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Introduction
Définition
Une immobilisation est un élément bilan d’actif, c’est à dire un bien ayant une valeur
positive et appartenant au patrimoine de l’entreprise (augmentation de l’actif).
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biens participent à la création de richesse (outil de production) de façon directe
(équipement industriel) ou de façon indirecte (matériel et mobilier de bureau).
A. Le typologique d’immobilisations
Les immobilisations incorporelles augmentent des actifs non monétaires sans substance physique que
l’entreprise entend utiliser sur plus d’un exercice comptable, destinés à être utilisés par l’entreprise dans le
cadre de son activité, loués à des tiers ou à des fins de gestion interne. (Contrairement aux
immobilisations corporelles).
Les brevets
Les licences
Les logiciels et marques détenus par l’entreprise
Le fonds de commerce
Les frais d'établissement comme les frais de constitution et les frais de premier établissement
Les frais de recherche et de développement
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Les immobilisations financières sont des actifs financiers durables.
En comptabilité, le plan comptable général (PCG) liste les immobilisations financières dans
les comptes de classe 26 et 27.
On y trouve notamment :
L’amortissement comptable d’un investissement d’entreprise consiste à étaler son coût d’acquisition sur sa
durée d’utilisation. Ainsi, au titre de chaque exercice, une quote-part du coût de chaque acquisition non
amorties en totalité est déduite du résultat comptable.
En fonction de l’immobilisation, une durée d’utilisation est retenue pour le calcul des amortissements. Les
durées couramment utilisées sont les suivantes :
B. L’acquisition d’immobilisation
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Prix d'achat + droits de douane + taxes non récupérables - rabais, remises,
ristournes - escomptes de règlement
Prix HT : 20 000€
TVA 20% : 4 000€
Remise : 5%
Escompte : 1%
Frais de transport : 250€
Frais de montage facturés séparément : 500€
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44562 Immobilisation de la machine 3912€
Une option globale peut être exercée et concerne alors tous les
frais de même nature engagés lors de l'acquisition
d'immobilisations corporelles.
coûts indirects ;
coûts de publicité et de promotion ;
coûts de formation du personnel à l'entretien et à l'utilisation des
machines ;
coûts administratifs et les frais généraux.
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Comptabiliser les immobilisations : les comptes à utiliser
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La comptabilisation de l'immobilisation incorporelle
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Une entreprise de construction décide de construire son futur siège social.
Elle comptabilise en charges les matières premières, les prestations de
services des différents corps de métiers, les salaires et charges de ses
salariés ou encore les impôts et taxes.
Au total, elle paiera 700 000€ HT dont 300 000€ soumis à TVA à 20%. Le
coefficient de déduction est de 0,90.
Exemple de composants
Une société de transport achète le 1er février un camion d'une valeur totale
HT de 170 000€. Le moteur, principal composant, est évalué à 30 000€.
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Débit Crédit et son moteur Débit Crédit
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Les comptes d'immobilisation, amortissements et dépréciations qui
vont si bien ensemble
1. Obligatoire
L'emprunt obligataire est une forme de financement à l'attention d'un État, d'une banque, d'une
entreprise ou d'une organisation gouvernementale. L'emprunteur émet des obligations que
des investisseurs achètent. Un intérêt est versé périodiquement, tandis que le capital sera
remboursé à une date prévue. Le recours à l'emprunt obligataire permet de se financer en dehors
du circuit bancaire classique. Il est notamment utilisé lorsque les conditions octroyées par les
banques sont difficiles à satisfaire. Un emprunt obligataire peut offrir une rémunération à taux fixe ou
à taux variable. Étant donné que le capital ne sera remboursé qu'en fin de prêt, le taux d'intérêt
s'applique sur la totalité de l'emprunt.
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2. Indivis
Un emprunt indivis est un emprunt contracté par un emprunteur (particulier ou
entreprise) auprès d’un seul prêteur (banque ou organisme de crédit).
Le contrat d’un emprunt indivis prévoit dans son principe les modalités de
remboursement du capital.
B. Remboursement d’emprunte
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amortissement constant :
Montant
700 000
emprunté :
Taux d'intérêt : 8 %
Durée (en
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année) :
Somme
Somme restant
Intérêts Amortissement restant due
due en début Annuité
annuels annuel en fin de
de période
période
700 000 56 000 140 000 196 000 560 000
560 000 44 800 140 000 184 800 420 000
420 000 33 600 140 000 173 600 280 000
280 000 22 400 140 000 162 400 140 000
140 000 11 200 140 000 1510 0
.Caractéristiques de l'emprunt :
- Intérêts d'une période = somme restant due en début de période × taux
d'intérêt
- Amortissement d'une période = montant emprunté / durée
- Annuité = intérêts de la période + amortissement de la période
- Somme restant due en début de période = Somme restant due en
début de période précédente – amortissement de la période
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. Remboursement de l'emprunt bancaire
Soit le tableau de remboursement suivant (emprunt réalisé au 01/01/N,
1ère annuité remboursée le 31/12/N) :
L'essentiel :
Pour l'emprunt bancaire, au moment de l'octroi, le compte 512.Banque est débité et
le compte 164.Emprunt auprès des établissements de crédit est crédité.
Lors du remboursement, le compte 164 est débité, le compte 661 est débité et Le
compte 512 est crédité.
L'annuité d'emprunt correspond au montant effectivement payé à chaque
remboursement annuel. L'annuité comprend la fraction d'emprunt remboursé
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(= l'amortissement) plus la rémunération de l'avance d'argent (= les charges
d'intérêts).
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Les contrôles essentiels à effectuer sur le cycle immobilisations, afin de détecter les
erreurs éventuelles et de pouvoir obtenir des états financiers conformes au principe
d'image fidèle
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V. La solution financière des immobilisations
La gestion des immobilisations : un double enjeu pour être en
conformité et améliorer le pilotage des actifs
Etape par étape, en quoi consiste une gestion dynamique et globale des
immobilisations :
Tout d’abord elle repose sur l’identification précise des biens immobilisés et des contrats
liés, dès l’écriture d’acquisition. Toutes les caractéristiques de l’investissement sont
recensées, afin de pouvoir optimiser la gestion de l’immobilisation au cours de sa durée de
vie.
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Elle s’appuie ensuite sur la centralisation de tous les éléments constitutifs du cycle de vie des
immobilisations : pilotage des écritures comptables en normes françaises et
internationales, suivi et exécution des obligations légales, gestion des contrats de location
et de financement, des inventaires, et des échéanciers.
La remontée de ces informations en continu permet d’établir un état des lieux précis du parc
d’actifs à chaque instant, grâce à des reportions et des tableaux de bords performants.
A l’échelle du groupe, ces outils permettent de gérer les flux efficacement, d’avoir une
stratégie cohérente pour les amortissements et de simuler les besoins en investissements.
En définitive, la gestion globale s’étend sur tout le cycle de vie des immobilisations :
de la prévision d’investissement à la sortie définitive de l’actif.
La condition sine qua non pour mettre en place une telle gestion, c’est la disponibilité
de l’information au sein de l’entreprise. La direction financière doit être en lien avec
les métiers pour connaître le parc, son état et son degré d’utilisation. Les équipes
comptables et fiscales doivent avoir des échanges réguliers pour piloter le
résultat. Et les dirigeants doivent pouvoir tirer parti des outils d’aide à la
décision pour le pilotage de l’entreprise.
D’un point de vue purement comptable, le pilotage global des écritures depuis les
immobilisations réduit les risques d’oublis, d’erreurs ou de gestion partielle, pour des
raisons de périmètres mal définis. Il permet d’établir un pôle d’expertise performant sur un
sujet complexe et évolutif : les normes comptables. Il facilite le suivi des obligations
légales. C’est un outil efficace de maîtrise du risque.
Second élément créateur de valeur : le pilotage du résultat. L’intégration de la gestion des
immobilisations, des amortissements et des reprises permet d’affiner le pilotage financier au
niveau du groupe et donc d’optimiser les impacts des investissements sur le résultat
imposable : plus il y a d’immobilisations intégrées, plus le résultat baisse… donc les
impôts associés aussi !
L’optimisation de la gestion des immobilisations, c’est également une meilleure valorisation
des compétences et des processus. Sur le plan organisationnel, un outil commun
de gestion des patrimoines permet de couvrir l’ensemble des besoins liés à
l’investissement, quels que soient les expertises et les métiers. Les collaborateurs
disposent en temps réel de données à jour et fiables du point de vue réglementaire. Ces
échanges facilités mettent les équipes en charge de la gestion comptable dans les
meilleures dispositions et rendent l’organisation globalement plus productive et efficiente.
Pour aller plus loin, la gestion des immobilisations s’inscrit dans une stratégie globale
de gestion des patrimoines de l’entreprise. Le développement d’une expertise dans
le pilotage comptable et le suivi précis des investissements permettent d’optimiser
leur financement et leur rentabilité et ce, tout au long de la durée de vie de l’actif. Au
niveau du groupe, cette gestion active favorise la modernisation et la rotation
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des éléments constitutifs du patrimoine. Elle perfectionne l’outil de production et
devient un élément essentiel de performance.
Une vision étendue des patrimoines de l’entreprise
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