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ECOLE SUPERIEURE DE GESTION DE BAMAKO (ESG)

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE


Pour l’obtention du Diplôme de Licence
Option : Finance-Comptabilité

THEME DE MEMOIRE :

« L’AVENIR DU METIER COMPTABLE FACE A LA


DIGITALISATION. »

Présenté et soutenu par :

DJOUME SIDIBE
MOUSTAPHA Y BAMBA
SALIOU BATHILY
Directeur de mémoire : Membre du jury :

M.

2022-2023 Date :

2
DEDICACE

Nous dédions ce mémoire aux familles BAMBA, BATHILY et SIDIBE pour leur soutien et
amour inconditionnels.

3
REMERCIEMENTS
D’abord, nous rendons grâce au bon Dieu qui nous a donnés la chance de franchir un tel
niveau d’études.
Ensuite nous remercions :
 Nos parents pour leur soutien moral et leur amour inconditionnel.
 Nos tuteurs pour leurs soutiens financiers et leurs accompagnements durant notre
cursus scolaire et universitaire.
 L’administration de L’ECOLE SUPERIEURE DE GESTION (ESG) avec à sa tête M. Jean
Pierre GRANGE, Directeur général ; M. Barry SIDIBE, Assistant Directeur général ; et
M. Daouda BERTHE, Directeur des études, ainsi que tout le personnel de
l’administration.
 Un grand merci à M.(ENCADREUR) pour son accompagnement et sa disponibilité.
 Nos remerciements aux membres du jury qui ont bien voulu nous honorer de leur
présence.
 Et enfin, une mention spéciale à toutes personnes qui, de près ou de loin ont
contribué à notre formation et à la réalisation de ce mémoire.

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SIGLES ET ABREVIATIONS

TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée.


SYSCOA : Système Comptable Ouest Africain.
OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires.
PCG : Plan Comptable Général.
IFRS : International Finance Reporting Standards

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LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

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RESUME :

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Sommaire :

1ière partie : Cadre théorique de l’étude

Introduction
Chapitre 1 : Notion de comptabilité
SECTION 1 : HISTORIQUE ET ÉVOLUTION DE LA COMPTABILITÉ.
SECTION 2 : LES PRINCIPES COMPTABLES.
Chapitre 2 : Le métier comptable et la digitalisation
Section 1 : Le comptable dans le temps
SECTION 2 : LA DIGITALISATION DU MÉTIER COMPTABLE.

2Ième Partie : Cadre pratique de l’étude


Chapitre 1 : l’etude du terrain.
SECTION 1 : LES ÉTATS FINANCIERS ET RÔLE DE LA COMPTABILITÉ AU SEIN DE L’ENTREPRISE.
SECTION2 : PRÉSENTATION DE L’AVIS DES PRATICIENS.

chapitre 2 : observations et recommandations.


SECTION 1 : OBSERVATIONS
SECTION 2 : RECOMMANDATIONS

8
INTRODUCTION
Au Mali, nous constatons actuellement une orientation massive des bacheliers vers des
filières aboutissant au métier comptable.
Le métier comptable peut être défini comme une activité professionnelle effectuée par le
comptable.
Essentiel à toute organisation, le comptable est la personne en charge de la tenue des
comptes au sein de l’entreprise. Il enregistre les dépenses, les recettes et les investissements
de l’entreprise au quotidien. Il réalise les opérations de clôture et établit la liasse fiscale.
Le métier comptable évoque le plus souvent une profession ennuyeuse et statique, nous
voyons le professionnel confiné dans un bureau, le nez dans une liste interminable de
chiffres. Une image dans la vision de tous qui est en train de changer.
En effet, le métier comptable évolue avec les technologies qui sont de plus en plus
évolutives. Un vrai challenge pour les services comptables, obligés de travailler en étroite
collaboration avec tous les services de l’entreprise.
Si la digitalisation, les automatisations ainsi que la numérisation semblent prendre le dessus
dans plusieurs secteurs, qu’en est-il dans celui de la comptabilité ?
Au cours des quinze dernières années, nous avons vécu plus d’évolutions technologiques et
d’innovations qu’au cours des cinquante années précédentes. En quelques minutes, depuis
un smartphone ou un ordinateur, il est à présent possible de faire le travail que faisait le
salarié d’un service comptable en plusieurs heures avec les méthodes traditionnelles.
Ainsi, notre problématique principale sera la suivante :
« Quel avenir pour le métier comptable face à la digitalisation ? »
La réponse à cette problématique nous pousse à comprendre les objectifs qui nous ont
poussés à choisir ce thème. A savoir :
 L’objectif majeur qui est de rassurer les jeunes générations sur l’avenir perpétuel du
métier comptable.
 L’objectif spécifique est de comprendre l’évolution du métier comptable.
 Comme autre objectif, cette étude nous permettra d’apporter une plus-value sur les
sujets relatifs et récurrents sur l’avenir du métier comptable pour l’École Supérieure
de Gestion de Bamako (ESG).
Pour bien mener notre travail, nous allons procéder à une revue littéraire du cadre
conceptuel et des théories sur la comptabilité, le métier comptable et la digitalisation dans la
première partie de notre travail à travers des recherches sur internet et des documents de
l’intec Paris. La deuxième partie du présent mémoire s’axera sur la présentation de l’avis de

9
quelques praticiens sur le thème et des observations et recommandations pour terminer par
des interviews et analyses.

PREMIERE PARTIE
CADRE THEORIQUE DE
L’ETUDE

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CHAPITRE 1 : NOTION DE COMPTABILITE
Contexte :
L’objet de ce chapitre est de comprendre la comptabilité dans ses grandes lignes ainsi que
les principes évoqués par l’OHADA. Pour cela, nous allons le présenter en deux (02) sections.
D’abord, nous évoquerons l’historique et l’évolution de la comptabilité et ensuite nous
parlerons des 10 principes comptables de la zone OHADA.

SECTION 1 : Historique et évolution de la comptabilité.


L’article 120-1 du plan comptable général définit la comptabilité comme « Un système
d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer des
données de base chiffrées et présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine,
de la situation financière et du résultat à la date de clôture ».
On retrouve les traces de la comptabilité depuis la préhistoire.
De la préhistoire jusqu’à nos jours, elle n’a cessé d’évoluer avec le temps.

Paragraphe 1 : Historique de la comptabilité


1. La préhistoire :

Des os de paléolithique (époque remontant à plus de 12000 ans) recouverts détailles


semblent être les témoignages les plus anciens de « comptage ».
2. La période antique ou protohistorique :
Vers 4000 avant Jésus-Christ, les scribes chaldéens notaient dans la terre glaise les données
portant sur les échanges commerciaux et les ventes de terrains. Les écritures décrivant les
objets des transactions et les quantités échangées.
Les archéologues ont également découvert des traces avérées d’enregistrements
comptables dans les civilisations Egyptiennes, sumériennes, inca…
Certains spécialistes tiennent ces découvertes pour les premiers témoignages d’une
comptabilité élémentaire ; d’autres, arguant du fait qu’il n’y a pas vraiment évaluation mais
simple dénombrement, affirment qu’il s’agit en fait, de statistiques.
3. De l’Antiquité à la Renaissance :
L’accroissement des échanges sous-tendu par l’usage de la monnaie a généré des besoins
croissants d’information et entrainé le développement de la comptabilité.
La comptabilité romaine est probablement l’une des formes les plus anciennes de
comptabilité de caisse à partie simple dont l’objet est la valorisation et le contrôle du
patrimoine du pater familias entre le moment de son entrée en possession de l’héritage et
celui de son décès.

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Les amateurs vénitiens ou génois pratiquaient une forme de commerce maritime qui
consistait à envoyer vers l’orient des navires chargés de marchandises. Au départ, étaient
enregistrées les sorties de fonds nécessaires à l’achat du bateau et du fret de départ. Dans le
cas favorable du retour d’un bateau (les pertes maritimes dues aux tempêtes, aux faits de
guerre ou aux actes de pirateries étaient très fréquentes), le marchand enregistrait la recette
tirée de la vente de la cargaison et de la revente du navire.
Dans ce genre d’activité florissante, mais aussi très risquée, le résultat était connu voyage
par voyage, par la différence entre les recettes et les dépenses.
La comptabilité « moderne » (comptabilité en partie double) est apparue entre le Xe et le
XVe siècle.
A la fin du Moyen Age, les conditions étaient propices au développement de l’économie et
des échanges terrestres. De grandes foires se tenaient le long des axes d’échange du nord de
l’Allemagne au nord de l’Italie en passant par la France (foire de Troyes par exemple). Le
crédit s’est développé aussi, d’où la nécessité de tenir les comptes tiers : créanciers et
débiteurs. La comptabilité de caisse n’étant pas adaptée, la prise en compte du nouveau
besoin d’information a entraîné l’émergence d’une comptabilité en partie double. La
relative régularité dans le temps de l’activité appelait une mesure périodique du résultat, et
non pas au coup par coup.
Dans un traité d’arithmétique, publié en 1494 par le moine franciscain Luca Pacioli, figure un
« Traité de comptes et des écritures » qui constitue une description complète de la méthode
en partie double.
En 1673, une ordonnance de Colbert impose aux commerçants de dresser un inventaire au
minimum tous les 2 ans, la tenue de livres de comptes, et institue les règles de forme
indispensables pour que les livres comptables puissent être admis par les juges comme
moyens de preuve.
4. Les temps modernes : du XVIIIe siècle à nos jours
La création de grandes compagnies commerciales au XVIII e siècle, puis celle de grandes
entreprises industrielles et de transport ferroviaire au cours du XIX e siècle, ont suscité un
développement de l’outil comptable.
Les grandes entreprises ont pris l’habitude de mesurer et d’analyser à intervalles rapprochés
leur patrimoine et leur résultat, notamment en raison de l’obligation d’informer
périodiquement leurs actionnaires sur leur gestion.
La comptabilité analytique a fait son apparition dans la seconde moitié du XIX e siècle, les
entreprises industrielles éprouvaient le besoin de connaitre leurs coûts de production.
Durant cette période, les pouvoirs publics ont édicté des textes fondamentaux :
 Le code de commerce promulgué par Napoléon Ier en 1807 ;
 La loi sur les sociétés commerciales du 24 juillet 1867(réformée par la loi du 24 juillet
1966), puis par la loi sur les nouvelles régulations économiques (loi NRE n o 2001-420
du 15 mai 2001).

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Au cours de la seconde moitié du XX e siècle, la comptabilité entre en force dans le monde
agricole. La fin du XXe siècle est marquée par l’émergence de comptabilités non
commerciales et de la réforme de la comptabilité des communes.
Le développement extraordinaire de l’informatique depuis les années 1980 est un fait
marquant. En effet, le couple ordinateur-logiciels constitue un outil technique dont la
puissance s’accroit de manière vertigineuse. Son impact sur le travail du comptable et
l’évolution des métiers de la comptabilité est très fort. Les possibilités offertes par les bases
de données stimulent la réflexion au niveau conceptuel.
L’institutionnalisation et la normalisation sont des faits qui marquent fortement l’évolution
de la comptabilité depuis le milieu du XX e siècle. Dans la plupart des pays, les comptabilités
sont normalisées, à l’initiative des pouvoirs publics ou de la profession elle-même. Des
instances de normalisation internationales proposent aussi des normes. Cette normalisation
soumet les entreprises à un cadre uniforme de tenue des comptabilités et leur impose la
communication des informations sous une forme normalisée.
Le premier plan comptable français a été publié en 1947, puis révisé en 1957. En juin 1979,
le ministère de l’économie a publié un projet de plan comptable révisé, élaboré par le
conseil national de la comptabilité. Ce projet, conforme à la 4 e directive de la communauté
européenne a été approuvé par le ministère de l’économie et des finances par arrêté du 27
août 1982. Il a été appliqué aux exercices ouverts en 1984. Ce plan a fait l’objet d’une
refonte dite « à droit quasi constant » en 2014. Il est devenu texte règlementaire, applicable
immédiatement par son homologation par arrêté ministériel du 8 septembre 2014. Depuis
2002, le plan comptable français intègre progressivement les normes internationales de
l’IASB.1
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Le SYSCOHADA a été créé le 01 janvier 1998 sous le nom « système comptable Ouest
Africaine(SYSCOA) » pour harmoniser le langage comptable dans les Etats membres de
l’OHADA et s’appuie sur l’acte uniforme relatif au droit comptable prévu par le traité de
l’OHADA. IL réunissait à l’époque les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire
Ouest Africaine (UEMOA) : Bénin, Mali, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Guinée-Bissau, Niger,
Sénégal et le Togo.
Le 01 janvier 2001 d’autres pays intègre le référentiel comptable de l’OHADA ; il s’agit du :
Cameroun, Congo, Comores, Gabon, Centrafrique, République Démocratique du Congo,
Tchad et la Guinée-Equatoriale.
Il fut révisé le 01 janvier 2014 mais pas appliqué en raison de son incompatibilité avec le
traité de l’OHADA.En 2017, il eut une nouvelle révision avec le SYSCOHADA dans le but
d’’actualiser le référentiel comptable OHADA par rapport à l’évolution du langage comptable
et financier mondiale (les normes comptables internationales IAS et IFRS). Cette réforme
entra en vigueur le 01 janvier 2018 et est toujours d’actualité.

1
(Source : Document INTECPARIS UE202122_119_S2)

2
www.ohada.com

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PARAGRAPHE 2 : L’évolution de la comptabilité.
La comptabilité est un sujet et une profession qui a grandement évolué avec le temps et
continue encore beaucoup à ce jour. Les traces de comptabilité existent depuis la
préhistoire, mais les notions remontent aux antiquités.
1. De l’antiquité au 15ème siècle :
La période de l’antiquité forme les années de naissance de la comptabilité que l’on connait
aujourd’hui. Dans cette période de l’histoire, les gens comptaient sur leur doigt ou utilisaient
des roches pour faire la comptabilité. Un peu plus tard à Babylone, il y a eu une grande
évolution ou la comptabilité se tenait sur papyrus ou des tablettes d’argile. C’est à peu près
au moment que les égyptiens commencèrent à tenir compte des concepts de comptes et de
marchandises.
Les romains et les égyptiens étaient les premiers à utiliser la comptabilité dans la vie
commerciale. A Rome l’utilisation des livres recettes et dépenses journal et le livre des
comptes. Et en Egypte dans la comptabilité publique pour les impôts et les stocks
2. Du 15ème au 19ème siècle
Evolution vers une forme dite vénitienne et vers la comptabilité en partie double, ainsi les
comptes sont tenus en deux colonnes (débit-crédit), la création des comptes de bilan de
personnes et de résultat.
Cette étape a été marquée par la naissance des registres comme le Mémorial qui note les
dettes et les créances individuelles, le journal pour l’enregistrement chronologique des
opérations, et le grand livre pour les avoirs et les dettes.
3. DU 20ème siècle à aujourd’hui
Le 20ème siècle forme l’adaptation de la comptabilité aux changements, aux besoins et aux
exigences de l’économie moderne. La comptabilité s’adaptera aussi aux entreprises.
Toutes ces adaptations se feront à travers l’élargissement du cadre et son champ
d’application. On note l’application de la comptabilité analytique et de la comptabilité
budgétaire et d’un grand chargement au niveau des principes comptables.
Le premier ouvrage de comptabilité a été publié par Luca Pacioli (1445-1517) où il a décrit
méthode de tenue des comptes des marchands vénitiens de son temps.

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SECTION 2 : Les principes comptables.
Les principes comptables aident les praticiens de la comptabilité d’élaborer des états
financiers qui suivent les normes du système comptable adopté. Dans la zone OHADA, nous
avons 11 principes comptables regroupés en deux (2) groupes : les postulats et les
conventions.

PARAGRAPHE 1 : Les postulats


Les postulats permettent de définir le champ du modèle comptable. Ce sont des principes
acceptés sans démonstration mais cohérents avec des objectifs fixés. Les postulats retenus
pour définir le champ du modèle comptable du système comptable OHADA sont les
suivants :
1. Le postulat de l’entité :
Ce postulat porte sur la relation entre, d’une part, l’entreprise ou la personne morale et,
d’autre part, son propriétaire exploitant, ses associés ou ses actionnaires, en vertu de
laquelle on constate une existence propre à chacun. Cela permet de comptabiliser l’activité
de l’entreprise d’une manière séparée de son propriétaire exploitant, ses associés ou ses
actionnaires.
Ce sont ainsi les activités de l’entreprise et non celles des propriétaires qui doivent être
prises en compte dans les états financiers.
2. Continuité de l’exploitation :

Ce principe suppose la présomption de la poursuite de l’activité de l’entreprise dans un


avenir prévisible en ce sens qu’elle n’a ni l’intention, ni la nécessité de procéder à sa
liquidation, ni de réduire de façon importante l’étendue de ses activités. De ce fait, la
continuité de l’exploitation est un principe comptable de base pour l’établissement des
états financiers censés représenter l’entreprise en continuité d’activité, c’est-à-dire dans
l’hypothèse de non cessation ou de non réduction sensible de ses activités. En outre, les
états financiers sont normalement préparés selon l’hypothèse qu’une entité est en
situation de continuité d’exploitation et poursuivra ses activités dans un avenir
prévisible. S’il existe une telle intention ou une telle nécessité, les états financiers
peuvent devoir être préparés sur une base différente, et, le cas échéant, la base utilisée
doit être indiquée. Cela étant, lorsque la continuité de l’exploitation est comprise, en
tout ou en partie, la permanence des méthodes ne peut plus s’appliquer et l’évaluation
de ses biens et dettes doivent être reconsidérées pour ceux des actifs et passifs
concernés par la non continuité.
OHADA et IFRS tiennent compte de ce principe de continuité dans l’élaboration des
états financiers.
3. Le postulat de la comptabilité d’engagement :
Ce principe stipule que, les opérations doivent être enregistrées lorsqu’elles sont acquises
(recettes) ou engagées (dettes) même si elles se rapportent à des mouvements qui ne sont
pas dénoués sur le plan financier (encaissement ou décaissement). Elle s’oppose à la
comptabilité de trésorerie.

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En pratique, la comptabilité d’engagement consiste à enregistrer toutes les pièces
justificatives au jour d’établissement de celles-ci :

 Les factures d’achats et de ventes sont comptabilisées à la date de facturation ;


 Les encaissements et les paiements sont comptabilisés à leur date d’émission ;
 Les salaires et les charges sociales sont comptabilisés à chaque fin de mois ;
 Les déclarations fiscales sont comptabilisées en fonction de leur période (mois,
trimestre ou année).
Ainsi l’information financière est établie.
4. Le postulat de spécialisation des exercices :
Le postulat de spécialisation des exercices correspond au principe de séparation des
exercices comptables d’une société.
Ce principe implique que l’ensemble des charges et les produits.
Règle conventionnelle de fonctionnement des comptes en vertu de laquelle tout
mouvement ou variation enregistré dans la comptabilité de l’entreprise est représenté par
une écriture qui établit une équivalence entre ce qui est porté au crédit et ce qui est porté
au débit des différents comptes affectés par cette écriture. Par convention, les comptes de
l’actif du bilan et les comptes de charges sont des emplois augmentant par inscription au
débit et diminuant par inscription à leur crédit. De même, les comptes du passif du bilan et
les comptes de produits sont des ressources augmentant par inscriptions au crédit et
diminuant par inscription à leur débit.
5. Permanence des méthodes :
Principe comptable selon lequel l’application d’évaluation et de présentation des méthodes
comptables doivent être constantes d’un exercice à l’autre, sauf changement exceptionnel
dans la situation de l’entreprise ou de son environnement économique, juridique ou
financier. La comptabilité des états financiers annuels, susceptibles, nécessaires à l’analyse
des utilisateurs repose sur cette permanence. La dérogation à ce principe est soumise à des
conditions exceptionnelles et strictes. Les modifications qui résulteraient d’un changement
de méthode doivent être justifiées, et explicitées dans leur nature et leur incidence sur les
états financiers dans l’Etat annexé comme l’exigent OHADA et IFRS. Ces modifications
doivent en outre être signalées dans le rapport de gestion et, le cas échéant, dans le rapport
du commissaire aux comptes. Ce principe est la norme IAS 8.
6. Prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique :
Pour satisfaire à la finalité d’image fidèle du patrimoine, de la situation financière, priorité
doit être donnée à la réalité économique sur la forme ou l’apparence juridique dans
l’établissement des états financiers. L’application de ce principe conduit par exemple à
inscrire, à l’actif du bilan des utilisateurs, des biens en crédit-bail et assimilés comme s’ils en
étaient propriétaires, malgré l’apparence juridique. De ce fait, l’application de ce principe est
partielle en OHADA et n’est permise pour les cas suivants : les biens détenus avec clause de
réserve de propriété ; les biens mis à la disposition du concessionnaire par le concédant ; les

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contrats de crédit-bail ; les effets escomptés non échus ; les charges de personnel
extérieures.

Paragraphe2 : Les conventions


Les conventions comptables sont destinées à guider le préparateur des comptes dans
l’évaluation et la présentation des éléments devant figurer dans les états financiers. Elles ont
un caractère de généralité moins grand que les postulats comptables et peuvent varier d’un
pays ou d’un espace géographique à un autre.
Les conventions comptables servant de guide pour l’élaboration des états financiers annuels
du système OHADA sont les suivants :
1. La convention du cout historique :
En OHADA, le coût historique est le coût constaté auquel sont enregistrés, en unités
monétaires courantes, les biens à leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise.
Cette valeur n’est pas remise en cause (n’est pas modifiée) lorsque du fait de l‘inflation (ou
de la déflation), ou de variations du prix spécifique à la catégorie de biens, la nouvelle valeur
courante s’avère supérieure ou inférieure à ce coût historique. Ce dernier est l’un des
principes comptables fondamentaux retenus par le système comptable OHADA (principe du
nominalisme monétaire). Cependant, il en résulte le problème de surévaluation et de sous-
évaluation en ce sens qu’après une période donnée, un bien peut augmenter ou diminuer sa
valeur. D’où, l’IFRS propose l’évaluation des biens n’ont pas à leur coût historique (cout
d’acquisition) mais plutôt à leur juste valeur c’est-à-dire leur valeur réelle à la clôture de la
période. Le coût historique est le principe le plus discuté en économie et représente la
première divergence entre l’OHADA et l’IFRS et les autres normes internationales.
2. PRINCIPE DE PRUDENCE :
Appréciation raisonnable des évènements et opérations afin d’éviter de transférer, sur des
exercices ultérieurs, des risques nés dans l’exercice et susceptibles d’entrainer des pertes
futures. Son application permet de protéger les utilisateurs externes des états financiers (et
aussi les dirigeants) contre les illusions qui pourraient résulter d’une image non prudente ou
trop flatteuse de l’entreprise. La règle de prudence crée une dissymétrie de traitement des
charges et des produits : toute perte probable est systématiquement enregistrée en charge
alors que les gains potentiels ne le sont jamais. Cela étant, ce principe implique que les actifs
ou les produits ne soient pas surévalués et que les passifs ou les charges ne soient pas sous-
évalués.
3. TRANSPARENCE :
Principe en vertu duquel les informations importantes doivent être présentées et
communiquées clairement, sans intention de dissimuler la réalité derrière l’apparence. Ce
principe se trouve sous des applications diverses telles que clarté, bonne information,
régularité et sincérité objective.
4. INTANGIBILITE DU BILAN :

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Il s’agit d’une autre expression du troisième principe du système comptable OHADA selon
lequel le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice
précédent. En application intégrale de ce principe, il ne peut être imputé directement sur les
capitaux propres, ni les incidences de changement de méthodes comptables, ni les produits
et les charges sur exercices antérieurs. Lesdites corrections doivent transiter par le compte
de résultat de l’exercice au cours duquel les omissions ont été constatées. Toutefois, il est
admis, dans le cadre du système comptable OHADA comme dans d’autres plans comptables,
que l’incidence d’un changement de réglementation comptable soit imputée directement
sur les capitaux propres. Ce principe n’est pas d’application internationale unanime.
5. IMPORTANCE SIGNIFICATIVE :
Principe selon l’importance significative est celle dont l’omission ou la déformation pourrait
influencer l’opinion des lecteurs des états financiers.
L’importance significative fait appel à la notion de seuil significative. Elle s’applique,
notamment, dans l’élaboration de l’état annexé où la production de certaines informations
n’est requise que si elles ont une importance significative par rapport aux données des
autres états financiers, sans préjudice des obligations légales. De même, pour
l’établissement des comptes consolidés, l’importance significative s’applique dans la
définition du périmètre de consolidation lorsque l’intérêt ou l’incidence négligeable de
certaines filiales sur les comptes consolidés pourrait amener à les laisser hors du périmètre.
Cette notion d’importance significative consiste à savoir si dans l’évaluation, l’élément sera
porté à l’actif ou au passif.3

3
https://www.researchgate.net/publication/323254566

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CHAPITRE 2 : Le métier comptable et la digitalisation
Contexte :
L’étude de ce chapitre, présenté en deux (2) sections, nous permettra de comprendre le
fonctionnement du métier dans le temps et quels ont été les effets du digital sur le métier ?
Dans la première section, nous parlerons du métier comptable dans le temps en évoquant la
nuance entre ‘’comment s’effectuait le métier comptable avant par rapport à aujourd’hui’’
et ‘’dans un futur proche ainsi que leurs compétences nécessaires avec le temps’’.
Et dans la deuxième section, nous évoquerons les effets de la digitalisation sur le métier
comptable.

SECTION 1 : Le comptable dans le temps


Considéré comme l’un des métiers les plus vieux du monde et essentiel à toute organisation,
le métier comptable à l’ère du numérique (aujourd’hui et demain) a beaucoup évolué par
rapport à l’époque de ses origines (hier). Avec l’arrivée des logiciels de gestion comptable et
la digitalisation des processus comptables et financiers, les comptables d’aujourd’hui sont
déchargés de certaines tâches que les comptables d’hier exécutaient.

PARAGRAPHE 1 : Le comptable d’hier


Avant le 15ième siècle, la tenue de la comptabilité n’était pas aussi réglementée.
Durant ces époques, les comptables utilisaient des bouliers, les doigts, les bâtons etc. pour
faire des calculs. Ils ne travaillaient que sur ce qui pouvait être compté et mesuré. Le
comptable devait rendre les comptes et produire des chiffres afin de donner de l’information
à ceux qui l’employaient. Ces comptables étaient généralement employés par les riches, les
commerçants etc. Ils savaient compter et étaient digne de confiance.
A partir du 15ième siècle avant l’avènement de l’informatique, les comptables étaient amener
à travailler sur support papier en utilisant des livres et des registres physiques pour
enregistrer les données financières à l’aide d’un stylo ou d’un crayon. Ils enregistraient les
opérations d’encaissements, de décaissements, d’achats, et de ventes etc.
En cas de réception de pièces justificatives, ils devaient récupérer une par une chacune les
pièces justificatives ensuite procéder à la classification et à l’enregistrement manuel de ceux-
ci dans des registres et des livres de comptes avant de les convertir en un ensemble de
rapports financiers.
En l’absence de tableurs informatiques et de logiciels, les comptables utilisaient des blocs de
papier et des livres avec des lignes et des colonnes.
L’établissement des états financiers n’était possible qu’à la fin de chaque trimestre ou
exercice car même les calculs étaient faits manuellement et cette dernière prenait un temps
considérable.
L’ensemble des documents étaient alors rangé périodiquement dans des classeurs d’archives
en fonction de leurs natures.

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PARAGRAPHE 2 : Le comptable d’aujourd’hui et de demain.
Avec l’avènement de l’informatique, le métier comptable a connu un changement
considérable. En effet, les logiciels de comptabilité, les factures numériques etc. ont
révolutionné en déchargeant les comptables de certaines tâches répétitives, chronographes
et fastidieuses comme les calculs, les enregistrements manuels sur support papier, etc.
Avec la digitalisation des processus du métier comptable, les comptables sont passés d’un
traitement manuel à l’usage d’outils informatisés comme par exemple : les logiciels
comptables, les factures numériques, l’automatisation des saisies comptables etc.
La dématérialisation des opérations comptables fait que les comptables d’aujourd’hui
utilisent moins les supports papiers. Ils ont donc une certaine organisation administrative
par rapport à ceux d’hier.
Les outils de comptabilité utilisés par les comptables d’aujourd’hui sont des progiciels qui
traitent presque toutes les taches comptables d’une entreprise et sa gestion dans sa
globalité : Plan comptable, comptabilité générale, saisie des écritures, déclaration de Tva,
gestion de trésorerie, rapprochement bancaire etc.
Certains logiciels permettent aux praticiens du domaine d’automatiser leurs processus,
d’analyser les documents comptables, de générer aussi des reportions détaillées (compte de
résultat, balances, grands livres etc.)
Avec le logiciel sage comptable par exemple, le comptable dispose d’un fichier comptable
bien paramétré et adapté à l’activité de son entreprise. Après réception des pièces
justificatives, celui-ci procède ainsi :

 Identifier au préalable la nature de la pièce afin de savoir de quel type d’opération il


s’agit ;
 Faire ensuite le choix du journal dans lequel l’opération doit être enregistrée ;
 Passer à la saisie de l’opération dans le code journal correspondant ;
Ils sauvegardent également les données financières dans des disques durs internes et/ou
externes contrairement aux comptables d’hier afin d’éviter toutes pertes d’informations en
cas d’incendies ou dispersion de papier.
La digitalisation a aussi fait que les comptables d’aujourd’hui puisse établir et avoir accès aux
états financiers de l’entreprises de manière instantanée.
Etant conscient de cette réalité, les questions que nous nous posons sont les suivantes :
« Quelles sont les compétences que les comptables de demain doivent avoir ? »
« Comment est-ce que les comptables de demain vont travailler ? »
Ainsi, il faudra comprendre que les IA ne devraient pas remplacer les compétences, que
possède un comptable humain, ce professionnel se base sur la maitrise générale de ses
dossiers. Il peut de ce fait, approfondir, chiffrer, faire des simulations et guider, les décisions
des dirigeants en fonction de la situation. Avec la digitalisation, l’avenir du métier comptable
s’orientera vers les conseils et analyses. Les entreprises auront toujours besoin de profits de

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comptables qui s’adaptent aux récentes évolutions des technologies. Dans ce monde devenu
numérique, les comptables vont devoir se réinventer « C’est l’humain, et non la technologie,
qui sera au cœur de la mutation des cabinets et des entreprises. »
D’une part, les comptables d’aujourd’hui et de demain devront d’abord développer leurs
capacités de s’exprimer efficacement, tant à l’oral qu’à l’écrit, puisque tous les comptables
sont appelés à présenter les résultats de leurs travaux et à émettre des points de vue d’ordre
stratégiques.
D’autre part, la maitrise de l’anglais devient de plus en plus nécessaire et indispensable.
Avec la mondialisation, les entreprises sont et seront toujours amenées à travailler avec des
entreprises étrangères.

21
SECTION 2 : La digitalisation du métier comptable.
La digitalisation comptable est l’ensemble des changements technologiques qui
révolutionnent la façon dont les comptables conçoivent et exécutent leurs missions. C’est
aussi l’intégration des technologies numériques dans les processus commerciaux/sociaux,
dans le but de les améliorer. La digitalisation est transformatrice. Elle change la façon dont
les sociétés interagissent avec leurs clients souvent avec leurs sources de revenus.

PARAGRAPHE 1 : Les effets positifs de la digitalisation.


Avec le développement des outils informatiques, la digitalisation de la comptabilité devient
incontournable pour une société.
4
La digitalisation de la comptabilité peut se représenter comme un procédé qui vise à
améliorer des processus traditionnels, des outils, des professions ou encore des objets par
les biais de la nouvelle technologie, pour les rendre plus efficaces. Actuellement, vous avez la
possibilité de traiter les données à distances. C’est la suite logique de développement
technologiques, de l’information et d’internet.
Cette transformation s’applique sur le monde des entreprises. Le concept de la digitalisation
a pour but de changer la façon dont les entreprises interagissent avec leurs clients. Grâce à
la puissance numérique, les sociétés bénéficient des dernières mutations technologiques. On
considère que celles qui choisissent cette stratégie sont plus innovantes. La digitalisation
permet aussi

 LA REDUCTION DU COUT :
La digitalisation comptable est une méthode permettant de diminuer l’archivage et la
manipulation des documents sur papier. Grâce à cette technique, vous pouvez choisir les
plateformes de gestion, les fournisseurs et les clients qui vous conviennent. En effet, la
dématérialisation de chaque opération vous permet de réaliser des économies à travers la
baisse de l’émission, du classement et du traitement des papiers.
Elle facilite également la réduction des tarifs opérationnels de l’entreprise, en ayant :
 Une bonne manipulation des documents ;
 Une meilleure souplesse dans la génération, la transmission et l’analyse des données.
 UN GAIN DE TEMPS INDENIABLE :
La digitalisation de vos activités comptables vous permet de générer un gain de temps
considérable et de diminuer les erreurs de saisie. Grâce à la récupération automatique des
données, elle simplifie la gestion des comptabilités de votre entreprise. Cette numérisation
concerne non seulement les flux bancaires, les déclarations sociales et la production du
bulletin de paie. De plus, elle englobe la gestion des achats et des ventes de vos clients au
moyen de l’intégration des flux de facturation et des justificatifs d’achats.

 5
Rapidité dans l’exécution des taches :
4
www.blank.com

5
www.expensya.com

22
Digitaliser ses processus, signifie se débarrasser des taches longues et chronophages en
utilisant des solutions intelligentes, automatisées et avoir ainsi plus de temps pour mieux
servir ses clients (l’automatisation). Grâce aux logiciels de comptabilité, le comptable se
trouve soulagé de certaines tches : saisie comptable, calcul des différentes taxes, écritures
comptables, le tout est centralisé dans un même endroit et accessible à tout moment.
Ainsi, il est possible de :
 Gagner en efficacité
 Gagner en productivité
 Stocker toutes les données
 Gérer les taches manuelles plus facilement
 Partager facilement l’information entre les collaborateurs
En plus, avec la digitalisation vous aurez l’opportunités de gérer d’autres services vu le gain
de temps obtenu : c’est une forte valeur ajoutée. Si vous êtes expert-comptable, digitaliser la
comptabilité vous aidera à éviter les erreurs de saisie dans le document. Dans certains cas, il
est aussi possible de bénéficier d’autres d’outils tels que les statistiques et le tableau de
bord. Ces derniers sont utiles à améliorer le rendement de l’organisation.
Ainsi, la transmission des informations sera également plus souple autant vers les associés
que vers les clients. Tous, par exemple, apprécieront la dématérialisation des factures, entre
nous.

23
PARAGRAPHE 2 : Les enjeux de la digitalisation sur le métier comptable
6
Dire que le digital impacte la fonction comptable est une évidence. Cette réalité n’est pas
nouvelle car le domaine comptable se transforme depuis des années sous l’impact de
l’évolution des technologies. Et l’histoire n’est pas finie…
Si l’on replace la transition numérique dans une perspective historique, on se rend compte
que les changements vécus par la fonction comptable et financière ces dernières années,
sont nombreux et profonds. On peut citer quelques mutations : dématérialisation des
déclarations fiscales et sociales, dématérialisation des flux de document …
L’accélération technologique de ces dernières années témoigne de la force de la révolution
digitale.
Face à cette révolution digitale, l’employé en comptabilité est-il en survie ?
Une étude publiée par l’institut sapiens anticipe la disparition de ce métier à un horizon de
vingt à trente ans. Cette perspective affecterait essentiellement les métiers liés à la
comptabilité transactionnelle. Principalement la comptabilité ‘’clients’’ et la comptabilité
‘’fournisseurs’’. Par ailleurs, même si la diffusion d’innovations dans une économie provoque
la disparition de certains métiers, elle en fait émerger de nouveaux. Clairement, le temps
consacré à la production des données va continuer à se réduire et le temps dédié à l’analyse
des données va poursuivre sa croissance. De nouveaux besoins émergent en particulier vers
l’analyse prédictive en s’appuyant sur la masse des données collectées.
Nous allons poser cette question d’une manière pertinente :
« Comment un comptable va-t-il continuer à apporter de la valeur à son entreprise dans un
monde digitalisé ? »
Pour répondre à cette problématique, nous allons évoquer plusieurs solutions enviables.
La première réponse est l’optimisation des processus de production. La comptabilité est une
usine de transformation de données, il faut avoir les acteurs capables d’optimiser la
production de l’usine comptable. Cela requiert une vision globale du processus, une
compréhension des différentes interactions existant entre une application de comptabilité et
les autres applications de l’entreprise.
La seconde réponse est la technicité comptable et fiscale. Dans un monde où la complexité
est sans cesse croissante en raison de la pression réglementaire, des exigences de
communication, des transformations des entreprises, il est nécessaire de disposer d’acteurs
spécialisés capables de répondre aux défis de la complexité.
‘’Spécialisation et pluridisciplinarité’’, ces deux mots, qui peuvent sembler antinomiques,
résument des évolutions à attendre sur les compétences à développer pour la fonction
comptable dans un environnement de plus en plus digital. Cela ouvre à la profession, des
profils diversifiés.

6
www.cegos.FR

24
DEUXIEME PARTIE
CADRE PRATIQUE DE
L’ETUDE

25
Chapitre 1 : L’étude du terrain.
Contexte :

L’étude du terrain nous a permis d’évoquer certains points essentiels de notre étude.
D’abord, dans la première section, nous aborderons le but recherché par la comptabilité au
sein de l’entreprise : il s’agit des états financiers et le rôle de la comptabilité au sein d’une
entreprise.
Ensuite, dans la deuxième section, nous analyserons et synthétiserons les avis des praticiens
de la comptabilité.

SECTION 1 : Les états financiers et rôle de la comptabilité au sein de


l’entreprise.
La comptabilité est la discipline qui permet de fournir l’état financier d’une entreprise, en
continu, en mettant en place un système d’organisation des données.
La comptabilité d’une entreprise comprend la gestion de plusieurs taches : le traitement, le
compte et le classement des données financières, de toutes les entrées et sorties d’argent
de l’entreprise, l’établissement des comptes annuels, les inventaires.
Par extension, on parle de la comptabilité d’une entreprise pour désigner le service d’une
entreprise chargé de toutes ces taches relatives à la gestion des données financières.

Paragraphe 1 : Les états financiers.


Le but de la comptabilité, qui doit être tenue tout au long de l’année, est de fournir à la fin
de l’année les comptes annuels.
Il s’agit du : bilan, compte de résultat, des notes annexes et le tableau de flux de trésorerie.
1. Le bilan de clôture :
Le bilan est un document comptable normalisé qui décrit la situation patrimoniale de
l’entreprise sur une année. Il regroupe l’ensemble des actifs et du passif de l’entreprise et
concerne les éléments de la classe 1 à la classe 5 du syscohada. Il montre ce que possède
l’entreprise et ce qu’elle doit. Autrement dit, c’est la photo du patrimoine de l’entreprise à
un instant T.

26
TABLEAU 1 : BILAN AU 31 DECEMBRE N
Désignation entité : Exercice clos le 31/12/N
Numéro d’identification : Durée (en mois) :

Réf Not Exercice au Exercice Réf PASSIF Note Exercice Exercice


ACTIF e 31/12/N au au au
31/12/N-1 31/12/N 31/12/N-1
Brut Amorti Net
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
AD IMMOBILISATIONS CA Capital
INCORPORABLES
AE Frais de développement et de prospection CB Apporteurs capital non appelé
AF Brevets, licences, logiciels et droits CD Primes liées au capital social
similaires
AG Fonds commercial et droit au bail CE Ecarts de réévaluation
AH Autres immobilisations incorporelles CF Réserves indisponibles
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES CG Réserves libres
AJ Terrains CH Report à nouveau (+/-)
AK Bâtiments CJ Résultat net de l’exercice (+/-)
AL Aménagements, agencements et installations CL Subventions d’investissement
AM Matériel, mobilier et actifs biologiques CM Provisions réglementées
AN Matériel de transport CP TOTAL CAPITAUX
PROPRES ET R.A
AP Avances et acomptes versés sur DETTES FINANCIERES
immobilisations
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES DA Emprunts et dettes financières
diverses
AR Titres de participation DB Dettes de location acquisition
AS Autres immobilisations financières DC Provisions pour risques et
charges
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE DD TOTAL DES DETTES
FINANCIERES
ACTIF CIRCULANT DF TOTAL RESSOURCES
STABLES
BA Actif circulant HAO PASSIF CICULANT
BB Stocks et encours DH Dettes circulantes HAO
BG Créances et emplois assimilés DI Clients, avances reçues
BH Fournisseurs avances versées DJ Fournisseurs d’exploitation
BI Clients DK Dettes fiscales et sociales
BJ Autres créances DM Autres dettes
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT DN Provisions pour risques à court
terme
TRESORERIE-ACTIF DP TOTAL PASSIF CIRCULANT
BQ Titres de placement TRESORIE-PASSIF
BR Valeurs à encaisser DQ Banques, crédits d’escompte
BS Banques, chèques postaux, caisse et DR Banques, établissements finn. Et
assimilés CR
BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF DT TOTAL TRESORERIE-
PASSIF
BU Ecart de Conversion-Actif (Perte latente) DV Ecart de conversion-Passif (Gain
latent)
BZ TOTAL GENERAL DZ TOTAL GENERAL

27
2. Le compte de résultat :
Le compte de résultat est un document comptable qui récapitule l’ensemble des charges et
des produits de l’entreprise sur une année. Le compte de résultat regroupe les éléments de
la classe 6 à la classe 8 du syscohada. L’établissement du compte de résultat permet la
détermination du résultat net en faisant la différence entre les produits et les charges
supportées par l’entreprise.

 Si les produits sont supérieurs aux charges, l’entreprise est bénéficiaire (l’entreprise a
réalisé un gain).
 Si les produits sont inférieurs aux charges alors l’entreprise est déficitaire (l’entreprise
a réalisé une perte).

28
TABLEAU 2 : LE COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE N
Désignation entité : Exercice clos le 31/12/N
Numéro d’identification : Durée (en mois) :
Exercice au Exercice au
Ré Libellés Notes 31/12/N 31/12/N-1
f Net Net
TA 701 Ventes de marchandises A +
RA 601 Achats de marchandises -
RB 6031 Variation de stocks de m/ses (Initial-Final) -/+
XA Marge Commerciale (somme de TA à RB)
TB 702, 703 et 704 Ventes produits fabriqués B +
TC 705 et 706 Travaux, services vendus C +
TD 707 Produits accessoires D +
XB Chiffre d’affaires (A+B+C+D)
TE 73 Production stockée ou destockage (Final-Initial) +/-
TF 72 Production immobilisée +
TG 71 Subvention d’exploitation +
TH 75 Autres produits +
TI 781Transferts de charges d’exploitation +
RC 602 Achat de matières premières et fournitures liées -
RD 6032Variation de stocks de matières premières et fournitures liées -/+
RE 604, 605 et 608 Autres achats -
RF 6033Variation de stocks d’autres approvisionnements -/+
RG 61 Transports -
RH 62 et 63 Services extérieurs -
RI 64 Impôts et taxes -
RJ 65 Autres charges -
XC Valeur Ajoutée (XB+RA+RB) + Somme TE à RJ
RK 66 Charges de personnel -
XD Excédent Brut d’Exploitation (XC+RK)
TJ 791, 798 et 799 Reprises d’amortissements, de provision et dépréciât° +
RL 681 et 691 Dotation aux amorts et aux prov et dépréciations -
XE Résultat d’Exploitation (XD+TJ+RL)
TK 77 Revenus financiers et produits +
TL 797 Reprises de provisions et dépréciations financières +
TM 787 Transferts de charges financières +
RM 67 Frais financiers et charges assimilées -
RN 697 Dotations aux provisions et dépréciations financières -
XF Résultat Financier (Somme TK à RN)
XG Résultat des Activités Ordinaires (XE+XF)
TN 82 Produits des cessions d’immobilisations +
TO 84, 86 et 88 Autres produits HAO +
RO 81 Valeur Comptable des Cessions d’immobilisation -
RP 83 et 85 Autres charges HAO -
XH Résultat Hors Activités Ordinaires (Somme TN à RP)
RQ 87 Participation des travailleurs -
RS 89 Impôt sur le résultat -
XI Résultat net (XG+XH+RQ+RS)

3. Le tableau de flux de trésorerie :

29
C’est un document qui comporte l’ensemble des entrées (encaissements) et sorties
(décaissements) d’argent de l’entreprise sur une période. Il est nécessaire pour mettre en
œuvre ou comprendre la gestion financière de l’entreprise.
Ces états financiers synthétisent de façon claire et structurée les évènements qui ont affecté
une entreprise tout au long de l’exercice ainsi que les transactions qu’elle a réalisées avec
des tiers.

TABLEAU 3 : TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE


Désignation entité : Exercice clos le 31/12/N

30
Numéro d’identification : Durée (en mois) :

EXERCICE EXERCICE
REF Libelles Note au au
31/12/ N 31/12/ N-1
Trésorerie nette au 1er janvier
ZA A
(Trésorerie actif N-1 - trésorerie passif n-1)
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
FA Capacité d'autofinancement globale (CAFG)
FB -Actif circulant HAO
FC -Variation de stock
FD -Variation de créances
FE + Variation du passif circulant
Variation du BF lié aux activités opérationnelles
(FB+FC+FD+FE): ………………
FLUX de trésorerie provenant des activités opérationnelles
ZB (somme FA à FE) B

Flux de trésorerie provenant des activités d'investissements


FF - décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles

FG -Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles


FH -Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations financières
+ Encaissement lés aux cessions d'immobilisations
FI incorporelles et corporelles
FJ +Encaissement liés aux cessions d'immobilisations financières
ZC Flux de trésorerie provenant des activités (somme FF à FJ) C
Flux de trésorerie provenant du financement par
les capitaux propres
FK + Augmentation de capital par apports nouveaux
FL + Subventions d'investissement reçues
FM - Prélèvements sur le capital
FN - Dividendes versés
ZD Flux de trésorerie provenant des capitaux propres (somme FK à FN) D
Trésorerie provenant du financement par les capitaux étrangers
FO + Emprunts
FP + Autres dettes financières
FQ - Remboursements des emprunts et autres dettes financières
Flux de trésorerie provenant des capitaux étrangères
ZE E
(somme FO à FQ)
ZF Flux de trésorerie provenant des activités de financement (D+E)
ZG Variation de la trésorerie nette de la période (B+C+F)
Trésorerie nette au 31 Décembre (G+A)
ZH
contrôle: Trésorerie actif N- Trésorerie passif N

4. La note annexe :
Selon l’Article 29 de l’Acte uniforme, les notes annexes complètent et précisent l’information
donnée par les autres états financiers.

31
Les Notes annexes constituent un état financier qui a la même valeur que les trois autres
états financiers du SYSCOHADA (Bilan, Compte de résultat et Tableau de flux de trésorerie).
Selon l’article 33 de l’Acte uniforme, les notes annexes contiennent des informations
complémentaires à celles qui sont présentées dans le Bilan, le compte de résultat et le
Tableau de flux de trésorerie. Les Notes annexes fournissent des descriptions narratives ou
des décompositions d’éléments présentés dans les autres états financiers, ainsi que des
informations relatives aux éléments qui ne répondent pas aux critères de comptabilisation
des autres états financiers.
Elle tient compte de toutes les informations utiles à la prise de décision.
Chaque élément, des états financiers de synthèse doivent faire l’objet d’une référence
croisée vers l’information liée figurant dans les notes.
Les notes annexes doivent comporter obligatoirement une déclaration explicite de
conformité au plan comptable OHADA (PCGO).
A partir de ces comptes annuels, la comptabilité doit donc assurer plusieurs taches :

 Fournir à l’entreprise des informations tout au long de l’année afin de garder un œil
sur l’état des comptes et leurs évolutions jusqu’au rendus des comptes annuels ;
 Servir d’un moyen de preuve juridique en cas de litige ;
 Servir d’une source d’information d’ordre financier sur la situation et l’évolution de
l’entreprise ;
 Servir de moyen de calcul de l’assiette des impôts ;
 Être un outil de gestion, il s’agit de se baser sur les informations fournies par les
comptes annuels pour prendre des décisions de gestion courante ou temporaire ;
 Un outil de contrôle des opérations.

Paragraphe 2 : Le rôle de la comptabilité au sein de l’entreprise.


Les objectifs initiaux de la comptabilité sont essentiellement basés sur le fait d’être une
forme de langage commun qui permet d’exposer précisément la réalité financière et
économique de l’activité d’une entreprise.

32
Ces objectifs initiaux entrainent des conséquences non moins essentielles. Ces dernières
structurent l’activité même de la comptabilité et en font un outil général de gestion
d’entreprise.
1. Représenter une réalité économique :
La comptabilité est tout simplement une forme de langage reconnu par tous qui a pour but
de communiquer une réalité financière. Les règles de communication utilisées sont imposées
et régies par un cadre législatif. Ces règles et habitudes de communication sont acceptées
par tous les acteurs et les destinataires des informations. De cette façon, les états financiers
(comme le bilan comptable, le compte de résultats, le flux de trésorerie, etc.) sont les
applications concrètes des objectifs de la comptabilité.
La comptabilité a pour but de présenter le plus fidèlement possible une réalité économique
(la capacité financière, les activités, la situation, les résultats, etc.) pour une entreprise
donnée. La comptabilité fournit en temps réel l’état de sa situation financière. La
comptabilité, dans sa globalité et à travers des principes comptables, est un outil
d’information.
2. Communiquer entre les parties concernées :
Pour transmettre des informations sur une situation, il est nécessaire d’utiliser les mêmes
codes et le même langage. C’est en effet la base de toute communication.
En matière de comptabilité, la confrontation avec la réalité et les usages qui en découlent,
ont donné naissance à des principes comptables. Ces principes permettent aux utilisateurs
de s’entendre grâce et sur la base d’un cadre commun de référence. Les buts des principes
de comptabilité ont été mis en place soit par loi soit par des praticiens comme des experts,
des organismes professionnels, des représentants d’utilisateurs, etc.
Pour savoir ce dont on parle et situé l’activité et les résultats financiers d’une entreprise, il
est impératif que les différentes parties concernées puissent communiquer convenablement.
Et pour pouvoir communiquer, il faut utiliser un même langage. Une fois établies les règles
de communications et donc le langage commun utilisé, il est alors seulement possible de
transmettre des données comptables et produire des états financiers pour représenter une
réalité financière.
3. Harmoniser les droits et les devoirs des entreprises :
Transmettre les informations sur la réalité financière des entreprises, en communiquant
selon les règles communes et reconnues par tous, permet de produire une base de calcul
pour les différents impôts et taxes, tels que la taxe sur la valeur ajoutée(TVA), l’impôt sur le
bénéfice industriel et commercial, l’impôt sur le traitement des salaires etc. les aides
éventuelles peuvent également être calculées lorsqu’elles sont dépendantes d’une activité
ou d’une situation particulière.
Au niveau national, la comptabilité et ses principes comptables permettent d’élaborer des
statistiques sur lesquelles le gouvernement se base pour mettre en place un cadre
d’imposition et de prise de décision.

33
4. Gérer une activité économique :
Grâce aux objectifs de la comptabilité basée sur la communication d’une réalité financière,
les entreprises peuvent avoir un outil de gestion sur. La comptabilité de gestion est ainsi un
véritable instrument d’analyse de l’activité de l’entreprise, qui guide dans les prises
stratégiques de décision. La comptabilité devient alors un véritable outil d’aide et d’analyse
financière (grâces aux soldes intermédiaires de gestion), de gestion (par l’analyse des coûts
et des données de comptabilité analytique) et de prévision. Elle est une pierre angulaire
indispensable aux choix nécessaires dans la vie d’une entreprise.
5. Evaluer la viabilité d’une entreprise :
La comptabilité et ses principes sont aptes à analyser les habitudes de fonctionnement d’une
entreprise. Elle est ainsi une base essentielle pour témoigner de la capacité d’une entreprise
à être viable et pérenne dans l’avenir. La comptabilité permet, en imposant le même cadre
de communication à l’ensemble des acteurs de la structure, d’avoir des éléments de
comparaison et de projection.
6. Justifier l’activité d’une entreprise :
La comptabilité permet l’enregistrement officiel des mouvements et des transactions
effectués dans le cadre d’une activité. Elle est ainsi un instrument de justification en cas de
litige entre les parties ou avec les services de l’Etat. Les droits des entreprises sont
intimement liés au respect des principes comptables.
Quelle que soit sa taille, son activité ou son fonctionnement, une entreprise doit gérer son
activité selon les principes comptables incontournables (évoqués en amont). La comptabilité
permet de rendre compte de la réalité d’une activité en enregistrant les mouvements
transactionnels et en pouvant ainsi témoigner d’un mode de fonctionnement. La
comptabilité est le témoin de la viabilité des entreprises, de leurs efforts et de leur
projection dans l’avenir. Les principes comptables permettent à l’ensemble des acteurs de la
société de communiquer avec le même langage.
Dans ses fondements, la comptabilité a effectivement émergé et a été mise en place pour
répondre à des besoins cruciaux.

34
SECTION 2 : Présentation de l’avis des praticiens.
Cette partie, dédiée à la rencontre des professionnels a permis d’approfondir et de
compléter d’une part significative notre rapport, notamment les points concernant « le
metier comptable » et, par ailleurs, d’obtenir leurs avis qui vous seront développés au
cours de cette partie. Et pour mieux cerner la partie la problématique qui sera traitée est la
suivante :
« Quel avenir pour la profession comptable face à la digitalisation des processus ? »
La réalisation de cette partie a été possible grâce à un guide d’entrétien, que vous
retrouverez au niveau des annexes, déposé auprès des professionnels.

PARAGRAPHE 1 : Analyses des entretiens.


Pour procéder à une analyse constructive, nous avons décidé de sélectionner les questions
qui permettent de comprendre les points de vue des différents intervenants, étant donné
que parmi l’ensemble des questions posées, certaines ont été utilisées dans le but
d’alimenter d’autres parties de notre rapport comme mentionné précédemment.

 Les conséquences de la digitalisation évoquer par les professionnels :


Concernant les répercussions mentionnées relatives à une dématérialisation, les avis sont
variés.
1. Les avantages cités :
La rapidité de traitement des documents avec un risque d’erreur très faible représente
l’avantage principal pour la quasi-totalité des professionnels.
Ensuite, ils sont d’accord sur le fait que la technologie permettrait également d’alléger une
tâche qui prend un temps non négligeable au comptable et qu’il pourra par conséquent
l’allouer aux activités qui nécessitent de la réflexion, de l’interprétation, etc. où un logiciel
ne pourrait intervenir.
2. Les désavantages cités :
Pour les professionnels, il existe un nombre considérable d’avantages à implémenter une
technologie qui se traduit à travers une automatisation dans une entreprise. Toutefois, il ne
faut pas oublier les risques. En effet, les professionnels ont cité differents points tels que :
La sécurité des données : En effet, qui dit tout stocker sur internet dit sécurité de
l’information.
S’en suit un autre point, soit le risque lié aux problèmes techniques. Tout étant sous format
informatique, en cas de problème technique, comment faire ? En effet, si le logiciel ne
fonctionne plus et que les documents disparaissent, ils déclarent cela comme un réel
problème. Les documents en format papier sont une certaine garantie, car hormis le
bâtiment qui brûle, c’est une certaine sécurité.
Finalement, il ne faut également pas oublier le fait qu’il y a des habitudes ancrées depuis de
nombreuses années.

35
Enfin de bien illustrer cette partie, nous vous présentons un nuage de points qui met en
évidence les différentes conséquences, qu’elles soient positives ou négatives. À travers ce
nuage de point, les termes qui ont été le plus souvent cités au cours des différents
entretiens sont représentés de manière plus évidente, que les autres afin de visualiser d’un
coup d’œil les conséquences évidentes selon eux.

FIGURE 1: NUAGE DE POINTS RELATIFS AUX CONSÉQUENCES D’UNE DIGITALISATION

ECONOMIE DE COUTS LIMITER LES ERREURS

ALLOUER SON TEMPS


ACCESIBILLITE DE L’INFORMATION
COMPTABLE COMPETENT

RAPIDITE
SECURITE DES DONNEES

VOLUME IMPORTANT
STOCKAGE

 Autres terminologies abordées par les praticiens :


Nous avons également eu à discuter d’autres termes comme l’intelligence artificielle,
l’automatisation ainsi que le scan.
1. L’Intelligence Artificielle(IA) :
L’intelligence artificielle a été mentionnée par la majorité des professionnels comme
l’avenir de notre société, pouvant impacter et modifier les activités du comptable. Ils
soulignent que l’intelligence artificielle est un domaine scientifique, qui recherche des
moyens de doter les systèmes informatiques, de système artificiel, afin que ces derniers
puissent reproduire le comportement humain, nous pouvons poursuivre avec les
techniques qui lui sont constituées.
En effet, selon leurs conceptions quand on parle de l’IA, on fait notamment référence aux
différentes techniques et algorithmes nécessaires afin de reproduire l’intelligence de l’être
humain.

36
2. L’automatisation :
Cette technologie en appliquant des « logiciels robots » permet d’automatiser des tâches
qui n’apportent guère de valeur ajoutée. C’est à travers cette technologie que les processus
se voient être directement impactés. En effet, tel un être humain, le logiciel est capable de
capturer et lire les applications informatiques qui existent pour pouvoir par la suite les
manipuler dans les différents systèmes informatiques. Il s’agit par exemple des saisies et
des copier-coller de données qui se situent dans les différentes fenêtres des supports
informatiques, évitant ainsi l’aspect manuel.
3. Le scan :
En effet, ils sont conscients qu’il y a des technologies qui ont été créées et qui peuvent
avoir des répercussions sur les processus. La forme la plus couramment citée par
l’ensemble des intervenants fut le scan des documents, soit avec l’aide de scanner, soit
avec l’aide de l’appareil photo. Cet outil identifierait les informations sur la pièce comptable
afin de passer l’écriture automatiquement.
Cette information est intéressante, car ils sont conscients, sans les avoir informés des
recherches que nous avons effectuées au préalable, de ce qui existe dans le marché dédié à
la technologie.

PARAGRAPHE 2 : Synthèse générale des avis des professionnels.


D’une manière générale, les professionnels pensent que certains processus sont dans la
cible de la technologie. Que d’ici quelques années, certaines processus vont sûrement être
automatisé. Étant donné le nombre considérable de conséquences positives, les
professionnels, peu importe les profils interrogés, ont tendance à dire que cela est une
opportunité. Ceci n’est pas à négliger afin de se concentrer dans leur étier de cœur, car le
temps passé par exemple pour le traitement des pièces comptables est conséquent.
Toutefois, on constate d’avantage une tendance où le comptable « traditionnel » est
toujours nécessaire afin d’exécuter des contrôles, de s’assurer du bon fonctionnement du
logiciel et d’effectuer des paramétrages.
Par ailleurs, ils sont unanimes quant au fait que les entreprises n’opteront pas pour sur le
fait de recruter moins mais au contraire recruteront plus de personnel. Ils auront besoin de
comptable avec de multiples compétences.
À cet effet, les différents conseils prodigués par les comptables actuels ont été les suivants
au cours des entretiens :
• Se spécialiser pour avoir des compétences plus élevées ;
• Développer davantage l’aspect relationnel ;
• S’adapter et se tenir au courant des technologies utilisées ;
• Travailler dès le plus jeune âge afin d’acquérir rapidement de l’expérience
d’analyse.

37
CHAPITRE 2 : Observations et Recommandations.
Contexte :
Ce chapitre est également subdivisé en deux sections. Dans la première section, nous allons
faire des observations sur l’état du métier comptable avec la digitalisation et dans la
deuxième section, nous allons faire des recommandations en rapport avec nos observations.

SECTION 1 : OBSERVATIONS
Après une étude approfondie, nous avons détecté sur le marché trois (3) profils de
comptables :
 Comptables en devenir ;
 Comptables sur le marché avec peu de qualifications ;
 Comptables sur le marché avec beaucoup de qualifications ;
Ainsi, nos observations vont d’abord s’accentuer sur ces 3 profils de comptable et ensuite
sur l’environnement auquel ils sont censés travailler : l’entreprise.

PARAGRAPHE 1 : Observations au niveau des comptables.


Comme analyses, nous pensons, au même titre que les professionnels que plusieurs
fonctions du métier comptable vont inévitablement succomber aux mutations
technologiques, que celui-ci ne nécessitera plus l’intervention totale de l’être humain.
Il faudra alors comprendre qu’il n’y aura vraiment plus besoin de comptable au sens «
traditionnel » pour certaines tâches conformément aux dires de la majorité des
professionnelles. Au rythme où va cette digitalisation, la tendance est qu’on arrivera d’ici
quelques années à ne plus avoir besoin de comptable tel que nous les connaissons à ce
jour. Comme explication : il faudra des comptables avec de nouvelles compétences, qui
maîtrisent l’informatique. Ce que les comptables d’aujourd’hui ne seraient pas réellement
capables de faire.
Le comptable du « futur », devra toujours avoir un rôle de superviseur. C’est-à-dire que
lorsque le logiciel travaillera et que celui-ci rencontrera potentiellement des erreurs, celui
qui est à la supervision de cette fonction pourra dès lors résoudre l’anomalie. De ce fait, les
comptables comme nous les connaissons aujourd’hui, devront évoluer en même temps que
les innovations technologiques afin de ne pas être mis de cotés.
Par ailleurs, la digitalisation du processus sera optimale que si l’ensemble des opérations
comptables est sous format informatique. En effet, sous format papier, il y aura toujours la
nécessité d’avoir recours à une main-d’œuvre humaine qui puisse scanner les documents
sous format papier. Mais étant donné que l’environnement dans lequel nous vivons évolue
aussi, on pourrait imaginer que d’ici quelques années la numérisation continue à
s’accroître, simplifiant et poussant l’introduction d’une automatisation.
Ainsi, nous pouvons donc considérer la digitalisation comme un challenge pour les
praticiens du domaine.

38
PARAGRAPHE 2 : Observations au niveau des entreprises.
En effet, les opportunités que pourront tirer les entreprises de cette intégration
technologique sont indénombrables. On ne peut pas omettre le fait que la digitalisation des
processus aide les entreprises de manière positive. Ce sont :
1. Un traitement de document plus important et un gain de temps :
Disponible 24h/24h, 7j /7j, l’être humain ne peut guère égaler l’informatique au niveau de
la rapidité. La technologie est exemptée de fatigue, de pause liée aux repas, de sommeil, de
vacances, etc. engendrant ainsi plus de documents traités en moins de temps.
Pour les entreprises, comme les cabinets, le temps est précieux. À l’approche des
inventaires, ces derniers sont toujours autant surchargés et engendrent de nombreuses
heures de travail pour terminer en temps et en heure. La digitalisation apparait donc
comme une potentielle solution.
2. Une diminution des erreurs et des informations disponibles en temps réel
Bien entendu, les erreurs se voient diminuer du fait que face à l’être humain qui a besoin
d’un environnement de travail adapté avec de nombreuses compétences, la technologie,
quant à elle, en est déchargée. De plus, étant donné que tout le processus peut s’effectuer
successivement sans temps de repos, cela permet d’obtenir des informations en temps
réel.
3. La diminution de fraude :
En effet, si nous revenons un instant sur le terme de fraude, qui est le fait d’effectuer
intentionnellement des manœuvres trompeuses afin d’en tirer profit. Elle peut être
effectuée dans notre situation à travers les comptables qui peuvent à titre d’exemple
procéder à des paiements fictifs des fournisseurs.
Le fait d’informatiser les processus diminuera ce risque étant donné qu’il n’y aurait plus de
manipulation de document et de saisie d’écriture manuellement. Il faudra alors accorder un
fort intérêt à ce point, bien vrai qu’il n’est pas la solution ultime qui évitera la fraude dans
les entreprises, mais elle peut contribuer à diminuer ce problème.
4. Gain financier :
Suite à cela, on peut rajouter comme force un gain financier lié aux paiements rapides des
fournisseurs. Digitaliser les processus est synonyme d’un traitement rapide des opérations
et permet d’éviter les surcharges administratives (données en format papier) puisque les
données seront stockées dans un logiciel. Le logiciel vous communiquera donc en temps
voulu l’état de vos créances et dettes. Vous avez donc la possibilité de procéder à des
paiements anticipés afin de profiter des éventuelles remises et par ailleurs éviter des
sanctions relatives à un retard. Cela génère dès lors un gain financier.
De même lorsque vous confiez certaines activités comme (l’élaboration de vos états
financiers, l’audit de votre entreprise etc.) à un œil externe, celui-ci est généralement
rémunéré en fonction du volume horaire de l’opération pour laquelle il est convié. Le fait
de digitaliser ses processus permet de réduire considérablement le volume horaire de

39
celui-ci mais aussi les coûts pour l’entreprise. Ainsi, il ne faut pas oublier que dans la
majorité des entreprises, celles-ci cherchent à diminuer constamment ses coûts afin de
tirer davantage de profit.
5. Optimisation des locaux et avantage environnemental :
Comme évoqué en amont, la digitalisation permet un archivage en ligne. L’environnement
bien entendu en tirera profit, l’image que reflèteront les entreprises sera plus qu’améliorée
et les locaux seront moins chargés. Bien entendu, on trouvera des points forts aux
documents papiers, tels que ceux-ci ne risquent pas d’être supprimés en cas de problème
informatique comme l’avait souligné le comptable de l’état de Genève. Toutefois et
inévitablement, on pourrait rétorquer que le papier pourrait brûler. Ce sont deux points de
vue qui sont tout à fait en cohérence.

Section 2 : Recommandations
Paragraphe1 : Recommandations au niveau des comptables
In fine, nous ne pouvons terminer notre étude sans avoir abordé les compétences requises
du futur comptable. En effet, nous avons eu à parler des tâches et rôles du comptable mais
aussi les compétences dont les comptables doivent être dotées, pour l’exécution des tâches
liées au métier comptable. Mais à l’avenir, afin de progresser dans ce métier, qu’est-ce que
le comptable devra développer ? Telle sera notre première recommandation, une
recommandation divisée en trois sous-catégories, avec trois profils distincts préalablement
identifiés.

 Le nouveau comptable en devenir :

Face à une automatisation et une dématérialisation inévitable des processus du métier


comptable, nous suggèrerons de prime abord qu’à l’avenir, les jeunes étudiants qui
souhaiteraient entreprendre une carrière dans le domaine comptable, ne se contentent pas
d’études qui les limiteraient à des tâches sans valeur ajoutée, tels que le traitement des
pièces comptables, l’établissement des états financiers etc. En effet, pouvant facilement
être automatisée, la personne en question n’aura guère de réelle plus-value pour une
entreprise. À cet égard, ces étudiants devront tout au long de leurs études approfondir de
manière significative leurs connaissances, afin d’être capable d’interpréter, d’expliquer,
d’analyser ou encore de suggérer des idées pour pouvoir être présent là où une machine ne
peut remplacer un être humain.
Partons de l’hypothèse que les autres fonctions du métier ne soient pas impactées par la
technologie. Le comptable devra dès lors développer en parallèle des compétences
transversales. Celles-ci peuvent notamment comprendre des habitudes de communication
afin de conseiller les clients ou encore de proposer des projets à leur supérieur. Par la
même occasion, un réel avantage serait qu’ils maîtrisent les outils informatiques et
technologiques de manière plus poussée afin de manipuler les logiciels et de les régler. On
constate qu’il n’est, dès lors, plus question de saisir que des données chiffrées.

 Le comptable déjà dans le marché, mais avec peu de qualification :

40
Concernant, les comptables qui sont actuellement dans le marché du travail, mais avec peu
de qualifications, ces derniers sont selon les résultats de notre rapport plus en « danger »
de se voir évincer dans leur poste. En effet, dans cette situation, nous faisons référence aux
collaborateurs qui n’effectuent que de la saisie à proprement parler, dont leurs
connaissances ne leur permettent pas d’effectuer d’autres fonctions. Notre suggestion
serait d’effectuer des formations complémentaires afin d’accroître leurs connaissances.
Toutefois, il est essentiel de différencier ceux qui aiment ce qu’ils font, à ceux qui sont à ce
poste à contrecœur. Cela peut paraître un peu étrange, mais il est nécessaire de
comprendre pourquoi cette personne en est arrivée là où elle en est. En effet, il serait
difficile d’envisager qu’une personne qui est là par « dépit » soit intéressée à se former. Dès
lors, nous conseillerons dans un premier temps à la personne en question de prendre du
recul, d’analyser sa situation, afin de décider si elle souhaite accomplir des formations
complémentaires afin d’être toujours compétitif sur le marché.

 Le comptable dans le marché avec de nombreuses qualifications :

Finalement arrive le profil qui tirera le plus d’avantage de cette digitalisation : « le


comptable avec d’innombrables qualifications ». Ce dernier pourra réellement allouer son
temps au métier. Le conseil serait toutefois de toujours être aux aguets et de suivre de près
l’évolution de la technologie, étant donné que des technologies peuvent émerger et
peuvent remettre en cause d’autres fonctions du métier.

Paragraphe 2 : Recommandations au niveau des entreprises


La deuxième partie de notre recommandation est destinée aux sociétés qui souhaitent
passer à une transformation technologique. En effet, étant donné que nous pensons que
d’ici quelques années, cela se propagera encore plus, nous conseillerons aux entreprises
de :

• Former leurs collaborateurs aux nouveaux outils qui seront installés dans leur lieu
de travail (scanner, nouveau logiciel, nouveaux lieux d’archivage des documents,
etc.) et de leur expliquer les bénéfices qu’ils en tireront de ce changement.

• De plus, il serait indispensable de prendre en considération le risque lié à


l’informatique (pertes de données) et effectuer des mesures préventives ; à cet
effet, nous proposerons d’effectuer des enregistrements sur des disques durs
régulièrement afin de ne pas être pris au dépourvu.

41
CONCLUSION :
Apparu depuis la préhistoire, le métier comptable fait partie des professions les plus vieilles
du monde. Au fil du temps, celui-ci a connu des évolutions, au début le comptable n’avait
que pour tâches de compter et rendre des comptes à son employeur. C’est après l’adoption
et l’introduction de certaines règles que le comptable était alors amené à faire des
enregistrements et établir les comptes annuels (bilan de clôture, compte de résultat,
tableaux des flux de trésorerie et les notes annexes). Ces états annuels jouent un rôle
d’informateur financier et constitue une aide à la prise de décision pour les dirigeants.
Toutes ces opérations étaient, en effet, effectuées de façon manuelle jusqu’à l’avènement
de l’informatique. Ce dernier a considérablement modifié la façon de travailler des
comptables en digitalisant les processus d’élaboration et d’exécution des tâches de ceux-ci.
La digitalisation, à travers des techniques particulières et des algorithmes plus sophistiqués,
est capable de substituer les tâches fastidieuses et sans réelle valeur ajoutée par l’être
humain. Elle a eu pour effets :

 Une réduction de coûts pour les entreprises ou employeurs ;


 Un gain de temps pour les comptables ;
 Une rapidité dans l’exécution des taches.

Dès lors, en ayant conscience de toutes ces transformations, la question qui se pose est la
suivante : « le métier comptable est-il amené à disparaitre face à cette digitalisation
grandissante ? »

Après une étude sur le terrain et des analyses approfondies, sont nés trois profils différents
de comptable à cette ère du digital et dont les impacts et leur façon d’agir seront
légèrement variés les uns des autres. Il s’agit du :

 Comptable en devenir : qui doit privilégier des études plus poussées et avoir une
multitude de compétences.
 Comptable sur le marché avec peu de qualification : qui doit favoriser les formations
complémentaires pour ne pas compromettre sa capacité d’employabilité.
 Comptable sur le marché avec beaucoup de qualifications : qui doit juste continuer
à se mettre à jour sur l’évolution du marché dédié à la technologie.

L’étude sur le terrain a permis d’aborder le sujet avec les professionnels et d’analyser s’ils
sont conscients de ce qui se passe dans l’environnement externe dans lequel ils vivent. Les
résultats ont été très positifs. Des lors, étant conscient de la mutation technologique de
certaines tâches, un changement en douceur pourra être anticipé.

42
Ainsi, plus vous digitalisez vos processus, plus vous avez besoin de nouvelles compétences.
Il faudra alors des comptables capables de se réinventer et de s’adapter aux fluctuations
technologiques.
Et enfin de compte, nous arrivons à la conclusion que la digitalisation ne va en aucun cas
compromettre le métier comptable contrairement aux dires. Les comptables seront
toujours amenés à exister mais ils évolueront différemment avec le temps.
Cette étude nous a permis de nous rendre compte que nous vivons dans une société où
inévitablement la technologie est en marche et bouleverse notre vie. Une question à cet
effet se pose : celle de la formation et des études. En effet, pour les étudiants, sont-ils prêts
à faire face à cette technologie grandissante ? Les formations actuelles sont-elles adaptées
à l’évolution technologique qui prend de l’ampleur de jour en jour ?
D’innombrables questions qui nécessiteraient beaucoup de réflexion.

43
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
1. BIBLIOGRAPHIE
LIVRES PHYSIQUES
 SYSCOHADA révisé 2017

LIVRES ELECTRONIQUES

 Document INTECPARIS UE202122_119_S2


 Guide d’application du SYSCOHADA

2. WEBOGRAPHIE :
 www.ohada.com
 https://www.researchgate.net/publication/323254566
 www.blank.com
 www.expensya.com
 www.cegos.FR

44
ANNEXE : Questionnaire utilisé pour les interviews
« Face à la digitalisation, comment évolueront certaines activités du comptable ? »

Nom :
Prénom :
Fonction :
Entreprise :

1. D’après vous, qu’est-ce que la digitalisation des processus du métier comptable ?


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

2. Pouvez-vous nous expliquer comment se passe (les étapes) le traitement des pièces
d’aujourd’hui ? Y’va-t-il une différence entre celui-ci et l’époque où elle était tenue
manuelle ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

3. Quels sont, selon vous les atouts (caractéristiques) indispensables qu’un comptable doit
avoir à cette ère de digitalisation ?
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

4. Le cas échéant, que faut-il éviter de faire lors de la réalisation de ces activités ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

5. Avez-vous déjà entendu parler des termes suivants ; automatisation, digitalisation et


intelligence artificielle ? Pensez-vous que ces nouvelles formes de technologie pourraient
impacter l’une ou l’ensemble des activités liées à la profession comptable ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

45
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

è OUI :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………

 Comment voyez-vous les conséquences de ces impacts pour les comptables ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………
 Comment pensez-vous que les comptables doivent agir face à ses conséquences (et face à
ces progrès ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………
 Qu’apporte la technologie que les comptables ne procèdent pas ? (Les points forts de la
technologie)
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………

-
è NON :
• Pourquoi, pensez-vous que ces technologies n’impacteront pas ces activités ?

………………………………….………………………………….………………………………….
……………………………………………………….………………………………….……………………………………….
…………………………………….………………………………….………………………………….
…………………………………………………………….………………………………….………………………
• Pensez-vous que les comptables soient indispensables dans l’exécution de ces
activités ? Et pourquoi ?
………………………………….………………………………….……………………………………………………..………….…………………
…………………………………………….………………………………………………..…………….…………………………………….………
…………………………….…………………………………….………………………….……………………………….….………………………
……………………………………..……………………………………….………………………………….……………………………………….

5. Selon vous, vous catégoriserez ces nouvelles formes de technologie comme une potentielle
menace ou une opportunité du point de vue du comptable ? Et du point de vue des
entreprises ? Et pourquoi ?

46
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………

6. Outre, la digitalisation, l’IA, et l’automatisation, vous pensez qu’il a une autre technologie
qui existe ou en développement qui remettrait en question les activités actuelles du
comptable ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………........
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….......

7. Pensez-vous qu’il soit plausible que d’ici quelques années, les taches du comptable soient
totalement remplacées (à100%) par la technologie et que le comptable ne soit plus
nécessaire ? Et pourquoi ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………........
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….......
8. Que diriez-vous à un jeune qui voudrait entreprendre le métier de comptable en sachant
que c’est un métier en évolution ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

47
Table des matières
DEDICACE.................................................................................................................................................. 3
REMERCIEMENTS........................................................................................................................................... 4
SIGLES ET ABREVIATIONS............................................................................................................................... 5
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES................................................................................................................... 6
RESUME :...................................................................................................................................................... 7
SOMMAIRE :.................................................................................................................................................. 8
INTRODUCTION............................................................................................................................................. 9
CHAPITRE 1 : NOTION DE COMPTABILITE..................................................................................................... 11

SECTION 1 : HISTORIQUE ET ÉVOLUTION DE LA COMPTABILITÉ................................11


Paragraphe 1 : Historique de la comptabilité............................................................................................11
Paragraphe2 : L’évolution de la comptabilité............................................................................................14
SECTION 2 : LES PRINCIPES COMPTABLES.............................................................15
Paragraphe1 : Les postulats.......................................................................................................................15
Paragraphe2 : Les conventions...................................................................................................................17
CHAPITRE 2 : LE MÉTIER COMPTABLE ET LA DIGITALISATION........................................................................19

SECTION 1 : LE COMPTABLE DANS LE TEMPS.......................................................19


PARAGRAPHE 1 : Le comptable d’hier.......................................................................................................19
PARAGRAPHE 2 : Le comptable d’aujourd’hui et de demain.....................................................................20
SECTION 2 : LA DIGITALISATION DU MÉTIER COMPTABLE.......................................22
PARAGRAPHE 1 : Les effets positifs de la digitalisation.............................................................................22
PARAGRAPHE 2 : Les enjeux de la digitalisation sur le métier comptable................................................24
CHAPITRE 1 : L’ÉTUDE DU TERRAIN.............................................................................................................. 26

SECTION 1 : LES ÉTATS FINANCIERS ET RÔLE DE LA COMPTABILITÉ AU SEIN DE


L’ENTREPRISE................................................................................................ 26
Paragraphe 1 : Les états financiers............................................................................................................26
Paragraphe 2 : Le rôle de la comptabilité au sein de l’entreprise.............................................................33
SECTION2 : PRÉSENTATION DE L’AVIS DES PRATICIENS............................................35
Paragraphe 1 : Analyses des entretiens.....................................................................................................35
Paragraphe 2 : Synthèse générale des avis des professionnels.................................................................37
CHAPITRE 2 : OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS................................................................................38

SECTION 1 : OBSERVATIONS...................................................................... 38
PARAGRAPHE 1 : Observations au niveau des comptables.......................................................................38
Paragraphe 2 : OBSERVATIONS AU NIVEAU DES ENTREPRISES................................................................39
SECTION 2 : RECOMMANDATIONS......................................................................40
Paragraphe1 : Recommandations au niveau des comptables..................................................................40
Paragraphe 2 : Recommandations au niveau des entreprises..................................................................41
CONCLUSION :............................................................................................................................................. 42
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE............................................................................................................... 44
ANNEXE : QUESTIONNAIRE UTILISÉ POUR LES INTERVIEWS..........................................................................45

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