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Ministère de l’enseignement et de la recherche scientifiques

Université de Carthage

Institut des hautes


études
commerciales de
Carthage

Projet de fin d’étude en vue de l’obtention de la Licence Appliquée en


Comptabilité

Les travaux comptables de fin d’exercice

Elaboré par : Berrissoul Nour el houda

Encadrant Académique : Mme Ajlani Ikbel

Maitre de stage : Ben mustapha Insaf

Stage effectué à :


Année universitaire : 2019 / 2020
Remerciements
Avant de commencer ce travail, je profite à l’occasion pour remercier toutes les personnes qui
ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce projet de fin d’études.

Je tiens à exprimer mes vifs remerciements pour mon encadrant Mme. AJJLANI IKBAL,
d’avoir accepté de m’encadrer pour mon projet de fin d’études.

Je tiens à remercier également mon encadrant professionnelle Mme. BEN MUSTAPHA


INSAF en tant que Manager pour sa confiance, sa disponibilité et surtout pour l’autonomie
qu’elle m’a accordé durant la période de stage.

Mes remerciements vont aussi à toute l’équipe pédagogique de l’IHEC Carthage et les
intervenants professionnels responsables des stages pour avoir assuré la partie théorique de ce
rapport.

Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à ma famille spécialement mes parents, grâce


à leur tendre encouragement et leurs grands sacrifices, ils ont pu créer le climat affectueux et
propice à la poursuite de mes études. Je prie le bon Dieu de les bénir, de veiller sur eux, en
espérant qu’ils seront toujours fiers de moi.

En fin, je tiens à remercier les membres du Jury qui m’ont donné l’honneur d’accepter
l’évaluation de mon travail.
Sommaires
Remerciements
Table des figures
Liste d’abréviation
Introduction générale
Premier Chapitre : Présentation du cabinet Deloitte
Section 1 : Historique du groupe
Section 2 : Deloitte dans le monde
Section 3 : Deloitte en Tunisie
Section 4 : Le capital humain : un axe prioritaire dans la stratégie Deloitte
Conclusion
Deuxième Chapitre : Déroulement du stage et tâches effectuées
Introduction :
Section 1 : La description des tâches effectuées
Section 2 : les missions réalisées :
Section 3 : L’évaluation du stage
Conclusion
Troisième Chapitre : Les travaux comptables de fin d’exercice
Introduction
Section 1 : Définition, processus et intérêt des travaux d’inventaire
Section 2 : l’établissement d’une balance avant inventaire :
Section 3 : l’inventaire physique et autres travaux d’inventaire :
Section 4 : les écritures de regroupement et l’élaboration des états financiers
Section 5 : cas pratique
Conclusion
Conclusion générale
Bibliographie et Netographie
Table des figures
Figure Intitulé Page
1 Evolution du chiffre d’affaire de Deloitte monde 4
2 Organisation par métier 6
3 Organigramme de Deloitte en Tunisie 8
4 Chronologie des exercices comptables 33
5 Processus des travaux d’inventaires 35

6 Les éléments de bilan 59


Liste d’abréviation
ATB : Arab Tunisian Bank.

Amort : Amortissement.

BIAT : Banque Internationale Arabe de Tunisie.

CRM : Customer Relationship Management.

Immo : Immobilisation.

PWC : Price Waterhouse Coopers.

PME : Petite et Moyenne Entreprise.

TPE : Très Petite Entreprise.

TMT : Technologies, Médias et Télécommunications.

UBCI : Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie.


Introduction générale
Personne ne peut nier l’importance des connaissances théoriques et des informations acquises
en matière comptable et fiscale au cours des cinq semestres d’études universitaires.
Cependant, si nous visons la réussite dans la vie professionnelle, les connaissances malgré
leur importance, à elles seules restent insuffisantes. De ce fait, il est donc indispensable de les
compléter par des connaissances pratiques afin de cultiver un esprit opérationnel, pour cela, le
mieux est de passer un stage.

Le cabinet Deloitte a été la structure qui nous a accueillis pour faire notre stage et c’est au
cours de ce dernier que nous avons participé à des missions et par la suite nous avons choisi
comme thème « Les travaux comptable de fin d’exercice ».

En effet, La clôture des comptes est un événement capital marquant la vie de toute entreprise.
Il peut être défini comme un ensemble d’opérations d’inventaire faisant intervenir diverses
notions de présentation, d’évaluation et d’appréciation des risques. Il s’avère, ainsi, être un
processus de grande sensibilité suscitant l’intérêt et l’attention des responsables et dirigeants.

Notre travail vise à évaluer les travaux comptables de fin d’exercice au sein du cabinet
international Deloitte et leur impact sur les états financiers.

Cette étude présente un double intérêt :

 Intérêt pour l’IHEC Carthage à plusieurs titres, dans la mesure où les travaux de ses
étudiants doivent être évalués, dans le but d’enrichir sa bibliothèque.
 Et ainsi pour nous ce travail est l’occasion de compléter et d’approfondir nos
connaissances en matière de comptabilité en général, et sur les travaux d’arrêté des
comptes en particulier, et également pour l’obtention du diplôme de la licence
appliquée en comptabilité.

La première question que nous nous sommes posés c’est :

« Quelle sont les travaux d’inventaire au cours d’un exercice comptable ? Quel est son
véritable intérêt ? ».
Pour répondre à cette problématique, nous divisons le travail en 3 chapitres :

Un premier chapitre de ce rapport concernera Deloitte, le cabinet dans lequel nous avons
accompli notre stage de fin d’étude. Il contiendra une présentation de ce dernier, assorti d’une
description de son organisation, de ses différents départements et de ses secteurs d’activités.

Un deuxième chapitre dans lequel nous aborderons le déroulement du stage au sein du cabinet
Deloitte, ainsi que les taches effectuées durant toute la période du stage.

Par la suite, dans un troisième chapitre, nous traiterons le cadre pratique de l’étude qui
consistera à présenter les travaux de fin d’exercice.
Premier Chapitre :
Présentation du
cabinet Deloitte
Ce chapitre est introductif, il vise à présenter le lieu où nous avons effectué notre stage. Dans
ce cadre nous allons développer quatre parties. Dans la première section nous allons procéder
à présenter l’historique du cabinet Deloitte. La deuxième section, nous présenterons Deloitte
dans le monde. La troisième section nous allons présenter Deloitte en Tunisie et enfin dans la
dernière section de ce chapitre, nous clôturons cette présentation par l’importance du capital
humain au sein du cabinet Deloitte.

Section 1 : Historique du groupe

Au cours de cette section on va présenter l’historique du groupe Deloitte.

Au sein des BIG 4, Deloitte est le plus ancien des cabinets d’audit, l’une de ses entités
remonte aux années 1840.
Le premier cabinet a été fondé en 1845 à Londres, par William Welch Deloitte, descendant
d’une famille française au passé prestigieux était un précurseur dans sa conception du métier
d’expert-comptable.
En 1880, William Deloitte a ouvert par la suite un bureau à New York.
En 1998, le groupe prend le nom international de « Deloitte Touche Tohmatsu ». 
En 2004, « Deloitte Touche Tohmatsu » change sa marque commerciale pour « Deloitte ».
En 2016, Deloitte annonce la fusion de ses activités en Belgique, Pays Bas, Danemark,
Finlande, Islande, Norvège, Suède, Suisse dans une nouvelle entité nommée Deloitte North
West Europe, dont le siège social sera situé à Londres.

Section 2 : Deloitte dans le monde


Deloitte est un des quatre plus importants cabinets d’audit et de conseils mondiaux avec un
chiffre d’affaires de 46,2 milliards de dollars en 2019. Il s’agit également du plus grand
cabinet d’audit au monde en effectifs avec 312000 employés, et de plus ancien du BIG 4.

2.1- Un réseau mondial du premier plan et une couverture géographique équilibrée :


Selon les dernières statistiques faites en Décembre 2018, Deloitte représente 264000
collaborateurs dans plus de 150 pays. Ces collaborateurs sont répartis dans le monde comme
suit : 116000 collaborateurs en Amérique, 93000 collaborateurs en Europe /Moyen
Orient /Afrique et 55000 collaborateurs en Asie/ Pacifique.

2.2- Deloitte Leader Mondial des services professionnels :

Evolution du chiffre d’affaires de Deloitte Monde Les BIG Four dans le monde : CA 2019

(En milliards de US$)

46.2 46.2 42.4


35,2 36,8 38.8
36.4
26.4*

2015 2016 2017 2019 Deloitte PWC EY KPMG

* CA 2018 (CA non


disponible à date
2017)

Figure1 : Evolution du chiffre d’affaire de Deloitte monde

Le chiffre d’affaire mondial de Deloitte en 2019 est de 46,2 milliards de dollars. Il a


augmenté de 31,25 % par rapport à l’année 2015, soit le plus grand cabinet d’audit et de
conseil devant PWC (42 ,4 milliards de dollars en 2019).

2.3- Quelques grands clients internationaux :


Les équipes clients du réseau mondial de Deloitte offrent une expérience uniforme,
fournissent aux clients des perspectives approfondies sur leurs enjeux les plus importants, et
mettent les meilleures capacités de Deloitte au service de l’ensemble du réseau. Ces secteurs
sont notamment : Secteur des produits de consommation et industriels, secteur public, secteur
des technologies médias et télécommunications, secteur immobilier et construction …

Section 3 : Deloitte en Tunisie

Au cours de cette section on va présenter Deloitte en Tunisie.

3.1- Historiques et fait marquants :


Deloitte est présent en Tunisie à travers deux cabinets, tous deux faisant partis de son réseau :

Le cabinet Deloitte conseil Tunisie réalise des missions de conseil.


Le cabinet MS Louzir réalise des missions d’audit.

L’expertise multidisciplinaire et pluri secteurs des équipes de Deloitte présentes en Tunisie a


permis de gagner la confiance des clients appartenant à différents secteurs d’activités :
Finance, Banque, Pétrole et Gaz, Energie, télécom, Transport, Cimenterie, Agroalimentaire,
Industrie, Services Publics, Textile Lux, Electronique et Santé.

3.2- Associés et Profils :


1) Mohamed Louzir : Managing Partner de Deloitte Tunisie, est expert-comptable membre
de l’ordre des experts comptables en Tunisie. Mohamed dispose d’une expérience de 25 ans
dans l’audit de groupes tunisiens et internationaux.

2) Sonia Louzir : est expert-comptable membre de l’ordre des experts comptables en Tunisie.
Depuis 25 ans Sonia accompagne les sociétés locales et internationales sur les problématiques
fiscales, juridiques, et comptables.

3) Emna Kharouf : Managing Partner de Deloitte Afrique Advisory, est diplômée de


SUPELEC. Son activité l’a conduite à intervenir dans plusieurs pays en Afrique. Emna a une
expertise dans le secteur public et dans le secteur privé.

4) Karim Koundi : dispose de 15 années d’expérience internationale dans le conseil et


gestion des systèmes d’informations au sein d’opérateurs de télécommunications.

5) Mohamed Ali Jebira : est associé en charge de services financiers. Mohamed Ali est
spécialisé dans la définition de stratégie et la mise en place des systèmes d’informations, des
projets de transformation et l’amélioration de la performance du processus.

6) Damien Jacquard : a 13 ans d’expérience avec Deloitte dans l’assistance à des acquéreurs
industriels ou à des fonds de PrivateEquity sur les phases de due diligence.
7) Mohamed Malouche : Associé international Donars, a plus de 20 ans d’expérience, dont
12 au sein de Deloitte US, dans la transformation stratégique et digitale des clients dans le
service public les télécoms et finance.

3.3- Deloitte en Tunisie est une organisation par métier :

Figure 2 : Organisation par métier

3.3.1- L’offre d’audit :


Cette offre intègre les services suivants :

- Audit légal et contractuel.


- Commissariat aux apports et aux fusions. 
- GIO’S : support aux cotations, conversions des états financiers, support à l’audit de
problématiques comptables complexes US et IFRS, manuels de principes comptables,
formation, refonte de l’information financière.
- Audit fiscal : bénéfice mondial consolidé, reporting fiscal, impôts différés,
information financière fiscale.
- Audit des projets.

3.3.2- L’offre Risk Advisory :


Cette offre intègre :
- Risk Advisory : gouvernance d’entreprise, Risk Intelligence, cartographie et gestion
des risques, dispositifs de contrôle interne, audit interne, audit de conformité, conseil
réglementaire, capital markets.
- Développement durable.
- IT Risk : audit informatique, cyber security, analyse des données « Business
Analytics ».
- Actuarial Services : rémunération, retraites, avantages sociaux, provision technique
d’assurance.

3.3.3- L’offre consulting :


Cette offre comprend :

- La stratégie : analyse stratégique : analyse de portefeuille, construction de business


plan.
- Accompagnement : évaluation des politiques publiques, élaboration de plans de
transformation, partenariats public privé.
- Excellence opérationnelle : gestion de la relation client, Supply Chain Management,
management des projets de transformation, programmes de réduction des couts ou
d’amélioration de la qualité.
- Transformation digitale : conception et intégration des solutions CRM,
accompagnement de projet en matière de transformation digitale.
- Fonction finance : conception et mise en place de systèmes financiers et de reporting,
optimisation de la gestion prévisionnelle, maitrise des couts.
- Gouvernance de la fonction informatique : audit des systèmes d’informations, pilotage
de portefeuille de projets, business intelligence.

3.3.4- Financial Advisory :


Il s’agit de :

- Accompagner les entreprises dans leurs opérations et mutations financières ;


- Conseiller et accompagner les dirigeants, actionnaires, investisseurs financiers et
banquiers dans leurs projets d’acquisition, cessions et de restructurations ;
- Une offre pluridisciplinaire et intégrée et une forte connaissance sectorielle pour
répondre à l’ensemble des enjeux stratégiques et opérationnels d’une entreprise out au
long de son cycle d’investissement.
3.3.5- L’expertise comptable :
Il s’agit d’accompagner les TPE-PME de la création à la transmission, ainsi que leur gestion
quotidienne.

L’offre expertise comptable intègre les services suivants :

- Tenue de comptabilité
- Révision de la comptabilité
- Redressement d’entreprise
- Valorisation des actifs

3.3.6- Tax& Legal services :


Deloitte Tunisie bénéficie de l’expertise mondiale de plus de 29000 fiscalistes de Deloitte
dans plus de 150 pays :

Il s’agit de :

- Une expertise et des compétences techniques reconnues sur le marché.


- Une stratégie basée sur l’accompagnement à l’international avec des missions à haute
valeur ajoutée en matière de stratégie et d’ingénierie fiscale.
- Une synergie avec les métiers de Deloitte dans le strict respect des règlementations
spécifiques de chacun et la prévention ou d’éventuels conflits d’intérêts.

L’offre Tax& Legal Services comprend les services suivants :

- Fiscalité individuelle : fiscalité des personnes et mobilité internationale


- Contentieux fiscal
- Juridique : fusion acquisition, entreprise en difficulté, contrat de distribution,
concurrence droit social, droit de l’informatique.
3.4. Organigramme de Deloitte en Tunisie :

Figure 3 : Organigramme de Deloitte en Tunisie1


 Deloitte en Tunisie est une équipe expérimentée, mobilisée et réactive. Elle comprend
2 associés et 55 collaborateurs dont 11seniors Manager et Manager.

1
L’organigramme détaillé est considéré comme une information confidentielle.
3.5. Deloitte une organisation par secteur d’activité stratégique :

3.5.1- Services financiers et immobiliers :


Il s’agit des références de qualité dans chacun des grands métiers du secteur financier (banque
de détail, banque d’investissement, gestion d’actifs, assurance et immobilier), des lignes
d’expertises couvrant tous les domaines financiers, une organisation mondiale regroupant
l’ensemble des professionnels et experts de ce domaine.

Exemple de clients intervenant de ce secteur d’activité : UBCI, ATB, La poste tunisienne,


COMAR, Assurance BIAT…

3.5.2- Energie & Ressources :


Deloitte offre de services sur mesure pour répondre aux enjeux de ce secteur liés aux
constantes mutations de l’environnement politique, économique et technologique.

Exemple de clients intervenant dans ce secteur : BRITISH GAS, BAKER HUGHES, APO,
PERENCO …

3.5.3- Technologie, Média, Télécom (TMT) :


Deloitte possède une connaissance approfondie des enjeux et de l’environnement du secteur
dans des domaines comme Internet, plates formes et logiciels, télécommunications et réseaux,
médias, édition …

Le cabinet trouve des solutions innovantes et une faculté d’adaptation et de réaction dans un
environnement techniquement complexe.
Exemple de clients intervenant dans ce secteur d’activité : Sagem Sécurité, Orange, Ooredoo,
Tunisie Télécom …

3.5.4- Le Secteur public :


Deloitte est interlocuteur de premier plan (Ministères et tutelles, corps de contrôle, institutions
et organisations gouvernementales, établissements publics).

L’offre de Deloitte est adaptée au projet de réforme de l’Etat et aux problématiques


complexes de ce secteur en évolution constante : RH, modes de gestions, e-administration.

Le cabinet procure un service spécifique aux audits de projets adapté aux bailleurs de fonds et
aux ONG.

Exemple de clients appartenant au secteur public : Ministère de tourisme, Ministère de


transport et de l’équipement, Office du thermalisme, Ministère des finances…
3.5.5- Consumer Business :
Deloitte est leader sur le marché de l’audit dans ce secteur. Deloitte présente une large gamme
de compétences sur tous les segments et une offre innovante et pragmatique.

Exemple de clients intervenant dans ce secteur : Coca-Cola, l’Oréal professionnel, Britsh


Council, Café Bondin, Café Ben Yedder, Délice …

3.5.6- Sciences de la vie & Santé :


Le cabinet possède des experts au service des sciences de la vie, des industries du médicament
et des biotechnologies.

Deloitte possède également une offre adaptée aux clients-laboratoires, établissements de


soins, organismes payeurs, institutions ou investisseurs.

Exemple de clients intervenant de ce secteur d’activités : Polyclinique les Jasmins, Clinique


internationale Hannibal, OPALIA Pharma, MEDICEF Pharma …

3.5.7- Manufacturing :
Il s’agit d’un réseau de spécialistes expérimentés au service des clients-grandes ou moyennes
entreprises, issus notamment des secteurs aéronautique, aérospatiale et défense, automobile et
chimie et évoluant dans un univers industriel en mutation.

Il s’agit également d’une réponse aux enjeux stratégiques et aux problématiques complexes en
matière de technologies, des couts d’innovation ou de croissance.

Section 4 : Le capital humain : un axe prioritaire dans la stratégie


Deloitte

Le succès du cabinet s’appuie sur l’épanouissement personnel de chacun c’est pourquoi


Deloitte possède une politique de recrutement dynamique au service d’une ambition qui
consiste à attirer, développer et fidéliser les meilleurs talents.

Il s’agit de développer un environnement de travail favorable, de valoriser les compétences et


les talents et favoriser la reconnaissance et surtout d’affirmer la fierté d’appartenance et
l’engagement citoyen.

Conclusion
Au cours de ce premier chapitre, on a présenté le cabinet « Deloitte » dans le monde et en
Tunisie, à travers son historique, sa mission, les métiers exercés et ses domaines d’activités
stratégiques.

En conclusion, la hiérarchie existant dans les cabinets d’audit est variable suivant leur taille,
suivant la nature de leur clientèle et la philosophie qu’ils se donnent ; chaque organisation
recherche la formule la plus convenable à ses besoins.
Deuxième Chapitre :
Déroulement du stage
et tâches effectuées
Introduction :

Après deux ans et demi d’études universitaires en comptabilité, nous avons eu l’opportunité
d’effectuer un stage pratique au sein du cabinet international Deloitte. C’est grâce à ce stage,
que nous avons pu découvrir un métier sous toutes ses formes, de développer nos
connaissances acquises en comptabilité, de tester nos capacités d’analyse et de synthèse et
d’effectuer une comparaison entre les acquis théoriques et l’application pratique.

Durant toute la période de stage, le cabinet à mis à notre disposition un ordinateur portable
pour faciliter le travail, ainsi nous avons eu l’accès à des logiciels dans lesquelles se trouvent
tous les dossiers relatifs aux clients de Deloitte.

Au cours de cette période, certaines activités ont été réalisées tandis que d'autres activités ont
été seulement observées, le fait d'observer les activités et le comportement de l'expert-
comptable pour découvrir le métier est sans doute d'une très grande importance.

Pour une meilleure compréhension des tâches que nous avons pu effectuer, nous avons choisi
de diviser notre travail selon trois sections :

La première section sera consacrée à la description des tâches effectuées au sein du cabinet, la
deuxième section pour les missions réalisées et la troisième section pour évaluer le stage à
travers la présentation des acquis et les difficultés rencontrées durant cette expérience.

Section 1 : La description des tâches effectuées


Tout au long du stage, nous avons eu l’occasion de travailler sur divers dossiers de tenue et de
révision comptable au sein de département d’expertise comptable où nous avons effectué
l’essentiel de notre stage. Dès notre arrivée, nous avons eu droit à des explications sur les
différents procédés et tâches relatifs à la gestion quotidienne de la comptabilité.

1.1- Les dispositions légales :


Tout d'abord, nous devons commencer par récapituler brièvement certaines des dispositions
légales régissant la tenue des comptes en Tunisie, qui sont fournies à titre indicatif et non
limitatif :

 Les articles 2, 11 et 12 de la loi n° 96-112 du 30 décembre 1996 relative au système


comptable des entreprises.2
 L’article 18 de la loi n° 96-112 du 30 décembre 1996 relative au système comptable
des entreprises : le comptable doit garantir la qualité des informations financières
fournies dans les états financiers, ce qui est nécessaire pour garantir que les
informations financières utiles à la prise de décision sont créées et divulguées.
 Les articles 59 et suivants du code de l’IRPP et de l’IS qui prescrivent aux
contribuables de fournir des documents comptables de base à l'appui de leurs
déclarations fiscales.3
 Le code de TVA qui impose aux assujettis de tenir une comptabilité dans les
conditions prévues par l’article 8, 9 et 10 du code de commerce4.

1.2- Les logiciels utilisés :


La saisie des écritures comptables s’effectue à l’aide des logiciels comptables suivants :

1.2.1- Sage comptabilité 100 :

C’est un logiciel qui permet de gérer la comptabilité générale, analytique


et auxiliaire pour une tenue rigoureuse des comptes tout en assurant une
comptabilité aux normes IAS/IFRS.

1.2.2- Cegid expert-comptable :


C’est un logiciel expert-comptable métier, modulaire et hautement
paramétrable. Cegid expert s’entend sur l’ensemble du schéma
d’organisation du cabinet d’expertise comptable. Il s’agit d’effectuer
les travaux de révision avec beaucoup de souplesse et de rapidité.
2
https://www.cktaudit.com/wp-content/uploads/2018/06/Syst%C3%A8me-comptable-2018.pdf

3
http://www.legislation.tn/sites/default/files/codes/IRPP.pdf

4
http://www.legislation.tn/sites/default/files/codes/Commerce.pdf
1.3- Les travaux comptables :
La tenue de comptabilité nécessite un système comptable fiable qui est un processus de
traçage des méthodes et des procédures nécessaires à la réalisation des travaux comptable
dans les bonnes conditions

Avant de commencer la saisie comptable, deux tâches indispensables s’imposent :

1.3.1- La collecte des documents comptables nécessaires :


Au début de chaque mois, chaque client du cabinet apporte les documents comptables
nécessaires. Ces documents constituent les pièces justificatives sans lesquelles les écritures
comptables ne peuvent pas avoir lieu. Parmi ces documents nous pouvons citer : les factures
d’achats et de ventes, les relevés bancaires, les pièces de remise chèque, les souches de
chèques, l’état de caisse, les déclarations sociales et fiscales, les documents juridiques et tous
autres documents jugé obligatoire pour produire une écriture comptable.

1.3.2- Classement des documents comptables :


Le classement c’est la première tâche que nous avons effectuée et c’est une étape qui précède
la comptabilisation des pièces justificatives. Il se fait selon la nature des journaux (vente,
achat, caisse, opérations divers…), et il consiste à ranger les différents documents
chronologiquement pour une utilisation ultérieure plus efficace et plus convenable. De ce fait,
chaque pièce justificative doit comporter une mention qui permet de faciliter sa consultation
en cas de besoin. Cette mention comporte le code du journal suivi du numéro de pièce dans ce
journal ainsi que le mois pendant lequel l’écriture est passée.

Exemple
05
Achat Achat : journal achat / 05 : numéro de la pièce du mois / 09 : le mois
09

1.3.3- La saisie :
Après l’étape du classement, la saisie comptable se fait dans les différents journaux auxiliaires
selon la nature des opérations à l’aide du logiciel SAGE 100 ou bien Cegid.

Tout d’abord, nous divisons les comptes utilisés en des comptes de bilans, comptes de charges
et comptes de produits. En effet, les charges concernent principalement les achats stockés des
matières premières et fournitures, les achats non stockés, les charges de personnels, les
services extérieurs et autre, les impôts et taxes et les versements assimilés.

En revanche, les produits concernent essentiellement les ventes de produits finis ou


marchandises, d’autre opérations diverses ont nécessité des comptes appropriés qui expliquent
mieux le sens de l’écriture comptable.

Classe 1 : Comptes de fonds propres


Comptes de bilan Classe 2 : Comptes des immobilisations
Classe 3 : Comptes de stock
Classe 4 : Comptes de créance et dette
Classe 5 : Comptes de trésorerie

Comptes de Gestion Classe 6 : Comptes de charges


Classe 7 : Comptes de produits

De ce fait, Cinq journaux auxiliaires ont été ouverts :

1.3.3.1- Journal « Vente » :


 Les travaux réalisés

Nous avons comptabilisé dans ce journal tous les factures de ventes établis par le client de
Deloitte comme suit :

On débite le compte de client pour le montant TTC et on crédite le compte TVA collectée
pour le montant de TVA et le compte produits concerné pour le montant HT.

Si on a les droits d’enregistrement et de timbre5 on le crédite pour un montant de 0.600DT.

5
L’article 50 de la loi de finances pour la gestion 2018 a prévu l’augmentation du droit de Timbre sur les
factures de 0.500DT à 0,600DT.
Exemple illustratif 

41 Clients et comptes rattachés TTC

70 HT
Ventes de marchandises, PF…
4367 TVA
TVA collectées sur CA
43678 Timbre
Droits d’enregistrement et de timbres

Facture de vente n°

Les comptes de produit utilisés dans ce journal varient selon l'activité de chaque entité :

701 : Ventes de produits finis


702 : Ventes de produits intermédiaires
703 : Ventes de produits résiduels
704 : Travaux
705 : Etudes
706 : Prestations de services
707 : Ventes de marchandises
708 : Produits des activités annexes

1.3.3.2- Journal d’achat :


 Les travaux réalisés :

Nous avons comptabilisé dans ce journal tous les factures d’achat comme suit :

On débite le compte de charges pour le montant HT, le compte TVA déductible pour le
montant de TVA, et les droits d’enregistrement et de timbre s’il existe pour un montant de
600DT en contrepartie d’un compte fournisseur pour un montant TTC.

Exemple illustratif :

Achat de marchandises, matière première


TVA déductible sur achats


60 HT
Droits d’enregistrement et de timbres
4366 TVA

Fournisseurs et comptes rattachés

Facture d’achat n°
6654 Timbre

40 TTC

La nature des achats se diffère selon la destination des biens achetés :

601 : Achats stockés des matières premières


602 : Achats stockés-Autres approvisionnements
604 : Achats d’études et de prestations de services
605 : Achats de matériel, équipements et travaux
606 : Achats non stockés de matière et fournitures
607 : Achats de marchandises
61 : Services extérieurs

1.3.3.3- Journal banque :


Nous avons comptabilisé dans ce journal toutes les opérations liées à la banque du client que
ce soit un compte en dinar ou en monnaie étrangère.

Après la passation des écritures comptables à partir de différentes pièces justificatives en


premier lieu, un état de rapprochement est obligatoire en second lieu.

Les écritures comptables :

Ces écritures concernent diverses opérations à savoir les encaissements et les décaissements
par chèques, par virements bancaires ou par effets, des prélèvements…

Pour effectuer ce travail, on se base sur des documents constituants le dossier banque et des
pièces justificatives tel que les relevés bancaires, les remises chèque, les pièces justifiants
l’encaissement et le décaissement des effets, les souches de chèques émis par l’entreprise…

Rapprochement bancaire :

Cette opération consiste à réconcilier le solde bancaire qui apparaît dans la comptabilité et
celui qui figure sur les relevés bancaires en recensant les écritures en rapprochement entre ces
deux montants.

 Travaux réalisés :
Le travail commence tout d’abord par le pointage des soldes de rapprochement du mois
précédent, des relevés bancaires concernés chez la société et des relevés des comptes chez la
banque. Nous débitons et nous créditons ensuite les soldes et nous passons les opérations qui
auraient dû être réalisées pour finalement recevoir le solde rapproché qui sera utilisé dans le
mois suivant. Ce travail se fait mensuellement.

Cependant, il peut y avoir des écarts entres les relevés des comptes chez la société et les
relevés des comptes chez la banque pour les raisons suivantes :

- Certaines erreurs peuvent exister dans la comptabilité de l’une des deux parties
- Les agios, les commissions et les frais bancaires sont calculés et constatés par la
banque sans être constatés par l’entreprise.
- Certaines autres opérations sont connues par l’une des parties et non encore connues
par l’autre, telle que par exemple l’émission d’un chèque par l’entreprise au profit
d’un tiers et que ce dernier ne l’a pas encore encaissé. La banque n’a pas constaté
cette opération tandis que l’entreprise l’a constatée.

Afin de mettre en évidence et d’expliquer ces écarts entre les deux comptes, le service
comptabilité procède au rapprochement par l’établissement d’un état de rapprochement qui se
présente sous forme de tableau permettant d’obtenir à partir des soldes inégaux et à travers les
explications des différences, des soldes réciproques.

Le procédé du rapprochement est résumé comme suit :

- Reprendre le solde comptable du mois N-1.


- Additionner à ce solde les mouvements débit et crédit du mois N.
- Le solde obtenu est inscrit au niveau de la colonne solde comptable du mois N avant
rapprochement.
- Pointage des montants identiques et inscrits de manière réciproque entre l’état du
mois N-1 avec le relevé du mois N.
- Les montants non pointés sont repris au niveau de l’état de rapprochement du mois N.
- Pointage des montants identiques et inscrits dans le relevé du mois N et les
bordereaux de saisie du mois N.
- Les montants inscrits dans les bordereaux de saisie et non dans le relevé ou
réciproquement sont repris au niveau de l’état de rapprochement.
- Retrouver finalement le solde figurant au relevé bancaire du mois N.

1.3.3.4- Journal caisse :


 Travaux réalisés :
Nous avons comptabilisé dans ce journal toutes les opérations réglées en espèces
(encaissement ou décaissement) ainsi que l’alimentation de caisse. En effet, les pièces
essentielles pour ce journal sont les factures achats et ventes réglées en espèces, l’état de
caisse qui figure parmi les pièces internes de l’entreprise et également le grand livre du
compte (58 : Virements internes)

A travers le grand livre du comptes (58 : virements internes), nous comptabilisons les
opérations relatives aux retraits et aux alimentations de la caisse effectuées par le biais du
compte bancaire.

Exemple illustratif :

Pour les alimentations de la caisse :

54
Caisse

58 Virements internes

Pour les retraits caisse :

58 Virements internes

54 Caisse

Concernant les factures d’achats et de ventes réglés en espèces sont comptabilisés comme
suit :

6 / 40 Achats ou fournisseur

54 Caisse
Ventes ou clients

Caisse
7/41

54

1.3.3.5- Journal des opérations diverses (OD) :


 Les travaux réalisés :

Nous avons comptabilisé dans ce journal toutes les opérations qui ne font pas partie des
journaux précédents (achat, ventes, trésorerie), ces opérations concernent les écritures
relatives à la paie, à la déclaration mensuelle de l’impôt, aux amortissements et provisions…

a. La paie :
Les écritures de paie peuvent être enregistré dans un journal auxiliaire appart nommé
« journal paie », comme elles peuvent être imputé dans le journal des opérations diverses.

Nous comptabilisons ces écritures à l’aide de logiciel SAGE PAIE qui assure les fonctions de
base de la paie. En effet, les documents justificatifs servant à la comptabilisation de la paie
sont principalement les bulletins de paie ou bien les bordereaux de charges chaque mois.

 Les travaux réalisés :

Nous avons comptabilisé toutes les charges supportées par l’entreprise en vue de la
rémunération de son personnel.

On débite le compte salaires et compléments de salaires pour le montant brut des salaires et
on crédite les comptes suivants : État, impôts et taxes retenues à la source (IRPP), CNSS, et
Personnel rémunérations dues pour le montant du salaire net.
Exemple illustratif :

Salaires et compléments de salaires

CNSS

Etat impôts et taxes retenues à la source

Personnel rémunérations dues


640 SB6

4531 19, 18%*SB

432 IRPP

425 SN7

En ce qui concerne les charges relatives à la CNSS, ils font l’objet d’une déclaration
trimestrielle.

6470 16,57% (3*SB)


Cotisations de sécurité sociale sur salaires
649 0,5% (3*SB)
Accident de travail
45311 CNSS

b. La déclaration mensuelle d’impôt :


La déclaration mensuelle de l’impôt est souscrite et déposée à la recette des finances locale de
la manière suivante :

- Les personnes physiques : dans les 15 premiers jours du mois suivant.


- Les personnes morales : dans les 28 premiers jours du mois suivant.

Cette déclaration comporte :

 La TVA :

La taxe sur la valeur ajoutée constitue l’axe du système fiscal tunisien.

La TVA est une taxe indirecte sur la consommation collectée par l’intermédiaire des
personnes physiques ou morales exerçants certaine activité peut importe commercial,
industriel ou libéral, elles prennent les fonctions des collecteurs.

Les entreprises assujettie collecte auprès de ses clients la TVA facturés sur les ventes et déduit
la TVA sur les achats que ses fournisseurs lui ont facturée, la différence entre la TVA collecté
et la TVA déductible sera reversé au trésor public.

6
Salaire brut = Salaire de base + Primes et Indemnités
7
Salaire net = Salaire brut – retenues sur salaires
 Travaux réalisés :

Liquidation de la TVA :

TVA due = ∑ TVA collectée - ∑ TVA déductible

Si TVA collecté> TVA déductible : TVA à payer


Si TVA collectée < TVA déductible : TVA à reporter

La formule de calcul de TVA :

Montant net commercial*Taux TVA

Nous avons comptabilisé les écritures de régularisation de la manière suivante :

1er cas : la TVA collectée supérieure à la TVA déductible

A chaque fin du mois, il ya lieu de solder les comptes de TVA Collecté et TVA
déductible par un compte de TVA à payer.

 Ecriture à la fin de chaque mois :

4367 TVA collectée

4366 TVA déductible

4365 TVA à payer

Détermination de la TVA du mois

 Le règlement :

4365
TVA à payer

Trésorerie

Déclaration mensuelle du mois X


54…

2éme cas : la TVA collectée inferieure à la TVA déductible

TVA collectée
4367
TVA à reporter
43677
TVA déductible
4366

 Les taxes :
- Taxe de formation professionnelle (TFP) :

La TFP est due au taux de 2% pour tous les secteurs soumis à l’exception des sociétés opèrent
dans les industries manufacturières, qui sont soumise à la taxe précitée de 1%. Elle est basée
sur les salaires et toutes autres rétributions avant déduction au titre des cotisations sociales.

TFP=Salaire brut mensuel*le taux

Assiette Taux Désignation du secteur


Totalité des salaires bruts 1% Les industries manufacturières
mensuels
Totalité des salaires bruts 2% Autres activités
mensuels
Total

 Travaux réalisés :

On débite le compte TFP et on crédite le compte autre impôt, taxes et versement assimilés
pour le même montant.
6611 TFP

437 Autres impôts, taxes et versements assimilés

- Fonds de Promotion de Logements Sociaux (FOPROLOS)  :


Il est institué à la charge de tout employeur public ou privé (régime réel) exerçant en Tunisie,
à l’exclusion des exploitants agricoles privé et pêche, une contribution à la promotion des
logements pour les salariés.

Cette contribution est calculée sur la base des traitements, salaires et toutes autres
rétributions. Elle est due au taux de 1%.

FOPROLOS = Salaire mensuel brut *1%

 Travaux réalisés :

On comptabilise l’écriture de FOPROLOS comme suit :


On débite le compte FOPROLOS et on crédite le compte Autres impôts, taxes et versements
assimilés pour le même montant.

6612 FOPROLOS

437 Autres impôts, taxes et versements assimilés

- Taxes au profit des collectivités locales (TCL) :

Ce sont les taxes sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel.
Sont redevables de la TCL : les personnes morales soumises à l’impôt sur les sociétés, les
personnes physiques soumises à l’impôt sur le revenu au titre des bénéfices industriels et
commerciaux et des bénéfices des professions non commerciales, les groupements d’intérêt
économique, les associations en participations et les sociétés de personnes exerçants une
activité commerciale ou une profession non commerciale. La TCL est due en même temps en
cas d’exonération de l’impôt sur les sociétés (IS) ou de l’impôt sur le revenu (IR).

En effet, le TCL est due aux taux de 0,2% du chiffre d’affaires brut local et 0,1% du chiffre
d’affaires provenant de l’exportation.

 Travaux réalisés :

Le TCL est comptabilisé comme suit :

6651 Impôts et taxes divers (TCL)

Autres impôts, taxes et versements assimilés


437

- La retenue à la source (RS) :

La retenue à la source est une technique de prélèvement de l’impôt. Elle est réalisée par un
tiers payant de l’Etat tel qu’un employeur. Elle résulte d’une relation contractuelle entre deux
parties. En effet, la loi oblige d’effectuer la retenue à la source, de verser la somme des
retenues, et enfin de déposer une déclaration pour l’ensemble de ses retenues.

La retenue à la source sur salaire (IRPP) :

Lors de chaque paiement des salariés, l’employeur doit réserver une partie de ce montant à
l’Etat au titre d’une retenue à la source. Il s’agit d’une obligation qui est fixée par l’Etat sur le
débiteur de cette retenue. Ce dernier doit délivrer à ses employés à l’occasion de chaque
paiement de salaire un certificat de retenue qui doit mentionner l’identité et l’adresse du
salarié, le montant brut, le montant de la retenue à la source, le montant net qui lui est payé.

On calcule l’IRPP comme suit :


Mode de calcul
Salaire brut y compris les avantages
-
CNSS 9.18%

Salaire imposable mensuel *12 (annuel)


-
Frais professionnelle (10%) avec un plafond
(2000 d)
-
*
Déductions communes du salarié

= Salaire imposable

* Explication des déductions communes du salarié :

Après avoir déterminé le revenu imposable net de la personne physique, il ya lieu de déduire
les déductions communes pour calculer l’IRPP.

Voici les déductions communes à déduire du revenu imposable :

- Chef de famille = 300 DT


- Enfant à charge âgés de moins de 20 ans = 100DT/ enfant (4 enfants)
- Enfant handicapé = 2000DT/handicapé à vie
- Enfant étudiant non boursier mois 25 ans = 1500DT / par étudiant
- Remboursement du prêt universitaire = montant remboursée.
- Prime d’assurance vie = montant de la prime avec un plafond 10 000 DT
- Intérêt sur emprunt du premier logement = montant des intérêts payés
- Arrérage et dons = montant payé pour arrérages et dons

La retenue à la source sur loyer :

La retenue à la source sur loyer est calculée au montant de loyer TTC quel que soit :
mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle avec un taux de15% du montant TTC.

Retenue à la source sur honoraire, commission, courtage et vacation :

La retenue à la source sur honoraire, commission, courtage et vacation est appliquée au


taux de 5% * le montant TTC pour les personnes morales et les personnes physiques soumis
à l’impôt sur le revenu selon le régime réel.

 Après la saisie des opérations dans les journaux auxiliaires SAGE100effectue


automatiquement le passage des journaux auxiliaires au journal général.
1.4. La visualisation et la vérification des écritures :
Une fois les opérations sont comptabilisées, il est nécessaire de les visualiser et les vérifier
afin de détecter les erreurs, les déséquilibres des balances et les travaux non encore achevés.
Nous avons eu l’occasion a effectué cette tâche en comparant ce qui est comptabilisé et ce qui
figure sur les pièces justificatives existantes, puis l’expert-comptable à l’autorisation de
valider et attester la conformité et la sincérité des états de synthèse.

Section 2 : les missions réalisées 

Dans cette on va décrire les missions effectué au cours du stage.

2.1- Inventaire extracomptable ou physique :


 Travaux réalisés :

La mission s’est déroulée le 17 février 2020 à la société X spécialisée dans la distribution des
boissons gazeuses, situé aux berges du Lac Tunis.

Cette mission consistait à procéder l’inventaire physique des immobilisations corporelles


disponible à cette date. Notre équipe est composée de trois personnes s’est scinder en trois
chacun de nous a accompagné les responsables du comptage. Un premier comptage à été déjà
réalisé par l’équipe interne et donc nous avons procéder au deuxième comptage pour s’assurer
de la fiabilité du premier déjà effectuer.

Lors de l’inventaire chacun de nous disposait d’une feuille de comptage sur laquelle il indique
la référence de l’immobilisation (nom ou code-barres). Une fois l’inventaire est terminé, on a
vérifié que toutes les pièces ont été inspectées et qu’aucune immobilisation n’a été oubliée
dans un coin ou un couloir. Le lendemain on a procéder à la saisie sur Excel de ce qui a été
noté afin d’avoir une version informatisée de l’inventaire effectué.

2.2- Inventaire comptable :


A cette étape nous avons transformé les informations extracomptables sous forme des
écritures de régularisation comme suit :

- Régularisation du stock lorsque les valeurs des stocks ont subi un changement.
- Régularisation des amortissements lorsque les immobilisations ont subi des
dépréciations.
- Régularisation des provisions lorsque les clients peuvent ne pas être tous
solvables.  
- Régularisation des comptes de charges et de produits lorsque les produits et les
charges ne concernent pas l’exercice en cours.
- Régularisation des impôts lorsque l’entreprisse est obligé de verser à l’Etat des
impôts.

Après les travaux d’inventaires on doit préparer les états financiers correspondant à notre
exercice comptable, ces états financiers sont :

- Le bilan : reflète la situation financière de l’entreprise à un moment précis et il


indique la valeur des actifs, le capital et les dettes de l’entreprise.
- L’état de résultat : présente l’ensemble des produits et des charges générés par
l’entreprise durant l’exercice comptable et notamment il fournit des renseignements
sur la performance de l'entreprise.
- L’état de flux de trésorerie : renseigne sur la manière avec laquelle l'entreprise a
obtenu et dépensé des liquidités à travers ses activités d'exploitation, de financement et
d'investissement et à travers d'autres facteurs affectant sa liquidité et sa solvabilité.
- Les notes aux états financiers : comprennent les informations détaillant et analysant
les montants figurant dans le corps du bilan, de l'état de résultat et de l'état de flux de
trésorerie ainsi que des informations complémentaires qui sont utiles aux utilisateurs.

Section 3 : L’évaluation du stage 

Le stage est une introduction à la carrière professionnelle des étudiants. D’une part, il
confirme notre formation théorique et d’autre part, il nous permet de se familiariser avec
l’aspect réel de divers problèmes, ainsi que la bonne façon de les traiter.

En effet, durant cette période nous avons pu mettre en pratique les connaissances acquises au
cours de nos années d’études et maintenir une carrière professionnelle. Néanmoins, comme
c’est souvent le cas dans la vie, nous ne devons pas exclure certaines difficultés qui peuvent
nous rencontrés.

3.1- Les acquis apportés :


Personne ne peut en aucun cas nier l’apport bénéfique que présente ce stage pour nous. En
effet au cours de cette expérience nous avons tiré un certain nombre d’acquis importants qui
peuvent être répartis comme suit :

3.1.1 Sur le plan professionnel :


Le stage nous a permis de s'adapter au monde professionnel, d'apprendre à assumer certaines
responsabilités, d'accéder aux activités professionnelles sans complexe et avec assurance et du
savoir-faire, ainsi que d'absorber la conscience professionnelle et d’exercer avec dynamisme
et initiative. De plus, il nous a permis de développer nos connaissances en informatique sur
les logiciels de comptabilité et EXCEL et également de nous avons pu approcher à plusieurs
domaines (comptable, fiscal, et social). Cela nous a permis de constituer un package des
acquis professionnels et autres théoriques.

3.1.2 Sur le plan humain :


Le stage est très bénéfique pour nous également sur le plan personnel, il nous permet de :

- Briser les barrières de timidité ;


- Adapter et améliorer nos connaissances théoriques ;
- Avoir un esprit d'équipe et de complémentarité ;
- Avoir le courage d'affronter n'importe quelle situation ;
- Avoir la confiance en soi ;
- Avoir le sens de la responsabilité.

3.2- Les difficultés rencontrées :


En dehors des acquis que nous avons tirés au cours de ce stage, il faut également soulignés
certaines difficultés que nous avons rencontrées.

Ces difficultés peuvent être ventilées comme suit :

- En premier lieu, l’indisponibilité de certains collaborateurs et des tâches à me confier.


Cela est dû au fait que c’est une période où il y’a pratiquement beaucoup des travaux
et les collaborateurs sont pressés par le temps ce qui les a empêchés de nous expliquer
certaines tâches.
- En second lieu, notre stage correspondant à une période assez difficile qui est la
pandémie du COVID 19, ce virus a affecté le monde entier. Vu la situation de la
Tunisie nous avons été obligés de quitter notre stage pour passer la période de
confinement. Cependant, nous avons trouvé une difficulté pour continuer notre stage
après le confinement.

Conclusion

En conclusion, le stage est une expérience enrichissante qui nous a permis de contacter
directement l'environnement professionnel et de découvrir le monde du travail dans lequel
nous allons commencer notre vie future.
Les travaux que nous avons effectués décrites dans ce deuxième chapitre, ont permis de
comprendre les aspects techniques de la comptabilité et de mettre en œuvre les théories
apprises en cours. De plus, ce stage est bénéfique pour nous non seulement sur le plan
professionnel mais aussi sur le plan personnel, nous avons appris à être plus responsable,
s’adapter avec le climat du travail et surtout à mesurer les conséquences de nos actes.

Après avoir pris connaissance sur les travaux de fin d’exercice et l’intervention à certaines
missions, nous avons choisi comme thème « les travaux comptables de fin d’exercice » qui va
être traité et analyser dans un troisième chapitre.

Le chapitre suivant va répondre à la problématique abordée à l’introduction qui est le suivant :


« Quelle sont les travaux d’inventaire au cours d’un exercice comptable ? Quel est son
véritable intérêt ? ».

Troisième Chapitre :
Les travaux
comptables de fin
d’exercice
Introduction :

A la fin de chaque exercice l’entreprises doit clôturer ces comptes, elle effectue alors un
ensemble des travaux comptables et extra comptables appelés travaux d’inventaire ou travaux
de fin d’exercice qui se déroule le plus souvent le 31 décembre de chaque année. Ces travaux
ont pour but de permettre à l’entreprise de connaitre exactement sa situation patrimoniale, de
déterminer son résultat et également d’élaborer les différents états de synthèse qui sont des
éléments essentiels pour l’information des tiers.

Nous avons choisi de diviser ce troisième chapitre en cinq sections et ce suivant cette
démarche :

Section 1 : Définition, processus et intérêt des travaux d’inventaire

Section 2 : L’établissement d’une balance avant inventaire

Section 3 : l’inventaire physique et les autres travaux d’inventaire

Section4 : les écritures de regroupement et l’élaboration des états financiers

Section 5 : cas pratique

Section 1 : Définition, processus et intérêt des travaux


d’inventaire
Au cours de cette section on va présenter en premier lieu, la définition des travaux
d’inventaire. En seconde lieu, le processus de ces travaux de fin d’exercice et dernièrement
les principaux intérêts de ces travaux.

1.1- Principes et références juridiques :


Tout d’abord nous allons commencer par quelques références juridiques. En effet, Les travaux
d’inventaire sont une obligation légale s’effectue à la fin de chaque année tel que prévu par la
loi n° 96-112 du 30 décembre 1997 et par les dispositions du code de commerce.

La NC1 du système comptable des entreprises définit l’inventaire comme étant un relevé
de tous les éléments d’actifs et de passifs, au regard desquels sont mentionnées la quantité et
la valeur de chacun d’eux à la date d’inventaire, sont conservés et organisés de manière à
justifier le contenu d’inventaire. Et que les données d’inventaire, sont conservés et organisés
de manière à justifier le contenu de chacun des postes des états financiers.

En vertu de l’article 8 du code de commerce, tout commerçant est tenu de dresser, au moins
une fois tous les douze mois, un inventaire des éléments d’actifs et de passifs du patrimoine
de l’entreprise.

1.2- Définition :
Les travaux de fin d'exercice consistent à procéder aux différentes opérations dites de clôture
pour permettre l'arrêt de la comptabilité de l'exercice et l'établissement des tableaux de
synthèse (bilan, tableau des comptes de résultats et les tableaux annexes) donc la
détermination du résultat.

L’inventaire consiste également à recenser et à évaluer tous les éléments de l’actif


(immobilisations, stocks, créances, titres, trésorerie) et du passif (dettes) de l’entité. Tous les
comptes sont contrôlés et les données d’inventaire sont regroupées dans un livre d’inventaire.

Les écritures d’inventaire consistent à régulariser et à ajuster les comptes afin de présenter
une image fidèle du patrimoine de l’entreprise, en tentant compte des comptes sincères et
réguliers grâce au respect de tous les principes comptables qui sont les suivants :

Principe de prudence pour les amortissements et provisions ;


Principe de permanence des méthodes pour les amortissements et tenus des stocks ;
Principe d’indépendance des exercices pour la régularisation des comptes de
charges et de produits.

En effet, la régularisation se fait dans certains délais :


- Dans les sociétés, les comptes annuels doivent être soumis aux associés dans les 6
mois de la clôture de l’exercice
- Le résultat doit être déclaré aux services fiscaux dans les 3 mois qui suivent la clôture
de l’exercice. Le résultat fiscal qui sert de base au calcul de l’impôt sur les bénéfices
est déterminé à partir du résultat comptable retraité.

Ouverture des comptes Fermeture des comptes

Exercice N-1 Exercice N à Exercice N+1


Clôturer

Eléments comparatifs de l’année N Régularisations d’inventaire

Figure 4 : Chronologie des exercices comptables

1.2.1- Qui doivent tenir l’inventaire ? :


Toute personne physique ou morale exerçant un commerce doit réaliser annuellement un
inventaire afin de contrôler l’existence et la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine
de l’entreprise.

Une entreprise doit établir des comptes annuels à la clôture de l’exercice au vu des
enregistrements comptables et de l’inventaire.

1.2.2 - Catégorie des travaux d’inventaires :

L’inventaire extracomptable :

La première étape des travaux d’inventaire est l’inventaire extracomptable qui consiste à
recenser les éléments existants et les évaluer. Il comprend essentiellement l’inventaire
physique des stocks, l’inventaire des créances et des dettes et l’inventaire des
immobilisations...

L’inventaire comptable :

Il regroupe l’ensemble des opérations de régularisations des comptes de gestion et de


situation ; en vue de les ajuster aux constations extracomptables. Ils comprennent entre
autres :

- La constatation des amortissements, des pertes de valeur et de provisions ;


- La régularisation des comptes de gestion et de bilan ;
- La détermination du résultat et l’édition des états financiers.

1.3- Le processus des travaux d’inventaires :


Tout d’abord, on édite une balance avant inventaire qui reflète les opérations courantes
enregistrées durant l’année.

Ensuite, il faut réaliser l’inventaire extracomptable on y relève tout, y compris les stocks, les
immobilisations, les créances, les réceptions ou livraisons n’ayant pas données lieu à facture,
les risques et les charges probables, etc.

Puis on opère les régularisations comptables par la mise à jour des stocks de fin de période, la
constatation des amortissements et des dépréciations sur stocks et créances et la régularisation
des charges et des produits.

Après la régularisation comptable, on effectue une nouvelle balance appelé la balance après


inventaire qui prend en compte les écritures de régularisation ci-dessus.

Et enfin, on Solde les comptes de charges et produits pour déterminer le résultat et établir
le bilan, le compte de résultat et l’annexe.

Ci-dessous le schéma illustratif :


Figure 4 : Processus des travaux d’inventaires

1.4- L’intérêt des travaux d’inventaires :


Les travaux comptables de fin d’exercice revêtent une grande importance ils ont pour
objectif :

- Le respect des principes définis dans le plan comptable général ;


- Satisfaire à l’objectif d’image fidèle ;
- Examiner les faits enregistrés et vérifier les soldes des comptes ;
- Vérifier l’existence des éléments d’actifs et de passifs et s’assure de leur valeur ;
- Déterminer le résultat réalisé pendant l’exercice ;
- Déterminer le plus objectivement possible la situation patrimoniale de l’entreprise à la
clôture de l’exercice ;
- Présentation de documents de synthèses fiables et destinés à l’information des tiers
(dirigeants, associés, actionnaires, personnel…).

Section 2 : l’établissement d’une balance avant inventaire :

Dans cette deuxième section, nous allons présenter au cours de cette section les procèdes de
l’établissement de la balance avant inventaire.

En effet, la balance est un document comptable qui répertorie l’ensemble des comptes ouverts
lors d’un exercice comptable. C’est un état récapitulatif du grand livre.

Avant de commencer les travaux de fin d’exercice, il est nécessaire d’établir une balance
avant inventaire qui présente une vue synthétique de toutes les opérations réalisées par
l’entreprise durant l’exercice.

Dès l’établissement de cette balance, elle doit faire l’objet d’un contrôle arithmétique qui
consiste à vérifier l’égalité entre le total des mouvements de la balance et le total des
mouvements du journal général.

Après vérification de la stricte concordance entre ces totaux, il y a lieu de procéder à un


contrôle de vraisemblance et un pointage des comptes afin de détecter les erreurs éventuelles.

Parmi ces erreurs nous pouvons citer :

Les erreurs d’imputation

Les erreurs d’oublis : c’est l’omission de comptabiliser une pièce justificative

Les erreurs de saisies : il s’agit de l’enregistrement d’une pièce pour un chiffre


différent de celui qui y est porté.
Ces erreurs peuvent avoir plusieurs origines tel que :

L’inexistence d’un plan comptable détaillé ou d’un manuel comptable


La mauvaise organisation de la comptabilité
L’insuffisance dans le système de contrôle interne
La qualification insuffisante du personnel
En effet, les travaux de vérification et de pointage permettant de détecter les erreurs
commises, sont souvent d’une ampleur considérable. Pour les mener correctement, il est
évident que le préalable organisationnel soit assuré.
En règle générale, il n'est pas particulièrement difficile de justifier les soldes des différents
comptes de bilan, surtout lorsque les opérations ont été correctement enregistrées tout au long
de l'exercice.

De ce fait, les soldes de ces comptes à la date de clôture des états financiers doivent
correspondre aux sommes portées sur les pièces justificatives.
Les soldes de comptes des classes 6 et 7 se vérifient indirectement par la vérification des
comptes de bilan ou directement par la reconstitution globale des sommes qui doivent s’y
trouver (loyers, intérêts, redevances, etc.).

Section 3 : l’inventaire physique et autres travaux d’inventaire :

On va présenter dans cette section les travaux d’inventaire qui se divisent en deux catégories :
l’inventaire physique ou extracomptables et l’inventaire comptable.

3.1- L’inventaire physique :


Aux termes de l’article 17 de loi n° 96-112 du 30 décembre 1996, l’opération d’inventaire
doit être réalisée, au moins une fois par exercice, à l’effet de vérifier l’existence des éléments
faisant partie du patrimoine de l’entreprise, soit ses actifs et ses passifs et de s’assurer de leur
valeur. Les éléments sont regroupés sur le livre d’inventaire selon la nature de chaque élément
inventorié et la méthode de son évaluation.

En générale, l’inventaire physique porte sur les stocks, les immobilisations, les créances et les
dettes, les titres et autres valeurs mobilières de placement ainsi que les espèces en caisse. Ces
éléments doivent être dénombrés et évalués à leur valeur d’entrée laquelle doit être comparée
à leur valeur d’inventaire à la date de clôture de l’exercice.

3.1.1- Inventaire des stocks :


Toutes les entreprises qui disposent de stocks et d’en cours doivent faire un inventaire de ces
derniers. C’est une obligation légale.

L’inventaire des stocks consiste à recenser et valoriser à la clôture de l’exercice :

Les marchandises détenues pour être revendues ;


Les produits finis ou autres destinés à être transformés puis revendues ;
Les matières qui peuvent entre utilisées dans le processus de transformation ;
Les prestations en cours c’est à dire non encore achevées ni facturées à la date de
clôture.
L’inventaire permet également d’identifier les éventuels écarts entre les quantités théoriques
(telles qu’elles sont calculées par le logiciel informatique, compte tenu des entrées et des
sorties) et les quantités réelles (telles qu’elles ont été recensé par l’équipe de comptage). Les
motifs qui peuvent expliquer les écarts sont en général : la perte, le vol, les erreurs sur les
quantités livrées ou expédiées.

En effet, il existe deux types d’inventaires : l'inventaire intermittent ou l'inventaire permanent.

Si l’entreprise utilise la méthode d’inventaire intermittent donc le recensement physique des


stocks est le seul moyen de déterminer la valeur des différents éléments du stock final.

En revanche, si elle utilise la méthode d’inventaire permanent le solde de chaque compte de


stock indique le stock théorique à la clôture de l’exercice.

De ce fait, les entreprises doivent choisir la méthode la mieux adaptée à leur activité afin
d’optimiser la valorisation de leur stock. Une valorisation erronée va impacter le résultat de
l’entreprise.

3.1.1.1 - Les méthodes d’inventaire de stock :

a) La méthode d’inventaire intermittent :


Selon la NCT 04§ 31 « Tous les achats sont considérés provisoirement comme des charges de
l'exercice et les stocks sont déterminés de manière extracomptable à la date de l'arrêté de la
situation comptable et portés dans les comptes de situation et de résultat. Les stocks
correspondent ainsi aux charges préalablement comptabilisées et non consommées à la date
d'arrêté de la situation comptable ».

 Stock des matières premières / marchandises

31/37 Variation stock MP / Marchandises

311/37 Stock MP / Marchandises

Annulations du stock initial

311/37 Stock MP / Marchandises

31/37 Variation stock MP / Marchandises

Constatation du stock final


 Stock des produits finis 

7135 Variation Stock produits finis

355 Stock produits finis

Annulations du stock initial

355 Stock produits finis


7135 Variation produits finis

Constatation du stock final

b) La méthode d’inventaire Permanent :


Selon la NCT 04 § 30 : « Dans la méthode d’inventaire permanent, les produits achetés ou
fabriqués sont portés dans le compte de stocks au moment de leur acquisition ou production
ou pour être vendus constituent des charges de l’exercice et sont portés, de ce fait, dans l’état
de résultat ».

Cette méthode permet un suivi comptable des stocks et favorise l’arrêté rapide des situations
comptables périodiques (NCT 04 § 32).

Etant donné que le Stock final figure au niveau de la balance avant inventaire, il s’avère
nécessaire de le réconcilier avec le résultat de l’inventaire physique. De ce fait, un écart peut
être détecté.

Les écarts sont présentés comme suit 

Si l’inventaire physique >inventaire comptable Ecart positif.


Si l’inventaire physique < inventaire comptable Ecart négatif.
Si inventaire physique = inventaire comptable Pas d’écart

En effet, les écritures de régularisation se diffèrent selon le type de stock inventorié.

 Stock matières premières / Marchandises


Cas d’écart positif : l’inventaire physique > inventaire comptable

311/37 Stock MP / Marchandises ECART

6031/6037 ECART
Achats consommés MP / Marchandises

Régularisation du comptes MP / Marchandise

En cas d’écart négatif : Si l’inventaire physique <inventaire comptable

6031/6037 Achats consommés MP / Marchandises ECART

311 /37 ECART
Stock MP / Marchandises

Régularisation stock MP / Marchandise

En cas d’écart = 0 : Si l’inventaire physique = inventaire comptable

Rien à signaler.
 Stock de produit finis

En cas d’écart positif : l’inventaire physique > inventaire comptable

355 Stock produits finis Ecart

7135 Variation stock produits finis Ecart

Régularisation du compte stock produits finis

En cas d’écart négatif : l’inventaire physique< inventaire comptable

7135 Variation stock produits finis Ecart

355 Stock produits finis Ecart

Régularisation du compte stock produits finis


En cas d’écart = 0 : Si l’inventaire physique = inventaire comptable

Rien à signaler.

3.1.1.2- La valorisation du coût des stocks à la clôture de l’exercice :


L’entreprise doit, lors de la clôture de son exercice, déterminer le montant exact de ses stocks.
En effet, il est probable qu’au cours d’un exercice les marchandises et les matières seront
achetées à des coûts différents qui varient ensuite selon des nombreux paramètres. Lorsque les
stocks doivent être évalués au coût et que différents achats ont été effectués à des coûts
unitaires différents, la question est de savoir quel coût sera utilisé ?

Les coûts généralement utilisé sont :

a) Coût individuel :
Les éléments de stocks identifiables sont évalués à leur coût individuel. Cela suppose que l’on
identifie chaque article vendu et chaque article en stocks. On attribue le coût d’achat réel de
chaque article vendu aux coûts des marchandises vendues, tandis que le coût d’achat réel de
chaque article en magasin constitue la valeur du stock de clôture.

L’application de cette méthode est limitée, on peut l’utiliser avec succès dans des situations
ou le stock est constitué d’un nombre relativement restreint d’articles couteux et faciles à
identifier.

b) Coût moyen pondéré :


La méthode du coût moyen pondéré est une technique comptable d’évaluation des stocks de
l’entreprise, elle consiste à calculer un coût moyen pondéré en divisant le total des coûts
d’acquisition par le total des quantités acquises.

Le calcul du coût unitaire moyen pondéré peut être réalisé :

Soit à l’occasion de chaque entrée en stock notamment dans le cas des inventaires
permanents ;
Soit à chaque fin de période notamment dans le cas des inventaires intermittents, qui
correspond souvent à la durée moyenne de stockage.

La méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) est généralement utilisée pour la
valorisation de stock de matières non périssables et pouvant être stockées sur une longue
période.
c) La méthode du Premier entré premier sorti (PEPES) ou méthode l’épuisement du
stock :
Cette méthode consiste à évaluer les stocks aux derniers coûts d’acquisition ou de production.

A cet effet, chaque sortie de stock est valorisée au coût du produit le plus ancien en stock.
Ainsi, lors de l’inventaire, les produits d’une même catégorie en stock sont les plus récents, ils
sont évalués avec les coûts d’acquisition les plus récents.

La méthode PEPS est généralement utilisée pour la valorisation de stock de matières


périssables pour les sortir les articles les plus anciens afin d’éviter qu’ils ne perdent de la
valeur.

Cependant, elle a l’inconvénient de répercuter tardivement les variations de prix des


approvisionnements et des marchandises.

d) La méthode du Dernier entré, Premier sorti (DEPS) ou méthode de l’épuisement


des lots :

Cette méthode de valorisation des sorties de stocks fondée sur l'inverse de la chronologie
d'entrée des différents lots. Autrement dit, les sorties de stocks seront sensées être puisées
dans les lots les plus récemment acquis et, donc, valorisées aux coûts d'entrée de ces lots
(coûts d'achat ou de production).

Les principales conséquences de la méthode « Dernier entré, premier sorti » sont :

Une valorisation des stocks en magasin aux coûts les plus anciens,
Une évaluation des sorties qui suit la tendance générale d'évolution des coûts.

Si cette méthode n'est pas admise par l'administration fiscale pour valoriser les existants en
stock, elle reste néanmoins très utilisée pour évaluer les sorties à des coûts relativement
actuels.

3.1.2- Inventaire des immobilisations :


Il s’agit de recenser physiquement le jour de l’inventaire les éléments présents dans
l’entreprise et de les rapprocher avec les données comptables.

En effet, les comptes d'immobilisations mentionnent les biens pour leur valeur d’origine (coût
de revient du bien acquis ou coût de production du bien fabriqué par l'entreprise). À la suite
de l'inventaire physique, on constatera la diminution de valeur en enregistrant un
amortissement si la diminution est imputable à l'usure ou une provision si elle a son origine
dans un phénomène extérieur à l'entreprise.
S'il existe des différences entre l'existant réel et l'existant théorique tel qu'il apparaît en
comptabilité, on en recherchera les raisons et on passera les écritures d'ajustement nécessaires
(constatation d'une perte en cas de disparition).

3.1.3- Inventaire des créances et des dettes :

3.1.3.1- Les créances :


Il convient tout d'abord de dénombrer les créances, d'en vérifier l'exactitude et de s'assurer, au
vu des documents, que les soldes débiteurs des comptes concernés correspondent bien aux
sommes dues à l'entreprise.

L'examen des créances doit ensuite permettre d'apprécier les risques de non recouvrement et
de distinguer les « bonnes » créances de celles dont le recouvrement est aléatoire (créances
douteuses ou litigieuses), voire impossible (créances irrécouvrables).

On procède ensuite aux ajustements comptables nécessaires, en rectifiant les erreurs ou


omissions, en passant en pertes les créances irrécouvrables, en isolant les créances douteuses
et en constituant des provisions à hauteur des pertes probables.

3.1.3.2- Les dettes :


Quelles que soient les dettes considérées (dettes financières, dettes envers les fournisseurs,
effets à payer…), il s'agit, bien sûr, de s'assurer que les soldes créditeurs des comptes
concernés correspondent bien aux sommes dues par l'entreprise et de passer, le cas échéant,
les écritures d'ajustement nécessaires.

3.1.4- Inventaire des créances et des titres :


En fin d’exercice comptable l’entreprise doit analyser les titres dont elle procède afin
d’estimer les risques probables de perte. Cette perte est une dépréciation non définitive.

La valeur actuelle (valeur d’inventaire) doit être comparée à la valeur d’achat des titres. 

Il y a deux cas est possible :

Si la valeur actuelle est supérieure à la valeur d’achat donc il s’agit d’une plus-value
latente. Ce cas ne présente aucune incidence, aucune écriture n’est à passer.
La valeur actuelle est inférieure à la valeur d’achat, il s’agit donc d’une moins-value
latente. Une écriture de dépréciation des titres est à comptabiliser.

Montant de la dépréciation = quantité de titres × (prix d’achat – cours à la date d’inventaire)


 Constatation de la dépréciation des titres :

6866 Dotation aux dépréciations des éléments


financiers

Dépréciations de titres
29
Constatation de la dépréciation des titres

⚠Cette écriture de régularisation ne doit pas être contrepassée !

Cependant lorsque la valeur d’un titre augmente, c’est-à dire que la nouvelle valeur
d’inventaire est supérieure à la valeur d’inventaire précédente, l’entreprise doit enregistrer une
« reprise sur dépréciation ». La reprise peut être totale ou partielle.

 Reprise sur dépréciation :

29 Dépréciations de titres

7866 Reprise sur dépréciations des éléments


financiers

Reprise sur dépréciation des titres

3.1.5- Inventaire de la caisse :


Un inventaire de caisse consiste à contrôler toutes les encaisses physiques détenues dans une
entreprise en les rapprochant avec le journal de caisse. Par conséquent, les vérifications
portent sur différents moyens de paiement :

- Sommes d’argent,
- Chèques,
- Effets non encaissés,
- Certificats de valeurs mobilières de placement…

L’inventaire de caisse a pour but de :

Contrôler la concordance entre le théorique de la caisse (indiqué par le ticket de


clôture de caisse) et le solde physique.
Éviter tout écart de caisse (il ne doit jamais y avoir d’écart entre le solde théorique et
le solde se trouvant physiquement en caisse).
S’assurer d’une bonne gestion et d’un suivi irréprochable de la caisse.
Procéder à la clôture comptable de la caisse en fin de mois.

3.2- Les autres travaux d’inventaires :

3.2.1- Les dotations aux amortissements :


Le système comptable des entreprises définit l'amortissement comme étant la diminution de la
capacité de générer des avantages économiques futurs d'une immobilisation corporelle
constatée à la fin de l'exercice.

L'amortissement est la répartition systématique du montant amortissable d'une immobilisation


sur sa durée de vie estimé. Il traduit la diminution irréversible de la valeur d'une
immobilisation résultant de l'usage du temps, du changement de technique et toute autre
cause.

En principe, toutes les immobilisations corporelles sont amortissables, à l’exception des


terrains et des œuvres d’art.

Certaines immobilisations incorporelles sont également amortissables notamment les brevets,


les licences, les logiciels et les couts de développement.

En revanche, les immobilisations financières ne sont pas amortissables, elles peuvent toutefois
faire l’objet d’une dépréciation.

En effet, l’amortissement a pour objectif :

D’étaler le cout de l’immobilisation sur plusieurs exercices ;


De renouveler les immobilisations devenues inutilisables ;
De dégager les ressources nécessaires à la production des immobilisations.

L’amortissement est également pratiqué sur les charges reportées, on parle alors de résorption.

La norme comptable 10 relatives aux charges reportées prévoit à cet effet la résorption des
frais préliminaires et des charges à répartir sur une période n’excédant pas 3 ans. Les frais
d’émission et primes de remboursement des emprunts sont résorbés proportionnellement aux
intérêts courus.

3.2.1.1- La comptabilisation des amortissements :


L’enregistrement comptable de l’amortissement se fait de la manière suivante :
Une charge : au débit du compte 681 dotations aux amortissements et aux provisions
qui indique la dépréciation annuelle des immobilisations.
Une diminution de la valeur de l'actif immobilisé : au crédit du compte 281
amortissements des immobilisations corporelles ou 282 amortissements des
immobilisations corporelles.

681 Dotation aux amortissements et aux provisions l’annuité

281/282 Amortissement des immobilisations corporelle l’annuité


et incorporelle

Constatation de la dotation de l’exercice

Annuité = V0 * taux * nombre de jour / 360

Avec :

V0 = Valeur d’origine

Taux = 1/ N * 100

En effet, le taux d’amortissement ce diffère selon la nature du bien.

3.2.1.2- La cession des immobilisations amortissables :


Les immobilisations corporelles doivent être retirées des actifs du bilan lors de leur cession,
ou lorsqu'ils sont mis au rebut, c'est-à-dire lorsque l'actif n'est plus utilisé de manière
permanente, et qu'aucun avantage économique n'est attendu de sa cession.

La cession d’un actif amortissable s’effectue suivant les étapes suivantes :

- Calcul et comptabilisation de l’amortissement complémentaire.


- Détermination de la VCN à la date de la cession.
- Détermination du résultat de la cession.
- Comptabilisation de la cession.

a) Détermination du résultat de cession :

Avant de déterminer le résultat de cession on doit tout d’abord calculer la valeur comptable
nette (VCN) comme suit :

La valeur comptable nette au jour de la cession = valeur d’origine du bien – sommes des
amortissements jusqu’au jour de la cession.

Par ailleurs, la différence entre le produit de cession et la valeur comptable nette à la date du
retrait est incluse dans le résultat de l'exercice en cours.

Résultat de cession = prix de cession – (VCN au jour de la cession + TVA à réserver)

La différence entre le prix de cession et la valeur comptable nette de l'immobilisation


constitue selon le cas :

- Un produit net sur cession d'immobilisation (gain ordinaire) : si le résultat de cession


est positif.
- Une charge nette sur cession d'immobilisation (perte ordinaire) : si le résultat de
cession est négatif.

b) Comptabilisation de la cession :
En cas d’une plus-value de cession :

5../452 Trésorerie ou créance nette sur cession des


immobilisations

Amortissement des immobilisations corporelles


281/282 ou incorporelles

4368
TVA à régulariser ou en attente
736
Produits nette/ cession des immobilisations

Immobilisation corporelle ou incorporelle


21/22

En cas d’une moins-value de cession 

5../452 Trésorerie ou créance nette sur cession des


immobilisations

Amortissement des immobilisations


281/282 corporelles ou incorporelles

Charges nette/ cession des immobilisations


636

4368
TVA à régulariser ou en attente
21/22
Immobilisation corporelle ou incorporelle

3.2.2- Les dotations aux provisions :


Selon la norme comptable 14, une provision est définie comme étant la constatation
comptable d’une diminution de valeur d’un élément d’actif (provision pour dépréciation) ou
d’une augmentation du passif (provision pour risques et charges), précise quant à sa nature,
mais incertaine quant à sa réalisation et que des événements survenus ou en cours rendent
prévisible à la date de clôture de l’exercice.

De ce fait, on distingue deux catégories de provisions :

- Les provisions pour dépréciation ;


- Les provisions pour risques et charges.

3.2.2.1- Les provisions pour dépréciation :


Les éléments de l’actif d’une entreprise ont leur valeur d’origine qui est le coût d’acquisition,
ils ont également à un moment donné une valeur d’inventaire qui est mesurée par la somme
d’argent que l’on pourrait en retirer en cas de réalisation (vente d’une immobilisation, d’un
stock, d’un titre) ou de recouvrement (encaissement d’une créance).

A la clôture de l’exercice, la valeur d'origine et la valeur des stocks peuvent différer. En effet,
certains éléments d’actifs présentent une plus-value car la valeur de l'inventaire est supérieure
à la valeur d'origine (une action cotée à un cours supérieur à son prix d’acquisition), d'autres
ont une moins-value (stock d’articles démodés).

Tant qu'il n'y a pas eu de réalisation ou de recouvrement des éléments de l’actif, ces plus ou
moins-values sont simplement latentes, potentielles, et la question se pose de leur traitement
en comptabilité. Ce traitement obéit au principe de prudence.

En partant de ce principe :

En cas de moins-value, il doit être procédé aux provisions nécessaires.


Or que la plus-value constatée entre la valeur d’inventaire d’un bien et sa valeur
d’entrée n’est pas comptabilisée.

Il en résulte une approche comptable différente des charges et des produits :

Un produit ne doit être comptabilisé que s’il est réalisé


Alors qu’une charge doit être prise en compte des lors que sa réalisation est probable
voir éventuelle.

Les principes provisions pour dépréciation sont les suivants : les provisions pour dépréciation
des immobilisations, des stocks, des titres et des créances.

 La comptabilisation des provisions pour dépréciation :

Une distinction doit être faite entre les écritures de constitutions des provisions et celles
passées ultérieurement en vue d’ajuster les comptes de provisions.

Les provisions pour dépréciation de l’actif figurent à l'actif en diminution des comptes qui
font l'objet de la correction.

Nous allons comptabiliser la provision pour dépréciation comme suit :

Au débit : le compte 68 « Dotations aux amortissements et aux provisions » ce compte est


lui-même subdivisé en fonction du caractère de la provision ;

Au crédit : un compte de provision qui a pour numéro de classe celui correspondant à la


classe qu'il provisionne.

68 Dotation aux amortissements et aux provisions

Provisions pour dépréciation

Constatation de la provision pour dépréciation


X

3.2.2.2- Les provisions pour risques et charges :


Contrairement aux provisions pour dépréciation qui viennent en déduction des éléments de
l’actif, les provisions pour risques et charges s’inscrivent au passif du bilan et sont destiné à
couvrir les risques et les charges que les événements survenus ou en cours rendent probables,
nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Toutefois, il s’avère important de distinguer entre les provisions non courantes et les
provisions coutantes.

Les provisions non courantes pour risques et charges sont constituées pour se couvrir
contre des risques ou des charges, dont la date de survenance dépasse une année à
compter de la date de clôture du bilan.
Les provisions courantes pour risques et charges sont constituées pour se couvrir
contre des risques ou des charges dont la survenance est attendue au cours de
l’exercice suivant celui le leur constitution.
 La comptabilisation des provisions pour risques et charges :

Lors de la constitution d'une provision pour risques et charges :

Au débit : le compte 6815 « Dotation aux provisions pour risques et charges d’exploitation

Au crédit : un compte de provision qui a pour numéro de classe celui correspondant à la


classe qu'il provisionne (15/48).

6815 Dotation aux provisions pour risques et


charges d’exploitation

15/48
Provisions pour risques et charges

Constatation de la provision pour risques et


charges
3.2.3- La régularisation des charges et des produits :
La régularisation des charges et des produits se fait en application du principe d’indépendance
des exercices, selon ce principe, ne sont rattachés à un exercice comptable que les charges et
les produits qui le concernent. Autrement dit, l’exercice comptable ne devrait pas non plus
supporter les charges, ni profiter des produits d’un autre exercice.

Toutefois, conformément au principe d’indépendance des exercices, lors de calcul du résultat


seuls les produits et les charges correspondant à l’activité de l’entreprise au cours de
l’exercice doivent être prises en compte. Il peut y avoir un décalage dans le temps entre le
moment où l’entreprise a effectué une opération génératrice de charge ou de produit et le
moment où la pièce comptable est enregistrée. Cet écart doit être rectifié par un ajustement
des comptes de gestion.

Ce dernier expliqué par la convention de Rattachement des charges aux produits.

En effet, cette convention consiste à rattacher à chaque exercice toutes les charges engagées
par l’entreprise au cours de cet exercice et tous les produits acquis pendant ce même exercice.

Par ailleurs, la régularisation des charges et des produits consiste à :

Réduire les charges et des produits qui ont été comptabilisés au cours de l’exercice et
qui concernent l’exercice suivant.
Ajouter les charges et les produits qui concernent l’exercice actuel et qui ne seront
comptabilisés qu’un cours de l’exercice suivant.

La régularisation

Les charges Les produits


On distingue quatre cas de régularisation :

- Les charges constatées d’avance ;


- Les charges à payer ;
- Les produits constatés d’avance ;
- Les produits à recevoir.

3.2.3.1- Les charges constatées d’avance :


Les charges constatées d’avance sont les charges comptabilisées au cours d’un exercice mais
qui correspondent à des achats de biens ou services qui doivent intervenir ultérieurement.

En effet, ces charges sont utilisées en comptabilité afin de neutraliser l’impact sur le résultat
des charges qui ont été comptabilisées au titre d’une période mais qui concerne la période
suivante.

Voici quelques exemples de charges constatées d’avance qui vont illustrer ce que nous avons
déjà expliqué : 

- Les factures de loyers couvrant une période qui s’étale sur deux exercices comptables ;
- Les factures qui sont comptabilisées mais non encore livrées ;
- Les assurances payées et comptabilisées en fin d’exercice mais qui concernent
totalement ou partiellement l’exercice suivant…
 Traitement comptable des charges constatées d’avance

On comptabilise généralement les charges constatées d’avance à l’occasion de la fermeture de


l’exercice comptable ou d’une situation au cours d’exercice.

 Comptabilisation à la clôture de l’exercice :

L’enregistrement comptable consiste à :

- Constater tout d’abord une créance en débitant le compte 486 « charges constatées
d’avance » pour le montant hors TVA.
- Diminuer par la suite les charges en créditant le compte de charge concerné pour le
montant hors TVA.

486 Charges constatées d’avance

Charges
6…
Annulation de la charge passée lors de
l’acquisition
En effet, Le compte « 486 charges constatées d’avance » enregistrent en fin d’exercice les
charges comptabilisées pendant l’exercice en classe 6 et qui concernent les exercices
ultérieurs (on constate que ces charges ont été comptabilisées, mais n’ont pas été consommées
au cours de l’exercice).

Le solde du compte 486 est inscrit parmi les autres actifs courants. Ce compte n’est pas un
compte de charges, il représente en quelque sorte la créance sur l’exercice suivant résultant de
l’excès de charge.

 Comptabilisation au début de l’exercice suivant :

L’écriture de régularisation comptabilisée en fin d’exercice doit être contrepassée. Par


conséquent il faut annuler la partie de la charge qui ne concerne pas l’exercice.

6… Charges

Charges constatées d’avance


486

Constatation de la charge de nouvel exercice

3.2.3.2- Les charges à payer :


La saisie d’une charge en comptabilité s’effectue généralement à partir de la facture du
fournisseur. Or, il peut arriver qu’à la date de clôture de l’exercice, cette facture ne soit pas
encore établie et envoyée au client, alors que la livraison a été déjà effectuée. Dans ce cas, le
comptable doit procéder à une estimation du montant et le comptabiliser sous forme de
charges à payer.

 Traitement comptable des charges à payer


 A la clôture de l’exercice :

On constate la charge afin de la rattacher à cet exercice et cela par le débit du compte charge
et le crédit du compte 45 « charge à payer ».
6… Charges

Charges à payer
45

Constatation de la charge

3.2.3.3- Les produits constatés d’avance :


Les produits constatés d'avance sont des produits qui ont été comptabilisés avant que la
prestation ait été effectuée ou que le bien ait été livré. En raison du principe d’indépendance
des exercices, il sera nécessaire de contrepasser l'écriture du produit constaté d'avance
lorsqu'il sera livré ou effectué.

En effet, le compte 487 : « produits constatés d’avance » est utilisé pour enregistrer le
montant des produits concernés par N+1 tel que les produits perçus ou comptabilisés avant
que les prestations ou les fournitures les justifiant aient été effectuées ou fournies.

 Traitement comptable des produits constatés d’avance

A l’inverse les produits constatés d’avance ont vocation à repartir dans le temps les produits
qui concernent totalement ou partiellement un ou plusieurs exercices comptables suivants.

 La comptabilisation à la date d’inventaire :

On débite tout d’abord le compte de produit concerné pour le montant hors TVA
(diminution des produits) et on crédite par la suite le compte de régularisation 487 «
produit constatés d’avance » pour le montant hors TVA.

7… Produits

Produits constatés d’avance


487

Constatation des produits constatés d’avance


 Comptabilisation au début de l’exercice suivant :

A l’ouverture de l’exercice suivant, les écritures de régularisation doivent être contrepassées.

487 Produits constatés d’avance

Produits
7…

Contrepassation des produits constatés


d’avance

3.2.3.4- Les produits à recevoir :


Ce sont des produits qui seront enregistrées au cours de l’exercice suivant, mais qui sont
relatives à l’exercice qui se termine. Les produits à recevoir ne sont pas des comptes de
produits, mais des comptes de créances qui permettent de rattacher des produits à l’exercice
au cours duquel ils ont été acquis.
Autrement dit, lorsqu’un produit est acquis, il doit être comptabilisé, mais si son montant
n’est pas exactement arrêté, la créance qui en déroule ne peut être enregistrée sous sa forme
définitive, on l’enregistre donc sous une forme intermédiaire qui est celle des produits à
recevoir.
Les produits à recevoir présentent les caractéristiques suivantes :
Ils sont certains dans leur principe ;
Leur montant comporte une incertitude.
Exemple : livraisons non encore facturées aux clients, intérêts à recevoir…

 Traitement comptable des produits à recevoir


 A la fin de l’exercice :

Il faut constater le produit et le rattacher à cet exercice pour le faire on débite le compte
produit à recevoir et on crédite le
compte de produit concerné.
Produits à recevoir

48
Produits

Constatation du produit à recevoir


7…

3.2.4- La régularisation des comptes de trésoreries :


La régularisation des comptes se rapporte aux comptes caisse et banque. On va commencer en
premier lieu par la régularisation du compte banque et en second lieu par le compte caisse.

3.2.4.1- Régularisation du compte banque :


Les banques envoient périodiquement à leurs clients un relevé de compte. En effet, le compte
banque de l’entreprise et le compte de l’entreprise tenu par la banque, sont des comptes
réciproques et il est important de vérifier s’il existe une concordance entre leurs soldes.

La régularisation des comptes de banque donne lieu nécessairement à l’établissement d’un


état de rapprochement pour chaque compte bancaire, cet état a la forme d'un tableau sur lequel
sont portées toutes les modifications à apporter au compte banque (tenu par l'entreprise) et au
compte bancaire de l'entreprise (dans les livres de la banque), de façon qu'à la suite de ces
modifications les deux comptes présentent des soldes égaux.

3.2.4.2- Régularisation du compte caisse :


Un inventaire physique de la caisse suivi du contrôle des pièces justificatives est nécessaire, le
P.V établi à cette occasion constitue la justification du solde figurant en comptabilité.

En cas d’écart positif ou négatif injustifié la caisse doit être régularisée en conséquence et
sans attendre les résultats d’autres investigations (enquête, recherche…).

Section 4 : les écritures de regroupement et l’élaboration des états


financiers

On va présenter au cours de cette section la dernière étape des travaux comptable de fin
d’exercice qui est les écritures de regroupement qui permet de déterminer le résultat net et
l’élaboration des états financiers.

4.1- Les écritures de regroupement


Avant les travaux de fin d’exercice, il est nécessaire d’établir une balance avant inventaire qui
figure les soldes des comptes de bilan et de gestion avant les écritures de régularisation. Une
fois ces travaux sont effectués et les écritures de régularisation sont faites, on établit alors une
balance après inventaire qui modifie ces soldes.

Il convient après de déterminer le résultat de l’exercice, donc on doit solder tous les comptes
de la classe 6 (charges) et 7 (produits). On appelle ça les écritures de regroupement qui permet
de déterminer le résultat net qui sera par la suite inscrite au bilan.

Après cette étape, on établit la balance après inventaire définitive dont les comptes de gestion
sont soldés et le compte résultat de l’exercice apparaît pour la première fois.

⚠Les comptes de bilan ne doivent pas être soldés car ils vont être reportés pour dresser le
bilan de fin d’exercice.

4.2- L’élaboration des états financiers :


Au terme de l’article 18 de la loi comptable, les états financiers comportent le bilan, l’état de
résultat, le tableau de flux de trésorerie et les notes aux états financiers.

Par définition, les états financiers sont un document comptable qui fournit des informations
sur la situation d’une entité. Ces informations peuvent concerner sa situation financière, la
composition de son patrimoine, l’évaluation de ses performances et la mesure de sa
rentabilité.

Ces documents résument d’une façon structurée les événements qui ont eu un impact sur
l’entreprise tout au long de son existence, ainsi que les transactions qu’elle a réalisées avec
des tiers. Elles permettent à tout lecteur de comptes :

De mener des analyses précises ;


De connaitre la situation financière de l’entreprise ;
De fournir une information sur la performance et les flux de trésorerie d’une
entreprise ;
De donner des informations utiles à une gamme variée d’utilisateurs pour la prise de
décisions.

On va commencer tout d’abord par expliquer les différents états financiers et leur rôle ainsi la
méthode pour établir ces états de synthèse.

4.2.1- le bilan :
Le bilan fournit l’information sur la situation financière de l’entreprise et particulièrement sur
les ressources économiques qu’elle contrôle ainsi que sur les obligations et les effets des
transactions, événements et circonstances susceptibles de modifier les ressources et les
obligations.

Il photographie à un instant « T » donné le patrimoine d’une entreprise. Il compare, d’un côté


ce qu’elle possédé (ses actifs classés par ordre décroissant de liquidité : les immobilisations,
stocks, créances, clients, disponibles et placements financiers) et de l’autre côté ce qu’elle doit
(ses passifs classés également par ordre de liquidité : capital, réserves légales et statutaires,
report a bénéfice ou déficitaire, provisions règlements, dettes, dettes fournisseurs, dettes
fiscales et sociales et découverts bancaires).

⚠Un bilan doit être toujours équilibré d’où le total actif doit être égal au total passif.

Figure 5 : les éléments de bilan

4.2.2- l’état de résultat :


Conformément à la norme comptable générale, l’état de résultat fournit des renseignements
sur la performance de l’entreprise.

L’information sur la performance de l’entreprise est utile pour évaluer la rentabilité de


l’entreprise et sa capacité à générer des flux de trésorerie à partir des ressources qu’elle
contrôle. Elle est également utile pour évaluer l’efficacité avec laquelle l’entreprise a utilisé
ses ressources et sa capacité à employer des ressources supplémentaires.

Afin que l’état de résultat puisse remplir les objectifs qui lui sont assignés, il doit faire
ressortir distinctement :
Le résultat d’exploitation, le résultat des activités ordinaires et le résultat net de
l’exercice ;
Les éléments non récurrents ou extraordinaires (gains ou pertes) ;
Les produits et les charges à caractère financier ;
Les produits, les charges et le résultat relatif à un secteur d’activité abandonné.

Le système comptable des entreprises, prévoit dans la norme générale deux modèles de
présentation de cette dernière :

- Méthode de référence : selon cette méthode, les revenus et les charges sont présentés
dans l'état de résultat selon leur provenance ou destination.
- Méthode autorisée : cette méthode consiste essentiellement à classer les produits et les
charges en fonction de leur nature.

4.2.3- L’état de flux de trésorerie :


Comme l’affirme la norme comptable générale, l’état de flux de trésorerie renseigne sur la
manière avec laquelle l’entreprise a obtenu et dépensé des liquidités à travers ses activités
d’exploitation, d’investissement et de financement et à travers d’autres facteurs affectant sa
liquidité et sa solvabilité.

Par ailleurs, la norme comptable générale prévoit deux modèles pour l’établissement de
l’état de flux de trésoreries : un modèle de référence et un modèle autorisé. Les deux
modèles présentent pratiquement la même structure. En effet, on distingue dans chaque
modèle :
Les flux de trésorerie liés à l’exploitation ;
Les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement ;
Les flux de trésorerie liés aux activités de financement ;
L’incidence des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de
liquidités détenus par l’entreprise ;
La variation de trésorerie.
Cette structure peut être schématisée comme suit :

Etat des flux de


trésorerie
Flux de trésorerie liés à l'exploitation F1
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement F2
Flux de trésorerie liés aux activités de financement F3
Incidence des variations des taux de change sur les liquidités et
I
Équivalents de liquidités détenus par l'entreprise
Variation de trésorerie V = F1 + F2 + F3
+I
Trésorerie au début de l'exercice TI
Trésorerie à la fin de l'exercice TF= V + TI

4.2.4- Les notes aux états financiers :


Les notes aux états financiers sont les notes descriptives qui viennent de compléter les
informations chiffrées figurant dans le bilan, l'état de résultat et l'état de flux de trésorerie.

En effet, les notes aux états financiers ne doivent contenir que des informations portant sur
des opérations, des postes ou des variations significatives. Son objectif principal est de fournir
des informations utiles à la bonne compréhension et à la prise de décision.

L’élaboration des états financiers est effectuée en utilisant le logiciel Microsoft Excel, et ce,
à partir de la balance après inventaire et après les écritures de regroupement, en établissant
des fiches distincts comparant l’actif et le passif du bilan, l’état de résultat, l’état de flux de
trésorerie8, les valeurs brutes et les amortissements des immobilisations, les tableaux des
provisions, des dons, et le chiffre d’affaire, le relevé détaillé des immobilisations et leurs
amortissements ainsi que les différente notes explicatives. Pour faciliter l’établissement des
états financiers, des formules comportant des liaisons entre les différents montants dans les
différents fichiers sont utilisées.

Section 5 : cas pratique

Une étude de cas s’avère nécessaire pour illustrer la partie théorique comportant les différents
travaux comptables de fin d’exercice. On va commencer d’abord par une petite présentation
de l’entreprise concernée et en suite on va expliquer les différents travaux effectués.

5.1- Présentation de l’entreprise :


Nom de la société : ALPHA.

Date de création : Janvier 2007.

Capital social : 10. 000 DT.

Forme juridique : société à responsabilité limitée (SARL).

8
L’état de flux de trésorerie n’est pas établi à partir de la balance mais à partir des variations des comptes.
Domaine d’activité : le développement de logiciels informatiques.

5.2- Les travaux effectués :


La première étape qu’on doit la faire est l’établissement d’une balance avant inventaire qui
présente une vue synthétique des comptes de bilan et de gestion avant travaux de fin
d’exercice comptable. (Annexe 1)

5.2.1- Les amortissements :


Cette partie est faite sur Microsoft Excel dans un tableau qui contient principalement : la
désignation, la date, la valeur d’origine, l’amortissement antérieur, l’amortissement de
l’exercice, totale amortissement et finalement la valeur comptable nette (VCN).

Nous remarquons dans cette entreprise il y’a des immobilisations amortissables comme :

 Les matériels informatiques : (Annexe 2)

Ils sont amortis généralement sur 3 ans, de ce fait le taux d’amortissement égal : à 33.33%.

Taux d’amortissement = 1/N *100= 1/3 *100 = 33.33%.

Une fois on a calculé le taux d’amortissement, on détermine la dotation d’amortissement de


l’exercice.

Dotation d’amortissement = V0 * taux* nombre de jour / 360.

 Comptabilisation de l’amortissement des matériels informatiques :

Au 31/12/2019

681 Dotation aux amortissements et aux provisions 3542,858

282 Amortissement matériels informatiques 3542,858

Constatation de l’amortissement

 Mobilier et matériel de bureau : (Annexe 3)

Le taux d’amortissement applicable est de 20%.

 Comptabilisation de l’amortissement des mobiliers et les matériels de bureau :

Au 31/12/2019
681 Dotation aux amortissements et aux provisions 2729,210

2828 Amortissement des équipements de bureau 2729,210

Constatation de l’amortissement

 Matériel de transport : (Annexe 4)

Taux d’amortissement applicable est de 20%.

 Comptabilisation de l’amortissement de matériel de transport :

Au 31/12/2019 

681 Dotation aux amortissements et aux provisions 16920

28286 Amortissement matériel de transport 16920


Constatation de l’amortissement

5.2.2- Les provisions :


On constate que l’entreprise détient une provision pour risques et charges pour un montant de
54676,156 DT. De ce fait cette provision doit être dépréciée comme suit :

On débite le compte 6815 « Dotation aux provisions pour risques et charge » pour un montant
de 54676,156 DT, puis on crédite le compte provisions pour risques et charges pour le même
montant.

6815 Dotation aux provisions pour risques et 54676,156


charges d’exploitation

15 54676.156
Provisions pour risques et charges

Constatation de la provision pour risques et


charges
5.2.3- La détermination du résultat et l’établissement de la balance après inventaire :
Une fois les travaux d’inventaire sont terminé et les écritures nécessaire a cette date on été
comptabilisé, on doit contrôler tous les soldes et déterminer le résultat a fin d’établir la
balance après inventaire.

En effet, le résultat comptable = ∑ produits - ∑ charges.

Dans ce cas, le résultat comptable = -506 941,373

Il nous reste donc que d’établir la balance après inventaire (annexe 5) et les états financiers
(annexe 6, 7 et 8).

Concernant la balance après inventaire, on va régulariser les comptes amortissement du


matériel de transport, équipement de bureau et matériels informatiques en ajoutant la dotation
aux amortissements du 31/12/2019.

Libellé V0 Amort Amort Total VCN


antérieur amort
Equipements de 22434,852 10742,873 2 729,210 13472.083 8962.769
bureaux
Matériel 55401,301 41042,645 3 542,858 44585.503 10815.798
informatiques
Matériel de transport 84600,000 57296,219 16 920,000 74216,219 10383.781

Conclusion

Au cours de ce chapitre, nous avons détaillé les étapes des travaux d’inventaire de fin
d’exercice tel que : l’établissement de la balance avant inventaire, l’inventaire physique, les
autre régularisations et l’élaboration des états financiers et on a finis par un cas pratique à
partir de lequel on a illustré tous les travaux théoriques.
Conclusion générale
Ce stage a été très enrichissant pour nous ; il nous a permis de découvrir le secteur de
comptabilité, métier dans lequel nous avons encore énormément à apprendre. Il nous a permis
de participer concrètement à des missions pour mieux apprendre l’aspect pratique.

Au cours des missions accomplies, nous avons eu l’opportunité de côtoyer des personnes
compétentes et intéressantes. Elles étaient toujours à l’écoute, elles répondent à toutes nos
questions avec plaisir et attention. Nous avons bien apprécié le travail en équipe, cela nous a
permis d’apprendre comment communiquer d’une manière professionnelle avec les clients
lors des entretiens et d’apprendre comment rédiger des mails professionnels, clairs et précis.

Ce stage a été une bonne occasion pour enrichir nos connaissances théoriques et d’acquérir
des connaissances pratiques en matière de compatibilité et de bien maitriser le logiciel
Microsoft Excel et les autres logiciels de comptabilité. Nous avons également enrichi notre
savoir et savoir-faire à travers les tâches accomplies.

Cette expérience nous a fait comprise que le stage peut être un outil de pré recrutement
surtout qu’on sait que les jeunes embauchés étaient des anciens stagiaires. Au sein de
Deloitte, le stagiaire n’est pas un salarié, mais ce stage rassemble beaucoup à un emploi avec
ses contraintes et avec ses horaires. La politique Deloitte veut transformer les stagiaires
d’aujourd’hui en collaborateurs de demain.

Cette expérience nous a permis de répondre à la question que nous avions à propos notre
orientation et le choix du Master et la réponse est comme suit :

Nous avons appris beaucoup sur le côté pratique de la comptabilité ; nous avons traité 50%
des sections ce qui nous a permis d’acquérir de l’expérience et beaucoup de connaissances à
propos le métier du comptable. Nous avons également bien aimé l’environnement au sein du
cabinet Deloitte.

Toutefois, nous ne nous sentions pas vraiment épanouie dans ce travail, c’est pourquoi nous
aimerons bien essayer des domaines autres que la comptabilité ; le domaine d’audit nous attire
beaucoup et notre choix pour le Master l’année prochaine sera orienté vers ce domaine.

Pour finir, nous sommes très reconnaissants à tous les collaborateurs pour leurs aides pour
leurs soutiens. Nous tenons à exprimer notre satisfaction totale d’avoir pu travaillé dans des
bonnes conditions matérielles et dans un environnement agréable.

Cette magnifique expérience était en tous points bénéfiques dont nous gardons que des beaux
souvenirs.
Bibliographie et Neto
graphie
Cours :

 Cours d’élaboration des états financiers Mr. Abassi troisième année licence appliquée
en comptabilité

Document :

 Document confidentiel Deloitte (présentation du cabinet).

Site web :

 http://www.plancomptable.com
 https://www.leboncomptable.com/guides/comptabilite/journal-banque/
 http://www.l-expert-comptable.com/
 https://www.compta-facile.com/comptabilisation-paie-et-charges-sociales
 http://www.toupie.org/Dictionnaire/Tva
 https://comptabilite.ooreka.fr/
 http://docplayer.fr/15291644-Premiere-partie-les-travaux-d-inventaire.
 https://www.cmf.tn/sites/default/files/pdfs/reglementation/textes-reference/loi_96-
112
 https://www.compta-facile.com/faire-un-inventaire-des-stocks-et-des-en-cours
 https://www.daf-mag.fr/Definitions-Glossaire/Inventaire-stocks
Table de matière
Remerciements.......................................................................................................................................
Table des figures.....................................................................................................................................
Liste d’abréviation..................................................................................................................................
Introduction générale...........................................................................................................................1
Premier Chapitre :................................................................................................................................3
Présentation du cabinet Deloitte.......................................................................................................3
Section 1 : Historique du groupe.....................................................................................................3
Section 2 : Deloitte dans le monde.................................................................................................3
2.1- Un réseau mondial du premier plan et une couverture géographique équilibrée :...........3
2.2- Deloitte Leader Mondial des services professionnels :...................................................4
2.3- Quelques grands clients internationaux :........................................................................4
Section 3 : Deloitte en Tunisie........................................................................................................4
3.1- Historiques et fait marquants :.............................................................................................5
3.2- Associés et Profils :...............................................................................................................5
3.3- Deloitte en Tunisie est une organisation par métier :......................................................5
3.3.1- L’offre d’audit :..............................................................................................................6
3.3.2- L’offre Risk Advisory :..............................................................................................6
3.3.3- L’offre consulting :....................................................................................................7
3.3.4- Financial Advisory :..................................................................................................7
3.3.5- L’expertise comptable :.............................................................................................7
3.3.6- Tax& Legal services :................................................................................................8
3.4. Organigramme de Deloitte en Tunisie :..........................................................................8
3.5. Deloitte une organisation par secteur d’activité stratégique :..........................................9
3.5.1- Services financiers et immobiliers :........................................................................9
3.5.2- Energie & Ressources :.............................................................................................9
3.5.3- Technologie, Média, Télécom (TMT) :...................................................................9
3.5.4- Le Secteur public :....................................................................................................9
3.5.5- Consumer Business :...............................................................................................10
3.5.6- Sciences de la vie & Santé :.....................................................................................10
3.5.7- Manufacturing :.......................................................................................................10
Section 4 : Le capital humain : un axe prioritaire dans la stratégie Deloitte.............................10
Conclusion............................................................................................................................................11
Deuxième Chapitre :...........................................................................................................................12
Déroulement du stage et tâches effectuées......................................................................................12
Introduction :......................................................................................................................................12
Section 1 : La description des tâches effectuées............................................................................13
1.1- Les dispositions légales :..............................................................................................13
1.2- Les logiciels utilisés :....................................................................................................14
1.2.1- Sage 100:...................................................................................................................14
1.2.2- Cegid expert-comptable :............................................................................................14
1.3- Les travaux comptables :..............................................................................................14
1.3.1- La collecte des documents comptables nécessaires :...........................................15
1.3.2- Classement des documents comptables :..............................................................15
1.3.3- La saisie :......................................................................................................................15
1.3.3.1- Journal « Vente » :...............................................................................................16
1.3.3.2- Journal d’achat :...................................................................................................17
1.3.3.3- Journal banque :..................................................................................................18
1.3.3.4- Journal caisse :.....................................................................................................19
1.3.3.5- Journal des opérations diverses (OD) :.............................................................20
a. La paie :.........................................................................................................................21
b. La déclaration mensuelle d’impôt :...............................................................................22
1.4. La visualisation et la vérification des écritures :...........................................................27
Section 2 : les missions réalisées :.................................................................................................27
2.1- Inventaire extracomptable ou physique :..............................................................................27
2.2- Inventaire comptable :..................................................................................................28
Section 3 : L’évaluation du stage...................................................................................................28
3.1- Les acquis apportés :.....................................................................................................29
3.1.1 Sur le plan professionnel :......................................................................................29
3.1.2 Sur le plan humain :...............................................................................................29
3.2- Les difficultés rencontrées :..........................................................................................29
Conclusion..........................................................................................................................................30
Troisième Chapitre :...........................................................................................................................31
Les travaux comptables de fin d’exercice..........................................................................................31
Introduction........................................................................................................................................31
Section 1 : Définition, processus et intérêt des travaux d’inventaire..........................................31
1.1- Principes et références juridiques :...............................................................................32
1.2- Définition :....................................................................................................................32
1.2.1- Qui doivent tenir l’inventaire ? :...............................................................................33
1.3- Le processus des travaux d’inventaires :.......................................................................34
1.4- L’intérêt des travaux d’inventaires :.............................................................................35
Section 2 : l’établissement d’une balance avant inventaire :......................................................36
Section 3 : l’inventaire physique et autres travaux d’inventaire :...............................................37
3.1- L’inventaire physique :.................................................................................................37
3.1.1- Inventaire des stocks :............................................................................................37
3.1.1.1 - Les méthodes d’inventaire de stock :..............................................................38
3.1.1.2- La valorisation du coût des stocks à la clôture de l’exercice :.........................41
3.1.2- Inventaire des immobilisations :.........................................................................42
3.1.3- Inventaire des créances et des dettes :...........................................................................43
3.1.3.1- Les créances :.......................................................................................................43
3.1.3.2- Les dettes :...........................................................................................................43
3.1.5- Inventaire de la caisse :..........................................................................................44
3.2- Les autres travaux d’inventaires :.................................................................................45
3.2.1- Les dotations aux amortissements :...........................................................................45
3.2.1.1- La comptabilisation des amortissements :............................................................46
3.2.1.2- La cession des immobilisations amortissables :..............................................46
3.2.2- Les dotations aux provisions :.......................................................................................48
3.2.2.1 Les provisions pour dépréciation :........................................................................49
3.2.2.2- Les provisions pour risques et charges :...........................................................50
3.2.3- La régularisation des charges et des produits :..............................................................51
3.2.3.1- Les charges constatées d’avance :..........................................................................52
3.2.3.2- Les charges à payer :...........................................................................................54
3.2.3.3- Les produits constatés d’avance :......................................................................54
3.2.3.4- Les produits à recevoir :.....................................................................................55
3.2.4- La régularisation des comptes de trésoreries :...............................................................56
3.2.4.1 Régularisation du compte banque :......................................................................56
3.2.4.2 Régularisation du compte caisse :.................................................................................57
Section 4 : les écritures de regroupement et l’élaboration des états financiers........................57
4.1- Les écritures de regroupement......................................................................................57
4.2- L’élaboration des états financiers :...............................................................................57
4.2.1- le bilan :............................................................................................................................58
4.2.2- l’état de résultat :................................................................................................................59
4.2.3- L’état de flux de trésorerie :..........................................................................................60
4.2.4- les notes aux états financiers :.......................................................................................60
Section 5 : cas pratique...................................................................................................................61
5.1- Présentation de l’entreprise :...............................................................................................61
5.2- Les travaux effectués :..................................................................................................61
5.2.1 Les amortissements :...............................................................................................61
5.2.2- Les provisions :........................................................................................................63
5.2.3- La détermination du résultat et l’établissement de la balance après inventaire :
63
Conclusion..........................................................................................................................................64
Conclusion générale...........................................................................................................................65
Bibliographie et Netographie............................................................................................................67
Les annexes
1) Les documents utilisés :
Annexe 1 : la balance avant inventaire de l’entreprise «  ALPHA » du 01/01/2019
jusqu'à le 31/12/2019

N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit Solde


10100000 Capital social 10 000,000 -10 000,000
11100000 Réserve légales 1000,000 -1000,000
22400000 Matériel de transport 84 600,000 84 600,000
22820000 Equipements de bureau 22 434,852 22 434,852

22830000 Matériels informatiques 55 401,301 55 401,301

28240000 Amortissement matériel 57 296,219 -57 296,219


de transport
28282000 Amortissement 10742,875 - 10 742,875
équipement de bureau
28283000 Amortissement matériel 41 042,644 - 41 042,644
informatique
26500000 Dépôts et cautionnements 8700,000 8700,000
versés
26430000 Prêts au personnel 12 638,890 12 638,890
40100000 Fournisseurs 8066,498 -8066,498
40800000 Fournisseurs - factures 5687,272 -5687,272
non parvenu
40900000 Fournisseurs débiteurs 547,008 547,008
41100000 Clients 1 186 730,252 1 186 730,252
41800000 Clients - produits non 124 163,508 124 163,508
encore facturé
42500000 Personnel rémunérations 47559,789 -47559,789
dues
43270000 Retenue à la source sur 128 818,771 -128 818,771
dividendes
43270000 Retenue à la source sur 128 818,771 -128 818,771
dividendes
43667000 Crédit de TVA à reporter 1811,117 1811,117
43800000 Déclaration mensuelles 26996,589 -26996,589
d’impôt
44710000 Associé dividendes à 308 160,000 -308 160,000
payer X
44720000 Associé dividendes à 616 320,000 -616 320,000
payer Y
44730000 Associé dividendes à 308 160,000 -308 160,000
payer Z
45000000 Débiteurs divers et 128 609,421 128 609,421
Créditeurs divers
45311000 CNSS 32 285,305 -32 285,305
45700000 Autres comptes débiteurs 1863,106 1863,106
ou créditeurs
53200000 Banque Compte en dinars 72 236,643 72 236,643
53210000 Banque Comptes en Euro 421 885,619 421 885,619
53220000 ATB 6445,280 6445,280
53230000 Banque Compte USD 53 298,944 53 298,944
54000000 Caisse 2509,495 2 509,495
60500000 Achats de matériel, 99,200 99,200
équipements
60610000 Fourniture de Bureau 691,801 691,801

60620000 Eau 94,134 94,134

60630000 STEG 4182,657 4182,657

60640000 Produits de nettoyage 325,960 325,960

61400000 Charges locatives et de 43 048,000 43 048,000


copropriété
61420000 Frais de Syndic 3443,840 3443,840

61500000 Entretien et réparations 3788,337 3788,337

61600000 Primes d'assurances 643,094 643,094

62100000 Service Divers & Autres 1800,000 1800,000

62200000 Rémunération 32 631,928 32 631,928


d'intermédiaires
62570000 Réceptions 15 965,400 15 965,4

62600000 Frais postaux et frais de 726,473 726,473


télécom
62700000 Services bancaires et 892,790 892,790
assimilés
63000000 Charge divers ordinaires 35,350 35,350

64000000 Salaires et compléments 340858,253 340858,253


de salaire
64020000 Primes 36 464,386 36 464,386

64600000 Charges connexes aux 4014,091 4014,091


salaires
64700000 CNSS Patronale 60 635,747 60 635,747

64710000 CNSS Accident Travail 1886,613 1886,613

65600000 Perte de change 32 980,716 32 980,716

65610000 Perte de change latente 37 527,893 37 527,893

66520000 Taxes sur le chiffre 1464,561 1464,561


d'affaires TCL
66540000 Droits d'enregistrement et 197,527 197,527
de timbre
66550000 Taxes sur les véhicules 629,475 629,475

68000000 Dotations aux 281 268,22 281 268,22


amortissements et aux
provisions
70600000 Ventes à l'export 1 461 265,058 -1 461 265,058

75600000 Gains de change latent 258 076,152 258 076,152

75610000 Gain de change Réalisé 51 323,797 -51 323,797

Annexe 2 : tableaux d’amortissement des matériels informatique


Annexe 3 : tableaux d’amortissement des mobiliers et matériels de bureau

Annexe 4 : tableaux d’amortissement de matériel de transport

Annexe 5 : la balance après inventaire de l’entreprise « ALPHA » au 31/12/2019

Compte Libellé  
10100000 Capital social - 10 000,000
11000000 Réserves et primes liées au capita - 1 000,000
12100000 Résultats reportés -
13100000 Résultat bénéficiaire -
13500000 Résultat déficitaire -
15100000 Provisions pour risques - 54 676,156
22400000 Matériel de transport 84 600,000
22820000 Equipement de bureau 22 434,852
22830000 Matériel Informatique 55 401,301
26430000 Prêts au personnel 12 638,890
26500000 Dépôts et cautionnements versés 8 700,000
28240000 Amort. matériel de transport - 74 216,219
28282000 Amort. Equipement de Bureau - 13 472,085
28283000 Amort. Matériel Informatique - 44 585,502
40100000 Fournisseurs - 8 066,498
40800000 Fournisseurs - factures non parvenu -
40900000 Fournisseurs débiteurs 547,008
41100000 Clients 1 186 730,252
41800000 Clients - produits non encore facturé 124 163,508
42500000 Personnel - rémunérations dues - 47 559,789
43270000 Retenue à la source sur dividendes - 128 818,771
43400000 Etat - impôts sur les bénéfices 23 352,663
43410000 Retenue à la source A imputé - 9 019,331
43667000 Crédit de TVA a reporté 1 811,117
43700000 TCL -
43800000 Déclaration mensuelle d’impôt - 26 996,589
44710000 Associé dividendes à payer X - 308 160,000
44720000 Associé dividendes à payer Y - 616 320,000
44730000 Associé dividendes à payer Z - 308 160,000
45000000 Débiteurs divers et Créditeurs divers 128 609,421
45311000 CNSS - 32 285,305
45700000 Autres comptes débiteurs ou créditeurs 1 863,106
45860000 Charges à payer - 17 845,164
47100000 Charges constatées d'avance 894,683
53200000 Banque Compte en dinars 72 236,643
53210000 Banque Comptes en Euro 421 885,619
53220000 ATB 6 445,280
53230000 Banque Compte USD 53 298,944
54000000 Caisse 2 509,495
60500000 Achats de matériel, équipements et 99,200
60610000 Fourniture de Bureau 691,801
60620000 Eau 94,134
60630000 STEG 4 182,657
60640000 Produits de nettoyage 325,960
61400000 Charges locatives et de copropriété 43 048,000
61420000 Frais de Syndic 3 443,840
61500000 Entretien et réparations 3 788,337
61600000 Primes d'assurances 643,094
62100000 Service Divers & Autres 1 800,000
62200000 Rémunération d'intermédiaires et h 32 631,928
62570000 Réceptions 15 965,400
62600000 Frais postaux et frais de télécom 726,473
62700000 Services bancaires et assimilés 892,790
63000000 Charge divers ordinaires 35,350
63600000 Charges nettes sur cessions d'immo 139,552
64000000 Salaires et compléments de salaire 340 858,253
64020000 Primes 36 464,386
64600000 Charges connexes aux salaires 4 014,091
64700000 CNSS Patronal 60 635,747
64710000 CNSS Accident Travail 1 886,613
65600000 Perte de change 32 980,716
65610000 Perte de change latente 37 527,893
66500000 Autres impôts, taxes et versements -
66520000 Taxes sur le chiffre d'affaires TCL 1 464,561
66540000 Droits d'enregistrement et de timbre 197,527
66550000 Taxes sur les véhicules 629,475
Dotations aux amortissements et aux
68000000 provisions 23 192,068
69000000 Impôts sur les bénéfices 90 193,317
69500000 Autres impôts sur les bénéfices 9 019,332
70600000 Ventes à l'export - 1 461 265,058
73600000 Produits nets sur cessions d'immo - 1,165
75600000 Gains de change latent 258 076,152
75610000 Gain de change Réalisé - 51 323,797

Annexe 6 : bilan de l’entreprise arrêté le 31/12/2020

1) Actifs :

2) Passi
fs

Annexe 7 : état de résultat


Annexe 8 : état de flux de trésorerie
2) Grille d’évaluation
3) Attestation du stage :
4) La déclaration :

Je certifie que le présent rapport est uniquement et totalement le résultat d’un travail
personnel et que toutes les sources auxquelles j’ai pu me référer figurent dans la liste
bibliographique.

Je certifie également le respect des clauses de confidentialités de l’entreprise.

Je déclare avoir été informée des conséquences disciplinaires en cas de plagiat ou de


manipulation intentionnelle des données collectées.

Fait le 15 Septembre 2020

Berrissoul Nour el houda

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