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ECONOMIQUES
COMPTABLES ET COMMERCIALES
ANALYSE DU PROCESSUS
D’ÉLABORATION DES ÉTATS
FINANCIERS : CAS DE SITRAT MALI
Spécialité : Finance-Comptabilité
Directeur de Mémoire : Membres du Jury :
M. Moussa KOUYATÉ 1……………………….
2……………………….
Date de Soutenance :
Promotion : 2019-2022
Nous dédions cet évènement marquant de notre vie à nos chères familles (Keïta et Touré) pour
leur amour, soutien, ainsi que leur assistance morale et financière ; mais également à tous ceux
qui nous ont soutenu tout au long de notre parcours universitaire, que ce travail soit
l’accomplissement de vos vœux tant allégués, et le fruit de votre soutien infaillible, merci d’être
toujours là pour nous.
I
REMERCIEMENTS
Nous profitons, à travers ce mémoire, pour remercier ALLAH Le Tout puissant et Le Très
Miséricordieux pour Sa grâce et tous les bienfaits dont Il nous a gratifié durant tout notre cycle.
Nous ne saurons débuter ce mémoire sans toutefois remercier toute l’équipe pédagogique de
l’INTEC SUP pour l’enseignement de qualité dont nous avons bénéficié.
Nous tenons aussi à remercier sincèrement notre directeur de mémoire Monsieur Moussa
Kouyaté, pour son assistance, sa patience et le partage de son expertise.
Messieurs Oumar N’Doye et Issa Fomba tous deux professeurs de comptabilité pour
leur soutien inconditionnel
Monsieur Mohamed Amara Keïta, Inspecteur de finances pour toutes les suggestions et
recommandations apportées à notre mémoire
Monsieur Mohamed Traoré pour tous ses conseils, encouragements et expertises
partagés de bon cœur.
II
SOMMAIRE
DEDICACE....................................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ........................................................................................................................II
SOMMAIRE ....................................................................................................................................III
SIGLES, ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS ............................................................................ IV
TABLE DES ILLUSTRATIONS .................................................................................................... V
RÉSUMÉ......................................................................................................................................... VI
INTRODUCTION ............................................................................................................................1
PREMIÈRE PARTIE : GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCESSUS D’ÉLABORATION DES
ÉTATS FINANCIERS DU SYSCOHADA RÉVISÉ (Cadre conceptuel du PCGO) ......................3
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DES ÉTATS FINANCIERS ....................................................4
CHAPITRE 2 : PROCESSUS D’ÉLABORATION DES ÉTATS FINANCIERS ........................ 13
DEUXIÈME PARTIE : ÉLABORATION DES ÉTATS FINANCIERS DE SITRAT Mali ........ 23
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE ............................................................. 24
CHAPITRE 2 : PROCESSUS D’ÉLABORATION DES ÉTATS FINANCIERS DE SITRAT Mali
......................................................................................................................................................... 30
CONCLUSION ............................................................................................................................... 37
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................................................... 38
ANNEXES ....................................................................................................................................... 39
TABLE DES MATIERES .............................................................................................................. 46
III
SIGLES, ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS
IV
TABLE DES ILLUSTRATIONS
V
RÉSUMÉ
Ce mémoire va traiter sur l’analyse du processus d’élaboration des états financiers : Cas de
SITRAT Mali.
L’objectif visé par cette étude est de pouvoir analyser le processus d’élaboration des états
financiers de la Société Internationale de Transit et de Transport du Mali (SITRAT Mali), afin
de pouvoir comparer leur manière de procédé avec les dispositions du système comptable
OHADA (SYSCOHADA) révisé.
Il a été tout d’abord question de savoir comment SITRAT Mali élabore ses états de synthèse
annuels. Et ses étapes d’élaboration s’étendent de la saisie régulière des pièces comptables dans
les journaux appropriés à la saisie de la balance dans le progiciel d’états financiers.
Ensuite, nous avons fait une analyse du processus d’élaboration des états financiers de SITRAT
Mali pour détecter les défaillances au niveau de leur processus conformément aux règles
préétablies par le SYSCOHADA révisé. En fin, nous avons apporté des recommandations à la
société suite à notre analyse dont notamment de mettre en place un système de contrôle
permanent des immobilisations.
VI
INTRODUCTION
L’article 23 de l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière
(AUDCIF) prévoit, au titre de la synthèse annuelle des « états financiers » qui devront
être arrêtés au plus tard dans les quatre mois qui suivent la date de clôture de l’exercice.
Un état financier est défini comme un document comptable qui communique des informations
sur la situation d’une entité à un moment précis.
Une fois la balance après inventaire dressée avec tous les comptes régularisés, on peut
allégrement s’atteler à l’élaboration des documents de synthèse obligatoires retenus par le
SYSCOHADA. 1
Le SYSCOHADA annexé à l’Acte Uniforme est articulé autour d’un cadre conceptuel, de
l’amélioration des traitements comptables, de la présentation des états financiers et de
dispositions nouvelles.
Ces états financiers fournissent des informations qui peuvent renseigner : sur la situation
financière de l’entité et son patrimoine, en premier lieu, et qui est présentée par le bilan ; sur la
performance de l’entité et en particulier sur sa rentabilité en second lieu (compte de résultat) ;
sur la variation de la situation financière de l’entité et sur sa capacité à générer des liquidités en
troisième lieu (tableau des flux de trésorerie), puisqu’elle permet d’apprécier les activités
d’investissement, de financement et opérationnelle au cours de l’exercice. Cependant, toute
modification dans la présentation des états financiers annuels ou dans les méthodes d’évaluation
doit être signalée dans les Notes annexes. Les composantes des états financiers constituent en
effet des éléments interdépendants.
Ceci étant, selon l’article 7 de l’Acte Uniforme relatif au Droit Comptable et à l’Information
Financière (AUDCIF) : les états financiers de synthèse regroupent les informations financières
au moins une fois par an sur une période de douze mois, appelé exercice, ils sont dénommés
états financiers annuels.
Ils sont établis et présentés conformément aux dispositions des articles 25 à 34, de façon à
permettre leur comparaison dans le temps, exercice par exercice, et leur comparaison avec les
états financiers annuels des autres entités, dressés dans la même condition de régularité, de
fidélité et de comparabilité. (Article 8 alinéa 3 de l’AUDCIF)
1
BAMPOKY Boniface, « SYSCOHADA COMPTABILITE APPROFONDIE, LES ROUAGES DE LA COMPTABILITE GENERALE »,
Dakar ; Presses Universitaires de Dakar, Dakar, 2005, 475p ; Réf
1
Il convient donc de mettre sur pied des mécanismes facilitant l’obtention et l’élaboration d’états
financiers reflétant le plus possible la réalité économique de l’entreprise.
Les considérations à prendre en compte pour l’élaboration et la présentation des états financiers
découlent du Cadre Conceptuel du système comptable OHADA. Les états financiers sont
arrêtés sous la responsabilité des dirigeants de l’entité. Ils sont émis dans un délai maximum de
six (6) mois suivant la date de clôture de l’exercice et doivent être distingués des autres
informations éventuellement publiées par l’entité. Toute entité entrant dans le champ
d’application du présent système comptable établit annuellement des états financiers. 2
La bonne procédure d’élaboration des états financiers est considérée comme une solution à un
large éventail de problèmes que pourraient vivre les entreprises telles que : Les redressements
fiscaux, la mauvaise image de l’entreprise vis-à-vis des parties prenantes, la mauvaise
organisation du système comptable de l’entreprise…
Les questions principales que nous nous posons sont les suivantes :
Comment analyser les états financiers de SITRAT Mali pour pouvoir comparer leurs manières
de procédés aux dispositions du SYSCOHADA révisé ?
Nous essaierons d’y apporter des réponses à travers notre travail de recherche dont le thème
« l’analyse du processus d’élaboration des états financiers : Cas de SITRAT Mali ».
Les cadres théorique et pratique nous permettront d’apporter des éléments de réponse aux
questions précédentes.
Notre recherche nous permettra d’acquérir des notions sur l’élaboration puis sur l’analyse des
états financiers d’une entité (précisément SITRAT Mali) et permettra également aux différents
intervenants du processus d’élaboration des états financiers, en amont comme en aval, de se
rendre compte de l’importance des étapes de processus d’élaboration de ces états de synthèse.
Notre travail de recherche est composé essentiellement de deux (2) grandes parties. Une
première partie portant sur les généralités sur le processus d’élaboration des états financiers du
SYSCOHADA révisé et une seconde partie portant sur l’élaboration des états financiers de
SITRAT Mali dans laquelle nous évoquerons la partie analyse.
2
SIDIBÉ Kadidiatou et SOW Awa, « PROCESSUS D’ÉLABORATION DES ÉTATS FINANCIERS : CAS D’AFRICA ENERGY
SOLUTION », Audit et Contrôle de Gestion, INTEC SUP, Page 7
2
PREMIÈRE PARTIE : GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCESSUS D’ÉLABORATION
DES ÉTATS FINANCIERS DU SYSCOHADA RÉVISÉ (Cadre conceptuel du
PCGO)
3
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DES ÉTATS FINANCIERS
L’Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière prescrit, aux termes des
dispositions combinées des articles 7 à 11 et 23, l’établissement d’« états financiers de
synthèse », dénommés « états financiers annuels », sur une période de douze mois appelée
exercice ; lequel doit coïncider avec l’année civile. Les états financiers annuels doivent être
arrêtés au plus tard dans les quatre (4) mois qui suivent la date de clôture de l’exercice-30 Avril
N+1 (article 23 de l’AUDCIF/ article 30 du CGI).
En pure logique comptable, la synthèse pourrait se satisfaire d’un simple regroupement de tous
les comptes utilisés au cours d’un exercice en deux comptes collectifs :
Mais, en raison du grand nombre de lignes à utiliser, un tel regroupement serait difficilement
lisible.
A cet effet, l’Acte uniforme, en plus d’énumérer les états financiers (ÉTAFI) obligatoires,
précise les modèles de présentation dont les éléments constitutifs sont classés en rubriques
successives (masses), elles-mêmes subdivisées en postes.3
3
SIBY Cheick Mouhamadou Bamba, « COMPTABILITÉ GÉNÉRALE SYSCOHADA RÉVISÉ ET AUDIT FISCAL », L’Harmattan
Sénégal, Dakar, 2019, P.295
4
Section 1 : Définition et principaux utilisateurs des états financiers
Cette première section se subdivise essentiellement en deux (2) parties : une première partie
portant sur la définition des états financiers et une seconde sur les principaux utilisateurs des
états financiers ainsi que leurs besoins.
1. Définition des états financiers :
Par définition, un état financier est un document comptable qui donne des informations sur la
situation d’une entreprise. Ces informations peuvent concerner l’état de sa structure financière,
la composition de son patrimoine, l’évaluation de ses performances et la mesure de sa
rentabilité. Les états financiers annuels font partie des dispositions du droit comptable OHADA.
Ils contiennent l’information comptable. Formant un tout indissociable, ils comprennent le
bilan, le compte de résultat, le tableau des flux de trésorerie et les Notes annexes.
À l'exception des Notes annexes les états financiers annuels visés à l'article 8 de l’AUDCIF
sont présentés conformément à des modèles dont les éléments composants sont classés en
rubriques successives, elles-mêmes subdivisées en postes.
Ces modèles sont établis en fonction des systèmes comptables prévus aux articles 11 et 13 et
présentés conformément à des tracés figurant dans le Système comptable OHADA. 4
4
Article 25 de l’Acte Uniforme relatif au Droit Comptable et à l’Information Financière
5
2. Les principaux utilisateurs des états financiers et leurs besoins :
Les états financiers constituent le principal moyen de communication de l’information
financière aux différents utilisateurs qui sont les utilisateurs internes et externes à l’entreprise.
Les utilisateurs internes sont les dirigeants, les organes d’administration et les différentes
structures internes de l’entreprise. Les dirigeants sont responsables de la préparation et de la
présentation des états financiers. Ils sont naturellement intéressés par l’information contenue
dans ces états. Ils ont également besoin d’informations de gestion pour leur permettre d’assurer
convenablement leur responsabilité de planification, de conduite et de contrôle des activités de
l’entreprise. Bien que destinés, principalement, à fournir des informations qui répondent aux
utilisateurs externes, les états financiers peuvent, dans une certaine mesure, se révéler utiles aux
dirigeants et ce, notamment dans le cas des petites et moyennes entreprises qui ne disposent,
souvent, que de moyens limités pour pouvoir produire des informations répondant à leurs
besoins spécifiques de gestion.
Les utilisateurs externes sont principalement les fournisseurs de capitaux ainsi que
l’administration et autres institutions dotées de pouvoirs de réglementation et de contrôle, les
autres partenaires de l’entreprise et les autres groupes d’intérêt.
Les investisseurs qui fournissent les capitaux à risque ainsi que les prêteurs sont concernés par
le risque inhérent à leurs placements et crédits, alors que les subventionneurs sont intéressés de
savoir si l’entreprise a atteint les objectifs qui lui ont été assignés justifiant ainsi, les ressources
et autres avantages qu’ils ont mis à sa disposition.
En général, ces différents utilisateurs veulent savoir si l’entreprise est rentable, si elle génère
des flux de trésorerie positifs, si ses actifs sont sauvegardés, si elle est en mesure de continuer
son activité, dans le cadre qui est censé être le sien, et d’honorer ses engagements dans un avenir
prévisible.
6
2.2 L’administration et autres institutions dotées de pouvoirs de réglementation et de
contrôle :
Ce groupe inclut particulièrement les autorités fiscales, monétaires et financières ainsi que les
organes chargés de la comptabilité et des statistiques nationales et tout autre organisme ayant
un pouvoir de planification, de réglementation et de contrôle. Ils sont intéressés par la
répartition des revenus et des ressources. Ils utilisent l’information financière pour réglementer
les activités des entreprises, éclairer leur politique fiscale, sociale et économique. Ils utilisent
aussi l’information comme base de calcul du revenu national et des statistiques similaires et
pour évaluer la contribution de l’entreprise à la création d’emplois, à l’exportation, au revenu
national ou encore pour le calcul des impôts et taxes. Ces organismes peuvent, à travers les états
financiers, évaluer la portée de leur politique et éventuellement exiger la production
d’informations supplémentaires spécifiques.
Ils sont intéressés notamment par la capacité de l’entreprise à générer des flux de trésorerie lui
permettant d’honorer ses engagements et par sa capacité à continuer son activité.
Ces groupes veulent savoir si l’entreprise travaille pour l’intérêt des membres de la
communauté qu’ils représentent et dont ils défendent les intérêts. Ils sont notamment intéressés
par les tendances et les évolutions récentes du développement de l’entreprise et des
conséquences de ses activités sur le développement économique et social et sur l’environnement
en général.
5
cadre_concep_compt_financ-1.pdf
7
NB : Après les utilisateurs ci-dessus, on peut retenir les utilisateurs privilégiés.
Un Bilan ;
Un Compte de résultat ;
Un Tableau des flux de trésorerie ;
Des Notes annexes.
Il faut noter que les états financiers forment un tout indissociable et décrivent de façon régulière
et sincère les événements, opérations et situations de l’exercice pour donner une image fidèle
du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité. Les états financiers sont établis
et présentés, de façon à permettre leur comparaison dans le temps, exercice par exercice, et leur
comparaison avec les états financiers annuels des autres entités dressés dans les mêmes
conditions de régularité, de fidélité et de comparabilité.
6
SYSCOHADA REVISE BRAZZA 26-01-17 TEXTE FINAL, P.76
8
L'actif : Ressources économiques contrôlées par l'entreprise dont elle attend des
avantages économiques futurs, ou simplement ce que l'entreprise possède ;
Le passif : obligation de faire ou de payer, qui représente une valeur négative pour
l’entreprise, ou ce que l'entreprise doit payer.
Les capitaux propres : valeur nette de l'entreprise qui résulte de la différence entre actif
et passif.
Le bilan décrit séparément les éléments actifs et passifs de l'entité et fait apparaitre de façon
distincte les capitaux propres.7 Les éléments d'actif et de passif sont évalués séparément.
Aucune compensation ne peut être opérée entre les postes d'actif et de passif. Le bilan
d’ouverture d'un exercice correspond au bilan de clôture avant répartition de l'exercice
précédent.
1.2. Le Compte de résultat :
Communément appelé l'état du résultat global ou PP (Perte et profit) est un document comptable
qui donne une image de la performance économique de l'entreprise sur une période donnée en
termes de gains ou de pertes.
C'est la différence entre les produits qui sont les opérations qui augmentent les richesses de
l'entreprise et les charges qui sont la consommation de ressources qui appauvrit l’entreprise.
Analysé sur plusieurs périodes, le compte de résultat fournit des informations utiles sur la
dynamique de l'entreprise et sa capacité à générer du profit ainsi que sur son positionnement
par rapport à ses concurrents. II récapitule les charges et les produits de l'exercice, sans qu'il
soit tenu compte de leur date de paiement ou d'encaissement. Selon le régime juridique de
l'entité, le solde des charges et des produits constitue :
Le bénéfice ou la perte de l'exercice ;
L'excédent ou l'insuffisance de ressources. Aucune compensation ne peut être
opérée entre les postes de charges et de produits.
Le classement des produits et des charges en liste doit permettre d'établir des soldes
intermédiaires de gestion en cascade dans les conditions définies par le Système comptable
OHADA.
8
7
Article 29 alinéa 1 de l’Acte Uniforme relatif au Droit Comptable et à l’Information Financière
8
Article 31 alinéa 2 de l’Acte Uniforme relatif au Droit Comptable et à l’Information Financière
9
encaissements (sources des flux de trésorerie) et les décaissements (affectations des
flux de trésorerie) qui ont un impact sur la trésorerie au cours de la période considérée.
Par ailleurs, il classe les flux de trésorerie selon leur origine : activités opérationnelles, activités
de financement. Il permet de connaitre la provenance des flux de liquidités et la manière dont
ces flux ont été utilisés au cours de l'exercice.
Les flux sont classés en trois catégories :
Les flux liés à l'activité opérationnelle de l'entreprise : Ils définissent la variation des
liquidités détenues par l'entreprise liée à son activité principale ;
Les flux liés aux activités d'investissement : Ils représentent l'ensemble des dépenses et
revenus associés aux acquisitions et cessions d'immobilisation ;
Les flux liés aux activités de financement : Ils concernent principalement les
augmentations et réductions de capital, le paiement de dividendes aux actionnaires et
l'obtention ou le remboursement d'emprunts financiers.
10
être étayés par des informations explicatives et supplémentaires présentées sous forme de notes
permettant une meilleure intelligibilité des états financiers. Ces notes font partie intégrante du
jeu d'états financiers. Chacun des postes du Bilan, du Compte de résultat, et du Tableau des flux
de trésorerie doit en principe, faire l'objet d'une référence croisée vers l'information liée figurant
dans les notes annexes.
NB : Aucun état financier à lui seul ne donne une image complète de l'entreprise. Ils sont tous
liés entre eux. La variation de l'actif et du passif ressortant du bilan correspond aux charges et
aux produits figurant au compte de résultat qui déterminent les gains ou les pertes de
l'entreprise, les flux de trésorerie donnent des informations supplémentaires sur les actifs
liquides énumérés au bilan. Par ailleurs les états financiers constituent une source
d’informations très précieuse pour les investisseurs et les bailleurs de fonds pour la prise de
décisions économiques.
2. Caractéristiques des états financiers :
Pour les besoins de la prise de décision, les états financiers doivent garantir la transparence sur
la réalité de l’entité en présentant une information complète et utile. Cette information doit
répondre aux caractéristiques qualitatives classées en deux catégories : les caractéristiques
essentielles et les caractéristiques auxiliaires.
2.1.1 Pertinence :
Une information financière est pertinente lorsqu’elle permet d'influencer les prises de décision
et tient compte du besoin exprimé par un utilisateur légitime. Pour cela, l'information doit avoir
une valeur de prédiction, de validation, ou les deux.
2.1.2 Fidélité :
Selon le Système comptable OHADA révisé, l’information financière donne une image fidèle
quand elle dépeint la substance économique de la transaction, de l’événement ou des
circonstances sous-jacents de façon complète, et exempte d’erreurs significatives.
11
Toutefois, dans le cas exceptionnel où l’application d’une règle comptable se révèle impropre
à donner une image fidèle de l’entité, il doit y être dérogé. Il est alors nécessaire de mentionner
dans les Notes annexes les motifs de cette dérogation.
2.2.1 Comparabilité :
La comparabilité est la qualité de l'information qui permet aux utilisateurs de relever les
similitudes et les différences entre des éléments. La comparabilité est le but ; la cohérence et la
permanence dans le choix ainsi que dans l'application des méthodes comptables permettent
d'atteindre cet objectif. Par exemple, les prises de décision des utilisateurs impliquent de choisir
entre des alternatives : investir dans l'entité A plutôt que dans une autre. Dans ce cas, les
informations sur l'entité A sont nettement plus utiles si elles peuvent être comparées à des
informations similaires concernant d'autres entités, mais aussi portant sur d'autres périodes.
2.2.2 Vérifiabilité :
La vérifiabilité est la qualité de l'information financière qui donne aux utilisateurs l'assurance
que l'information reflète l'image fidèle des phénomènes économiques décrits. La vérifiabilité
suppose que divers observateurs bien informés et indépendants pourraient aboutir à un
consensus sur la fidélité de l'information. Il peut s'avérer impossible de vérifier certaines
informations prospectives : dans ce cas, il sera nécessaire d'indiquer les hypothèses sous-
jacentes ainsi que les méthodes d'évaluation utilisées.
2.2.3 Rapidité :
La rapidité répond au besoin de rendre l'information financière accessible aux décideurs avant
qu'elle ne perde sa capacité d'influencer leurs décisions. Rendre plus rapidement accessible une
information pertinente peut accroître son influence. En règle générale, plus l'information date,
moins elle est utile.
2.2.4 Compréhensibilité :
La compréhensibilité est la qualité de l'information financière qui permet d'en comprendre la
signification. Elle se trouve accrue lorsque l'information est classée, définie et présentée de
façon claire et concise. La comparabilité, la simplicité et la rigueur logique peuvent également
améliorer la compréhensibilité. 9
9
SYSCOHADA REVISE BRAZZA 26-01-17 TEXTE FINAL P. 99 à 102
12
CHAPITRE 2 : PROCESSUS D’ÉLABORATION DES ÉTATS FINANCIERS
Dans le cadre de son activité économique, toute entreprise réalise des opérations. Il est alors
primordial que ces opérations soient suivies pour que les différentes parties prenantes aient
connaissance de la situation financière de l'entreprise. L'ensemble des documents comptables
ainsi établis constitue les états financiers, avec la révision du SYSCOHADA le système normal
comporte l'établissement du Bilan, du Compte de résultat de l'exercice, le tableau de Flux de
trésorerie de l'exercice, le tableau de variation de capitaux propres ainsi que d'un État annexé
dont les dispositions principales sont fixées dans le Système comptable OHADA. Les états
financiers annuels font partie des dispositions du droit comptable OHADA. Ils contiennent
l'information comptable. L'information comptable est appréhendée comme la transcription
comptable des faits économiques ; lesquels sont définis comme « tout phénomène juridique,
économique, ou simplement matériel modifiant ou susceptible de modifier, dans leur nature ou
dans leur valeur, les éléments du patrimoine de l'entreprise ». Les états financiers sont le résultat
final d'un processus.
13
2.1.Les postulats comptables :
Ils permettent de définir le champ du modèle comptable. Ce sont des principes acceptés sans
démonstration mais cohérents avec les objectifs fixés.
Les cinq (5) postulats retenus pour définir le champ du modèle comptable du SYSCOHADA
sont les suivants :
L'information financière ainsi établie, à l'exception de celle contenue dans le tableau des flux
de trésorerie et sous réserve des dispositions spécifiques concernant le Système Minimal de
Trésorerie, renseigne les utilisateurs, non seulement sur les transactions passées ayant entraîné
des flux de trésorerie, mais également sur des obligations et autres événements entraînant des
encaissements et des paiements futurs.
14
2.1.4 Le postulat de la permanence des méthodes :
Le postulat de permanence des méthodes rappelé dans l’article 40 de l’Acte uniforme relatif au
droit comptable et à l’information financière exige que les mêmes méthodes de prise en compte,
de mesure et de présentation soient utilisées par l'entité d'une période à l'autre. En effet, la
comparabilité et la cohérence des informations comptables au cours de périodes successives
implique la permanence des méthodes d'évaluation et de présentation. Le terme « méthode
comptable » s’applique aux méthodes et règles d’évaluation et de présentation des comptes.
Selon ce postulat, pour que l'information représente d'une manière pertinente les transactions et
autres événements qu'elle vise à représenter, il est nécessaire qu'ils soient enregistrés et
présentés en accord avec leur substance et la réalité économique et non pas seulement selon
leur forme juridique. Le Système comptable OHADA opte pour une application limitée de ce
postulat comptable.
Les cinq (5) conventions comptables servant de guide pour l’élaboration des
ÉTAFI annuels du SYSCOHADA sont les suivantes :
2.2.1. La convention du coût historique :
En OHADA, le coût historique est le coût constaté auquel sont enregistrés, en unité monétaire
courante, les biens à leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise. Cette valeur n’est pas
remise en cause (n’est pas modifiée) lorsque du fait de l’inflation (ou de la déflation), ou de
variations de prix spécifique à la catégorie de biens, la nouvelle valeur courante s'avère
supérieure ou inférieure à ce coût historique.
La convention du coût historique consiste à comptabiliser les opérations sur la base de la valeur
nominale de la monnaie sans tenir compte des éventuelles variations de son pouvoir d’achat. Il
repose sur la stabilité de l’unité monétaire qui doit permettre d’additionner des unités
monétaires de différentes périodes, sans dénaturer l’information comptable.
Selon la convention du coût historique, les actifs sont comptabilisés pour le montant payé ou
pour la valeur de la contrepartie qui a été donnée pour les acquérir. Les passifs sont
comptabilisés pour le montant des produits reçus en échange de l’obligation, dans certaines
15
circonstances (par exemple, les impôts sur les bénéfices), le montant que l’on s’attend à verser
pour éteindre le passif (passif externe) dans le cours normal de l’activité.
La prudence est l'appréciation raisonnable des faits dans des conditions d’incertitude afin
d'éviter le risque de transfert, sur l'avenir, d'incertitudes présentes susceptibles de grever le
patrimoine ou le résultat de l'entité. Elle prend en compte d’un certain degré de précaution dans
l’exercice des jugements nécessaires pour préparer les estimations dans des conditions
d’incertitudes. Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les
charges ne doivent pas être sous-évalués.
Pour qu’une comptabilité soit régulière, il faut qu’elle satisfasse aux obligations prévues par le
droit et la réglementation, mais également qu’elle respecte les conditions propres au
fonctionnement de l’entité. Ce caractère régulier doit en outre présenter une certaine
permanence.
16
comptable ou une entreprise, de modifier un bilan d’ouverture de manière à ce qu’il ne
corresponde pas au dernier bilan de clôture. Les montants et les comptes doivent à tout prix
correspondre.
Il est ainsi interdit l’imputation, directement sur les capitaux propres d’ouverture, des
incidences des changements de méthodes et des omissions de produits et des charges des
exercices antérieurs, la régularisation de telles opérations devant nécessairement se faire par
l’intermédiaire du compte de résultat de l’exercice en cours.
Cette définition de l’importance significative par ses conséquences sur le jugement des
utilisateurs montre le caractère relatif du critère (en fonction de la taille de l’entité notamment)
et la difficulté de son application, puisqu’elle place en responsabilité les comptables, les
dirigeants et les auditeurs, qui ont à prendre la décision de retenir ou non l’élément en fonction
de son importance significative présumée, donc de son influence sur le jugement porté par telle
ou telle catégorie de lecteurs des états financiers annuels.
17
Section 2 : Éléments constitutifs du processus d'élaboration des états financiers
D’après FAYEL & al (2006 :23), le processus d'élaboration des états financiers se décrit
chronologiquement, par les étapes suivantes :
Il s'agira ici d'identifier pour chaque pièce comptable les journaux auxiliaires qui seront
utilisés ;
Ce contrôle de premier niveau permet de vérifier la qualité des pièces justificatives fournies, la
conformité de ses pièces par rapport à la procédure mise en place (bons de commande,
signatures des personnes dûment autorisées). Il permet aussi d'effectuer le contrôle arithmétique
et le rapprochement par rapport aux sommes décaissées ;
Il s'agit d'identifier les comptes à débiter et à créditer avec leurs montants respectifs ;
Ce contrôle permet de valider les imputations précédemment faites. Il est exercé par le chef
comptable. Au cas où il y'aurait des ajustements à faire, ceux-ci doivent être fait et les nouvelles
imputations soumises une fois de plus pour validation. Cette opération sera réitérée aussi
longtemps que le chef comptable n'aura pas validé l'imputation manuelle de ses pièces ;
18
7. Saisie informatique des pièces comptables imputées :
Le dit contrôle est effectué pour vérifier la cohérence entre tous ces états imprimés ;
12. Analyse et justification des soldes des comptes à l'occasion des travaux d'inventaire
:
Annuellement, notamment en fin d'année il est opéré des travaux d'inventaire pour clôturer les
comptes de l'organisation. Ces travaux tiennent compte des principes de la comptabilité dont la
prudence, la séparation des exercices. L'analyse des comptes fait partie de ces travaux. Il s'agit
d'opérer une analyse compte par compte et surtout des comptes d'attentes et de transferts pour
se rassurer que leurs soldes sont exacts et ne tiennent compte que des opérations qui devraient
s'y rattacher ;
13. Saisie des ajustements et des écritures de fin d'exercice ;
14. Clôture des comptes :
C'est l'opération par laquelle les comptes de l'organisation sont bloqués, aucunes modifications
ni suppression ne pouvant à partir de ce moment intervenir ;
19
15. Édition balance, grand livre et journaux définitifs ;
16. Confection des états financiers ;
17. Et diffusion des résultats.
Nous pouvons ainsi dire que le processus d'élaboration des états financiers est totalement
dépendant des processus qui précèdent, gérant dès l'origine les opérations, et des processus de
la fonction comptable, responsables des écritures en comptabilité et représentant l'essentiel de
l'information. Il est donc assigné au processus d'élaboration des états financiers, deux
principales missions à savoir :
L’assurance par les processus en amont de la réalité des éléments enregistrés, de leur
exhaustivité, de leur bonne mesure, de la séparation des exercices ainsi que leur bonne
classification ;
La garantie de l'existence des actifs et les passifs, de leur exhaustivité par les travaux de
fin d'exercice.
Ces différentes étapes ci-dessus citées peuvent être regroupées en phases que nous détaillerons
ci-après.
C'est la dernière balance ordinaire établie au cours de l'exercice comptable. Les informations
figurant dans la balance avant inventaire servent de base aux régularisations d'inventaires. Les
différentes activités conduisant à l'établissement de la balance avant inventaire sont :
20
19. L'inventaire physique :
L'inventaire permet :
La balance après régularisations comme son nom l'indique est établie après que les écritures de
régularisations soient passées dans les comptes. A ce niveau, les soldes de tous les comptes
doivent refléter la situation réelle de l'entreprise. Pour que les comptes reflètent la réalité, il
faudrait que toutes les opérations :
21
22. Écritures de regroupement en vue de la détermination du résultat :
Les écritures de regroupement en vue de la détermination du résultat sont celles qui visent à
assurer le classement des charges et des produits comme comptes de résultats ou soldes
significatifs de gestion, à l'aide des virements comptables.
La balance après inventaire est la balance qui est établie après la détermination du résultat net.
La balance d'inventaire sert de base à la détermination des résultats et à l'établissement des états
financiers (SAMBE & al, 2003 : 68).
22
DEUXIÈME PARTIE : ÉLABORATION DES ÉTATS FINANCIERS DE SITRAT
Mali
23
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE
L’entreprise est un agent économique qui met en œuvre des moyens financiers, matériels,
humains dans le but de produire des biens et ou des services destinés à être vendus en vue de
réaliser un profit. De par sa fonction, elle est un système ouvert sur son environnement avec
lequel elle entretient des relations qui se traduit principalement par les échanges de biens, de
services, de monnaies et d’informations. Ce chapitre est consacré à l’essentiel de la présentation
de la société SITRAT Mali.
Section 1 : Historique et Organigramme
Cette section est dédiée à l’historique ainsi qu’à la présentation de l’organigramme de la
SITRAT Mali. L’organigramme est un outil informatif et organisationnel utilisé en entreprise
pour d’terminer les liens hiérarchiques, organisationnels, et fonctionnels existants entre les
différents métiers de la structure.
1. Historique :
SITRAT-Mali, acronyme de Société Internationale de Transit et de Transport du Mali est une
agence de transit, de commissionnaire agréé en douane. Créée en Février 2008, c’est une société
à responsabilité limitée(SARL), au capital de 1.000.000 FCFA. Elle est inscrite au registre de
commerce et de crédit immobilier sous le numéro RCCM : MA.BKO.2007. B.2952
Son siège social se trouve dans le district de Bamako à Hamdallaye A.C.I 2000 avenue Cheick
Sayed, immeuble MEME (ABKV), bureau 102.
2. Organigramme :
Figure 1: Organigramme de SITRAT MALI
24
Section 2 : Les fonctions de l’entreprise et les procédures comptables et financières
L’entreprise est organisée en grande fonction. Les fonctions correspondent aux différentes
actions nécessaires à la réalisation d’un même objectif global. Chaque fonction regroupe donc
un ensemble de tâches, d’activités qui peuvent être de nature différente, mais concourent toutes
à une même action. Quant aux procédures comptables et financières, ils correspondent à la
description précise des étapes et tâches que les équipes impliqués dans le traitement des
opérations comptables et financiers doivent réaliser pour que la politique comptable soit mise
en œuvre de manière efficace et optimiste.
1. Les fonctions de l’entreprise :
La SITRAT-Mali est organisée comme suit :
1.2. Un Secrétariat :
Chargé de l’accueil des visiteurs et du traitement de l’information.
1.7. Le Passeur :
Il dépose les déclarations pré liquidés par son bureau à la douane et les suit jusqu’à l’obtention
du bon à enlever de la marchandise.
25
2. Les procédures comptables et financières :
Les organisations comptables et financières de la société SITRAT Mali sont établies de la
manière ci-après :
2.1.Organisation comptable :
L'organisation comptable en place couvre un ensemble de procédures comptables en vigueur
dans la société SITRAT Mali pour satisfaire aux exigences de régularité, de sincérité, assurer
l'authenticité des écritures de sorte que la comptabilité puisse servir à la fois d'instrument de
mesure des droits et obligations des partenaires de SITRAT Mali, d'instrument de preuve et
d'information des tiers.
26
2.1.3 Les étapes de traitement comptable :
Le traitement comptable au sein de SITRAT Mali suit les étapes suivantes :
Lorsqu'il décèle des anomalies sur les pièces qu'il vérifie, le comptable procède à leurs
corrections par des émetteurs de ces pièces avant leur enregistrement dans la comptabilité.
La saisie se fait à partir des pièces d'imputations comptables et par le journal. Afin d'éviter
toute confusion entre les pièces d'imputations comptables saisies et non saisies, il sera apposé
un cachet portant la mention « saisie » sur toutes les pièces d'imputations comptables traitées,
ainsi que la date de saisie. Les pièces comptables doivent être saisies sans retard dans la
chronologie des opérations.
27
2.1.3.4 Le Contrôle des saisies :
A partir des brouillards des journaux, le comptable procède au contrôle des saisies en faisant
le rapprochement avec les pièces d''imputations comptables. Les éventuelles erreurs de saisie
constatées seront corrigées avant l'édition des journaux définitifs.
Les pièces justificatives auxquelles sont agrafées les pièces d'imputations comptables ayant
fait l'objet de saisie doivent être classées dans des chronos, par ordre chronologique et en raison
d'un chrono par journal. A l'intérieur de chaque chrono, le classement se fait à partir du numéro
de la pièce comptable, lequel tient compte du mois et de l'ordre d'arrivée de la pièce
justificative.
2.2.1 Banque :
Les mouvements enregistrés sur ce compte sont constitués des chèques ou virements émis en
faveur des fournisseurs et des chèques reçus des clients en vue de déterminer les soldes
périodiques.
2.2.2 Caisse :
Les mouvements enregistrés sur ce compte sont constitués des entrées en espèces reçus des
clients et des sorties en faveur des tiers Fournisseurs. Un solde est déterminé à la suite de
toutes les opérations enregistrées.
28
2.3.2 Rôle du cabinet comptable :
Les états financiers de SITRAT Mali sont élaborés par le Cabinet Comptable FICOGEC
(Fiduciaire de Comptabilité et de Conseil) Sarl qui reçoit le fichier comptable annuel définitif,
arrêté au 31-12 de l’année concernée.
Ce dernier après avoir fait la revue globale de la comptabilité, élabore les états financiers
conformément aux dispositions du SYSCOHADA révisé.
29
CHAPITRE 2 : PROCESSUS D’ÉLABORATION DES ÉTATS FINANCIERS DE
SITRAT Mali
L’information financière est avant tout destinée à servir d’outil à la prise de décision ; pour
assurer la bonne qualité de cette information, l’élaboration des états financiers doit suivre la
bonne procédure.
Section 1 : Description du processus d’élaboration des états financiers de SITRAT Mali
Cette section décrit de manière synthétique les différentes étapes de l’élaboration des états
financiers de SITRAT Mali par le Cabinet d’assistance comptable.
Pour mener à bien notre travail d'élaboration des états financiers, il est nécessaire de procéder
à une description du dit processus tel qu'il est présenté au sein du cabinet. Au niveau du cabinet,
il n'existe pas un manuel de procédures dans lequel les modes d'exécution des différentes tâches
sont décrites. Les diverses tâches comptables s'accomplissent au quotidien suivant des
instructions données par la hiérarchie ou respectant une certaine routine. Pour décrire le
processus, nous nous sommes donc servis des entretiens avec le personnel, de la fiche de
répartition des tâches et de l'organigramme. Les entretiens que nous avons eus avec le
comptable nous ont permis de comprendre que le processus d'élaboration des états financiers
comme présenté dans le premier chapitre de notre travail, se déroule à travers les étapes
suivantes : l’établissement de la balance avant inventaire ; la prise d'inventaire ; la passation
des écritures de régularisation ; l’établissement de la balance après régularisations ; la passation
des écritures de détermination du résultat ; l’établissement de la balance après inventaire et la
présentation des états financiers.
Ces différentes étapes peuvent être regroupées en deux grandes phases : l'établissement de la
balance avant inventaire qui est la phase réalisée tout au long de l'exercice ; et les autres
constituants des travaux de fin d'exercice.
30
1. L’établissement de la balance avant inventaire :
A travers les entretiens et l'analyse documentaire, nous avons pris connaissance tout d'abord du
circuit de traitement de l'information comptable, du rôle des différents acteurs, des principes
comptables, des supports utilisés le long du processus d'élaboration des états financiers mais
surtout en ce qui concerne la phase d'établissement de la balance avant inventaire. Au sein du
cabinet, la balance avant inventaire est le document comptable établi tout au long de l'exercice
et permettant de mettre en évidence les comptes. L'établissement de la balance avant inventaire
est donc le résultat d'un long processus qui se déroule suivant ces étapes :
Toutes les opérations exécutées par les opérationnels sont sous tendues par des pièces
justificatives et sont parvenues à l'aide de chrono au comptable soit à la fin du mois soit lorsque
le nombre d'opérations devient important. Les justificatifs doivent être des originaux et sont,
soit de source interne (bordereaux de salaires ou pièces de caisse), ou soit de source externe
(facture, contrats, etc.), revêtant le visa de celui qui initie l'opération et la signature de la
personne pouvant engager l'entreprise, notamment le Directeur Général. Ces supports font par
ailleurs, l'objet de contrôles systématiques tout au long du processus concerné et avant leur
saisie par le comptable. Ainsi, ne sont saisies après imputation que les pièces justificatives
conformes et établies selon les règles de l'art. Tout support ne respectant pas une certaine
conformité, est annulé et repris par la personne ayant initié l'opération. Après la saisie, les
écritures passées sont revues mais cette tâche n'est pas efficace dans la mesure où c'est le
comptable lui-même qui l'effectue. Par ailleurs, le comptable procède de façon périodique au
suivi et à l'analyse des comptes. En effet, ce contrôle consiste essentiellement à envoyer des
demandes de confirmation de soldes auprès des tiers et à faire mensuellement des états de
rapprochement bancaire. Ainsi les suspens sont dénoués et les anomalies constatées sont
corrigées par le comptable.
31
2. Les travaux de fin d'exercice :
Les travaux de fin d'exercice constituent la deuxième et dernière phase du processus
d'établissement des états financiers. Comme nous l'avons énoncé plus haut, cette phase est
déclinée suivant les étapes ci-après :
La prise d'inventaire ;
La passation des écritures de régularisation ;
L’établissement de la balance après régularisations ;
La passation des écritures de détermination du résultat ;
L’établissement de la balance après inventaires ;
La présentation des états financiers.
Les principes comptables mis en exergue lors des inventaires sont : les principes de prudence,
de coût historique, de séparation des exercices, de la permanence des méthodes en ce qui
concerne l'évaluation et la valorisation des éléments.
32
2.4.Passation des écritures de détermination du résultat :
De la balance après régularisations, les écritures de détermination du résultat sont enregistrées.
Ce sont des écritures qui assurent le classement des charges et des produits comme des comptes
de résultat ou des soldes significatifs de gestion. Cette opération se fait à l'aide de virements
comptables.
1.1 Constats :
Le suivi des immobilisations suscite les observations suivantes :
La non identification des biens acquis par la société SITRAT Mali : Les immobilisations
ne portent pas une marque distinctive permettant de les identifier comme biens financés
par les ressources de SITRAT Mali.
L’absence d’un inventaire physique des biens de la société SITRAT MALI : la société
n’a pas procédé à l’inventaire physique de ces immobilisations.
1.2 Risques :
Les biens financés par les ressources de la société SITRAT MALI ne sont pas identifiables. En
outre, l’absence d’identification des biens ne permet pas d’effectuer un rapprochement fiable
33
entre les éléments du fichier des immobilisations et les résultats de l’inventaire physique.
L’absence d’inventaire physique régulier ne permet pas de s’assurer de l’exhaustivité et de la
réalité des immobilisations. Cela implique aussi des risques de pertes, de vols, de mises au rebut
des immobilisations non détectées.
2.1.Constats :
Lors de nos travaux de validation des soldes des comptes caisses, nous avons constaté le non-
respect :
2.2.Risques :
La société s’expose à des risques de perte de valeurs si les dispositions ne sont pas prises pour
sécuriser les valeurs en caisse et à des détections tardives de détournements.
Les états de rapprochements permettent de s’assurer de la réciprocité des soldes des comptes
en banque et chez l’entreprise. Ils constituent des documents de validation des soldes des
comptes bancaires. La mission a relevé que les états de rapprochements n’ont pas été produits
mensuellement.
3.1 Risques :
La société n’a aucune assurance quant à l’enregistrement exhaustif des opérations de part et
d’autre. Il subsiste un risque quant à l’évaluation correcte des soldes des comptes bancaires. En
l’absence d’états de rapprochements, les soldes des comptes bancaires peuvent ne pas être
validés par les auditeurs externes.
34
35
Section 3 : Recommandations
Suite à ces analyses, les recommandations que nous proposons à SITRAT Mali sont les
suivantes :
36
CONCLUSION
La performance de toute entité réside dans la transmission de ses informations. Ce dispositif
permet d'une certaine manière d'assurer la sincérité des flux d'informations. Il est donc
primordial pour tout dirigeant d'entité de prendre toutes les décisions nécessaires pour assurer
la pérennité et le développement de son entité.
Ce mémoire sur l’analyse du processus d'élaboration des états financiers de SITRAT Mali nous
a permis de comprendre les enjeux du processus notamment son mode de fonctionnement et
ses composantes.
Les états financiers sont d’une importance capitale pour l’entité servant à l’aboutissement d’un
processus de traitement de nombreuses informations et requièrent des travaux de simplification,
de synthèse et de structuration avec un objectif de fournir des informations utiles sur le
patrimoine, la situation financière, la performance et les variations de la situation de trésorerie
de l’entité.
En effet, présenter des états financiers exempts de toutes anomalies constitue pour les Petites et
Moyennes Entreprises (PME), un énorme défi en ce qui concerne notamment leur relation avec
l'État et les partenaires financiers parties prenantes telles que les institutions financières.
37
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
BAMPOKY Boniface, « SYSCOHADA COMPTABILITE APPROFONDIE, LES
ROUAGES DE LA COMPTABILITE GENERALE », Dakar ; Presses Universitaires
de Dakar, Dakar, 2005, 475 pages ; Réf
SIBY Cheick Mouhamadou Bamba, « COMPTABILITÉ GÉNÉRALE SYSCOHADA
RÉVISÉ ET AUDIT FISCAL », L’Harmattan Sénégal, Dakar, 2019, 295 pages
FAYEL Alain & PERNOT Daniel (2005), « Comptabilité générale de l’entreprise »,
15ème édition, Edition DUNOD, Paris, 571 pages.
Documents et autres
Acte Uniforme relatif au Droit Comptable et à l’Information Financière (AUDCIF)
SIDIBÉ Kadidiatou et SOW Awa, « PROCESSUS D’ÉLABORATION DES ÉTATS
FINANCIERS : CAS D’AFRICA ENERGY SOLUTION », Audit et Contrôle de
Gestion, INTEC SUP
Webographie
cadre_concep_compt_financ-1.pdf
SYSCOHADA REVISE BRAZZA 26-01-17 TEXTE FINAL, 1204 pages
38
ANNEXES
39
Figure 2 : Fiche d'identification et renseignement divers de SITRAT Mali
FICHE D'IDENTIFICATION ET RENSEIGNEMENTS DIVERS
ZD
Greffe N° Registre du commerce N° Répertoire des entités
ZE ST SARL
N° de caisse sociale N° Code Importateur Code activité principale
ZG BAMAKO
N° de téléphone email Code Boîte postale Ville
Domiciliations bancaires
Nom du signataire des états financiers BIAO SA 28128866801
IDRISSA BALLO
Qualité du signataire des états financiers
GERANT
Date de signature
Signature
40
Figure 3: Fiche R2 de SITRAT Mali
FICHE R2
ACTIVITE DE L'ENTITE
% activité
Code nomenclature Chiffre d'affaire HT dans le CA
Désignation de l'activité (2) d'activité (1) (CA HT) ou Valeur Ajoutée (VA)(3) HT ou la VA
Divers
TOTAL -
(1) NOTE 36
(2) Lister de manière précise les activités dans l'ordre décroissant du C.A.HT, ou de la valeur ajoutée (V.A).
(3) Rayer la mention inutile (utiliser de préference la V.A).
41
Figure 4: Fiche d'identification et renseignement divers 2 de SITRAT Mali
ACTIVITE DE L'ENTITE
% activité
Code nomenclature Chiffre d'affaire HT dans le CA
Désignation de l'activité (2) d'activité (1) (CA HT) ou Valeur Ajoutée (VA)(3) HT ou la VA
Divers
TOTAL -
(1) NOTE 36
(2) Lister de manière précise les activités dans l'ordre décroissant du C.A.HT, ou de la valeur ajoutée (V.A).
(3) Rayer la mention inutile (utiliser de préference la V.A).
42
Désignation entité : SITRAT SARL Exercice clos le 31/12/2021
Numéro d’identification : 0841 242 31 Z Durée (en mois) : 12
BILAN AU 31 DECEMBRE 2021
43
Figure 6: Compte de résultat de SITRAT Mali
NET NET
TA Ventes de marchandises A + 21 140 446 808 130 000 000
RA Achats de marchandises - 22 - -
RB Variation de stocks de marchandises -/+ 6 - 0
XA MARGE COMMERCIALE (Somme TA à RB) 140 446 808 130 000 000
TB Ventes de produits fabriqués B + 21 0 0
TC Travaux, services vendus C + 21 0 0
TD Produits accessoires D + 21 0 0
XB CHIFFRE D'AFFAIRES (A + B + C + D) 140 446 808 130 000 000
TE Production stockée (ou déstockage) -/+ 6 0 0
TF Production immobiliséé 21 0 0
TG Subvention d'exploitation 21 0 0
TH Autres produits + 21 0 0
TI Transferts de charges d'exploitation + 12 0 0
RC Achats de matières premières et fournitures liées - 22 (10 610 000) (6 440 000)
RD Variation de stocks de matières premières et fournitures liées -/+ 6 0 0
RE Autres achats - 22 0 (12 698 823)
RF Variation de stocks d'autres approvissionnement -/+ 6 0 0
RG Transports - 23 (10 515 780) (9 850 000)
RH Services extérieurs - 24 (105 157 800) (86 792 186)
RI Impôts et taxes - 25 (345 000) (650 000)
RJ Autres charges - 26 0 0
XC VALEUR AJOUTEE (XB +RA+RB) + (somme TE à RJ)
13 818 228 13 568 991
44
Figure 7 : Tableau de flux de trésorerie de SITRAT Mali
Désignation entité : SITRAT SARL Exercice clos le 31/12/2021
Numéro d’identification : 0841 242 31 Z Durée (en mois) : 12
EXERCICE N-
REF LIBELLES Note EXERCICE N
1
Trésorerie nette au 1 er janvier
ZA A 3 012 400 8 015 411
(Trésorerie actif N-1 - Trésorerie passif N-1)
- -
FF - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles
- -
FH - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations financières
FO + Emprunts -
FP + Autres dettes financières
-
FQ - Remboursements des emprunts et autres dettes financières
Flux de trésorerie provenant des capitaux étrangers (somme
ZE E -
FO à FQ)
Flux de trésorerie provenant des activités de financement
ZF F - -
(D+E)
VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE DE LA PÉRIODE
ZG G 954 409 - 1 069 909
(B+C+F)
Trésorerie nette au 31 Décembre (G+A)
ZH H 1 175 000 3 012 400
Contrôle : Trésorerie actif N - Trésorerie passif N =
(1) à l'exclusion des variations des créances et de dettes liées aux activités d'investissement(variation de créances sur cession
d'immobilisation et des dettes sur acquisitions ou production d'immobilisation) et de financement (par exemple variation de créances sur
subvention d'investissement)
45
TABLE DES MATIERES
DEDICACE....................................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ........................................................................................................................II
SOMMAIRE ....................................................................................................................................III
SIGLES, ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS ............................................................................ IV
TABLE DES ILLUSTRATIONS .................................................................................................... V
RÉSUMÉ......................................................................................................................................... VI
INTRODUCTION ............................................................................................................................1
PREMIÈRE PARTIE : GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCESSUS D’ÉLABORATION DES
ÉTATS FINANCIERS DU SYSCOHADA RÉVISÉ (Cadre conceptuel du PCGO) ......................3
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DES ÉTATS FINANCIERS ....................................................4
Section 1 : Définition et principaux utilisateurs des états financiers ...........................................5
1. Définition des états financiers : .........................................................................................5
2. Les principaux utilisateurs des états financiers et leurs besoins : ....................................6
Section 2 : Structure et Caractéristiques des états financiers ......................................................8
1. Structure des états financiers : ..........................................................................................8
2. Caractéristiques des états financiers :............................................................................. 11
CHAPITRE 2 : PROCESSUS D’ÉLABORATION DES ÉTATS FINANCIERS ........................ 13
Section 1 : Objectifs et principes de base des états financiers.................................................... 13
1. Objectifs des états financiers : ......................................................................................... 13
2. Principes de base des états financiers : ........................................................................... 13
Section 2 : Éléments constitutifs du processus d'élaboration des états financiers..................... 18
1. Collecte des données et pièces comptables : .................................................................... 18
2. Tri ou classement des données et documents précédemment collectés par type de journal
comptable : .............................................................................................................................. 18
3. Contrôle des pièces comptables : ..................................................................................... 18
4. Codification des pièces comptables : ............................................................................... 18
5. Imputation manuelle des dites pièces : ............................................................................ 18
6. Contrôle des imputations : .............................................................................................. 18
7. Saisie informatique des pièces comptables imputées : .................................................... 19
8. Édition du brouillard informatique à présenter au chef comptable pour validation : .. 19
9. Contrôle des saisies : ........................................................................................................ 19
10. Édition balance, journaux et grand livre provisoires : ............................................... 19
11. Contrôle de cohérences : .............................................................................................. 19
46
12. Analyse et justification des soldes des comptes à l'occasion des travaux d'inventaire :
19
13. Saisie des ajustements et des écritures de fin d'exercice ;........................................... 19
14. Clôture des comptes :................................................................................................... 19
15. Édition balance, grand livre et journaux définitifs ; ................................................... 20
16. Confection des états financiers ; .................................................................................. 20
17. Et diffusion des résultats. ............................................................................................ 20
18. Établissement de la balance avant inventaire : ........................................................... 20
19. L'inventaire physique : ................................................................................................ 21
20. Passation des écritures de régularisations : ................................................................ 21
21. Établissement de la balance après régularisations : ................................................... 21
22. Écritures de regroupement en vue de la détermination du résultat : ......................... 22
23. Établissement balance après inventaire : .................................................................... 22
24. Établissement des documents de synthèse : ................................................................ 22
DEUXIÈME PARTIE : ÉLABORATION DES ÉTATS FINANCIERS DE SITRAT Mali ........ 23
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE ............................................................. 24
Section 1 : Historique et Organigramme .................................................................................... 24
1. Historique : ...................................................................................................................... 24
2. Organigramme : .............................................................................................................. 24
Section 2 : Les fonctions de l’entreprise et les procédures comptables et financières ............... 25
1. Les fonctions de l’entreprise : ......................................................................................... 25
2. Les procédures comptables et financières : .................................................................... 26
CHAPITRE 2 : PROCESSUS D’ÉLABORATION DES ÉTATS FINANCIERS DE SITRAT Mali
......................................................................................................................................................... 30
Section 1 : Description du processus d’élaboration des états financiers de SITRAT Mali ....... 30
1. L’établissement de la balance avant inventaire : ............................................................ 31
2. Les travaux de fin d'exercice :......................................................................................... 32
Section 2 : Analyse des procédures d’élaboration et de présentation ....................................... 33
1. Dans le cadre du suivi des immobilisations :................................................................... 33
2. Au niveau de la gestion de la caisse : ............................................................................... 34
3. Dans le cadre de l’élaboration des états de rapprochement bancaires : ........................ 34
Section 3 : Recommandations ..................................................................................................... 36
1. Dans le cadre du suivi des immobilisations :................................................................... 36
2. Au niveau de la gestion de la caisse : ............................................................................... 36
3. Dans le cadre de l’élaboration des états de rapprochement bancaires : ........................ 36
CONCLUSION ............................................................................................................................... 37
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................. 38
ANNEXES ....................................................................................................................................... 39
47
TABLE DES MATIERES .............................................................................................................. 46
48