que l’entreprise doit faire suivi de sa politique de
liquidité, pour sa survie. Il montre la mesure selon laquelle les actifs circulants couvrent
les dettes à court terme, en d’autres termes il nous permet d’apprécier si l’entreprise
dispose d’une marge de sécurité suffisante. Mais aussi ce ratio permet de voir quelle
mesure les valeurs disponibles peut financer les dettes à court terme.

Ratios de solvabilité à CT = Valeurs réalisables + Valeurs Disponibles.

3 Ratios d’Autonomie financière : l’analyse de ce dernier permet d’éclairé selon laquelle


la répartition entre les capitaux propres et permanentes s’effectue encore il permet de
comprendre l’importance des capitaux propres dans les dettes à long et à moyen terme ;
comprendre la part qu’occupent les capitaux propres dans l’ensemble de capitaux permanents
utilisés par l’entreprise. Enfin permet de comprendre l’importance de l’exigible par rapport aux
capitaux permanents dont dispose l’entreprise.

LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
Ladite capacité qualifie pendant une évolution de temps, le potentiel de l’entreprise à
dégager par son activité, par une ressource. Cette ressource internet pourra être utilisée
notamment pour financer la croissance de l’activité, financer des nouveaux investissements,
39

rembourser des emprunts ou verser des dividendes aux propriétaires de l’entreprise. Le CAF se
calcule à partir du résultat Net auquel on ajoute les charges calculées, dotations aux
amortissements et provisions auquel on retranche les produit calculés, les reprises sur
provisions et amortissement apparaissant dans le compte de résultat qui sont des produits23.

Excédent Brut d’Exploitation (EBE) = VA+ Subvention d’Exploitation – impôts et taxes –


charges du personnel

Résultat d’Exploitation (RE) = EBE + Autres produits d’Exploitation (APE) – Autres charges
d’Exploitation (ACE)

Résultat Financier (RF) = Produits financiers – charges financières

Résultat Courant (RC) = Résultat d’Exploitation (RE) + Résultat financier

Résultat Non Courant (RNC) = Produit Non Courants – Charges Non Courantes

Résultat Net (RN) = Résultat Non Courant – Impôt sur le Résulta (ISR)

SECTION 4 : NOTION DU CYCLE D’EXPLOITATION


Cette section porte sur les notions de cycle d’exploitation, celle-ci présente les notions
du bilan, le retraitement du bilan ; la construction du bilan, le fond de roulement ainsi que le
besoin en fond de roulement.

Le cycle d’exploitation est l’ensemble d’opérations successives qui vont de l’acquisition


des éléments de départ (matières premières, marchandises, etc.) jusqu’à l’encaissement du prix
de vente des produits ou services vendus. Le cycle d’exploitation correspond pour une
entreprise commerciale à l’ensemble d’opérations et traitement de l’achat des marchandise en
passant par le stockage puis la vente. Tandis que pour une entreprise industrielle ; ça consiste
en l’achat des matières premières qui sont transformées puis vendues entant que produit finis24.

2.4.1. NOTION DU BILAN


Le bilan (en anglais ; balance Streets) est un document comptable qui fournit une vie
d’ensemble du patrimoine de l’entreprise à un instant donné. Ce terme dans un langage courant
revêt plusieurs significations plus ou moins précise (bilan social, bilan d’un accident…),

23
Professeur KAUNDA Raphael : notes de cours d’analyse financière, année académique 2015-2016 UNILU.
24
AYAD F. analyse comptable et financière Ed EUROMED : Paris 2016
40

cependant appliqué à l’entreprise, il se présente techniquement sous forme d’un tableau


diptyque dont la partie gauche est appelée Actif ou empli qui contient les avoirs (ce que possède
l’entreprise) et la partie droite appelée Passif ou ressource (origine de fonds).

2.4.1.1. Approche statique du bilan : le bilan pris isolement nous donne une situation statique
de l’entreprise à une date donnée. Dans cette optique il est considéré comme une photo de ce
que l’entreprise possède et de ce qu’elle doit à cette date-là outre la situation présentée n’est
valable que pour la date à laquelle le bilan est présenté.

2.4.1.2. Approche dynamique du bilan : nous comprendrons bien qu’avec cette approche, le
bilan ne peut être considéré comme une photographie à un moment donné, mais comme une
synthèse des mouvements ou d’un dynamique d’activité au cours de l’exercice comptable. C’est
ainsi en comparant deux bilan successif, on obtient une situation dynamique25.

2.4.2. RETRAITEMENT DU BILAN


Le bilan tel que présenté à un moment donné est établi dans une optique comptable qui
présente certaines limites ne permettant pas de passer directement à l’analyse financière. Cette
phase préalable à l’analyse revêt d’une importance croissance car si elle n’est pas prise en
considération, elle peut créer une certaine opacité et fausser l’interprétation des paramètres
financiers. L’objectif étant le bilan les éléments pertinents à un bilan qualifié de bilan
restructuré c’est-à-dire à un bilan corrigé plus proche de la réalité économique.

Dans cette démarche, l’analyse financier tiendra compte de la valeur d’usage


(fonctionnelle) ou de la valeur vénale des éléments d’actifs ; dans cette optique le compte
d’amortissement et de diminution de valeur doivent faire l’objet d’un examen minutieux26.

2.4.3. CONSTRUCTION DU BILAN


Le bilan tel que présenté à une date donnée, comprend sept rubriques ; dont quatre
d’entre elles à l’Actif (valeurs immobilisées ; valeurs d’exploitation ; valeurs réalisable ;
valeurs disponible), et trois autres au Passif (capitaux ou fonds propre ; emprunts et dettes à
long et moyen terme ainsi que les dettes à court terme).

Ce bilan qui présentait sept rubriques est synthétisé après retraitement en quatre grandes
masses et là on parle du bilan retraité ou restructuré (fonctionnel ou financier). Un bilan

25
G. CAPELLE-B. LANCARD, « introduction à l’analyse des états financier », Ed. Pearson, Paris 2011 P.4
26
DESCAMPS C. (2013). Gestion financière internationale, Ems management et société, paris
41

financier est expression générique employée pour désigner un bilan comptable retraité en
fonction de l’orientation que l’on veut donner à l’analyse ; ce bilan donne la priorité aux
préoccupations d’une part des actionnaires qui veulent connaitre l’ensemble de leurs avoirs et
de leurs engagements dans l’entreprise ; d’autre part des créanciers qui veulent savoir si
l’entreprise est capable de tenir ses engagements en situation normale c’est-à-dire si elle est
liquide.

De ce fait l’analyse du bilan consiste à porter un jugement sur la santé financière de


l’entreprise en examinant son aptitude ou sa capacité de faire face à ses engagements à long,
moyen et court terme. Connaitre si l’entreprise est en équilibre financier, c’est arriver d’abord
à déterminer les agrégats de l’équilibre financiers qui sont : fonds de roulement, son besoin en
fonds de roulement et sa trésorerie27.

2.4.4. LE FOND DE ROULEMENT


Le fond de roulement est l’ensemble des ressources non immobilisées dont dispose une
entreprise pour travailler. En outre le fond de roulement est cette somme d’argent qui reste à la
disposition de l’entreprise, après qu’elle ait payée les immobilisations destinées à restées
durablement au sein de l’entreprise. Ce surplus de fonds est affecté dans le cycle d’exploitation
de l’entreprise pour rouler c’est-à-dire qui servira de payer les matières premières, la
marchandise, etc. raison pour laquelle on l’appelle fond de roulement.

2.4.5. LE BESOIN EN FOND DE ROULEMENT


Le besoin en fonds de roulement (BFR) est le principe, disposition des ressources
financières que l’entreprise met en œuvre pour couvrir le besoin financier, résultat des décalages
des flux de trésorerie correspondant aux décaissements dépensées et recettes d’exploitation
nécessaires à la production et aux encaissements ; commercialisation des biens et services liés
à son activité. Mais généralement le BFR est identifier comme ressource en fonds de roulement.

Certes, les clients payent à l’avance ou à pour les biens ou services qui leur sont achetés,
ces termes de paiement sont d’ordre contractuel et permettent des achats et ventes à crédits,
opérations désignées sous le nom de crédit interentreprises. Mais son importance dépend de la
longueur du cycle d’exploitation, de la valeur ajoutée étape de ce cycle. De l’importance et de

27
AYAD F. analyse comptable et financière, Ed EUROMED : paris 2010
42

la durée de stockage de matières premières, conditionnement des encours de production et des


produits finis, et des délais de paiement accordés par les fournisseurs ou consentis aux clients.

BFR = Actif Circulant – Passif Circulant

Actif Circulant = Stocks + Créances clients

Passif Circulant = Dettes Fournisseurs + Dettes Fiscales + Dettes Sociales

A partir de cette formule, nous pouvons considérer que le BFR est comme la différence
entre les actifs d’exploitation et les passifs d’exploitation et les passifs d’exploitation au sens
large.

BFR = Stocks + Dettes à Court Terme d’exploitation

Si le BFR est négatif, certaines activités génèrent un flux positif de trésorerie, c’est
notamment le cas pour les entreprises de la grande distribution qui payent leurs fournisseurs
après la livraison. Souvent 60 jours ou au-delà, alors que les clients payent au comptant. Dans
majorité des entreprises, le BFR est positif, c’est lors que l’entreprise arrive à augmenter le
fonds pour combler le flux négatif généré par le cycle d’exploitation. Les emplois d’exploitation
de l’entreprise sont inférieurs aux ressources d’exploitation. L’entreprise n’a pas de besoin
d’exploitation à financer, puis que le passif circulant. Elle n’a donc pas de besoin d’utiliser ses
excédents de ressources à long terme pour financer d’éventuels besoins à court terme.

Si le BFR est positif, les emplois d’exploitation des entreprises sont supérieurs aux
ressources d’exploitation. L’entreprise doit financer ses besoins à court terme soit à l’aide de
son excédent de ressources complémentaires à court terme comme les concours bancaires. Mais
si le BFR est nul, les emplois d’exploitation de l’entreprise sont égaux aux ressources
d’exploitation ; l’entreprise n’a seulement pas de besoin d’exploitation à financer parce que le
passif circulant suffit à financer l’actif circulant.

Cependant lors de la création de l’entreprise et lors de ses phases de croissance, il en est


question de définir le BFR prévisionnel sachant que toute insuffisance du fonds de roulement
se traduira par des difficultés de trésorerie selon l’équation.

FR = BFR+ Trésorerie
43

Ainsi tout le temps, l’insuffisance du fonds de roulement par rapport au besoin en fonds
de roulement entraine une trésorerie négative qui, non anticipée, peut amener à la cessation de
paiement. Etant donné l’aspect stratégique du BFR, une entreprise peut employer certaines
techniques afin de couvrir son BFR, à ressources stables inchangées.28

SECTION 5 : LA CROISSANCE ECONOMIQUE


Cette section porte sur les notions de la croissance économique, la définition et
historique même de la croissance économique et spécifiquement en République Démocratique
du Congo. La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et
de services dans une économie sur une période donnée, généralement une période longue. En
pratique, l’indicateur le plus utilisé pour la mesurer est le produit intérieur brut ou PIB.il est
mesuré « en volume » ou « à prix constants » pour corriger les effets de l’inflation. Le taux de
croissance, lui, est le taux de variation du PIB. On utilise souvent la croissance du PIB par
habitant comme indication de l’amélioration de la richesse individuelle, assimilée au niveau de
vie.

La croissance est un processus fondamental des économies contemporaines, reposant


sur le développement des facteurs de production, lié notamment à la révolution industrielle, à
l’accès à de nouvelles ressources minérales (mines profondes) et énergétiques (charbon, pétrole,
gaz, énergie nucléaire…) ainsi qu’au progrès technique. Elle transforme la vie des populations
dans la mesure où elle crée davantage de biens et de services. A long terme, la croissance a un
impact important sur la démographie et le niveau de vie (à distinguer de la qualité de vie) des
sociétés qui en sont le cadre. De même, m’enrichissement qui résulte de la croissance
économique peut permettre de faire reculer la pauvreté29.

2.5.1. DEFINITION DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE


Les économistes utilisent le terme de croissance conventionnellement pour décrire une
augmentation de la production sur le long terme. Selon la définition de François Perroux, la
croissance économique correspond à « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs
périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes

28
DESCAMPS C. (2013). Gestion financière internationale, Ems management et société. Paris
29
Régis BENICHIS et Mare NOUSCHIS, histoire économique contemporaine,2ème Ed. paris 1986.P.47
44

réels ».la définition de Simon Kuznets va au-delà et affirme qu’il y a croissance lorsque la
croissance du PIB est supérieure à la croissance de la population.

A court terme, les économistes utilisent plutôt le terme « d’expansion », qui s’oppose à
« récession », et qui indique une phase de croissance dans un cycle économique. La croissance
potentielle estime l’écart entre la croissance mesurée et celle qui serait obtenue avec une pleine
utilisation de tous les facteurs de production ; cet écart est normal au plus fort d’une expansion.

Au sens strict, la croissance décrit un processus d’accroissement de la seule production


économique. Elle ne renvoie donc pas directement à l’ensemble des mutations économiques et
sociales propres à une économie en développement. Ces transformations au sens large sont
conventionnellement désignées par le terme de développement économique. Selon François
Perroux. « le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une
population qui la rend apte à faire croitre, cumulativement et durablement, son produit réel
global » le terme de croissance s’applique alors plus particulièrement aux économies déjà
développés.

La commission du développement durable du gouvernement britannique souligne qu’il


est important de distinguer trois notions qui ne sont absolument pas les mêmes choses : La
croissance des flux biophysiques (énergie et matériaux) ; La croissance de la valeur monétaire
de la production (PIB) ; La croissance du bien-être économique de la population. La croissance
économique est considérée comme étant l’idéologie de la croissance par opposition à la
philosophie décroissante.

2.5.2. LA MESURE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE


La croissance économique est généralement mesurée par l’utilisation d’indicateur dont
le plus courant est le produit intérieur brut (PIB). Il offre une certaine mesure quantitative du
volume de la production30. Afin d’effectuer des comparaisons internationales, on utilise
également la parité de pouvoir d’achat, qui permet d’exprimer le pouvoir d’achat dans une
monnaie de référence. Pour comparer la situation d’un pays à des époques différentes on peut
également raisonner à monnaie constante. L’indicateur du PIB reste cependant imparfait
comme mesure de la croissance économique. Il est pour cela l’objet de plusieurs critiques, il ne
mesure ainsi pas, ou mal, l’économie informelle.

30
Pierre Maillet, La croissance économique, presses universitaires de France. 1976
45

Une part importante des transactions, non déclarée, est ainsi perdue pour les statistiques
comme le fisc. Même s’l prend en compte la production des activités non marchandes, il ne
mesure pas l’activité de production domestique (ménages, potagers, etc.). Selon la boutade
d’Alfred Sauvy, il suffit de se marier avec sa cuisinière pour faire baisser le PIB.

Il ne mesure que les apports de valeur ajoutée dans l’immédiat (sur une année).

Les effets de long terme, notamment dans des services tels que l’éducation ou la santé,
ne soit pas ou mal comptabilisés à travers leur impact sur la production 31. Le PIB ne mesure
que la valeur ajoutée produite par les agents économiques résidents, il ne prend donc pas en
compte les transferts de ressources internationaux, alors que ces derniers représentent souvent
une part importante de leur richesse nationale. Il est possible d’utiliser un outil plus pertinent
tel que le revenu national brut. Enfin, il ne prend en compte que les valeurs ajoutées, et non la
richesse possédée, par un pays sans distinguer les effets positifs ou négatifs sur le bien-être
collectif. Une catastrophe naturelle (Katrina détruisant La Nouvelle-Orléans, par exemple), qui
détruit de la richesse, va pourtant contribuer au PIB à travers l’activité de reconstruction qu’elle
va générer.

Cette contribution ne reflète pas la destruction antérieure, ni le cout du financement de


la reconstruction. Cette contradiction était dénoncée dès 1850 par l’économiste français
Frédéric Bastiat qui dans son Sophisme de la vitre cassée écrivait que « la société perd la valeur
des objets inutilement détruits », ce qu’il résumait par : « destruction n’est pas profit. »

Cette contradiction apparente provient probablement du fait que le PIB ne mesure pas
réellement le développement, le progrès en lui-même ; mais juste l’activité économique,
pourvoyeuse d’emploi32. Peu importe s’il y a progression de la société dans l’absolu : le fait est
que toute augmentation de la valeur ajoutée signifie in fine un emploi et des revenus pour ceux
qui y contribuent. A partir de là, on suppose la création de richesse par la dynamique de
l’augmentation de la production.

Dans son acception classique, le développement économique ne se résume pas à la seule


croissance économique et des indicateurs ont été proposés pour mesurer plus finement celui-ci,
comme l’indice de développement humain.

32
François Perroux, Dictionnaire économique et social, Hatier 1990
46

2.5.3. HISTOIRE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE


Grâce au développement des statistiques nationales, les économistes, les historiens et
les démographes ont constaté qu’avant la Révolution industrielle, la croissance économique est
essentiellement liées à celle de la population : on produit plus parce qu’il y a plus d’individus
pour produire, mais le niveau de vie reste le même. A partir du XVIIIème siècle, la croissance
économique se déconnecte de celle de la population et l’augmentation du niveau de vie devient
exponentielle, mais très irrégulière. Après les très fortes croissances mondiales des années 1830
et croissance mondiale des années 1850, la Grande Dépression (1873-1896) donne un sérieux
coup de frein. De même, la grande dépression des années 1930 fait suite à la croissance
économique de la Belle Époque et à la puissante expansion des années 1920. Plus généralement,
les périodes de reconstruction suivant une guerre sont favorables, comme lors de la très forte
croissance des années 1950, socle des Trente Glorieuses.

Les historiens s’accordent sur le fait que le niveau de vie sur l’ensemble du globe a peu
évolué de l’Antiquité jusqu’au XVIIIe siècle (entre l’an 1 et l’an 1000 l’économie mondiale
aurait même décliné), mis à part une embellie en Europe occidentale entre les Xe et XIIIe
siècles, annulée par les épidémies et les famines des XIVe et XVe siècles. Ils s’accordent aussi
à constater qu’il y a de grandes disparités selon les peuples et selon les époques. Sachant qu’on
a affaire à des sociétés ou presque toute la population est rurale, il est de toutes façons presque
impossible d’obtenir la statistique de leur production, puisque celle-ci est presque
complètement locale, voire familiale (bâtiment, mobilier, confection, alimentation, services…),
et très marginalement commerciale, de telle sorte qu’il est impossible de reconstituer un
standard moyen de consommation et de l’évaluer en monnaie33.

Selon Thomas Piketty, du XVIIIe siècle au XXe siècle, « la production mondiale a


progressé en moyenne de 1,6 % par an, dont 0,8 % par an au titre de la population et 0,8 % au
titre de la production par habitant », soit « un rythme très rapide, dès lors qu’il se prolonge
durablement ».

La croissance économique, aussi bien comme phénomène que comme donnée


objectivable, est donc quelque chose de récent, lié à l’urbanisation des sociétés et à l’apparition

33
Régis BENICHIS et Mare NOUSCHIS, « histoire économique contemporaine »,2émé éd. Paris 1986. P47
47

de statistiques nationales. Jusqu’aux années 1970, c’était aussi un phénomène


géographiquement limité, qui concernait surtout les pays occidentaux et le Japon.

Les Pays-Bas sont la première société à connaître un phénomène de croissance, au


XVIIe siècle. Comme le note Henri Lepage en reprenant les analyses de Douglass North, « pour
la première fois dans l’histoire connue de l’humanité, un pays se trouvait en mesure d’offrir un
niveau de vie croissant à une population croissante, et cela un siècle avant que se manifestent
les premiers signes réels de la Révolution industrielle ».

Le phénomène s’est ensuite progressivement étendu. La phase de développement


économique depuis la Révolution industrielle n’a aucun précédent historique. Après le XVIe
siècle, lorsque différentes parties du monde développent des relations commerciales, on
constate des périodes de croissance économique, mais éphémères et marginales. Les écarts entre
conditions de vie au XVIIIe siècle étaient réduits, pour certains auteurs comme Paul Baroche :
l’Inde possédait même un niveau de vie supérieur à l’Europe. On estime que la croissance
globale de l’économie entre 1500 et 1820 n’est que d’un trentième de ce qu’elle a été depuis
(de 247 milliards de dollars internationaux en 1500 à 695 en 1820, puis 33 725 en 1998). Les
revenus en Europe ont été multipliés par 20 entre 1820 et les années 1990[13]. L’Asie accélère
aussi son rythme de croissance depuis un demi-siècle le niveau de vie en Chine a été multiplié
par six et celui du Japon par huit.

Cependant, au XIXe siècle le développement économique entraîne des bouleversements


sociaux comme l’exode rural. Le niveau de vie et le développement n’ayant commencé à être
étudiés rigoureusement qu’au XIXe siècle, il est cependant difficile, faute de données, de faire
une comparaison entre le XVIIIe et le XIXe siècle.
48

CHAPITRE TROISIEME CAS PRATIQUE : LE CYCLE D’EXPLOITATION DE LA


SNEL ET SA CONTRIBUTION A LA CROISSANCE ECONOMIQUE

Dans ce chapitre, nous allons faire la présentation des données chiffrées de la SNEL au
travers du bilan comptable, financier, cristallisé et au travers les comptes de résultat, dans la
deuxième section nous allons présenter le besoin en fond de roulement et le cycle d’exploitation
de la SNEL de 2017 à 2020.

SECTION 1 : PRESENTATION DES DONNEES CHIFFREES

Dans cette section, nous présentons le bilan comptable, le bilan financier, le bilan cristallisé
et les comptes de résultat de la SNEL.

BILAN COMPTABLE

Tableau N°1 : Données chiffrées en FC

ACTIF DU BILAN

Libelles 2017 2018 2019 2020

Val. Immobilisées

Val. Inc. Immob. 9 532334 15 422 377 1.276.907.977 2.984.160

Terrains 551.703.536 624.048.908 89.361.211 1.637.405.063

Immobilisa. Corpo 177.928.268.480 185.625.565.346 225.822.738.629 395.223.670.382

Concession 10.049.527.607 17.549701.029 126.26.046.766 191.744.810.985

Immob. Corp. en 5.566.256.932 4.376.645.064 19.397.514.914 59.379.850.375.


Cours

Autres Val. Immob


10.302.506.291 8.047.719.924 6.367.805.659 -
Disponibles sur
Financement
49

Total Val Immob 204.407.795.178. 216.249.162.648 380.084.372.160 650.969.879.463

Val. Réalisables

FSS et acte. Versés 12.770.137.505 10.151.425.347 1.462.441.384 18.268.632.442

Clients. 127.824.643.261 150.324.523.862 180.542.004.385 219.299.755.308

Personnel. 16.912.548.887 1.218.716.727 1.610.048.480 2.466.310.692

Etat. 1.950.192.290 877.662.675 377.183.815 721.077.462

Propriétaires. 0 1.654.596.154 1.923.742.603 0

Débiteurs Divers. 1.223.808.110 1.469.494.756 3.548.300.890 1307095643

Régularisation
D'Actif. 17.394.457.730
19.105.694.214 28.566.553.661 23762137649
Titre à CT 0
0 0 0

Total Val Réal 162.874.493.783 184.802.113.545 622.532.145.851 2.365.855.069.196

Val. Disponibles.

Banques 2.631.410.069 5.529.219.796 5.438.181.498 12.028.978.400

Caisses 422.784.242 419.589.074 434.848.982 34.467.374

Total Val Dispo 3.054.194.301 5.948.808.870 5.873.030.480 12.373.651.774

Total Actif 375.078.431.677 411.078.431.677 622.532.145.851 936.935.649.823

PASSIF DU BILAN

Libellés 2017 2018 2019 2020


50

Capital 1. O74. 839.865 1.178.592.947 1.783.953.953.198 1.074.839.865

Report à Nouveau - -242.072.181.816 -366.407.625.210 -


220.762.250.327

Résultat de l'Exercice -65.360.964.631 -71.670.184.963 -108.482.115.019 -263.334.088.798

Plus-Value de 213.597.817.505 243.216.174.360 354.516.539.609 40.334.088.798


Réévaluation

Situation nette -71.450.557.588 -78.347.599.473 -118.589.247.423 2.368.170.642.178

Subvention 820.569.126 899.777.740 1.361.930.241 232.902.493.368


d'Equipement

Emprunt et Dette en 29.625.534.699 32.485.254.211 49.170.643.072 32.678.799.368


LT

Emprunt et Dette en 22.641.736.659 24.827.318.009 37.579.363.988 113.458.060.892


MT

Provision pour Pertes 147.726.006.300 161.985.831.378 245.186.552.819

Capitaux 66.929.417.791 74.602.133.692 83.977.126.474 265.590.292.627


Permanents

Fournisseurs 38.217.689.711 41.906.800.275 63.431.374.283 79.303.011.893

Personnel 136.532.241 149.711.545 226.607.829 2.232.404.998

Etat 3.668.183.859 4.022.269.519 6.088.226.292 4.383.405.187

Créditeur Divers 20.105.934.697 22.046.737.938 33.370.595.625 54.198.937.697

Régularisation de 113.788.772.006 124.772.064 188.859.615.557 176.917.175.911


Passif

Emprunt à Moins 68.048.080.264 74.616.684.844 112.942.024.520 4.660.442.578


D'un an

Banques 849.337.888 931.323.518 1.409.678.865 699.324.958


(Découverts)

Règlement en Cours 900.611.815 987.546.860 1.494.780.181 675.529.465


51

Dettes à Court 245.715.481 269.433.748.565 407.822.903.154 321.070.232.087


Terme

Passif 375.087.431.677 411.284.330.429 622.532.145.851 935.935.649.823

Source : à partir des états financiers de la SNEL (Direction Générale)

BILAN CONDENSE

Tableau N°2 : données chiffrées en FC

ACTIF

Libelles 2007 2008 2009

Valeurs Immobilisées 204.407.795.178 224.139.049.527 33.263.504.947 1.626.122.386

Valeurs d'Exploitations 4.741.948.415 51.996.836.357 7.870.394.757 19.327.254.292

Valeurs Réalisables 162.874.493.783 178.596.585.306 270.329.082.015 265.855.009.196

Valeurs Disponibles 3.054.194.301 3.349.012.239 5.069.164.132 12.373.651.774

Total Actif 375.078.431.677 411.284.330.429 622.532.145.851 936.935.649.087

PASSIF

FP -71.450.557.588 -18.085.991.092 11.121.318.845 236.817.064.217

DL & MT 200.813.846.784 140.787.283.863 251.321.854 379.048.353.519

Dettes à CT 245.715.142.142 288.583.037.653 360.089.368.182 321.076.232.087

Total passif 375.078.431.677 411.284.330.429 622.532.145.851 936.935.649.087

TABLEAU DE CRISTALLISATION

Tableau N°3 : données chiffrées en %


52

Libellés 2017 % 2018 % 2019 % 2020 %

VIN 204.407795.178 54 224.139.049.527 54,4 33.263.504.947. 54 1.626.122.386 69,4

VE 4.741.948.415 1,20 51.996.836.357 1,26 7.870.394.745 1,26 19.327.254.292 0,825

VR 162.874.493.783 43 178.596.585.306 43,4 270.329.082.015 43,4 265.855.009.196 28,37

VD 3.054.194.301 0,81 3.349.012.239 0 5.069.164.132 0,8 12.373.651.774 1,32

Total 375.078.431.677 100 411.284.330429 100 622.532.145.851 100 936.935.649.087 100


Actif

FP -71.450.557.588 -19 -18.085.991.092 - 11.121.318.845 1,78 236.817.064.217 25,3


4,39

DL&MT 200.813.864.784 53,5 140.787.283.863 34,2 251.321.854. 40,3 379.048.353.519 40,4

DCT 245.715.142.142 65,5 288.583.037.653 70,1 360.089.368.182 57,8 321.076.232.087 34,3

Total 375.078.431.677 100 411.284.330.429 100 622.532.145.851 100 936.935.649.087 100


passif

Source : Tableau établi sur base du bilan condensé

TABLEAU DE FORMATION DE RESULTA

Tableaux N° 4 : données chiffrées en FC

Cpte Désignation 2017 2018 2019 2020


des Comptes

80 Marge Brut 6.708.851 5.557.812 7.758.783 10.285.331

71 Production -88.276.121.101 -123.801.282.362 -148.838.830.026 22.933.848.107


Vendue

61 Mat & Fourni 18.941.028.815 12.580.459.736 17.332.497.123 275.189.984


Consommées
53

62 Transports 4.659.335.725 6.303.880.150 7.218.714.042 23.273.362.696


Consommés

63 Autres 7.021.484.984.470 8.264.984.470 12.597.580.014 9.717.509.826


Services
Consommés

81 Valeurs -57.654.271.701 -96.651.958.006 -111.690.038.874 169.873.648.00


Ajoutées 8

81 Valeurs -57.654.271.701 -96.651.958.006 -111.690.038.874 169.837.648.00


Ajoutées 8

74 Produits & -33.523.019.548 -17.465.627.746 -5.531.966.746 144.220.463.09


Profit Divers 2

76 Subvention -15.542.600 -19.319.530 -97.768.300 301.560.922.00


d'Exploitation 0

77 Intérêt Reçus -351.784.953 -1.013.352.825 -1.82.619.479 825.346.123

78 Reprises/Provi - 100.670.221.255 -49.598.766.339 62.406.219.205


sions Exigibles

64 Charges & 128.472.153.214 28.894.024.651 50.650.186.482 133.861.546.26


Pertes Divers 4

65 Charge du 62.683.106.334 35.440.955.164 34.388.193.888 55.717.194.715


Personnel

66 Intérêts 27.367.842.559 4.729.292.538 603.468.039 2.321.329.185


Locaux

67 Intérêts sur 1.328.561.693 982.110.189 1.125.282.638 1.321.329.185


Emprunts

68 Dotation aux 1.085.261.368 90.960.978.311 45.941.612.803 89.270.994.386


Prov. Non
96.838.084.036
Exigible
54

82 Résultat Brut -30.713.916.026 -54.813.118.509 -35.592.415.861 51.650.519.597


d'Exploitatio
n

82 Résultat Brut -30.713.916.026 -54.813.118.509 -35.592.415.861 51.650.519.597


d'Exploitation

78 Reprises/Provi -97.906.212.882 -127.146.637.759 -127.146.637.759 235.519


sions Exigibles

68 Dotation aux 193.811.534.464 194.352.565.454 194.352.565.454 695.785


Prov. Non
289.627.695.78
Exigible
5

83 Résultat Net 65.191.405.556 12.392.809.186 19.939.017.779 237.977.176.18


d'Exploitatio 8
n

83 Résultat Net 65.191.405.556 12.392.809.186 19.939.017.779 237.977.176.18


d'Exploitation 8

84 Résultat/Cessi 0 0 0 0
on

85 Résultat Net 65.191.406.556 12.392.809.186 18.939.017.779 41.518.639.917


avant
Contribution

86 Contribution 169.559.075 142.299.583 148.838.830 367.657.603


sur Rev. Prof
et Loc

87 Résultat de la 65.360.964.631 12.535.108.769 19.087.856.609 40.790.982.314


Période

Source : à partir des états financiers de la SNEL (Direction Générale)


55

SECTION 2 : CYCLE D’EXPLOITATION DE LA SNEL

Dans cette section dénommé besoin en fond de roulement et cycle d’exploitation


de la SNEL, nous présentons premièrement le bilan synthétique de la SNEL, de là nous
ressortons la trésorerie et la liquidité, au troisième point nous évaluons le fond de roulement, le
dernier point de cette section porte sur le besoin en fond de roulement et cycle d’exploitation
de la SNEL.

BILAN SYNTHETIQUE

Tableaux N°5 : données chiffrées en FC

ACTIF

Libellés 2017 2018 2019 2020

VN 204.407.795.178 224.139.049.527 33.263.504.947 1.626.122.386

VC 170.670.636.499 187.145.280.902 283.268.640.904 2.859.657.523

Total Actif 375.078.431.677 411.284.330.429 622.532.145.851 936.935.649.087

PASSIF

CP 129.363.289.196 1.227.011.292.776 262.442.777.669 5.024.073.568

DCT 245.715.142.142 288.583.037.653 360.089.368.182 321.076.232.087

Total Actif 375.078.431.677 411.284.330.429 622.532.145.851 936.935.649.087

LA TRESORERIE ET LIQUIDITE

Tableaux N°6 : données chiffrées en FC

Rubriques 2017 2018 2019 2020

1. VE 4.741.948.415 51.996.836.357 7.870.394.757 19.327.254.292

2. 162.874.493.783 178.596.5865.306 270.329.082.015 265.855.009.196

3. F.Créance - - - -
56

4. VD 3.054.194.301 3.349.012.239 5.069.164.132 12.373.651.774

5. DCT 245.715.142.142 288.583.037.653 360.089.368.182 321.076.232.087

6. F.D - - - -

7. DCT Bancaire - - - -

8. Liquidité Général -75.044.705.982 -9.705260.042 -70.768.572.556 -35.105.171.727


FRN=(1+2+4-5)

9. BFR 78.098.700.283 43.008.984.795 -81.889.891.410 -47.478.131.501

10. TN (A)=(8-9) 3.053.994.301 -52.714.244.837 11.121.318.854 -82.593.311.228

TN (P)= (4-7) 3.053.994.301 -52.714.244.837 11.121.318.854 -82.593.311.228

11. Liquidité -85.894.842.999 -14.904.943.399 -100.881.605.021 -67.589.574.664


Réduite 2+3+4-(5-6)

12. Liquidité -242.660.948.180 -255.092.915.263 -348.968.049.328 -308.697.280.313


Immédiate 4-(5-6)

Source : établi par nous-même sur base des éléments du bilan condensé

De ce tableau, il se dégage les observations ci-après :

La trésorerie nette est positive au cours des années 2017 et 2019 et négative au cours
des années 2018 et 2020. En effet, le besoin né du cycle d'exploitation n'est pas entièrement
couvert par la marge de sécurité pour donner un TN positive ce qui montre tout simplement que
cette société est en faillite de jour au jour car la trésorerie passive reste pendante.

Les liquidités réduites et immédiates sont restées négativement durant toute la période
sous examen. La SNEL n'a pas pu honorer ses engagements venant très prochainement à
l'échéance non compris les fausses dettes inexistantes avec ses disponibilités.

Pour la SNEL, la trésorerie constitue l’ensemble des sommes d’argent disponibles en


caisse ou placées sur des comptes bancaires. Elles sont donc indispensables à toute gestion,
mais plus largement de toute structure nécessitant la circulation d’argent, la bonne gestion de
57

la trésorerie permet de contrôler les entrées et sorties d’argent avec pour principal objectif
d’optimiser l’équilibre financier de la structure.

Pour le cas de la SNEL, nous constatons une trésorerie nette positive de 2017 à 2019,
celle-ci est capable d’optimiser la rentabilité des fonds disponibles, de couvrir les risques liés
aux taux d’intérêts et de change et d’apporter une certaine sécurité aux paiements. Les liquidités
trouvées ci-haut correspondent pour le titre de la SNEL, au rapport entre le volume d’actions
échangées en bourse et le nombre d’actions constituant le flottant. De ce fait le marché de la
SNEL est qualifié de liquide lorsque ses opérations de ventes des services et recouvrements de
créances peuvent être effectuées sans provoquer de trop forte variations par rapport au dernier
cours de transaction.

Nous constatons qu’après analyse, que la SNEL dénote des liquidités négatives allant de
2017 à 2020, respectivement et négativement de 242 000 948 180 ; 255 092 915 263 ; 348
968 049 328 ; 308 097 280 313, cela montre qu’il y a une très forte variation entre ce qui est et
c’est qui devait être, cela est donc dû au problème répété de non recouvrement total des
créances.

LE FOND DE ROULEMENT

Tableau N°7 : données chiffrées en FC

RUBRIQUE 2017 2018 2019 2020

1. VIN 204.407.795.178 224.139.049.527 33.263.504.947 1.626.122.386

2. VE 4.741.948.415 51.996.836.357 7.870.394.757 19.327.254.292

3. VC 170.670.636.783 187.145.280.902 283.268.640.904 285.965.752.360

4. VR 162.874.493.783 178.596.585.306 270.329.082.015 265.855.009.196

5. VD 3.054.194.301 3.349.012.239 5.069.164.132 12.373.651.774

6. FP -71.450.557.588 -18.085.991.092 11.121.318.845 236.817.064.217

7. DL&MT 200.813.846.784 140.787.283.863 251.321.854 379.048.353.519

8. CP 129.363.289.196 122.701.292.776 262.442.777.669 61.586.517.736

9. DCT 245.715.142.142 288.583.037.653 360.089.368.182 321.076.232.087


58

10. FRP HB -75.044.505.982 -101.437.756.651 -76.820.727.278 -35.104.461.727


(5+6)-1

FRP BB (2+3+4)- -75.044.505.982 -101.437.756.651 -76.820.727.278 -35.104.461.727


7

11. FRNHB (8-1) 275.858.352.766 -242.225.040.619 -328.142.186.093 -300.694.754.354

FRN BB 3-(7+8) 275.858.352.766 -242.225.040.619 -328.142.186.093 -300.694.754.354

12. FRE (10-11) 200.813.864.784 140.787.283.868 251.321.854.815 265.590.292.627

13. FRE 170.670.636.783 187.145.280.902 283.268.640.904 285.965.752.360


(2+4+5)=VC

Source : établi sur base du bilan synthétique

De l'analyse faite dans ce tableau, il se dégagé les observations suivantes :

Le FRN est négatif durant toute la période sous examen, en effet, la SNEL n'a pas
influencé intégralement ses immobilisations à l'aide de ses capitaux permanents et n'a pas
dégagé de marge de sécurité d'où, sa structure financière est médiocre ;

Le FRP est aussi resté négatif pendant toutes ces quatre années, sur lesquelles nous
avons porté notre analyse. Ce FRP négatif traduit l'influence des capitaux propres à financer les
immobilisations nettes. Ce qui oblige à la SNEL de faire le recourt aux dettes et emprunts à
plus d'un an, pour améliorer la marge de sécurité qui en fait souffrir et d'améliorer le
financement de son compte d'exploitation ;

Le FRE a demeuré positif de 2017 à 2020, les Dettes Long & Moyen Terme sont resté
toujours supérieures aux de FR ;

Le FRB a évolué positivement durant toute la période sous-examen et était plus


important de 2018 à 2020 que 2017.

En outre, les observations suivantes servent à compléter :


59

Le FRN est resté positif au cours des années 2018 à 2020, et négatif au cours de l’année
2017 à cause d'une faible mutation de fonds propres ;

Le FRE a évolué positivement de 2017 à 2020. Cela se justifie par le fait que la SNEL
s'endette davantage pour son fonctionnement ;

Le FRB, bien qu'ayant évolué positivement toute la période sous étude, cette évolution
a été plus importante qu'au cours de l'exercice comptable 2017 et 2019, tandis que les autres
années, elle était moindre.

De cette analyse, le fond de roulement trouvé ci-haut est la somme d’argent constamment
disponible pour couvrir les dépenses courantes. Entre la livraison des services électrique et le
recouvrement des créances. Dans le cas où la SNEL a eu un fond de roulement négatif, elle a
fait recourt au découvert bancaire à court terme, dont le paiement des intérêts a entamé sa marge
bénéficiaire ; dans le cas de fond de roulement positif, cette situation lui a permis de faire face
à toutes ses dépenses en attendant les encaissements.

LE BESOIN EN FOND DE ROULEMENT

Tableau N°8 : données chiffrées en FC

Rubriques 2017 2018 2019 2020

1. VE 4.741.948.415 51.996.836.357 7.870.394.757 19.327.254.292

2. VR 162.874.493.783 178.596.5865.306 270.329.082.015 265.855.009.196

3. Actifs d'Exploit 167.616.442.198 183.796.268.663 278.199.476.772 273.592.100.586

4 DCT 245.715.142.142 288.583.037.653 360.089.368.182 321.076.232.087

5. Découvert 0 0 0 0

6. Passif 245.715.142.198 140.787.283.868 360.089.891.410 321.070.232.087


d'Exploit=(4-5)

7. BFR (3-6) -78.089.700.283 43.008.984.795 -81.889.891.410 -47.478.131.501


60

Source : établi sur base du bilan condensé

De ce tableau, il se dégage les informations ci-après :

Le BFR est resté positif durant la période comptable 2018, les trois autres années, il est
demeuré négatif à cause des faibles montant en valeurs d'exploitations et valeurs réalisables.

Le besoin en fond de roulement négatif de 2017, 2019 et 2020 montre que les activités
de la SNEL génèrent un flux positif de trésorerie ; tandis que celui positif de 2018, est expliqué
par le fait que la SNEL a augmenter ses fonds afin de combler les flux négatif génère par un
cycle d’exploitation. Le BFR positif, montre que les emplois d’exploitation de la SNEL, sont
supérieurs aux ressources d’exploitation. La SNEL doit donc financer ses besoins à court terme
soit à l’aide de son excédent de ressources financières complémentaires à court termes comme
les concours bancaires. De cette analyse le besoin en fond de roulement désigne le besoin induis
par le cycle d’exploitation de la SNEL, c’est besoin en trésorerie rendu nécessaire du fait de
l’activité de la SNEL. Elle encaisse de ce fait donc des sommes d’argent qu’on appelle
encaissement et paie des charges qu’on appelle communément décaissement.

Nous constatons qu’à la SNEL, il y a très souvent décalage de trésorerie entres les
encaissements et les décaissements. Le besoin en fonds de roulement représente donc pour la
SNEL ; la somme d’argent nécessaire pour effacer ce décalage de trésorerie. Cette variation du
besoin en fond de roulement, d’une part positive et d’autre part négative ; s’explique par le fait
que la SNEL passe au recouvrement total de ses créances clients.

Les réflexions de sous-commissions débattues en commission plénière ont donné des


propositions qui forment le plan de sauvetage et redressement (PSR) de la SNEL. Ce plan
s’étend sur un horizon d’une décennie à partir de 2005, les actions retenues visent à obtenir des
résultats dans l’immédiat au court et à la fin de cette décennie. Dans l’immédiat, il s’agit de
mobiliser les ressources humaines de l’entreprise entant qu’acteurs principaux dans la mise en
œuvre du programme d’activités, il faut essentiellement remettre les agents au travail, diffuser
et vulgariser les procédures en force dans toutes les fonctions, moraliser et conscientiser les
travailleurs dans la recherche de la qualité sur chaque acte posé, en œuvre de tendre
collectivement vers la version de la SNEL.
61

A court terme, il s’agit de faire sortir l’entreprise de la situation préoccupante dans


laquelle elle se trouve. La démarche est de fiabiliser avant tout les groupes de production, les
infrastructures de transport, de distribution et de commercialisation afin de garantir la sécurité
de bonne qualité. Les actions d’élimination des poches noires dans les villes d’électrification
rurale sont tout aussi engager dès cette période. En parallèle, il est question de réduire les pertes
de distribution afin d’accroitre progressivement le chiffre d’affaire et augmenter le taux de
recouvrement en vue de maximiser les recettes commerciales, tout en améliorant les conditions
de travail, la transformation de la société en société commerciale et le service rendu à la
clientèle. Déjà au cours de cette période, un effort visant à mieux déposer le peu des ressources
disponibles sera amorcé.

A moyen terme, il sera question de poser des actes de réhabilitation de l’outil de


production en vue de restaurer la capacité de l’entreprise à mieux réaliser son objectif social
avec l’existant. L’apport des partenaires tant institutions que privés, est un atout majeur dans
cette période. Les questions liées au redressement financier seront étudiées des le début de cette
période notamment sous l’impulsion du comité de pilotage de la réforme des entreprises
publiques (COPIREP) afin de créer les conditions nécessaires au développement de
l’entreprise.

A long terme, au-delà de 2017 à 2020, les projets d’électrification des villes et localités
ainsi que les projets nationaux des exportions seront mis en œuvre selon le schéma proposé par
le plan directeur d’électrification à l’horizon de 2017 à 2020, qui est notre délimitation
temporelle.

SECTION 3 : CONSTAT ET SUGGESTION

Nous avons constaté qu’il y a un de recouvrement à la SNEL, ce problème influe à forte


pondération sur le fond de roulement, sur les besoins en fonds de roulement et sur la trésorerie
de la SNEL. Nous avons donc abouti au résultat selon lequel la structure financière de la SNEL
est bonne, elle permet une bonne gestion de son cycle d’exploitation et lui permet de garder un
équilibre financier bien qu’il existe encore certains points qui nécessitent d’être modifiés tel
que le taux de marge nette sur le chiffre d’affaires, l’autonomie financière et la liquidité
immédiate.
62

Le cycle d’exploitation de la SNEL se présente donc sur le long terme, en se terme qu’il
respecte le principe de l’équilibre minimum financier, c’est qui veux dire que le fond de
roulement étant supérieur au besoin en fond de roulement, cela dénote une trésorerie nette
positive. En somme, les perspectives sur la gestion des finances publiques et la croissance
économique en république démocratique du Congo notamment l’application et la promotion
des mesures de bonne gouvernance économique et financière, l’usage d’une politique
économique prudente à la SNEL est d’une importance capitale.

Toutes fois, pour y parvenir, les autorités politiques et économiques doivent remplir des
préalables basés notamment sur le renouvellement du personnel de l’Etat beaucoup trop vieux,
car d’après nos analyses nous croyons fermement que nous ne pouvons pas changer le système
actuel de gestion des deniers public, mais nous pouvons ensemble et chacun là où nous nous
trouvons à différents niveaux de responsabilité changer notre façon et notre attitude vis-à-vis
du système actuel des gestions des institutions de l’Etat .
63

CONCLUSION GENERALE

Dans le cadre de notre formation en sciences économiques et de gestion, nous réalisons


un travail à la fin de notre premier cycle en vue de l’obtention de titre de graduat en sciences
économiques et de gestion, d’où notre travail porte sur « le cycle d’exploitation de la société
nationale d’électricité et sa contribution à la croissance économique en RDC » de 2017
à2020. Grace aux méthodes comparatives, historiques et analytique, à la technique
documentaire. Notre problématique s’est articulé autour d’apporter une réponse favorable à la
question de la santé financière de la SNEL, est-elle suffisante pour assurer son autofinancement
ainsi contribuer à la croissance économique de la RDC.

Le premier chapitre a porté sur les généralités et cadre empirique ; dans ce chapitre,
nous avons défini les différents concepts nécessaires à la compréhension de notre sujet et avons
présenté notre champ empirique qui est la société nationale d’électricité. A notre deuxième
chapitre nous avons présenté le cadre théorique : théorie de l’analyse financière et de la
croissance économique, elle a porté sur les différentes théories explicatives de l’analyse
financière et de la croissance économique. A notre dernier chapitre nous avons disserté sur le
cas pratique du cycle d’exploitation de la SNEL et sa contribution à la croissance économique,
ici nous avons fait l’état de lieu de l’analyse des états financiers de la SNEL.

Cependant, la société nationale d’électricité se caractérise par l’existence d’une


multitude de structure financière, par conséquent, cette structure lui permet de poursuivre les
objectifs de la rentabilité et de son autofinancement. De ce fait, si la SNEL est en mesure
d’augmenter sa rentabilité pour assurer son autofinancement, la SNEL pourrait remplir sa
mission et atteindre ses objectifs. Quand l’atteinte de la rentabilité et de l’autofinancement, elle
sera obtenue à sa bonne structure financière.

Quant aux résultats, nous avons remarqué que la SNEL, a parcouru un impressionnant chemin
depuis les années 2005, sortant de simple entreprise publique en s’engagea à une nouvelle
réalité à la suite du changement de son statut juridique. C’est-à-dire elle est devenue aussi une
entreprise commerciale (SNEL SARL). Cette étude de besoin en fonds de roulement pour la
SNEL est donc une disposition des ressources financières qu’elle met en œuvre pour couvrir le
besoin financier, le résultat de décalages des flux de trésorerie correspondant aux décaissement
dépensées et recettes d’exploitation nécessaires à la production et aux encaissements ; la
64

commercialisation des biens et services liés à son activité. Pour la SNEL, le BFR est identifié
comme une ressource en fonds de roulement. Nous avons observé après détermination de son
cycle d’exploitation ; que besoin en fond de roulement est négatif au cours des années
2017,2019 et 2020, cela montre que les activités de la SNEL génèrent un flux positif de
trésorerie ; tandis que celui de 2018, est expliqué par le fait que la SNEL à augmenter ses fonds
afin de combler les flux négatifs généré par son cycle d’exploitation. Nous avons en plus de
cela constaté que le fond de roulement net de la SNEL est négatif durant toute la période de
notre étude, en effet, la SNEL n’a pas influencé intégralement ses immobilisations à l’aide de
ses capitaux permanents et n’a pas dégagé de marge de sécurité. De ce fait, elle a fait recourt
aux dettes et emprunt à plus d’un an, pour améliorer sa marge de sécurité et le financement de
son compte d’exploitation.

Nous avons constaté qu’il y a un de recouvrement à la SNEL, ce problème influe à forte


pondération sur le fond de roulement, sur les besoins en fonds de roulement et sur la trésorerie
de la SNEL. Nous avons donc about au résultat selon lequel la structure financière de la SNEL
est bonne, elle permet une bonne gestion de son cycle d’exploitation et lui permet de garder un
équilibre financier bien qu’il existe encore certains points qui nécessitent d’être modifier tel
que le taux de marge nette sur le chiffre d’affaires, l’autonomie financière et la liquidité
immédiate.

Le cycle d’exploitation de la SNEL se présente donc sur le long terme, en se terme qu’il
respecte le principe de l’équilibre minimum financier, c’est qui veux dire que le fond de
roulement étant supérieur au besoin en fonds de roulement, cela dénote une trésorerie nette
positive. En somme, les perspectives sur la gestion des finances publiques et la croissance
économique en république démocratique du Congo notamment l’application et la promotion
des mesures de bonne gouvernance économique et financière, l’usage d’une politique
économique prudente à la SNEL est d’une importance capitale. Toutes fois, pour y parvenir,
les autorités politiques et économiques doivent remplir des préalables basés notamment sur le
renouvellement du personnel de l’Etat beaucoup trop vieux.

Car d’après nos analyses nous croyons fermement que nous ne pouvons pas changer le système
actuel de gestion des deniers public, mais nous pouvons ensemble et chacun là où nous nous
trouvons à différent niveaux de responsabilité changer notre façon et notre attitude vis-à-vis du
système actuel des gestions des institutions de l’Etat.
65

Enfin comme tout travail scientifique, le nôtre n’a pas la prétention d’être parfait. D’autres
chercheurs pourront nous compléter sur d’autres points.
66

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. DUPRIEZ et CIE. (2007). L’économie en mouvement, outils d’analyse de la


conjoncture, Ed.DE BOEK : Bruxelles
2. L’optimisation financière et fiscale d’un LBO particulier : L’OWNERBUY Out-
Anthony Seghers, prix Allen et OVERY 2007
3. Pierre maillet, La croissance économique, presses Universitaires de France,
1976.
4. Régis BENICHIS et Mare NOUSCHI, « histoire économique contemporaine »,
2ème éd. Paris 1986.
5. DESCAMPS C. (2013). Gestion financière internationale, Ems management et
société, Paris.

II. NOTES DE COURS

1. Professeur Jean- Hélène KITSALI KATUNGO, notes de cours d’économie


politique II, année académique 2019-2020. UNILU.
2. Professeur Pascal SEM MBIMBI : notes de cours de contrôle de gestion ; année
académique 2017-2018. UNILU.
3. Professeur KAUNDA Raphael : notes des cours d’analyse financière ; année
académique 2020-2021. UNILU.

III. SITES INTERNET

1. Www. Archive-offert. Fr
2. Www. Cairn. Info

IV. DICTIONNAIRES

1. BREMOND, dictionnaire économique et social, éd. HARTIER, Paris, 1981.


2. François Perroux, dictionnaire économique et social, Hatier 1990.
3. Dictionnaire universel, éd. Achète, 1997.
4. Robert illustré d’aujourd’hui, éd. Achète, 2001.
67

TABLE DES MATIERES


EPIGRAPHE ............................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ IV
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................ 1
1. PRESENTATION DU SUJET ............................................................................................... 1
2. QUESTION DE DEPART ................................................................................................. 2
3. REVUE DE LITTERATURE ............................................................................................ 2
a) REVUE DE LITTERATURE THEORIQUE ................................................................. 2
b) REVUE DE LITTERATURE EMPIRIQUE .................................................................. 3
4. PROBLEMATIQUE .......................................................................................................... 4
5. HYPOTHESES ................................................................................................................... 5
6. METHODOLOGIE DE RECHERCHE ............................................................................. 5
La méthode inductive .......................................................................................................... 6
La méthode comparative ..................................................................................................... 6
La méthode analytique ........................................................................................................ 6
La méthode historique......................................................................................................... 6
7. CHOIX ET INTERET DU SUJET ..................................................................................... 7
Intérêt personnel .................................................................................................................. 7
Intérêt scientifique .............................................................................................................. 7
Intérêt social ........................................................................................................................ 7
8. DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE ..................................................................... 7
Dans le temps ...................................................................................................................... 7
Dans l’espace ...................................................................................................................... 7
9. PLAN SOMMAIRE ........................................................................................................... 8
CHAPITRE PREMIER : GENERALITE ET CADRE EMPIRIQUE ....................................... 9
SECTI0N 1 : FONCTIONS, GESTION ET MESURES DE PERFORMENCES DE
L’ENTREPRISE ........................................................................................................................ 9
1.1. FONCTIONS DE L’ENTREPRISE ................................................................................ 9
1.1.2 GESTION D’ENTREPRISE ....................................................................................... 10
MESURE DE PERFORMANCE ......................................................................................... 11
SECTION 2 : NOTION D’ENTREPRISES ............................................................................ 13
DEFINITION ET CARACTERISTIQUES COMMUNES ................................................. 13
SORTES D’ENTREPRISE .................................................................................................. 14
1.2.3. MISSION DE L’ENTREPRISE ................................................................................ 17
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1.2.4. CROISSANCE D’UNE ENTREPRISE .................................................................... 17


1.2.5. PORTEFEUILLE D’UNE ENTREPRISE ................................................................ 19
1.2.6. BUT ET OBJECTIF DE L’ENTREPRISE ............................................................... 20
1.2.7. TYPOLOGIE D’ENTREPRISE ................................................................................. 20
SECTION 3 : CADRE EMPIRIQUE DE L’ETUDE .............................................................. 21
DENOMINATION ............................................................................................................... 21
SIEGE SOCIAL ................................................................................................................... 22
STATUT JURIDIQUE ......................................................................................................... 22
OBJET ET VISION .............................................................................................................. 22
HISTORIQUE DE LA SNEL/DPK ..................................................................................... 22
LA SNEL : UNE NOUVELLE SOCIETE COMMERCIALE ............................................ 25
OBJECTIFS DE BASE ........................................................................................................ 25
ORGANIGRAMME DE LA DIVISION FINANCIERE DU KATANGA ......................... 28
CHAPITRE DEUXIEME : CADRE THEORIQUE DU TRAVAIL : THEORIE DE
L’ANALYSE FINANCIERE ET CROISSANCE ECONOMIQUE ....................................... 29
SECTION 1 : LES THEORIES EXPLICATIVES ............................................................... 29
2.1.1. DIFFERENTES THEORIES DE L’ANALYSE FINANCIERE ............................... 29
2.1.2 DIFFERENTES THEORIES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE .................... 31
SECTION 2 : L’ANALYSE FINANCIERE ............................................................................ 32
DEFINITION DE L’ANALYSE FINANCIERE ................................................................. 32
HISTORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE ................................................................ 33
LES STRATEGIES FINANCIERES D’UNE ENTREPRISE ............................................. 34
METHODES D’APPRECIATION DES ENTREPRISES ................................................... 34
SECTION 3 : ANALYSE PAR L’ETAT DE SOLDE DE GESTION .................................... 35
2.3.1. LE TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS ............................................ 36
2.3.2. ETUDE PAR LAMETHODE DES RATIOS ........................................................... 37
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT ....................................................................... 38
SECTION 4 : NOTION DU CYCLE D’EXPLOITATION .................................................... 39
2.4.1. NOTION DU BILAN ................................................................................................ 39
2.4.2. RETRAITEMENT DU BILAN.................................................................................. 40
2.4.3. CONSTRUCTION DU BILAN ................................................................................. 40
2.4.4. LE FOND DE ROULEMENT ................................................................................... 41
2.4.5. LE BESOIN EN FOND DE ROULEMENT .............................................................. 41
SECTION 5 : LA CROISSANCE ECONOMIQUE ................................................................ 43
2.5.1. DEFINITION DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE ........................................... 43
69

2.5.2. LA MESURE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE .......................................... 44


2.5.3. HISTOIRE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE ............................................... 46
CHAPITRE TROISIEME CAS PRATIQUE : LE CYCLE D’EXPLOITATION DE LA
SNEL ET SA CONTRIBUTION A LA CROISSANCE ECONOMIQUE ............................. 48
SECTION 1 : PRESENTATION DES DONNEES CHIFFREES ....................................... 48
BILAN COMPTABLE ......................................................................................................... 48
BILAN CONDENSE ........................................................................................................ 51
TABLEAU DE CRISTALLISATION ............................................................................. 51
TABLEAU DE FORMATION DE RESULTA ............................................................... 52
SECTION 2 : CYCLE D’EXPLOITATION DE LA SNEL .................................................... 55
BILAN SYNTHETIQUE ..................................................................................................... 55
LA TRESORERIE ET LIQUIDITE ..................................................................................... 55
LE FOND DE ROULEMENT ............................................................................................. 57
LE BESOIN EN FOND DE ROULEMENT ........................................................................ 59
SECTION 3 : CONSTAT ET SUGGESTION ........................................................................ 61
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 63
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 66
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 67

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