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Introduction Générale : ……………………
Introduction :……………………………………………
Conclusion :………………………
Introduction……………………………………………
Conclusion……………………………………………
Introduction …………………………………………
Section1 : …………………………………………….
Section2 :…………………………………………
Conclusion :…………………………………………………..
Conclusion Générale :………………………………………….
Bibliographie ……………………………………………………………………….
ANNEXE ………………………………………………………………………
Introduction Générale :
L'écart de réévaluation peut être inclus dans les réserves une fois qu'il est réalisé (mise hors
service ou sortie de l'actif)
Encore l'écart peut être réalisée tandis le bien est utilisé par l'entreprise celui-ci qui correspond
à la différence entre l'amortissement sur la base de la valeur réévaluée et l'amortissement sur
la base de la valeur d'origine.
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE LIEU DE STAGE ET LES
TACHES EFFECTUEES :
Introduction :
Toute formation théorique doit être complétée par des stages afin d'accumuler autant
d'expérience de travail le plus que possible.
Les stages sont un moyen pour les étudiants d'acquérir de l'expérience et améliorer leurs
compétences et leurs performances professionnelles, c’est qui leur donne une intégration
facile dans les domaines actifs de la vie et qui l'aide à maîtriser leurs tâches et à s'acquitter
efficacement de leurs fonctions.
Dans ce contexte j’ai choisi de passer mon stage de 3 mois du 06/02/2023au 06/05/2023 au
sein d’un cabinet de commissaire aux comptes (CAC) dans le but de compléter ma formation
scientifique de cinq ans et améliorer mes objectifs compétences pour influencer de près
l'environnement professionnel et y répondre à la principale exigence pour avoir une bonne
formation.
Dans ce chapitre on mettra l’accent tout d’abord dans une première section sur la description
générale du lieu de stage « CABINET DE MR TAHER MEDDEB », ensuite dans la
deuxième section on va se focaliser sur la description des tâches effectuées au cours de la
période du stage et enfin dans une troisième section notre intérêt se portera sur les tâches
quotidiennes effectuées dans le lieu de stage.
B/ Fiche signalétique :
Tableau 1: Fiche signalétique du cabinet
55%
45%
SARL
SUARL
Nous remarquons que la figure…. montres que 55% sont des SARL1 et 45% sont des
SUARL2
Les formes juridiques :
Clients
35%
PM
PP
65%
Figure 2: La clientèle
Nous remarquons que le pourcentage le plus important s’est les personnes morales, avec un
pourcentage de 65%, et le reste pour les personnes physiques avec un pourcentage de 35%.
1
Une société à responsabilité limitée (SARL) est une société commerciale où la responsabilité est limitée
jusqu'à concurrence des apports, et qui présente des caractéristiques d'une société de personnes (2 à 100
personnes).
2
L'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (SUARL) ne compte qu'un seul associé.
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L
6/ présentation des services du cabinet et leur fonctionnement :
Durant ce stage j’ai été affecté aux départements et services suivants :
Département du conseil et d’assistance comptable et sociale.
Département audit.
Département juridique et fiscale.
Département informatique.
A/ Département du conseil et d’assistance comptable et sociale :
- Tenue comptabilité :
J’ai été affectée au service comptable au sein du département du conseil et d’assistance
comptable. Ce service consiste à enregistrer au quotidien les transactions comptables de
l’entreprise qui ont lieu au cours de l’exercice comptable dans les journaux et établissement
des états financiers à partir de la balance et le grand livre. C’est une obligation légale mais
aussi un outil précieux. Cela permet de suivre l’activité de la société et de refléter sa
performance.
La supervision comptable consiste à vérifier et valider des écritures comptables ainsi que les
déclarations fiscales et sociales. Elle permet aussi l’édition de situations comptables
intermédiaires, de reportings et de tableaux de bord financiers.
La comptabilité budgétaire et la comptabilité analytique sont des dispositifs utiles à la maitrise
des couts et au contrôle de la gestion.
- Assistance sociale :
Un assistant de service social est un professionnel du secteur social ayant pour mission
d'intervenir auprès des individus, des familles ou des groupes en difficulté de manière à les
aider dans leur projet, d’écouter les personnes reçues pour détecter les origines de leurs
difficultés, apporter du conseil et proposer des solutions et informer sur les droits sociaux et
médicaux.
B/ Département audit :
L’audit fournira à l’entreprise une assurance raisonnable que les états financiers sont exempts
d’anomalies significatives. Il permettra de vérifier l’état de contrôle interne et la performance
de l’entreprise. Il aidera à déceler les irrégularités, les fraudes et détournements. Il sera le
guide lors de vos transactions.
J’ai été affecté au service fiscal au sein du département juridique et fiscal. Ce service se
charge de l’élaboration des déclarations mensuelles de l’impôt, des déclarations des acomptes
provisionnels ainsi que de leur dépôt à la recette des finances.
La fiscalité est une partie importante de la gestion d’une entreprise. De nombreuses lois
régissent ce domaine. Tous les collaborateurs du cabinet sont formés pour suivre l’évolution
des changements en matière de droit fiscal. Ils agissent dans le respect de la loi et avec
intégrité.
D/ Département informatique :
Ce département assure aux autres services les outils informatiques nécessaires pour bien
mener leurs travaux tels que les logiciels, les applications bureautiques et les systèmes de
sécurité de l’information comptable …Ce dernier joue impératif en sauvegardant une image
de qualité de la société en faveur de sa clientèle, j’ai eu l’occasion de découvrir
essentiellement le logiciel « Sage 100 ».
3
La poste tunisienne : est l'entreprise publique tunisienne de service postal. C’est un établissement à caractère
industriel et commercial centré sur deux activités principales : la collecte, le transport et la distribution de
courrier.
- Remplir des lettres d’échange. 1, 2
- Etablissement de déclarations fiscales telles que les
déclarations mensuelles (les 15 premiers de chaque Fiscalité 3,4 et 5
mois pour les PP et les 28 premiers jours de chaque
mois pour PM), Les déclarations des acomptes
provisionnels, les déclarations annuelles (IRPP et
L’IS).
IRPP :
Semaine 2
+Activité commercial et quelques activités des
services : le 25 avril
+Profession libéral : le 25 mai
IS : le 25 mars
- Visite la recette des finances « Ben Gardane »
(échéance des déclarations mensuelles des personnes
physiques).
comptabilité
- Traitement des écritures comptables dans des
journaux d’achat, vente et de retenue d’impôt sur le
revenu ou d’impôt sur les sociétés.
- L’analyse et la justification des comptes.
- Audit comptable de la Sté “CNAF“, le CA doit être Audit
rapproché : CA déclarer = CA comptabilisé
+Paie : vérification TFP / FOPROLOS et CNSS.
+ Rapprochement bancaire.
+ Journal d’achat / vente.
-Etre présent et connaitre la préparation des
déclarations d’employeurs.
Semaine 3
-Etre présent et connaitre la préparation de l’Etat des
soldes intermédiaires de gestion (SIG).
- Sortir au bureau du contrôle « Ben Gardane » pour
faire accepter d’une cessation d’activité d’une société.
- Passation des écritures comptables dans un journal Comptabilité
banque (versement espèces, effet reçu et encaissement
par chèque).
- Dépôt d’un CD dans le bureau de contrôle4.
- Etablissement des déclarations CNSS5. (15 Avril / 15 6, 7 et 8
Juillet / 15 Octobre / 15 Janvier.)
Semaine 4 - Sortir au CNSS pour payer les déclarations. 9,10, 11,
non agricoles. 18
4
Bureau de contrôle : est une entreprise de droit privé. Il a pour mission d’assister les maitres en ouvrages
public et prives, les maitres d’œuvre et vérifier le respecte des normes.
5
CNSS : La Caisse National de la Sécurité Social est un organisme public son rôle est la sécurité dont le but et la
subsistance de façon provisoire (accident, maladie, ...).
personne physique ()إيداع القوائم المالية. Audit
- Préparation de déclarations du TVA sur le logiciel
Microsoft Excel 2010.2021 (déposées sans pénalité).
Pénalité pour le PP : 10 DT pour chaque mois.
Pénalité pour le PM : 25 DT pour chaque mois.
+ Remplir des déclarations de
-Les travaux d’inventaires (la constatation des
amortissements et des provisions).
- Lettrage des factures de vente, d’achat et du TVA.
Semaine 8 - Etablir une vérification sur les retenus fiscales de la Retenue à la
Généralement les clients apportent eux-mêmes leurs documents, mais il se peut aussi Qu’un
personnel du cabinet se déplace chez le client, pour faciliter l’exécution des travaux de la
comptabilité, le client est tenu de présenter les sous-dossiers suivants :
Sous-dossier juridique :
Journal vente :
Ce dossier enregistre les factures de ventes. Après le classement des factures de vente
délivrées par nos clients relatifs. J’ai procédé à l’enregistrement des écritures comptables à
l’aide du logiciel utilisé.
54 Caisse Y
REMARQUE :
La caisse doit présenter toujours un solde débiteur. On vérifie la solde de caisse à travers le
grand livre auxiliaire qui nous donne le solde de compte par jour.
Journal de paie :
Durant mon stage, j’ai effectué des travaux relatifs à la paie.
Pour cette tâche. J’ai eu l’occasion d’établir les journaux de paie des clients du cabinet qui
fournissent un état de pointage de présence de leurs employés.
Ensuite à partir de ces journaux, il ma fallut préparer les bulletins de paie relatifs aux clients
du cabinet.
Enfin, j’ai comptabilisé l’écriture de rémunérations dans le journal de paie.
Compte Libellée Débit Crédit
6400000 1CONSTTSALAIRE X
4531100 2CONSTTSALAIRE Y
4320000 3CONSTTSALAIRE Z
4320050 4CONSTTSALAIRE T
4250000 5CONSTTSALAIRE W
La TFP est institué par le code de travail promulgué par la loi N°66-27 du 30/04/1996 et qui
est due par l’employeur dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et elle due aussi par
les personnes morales et les personnes physique exerçant des professions non commerciales.
6612000 FOPROLOS X
Autres impôts,
4370000 taxes et versement X
assimilés
La TVA est le principal impôt indirect sur la consommation dans le prix de vente des produits
ou service à des taux différents (7%,13% et 19%). La taxation d’un bien ou d’un service n’est
pas réalisée en une seule fois et au stade final de consommation, elle est fractionnée selon les
interventions successives de l’assujetti. La valeur ajoutée représente la différence entre la
valeur des biens et des services produits par une entreprise et celle des biens et services
utilisés pour la production.
TVA
4366000 Y
Déductible
TVA à
4365000 Z
payer
TVA
4366000 Z
Déductible
Le Fond de développement de la compétitivité industrielle : FODEC :
Le FODEC est due par les importateurs et les fabricants des produits des secteurs des
industries mécaniques, électriques, chimiques et des emballages, ainsi que des industries du
cuir des chaussures, des textiles, des matériaux de construction, de la céramique et du verre.
- La liste des produits soumis est fixée par le décret N°634 du Mars 2000.
- Le taux est fixé à 1%.
Le droit de timbre :
Le droit de timbre est un impôt institue par la loi N°93-53 du 17 Mai 1993 applicable à
certains actes, écrits et formules administratives.
Les droits de timbre varient entre 0.6 dinars et 100 dinars, à titre d’exemple : facture 0.6 D
La déclaration d’employeur :
Pour toute personne physique ou morale soumise au régime réel ou forfaitaire, la déclaration
d’employeur doit être déposée avant le 28 février de chaque exercice. Celle-ci est une
déclaration annuelle faite par les tiers et utilisée par l’administration fiscale comme moyen
pour parfaire les informations, elle offre à l’administration toutes les informations nécessaires
à son contrôle fiscal. Elle lui facilite ainsi la tâche dans ses vérifications primaires de la
régularité et de la conformité des données.
Cette déclaration fait mentionner des sommes à retenues avec l’identité complète de leurs
bénéficiaires.
L’impôt sur la société IS :
C’est une déclaration annuelle, qui est précédée par le calcul du résultat fiscal, qui est
déterminé à partir du résultat comptable en procèdent aux réintégrations et déductions visant à
se conformer à la législation fiscal.
Le résultat comptable qui sert de point de départ pour la détermination du résultat fiscal, est
bénéfice net comptable ou perte nette comptable après modifications comptable.
L’impôt sur la société s’applique aux sociétés et autres personnes morales, quelque soit leur
objet, exerçant leur activité en Tunisie ; l’impôt sur les sociétés est également dû par les
personnes morales non établies ni domiciliés en Tunisie qui réalisent des revenus de source
tunisienne.
L‘impôt sur la société doit être calculé selon un taux général de 30% et elle doit être déposé à
la recette de finance jusqu’au 25 mars.
Dans le cadre de mon stage, j’ai eu l’occasion de participer à une mission d’audit d’une
société agricole qui est spécialisé dans la commercialisation des poussins, j’ai eu l’opportunité
de réaliser la vérification des comptes : c'est-à-dire contrôler les pièces justificatives tels que
la date, le nom des fournisseurs ou clients, la sommation des montants, le numéro de facture
… pour vérifier leurs validités.
Conclusion :
Durant ce stage, j’ai appris que le bon accueil et la rapidité de l’opération favorisent la
satisfaction de la clientèle.
En effet, La période de stage technicien au sein du cabinet comptable a été l’occasion pour
m’immerger pour la première fois, dans le cadre de nos études d’ingénierie économique et
financière, dans le monde de travail.
J’ai profité bien tout au long de mon stage de la bonne communication, la confiance et la
ponctualité.
Finalement, cette expérience m’a permis de faire transition avec mon cursus scolaire et le
monde du travail et ainsi voir ces différences et ces difficultés.
Ce stage professionnel m’a donné un réel aperçu du travail d’un technicien supérieur.
Le premier chapitre a mis l’accent sur la description générale du cabinet et les tâches
comptables et fiscales effectuées durant la période de stage, dans le deuxième chapitre on va
présenter l’aspect théorique des entreprises en difficultés économiques.
- Retenue sur salaire : chaque employeur est chargé d’effectuer une retenue à la source
obligatoire sur ses employés au titre des salaires en vertu des dispositions du
paragraphe 3 de l’article 52 de code de l’IRPP et IS.
- Retenue sur loyer : le loyer est le produit de la location des propriétés bâtis y
compris celle agricoles et des fonds de commerce, Selon l’article 52 du code de l’IRPP
étude l’IS le taux de retenue sue loyers est fixé à 15% du montant brut.
5/ les taches effectuées trimestriellement :
La déclaration CNSS :
La déclaration de CNSS est obligatoire puisque chaque employeur est obligé de contribuer
aux charges salariales.
L’employeur doit faire une demande d’affiliation pour obtenir un numéro d’immatriculation
en tant qu’employeur.
De même, l’employeur doit faire une demande pour avoir un N° d’immatriculation en tant
qu’employeur régime indépendant.
Cette déclaration s’établit chaque trimestre :
La première : janvier, février, mars
La deuxième : Avril, Mai, Juin
La troisième : Juillet, Aout, Septembre
La Quatrième : Octobre, Novembre, Décembre
Cette déclaration trimestrielle des salaires doit contenir le matricule, l’identité de salaire, le
trimestre et la rémunération mensuelle qui représente le salaire brut qui figure dans la fiche de
paie de chaque employé pour les trois mois, le total doit être écrit en chiffe, en lettres, aussi la
date, le cachet et la signature de l’entreprise doivent être indiqués sur la déclaration.
Ainsi le salaire déclaré représente la base de calcul pour la sécurité sociale (25.75%) et
l’accident de travail qui varie entre 0.4% et 4% selon l’activité.
sur la société à l’exception des entreprises exerçant dans le secteur agricole et de la pêche, et
par le Les acomptes provisionnels sont dus par les personnes morales soumises à l’impôt
Lorsque les charges financières répondent à la norme de comptabilisation préconisée par
NCT13 : charges d'emprunt. Elles peuvent être capitalisées au niveau de coût de pièce
correspondant au cycle de production de marchandise. Il s’agit des intérêts sur les
capitaux empruntés peuvent être transférés s'ils ont été enregistrés en charge financière
(compte 65), donc l'écriture :
En principe, à la date de l'échange, le bien cédé à l'échange conserve son entrée, tandis que
les biens acquis par échange sont enregistrés à la valeur vénale du bien.
Biens remis en échange, le cas échéant, déduction faite du solde reçu ou majoré du solde
versé (ou, s'il n'est pas aisément vérifiable, à la valeur vénale du bien acquis en
échange).Tout gain ou perte en capital réalisé est inclus dans le revenu.
Lorsque les termes de l'échange diffèrent des justes valeurs, l'élément reçu est comptabilisé à
la juste valeur du bien donné ajusté de la soulte lorsqu'elle s'avère plus fiable.
Les dépenses ultérieures liées à une immobilisation corporelle comptabilisée doivent être
ajoutées à la valeur comptable de l'actif s'il est probable que des rendements futurs
bénéficieront à l'entreprise au-delà du niveau de performance initialement évalué sur l'actif
existant. Toutes les autres dépenses ultérieures doivent être passées en charges dans l'année
au cours de laquelle elles sont engagées. Les dépenses ultérieures liées aux immobilisations
corporelles ne doivent être incluses dans la valeur comptable des immobilisations que
lorsqu'il existe des preuves que les avantages économiques futurs des immobilisations
dépassent le niveau normal initialement déterminé et bénéficieront à l'entreprise.
• Les améliorations apportées aux pièces de machines ont entraîné des améliorations
substantielles de la qualité de la production.
(3) Réaménagement des installations : Déplacement d'un bien d'une place à une autre.
(4) Réparations : Frais engagés pour maintenir le bien en bon état de fonctionnement.
Agrandissements :
L'expansion ne crée pas de problèmes comptables importants. Par définition, toute
augmentation des immobilisations depuis la création du nouvel actif est capitalisée. Par
exemple, l'ajout d'une nouvelle aile à un hôtel ou d'un système de climatisation à un bureau
augmente la capacité de production de l'actif et doit être capitalisé et réconcilié avec les
revenus générés par les activités futures. La question la plus difficile qui peut survenir dans
ce cas est la comptabilisation des changements résultant de l'ajout à la structure existante.
Par exemple, le coût d'enlèvement des murs d'un bâtiment pour faire place à une extension
est-il ajouté au coût de l'extension ou imputé aux dépenses de l'année en cours ? La réponse
dépend de ce qui est recherché. Si l'entreprise envisage d'agrandir le bâtiment à l'avenir, le
coût de la démolition sera ajouté au coût de l'agrandissement. En revanche, si l'entreprise
n'avait pas prévu une telle extension, les frais de démolition seraient passés en charges
dans l'année en cours, le plan d'aménagement étant considéré comme inefficace (charges
exceptionnelles). En effet, la valeur comptable de l'ancien mur restera dans les livres,
même si elle devrait théoriquement être supprimée. "
Améliorations et remplacements :
Les dépenses doivent être capitalisées s'il est déterminé qu'elles amélioreront le
rendement de la propriété. Pour ce faire, choisissez l'une des deux méthodes suivantes
en fonction de la situation.
Méthode de substitution :
En théorie, la méthode de substitution est la pratique suivie lorsque la valeur comptable de
l'ancien actif est disponible. Si la valeur comptable de l'ancien actif peut être déterminée, il
n'est pas difficile d'effacer l'ancien coût et de le remplacer par le coût du nouvel actif. Le
problème avec cette méthode comptable est de déterminer la valeur comptable de l'ancien
actif. En règle générale, différents composants d'un actif donné perdent de la valeur à des
taux différents, mais cela n'est pas directement indiqué. Par exemple, les pneus, le moteur et
la carrosserie d'un camion ne s'usent pas au même rythme, mais la plupart des entreprises
utilisent un taux d'amortissement unique pour leurs camions. Il existe un moyen d'amortir
chaque composant séparément, mais les exigences d'efficacité excluent cette approche. Par
conséquent, si la valeur comptable du bien remplacé ne peut être déterminée, d'autres
méthodes doivent être utilisées.
Les frais de changement d'emplacement sont d'autres frais de même nature. Par exemple,
lorsqu'une entreprise déménage son siège social d'une ville à une autre ou d'un endroit à un
autre, elle comptabilise les frais engagés de changement d'emplacement en tant que charges à
répartir si la direction démontre que le déménagement procurera des avantages économiques
futurs qui bénéficieront à l'exploitation.
Réparations :
"Les réparations ordinaires sont des frais engagés pour maintenir les biens en état de
fonctionner ; on les passe en charges au cours de l'exercice où ils sont engagés en supposant
que c'est le seul exercice qui en profitera. Le remplacement des petites pièces, le graissage et
l'ajustement des machines, l'application d'une nouvelle couche de peinture et le nettoyage sont
des exemples de frais d'entretien périodiques compris dans les frais ordinaires d'exploitation.
Il est souvent difficile de distinguer une réparation d'une amélioration ou d'un remplacement.
La question décisive est de déterminer si les frais sont susceptibles d'améliorer le rendement
futur du bien. S'il s'agit d'une réparation majeure, telle une révision complète, elle profitera
à plusieurs exercices et il faudrait considérer les frais comme un ajout, une amélioration ou un
remplacement, selon le type de réparation effectuée." [12]
Exemple : Le coût d'un nouveau moteur pour un camion constitue généralement une
réparation majeure ayant pour effet de prolonger la durée de vie utile du camion. Le montant
d'un tel échange standard est capitalisé.
Corrélativement, la durée de vie du camion devra faire l'objet d'une nouvelle estimation.
Sur le plan théorique, le traitement comptable le plus approprié aurait été de retirer la valeur et
les amortissements de l'ancien moteur (quote-part du coût initial du camion) pour la remplacer
par le coût du nouveau moteur.
PLAN
CHAPITRE1 : LES ASPECTS theoriques:
Section1 : aspect comptables
Section2 aspect fiscale
Chapitre 2 presentation de lieu de stages et les tache effectue
SECTION 1 : DEFINITIONS
SECTION 2 : EVALUATION DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES INITIALES
SECTION 3 : COMPTABILISATION DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
SECTION 4 : REEVALUATION DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
SECTION 5 : TRAITEMENT DE NOUVEAU REGIME COMPTABLE DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET LA COMPARAISON AVEC LES ANCIENNES
DISPOSITIONS DE LA NCT5
SECTION 6 : LES NORMES INTERNATIONALES IAS /IFRS APPLICABLES AUX IMMOBILISATIONS CORPORELLES
SECTION1 : TRAITEMENT DE REGIME FISCALE DES OPERATIONS DE LA REEVALUATION DE L ANNEE 2019 JUSQU A 2023
SECTION 2 : REGIME DE MOINS /PLUS VALUE DE CESSION ULTERIEURS
SECTION 3 : CONSEQUENCES DES OPERATIONS DE REEVALUATION LIEES AU RESULTAT FISCALE
REMERCIEMENT
DEDICACES
Je dédie ce travail à…
A mes parents
A tous ceux qui ont partagé avec moi tous les moments d’émotion lors de la réalisation de ce
travail,
Par ailleurs , il est important de contrôler, gérer d’une façon pertinente et efficace du
cycle de vie des biens de l’entreprise qui constituent essentiellement son patrimoine pour
permettre de suivre l’évolution des équipements aussi bien assurer une gestion
prévisionnelle qui donner le valeur exacte des immobilisations corporelles .
Il existe plusieurs raisons principales pour lesquelles une entreprise peut choisir de
réévaluer ses immobilisations corporelles. L’une des raisons est de refléter avec précision
la valeur réelle des ces actifs dans le bilan de l’entreprise .Cela peut aider les investisseurs
et les autres parties prenantes a mieux comprendre la situation financière de l’entreprise et
son potentiel de croissance future.
Une autre raison de réévaluation des immobilisations corporelles est d’aligner la valeur
comptable de l’actif sur sa juste valeur marchande. Cela peut améliore l’exactitude des
rapports financiers et garantir que l’entreprise est en conformité avec les normes
comptables.
Suite a la de la NcT5
Selon les normes IFRS, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à l'actif
lorsque :
Les avantages économiques futurs de cet actif doivent profiter à l'entreprise sur la
base des informations disponibles lors de l'enregistrement initial.
Le coût de cet actif peut être évalué de façon précise qu'il ait été acheté ou
produit en interne.
Si l’immobilisation corporelle est constituée par des composants dont la longévité n'est
pas homogène, ceux-ci doivent faire l’objet d’un enregistrement spécifique, puis être
amortis en fonction de leur durée de vie respective.
Bon à savoir : lorsqu’une immobilisation corporelle est réévaluée, l’ensemble de la
catégorie des immobilisations corporelles dont elle fait partie doit également l'être.
Selon IAS 16, l’amortissement d’une immobilisation corporelle peut être constant ou
dégressif. Le mode utilisé doit refléter le rythme selon lequel une entreprise s’attend à
« consommer » la productivité future liée à cet actif.
En cas d’indices révélant une perte de valeur d'origine externe à l'entreprise, une
immobilisation corporelle peut être dévaluée. Cela peut notamment se produire en cas
de :
En pratique, si la valeur de l’actif tombe sous sa valeur comptable, une dépréciation doit
être actée.
Introduction :
Par ailleurs , il est important de contrôler, gérer d’une façon pertinente et efficace du
cycle de vie des biens de l’entreprise qui constituent essentiellement son patrimoine pour
permettre de suivre l’évolution des équipements aussi bien assurer une gestion prévisionnelle
qui donner le valeur exacte des immobilisations corporelles .
Les immobilisations corporelles sont les éléments d'actif physiques et tangibles qui :
ayant un potentiel de générer des avantages futurs, sont détenus par une entreprise
soit pour être utilisés dans la production ou la fourniture de biens et de services, soit
pour être loués à des tiers, soit à des fins administratives et de soutien à leur activité ;
sont censés être utilisés sur plus d'un exercice.
Les modalités d’entrée des immobilisations corporelles dans le patrimoine de l’entité sont :
L’évaluation des immobilisations acquises est donc faite à leur coût d'acquisition
respectif. Il représente la valeur d’entrée du bien dans le patrimoine de l’entité ou sa
valeur d’origine. Selon le principe du « coût historique » chaque immobilisation dont
l’entité est propriétaire apparaît à l’actif du bilan pour cette valeur.
Les frais généraux qui ne sont pas directement rattaches à la mise en utilisation du
bien.
Les frais de démarrage et le frais analogues qui ne peuvent pas être directement
affectés a l’acquisition ou à la mise en état de fonctionnement du bien.
Les pertes d’exploitation initiales, supportées après la mise en service mais avant que
le bien parvienne à la performance prévue.
Un élément des immobilisations corporelles doit être inscrit à l'actif lorsqu’elle remplit les
deux conditions suivantes :
- il est probable que les avantages futurs associés à cette immobilisation bénéficieront à
l'entreprise ; et
- le coût de cette immobilisation pour l'entreprise peut être mesuré de façon fiable.
Le coût hors taxe récupérable ou hors taxe déductible est porté au débit d’un compte
d’Immobilisations(21). La TVA déductible ou récupérable sur immobilisations est portée au
débit du compte (44562) Etat TVA déductible sur immobilisations et au crédit d’un compte
de fournisseur(404) D’où l’écriture suivante :
21 Immobilisation CA
404 Fournisseur PA
L’immobilisation est évaluée au coût de production hors taxe récupérable est constitué du
coût d'achat des matières consommées, plus les charges directes et charges indirectes.
Les charges directes : charges de main d'œuvre et charges sociales, fournitures, énergie.
2- comptabilisation d’immobilisation :
L’entreprise réalise la construction ou la fabrication d’un bien immobilisé pour elle même
telques : la construction d’un bâtiment, la conception d’une installation technique... C’est
une livraison à elle même. L’entreprise doit enregistrer simultanément :
- une entrée d'immobilisation dans le patrimoine enregistrée au débit d’un compte de classe 2
d’immobilisations et au crédit d’un compte(722) Production immobilisée - immobilisations
corporelles comme l’écriture suivante :
2 Immobilisation CP
Les charges financières peuvent être capitalisées au niveau du cout de production lorsqu’elles
remplissent les critères de comptabilisation préconisés par le NCT13 : les charges d’emprunt.
Il s’agit des intérêts des capitaux empruntés pour financer la construction d’une
immobilisation, des frais de dossier et de garantie. Par principe, ils peuvent être
incorporés au coût pour la fraction correspondant à la période de fabrication du bien. S’ils
ont été enregistrés en charges financières (compte 65.), ils peuvent faire l’objet d’un
transfert d’où l’écriture :
2 Immobilisation D
2- Définition de crédit-bail :
Ainsi, le bailleur donne le droit au locataire d’utiliser un bien pour une période de temps
définie à l’avance et pour un loyer dont le calcul peut être linéaire ou dégressif.
Au terme du contrat, le locataire a trois solutions: faire valoir l’option d’achat, rendre le
matériel au bailleur ou encore prolonger le contrat de location.
532 banques C
Ce dépôt sera remboursé en fin de contrat ou viendra en déduction du prix à payer en cas
d’option d’achat.
Les redevances périodiques doivent être payées par le locataire. Elles constituent des charges
inscrites au débit du compte 612 Redevances de crédit-bail. Les redevances sont soumises à la
TVA
532 Banque C
C’est seulement lorsque l’option d’achat a été levée que le locataire devient propriétaire et
qu’il peut donc inscrire à l’actif de son bilan cette immobilisation.
Parallèlement, les redevances ou loyers doivent être enregistrés au compte de résultat au débit
du compte 612 Redevances de crédit-bail.
Enfin, à l’annexe du bilan, une évaluation du montant total des redevances restant à supporter
au titre des contrats de crédit-bail est faite.
Les loyers constituent des charges déductibles pour l’entreprise, ce qui est un paramètre
intéressant notamment dans le cas où la durée du remboursement est rapide
2 Immobilisation D
532 Banque C
Les avantages :
Les crédits-baux peuvent représenter de réels avantages pour les entreprises. Ces derniers se
résument en trois points majeurs :
L'apport personnel
La non-altération de l'endettement
La déduction d'impôt
En effet, l'entreprise a la possibilité, grâce à ce crédit, d'assumer le financement de cette
location sans avoir besoin de fournir quelques apports personnels : l’entreprise ne versant «
que » des loyers, cela évite de grosses sorties de trésoreries.
Aussi, étant donné que les biens sous contrat de location ne sont pas comptés dans le bilan, le
locataire peut utiliser du matériel onéreux sans s'endetter encore plus.
Dernier point, les loyers des crédits-baux étant considérés comme des charges d'exploitation,
ils sont donc déductibles de l'impôt sur le bénéfice.
À retenir aussi que chaque élément constituant le contrat d'un crédit-bail reste négociable, que
ce soient les loyers ou la durée du contrat.
Attention, le crédit-bail n’est accessible que pour l’acquisition de certains biens comme des
véhicules ou des immeubles.
Les inconvénients :
En effet, la somme investie dans le crédit-bail est supérieure à la somme d’un crédit
bancaire, car l’entreprise retient « sa rémunération sur la marge du loyer de location ».
Par ailleurs les sociétés spécialisées dans le crédit-bail étudient l’état financier de
votre société de près avant de vous accorder un crédit-bail et peuvent même aller
jusqu’à vous demander le versement d’un dépôt de garantie ou le paiement d’un
premier loyer important dans le barème de location.
Aussi, le choix des biens mobiliers ou immobiliers n’est pas infini, mais limité. Les
entreprises ont la possibilité de refuser un bien si elle juge qu’il n’est plus d’actualité
ou qu’il est obsolète. Elle peut aussi estimer qu’il sera compliqué de le vendre à la fin
du contrat.
Enfin, dans le cas où vous feriez intervenir un organisme de garantie, le coût du crédit-
bail est majoré de la commission versée à ce garant.
Les règles de détermination du prix d'acquisition à titre gratuit sont différentes de celles
applicables au prix d'acquisition à titre onéreux.
Plus le prix d'acquisition est important, moins la plus-value à régler est élevée.
Certains frais effectivement supportés et justifiés, liés à l'acquisition à titre gratuit, majorent la
valeur d'acquisition pour déterminer le montant de la plus-value immobilière imposable:
Lorsque les droits de succession ont été payés pour la globalité du patrimoine successoral,
seule la fraction correspondante au bien vendu peut être ajoutée au prix d'acquisition.
En revanche, si les droits de donation sont payés par le donateur, ceux-ci ne majorent pas le
prix d'acquisition.
Les dépenses de travaux sont également prises en compte dans les mêmes conditions que
celles applicables pour la détermination du prix d'acquisition à titre onéreux.
Cession des immobilisations corporelles :
A- Définition de cession :
Il s’agit tout simplement du fait de vendre ce bien qui a été utilisé par votre entreprise.
La cession d’immobilisation conduit donc à sortir l’immobilisation de l’actif de votre bilan.
Elle ne fait alors plus partie du patrimoine de l’entreprise. Il résulte de cette opération une
plus ou une moins value. Des conditions particulières d’imposition peuvent se présenter.
Ce dispositif permet, sous certaines conditions, d’exonérer d’impôt sur le revenu et de prélèvements
sociaux les plus-values réalisées. Dans quelles circonstances ? À l’occasion de la cession d’éléments
de l’actif immobilisé par un entrepreneur individuel dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas certains
seuils
1- Le cout d’acquisition constitue de :
Introduction Générale : ……………………
Introduction :……………………………………………
Conclusion :………………………
Introduction……………………………………………
Conclusion……………………………………………
Introduction …………………………………………
Section1 : …………………………………………….
Section2 :…………………………………………
Conclusion :…………………………………………………..
Conclusion Générale :………………………………………….
Bibliographie ……………………………………………………………………….
ANNEXE ………………………………………………………………………
Introduction Générale :
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE LIEU DE STAGE ET LES
TACHES EFFECTUEES :
Introduction :
Toute formation théorique doit être complétée par des stages afin d'accumuler autant
d'expérience de travail le plus que possible.
Les stages sont un moyen pour les étudiants d'acquérir de l'expérience et améliorer leurs
compétences et leurs performances professionnelles, c’est qui leur donne une intégration
facile dans les domaines actifs de la vie et qui l'aide à maîtriser leurs tâches et à s'acquitter
efficacement de leurs fonctions.
Dans ce contexte j’ai choisi de passer mon stage de 3 mois du 06/02/2023au 06/05/2023 au
sein d’un cabinet de commissaire aux comptes (CAC) dans le but de compléter ma formation
scientifique de cinq ans et améliorer mes objectifs compétences pour influencer de près
l'environnement professionnel et y répondre à la principale exigence pour avoir une bonne
formation.
Dans ce chapitre on mettra l’accent tout d’abord dans une première section sur la description
générale du lieu de stage « CABINET DE MR TAHER MEDDEB », ensuite dans la
deuxième section on va se focaliser sur la description des tâches effectuées au cours de la
période du stage et enfin dans une troisième section notre intérêt se portera sur les tâches
quotidiennes effectuées dans le lieu de stage.
B/ Fiche signalétique :
Tableau 2: Fiche signalétique du cabinet
55%
45%
SARL
SUARL
Nous remarquons que la figure…. montres que 55% sont des SARL6 et 45% sont des
SUARL7
Les formes juridiques :
Clients
35%
PM
PP
65%
Figure 5: La clientèle
Nous remarquons que le pourcentage le plus important s’est les personnes morales, avec un
pourcentage de 65%, et le reste pour les personnes physiques avec un pourcentage de 35%.
6
Une société à responsabilité limitée (SARL) est une société commerciale où la responsabilité est limitée
jusqu'à concurrence des apports, et qui présente des caractéristiques d'une société de personnes (2 à 100
personnes).
7
L'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (SUARL) ne compte qu'un seul associé.
é
b
J
0
1
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L
6/ présentation des services du cabinet et leur fonctionnement :
Durant ce stage j’ai été affecté aux départements et services suivants :
Département du conseil et d’assistance comptable et sociale.
Département audit.
Département juridique et fiscale.
Département informatique.
A/ Département du conseil et d’assistance comptable et sociale :
- Tenue comptabilité :
J’ai été affectée au service comptable au sein du département du conseil et d’assistance
comptable. Ce service consiste à enregistrer au quotidien les transactions comptables de
l’entreprise qui ont lieu au cours de l’exercice comptable dans les journaux et établissement
des états financiers à partir de la balance et le grand livre. C’est une obligation légale mais
aussi un outil précieux. Cela permet de suivre l’activité de la société et de refléter sa
performance.
La supervision comptable consiste à vérifier et valider des écritures comptables ainsi que les
déclarations fiscales et sociales. Elle permet aussi l’édition de situations comptables
intermédiaires, de reportings et de tableaux de bord financiers.
La comptabilité budgétaire et la comptabilité analytique sont des dispositifs utiles à la maitrise
des couts et au contrôle de la gestion.
- Assistance sociale :
Un assistant de service social est un professionnel du secteur social ayant pour mission
d'intervenir auprès des individus, des familles ou des groupes en difficulté de manière à les
aider dans leur projet, d’écouter les personnes reçues pour détecter les origines de leurs
difficultés, apporter du conseil et proposer des solutions et informer sur les droits sociaux et
médicaux.
B/ Département audit :
L’audit fournira à l’entreprise une assurance raisonnable que les états financiers sont exempts
d’anomalies significatives. Il permettra de vérifier l’état de contrôle interne et la performance
de l’entreprise. Il aidera à déceler les irrégularités, les fraudes et détournements. Il sera le
guide lors de vos transactions.
J’ai été affecté au service fiscal au sein du département juridique et fiscal. Ce service se
charge de l’élaboration des déclarations mensuelles de l’impôt, des déclarations des acomptes
provisionnels ainsi que de leur dépôt à la recette des finances.
La fiscalité est une partie importante de la gestion d’une entreprise. De nombreuses lois
régissent ce domaine. Tous les collaborateurs du cabinet sont formés pour suivre l’évolution
des changements en matière de droit fiscal. Ils agissent dans le respect de la loi et avec
intégrité.
D/ Département informatique :
Ce département assure aux autres services les outils informatiques nécessaires pour bien
mener leurs travaux tels que les logiciels, les applications bureautiques et les systèmes de
sécurité de l’information comptable …Ce dernier joue impératif en sauvegardant une image
de qualité de la société en faveur de sa clientèle, j’ai eu l’occasion de découvrir
essentiellement le logiciel « Sage 100 ».
8
La poste tunisienne : est l'entreprise publique tunisienne de service postal. C’est un établissement à caractère
industriel et commercial centré sur deux activités principales : la collecte, le transport et la distribution de
courrier.
- Remplir des lettres d’échange. 1, 2
- Etablissement de déclarations fiscales telles que les
déclarations mensuelles (les 15 premiers de chaque Fiscalité 3,4 et 5
mois pour les PP et les 28 premiers jours de chaque
mois pour PM), Les déclarations des acomptes
provisionnels, les déclarations annuelles (IRPP et
L’IS).
IRPP :
Semaine 2
+Activité commercial et quelques activités des
services : le 25 avril
+Profession libéral : le 25 mai
IS : le 25 mars
- Visite la recette des finances « Ben Gardane »
(échéance des déclarations mensuelles des personnes
physiques).
comptabilité
- Traitement des écritures comptables dans des
journaux d’achat, vente et de retenue d’impôt sur le
revenu ou d’impôt sur les sociétés.
- L’analyse et la justification des comptes.
- Audit comptable de la Sté “CNAF“, le CA doit être Audit
rapproché : CA déclarer = CA comptabilisé
+Paie : vérification TFP / FOPROLOS et CNSS.
+ Rapprochement bancaire.
+ Journal d’achat / vente.
-Etre présent et connaitre la préparation des
déclarations d’employeurs.
Semaine 3
-Etre présent et connaitre la préparation de l’Etat des
soldes intermédiaires de gestion (SIG).
- Sortir au bureau du contrôle « Ben Gardane » pour
faire accepter d’une cessation d’activité d’une société.
- Passation des écritures comptables dans un journal Comptabilité
banque (versement espèces, effet reçu et encaissement
par chèque).
- Dépôt d’un CD dans le bureau de contrôle9.
- Etablissement des déclarations CNSS10. (15 Avril / 6, 7 et 8
15 Juillet / 15 Octobre / 15 Janvier.)
Semaine 4 - Sortir au CNSS pour payer les déclarations. 9,10, 11,
non agricoles. 18
9
Bureau de contrôle : est une entreprise de droit privé. Il a pour mission d’assister les maitres en ouvrages
public et prives, les maitres d’œuvre et vérifier le respecte des normes.
10
CNSS : La Caisse National de la Sécurité Social est un organisme public son rôle est la sécurité dont le but et
la subsistance de façon provisoire (accident, maladie, ...).
personne physique ()إيداع القوائم المالية. Audit
- Préparation de déclarations du TVA sur le logiciel
Microsoft Excel 2010.2021 (déposées sans pénalité).
Pénalité pour le PP : 10 DT pour chaque mois.
Pénalité pour le PM : 25 DT pour chaque mois.
+ Remplir des déclarations de
-Les travaux d’inventaires (la constatation des
amortissements et des provisions).
- Lettrage des factures de vente, d’achat et du TVA.
Semaine 8 - Etablir une vérification sur les retenus fiscales de la Retenue à la
Généralement les clients apportent eux-mêmes leurs documents, mais il se peut aussi Qu’un
personnel du cabinet se déplace chez le client, pour faciliter l’exécution des travaux de la
comptabilité, le client est tenu de présenter les sous-dossiers suivants :
Sous-dossier juridique :
Journal vente :
Ce dossier enregistre les factures de ventes. Après le classement des factures de vente
délivrées par nos clients relatifs. J’ai procédé à l’enregistrement des écritures comptables à
l’aide du logiciel utilisé.
54 Caisse Y
REMARQUE :
La caisse doit présenter toujours un solde débiteur. On vérifie la solde de caisse à travers le
grand livre auxiliaire qui nous donne le solde de compte par jour.
Journal de paie :
Durant mon stage, j’ai effectué des travaux relatifs à la paie.
Pour cette tâche. J’ai eu l’occasion d’établir les journaux de paie des clients du cabinet qui
fournissent un état de pointage de présence de leurs employés.
Ensuite à partir de ces journaux, il ma fallut préparer les bulletins de paie relatifs aux clients
du cabinet.
Enfin, j’ai comptabilisé l’écriture de rémunérations dans le journal de paie.
Compte Libellée Débit Crédit
6400000 1CONSTTSALAIRE X
4531100 2CONSTTSALAIRE Y
4320000 3CONSTTSALAIRE Z
4320050 4CONSTTSALAIRE T
4250000 5CONSTTSALAIRE W
La TFP est institué par le code de travail promulgué par la loi N°66-27 du 30/04/1996 et qui
est due par l’employeur dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et elle due aussi par
les personnes morales et les personnes physique exerçant des professions non commerciales.
6612000 FOPROLOS X
Autres impôts,
4370000 taxes et versement X
assimilés
La TVA est le principal impôt indirect sur la consommation dans le prix de vente des produits
ou service à des taux différents (7%,13% et 19%). La taxation d’un bien ou d’un service n’est
pas réalisée en une seule fois et au stade final de consommation, elle est fractionnée selon les
interventions successives de l’assujetti. La valeur ajoutée représente la différence entre la
valeur des biens et des services produits par une entreprise et celle des biens et services
utilisés pour la production.
TVA
4366000 Y
Déductible
TVA à
4365000 Z
payer
TVA
4366000 Z
Déductible
Le Fond de développement de la compétitivité industrielle : FODEC :
Le FODEC est due par les importateurs et les fabricants des produits des secteurs des
industries mécaniques, électriques, chimiques et des emballages, ainsi que des industries du
cuir des chaussures, des textiles, des matériaux de construction, de la céramique et du verre.
- La liste des produits soumis est fixée par le décret N°634 du Mars 2000.
- Le taux est fixé à 1%.
Le droit de timbre :
Le droit de timbre est un impôt institue par la loi N°93-53 du 17 Mai 1993 applicable à
certains actes, écrits et formules administratives.
Les droits de timbre varient entre 0.6 dinars et 100 dinars, à titre d’exemple : facture 0.6 D
La déclaration CNSS :
La déclaration de CNSS est obligatoire puisque chaque employeur est obligé de contribuer
aux charges salariales.
L’employeur doit faire une demande d’affiliation pour obtenir un numéro d’immatriculation
en tant qu’employeur.
De même, l’employeur doit faire une demande pour avoir un N° d’immatriculation en tant
qu’employeur régime indépendant.
Cette déclaration s’établit chaque trimestre :
La première : janvier, février, mars
La deuxième : Avril, Mai, Juin
La troisième : Juillet, Aout, Septembre
La Quatrième : Octobre, Novembre, Décembre
Cette déclaration trimestrielle des salaires doit contenir le matricule, l’identité de salaire, le
trimestre et la rémunération mensuelle qui représente le salaire brut qui figure dans la fiche de
paie de chaque employé pour les trois mois, le total doit être écrit en chiffe, en lettres, aussi la
date, le cachet et la signature de l’entreprise doivent être indiqués sur la déclaration.
Ainsi le salaire déclaré représente la base de calcul pour la sécurité sociale (25.75%) et
l’accident de travail qui varie entre 0.4% et 4% selon l’activité.
Les acomptes provisionnels sont dus par les personnes morales soumises à l’impôt sur la
société à l’exception des entreprises exerçant dans le secteur agricole et de la pêche, et par les
personnes physiques réalisant des bénéfices industriels et commerciaux et des bénéfices des
professions non commerciales.
Les acomptes provisionnels sont perçus en 3 échéances égales chacune 30 % du montant dû
au titre des revenus ou bénéfices de l’année précédente.
Les déclarations d’acomptes provisionnels et leur paiement s’effectuent pendant les 25
premiers jours du sixièmes, neuvièmes et douzièmes mois qui suivent la date de clôture de
l’exercice.
Les tranches sont payées comme suit :
- 1ere tranche : avant le 25 juin.
- 2éme tranche : avant le 25 septembre.
- 3éme Troisième tranche : avant le 25 décembre.
La déclaration d’employeur :
Pour toute personne physique ou morale soumise au régime réel ou forfaitaire, la déclaration
d’employeur doit être déposée avant le 28 février de chaque exercice. Celle-ci est une
déclaration annuelle faite par les tiers et utilisée par l’administration fiscale comme moyen
pour parfaire les informations, elle offre à l’administration toutes les informations nécessaires
à son contrôle fiscal. Elle lui facilite ainsi la tâche dans ses vérifications primaires de la
régularité et de la conformité des données.
Cette déclaration fait mentionner des sommes à retenues avec l’identité complète de leurs
bénéficiaires.
L’impôt sur la société IS :
C’est une déclaration annuelle, qui est précédée par le calcul du résultat fiscal, qui est
déterminé à partir du résultat comptable en procèdent aux réintégrations et déductions visant à
se conformer à la législation fiscal.
Le résultat comptable qui sert de point de départ pour la détermination du résultat fiscal, est
bénéfice net comptable ou perte nette comptable après modifications comptable.
L’impôt sur la société s’applique aux sociétés et autres personnes morales, quelque soit leur
objet, exerçant leur activité en Tunisie ; l’impôt sur les sociétés est également dû par les
personnes morales non établies ni domiciliés en Tunisie qui réalisent des revenus de source
tunisienne.
L‘impôt sur la société doit être calculé selon un taux général de 30% et elle doit être déposé à
la recette de finance jusqu’au 25 mars.
Conclusion :
Durant ce stage, j’ai appris que le bon accueil et la rapidité de l’opération favorisent la
satisfaction de la clientèle.
En effet, La période de stage technicien au sein du cabinet comptable a été l’occasion pour
m’immerger pour la première fois, dans le cadre de nos études d’ingénierie économique et
financière, dans le monde de travail.
J’ai profité bien tout au long de mon stage de la bonne communication, la confiance et la
ponctualité.
Finalement, cette expérience m’a permis de faire transition avec mon cursus scolaire et le
monde du travail et ainsi voir ces différences et ces difficultés.
Ce stage professionnel m’a donné un réel aperçu du travail d’un technicien supérieur.
Le premier chapitre a mis l’accent sur la description générale du cabinet et les tâches
comptables et fiscales effectuées durant la période de stage, dans le deuxième chapitre on va
présenter l’aspect théorique des entreprises en difficultés économiques.
Introduction :
Les immobilisations corporelles représentent un part significatif des actifs total de
l’entreprise et par conséquence elles sont importantes dans la présentation de sa situation
financière.
Par ailleurs , il est important de contrôler, gérer d’une façon pertinente et efficace le cycle
de vie des biens de l’entreprise qui constituent essentiellement son patrimoine pour
permettre de suivre l’évolution des équipements aussi bien assurer une gestion prévisionnelle
qui donner le valeur exacte des immobilisations corporelles .
A leur entrée dans le patrimoine de l’entreprise, les immobilisations font l’objet d’une
évaluation qui permet leur enregistrement en comptabilité.
ayant un potentiel de générer des avantages futurs, sont détenus par une entreprise
soit pour être utilisés dans la production ou la fourniture de biens et de services, soit
pour être loués à des tiers, soit à des fins administratives et de soutien à leur activité ;
sont censés être utilisés sur plus d'un exercice.
Indépendamment de son statut juridique, un élément des immobilisations corporelles doit être
inscrit à l'actif lorsqu’elle remplit les deux conditions suivantes :
- il est probable que les avantages futurs associés à cette immobilisation bénéficieront à
l'entreprise ; et
- le coût de cette immobilisation pour l'entreprise peut être mesuré de façon fiable.
L'application de ces deux critères peut poser en pratique certaines difficultés. Une
appréciation est nécessaire pour appliquer ces critères aux circonstances propres à chaque
entreprise. Il en est ainsi, notamment pour :
certains éléments de faible valeur. Il est opportun de regrouper ces éléments et
d'appliquer les critères à leur valeur globale,
les pièces de rechange principales et les équipements en instance dont l'utilisation est
supérieure à une année. Ces pièces et équipements sont comptabilisés en
immobilisations corporelles,
les pièces de rechange et le matériel d'entretien dont l'utilisation est irrégulière et ne
pouvant être utilisés qu'en association avec un élément des immobilisations
corporelles. Ces pièces et matériel sont comptabilisés en immobilisations corporelles.
Les modalités d’entrée des immobilisations corporelles dans le patrimoine de l’entité sont :
Article 321-1- du PCG : «A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, … les actifs
acquis à titre onéreux sont comptabilisés à leur coût d’acquisition »
En conséquence, les immobilisations acquises à titre onéreux sont évaluées à leur coût
d'acquisition respectif. Il représente la valeur d'entrée de l'actif dans l'actif sujet ou sa valeur
d'origine. Selon le principe du « coût historique », chaque immobilisation détenue par une
entité figure au bilan à cette valeur.
Les frais généraux ne sont admis à être inclus dans le coût d'acquisition d'une
immobilisation corporelle que s'il est démontré que ces frais se rapportent directement
à l'acquisition ou à la mise en état d'utilisation de cet actif.
Les frais de démarrage et les frais analogues qui ne peuvent pas être directement
affectés à l'acquisition ou à la mise en état de fonctionnement d'un actif, n'entrent pas
dans la détermination du coût de cet actif.
Les pertes d'exploitation initiales, supportées après la mise en service mais avant que
l'actif parvienne à la performance prévue, sont constatées en charges
22 Immobilisation CA
Fournisseur d’immobilisation PA
Article 321 : « Dans les comptes individuels, les droits de mutation, honoraires, commissions
et frais d’actes, liés à l’acquisition, peuvent sur option, être rattachés au coût d’acquisition de
l’immobilisation ou comptabilisés en charges»
En conséquence, ces frais d'acquisition ne constituent pas des frais accessoires, bien qu'ils
ne représentent pas un marché ou une valeur marchande. Ils peuvent être inscrits par option
(globale pour tous les éléments d’actif et définitive ou permanente) ont un caractère de
dépenses et sont déductibles des revenus, ou inclus dans le coût comptabilisé des
immobilisations amortissables.
Il s’agit par exemple :
- Les droits d'enregistrement, les droits de mutation enregistrés au débit du compte «
6654. Droits d’enregistrement et de timbre »,
- Les frais d’agence immobilière, les commissions d’intermédiairesles honoraires du
notaire, déduits du compte « 622. Rémunérations d'intermédiaires et honoraires ».
- Tous les frais associés au test sont imputés au compte « 617. Etudes et Recherche et
divers services extérieurs »,
- Les frais de transport après la première installation d'immobilisations, c'est-à-dire en
cas de mouvement ultérieur de biens au sein de l'entreprise, sont enregistrés dans le
compte « 624. Transport de biens et transport collectifs du personnel ».
F- La production d’immobilisation corporelle par l’entreprise lui-même :
2- Principe :
Article 321-1- du PCG : «A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, … les actifs
produits par l’entité sont comptabilisés à leur coût de production ».
Les sociétés sont parfois tenues de fournir leurs propres moyens pour fabriquer des biens
d'équipement et construire des bâtiments, des structures ou d'autres choses pour leur propre
usage.
Par ailleurs, certaines entreprises sont souvent sommées de conserver pour leur usage interne
les biens qu'elles fabriquent ou construisent dans le cadre de leurs activités et objets sociaux.
Comme ça:
• Les entreprises de fabrication de meubles qui conservent une partie de leurs produits (tables,
fauteuils, etc.) pour leur propre usage,
Il n'est pas aussi facile de déterminer les coûts d'entrée des immobilisations produits par
l'entreprise pour elle-même, que la période d'acquisition directe, car ce coût n'est pas résulte
par un accord conclu avec le fournisseur. La firme engager des frais de fabrication, de gestion
et de financement généraux, d'achat de matériaux et de fournitures, de salaire et d'avantages
économiques liés à son équipement.
Il convient de distinguer les charges imputables aux coûts de production de celles qui ne
sont pas incluses dans les coûts de production, et de définir la période de fabrication afin
que des charges puissent être ajoutées au produit et des charges financières incorporées le
cas échéant.
Les normes comptables n’ont pas explicitement défini les immobilisations produites. La
doctrine comptable française (Mémento comptable Francis Lefebvre) considère comme
telles :
- Les immobilisations créées uniquement par l’entreprise ;
- Les immobilisations sous-traitées en partie par l’entreprise ;
- Les immobilisations sous-traitées en totalité, mais l’entreprise reste le maître d’œuvre.
À partir de ce qui précède, nous déduisons que les actifs entièrement emballés en tiers ont
été assimilés en immobilisations produites par l’entreprise elle-même. Tant qu'elle est
toujours le chef de projet de ces actifs fixes, c'est-à-dire que la société suppose travail. La
surveillance est parfois coordonnée. Par conséquent, il ne peut pas s'agir de l'industrie
fabricante de la « clef en main ».
En vertu du §23 de la NCT 05 Le coût d'un actif produit par l'entreprise pour elle-même est
déterminé en utilisant les mêmes principes que pour un actif acquis. Si une entreprise produit
des actifs similaires en vue de les vendre dans le cadre de son activité normale, le coût de cet
actif est en général le même que le coût de construction d'un actif destiné à la vente (voir
norme comptable NC 04 relative aux Stocks). En conséquence, tous les profits internes sont
éliminés pour arriver à ces coûts. De même, les montants anormaux au titre des matières
premières, de la main-d’œuvre et des autres ressources gaspillées dans la construction d'un
actif par l'entreprise pour elle-même ne sont pas inclus dans le coût de cet actif. La norme
comptable NC 13 relative aux Charges d'emprunt, établit les critères de comptabilisation de la
charge financière comme composante de la valeur comptable d'une immobilisation corporelle
produite par l'entreprise pour elle-même.
Le système comptable des entreprises stipule que les immobilisations produites par entreprise
elle-même doivent être évaluées au coût de production .ce dernier comprend le coût d'achat
des matières premières consommées, plus les charges directes affectées à la production de
l’immobilisation (charges de main d'œuvre et charges sociales, fournitures, énergie) et charges
indirectes ou une fraction de ces charges, dans la mesure ou elles peuvent être rattachées à la
production du bien (dotations aux amortissements du matériel utilisé).
22 Immobilisations CP
22 Production immobilisée
En règle générale, les charges financières sont imputées aux résultats car elles se rattachent à
des emprunts finançant des éléments d’actif qui sont prêts à être utilisés par l’entreprise ou qui
sont prêts à être vendus.
Toutefois, le §7 de la NCT 13 « charges d’emprunt » précise que les charges d’emprunts qui
sont directement imputables à l’acquisition, la construction ou la production d’un bien,
pouvant donner lieu à l’immobilisation des charges d’emprunts, doivent être immobilisées
comme une partie du coût de ce bien. Le montant des charges d'emprunt immobilisées doit être
déterminé conformément à la présente norme
Le §8 de cette même norme ajoute que les charges d’emprunt qui sont directement imputables
à l’acquisition, la construction ou la production d’un bien, sont incorporées dans le coût de ce
bien. De telles charges d’emprunts sont immobilisées comme faisant partie du coût de ce bien,
lorsqu’il est probable qu’elles donneront lieu à des avantages économiques futurs pour
l’entreprise et que leur coût peut être évalué de façon fiable. Les autres charges d'emprunt sont
passées en charges de l'exercice au cours duquel elles sont encourues.
Le §9 précise également que les charges d’emprunt qui sont directement imputables à
l’acquisition, la construction ou la production d’un bien pouvant donner lieu à immobilisation,
doivent correspondre aux charges d’emprunts qui aurait pu être évitées si les dépenses
relatives au bien n’auraient pas été faites.
Le § 13 précise aussi L'incorporation des charges d'emprunt dans le coût d'un bien pouvant
donner lieu à immobilisation des charges d'emprunt doit commencer lorsque : -Les dépenses
relatives au bien ont été réalisées,
-Les activités indispensables à la préparation du bien, préalablement à son utilisation ou à sa
vente, sont en cours,
-Les charges d'emprunt sont encourues.
De ce qui précède, nous pouvons déduire que le principe de l’incorporation des charges
d’emprunts (charges financières) au coût de production d’un bien est retenu et admis par le
système comptable à l’instar des normes internationales de l’IASB.
Les conditions d’incorporation des charges d’emprunts devant être remplies sont les suivantes
:
1) Seule la rémunération des capitaux empruntés est à retenir, ce qui exclut toute possibilité
de retenir le coût du financement par capitaux propres.
Les charges d’emprunts peuvent inclure :
- Les intérêts sur découverts bancaires et emprunts à court terme et long terme ;
- L’amortissement des primes d’émission ou de remboursement ;
- L’amortissement des coûts accessoires entraînés par la réalisation d’emprunts
G- L’acquisition des immobilisations corporelles à l’issue un contrat de crédit
bail :
2- Principe de crédit-bail :
Le crédit-bail est un mode de financement des biens professionnels, qu’ils soient mobiliers ou
immobiliers .il s’agit d’un bail qui peut être acheté à la fin du contrat ou à la fin de période
prédéterminée pour le prix indique dans le contrat initial.
Ainsi, le bailleur concède au preneur un droit d’usage du bien pendant durée détermine et
lui octroie un loyer dont le calcul peut être linéaire ou dégressif.
En fin de contrat, le preneur dispose de trois solutions : exerce l’option d’achat, restituer le
matériel au loueur ou encore prolonger le contrat de location.
La comptabilisation des contrats de location est spécifique. Les biens financés par crédit-
bail ne doivent figurer au bilan qu'après exercice par le preneur d'une option d'achat, ce qui
a l'avantage de limiter l'endettement apparent de l'entreprise et est une manière de rassurer
la banque sur le fait qu'elle reste propriétaire du bien financé. La signature d'un contrat n'a
aucune conséquence comptable.
Cependant, la société locataire est tenue de payer les redevances pendant la durée du
contrat. Les locataires sont généralement tenus de verser un dépôt de garantie.
532 banques C
Cet acompte sera restitué en fin de contrat ou déduit du prix à payer en cas d'options d'achat.
Les frais réguliers doivent être payés par le locataire. Ils constituent des charges déduites du
compte 612 Charges locatives. Les redevances sont soumises à la TVA.
532 Banque C
Ce n'est qu'au moment de l'exercice de l'option d'achat que le preneur peut devenir
propriétaire et donc inscrire cette immobilisation à l'actif de son bilan. Parallèlement, les
redevances ou loyers doivent être débités au compte de résultat pour comptabiliser 612
Redevances de crédit-bail.
Enfin, dans l'annexe au bilan, le montant total des charges restant à engager au titre du
contrat de bail est évalué. Le loyer est une charge déductible pour l'entreprise, ce qui est un
paramètre intéressant, surtout si la durée de remboursement est rapide.
De plus, ce type de financement permet d'éviter d'importants transferts de TVA, car il est
nécessaire de récupérer la TVA dans le cas d'investissements, notamment l'achat
d'immobilisations.
22 Immobilisation D
533 Banque
C
Le leasing peut présenter de réels avantages pour les entreprises. Celles-ci peuvent être
résumées en trois points :
• Cotisation individuelle
De plus, comme les actifs loués ne figurent pas au bilan, les locataires peuvent utiliser des
équipements coûteux sans s'endetter d’avant.
Enfin, les loyers des contrats de location-financement sont considérés comme des charges
d'exploitation et sont donc déductibles de l'impôt sur le revenu.
Il faut aussi rappeler que chaque élément qui compose un contrat de location financement
est négociable, que ce soit le loyer ou la durée du contrat. Notez que le crédit-bail n'est
disponible que pour certains achats, tels que des véhicules ou des bâtiments.
Les inconvénients :
Cependant, même si ce crédit permet aux entreprises de bénéficier de nombreux avantages,
il a ses inconvénients :
En effet, le montant investi dans le bail est supérieur au montant du prêt bancaire,
car l'entreprise conserve la « rémunération de la marge locative ».
De plus, les sociétés spécialisées dans le crédit-bail étudieront attentivement la
situation financière de votre entreprise avant de vous proposer un bail, et pourront
même vous demander de verser un dépôt de garantie ou de payer un loyer initial
important dans la taille du bail.
Par ailleurs, le choix des biens meubles ou immeubles n'est pas illimité mais limité.
Si l'entreprise juge que l'article n'est plus pertinent ou est devenu obsolète, elle peut
refuser l'article. Elle peut également avoir du mal à le vendre à l'expiration de son
contrat.
Enfin, si vous faites appel à un garant, la commission versée à ce garant s'ajoute au
coût du bail.
En principe, à la date de l'échange, le bien cédé à l'échange conserve son entrée, tandis que
les biens acquis par échange sont enregistrés à la valeur vénale du bien.
L'échange est un mode d'acquisition d'un bien pour lequel le prix stipulé est réglé par remise
d'un autre bien. L'opération d'échange est une opération par essence non monétaire.
Néanmoins, selon la valeur des différents biens échangés, l'opération peut ou non donner lieu
à versement d'une soulte.
Mais alors qu'il est généralement admis que l'opération d'échange n'exclut pas l'existence
d'une soulte, il est possible, lorsque le montant de la soulte représente un montant significatif
par rapport à l'un des biens donnés en échange, de s'interroger si l'opération puisse toujours
être considérée comme une opération d'échange (par essence de nature non monétaire) ou si
elle constitue plutôt une opération monétaire d'achat et de vente ?
Le coût d’entrée des immobilisations acquises par voie d'échange est différent selon que l'actif
échangé est de nature différente ou de même nature :
• Actif de nature différente : évaluation à la juste valeur de l'actif reçu. La juste valeur de
l'actif reçu équivaut à la juste valeur de l'actif donné en échange ajustée du montant de la
soulte éventuelle en liquidités ou équivalent de liquidités versée ou reçue. Le gain ou la perte
résultant de l'échange doit être constaté en résultat de l'exercice comme pour toute cession.
Cette règle formulée par la NC § 05.20 ne semble pas en harmonie avec la définition du coût
historique donnée au paragraphe 06 de la même norme qui dispose que : «Le coût historique
est le montant de liquidités versé ou d'équivalent de liquidités ou la juste valeur de toute autre
contrepartie donnée ou qu'il fallait donner pour s'approprier un bien au moment de son
acquisition ou de sa production».
Gain/Perte inclus dans le résultat de l'exercice Charges/Produits non inclus dans le résultat à
comme pour toute cession moins qu'il n'y ait évidence d'une diminution
de la valeur du bien cédé, auquel cas il y a
Lorsque les termes de l'échange diffèrent des
lieu d'enregistrer la perte : la valeur de l'actif
justes valeurs, l'élément reçu est comptabilisé
cédé servant de référence à l'évaluation est
à la juste valeur du bien donné ajusté de la
soulte lorsqu'elle s'avère plus fiable.
1) Il faut calculer le résultat auquel l'échange est susceptible de donner lieu en calculant la
différence entre la juste valeur du bien cédé et sa valeur comptable nette.
2) Au cas où le calcul effectué en 1 aboutit à une perte, il y a lieu de l'enregistrer en totalité
immédiatement et on doit comptabiliser le bien reçu à sa juste valeur s'il s'agit de biens de
nature différente ou à la juste valeur du bien cédé s'il s'agit d'actifs de même nature, le tout
plus la somme versée ou, le cas échéant, moins la somme reçue.
3) Si le calcul effectué en 1 donne un gain et si l'échange porte sur des actifs de nature
différente, il y a lieu d'enregistrer la totalité du gain. Au cas où l'échange porte sur des actifs
de même nature, la norme tunisienne reste muette sur la question.
Dans le cas où l'échange porte sur des actifs de même nature (similaires) et de même valeur
(ce qui est rare dans l'échange d'immobilisation), aucun gain ne peut être enregistrée,
l'opération d'échange ne comportant aucun encaissement, il n'y a pas aboutissement du
processus de génération du profit (et manque de substance commerciale), les deux échangistes
se trouvant dans la même situation économique avant et après l'échange.
Dans le cas contraire, où l'entreprise reçoit une soulte (contrepartie partielle monétaire ou
équivalent qui, pour ne pas remettre en cause la nature similaire de l'échange, doit être par
hypothèse non significative par rapport aux justes valeurs des biens de même nature
échangés), ce qui en soit constitue un cas rare d'échange d'immobilisation, on considère
qu'une partie du processus de génération du profit est achevée et que la somme d'argent reçue
constitue la contrepartie d'une vente partielle du bien ; Il est par conséquent approprié de
comptabiliser une fraction du gain déterminée comme suit :
Lorsque les droits de succession sont payés pour la totalité de la succession, seule la partie
correspondant au bien vendu peut être ajoutée au prix d'acquisition.
En revanche, si l'impôt sur les donations est payé par le donateur, il n'augmentera pas le
prix d'achat. Les frais de travaux sont également pris en compte dans les mêmes conditions
que pour la détermination du prix d'achat.
Dépenses postérieures :
Les dépenses postérieures relatives à une immobilisation corporelle déjà prise en compte
doivent être ajoutées à la valeur comptable du bien lorsqu'il est probable que des avantages
futurs, supérieurs au niveau de performance initialement évalué du bien existant, bénéficieront
à l'entreprise. Toutes les autres dépenses ultérieures doivent être inscrites en charges de
l'exercice au cours duquel elles sont encourues.
Les dépenses postérieures relatives à une immobilisation corporelle ne sont incluses dans la
valeur comptable de cette immobilisation que s'il est démontré que les avantages économiques
futurs de l'actif existant, excédant le niveau normal antérieurement déterminé, bénéficieront à
l'entreprise.
405 Agrandissements :
Le problème le plus difficile qui peut survenir dans ce cas est celui du traitement comptable
des modifications apportées, par suite de l'ajout, à la structure existante. Par exemple, les
dépenses engagées pour abattre le mur d'un bâtiment afin de libérer l'espace pour l'ajout sont-
elles à ajouter au coût de l'agrandissement ou à passer dans les charges de l'exercice ? La
réponse est fonction de l'objectif recherché. Si l'entreprise avait prévu d'agrandir le bâtiment
dans l'avenir, le coût de démolition sera ajouté au coût de l'agrandissement. Si, par contre,
l'entreprise n'avait pas prévu un tel agrandissement, les frais de démolition seront passés dans
les charges de l'exercice, puisque l'on considère que la planification de la direction a été
inefficace (coût anormal). Pratiquement, la valeur comptable de l'ancien mur demeurera dans
les comptes, même si théoriquement on devrait l'en retirer." [8]
Les améliorations et les remplacements sont des substitutions de biens existants par de
nouveaux biens. On parlera d'amélioration dans le cas où le nouveau bien est meilleur que le
bien existant. On parlera de remplacement dans le cas où le nouveau bien est de qualité
semblable au bien existant.
Lorsque la valeur comptable d'une immobilisation corporelle tient déjà compte d'une
diminution des avantages futurs, la dépense subséquente en vue de rétablir les avantages
économiques futurs attendus de l'immobilisation est immobilisée, à condition que la valeur
comptable n'excède pas le montant récupérable de l'immobilisation. Tel est le cas notamment
lorsque le prix d'achat reflète déjà l'obligation pour l'entreprise d'engager ultérieurement des
dépenses qui seront nécessaires pour mettre le bien en état de fonctionnement. On peut citer, à
titre d'exemple, l'acquisition d'un immeuble exigeant une rénovation. En de telles
circonstances, les dépenses sont ajoutées au coût d'origine du bien dans la mesure où elles
pourront être récupérées lors de l'utilisation future de ce bien (NC § 05.24, alinéa 2).
Si on établit que les dépenses amélioreront le rendement du bien, il faudra les capitaliser. A
cet effet, on choisit l'une des deux méthodes suivantes, selon les circonstances.
Les frais de changement d'emplacement sont d'autres frais de même nature. Par exemple,
lorsqu'une entreprise déménage son siège social d'une ville à une autre ou d'un endroit à un
autre, elle comptabilise les frais engagés de changement d'emplacement en tant que charges à
répartir si la direction démontre que le déménagement procurera des avantages économiques
futurs qui bénéficieront à l'exploitation.
408 Réparations :
"Les réparations ordinaires sont des frais engagés pour maintenir les biens en état de
fonctionner ; on les passe en charges au cours de l'exercice où ils sont engagés en supposant
que c'est le seul exercice qui en profitera. Le remplacement des petites pièces, le graissage et
l'ajustement des machines, l'application d'une nouvelle couche de peinture et le nettoyage sont
des exemples de frais d'entretien périodiques compris dans les frais ordinaires d'exploitation.
Il est souvent difficile de distinguer une réparation d'une amélioration ou d'un remplacement.
La question décisive est de déterminer si les frais sont susceptibles d'améliorer le rendement
futur du bien. S'il s'agit d'une réparation majeure, telle une révision complète, elle profitera
à plusieurs exercices et il faudrait considérer les frais comme un ajout, une amélioration ou un
remplacement, selon le type de réparation effectuée." [12]
Exemple : Le coût d'un nouveau moteur pour un camion constitue généralement une
réparation majeure ayant pour effet de prolonger la durée de vie utile du camion. Le montant
d'un tel échange standard est capitalisé.
Corrélativement, la durée de vie du camion devra faire l'objet d'une nouvelle estimation.
Sur le plan théorique, le traitement comptable le plus approprié aurait été de retirer la valeur et
les amortissements de l'ancien moteur (quote-part du coût initial du camion) pour la remplacer
par le coût du nouveau moteur.
Amortissement :
A- Définition :
Le montant amortissable d'une immobilisation corporelle doit être réparti systématiquement
sur la durée d'utilité. La valeur comptable de l'actif est réduite à mesure que les avantages
économiques sont consommés. La dotation aux amortissements est inscrite en charges.
La durée d'utilité est :
o Soit la période pendant laquelle l'entreprise s'attend à pouvoir utiliser un actif ; ou
Dotation d’amortissement :
La dotation aux amortissements de l’exercice mesure la diminution annuelle irréversible de
la valeur d’une immobilisation. Elle est constate en charges .Le montant de la dotation dépend
de trois éléments :le montant amortissable, la durée d’utilisation et méthode d’amortissement
choisie.
Dotation d’amortissement =base d’amortissement *taux d’amortissement
C- Le plan d’amortissement :
Pour pouvoir établir le plan d’amortissement d’un bien, il faut avoir les informations
suivantes sur le bien à amorti :
- La durée normale d’utilisation du bien et par conséquent le taux d’amortissement du
bien considère ;
- La base amortissable ;
- La date de mise en service du bien ;
- la méthode d’amortissement
Une fois toutes les informations sont recueillies, le comptable de l’entreprise peut dresser le
plan d’amortissement qui présentera de manière prévisionnelle une évaluation de la
dépréciation annuelle de chaque bien amortissable .Le plan d’amortissement se présente de la
manière suivante :
Année Base Annuité Amortissement VCN en fin
d’amortissemen d’amortissement cumule d’exercice
t
N
N+1
N+2
……
Amortissement constant ou linéaire, ce qui fera que l'attribut soit une charge
constante dans le temps d'utilisation;
Sur la base de l'amortissement variable de la production, reportez-vous à
l'utilisation des marchandises), qui est directement proportionnelle à l'utilisation
des produits. Et
L'amortissement décroissant, entraînant une réduction de la charge de propriété.
La méthode d’amortissement dégressif conduit à une charge décroissante sur la durée d’utilisation
du bien. Cette méthode peut être considère comme la méthode la plus proche de l’évolution réelle
dans le temps de la valeur d’un élément d’actif immobilise .En effet, les immobilisations perdent
souvent plus de valeur au cours des premières années d’usage du bien .il parait donc normal de
constater un amortissement la plus important durant les premières années.
L’amortissement linéaire :
L’amortissement linéaire consiste à amortir le matériel d’une manière constante sur toute sa durée
d’utilisation. C'est donc une constatation comptable de la dépréciation d'un bien, basée sur une
méthode de calcul dont le montant des annuités est constante.
L’amortissement dégressif :
Pour ce qui est de l'amortissement linéaire, l’annuité (c'est à dire le montant de la dépréciation
de la valeur) d’un bien immobilisé, reste inchangée d’un exercice comptable à un autre. De
plus, le taux d’amortissement ne change pas lui non plus, d’une année à l’autre. Dans le cas de
l'amortissement dégressif la valeur des immobilisations est plus rapidement dépréciée pendant
les premières années de l’amortissement que pendant les dernières années. Le taux
d’amortissement dégressif quant à lui, change pour le taux d'amortissement linéaire s’il
devient d'un montant inférieur à celui-ci.
c) accumulation des coûts de loin supérieure aux montants initialement estimés pour la
fabrication ou l'acquisition d'un élément d'actif.
Si l'entreprise rencontre une des situations décrites ci-dessus ou d'autres situations analogues
de nature à engendrer une réduction de valeur de l'actif, elle doit estimer le montant des cash-
flows futurs actualisés qui seront générés par l'utilisation de l'actif et son éventuelle cession.
Si le montant des cash-flows futurs actualisés est inférieur à la valeur comptable nette de
l'actif, une réduction de valeur doit être constatée.
Le montant des cash-flows futurs est déterminé sur la durée de vie de l'immobilisation. Il est
déterminé par ensemble d'immobilisations le plus réduit possible, à partir duquel il est
possible de mettre en évidence un flux de trésorerie indépendant des flux liés à d'autres
immobilisations. Pour le calcul des cash-flows, les charges financières ne sont pas prises en
compte. Le montant des cash-flows est augmenté de la valeur résiduelle du bien.
L'estimation des cash-flows peut se faire à l'aide d'une fourchette de prévisions auxquelles
l'entreprise applique une probabilité de réalisation, en fonction du caractère objectivement
vérifiable des hypothèses retenues.
Lorsque les cash-flows actualisés y compris la valeur résiduelle sont inférieurs à la valeur
comptable nette du bien en question, une réduction de valeur doit permettre de ramener le
bien à sa valeur récupérable, lorsque celle-ci est difficile à déterminer à sa juste valeur. La
juste valeur est déterminée par référence au prix du marché, s'il existe un marché actif pour le
bien, ou si ce prix ne peut être obtenu, par référence à un prix d'un bien équivalent, ou par
référence à d'autres techniques d'évaluation s'il n'est pas possible de se référer à un prix de
marché.
Lorsque la réduction est imputée définitivement, la nouvelle valeur comptable nette du bien
constitue la nouvelle base d'amortissement [13].
L'amortissement se calcule par conséquent sur la base de cette nouvelle valeur pour la durée
restant à courir. La réduction de valeur est constatée en résultat de l'exercice. Elle est
définitive et ne peut être ultérieurement annulée, même si les résultats futurs s'améliorent.
Lorsque la réduction de valeur est jugée non irréversible, la valeur comptable nette est
ramenée à la valeur récupérable par le biais d'une provision pour dépréciation.
Lorsque la valeur d'une immobilisation a été réduite par voie de provision, la base
amortissable est constituée par la nouvelle valeur nette et l'amortissement correspondra à cette
nouvelle valeur nette répartie sur le nombre restant d'années d'utilisation de l'immobilisation.
A- Principe :
Les immobilisations corporelles doivent être retirées de l'actif du bilan lors de leur cession, ou
lors de leur mise au rebut c'est-à-dire lorsque l'immobilisation n'a plus d'utilité permanente et
qu'aucun avantage économique n'est attendu lors de sa cession.
La différence entre le produit de cession et la valeur comptable nette à la date du retrait est
incluse dans le résultat de l'exercice en cours.
Lors des cessions d'immobilisations corporelles, la différence entre le prix de cession hors
TVA reversée et la valeur nette comptable représente la plus ou moins-value de cession et
constitue le résultat de cession. L'enregistrement de ce résultat est effectué selon le cas au
débit du compte 636 ou au crédit du compte 736. La valeur nette comptable est mise en
évidence en débitant le compte d'amortissement concerné, par le crédit du compte
d'immobilisation correspondant pour le montant brut de l'immobilisation cédée.
Si l'immobilisation a fait l'objet d'une provision pour dépréciation, cette provision est reprise
lors de la cession de l'immobilisation par le crédit sur compte «7816 Reprises sur provisions».
Cette solution n'est pas conforme aux développements de la NCG relatifs au fonctionnement
des comptes qui disposent :
A la date de la cession, toute provision pour dépréciation sur immobilisation doit, par
conséquent, à l'instar du traitement préconisé pour les provisions pour dépréciation des
clients, être systématiquement reprise par le biais du compte «7816 Reprise sur provisions».
Deux autres arguments militent pour la technique de la reprise systématique des provisions :
Les immobilisations retirées de l'exploitation sont à loger dans une subdivision séparée du
compte d'immobilisations concerné (NCG).
Destruction d'une immobilisation : Une immobilisation détruite doit être radiée de l'actif.
La valeur comptable nette à la date de la destruction peut être passée en charges par le biais
d'une dotation aux amortissements exceptionnelle ou hors exploitation. La valeur brute de
l'immobilisation et son amortissement sont ensuite extournés pour solde.
Immobilisation mise hors service : Une immobilisation peut être mise hors service pour des
raisons d'ordre physique, économique, juridique ou écologique.
Les facteurs d'ordre juridique sont notamment l'interdiction du produit ou de ses composantes
fabriquées par l'équipement concerné.
Les facteurs d'ordre écologique peuvent être la lutte contre la pollution sous ses différentes
formes. Les facteurs d'ordre écologique peuvent se cumuler avec les facteurs juridiques ou
résulter d'une politique d'avant garde de l'entreprise.
Une immobilisation mise au rebut doit être réduite à sa juste valeur par le biais d'une
réduction de valeur
Le jour même ou à la fin de l’exercice, lors des travaux d’inventaire, selon les
circonstances :
a) Enregistrement de la sortie du bien du patrimoine :
A- Biens amortissables.
1) Au jour de la cession.
Le jour de la cession :
· Constat d’un produit exceptionnel sur opération en capital.
· Enregistrement d’une créance sur cession d’immobilisation ou d’une entrée de fonds en
trésorerie.
A l'inventaire.
Le jour même ou à la fin de l’exercice, lors des travaux d’inventaire, selon les circonstances :
a) Enregistrement d’une dotation d’amortissement complémentaire :
b) Sortie du bien du patrimoine de l’entreprise et annulation des amortissements et
dépréciations Comptabilisés depuis la date d’acquisition jusqu’à la cession :
o Calculs préalables :
Valeur brute d’entrée (HT)
- Cumul des amortissements et dépréciations
= Valeur Comptable Nette
o Enregistrement comptable :
Remarques.
a) La dotation complémentaire est facultative. Elle est conseillée pour évaluer correctement la
Valeur Comptable Nette et le résultat de la cession.
b) Pour un bien totalement amorti : Somme des amortissements = Valeur d’origine donc VCN
=0
c) En pratique, le jour de la cession, en cas d’encaissement du prix de vente, il arrive qu’un
compte d’attente soit utilisé d’où 512 Banque (D) et 471 Compte d’attente (C). Il sera soldé
au moment des travaux comptables d’inventaire.
d) Il existe de nombreux cas particuliers pour la TVA selon que les biens cédés soient des
meubles ou des immeubles : immeubles (cas particuliers pour la TVA), biens meubles
(cessions soumises à la TVA).
e) Le résultat comptable de l’exercice inclut le résultat de la cession (Plus value ou moins
value).
Il s’agit tout simplement du fait de vendre ce bien qui a été utilisé par votre entreprise.
La cession d’immobilisation conduit donc à sortir l’immobilisation de l’actif de votre bilan.
Elle ne fait alors plus partie du patrimoine de l’entreprise. Il résulte de cette opération une
plus ou une moins value. Des conditions particulières d’imposition peuvent se présenter.
B- Les écritures comptables de cession :
1- La constatation de la vente :
2- L écriture au jour de cession :
3- Sortie d immobilisations corporelle :
a. Enregistrement de la sortie de
l'immobilisation
N° de Débi
Libellé Crédit
Compte t
https://www.procomptable.com/iasb/comparaison/immo_corporelles.htm
A- L ASPECT COMPTABLE :
Il existe plusieurs raisons principales pour lesquelles une entreprise peut choisir de réévaluer
ses immobilisations corporelles. L’une des raisons est de refléter avec précision la valeur
réelle des ces actifs dans le bilan de l’entreprise .Cela peut aider les investisseurs et les autres
parties prenantes a mieux comprendre la situation financière de l’entreprise et son potentiel
de croissance future.
Une autre raison de réévaluation des immobilisations corporelles est d’aligner la valeur
comptable de l’actif sur sa juste valeur marchande
Cela peut améliore l’exactitude des rapports financiers et garantir que l’entreprise est en
conformité avec les normes comptables.
Les immobilisations corporelles doivent être évaluées périodiquement à la valeur recouvrable. Si celle
ci est inférieure à la VCN, l’entreprise doit constater une perte de valeur.
La valeur recouvrable correspond à la valeur la plus élevée entre le prix de vente net et la valeur
d'utilité (qui correspond à la somme des cash flows actualisés)
La perte de valeur est constatée en charges de l'exercice en réduisant la valeur comptable nette de
l'immobilisation.
Toutefois s’il y a un écart de réévaluation, la perte est imputée sur cet écart à hauteur du montant de
l’écart, le surplus est constaté en charges.
V. Les informations à fournir:
Les informations à fournir prévues par l'IAS 16 sont comparables à la NCT 05 sauf que le point (5) est
développé par la nouvelle IAS 36.
L'IAS 16 ajoute les points suivants :
1. Les durées d'utilité ou le taux d'amortissement utilisé
2. Les augmentations ou les diminutions durant l'exercice résultant des
réévaluations
3. Les différences de changes nettes provenant de la conversion des états
financiers d'une entité étrangère
L'entreprise doit fournir la nature et les effets des changements d'estimation de :
La valeur résiduelle
Les coûts estimés de démantèlement et remise en état
Les durées d'utilité
Le mode d'amortissement
En cas de réévaluation les informations suivantes doivent être fournies :
Les principes de réévaluation utilisés
La date de réévaluation
Le recours ou non à un évaluateur indépendant
La nature des indices utilisés pour déterminer le coût de
remplacement
La valeur comptable de chaque catégorie d'immobilisation
corporelle
L'écart de réévaluation
Les dites dispositions s’appliquent aux immeubles bâtis et non bâtis inscrits à l’actif
immobilisé : Terrains et constructions telles que les terrains nus, terrains aménagés
et terrains bâtis y compris le siège social ….
Toutefois, demeurent non concernés, les immeubles bâtis et non bâtis à statut
juridique particulier conformément à la législation comptable des entreprises.
L’opération de réévaluation des immeubles bâtis et non bâtis accorde aux sociétés :
Pour le régime de la réévaluation légale des immeubles bâtis et non bâtis, aucun changement n’ a été
apporté aux conditions et avantages. Toutefois, pour le matériel et équipement deux changements
ont été apportés :
- Le compte de réserve spécial de réévaluation était non distribuable ni utilisable, quelle qu’en soit la
forme pour une période de cinq ans au moins. Désormais, ledit compte de réserve n’est libre qu’en
cas de cession des actifs objet de l’opération de réévaluation.
- L’actif réévalué était cessible à tout moment. Désormais, les actifs objet de l’opération de
réévaluation ne peuvent être cédés qu’après l’expiration d’une période de 5 ans au moins à compter
du 1er janvier de l’année suivant celle de la réévaluation.
Les nouvelles dispositions s'appliquent aux immobilisations corporelles figurant aux bilans des
sociétés clôturés au 31 décembre 2022 et aux bilans des années ultérieures.
Réserve de réévaluation Non cessible pendant 5 ans Non cessible pendant 10 ans
Réserve de réévaluation Non utilisable sauf en cas de Non utilisable sauf en cas de
cession de l’actif cession de l’actif
❖ Réévaluation légale des actifs immobilisés matériels à l'exception des immeubles bâtis et non bâtis
Les sociétés exerçant dans le secteur de l'industrie peuvent procéder, à la réévaluation des éléments
de leur actif immobilisé matériel (immobilisations corporelles) tel que défini par la législation
comptable des entreprises à l'exception des immeubles bâtis et non bâtis, et ce, conformément aux
dispositions du système comptable des entreprises.3 Toutefois, la réévaluation ne peut s'effectuer au
titre des machines, du matériel et des équipements destinés à l’exploitation bénéficiant de
l'amortissement supplémentaire de 30%, acquis ou fabriqués dans le cadre d’opérations d’extension
ou de renouvellement.4 Les montants des amortissements restant à admettre en déduction, en vue
de la détermination du résultat soumis à l’impôt sur les sociétés, sont calculés sur la base des
nouvelles valeurs comptables nettes obtenues par la réévaluation du prix d'achat ou de revient
tenant compte des indices fixés par un décret5 et les montants des amortissements déjà effectués,
réévalués pour chaque exercice en fonction des mêmes indices. Ils sont échelonnés au moins sur cinq
ans. La plus-value de réévaluation doit être portée à un compte spécial de réserve, au passif du bilan,
non distribuable ni utilisable quelle qu’en soit la forme sauf en cas de cession des actifs objet de
l’opération de réévaluation, et ce, en franchise de l'impôt sur les sociétés. Selon l’ancienne
règlementation, le blogage du compte de réserve était fixé pour une période de cinq ans au moins. La
moins-value de réévaluation constatée n'est pas déductible du bénéfice soumis à l’impôt sur les
sociétés. Les plus-values provenant de la cession des éléments de l'actif réévalués ne sont pas
soumises à l’impôt sur les sociétés, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant de la
réévaluation du prix d'achat ou de revient et des amortissements tenant compte des indices fixés par
décret. Les moins-values provenant de la cession des éléments de l'actif réévalués ne sont pas
déductibles des bénéfices nets, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant de leur
réévaluation tenant compte des indices fixés par décret. Le bénéfice desdites dispositions est
subordonné à la non cession des actifs objet de l’opération de réévaluation pour une période de 5
ans au moins à compter du 1er janvier de l’année suivant celle de la réévaluation. Selon l’ancienne
règlementation, la condition de non cession de l’actif n’était pas exigée.
❖ Réévaluation légale des immeubles bâtis et non bâtis Les sociétés peuvent procéder à la
réévaluation de leurs immeubles bâtis et non bâtis constituant un élément des immobilisations
corporelles, et ce, conformément aux dispositions du système comptable des entreprises. La plus-
value de réévaluation est portée à un compte spécial de réserve au passif du bilan, non distribuable
ni utilisable quelle qu’en soit la forme, sauf en cas de cession des immeubles bâtis et non bâtis objet
de l’opération de réévaluation, et ce, en franchise de l'impôt sur les sociétés. La moins-value de
réévaluation constatée n'est pas déductible du bénéfice soumis à l'impôt sur les sociétés.
Les plus-values provenant de la cession des immeubles bâtis et non bâtis réévalués ne sont pas
soumises à l'impôt sur les sociétés, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant de la
réévaluation du prix d'achat ou de revient sur la base des indices fixés par un décret6 . Les moins-
values provenant desdites opérations de cession ne sont pas déductibles des bénéfices nets, et ce, à
concurrence du montant de la plus-value provenant de leur réévaluation tenant compte des indices
fixés par décret. Le bénéfice desdites dispositions est subordonné à la non cession des immeubles
bâtis et non bâtis objet de l’opération de réévaluation pour une période de 10 ans au moins à
compter du 1er janvier de l’année suivant celle de la réévaluation. 3. Unification des taux d’impôt sur
les sociétés pour certaines activités de soutien7 (Art. 40) Les revenus et bénéfices provenant des
investissements directs réalisés (i) par les institutions d’éducation, d’enseignement et de recherche
scientifique, (ii) par les établissements de formation professionnelle et (iii) par les établissements
sanitaires et hospitaliers (Hôpitaux, cliniques pluri-disciplinaires, cliniques mono-disciplinaires et
établissements de santé prêtant la totalité de leurs services au profit des non résidents) et dans des
projets d’hébergement universitaire privé ne bénéficient plus du régime d’imposition de faveur
accordé aux activités de soutien. Les bénéfices et revenus provenant desdites activités, réalisés à
partir du 1er janvier 2023, sont soumis à l’IS au taux de 15% pour les personnes morales et à l’IR
selon le barème annuel d’impôt pour les personnes physiques. Il s’ensuit, la révision du minimum
d’impôt calculé sur la base du chiffre d’affaires de 0,1% à 0,2% et l’augmentation du taux de la
retenue à la source de 0,5% à 1% pour les personnes morales ou 1,5% pour les personnes physiques,
et ce pour les paiements effectués à partir du 1 er janvier 2023. 4. Révision du régime fiscal de la
plus-value provenant de la cession des titres réalisée par les personnes physiques résidentes 8 (Art.
42) La plus-value de cession des actions et des parts sociales ou de leur rétrocession, non rattachées
à un actif professionnel, réalisée par les personnes physiques résidentes, est soumise à l’impôt sur le
revenu au taux de : - 10% provenant de la cession des actions cotées à la Bourse des Valeurs
Mobilières de Tunis, et ce, lorsque leur cession ou rétrocession a lieu avant l’expiration de l’année
suivant celle de leur acquisition ou de leur souscription ; (sans changement) - 10% provenant de la
cession des actions non cotées à la BVMT, des parts sociales, des parts des fonds et des droits y
relatifs, et ce, lorsque leur cession ou rétrocession a lieu après l’expiration de l’année suivant celle de
leur acquisition ou de leur souscription ;
- 15% provenant de la cession des actions non cotées à la BVMT, des parts sociales, des parts des
fonds et des droits y relatifs, et ce, lorsque leur cession ou rétrocession a lieu avant l’expiration de
l’année suivant celle de leur acquisition ou de leur souscription. L’exonération de la plus-value des
actions et des parts sociales ou de leur rétrocession dans la limite de 10.000 dinars par an a été
supprimée. Lesdites dispositions s’appliquent aux opérations de cession réalisées à partir du 1er
janvier 2023.9 5. Rationalisation des avantages fiscaux relatifs aux plus-values immobilières par les
personnes physiques10 (Art. 43) La suppression de l’exonération de la plus-value réalisée suite à la
cession des terrains agricoles. Désormais, la plus-value de cession de tout type de terrain, non
rattaché à un actif professionnel, réalisée par les personnes physiques, est soumise à l’impôt sur le
revenu au taux de : - 15% lorsque la cession intervient au cours de la période de cinq ans à compter
de la date de possession. - 10% lorsque la cession intervient après cinq ans à compter de la date de
possession. L’exonération de la plus value provenant des opérations de cession faites d’un seul local
à usage d’habitation dans la limite d’une superficie globale ne dépassant pas 1000 m2 y compris les
dépendances bâties et non bâties, et ce, pour la première opération de cession, a été limitée aux
biens dont le prix de cession déclaré ou celui révisé suite aux opérations de vérifications fiscales est
inférieur à 500 000 dinars. Lesdites dispositions s’appliquent aux opérations de cession réalisées à
partir du 1er janvier 2023.
VI. IMPOT SUR LA FORTUNE IMMOBILIERE (Art. 23) Est institué un impôt sur la fortune immobilière
de 0,5% dû au 1er janvier de chaque année sur les immeubles, bâtis ou non bâtis, détenus par toute
personne physique dont la valeur globale est supérieure ou égale à 3 millions de dinars, y compris les
immeubles propriétés des enfants mineurs qui sont à sa charge. Sous réserve des dispositions des
conventions de non double imposition, l’impôt sur la fortune immobilière est applicable sur : - Les
immeubles situés en Tunisie quelque soit le lieu de résidence du contribuable, - Les immeubles situés
en Tunisie ou à l’étranger, dans le cas où le contribuable est résident en Tunisie conformément à la
législation fiscale en vigueur. Sont exceptées de l’impôt sur la fortune immobilière les propriétés
suivantes : - L’habitation principale du contribuable
La distinction entre décret présidentiel et décret gouvernemental a été écartée. 2 Exposés des motifs
: اLoi de finances pour la gestion de l’année 2023 Page | 7 InFirst Auditors
❖ Réévaluation légale des actifs immobilisés matériels à l'exception des immeubles bâtis et non bâtis
Les sociétés exerçant dans le secteur de l'industrie peuvent procéder, à la réévaluation des éléments
de leur actif immobilisé matériel (immobilisations corporelles) tel que défini par la législation
comptable des entreprises à l'exception des immeubles bâtis et non bâtis, et ce, conformément aux
dispositions du système comptable des entreprises.3 Toutefois, la réévaluation ne peut s'effectuer au
titre des machines, du matériel et des équipements destinés à l’exploitation bénéficiant de
l'amortissement supplémentaire de 30%, acquis ou fabriqués dans le cadre d’opérations d’extension
ou de renouvellement.4 Les montants des amortissements restant à admettre en déduction, en vue
de la détermination du résultat soumis à l’impôt sur les sociétés, sont calculés sur la base des
nouvelles valeurs comptables nettes obtenues par la réévaluation du prix d'achat ou de revient
tenant compte des indices fixés par un décret5 et les montants des amortissements déjà effectués,
réévalués pour chaque exercice en fonction des mêmes indices. Ils sont échelonnés au moins sur cinq
ans. La plus-value de réévaluation doit être portée à un compte spécial de réserve, au passif du bilan,
non distribuable ni utilisable quelle qu’en soit la forme sauf en cas de cession des actifs objet de
l’opération de réévaluation, et ce, en franchise de l'impôt sur les sociétés. Selon l’ancienne
règlementation, le blogage du compte de réserve était fixé pour une période de cinq ans au moins. La
moins-value de réévaluation constatée n'est pas déductible du bénéfice soumis à l’impôt sur les
sociétés. Les plus-values provenant de la cession des éléments de l'actif réévalués ne sont pas
soumises à l’impôt sur les sociétés, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant de la
réévaluation du prix d'achat ou de revient et des amortissements tenant compte des indices fixés par
décret. Les moins-values provenant de la cession des éléments de l'actif réévalués ne sont pas
déductibles des bénéfices nets, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant de leur
réévaluation tenant compte des indices fixés par décret. Le bénéfice desdites dispositions est
subordonné à la non cession des actifs objet de l’opération de réévaluation pour une période de 5
ans au moins à compter du 1er janvier de l’année suivant celle de la réévaluation. Selon l’ancienne
règlementation, la condition de non cession de l’actif n’était pas exigée. ❖ Réévaluation légale des
immeubles bâtis et non bâtis Les sociétés peuvent procéder à la réévaluation de leurs immeubles
bâtis et non bâtis constituant un élément des immobilisations corporelles, et ce, conformément aux
dispositions du système comptable des entreprises. La plus-value de réévaluation est portée à un
compte spécial de réserve au passif du bilan, non distribuable ni utilisable quelle qu’en soit la forme,
sauf en cas de cession des immeubles bâtis et non bâtis objet de l’opération de réévaluation, et ce,
en franchise de l'impôt sur les sociétés. La moins-value de réévaluation constatée n'est pas
déductible du bénéfice soumis à l'impôt sur les sociétés. 3 Il s'agit notamment (i) des installations
techniques, matériel et outillage industriels (ii) du matériel de transport et (iii) des équipements de
bureau. 4 Sont également exclues de la mesure (i) les immobilisations incorporelles telles que les
fonds de commerce et les logiciels (ii) les immobilisations à statut juridique particulier (iii) les
différentes catégories des titres et (iv) les différentes catégories des stocks. 5 Décret gouvernemental
n° 2019-971 du 28 octobre 2019, fixant les indices de réévaluation prévus par l'article 19 de la loi n°
2018-56 du 27 décembre 2018, portant loi de finances pour l'année 2019. Loi de finances pour la
gestion de l’année 2023 Page | 8 InFirst Auditors Les plus-values provenant de la cession des
immeubles bâtis et non bâtis réévalués ne sont pas soumises à l'impôt sur les sociétés, et ce, à
concurrence du montant de la plus-value provenant de la réévaluation du prix d'achat ou de revient
sur la base des indices fixés par un décret6 . Les moins-values provenant desdites opérations de
cession ne sont pas déductibles des bénéfices nets, et ce, à concurrence du montant de la plus-value
provenant de leur réévaluation tenant compte des indices fixés par décret. Le bénéfice desdites
dispositions est subordonné à la non cession des immeubles bâtis et non bâtis objet de l’opération de
réévaluation pour une période de 10 ans au moins à compter du 1er janvier de l’année suivant celle
de la réévaluation. 3. Unification des taux d’impôt sur les sociétés pour certaines activités de
soutien7 (Art. 40) Les revenus et bénéfices provenant des investissements directs réalisés (i) par les
institutions d’éducation, d’enseignement et de recherche scientifique, (ii) par les établissements de
formation professionnelle et (iii) par les établissements sanitaires et hospitaliers (Hôpitaux, cliniques
pluri-disciplinaires, cliniques mono-disciplinaires et établissements de santé prêtant la totalité de
leurs services au profit des non résidents) et dans des projets d’hébergement universitaire privé ne
bénéficient plus du régime d’imposition de faveur accordé aux activités de soutien. Les bénéfices et
revenus provenant desdites activités, réalisés à partir du 1er janvier 2023, sont soumis à l’IS au taux
de 15% pour les personnes morales et à l’IR selon le barème annuel d’impôt pour les personnes
physiques. Il s’ensuit, la révision du minimum d’impôt calculé sur la base du chiffre d’affaires de 0,1%
à 0,2% et l’augmentation du taux de la retenue à la source de 0,5% à 1% pour les personnes morales
ou 1,5% pour les personnes physiques, et ce pour les paiements effectués à partir du 1 er janvier
2023. 4. Révision du régime fiscal de la plus-value provenant de la cession des titres réalisée par les
personnes physiques résidentes 8 (Art. 42) La plus-value de cession des actions et des parts sociales
ou de leur rétrocession, non rattachées à un actif professionnel, réalisée par les personnes physiques
résidentes, est soumise à l’impôt sur le revenu au taux de : - 10% provenant de la cession des actions
cotées à la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis, et ce, lorsque leur cession ou rétrocession a lieu
avant l’expiration de l’année suivant celle de leur acquisition ou de leur souscription ; (sans
changement) - 10% provenant de la cession des actions non cotées à la BVMT, des parts sociales, des
parts des fonds et des droits y relatifs, et ce, lorsque leur cession ou rétrocession a lieu après
l’expiration de l’année suivant celle de leur acquisition ou de leur souscription ; 6 Décret présidentiel
n°2022-297 du 28 mars 2022, portant fixation des indices de réévaluation prévus par l'article 20 du
décret-loi n°2021-21 du 28 décembre 2021, portant loi de finances pour l'année 2022. 7 Exposés des
motifs :
Loi de finances pour la gestion de l’année 2023 Page | 9 InFirst Auditors - 15% provenant de la
cession des actions non cotées à la BVMT, des parts sociales, des parts des fonds et des droits y
relatifs, et ce, lorsque leur cession ou rétrocession a lieu avant l’expiration de l’année suivant celle de
leur acquisition ou de leur souscription. L’exonération de la plus-value des actions et des parts
sociales ou de leur rétrocession dans la limite de 10.000 dinars par an a été supprimée. Lesdites
dispositions s’appliquent aux opérations de cession réalisées à partir du 1er janvier 2023.9 5.
Rationalisation des avantages fiscaux relatifs aux plus-values immobilières par les personnes
physiques10 (Art. 43) La suppression de l’exonération de la plus-value réalisée suite à la cession des
terrains agricoles. Désormais, la plus-value de cession de tout type de terrain, non rattaché à un actif
professionnel, réalisée par les personnes physiques, est soumise à l’impôt sur le revenu au taux de : -
15% lorsque la cession intervient au cours de la période de cinq ans à compter de la date de
possession. - 10% lorsque la cession intervient après cinq ans à compter de la date de possession.
L’exonération de la plus value provenant des opérations de cession faites d’un seul local à usage
d’habitation dans la limite d’une superficie globale ne dépassant pas 1000 m2 y compris les
dépendances bâties et non bâties, et ce, pour la première opération de cession, a été limitée aux
biens dont le prix de cession déclaré ou celui révisé suite aux opérations de vérifications fiscales est
inférieur à 500 000 dinars. Lesdites dispositions s’appliquent aux opérations de cession réalisées à
partir du 1er janvier 2023.
https://chaexpert.com/lf-2022-reevaluation-legale/
C- ASPECT FISCALE :
Enonciation de l’objectif d’unification des taux de l’IS à 15% avec le maintien du taux de
35% et la suppression progressive du taux de 10%.
A partir de 2023, les activités suivantes seront soumises au taux de 15% au lieu de 10% :
Révision du régime d'imposition des plus-values sur titres pour les personnes physiques
(Article 42 LF2023)
1. Maintien de l'exonération des plus-values de cession des actions émises par les SICAV et
des parts de FCP, de fonds d'amorçage et de FCPR.
2. Maintien de l'exonération des plus-values de cession des actions cotées en bourse acquises
ou souscrites avant le 01/01/2011 ou lors de l'introduction en bourse ou cédées après
l'expiration de l'année suivant celle de leur acquisition ou souscription.
3. Suppression du plafond de 10.000 DT d'exonération des plus-values de cession des actions
cotées cédées avant l'expiration de l'année suivant celle de leur acquisition ou souscription.
4. Maintien du taux d'imposition de 10% pour les plus-values de cession des actions cotées
cédées avant l'expiration de l'année suivant celle de leur acquisition ou souscription.
5. Instauration d'un régime à 2 taux d'imposition pour les titres non cotés en bourse (autres
que les titres visés au point 1 ci-dessus) en fonction de la date de leur cession:
- Si la cession intervient après l'expiration de l'année suivant celle de leur acquisition ou
souscription: 10%
- Si la cession intervient avant l'expiration de l'année suivant celle de leur acquisition ou
souscription: 15%
- Révision du taux de l’avance d’imposition à l’importation :
Augmentation du taux de 10% à 15% pour les entreprises en défaut total ou partiel, et les
entreprises qui déclarent des revenus ou bénéfices minorés.
Cette disposition sera applicable à partir du 1er janvier 2024 par application d’indicateurs
objectifs de classification des entreprises concernées.
Instauration d’une retenue à la source sous forme d'avance sur impôt au taux de 5% sur les
acquisitions faites par les distributeurs de boissons alcoolisés, de vins et de bières auprès
des industriels.
A ce titre, l'article 48 paragraphe 1 du code des procédures fiscales est changé comme suit ;
La taxation est établie dans le cas prévu par le deuxième paragraphe de l'article 47 du présent
code, sur la base de présomptions de droit ou de fait ou sur la base des éléments de
l’imposition portés sur la dernière déclaration déposée à l’exception du crédit d’impôt, des
déficits et des amortissements différés provenant des périodes antérieures à la période
concernée par la déclaration ainsi que des dégrèvements fiscaux au titre des revenus et
bénéfices réinvestis, et ce, avec un minimum d’impôt non susceptible de restitution, perçu par
déclaration nonobstant le nombre des impôts exigibles concernés fixé sous réserve du
minimum d’impôt prévu par les articles 44 et 49 du code de l’impôt sur le revenu des
personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés et l'impôt forfaitaire prévu par l'article 44
tiers du même code comme suit: (Complété par l’article 44 de la loi n° 2012-27 du 29
décembre 2012, portant loi de finances pour l’année 2013 et modifié par l’article 17 de la loi
n°2015-53 du 25 décembre 2015 portant loi de finances pour l’année 2016 ).
Enonciation de l’objectif de limiter les taux de TVA à deux taux (19% et 7%) et la
suppression progressive du taux de 13% :
A partir de 2023, les activités suivantes seront soumises au taux de 19% au lieu de 13% :
Par ailleurs, sont désormais taxés à une TVA de 19% au lieu de 7% les prestations médicales
et de chirurgie esthétique.
Les forfaitaires reconvertis au régime réel doivent souscrire et de déposer à la recette des
finances de leur circonscription une déclaration des impôts et taxes exigibles selon le modèle
fourni par l'administration, en vue de leur imposition à la taxe sur la valeur ajoutée au plus
tard le 15 du mois suivant chaque trimestre.
Réduction des droits de douane à 10% et la TVA à l'importation à 7% pour les appareils de
recharge des voitures électriques.
- Avantage accordé aux véhicules importés par les Tunisiens résidents à l'étranger dans
le cadre de la réalisation des projets.
Les Tunisiens résidents à l'étranger bénéficient d'une exonération totale ou partielle pour
l'importation ou l'acquisition d'équipements, de matériel et d'un camion qui relève du NGP
8704 et ceci pour la réalisation de projets ou la contribution à des projets selon le détail
suivant :
* Exonération du paiement des droits et taxes exigibles à l'importation et suspension des taxes
sur la valeur ajoutée et les taxes sur le chiffre d'affaires, si nécessaires, lors de l'achat de
fournitures et d'équipements sur le marché local.
* Paiement de 10% du montant des droits et taxes dus sur le camion.
3) DROIT D'ENREGISTREMENT
Il est rajouté à l'article 117 du Code des droits d'enregistrement les droits sur les opérations
suivantes :
Le taux est de 0,5% de cette valeur nette et les biens fonciers en question ne doivent pas être
:
*Des biens utilisés pour l’exercice d’une activité professionnelle et non destinés à location
pour des tiers.
Révision du taux de la CSS applicable aux sociétés (et non aux salariés) pour la période allant
de 2023 à 2025 comme suit :
500 DT au lieu de 300 DT pour les sociétés soumises à l’IS au taux de 35%,
400 DT au lieu de 200 DT pour les sociétés soumises à l’IS aux taux de 15% ou 20%
et aussi pour les sociétés exonérées,
200 DT au lieu de 100 DT pour les sociétés soumises à l’IS au taux de 10%.
0.5% pour les personnes physiques au titre de l’IRPP.
Révision du régime fiscal applicable aux achats en espèces qui dépassent 5 000 DT comme
suit :
Il est prévu également que le minimum de la pénalité de retard prévue par les articles 81, 82 et
85 du code des procédures fiscales passe de cinq dinars à dix dinars. Ce minimum est du
même en l'absence de montant d'impôt exigible.
-Octroi aux services fiscaux la possibilité de recourir à des experts locaux et étrangers sur
des sujets nécessitant une expertise technique ou une compétence particulière, à condition que
le mandat soit accordé directement par le ministre des Finances et de les tenir au secret
professionnel.
- Réduction du délai pour statuer sur les contentieux douaniers en séparant les affaires
douanières en justice des autres affaires de droit public auprès du parquet.
- Appui aux petits agriculteurs : prise en charge par l’Etat de la différence entre le taux
d’intérêt appliqué aux crédits de compagnes des grandes cultures accordés aux petits
agriculteurs et le TMM dans la limite de 3 points
-Création d'un fonds de financement des sociétés populaires pour l'octroi des crédits à taux
préférentiels et affectation de 20 millions de dinars du fonds de soutien à l'emploi pour ce
genre de société.
-La loi de Finances a annulé les dispositions du décret numéro 1391 de l’année 1991 publié le
23 septembre 1991 concernant la taxe sur l’importation du lait en poudre.
La loi de finances a aussi annulé la taxe sur le beurre inscrite dans les tarifs de la douane
numéro 04051019009.
-Prise en charge par l'Etat des cotisations sociales de l'employeur relatives aux salaires du
personnel des sociétés de la presse écrite qui décide de ne pas se séparer de leurs salariés et
ceci pour les quatre derniers trimestres.
-L'Etat renonce aux sommes des excédents contractuels et différés employés sur les crédits
immobiliers obtenus dans le cadre de programmes spéciaux.
Pour le logement social, qui s'appuie sur les ressources du budget de l'Etat ou sur des
ressources d'emprunt extérieures, à condition que le principal de la dette soit remboursé dans
un délai maximum du 31 décembre 2024
Cette procédure concerne les programmes privés suivants :
- Le deuxième projet urbain (2eme PDU)
- Le troisième projet urbain (3eme PDU)
- Le quatrième projet urbain (4eme PDU)
- Programme de Réinstallation en cas d'Inondation (PRLSI),
- Programme de réhabilitation Hafsiya
- Quatrième Projet Urbain (004B-HG),
(Le Programme National de Suppression des Habitats Primitifs (PNRLR).
Les procédures d'abandon sont réglées par arrêté conjoint des Ministres des Finances, de
l'Equipement, du Logement et de l'Intérieur.
-Accompagner le financement de micro-projets pour les titulaires de diplômes de
troisième cycle
Il est alloué un crédit additionnel de 20 millions de dinars aux ressources du Fonds National
de l'Emploi au profit de la Banque Tunisienne de Solidarité pour l'augmentation du montant
maximum des prêts accordés par la banque aux titulaires de diplômes supérieurs de 150 mille
dinars dans la limite de 200 mille dinars par prêt.
-Accompagner le financement de projets des catégories sociales vulnérables et à revenu
limité
Il est institué une ligne de financement au profit des personnes à faibles revenus dédiée à
l'octroi de prêts sans intérêts n'excédant pas cinq mille dinars.
Un financement de 10 millions de dinars est affecté sur les ressources du Fonds National de
l'Emploi au profit de cette ligne.
- Des mesures pour préserver les ressources en eau
Il est alloué un crédit de 2 millions de dinars sur les ressources du Fonds National
d'Amélioration de l'Habitat pour octroyer des prêts sans intérêt n'excédant pas 20 mille dinars
pour financer la réalisation du stockage des eaux pluviales, durant la période allant du 1er
janvier au 31 décembre 2023.
Les conditions et modalités de bénéfice de ces prêts sont déterminées en vertu d'une
convention conclue entre le Ministère des Finances, le Ministère de l'Equipement et de
l'Habitat et la Banque de l'Habitat.
-Faciliter le transfert des projets d'importance nationale
Nonobstant les dispositions du deuxième alinéa du chapitre 72 du code de l'impôt sur le
revenu des personnes physiques et de l'impôt sur les sociétés, les projets d'importance
nationale prévus à l'article 20 de la loi n° 2016-71 du 30 septembre 2016, peuvent transférer
une branche d'activité ou un groupe de branches intégrées tout en continuant de bénéficier des
avantages fiscaux accordés conformément à la législation en vigueur.
- Elargir le champ d'application de la taxe sur l'exportation de ferraille et de déchets de
métaux.
Il est ajouté aux dispositions du paragraphe 1 de l'article 58 du décret n° 21 de 2021 du 28
décembre 2021 portant loi de finances pour l'année 2022 ce qui suit :
Les sociétés qui opèrent dans le domaine du recyclage et de la valorisation des déchets, y
compris les entreprises totalement exportatrices, sont assujetties à cette taxe.
Les exportations de déchets résultant d'opérations de fabrication réalisées entièrement par les
sociétés industrielles exportatrices ne sont pas soumises à cette taxe.
- Extension du droit des autorités fiscales à redresser le droit aux avantages financiers.
Le contrôle fiscal a désormais le droit non seulement de redresser ou d'annuler le droit aux
avantages fiscaux mais également de redresser ou d'annuler les avantages financiers déja
accordés.
- Réduction du droit de consommation sur les véhicules des personnes portant un
handicap :
Ce droit est annulé pour l'importation des véhicules à moins de 1300cm3 et 10% pour les
véhicules à capacité supérieure à 1600cm3.
-Report de la date de prise en charge des intérêts
l’Etat prend en charge la différence entre le taux d’intérêt des crédits d’investissement et le
taux moyen du marché monétaire dans la limite de trois points, et ce, pour les crédits octroyés
par les banques et les institutions financières au profit des petites et moyennes entreprises
dans le secteur agricole et les autres secteurs productifs sauf le secteur du commerce, le
secteur financier, le secteur de l’immobilier et le secteur des hydrocarbures et des mines, et
sans que la marge bénéficiaire appliquée par les banques et institutions financières ne dépasse
le taux de 3.5%.
Cette mesure est appliquée sur les crédits d’investissement octroyés à partir du 1er janvier
2019 jusqu’à fin décembre 2024 au lieu de 2020
-Report du délai de facilitation du financement des entreprises
Les sociétés d’investissement à capital risque prévues par la loi n° 88-92 du 2 août 1988 sur
les sociétés d’investissement et les sociétés de gestion des fonds communs de placement à
risque prévus par le code des organismes du placement collectif promulgué par la loi n°2001-
83 du 24 juillet 2001, peuvent employer le capital libéré et les montants mis à leur disposition
sous forme de fonds à capital risque et des parts de fonds communs de placement à risque
libérés pour l’acquisition ou la souscription des actions ou parts dans le capital d’une
entreprise transmise d’une manière volontaire suite au décès ou à l’incapacité de gestion ou de
retraite ou de sa restructuration. Sont exceptées les entreprises exerçant dans le secteur
bancaire et financier et le secteur des hydrocarbures et des mines. Est considérée
restructuration au sens de la présente loi, toute augmentation du capital de l’entreprise objet
de l’investissement dans le cadre d’un programme de restructuration. Les revenus et bénéfices
souscrits bénéficient de la déduction prévue par les dispositions de l’article 77 du code de
l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés, et selon les
conditions requises par les dispositions dudit article, et ce, jusqu’au 31 décembre 2024 au
lieu de 2022.
- Création du régime autoentrepreneur:
Sont exclus du bénéfice du système de l'autoentrepreneur les indépendants qui ont réalisé un
chiffre d’affaires avec leurs anciens employeurs.
Ce régime s'applique à toute personne qui exerce une activité et qui n’a pas déposé avant une
déclaration d’existence fiscale.
Il est également prévu préalablement l'inscription des personnes éligibles au Registre des
Autoentrepreneurs.
Le dispositif susvisé est accordé pour une durée de quatre ans, renouvelable une fois à la
demande de l'intéressé pour une période supplémentaire de trois ans.
Toute personne souhaitant s'inscrire au système des autoentrepreneurs doit déposer une
demande d'inscription électronique au Registre National des Autoentrepreneurs.
La carte susvisée est renouvelée une fois après la fin de la troisième année civile suivant
l'année d'inscription au registre des autoentrepreneurs, une fois les conditions requises pour
bénéficier dudit régime sont remplies.
L'autoentrepreneur bénéficie d'un régime fiscal et social particulier représenté par le paiement
d'une cotisation unique à compter du 1er janvier de l'année suivante.
L'inscription au Registre des Autoentrepreneurs est exonérée de l'impôt sur le revenu des
personnes physiques, de la taxe sur la valeur ajoutée et des droits et des autres taxes sur le
chiffre d’affaires ainsi que sur la cotisation à la sécurité sociale.
200 dinars annuels pour les opérateurs relevant des agglomérations communales selon
les limites territoriales en vigueur avant le 1er janvier. Ce montant passe à 100 dinars
pour les autres régions.
Paiement de la TCL des établissements à caractère industriel, commercial ou
professionnel au taux de 20% de ladite taxe et ceci indépendamment des minimums
mentionnés.
La cotisation sociale calculée selon la nature de l'activité comme suit :
o Selon les cotisations dues pour l'adhésion au système de sécurité sociale prévues par la
loi n° 32 de 2002 dû Le 12 mars 2002, en ce qui concerne les activités artisanales,
telles que fixées par arrêté des ministres chargés des affaires sociales et du tourisme en
date du 23 juillet 2002.
o Selon les cotisations dues pour l'adhésion au régime indépendant dans les secteurs
agricoles et non agricoles correspondant à la première tranche (182 dinars), pour le
reste des activités. L'autoentrepreneur peut également s'engager dans une tranche de
revenu supérieure conformément à la législation en vigueur.
-L'autoentrepreneur a droit à une carte de soins pour une validité trimestrielle, après avoir
vérifié qu'il a bien payé les cotisations requises.
La cotisation n'est pas exigée la première année à partir de la date d'inscription au registre des
autoentrepreneurs jusqu'au 31 décembre et qui sera prise en charge par le Fonds National pour
l'Emploi.
La contribution unique sera versée par des moyens de paiement électroniques fiables
conformément à la législation en vigueur relative aux échanges électroniques.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Immobilisation_corporelle#Caract%C3%A9ristiques_de_la_m
%C3%A9thode_d'enregistrement_par_composant
Le coût d’acquisition est égal au prix d’achat HT (valeur après déduction des remises, rabais et escomptes de
règlement), auquel on ajoute le coût direct attribuable (frais d’installation, de montage de transport, droits de
douane, etc).
Le coût de production est assimilable à la somme des dépenses mobilisées par une entreprise pour produire
des biens ou des services. Il comprend :
En ce qui les concerne, les charges indirectes de production comprennent celles qu'il est impossible d'affecter au
coût de production sans recourir à un calcul intermédiaire.
https://comptabilite.ooreka.fr/astuce/voir/575263/immobilisation-en-cours#:~:text=Les
%20immobilisations%20en%20cours%20sont,immobilisations%20confi%C3%A9es
%20%C3%A0%20des%20tiers.
Les immobilisations corporelles concernent plusieurs types d’actifs : terrains, constructions, installations générales, outillage,
matériels, véhicules, équipements informatiques, etc.
L’amortissement linéaire
L’amortissement linéaire d’une immobilisation consiste à définir
une annuité d’amortissement constante qui sera appliquée pendant
toute la période d’utilisation du bien en question. Le taux dépend donc
de la durée d’amortissement qui restera la même d’un exercice
comptable à un autre. Il se calcule de la manière suivante :
L’amortissement dégressif
La deuxième méthode d’amortissement est celle de l’amortissement
dégressif. Le principal avantage de cette méthode est que le montant de
l’achat réglé par l’entreprise apparaîtra à l’actif du bilan comptable, et
non dans les charges de l’entreprise. Le matériel concerné par
l’amortissement dégressif est régi par le code général des impôts (article
22 de l’annexe II du CGI).
Dans certains cas, il est possible pour une entreprise de calculer des
annuités plus importantes lors des premières années de mise en service.
Les annuités sont calculées à partir du taux d’amortissement
linéaire qu’on multiplie à un coefficient fixé par la loi et qui varie selon la
durée d’utilisation. Le taux d’amortissement dégressif se calcule ainsi :
https://public.iutenligne.net/comptabilite/comptabilite-financiere/antraigue_januario/CTA-FIN-21/
PDF/13.pdf
https://www.compta-facile.com/comptabilisation-credit-bail-immobilier/
https://www.weareclimb.fr/guides/credit-consommation/le-credit-bail-definition-
avantages-inconvenients
https://www.capital.fr/votre-argent/credit-bail-mobilier-1342467#:~:text=Quel%20que%20soit
%20leur%20statut,d%C3%A9termi
https://www.l-expert-comptable.com/a/52656-le-traitement-comptable-du-credit-bail.html
https://leparticulier.lefigaro.fr/jcms/p1_1609546/quel-est-le-prix-d-acquisition-a-titre-gratuit-a-
retenir-pour-le-calcul-de-la-plus-value-immobiliere
https://public.iutenligne.net/comptabilite/comptabilite-financiere/antraigue_januario/CTA-FIN-21/
Chapitre-07/index.html
https://www.cnc-cbn.be/fr/avis/traitement-comptable-dune-operation-dechange-et-dune-
operation-de-souscription-par-apport-en#:~:text=En%20principe%2C%20%C3%A0%20la%20date,cas
%20%C3%A9ch%C3%A9ant%20d%C3%A9duction%20faite%20de
https://www.dougs.fr/blog/cession-immobilisation-exoneration/
Dotations aux
681 X
amortissements
X
Amortissements des
28...
immobilisations
Dotations aux
6871 amortissements X
exceptionnelles
X
Amortissements des
28...
immobilisations
Amortissements des
28... X
immobilisations
2... Immobilisation X
https://www.l-expert-comptable.com/a/51970-la-cession-d-immobilisation-une-operation-
exceptionnelle-dans-la-vie-d-une-entreprise.html#:~:text=En%20savoir%20plus-,La%2
https://www.procomptable.com/etudiants/cours_exercice_interm/
immob_corp_niveau3.htm#_Toc96849100
https://www.procomptable.com/etudiants/cours_exercice_interm/
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Expert-comptable
Comptable
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Répondre aux exigences du contexte économique actuel
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Améliorer la situation financière
Clarifier les divulgations comptables relatives aux actifs
L'information financière doit être plus pertinente
L'importance de la révision de certaines normes en Tunisie
Tient compte des évolutions de l'environnement économique et financier
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