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I.

Introduction

« Les seuls requins à avoir une langue sont ceux de la


finance ». Le –balaise

La comptabilité est la science qui traite de l’enregistrement, de l’analyse et de


l’interprétation des données financières.
La finance est l’étude des moyens par lesquels les entreprises, les
gouvernements et les particuliers gèrent et investissent leurs fonds
L'immobilisation est un actif physique, détenu soit pour être utilisé dans la
production, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne.
Un emprunt est une dette financière à long terme, alors que les dettes à moyen et
court terme sont habituellement appelées « crédits ».
De produire des informations utiles à la maitrise et au contrôle des activités de
l’entreprise et une représentation de synthèse utiles prise de décisions économiques
des utilisateurs (internes et externes).

Qu’est- ce que le finance d’immobilisation par emprunte ?


Dans le première parti les différents rôles d’immobilisation, la
deuxième parti la détaille de cout d’acquisition, dans le
troisième parti diffèrent typer de l’emprunte, la quatrième
parti le risque de immobilisation et tout dernier leçon donner
la solution de cet problème.

II. Les immobilisations financière

Définition
Une immobilisation est un élément bilan d’actif, c’est à dire un bien ayant une valeur
positive et appartenant au patrimoine de l’entreprise (augmentation de l’actif).

. Une immobilisation est également un élément détenu durablement par


l’entreprise, Une immobilisation est un bien d’une durée de vie de plus d’un an. Ces

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biens participent à la création de richesse (outil de production) de façon directe
(équipement industriel) ou de façon indirecte (matériel et mobilier de bureau).

Il existe 4 types d’immobilisations : les immobilisations corporelles,


les immobilisations incorporelles et les immobilisations financières
l’amortissement de l’immobilisation.

A. Le typologique d’immobilisations

1. Les immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles augmentent des actifs non monétaires sans substance physique que
l’entreprise entend utiliser sur plus d’un exercice comptable, destinés à être utilisés par l’entreprise dans le
cadre de son activité, loués à des tiers ou à des fins de gestion interne. (Contrairement aux
immobilisations corporelles).

 Les brevets
 Les licences
 Les logiciels et marques détenus par l’entreprise
 Le fonds de commerce
 Les frais d'établissement comme les frais de constitution et les frais de premier établissement
 Les frais de recherche et de développement

2. Les immobilisations corporelles

Une immobilisation corporelle sont des actifs physiques est définie comme une chose sur


laquelle s'exerce un droit de propriété. Une immobilisation corporelle se répartit au bilan,
lorsqu'elle est terminée, destinés à être utilisés par l’entreprise dans le cadre de son activité, louée à des
tiers ou à des fins de gestion interne.

 terrains (y compris agencements et aménagements des terrains) ;


 constructions ;
 installations techniques, matériel et outillage industriels ;
 autres immobilisations corporelles ;
 Lorsqu’elles ne sont pas terminées, sous la rubrique immobilisations en cours.

3. Les immobilisations financières

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Les immobilisations financières sont des actifs financiers durables.

En comptabilité, le plan comptable général (PCG) liste les immobilisations financières dans
les comptes de classe 26 et 27.

On y trouve notamment :

 Les titres de participation : par exemple des actions de sociétés ;


 Les droits de créances ;
 Les prêts accordés : par exemple des prêts aux associés ou au personnel ;
 Les dépôts et cautionnements ;

4. L’amortissement des immobilisations

L’amortissement comptable d’un investissement d’entreprise consiste à étaler son coût d’acquisition sur sa
durée d’utilisation. Ainsi, au titre de chaque exercice, une quote-part du coût de chaque acquisition non
amorties en totalité est déduite du résultat comptable.

En fonction de l’immobilisation, une durée d’utilisation est retenue pour le calcul des amortissements. Les
durées couramment utilisées sont les suivantes :

 20 à 50 ans pour les immeubles,


 10 à 20 ans pour l’agencement et les installations,
 5 à 10 ans pour les machines industrielles et les gros outillages,
 4 à 5 ans pour les véhicules,
 5 à 10 ans pour le mobilier de bureau,
 3 ans pour le matériel informatique.

B. L’acquisition d’immobilisation

Le coût d'acquisition d'une immobilisation incorporelle ou corporelle est la somme du


prix d'acquisition et de tous les coûts directement attribuables à l'acquisition et à la
mise en service de l'immobilisation .

Le coût d'acquisition d'une immobilisation corporelle est son coût


historique, sa valeur au moment de son entrée dans le patrimoine. Il
comprend les coûts de démantèlement ou de restauration de site et les
éventuels coûts d'emprunt en cas d'option. L'incorporation des frais
administratifs et autres frais généraux n'est pas admise.

1. Calculer le coût d'acquisition d'une


immobilisation
Ce coût d'acquisition de l'immobilisation est défini par l'article 213-8 du PCG. On
obtient ainsi :

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Prix d'achat + droits de douane + taxes non récupérables - rabais, remises,
ristournes - escomptes de règlement

Coûts directement attribuables

 les rémunérations et autres avantages versés au personnel lors de


l'acquisition et la mise en état de fonctionner de l'immobilisation
corporelle ;
 les coûts de préparation de site et des frais de démolition ;
 les frais de livraison et de manutention initiaux ;
 les frais de transport, d'installation, de montage nécessaire à la mise
en état de fonctionner de l'immobilisation ;
 les coûts liés aux premiers essais après déduction des revenus nets
de la revente des premières pièces éventuellement fabriquées ;
 les honoraires des professionnels (architectes, géomètres, experts...)
qui sont intervenus aux différentes étapes de l'acquisition de
l'immobilisation le cas échéant.

Exemple d'acquisition d'une machine par une entreprise X

 Prix HT : 20 000€
 TVA 20% : 4 000€
 Remise : 5%
 Escompte : 1%
 Frais de transport : 250€
 Frais de montage facturés séparément : 500€

Coût facturé par le fournisseur : prix catalogue - remise - escompte + frais


de transport = 19 060€

Frais accessoires directement attribuables : 500€

Coût d'acquisition obtenu : 19 560€

Numéro de compte Montant


Acquisition de la machine
Débit Crédit Débit Crédit

215 Coût de la machine 19060€

215 Frais de montage 500€

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44562 Immobilisation de la machine 3912€

404 Immobilisation de la machine 23472€

 Coût d'acquisition et frais d'acquisition

Les frais d'acquisition d'une immobilisation corporelle font souvent l'objet


d'un traitement spécifique dans les comptes individuels.

Une option globale peut être exercée et concerne alors tous les
frais de même nature engagés lors de l'acquisition
d'immobilisations corporelles.

L'activation de ces frais interdit leur comptabilisation ou leur maintien en


charges et donc leur déduction immédiate du résultat (la déduction du
résultat se fera par le biais des amortissements). L'entreprise peut donc
avoir intérêt à ne pas les activer pour les déduire immédiatement.

Les frais activables sur option pour calculer le coût d'acquisition


sont les suivants :

 les frais d'acquisition (droits de mutation, honoraires d'architectes,


commissions d'intermédiaires, frais d'actes) ;
 les coûts d'emprunt (intérêts et commissions) ;
 les dépenses de gros entretien ou de grandes révisions qui peuvent
donner lieu à la création d'un composant gros entretien.

Tous les frais engagés ultérieurement à la date de première mise


en service sont exclus : frais de réglage ultérieurs, rebuts et pièces
manquées, coûts de sous-utilisation. Ils seront obligatoirement
comptabilisés en charges de l'exercice de leur engagement.

 Les éléments exclus du coût d'acquisition

Les éléments qui ne sont pas directement imputables à la mise en service


d'un bien, ne répondent pas à la définition des actifs ou sont engagés hors
période d'acquisition de production sont exclus du coût d'acquisition. Il peut
s'agir des :

 coûts indirects ;
 coûts de publicité et de promotion ;
 coûts de formation du personnel à l'entretien et à l'utilisation des
machines ;
 coûts administratifs et les frais généraux.
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 Comptabiliser les immobilisations : les comptes à utiliser

Les immobilisations sont comptabilisées dans un compte de classe 2. Ce


compte enregistre le coût d'acquisition ou de production de
l'immobilisation. Il faut ensuite y ajouter le compte 44562 TVA déductible
sur immobilisations et le compte 404 Fournisseurs d'immobilisations.

Le compte de classe 2 change avec la nature des immobilisations elles-


mêmes :

 incorporelles : droit au bail, fonds commercial ;


 corporelles : terrains, immeubles, matériel industriel, ordinateurs ;
 financières : titres de sociétés.

À ces trois catégories s'ajoutent les comptes spécifiques aux


immobilisations en cours et aux avances et acomptes versés.

Les factures d'immobilisations, ou une photocopie, sont conservées dans le


dossier de révision.

 La comptabilisation des immobilisations acquises : le schéma d'écritures

Les immobilisations acquises par l'entreprise sont inscrites à l'actif du bilan


pour leur coût d'acquisition. Il est calculé à l'aide du prix d'achat hors
taxes récupérables, des rabais, remises, ristournes et escomptes
de règlements obtenus.

S'y ajoutent les coûts directement attribuables à l'acquisition, les coûts de


démantèlement, d'enlèvement et de restauration de site.

Les honoraires, commissions et frais d'actes liés à l'acquisition peuvent être


comptabilisés en charges ou en immobilisations sur option.

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 La comptabilisation de l'immobilisation incorporelle

Les immobilisations incorporelles sont les actifs immatériels, ceux que l'on


ne peut pas toucher. Les plus connues sont les frais d'établissement, les
frais de recherche et développement, les brevets, licences, marques,
logiciels, le droit au bail ou le fonds commercial.

Ce sont les comptes 201 à 208 du plan comptable général.

Exemple de comptabilisation d'une immobilisation incorporelle

L'entreprise fait l'acquisition d'un fichier clients séparé du fonds commercial


pour un total de 10 000€ HT.

Tableau 1 : Comptabiliser l'immobilisation incorporelle


Numéro de compte Montant
Fichier client
Débit Crédit Débit Crédit

208 Autres immobilisations corporelles 10000€

44562 TVA déductible sur immobilisations 2000€

404 Fournisseurs d'immobilisations 12000€

 La comptabilisation de l'immobilisation corporelle

Ces immobilisations sont probablement les plus courantes. Elles se


retrouvent dès la création d'une entreprise et tout au long de sa vie. Ce
sont elles qui font le plus souvent l'objet de dotations aux amortissements
ou de dépréciations (provisions pour dépréciations).

Une immobilisation corporelle existe par exemple dès qu'une entreprise


achète un ordinateur, appelé matériel de bureau en comptabilité. Elles
sont aussi variées que les investissements que peut faire une
entreprise.

Les comptes les plus utilisés pour la comptabilisation des immobilisations


corporelles sont :

 compte 211 : terrains ;


 compte 213 : constructions ;
 compte 2154 : matériel industriel ;
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 compte 2181 : agencements, aménagements, installations dans des
locaux loués ;
 compte 2182 : matériel de transport (voiture de tourisme, véhicule
utilitaire) ;
 compte 2183 : matériel de bureau (ordinateur, téléphone) ;
 compte 2184 : mobilier (meubles) ;
 compte 2186 : emballages récupérables (conteneurs, citernes).

Exemple de comptabilisation d'une immobilisation corporelle

Numéro de compte Montant


Tableau 2 : Comptabiliser l'immobilisation
corporelle
Débit Crédit Débit Crédit

2154 Matériel industriel 20000€

44562 TVA déductible sur immobilisations 4000€

404 Fournisseur d'immobilisations 24000€

Un boulanger fait l'acquisition d'un four à sole électrique modulaire pour 20


000€ HT. La mise en service est prévue le 1er février.

 La comptabilisation des immobilisations produites

L'entreprise qui produit ses propres immobilisations, en les faisant fabriquer


par ses salariés, achète d'abord les matières premières ou fait appel à des
sous-traitants.

Tous ces éléments sont comptabilisés en charges et la TVA correspondante


est déduite.

Le coût de production de l'immobilisation sera ensuite évalué


avant son transfert via un compte de production
immobilisée. L'écriture comptable neutralise l'impact de cette production
d'immobilisation sur le résultat comptable. Elle neutralise aussi la TVA
déductible sur immobilisation par un compte de TVA collectée.

Exemple de comptabilisation d'une immobilisation produite par l'entreprise

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Une entreprise de construction décide de construire son futur siège social.
Elle comptabilise en charges les matières premières, les prestations de
services des différents corps de métiers, les salaires et charges de ses
salariés ou encore les impôts et taxes.

Au total, elle paiera 700 000€ HT dont 300 000€ soumis à TVA à 20%. Le
coefficient de déduction est de 0,90.

Tableau 3 : Comptabiliser la production d'une immobilisation


Numéro de compte Montant
Construction d'un siège social
Débit Crédit Débit Crédit

213 Bâtiments 714000€

44562 TVA déductible sur immobilisations 126000€

722 Production immobilisée 700000€

4457 TVA collectée (LASM) 140000€

 La comptabilisation des immobilisations par composants

Les immobilisations décomposées sont celles qui, dès le départ, sont


composées d'éléments qui ont des utilisations différentes. C'est le cas d'un
ascenseur ou d'un monte-charge qui se trouvent dans un immeuble. C'est
aussi le cas des moteurs d'avions ou de poids-lourds par exemple.

Leur durée de vie moins élevée que la structure principale


(carcasse ou murs d'un immeuble) justifie une comptabilisation et
un plan d'amortissement différents.

Les composants peuvent être comptabilisés dans des comptes différents ou


dans des comptes identiques. L'objectif est d'en faciliter le suivi, de
l'acquisition à la cession.

Exemple de composants

Une société de transport achète le 1er février un camion d'une valeur totale
HT de 170 000€. Le moteur, principal composant, est évalué à 30 000€.

Numéro de compte Tableau 4 : Comptabiliser le camion Montant

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Débit Crédit et son moteur Débit Crédit

2182 Matériel de transport : camion 140000€

2182 Matériel de transport : moteur 30000€

44562 TVA déductible sur immobilisations 34000€

404 Fournisseurs d'immobilisations 204000€

 Compte Compte Compte de


Nature de l'immobilisation d'amortissement dépréciation
d'immobilisations

Frais d'établissement 201 2801 -

Frais de recherche et développement 203 2803 -

Brevets, licences, logiciels 205 2805 2905

Fonds commercial 207 2807 2907

Autres immobilisations incorporelles 208 2808 2908

Constructions 213 2813 2913

Matériel et outillage industriel 2154 28154 29154

Installations générales et agencements 2181 28181 29181


sur locaux loués

Matériel de transport 2182 28182 29182

Matériel de bureau et informatique 2183 28183 29183

Mobilier 2184 28184 29184

Emballages récupérables 2186 28186 29186

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 Les comptes d'immobilisation, amortissements et dépréciations qui
vont si bien ensemble

La nomenclature des comptes de classe 2 est particulière. À chaque compte


d'immobilisation correspond un compte d'amortissement et un compte de
dépréciations. Ces comptes sont numérotés de cette manière pour faciliter
la mémorisation. Ils aident aussi l'automatisation du calcul des comptes
annuels par les logiciels.

Le second chiffre du compte d'immobilisation est le troisième chiffre des


comptes d'amortissement et de dépréciation. Le troisième chiffre devient le
quatrième.

Le comptable repère d'un coup d'œil les comptes d'immobilisations,


d'amortissements et de dépréciations qui correspondent à une même catégorie
d'immobilisations.

Le tableau suivant présente la concordance entre comptes d'immobilisations et


comptes d'amortissements et de dépréciations. Seuls les comptes les plus utilisés
seront présentés.

Ces comptes de classe 2 qui vont si bien ensemble : immobilisations, amortissements et


dépréciations

III. Le financement par emprunte


A. Emprunte bancaire

1. Obligatoire
L'emprunt obligataire est une forme de financement à l'attention d'un État, d'une banque, d'une
entreprise ou d'une organisation gouvernementale. L'emprunteur émet des obligations que
des investisseurs achètent. Un intérêt est versé périodiquement, tandis que le capital sera
remboursé à une date prévue. Le recours à l'emprunt obligataire permet de se financer en dehors
du circuit bancaire classique. Il est notamment utilisé lorsque les conditions octroyées par les
banques sont difficiles à satisfaire. Un emprunt obligataire peut offrir une rémunération à taux fixe ou
à taux variable. Étant donné que le capital ne sera remboursé qu'en fin de prêt, le taux d'intérêt
s'applique sur la totalité de l'emprunt.

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2. Indivis
Un emprunt indivis est un emprunt contracté par un emprunteur (particulier ou
entreprise) auprès d’un seul prêteur (banque ou organisme de crédit).

Le contrat d’un emprunt indivis prévoit dans son principe les modalités de
remboursement du capital.

Le remboursement du capital est aussi appelé amortissement (financier), et ne doit


pas être confondu à la notion d’amortissement comptable d’une immobilisation. Les
modalités de remboursement d’un emprunt indivis peuvent être :
 le remboursement par amortissements constants,
 le remboursement par annuités constantes,
 le remboursement in fine.

B. Remboursement d’emprunte

L'entreprise emprunte auprès d'une banque et s'engage à rembourser le


montant emprunté et à payer des intérêts rémunérant l'avance d'argent.

Il existe plusieurs modes de remboursement d'un emprunt. Les deux


principaux modes de remboursement sont :
- l'emprunt à annuité constante,
- l'emprunt à amortissement constant.
L'emprunt à annuité (ou mensualité) constante est le plus courant. Il
consiste à rembourser à chaque période le même montant. Pour
l'emprunt à amortissement constant, la somme remboursée à chaque
période est dégressive.

Exemple : de tableau de remboursement d'un emprunt à

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amortissement constant :

Montant
700 000      
emprunté :
Taux d'intérêt : 8 %      
Durée (en
5      
année) :
Somme
Somme restant
Intérêts Amortissement restant due
due en début Annuité
annuels annuel en fin de
de période
période
700 000 56 000 140 000 196 000 560 000
560 000 44 800 140 000 184 800 420 000
420 000 33 600 140 000 173 600 280 000
280 000 22 400 140 000 162 400 140 000
140 000 11 200 140 000 1510 0

.Caractéristiques de l'emprunt :
- Intérêts d'une période = somme restant due en début de période × taux
d'intérêt
- Amortissement d'une période = montant emprunté / durée
- Annuité = intérêts de la période + amortissement de la période
- Somme restant due en début de période = Somme restant due en
début de période précédente – amortissement de la période

L'annuité est le montant effectivement versé par l'emprunteur à chaque


période. Attention à ne pas confondre l'amortissement d'une
immobilisation et l'amortissement d'un emprunt.

. Octroi de l'emprunt bancaire :


Soit un emprunt BNP de 700 000 €, effectué le 01/01/N, remboursable
sur 5ans. Taux d'intérêt : 8%.

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. Remboursement de l'emprunt bancaire
Soit le tableau de remboursement suivant (emprunt réalisé au 01/01/N,
1ère annuité remboursée le 31/12/N) :

L'essentiel :
Pour l'emprunt bancaire, au moment de l'octroi, le compte 512.Banque est débité et
le compte 164.Emprunt auprès des établissements de crédit est crédité.
Lors du remboursement, le compte 164 est débité, le compte 661 est débité et Le
compte 512 est crédité.
L'annuité d'emprunt correspond au montant effectivement payé à chaque
remboursement annuel. L'annuité comprend la fraction d'emprunt remboursé

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(= l'amortissement) plus la rémunération de l'avance d'argent (= les charges
d'intérêts).

IV. Le risque d’immobilisation

Pour une banque, le risque d'immobilisation provient du décalage entre les ressources


(dépôts et recettes à court terme) et les emplois (placements et financements).
Le risque d'immobilisation apparaît quand les besoins à court terme ne sont pas
financés par les recettes à court terme. La banque est dès lors contrainte de céder
des actifs, ou de se refinancer sur le marché financier ou interbancaire, ou auprès de
sa banque centrale.

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Les contrôles essentiels à effectuer sur le cycle immobilisations, afin de détecter les
erreurs éventuelles et de pouvoir obtenir des états financiers conformes au principe
d'image fidèle

Le cycle immobilisations, est un cycle très important, puisque les


montants concernés, ne sont généralement pas négligeables.

Le travail sur ce cycle doit aussi permettre de détecter un certain nombre


d'erreurs et d'incohérences, liées à la qualification des opérations : charges
ou immobilisations.

Nous vous conseillons de créer un classeur avec la totalité des factures


comportant les immobilisations afin de faciliter les opérations de recherche.

Les redressements liés à la comptabilisation d'une immobilisation en


charges sont relativement fréquents. Leur impact est l'augmentation
mécanique de l'assiette de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les
sociétés de l'exercice contrôlé.

L'entreprise qui n'a pas comptabilisé d'amortissement alors qu'elle aurait dû


le faire, perd cette possibilité pour les exercices contrôlés par
l'administration fiscale.

Un amortissement non comptabilisé est un amortissement perdu pour


l'exercice au cours duquel il a été « oublié ».

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V. La solution financière des immobilisations
 La gestion des immobilisations : un double enjeu pour être en
conformité et améliorer le pilotage des actifs

On peut distinguer deux niveaux dans la gestion des immobilisations. Le premier


concerne la mise en conformité et la gestion courante des biens et
marchandises amortis : il n’en demeure pas moins complexe ! Les équipes font
face aux incidences comptables, aux obligations légales et elles traitent les différents
contrats attachés aux immobilisations (location, financement, assurances,
logiciels…). L’objectif est clair : une bonne maîtrise des risques dans la remontée
d’informations, une simplification et une automatisation dès que possible des
déclarations et échéanciers.

Il serait cependant réducteur de limiter la gestion des immobilisations de l’entreprise


à cette première approche. En allant plus loin, il est possible de mettre en place « le
second étage de la fusée » : une vision exhaustive et en temps réel du patrimoine,
qui permet aux décideurs d’anticiper les impacts financiers et d’optimiser les
futures décisions d’investissements. La gestion des immobilisations devient alors
un véritable outil de pilotage.

 Comment gérer ses immobilisations et préserver les patrimoines de


l’entreprise

Etape par étape, en quoi consiste une gestion dynamique et globale des
immobilisations :

 Tout d’abord elle repose sur l’identification précise des biens immobilisés et des contrats
liés, dès l’écriture d’acquisition. Toutes les caractéristiques de l’investissement sont
recensées, afin de pouvoir optimiser la gestion de l’immobilisation au cours de sa durée de
vie.

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 Elle s’appuie ensuite sur la centralisation de tous les éléments constitutifs du cycle de vie des
immobilisations : pilotage des écritures comptables en normes françaises et
internationales, suivi et exécution des obligations légales, gestion des contrats de location
et de financement, des inventaires, et des échéanciers.
 La remontée de ces informations en continu permet d’établir un état des lieux précis du parc
d’actifs à chaque instant, grâce à des reportions et des tableaux de bords performants.
 A l’échelle du groupe, ces outils permettent de gérer les flux efficacement, d’avoir une
stratégie cohérente pour les amortissements et de simuler les besoins en investissements.

En définitive, la gestion globale s’étend sur tout le cycle de vie des immobilisations :
de la prévision d’investissement à la sortie définitive de l’actif.

La condition sine qua non pour mettre en place une telle gestion, c’est la disponibilité
de l’information au sein de l’entreprise. La direction financière doit être en lien avec
les métiers pour connaître le parc, son état et son degré d’utilisation. Les équipes
comptables et fiscales doivent avoir des échanges réguliers pour piloter le
résultat. Et les dirigeants doivent pouvoir tirer parti des outils d’aide à la
décision pour le pilotage de l’entreprise.

 La création de valeur pour l’entreprise passe par une gestion


des immobilisations parfaitement maîtrisées

Une gestion des immobilisations optimisée est créatrice de valeur pour l’entreprise


sur différents plans :

 D’un point de vue purement comptable, le pilotage global des écritures depuis les
immobilisations réduit les risques d’oublis, d’erreurs ou de gestion partielle, pour des
raisons de périmètres mal définis. Il permet d’établir un pôle d’expertise performant sur un
sujet complexe et évolutif : les normes comptables. Il facilite le suivi des obligations
légales. C’est un outil efficace de maîtrise du risque.
 Second élément créateur de valeur : le pilotage du résultat. L’intégration de la gestion des
immobilisations, des amortissements et des reprises permet d’affiner le pilotage financier au
niveau du groupe et donc d’optimiser les impacts des investissements sur le résultat
imposable : plus il y a d’immobilisations intégrées, plus le résultat baisse… donc les
impôts associés aussi !
 L’optimisation de la gestion des immobilisations, c’est également une meilleure valorisation
des compétences et des processus. Sur le plan organisationnel, un outil commun
de gestion des patrimoines permet de couvrir l’ensemble des besoins liés à
l’investissement, quels que soient les expertises et les métiers. Les collaborateurs
disposent en temps réel de données à jour et fiables du point de vue réglementaire. Ces
échanges facilités mettent les équipes en charge de la gestion comptable dans les
meilleures dispositions et rendent l’organisation globalement plus productive et efficiente.
Pour aller plus loin, la gestion des immobilisations s’inscrit dans une stratégie globale
de gestion des patrimoines de l’entreprise. Le développement d’une expertise dans
le pilotage comptable et le suivi précis des investissements permettent d’optimiser
leur financement et leur rentabilité et ce, tout au long de la durée de vie de l’actif. Au
niveau du groupe, cette gestion active favorise la modernisation et la rotation

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des éléments constitutifs du patrimoine. Elle perfectionne l’outil de production et
devient un élément essentiel de performance.
Une vision étendue des patrimoines de l’entreprise

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