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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
DEPARTEMENT D’ECONOMIE GENERALE
B.P : 1825
LUBUMBASHI
Octobre 2021
II
EPIGRAPHE
(Andrew Hallam)
III
DEDICACE
J’ai le grand plaisir de dédier ce travail :
A mes sœurs et frères : en témoignage des liens solides et intimes qui nous unissent en
vous souhaitant un avenir plein de succès et de bonheur.
A Tous mes amis et collègues et particulièrement les plus intimes en témoignage des
moments inoubliables, des sentiments purs, et des liens solides qui nous unissent.
IV
REMERCIEMENTS
Avant toute chose, nous remercions notre Dieu tout puissant qui nous assiste jours et
nuits. Pour nous avoir donné l’intelligences de réussir aux épreuves auxquelles nous étions
soumis pour tester nos capacités. Nous ne sommes pas bon, plus intelligent que ceux-là qui ne
sont pas arrivés à ce niveau mais Dieu nous a fait cette grâce d’y arriver.
Je tiens tout d’abord à adresser ma plus grande reconnaissance à la faculté des sciences
économiques et de gestion organisée à l’université de Lubumbashi. Principalement au doyen
MALEMBA N'SAKILA et au corps professoral, pour les connaissances transmises avec
conscience professionnelle.
Pour tous ceux qui ne sont pas repris sur cette liste et qui ont contribué d’une manière
ou d’une autre pour la réalisation du présent travail, nous leurs adressons notre sentiment de
gratitude.
INTRODUCTION GENERALE
1. PRESENTATION DU SUJET
La gestion des entreprises du portefeuille de l’Etat congolais constitue aujourd’hui un
véritable casse-tête, ces entreprises qui jadis alimentaient le budget d l’Etat ne sont plus que
l’ombre d’elles-mêmes, ce système de capitalisation, trésorerie insuffisante, l’outil de
production, mauvaise gestion ; constituent autant de maux qui font de ces entreprises des
véritables canards boiteux, parmi les dimensions auxquelles s’intéresse le développement de
tout peuple à travers le monde, une attention de plus grande est accordée à l’économie, parce
qu’elle constitue la base de toute organisation et de toute action qui engendre le progrès et les
mieux-être de l’humanité .
Mais néanmoins, cette économie reçoit des contributions de toute part, entre
autre des entreprises du portefeuille de l’Etat qui constituent le vecteur de développement
économique et social d’un pays. Jean BARREAU et Jacqueline DELAHALE, abordent
l’analyse de la structure financière est étymologiquement l’art de porter un jugement sur les
équilibres financiers fondamentaux.
Dans son sens étroit, la structure financière est l’ensemble des proportions qui
existent à un moment donné entre les différentes ressources de l’entreprise, propres ou
empruntées. Permanentes ou provisoires. C’est ainsi que, selon Elie COHEN, la référence au
concept d’analyse financière procède essentiellement de l’idée selon laquelle le bilan d’une
entreprise ne constitue pas une simple juxtaposition d’encours, la superposition contingente
d’éléments disparates. Elle constitue bien des relations significatives et des ajustements
favorables entre les composantes du patrimoine.
Dans le cadre de notre recherche il est question de découvrir, de comprendre, de cerner,
d’analyser la situation financière de la SNEL ; de découvrir si elle s’autofinance elle-même et
déceler de ce fait ça contribution dans le portefeuille de l’Etat et ainsi son impact sur la
croissance économique du pays et particulièrement son impact dans la ville de Lubumbashi
qui est notre champ d’investigation selon nos limite spatio-temporelle. De ce fait nous userons
des différentes théories de l’analyse financière afin de faire un diagnostic financier de la
société nationale d’électricité qui contribue à la croissance. Tel est notre cadre contextuel de
l’étude.
2
2. QUESTION DE DEPART
La question de départ constitue le fil conducteur du travail de recherche et va donc guider
l’étape exploratoire (Sem P.,2018). C’est la question que se pose tout chercheur et face à notre
observation, notre question de départ est la suivante : quelle est la santé financière de la SNEL
et sa rentabilité est-elle suffisante pour assurer son autofinancement et faire part à la croissance
économique du pays ?
3. REVUE DE LITTERATURE
La revue de littérature comme son nom l’indique, rapporte ce qui a été dit dans la littérature.
Elle présente les différents concepts qui aide à la compréhension du sujet, d’une manière plus
approfondie. Elle n’est pas une énumération des différents résultats obtenus par les autres
chercheurs, mais une confrontation des différents résultats des recherches menées par les
auteurs dans des études théoriques et empiriques les plus pertinentes (état de la question) ; les
plus significatives concernant le sujet. La revue de littérature peut montrer dans certains cas,
l’évolution d’un courant de pensée, d’une théorie, d’une méthode, etc. (Sem P.et Cornet
A.2017-2018, p14). Nous citons notamment :
LAUZER et TELLER (1989) : « contrôle de gestion et budget », avec comme idées clés ; le
contrôle de gestion dans une entreprise publique. Dans cet ouvrage, l’auteur dit que le compte
de résultat est un document par lequel les produits et les charges d’une entreprise interviennent
au cours de l’exercice comptable et financier, dans cet optique le compte de produits et charges
permet les états de synthèse de faire la lecture d’une société sur le bilan, mais ne permet pas
d’expliquer dans le détail comment cela s’est réaliser. Cet état de solde appartient à la rubrique
finance qui elle-même appartient à la thématique de gestion.
4. PROBLEMATIQUE
En terme scientifique la question de recherche est appelée problématique et nous allons donner
la définition de cette dernière selon quelques auteurs à savoir :
La question de recherche est l’expression précise et opératoire de l’objet en recherche. Elle
est une partie centrale de la problématique et permet d’agiter le problème sous les angles ou
aspects pour expliciter et au mieux d’appréhender, elle sert de soubassement à la reformulation
des hypothèses. (Sem.& cornet 2015).
La notion de l’entreprise n’est pas encore clairement dégagée, pas plus en droit positif qu’en
économie financière, ce qui résulte que les chercheurs et les spécialistes ont donné de
l’entreprise un grand nombre de considération. Comme toutes les activités d’une entreprise se
traduisent en flux financiers. Leur bonne gestion est une nécessité si non elle se prête à la
liquidation. Plus encore, les finances se retrouvent dans toutes les activités de l’institution.
Ainsi leur bonne gestion s’impose pour la survie de l’organisation. L’étude de fonds reste un
instrument de suivi. D’évaluation et de contrôle de gestion qui permet aux dirigeants de
l’organisation de prendre des décisions à des moments opportuns.
La théorie financière d’une entreprise utilise conjointement l’étude de fonds de roulement, de
l’analyse financière et du diagnostic financier. Cette étude devient alors un ensemble des
travaux qui permettent d’étudier la situation de l’entreprise d’analyser les résultats et d’y
prendre les décisions qui impliquent des flux monétaires. Son objectif est de porter un
jugement destiné à éclairer les actionnaires, les dirigeants, les salariés et les tiers sur l’état de
fonctionnement d’une entreprise face aux risques auxquels elle est exposée en se servant
d’information et des sources externes.
Cette analyse s’accorde à connaitre que la notion des équilibres fondamentaux du bilan est le
résultat de l’efficacité de la politique générale conduite par une entreprise. Mais les activités
5
de cette étude englobent la collecte des données significatives et leur interprétation afin de
tirer des conclusions sur le financement.
Eu égard à ce qui précède, nous avons entrepris notre analyse sur l’Etude de Fonds de
Roulement d’une Entreprise : Cas de la Société Nationale d’Electricité. En sigle SNEL en vue
de porter un jugement sur sa santé financière.
Notre problématique s’articule autour de l’interrogation suivante :
« La santé financière de la SNEL, est-elle suffisante pour assurer son autofinancement
et ainsi contribuer à la croissance économique de la république démocratique du
Congo ? »
5. HYPOTHESES
L’hypothèse se définit comme « une réponse préconçue, fixée à priori ou à posteriori que le
chercheur donne aux questions, questionnements et interrogations ou sa problématique. Nous
disons de ce qu’une bonne gestion des finances publiques pourrait favoriser une croissance
économique saine et bonne et un développement prenant en compte l’approche
environnementale en vue de protéger les écosystèmes. Par contre une mauvaise gestion de
deniers publics pourrait également avoir comme effets entre autre un faible volume des
dépenses publiques dans la mesure ou l’essentiel des recettes mobilisées n’est pas canalisées
vers le trésor public, ce qui pourrait engendrer comme conséquences la diminution des
dépenses de fonctionnement et celles d’investissement susceptibles de diminuer la production
nationale et par voie de conséquences plongerait le pays dans le sous-développement.
Ainsi la SNEL doit faire tout pour présenter une structure financière qui lui permet d’atteindre
sa rentabilité et son autofinancement ; mais si sa rentabilité est suffisante pour assurer son
autofinancement, elle arrivera à atteindre ses objectifs en termes de croissance économique
du pays. Pour nous l’objectif est d’analyser si l’atteinte de la rentabilité et de
l’autofinancement de la SNEL contribue à la croissance économique.
6. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
La méthodologie est une étude de bon usage des méthodes et des techniques, il ne suffit pas
de le connaitre, encore faut-il savoir les utiliser comme il se doit, c’est-à-dire savoir comment
les adapter, le plus rigoureusement possible, d’une part à l’objet précis de la recherche ou de
l’étude envisagée et d’autre part aux objectifs poursuivis.
6
Selon OMAR AKTOUF ; une méthode de recherche est une procédure logique d’une science,
c’est-à-dire l’ensemble des pratiques particulières qu’elle met en œuvre pour que le
cheminement de ses démonstrations et de ses théorisations soit clair, évident et irréfutable ; la
méthode est constituée d’un ensemble de règles qui, dans le cadre d’une science donnée, sont
relativement indépendantes des contenus et des faits particuliers étudiés entant que tels. Elle se
traduit sur le terrain par des procédures concrètes dans la préparation, l’organisation et la
conduite d’une recherche.
Dans le cadre de notre recherche nous avons fait recours aux méthodes suivantes :
La méthode inductive
Elle fonde la validité des conclusions scientifiques sur la vérification dans un grand nombre
de cas, au moyen de l’expérience et notamment de l’expérimentation d’une hypothèse,
approche qui permet par l’induction de passer de ces cas particuliers à une règle générale.
Plus le nombre de vérifications faites sur des situations singulières sera élevé, plus forte
sera la probabilité que cette hypothèse soit vraie et, donc, d’en faire une « loi » générale. Le
raisonnement inductif nous a permis de formuler des idées qui se font sur des éléments
particuliers d’informations factuelles en vue de l’élaboration de principes plus larges et plus
larges généraux pour notre champ d’investigation qui est la SNEL.
La méthode comparative
Elle est une méthode qui permet de mettre en confrontation deux ou plusieurs faits pour
déceler les ressemblances et les différences qui existent entre eux. Cette méthode nous a
conduits à l’application des faits dans la mesure où elle nous a permis de déceler le lien de
causalité ou le facteur générateur des différences ou des ressemblances constatées entre les
faits comparés.
La méthode analytique
Cette méthode permet au chercheur de préciser le type d’analyse qu’il prévoit de faire.
Nous procéderons par la méthode d’analyse des données, pour les données chiffrées nous
useront de l’analyse quantitative et pour les données insuffisamment catégorisées, l’analyse
qualitative.
La méthode historique
Elle est une narration des faits dans leur ordre et leurs circonstances. Cette méthode nous a
permis d’avoir accès à l’historique des données de la SNEL de 2017 à 2020.
7
Intérêt scientifique
Outre l’aspect lié à la mondialisation nous avons été plus intéresser par le niveau
d’appréciation du cycle d’exploitation et de la croissance économique partant de
l’efficacité et de l’efficience qui sont de foncteurs clés de performance dans toute
entreprise particulièrement pour les entreprises du portefeuille à l’application de la
SNEL/Haut Katanga.
Intérêt social
Ce qui nous a conduits à choisir ce sujet est non seulement l’ampleur qui revêt le
concept « cycle d’exploitation et croissance économique » mais aussi nous avons choisi ce
sujet parce qu’il cadre avec notre formation universitaire. Ensuite, il nous a permis
d’approfondir nos connaissances en matière de la gestion d’une entreprise publique.
L’intérêt que nous portons à ce sujet, c’est au fait des suggestions que nous faisons aux
responsables de la SNEL pour une amélioration de la gestion d’une entreprise et des
analyses financières et pour arriver à rendre performant diverses entreprises sous son tutelle.
8. DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE
Dans le temps
La délimitation temporelle évoque est une notion qui traite de la période
choisie sur laquelle s’entend la recherche. Pour notre travail, la recherche
s’étend sur une période allant de 2017 à 2020.
Dans l’espace
La délimitation spatiale évoque la délimitation dans le champ d’application
de l’étude menée par le chercheur. Dans notre cas nous avons choisi la SNEL comme
champ de notre investigation.
8
9. PLAN SOMMAIRE
Hormis l’introduction et la conclusion, notre étude comporte trois chapitres à savoir :
1. Le premier chapitre est consacré sur les généralités et le cadre empirique,
2. Le deuxième chapitre est consacré sur le cadre théorique du travail : théorie sur
l’analyse financière. Ce chapitre porte sur le cadre théorique de la thématique de
notre recherche,
3. Le troisième chapitre est axé sur le cas pratique : le cycle d’exploitation de la SNEL
et sa contribution à la croissance économique. De ce fait nous allons présenter les
données, les analyser et les interpréter puis donner des suggestions et ensuite
conclure.
9
1
Professeur Jean6-Helene KITSALI, notes de cours d’économie politique II, année académique 2019-
2020.UNILU. P26
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budgétaire la somme d’origine est dépassée, on appelle l’excédent sur les copropriétaires. Au
contraire, si les dépenses sont restées en deçà du budget prévu, on 2rembourse le surplus aux
copropriétaires.
Il existe de ce fait plusieurs types de gestion, dont :
1) La gestion de portefeuille : elle désigne la gestion des fonds de placement d’un investisseur
ou d’une institution, en vue d’en optimiser la valorisation, en effectuant des
placements opportuns dans le cadre d’une stratégie politique d’investissement
déterminée au préalable, dans le respect des contraintes réglementaires et
contractuelles.
2) La gestion de risque : elle désigne l’action de détection et d’évaluation visant à mesurer
précisément l’étendue du risque de crédit ou de marché.
3) La gestion de taux : elle désigne l’opération tendant à structurer les engagements et les actifs
inscrits au bilan et hors bilan, de façon optimal au regard de la situation et
perspectives de taux d’intérêt.
4) La gestion de la trésorerie : elle est un ensemble de techniques permettant d’obtenir du
trésorier d’un groupe d’entreprises la meilleure gestion possible des flux
monétaires et financiers.
5) La gestion des ressources humaines : elle désigne l’ensemble de fonctions et de mesures
ayant pour objectifs de mobiliser et développer les ressources du personnel pour
une plus grande efficacité, au profit de la productivité d’une organisation.
6) La gestion optimale des commandes : elle permet l’exécution de commandes, y compris par
sous-traitance, visant à satisfaire au maximum toutes les parties.
MESURE DE PERFORMANCE
La performance organisationnelle est l’habilité constante de produire des résultats sur de
longues périodes de temps et dans une variété de domaines. La première tâche du management
est de définir les résultat (objectif) et la performance organisationnelle puis d’organiser les
ressources pour les produire. Le management, dans chaque décision et action, doit toujours
mettre en premier la performance organisationnelle. La performance organisationnelle se
définit comme étant le résultat obtenu par rapport aux objectifs fixés, à la stratégie de
2
DUPRIEZ et CIE (2007). L’économie en mouvement, outils d’analyse de la conjoncture. Ed. DE BOEK :
Bruxelles
12
l’entreprise et aux attentes de la partie prenante. Elle porte sur la qualité, la quantité, les couts
et le temps. Pour atteindre un haut niveau de performance, il est nécessaire d’utiliser :
3
Professeur pascal SEM MBIMBI : notes de cours de contrôle de gestion, année académique 2017-2018
UNILU.P5
4
13
5
Professeur KITSALI jean-Hélène, note de cours d’Economie politique, deuxième graduat en sciences
économiques et de gestion ; Université de Lubumbashi, année académique 2014-2015
14
aussi considérée comme une organisation dans laquelle un entrepreneur affecte les revenus
des facteurs de production à la productivité des biens et des services destinés à l’échange en
vue de la réalisation d’un profit. En bref, l’Entreprise est comme tout organisme qui assure la
production des biens ou des services en réunissant ses trois facteurs : nature, travail, et capital,
en vue de l’échange et dans le but lucratif.
SORTES D’ENTREPRISE
Suivant sa personnalité morale, on distingue les Entreprises privées, les Entreprises
publiques et les Entreprises mixtes.
1.2.2.1. Entreprise privé : L’Entreprise privé est celle qui est aux mains des particuliers. On
distingue l’Entreprise individuelle, qui appartenant à une seule personne, qui fournit le capital
et est responsable sur tous ses biens. Ici l’entrepreneur étant libre et indépendant, consacre le
maximum d’initiative et tous ses soins à son Entreprise.
Cette Entreprise consacre certains inconvénients qui justifient sur le fait que le
développement limité par la capacité financière et le recours est limité au crédit. L’Entreprise
sociétaire, c’est la construction des Entreprises aux enjeux du développement durable. Elle
prend en compte6 les impacts sociaux et environnementaux, c’est leur activité pour adopter les
meilleures pratiques possibles et contribuer ainsi à l’amélioration de la société et à la protection
de l’environnement. Elle se divise en sociétés civiles et sociétés commerciales qui de sa part se
divise en société de personnes et de capitaux.
Les Entreprises en responsabilité solidaire et illimité des associés, cette forme de société
présente la plus grande garantie aux tiers, ce qui facilite l’obtention de crédit ; mais elle ne
convient qu’aux entreprises qui offrent peu de risque et qui ne nécessitent que des capitaux
relativement peu importants. On parle également des Entreprises en commandité simple qui
convient à une compétence peu fortunée qui désire constituer une société quand il s’agit de
développer une Entreprises individuelle ; en outre leur responsabilité limitée à leur mise des
commandité.
6
Manuel de cours d’Economie de l’entreprise, 6éme année secondaire de l’enseignement commercial et
administratif en RDC, éd. C.R.P.KIN I.
15
Pour nous, une Entreprise publique ou Entreprise d’Etat, est un système sur lequel l’Etat
ou d’autres entités ou collectivités territoriales peuvent exercer directement ou indirectement
une influence dominante du fait de la propriété, de la participation financière ou des règles qui
la régissent. Cette influence dominante est présumée lors que les pouvoirs publics, directement
ou indirectement à l’égard de l’Entreprise, détiennent la majorité du capital souscrit de
l’Entreprise ou disposent de la majorité des voix attachées aux parts émises par l’Entreprise ou
peuvent désigner plus de la moitié des membres de l’organe d’administration, de direction ou
surveillance de l’Entreprise.
7
Professeur KITSALI jean-Hélène, note de cours d’Economie politique, deuxième graduat en sciences
économiques et de gestion, UNILU, année académique 2024-2015
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1.2.2.2.1. Les critères dimensionnels : Ici on distingue les petites, moyennes et grandes
Entreprises par ; La chiffre d’affaires mesure la part de marché de l’Entreprise, la valeur ajouter
mesure la richesse créée à l’intérieur de l’Entreprise. L’effectif permet d’apprécier l’importance
du facteur de production travail. Les capitaux8 propres se mesurent entre autre l’importance des
fonds apportés par les propriétaires, les résultats de la rentabilité de l’Entreprise.9
1.2.2.2.2. Critères basés sur l’Economie : Selon la nature de ses activités, les Entreprises sont
aussi classées par branche ou par secteur, donc une même Entreprise peut se trouver classée
dans plusieurs secteurs ; elle est par contre toujours classée dans une même branche, celui qui
correspond à des raisons politiques, économiques et sociales. Certain nombre d’entreprises
appartenant à ce secteur ont été privatisées depuis plus de décennies ; l’Etat ne conservera que
les Entreprises publiques jugées d’intérêt systémique du pays.
Les petites et moyennes Entreprises en RD. Congo rassemble plus de cinq cent salariés
d’où ma part des dirigeants ne souhaite pas que leur Entreprise dépasse une certaine taille de
peur d’en altérer le fonctionnement sur les objectifs de stabilités et de convivialité. La modestie
de la taille des Entreprises petites et moyennes permet une gestion du personnel plus efficace
et plus économe. Plus efficace parce qu’elle se traduit souvent par une plus grande vitesse
d’utilisation de la main d’œuvre et par un excellent niveau d’implication. Elle est économique
parce que la main d’œuvre y est en général moins qualifiée et peu syndicalisée ; elle se diffère
avec la grande Entreprise par l’organisation interne, la position sur les marchés, les relations
8
Union Européenne, l’article 2 de la directive 80/723/C.E.E de la commission du 25 juin 1980 relative à la
transparence des relations financières entre les Etats membres et les Entreprises publiques : arrêt C.J.C.E 2002-
O5/-O6 C-482/99 France contre commission.
9
Professeur KITSALI Jean-Hélène, note de cours d’Economie politique, deuxième graduat en sciences
économiques et de gestion, UNILU, année académique 2014-2015
17
avec l’Etat. Car les grandes Entreprises tirent tout le parti du progrès technique, elle établit la
décomposition des taches, organise la production en série et le travail en chaine comme la
S.N.E.L.
Pour nous, la mission d’une Entreprise est sa raison d’être, l’aspiration suprême qu’elle
tente continuellement d’atteindre.
L’énoncé de cette mission est en général une phrase ou un paragraphe qui formule cette
raison d’être sous une forme un peu vague mais durable et qui est donc un repère stable dans le
changement quotidien.10
10
BREMOND, dictionnaire économique et social, éd. HARTIER, Paris,1981, P 160
18
Cette théorie distingue donc nettement croissance et développent sur le plan de l’analyse
cela se comprend aisément, pourtant, sur le plan concret, la croissance modifie les structures,
les attitudes, inclut le progrès technique. Perroux insister sur cette dynamique globale de la
croissance des Entreprises. Sans épithète, la croissance est définie par l’accroissement durable
d’unité économique simple ou complexe, réalise dans les changements de structures et
éventuellement des systèmes et accompagné de progrès économiques variables.
La croissance dans une Entreprise peut se caractériser par l’exploitation à temps plein à
l’année, l’Entreprise cherche à être prête pour entreprendre des opérations commerciales ou être
rendues à un stade de développement avancé. Etre en processus d’établir, de prendre de
l’expansion, de se diversifier ou augmenter la compétitivité avec des couts d’immobilisation
admissible de moins de cinq cent mille dollars, les couts d’immobilisation admissible ne doivent
pas être en deçà. Pour qu’il ait croissance, il faut non seulement que la production augmente,
mais aussi que le mouvement ascendant soit durable et non aléatoire. C’est pourquoi la
croissance inclut le changement de structure, regroupe les mutations sectorielles et le
changement qui rendent celle-ci auto-entretenue.
19
La croissance modifie la part relative des différents secteurs, des industries nouvelles
apparaissent, la valeur ajoutée par salarié s’accroit ; elle s’accompagne de mutations sociales
qui rendent possible l’accroissement durable des flux de production, nouveaux rapports de
propriété, technologies nouvelles, accroissement des biens de production. Dans l’expression de
la croissance, on distingue cinq sortes de croissance : la croissance extensive qui est une
croissance obtenue principalement par l’augmentions des facteurs mis en œuvre.
11
Professeur KITSALI Jean-Hélène, note de cours d’économie politique, deuxième graduat en sciences
économiques et de gestion, UNILU, année académique 2014-2015
20
Son travail sera toujours de recevoir le portefeuille d’activités en estimant les affaires
peu intéressantes et en ajoutant de nouvelle qui s’annoncent fructueuses.
Il est question de développer une gestion axée sur des résultats, le chantier engagé par
le gouvernement exige que l’on donne toute son importance à la transformation économique de
manière à parfaire le processus de passage du statut d’Entreprise publique à celui plus exigeant
des entreprises transformées en société commerciales d’établir le capital social définitif.12
12
BREMOND, dictionnaire économique et social, éd HARTIER, Paris,1981 , p 160
13
NORRO M (2002), le rôle du temps dans l’intégration économique. NAUMELAERTS ; Louvain
21
actuellement est celle fournie par DARBELET et MAX-PLAT. Elle est basée sur trois
catégories de critères : les critères juridiques, les critères économiques et les critères structurels.
1. Classifications des entreprises selon les critères juridiques ; au point de vue juridique.
On valorise le critère juridique de l’entreprise, ce critère peut désigner le nombre des
propriétaires de l’entreprise ou la qualité juridique du propriétaire ou des propriétaires.
De ce point de vue on distingue trois catégories, nous citons : les entreprises du secteur
privé, les entreprises du secteur public et les entreprises du secteur social ou
coopératif.14
2. Classifications des entreprises selon les critères économiques ; d’après ces critères, les
entreprises sont classifiées soit selon leur dimension (la taille), soi selon la nature de
leurs activités.15
3. Classifications des entreprises selon les limites structurelles : chaque entreprise
fonctionne avec une structure qui indique ses différentes subdivisions et les relations
qu’elles entretiennent. De ce point de vue on distingue : les entreprises à structure
subdivisionnaire où les opérations de l’entreprise sont regroupées par leur degré
d’homogénéité, les entreprises à structure fonctionnelle où les subdivisions coïncident
avec les opérations majeures de l’entreprise. Les entreprises à structure matricielles qui
combinent les deux structures précédentes.
DENOMINATION
La société dans laquelle nous avons effectués notre stage s’appelle Société
Nationale d’Electricité (SNEL), en sigle.
14
L’optimisation financière et fiscale d’un LBO particulier : L’OWNERBUY out- Antony Seghers, Prix Allen et
Overy 2007
15
THE LEVERAGE PREDICTS A POSITIVE RETURN ON INVESTMENT http//cipf.fr 2015/03/de-la-dures-
de
22
SIEGE SOCIAL
La SNEL a son siège social à Kinshasa au numéro 2831de l’avenue de la justice dans la
commune de la Gombe. Sa direction provinciale (DPK) se trouve à Lubumbashi sise au
numéro 56 de l’avenue Luvungi au quartier industriel, dans la commune de camps Pemba.
STATUT JURIDIQUE
La SNEL est une SARL, créée par l’ordonnance loi numéro 73/033 du 16 mai 1970.
OBJET ET VISION
Après sa création au plan administratif et la définition de ses statu par le pouvoir public,
il incombait à la nouvelle société de s’assumer en matérialisant ses structures fonctionnelles et
ses activités sur le terrain. Pour ce faire, partant des anciennes sociétés productrices et
distributrices d’énergie électrique ayant des structures et des cultures différentes, il a fallu :
- Traduire dans les faits une véritables société d’électricité à l’échelon national et
international ;
- Définir son développement à court, moyen et long terme en rapport avec les objectifs
généraux lui assignés par l’Etat : produire, transporter et distribuer le courant au
moindre cout.
Cette période des grands travaux a été couronnée de la ligne +- 500 KV CC Inga-
Kolwezi (1.774 Km), qui fut la plus longue du monde. Entrée en service en 1983, cette ligne
était initialement destinée l’approvisionnement en énergie électrique des usines du Katanga au
sud du pays.
A ce jour, elle permet la desserte des quelques pays d’Afrique australe (Zambie,
Zimbabwe, Afrique du sud et Botswana).
HISTORIQUE DE LA SNEL/DPK
La société nationale d’électricité SNEL, en sigle fut un établissement de droit public à
caractère industriel et commercial crée par l’ordonnance numéro 73/O33 du 16 mai 1970. A
l’origine, l’entreprise a reçu de l’Etat en tant que maitre d’ouvrage, le mandat de maitre d’œuvre
23
pour les travaux de première étape de l’aménagement du barrage hydroélectrique du site d’Inga,
le 24 novembre 1972 que l’objet de la SNEL sera complété. En effet, soucieux de répondre aux
besoins énergétiques du pays, les pouvoirs publics par ordonnance présidentielle numéro 67-
391 du 23 septembre 1967, instituaient le comité de contrôle technique et financier pour les
travaux d’Inga, lequel comité sera remplacé en 1970 par la SNEL.A la suite de la mise en
service de la centrale d’Inga le 24 novembre 1972, la SNEL devenait effectivement producteur,
transporteur et distributeur d’énergie électrique à l’instar d’une autre société d’Etat qui est la
REGIDESO et des six sociétés commerciales privées existantes ayant le même objet social. Il
s’agit de :
- COTRICK
- FORCES DE L’EST
- FORCES DU BAS-CONGO
- SOGETOR
- SOGELEC
- LOGELIN
contacts préliminaires en courent pour des projets vers le sud et vers l’ouest sont susceptibles
d’envisager l’examen de leur réalisation. Parmi ceux-ci citons d’interconnexion suivante :
- La satisfaction de la demande
- L’amélioration dans la productivité
- Et enfin la recherche de l’équilibre financier.
Par ailleurs, plusieurs autos productions des entreprises privées, mixtes ou de l’Etat,
particulière dispose des centrales hydroélectriques ou thermique. Et enfin, nous allons présenter
l’organigramme de la division financière du Katanga ;
Cependant en ce qui concerne la REGIDESO, la prise totale par la SNEL de ses activités
électriques y compris ses centres interviendra suite au protocole d’accord signé le 14 avril 1070
entre la REGIDESO et la SNEL, suit à l’arrêté ministériel N° 00403/ COMMEMERLOS du 05
avril 1979 du commissaire d’Etat à l’énergie qui sépare et octroi l’autonomie à ces deux secteurs
d’énergie. Depuis lors, la SNEL contrôle en réalité toutes les grandes centrales hydro-
électriques du pays. Seules quelques micros et mini-centrale hydro-électriques du secteur
minier et des petits centres techniques intégrés aux installations d’entreprise isolées demeurent
indépendantes.
25
Aujourd’hui, ce plan est actualité jusqu’à l’horizon 2015 tout en mettant l’accent sur la
nécessité de mettre l’énergie électrique à la portée de tous les congolais pour leur
épanouissement.
Ses nous statuts ont été publiés au journal officiel de la république démocratique du Congo.
Cette transformation juridique est une brève intervention d’accordé au journal du citoyen, le
coordonnateur du comité de pilotage pour la réforme des entreprises publiques (en sigle
COPEREP) a indiqué que la transformation juridique de la SNEL doit être suivi de sa
transformation économique. Cette ancienne entreprise publique qui remplissait aussi sociale
sera désormais, alors sa conversion en une entité économique, totalement soumise aux lois du
marché dans des conditions qui garantissent sa viabilité économique et financière. Les activités
particulières de la SNEL SARL comprennent la production, le transport et la commercialisation
de l’énergie électrique.
OBJECTIFS DE BASE
La transformation de cette entreprise publique en société commerciale poursuit les
objectifs ci-après :
- Donner aux managers la possibilité de gérer cette entreprise comme une entité
commerciale ;
26
- Aligner son régime de gestion sur celui d’une entreprise privée de manière à pouvoir
juger ses managers sur base des critères commerciaux ;
- Etablir la distinction nette entre l’entreprise qui relève du secteur marchand et qui doit
être gérer suivant la logique commerciale et le prolongement de l’administration ou qui
relève une mission de service public.
1H : la production
1H1 : services centraux de la production du Katanga ;
1H2 : NSEKA ;
1H3 : NZILO ;
1H4 : MQWADINGUSHA-KON ;
1H5 : KONI ;
1H6 : MWADINGUSHA ;
2H : TRANSPORT
2H1 : SERVICES CENTRAUX DU TRANSPORT/KATANGA ;
2H2 : R.S (REPARATION SUD/L’SHI) LA GECAMINE ;
2H3 : R.C (REPARATION CENTRE) SHITURU ;
2H4 : FUNGURUME ;
2H5 : R.O (REPARATION OUEST) KOLWEZI ;
3H : DISTRIBUTION
3H1 : SERVICES CENTRAUX DPS
3H2 : SERVICE DE LUBUMBASHI
3H3 : CENTRE KOLWEZI
3H4 : CENTRE LIKASI
4U : DISTRIBUTION DU HAUT-LOMAMI
4U1 : SERVICE CENTRAL/DPK
4U2 : CENTRE KAMINA VILLE
27
DIV FINANCE
IMMO
EN CPT FSS CL HT CAISSE REC POOL
COURS CENTRAL
IMMO
CAISSE
EN COPETOS
FONC
SERVICE CL MT
CL BT BANQUE
STOCK FONC
29
16
Professeur KAUNDA Raphael : notes de cours d’analyse financière, année académique 2020-2021 UNILU.
30
17
Professeur KAUNDA Raphael : notes de cours d’analyse financière, année académique 2020-2021 UNILU.
31
culture sont soumises aux rendements décroissants. Le coût de production et donc le prix des
denrées alimentaires augmente ». Les industriels, en augmentant les salaires réduisent leurs
marges et donc l’investissement. Enfin, toujours dans cette perspective d’état stationnaire,
Malthus note que la croissance économique semble limitée par l’accroissement plus rapide de
la population que de la production.
4. La théorie hétérodoxe de J. Schumpeter (1883 – 1950) : l’innovation est le facteur
explicatif de la croissance et du développement économique à long terme. L’entrepreneur
schumpétérien est un innovateur, et le profit légitime est la rémunération du risque pris lors
de la mise en œuvre du processus d`innovation. A court terme, les conditions de l’activité
économique sont fixées (par l’état de la technologie par exemple). Dans le long terme, les
conditions de l’activité économique se transforment, les agents se renouvellent, les
technologies, l’environnement juridique et les marchés se modifient. En distinguant 5 types
d’innovation (produits, marchés, procédés, matières premières et organisation des
entreprises), Schumpeter fait des grappes (ou vagues) d’innovations, le moteur de la
croissance (et l’origine des crises de mutation, par le remplacement des anciennes activités
dominantes, par de nouvelles industries émergentes).
Encore fallait-il vérifier que le bien donné en garantie avait une valeur indépendante de
l’évolution de l’Entreprise, et en suite évaluer ce bien ainsi les risques des moins-values. La
doute quant à la valeur réelle de l’actif net en cas de liquidation ; joint à la difficulté
d’inventorier les biens donnés en garantie et à la déterminer l’indépendance à l’égard de
l’exploitation de l’Entreprise. Cela montrera aux banquiers que la simple optique de la
recherche de la solvabilité était insuffisante pour déterminer rationnellement la décision
18
Professeur KAUNDA Raphael : notes des cours d’analyse financière, année académique 2015-2016 UNILU
34
d’octroi de crédit. Cette analyse financière est née pour accentuer la baisse ou accroitre la
rentabilité financière, cela dépend de la conjoncture. Mais si l’activité est florissante au cas où
la rentabilité économique générale est susceptible de couvrir les charges et pertes financières
issues de l’endettement.
De ce fait l’Entreprise ne pourra pas compter sur ses fonds propres c’est-à-dire le résultat
et le capital, mais aussi sur l’analyse libérale d’inspiration marginaliste qui, la rémunération de
tous les facteurs obéit au principe de la rémunération selon la productivité des stratégies
marginales.
Elle sera peut-être dans ce cas contrainte de limiter une politique d’investissement que
le marché aurait voulu plus large. Enfin, l’entreprise peut se financer de façon externe, elle fait
recours aux marchés financiers disponibles et accepte de perdre une partie de son autonomie
financière pour accroitre ses actifs. Elle oriente la fixation d’objectifs de la croissance plus ou
moins rapide, plein d’emploi, équilibre de la balance de paiement, l’indépendance nationale,
réduction des inégalités de rentabilité. La réduction du taux profit pour favoriser la lutte contre
les inégalités ; mais aussi augmenter le taux de profit en freinant la masse salariale qui restaure
le taux de profit en limitant les raisons d’investir car la faiblesse de la demande solvable
n’encourage pas à l’augmentation des capacités productives.
Entreprise peut le faire par la subvention d’équipement, appels à des organisations
spécialisées en matières de crédit, émettre elle-même sur le marché financier des obligations,
c’est-à-dire des titres des créances portant intérêts, fusion avec les entreprises similaires.
situation. Le prolongement des tendances constatées au cours d’une période permet également
d’anticiper l’évolution de la situation financière en tenant comptes à un moment donné et
permettent d’apprécier les grands postes du bilan.
Les soldes intermédiaires de gestion sont utilisés pour évaluer l’activité, la profitabilité
et la rentabilité d’une Entreprise. Ces soldes peuvent être apprécié par une étude du bilan,
document essentiel de l’analyse qui considère du point de vue juridique, se présente comme un
inventaire reprenant du côté passif ses obligations par rapports à ses propriétaires et à ces
créanciers et du coté actif, des droits de propriété et de créance qu’elle détient. L’état de solde
de gestion est un tableau qui permet de présenter le calcul de ces soldes.
36
Il sied d’indiquer ici la marge commerciale est considéré comme indicateur fondamental
pour les Entreprises commerciales, pour mesurer la performance de l’entreprise, il faut
comparer sa marge avec celle des autres entreprises du même secteur. Mais la production de
l’exercice mesure mieux que la seule production vendue, l’activité de l’entreprise, notamment
quand la production immobilisée à une importance significative19.
Valeur ajoutée (VA) = Marge brut (MB) + Production de l’exercice (PE) – Consommation de
l’exercice
L’excédent brut d’exploitation est le solde généré par l’activité courante de l’entreprise
sans perdre en compte sa politique d’investissement et sa gestion financière. Cet indicateur
donne une vision objective de l’entreprise et permet de déterminer la rentabilité de son
19
DESCAMPS C. (2013), Gestion financière internationale, Ems management et société. Paris
37
exploitation courante. Au cas où cet indicateur est négatif, on parlera d’insuffisance brute
d’exploitation.
En effet, il en résulte que les méthodes de ratios peuvent être employés directement pour
apprécier la santé financière d’une entreprise, ils endossent un certain nombre d’inconvénients
parmi lesquels nous citons : la méthode des ratios s’applique sur une analyse de l’évolution de
plusieurs bilan successifs, le calcul des ratios ne permet pas de prédire l’avenir, doit-il être
renforcé par d’autres outils permettant de convertir le passé au futur22.
20
Professeur KAUNDA Raphael : notes des cours d’analyse financière ; année académique 2015-2016 UNILU
21
DESCAMPS C. (2013). Gestion financière internationale, Ems management et société. Paris
22
AYAD F, analyse comptable et financière. Ed EUROMED : Paris.2010
38
Dans notre étude sur ce point de l’étude par la méthode de ratios nous n’avons retenu
que trois sortes de ratios, à savoir :
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
Ladite capacité qualifie pendant une évolution de temps, le potentiel de l’entreprise à
dégager par son activité, par une ressource. Cette ressource internet pourra être utilisée
notamment pour financer la croissance de l’activité, financer des nouveaux investissements,
39
rembourser des emprunts ou verser des dividendes aux propriétaires de l’entreprise. Le CAF se
calcule à partir du résultat Net auquel on ajoute les charges calculées, dotations aux
amortissements et provisions auquel on retranche les produit calculés, les reprises sur
provisions et amortissement apparaissant dans le compte de résultat qui sont des produits23.
Résultat d’Exploitation (RE) = EBE + Autres produits d’Exploitation (APE) – Autres charges
d’Exploitation (ACE)
Résultat Non Courant (RNC) = Produit Non Courants – Charges Non Courantes
Résultat Net (RN) = Résultat Non Courant – Impôt sur le Résulta (ISR)
23
Professeur KAUNDA Raphael : notes de cours d’analyse financière, année académique 2015-2016 UNILU.
24
AYAD F. analyse comptable et financière Ed EUROMED : Paris 2016
40
2.4.1.1. Approche statique du bilan : le bilan pris isolement nous donne une situation statique
de l’entreprise à une date donnée. Dans cette optique il est considéré comme une photo de ce
que l’entreprise possède et de ce qu’elle doit à cette date-là outre la situation présentée n’est
valable que pour la date à laquelle le bilan est présenté.
2.4.1.2. Approche dynamique du bilan : nous comprendrons bien qu’avec cette approche, le
bilan ne peut être considéré comme une photographie à un moment donné, mais comme une
synthèse des mouvements ou d’un dynamique d’activité au cours de l’exercice comptable. C’est
ainsi en comparant deux bilan successif, on obtient une situation dynamique25.
Ce bilan qui présentait sept rubriques est synthétisé après retraitement en quatre grandes
masses et là on parle du bilan retraité ou restructuré (fonctionnel ou financier). Un bilan
25
G. CAPELLE-B. LANCARD, « introduction à l’analyse des états financier », Ed. Pearson, Paris 2011 P.4
26
DESCAMPS C. (2013). Gestion financière internationale, Ems management et société, paris
41
financier est expression générique employée pour désigner un bilan comptable retraité en
fonction de l’orientation que l’on veut donner à l’analyse ; ce bilan donne la priorité aux
préoccupations d’une part des actionnaires qui veulent connaitre l’ensemble de leurs avoirs et
de leurs engagements dans l’entreprise ; d’autre part des créanciers qui veulent savoir si
l’entreprise est capable de tenir ses engagements en situation normale c’est-à-dire si elle est
liquide.
Certes, les clients payent à l’avance ou à pour les biens ou services qui leur sont achetés,
ces termes de paiement sont d’ordre contractuel et permettent des achats et ventes à crédits,
opérations désignées sous le nom de crédit interentreprises. Mais son importance dépend de la
longueur du cycle d’exploitation, de la valeur ajoutée étape de ce cycle. De l’importance et de
27
AYAD F. analyse comptable et financière, Ed EUROMED : paris 2010
42
A partir de cette formule, nous pouvons considérer que le BFR est comme la différence
entre les actifs d’exploitation et les passifs d’exploitation et les passifs d’exploitation au sens
large.
Si le BFR est négatif, certaines activités génèrent un flux positif de trésorerie, c’est
notamment le cas pour les entreprises de la grande distribution qui payent leurs fournisseurs
après la livraison. Souvent 60 jours ou au-delà, alors que les clients payent au comptant. Dans
majorité des entreprises, le BFR est positif, c’est lors que l’entreprise arrive à augmenter le
fonds pour combler le flux négatif généré par le cycle d’exploitation. Les emplois d’exploitation
de l’entreprise sont inférieurs aux ressources d’exploitation. L’entreprise n’a pas de besoin
d’exploitation à financer, puis que le passif circulant. Elle n’a donc pas de besoin d’utiliser ses
excédents de ressources à long terme pour financer d’éventuels besoins à court terme.
Si le BFR est positif, les emplois d’exploitation des entreprises sont supérieurs aux
ressources d’exploitation. L’entreprise doit financer ses besoins à court terme soit à l’aide de
son excédent de ressources complémentaires à court terme comme les concours bancaires. Mais
si le BFR est nul, les emplois d’exploitation de l’entreprise sont égaux aux ressources
d’exploitation ; l’entreprise n’a seulement pas de besoin d’exploitation à financer parce que le
passif circulant suffit à financer l’actif circulant.
FR = BFR+ Trésorerie
43
Ainsi tout le temps, l’insuffisance du fonds de roulement par rapport au besoin en fonds
de roulement entraine une trésorerie négative qui, non anticipée, peut amener à la cessation de
paiement. Etant donné l’aspect stratégique du BFR, une entreprise peut employer certaines
techniques afin de couvrir son BFR, à ressources stables inchangées.28
28
DESCAMPS C. (2013). Gestion financière internationale, Ems management et société. Paris
29
Régis BENICHIS et Mare NOUSCHIS, histoire économique contemporaine,2ème Ed. paris 1986.P.47
44
réels ».la définition de Simon Kuznets va au-delà et affirme qu’il y a croissance lorsque la
croissance du PIB est supérieure à la croissance de la population.
A court terme, les économistes utilisent plutôt le terme « d’expansion », qui s’oppose à
« récession », et qui indique une phase de croissance dans un cycle économique. La croissance
potentielle estime l’écart entre la croissance mesurée et celle qui serait obtenue avec une pleine
utilisation de tous les facteurs de production ; cet écart est normal au plus fort d’une expansion.
30
Pierre Maillet, La croissance économique, presses universitaires de France. 1976
45
Une part importante des transactions, non déclarée, est ainsi perdue pour les statistiques
comme le fisc. Même s’l prend en compte la production des activités non marchandes, il ne
mesure pas l’activité de production domestique (ménages, potagers, etc.). Selon la boutade
d’Alfred Sauvy, il suffit de se marier avec sa cuisinière pour faire baisser le PIB.
Il ne mesure que les apports de valeur ajoutée dans l’immédiat (sur une année).
Les effets de long terme, notamment dans des services tels que l’éducation ou la santé,
ne soit pas ou mal comptabilisés à travers leur impact sur la production 31. Le PIB ne mesure
que la valeur ajoutée produite par les agents économiques résidents, il ne prend donc pas en
compte les transferts de ressources internationaux, alors que ces derniers représentent souvent
une part importante de leur richesse nationale. Il est possible d’utiliser un outil plus pertinent
tel que le revenu national brut. Enfin, il ne prend en compte que les valeurs ajoutées, et non la
richesse possédée, par un pays sans distinguer les effets positifs ou négatifs sur le bien-être
collectif. Une catastrophe naturelle (Katrina détruisant La Nouvelle-Orléans, par exemple), qui
détruit de la richesse, va pourtant contribuer au PIB à travers l’activité de reconstruction qu’elle
va générer.
Cette contradiction apparente provient probablement du fait que le PIB ne mesure pas
réellement le développement, le progrès en lui-même ; mais juste l’activité économique,
pourvoyeuse d’emploi32. Peu importe s’il y a progression de la société dans l’absolu : le fait est
que toute augmentation de la valeur ajoutée signifie in fine un emploi et des revenus pour ceux
qui y contribuent. A partir de là, on suppose la création de richesse par la dynamique de
l’augmentation de la production.
32
François Perroux, Dictionnaire économique et social, Hatier 1990
46
Les historiens s’accordent sur le fait que le niveau de vie sur l’ensemble du globe a peu
évolué de l’Antiquité jusqu’au XVIIIe siècle (entre l’an 1 et l’an 1000 l’économie mondiale
aurait même décliné), mis à part une embellie en Europe occidentale entre les Xe et XIIIe
siècles, annulée par les épidémies et les famines des XIVe et XVe siècles. Ils s’accordent aussi
à constater qu’il y a de grandes disparités selon les peuples et selon les époques. Sachant qu’on
a affaire à des sociétés ou presque toute la population est rurale, il est de toutes façons presque
impossible d’obtenir la statistique de leur production, puisque celle-ci est presque
complètement locale, voire familiale (bâtiment, mobilier, confection, alimentation, services…),
et très marginalement commerciale, de telle sorte qu’il est impossible de reconstituer un
standard moyen de consommation et de l’évaluer en monnaie33.
33
Régis BENICHIS et Mare NOUSCHIS, « histoire économique contemporaine »,2émé éd. Paris 1986. P47
47
Dans ce chapitre, nous allons faire la présentation des données chiffrées de la SNEL au
travers du bilan comptable, financier, cristallisé et au travers les comptes de résultat, dans la
deuxième section nous allons présenter le besoin en fond de roulement et le cycle d’exploitation
de la SNEL de 2017 à 2020.
Dans cette section, nous présentons le bilan comptable, le bilan financier, le bilan cristallisé
et les comptes de résultat de la SNEL.
BILAN COMPTABLE
ACTIF DU BILAN
Val. Immobilisées
Val. Réalisables
Régularisation
D'Actif. 17.394.457.730
19.105.694.214 28.566.553.661 23762137649
Titre à CT 0
0 0 0
Val. Disponibles.
PASSIF DU BILAN
BILAN CONDENSE
ACTIF
PASSIF
TABLEAU DE CRISTALLISATION
84 Résultat/Cessi 0 0 0 0
on
BILAN SYNTHETIQUE
ACTIF
PASSIF
LA TRESORERIE ET LIQUIDITE
3. F.Créance - - - -
56
6. F.D - - - -
7. DCT Bancaire - - - -
Source : établi par nous-même sur base des éléments du bilan condensé
La trésorerie nette est positive au cours des années 2017 et 2019 et négative au cours
des années 2018 et 2020. En effet, le besoin né du cycle d'exploitation n'est pas entièrement
couvert par la marge de sécurité pour donner un TN positive ce qui montre tout simplement que
cette société est en faillite de jour au jour car la trésorerie passive reste pendante.
Les liquidités réduites et immédiates sont restées négativement durant toute la période
sous examen. La SNEL n'a pas pu honorer ses engagements venant très prochainement à
l'échéance non compris les fausses dettes inexistantes avec ses disponibilités.
la trésorerie permet de contrôler les entrées et sorties d’argent avec pour principal objectif
d’optimiser l’équilibre financier de la structure.
Pour le cas de la SNEL, nous constatons une trésorerie nette positive de 2017 à 2019,
celle-ci est capable d’optimiser la rentabilité des fonds disponibles, de couvrir les risques liés
aux taux d’intérêts et de change et d’apporter une certaine sécurité aux paiements. Les liquidités
trouvées ci-haut correspondent pour le titre de la SNEL, au rapport entre le volume d’actions
échangées en bourse et le nombre d’actions constituant le flottant. De ce fait le marché de la
SNEL est qualifié de liquide lorsque ses opérations de ventes des services et recouvrements de
créances peuvent être effectuées sans provoquer de trop forte variations par rapport au dernier
cours de transaction.
Nous constatons qu’après analyse, que la SNEL dénote des liquidités négatives allant de
2017 à 2020, respectivement et négativement de 242 000 948 180 ; 255 092 915 263 ; 348
968 049 328 ; 308 097 280 313, cela montre qu’il y a une très forte variation entre ce qui est et
c’est qui devait être, cela est donc dû au problème répété de non recouvrement total des
créances.
LE FOND DE ROULEMENT
Le FRN est négatif durant toute la période sous examen, en effet, la SNEL n'a pas
influencé intégralement ses immobilisations à l'aide de ses capitaux permanents et n'a pas
dégagé de marge de sécurité d'où, sa structure financière est médiocre ;
Le FRP est aussi resté négatif pendant toutes ces quatre années, sur lesquelles nous
avons porté notre analyse. Ce FRP négatif traduit l'influence des capitaux propres à financer les
immobilisations nettes. Ce qui oblige à la SNEL de faire le recourt aux dettes et emprunts à
plus d'un an, pour améliorer la marge de sécurité qui en fait souffrir et d'améliorer le
financement de son compte d'exploitation ;
Le FRE a demeuré positif de 2017 à 2020, les Dettes Long & Moyen Terme sont resté
toujours supérieures aux de FR ;
Le FRN est resté positif au cours des années 2018 à 2020, et négatif au cours de l’année
2017 à cause d'une faible mutation de fonds propres ;
Le FRE a évolué positivement de 2017 à 2020. Cela se justifie par le fait que la SNEL
s'endette davantage pour son fonctionnement ;
Le FRB, bien qu'ayant évolué positivement toute la période sous étude, cette évolution
a été plus importante qu'au cours de l'exercice comptable 2017 et 2019, tandis que les autres
années, elle était moindre.
De cette analyse, le fond de roulement trouvé ci-haut est la somme d’argent constamment
disponible pour couvrir les dépenses courantes. Entre la livraison des services électrique et le
recouvrement des créances. Dans le cas où la SNEL a eu un fond de roulement négatif, elle a
fait recourt au découvert bancaire à court terme, dont le paiement des intérêts a entamé sa marge
bénéficiaire ; dans le cas de fond de roulement positif, cette situation lui a permis de faire face
à toutes ses dépenses en attendant les encaissements.
5. Découvert 0 0 0 0
Le BFR est resté positif durant la période comptable 2018, les trois autres années, il est
demeuré négatif à cause des faibles montant en valeurs d'exploitations et valeurs réalisables.
Le besoin en fond de roulement négatif de 2017, 2019 et 2020 montre que les activités
de la SNEL génèrent un flux positif de trésorerie ; tandis que celui positif de 2018, est expliqué
par le fait que la SNEL a augmenter ses fonds afin de combler les flux négatif génère par un
cycle d’exploitation. Le BFR positif, montre que les emplois d’exploitation de la SNEL, sont
supérieurs aux ressources d’exploitation. La SNEL doit donc financer ses besoins à court terme
soit à l’aide de son excédent de ressources financières complémentaires à court termes comme
les concours bancaires. De cette analyse le besoin en fond de roulement désigne le besoin induis
par le cycle d’exploitation de la SNEL, c’est besoin en trésorerie rendu nécessaire du fait de
l’activité de la SNEL. Elle encaisse de ce fait donc des sommes d’argent qu’on appelle
encaissement et paie des charges qu’on appelle communément décaissement.
Nous constatons qu’à la SNEL, il y a très souvent décalage de trésorerie entres les
encaissements et les décaissements. Le besoin en fonds de roulement représente donc pour la
SNEL ; la somme d’argent nécessaire pour effacer ce décalage de trésorerie. Cette variation du
besoin en fond de roulement, d’une part positive et d’autre part négative ; s’explique par le fait
que la SNEL passe au recouvrement total de ses créances clients.
A long terme, au-delà de 2017 à 2020, les projets d’électrification des villes et localités
ainsi que les projets nationaux des exportions seront mis en œuvre selon le schéma proposé par
le plan directeur d’électrification à l’horizon de 2017 à 2020, qui est notre délimitation
temporelle.
Le cycle d’exploitation de la SNEL se présente donc sur le long terme, en se terme qu’il
respecte le principe de l’équilibre minimum financier, c’est qui veux dire que le fond de
roulement étant supérieur au besoin en fond de roulement, cela dénote une trésorerie nette
positive. En somme, les perspectives sur la gestion des finances publiques et la croissance
économique en république démocratique du Congo notamment l’application et la promotion
des mesures de bonne gouvernance économique et financière, l’usage d’une politique
économique prudente à la SNEL est d’une importance capitale.
Toutes fois, pour y parvenir, les autorités politiques et économiques doivent remplir des
préalables basés notamment sur le renouvellement du personnel de l’Etat beaucoup trop vieux,
car d’après nos analyses nous croyons fermement que nous ne pouvons pas changer le système
actuel de gestion des deniers public, mais nous pouvons ensemble et chacun là où nous nous
trouvons à différents niveaux de responsabilité changer notre façon et notre attitude vis-à-vis
du système actuel des gestions des institutions de l’Etat .
63
CONCLUSION GENERALE
Le premier chapitre a porté sur les généralités et cadre empirique ; dans ce chapitre,
nous avons défini les différents concepts nécessaires à la compréhension de notre sujet et avons
présenté notre champ empirique qui est la société nationale d’électricité. A notre deuxième
chapitre nous avons présenté le cadre théorique : théorie de l’analyse financière et de la
croissance économique, elle a porté sur les différentes théories explicatives de l’analyse
financière et de la croissance économique. A notre dernier chapitre nous avons disserté sur le
cas pratique du cycle d’exploitation de la SNEL et sa contribution à la croissance économique,
ici nous avons fait l’état de lieu de l’analyse des états financiers de la SNEL.
Quant aux résultats, nous avons remarqué que la SNEL, a parcouru un impressionnant chemin
depuis les années 2005, sortant de simple entreprise publique en s’engagea à une nouvelle
réalité à la suite du changement de son statut juridique. C’est-à-dire elle est devenue aussi une
entreprise commerciale (SNEL SARL). Cette étude de besoin en fonds de roulement pour la
SNEL est donc une disposition des ressources financières qu’elle met en œuvre pour couvrir le
besoin financier, le résultat de décalages des flux de trésorerie correspondant aux décaissement
dépensées et recettes d’exploitation nécessaires à la production et aux encaissements ; la
64
commercialisation des biens et services liés à son activité. Pour la SNEL, le BFR est identifié
comme une ressource en fonds de roulement. Nous avons observé après détermination de son
cycle d’exploitation ; que besoin en fond de roulement est négatif au cours des années
2017,2019 et 2020, cela montre que les activités de la SNEL génèrent un flux positif de
trésorerie ; tandis que celui de 2018, est expliqué par le fait que la SNEL à augmenter ses fonds
afin de combler les flux négatifs généré par son cycle d’exploitation. Nous avons en plus de
cela constaté que le fond de roulement net de la SNEL est négatif durant toute la période de
notre étude, en effet, la SNEL n’a pas influencé intégralement ses immobilisations à l’aide de
ses capitaux permanents et n’a pas dégagé de marge de sécurité. De ce fait, elle a fait recourt
aux dettes et emprunt à plus d’un an, pour améliorer sa marge de sécurité et le financement de
son compte d’exploitation.
Le cycle d’exploitation de la SNEL se présente donc sur le long terme, en se terme qu’il
respecte le principe de l’équilibre minimum financier, c’est qui veux dire que le fond de
roulement étant supérieur au besoin en fonds de roulement, cela dénote une trésorerie nette
positive. En somme, les perspectives sur la gestion des finances publiques et la croissance
économique en république démocratique du Congo notamment l’application et la promotion
des mesures de bonne gouvernance économique et financière, l’usage d’une politique
économique prudente à la SNEL est d’une importance capitale. Toutes fois, pour y parvenir,
les autorités politiques et économiques doivent remplir des préalables basés notamment sur le
renouvellement du personnel de l’Etat beaucoup trop vieux.
Car d’après nos analyses nous croyons fermement que nous ne pouvons pas changer le système
actuel de gestion des deniers public, mais nous pouvons ensemble et chacun là où nous nous
trouvons à différent niveaux de responsabilité changer notre façon et notre attitude vis-à-vis du
système actuel des gestions des institutions de l’Etat.
65
Enfin comme tout travail scientifique, le nôtre n’a pas la prétention d’être parfait. D’autres
chercheurs pourront nous compléter sur d’autres points.
66
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Www. Archive-offert. Fr
2. Www. Cairn. Info
IV. DICTIONNAIRES