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FACULTE MANAGEMENT
FACULTE MANAGEMENT
Rapport de Stage
Mission principale :
1. Objectifs
3. Méthodologie suivie
Conclusion
Présentation du contexte
de la mission : le cabinet
Compta Vision et son
environnement légal et
économique
Le cabinet Compta Vision
J’ai effectué mon stage dans le cabinet Compta Vision : cette section a pour but
de présenter cette entreprise.
Fiche d’identité de Compta Vision :
Dénomination Compta Vision
Logo
Patente 32510159
Compta Vision assiste les dirigeants des entreprises clientes à tous les niveaux
de prise de décision pour résoudre les problèmes qui feraient obstacle à la bonne
marche de leurs organisations. Dans ce but, elle réalise ses prestations au profit
de ses clients tout au long des phases de développement de leurs projets à savoir:
sous tous les aspects technique, économique, financier et social, conseils pour le
la paie.
fiscales de l’entreprise.
J’ai effectué mon stage au département d’audit, qu’on peut retrouver sur
l’organigramme suivant :
Présentation de la mission
effectuée
Mission principale :
1. Objectifs :
* Solde final.
Les détails des ratios financiers sont fournis en annexe (voir « Annexe 1 : Ratios
financiers »). Globalement, j’ai pu dégager les constats suivants :
3. Les créances de l’entreprise constituent une part élevée dans son actif, et
qui ne cesse d’augmenter, prenant 13 points de pourcentage en 4 ans (la part des
créances passant de 82% en 2005 à 95% en 2008).
L’entreprise a donc une grande partie de ses ressources qui ne sont pas encore
encaissées mais restent à l’état de créance, et son passif est lourdement ancré
dans les dettes. Cette double contrainte semble peser sur la rentabilité de
l’entreprise qui ne cesse de baisser.
Orienté par mon chef de stage vers cette piste, j’ai donc été amené à rechercher
en priorité dans les comptes de l’entreprise s’il y a eu compensation.
Le tableau suivant résume les principaux codes utilisés dans les journaux
comptables de Ciel Compta :
Quant aux Grands Livres, ils ont cette forme-ci :
Une fois ces codes compris, il ne fallait plus que déterminer une méthode de
repérage des anomalies. Les anomalies peuvent être regroupées en deux groupes
principaux : les mauvaises imputations et les factures anormalement traitées.
Celles-ci sont repérables surtout sur les comptes de bilan (classes 1 à 5). Il s’agit
d’un compte ou d’un montant qui n’a pas à se trouver dans certains endroits.
Par exemple, la classe 2 rassemble les actifs immobilisés. Or la valeur de ceux-
ci ne peut être inférieure à 1000 dhs. Ainsi, si l’on trouve un compte mis dans la
classe 2 possédant un montant inférieur à 1000 dhs, on repère une mauvaise
imputation.
Dans l’aperçu donné des Grands Livres édités par Ciel Compta, on peut voir une
colonne « Lettre ». En fait, une écriture comptable est dite lettrée quand les
opérations concernées sont soldées, par exemple quand une créance ou une dette
sont remboursées.
Quand une écriture n’est pas lettrée, la première vérification concerne sa date : si
celle-ci est proche de la fin de l’exercice, il est normal qu’elle n’ait pas encore
fait l’objet d’un remboursement ; mais si au contraire l’opération date du milieu
de l’exercice et que des opérations ultérieures sont lettrées, il y a là une
anomalie qui nécessite un examen supplémentaire.
Il s’agit d’aller vérifier dans les journaux concernés, l’évolution de l’opération.
La plupart du temps, il s’agit d’opérations de ventes, et dans une moindre
mesure d’opérations d’achat. Il faut donc chercher dans les journaux des
différentes banques partenaires de l’entreprise, s’il y a un encaissement par
virement ou par chèque non consigné dans le Grand Livre. Cependant l’examen
ne peut aller plus loin, car il faut disposer d’un état de rapprochement bancaire
pour comparer entre les relevés de compte bancaire et les traitements
comptables dans les journaux de banques ; l’entreprise « A Auditer » n’ayant
pas fourni ces états de rapprochements, il n’était pas possible donc de mener
plus loin l’examen.
D’autres vérifications ont été faites, concernant cette fois-ci les autres états de
synthèse fournis : bilans, balances et CPC (voir annexe 2 « Anomalies
repérées »).
L’ensemble des vérifications ont été faites par voie de sondage : en effet,
chaque année représente des centaines d’opérations dans le Grand Livre, et leur
examen individuel prendrait beaucoup plus que la période de stage d’un mois.
Disposant d’une base de sondage (c’est-à-dire la liste des comptes utilisés dans
les documents comptables), j’ai pu constituer un échantillon représentatif de 80
opérations pour l’année 2006, par tirage aléatoire systématique.
Ces opérations de vérification n’ont pas été les seules effectuées durant le stage :
une tâche secondaire m’a été assignée, et sa description fait l’objet de la section
suivante.
Section 2 : Autre tâche effectuée
Il s’agissait d’éliminer d’une part la TVA non récupérable en la classant avec les
autres charges des entreprises, et d’autre part de vérifier, pour la TVA
récupérable, les montants sur les factures qui établissent cette TVA, ainsi que les
identifiants des chèques ayant servi au règlement de la facture avec TVA
comprise.
La TVA non récupérable concerne principalement les charges qui n’ont rien à
voir avec l’activité principale de l’entreprise. Exemples :