Vous êtes sur la page 1sur 35

RAPPORT DE STAGE EN VUE DE L’OBTENTION D’UN MASTER EN AUDITE

ET GONTROLE DE GESTION.

Encadré par : Mr OMAR TOUAB

Mr EL FAROUKI MEHDI

Réalisé par : SAAD ALAMI CHENTOUFI

HAMZA KHRIBECH Année de formation : 2020-2022

École Nationale
de Commerce et de Gestion Kenitra
Remerciement

Avant de me donner l’honneur d’exporter ce rapport entre vos mains, Je tiens à


remercier toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin au succès de mon
stage.

Tout d’abord, Je remercie nos formateurs, OMAR TOUAB, qui nous a assuré une
formation solide, et efficace afin que nous soyons à la hauteur et qui m’ont donné
l’opportunité de m’épanouir sur le monde du travail.

J’adresse aussi mes vifs et sincères remerciements au directeur de la société


Sofadicom Mr RIAHI RACHID et mon encadrant durant la période de stage Mr EL
FAROUKI MEHDI pour ses conseils, son soutien et son encadrement rigoureux.

Je remercie également ma famille qui veille à m’assurer les conditions les plus
favorables durant ma formation.

1
2
Sommaire

Remerciement
Sommaire
Introduction

PREMIER CHAPITRE : PRESENTATION DE LA SOCIETE


1-Fiche signalétique
2-Historique de la société
3-Les activités de la société

DEUXIEME CHAPITRE : DEROULEMENT DU STAGE


1-Présentation du service comptabilité
2-Présentation du logiciel OSCAR
3-Les Tâ ches effectuées :
3.1 : Schéma des traitements comptables
3.2 : Le Classement
3.3 : Les écritures comptables
3.4: La TVA
3.5 : La Caisse nationale de sécurité sociale
3.6 : La paie

TROISIEME CHAPITRE : GESTION DES IMMOBILISATIONS

QUATRIÈ ME CHAPITRE : LE TRAITEMENT DE LA PROBLÉ MATIQUEDE LA


MÉ THODE DE RÉ VISION

CONCLUSION

3
Introduction

Nul ne peut nier l’importance que revêtent les connaissances théoriques et les
informations acquises en matière comptable et fiscale. Mais, si on vise la réussite dans
la vie professionnelle, ces connaissances et malgré leur importance demeurent à elle
seule insuffisantes. C’est pourquoi, il est essentiel de les compléter avec des
connaissances pratiques afin de développer un esprit opérationnel, et le meilleur
moyen pour le faire est de passer par un stage.

Le stage est un élément indispensable à notre formation. C’est une période dans
laquelle le candidat ou le stagiaire essaie de pratiquer toutes les théories qu’il a déjà
appris au cours de sa formation pour améliorer ses connaissances théoriques et obtenir
une expérience suffisamment satisfaisante. Cependant le stage permet à l’étudiant de
vivre la réalité socioéconomique des entreprises et leurs problèmes de gestion et
d’organisation.

Et dans le cadre de la formation en master de l’université spécialise en audite et


contrôle de gestion, les étudiants de la 2éme année sont tenus d’effectuer un stage afin
de confronter leurs connaissances théoriques à la réalité du milieu professionnel.

Toutefois, j’ai effectué un stage de quatre mois au sein de la société SOFADICOM au


service comptabilité et qui m’a permis de me rapprocher plus de ce domaine et d’en
constater l’importance.

Et ce rapport résume brièvement ce que j’ai pu observer, apprendre, analyser, ainsi que
les tâches que j’ai effectuée au cours de la période de stage, il est à signaler que le
stage s’est passé dans de très bonnes conditions.

4
PREMIER CHAPITRE :

PRESENTATION DE LA
SOCIETE

5
I. Présentation de la société (SOFADICOM)

Figure 1 : logo usuel de la société sofadicom

1-Fiche signalétique :

 Nom de la société : SOFADICOM


 Directeur : Mr Riahi Rachid
 Adresse : 25, rue Abi Chouaib Doukkali les Orangers-
Rabat
 Téléphone : 05.37.73.79.76
 Gsm Bureau : 0661881569
 E-mail : Sofadicom@menara.ma
 Forme juridique : Société à responsabilité limitée
 Date de création: Septembre 1989
 Activité principale : Comptabilité
Juridiques et contentieux
Fiscalité

6
2- Organigramme de la société :

LE DIRECTEUR
(M. RIAHI RACHID)

La SECRETARIAT
LE COURRIER

SERVICE INFORMATIQUE SERVICE SERVICE JURIDIQUE


COMPTABLITE

LES STAGIAIRES

3-Historique de la société :
SOFADICOM est une société à responsabilité limité (SARL) d’associé unique M.RIAHI RACHID au
capital de 1.000.000,00 Dhs.

Dont l’activité principale est :

 TRAVAUX DE COMPTABILITE
 FISCALITE
 CONSEIL D’ENTREPRISE
 JURIDIQUE

7
Cette société située à Rabat est constituée en Septembre 1989 et gérée par son unique
associé avec la collaboration de cinq comptables et deux secrétaires pour être au
service d’environ deux cent clients de différentes activités notamment des architectes,
des prormoteurs,des commerçants, des prestataires de services ,des pharmaciens, des
usines de fabrication etc…

4-Principaux activités de la société :


SOFADICOM est un bureau de comptabilité, fiscalité et conseil d’entreprise, le nombre de ses
clients est de deux cent dossiers, sept employés sont au service de ses clients leurs tâches sont
principalement les suivantes :

 Comptabilité : elle permet de suivre l’évolution de son patrimoine, de ses biens et de ses
créances, grâce à un document comptable appelé le bilan. Elle permet aussi de déterminer les
causes de résultat de la période comptable grâce au CPC.
En général la comptabilité constitue un moyen de preuve et une source d’information pour :
L’administration fiscale pour des raisons d’impositions.
Les investisseurs éventuels pour l’acquisition des actions.

 Juridique et contentieux : Ce service assure le suivi d’un contribuable tel une société
notamment les procédures de sa constitution et si nécessaire ceux de sa dissolution.
Parallèlement, il s’occupe de régler les problèmes que peut rencontrer un contribuable vis-à-
vis de l’Etat.

 Fiscalité : Déclarations fiscales et parafiscales notamment : IS, TVA, IGR, CNSS, TPI, TPA,
CM, etc…
L’information sur des modifications susceptibles d’intervenir dans les différents domaines.

5-Les services de la société SOFADICOM :

Il existe quatre services au sein de la société SOFADICOM :


a) La direction :

-LE DIRECTEUR : est responsable des missions d’assistance en matière comptable et aussi des
affaires juridiques en élaborant des dossiers de constitution ou de dissolution des entreprises, de
l’augmentation ou de diminution du capital…etc.

-Le secrétariat : Les tâches de la secrétaire consiste à contacter les clients pour compléter leurs
dossiers et régler les pièces nécessaires pour la constitution de la société auprès de l’administration et
également répondre au téléphone.

8
b) Le service comptabilité :

Ce service consiste à établir des opérations comptables à savoir :


-Ecritures comptables et classement des pièces justificatives ;
-Déclaration fiscale ou sociale ;
-Tenue de la comptabilité des personnes physiques ou morales ;
-Etablissement des états de synthèses.

c) Le service juridique :

Ce service consiste à :
-Constitution de la société ;
-Dossiers d’investissement et de constitution ou dissolution des entreprises, de
l’augmentation ou de diminution du capital ;

d) Le service informatique :

Ce service consiste à établir des opérations suivantes:


-La saisie des pièces et des données comptables ;
-Le traitement informatique des statuts juridiques des sociétés.

9
DEUXIEME CHAPITRE :

LE DEROULEMENT DU
STAGE

10
I. Déroulement du stage au sein de la société SOFADICOM :

A. Présentation du service comptabilité :


La comptabilité est un système d’organisation des données d’une entreprise, ou autrement dit une
discipline pratique permettant de fournir de manière continue et en temps réel un état de la situation
financière de l’entreprise.
Le rôle principale du service comptable est de comptabiliser toutes les opérations concernant les
sociétés clientèles (ventes, achats, banque, caisse et opérations diverses…)
Ce service se charge aussi de la paie du personnel, du suivi des comptes bancaires, des règlements
des fournisseurs et des encaissements des factures adressées aux clients.
Il s’occupe aussi de l’établissement en temps voulu, de toutes les déclarations fiscales (TVA, IR,
IS…), et règle tous ces impôts dus par les sociétés clientèles à la perception.
A la fin de l’année, il établit les bilans de ces sociétés qu’il dépose au service des impôts.

B. Présentation du logiciel Oscar :


OSCAR (Outil Système Complet d’Assistance Réseau) est un logiciel comparable à « Symantec
Ghost ».Il permet de réaliser des images des partitions et de les restaurer en cas de plantage ou de
cloner des ordinateurs strictement identiques qui peuvent contenir aussi bien un système WINDOWS
qu’un système LINUX. Il est particulièrement utilisé dans certains établissements scolaires.
Ce logiciel a conçu une gamme comptabilité, complète et communicante, construite pour assurer le
suivi de l’ensemble des opérations de gestion courante mais aussi pour exploiter les données les plus
complexes. Cependant, Ce logiciel de comptabilité propose une méthode simple de sauvegarde et de
restauration de postes. Il permet de remettre facilement un ordinateur, ou un ensemble d’outils
permettant aux administrateurs réseau d’installer facilement une salle complète à partir d’un poste en
bon état.

C. Les tâches effectuées :

1-Schéma des traitements comptables :

11
Classement des
pièces

Banque Caisse Ventes Achats Oper .diverses

Ecritures Ecritures Ecritures Ecritures Ecritures


comptable comptable comptable comptable comptable
dans le dans le dans le dans le dans le
journal Journal journal journal journal
« banque » « caisse » « ventes » « achats» « divers »

Saisie sur ordinateur

Brouillard du grand livre mois

Grand livre rectifié

Bilan

12
2- Le classement des pièces justificatives :
Le classement des documents est un prérequis indispensable à la bonne gestion d’une entreprise. Le
classement des documents permet un gain de temps, au même titre que le logiciel de comptabilité, il
diminue les risques de perte de documents. En outre, le classement des documents contribue à suivre
sereinement la gestion de son entreprise ainsi qu’à préserver le patrimoine de celle-ci.

En effet, toutes les entreprises qu’elles tiennent leur comptabilité elle-même ou qu’elles choisissent
de la déléguer à un expert-comptable, doivent classer leurs factures d’achats et de ventes un bon
classement ce qui permet d’assurer une organisation correcte de l’entreprise. Les justificatifs sont
retrouvés plus rapidement, notamment en cas de contrôle fiscal ou pour des besoins internes.
Cependant, au cours de la durée de stage, on apprentie les différents types de classification des
pièces, et autres justificatives par plusieurs méthodes .Mais la plus effectuer, est celle de
classification chronologique, qui est utilisé au classement des dates et des numéros de factures ou
bien les classer suivant l’ordre indiqué déjà sur les relevés bancaires.

3- Les écritures comptables (la saisie) :

a) Définition :

La saisie comptable est une opération manuelle et obligation légale pour les entreprises, elle
consiste à effectuer des opérations comptables dans les comptes de l’entreprise.
La saisie comptable constitue un encodage et plus particulièrement la traduction en termes
comptables des opérations affectant le patrimoine d’une entreprise ou son activité. C’est-à-dire
répertorier dans un ordre chronologique toutes les opérations financières de l’entreprise (achats,
ventes, opérations divers, caisse, banque).
Chaque ligne du journal comporte les informations suivantes :
 La date de l’opération
 Le compte de la comptabilité concerné
 La référence et l’objet de l’opération le
 Le montant de l’opération.
b) La Saisie des écritures comptables :

Une nouvelle et importante étape arrive après la comptabilisation manuelle des pièces comptables,
cette étape est la saisie sur ordinateur à partir d’un logiciel de la comptabilité dit OSCAR.
La saisie se fait comme suit :

 Taper le mot de passe du logiciel.

13
 Taper le mot de passe du dossier concerné puis au menu de comptabilité
s’affiche sur l’écran.
 Création d’un nouveau dossier (détermination le nom de la société ; la
date de début et fin de l’exercice ; les modèles du plan comptable
simplifier ou normal)
 Saisie des écritures dans les journaux correspondants (journal achats,
ventes, banque, caisse, opérations divers, salaire)
 Analyser les comptes.
 Visualiser et éditer les comptes en cas de faute.

c) Passation des écritures comptables :

 Journal achats :

Le journal « achats » est un document comptable qui comprend l’ensemble des


opérations de comptabilisation des achats réalisés par l’entreprise, c’est un document
qui enregistre toutes les écritures d’achats dans la comptabilité de l’entreprise. Il
contient toutes les écritures d’achats de marchandises ou de matières premières et de
frais généraux de l’entreprise (loyers, publicités, entretien, Crédit-bail, honoraires,
téléphones).

Dans ce journal les écritures se font comme suite :

o On débite un compte de charge 6111 (Achats de m/se)


o On débite un compte d’actif circulant 34552(Etat tva récupérable/charges)
o On crédite un compte de passif circulant 4411(fournisseur).

 Journal ventes :

Le journal des « ventes » est le livre comptable ou sont enregistrées toutes les
écritures comptables relatives aux ventes réalisées par l’entreprise. Il peut s’agir de
vente de produits finis, ventes de marchandises ou de biens de prestations de services.
Dès que l’entreprise émet une facture de vente, la comptabilité doit retranscrire cette
opération dans son journal de ventes.

Dans ce journal les écritures se font comme suite :

14
o On débite un compte d’actif circulant 3421(Client)
o On crédite un compte de produit 7111(vente de marchandise)
o On crédite un compte de passif circulant 4455(Etat tva récupérable).

 Journal caisse :

Le journal de caisse est un document qui enregistre toutes les entrées et les sorties
d’une activité commerciale(les opérations effectuées en espèces), de manière
chronologique et détaillée. Il permet de vérifier ce que la caisse contient réellement à
la fin d’une période donnée.

Dans ce journal les écritures comptables se font comme suite :

o On débite un compte de trésorerie actif 5161(caisse),


o On crédite un compte de passif circulant 4411(fournisseur)
o On crédite un compte de trésorerie actif 5161(caisse).

 Journal Banque :

Le journal banque est utilisé pour comptabiliser toutes les opérations liées à la ou les banques de
l’entreprise que ce soit un compte en dirhams ou en autre monnaies étrangère.
Tout d’abord, la comptabilisation des opérations de trésorerie se fait à la date de réalisation des faits
générateurs des mouvements de trésorerie :
_ Emission du chèque ou de la carte bancaire.
_ Date d’échéance des effets.
_ Ainsi que la date de remise en banque.
Ainsi, chaque établissement financier ouvre un compte spécifique .En effet, en cas d’utilisation de
comptabilité auxiliaire, les encaissements et les décaissements doivent être enregistrés en détail dans
chacun des comptes de tiers.
Finalement, toutes les opérations journalières s’enregistrent jusqu’à la date de clôture de l’exercice,
Elles font l’objet de contrôles par établissement de rapprochements bancaires.
Dans ce journal les écritures comptables se font directement à partir des relevés bancaires et pour
cela :
o On débite un compte de trésorerie actif 5141(banque)
o On crédite un compte de passif circulant 4411(fournisseurs)
o On crédite un compte de trésorerie actif 5141(banque).

15
 Journal des opérations divers :
Le journal d’OD ou journal des opérations diverses, est un document comptable qui permet
d’enregistrer les opérations comptables qui ne concernent ni le journal des achats, ni le journal des
ventes, ni les journaux de trésorerie. Ce journal permet d’enregistrer des opérations concernant les
mouvements de la TVA, les provisions, la paie ou encore les écritures rectificatrices des différentes
erreurs de saisie qui ont été commises.
Dans ce journal, on centralise la paie, la cotisation à la CNSS, la déclaration de la TVA, et d’autres
opérations divers tels les amortissements, les provisions, et les écritures de régularisations.

4-La taxe sur la valeur ajoutée(TVA) :


a) Définition :

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt indirect sur les dépenses de consommation(les biens
consommés ou certaines prestations de service). Elle est payée d’après les consommateurs et
collectée d’après les entreprises qui participent aux processus de production et de commercialisation.
Il existe généralement trois types de TVA, et elle se compose de quatre taux différents.

b) Les régimes de TVA :

Toute entreprise qui propose des prestations de services ou des ventes est soumise à la TVA.
Cette TVA que l’entreprise doit régler lorsqu’elle réalise des achats, et qu’elle collecte lorsque
les clients règlent leurs factures, obéit à un régime d’imposition particulier .Ainsi selon des
critères de performance (chiffre d’affaires HT), toutes les entreprises n’ont pas le même régime.
Cependant il existe deux types de régime de la TVA :

 Régime débit : le principe de ce régime consiste sur la comptabilisation de toutes les factures
soient encaissées ou non encaissées.
 Régime d’encaissement : Ce régime consiste à comptabiliser seulement les sommes
encaissées c’est-à-dire les factures réglées.

c) Les types de la TVA :

Il existe trois types de TVA :

 Etat TVA facturée : C’est une TVA calculée sur toutes les ventes et les produits effectués
par l’entreprise.
 Etat TVA récupérable sur charge : C’est une TVA calculée sur les achats et toutes les
charges effectuées par l’entreprise.
 Etat TVA récupérable sur immobilisation : C’est une TVA calculée sur les immobilisations
de l’entreprise.
16
 Etat TVA due : C’est la différence entre la TVA facturée et la TVA récupérable.

d) Les taux de la TVA :


Les taux de la TVA sont les suivants :

 7% : pour l’eau et les produits pharmacies.


 10% : Pour les commissions et les opérations bancaires.
 14% : Pour les transports de l’électricité.
 20% : Pour les ventes et les achats des marchandises.

e)Les types de déclarations de la TVA :


 Déclaration mensuelle : Lorsque le chiffre d’affaire est supérieur à 1.000.000 DH on utilise la
déclaration mensuelle.
 Déclaration trimestrielle : Lorsque le chiffre d’affaire est inférieur à 1.000.000 DH on utilise la
déclaration trimestrielle.

f) Calcul de la TVA :
L’entreprise doit faire mensuellement ou trimestriellement une déclaration de TVA c’est-à-dire,
déterminer le montant de la TVA qu’elle doit verser à l’état (TVA due, ou bien la TVA exigible),
comme suit :

 Mensuelle :
Etat TVA due= Etat TVA facturée- Etat TVA récupérable /immobilisation +
Etat TVA récupérable/charges

 Trimestrielle :
Etat TVA due = Etat TVA facturée – Etat TVA récupérable/charges

g) Fonctionnement de la TVA :
Pour bien comprendre la TVA, il faut savoir que son principe de collecte et de paiement repose sur
trois étapes :

-Tu payes la TVA sur les biens et services achetés auprès de tes fournisseurs.
-Pour chaque produit ou service vendu à un client, tu collectes la TVA.
-Enfin, tu reverses aux impôts la différence entre la TVA versée à tes fournisseurs et celle
collectée auprès de tes clients.

17
Le mécanisme de la TVA est donc assez simple et nos modèles de facture te permettent de gérer
facilement différents taux au sein d’une même facture.

5-La Caisse nationale de la sécurité sociale:


a) Définition :

La caisse nationale de la sécurité sociale est un établissement public marocain à vocation de sécurité
sociale. Elle a pour mission de gérer la sécurité sociale dans le but de protéger les travailleurs contre
toute perte éventuelle de leurs moyens de subsistance de façon provisoire (accident ; maladie…etc.)
Ou de façon définitive (invalidité ; décès ; vieillesse ; veuvage…).

 Cotisation à la charge patronale et leur taux :


+ Cotisation aux allocations familiales avec un taux de 5.25%
+ Cotisation à la prestation à court et long terme avec un taux de 8.6%
+Cotisation à la taxe de la formation professionnelle avec un taux de 1.6%
+Cotisation à l’assurance maladie obligatoire avec un taux de 2%

 La Cotisation à la charge salariale et leur taux :


+Cotisation à la prestation à court et long terme avec un taux de 4.29%
+Cotisation à l’assurance maladie obligatoire avec un taux de 2%

6- La Paie :

a)Définition :
Document établi mensuellement (ou selon la périodicité de la paie) et récapitulant un certain nombre
d’informations relatives au travail et à la rémunération du salarié :

18
 L’employeur (nom, adresse, numéro d’immatriculation, code APE...)
 Le salarié (nom, emploi occupé, position dans la classification de la convention
collective…)
 Heures supplémentaires éventuellement effectués
 Eléments et montant total du salaire brut

Cependant, le salaire est la contrepartie du travail fournit par un salarié pendant une période bien
déterminée : le mois, la quinzaine, la semaine, le jour, l’heure.

Les salariés sont des personnes liées avec l’entreprise par un contrat de travail.

NB : Le pouvoir public fixe un salaire minimum de garantie SMIG : 2800

b) Les éléments de salaire :

 Salaire de base :
C’est le salaire brut avant les déductions des cotisations sociales et avant versement des
prestations sociales.il ne comprend ni les primes ni les heures supplémentaires. Son montant
correspond généralement à celui de la première ligne du bulletin de paie du salarié.

Salaire de base = Taux horaire normal* heures de travail

 Heures supplémentaires :
Sont payé avec majoration de 25% le jour, 50% la nuit (de 22h à 5h du matin).ces taux sont
porté à 50% le jour et 100% la nuit si les heures supplémentaires sont effectuées pendant les
jours fériées.
Heures supplémentaires = Taux horaires supplémentaires *heures de travail.

d) Les preuves de paie :


 Bulletin de paie : c’est un moyen de paiement justificatif d’un salarié à la fin de période de
travail.
 Livre de paie : c’est un document qui doit être cacheté et paragraphe, signé par l’inspecteur
de travail.
 Livre congé : c’est un livre dont lequel les salariés doivent déposer leur signature en fin de
chaque année périodique de congé éventuel.
 Carte de travail : c’est un moyen d’identification du salarié au sein de la société.

19
TROISIEME CHAPITRE :

GESTION DES
IMMOBILISATIONS

20
INTRODUCTION

La gestion des immobilisations peut se définir comme la gestion de l’ensemble des actifs d’une
entreprise, comprenant les actifs corporels tels que le matériel informatique, les équipements
industriels, le mobilier, mais aussi incorporels (brevets, licences,…) et par le suivi de leurs
amortissements dans le cadre des comptes sociaux, des comptes analytiques, des comptes
consolidés…

Facteur important de production, les immobilisations constituent le moteur des sociétés


capitalistiques, contribuant à leur pérennité .L’actif des entreprises constitue donc une grande part du
patrimoine, qui peut servir de base pour évaluer les entreprises (méthodes d’évaluation par le
patrimoine).

Les immobilisations ont une incidence sur les autres comptes du bilan à savoir les amortissements et
les dotations, les produits de cession et les valeurs nettes comptables. La vérification
d’immobilisations est donc primordiale, puisqu’elles traduisent le patrimoine qui reste le plus
longtemps dans l’entreprise.

De tout ceci, il ressort que la gestion des immobilisations est d’une grande importance pour asseoir
une comptabilité efficace dans une structure financière.

21
I. GESTIONS DES IMMOBILISATIONS :

La gestion des immobilisations est une pratique qui consiste à gérer en continu l’ensemble des actifs
de l’entreprise qu’ils soient corporels ou incorporels, autrement dit, la gestion des immobilisations
correspond à l’activité coordonnée d’une organisation pour réaliser la valeur des actifs. De plus en
plus souvent, cette gestion implique également un suivi des amortissements comptables dans le temps
.Dans le cadre réglementaire national et international de plus en plus complexe, il s’agit en effet d’un
enjeu réglementaire majeur.

1. immobilisations :

Généralités :

En comptabilité, on design par le terme « immobilisation » les biens destinés à servir de façon
durable l’activité d’une entreprise .il existe trois catégories d’immobilisation : immobilisations
financières, immobilisations corporelles, immobilisations incorporelles.
Les immobilisations au sens global quelque se soit leurs typologies constituent pour les entreprises
industrielles ou financières la part la plus importante du patrimoine de l’entreprise.

Définition :

Les immobilisations sont définies comme étant des éléments corporels, incorporels, financiers et
autres, destinées à servir de façon durable dans l’entreprise.
L’immobilisation est acquise non pas pour être vendue ou transformée, mais pour être utilisée comme
instrument de création de richesse et générateur de trésorerie.

On regroupe les immobilisations en 3 grandes catégories : les immobilisations incorporelles, les


immobilisations corporelles et les immobilisations financière. Ces dépenses ne sont pas déduites
immédiatement du résultat de l’entreprise et font l’objet d’un amortissement en fonction de leur
durée d’utilisation.
Il s’agit ici d’un article de présentation des immobilisations et des amortissements, d’autres articles
examinent plus en détail chacun de ces points.

2. Immobilisations incorporelles :
Une entreprise peut acquérir des éléments incorporelles ou peut elle-même les développer .Ils
constituent des éléments d’actifs s’ils ont la potentialité de générer des avantages économiques
futures au bénéfice de cette entreprise.

Les immobilisations incorporelles sont des actifs non monétaires identifiables, sans substance
physique et répondant aux critères suivants :

22
 Etre obtenues ou contrôlées par une entreprise afin d’être utilisées à la
production ou à la fourniture de biens ou services qui seront loués à des tiers,
ou utilisés par cette société au titre de sa propre activités.
 Etre acquise ou crées afin d’être utilisées pendant plus d’un exercice et ne
pas être » cédées dans le cadre normal de l’activité.

On retrouve notamment en immobilisation incorporelle les éléments suivants : les frais


d’établissements, les frais de recherche et développement immobilisés, les brevets, les logiciels, les
marques et autres droits similaires, les logiciels, les sites internet, le fonds de commerce, les fichiers
de clients et d’abonnés, et le droit au bail.

3. Immobilisations corporelles :
Une immobilisation corporelle correspond à un actif physique que l’entreprise entend utiliser au-delà
de la clôture de l’exercice comptable en cours et qui est destiné :

 Soit à être utilisé par l’entreprise dans la production ou la fourniture de biens ou de


service.
 Soit à être loué à des tiers.
 Soit à des fins de gestion interne.

L’immobilisation corporelle concerne l’actif physique que l’entreprise souhaite utiliser après
l’exercice comptable en cours. On peut :

 L’utiliser dans la production, ou la fourniture de biens ou services.


 La louer à des tiers
 L’utiliser à des fins de gestion interne.

Différents éléments constituent les immobilisations corporelles, il s’agit :

 Des constructions
 Des terrains
 De l’agencement et des installations générales
 Du matériel
 De l’outillage
 Du mobilier
 De l’équipement informatique
 Les véhicules

Les immobilisations corporelles sont amortissables, sauf les terrains et les œuvre d’art.

23
4. immobilisations financières :
Les immobilisations financières sont principalement constituées des titres de participations au capital
d’autres entreprises.

Comptablement, elles constituent des participations, c’est-à-dire des droits détenus sur d’autres
entités. Ces droits sont matérialisés ou non par des titres et leur possession durable est estimé utile à
l’activité de l’établissement.

Parmi les immobilisations financières figurent les titres de participation au capital d’autres
entreprises. Ces participations ouvrent droit à une prise de contrôle ou une prise de participation.

Contrairement à la prise de contrôle qui se traduit pat la mainmise sur la gestion de la société
concerné, une prise de participation permet le tissage de liens durables avec une entreprise afin d’en
retirer un avantage économique.

Les immobilisations financières correspondent aux actifs monétaires de l’entreprise .Ces


immobilisations sont comptabilisé dans les comptes de caisse 26 et 27.

On retrouve notamment en immobilisations financières : les tiers de participations et les éventuelles


créances rattachées, les titres immobilisés, les prêts accordés par l’entreprise, les dépôts et les
cautionnements.

Les immobilisations financières ne font pas l’objet d’un amortissement comptable .Une provision
pour dépréciation est toutefois constatée en cas de perte de valeur par rapport au prix de revient.

Les actifs de type immobilisations incorporelles et corporelles perdent de leur graduellement au cours
de leur durée d’utilisation.

Afin de tenir compte en comptabilité de cette perte de valeur des actifs, on doit réaliser une procédure
d’amortissement.

Les actifs immobilisés faisant l’objet d’un amortissement doivent être enregistrés au bilan sur trois
colonnes : montant brut, montant des amortissements cumulés et le montant net.

5. Amortissements comptables des immobilisations :


L’amortissement est la constatation comptable et annuelle de la perte de valeur des actifs d’une
entreprise subie du fait de l’usure, du temps ou de l’obsolescence. L’amortissement comptable
permet d’étaler le cout d’une immobilisation sur sa durée d’utilisation. Les actifs d’une société sont
inscrits au bilan pour leur valeur nette comptable, soit leur valeur d’achat lors de leur entrée au bilan
néanmoins, cette valeur ne correspond plus à la réalité les années suivantes, puisque les actifs perdent
de leur valeur au fil du temps.

L’amortissement permet ainsi de constater, tous les ans, dans la comptabilité, la perte de valeur de la
valeur comptable .L’amortissement enregistré chaque année vient en déduction du bénéfice
imposable.

24
Pour permettre aux entreprises de déduire de leur résultat imposable mes dépenses liées aux
immobilisations, elles doivent pratiquer un amortissement comptable calcul é sur l’évaluation qui a
été faite de l’immobilisation.

L’amortissement consiste à constater en comptabilité la dépréciation de la valeur d’une


immobilisation au fil du temps .Les biens sont amortis sur leur durée d’utilisation, fixée bien par
bien.

Certaines immobilisations ne peuvent pas faire l’objet d’un amortissement .c’est le cas des terrains ou
des immobilisations financières par exemples .Ils doivent être dans certains cas dépréciées. Les
amortissements et, plus largement, les immobilisations elles-mêmes, peuvent être gérés à l’aide d’un
logiciel de gestion des immobilisations.

I. Traitement des immobilisations corporelles :

A- Les immobilisations corporelles :

Les immobilisations corporelles constituent souvent un élément significatif de l’actif de l’entreprise.

Par ailleurs, le fait de savoir si une dépense représente une immobilisation ou constitue une charge
d’exploitation peut avoir un effet important sur le résultat de l’entreprise.

La norme comptable n°5 du système comptable des entreprises a défini les immobilisations
corporelles comme étant des éléments d’actif physiques et tangibles qui ayant un potentiel de gérer
des avantages futurs, sont détenus par une entreprise soit pour être utilisées dans la production ou la
fourniture de biens et de services, soit pour être loués à des fins administratives et de soutien à leur
activité, ils sont censé d’être utilisés sur plus d’un exercice.

1- Définition :

Une immobilisation corporelle est définie comme une chose sur laquelle s’exerce un droit de
propriété .Une immobilisation corporelle se répartit au bilan, lorsqu’elle est terminée, sous les
rubriques suivantes :
 Terrains (y compris agencements et aménagements des terrains)
 Constructions
 Installations techniques, matériel et outillage industriels.
 Autres immobilisations corporelles

Et lorsqu’elles ne sont pas terminées, sous la rubrique :

 Immobilisation en cours

2- Conditions et comptabilisation des immobilisations corporelles :

Pour une immobilisation corporelle à l’actif du bilan, il faut d’abord que cet élément réponde
à la définition d’un actif, plus aux conditions posées pour la comptabilisation d’une
immobilisation.

25
3- Eléments constitutifs du cout d’acquisition des immobilisations corporelles :

Le cout d’une immobilisation corporelle est constitué des éléments suivants :


 Le prix d’achat
 Tous les couts directement attribuables
 Des couts d’emprunts (sur option et dans certaines circonstances)

Les immobilisations corporelles acquises par l’entreprise sont comptabilisées pour leur cout
d’acquisition.

4 – Traitement comptable des immobilisations corporelles :

L’immobilisation corporelle se comptabilise différemment suivant les cas suivant :

 Biens apporté :

21 Immobilisation corporelle X

101 Capital X

 Biens acquis :

21 Immobilisation corporelle X

4366 TVA déductible sur X


immobilisation

Fournisseur d’immobilisation
404

26
II. L’amortissement des immobilisations corporelles :

1. Définition d’amortissement :
L’amortissement est la constatation annuelle de la dépréciation des immobilisations, c’est-à-
dire le traitement et l’enregistrement de la valeur des biens de l’entreprise (éléments de l’actif
concernés par l’amortissement).Cette dépréciation est due à plusieurs factures ; facteurs
physique, facteur techniques, facteurs économiques
L’amortissement est la diminution de la capacité de gérer des avantages économiques futurs
immobilisation corporelle, constatée à la fin d’un exercice.
L’amortissement est la répartition systématique du montant amortissable d’une
immobilisation sur sa durée d’utilisation estimée. Il traduit la diminution inversible de la
valeur d’une immobilisation résultant de l’usage, du temps, du changement de technique et
toute cause. La dotation aux amortissements de l’exercice est constatée en charge.
La durée normale d’utilisation :
 Soit la période pendant laquelle l’entreprise compte utiliser une immobilisation
amortissable.
 Soit la période correspondant au nombre d’unités de production (ou l’équivalent) que
l’entreprise compte obtenir par la mise en œuvre de l’immobilisation amortissable.

Le montant amortissable d’une immobilisation corporelle est son cout historique ou un autre montant
qui lui a été substitué dans les états financiers, diminué de la valeur résiduelle éventuelle.

Le cout historique est le montant de liquidité versé ou d’équivalent de liquidité ou la juste valeur de
toute autre contrepartie donnée ou qu’il fallait donner pour s’approprier un bien au moment de son
acquisition ou de sa production.

La valeur résiduelle est le montant net qu’une entreprise compte obtenir en échange d’un bien à la fin
de sa durée d’utilisation après déduction des couts de cession prévus.

La juste valeur est le prix auquel un bien pourrait être échangé entre un acheteur et un vendeur
normalement.

27
QUATRIÈME CHAPITRE :

LE TRAITEMENT
DE LA PROBLÉ MATIQUE DE LA
MÉ THODE DE RÉ VISION

28
Durant notre stage de 4 mois on a vu que le travail de comptable ne s’arrête pas à la saisie des
opérations courantes. A la fin d’année, il faut mettre en ordre les comptes qui vont être contrôlés,
rectifier les erreurs et omission et évaluer les risques.

Le reviseur dans sa mission utilise l’une des deux méthodes existantes, et particulièrement une
grande attention est accordée, lors de certaines phases de contrôle, à certains postes particuliers du
bilan ou dans des environnements particuliers à savoir le domaine de l’entité́, sa taille...

Les méthodes de la révision comptable

Il existe deux méthodes pour réviser les comptes d’une entreprise :

 La révision par compte ou dans l’ordre de la balance.


 La révision comptable par cycles.

La révision comptable par comptes

La révision par comptes ou dans l’ordre de la balance est une méthode traditionnelle française, basée
sur la revue de tous les comptes de la classe une (1) à la classe sept (7), l’un après l’autre.

L’inconvénient de cette méthode est l’absence de réflexion sur les risques potentiels. Chaque compte
bénéficie souvent du même budget temps, au détriment des comptes dont l’impact est considèré
comme significatif et qui nécessiterait peut-être des contrôles plus approfondis

Certains cabinets se contentent, ici, de réviser les comptes de bilan ou les classes 1 à 5 pour un gain
de temps.

La révision comptable par cycles

C’est une méthode anglo-saxonne, analyser les comptes par cycles consiste à analyser simultanément
un certain nombre de comptes liés entre eux, sans tenir compte du fait qu’ils se trouvent au bilan ou
aux comptes de résultats. L’intérêt de les analyser ensemble réside dans le fait que les opérations se
trouvent souvent sur les mêmes documents.

La révision par cycle consiste à regrouper les comptes en plusieurs groupes logiques.

Elle doit s’appuyer sur un dossier de contrôle organisé par cycles.

Les cycles de la révision comptable

 Cycles des immobilisations


 Cycle achats / fournisseurs
 Cycle ventes / clients
 Cycle stocks et en-cours
 Cycle trésorerie.
 Cycle salaire/ paie.

29
Les outils de la révision comptable

Avant d’entamer la révision comptable, un certain nombre de documents comptables doit être
présent : les journaux, le grand livre, le livre inventaire, la balance...

La constitution d’une documentation la plus exhaustive possible est une nécessite à la réalisation
d’une révision comptable au sein d’une entreprise.

Le grand livre

Le grand livre est un document obligatoire qui regroupe l’ensemble des comptes qui ont été utilises
par l’entreprise dans le cadre de la tenue de sa comptabilité́. Il se décline généralement en deux
formats :

 Le grand livre général : comptes des classes 1 à 7


 Le grand livre auxiliaire : détail des comptes 411(grand livre auxiliaire clients) ou détails
des comptes 401(grand livre auxiliaire fournisseurs).

Le grand livre doit recenser tous les comptes de la comptabilité de l’entreprise. Pour chaque compte
du grand livre, les informations suivantes doivent être mentionnées :

 Numéro de compte et intitulé du compte


 Solde initial au début de l’exercice comptable et solde final
 Operations au débit et au crédit durant l’exercice
 Date et libellé de l’opération avec référence du document prouvant l’opération (facture, reçu
de paiement, etc....)
 Journal où est enregistrée l’opération (achats, ventes, trésorerie, caisse...)

Le grand livre doit être conservé pendant une période de 10 ans à compter de la date de la dernière
inscription.

Le livre journal

Le journal est un document comptable obligatoire dans le quel toute les opérations comptables,
effectuées par l’Entreprise, sont enregistrées, de façon chronologique et continue.

Il est plutôt rare de n’avoir qu’un seul journal étant donné le nombre d’écritures

Comptables à enregistrer. Généralement, dans les Entreprise, on parle de « journaux auxiliaires », en


fonction de la nature des opérations à enregistrer (journal des achats, journal des ventes...) : ils
constituent le support légal de la comptabilité́

Le livre journal doit être tenue avec soin sans blancs ni ratures et chaque article doit contenir les
informations suivantes :

 La date de l’opération
 L’intitulé et le code des comptes
 Comptes (crédité ou débités)
 Le montant de l’opération
 Les pièces justificatives (libellé)
30
 Le livre d’inventaire

Le livre d’inventaire est un document comptable obligatoire dont il reprend l’état complet de tous les
actifs et passifs immobilises (les biens matériels, les outillages, le stock, les créances clients). Il doit
reprendre une description simple mais précise du bien concerné et surtout indiquer sa valeur
comptable.

La valeur comptable d’un bien est sa valeur réelle au jour de son inscription dans le livre
d’inventaire, en tenant compte de son état d’usure ou d’obsolescence.

La balance

La balance comptable est un document qui regroupe l’ensemble de comptes d’une Entreprise pour
une période donnée (les comptes du bilan ou les comptes de gestion). En comptabilité, elle n’est pas
obligatoire, mais demeure, toutefois, essentielle.

La balance comptable nous permet de contrôler la comptabilité́, pour ce faire, celle-ci doit être
équilibrée.

Le bilan

Le bilan est un document qui représente le patrimoine d’une entreprise, il reflète sa situation
économique et financière. Il est composé d’un actif et d’un passif.

Le bilan est une source d’informations et un outil d’analyse indispensable.

Le compte de résultats

Le compte de résultat est un document comptable synthétisant l’ensemble des charges et des produits
d’une entreprise, pour une période donnée, appelé́ exercice comptable. Donc le compte de résultats
est un document de synthèse faisant partie des états, ayant pour fonction d’indiquer la performance
de l’entreprise.

L’état de rapprochement bancaire

L’état de rapprochement bancaire est un document qui a pour objectif de contrôler la concordance du
solde de compte bancaire établi par l’entreprise et du solde mis en valeur par le relevé bancaire. Une
analyse pour apporter des justificatifs à d’éventuels écarts entre les deux soldes doit être faite.

Les pièces justificatives

Toute écriture doit être justifiée, c'est-à̀-dire appuyée sur un document probant. Ce sont des factures,
des contrats ou des documents établissant le comptage d’une opération autorisée.

Les justificatifs émanant de tiers doivent être des originaux conformes à la loi (date, nom, adresse et
coordonnées commerciales du bénéficiaire, nom et adresse de la copropriété, indication précise du
service fourni, des montants hors taxe, de la TVA et du montant TTC).

31
CONCLUSTION :

Quelle que soit la méthode employée pour organiser les travaux de révision des comptes, les objectifs
sont généralement les mêmes. Il s'agit de vérifier un certain nombre d'assertions telles que l'existence,
l'exhaustivité.

Différentes techniques sont utilisées pour la révision des comptes.

La revue analytique permet de comparer les comptes d'un exercice à l'autre pour repérer les
anomalies ou variations significatives entre les exercices. Elle permet d'orienter les contrôles vers les
évolutions anormales.

Dans les comptes de charges et produits, il s'agira parfois de repérer rapidement les nouveaux
comptes, les comptes non utilisés à tort, ceux dont le montant est anormalement élevé (le compte
6063 contient des immobilisations) ou faible (tous les loyers ne sont pas comptabilisés).

L'observation physique permet de vérifier l'existence des stocks et immobilisations (inventaire) en


nature et en quantité.

Les rapprochements et recoupements avec les pièces justificatives internes ou externes aident à
contrôler la cohérence des enregistrements comptables. Ces contrôles peuvent être appliqués aux
relevés bancaires et comptes de trésorerie (rapprochement bancaire).

La confirmation directe ou circularisation permet d'obtenir des tiers un extrait du grand livre. Il
permet de vérifier l'exhaustivité des enregistrements dans les comptes fournisseurs.

Les entretiens avec la direction documentés dans le dossier de travail permettront d'obtenir des
réponses complémentaires.

32
Conclusion

33
Le stage que j’ai réalisé au sein du Cabinet Comptable SOFADICOM m’a permis de me rendre
compte des immenses tâches qui sont attribuées au métier de comptable.
La théorie que j’ai apprise à l’ENCG a enfin été réellement mise en pratique et même d’apprendre
encore de nouvelle chose.
En effet, c’est un métier en constante évolution et dans lequel il faut se tenir au courant des nouvelles
sur législations qui entrent en vigueur.
Malgré le fait que ce soit un métier "de bureau", j’ai pu me rendre compte qu’il y avait aussi toute
une part relationnelle.
D’une part, on retrouve tous les contacts avec le client et d’autre part les contacts entre collègues qui
ne sont pas à négliger pour produire un travail de qualité.
Grace à ce stage, je me sens beaucoup plus préparée à affronter la vie active et développer mes
capacités pour une carrière professionnelle future.

34

Vous aimerez peut-être aussi