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THEME DE MEMOIRE :
DJOUME SIDIBE
MOUSTAPHA Y BAMBA
SALIOU BATHILY
Directeur de mémoire : Membre du jury :
M.
2022-2023 Date :
2
DEDICACE
Nous dédions ce mémoire aux familles BAMBA, BATHILY et SIDIBE pour leur soutien et
amour inconditionnels.
3
REMERCIEMENTS
D’abord, nous rendons grâce au bon Dieu qui nous a donnés la chance de franchir un tel
niveau d’études.
Ensuite nous remercions :
Nos parents pour leur soutien moral et leur amour inconditionnel.
Nos tuteurs pour leurs soutiens financiers et leurs accompagnements durant notre
cursus scolaire et universitaire.
L’administration de L’ECOLE SUPERIEURE DE GESTION (ESG) avec à sa tête M. Jean
Pierre GRANGE, Directeur général ; M. Barry SIDIBE, Assistant Directeur général ; et
M. Daouda BERTHE, Directeur des études, ainsi que tout le personnel de
l’administration.
Un grand merci à M.(ENCADREUR) pour son accompagnement et sa disponibilité.
Nos remerciements aux membres du jury qui ont bien voulu nous honorer de leur
présence.
Et enfin, une mention spéciale à toutes personnes qui, de près ou de loin ont
contribué à notre formation et à la réalisation de ce mémoire.
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SIGLES ET ABREVIATIONS
5
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
6
RESUME :
7
Sommaire :
Introduction
Chapitre 1 : Notion de comptabilité
SECTION 1 : HISTORIQUE ET ÉVOLUTION DE LA COMPTABILITÉ.
SECTION 2 : LES PRINCIPES COMPTABLES.
Chapitre 2 : Le métier comptable et la digitalisation
Section 1 : Le comptable dans le temps
SECTION 2 : LA DIGITALISATION DU MÉTIER COMPTABLE.
8
INTRODUCTION
Au Mali, nous constatons actuellement une orientation massive des bacheliers vers des
filières aboutissant au métier comptable.
Le métier comptable peut être défini comme une activité professionnelle effectuée par le
comptable.
Essentiel à toute organisation, le comptable est la personne en charge de la tenue des
comptes au sein de l’entreprise. Il enregistre les dépenses, les recettes et les investissements
de l’entreprise au quotidien. Il réalise les opérations de clôture et établit la liasse fiscale.
Le métier comptable évoque le plus souvent une profession ennuyeuse et statique, nous
voyons le professionnel confiné dans un bureau, le nez dans une liste interminable de
chiffres. Une image dans la vision de tous qui est en train de changer.
En effet, le métier comptable évolue avec les technologies qui sont de plus en plus
évolutives. Un vrai challenge pour les services comptables, obligés de travailler en étroite
collaboration avec tous les services de l’entreprise.
Si la digitalisation, les automatisations ainsi que la numérisation semblent prendre le dessus
dans plusieurs secteurs, qu’en est-il dans celui de la comptabilité ?
Au cours des quinze dernières années, nous avons vécu plus d’évolutions technologiques et
d’innovations qu’au cours des cinquante années précédentes. En quelques minutes, depuis
un smartphone ou un ordinateur, il est à présent possible de faire le travail que faisait le
salarié d’un service comptable en plusieurs heures avec les méthodes traditionnelles.
Ainsi, notre problématique principale sera la suivante :
« Quel avenir pour le métier comptable face à la digitalisation ? »
La réponse à cette problématique nous pousse à comprendre les objectifs qui nous ont
poussés à choisir ce thème. A savoir :
L’objectif majeur qui est de rassurer les jeunes générations sur l’avenir perpétuel du
métier comptable.
L’objectif spécifique est de comprendre l’évolution du métier comptable.
Comme autre objectif, cette étude nous permettra d’apporter une plus-value sur les
sujets relatifs et récurrents sur l’avenir du métier comptable pour l’École Supérieure
de Gestion de Bamako (ESG).
Pour bien mener notre travail, nous allons procéder à une revue littéraire du cadre
conceptuel et des théories sur la comptabilité, le métier comptable et la digitalisation dans la
première partie de notre travail à travers des recherches sur internet et des documents de
l’intec Paris. La deuxième partie du présent mémoire s’axera sur la présentation de l’avis de
9
quelques praticiens sur le thème et des observations et recommandations pour terminer par
des interviews et analyses.
PREMIERE PARTIE
CADRE THEORIQUE DE
L’ETUDE
10
CHAPITRE 1 : NOTION DE COMPTABILITE
Contexte :
L’objet de ce chapitre est de comprendre la comptabilité dans ses grandes lignes ainsi que
les principes évoqués par l’OHADA. Pour cela, nous allons le présenter en deux (02) sections.
D’abord, nous évoquerons l’historique et l’évolution de la comptabilité et ensuite nous
parlerons des 10 principes comptables de la zone OHADA.
11
Les amateurs vénitiens ou génois pratiquaient une forme de commerce maritime qui
consistait à envoyer vers l’orient des navires chargés de marchandises. Au départ, étaient
enregistrées les sorties de fonds nécessaires à l’achat du bateau et du fret de départ. Dans le
cas favorable du retour d’un bateau (les pertes maritimes dues aux tempêtes, aux faits de
guerre ou aux actes de pirateries étaient très fréquentes), le marchand enregistrait la recette
tirée de la vente de la cargaison et de la revente du navire.
Dans ce genre d’activité florissante, mais aussi très risquée, le résultat était connu voyage
par voyage, par la différence entre les recettes et les dépenses.
La comptabilité « moderne » (comptabilité en partie double) est apparue entre le Xe et le
XVe siècle.
A la fin du Moyen Age, les conditions étaient propices au développement de l’économie et
des échanges terrestres. De grandes foires se tenaient le long des axes d’échange du nord de
l’Allemagne au nord de l’Italie en passant par la France (foire de Troyes par exemple). Le
crédit s’est développé aussi, d’où la nécessité de tenir les comptes tiers : créanciers et
débiteurs. La comptabilité de caisse n’étant pas adaptée, la prise en compte du nouveau
besoin d’information a entraîné l’émergence d’une comptabilité en partie double. La
relative régularité dans le temps de l’activité appelait une mesure périodique du résultat, et
non pas au coup par coup.
Dans un traité d’arithmétique, publié en 1494 par le moine franciscain Luca Pacioli, figure un
« Traité de comptes et des écritures » qui constitue une description complète de la méthode
en partie double.
En 1673, une ordonnance de Colbert impose aux commerçants de dresser un inventaire au
minimum tous les 2 ans, la tenue de livres de comptes, et institue les règles de forme
indispensables pour que les livres comptables puissent être admis par les juges comme
moyens de preuve.
4. Les temps modernes : du XVIIIe siècle à nos jours
La création de grandes compagnies commerciales au XVIII e siècle, puis celle de grandes
entreprises industrielles et de transport ferroviaire au cours du XIX e siècle, ont suscité un
développement de l’outil comptable.
Les grandes entreprises ont pris l’habitude de mesurer et d’analyser à intervalles rapprochés
leur patrimoine et leur résultat, notamment en raison de l’obligation d’informer
périodiquement leurs actionnaires sur leur gestion.
La comptabilité analytique a fait son apparition dans la seconde moitié du XIX e siècle, les
entreprises industrielles éprouvaient le besoin de connaitre leurs coûts de production.
Durant cette période, les pouvoirs publics ont édicté des textes fondamentaux :
Le code de commerce promulgué par Napoléon Ier en 1807 ;
La loi sur les sociétés commerciales du 24 juillet 1867(réformée par la loi du 24 juillet
1966), puis par la loi sur les nouvelles régulations économiques (loi NRE n o 2001-420
du 15 mai 2001).
12
Au cours de la seconde moitié du XX e siècle, la comptabilité entre en force dans le monde
agricole. La fin du XXe siècle est marquée par l’émergence de comptabilités non
commerciales et de la réforme de la comptabilité des communes.
Le développement extraordinaire de l’informatique depuis les années 1980 est un fait
marquant. En effet, le couple ordinateur-logiciels constitue un outil technique dont la
puissance s’accroit de manière vertigineuse. Son impact sur le travail du comptable et
l’évolution des métiers de la comptabilité est très fort. Les possibilités offertes par les bases
de données stimulent la réflexion au niveau conceptuel.
L’institutionnalisation et la normalisation sont des faits qui marquent fortement l’évolution
de la comptabilité depuis le milieu du XX e siècle. Dans la plupart des pays, les comptabilités
sont normalisées, à l’initiative des pouvoirs publics ou de la profession elle-même. Des
instances de normalisation internationales proposent aussi des normes. Cette normalisation
soumet les entreprises à un cadre uniforme de tenue des comptabilités et leur impose la
communication des informations sous une forme normalisée.
Le premier plan comptable français a été publié en 1947, puis révisé en 1957. En juin 1979,
le ministère de l’économie a publié un projet de plan comptable révisé, élaboré par le
conseil national de la comptabilité. Ce projet, conforme à la 4 e directive de la communauté
européenne a été approuvé par le ministère de l’économie et des finances par arrêté du 27
août 1982. Il a été appliqué aux exercices ouverts en 1984. Ce plan a fait l’objet d’une
refonte dite « à droit quasi constant » en 2014. Il est devenu texte règlementaire, applicable
immédiatement par son homologation par arrêté ministériel du 8 septembre 2014. Depuis
2002, le plan comptable français intègre progressivement les normes internationales de
l’IASB.1
2
Le SYSCOHADA a été créé le 01 janvier 1998 sous le nom « système comptable Ouest
Africaine(SYSCOA) » pour harmoniser le langage comptable dans les Etats membres de
l’OHADA et s’appuie sur l’acte uniforme relatif au droit comptable prévu par le traité de
l’OHADA. IL réunissait à l’époque les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire
Ouest Africaine (UEMOA) : Bénin, Mali, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Guinée-Bissau, Niger,
Sénégal et le Togo.
Le 01 janvier 2001 d’autres pays intègre le référentiel comptable de l’OHADA ; il s’agit du :
Cameroun, Congo, Comores, Gabon, Centrafrique, République Démocratique du Congo,
Tchad et la Guinée-Equatoriale.
Il fut révisé le 01 janvier 2014 mais pas appliqué en raison de son incompatibilité avec le
traité de l’OHADA.En 2017, il eut une nouvelle révision avec le SYSCOHADA dans le but
d’’actualiser le référentiel comptable OHADA par rapport à l’évolution du langage comptable
et financier mondiale (les normes comptables internationales IAS et IFRS). Cette réforme
entra en vigueur le 01 janvier 2018 et est toujours d’actualité.
1
(Source : Document INTECPARIS UE202122_119_S2)
2
www.ohada.com
13
PARAGRAPHE 2 : L’évolution de la comptabilité.
La comptabilité est un sujet et une profession qui a grandement évolué avec le temps et
continue encore beaucoup à ce jour. Les traces de comptabilité existent depuis la
préhistoire, mais les notions remontent aux antiquités.
1. De l’antiquité au 15ème siècle :
La période de l’antiquité forme les années de naissance de la comptabilité que l’on connait
aujourd’hui. Dans cette période de l’histoire, les gens comptaient sur leur doigt ou utilisaient
des roches pour faire la comptabilité. Un peu plus tard à Babylone, il y a eu une grande
évolution ou la comptabilité se tenait sur papyrus ou des tablettes d’argile. C’est à peu près
au moment que les égyptiens commencèrent à tenir compte des concepts de comptes et de
marchandises.
Les romains et les égyptiens étaient les premiers à utiliser la comptabilité dans la vie
commerciale. A Rome l’utilisation des livres recettes et dépenses journal et le livre des
comptes. Et en Egypte dans la comptabilité publique pour les impôts et les stocks
2. Du 15ème au 19ème siècle
Evolution vers une forme dite vénitienne et vers la comptabilité en partie double, ainsi les
comptes sont tenus en deux colonnes (débit-crédit), la création des comptes de bilan de
personnes et de résultat.
Cette étape a été marquée par la naissance des registres comme le Mémorial qui note les
dettes et les créances individuelles, le journal pour l’enregistrement chronologique des
opérations, et le grand livre pour les avoirs et les dettes.
3. DU 20ème siècle à aujourd’hui
Le 20ème siècle forme l’adaptation de la comptabilité aux changements, aux besoins et aux
exigences de l’économie moderne. La comptabilité s’adaptera aussi aux entreprises.
Toutes ces adaptations se feront à travers l’élargissement du cadre et son champ
d’application. On note l’application de la comptabilité analytique et de la comptabilité
budgétaire et d’un grand chargement au niveau des principes comptables.
Le premier ouvrage de comptabilité a été publié par Luca Pacioli (1445-1517) où il a décrit
méthode de tenue des comptes des marchands vénitiens de son temps.
14
SECTION 2 : Les principes comptables.
Les principes comptables aident les praticiens de la comptabilité d’élaborer des états
financiers qui suivent les normes du système comptable adopté. Dans la zone OHADA, nous
avons 11 principes comptables regroupés en deux (2) groupes : les postulats et les
conventions.
15
En pratique, la comptabilité d’engagement consiste à enregistrer toutes les pièces
justificatives au jour d’établissement de celles-ci :
16
contrats de crédit-bail ; les effets escomptés non échus ; les charges de personnel
extérieures.
17
Il s’agit d’une autre expression du troisième principe du système comptable OHADA selon
lequel le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice
précédent. En application intégrale de ce principe, il ne peut être imputé directement sur les
capitaux propres, ni les incidences de changement de méthodes comptables, ni les produits
et les charges sur exercices antérieurs. Lesdites corrections doivent transiter par le compte
de résultat de l’exercice au cours duquel les omissions ont été constatées. Toutefois, il est
admis, dans le cadre du système comptable OHADA comme dans d’autres plans comptables,
que l’incidence d’un changement de réglementation comptable soit imputée directement
sur les capitaux propres. Ce principe n’est pas d’application internationale unanime.
5. IMPORTANCE SIGNIFICATIVE :
Principe selon l’importance significative est celle dont l’omission ou la déformation pourrait
influencer l’opinion des lecteurs des états financiers.
L’importance significative fait appel à la notion de seuil significative. Elle s’applique,
notamment, dans l’élaboration de l’état annexé où la production de certaines informations
n’est requise que si elles ont une importance significative par rapport aux données des
autres états financiers, sans préjudice des obligations légales. De même, pour
l’établissement des comptes consolidés, l’importance significative s’applique dans la
définition du périmètre de consolidation lorsque l’intérêt ou l’incidence négligeable de
certaines filiales sur les comptes consolidés pourrait amener à les laisser hors du périmètre.
Cette notion d’importance significative consiste à savoir si dans l’évaluation, l’élément sera
porté à l’actif ou au passif.3
3
https://www.researchgate.net/publication/323254566
18
CHAPITRE 2 : Le métier comptable et la digitalisation
Contexte :
L’étude de ce chapitre, présenté en deux (2) sections, nous permettra de comprendre le
fonctionnement du métier dans le temps et quels ont été les effets du digital sur le métier ?
Dans la première section, nous parlerons du métier comptable dans le temps en évoquant la
nuance entre ‘’comment s’effectuait le métier comptable avant par rapport à aujourd’hui’’
et ‘’dans un futur proche ainsi que leurs compétences nécessaires avec le temps’’.
Et dans la deuxième section, nous évoquerons les effets de la digitalisation sur le métier
comptable.
19
PARAGRAPHE 2 : Le comptable d’aujourd’hui et de demain.
Avec l’avènement de l’informatique, le métier comptable a connu un changement
considérable. En effet, les logiciels de comptabilité, les factures numériques etc. ont
révolutionné en déchargeant les comptables de certaines tâches répétitives, chronographes
et fastidieuses comme les calculs, les enregistrements manuels sur support papier, etc.
Avec la digitalisation des processus du métier comptable, les comptables sont passés d’un
traitement manuel à l’usage d’outils informatisés comme par exemple : les logiciels
comptables, les factures numériques, l’automatisation des saisies comptables etc.
La dématérialisation des opérations comptables fait que les comptables d’aujourd’hui
utilisent moins les supports papiers. Ils ont donc une certaine organisation administrative
par rapport à ceux d’hier.
Les outils de comptabilité utilisés par les comptables d’aujourd’hui sont des progiciels qui
traitent presque toutes les taches comptables d’une entreprise et sa gestion dans sa
globalité : Plan comptable, comptabilité générale, saisie des écritures, déclaration de Tva,
gestion de trésorerie, rapprochement bancaire etc.
Certains logiciels permettent aux praticiens du domaine d’automatiser leurs processus,
d’analyser les documents comptables, de générer aussi des reportions détaillées (compte de
résultat, balances, grands livres etc.)
Avec le logiciel sage comptable par exemple, le comptable dispose d’un fichier comptable
bien paramétré et adapté à l’activité de son entreprise. Après réception des pièces
justificatives, celui-ci procède ainsi :
20
comptables qui s’adaptent aux récentes évolutions des technologies. Dans ce monde devenu
numérique, les comptables vont devoir se réinventer « C’est l’humain, et non la technologie,
qui sera au cœur de la mutation des cabinets et des entreprises. »
D’une part, les comptables d’aujourd’hui et de demain devront d’abord développer leurs
capacités de s’exprimer efficacement, tant à l’oral qu’à l’écrit, puisque tous les comptables
sont appelés à présenter les résultats de leurs travaux et à émettre des points de vue d’ordre
stratégiques.
D’autre part, la maitrise de l’anglais devient de plus en plus nécessaire et indispensable.
Avec la mondialisation, les entreprises sont et seront toujours amenées à travailler avec des
entreprises étrangères.
21
SECTION 2 : La digitalisation du métier comptable.
La digitalisation comptable est l’ensemble des changements technologiques qui
révolutionnent la façon dont les comptables conçoivent et exécutent leurs missions. C’est
aussi l’intégration des technologies numériques dans les processus commerciaux/sociaux,
dans le but de les améliorer. La digitalisation est transformatrice. Elle change la façon dont
les sociétés interagissent avec leurs clients souvent avec leurs sources de revenus.
LA REDUCTION DU COUT :
La digitalisation comptable est une méthode permettant de diminuer l’archivage et la
manipulation des documents sur papier. Grâce à cette technique, vous pouvez choisir les
plateformes de gestion, les fournisseurs et les clients qui vous conviennent. En effet, la
dématérialisation de chaque opération vous permet de réaliser des économies à travers la
baisse de l’émission, du classement et du traitement des papiers.
Elle facilite également la réduction des tarifs opérationnels de l’entreprise, en ayant :
Une bonne manipulation des documents ;
Une meilleure souplesse dans la génération, la transmission et l’analyse des données.
UN GAIN DE TEMPS INDENIABLE :
La digitalisation de vos activités comptables vous permet de générer un gain de temps
considérable et de diminuer les erreurs de saisie. Grâce à la récupération automatique des
données, elle simplifie la gestion des comptabilités de votre entreprise. Cette numérisation
concerne non seulement les flux bancaires, les déclarations sociales et la production du
bulletin de paie. De plus, elle englobe la gestion des achats et des ventes de vos clients au
moyen de l’intégration des flux de facturation et des justificatifs d’achats.
5
Rapidité dans l’exécution des taches :
4
www.blank.com
5
www.expensya.com
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Digitaliser ses processus, signifie se débarrasser des taches longues et chronophages en
utilisant des solutions intelligentes, automatisées et avoir ainsi plus de temps pour mieux
servir ses clients (l’automatisation). Grâce aux logiciels de comptabilité, le comptable se
trouve soulagé de certaines tches : saisie comptable, calcul des différentes taxes, écritures
comptables, le tout est centralisé dans un même endroit et accessible à tout moment.
Ainsi, il est possible de :
Gagner en efficacité
Gagner en productivité
Stocker toutes les données
Gérer les taches manuelles plus facilement
Partager facilement l’information entre les collaborateurs
En plus, avec la digitalisation vous aurez l’opportunités de gérer d’autres services vu le gain
de temps obtenu : c’est une forte valeur ajoutée. Si vous êtes expert-comptable, digitaliser la
comptabilité vous aidera à éviter les erreurs de saisie dans le document. Dans certains cas, il
est aussi possible de bénéficier d’autres d’outils tels que les statistiques et le tableau de
bord. Ces derniers sont utiles à améliorer le rendement de l’organisation.
Ainsi, la transmission des informations sera également plus souple autant vers les associés
que vers les clients. Tous, par exemple, apprécieront la dématérialisation des factures, entre
nous.
23
PARAGRAPHE 2 : Les enjeux de la digitalisation sur le métier comptable
6
Dire que le digital impacte la fonction comptable est une évidence. Cette réalité n’est pas
nouvelle car le domaine comptable se transforme depuis des années sous l’impact de
l’évolution des technologies. Et l’histoire n’est pas finie…
Si l’on replace la transition numérique dans une perspective historique, on se rend compte
que les changements vécus par la fonction comptable et financière ces dernières années,
sont nombreux et profonds. On peut citer quelques mutations : dématérialisation des
déclarations fiscales et sociales, dématérialisation des flux de document …
L’accélération technologique de ces dernières années témoigne de la force de la révolution
digitale.
Face à cette révolution digitale, l’employé en comptabilité est-il en survie ?
Une étude publiée par l’institut sapiens anticipe la disparition de ce métier à un horizon de
vingt à trente ans. Cette perspective affecterait essentiellement les métiers liés à la
comptabilité transactionnelle. Principalement la comptabilité ‘’clients’’ et la comptabilité
‘’fournisseurs’’. Par ailleurs, même si la diffusion d’innovations dans une économie provoque
la disparition de certains métiers, elle en fait émerger de nouveaux. Clairement, le temps
consacré à la production des données va continuer à se réduire et le temps dédié à l’analyse
des données va poursuivre sa croissance. De nouveaux besoins émergent en particulier vers
l’analyse prédictive en s’appuyant sur la masse des données collectées.
Nous allons poser cette question d’une manière pertinente :
« Comment un comptable va-t-il continuer à apporter de la valeur à son entreprise dans un
monde digitalisé ? »
Pour répondre à cette problématique, nous allons évoquer plusieurs solutions enviables.
La première réponse est l’optimisation des processus de production. La comptabilité est une
usine de transformation de données, il faut avoir les acteurs capables d’optimiser la
production de l’usine comptable. Cela requiert une vision globale du processus, une
compréhension des différentes interactions existant entre une application de comptabilité et
les autres applications de l’entreprise.
La seconde réponse est la technicité comptable et fiscale. Dans un monde où la complexité
est sans cesse croissante en raison de la pression réglementaire, des exigences de
communication, des transformations des entreprises, il est nécessaire de disposer d’acteurs
spécialisés capables de répondre aux défis de la complexité.
‘’Spécialisation et pluridisciplinarité’’, ces deux mots, qui peuvent sembler antinomiques,
résument des évolutions à attendre sur les compétences à développer pour la fonction
comptable dans un environnement de plus en plus digital. Cela ouvre à la profession, des
profils diversifiés.
6
www.cegos.FR
24
DEUXIEME PARTIE
CADRE PRATIQUE DE
L’ETUDE
25
Chapitre 1 : L’étude du terrain.
Contexte :
L’étude du terrain nous a permis d’évoquer certains points essentiels de notre étude.
D’abord, dans la première section, nous aborderons le but recherché par la comptabilité au
sein de l’entreprise : il s’agit des états financiers et le rôle de la comptabilité au sein d’une
entreprise.
Ensuite, dans la deuxième section, nous analyserons et synthétiserons les avis des praticiens
de la comptabilité.
26
TABLEAU 1 : BILAN AU 31 DECEMBRE N
Désignation entité : Exercice clos le 31/12/N
Numéro d’identification : Durée (en mois) :
27
2. Le compte de résultat :
Le compte de résultat est un document comptable qui récapitule l’ensemble des charges et
des produits de l’entreprise sur une année. Le compte de résultat regroupe les éléments de
la classe 6 à la classe 8 du syscohada. L’établissement du compte de résultat permet la
détermination du résultat net en faisant la différence entre les produits et les charges
supportées par l’entreprise.
Si les produits sont supérieurs aux charges, l’entreprise est bénéficiaire (l’entreprise a
réalisé un gain).
Si les produits sont inférieurs aux charges alors l’entreprise est déficitaire (l’entreprise
a réalisé une perte).
28
TABLEAU 2 : LE COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE N
Désignation entité : Exercice clos le 31/12/N
Numéro d’identification : Durée (en mois) :
Exercice au Exercice au
Ré Libellés Notes 31/12/N 31/12/N-1
f Net Net
TA 701 Ventes de marchandises A +
RA 601 Achats de marchandises -
RB 6031 Variation de stocks de m/ses (Initial-Final) -/+
XA Marge Commerciale (somme de TA à RB)
TB 702, 703 et 704 Ventes produits fabriqués B +
TC 705 et 706 Travaux, services vendus C +
TD 707 Produits accessoires D +
XB Chiffre d’affaires (A+B+C+D)
TE 73 Production stockée ou destockage (Final-Initial) +/-
TF 72 Production immobilisée +
TG 71 Subvention d’exploitation +
TH 75 Autres produits +
TI 781Transferts de charges d’exploitation +
RC 602 Achat de matières premières et fournitures liées -
RD 6032Variation de stocks de matières premières et fournitures liées -/+
RE 604, 605 et 608 Autres achats -
RF 6033Variation de stocks d’autres approvisionnements -/+
RG 61 Transports -
RH 62 et 63 Services extérieurs -
RI 64 Impôts et taxes -
RJ 65 Autres charges -
XC Valeur Ajoutée (XB+RA+RB) + Somme TE à RJ
RK 66 Charges de personnel -
XD Excédent Brut d’Exploitation (XC+RK)
TJ 791, 798 et 799 Reprises d’amortissements, de provision et dépréciât° +
RL 681 et 691 Dotation aux amorts et aux prov et dépréciations -
XE Résultat d’Exploitation (XD+TJ+RL)
TK 77 Revenus financiers et produits +
TL 797 Reprises de provisions et dépréciations financières +
TM 787 Transferts de charges financières +
RM 67 Frais financiers et charges assimilées -
RN 697 Dotations aux provisions et dépréciations financières -
XF Résultat Financier (Somme TK à RN)
XG Résultat des Activités Ordinaires (XE+XF)
TN 82 Produits des cessions d’immobilisations +
TO 84, 86 et 88 Autres produits HAO +
RO 81 Valeur Comptable des Cessions d’immobilisation -
RP 83 et 85 Autres charges HAO -
XH Résultat Hors Activités Ordinaires (Somme TN à RP)
RQ 87 Participation des travailleurs -
RS 89 Impôt sur le résultat -
XI Résultat net (XG+XH+RQ+RS)
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C’est un document qui comporte l’ensemble des entrées (encaissements) et sorties
(décaissements) d’argent de l’entreprise sur une période. Il est nécessaire pour mettre en
œuvre ou comprendre la gestion financière de l’entreprise.
Ces états financiers synthétisent de façon claire et structurée les évènements qui ont affecté
une entreprise tout au long de l’exercice ainsi que les transactions qu’elle a réalisées avec
des tiers.
30
Numéro d’identification : Durée (en mois) :
EXERCICE EXERCICE
REF Libelles Note au au
31/12/ N 31/12/ N-1
Trésorerie nette au 1er janvier
ZA A
(Trésorerie actif N-1 - trésorerie passif n-1)
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
FA Capacité d'autofinancement globale (CAFG)
FB -Actif circulant HAO
FC -Variation de stock
FD -Variation de créances
FE + Variation du passif circulant
Variation du BF lié aux activités opérationnelles
(FB+FC+FD+FE): ………………
FLUX de trésorerie provenant des activités opérationnelles
ZB (somme FA à FE) B
4. La note annexe :
Selon l’Article 29 de l’Acte uniforme, les notes annexes complètent et précisent l’information
donnée par les autres états financiers.
31
Les Notes annexes constituent un état financier qui a la même valeur que les trois autres
états financiers du SYSCOHADA (Bilan, Compte de résultat et Tableau de flux de trésorerie).
Selon l’article 33 de l’Acte uniforme, les notes annexes contiennent des informations
complémentaires à celles qui sont présentées dans le Bilan, le compte de résultat et le
Tableau de flux de trésorerie. Les Notes annexes fournissent des descriptions narratives ou
des décompositions d’éléments présentés dans les autres états financiers, ainsi que des
informations relatives aux éléments qui ne répondent pas aux critères de comptabilisation
des autres états financiers.
Elle tient compte de toutes les informations utiles à la prise de décision.
Chaque élément, des états financiers de synthèse doivent faire l’objet d’une référence
croisée vers l’information liée figurant dans les notes.
Les notes annexes doivent comporter obligatoirement une déclaration explicite de
conformité au plan comptable OHADA (PCGO).
A partir de ces comptes annuels, la comptabilité doit donc assurer plusieurs taches :
Fournir à l’entreprise des informations tout au long de l’année afin de garder un œil
sur l’état des comptes et leurs évolutions jusqu’au rendus des comptes annuels ;
Servir d’un moyen de preuve juridique en cas de litige ;
Servir d’une source d’information d’ordre financier sur la situation et l’évolution de
l’entreprise ;
Servir de moyen de calcul de l’assiette des impôts ;
Être un outil de gestion, il s’agit de se baser sur les informations fournies par les
comptes annuels pour prendre des décisions de gestion courante ou temporaire ;
Un outil de contrôle des opérations.
32
Ces objectifs initiaux entrainent des conséquences non moins essentielles. Ces dernières
structurent l’activité même de la comptabilité et en font un outil général de gestion
d’entreprise.
1. Représenter une réalité économique :
La comptabilité est tout simplement une forme de langage reconnu par tous qui a pour but
de communiquer une réalité financière. Les règles de communication utilisées sont imposées
et régies par un cadre législatif. Ces règles et habitudes de communication sont acceptées
par tous les acteurs et les destinataires des informations. De cette façon, les états financiers
(comme le bilan comptable, le compte de résultats, le flux de trésorerie, etc.) sont les
applications concrètes des objectifs de la comptabilité.
La comptabilité a pour but de présenter le plus fidèlement possible une réalité économique
(la capacité financière, les activités, la situation, les résultats, etc.) pour une entreprise
donnée. La comptabilité fournit en temps réel l’état de sa situation financière. La
comptabilité, dans sa globalité et à travers des principes comptables, est un outil
d’information.
2. Communiquer entre les parties concernées :
Pour transmettre des informations sur une situation, il est nécessaire d’utiliser les mêmes
codes et le même langage. C’est en effet la base de toute communication.
En matière de comptabilité, la confrontation avec la réalité et les usages qui en découlent,
ont donné naissance à des principes comptables. Ces principes permettent aux utilisateurs
de s’entendre grâce et sur la base d’un cadre commun de référence. Les buts des principes
de comptabilité ont été mis en place soit par loi soit par des praticiens comme des experts,
des organismes professionnels, des représentants d’utilisateurs, etc.
Pour savoir ce dont on parle et situé l’activité et les résultats financiers d’une entreprise, il
est impératif que les différentes parties concernées puissent communiquer convenablement.
Et pour pouvoir communiquer, il faut utiliser un même langage. Une fois établies les règles
de communications et donc le langage commun utilisé, il est alors seulement possible de
transmettre des données comptables et produire des états financiers pour représenter une
réalité financière.
3. Harmoniser les droits et les devoirs des entreprises :
Transmettre les informations sur la réalité financière des entreprises, en communiquant
selon les règles communes et reconnues par tous, permet de produire une base de calcul
pour les différents impôts et taxes, tels que la taxe sur la valeur ajoutée(TVA), l’impôt sur le
bénéfice industriel et commercial, l’impôt sur le traitement des salaires etc. les aides
éventuelles peuvent également être calculées lorsqu’elles sont dépendantes d’une activité
ou d’une situation particulière.
Au niveau national, la comptabilité et ses principes comptables permettent d’élaborer des
statistiques sur lesquelles le gouvernement se base pour mettre en place un cadre
d’imposition et de prise de décision.
33
4. Gérer une activité économique :
Grâce aux objectifs de la comptabilité basée sur la communication d’une réalité financière,
les entreprises peuvent avoir un outil de gestion sur. La comptabilité de gestion est ainsi un
véritable instrument d’analyse de l’activité de l’entreprise, qui guide dans les prises
stratégiques de décision. La comptabilité devient alors un véritable outil d’aide et d’analyse
financière (grâces aux soldes intermédiaires de gestion), de gestion (par l’analyse des coûts
et des données de comptabilité analytique) et de prévision. Elle est une pierre angulaire
indispensable aux choix nécessaires dans la vie d’une entreprise.
5. Evaluer la viabilité d’une entreprise :
La comptabilité et ses principes sont aptes à analyser les habitudes de fonctionnement d’une
entreprise. Elle est ainsi une base essentielle pour témoigner de la capacité d’une entreprise
à être viable et pérenne dans l’avenir. La comptabilité permet, en imposant le même cadre
de communication à l’ensemble des acteurs de la structure, d’avoir des éléments de
comparaison et de projection.
6. Justifier l’activité d’une entreprise :
La comptabilité permet l’enregistrement officiel des mouvements et des transactions
effectués dans le cadre d’une activité. Elle est ainsi un instrument de justification en cas de
litige entre les parties ou avec les services de l’Etat. Les droits des entreprises sont
intimement liés au respect des principes comptables.
Quelle que soit sa taille, son activité ou son fonctionnement, une entreprise doit gérer son
activité selon les principes comptables incontournables (évoqués en amont). La comptabilité
permet de rendre compte de la réalité d’une activité en enregistrant les mouvements
transactionnels et en pouvant ainsi témoigner d’un mode de fonctionnement. La
comptabilité est le témoin de la viabilité des entreprises, de leurs efforts et de leur
projection dans l’avenir. Les principes comptables permettent à l’ensemble des acteurs de la
société de communiquer avec le même langage.
Dans ses fondements, la comptabilité a effectivement émergé et a été mise en place pour
répondre à des besoins cruciaux.
34
SECTION 2 : Présentation de l’avis des praticiens.
Cette partie, dédiée à la rencontre des professionnels a permis d’approfondir et de
compléter d’une part significative notre rapport, notamment les points concernant « le
metier comptable » et, par ailleurs, d’obtenir leurs avis qui vous seront développés au
cours de cette partie. Et pour mieux cerner la partie la problématique qui sera traitée est la
suivante :
« Quel avenir pour la profession comptable face à la digitalisation des processus ? »
La réalisation de cette partie a été possible grâce à un guide d’entrétien, que vous
retrouverez au niveau des annexes, déposé auprès des professionnels.
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Enfin de bien illustrer cette partie, nous vous présentons un nuage de points qui met en
évidence les différentes conséquences, qu’elles soient positives ou négatives. À travers ce
nuage de point, les termes qui ont été le plus souvent cités au cours des différents
entretiens sont représentés de manière plus évidente, que les autres afin de visualiser d’un
coup d’œil les conséquences évidentes selon eux.
RAPIDITE
SECURITE DES DONNEES
VOLUME IMPORTANT
STOCKAGE
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2. L’automatisation :
Cette technologie en appliquant des « logiciels robots » permet d’automatiser des tâches
qui n’apportent guère de valeur ajoutée. C’est à travers cette technologie que les processus
se voient être directement impactés. En effet, tel un être humain, le logiciel est capable de
capturer et lire les applications informatiques qui existent pour pouvoir par la suite les
manipuler dans les différents systèmes informatiques. Il s’agit par exemple des saisies et
des copier-coller de données qui se situent dans les différentes fenêtres des supports
informatiques, évitant ainsi l’aspect manuel.
3. Le scan :
En effet, ils sont conscients qu’il y a des technologies qui ont été créées et qui peuvent
avoir des répercussions sur les processus. La forme la plus couramment citée par
l’ensemble des intervenants fut le scan des documents, soit avec l’aide de scanner, soit
avec l’aide de l’appareil photo. Cet outil identifierait les informations sur la pièce comptable
afin de passer l’écriture automatiquement.
Cette information est intéressante, car ils sont conscients, sans les avoir informés des
recherches que nous avons effectuées au préalable, de ce qui existe dans le marché dédié à
la technologie.
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CHAPITRE 2 : Observations et Recommandations.
Contexte :
Ce chapitre est également subdivisé en deux sections. Dans la première section, nous allons
faire des observations sur l’état du métier comptable avec la digitalisation et dans la
deuxième section, nous allons faire des recommandations en rapport avec nos observations.
SECTION 1 : OBSERVATIONS
Après une étude approfondie, nous avons détecté sur le marché trois (3) profils de
comptables :
Comptables en devenir ;
Comptables sur le marché avec peu de qualifications ;
Comptables sur le marché avec beaucoup de qualifications ;
Ainsi, nos observations vont d’abord s’accentuer sur ces 3 profils de comptable et ensuite
sur l’environnement auquel ils sont censés travailler : l’entreprise.
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PARAGRAPHE 2 : Observations au niveau des entreprises.
En effet, les opportunités que pourront tirer les entreprises de cette intégration
technologique sont indénombrables. On ne peut pas omettre le fait que la digitalisation des
processus aide les entreprises de manière positive. Ce sont :
1. Un traitement de document plus important et un gain de temps :
Disponible 24h/24h, 7j /7j, l’être humain ne peut guère égaler l’informatique au niveau de
la rapidité. La technologie est exemptée de fatigue, de pause liée aux repas, de sommeil, de
vacances, etc. engendrant ainsi plus de documents traités en moins de temps.
Pour les entreprises, comme les cabinets, le temps est précieux. À l’approche des
inventaires, ces derniers sont toujours autant surchargés et engendrent de nombreuses
heures de travail pour terminer en temps et en heure. La digitalisation apparait donc
comme une potentielle solution.
2. Une diminution des erreurs et des informations disponibles en temps réel
Bien entendu, les erreurs se voient diminuer du fait que face à l’être humain qui a besoin
d’un environnement de travail adapté avec de nombreuses compétences, la technologie,
quant à elle, en est déchargée. De plus, étant donné que tout le processus peut s’effectuer
successivement sans temps de repos, cela permet d’obtenir des informations en temps
réel.
3. La diminution de fraude :
En effet, si nous revenons un instant sur le terme de fraude, qui est le fait d’effectuer
intentionnellement des manœuvres trompeuses afin d’en tirer profit. Elle peut être
effectuée dans notre situation à travers les comptables qui peuvent à titre d’exemple
procéder à des paiements fictifs des fournisseurs.
Le fait d’informatiser les processus diminuera ce risque étant donné qu’il n’y aurait plus de
manipulation de document et de saisie d’écriture manuellement. Il faudra alors accorder un
fort intérêt à ce point, bien vrai qu’il n’est pas la solution ultime qui évitera la fraude dans
les entreprises, mais elle peut contribuer à diminuer ce problème.
4. Gain financier :
Suite à cela, on peut rajouter comme force un gain financier lié aux paiements rapides des
fournisseurs. Digitaliser les processus est synonyme d’un traitement rapide des opérations
et permet d’éviter les surcharges administratives (données en format papier) puisque les
données seront stockées dans un logiciel. Le logiciel vous communiquera donc en temps
voulu l’état de vos créances et dettes. Vous avez donc la possibilité de procéder à des
paiements anticipés afin de profiter des éventuelles remises et par ailleurs éviter des
sanctions relatives à un retard. Cela génère dès lors un gain financier.
De même lorsque vous confiez certaines activités comme (l’élaboration de vos états
financiers, l’audit de votre entreprise etc.) à un œil externe, celui-ci est généralement
rémunéré en fonction du volume horaire de l’opération pour laquelle il est convié. Le fait
de digitaliser ses processus permet de réduire considérablement le volume horaire de
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celui-ci mais aussi les coûts pour l’entreprise. Ainsi, il ne faut pas oublier que dans la
majorité des entreprises, celles-ci cherchent à diminuer constamment ses coûts afin de
tirer davantage de profit.
5. Optimisation des locaux et avantage environnemental :
Comme évoqué en amont, la digitalisation permet un archivage en ligne. L’environnement
bien entendu en tirera profit, l’image que reflèteront les entreprises sera plus qu’améliorée
et les locaux seront moins chargés. Bien entendu, on trouvera des points forts aux
documents papiers, tels que ceux-ci ne risquent pas d’être supprimés en cas de problème
informatique comme l’avait souligné le comptable de l’état de Genève. Toutefois et
inévitablement, on pourrait rétorquer que le papier pourrait brûler. Ce sont deux points de
vue qui sont tout à fait en cohérence.
Section 2 : Recommandations
Paragraphe1 : Recommandations au niveau des comptables
In fine, nous ne pouvons terminer notre étude sans avoir abordé les compétences requises
du futur comptable. En effet, nous avons eu à parler des tâches et rôles du comptable mais
aussi les compétences dont les comptables doivent être dotées, pour l’exécution des tâches
liées au métier comptable. Mais à l’avenir, afin de progresser dans ce métier, qu’est-ce que
le comptable devra développer ? Telle sera notre première recommandation, une
recommandation divisée en trois sous-catégories, avec trois profils distincts préalablement
identifiés.
40
Concernant, les comptables qui sont actuellement dans le marché du travail, mais avec peu
de qualifications, ces derniers sont selon les résultats de notre rapport plus en « danger »
de se voir évincer dans leur poste. En effet, dans cette situation, nous faisons référence aux
collaborateurs qui n’effectuent que de la saisie à proprement parler, dont leurs
connaissances ne leur permettent pas d’effectuer d’autres fonctions. Notre suggestion
serait d’effectuer des formations complémentaires afin d’accroître leurs connaissances.
Toutefois, il est essentiel de différencier ceux qui aiment ce qu’ils font, à ceux qui sont à ce
poste à contrecœur. Cela peut paraître un peu étrange, mais il est nécessaire de
comprendre pourquoi cette personne en est arrivée là où elle en est. En effet, il serait
difficile d’envisager qu’une personne qui est là par « dépit » soit intéressée à se former. Dès
lors, nous conseillerons dans un premier temps à la personne en question de prendre du
recul, d’analyser sa situation, afin de décider si elle souhaite accomplir des formations
complémentaires afin d’être toujours compétitif sur le marché.
• Former leurs collaborateurs aux nouveaux outils qui seront installés dans leur lieu
de travail (scanner, nouveau logiciel, nouveaux lieux d’archivage des documents,
etc.) et de leur expliquer les bénéfices qu’ils en tireront de ce changement.
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CONCLUSION :
Apparu depuis la préhistoire, le métier comptable fait partie des professions les plus vieilles
du monde. Au fil du temps, celui-ci a connu des évolutions, au début le comptable n’avait
que pour tâches de compter et rendre des comptes à son employeur. C’est après l’adoption
et l’introduction de certaines règles que le comptable était alors amené à faire des
enregistrements et établir les comptes annuels (bilan de clôture, compte de résultat,
tableaux des flux de trésorerie et les notes annexes). Ces états annuels jouent un rôle
d’informateur financier et constitue une aide à la prise de décision pour les dirigeants.
Toutes ces opérations étaient, en effet, effectuées de façon manuelle jusqu’à l’avènement
de l’informatique. Ce dernier a considérablement modifié la façon de travailler des
comptables en digitalisant les processus d’élaboration et d’exécution des tâches de ceux-ci.
La digitalisation, à travers des techniques particulières et des algorithmes plus sophistiqués,
est capable de substituer les tâches fastidieuses et sans réelle valeur ajoutée par l’être
humain. Elle a eu pour effets :
Dès lors, en ayant conscience de toutes ces transformations, la question qui se pose est la
suivante : « le métier comptable est-il amené à disparaitre face à cette digitalisation
grandissante ? »
Après une étude sur le terrain et des analyses approfondies, sont nés trois profils différents
de comptable à cette ère du digital et dont les impacts et leur façon d’agir seront
légèrement variés les uns des autres. Il s’agit du :
Comptable en devenir : qui doit privilégier des études plus poussées et avoir une
multitude de compétences.
Comptable sur le marché avec peu de qualification : qui doit favoriser les formations
complémentaires pour ne pas compromettre sa capacité d’employabilité.
Comptable sur le marché avec beaucoup de qualifications : qui doit juste continuer
à se mettre à jour sur l’évolution du marché dédié à la technologie.
L’étude sur le terrain a permis d’aborder le sujet avec les professionnels et d’analyser s’ils
sont conscients de ce qui se passe dans l’environnement externe dans lequel ils vivent. Les
résultats ont été très positifs. Des lors, étant conscient de la mutation technologique de
certaines tâches, un changement en douceur pourra être anticipé.
42
Ainsi, plus vous digitalisez vos processus, plus vous avez besoin de nouvelles compétences.
Il faudra alors des comptables capables de se réinventer et de s’adapter aux fluctuations
technologiques.
Et enfin de compte, nous arrivons à la conclusion que la digitalisation ne va en aucun cas
compromettre le métier comptable contrairement aux dires. Les comptables seront
toujours amenés à exister mais ils évolueront différemment avec le temps.
Cette étude nous a permis de nous rendre compte que nous vivons dans une société où
inévitablement la technologie est en marche et bouleverse notre vie. Une question à cet
effet se pose : celle de la formation et des études. En effet, pour les étudiants, sont-ils prêts
à faire face à cette technologie grandissante ? Les formations actuelles sont-elles adaptées
à l’évolution technologique qui prend de l’ampleur de jour en jour ?
D’innombrables questions qui nécessiteraient beaucoup de réflexion.
43
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
1. BIBLIOGRAPHIE
LIVRES PHYSIQUES
SYSCOHADA révisé 2017
LIVRES ELECTRONIQUES
2. WEBOGRAPHIE :
www.ohada.com
https://www.researchgate.net/publication/323254566
www.blank.com
www.expensya.com
www.cegos.FR
44
ANNEXE : Questionnaire utilisé pour les interviews
« Face à la digitalisation, comment évolueront certaines activités du comptable ? »
Nom :
Prénom :
Fonction :
Entreprise :
2. Pouvez-vous nous expliquer comment se passe (les étapes) le traitement des pièces
d’aujourd’hui ? Y’va-t-il une différence entre celui-ci et l’époque où elle était tenue
manuelle ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
3. Quels sont, selon vous les atouts (caractéristiques) indispensables qu’un comptable doit
avoir à cette ère de digitalisation ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
4. Le cas échéant, que faut-il éviter de faire lors de la réalisation de ces activités ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
è OUI :
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………
Comment pensez-vous que les comptables doivent agir face à ses conséquences (et face à
ces progrès ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………
Qu’apporte la technologie que les comptables ne procèdent pas ? (Les points forts de la
technologie)
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………
-
è NON :
• Pourquoi, pensez-vous que ces technologies n’impacteront pas ces activités ?
………………………………….………………………………….………………………………….
……………………………………………………….………………………………….……………………………………….
…………………………………….………………………………….………………………………….
…………………………………………………………….………………………………….………………………
• Pensez-vous que les comptables soient indispensables dans l’exécution de ces
activités ? Et pourquoi ?
………………………………….………………………………….……………………………………………………..………….…………………
…………………………………………….………………………………………………..…………….…………………………………….………
…………………………….…………………………………….………………………….……………………………….….………………………
……………………………………..……………………………………….………………………………….……………………………………….
5. Selon vous, vous catégoriserez ces nouvelles formes de technologie comme une potentielle
menace ou une opportunité du point de vue du comptable ? Et du point de vue des
entreprises ? Et pourquoi ?
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
6. Outre, la digitalisation, l’IA, et l’automatisation, vous pensez qu’il a une autre technologie
qui existe ou en développement qui remettrait en question les activités actuelles du
comptable ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………........
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….......
7. Pensez-vous qu’il soit plausible que d’ici quelques années, les taches du comptable soient
totalement remplacées (à100%) par la technologie et que le comptable ne soit plus
nécessaire ? Et pourquoi ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………........
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….......
8. Que diriez-vous à un jeune qui voudrait entreprendre le métier de comptable en sachant
que c’est un métier en évolution ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
47
Table des matières
DEDICACE.................................................................................................................................................. 3
REMERCIEMENTS........................................................................................................................................... 4
SIGLES ET ABREVIATIONS............................................................................................................................... 5
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES................................................................................................................... 6
RESUME :...................................................................................................................................................... 7
SOMMAIRE :.................................................................................................................................................. 8
INTRODUCTION............................................................................................................................................. 9
CHAPITRE 1 : NOTION DE COMPTABILITE..................................................................................................... 11
SECTION 1 : OBSERVATIONS...................................................................... 38
PARAGRAPHE 1 : Observations au niveau des comptables.......................................................................38
Paragraphe 2 : OBSERVATIONS AU NIVEAU DES ENTREPRISES................................................................39
SECTION 2 : RECOMMANDATIONS......................................................................40
Paragraphe1 : Recommandations au niveau des comptables..................................................................40
Paragraphe 2 : Recommandations au niveau des entreprises..................................................................41
CONCLUSION :............................................................................................................................................. 42
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE............................................................................................................... 44
ANNEXE : QUESTIONNAIRE UTILISÉ POUR LES INTERVIEWS..........................................................................45
48
49