Vous êtes sur la page 1sur 53

Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche

Scientifique et des Technologies de l’Information et de la Communication


Université de Carthage Institut des Hautes Études
Commerciales de Carthage

Rapport de Projet de Fin d’Etudes présenté en vue de l’obtention


du Diplôme de Licence appliquée en comptabilité

Déroulement d'une mission de


commissariat aux comptes
Réalisé Par :
Adam Bellagha

Organisme d’accueil :
A&B Audit Advisory For Business

Encadrant Académique : Maitre de stage :


Mme Sana Ben Ghodbane Mme Meriem Fekih

Année Universitaire 2019-2020


R emerciements

Je tiens à remercier dans un premier temps toute l'équipe


pédagogique
Je remercie également Madame Sana Ben Ghodane pour l'aide et
les conseils concernant les missions évoqué dans ce rapport
qu'elle m'a apporté lors des différents suivis.
Je tiens à remercier particulièrement Monsieur Mehdi
Abdelghani et à témoigner toute ma reconnaissance au personnel
du cabinet A&B Audit Advisory For Business pour l'expérience
enrichissante et pleine d'intérêts qu'ils m'ont fait vivre durant
cette période de stage
S ommaire

Introduction Générale.............................................................................................................. 1

Premier Chapitre :Présentation Du Cabinet D’expertise Comptable................................. 2

Deuxième Chapitre :Déroulement Du Stage .......................................................................... 7

Troisième Chapitre :La Démarche D'audit Dans La Mission Du Commissariat Aux


Comptes…………… ............................................................................................................... 23

Conclusion Générale .............................................................................................................. 41


Liste des Tableaux

Tableau 1: Fiche signalétique du cabinet A&B Audit Advisory Forn Business .. 3

Tableau 2: Domaine d'activité des entreprises clientes ......................................... 6


Introduction Générale
Dans le but d’obtenir la licence appliquée à la comptabilité, il était indispensable pour
moi de passer au moins 3 mois de stage au sein d’un cabinet. J’ai choisi la société A&B Audit
Advisory For Business, société d’expertise comptable membre de l’Ordre des Experts
Comptables de Tunisie, une fois que mon entretien est passé avec succès, je me suis
rapidement mis au travail et j’étais impatient de me voir à l’œuvre et de voir ma capacité et
mon degré de performance.

Mon stage s est coïncidé avec la phase de contrôle des comptes, les sociétés
commerciales sont tenues de designer un commissaire aux comptes pour se prononcer sur la
sincérité et la régularité des comptes

Dès mes premiers jours au sein du cabinet, j’ai eu l’occasion de choisir entre le département
comptabilité et le département d’Audit, mon choix s’est vite retourné vers le département
d’audit puisque j’avais eu déjà l’opportunité d’effectuer un stage dans un département de
comptabilité au sein d’une entreprise

Durant le stage, j’étais affecté à plusieurs sections, l’une de ces missions est celle
d’une société XYZ spécialisée dans la fourniture de service logistiques dans le cadre d’une
mission de commissariat aux compte de celle-ci

Le présent rapport retrace le travail que j’ai effectué, afin d’élaborer un projet de fin
d’études pour compléter la formation théorique que j’ai reçu à l IHEC.

Ce projet est scindé en trois parties.

La première partie est consacré à la présentation générale du cabinet ainsi que les
entreprises clientes.

La seconde partie théorique sera entièrement consacrée a la démarche d'audit et au


commissariat aux comptes.

Dans le troisième chapitre, on va exposer les travaux de commissariat aux comptes au


sein d’une entreprise spécialisée dans la fourniture de service de logistique

Nous clôturons ce mémoire par une conclusion générale.

1
Premier Chapitre :
Présentation Du Cabinet D’expertise
Comptable

2
Chapitre 1 :
Présentation du cabinet A&B Audit Advisory
For Business

Section 1 : Présentation générale du cabinet


Tableau 1: Fiche signalétique du cabinet A&B Audit Advisory Forn Business

Dénomination A&B Audit Advisory for Business

Forme Juridique SARL


Objet social Commissariat aux comptes, conseil d'entreprises, assistance
comptable et conseils fiscaux & juridiques.

Siège social 14 Rue Jaafer El Barmaki 1082 Mutuelleville

Gérant Mehdi ABDELGHANI


Année d'adhésion à 2017
l'OECT

Téléphone +216 70 038 093


+216 28 787 000

Fax +216 70 038 093


E-mail Mehdi.abdelghani@abaa.tn

La société d’expertise comptable A&B Audit Advisory for Business a été fondée en 2017 par
M. Mehdi ABDELGHANI, son gérant, et son associé M. Wassef BATTIKH.

La société est une société d’expertise comptable inscrite au tableau de l'ordre des experts
comptables de Tunisie OECT depuis 2017,

Dotant d'une expérience assez considérable au sein de la discipline comptable depuis 2007,M.
Mehdi ABDELGHANI a occupé plusieurs poste de grande envergure à savoir: Auditor
Supervisor chez PwC (pour une période de 5 ans), Directeur Administratif Financier dans un

3
groupe Tunisien pluridisciplinaire (pour une période de 5 ans), Associé-Gérant d'un cabinet
d'audit et de conseils en gestion administrative, comptable et financière.

1. Organigramme

Associé Gérant

Associé

Agent de support
(Coursier
Assistante de Direction

Département Comptable Département Audit

Collaborateur Senior Auditeur Superviseur

Collaborateur Senior Auditeur Junior

4
Section 2 : Domaines d'intervention
A&B met à la disposition de ses clients des prestations adaptées à leurs besoins et à chaque
phase de développement de l'activité de l'entreprise.

Aujourd’hui, les entreprises attendent des réponses plus adaptées à leurs tailles, leurs secteurs
d’activités et se ramenant aux divers cycles de leurs vies à savoir ceux se rapportant à leur
création, extension d'activité, redéploiement, rapprochement, acquisitions, transmission etc.…

Le cabinet possède des compétences ainsi que d’outils particuliers afin de veiller à bien
répondre aux attentes, besoins, demandes et réclamations de chaque type de client. De plus,
A&B assure des conseils en management s'adaptant aux attentes des entreprises clientes.

Le cabinet met ainsi à la disposition de ses clients son expérience dans les divers domaines à
savoir les domaines suivants:

Management

Conseils juridiques
et fiscaux

Comptabilité

Audit

5
Tableau 2: Domaine d'activité des entreprises clientes

Nature de prestation Secteur d'activités des entreprises clientes


Commerce International

Assistance et tenue comptable


Commerce et distribution (plusieurs secteurs)
Service d'engineering
Service d'avocatier
Consulting informatique
Développement informatique
Communication et marketing
Sociétés agricoles
Services maritimes
Services logistiques
Industries de caoutchouc
Commissariat aux comptes

Association à but non lucratif


Commerce de bois
Commerce d'articles sportif
Intégrateur informatique
Conditionnement et trituration d'huile d'olive
Industrie textiles
Franchise de services de réparation rapide
promotion immobilière
Industries de câblage
Conseil (juridique, fiscaux,

Industrie de peinture
Distribution de climatisation
management)

Services logistiques
Enseignement privé
Développement informatique
Industrie agroalimentaire
Expertise judiciaire

Promotion immobilière

6
Deuxième Chapitre :
Déroulement Du Stage

7
INTRODUCTION

Il est important de comprendre l'importance de la démarche de validation des


comptes du bilan de la société cliente par le commissaire aux comptes que nous
allons démontrer dans ce chapitre en expliquant les taches effectuées durant les
missions d'audit.

Section 1 : Description détaillée des taches effectuées


Durant ce stage , j'ai pu effectuer le contrôle et la validation des comptes
d'immobilisations corporelles, le compte Emprunt et le compte de la Trésorerie

I. Validation compte des Immobilisations


Il est à rappeler que les immobilisations pour une entreprise se sont les biens qui
sont destinées à servir d’une façon durable et à lui permettre des avantages
économiques futurs

Le tableau des immobilisations ou encore l’actif immobilisé représente un autre


indicateur de performance de structure et de capacité de l’entreprise à faire aux
aléas de gestion :

C’est un indicateur de richesse et d’endurance,

Les immobilisations constituent en fin de compte une sorte d’assurance ou de


garantie pour l’entreprise Et donnent au lecteur des états financier un aperçue
sur l’image de force

et de l’étendue de l’entreprise.

8
Les comptes d'immobilisations corporelles et incorporelles se
présentent comme suit:
Solde solde
I. Compte Libellé 2019 2018
21300000 LOGICIELS 505 606 479 013
22400000 MATERIEL DE TRANSPORT 994 173 873 198
INSTALATION GENERALES ET
22810000 AMENAGEMEN 287 775 287 775
22820100 MATERIEL INFORMATIQUE 180 850 154 790
22820200 EQUIPEMENT DE BUREAU 167 509 163 772
22820300 PETIT EQUIPEMENT 7 515 7 515
2 143 1 966
Total valeur brute 427 062
-420
28130000 Amort. Logiciel -459 808 598
-602
28240000 Amort Matériel de Transport -658 169 612
-128
28281000 Amort Installation Générale et aménagement -157 154 376
28282030 AMORT PETIT EQUIPEMENT -4 142 -2 670
-140
28282100 Amort Matériel Informatique -151 147 387
-131
28282200 Amort Matériel de Bureau -143 557 417
-1 573 -1 426
Total amortissement 977 060
Solde
II. Compte Libellé 2019
68111000 Dot/amort. immob. incoporelles 39 210
68112000 Dot/amort. immob. corporelles 230 802
68113000 dotation aux provisions 20
78170000 Rep/prov. d‚pr‚ciation actifs circ -28 645
Dotation aux amortissement 241 388

Cette rubrique est validé moyennant des tests substantifs.


Nous avons obtenu les GL des comptes et nous avons procédé à la validation
des acquisitions et des cessions de l'exercice.

9
Compte Libellé Cpte
Général général Date Jle Piece Libellé écriture D C Montant Validation
21300000 LOGICIELS 310519 ACH 145 FACT RFC 1 654 1 654 %
21300000 LOGICIELS 280619 ACH 202 FACTRFC 14 655 14 655 %
21300000 LOGICIELS 220719 ACH 227 FACT RFC 718 718 %
21300000 LOGICIELS 310819 ACH 340 FACT RFC 718 718 %
21300000 LOGICIELS 310819 ACH 341 FACT RFC 1 560 1 560 %
21300000 LOGICIELS 200919 ACH 292 FACT RFC 3 556 3 556 £
21300000 LOGICIELS 81019 ACH 303 FACTRFC 3 733 3 733 £
21300000 LOGICIELS 10119 RAN 9 A.N. 479 013 479 013 §
MATERIEL DE
22400000 TRANSPORT 140219 ACH 122 ACHAT MT 24 750 24 750 ù
MATERIEL DE
22400000 TRANSPORT 80419 ACH 78 FACT 243 905 243 905 £
MATERIEL DE CESSION 147
22400000 TRANSPORT 311219 OD 1570 IMMOB 679 -147 679 y
MATERIEL DE
22400000 TRANSPORT 10119 RAN 10 A.N. 873 198 873 198 §
INSTALATION
GENERALES ET
22810000 AMENAGEMEN 10119 RAN 11 A.N. 287 775 287 775 §
MATERIEL
22820100 INFORMATIQUE 190219 ACH 230 FACT 1 795 1 795 £
MATERIEL
22820100 INFORMATIQUE 290419 ACH 235 FACT 1 943 1 943 £
MATERIEL
22820100 INFORMATIQUE 240619 ACH 240 FACT 2 611 2 611 £
MATERIEL
22820100 INFORMATIQUE 250619 ACH 241 FACT 2 243 2 243 £
MATERIEL
22820100 INFORMATIQUE 230719 ACH 243 FACT 2 286 2 286 £
MATERIEL
22820100 INFORMATIQUE 10819 ACH 431 FACT 1 886 1 886 £
MATERIEL
22820100 INFORMATIQUE 20919 ACH 434 FACT 2 611 2 611 £
MATERIEL
22820100 INFORMATIQUE 50919 ACH 435 FACT 2 703 2 703 £
MATERIEL
22820100 INFORMATIQUE 11019 ACH 438 FACT 2 650 2 650 £
MATERIEL
22820100 INFORMATIQUE 111119 ACH 441 FACT 5 334 5 334 £
MATERIEL
22820100 INFORMATIQUE 10119 RAN 12 A.N. 154 790 154 790 §

10
EQUIPEMENT
22820200 DE BUREAU 150619 ACH 313 FACT 3 737 3 737 £
EQUIPEMENT
22820200 DE BUREAU 10119 RAN 13 A.N. 163 772 163 772 §
PETIT
22820300 EQUIPEMENT 10119 RAN 14 A.N. 7 515 7 515 §
2 143 427

% Rapproché avec les factures. Nous avons observé que ces acquisitions ne répondent pas à la
définition d'immobilisations

En conséquence, nous avons procédé à des ajustements (Ajustement 1)

£ Rapproché avec facture. Aucune anomalie n'a été relevée

y Nous avons rapproché avec les contrats de cession correspondants

§Validé au niveau des travaux antérieurs

ù Rapproché avec contrat d'acquisition

Par ailleurs, l'examen des autres charges d'exploitation a permis de dégager certains éléments
constatés en charge alors qu'ils répondent à la définition d'immobilisations. Ces éléments sont
les suivants:

11
Compte Libellé
Général Libellé Cpte général Date Jle Pièce écriture D C Montant Validation
Achats
Etudes/prestations 15
60400000 services 130519 ACH 149 FACT 827 A
Achats
Etudes/prestations
60400000 services 260719 ACH 402 FACT 900 A

Ces factures correspondent à des acquisitions de logiciel et doivent par conséquent être reclassés
A en immobilisations (Ajustement 2)

L'examen des fournisseurs via la confirmation externe a permis de relever la non


comptabilisation d'une facture d'achat d'immobilisation. Cette facture est la suivante:
(Ajustement 3)

FA19/0065
TTC 16 661,350
Montant en
immobilisation 13 124,150
Montant en charge 877,080
TVA 2 660,120

12
Nous avons donc procédé à la proposition des ajustements d'audit suivants:

N° Compte Intitulé du compte Débit Crédit Observation


61500000 Entretien et réparations 19 305
21300000 LOGICIELS 1 654
21300000 LOGICIELS 14 655
Ajustement 1
21300000 LOGICIELS 718
21300000 LOGICIELS 718
21300000 LOGICIELS 1 560
21300000 LOGICIELS 16 727
Achats Ajustement 2
Etudes/prestations
60400000 services 16 727
MATERIEL
22820100 INFORMATIQUE 13 124
61500000 Entretien et r‚parations 877 Ajustement 3
43666000 TVA DEDUCTIBLE 2 660
40400004 COMPUSELL 16 661

Nous avons obtenu le tableau des immobilisations et nous avons procédé


au recalcul de l'amortissement en fonction des ajustements proposés et
acceptés
Nos travaux sont synthétisés comme suit:

Amt
COMP SOCIE Amt Ecar
TE REBRIQUE TE A&B t
228202 12
08 EQUIPEMENT DE BUREAU 12 139 391 252
228201 MATERIEL 11
00 INFORMATIQUE 10 760 999 1 239
INSTALATION
228100 GENERALES ET 28
00 AMENAGEMEN 28 777 420 -357
213000 39
00 LOGICIELS 39 210 758 547
224000 MATERIEL DE 177 653 177 -39

13
00 TRANSPORT 614
PETIT OUTILLAFGE
INSTALATION
228203 GENERALES ET
00 AMENAGEMEN 1 473 1 473 0

Nous avons procédé à la proposition des ajustements d'audit


suivants:

Crédi Observatio
N° Compte Intitulé du compte Débit t n
Dot/amort. immob.
68111000 incoporelles 547
28130000 Amort. Logiciel 547
Dot/amort. immob.
68112000 corporelles 1 095
Amort Mat‚riel de
Ajustement
28240000 Transport 39
1
Amort Installat
28281000 G‚n‚rales et Agt 357
Amort Mat‚ri‚l
28282100 Informatique 1 239
Amort Mat‚riel de
28282200 Bureau 252

Conclusion :
Les immobilisations constituent en fin de compte une sorte d’assurance ou de garantie pour
l’entreprise Et donnent au lecteur des états financiers un aperçu sur l’image de force et de
l’étendue de l’entreprise.

II. validation compte de trésorerie


Une trésorerie équilibrée est un indicateur indispensable et essentiel pour la pérennité et la
survie de la société ,

Tend conjoncturelle ou structurelle, elle représente l’indicateur majeur pour le développement


d’une vision stratégique à moyen ou à long terme

Et pour toute prise de décision ; qui influe directement ou indirectement la persévérance et la


continuité (dans le temps et dans l’espace) de l’entité

Il est fort recommandé et afin de pallier aux problèmes, d’anticiper, de mettre au point les
tableaux de suivi nécessaires et suffisants pour l’ensemble

14
des flux et des indicateurs de performance

I. Pour les comptes de banque, nous avons obtenu les états de rapprochement bancaire au
31/12/2019.

Ces deniers sont consignés au niveau du dossier physique d'audit de l'exercice 2019

Nous avons examiné ces états de rapprochements en les confrontant au relevé de banque
concernés.

Nous nous sommes assurés que tous les mouvements bancaires sont comptabilisés

Nous avons également rapprochés les suspens bancaires par rapport aux relevés de l'année
2020

==> Aucune anomalie n'a été relevée

Par ailleurs pour les comptes en devise, nous nous sommes assurés que l'actualisation de ces
comptes à la clôture a été correctement calculée et correctement comptabilisée

==> Aucune anomalie n'a été relevée

Compte Libellé Solde 2019 solde 2018


53210000 Banque B TND -740 990 -705 115
53211000 Banque B EURO 1 139 702 876 108
Banque B
53212000 DOLLARS 581 098 150 711
53220000 Banque C TND 43 2 968
53221000 Banque C EURO 50 997 373 961
53222000 Banque C USD 47 439 181 662
Banque C EUR
53223000 AUXILIAIRE 0 159
Banque C USD
53224000 PARTICIPATIF 2 2
53230000 Banque E TND 33 33
53240000 Banque E TND -391 135 -83 495
53241000 Banque A EURO 1 262 833 464 884
53250000 Banque F TND -86 295 -149 557
Banque 1 863 728 1 112 322
CAISSE
54000000 CENTRAL 19 544 284
Caisse 19 544 284

15
COURS
SOLDE BCT SOLDE
Compte Libellé Solde Référence* DEVISE 31/12/2019 CONVERTI Ecart
53210000 Banque B TND -740 990 EWP 2.3.1
53211000 Banque B EURO 1 139 702 EWP 2.3.2 362 939 3,1402 1 139 702 0
Banque B
53212000 DOLLARS 581 098 EWP 2.3.3 207 646 2,7985 581 098 0
53220000 Banque C TND 43 EWP 2.3.4
53221000 Banque C EURO 50 997 EWP 2.3.5 16 240 3,1402 50 997 0
53222000 Banque C USD 47 439 EWP 2.3.6 16 951 2,7985 47 439 0
Banque C USD
53224000 PARTICIPATIF 2 EWP 2.3.8
53230000 Banque E TND 33 EWP 2.3.9
EWP
53240000 Banque A TND -391 135 2.3.10
EWP
53241000 Banque A EURO 1 262 833 2.3.11 402 151 3,1402 1 262 833 0
EWP
53250000 Banque F TND -86 295 2.3.12

Pour des raisons de confidentialité, nous ne présenterons pas ces états de rapprochements
bancaires

Pour le compte de caisse, nous avons obtenu le PV de caisse arrêté au 31/12/2019.

II. arrêté au 31/12/2019.

==> Aucune anomalie n'a été relevée

Conclusion
En fin de compte , j'ai constaté qu'il faut bien connaitre sa trésorerie en temps réel pour se
permettre d'optimiser sa gestion

16
III. Validation compte emprunt
Quelle que soit la taille d’une entreprise, et pour faire face aux nombreux obstacles qui
contribuent au freinage et au décollage de la croissance ou encore au

développement, pour commencer une nouvelle activité ou élargir le champ d’action, il faut
trouver les financements adaptés pour combler le besoin continu

en fonds de roulement.

La société dans ce cas se trouve face à une multitude de solutions financières qui

sont disponibles sur le marché et principalement le marché bancaire sous formes

de crédits tel que : Crédit à long ou à court terme, crédit de gestion, crédit-bail…etc

17
I. Compte Libellé Solde 2019 solde 2018
CREDIT MATERIEL DE
16300000 TRANSPORT -3 745 -14 537
CREDIT Banque B Matériel de
16400000 TRANS -6 157 -17 924
1650000 CREDIT LEASING -8 973 -28 652
16700000 CMT Banque A -2 467 516 -1 364 409
16600000 CREDIT LEASING 0 -7 220
Emprunt à LT -2 486 390 -1 432 742
ECH-1AN Banque B Materiel de
50540000 TRANS -11 767 -11 082
50550000 ECH A - 1AN Matériel de TRANS -10 792 -10 164
ECH - 1 AN LEASING Materiel de
50560000 TRANS -19 679 -17 949
50580000 CMT moins d'un ans -393 343 -172 303
CREDIT A MOINS 1 AN Matériel
50530000 de TRANS 0 -9 856
ECH - 1AN LEASING Materiel de
50570000 TRANS 0 -6 038
Emprunt à CT -435 582 -227 392
Compte Libellé Solde 2019
II.1 66100000 Charges d'intérêt Leasing 27 131
II.2 66100002 CHARGE D'INTERET CMT 202 519
229 650
Pour les comptes d'emprunt, nous nous sommes récupéré les échéanciers de chaque
I. crédit.
Ils sont consignés au niveau du dossier physique,

18
Nous avons rapproché ces échéanciers aux comptes correspondants.
Nous avons porté une attention particulière au reclassement entre partie long terme et
court terme

Nos travaux sont les suivants:


Libellé
Solde
Compte BG Montant échéancier Ecart Référence
CREDIT MATERIEL DE
16300000 TRANSPORT -3 745 3 745 0 EWP 2.1.1
50550000 ECH A - 1AN -10 792 10 792 0

CREDIT Banque B
16400000 MATERIEL.T -6 157 6 157 0 EWP 2.1.2
50540000 ECH-1AN -11 767 11 767 0

1650000 CREDIT LEASING -8 973 8 972 -1


EWP 2.1.3
50560000 ECH - 1 AN -19 679 19 679 0

-2 467 EWP 2.1.4


16700000 CMT Banque A 516 2 467 516 0 (6
50580000 CMT moins d'un ans -393 343 393 343 0 échéanciers)

Pour les charges d'intérêts de leasing, nous avons obtenu le GL du compte et avons défalqué le GL
II.1 en fonction des contrats de leasing
Nous avons rapproché les montant de charge par rapport aux échéanciers
==> Aucune anomalie n'a été relevée

19
Par ailleurs, l'observation du compte, nous a permis de dégager des montants relatifs à des agios
A d'escompte
qui doivent être reclassées dans le compte correspondant,
En conséquence, nous avons proposé l'écriture suivante
N° Compte Intitulé du compte Débit Crédit Observation
66100001 Intérêt découvert banc 18 472
Ajustement 1
66100000 Charges d'int‚rets Leasing 18 472

20
II.2 Le compte 661 qui enregistre la charge d'intérêt
relative au crédit à CT. voir annexe
Nous avons rapproché le montant comptabilisé par rapport aux échéanciers de ce
crédit (crédit à 6 tranches)
Montant
Intérêt Référence
Tranche
selon dossier
échéancier physique
Tranche 1 40 793 EWP 2.1.4.1
Tranche 2 45 801 EWP 2.1.4.2
Tranche 3 47 347 EWP 2.1.4.3
Tranche 4 44 142 EWP 2.1.4.4
Tranche 5 36 631 EWP 2.1.4.5
Tranche 6 26 180 EWP 2.1.4.6
Charges
Calculéé A&B 240 893
Charges
comptabilisée
compte
66100002 202 519
Ecart 38 375

La charge constatée est minorée. En conséquence nous avons proposé l'écriture


d'ajustement suivante:

N° Intitulé du
Compte compte Débit Crédit Observation
CHARGE
66100002 D'INTERETCMT 38 375
Ajustement 2
INTERET
50800000 COURUS 38 375

21
Conclusion :

En accompagnant l’auditeur, j'ai pu observer l'importance des trois


comptes Immobilisations, Trésorerie et Emprunt puisque ceux ci
définissent la force de la société, son champ d action et surtout sa
pérennité

section2 : les avantages et les inconvénients du stage

I. Les avantages du stage

Pouvoir mettre en pratique ma connaissance théorique acquise durant


ma formation a IHEC Carthage.
 J'ai appris à m'intégrer facilement dans des circonstances
professionnelles.
 Ce stage m'a offert une bonne préparation a mon insertion
professionnelle

II. Les difficultés rencontrées durant stage

 Devoir être concentré tout au long de la mission d 'audit puisque


nous n'avons pas droit a l'échec.
 Un simple manque d’attention peut s'avérer fatal en matière de
contrôle.
 Etre passion avec les membres de l'entité cliente qui nous
fournissent le dossier physique et qui ne sont pas toujours
coopératifs.

22
Troisième Chapitre :
La Démarche D'audit Dans La Mission Du Commissariat
Aux Comptes

23
Introduction

Les sociétés à responsabilité limitée sont soumises au contrôle des commissaires aux comptes
dans deux situations particulières. La première dépend de la dimension de la société alors que
la seconde dépend de la volonté des associés

Nous allons présenter la démarche d'audit telle que prévue par les normes ISA afin de mieux
cerner la place des procédures analytiques au sein de cette même démarche.

Section 1 : Le commissaire aux comptes

I. Le commissariat aux comptes Nomination et cessation des


fonctions
Le commissaire aux comptes dans une société à responsabilité limitée est choisi par les
associes. Accessoirement, il est désigné par le juge. Le commissaire aux comptes doit
présenter des garanties de compétence et d’indépendance. La durée du mandat est
impérativement déterminée par la loi dans le souci d’assurer au commissaire aux comptes son
indépendance et à la mission son efficacité.

On étudiera essentiellement l'organe de sa nomination, les conditions pour être nommé, la


durée du mandat et le régime de publicité légale et professionnelle.

1. L’organe de nomination

Le commissaire aux comptes est désigné par l’assemblée générale ordinaire en cours de vie
sociale. Le défaut de désignation de commissaire aux comptes par l'assemblée générale
expose la société a une amende pénale égale à 2.000 dinars au moins et a 20.000 dinars au
plus.

La mission de contrôle de la société :

Le commissaire aux comptes est un professionnel indépendant qui, en son propre nom et sous
sa propre responsabilité, atteste la sincérité et la régularité des comptes des sociétés. Le code
des sociétés commerciales s est préoccupé du statut de ces commissaires, de leurs attributions
ainsi que de leurs obligations et responsabilité.

Le commissaire aux comptes est donc choisi par les associes. Accessoirement, il est désigné
par le juge. Le commissaire aux comptes doit présenter des garanties de compétence et

24
d'indépendance. La durée du mandat est impérativement déterminée par la loi dans le souci
d’assurer au commissaire aux comptes son indépendance et à la mission son efficacité

A défaut de nomination de commissaire par l’assemblée générale, ou en cas d’empêchement


ou de refus du commissaire nommé d’exercer sa fonction, il est procédé à sa nomination ou à
son remplacement par ordonnance du juge des réfères du tribunal du lieu du siège social.

2. Les conditions requises du commissaire aux comptes

Les associés ont la liberté de choix du commissaire aux comptes. Néanmoins cette liberté est
limitée par certaines règles destinées à assurer la compétence et l’indépendance de ce
professionnel ainsi que l’efficacité de son contrôle.

a. Qualification professionnelle

Selon l’article 13 du code des sociétés commerciales , les sociétés admises a la cote de la
bourse , les établissements de crédit constitués conformément au droit tunisien , les sociétés
d’assurance multi-branches, la société mère dans un groupe , si le total de son bilan au titre
des comptes consolidés dépasse un montant fixé par décret et les sociétés dont le total de leurs
engagements auprès des établissements de crédit et l’encours de leurs émissions obligataires
dépasse un montant fixé par décret dépasse un montant fixé par décret , sont tenues de
désigner leurs commissaires aux comptes parmi les membres de l’ordre des experts
comptables en Tunisie.

La désignation d’une personne n’ayant pas la qualification professionnelle est nulle. Elle
entraine pour la société le paiement d 'une amende égale à 2.000 dinars au moins et a 20.000
dinars au plus.

b. Les causes d’incompatibilité

L'article 262 du code des sociétés commerciales prévoit des causes d’incompatibilité
destinées à assurer l’indépendance du commissaire aux comptes. Elles peuvent être classées
en deux catégories, les unes d’ordre personnel, les autres d’ordre matériel.

Les personnes qui ne peuvent être désignées commissaires aux comptes sont ceux qui ont une
fonction autre que commissaire. Aucune autre cause d’incompatibilité n’est prévue du côté
des personnes liées aux membres du conseil de surveillance.

25
L’article 7 de la loi n°88-108 du 18 aout 1988, portant refonte la législation relative à la
profession d’expert-comptable assure professionnellement le contrôle des comptes des
sociétés dans lesquelles ils détiennent directement ou indirectement des participations de
quelque nature que ce soit.

Le code des sociétés commerciales ne prévoit pas de sanction pénale en cas de non-respect
des causes d’incompatibilité.

Si l’une des causes d’incompatibilité survient au cours du mondât, le commissaire aux


comptes doit cesser immédiatement d’exercer ses fonctions et informer le conseil
d’administration ou le directoire au plus tard quinze jours à partir de la survenance de cette
incompatibilité

c. Le nombre des commissaires aux comptes

L’assemblée générale détermine librement le nombre des commissaires aux comptes. Cette
liberté est limitée pour certaines sociétés anonymes qui sont tenues de nommer deux ou
plusieurs commissaires aux comptes. Il s’agit des établissements de crédit faisant appel public
à l’épargne , des sociétés d’assurance multi-branches et des sociétés tenues d’établir des états
financiers consolidés si le total de leur bilan au titre des comptes consolides dépasse un
montant fixé par décret .Sont également tenues de nommer deux ou plusieurs commissaires
aux comptes , les sociétés dont le total de leurs engagements auprès des établissements de
crédit et de l’encours de leurs émissions obligataires dépasse un montant fixé par décret. Dans
ces cas, les commissaires aux comptes ne doivent pas être liés par des relations d’associations
ou par d’autres liens, quels qu’ils soient, qui sont de nature à limiter leurs leur indépendance.

3.Publicités

Toute désignation de commissaire aux comptes doit être notifiée à l’ordre des experts
comptables de Tunisie ou à la compagnie des comptables de Tunisie par le gérant et le
commissaire aux comptes concerné. La notification a lieu par lettre recommandée avec accusé
de réception dans un délai de dix jours à compter de la tenue de l’assemblée générale qui
procède à cette nomination en ce qui concerne le gérant, et à compter de l’acceptation des
fonctions en ce qui concerne le commissaire aux comptes. Le renouvellement du mandat doit
donner lieu à la même notification. Cette information est essentielle pour permettre au
contrôle du commissaire aux comptes par l’ordre professionnel.

26
Toute désignation ou renouvellement de mandat de commissaire aux comptes doit faire
l’objet d’une publication au journal officiel de la République Tunisienne et dans deux
journaux quotidiens dont l’un est en langue arabe dans le délai d’un mois à compter du jour de
la désignation ou du renouvellement.

II .Durée des fonctions


L’indépendance du commissaire aux comptes et l’efficacité de son intervention sont assurées
par les règles relatives à la détermination de la durée de sa mission et dès les conditions de sa
révocation par l’assemblée générale et de son relèvement par le juge des référés.

1. La durée initiale du mandat

Le commissaire aux comptes est nommé pour une durée de trois ans renouvelable. La durée
de trois ans est censée assurer une indépendance du commissaire aux comptes et une
meilleure connaissance de la société. Exceptionnellement, le commissaire aux comptes
nommé par l’assemblé générale ou par le juge des référés en remplacement d’un autre ne
demeure en fonction que pour la période restante du mandat de son prédécesseur.

2.Le renouvellement du mandat

Le renouvellement du mandat du commissaire aux comptes est possible. Le renouvellement


doit être exprès. Le non renouvellement du mandat n’a pas à être motivé. Il est à craindre qu’il
soit la conséquence d’une divergence entre le commissaire aux comptes et les organes
d’administration. Aucune mesure n’est prévue pour assurer une information des actionnaires
sur les raisons du non renouvellement du mandat.

Le renouvellement indéfini du mandat du commissaire aux comptes peut être néfaste à la


qualité du contrôle. C’est pour cette raison que l’article 13(bis) du code des sociétés
commerciales, ajouté par la loi n°2005-96 du 18 octobre 2005, relative au renforcement de la
sécurité des relations financières, a prévu dans son alinéa 2 une règle de plafonnement de la
durée des mandats successifs.

Le plafonnement est cependant sélectif. Il ne s’applique que pour les sociétés commerciales
tenues à l’obligation de désigner un commissaire aux comptes inscrits au tableau de l’ordre
des experts comptables de Tunisie. Le nombre de mandats successifs admis, compte tenu du
renouvellement, est de trois mandats lorsque le commissaire aux comptes est une personne
physique et de cinq mandats si le commissaire aux comptes est une société d’expertise

27
comptable comportant au moins trois expert comptables inscrits au tableau de l’ordre des
experts comptables de Tunisie. Mais dans cette dernière hypothèse, il est impératif de changer
le professionnel qui engage sa responsabilité personnelle sur le contenu du rapport de contrôle
des comptes et de changer l’équipe intervenant dans l’opération de contrôle une fois, au
moins, après trois mandats. Les modalités de ce système de rotation sont fixées par décret.

En fait, le décret d’application de l’article 13 bis du code des sociétés commerciales s’attache
à interdire les pratiques pouvant entrainer directement ou indirectement une atteinte au
principe de la rotation. Il cite comme exemple les cas où l’exercice du commissariat aux
comptes est fait par :

Une société d’expertise comptable dans laquelle le commissaire aux comptes ayant atteint le
nombre maximum de mandats successifs détient une participation dans son capital ;

- Un commissaire aux comptes qui participe ou a participé dans le capital d’une société
d’expertise ayant le nombre maximum de mandats successifs ;

Une société d’expertise comptable résultant d’une opération de fusion lorsque l’une des
sociétés fusionnées a atteint le nombre maximum de mandats successifs ;

L’une des sociétés d’expertise comptable créée par scission d’une société d’expertise
comptable ayant atteint le nombre maximum de mandats successifs

III. ATTRIBUTION ET POUVOIRS DU COMMISSAIRE AUX


COMPTES
Les attributions du commissaire aux comptes sont définies par deux propositions :

Positivement, par l’obligation d’effectuer un contrôle de la société et, négativement, par


l’interdiction de s’immiscer dans la gestion. Pour l’exercice de ses attributions, le
commissaire aux comptes dispose de certains pouvoirs d’investigation.

1.La mission de contrôle de la société

Le commissaire aux comptes vérifie, sous sa responsabilité, la régularité des états financiers
de la société et leur sincérité conformément aux dispositions légales et réglementaires en
vigueur. Le code des sociétés commerciales définit par ailleurs certaines missions spéciales de
contrôle que le commissaire aux comptes accomplit à l’occasion de certaines opérations
sociales. L’étendue des missions spéciales a été accentuée par la loi du 17 avril 1995, relative

28
au redressement des entreprises en difficultés économiques et par la loi n°2005-96 du 18
octobre 2005, relative au renforcement de la sécurité des relations financière.

Le commissaire aux comptes est chargé de vérifier les livres, la caisse et le portefeuille de
valeurs mobilières et d’effets de commerce de la société, de contrôler la régularité et la
sincérité des inventaires, ainsi que l’exactitude des informations données sur les comptes
annuels par le conseil d’administration ou le directoire

L’article 266 alinéa 2 (nouveau) du code des sociétés commerciales prévoit également que le
commissaire aux comptes certifie la sincérité et la régularité des états financiers annuels
conformément à la loi en vigueur relative au système comptable des entreprises. Cette
disposition est conforme à l’enseignement de la doctrine qui affirme que le droit comptable
est organisé autour de trois principes : la régularité, la sincérité et la fidélité.

A la fin de ses travaux, le commissaire aux comptes présente un rapport à l’assemblée


générale dans lequel il déclare expressément avoir effectué un contrôle conformément aux
normes d’audit d’usage et qu’il certifie la régularité et la sincérité des états financiers annuels
de la société conformément à la loi relative au système comptable des entreprises n vigueur.
Le rapport est présenté dans le mois qui suit la communication qui lui est faite des états
financiers pour les soumettre après au contrôle du commissaire aux comptes, peut se
compliquer en pratique :

d’une part le commissaire aux comptes peut anticiper son intervention avant l’arrêté formel
des états financiers et d’autre part, les travaux d’audit du commissaire peuvent l’amener à
faire des réserves, le conseil d’administration a tout intérêt d’apporter les corrections
nécessaires et faire un nouvel arrête d’ états financiers. Le contraire l’exposerait a des risques
de poursuite pénale pour présentation d’états financiers ne reflétant pas la véritable situation
de la société. Une fois qu’il a tenu comptes initial et soumettre de nouveaux états financiers au
commissaire aux comptes pour qu’il épure son rapport des resserves formulées.
Réciproquement le conseil d’administration peut être amené de sa propre initiative, à apporter
des modifications l’arrêté des comptes initial et soumettre de nouveaux états financiers aux
commissaires aux comptes peu importe qu’il ait ou non remis son rapport

Le commissaire aux comptes doit déclarer expressément dans son rapport qu’il certifie
expressément ou sous réserves les états financiers ou qu’il les désapprouve. Est considère nul
et de nul effet le rapport des commissaires aux comptes qui ne contient pas d’avis explicite ou
qui renferme des réserves incomplètes et imprécises.

29
Selon l’article 13 du code des sociétés commerciales, le commissaire aux comptes ne peut
dater son rapport qu’après avoir reçu des organes de direction et les chargés des affaires
financières et comptables une déclaration dans laquelle ils attestent avoir fourni les
« diligences nécessaires pour garantir l’exhaustivité et la conformité des états financiers à la
législation comptable ». Dans l’esprit du législateur, la déclaration de diligence a pour rôle de
renforcer la responsabilité des organes de direction et du personnel en matière d'élaboration
des états financiers. Nous sommes à la limite de l’autocontrôle. Mais du fait qu’elle est
destinée et remise au commissaire aux comptes, la déclaration apparait aussi comme
l’expression d’un devoir de collaboration avec le commissaire aux comptes.

Le législateur se soucie donc de s’assurer de l’autocontrôle et de la collaboration avec le


commissaire aux comptes dans sa mission d’audit

 Il responsabilise, au sein de l’entreprise, tous les acteurs des producteurs de


l’information comptable. Ce ne sont pas seulement les dirigeants sociaux qui sont
visés par l’obligation de transparence vis- à-vis du commissaire aux comptes, il s’agit
aussi du personnel salarié qui a, en vertu de ce texte, une responsabilité personnelle
dans la collaboration avec le commissaire aux comptes. Il doit lui communiquer toute
information pertinente dont il a connaissance et ce malgré les ordres contraires qui
pourront être donnés par le dirigeant social. La non-présentation de la lettre de
conformité au commissaire aux comptes peut être constitutive d’un délit d’entrave
sanctionné par l’article 13(sexis) du code des sociétés commerciales.

Le domaine de la déclaration reste toutefois limité, car ne sont concernées que les sociétés
sous contrôle par un commissaire aux comptes inscrit au tableau de l’ordre des experts
comptables de Tunisie. L’on comprend mal pourquoi on n’impose pas la déclaration aux
sociétés bénéficiant du choix entre un commissaire aux comptes inscrit au tableau de
l’ordre des experts comptables de Tunisie et un technicien en comptabilité inscrit à la
compagnie des comptables de Tunisie.

Les commissaires aux comptes ont désormais l’obligation de s’assurer d’une manière
périodique de l’efficacité du système de contrôle interne. La loi ne fait ici que consacrer les
normes professionnelles des commissaires aux comptes.

En cas de pluralité de commissaire aux comptes, ils doivent présenter un rapport commun,
mais en cas de divergence d’avis ils doivent rédiger un rapport commun qui indique l’opinion
de chacun d’eux. L’article 13 (ter) du code des sociétés commerciales ajoute qu’en cas de Co-
30
commissariat, les professionnels doivent fixer les conditions et les modalités de leurs rapports
en s’appuyant sur la procédure de l’examen contradictoire. Une norme professionnelle peut
fixer les règles et les diligences relatives au Co-commissariat aux comptes des sociétés.

Le rapport général doit également signaler à l’assemblée générale les irrégularités et les
inexactitude relevées par les commissaires aux comptes au cour de l’accomplissement de leur

mission.

2. Les pouvoirs du commissaire aux comptes

Le commissaire aux comptes est désigné pour une période de trois années. De ce fait, son
contrôle s'exerce sur les comptes d'une façon permanente au cours du mandat. Il dispose d'une
prérogative de communication qu'il exerce dans trois directions.

Le commissaire aux compte peut tout d'abord se faire communiquer auprès de la société
soumise à son contrôle toutes les pièces qu'il estime utiles à l'exercice de sa fonction et
notamment les contrats livres, document comptable, et registres de procès-verbaux et les
bordereaux bancaires. Le rapport de gestion détaillé doit également être communiqué au
commissaire aux comptes.

Ensuite, les mêmes investigations peuvent être faites tant auprès de la société que des sociétés
mères ou filiales au sens de l'article 461 du code des sociétés commerciales. L'extension des
pouvoirs d'investigation est donc une garantie d'efficacité du contrôle, mais on ne sait pas si
elle sera favorablement accueillie par les dirigeants sociaux qui risquent de ne pas comprendre
pourquoi ils devraient se plier au contrôle des commissaires aux comptes des autres sociétés
du groupe.

Les commissaires aux comptes peuvent le cas échéant par ordonnance sur requête du juge
compétent, c’est à dire du juge du siège social, recueillir toutes les informations utiles à
l'exercice de leurs missions auprès des tiers qui ont conclu des contrats avec la société ou pour
son compte. En pratique et en raison de la lourdeur de la procédure de l'ordonnance sur
requête, les commissaires aux comptes préfèrent demander aux dirigeants de prendre contact
avec les cocontractants pour qu'ils leur adressent directement les informations demandées.

Pour l'accomplissement de sa mission, le commissaire aux comptes peut, sous sa


responsabilité, se faire assister ou se faire représenter par un ou plusieurs collaborateurs de
son choix titulaire d'une maitrise, qu'il fait connaitre nommément à la société. Le texte n'exige

31
pas une spécialisation donnée du collaborateur. Alors même que ce dernier soit le plus
souvent titulaire d'une maitrise en gestion comptable, le caractère pluridisciplinaire de la
mission de commissariat incite le commissaire aux comptes à faire appel à des diplômés
d'autres disciplines (informatique, droit, gestion sociale...) les collaborateurs du commissaire
aux comptes ont les mêmes pouvoirs d'investigation que ce dernier.

Section 2 : Audit au niveau de la mission du


commissariat aux comptes
La démarche d'audit par les risques prévus par les ISA se résume en cinq grands axes qui sont

 Travaux préalable à l'acceptation de la mission


 Connaissance de l'entité de son environnement et l'évaluation du risque d'anomalies
significatives
 Planification et élaboration de la stratégie d'audit
 Mise en œuvre de la stratégie d'audit.
 Travaux finaux, conclusion et rapport d'audit.

Il est à noter que ces travaux ne se juxtaposent pas forcement dans le temps en effet il s'agit
d'une approche dynamique.

Dans ce qui suit nous allons étayer sommairement chacune de ces étapes afin d'avoir une
vision plus claire de la démarche d'audit dans sa globalité et mieux cerner la place des
procédures analytiques dans cette démarche.

I .Travaux préalable à la mission


Cette étape représente le premier maillon dans la chaine qu'est la démarche d'audit. En effet,
elle englobe la définition de la mission, l'acceptation de cette dernière et l'évaluation du risque
professionnel.

La définition de la mission : Cette étape correspond à la définition des objectifs et des


prérogatives relatives à la mission

L'acceptation de la mission : Selon le § 28 de l'ISQC 1 : "L'auditeur doit définir des


politiques et des procédures pour l'acceptation et le maintien de la relation client et des
missions ponctuelles, destinées à lui fournir l'assurance raisonnable que ce dernier poursuivra
cette relation et conservera la mission qui suit :

32
a) il a pris en considération l'intégrité du client et n'a pas eu connaissance d'informations qui
le conduiraient à considérer que le client manque d'intégrité;

b) il considère être compétent pour accomplir la mission et en a les capacités, les ressources,
et les disponibilités en temps

L'évaluation du risque professionnel : l'auditeur est dans l'obligation d'évaluer les risques
afin d'être plus efficient lors de ses travaux (objet même de l'audit par les risques).

Comme première évaluation du risque, existe le risque professionnel. En effet, l'auditeur doit
prendre certains facteurs en question d'évaluer l'intégrité du client tel que l'identité de ce
dernier, la nature de ses activités, l'aptitude des dirigeants et des propriétaires, la pression
exercée par le client, indication des limitations de travaux, des indications de fraude et les
motifs ayant trait à la nomination ou au renouvellement de l'auditeur....

Suite à l'acceptation de la mission et l'évaluation sommaire des risques l'auditeur passe à la


connaissance de l'entité et à l'évaluation du risque d'anomalie significative.

II. Connaissance de l'entité et son environnement et l'évaluation


du risque d'anomalie significative
La norme ISA 315 : «Connaissance de l'entité et son environnement et l'évaluation du risque
d'anomalie significative » dans son paragraphe 2 a prévu que :«l'Auditeur doit acquérir une
connaissance de l'entité et de son environnement, y compris de son contrôle interne , qui soit
suffisante pour lui permettre d'identifier et d'évaluer le risque que les états financiers
contiennent des anomalies significatives , que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs, et de
concevoir et de mettre en œuvre des procédures d'audit complémentaire.»

La connaissance qu'a l'auditeur de l'entité et de son environnement consiste en la prise de


connaissance des caractéristiques suivantes:

Secteur d’activité, environnement réglementaire et autres facteurs externes, y compris le


référentiel comptable applicable

Nature de l'entité, y compris le choix et l'application des principes comptables retenus par
celle-ci.

 Objectifs, stratégies et risques qui leur sont liés et qui peuvent avoir comme
conséquences une anomalie significative dans les états financiers

 Mesure et analyse des performances financières de l'entité

33
 Contrôle interne

Cette connaissance de l'entité est dans l'objectif d'évaluer le risque d'anomalies significatives
présentes dans les états financiers audités en effet et selon le § 100 d'ISA 315: « l'auditeur doit
identifier et évaluer le risque d'anomalies significatives au niveau des états financiers et au
niveau des assertions pour les flux d'opération, des soldes de comptes et des informations
fournies dans les états financiers. »

En procédant à l'évaluation de ces risques peut identifier les contrôles qui sont susceptibles de
prévenir, ou de détecter et de corriger des anomalies significatives au niveau d'assertions
spécifiques.

Afin de parvenir à ses deux objectifs (connaissance de l'entité et évaluation du risque)

L’auditeur emplois certaines procédures appelées selon l'ISA 500: « Procédures d'évaluation
du risque ». Ces procédures sont prévues par le §7 d'ISA 315 : « l'auditeur doit mettre en
œuvre les procédures suivantes d'évaluation des risques dans le but d'acquérir la connaissance
de l'entité et de son environnement, y compris de son contrôle interne :

(a)demandes d'information auprès de la direction et d'autres personnes au sein de l'entité

(b)procédures analytiques;

(c)observation physique et inspection. »

Suite à cette connaissance de l'entité et l'évaluation du risque d'anomalies significatives


l'auditeur planifie et élabore la stratégie d'audit

III. Planification et élaboration de la stratégie d'audit


Avant d'étayer cette étape intéressons-nous brièvement à la notion de caractère significatif de
l'information. Selon le cadre pour la préparation et la représentation des états financiers
approuvée par l'International Accounting standards Boards (ISAB), une information se base
sur des critères quantitatifs et d'autres qualificatifs et reste du seul jugement professionnel de
l’auditeur. Ce caractère significatif, comme le prévoit le § 8 d'ISA 320: « doit être pris en
compte lorsque l'auditeur :

(a) détermine la nature, le calendrier et l'étendue des procédures d'audit;

(b) évalue l'effet des anomalies. »

Par conséquent, la planification et l'élaboration de la stratégie dépend de l'évaluation du risque


d'audit, des contrôles répondant à ces risques et le caractère significatif de l’information. Cela
34
est prévu par l'ISA320 :« Caractère significatif en matière d'audit» dans son §2 :« Lors de la
réalisation d'un audit, l'auditeur doit prendre en compte le caractère significatif et la relation
existant avec le risque d'audit. »

Par ailleurs, il est à noter que : « Le caractère significatif est inversement proportionnel au
niveau du risque d'audit : plus le seuil de signification est élevé, plus le risque d'audit est
faible et inversement. » ISA 320 §20

En conséquence, l'étendu des travaux dépend de l'équation suivante:

RA= RIx RLCxRND


R.entité R.auditeur

En effet, l'auditeur ne peut agir que sur le risque de non détection en l'augmentant ou en le
baissant en augmentant ou en réduisant l'étendu de ces travaux

Par conséquent c'est en fonction de cette relation que l'auditeur élabore sa stratégie d’audit.

Notons que cette dernière peut être mixte ou purement substantive selon qu'on puisse tirer une
assurance raisonnable des contrôles de l'entité ou non.

En effet, si l'auditeur peut tirer une assurance des contrôles de détection et de prévention de la
société alors il effectuera moins de test substantifs. Si ce n'est pas le cas alors l'assurance tirée
proviendra des tests substantifs.

IV. Mise en œuvre de la stratégie d'audit


La mise en œuvre de la stratégie élaborée poursuit un objectif particulier prévu par la norme
ISA 200« Objectifs et principes généraux en matière d'audit d'états financiers »

Dans son § 2 :« L’objectif d'un audit d'états financiers est de permettre à l'auditeur d'exprimer
une opinion selon laquelle les états financiers ont été établis, dans tous leurs aspects
significatifs, conformément à un référentiel comptable applicable »

Afin de parvenir à fonder cette opinion l'auditeur doit recueillir des éléments probants
suffisants et appropriés pour parvenir à des conclusions raisonnables (ISA 500 § 2)

Par ailleurs, comme nous l'avons noté précédemment l'auditeur évalue le risque d'anomalie
significative, afin de répondre à ce risque l'auditeur doit appliquer des réponses globales .En

35
effet, comme le prévoit la norme ISA 330 dans son §3 :«Afin de réduire le risque d'audit à un
niveau faible acceptable , l'auditeur doit définir des réponses globales en fonction des risques
identifiés au niveau des états financiers et concevoir et mettre en œuvre des procédures d'audit
complémentaires en fonction des risques identifiés au niveau des assertions»

Afin de mieux assimiler ces principes nous allons présenter dans un premier temps les
assertions d'audit et les procédures d'audit à mettre en œuvre et dans un deuxième temps nous
allons présenter d'audit en fonction de l'évaluation des risques.

1. Assertion et procédure d'audit

Dans ce paragraphe, nous allons présenter brièvement les assertions d'audit ainsi que les
procédures d'audit prévus par les normes internationales d'audit

a. Les assertions d'audit

Les assertions des états financiers sont réparties en trois familles

Famille A: Flux d'opération B: Soldes de comptes en fin C:Présentations et


de période informations fournies dans
les états financiers
Survenance Existence Survenance
Exhaustivité Droit et obligation Droit et obligation
Exactitude Exhaustivité Exhaustivité
Assertion Classification et
Séparation des Valorisation et affectation
périodes compréhension
Imputation comptable Exactitude et valorisation

b. Les procédures d'audit

La nature des procédures d'audit à mettre en œuvre afin de collecter les éléments probants et
appropriés découle de leurs objectifs (test de procédure ou contrôle de substance).

Les procédures d'audit tel que prévues par la norme ISA 330« Procédures à mettre en œuvre
par l'auditeur en fonction de son évaluation des risques » sont les suivantes:

 Inspection des enregistrements ou des documents

 Inspection des actifs corporels

36
 Observation physique

 Demande d'information

 Demande de confirmation

 Contrôle arithmétique

 Ré- exécution

 Procédures analytiques

2. Approche D'audit en fonction de l'évaluation des risques

Nous avons dit précédemment que l'auditeur doit apporter une réponse globale en fonction de
son évaluation du risque d'anomalie significative. Cette réponse se matérialise par la mise en
œuvre des procédures d'audit citées ci-dessus.

Ces procédures d'audit sont séparées en deux familles selon les normes ISA:

Les procédures en vue du tirer confiance du contrôle interne mis en place par la société (test
sur les procédures)

Les procédures en vue de détecter des anomalies significatives des assertions (contrôles de
substance)

L'utilisation de ces procédures est prévue par la norme ISA 500« Eléments probants » dans
ses §21et 22:

Les tests de procédures sont nécessaires dans deux situations. Lorsque l'évaluation du risque
par l'auditer anticipe un fonctionnement efficace des contrôles, l'auditeur est tenu de les tester
pour étayer son évaluation du risque. De plus, lorsque les contrôles de substance ne
fournissent pas à eux seuls des éléments probants suffisants et appropriés, l’auditeur est tenu
de mettre en œuvre des tests de procédures en vues de recueillir des éléments probants relatifs
à l'efficacité de leur fonctionnement. (§21d'ISA500)

- L'auditeur planifie et met en œuvre des contrôles de substance pour répondre à une
évaluation spécifique du risque d'anomalies significatives qui prend en compte, le cas échéant,
le résultat des tests de procédures réalisés. Par ailleurs, il existe des limites inhérentes au
contrôle interne, telles que le risque que la direction outrepasse les contrôles, la possibilité
d'une erreur humaine et l'impact des modifications dans les systèmes. Pour cette raison, des
contrôles de substance des flux d’opérations, des soldes de comptes et des informations

37
fournies dans les états financiers, dès lors qu'ils sont significatifs, sont toujours nécessaires
pour accueillir des éléments probants suffisants et appropriés. (§22 ISA 500)

CONCLUSION
Les tests de procédures sont utilisés quand le contrôle interne mis en place est jugé« bon »

L'auditeur est dans l'obligation de mettre en œuvre des contrôles de substances minimaux
même s'il juge qu'il a obtenu une assurance à partir des tests de procédures.

Ci-joint un schéma synthétique de l'approche d'audit à utiliser en fonction de l'évaluation du


risque :

38
V .Travaux finaux, conclusion et rapport d'audit
Lors de l'étape précédente l'auditeur s'est chargé de collecter les éléments probants suffisants
et appropriés afin de fonder son opinion sur les états financiers.

Lors de celle-ci, l'auditeur va matérialiser son opinion en émettant son rapport général.
Toutefois avant cela, l'auditeur devra mettre en œuvre des diligences supplémentaires que
nous allons présenter dans notre exposé.

Les travaux finaux en matière d'audit s'articulent autour de trois grands axes qui sont :

 S'assurer de la cohérence des états financiers au moyen de procédures analytique de


cohérence

 Revoir les événements post clôture et obtenir la lettre d'affirmation

 Emission du rapport

Les procédures analytiques de cohérence : Ce point sera discuté en long et en large dans le
deuxième chapitre

La revue des événements postérieurs à la clôture, l'auditeur doit prendre en compte l'effet de
ces événements sur les états financiers et leur incidence sur son rapport. En effet et comme le
prévoit l'ISA 560 "Evénement postérieur à la clôture" dans son § 5 "L'auditeur doit mettre en
œuvre des procédures visant à recueillir des éléments probants suffisants et appropriés
justifiant que tous les événements survenus jusqu'à la date de son rapport qui peuvent
nécessiter l'ajustement des états financiers ou une information à fournir dans les états
financiers, ont été identifiés."

L'émission du rapport : La collecte des éléments probants suffisants et appropriés conduit


l'auditeur à fonder son opinion sur la sincérité et la régularité des états financiers. Cette
opinion est matérialisée dans un rapport dit rapport général. Nous n'allons pas s'étaler sur ce
point, en effet nous allons présenter uniquement les formes d'opinion prévues par les normes
ISA.

Ces dernières sont les suivantes :

 Une opinion simple sans réserve

 Une opinion avec réserve

 Refus de certification

39
 Impossibilité d'émettre une opinion

Remarque :

Il est à noter que cette dernière n'est pas prévue par la législation tunisienne

Conclusion
Lors de cette section nous avons présenté sommairement la démarche d'audit générale afin de
se faire une idée sur l'utilisation des procédures analytiques dans cette même démarche.

Ce qui ressort de notre exposé c'est que les procédures analytiques sont de deux types :

 Des procédures analytiques rendues obligatoires par les normes ISA

 Des procédures analytiques non obligatoires selon les mêmes normes

40
Conclusion Générale

En guise de conclusion je tiens a confirmer que ce métier dont j'ai eu l'honneur


et l plaisir de découvrir durant le stage est bien palpitant et intéressant mais il est
cependant a mentionner qu'il ne faut pas négliger le fait que concourir a être
expert comptable en Tunisie est réputé d'aboutir a une formation des plus
intenses et rigide

L'orientation qu'a pris mon sujet du rapport m'a poussé encore plus a découvrir
ce que cache la commissariat aux comptes comme fondements et notions.

Il est a noter notamment qu'avoir a effectuer une mission d'audit chez


l'entreprise cliente a été un défi pour moi vu que je me devais de m'adapter et
surtout être réactif

41
Bibliographie

 Documents :
 Pièces comptables de la société XYZ
 Documents confidentiels du cabinet "A&B AUDIT ADVISORY FOR
BUSINESS"

 Références Utilisées :
 L ouvrage "LES SOCIETES COMMERCIALES" de "Slaheddine
Mellouli et Sami Frikha"
 Mémoire en ligne de "Intégration Des Procédures Analytiques Dans La
Démarche D'Audit"

42
Table Des Matières
Remerciements

Introduction Générale .............................................................................................................. 1

Premier Chapitre :Présentation Du Cabinet D’expertise Comptable ....................................... 2

Chapitre 1 :Présentation du cabinet A&B Audit Advisory For Business ................................ 3

Section 1 : Présentation générale du cabinet............................................................................ 3

1. Organigramme ..................................................................................................................... 4

Section 2 : Domaines d'intervention ........................................................................................ 5

Deuxième Chapitre : ................................................................................................................ 7

Déroulement Du Stage ............................................................................................................. 7

INTRODUCTION ................................................................................................................... 8

Section 1 : Description détaillée des taches effectuées ............................................................ 8

I. Validation compte des Immobilisations ............................................................................... 8

Conclusion : ........................................................................................................................... 14

II. validation compte de trésorerie ......................................................................................... 14

Conclusion ............................................................................................................................. 16

III. Validation compte emprunt.............................................................................................. 17

conclusion : ............................................................................................................................ 22

section2 : les avantages et les inconvénients du stage ........................................................... 22

I. Les avantages du stage ....................................................................................................... 22

II. Les difficultés rencontrées durant stage ............................................................................ 22

Troisième Chapitre : .............................................................................................................. 23

La Démarche D'audit Dans La Mission Du Commissariat Aux Comptes ............................. 23

Introduction ............................................................................................................................ 24

Section 1 : Le commissaire aux comptes ............................................................................... 24

43
I. Le commissariat aux comptes Nomination et cessation des fonctions ............................... 24

1. L’organe de nomination ..................................................................................................... 24

2. Les conditions requises du commissaire aux comptes ....................................................... 25

a. Qualification professionnelle ............................................................................................. 25

b. Les causes d’incompatibilité .............................................................................................. 25

c. Le nombre des commissaires aux comptes ........................................................................ 26

3.Publicités ............................................................................................................................. 26

II .Durée des fonctions ........................................................................................................... 27

1. La durée initiale du mandat................................................................................................ 27

2.Le renouvellement du mandat ............................................................................................. 27

III. ATTRIBUTION ET POUVOIRS DU COMMISSAIRE AUX COMPTES ................... 28

1.La mission de contrôle de la société ................................................................................... 28

2. Les pouvoirs du commissaire aux comptes ....................................................................... 31

Section 2 : Audit au niveau de la mission du commissariat aux comptes ............................. 32

I .Travaux préalable à la mission ........................................................................................... 32

II. Connaissance de l'entité et son environnement et l'évaluation du risque d'anomalie


significative ............................................................................................................................ 33

III. Planification et élaboration de la stratégie d'audit ........................................................... 34

IV. Mise en œuvre de la stratégie d'audit ............................................................................... 35

1. Assertion et procédure d'audit ............................................................................................ 36

a. Les assertions d'audit Famille ............................................................................................ 36

b.Les procédures d'audit ........................................................................................................ 36

2. Approche D'audit en fonction de l'évaluation des risques ................................................. 37

CONCLUSION ...................................................................................................................... 38

V .Travaux finaux, conclusion et rapport d'audit ................................................................... 39

Conclusion ............................................................................................................................. 40

44
Conclusion Générale .............................................................................................................. 41

Bibliographie.......................................................................................................................... 42

Table Des Matières ................................................................................................................ 43

Annexes

45
Annexes
Compte 661 "charges d'intérêts"

Compte Libellé Cpte


Général général Date Jle Piece Libellé écriture D Observation
Banque
66100000 Charges d'intérêts 140319 A-TND 762 PRELEV AGIOS 367,290
Banque
66100000 Charges d'intérêts 140319 1-TND 763 PRELEV AGIOS 432,878
Banque
66100000 Charges d'intérêts 140319 A-TND 764 PRELEV AGIOS 231,743
Banque
66100000 Charges d'intérêts 140319 A-TND 765 PRELEV AGIOS 144,038
Banque
66100000 Charges d'intérêts 140319 A-TND 766 PRELEV AGIOS 80,492
Banque
66100000 Charges d'intérêts 140319 A-TND 767 PRELEV AGIOS 82,014
Banque
66100000 Charges d'intérêts 140319 A-TND 768 PRELEV AGIOS 485,574
Banque
66100000 Charges d'intérêts 140319 A-TND 769 PRELEV AGIOS 397,330
Banque
66100000 Charges d'intérêts 100619 A-TND 1679 INTERET 57,507
Banque
66100000 Charges d'intérêts 110619 B TND 637 INTERET 169,418
Banque
66100000 Charges d'intérêts 280619 A-TND 1950 PRELV AGIOS 1 262,198
Banque
66100000 Charges d'intérêts 220719 A-TND 2342 AGIOS ESC 395,931
A
Banque
66100000 Charges d'intérêts 220719 A-TND 2343 AGIOS ESC 443,715
Banque
66100000 Charges d'intérêts 220719 A-TND 2344 AGIOS ESC 491,500
Banque
66100000 Charges d'intérêts 220719 A-TND 2345 AGIOS ESC 539,285
Banque
66100000 Charges d'intérêts 220719 A-TND 2346 AGIOS ESC 587,069
Banque
66100000 Charges d'intérêts 220719 A-TND 2347 AGIOS ESC 634,854
Banque
66100000 Charges d'intérêts 220719 A-TND 2348 AGIOS ESC 682,639
Banque
66100000 Charges d'intérêts 220719 A-TND 2349 AGIOS ESC 730,424
Banque
66100000 Charges d'intérêts 220719 A-TND 2350 AGIOS ESC 771,382
Banque
66100000 Charges d'intérêts 220719 A-TND 2351 AGIOS ESC 812,340
Banque
66100000 Charges d'intérêts 220719 A-TND 2352 AGIOS ESC 860,125
Banque
66100000 Charges d'intérêts 220719 A-TND 2353 AGIOS ESC 907,910
Banque
66100000 Charges d'intérêts 220719 A-TND 2354 AGIOS ESC 942,042
Banque
66100000 Charges d'intérêts 260819 A-TND 2711 INTERET EFFET 118,300
Banque
66100000 Charges d'intérêts 260819 A-TND 2712 INTERET EFFET 59,735
Banque
66100000 Charges d'intérêts 160919 A-TND 3080 AGIOS ESC 573,417
Banque
66100000 Charges d'intérêts 160919 A-TND 3081 AGIOS ESC 628,028
Banque
66100000 Charges d'intérêts 160919 A-TND 3082 AGIOS ESC 675,813
Banque
66100000 Charges d'intérêts 160919 A-TND 3083 AGIOS ESC 723,597
Banque
66100000 Charges d'intérêts 160919 A-TND 3084 AGIOS ESC 764,556
Banque
66100000 Charges d'intérêts 160919 A-TND 3085 AGIOS ESC 1 091,666
Banque
66100000 Charges d'intérêts 300919 B TND 1049 CORREC INT 0,729
Banque
66100000 Charges d'intérêts 300919 B TND 1050 CORREC INT 67,290
Banque
66100000 Charges d'intérêts 41019 B-TND 3357 INT EFFET 8,208
Banque
66100000 Charges d'intérêts 181019 B-TND 3454 INTERET RET EFFET ESC 32,833
Banque
66100000 Charges d'intérêts 221019 A-TND 3451 AGIOS ESC 57,785
Banque
66100000 Charges d'intérêts 221019 A-TND 3452 AGIOS ESC 885,837
Banque
66100000 Charges d'intérêts 221019 A-TND 3453 AGIOS ESC 51,315
Banque
66100000 Charges d'intérêts 111119 B TND 1244 INTERETS 133,967
Banque
66100000 Charges d'intérêts 191119 A-TND 3746 INTERET RET 31,375
Banque
66100000 Charges d'intérêts 201119 A-TND 3749 INTERET EFFET 8,201
Banque
66100000 Charges d'intérêts 121219 A-TND 4060 INTERET EFFET 8,194
Banque
66100000 Charges d'intérêts 231219 A-TND 4158 INT EFFET 40,972
Banque
66100000 Charges d'intérêts 310119 B TND 112 REGL INTERET/ECH 191,224
Banque
66100000 Charges d'intérêts 110219 B TND 169 INTERET 184,864
Banque
66100000 Charges d'intérêts 110419 B TND 506 CHARGE CREDIT 184,584
Banque
66100000 Charges d'intérêts 110719 B TND 774 INTERETS 157,225
1
Banque
66100000 Charges d'intérêts 140819 B TND 939 PAIEMENT EFFET 155,450
Banque
66100000 Charges d'intérêts 110919 B TND 1052 PAIEMENT EFFET 148,426
Banque
66100000 Charges d'intérêts 111019 B TND 1196 INTERET CREDIT 136,664
Banque
66100000 Charges d'intérêts 91219 B TND 1450 INT CREDIT 122,629
66100000 Charges d'intérêts 120119 ACH 125 FACT JANVIER ECHEANCIER 347,052
66100000 Charges d'intérêts 120219 ACH 124 FACT FEVRIER ECHEANCIER . 337,989
66100000 Charges d'intérêts 120319 ACH 41 FACT 328,857
66100000 Charges d'intérêts 120419 ACH 126 FACT AVRIL ECHEANCIER 319,654
66100000 Charges d'intérêts 120519 ACH 127 FACT MAI ECHEANCIER 310,380
66100000 Charges d'intérêts 120619 ACH 220 FACT JUIN ECHEANCIER 301,036
2
66100000 Charges d'intérêts 160719 ACH 308 FACT ECH JUILLET 291,619
66100000 Charges d'intérêts 140819 ACH 309 FACT ECH AOUT 282,129
66100000 Charges d'intérêts 160919 ACH 310 FACT ECH SEPT 272,567
66100000 Charges d'intérêts 161119 ACH 428 FACT 228,883
66100000 Charges d'intérêts 301119 ACH 427 FACT 218,911
66100000 Charges d'intérêts 301119 ACH 429 FACT 238,779
66100000 Charges d'intérêts 300119 BIATND 126 REGL INTERET ECH 224,542
66100000 Charges d'intérêts 270219 BIATND 257 REGL INTERETS 203,572
66100000 Charges d'intérêts 300419 BIATND 511 CHARGE CREDIT 218,478
66100000 Charges d'intérêts 300519 BIATND 609 CHARGE CREDIT 203,273
Banque
66100000 Charges d'intérêts 280619 B TND 736 INT PRINCIPAL CREDIT 201,819
Banque
66100000 Charges d'intérêts 300719 B TND 855 INT CREDIT 187,975
Banque 3
66100000 Charges d'intérêts 300819 B TND 943 PRINCIPAL CREDIT 186,592
Banque
66100000 Charges d'intérêts 300919 B TND 1057 PRINCIPAL CREDIT 178,936
Banque
66100000 Charges d'intérêts 301019 B TND 1207 INTERET CREDIT 165,543
Banque
66100000 Charges d'intérêts 21219 B TND 1448 int CREDIT 162,976
Banque
66100000 Charges d'intérêts 301219 B TND 1458 INT CREDIT 150,208
66100000 Charges d'intérêts 120119 ACH 128 FACT 92,701
66100000 Charges d'intérêts 120219 ACH 129 FACT 92,701
Banque 4
66100000 Charges d'intérêts 210319 B TND 394 REG ECH 811,840
66100000 Charges d'intérêts 290319 OD 497 RECLASSEMENT LEASING 543,202
Banque
66100000 Charges d'intérêts 110119 B TND 128 REGL INTERER/ Ech 76,302
Banque
66100000 Charges d'intérêts 110219 B TND 167 INTERETS/ECH 38,260 5
Banque
66100000 Charges d'intérêts 110319 B TND 393 REG ECH 161,918
27 131,276

Vous aimerez peut-être aussi