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SOMMAIRE

Liste des abréviations………………………

Liste des figures…………………

Liste des tableaux………………………

Introduction Générale : ……………………

CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DU LIEU DE STAGE ET LES


TACHES EFFECTUEES :

Introduction :……………………………………………

Section 1 : présentation générale du cabinet ………………………

Section 2 : L’organigramme du cabinet………….........................

section3 : les taches effectuées …………………………………..

Conclusion :………………………

CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE : LA REEVALUATION DES


IMMOBILISATIONS CORPORELLES :

Introduction……………………………………………

Section 1 : généralités sur les immobilisations corporelles……………

Section 2 : aspects comptables et fiscales………………………………

Conclusion……………………………………………

CHAPITRE 3 : CAS PRATIQUE : LA REEVALUATION DES IMMOBILISATIONS


CORPORELLES

Introduction …………………………………………
Section1 : …………………………………………….

Section2 :…………………………………………

Conclusion :…………………………………………………..

Conclusion Générale :………………………………………….

Bibliographie ……………………………………………………………………….

Table des matières…………………………………………………………………..

ANNEXE ………………………………………………………………………
Introduction Générale :

La réduction de la méthode d'amortissement entraînera la réduction de


la charge de cette fonctionnalité. Cette méthode peut être considérée
comme l'évolution réelle de la valeur de l'élément d'actif. En effet, la
première année d'utilisation des puits dans l'utilisation des puits perd
généralement plus de valeur. Par conséquent, le voir est
l'amortissement le plus important au cours des premières années.
La fréquence des réévaluations dépend des modifications apportées à la juste valeur des
immobilisations corporelles. Certaines immobilisations corporelles doivent être réévaluées
chaque année, tandis que d'autres doivent être réévaluées aux trois ou cinq ans

Le montant de la réévaluation doit être crédité en capitaux propres au moyen du compte «


écart de réévaluation » et le compte d'actif réévalué est débité.
Si les immobilisations corporelles à réévaluer ont été amorties auparavant, la partie
réévaluée est comptabilisée en produit et le reste est enregistré en écart réévalué.
Dans l’éventualité de réévaluation négative, le montant de la réévaluation est pris en charge.
Lorsque l'actif a été réévalue, il convient imputer la réévaluation négative sur l'écart de
réévaluation.
L'écart de réévaluation compris dans les capitaux propres peut être transféré directement dans les résultats
reportés lorsque l'écart est réalisé. La totalité des écarts peut être réalisée lors de la mise hors service ou de la
sortie de l'actif. Toutefois, une part de l'écart peut être réalisée à mesure que l'actif est utilisé par l'entreprise ;
dans un tel cas, le montant de l'écart réalisé est la différence être l'amortissement basé sur la valeur comptable
réévaluée de l'actif et l'amortissement basé sur le coût d'origine de !'actif. Le transfert de l'écart de
réévaluation aux résultats reportés ne passe pas par l'état de résultat.

L'écart de réévaluation peut être inclus dans les réserves une fois qu'il est réalisé (mise hors
service ou sortie de l'actif)
Encore l'écart peut être réalisée tandis le bien est utilisé par l'entreprise celui-ci qui correspond
à la  différence entre l'amortissement sur la base de la valeur réévaluée et l'amortissement sur
la base de la valeur d'origine.
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE LIEU DE STAGE ET LES
TACHES EFFECTUEES :

Introduction :

Toute formation théorique doit être complétée par des stages afin d'accumuler autant
d'expérience de travail le plus que possible.

Les stages sont un moyen pour les étudiants d'acquérir de l'expérience et améliorer leurs
compétences et leurs performances professionnelles, c’est qui leur donne une intégration
facile dans les domaines actifs de la vie et qui l'aide à maîtriser leurs tâches et à s'acquitter
efficacement de leurs fonctions.

Dans ce contexte j’ai choisi de passer mon stage de 3 mois du 06/02/2023au 06/05/2023 au
sein d’un cabinet de commissaire aux comptes (CAC) dans le but de compléter ma formation
scientifique de cinq ans et améliorer mes objectifs compétences pour influencer de près
l'environnement professionnel et y répondre à la principale exigence pour avoir une bonne
formation.

Dans ce chapitre on mettra l’accent tout d’abord dans une première section sur la description
générale du lieu de stage « CABINET DE MR TAHER MEDDEB  », ensuite dans la
deuxième section on va se focaliser sur la description des tâches effectuées au cours de la
période du stage et enfin dans une troisième section notre intérêt se portera sur les tâches
quotidiennes effectuées dans le lieu de stage.

SECTION 1 : PRESENTATION GENERALE DE LIEU DE STAGE 

1/ Présentation et identification du cabinet :


A/ Constitution :
Le cabinet TAHAR MEDDEB est un cabinet d'expertise comptable fondé en 02/01/1992 par
monsieur TAHAR MEDDEB, diplômé de l’institut des hautes études commerciale de
Carthage depuis 1987, il s’agit d’un expert chevronné avec plus que 30 ans d’expérience dans
le domaine de la comptabilité, fiscalité sans oublier ses talents dans le domaine des études de
projet, et c’est grâce a ses compétences, son expérience et sur tous ses relations avec les
différents partenaires et intervenants (administrations, banquiers…).
Le cabinet fournit une variété de services et est responsable en matières Comptabilité,
Etudes, Audit et commissariat aux comptes. Le cabinet ne se limite pas à la comptabilité,
puisque l’équipe a plus d’agilité et d’expérience. Il était toujours à la disposition de ces clients
afin de suivre de près toute infraction, dépassement ou utilisation abusive des actifs de
l'entreprise. Cette polyvalence permet de donne plus de crédibilité, de garantie et de confiance
vis-à-vis des clients.

B/ Fiche signalétique :
Tableau 1: Fiche signalétique du cabinet

Nom : cabinet TAHAR MEDDEB


➢ Adresse : 34 Av. Habib Bourguiba, immeuble Jmai 6000 Gabes
➢ Gouvernorat : Gabes
➢ Délégation : Gabes
➢ Fax et téléphone : 75 273888
➢ Email : ctm@planet.tn – ctm@topnet.tn
➢ Secteur d’activité : comptabilité
➢ Branche d’activité : Comptabilité, Etudes, Audit et commissariat aux comptes
➢ Date de création : 1994
➢ Statut juridique : personne physique
➢ Effectif : 7 personnes
➢ Régime fiscal : régime réel

Source : documents internes du cabinet


Le cabinet CHA se compose par un expert-comptable et une équipe bien formée composée
par 7 collaborateurs.
2. La structure du cabinet :
La structure de ce cabinet est plus disciplinaire et regroupe un effectif de cinq collaborateurs
composés d’un expert-comptable, deux maitrisards et deux licenciés en gestion comptable

A/ Les activités générales du cabinet :

 Assistance comptable, fiscale et juridique.


 Constitution des sociétés.
 Etude des projets.
 Commissariat aux comptes.
B/ Les missions de collaborateurs :
Les missions de chaque collaborateur se présentent comme suit :
 (CAC) :
- Vérifier les informations financières
- Contrôle de la fiabilité des comptes et exprimer son opinion.
- Approche de sécurisation basée sur l’analyse des risques.
- Disposer d’un droit d’alerte communiqué avec les clients et le tribunal de
commerce.
- Communiquer le rapport fiscal et comptable lors de l’AG.
- Révéler au procureur de la république si fraude.
- Attester des comptes intermédiaires.
- Se prononcer sur des comptes prévisionnels.
- Attester des subventions.
- Réaliser des audits (acquisition, compte consolidés…)
- vérifier la sincérité et la conformité des données financières de l’entreprise avec
les normes en vigueur.
 Les collaborateurs :
- Préparations des états financiers.
- Mise en place de tableaux de bord
- Assistance comptable
- Établissement des journaux de paie et de déclarations
- Commissariat aux comptes
- Le classement des pièces comptables
- La saisie comptable des différentes journaux (achat, vente, banque …)
- Effectuer les photocopies
- Etablissement de diverses déclarations (fiscales, sociales et d’employeurs…)
- Etablir des bilans financiers
- Conseils et aide à la création d’entreprise
3 / le régime fiscale du cabinet :
La comptabilité est une profession libérale à caractère lucratif ; elle appartienne à la catégorie
Bénéfice Non Commerciale.
Le comptable soumis aux plusieurs taxes à savoir :
 L’impôt sur le revenu des personnes physiques selon le régime réel
 Les retenues à la source :
- Sur salaire brut de personnel selon le barème de retenue à la source
- Sur loyer au taux de 15%
 La TFP au taux de 2% du salaire brut
 La FOPROLOS pour un taux de 1% du salaire brut
 La TCL pour un taux de 0.2% du chiffre d’affaire brut local
 La TVA au taux de 13%
 Le droit de timbre
4/ Les ressources du cabinet :
Le cabinet dispose des ressources matérielles le matériel informatique qui comporte :
10 ordinateurs, 1 photocopieuse, 3 imprimante, 1 scanner, 1 fax et ressources immatérielles
comprennent : une ligne internet haute débit (ADSL), un logiciel de paie (Sage 100) et un
logiciel comptable (Visual compta), un logiciel gestion commerciale.
Nous utilisons au sein du cabinet le logiciel de comptabilité bureautique « Sage 100 », qui est
puissant, efficace, pratique et gère tout le travail comptable de l’entreprise.
Le logiciel « visual compta» permet l’agrégation d’activités de nature différentes à des dates
différentes afin d’établir des états financiers qui reflètent la véritable image de l’entreprise.
Pendant la période de stage on a constaté que le logiciel utilisé présente des inconvénients :
Par exemple, il n’est pas configuré pour extrapoler le balance générale dans le bilan, état de
résultat et état de flux de trésorerie, auquel cas nous devons reproduire manuellement la
balance générale sur Excel et établir ces états financiers.
5/ La clientèle du cabinet :
La clientèle du cabinet est très diversifiée, la majorité sont constitué de PME (80%) quel que
soit ses formes juridiques (personne morale et physique) dans différentes secteurs d’activités.
 Les sociétés sont composées de deux types :
- Des SARL : Société à Responsabilité Limitée.
Des SUARL : Société Unipersonnelle A Responsabilité Limitée.
Sociétés

55%
45%
SARL

SUARL

Figure 1: Les types des sociétés

Nous remarquons que la figure…. montres que 55% sont des SARL1 et 45% sont des
SUARL2
 Les formes juridiques :

Clients

35%

PM
PP

65%

Figure 2: La clientèle

Nous remarquons que le pourcentage le plus important s’est les personnes morales, avec un
pourcentage de 65%, et le reste pour les personnes physiques avec un pourcentage de 35%.
1
Une société à responsabilité limitée (SARL) est une société commerciale où la responsabilité est limitée
jusqu'à concurrence des apports, et qui présente des caractéristiques d'une société de personnes (2 à 100
personnes).
2
L'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (SUARL) ne compte qu'un seul associé.
é
b
J
0
1
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g
r
E
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C
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c
a
L
6/ présentation des services du cabinet et leur fonctionnement :
Durant ce stage j’ai été affecté aux départements et services suivants :




Département du conseil et d’assistance comptable et sociale.
Département audit.
Département juridique et fiscale.
Département informatique.
A/ Département du conseil et d’assistance comptable et sociale :

- Tenue comptabilité :
J’ai été affectée au service comptable au sein du département du conseil et d’assistance
comptable. Ce service consiste à enregistrer au quotidien les transactions comptables de
l’entreprise qui ont lieu au cours de l’exercice comptable dans les journaux et établissement
des états financiers à partir de la balance et le grand livre. C’est une obligation légale mais
aussi un outil précieux. Cela permet de suivre l’activité de la société et de refléter sa
performance.

Figure 3: Les processus de saisie comptable

La supervision comptable consiste à vérifier et valider des écritures comptables ainsi que les
déclarations fiscales et sociales. Elle permet aussi l’édition de situations comptables
intermédiaires, de reportings et de tableaux de bord financiers.
La comptabilité budgétaire et la comptabilité analytique sont des dispositifs utiles à la maitrise
des couts et au contrôle de la gestion.
- Assistance sociale :
Un assistant de service social est un professionnel du secteur social ayant pour mission
d'intervenir auprès des individus, des familles ou des groupes en difficulté de manière à les
aider dans leur projet, d’écouter les personnes reçues pour détecter les origines de leurs
difficultés, apporter du conseil et proposer des solutions et informer sur les droits sociaux et
médicaux.
B/ Département audit :
L’audit fournira à l’entreprise une assurance raisonnable que les états financiers sont exempts
d’anomalies significatives. Il permettra de vérifier l’état de contrôle interne et la performance
de l’entreprise. Il aidera à déceler les irrégularités, les fraudes et détournements. Il sera le
guide lors de vos transactions.

- Le commissariat aux comptes :

Le Commissaire aux Comptes (CAC) est un auditeur légal. Il se présente se forme


un ensemble complexe de missions. Il intervient pour vérifier la sincérité et la
conformité des données financières de l’entreprise avec les normes en vigueur dite
mission générale comprend notamment l’audit des comptes annuels conduisant à
l’expression d’opinion. Dans le cadre de cet audit, ils procèdent à un examen
approfondi de l’information financière, au cours duquel ils mettent en œuvre des
tests, des sondages… Leur objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable qu’aucune
anomalie significative ne figure dans les comptes.
- Audit contractuel :
Fait l’objet d’un contrat entre entreprise et un cabinet d’audit c’est un examen et une analyse
des informations est effectuée selon des critères et par des méthodologies précises. L’objectif
de l’audit contractuel est d’émettre une opinion sur des comptes et/ou des informations
financières délivrées par une entité économique.
C’est un audit qui n’est pas exigé par la loi mais en dépit d’un contrat entre un professionnel
Indépendant et externe et l’entité auditée.

C/ Département juridique et fiscale :

J’ai été affecté au service fiscal au sein du département juridique et fiscal. Ce service se
charge de l’élaboration des déclarations mensuelles de l’impôt, des déclarations des acomptes
provisionnels ainsi que de leur dépôt à la recette des finances.
La fiscalité est une partie importante de la gestion d’une entreprise. De nombreuses lois
régissent ce domaine. Tous les collaborateurs du cabinet sont formés pour suivre l’évolution
des changements en matière de droit fiscal. Ils agissent dans le respect de la loi et avec
intégrité.
D/ Département informatique :
Ce département assure aux autres services les outils informatiques nécessaires pour bien
mener leurs travaux tels que les logiciels, les applications bureautiques et les systèmes de
sécurité de l’information comptable …Ce dernier joue impératif en sauvegardant une image
de qualité de la société en faveur de sa clientèle, j’ai eu l’occasion de découvrir
essentiellement le logiciel « Sage 100 ».

Section 2 : Description des taches effectuées :


Mon stage au sein du cabinet «MRAD MOKHTAR» a été très bénéfique. Au cours de ces
deux mois, le tableau suivant montre les services que j’ai faits au cours de la période de stage
qui touchent essentiellement à la tenue de la comptabilité générale, à l’établissement des
déclarations Fiscales et sociales, à l’établissement des états financiers et aux commissariats
aux comptes :
Période Les taches Matière Annexes
- Le classement des dossiers comptables et fiscaux des
clients (Les factures d’achat, vente, extraits bancaires, Comptabilité
quittances douaniers et certificats de retenu d’impôt).
-La saisie et le traitement des dossiers comptables
Comptabilité
selon les dispositions du système Comptable admis en
Tunisie prévu par la loi n°96-112 du 30 décembre
Semaine 1
1996.
- Sortir à la poste tunisienne3 pour envoyer un
enveloppe concernant des déclarations pour le
receveur de finance « Ben Gardane ».

3
La poste tunisienne : est l'entreprise publique tunisienne de service postal. C’est un établissement à caractère
industriel et commercial centré sur deux activités principales : la collecte, le transport et la distribution de
courrier.
- Remplir des lettres d’échange. 1, 2
- Etablissement de déclarations fiscales telles que les
déclarations mensuelles (les 15 premiers de chaque Fiscalité 3,4 et 5
mois pour les PP et les 28 premiers jours de chaque
mois pour PM), Les déclarations des acomptes
provisionnels, les déclarations annuelles (IRPP et
L’IS).
IRPP :
Semaine 2
+Activité commercial et quelques activités des
services : le 25 avril
+Profession libéral : le 25 mai
IS : le 25 mars
- Visite la recette des finances « Ben Gardane »
(échéance des déclarations mensuelles des personnes
physiques).
comptabilité
- Traitement des écritures comptables dans des
journaux d’achat, vente et de retenue d’impôt sur le
revenu ou d’impôt sur les sociétés.
- L’analyse et la justification des comptes.
- Audit comptable de la Sté “CNAF“, le CA doit être Audit
rapproché : CA déclarer = CA comptabilisé
+Paie : vérification TFP / FOPROLOS et CNSS.
+ Rapprochement bancaire.
+ Journal d’achat / vente.
-Etre présent et connaitre la préparation des
déclarations d’employeurs.
Semaine 3
-Etre présent et connaitre la préparation de l’Etat des
soldes intermédiaires de gestion (SIG).
- Sortir au bureau du contrôle « Ben Gardane » pour
faire accepter d’une cessation d’activité d’une société.
- Passation des écritures comptables dans un journal Comptabilité
banque (versement espèces, effet reçu et encaissement
par chèque).
- Dépôt d’un CD dans le bureau de contrôle4.
- Etablissement des déclarations CNSS5. (15 Avril / 15 6, 7 et 8
Juillet / 15 Octobre / 15 Janvier.)
Semaine 4 - Sortir au CNSS pour payer les déclarations. 9,10, 11,

- Affiliation CNSS d’employeur. 12, 13,

-Affiliation CNSS au régime se sécurité sociale des 14, 15,

travailleurs non salarié dans les secteurs agricoles et 16, 17 et

non agricoles. 18

- Classement du relevé bancaire selon l’ordre de mois. Comptabilité


- Passation du relevé de banque EL WIFAK au journal
banque de la Sté ELECTRO-SPS. Comptabilité
Semaine 5 - L’enregistrement des écritures comptable
Comptabilité
quotidiennes.
- Etre présent et connaitre quelques procédures de la
télé-déclaration.
- Correction le compte 461 de la Sté ELECTRO-SPS.
- Le dressage des états financiers de la situation Audit
comptable de la société ABC, les notes aux états
financiers dans le but d’organiser le rapport général du
Semaine 6 Comptabilité
CAC.
- Passation de opérations divers (les factures de :
Télécom, STEG….).
- Sortir à la recette de finance, déplacement vers les
clients pour établir des copies conformes.
- Déclaration de modification : l’échéance vraie est
selon Le RNE.
Pour cette année l’échéance est le 31/08/2022. 19

Pour cette exercice il y a un amnistie fiscale pour le


Semaine 7 20
bilan de l’année 2016 jusqu’à modification d’une
société / établissement public (‫)إيداع القوائم المالية‬.
- Remplir des déclarations de modification d’une

4
Bureau de contrôle : est une entreprise de droit privé. Il a pour mission d’assister les maitres en ouvrages
public et prives, les maitres d’œuvre et vérifier le respecte des normes.
5
CNSS : La Caisse National de la Sécurité Social est un organisme public son rôle est la sécurité dont le but et la
subsistance de façon provisoire (accident, maladie, ...).
personne physique (‫)إيداع القوائم المالية‬. Audit
- Préparation de déclarations du TVA sur le logiciel
Microsoft Excel 2010.2021 (déposées sans pénalité).
Pénalité pour le PP : 10 DT pour chaque mois.
Pénalité pour le PM : 25 DT pour chaque mois.
+ Remplir des déclarations de
-Les travaux d’inventaires (la constatation des
amortissements et des provisions).
- Lettrage des factures de vente, d’achat et du TVA.
Semaine 8 - Etablir une vérification sur les retenus fiscales de la Retenue à la

société ABC. (Loyer 10%, R/marché 1%, R/vente 1% source


et R/immobilier 2%).
- Visite la recette de finances pour demander le mot de
21, 22,
passe pour obtenir (‫اع‬ff‫ )اإلذن باالقتط‬de compte d’un
23 et 24
client, « Télé-déclaration », (si le chiffre d’affaires
TTC dépasse 50 000 D).

Section 3 : Les taches quotidiennes du cabinet :

 1/ Présentation et réception du dossier client :

Généralement les clients apportent eux-mêmes leurs documents, mais il se peut aussi Qu’un
personnel du cabinet se déplace chez le client, pour faciliter l’exécution des travaux de la
comptabilité, le client est tenu de présenter les sous-dossiers suivants :

 Sous-dossier juridique :

Ce sous-dossier contient essentiellement des copies juridiques tel que :


- Les statuts.
- Les procès-verbaux.
- L’extrait de registre de commerce.
- Les contrats de locations.
- Carte d’identification fiscale (patente).
 Sous-dossier comptable :
Ce sous-dossier contient essentiellement :
- Les états financiers des exercices précédents (Bilan, état du résultat, état de flux
de trésorerie et les notes aux états financiers).
- Les livres comptables des exercices précédents (journal-générale, grand-livre et
livre d’inventaire).
- Les factures d’achats et ventes.
- Les relevés bancaires.
- Déclaration de CNSS.
- Les souches du carnet de chèques.
 Sous-dossier fiscal :
Ce sous-dossier contient toutes les déclarations qui ont été déposés à la recette de finance tels
que :
- Déclaration d’existence.
- La carte d’identification fiscale.
- Les déclarations mensuelles.
- Déclarations annuels de l’IRPP et de l’IS.
- Déclaration de l’employeur.
- Les quittances qui mentionnent le paiement d’impôt.
2/ Collecte de pièces justificative :
Une fois les documents sont réceptionnés, il faut procéder à un classement des factures
comme suit :
 Factures achats qui seront comptabilisés dans le journal << achat >>
 Factures ventes qui seront comptabilisés dans le journal << vente >>
 Autres factures qui seront comptabilisés dans le journal << opérations diverses >>
 Les pièces de banques comptabilisées au journal << banque >>
Remarque :
La collecte des pièces justificatives doit être effectuée mensuellement. Une fois la collecte et
le classement des documents sont terminés il est le temps de passer à l’enregistrement
comptable.
3/ Passation aux journaux :
a/ La saisie des journaux par le logiciel comptable (SAGE 100) :
Le logiciel comptable permet d’enregistrer les pièces suite à leur classement selon la nature de
l’opération et de les saisir en leur affectant un numéro d’ordre selon la situation dans la saisie
Il Ya une fenêtre qui demande le nom de client puisque chacun entre eux a son propre dossier.
L’étape suivante consiste à choisir le journal spécifique aux opérations.
b/ Les différents journaux :
Chaque journal enregistre un type d’opération :
 Journal d’achat :
Ce dossier contient les factures d’achats, en effet, les immobilisations sont inscrites dans le
bilan (classe 2 du Plan Comptable Général) alors que les biens et services sont inscrits aux
charges dans l’état de résultat.
Après le classement de toutes les factures, j’ai procédé à l’enregistrement des opérations dans
le journal d’achat à l’aide du logiciel AI-COMPTA qui calcule le montant à payer selon la
formule suivante :

Montant d’achat TTC = prix d’achats HT (y compris le droit de timbres) +


montant de la TVA déductible

 Journal vente :
Ce dossier enregistre les factures de ventes. Après le classement des factures de vente
délivrées par nos clients relatifs. J’ai procédé à l’enregistrement des écritures comptables à
l’aide du logiciel utilisé.

Montant de ventes TTC = prix de ventes + droit de timbres + TVA collectée


 Journal banque :
On inscrit dans ce journal les mouvements liés aux règlements par chèque et recouvrement
des clients par chèque, virement, traite …
On doit tout d’abord effectuer les tâches suivantes :
- Contacter la société pour avoir le relevait bancaire de chaque mois dans un délai court.
- Vérifier l’existence de toutes les factures d’achat payé par le compte bancaire.
- Vérifier le bordereau de compte bancaire chez l’entreprise.
- Vérifier les numéros de chèque qui doivent être d’une série non interrompue.
- Etablir l’état de rapprochement mensuellement pour comparer le compte bancaire chez
l’entreprise et chez la société.
REMARQUE :
On doit diviser le compte BANQUE 532 car au sein de société existe 2 ou 3 banque
différentes :
- 53200002 : BNA
- 53200003 : BNDT
- 53200003 : ATB
EXEMPLE :
- Constatation des commissions du chaque mois.
- Virement de fonds de la caisse à la banque ou de la banque a une autre banque a
travers le compte 58000000.
- Règlement facture leasing échéance du mois concerné.
- Constatation des agios débiteurs.
- Règlement des fournisseurs.
 Les Etats de rapprochement :
L’état de rapprochement bancaire a pour but de rapprocher le solde comptable du compte «
banque » au solde bancaire (relevé) à une date déterminée et de justifier éventuellement, la
différence à une date donné et après avoir reçue et classer l’extrait bancaire du client de la
cabinet dans son dossier comptable « journal banque ».
Un outil qui permet de connaitre la situation réelle de la trésorerie et un outil d’information
très utile pour la comptabilité.
L’état de rapprochement est le document qui justifie l’écart entre ces deux soldes :
L’écart total est expliqué par détail des opérations qui n’ont pas été enregistrées par chacune
des parties.
 Journal de caisse (CA) :
Celui-ci enregistre chronologiquement (jour par jour) toutes les transactions en effectuées
espèces, ces opérations peuvent concerner des décaissements ou des encaissements. Les
pièces nécessaires pour ce journal sont le grand livre du compte (58 : Virements internes). Les
factures de ventes et achats réglées en espèces ainsi que l’état de caisse qui figure parmi les
pièces internes de l’entreprise.
A partir du compte 58 : virements internes sont comptabilisées les opérations relatives aux
retraits et aux alimentations de la caisse effectuées par le biais du compte bancaire.
Pour le journal caisse le comptable on doit procéder aux tâches suivantes :
- Vérifier que toutes les factures portent les mentions obligatoires
- Avoir le bordereau de caisse auprès de la société
- Vérifier que les soldes initiaux entre le bordereau et le compte caisse sont égaux
- En cas d’écart le comptable doit contacter la société pour la correction

 Pour les alimentations de la caisse :

Compte Libellée Débit Crédit


54 Caisse X
Virements
58 Y
internes

 Pour les retraits de la caisse :

Compte Libellée Débit Crédit


Virements
58 X
internes

54 Caisse Y

REMARQUE :
La caisse doit présenter toujours un solde débiteur. On vérifie la solde de caisse à travers le
grand livre auxiliaire qui nous donne le solde de compte par jour.
 Journal de paie :
Durant mon stage, j’ai effectué des travaux relatifs à la paie.
Pour cette tâche. J’ai eu l’occasion d’établir les journaux de paie des clients du cabinet qui
fournissent un état de pointage de présence de leurs employés.
Ensuite à partir de ces journaux, il ma fallut préparer les bulletins de paie relatifs aux clients
du cabinet.
Enfin, j’ai comptabilisé l’écriture de rémunérations dans le journal de paie.
Compte Libellée Débit Crédit
6400000 1CONSTTSALAIRE X
4531100 2CONSTTSALAIRE Y
4320000 3CONSTTSALAIRE Z
4320050 4CONSTTSALAIRE T
4250000 5CONSTTSALAIRE W

 Journal des opérations diverses (OD) :


Le journal des opérations diverses, appelé journal des OD en abrégé, est utilisé pour
comptabiliser toutes les opérations qui ne rentrent par dans les journaux précédents, Ces
opérations concernent les écritures relatives à la :
- Les déclarations de TVA.
- Les écritures de régularisation.
- Les écritures d’inventaires en fin d’exercice.
- Les salaires mensuels.

4/ Les tâches fiscales effectuées mensuellement :


a/ Préparation des déclarations Mensuelles :
La déclaration mensuelle de l’impôt est souscrite et déposée à la recette des finances locale
par :

 Les personnes physiques : dans les 15 premiers jours du mois suivant.


 Les personnes morales : dans les 28 premiers jours du mois suivant.

Cette déclaration comporte :

 La taxe sur la formation professionnelle : TFP :

La TFP est institué par le code de travail promulgué par la loi N°66-27 du 30/04/1996 et qui
est due par l’employeur dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et elle due aussi par
les personnes morales et les personnes physique exerçant des professions non commerciales.

Cependant, le code d’incitation à l’investissement (CII) prévoit des exonérations de la TFP


pour des périodes déterminées.
Le taux de la TFP est fixé à 2% des salaires bruts mensuels pour tous les secteurs, à
l’exception des entreprises exerçant une activité dans le secteur des industries manufacturières
qui sont soumises à ladite taxe au taux de 1%.

Compte Libellée Débit Crédit


6611000 TFP X
Autres impôts, taxes
4370000 et versement X
assimilés

 Fonds de promotions du logement des salariés : FOPROLOS :


Cette taxe est due à la charge de tout employeur public ou privé ayant une activité en Tunisie
à l’exception des activités agricoles privés et institue par la loi N°77-54 du 3 Aout 1997.
Le taux de FOPROLOS est fixé à 1% des salaires bruts mensuels conformément aux
dispositions de la loi N°88-145 du 31/12/1998.

Compte Libellée Débit Crédit

6612000 FOPROLOS X

Autres impôts,
4370000 taxes et versement X
assimilés

 Taxes au profit des Collectivités locales (TCL) :


Ce sont des taxes sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel.
Sont redevables de la TCL : les personnes morales soumis à l’impôt sur les sociétés, les
personnes physiques soumises à un impôt sur les revenues au titre des bénéfices industriels et
commerciaux et les bénéfices des métiers non commerciaux. Les groupements d’intérêt
économiques, les associations en participation et les sociétés de personnes exerçant une
activité commerciale ou une profession non commerciale. La TCL est due même en cas
d’exonération de l’impôt sur les sociétés (IS) ou de l’impôt sur la revenue (IR).
Le taux est 0.2% du CA TTC local payée en vue d’une déclaration mensuelle et de 0.1%
sur le chiffre d’affaires export (loi de finance2014).
Compte Libellée Débit Crédit
Taxe de formation
6650000 X
provisionnelle
4372000 T.F.P à Payer X

 La taxe sur la valeur ajoutée : TVA :

La TVA est le principal impôt indirect sur la consommation dans le prix de vente des produits
ou service à des taux différents (7%,13% et 19%). La taxation d’un bien ou d’un service n’est
pas réalisée en une seule fois et au stade final de consommation, elle est fractionnée selon les
interventions successives de l’assujetti. La valeur ajoutée représente la différence entre la
valeur des biens et des services produits par une entreprise et celle des biens et services
utilisés pour la production.

En ce qui concerne les écritures comptables de régularisations de TVA

- TVA COLLECTEE > TVA DEDUCTIBLE :

Compte Libellée Débit Crédit


TVA
4367000 X
Collectée

TVA
4366000 Y
Déductible

TVA à
4365000 Z
payer

- TVA DEDUCTIBLE < TVA COLLECTEE :

Compte Libellée Débit Crédit


TVA
4367000 X
Collectée
Crédit de
4366700 TVA à Y
reporter

TVA
4366000 Z
Déductible
 Le Fond de développement de la compétitivité industrielle : FODEC :
Le FODEC est due par les importateurs et les fabricants des produits des secteurs des
industries mécaniques, électriques, chimiques et des emballages, ainsi que des industries du
cuir des chaussures, des textiles, des matériaux de construction, de la céramique et du verre.
- La liste des produits soumis est fixée par le décret N°634 du Mars 2000.
- Le taux est fixé à 1%.
 Le droit de timbre :
Le droit de timbre est un impôt institue par la loi N°93-53 du 17 Mai 1993 applicable à
certains actes, écrits et formules administratives.
Les droits de timbre varient entre 0.6 dinars et 100 dinars, à titre d’exemple : facture 0.6 D

Les Retenues à la source : personnes physiques réalisant des bénéfices industriels et


commerciaux et des bénéfices des professions non commerciales.
Les acomptes provisionnels sont perçus en 3 échéances égales chacune 30 % du montant dû
au titre des revenus ou bénéfices de l’année précédente.
Les déclarations d’acomptes provisionnels et leur paiement s’effectuent pendant les 25
premiers jours du sixièmes, neuvièmes et douzièmes mois qui suivent la date de clôture de
l’exercice.
Les tranches sont payées comme suit :
- 1ere tranche : avant le 25 juin.
- 2éme tranche : avant le 25 septembre.
- 3éme Troisième tranche : avant le 25 décembre.

6/ Les taches effectuées annuellement :

a)Le contrôle des comptes :


Tous les comptes doivent être vérifiés et justifiés. En réalité tous ces contrôles doivent être
réalisés tout au long de l’année mais pour plusieurs contraintes cette pratique rend sa mise en
œuvre indisponible. Cette tâche est considérée comme préparatoire de l’élaboration des Etats
de synthèse.
Ce contrôle est mis en place par le comptable. Sa tâche principale consiste à présenter de
façon fidèle et transparente les comptes annuels de l’entreprise.
b) Ecritures d’inventaires et régularisation :
Avant d’établir le bilan, il est nécessaire de procéder à un inventaire des éléments actifs et
passifs de l’entreprise
 Caractère incomplet et discontinu des enregistrements comptables :
La balance à une date donnée (avant inventaire) ne donne qu’une vue d’ensemble imparfaite
de la gestion et de la situation du fait que :
- Les comptes de gestion ne correspondent pas exactement à l’exploitation de
l’exercice.
- Les comptes de bilan ne reflètent pas nécessairement la réalité économique.
 Régularisation pour redressements :
L’établissement des états de synthèse suppose donc des régularisations préalables des comptes
de gestion dans le but de déterminer le résultat exact.
Parmi les régularisations de fin d’année, on trouve :
- Les écritures d’amortissements, provisions et de dépréciation.
- Les écritures de stock.
- Les écritures de charge à payer.
- Charges constatés d’avance, produits à recevoir et produits constatés d’avance

c)L’élaboration des Etats financiers :

A la clôture de chaque exercice, le cabinet est dans l’obligation de synthétiser la performance


et la situation financière des sociétés de ses contractants, en éditant l’ensemble des états
financiers que j’y participe.
d) préparation des déclarations annuelles :

 La déclaration d’employeur :
Pour toute personne physique ou morale soumise au régime réel ou forfaitaire, la déclaration
d’employeur doit être déposée avant le 28 février de chaque exercice. Celle-ci est une
déclaration annuelle faite par les tiers et utilisée par l’administration fiscale comme moyen
pour parfaire les informations, elle offre à l’administration toutes les informations nécessaires
à son contrôle fiscal. Elle lui facilite ainsi la tâche dans ses vérifications primaires de la
régularité et de la conformité des données.
Cette déclaration fait mentionner des sommes à retenues avec l’identité complète de leurs
bénéficiaires.
 L’impôt sur la société IS :
C’est une déclaration annuelle, qui est précédée par le calcul du résultat fiscal, qui est
déterminé à partir du résultat comptable en procèdent aux réintégrations et déductions visant à
se conformer à la législation fiscal.
Le résultat comptable qui sert de point de départ pour la détermination du résultat fiscal, est
bénéfice net comptable ou perte nette comptable après modifications comptable.
L’impôt sur la société s’applique aux sociétés et autres personnes morales, quelque soit leur
objet, exerçant leur activité en Tunisie ; l’impôt sur les sociétés est également dû par les
personnes morales non établies ni domiciliés en Tunisie qui réalisent des revenus de source
tunisienne.

L‘impôt sur la société doit être calculé selon un taux général de 30% et elle doit être déposé à
la recette de finance jusqu’au 25 mars.

 L’impôt sur les personnes physique « IRPP » :


L’impôt sur le revenu s’applique aux personnes physiques résidents ou non, réalisant des
revenus de source Tunisienne, in doit déposer à la recette des finances une déclaration
annuelle d’IRPP provenant des catégories différentes d’activité.
Le délai de paiement est présent comme suit :
- Jusqu’au 25 février : les revenus des capitaux mobiliers, des revenus fonciers et des
revenus de source étrangère.
- Jusqu’au 25 avril : les commerçants.
- Jusqu’au 25 mai : les prestations des services et les personnes qui exercent une activité
industrielle ou une profession non commerciale.
- Jusqu’au 25 juillet : les activités artisanales.
- Jusqu’au 25 Août : l’agriculture et de pêche.
- Jusqu’au 25 décembre : les salaires et bénéficiaires de pension et rentes viagère.
7/ L’audit :
Est la vérification des différents comptes d’une entreprise :
Selon l’article 266 du Code des Sociétés commerciales : « le ou les commissaires aux comptes
ont mondât de vérifier les livres, la caisse, le portefeuille et les valeurs de la société, de
contrôler la régularité et la sincérité des inventaires, ainsi que l’exactitude des informations
données sur les comptes de la société dans le rapport du conseil d’administration ou du
directoire. Le ou les commissaires aux comptes certifient également la régularité et la
sincérité des comptes annuels de la société conformément à la loi relative au système
comptable des entreprises en vigueur ».

 Les taches effectuées dans le cadre d’une mission d’audit :

Dans le cadre de mon stage, j’ai eu l’occasion de participer à une mission d’audit d’une
société agricole qui est spécialisé dans la commercialisation des poussins, j’ai eu l’opportunité
de réaliser la vérification des comptes : c'est-à-dire contrôler les pièces justificatives tels que
la date, le nom des fournisseurs ou clients, la sommation des montants, le numéro de facture
… pour vérifier leurs validités.

Conclusion :

Durant ce stage, j’ai appris que le bon accueil et la rapidité de l’opération favorisent la
satisfaction de la clientèle.

En effet, La période de stage technicien au sein du cabinet comptable a été l’occasion pour
m’immerger pour la première fois, dans le cadre de nos études d’ingénierie économique et
financière, dans le monde de travail.

J’ai profité bien tout au long de mon stage de la bonne communication, la confiance et la
ponctualité.

Finalement, cette expérience m’a permis de faire transition avec mon cursus scolaire et le
monde du travail et ainsi voir ces différences et ces difficultés.

Ce stage professionnel m’a donné un réel aperçu du travail d’un technicien supérieur.

Le premier chapitre a mis l’accent sur la description générale du cabinet et les tâches
comptables et fiscales effectuées durant la période de stage, dans le deuxième chapitre on va
présenter l’aspect théorique des entreprises en difficultés économiques.

- Retenue sur salaire : chaque employeur est chargé d’effectuer une retenue à la source
obligatoire sur ses employés au titre des salaires en vertu des dispositions du
paragraphe 3 de l’article 52 de code de l’IRPP et IS.
- Retenue sur loyer : le loyer est le produit de la location des propriétés bâtis y
compris celle agricoles et des fonds de commerce, Selon l’article 52 du code de l’IRPP
étude l’IS le taux de retenue sue loyers est fixé à 15% du montant brut.
5/ les taches effectuées trimestriellement :

a) Préparation des déclarations trimestrielles :

 La déclaration CNSS :
La déclaration de CNSS est obligatoire puisque chaque employeur est obligé de contribuer
aux charges salariales.
L’employeur doit faire une demande d’affiliation pour obtenir un numéro d’immatriculation
en tant qu’employeur.
De même, l’employeur doit faire une demande pour avoir un N° d’immatriculation en tant
qu’employeur régime indépendant.
Cette déclaration s’établit chaque trimestre :
 La première : janvier, février, mars
 La deuxième : Avril, Mai, Juin
 La troisième : Juillet, Aout, Septembre
 La Quatrième : Octobre, Novembre, Décembre

Cette déclaration trimestrielle des salaires doit contenir le matricule, l’identité de salaire, le
trimestre et la rémunération mensuelle qui représente le salaire brut qui figure dans la fiche de
paie de chaque employé pour les trois mois, le total doit être écrit en chiffe, en lettres, aussi la
date, le cachet et la signature de l’entreprise doivent être indiqués sur la déclaration.

Ainsi le salaire déclaré représente la base de calcul pour la sécurité sociale (25.75%) et
l’accident de travail qui varie entre 0.4% et 4% selon l’activité.

 Les acomptes provisionnels :

sur la société à l’exception des entreprises exerçant dans le secteur agricole et de la pêche, et
par le Les acomptes provisionnels sont dus par les personnes morales soumises à l’impôt
Lorsque les charges financières répondent à la norme de comptabilisation préconisée par
NCT13 : charges d'emprunt. Elles peuvent être capitalisées au niveau de coût de pièce
correspondant au cycle de production de marchandise. Il s’agit des intérêts sur les
capitaux empruntés peuvent être transférés s'ils ont été enregistrés en charge financière
(compte 65), donc l'écriture : 

La comptabilisation de l'acquisition d'immobilisations par échange implique une double


opération : la sortie d'un bien et l'entrée d'un autre dans le patrimoine de l'entité.

En principe, à la date de l'échange, le bien cédé à l'échange conserve son entrée, tandis que
les biens acquis par échange sont enregistrés à la valeur vénale du bien.

Biens remis en échange, le cas échéant, déduction faite du solde reçu ou majoré du solde
versé (ou, s'il n'est pas aisément vérifiable, à la valeur vénale du bien acquis en
échange).Tout gain ou perte en capital réalisé est inclus dans le revenu.

La norme distingue entre un échange de biens de même nature et un échange de biens de


nature différente.
1.       Echange de biens de même nature        
Le bien reçu et évalué à la valeur comptable  nette du bien cédé. Les produits et charges sont
non inclus dans le résultat à moins qu'il n'y ait évidence d'une diminution de la valeur, dans ce
cas il y a lieu d'enregistrer la perte. La valeur de l'actif cédé est alors réduite du montant de la
diminution de  valeur.
La norme 5 § 20 ne traite que le cas d’échange d’actifs de même nature et de même montant.
Toutefois si on se réfère aux exemples donnés en annexe non publiés à la NCT 05, on peut
dégager les deux cas suivants :
1er cas : Si la juste valeur du bien cédé est inférieure à la valeur comptable du bien cédé :
On constate une perte sur cession d’immobilisation égale à la valeur comptable nette du bien
cédé diminué de la juste valeur du bien cédé.
L e coût d’entré du bien acquis est égal à la juste valeur du bien cédé ajusté de la soulte.
2ème cas : Si la juste valeur du bien cédé est supérieure à la valeur comptable du bien cédé :
 S’il n’y pas de soulte : Le coût d’enté du bien acquis est égal à la valeur comptable
nette du bien cédé.
 S’il y a une soulte (décaissement) : Le coût d’entré du bien acquis est égal à la valeur
comptable du bien cédé plus la soulte décaissée.
 S’il y a une soulte (encaissement) : Le coût d’entré du bien acquis est égal à la valeur
comptable nette du bien cédé moins la soulte plus un gain à comptabiliser.

Gain à comptabiliser = gain total * (soulte/juste valeur du bien cédé)

Gain total = juste valeur – valeur comptable nette

1-    Échange de biens de nature différente


Le bien reçu est évalué à sa juste valeur qui correspond à la juste valeur de l'actif cédé ajusté
de la soulte.
Les gains et les pertes, correspondant à la différence entre la juste valeur et la valeur
comptable du bien cédé, sont inclus dans le résultat de l'exercice comme pour toute cession.

Lorsque les termes de l'échange diffèrent des justes valeurs, l'élément reçu est comptabilisé à
la juste valeur du bien donné ajusté de la soulte lorsqu'elle s'avère plus fiable.
Les dépenses ultérieures liées à une immobilisation corporelle comptabilisée doivent être
ajoutées à la valeur comptable de l'actif s'il est probable que des rendements futurs
bénéficieront à l'entreprise au-delà du niveau de performance initialement évalué sur l'actif
existant. Toutes les autres dépenses ultérieures doivent être passées en charges dans l'année
au cours de laquelle elles sont engagées. Les dépenses ultérieures liées aux immobilisations
corporelles ne doivent être incluses dans la valeur comptable des immobilisations que
lorsqu'il existe des preuves que les avantages économiques futurs des immobilisations
dépassent le niveau normal initialement déterminé et bénéficieront à l'entreprise.

Ces frais peuvent comprendre :

• Modification des unités de production pour prolonger leur durée de vie.

• Une augmentation du nombre de produits fabriqués (capacité accrue) due à une


augmentation des unités de production.

• Les améliorations apportées aux pièces de machines ont entraîné des améliorations
substantielles de la qualité de la production.

• L'adoption d'un nouveau processus de production peut réduire considérablement les


coûts d'exploitation déterminés à l'origine.

Ménard et Chlala  regroupent les dépenses relatives aux immobilisations en service en 4


grandes catégories :

(1) Agrandissements : Accroissement des dimensions d'un bien ou ajout d'éléments


nouveaux.

(2) Améliorations et remplacements : Remplacement d'un bien existant par un bien


amélioré.

(3) Réaménagement des installations : Déplacement d'un bien d'une place à une autre.

(4) Réparations : Frais engagés pour maintenir le bien en bon état de fonctionnement.

Le traitement comptable approprié des dépenses encourues postérieurement à l'acquisition


d'une immobilisation corporelle dépend des conditions prévalant lors de l'évaluation et de
l'enregistrement de l'immobilisation correspondante et de la  recouvrabilité  ou non de la
dépense subséquente (NC § 05.24, alinéa 1).

 Agrandissements :
L'expansion ne crée pas de problèmes comptables importants. Par définition, toute
augmentation des immobilisations depuis la création du nouvel actif est capitalisée. Par
exemple, l'ajout d'une nouvelle aile à un hôtel ou d'un système de climatisation à un bureau
augmente la capacité de production de l'actif et doit être capitalisé et réconcilié avec les
revenus générés par les activités futures. La question la plus difficile qui peut survenir dans
ce cas est la comptabilisation des changements résultant de l'ajout à la structure existante.
Par exemple, le coût d'enlèvement des murs d'un bâtiment pour faire place à une extension
est-il ajouté au coût de l'extension ou imputé aux dépenses de l'année en cours ? La réponse
dépend de ce qui est recherché. Si l'entreprise envisage d'agrandir le bâtiment à l'avenir, le
coût de la démolition sera ajouté au coût de l'agrandissement. En revanche, si l'entreprise
n'avait pas prévu une telle extension, les frais de démolition seraient passés en charges
dans l'année en cours, le plan d'aménagement étant considéré comme inefficace (charges
exceptionnelles). En effet, la valeur comptable de l'ancien mur restera dans les livres,
même si elle devrait théoriquement être supprimée. "

 Améliorations et remplacements :

Les mises à niveau et les remplacements sont le remplacement de marchandises


existantes par de nouvelles marchandises. Si un nouveau produit est meilleur qu'un produit
existant, nous l'appelons une amélioration. Dans les cas où un nouveau bien est de qualité
similaire à un bien existant, on parlera de substituts. Souvent, les améliorations et les
remplacements découlent d'une politique générale de modernisation et de restauration de
bâtiments ou d'éléments d'équipement. La difficulté consiste à distinguer ces coûts de ceux
associés aux réparations ordinaires. Il faut se demander si ces dépenses augmenteront
l'utilité de l'actif ou si elles seront simplement utilisées pour maintenir le fonctionnement
de l'actif. Souvent, il n'est pas possible de donner une réponse définitive ; il faut alors faire
preuve de jugement pour classer les dépenses de manière appropriée.

Si la valeur comptable des immobilisations corporelles a pris en compte la diminution


des revenus futurs, les dépenses ultérieures engagées pour rétablir les avantages
économiques futurs estimés des immobilisations doivent être capitalisées, à condition
que la valeur comptable n'excède pas la valeur recouvrable des immobilisations. C'est
notamment le cas lorsque le prix d'achat reflète déjà l'obligation de l'entreprise d'engager
ultérieurement les coûts nécessaires à la remise en exploitation de l'actif. Citons par
exemple l'acquisition d'un immeuble à rénover. Dans de tels cas, ces coûts sont ajoutés
au coût initial du bien dans la mesure où ils peuvent être récupérés lors de l'utilisation
future du bien (NC § 05.24, alinéa 2).

Certains éléments essentiels des immobilisations corporelles peuvent nécessiter un


remplacement périodique. Par exemple, un four peut devoir être remis à neuf après
quelques heures d'utilisation, ou les intérieurs d'avions tels que les sièges et les cuisines
peuvent devoir être mis à jour plusieurs fois au cours de la durée de vie de l'équipement.
Ces éléments sont comptabilisés comme des actifs distincts parce qu'ils ont une durée
d'utilité différente de celle des immobilisations corporelles auxquelles ils se rapportent.
Ainsi, lorsque les critères de comptabilisation des immobilisations sont remplis, les
coûts engagés pour remplacer ou renouveler ces éléments sont comptabilisés comme des
acquisitions d'actifs distincts et l'actif remplacé est ramené à sa juste valeur (NC §
05.25)

Les dépenses doivent être capitalisées s'il est déterminé qu'elles amélioreront le
rendement de la propriété. Pour ce faire, choisissez l'une des deux méthodes suivantes
en fonction de la situation.

 Méthode de substitution :

 En théorie, la méthode de substitution est la pratique suivie lorsque la valeur comptable de
l'ancien actif est disponible. Si la valeur comptable de l'ancien actif peut être déterminée, il
n'est pas difficile d'effacer l'ancien coût et de le remplacer par le coût du nouvel actif. Le
problème avec cette méthode comptable est de déterminer la valeur comptable de l'ancien
actif. En règle générale, différents composants d'un actif donné perdent de la valeur à des
taux différents, mais cela n'est pas directement indiqué. Par exemple, les pneus, le moteur et
la carrosserie d'un camion ne s'usent pas au même rythme, mais la plupart des entreprises
utilisent un taux d'amortissement unique pour leurs camions. Il existe un moyen d'amortir
chaque composant séparément, mais les exigences d'efficacité excluent cette approche. Par
conséquent, si la valeur comptable du bien remplacé ne peut être déterminée, d'autres
méthodes doivent être utilisées.

 Capitalisation du nouveau coût :

La justification de la capitalisation du coût des améliorations ou des remplacements est que


même si la valeur comptable de l'ancien actif n'est pas supprimée des livres, on peut
supposer que l'actif a été suffisamment amorti pour réduire sa valeur comptable à zéro. Bien
que cette hypothèse ne soit pas vraie dans tous les cas, en général, les différences ne sont
pas très importantes. En pratique, cette méthode est utilisée pour illustrer l'amélioration

Réaménagement des installations :

"Lorsqu'une entreprise procède à un réaménagement de ses installations, elle engage des


dépenses destinées à procurer des avantages futurs. Ces dépenses ne constituent pas des
ajouts, des remplacements ou des améliorations. On pourra par exemple procéder au
réaménagement d'un groupe de machines afin de faciliter la production future. S'il est possible
de déterminer le coût d'installation original et d'évaluer le montant amorti jusqu'à ce jour, on
devrait traiter le coût de réaménagement comme un coût de remplacement. Si ce n'est pas
possible, ce qui est habituellement le cas, les nouveaux frais engagés devraient être présentés
comme une charge à répartir et amortis sur les exercices pendant lesquels on espère en tirer un
avantage. S'ils sont négligeables ou s'ils ne peuvent être facilement dissociés des autres frais
d'exploitation, ou encore si l'avantage futur qu'on espère en tirer est douteux, ils devraient être
immédiatement passés en charges."[11]

Les frais de changement d'emplacement sont d'autres frais de même nature. Par exemple,
lorsqu'une entreprise déménage son siège social d'une ville à une autre ou d'un endroit à un
autre, elle comptabilise les frais engagés de changement  d'emplacement en tant que charges à
répartir si la direction démontre que le déménagement procurera des avantages économiques
futurs qui bénéficieront à l'exploitation.

Réparations :

Les dépenses relatives aux réparations ou à l'entretien des immobilisations corporelles qui


sont encourues afin de restaurer les avantages futurs qu'une entreprise peut escompter du
niveau de performance antérieurement déterminé du bien concerné, sont, en général, inscrites
en charges. Par exemple, les frais  de révision des installations et de l'équipement sont
généralement inscrits en charges parce qu'ils servent à maintenir, et non à augmenter, le
niveau de performance déterminé (NC § 05.23).

"Les réparations ordinaires sont des frais engagés pour maintenir les biens en état de
fonctionner ; on les passe en charges au cours de l'exercice où ils sont engagés en supposant
que c'est le seul exercice qui en profitera. Le remplacement des petites pièces, le graissage et
l'ajustement des machines, l'application d'une nouvelle couche de peinture et le nettoyage sont
des exemples de frais d'entretien périodiques compris dans les frais ordinaires d'exploitation.
Il est souvent difficile de distinguer une réparation d'une amélioration ou d'un remplacement.
La question décisive est de déterminer si les frais sont susceptibles d'améliorer le rendement
futur du bien. S'il s'agit d'une réparation majeure, telle une révision complète, elle profitera
à plusieurs exercices et il faudrait considérer les frais comme un ajout, une amélioration ou un
remplacement, selon le type de réparation effectuée." [12]

Exemple : Le coût d'un nouveau moteur pour un camion constitue généralement une
réparation majeure ayant pour effet de prolonger la durée de vie utile du camion. Le montant
d'un tel échange standard est capitalisé.

Corrélativement, la durée de vie du camion devra faire l'objet d'une nouvelle estimation.

Sur le plan théorique, le traitement comptable le plus approprié aurait été de retirer la valeur et
les amortissements de l'ancien moteur (quote-part du coût initial du camion) pour la remplacer
par le coût du nouveau moteur.
PLAN
CHAPITRE1 : LES ASPECTS theoriques:
Section1 : aspect comptables
Section2 aspect fiscale
Chapitre 2 presentation de lieu de stages et les tache effectue
SECTION 1 : DEFINITIONS
SECTION 2 : EVALUATION DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES INITIALES
SECTION 3 : COMPTABILISATION DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
SECTION 4 : REEVALUATION DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
SECTION 5 : TRAITEMENT DE NOUVEAU REGIME COMPTABLE DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET LA COMPARAISON AVEC LES ANCIENNES
DISPOSITIONS DE LA NCT5
SECTION 6 : LES NORMES INTERNATIONALES IAS /IFRS APPLICABLES AUX IMMOBILISATIONS CORPORELLES

CHAPITRE 2 : LES ASPECTS FISCALES :

SECTION1 : TRAITEMENT DE REGIME FISCALE DES OPERATIONS DE LA REEVALUATION DE L ANNEE 2019 JUSQU A 2023
SECTION 2 : REGIME DE MOINS /PLUS VALUE DE CESSION ULTERIEURS
SECTION 3 : CONSEQUENCES DES OPERATIONS DE REEVALUATION LIEES AU RESULTAT FISCALE

REMERCIEMENT

Au terme de ce travail, il nous est agréable d’adresser quelques


expressions de remerciements et de reconnaissances a toute personnes,
dont l’intervention au cours de ce projet a favorise son
aboutissement.

Nous présentons nos sincères remerciements et notre profonde


gratitude a madame souha bouaziz pour sa disponibilité , sa
collaboration , sa modestie et sa sympathie , pour ses compétences , sa
pédagogie et ses directives fructueuses qu’il n’ a cessé de nous
prodiguer tout au long de ce projet, qu’ il soit avise ici de notre sincère
merci .
Nos profonds remerciements vont a notre encadrant a l entreprise
cabinet taher medeb, Mr walid jawadi qui accepte d’encadrer
notre travail durant 3 mois de stage.

Nous adressons aussi notre plus vivre reconnaissance a tous nos


enseignants de l’université pour la formation qu’ils nous ont données
ainsi qu’aux membres de jury qui ont accepte de juger notre travail.
ortissement est la répartition systématique du montant amortissable d'un actif sur sa durée
d'utilité.
La durée d'utilité est :
(a) soit la période pendant laquelle l'entreprise s'attend à pouvoir utiliser un actif ; ou
(b) soit la période correspondant au nombre d'unités de production (ou l'équivalent) que
l'entreprise s'attend à obtenir de l'actif.
Le montant amortissable est le coût d'un actif, ou tout autre montant substitué au coût,
diminué de sa valeur résiduelle.
Le coût est le montant de liquidités ou d'équivalents de liquidités payé ou la juste valeur de toute autre
contrepartie donnée pour acquérir un actif au moment de son acquisition ou de sa production, ou, s'il y a
lieu, le montant attribué à cet actif lors de sa comptabilisation initiale selon les dispositions spécifiques
d'autres normes comptables.

DEDICACES
Je dédie ce travail à…
A mes parents

Qui m’ont soutenu et encourage durant mes années d’études.


A me chère frère et mes chères sœurs,

A mes grands parents

A tous ceux qui ont partagé avec moi tous les moments d’émotion lors de la réalisation de ce
travail,

Ils m’ont chaleureusement supporte et encourage tout au long de mon parcours.

A tous ma famille, mes proches

Et a ceux qui me donnent de l’amour et de la vivacité.

A tous mes amis


Qui m’ont encourage.
ortissement est la répartition systématique du montant amortissable d'un actif sur sa durée
d'utilité.
La durée d'utilité est :
(a) soit la période pendant laquelle l'entreprise s'attend à pouvoir utiliser un actif ; ou
(b) soit la période correspondant au nombre d'unités de production (ou l'équivalent) que
l'entreprise s'attend à obtenir de l'actif.
Le montant amortissable est le coût d'un actif, ou tout autre montant substitué au coût,
diminué de sa valeur résiduelle.
Le coût est le montant de liquidités ou d'équivalents de liquidités payé ou la juste valeur de toute autre
contrepartie donnée pour acquérir un actif au moment de son acquisition ou de sa production, ou, s'il y a
lieu, le montant attribué à cet actif lors de sa comptabilisation initiale selon les dispositions spécifiques
d'autres normes comptables.
Les immobilisations corporelles représentent un part significatif des actifs total de
l’entreprise et par conséquence elles sont importantes dans la présentation de sa situation
financière.

Par ailleurs , il est important  de contrôler, gérer d’une façon pertinente et efficace du
cycle de vie des biens de l’entreprise qui constituent essentiellement son patrimoine pour
permettre de suivre l’évolution des équipements aussi bien assurer une gestion
prévisionnelle qui donner le valeur exacte des immobilisations corporelles .

De plus, la réévaluation des immobilisations corporelles fait référence au processus de


mise a jour de la valeur des immobilisations d’une entreprise , telles que les
immobilisations corporelles , afin de refléter leur valeur marchande actuelle .

Cela se fait généralement lorsque le cout d’origine de l’actif a considérablement change


en raison de fluctuations du marche ou lorsque des mises a niveau ou des améliorations
importantes ont été apportées a l’actif.

Il existe plusieurs raisons principales pour lesquelles une entreprise peut choisir de
réévaluer ses immobilisations corporelles. L’une des raisons est de refléter avec précision
la valeur réelle des ces actifs dans le bilan de l’entreprise .Cela peut aider les investisseurs
et les autres parties prenantes a mieux comprendre la situation financière de l’entreprise et
son potentiel de croissance future.

Une autre raison de réévaluation des immobilisations corporelles est d’aligner la valeur
comptable de l’actif sur sa juste valeur marchande. Cela peut améliore l’exactitude des
rapports financiers et garantir que l’entreprise est en conformité avec les normes
comptables.

Lors de la réévaluation des immobilisations corporelles, il est important d’utiliser des


méthodes d’évaluation appropriées et de documenter la justification.

Suite a la de la NcT5

 la somme du prix d'achat et de tous les coûts directement attribuables à


l'acquisition et à la mise en état de fonctionnement de l'immobilisation.
Les immobilisations corporelles correspondent à un actif physique que l’entreprise
continuera à utiliser après l’exercice en cours.

Les immobilisations corporelles concernent plusieurs types d’actifs : terrains,


constructions, installations générales, outillage, matériels, véhicules, équipements
informatiques, etc.

Il s’agit d’un actif physique doté d’une valeur patrimoniale :

 Il est voué à la production ou la fourniture de biens ou de services.


 Il peut être loué à des tiers.
 Il peut être utilisé à des fins de gestion interne sur une longue période.

Selon les normes IFRS, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à l'actif
lorsque :

 Les avantages économiques futurs de cet actif doivent profiter à l'entreprise sur la
base des informations disponibles lors de l'enregistrement initial.
 Le coût de cet actif peut être évalué de façon précise qu'il ait été acheté ou
produit en interne.

Évaluation et réévaluation d’une immobilisation


corporelle
Une immobilisation corporelle est enregistrée à l'actif à son coût d'acquisition. Ce
coût d’acquisition comprend le prix d’achat mais aussi les frais annexes rattachables
comme :

 le coût de préparation du site,


 les frais de transport et de manutention,
 les frais techniques d'installation,
 le coût estimé du démantèlement,
 etc.

Sauf exception, les dépenses résultant de l’utilisation ultérieure d'une immobilisation


corporelle sont enregistrées en charges de l'exercice au cours concerné. Ces dépenses
ultérieures peuvent, par exemple, correspondre à la rénovation du mécanisme d’un outil
industriel, etc.

La méthode d'évaluation est généralement celle du coût historique. Une réévaluation


est ultérieure possible. Elle doit correspondre à la juste valeur à la date de réévaluation
(le cumul des amortissements pratiqués ultérieurement et du cumul des pertes de valeur
ultérieures).

Si l’immobilisation corporelle est constituée par des composants dont la longévité n'est
pas homogène, ceux-ci doivent faire l’objet d’un enregistrement spécifique, puis être
amortis en fonction de leur durée de vie respective. 
Bon à savoir : lorsqu’une immobilisation corporelle est réévaluée, l’ensemble de la
catégorie des immobilisations corporelles dont elle fait partie doit également l'être.

Immobilisations corporelles : amortissement et


dévaluation
Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit
être comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul
des pertes de valeur. L'amortissement correspond à la répartition de ce montant étalée
sur la durée de vie du bien. La durée d’utilité dépend de l'usage présumé de l'actif, de
son usure et de son obsolescence.

Selon IAS 16, l’amortissement d’une immobilisation corporelle peut être constant ou
dégressif. Le mode utilisé doit refléter le rythme selon lequel une entreprise s’attend à
« consommer » la productivité future liée à cet actif.

En cas d’indices révélant une perte de valeur d'origine externe à l'entreprise, une
immobilisation corporelle peut être dévaluée. Cela peut notamment se produire en cas
de :

 dégradation physique de l'actif ou érosion de sa valeur de marché ;


 changements technologiques, économiques ou juridiques significatifs ;
 modifications de l'activité de l'entreprise.

En pratique, si la valeur de l’actif tombe sous sa valeur comptable, une dépréciation doit
être actée.

Bon à savoir : la valeur comptable d’une immobilisation corporelle doit être


« décomptabilisée » lors de sa sortie ou quand aucun avantage économique futur
n’est attendu de son utilisation ou de sa sortie. Le profit ou la perte doivent figurer
dans le résultat lorsque l’élément est décomptabilisé.
https://comptabilite.ooreka.fr/astuce/voir/524955/immobilisation-corporelle

CHAPITRE 2 : LE CADRE THEORIQUE : LA REEVALUATION DES


IMMOBILISATIONS COORPORELLES :

Introduction :

Les immobilisations corporelles représentent un part significatif des actifs total de


l’entreprise et par conséquence elles sont importantes dans la présentation de sa situation
financière.

Par ailleurs , il est important  de contrôler, gérer d’une façon pertinente et efficace du
cycle de vie des biens de l’entreprise qui constituent essentiellement son patrimoine pour
permettre de suivre l’évolution des équipements aussi bien assurer une gestion prévisionnelle
qui donner le valeur exacte des immobilisations corporelles .

De plus, la réévaluation des immobilisations corporelles fait référence au processus de mise


a jour de la valeur des immobilisations d’une entreprise , telles que les immobilisations
corporelles , afin de refléter leur valeur marchande actuelle .

Cela se fait généralement lorsque le cout d’origine de l’actif a considérablement change en


raison de fluctuations du marche ou lorsque des mises a niveau ou des améliorations
importantes ont été apportées a l’actif.

SECTION 1 : GENERALITES DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES :

Parmi les éléments de patrimoine de l’entreprise on trouve les immobilisations corporelles


Dans cette catégorie, on retrouve terrains (211), constructions (213), installations techniques,
matériel et outillage industriel (215), autres immobilisations corporelles (218) matériel de
transport (2182), matériel de bureau matériel informatique (2183), mobilier(2184) etc.

Définition les immobilisations corporelles :

Les immobilisations corporelles sont les éléments d'actif physiques et tangibles qui :
 ayant un potentiel de générer des avantages futurs, sont détenus par une entreprise
soit pour être utilisés dans la production ou la fourniture de biens et de services, soit
pour être loués à des tiers, soit à des fins administratives et de soutien à leur activité ;
 sont censés être utilisés sur plus d'un exercice.

Les modalités d’entre des immobilisations corporelles :

Les modalités d’entrée des immobilisations corporelles dans le patrimoine de l’entité sont :

• L’acquisition à titre onéreux,

, • La production par l’entreprise,

• L’acquisition à l’issue d’un contrat de crédit-bail,

• L’acquisition par voie d’échange,

• L’acquisition à titre gratuit par un don reçu d’un tiers.

A- Les immobilisations acquis à titre onéreux :

1- L évaluation d’immobilisation corporelle :

L’évaluation des immobilisations acquises est donc faite à leur coût d'acquisition
respectif. Il représente la valeur d’entrée du bien dans le patrimoine de l’entité ou sa
valeur d’origine. Selon le principe du « coût historique » chaque immobilisation dont
l’entité est propriétaire apparaît à l’actif du bilan pour cette valeur.

- Le cout d’acquisition constitue de :

 Le prix d'achat après déduction des remises, rabais commerciaux et escomptes de


règlement ;
 les frais accessoires ;
 les frais sur option. ;
 Les frais accessoires comprennent :
 droits de douane ;
 TVA non récupérable ;
 frais de transport avant utilisation ;
 frais d'installation avant utilisation ;
 frais de montage avant utilisation

 Les frais sur option comprennent :


 Les droits de mutation ;
 les honoraires ;
 Les commissions ;
 Les frais d'actes ;
 Les coûts de démantèlement et d'enlèvement et restauration (provision à
constituer et prévoir un plan d'amortissement propre) ;
 Les coûts d'emprunt (si actif qui exige une longue période de préparation
ou de construction et si concerne la période de production de l'actif,
directement imputable à l'acquisition, évaluable de manière fiable de
mutation.

Sont exclus du cout d’acquisition d’une immobilisation :

 Les frais généraux qui ne sont pas directement rattaches à la mise en utilisation du
bien.
 Les frais de démarrage et le frais analogues qui ne peuvent pas être directement
affectés a l’acquisition ou à la mise en état de fonctionnement du bien.
 Les pertes d’exploitation initiales, supportées après la mise en service mais avant que
le bien parvienne à la performance prévue.

1- La comptabilisation d’immobilisation corporelle :

Un élément des immobilisations corporelles doit être inscrit à l'actif lorsqu’elle remplit les
deux conditions suivantes :
- il est probable que les avantages futurs associés à cette immobilisation bénéficieront à
l'entreprise ; et
- le coût de cette immobilisation pour l'entreprise peut être mesuré de façon fiable.
Le coût hors taxe récupérable ou hors taxe déductible est porté au débit d’un compte
d’Immobilisations(21). La TVA déductible ou récupérable sur immobilisations est portée au
débit du compte (44562) Etat TVA déductible sur immobilisations et au crédit d’un compte
de fournisseur(404) D’où l’écriture suivante :

21 Immobilisation CA

44562 TVA déductible sur immobilisation MT TVA

404 Fournisseur PA

B- La production d’immobilisation corporelle par l’entreprise lui-même :


1- Evaluation d’immobilisation :

L’immobilisation est évaluée au coût de production hors taxe récupérable est constitué du
coût d'achat des matières consommées, plus les charges directes et charges indirectes.

Les charges directes : charges de main d'œuvre et charges sociales, fournitures, énergie.

Les charges indirectes : dotations aux amortissements du matériel utilisé.

2- comptabilisation d’immobilisation :

L’entreprise réalise la construction ou la fabrication d’un bien immobilisé pour elle même
telques : la construction d’un bâtiment, la conception d’une installation technique... C’est
une livraison à elle même. L’entreprise doit enregistrer simultanément :

- une entrée d'immobilisation dans le patrimoine enregistrée au débit d’un compte de classe 2
d’immobilisations et au crédit d’un compte(722) Production immobilisée - immobilisations
corporelles comme l’écriture suivante :

2 Immobilisation CP

722 Production immobilisé-immobilisation CP


Corporelles

Les charges financières peuvent être capitalisées au niveau du cout de production lorsqu’elles
remplissent les critères de comptabilisation préconisés par le NCT13 : les charges d’emprunt.

Il s’agit des intérêts des capitaux empruntés pour financer la construction d’une
immobilisation, des frais de dossier et de garantie. Par principe, ils peuvent être
incorporés au coût pour la fraction correspondant à la période de fabrication du bien. S’ils
ont été enregistrés en charges financières (compte 65.), ils peuvent faire l’objet d’un
transfert d’où l’écriture :

2 Immobilisation D

796 Transfert de charge financier C

C- L’acquisition d’immobilisation a l’issue un contrat de crédit bail :

2- Définition de crédit-bail :

Le crédit-bail est un moyen de financer un bien professionnel mobilier ou immobilier. Il s’agit


d’une location avec une possibilité d’achat en fin de contrat ou au terme de périodes fixées à
l’avance pour un prix stipulé dans le contrat de départ.

Ainsi, le bailleur donne le droit au locataire d’utiliser un bien pour une période de temps
définie à l’avance et pour un loyer dont le calcul peut être linéaire ou dégressif.

D’un point de vue juridique, le bailleur ne devient pas le propriétaire du bien.

La durée des contrats de crédits-bails est fonction de la durée d’amortissement du matériel


loué. Une valeur résiduelle est attribuée au matériel loué, elle est généralement comprise entre
1 et 6% du prix d’origine hors taxe.

Au terme du contrat, le locataire a trois solutions: faire valoir l’option d’achat, rendre le
matériel au bailleur ou encore prolonger le contrat de location.

2- Le traitement comptable du crédit-bail :


Le traitement comptable du crédit-bail est particulier. Le bien financé par crédit-bail ne doit
pas apparaître au bilan tant que le locataire n’a pas levé l’option d’achat, ce qui a pour
avantage de limiter l’endettement apparent de l’entreprise et d’être une formule rassurante
pour la banque qui reste propriétaire des biens financés.

La signature du contrat n’entraîne aucune conséquence comptable.


Cependant, l’entreprise locataire s’est engagée par contrat à payer des redevances pendant
toute la durée du contrat. Le versement d’un dépôt de garantie est souvent demandé au
locataire.

275 Dépôt et cautionnement verses D

532 banques C

Ce dépôt sera remboursé en fin de contrat ou viendra en déduction du prix à payer en cas
d’option d’achat.

Les redevances périodiques doivent être payées par le locataire. Elles constituent des charges
inscrites au débit du compte 612 Redevances de crédit-bail. Les redevances sont soumises à la
TVA

612 Redevance de crédit bail D

4456 TVA déductible sur autres biens et services D

532 Banque C

C’est seulement lorsque l’option d’achat a été levée que le locataire devient propriétaire et
qu’il peut donc inscrire à l’actif de son bilan cette immobilisation.

Parallèlement, les redevances ou loyers doivent être enregistrés au compte de résultat au débit
du compte 612 Redevances de crédit-bail.
Enfin, à l’annexe du bilan, une évaluation du montant total des redevances restant à supporter
au titre des contrats de crédit-bail est faite.

Les loyers constituent des charges déductibles pour l’entreprise, ce qui est un paramètre
intéressant notamment dans le cas où la durée du remboursement est rapide

De plus, ce type de financement permet d’éviter un décalage de TVA important puisque dans


le cadre d’investissement et notamment d’achat d’immobilisations, il faut récupérer la TVA.

2 Immobilisation D

4456 TVA déductible sur immobilisation D

275 Dépôt et cautionnement C

532 Banque C

3- Les avantages et les inconvénients de crédit-bail :

 Les avantages :

Les crédits-baux peuvent représenter de réels avantages pour les entreprises. Ces derniers se
résument en trois points majeurs :

 L'apport personnel
 La non-altération de l'endettement
 La déduction d'impôt
En effet, l'entreprise a la possibilité, grâce à ce crédit, d'assumer le financement de cette
location sans avoir besoin de fournir quelques apports personnels : l’entreprise ne versant «
que » des loyers, cela évite de grosses sorties de trésoreries.

Aussi, étant donné que les biens sous contrat de location ne sont pas comptés dans le bilan, le
locataire peut utiliser du matériel onéreux sans s'endetter encore plus.
Dernier point, les loyers des crédits-baux étant considérés comme des charges d'exploitation,
ils sont donc déductibles de l'impôt sur le bénéfice.

À retenir aussi que chaque élément constituant le contrat d'un crédit-bail reste négociable, que
ce soient les loyers ou la durée du contrat.

Attention, le crédit-bail n’est accessible que pour l’acquisition de certains biens comme des
véhicules ou des immeubles.

 Les inconvénients :

Néanmoins, même si ce crédit permet à l’entreprise d’avoir accès à de nombreux avantages, il


a ses inconvénients :

 En effet, la somme investie dans le crédit-bail est supérieure à la somme d’un crédit
bancaire, car l’entreprise retient « sa rémunération sur la marge du loyer de location ».

 Par ailleurs les sociétés spécialisées dans le crédit-bail étudient l’état financier de
votre société de près avant de vous accorder un crédit-bail et peuvent même aller
jusqu’à vous demander le versement d’un dépôt de garantie ou le paiement d’un
premier loyer important dans le barème de location.

 Aussi, le choix des biens mobiliers ou immobiliers n’est pas infini, mais limité. Les
entreprises ont la possibilité de refuser un bien si elle juge qu’il n’est plus d’actualité
ou qu’il est obsolète. Elle peut aussi estimer qu’il sera compliqué de le vendre à la fin
du contrat.

 Enfin, dans le cas où vous feriez intervenir un organisme de garantie, le coût du crédit-
bail est majoré de la commission versée à ce garant.

D- Autres modes d’acquisitions :

1- L’acquisition par voie d’échange :

Le traitement comptable  d’acquisition d’immobilisation par voie d’échange implique


l’opération double : sortie d’un bien et entrée d’un autre bien dans le patrimoine de l’entité.
En principe, à la date de l'échange, les actifs cédés en échange sortent de la rubrique sous
laquelle ils étaient comptabilisés, tandis que les biens obtenus par voie d'échange sont
enregistrés sous la rubrique appropriée de l'actif, à la valeur de marché des actifs cédés en
échange, le cas échéant déduction faite de la soulte perçue ou avec ajout de la soulte payée
(ou, si elle n'est pas aisément déterminable, à la valeur de marché des actifs obtenus par voie
d'échange). La plus-value ou moins-value éventuellement réalisée est prise en résultat. 

2- L’acquisition a titre gratuit par un don reçu de tiers :

Les règles de détermination du prix d'acquisition à titre gratuit sont différentes de celles
applicables au prix d'acquisition à titre onéreux.

Plus le prix d'acquisition est important, moins la plus-value à régler est élevée.

La valeur vénale servant de base de calcul aux droits de succession ou de donation


Le prix d'acquisition à titre gratuit à retenir pour calculer la plus-value immobilière
correspond à la valeur qui a servi à déterminer l'assiette des droits de succession ou de
donation payés à l'administration fiscale.

Le prix d'acquisition à titre gratuit majoré de certains frais

Certains frais effectivement supportés et justifiés, liés à l'acquisition à titre gratuit, majorent la
valeur d'acquisition pour déterminer le montant de la plus-value immobilière imposable:

 les frais d'acte et de déclaration de succession ou de donation, y compris les honoraires


du notaire ;
 les frais de timbre et de publicité foncière ;
 les droits de donation et de succession acquittés.

Lorsque les droits de succession ont été payés pour la globalité du patrimoine successoral,
seule la fraction correspondante au bien vendu peut être ajoutée au prix d'acquisition.

En revanche, si les droits de donation sont payés par le donateur, ceux-ci ne majorent pas le
prix d'acquisition.
Les dépenses de travaux sont également prises en compte dans les mêmes conditions que
celles applicables pour la détermination du prix d'acquisition à titre onéreux.
Cession des immobilisations corporelles :

A- Définition de cession :

Il s’agit tout simplement du fait de vendre ce bien qui a été utilisé par votre entreprise.
La cession d’immobilisation conduit donc à sortir l’immobilisation de l’actif de votre bilan.
Elle ne fait alors plus partie du patrimoine de l’entreprise. Il résulte de cette opération une
plus ou une moins value. Des conditions particulières d’imposition peuvent se présenter.
Ce dispositif permet, sous certaines conditions, d’exonérer d’impôt sur le revenu et de prélèvements
sociaux les plus-values réalisées. Dans quelles circonstances ? À l’occasion de la cession d’éléments
de l’actif immobilisé par un entrepreneur individuel dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas certains
seuils
1- Le cout d’acquisition constitue de :

 Le prix d'achat après déduction des remises, rabais commerciaux et escomptes de


règlement ;
 les frais accessoires ;
 les frais sur option. ;
 Les frais accessoires comprennent :
 droits de douane ;
 TVA non récupérable ;
 frais de transport avant utilisation ;
 frais d'installation avant utilisation ;
 frais de montage avant utilisation

 Les frais sur option comprennent :


 Les droits de mutation ;
 les honoraires ;
 Les commissions ;
 Les frais d'actes ;
 Les coûts de démantèlement et d'enlèvement et restauration (provision à
constituer et prévoir un plan d'amortissement propre) ;
 Les coûts d'emprunt (si actif qui exige une longue période de préparation
ou de construction et si concerne la période de production de l'actif,
directement imputable à l'acquisition, évaluable de manière fiable de
mutation).
SOMMAIRE

Liste des abréviations………………………

Liste des figures…………………

Liste des tableaux………………………

Introduction Générale : ……………………

CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DU LIEU DE STAGE ET LES


TACHES EFFECTUEES :

Introduction :……………………………………………

Section 1 : présentation générale du cabinet ………………………

Section 2 : L’organigramme du cabinet………….........................

section3 : les taches effectuées …………………………………..

Conclusion :………………………

CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE : LA REEVALUATION DES


IMMOBILISATIONS CORPORELLES :

Introduction……………………………………………

Section 1 : généralités sur les immobilisations corporelles……………

Section 2 : aspects comptables et fiscales………………………………

Conclusion……………………………………………

CHAPITRE 3 : CAS PRATIQUE : LA REEVALUATION DES IMMOBILISATIONS


CORPORELLES

Introduction …………………………………………
Section1 : …………………………………………….

Section2 :…………………………………………

Conclusion :…………………………………………………..

Conclusion Générale :………………………………………….

Bibliographie ……………………………………………………………………….

Table des matières…………………………………………………………………..

ANNEXE ………………………………………………………………………
Introduction Générale :
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE LIEU DE STAGE ET LES
TACHES EFFECTUEES :

Introduction :

Toute formation théorique doit être complétée par des stages afin d'accumuler autant
d'expérience de travail le plus que possible.

Les stages sont un moyen pour les étudiants d'acquérir de l'expérience et améliorer leurs
compétences et leurs performances professionnelles, c’est qui leur donne une intégration
facile dans les domaines actifs de la vie et qui l'aide à maîtriser leurs tâches et à s'acquitter
efficacement de leurs fonctions.

Dans ce contexte j’ai choisi de passer mon stage de 3 mois du 06/02/2023au 06/05/2023 au
sein d’un cabinet de commissaire aux comptes (CAC) dans le but de compléter ma formation
scientifique de cinq ans et améliorer mes objectifs compétences pour influencer de près
l'environnement professionnel et y répondre à la principale exigence pour avoir une bonne
formation.

Dans ce chapitre on mettra l’accent tout d’abord dans une première section sur la description
générale du lieu de stage « CABINET DE MR TAHER MEDDEB  », ensuite dans la
deuxième section on va se focaliser sur la description des tâches effectuées au cours de la
période du stage et enfin dans une troisième section notre intérêt se portera sur les tâches
quotidiennes effectuées dans le lieu de stage.

SECTION 1 : PRESENTATION GENERALE DE LIEU DE STAGE 

1/ Présentation et identification du cabinet :


A/ Constitution :
Le cabinet TAHAR MEDDEB est un cabinet d'expertise comptable fondé en 02/01/1992 par
monsieur TAHAR MEDDEB, diplômé de l’institut des hautes études commerciale de
Carthage depuis 1987, il s’agit d’un expert chevronné avec plus que 30 ans d’expérience dans
le domaine de la comptabilité, fiscalité sans oublier ses talents dans le domaine des études de
projet, et c’est grâce a ses compétences, son expérience et sur tous ses relations avec les
différents partenaires et intervenants (administrations, banquiers…).
Le cabinet fournit une variété de services et est responsable en matières Comptabilité,
Etudes, Audit et commissariat aux comptes. Le cabinet ne se limite pas à la comptabilité,
puisque l’équipe a plus d’agilité et d’expérience. Il était toujours à la disposition de ces clients
afin de suivre de près toute infraction, dépassement ou utilisation abusive des actifs de
l'entreprise. Cette polyvalence permet de donne plus de crédibilité, de garantie et de confiance
vis-à-vis des clients.

B/ Fiche signalétique :
Tableau 2: Fiche signalétique du cabinet

Nom : cabinet TAHAR MEDDEB


➢ Adresse : 34 Av. Habib Bourguiba, immeuble Jmai 6000 Gabes
➢ Gouvernorat : Gabes
➢ Délégation : Gabes
➢ Fax et téléphone : 75 273888
➢ Email : ctm@planet.tn – ctm@topnet.tn
➢ Secteur d’activité : comptabilité
➢ Branche d’activité : Comptabilité, Etudes, Audit et commissariat aux comptes
➢ Date de création : 1994
➢ Statut juridique : personne physique
➢ Effectif : 7 personnes
➢ Régime fiscal : régime réel

Source : documents internes du cabinet


Le cabinet CHA se compose par un expert-comptable et une équipe bien formée composée
par 7 collaborateurs.
2. La structure du cabinet :
La structure de ce cabinet est plus disciplinaire et regroupe un effectif de cinq collaborateurs
composés d’un expert-comptable, deux maitrisards et deux licenciés en gestion comptable

A/ Les activités générales du cabinet :

 Assistance comptable, fiscale et juridique.


 Constitution des sociétés.
 Etude des projets.
 Commissariat aux comptes.
B/ Les missions de collaborateurs :
Les missions de chaque collaborateur se présentent comme suit :
 (CAC) :
- Vérifier les informations financières
- Contrôle de la fiabilité des comptes et exprimer son opinion.
- Approche de sécurisation basée sur l’analyse des risques.
- Disposer d’un droit d’alerte communiqué avec les clients et le tribunal de
commerce.
- Communiquer le rapport fiscal et comptable lors de l’AG.
- Révéler au procureur de la république si fraude.
- Attester des comptes intermédiaires.
- Se prononcer sur des comptes prévisionnels.
- Attester des subventions.
- Réaliser des audits (acquisition, compte consolidés…)
- vérifier la sincérité et la conformité des données financières de l’entreprise avec
les normes en vigueur.
 Les collaborateurs :
- Préparations des états financiers.
- Mise en place de tableaux de bord
- Assistance comptable
- Établissement des journaux de paie et de déclarations
- Commissariat aux comptes
- Le classement des pièces comptables
- La saisie comptable des différentes journaux (achat, vente, banque …)
- Effectuer les photocopies
- Etablissement de diverses déclarations (fiscales, sociales et d’employeurs…)
- Etablir des bilans financiers
- Conseils et aide à la création d’entreprise
3 / le régime fiscale du cabinet :
La comptabilité est une profession libérale à caractère lucratif ; elle appartienne à la catégorie
Bénéfice Non Commerciale.
Le comptable soumis aux plusieurs taxes à savoir :
 L’impôt sur le revenu des personnes physiques selon le régime réel
 Les retenues à la source :
- Sur salaire brut de personnel selon le barème de retenue à la source
- Sur loyer au taux de 15%
 La TFP au taux de 2% du salaire brut
 La FOPROLOS pour un taux de 1% du salaire brut
 La TCL pour un taux de 0.2% du chiffre d’affaire brut local
 La TVA au taux de 13%
 Le droit de timbre
4/ Les ressources du cabinet :
Le cabinet dispose des ressources matérielles le matériel informatique qui comporte :
10 ordinateurs, 1 photocopieuse, 3 imprimante, 1 scanner, 1 fax et ressources immatérielles
comprennent : une ligne internet haute débit (ADSL), un logiciel de paie (Sage 100) et un
logiciel comptable (Visual compta), un logiciel gestion commerciale.
Nous utilisons au sein du cabinet le logiciel de comptabilité bureautique « Sage 100 », qui est
puissant, efficace, pratique et gère tout le travail comptable de l’entreprise.
Le logiciel « visual compta» permet l’agrégation d’activités de nature différentes à des dates
différentes afin d’établir des états financiers qui reflètent la véritable image de l’entreprise.
Pendant la période de stage on a constaté que le logiciel utilisé présente des inconvénients :
Par exemple, il n’est pas configuré pour extrapoler le balance générale dans le bilan, état de
résultat et état de flux de trésorerie, auquel cas nous devons reproduire manuellement la
balance générale sur Excel et établir ces états financiers.
5/ La clientèle du cabinet :
La clientèle du cabinet est très diversifiée, la majorité sont constitué de PME (80%) quel que
soit ses formes juridiques (personne morale et physique) dans différentes secteurs d’activités.
 Les sociétés sont composées de deux types :
- Des SARL : Société à Responsabilité Limitée.
Des SUARL : Société Unipersonnelle A Responsabilité Limitée.
Sociétés

55%
45%
SARL

SUARL

Figure 4: Les types des sociétés

Nous remarquons que la figure…. montres que 55% sont des SARL6 et 45% sont des
SUARL7
 Les formes juridiques :

Clients

35%

PM
PP

65%

Figure 5: La clientèle

Nous remarquons que le pourcentage le plus important s’est les personnes morales, avec un
pourcentage de 65%, et le reste pour les personnes physiques avec un pourcentage de 35%.
6
Une société à responsabilité limitée (SARL) est une société commerciale où la responsabilité est limitée
jusqu'à concurrence des apports, et qui présente des caractéristiques d'une société de personnes (2 à 100
personnes).
7
L'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (SUARL) ne compte qu'un seul associé.
é
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J
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a
L
6/ présentation des services du cabinet et leur fonctionnement :
Durant ce stage j’ai été affecté aux départements et services suivants :




Département du conseil et d’assistance comptable et sociale.
Département audit.
Département juridique et fiscale.
Département informatique.
A/ Département du conseil et d’assistance comptable et sociale :

- Tenue comptabilité :
J’ai été affectée au service comptable au sein du département du conseil et d’assistance
comptable. Ce service consiste à enregistrer au quotidien les transactions comptables de
l’entreprise qui ont lieu au cours de l’exercice comptable dans les journaux et établissement
des états financiers à partir de la balance et le grand livre. C’est une obligation légale mais
aussi un outil précieux. Cela permet de suivre l’activité de la société et de refléter sa
performance.

Figure 6: Les processus de saisie comptable

La supervision comptable consiste à vérifier et valider des écritures comptables ainsi que les
déclarations fiscales et sociales. Elle permet aussi l’édition de situations comptables
intermédiaires, de reportings et de tableaux de bord financiers.
La comptabilité budgétaire et la comptabilité analytique sont des dispositifs utiles à la maitrise
des couts et au contrôle de la gestion.
- Assistance sociale :
Un assistant de service social est un professionnel du secteur social ayant pour mission
d'intervenir auprès des individus, des familles ou des groupes en difficulté de manière à les
aider dans leur projet, d’écouter les personnes reçues pour détecter les origines de leurs
difficultés, apporter du conseil et proposer des solutions et informer sur les droits sociaux et
médicaux.
B/ Département audit :
L’audit fournira à l’entreprise une assurance raisonnable que les états financiers sont exempts
d’anomalies significatives. Il permettra de vérifier l’état de contrôle interne et la performance
de l’entreprise. Il aidera à déceler les irrégularités, les fraudes et détournements. Il sera le
guide lors de vos transactions.

- Le commissariat aux comptes :

Le Commissaire aux Comptes (CAC) est un auditeur légal. Il se présente se forme


un ensemble complexe de missions. Il intervient pour vérifier la sincérité et la
conformité des données financières de l’entreprise avec les normes en vigueur dite
mission générale comprend notamment l’audit des comptes annuels conduisant à
l’expression d’opinion. Dans le cadre de cet audit, ils procèdent à un examen
approfondi de l’information financière, au cours duquel ils mettent en œuvre des
tests, des sondages… Leur objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable qu’aucune
anomalie significative ne figure dans les comptes.
- Audit contractuel :
Fait l’objet d’un contrat entre entreprise et un cabinet d’audit c’est un examen et une analyse
des informations est effectuée selon des critères et par des méthodologies précises. L’objectif
de l’audit contractuel est d’émettre une opinion sur des comptes et/ou des informations
financières délivrées par une entité économique.
C’est un audit qui n’est pas exigé par la loi mais en dépit d’un contrat entre un professionnel
Indépendant et externe et l’entité auditée.

C/ Département juridique et fiscale :

J’ai été affecté au service fiscal au sein du département juridique et fiscal. Ce service se
charge de l’élaboration des déclarations mensuelles de l’impôt, des déclarations des acomptes
provisionnels ainsi que de leur dépôt à la recette des finances.
La fiscalité est une partie importante de la gestion d’une entreprise. De nombreuses lois
régissent ce domaine. Tous les collaborateurs du cabinet sont formés pour suivre l’évolution
des changements en matière de droit fiscal. Ils agissent dans le respect de la loi et avec
intégrité.
D/ Département informatique :
Ce département assure aux autres services les outils informatiques nécessaires pour bien
mener leurs travaux tels que les logiciels, les applications bureautiques et les systèmes de
sécurité de l’information comptable …Ce dernier joue impératif en sauvegardant une image
de qualité de la société en faveur de sa clientèle, j’ai eu l’occasion de découvrir
essentiellement le logiciel « Sage 100 ».

Section 2 : Description des taches effectuées :


Mon stage au sein du cabinet «MRAD MOKHTAR» a été très bénéfique. Au cours de ces
deux mois, le tableau suivant montre les services que j’ai faits au cours de la période de stage
qui touchent essentiellement à la tenue de la comptabilité générale, à l’établissement des
déclarations Fiscales et sociales, à l’établissement des états financiers et aux commissariats
aux comptes :
Période Les taches Matière Annexes
- Le classement des dossiers comptables et fiscaux des
clients (Les factures d’achat, vente, extraits bancaires, Comptabilité
quittances douaniers et certificats de retenu d’impôt).
-La saisie et le traitement des dossiers comptables
Comptabilité
selon les dispositions du système Comptable admis en
Tunisie prévu par la loi n°96-112 du 30 décembre
Semaine 1
1996.
- Sortir à la poste tunisienne8 pour envoyer un
enveloppe concernant des déclarations pour le
receveur de finance « Ben Gardane ».

8
La poste tunisienne : est l'entreprise publique tunisienne de service postal. C’est un établissement à caractère
industriel et commercial centré sur deux activités principales : la collecte, le transport et la distribution de
courrier.
- Remplir des lettres d’échange. 1, 2
- Etablissement de déclarations fiscales telles que les
déclarations mensuelles (les 15 premiers de chaque Fiscalité 3,4 et 5
mois pour les PP et les 28 premiers jours de chaque
mois pour PM), Les déclarations des acomptes
provisionnels, les déclarations annuelles (IRPP et
L’IS).
IRPP :
Semaine 2
+Activité commercial et quelques activités des
services : le 25 avril
+Profession libéral : le 25 mai
IS : le 25 mars
- Visite la recette des finances « Ben Gardane »
(échéance des déclarations mensuelles des personnes
physiques).
comptabilité
- Traitement des écritures comptables dans des
journaux d’achat, vente et de retenue d’impôt sur le
revenu ou d’impôt sur les sociétés.
- L’analyse et la justification des comptes.
- Audit comptable de la Sté “CNAF“, le CA doit être Audit
rapproché : CA déclarer = CA comptabilisé
+Paie : vérification TFP / FOPROLOS et CNSS.
+ Rapprochement bancaire.
+ Journal d’achat / vente.
-Etre présent et connaitre la préparation des
déclarations d’employeurs.
Semaine 3
-Etre présent et connaitre la préparation de l’Etat des
soldes intermédiaires de gestion (SIG).
- Sortir au bureau du contrôle « Ben Gardane » pour
faire accepter d’une cessation d’activité d’une société.
- Passation des écritures comptables dans un journal Comptabilité
banque (versement espèces, effet reçu et encaissement
par chèque).
- Dépôt d’un CD dans le bureau de contrôle9.
- Etablissement des déclarations CNSS10. (15 Avril / 6, 7 et 8
15 Juillet / 15 Octobre / 15 Janvier.)
Semaine 4 - Sortir au CNSS pour payer les déclarations. 9,10, 11,

- Affiliation CNSS d’employeur. 12, 13,

-Affiliation CNSS au régime se sécurité sociale des 14, 15,

travailleurs non salarié dans les secteurs agricoles et 16, 17 et

non agricoles. 18

- Classement du relevé bancaire selon l’ordre de mois. Comptabilité


- Passation du relevé de banque EL WIFAK au journal
banque de la Sté ELECTRO-SPS. Comptabilité
Semaine 5 - L’enregistrement des écritures comptable
Comptabilité
quotidiennes.
- Etre présent et connaitre quelques procédures de la
télé-déclaration.
- Correction le compte 461 de la Sté ELECTRO-SPS.
- Le dressage des états financiers de la situation Audit
comptable de la société ABC, les notes aux états
financiers dans le but d’organiser le rapport général du
Semaine 6 Comptabilité
CAC.
- Passation de opérations divers (les factures de :
Télécom, STEG….).
- Sortir à la recette de finance, déplacement vers les
clients pour établir des copies conformes.
- Déclaration de modification : l’échéance vraie est
selon Le RNE.
Pour cette année l’échéance est le 31/08/2022. 19

Pour cette exercice il y a un amnistie fiscale pour le


Semaine 7 20
bilan de l’année 2016 jusqu’à modification d’une
société / établissement public (‫)إيداع القوائم المالية‬.
- Remplir des déclarations de modification d’une

9
Bureau de contrôle : est une entreprise de droit privé. Il a pour mission d’assister les maitres en ouvrages
public et prives, les maitres d’œuvre et vérifier le respecte des normes.
10
CNSS : La Caisse National de la Sécurité Social est un organisme public son rôle est la sécurité dont le but et
la subsistance de façon provisoire (accident, maladie, ...).
personne physique (‫)إيداع القوائم المالية‬. Audit
- Préparation de déclarations du TVA sur le logiciel
Microsoft Excel 2010.2021 (déposées sans pénalité).
Pénalité pour le PP : 10 DT pour chaque mois.
Pénalité pour le PM : 25 DT pour chaque mois.
+ Remplir des déclarations de
-Les travaux d’inventaires (la constatation des
amortissements et des provisions).
- Lettrage des factures de vente, d’achat et du TVA.
Semaine 8 - Etablir une vérification sur les retenus fiscales de la Retenue à la

société ABC. (Loyer 10%, R/marché 1%, R/vente 1% source


et R/immobilier 2%).
- Visite la recette de finances pour demander le mot de
21, 22,
passe pour obtenir (‫اع‬ff‫ )اإلذن باالقتط‬de compte d’un
23 et 24
client, « Télé-déclaration », (si le chiffre d’affaires
TTC dépasse 50 000 D).

Section 3 : Les taches quotidiennes du cabinet :

 1/ Présentation et réception du dossier client :

Généralement les clients apportent eux-mêmes leurs documents, mais il se peut aussi Qu’un
personnel du cabinet se déplace chez le client, pour faciliter l’exécution des travaux de la
comptabilité, le client est tenu de présenter les sous-dossiers suivants :

 Sous-dossier juridique :

Ce sous-dossier contient essentiellement des copies juridiques tel que :


- Les statuts.
- Les procès-verbaux.
- L’extrait de registre de commerce.
- Les contrats de locations.
- Carte d’identification fiscale (patente).
 Sous-dossier comptable :
Ce sous-dossier contient essentiellement :
- Les états financiers des exercices précédents (Bilan, état du résultat, état de flux
de trésorerie et les notes aux états financiers).
- Les livres comptables des exercices précédents (journal-générale, grand-livre et
livre d’inventaire).
- Les factures d’achats et ventes.
- Les relevés bancaires.
- Déclaration de CNSS.
- Les souches du carnet de chèques.
 Sous-dossier fiscal :
Ce sous-dossier contient toutes les déclarations qui ont été déposés à la recette de finance tels
que :
- Déclaration d’existence.
- La carte d’identification fiscale.
- Les déclarations mensuelles.
- Déclarations annuels de l’IRPP et de l’IS.
- Déclaration de l’employeur.
- Les quittances qui mentionnent le paiement d’impôt.
2/ Collecte de pièces justificative :
Une fois les documents sont réceptionnés, il faut procéder à un classement des factures
comme suit :
 Factures achats qui seront comptabilisés dans le journal << achat >>
 Factures ventes qui seront comptabilisés dans le journal << vente >>
 Autres factures qui seront comptabilisés dans le journal << opérations diverses >>
 Les pièces de banques comptabilisées au journal << banque >>
Remarque :
La collecte des pièces justificatives doit être effectuée mensuellement. Une fois la collecte et
le classement des documents sont terminés il est le temps de passer à l’enregistrement
comptable.
3/ Passation aux journaux :
a/ La saisie des journaux par le logiciel comptable (SAGE 100) :
Le logiciel comptable permet d’enregistrer les pièces suite à leur classement selon la nature de
l’opération et de les saisir en leur affectant un numéro d’ordre selon la situation dans la saisie
Il Ya une fenêtre qui demande le nom de client puisque chacun entre eux a son propre dossier.
L’étape suivante consiste à choisir le journal spécifique aux opérations.
b/ Les différents journaux :
Chaque journal enregistre un type d’opération :
 Journal d’achat :
Ce dossier contient les factures d’achats, en effet, les immobilisations sont inscrites dans le
bilan (classe 2 du Plan Comptable Général) alors que les biens et services sont inscrits aux
charges dans l’état de résultat.
Après le classement de toutes les factures, j’ai procédé à l’enregistrement des opérations dans
le journal d’achat à l’aide du logiciel AI-COMPTA qui calcule le montant à payer selon la
formule suivante :

Montant d’achat TTC = prix d’achats HT (y compris le droit de timbres) +


montant de la TVA déductible

 Journal vente :
Ce dossier enregistre les factures de ventes. Après le classement des factures de vente
délivrées par nos clients relatifs. J’ai procédé à l’enregistrement des écritures comptables à
l’aide du logiciel utilisé.

Montant de ventes TTC = prix de ventes + droit de timbres + TVA collectée


 Journal banque :
On inscrit dans ce journal les mouvements liés aux règlements par chèque et recouvrement
des clients par chèque, virement, traite …
On doit tout d’abord effectuer les tâches suivantes :
- Contacter la société pour avoir le relevait bancaire de chaque mois dans un délai court.
- Vérifier l’existence de toutes les factures d’achat payé par le compte bancaire.
- Vérifier le bordereau de compte bancaire chez l’entreprise.
- Vérifier les numéros de chèque qui doivent être d’une série non interrompue.
- Etablir l’état de rapprochement mensuellement pour comparer le compte bancaire chez
l’entreprise et chez la société.
REMARQUE :
On doit diviser le compte BANQUE 532 car au sein de société existe 2 ou 3 banque
différentes :
- 53200002 : BNA
- 53200003 : BNDT
- 53200003 : ATB
EXEMPLE :
- Constatation des commissions du chaque mois.
- Virement de fonds de la caisse à la banque ou de la banque a une autre banque a
travers le compte 58000000.
- Règlement facture leasing échéance du mois concerné.
- Constatation des agios débiteurs.
- Règlement des fournisseurs.
 Les Etats de rapprochement :
L’état de rapprochement bancaire a pour but de rapprocher le solde comptable du compte «
banque » au solde bancaire (relevé) à une date déterminée et de justifier éventuellement, la
différence à une date donné et après avoir reçue et classer l’extrait bancaire du client de la
cabinet dans son dossier comptable « journal banque ».
Un outil qui permet de connaitre la situation réelle de la trésorerie et un outil d’information
très utile pour la comptabilité.
L’état de rapprochement est le document qui justifie l’écart entre ces deux soldes :
L’écart total est expliqué par détail des opérations qui n’ont pas été enregistrées par chacune
des parties.
 Journal de caisse (CA) :
Celui-ci enregistre chronologiquement (jour par jour) toutes les transactions en effectuées
espèces, ces opérations peuvent concerner des décaissements ou des encaissements. Les
pièces nécessaires pour ce journal sont le grand livre du compte (58 : Virements internes). Les
factures de ventes et achats réglées en espèces ainsi que l’état de caisse qui figure parmi les
pièces internes de l’entreprise.
A partir du compte 58 : virements internes sont comptabilisées les opérations relatives aux
retraits et aux alimentations de la caisse effectuées par le biais du compte bancaire.
Pour le journal caisse le comptable on doit procéder aux tâches suivantes :
- Vérifier que toutes les factures portent les mentions obligatoires
- Avoir le bordereau de caisse auprès de la société
- Vérifier que les soldes initiaux entre le bordereau et le compte caisse sont égaux
- En cas d’écart le comptable doit contacter la société pour la correction

 Pour les alimentations de la caisse :

Compte Libellée Débit Crédit


54 Caisse X
Virements
58 Y
internes

 Pour les retraits de la caisse :

Compte Libellée Débit Crédit


Virements
58 X
internes

54 Caisse Y

REMARQUE :
La caisse doit présenter toujours un solde débiteur. On vérifie la solde de caisse à travers le
grand livre auxiliaire qui nous donne le solde de compte par jour.
 Journal de paie :
Durant mon stage, j’ai effectué des travaux relatifs à la paie.
Pour cette tâche. J’ai eu l’occasion d’établir les journaux de paie des clients du cabinet qui
fournissent un état de pointage de présence de leurs employés.
Ensuite à partir de ces journaux, il ma fallut préparer les bulletins de paie relatifs aux clients
du cabinet.
Enfin, j’ai comptabilisé l’écriture de rémunérations dans le journal de paie.
Compte Libellée Débit Crédit
6400000 1CONSTTSALAIRE X
4531100 2CONSTTSALAIRE Y
4320000 3CONSTTSALAIRE Z
4320050 4CONSTTSALAIRE T
4250000 5CONSTTSALAIRE W

 Journal des opérations diverses (OD) :


Le journal des opérations diverses, appelé journal des OD en abrégé, est utilisé pour
comptabiliser toutes les opérations qui ne rentrent par dans les journaux précédents, Ces
opérations concernent les écritures relatives à la :
- Les déclarations de TVA.
- Les écritures de régularisation.
- Les écritures d’inventaires en fin d’exercice.
- Les salaires mensuels.

4/ Les tâches fiscales effectuées mensuellement :


a/ Préparation des déclarations Mensuelles :
La déclaration mensuelle de l’impôt est souscrite et déposée à la recette des finances locale
par :

 Les personnes physiques : dans les 15 premiers jours du mois suivant.


 Les personnes morales : dans les 28 premiers jours du mois suivant.

Cette déclaration comporte :

 La taxe sur la formation professionnelle : TFP :

La TFP est institué par le code de travail promulgué par la loi N°66-27 du 30/04/1996 et qui
est due par l’employeur dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et elle due aussi par
les personnes morales et les personnes physique exerçant des professions non commerciales.

Cependant, le code d’incitation à l’investissement (CII) prévoit des exonérations de la TFP


pour des périodes déterminées.
Le taux de la TFP est fixé à 2% des salaires bruts mensuels pour tous les secteurs, à
l’exception des entreprises exerçant une activité dans le secteur des industries manufacturières
qui sont soumises à ladite taxe au taux de 1%.

Compte Libellée Débit Crédit


6611000 TFP X
Autres impôts, taxes
4370000 et versement X
assimilés

 Fonds de promotions du logement des salariés : FOPROLOS :


Cette taxe est due à la charge de tout employeur public ou privé ayant une activité en Tunisie
à l’exception des activités agricoles privés et institue par la loi N°77-54 du 3 Aout 1997.
Le taux de FOPROLOS est fixé à 1% des salaires bruts mensuels conformément aux
dispositions de la loi N°88-145 du 31/12/1998.

Compte Libellée Débit Crédit

6612000 FOPROLOS X

Autres impôts,
4370000 taxes et versement X
assimilés

 Taxes au profit des Collectivités locales (TCL) :


Ce sont des taxes sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel.
Sont redevables de la TCL : les personnes morales soumis à l’impôt sur les sociétés, les
personnes physiques soumises à un impôt sur les revenues au titre des bénéfices industriels et
commerciaux et les bénéfices des métiers non commerciaux. Les groupements d’intérêt
économiques, les associations en participation et les sociétés de personnes exerçant une
activité commerciale ou une profession non commerciale. La TCL est due même en cas
d’exonération de l’impôt sur les sociétés (IS) ou de l’impôt sur la revenue (IR).
Le taux est 0.2% du CA TTC local payée en vue d’une déclaration mensuelle et de 0.1%
sur le chiffre d’affaires export (loi de finance2014).
Compte Libellée Débit Crédit
Taxe de formation
6650000 X
provisionnelle
4372000 T.F.P à Payer X

 La taxe sur la valeur ajoutée : TVA :

La TVA est le principal impôt indirect sur la consommation dans le prix de vente des produits
ou service à des taux différents (7%,13% et 19%). La taxation d’un bien ou d’un service n’est
pas réalisée en une seule fois et au stade final de consommation, elle est fractionnée selon les
interventions successives de l’assujetti. La valeur ajoutée représente la différence entre la
valeur des biens et des services produits par une entreprise et celle des biens et services
utilisés pour la production.

En ce qui concerne les écritures comptables de régularisations de TVA

- TVA COLLECTEE > TVA DEDUCTIBLE :

Compte Libellée Débit Crédit


TVA
4367000 X
Collectée

TVA
4366000 Y
Déductible

TVA à
4365000 Z
payer

- TVA DEDUCTIBLE < TVA COLLECTEE :

Compte Libellée Débit Crédit


TVA
4367000 X
Collectée
Crédit de
4366700 TVA à Y
reporter

TVA
4366000 Z
Déductible
 Le Fond de développement de la compétitivité industrielle : FODEC :
Le FODEC est due par les importateurs et les fabricants des produits des secteurs des
industries mécaniques, électriques, chimiques et des emballages, ainsi que des industries du
cuir des chaussures, des textiles, des matériaux de construction, de la céramique et du verre.
- La liste des produits soumis est fixée par le décret N°634 du Mars 2000.
- Le taux est fixé à 1%.
 Le droit de timbre :
Le droit de timbre est un impôt institue par la loi N°93-53 du 17 Mai 1993 applicable à
certains actes, écrits et formules administratives.
Les droits de timbre varient entre 0.6 dinars et 100 dinars, à titre d’exemple : facture 0.6 D

 Les Retenues à la source :


- Retenue sur salaire : chaque employeur est chargé d’effectuer une retenue à la source
obligatoire sur ses employés au titre des salaires en vertu des dispositions du
paragraphe 3 de l’article 52 de code de l’IRPP et IS.
- Retenue sur loyer : le loyer est le produit de la location des propriétés bâtis y
compris celle agricoles et des fonds de commerce, Selon l’article 52 du code de l’IRPP
étude l’IS le taux de retenue sue loyers est fixé à 15% du montant brut.
5/ les taches effectuées trimestriellement :

A/ Préparation des déclarations trimestrielles

 La déclaration CNSS :
La déclaration de CNSS est obligatoire puisque chaque employeur est obligé de contribuer
aux charges salariales.
L’employeur doit faire une demande d’affiliation pour obtenir un numéro d’immatriculation
en tant qu’employeur.
De même, l’employeur doit faire une demande pour avoir un N° d’immatriculation en tant
qu’employeur régime indépendant.
Cette déclaration s’établit chaque trimestre :
 La première : janvier, février, mars
 La deuxième : Avril, Mai, Juin
 La troisième : Juillet, Aout, Septembre
 La Quatrième : Octobre, Novembre, Décembre
Cette déclaration trimestrielle des salaires doit contenir le matricule, l’identité de salaire, le
trimestre et la rémunération mensuelle qui représente le salaire brut qui figure dans la fiche de
paie de chaque employé pour les trois mois, le total doit être écrit en chiffe, en lettres, aussi la
date, le cachet et la signature de l’entreprise doivent être indiqués sur la déclaration.

Ainsi le salaire déclaré représente la base de calcul pour la sécurité sociale (25.75%) et
l’accident de travail qui varie entre 0.4% et 4% selon l’activité.

 Les acomptes provisionnels :

Les acomptes provisionnels sont dus par les personnes morales soumises à l’impôt sur la
société à l’exception des entreprises exerçant dans le secteur agricole et de la pêche, et par les
personnes physiques réalisant des bénéfices industriels et commerciaux et des bénéfices des
professions non commerciales.
Les acomptes provisionnels sont perçus en 3 échéances égales chacune 30 % du montant dû
au titre des revenus ou bénéfices de l’année précédente.
Les déclarations d’acomptes provisionnels et leur paiement s’effectuent pendant les 25
premiers jours du sixièmes, neuvièmes et douzièmes mois qui suivent la date de clôture de
l’exercice.
Les tranches sont payées comme suit :
- 1ere tranche : avant le 25 juin.
- 2éme tranche : avant le 25 septembre.
- 3éme Troisième tranche : avant le 25 décembre.

6/ Les taches effectuées annuellement :

a)Le contrôle des comptes :


Tous les comptes doivent être vérifiés et justifiés. En réalité tous ces contrôles doivent être
réalisés tout au long de l’année mais pour plusieurs contraintes cette pratique rend sa mise en
œuvre indisponible. Cette tâche est considérée comme préparatoire de l’élaboration des Etats
de synthèse.
Ce contrôle est mis en place par le comptable. Sa tâche principale consiste à présenter de
façon fidèle et transparente les comptes annuels de l’entreprise.
b) Ecritures d’inventaires et régularisation :
Avant d’établir le bilan, il est nécessaire de procéder à un inventaire des éléments actifs et
passifs de l’entreprise
 Caractère incomplet et discontinu des enregistrements comptables :
La balance à une date donnée (avant inventaire) ne donne qu’une vue d’ensemble imparfaite
de la gestion et de la situation du fait que :
- Les comptes de gestion ne correspondent pas exactement à l’exploitation de
l’exercice.
- Les comptes de bilan ne reflètent pas nécessairement la réalité économique.
 Régularisation pour redressements :
L’établissement des états de synthèse suppose donc des régularisations préalables des comptes
de gestion dans le but de déterminer le résultat exact.
Parmi les régularisations de fin d’année, on trouve :
- Les écritures d’amortissements, provisions et de dépréciation.
- Les écritures de stock.
- Les écritures de charge à payer.
- Charges constatés d’avance, produits à recevoir et produits constatés d’avance

c)L’élaboration des Etats financiers :

A la clôture de chaque exercice, le cabinet est dans l’obligation de synthétiser la performance


et la situation financière des sociétés de ses contractants, en éditant l’ensemble des états
financiers que j’y participe.
d) préparation des déclarations annuelles :

 La déclaration d’employeur :
Pour toute personne physique ou morale soumise au régime réel ou forfaitaire, la déclaration
d’employeur doit être déposée avant le 28 février de chaque exercice. Celle-ci est une
déclaration annuelle faite par les tiers et utilisée par l’administration fiscale comme moyen
pour parfaire les informations, elle offre à l’administration toutes les informations nécessaires
à son contrôle fiscal. Elle lui facilite ainsi la tâche dans ses vérifications primaires de la
régularité et de la conformité des données.
Cette déclaration fait mentionner des sommes à retenues avec l’identité complète de leurs
bénéficiaires.
 L’impôt sur la société IS :
C’est une déclaration annuelle, qui est précédée par le calcul du résultat fiscal, qui est
déterminé à partir du résultat comptable en procèdent aux réintégrations et déductions visant à
se conformer à la législation fiscal.
Le résultat comptable qui sert de point de départ pour la détermination du résultat fiscal, est
bénéfice net comptable ou perte nette comptable après modifications comptable.
L’impôt sur la société s’applique aux sociétés et autres personnes morales, quelque soit leur
objet, exerçant leur activité en Tunisie ; l’impôt sur les sociétés est également dû par les
personnes morales non établies ni domiciliés en Tunisie qui réalisent des revenus de source
tunisienne.

L‘impôt sur la société doit être calculé selon un taux général de 30% et elle doit être déposé à
la recette de finance jusqu’au 25 mars.

 L’impôt sur les personnes physique « IRPP » :


L’impôt sur le revenu s’applique aux personnes physiques résidents ou non, réalisant des
revenus de source Tunisienne, in doit déposer à la recette des finances une déclaration
annuelle d’IRPP provenant des catégories différentes d’activité.
Le délai de paiement est présent comme suit :
- Jusqu’au 25 février : les revenus des capitaux mobiliers, des revenus fonciers et des
revenus de source étrangère.
- Jusqu’au 25 avril : les commerçants.
- Jusqu’au 25 mai : les prestations des services et les personnes qui exercent une activité
industrielle ou une profession non commerciale.
- Jusqu’au 25 juillet : les activités artisanales.
- Jusqu’au 25 Août : l’agriculture et de pêche.
- Jusqu’au 25 décembre : les salaires et bénéficiaires de pension et rentes viagère.
7/ L’audit :
Est la vérification des différents comptes d’une entreprise :
Selon l’article 266 du Code des Sociétés commerciales : « le ou les commissaires aux comptes
ont mondât de vérifier les livres, la caisse, le portefeuille et les valeurs de la société, de
contrôler la régularité et la sincérité des inventaires, ainsi que l’exactitude des informations
données sur les comptes de la société dans le rapport du conseil d’administration ou du
directoire. Le ou les commissaires aux comptes certifient également la régularité et la
sincérité des comptes annuels de la société conformément à la loi relative au système
comptable des entreprises en vigueur ».

 Les taches effectuées dans le cadre d’une mission d’audit :


Dans le cadre de mon stage, j’ai eu l’occasion de participer à une mission d’audit d’une
société agricole qui est spécialisé dans la commercialisation des poussins, j’ai eu l’opportunité
de réaliser la vérification des comptes : c'est-à-dire contrôler les pièces justificatives tels que
la date, le nom des fournisseurs ou clients, la sommation des montants, le numéro de facture
… pour vérifier leurs validités.

Conclusion :

Durant ce stage, j’ai appris que le bon accueil et la rapidité de l’opération favorisent la
satisfaction de la clientèle.

En effet, La période de stage technicien au sein du cabinet comptable a été l’occasion pour
m’immerger pour la première fois, dans le cadre de nos études d’ingénierie économique et
financière, dans le monde de travail.

J’ai profité bien tout au long de mon stage de la bonne communication, la confiance et la
ponctualité.

Finalement, cette expérience m’a permis de faire transition avec mon cursus scolaire et le
monde du travail et ainsi voir ces différences et ces difficultés.

Ce stage professionnel m’a donné un réel aperçu du travail d’un technicien supérieur.

Le premier chapitre a mis l’accent sur la description générale du cabinet et les tâches
comptables et fiscales effectuées durant la période de stage, dans le deuxième chapitre on va
présenter l’aspect théorique des entreprises en difficultés économiques.

CHAPITRE 2 : LE CADRE THEORIQUE : LA REEVALUATION DES


IMMOBILISATIONS COORPORELLES :

Introduction :
Les immobilisations corporelles représentent un part significatif des actifs total de
l’entreprise et par conséquence elles sont importantes dans la présentation de sa situation
financière.

Par ailleurs , il est important  de contrôler, gérer d’une façon pertinente et efficace le cycle
de vie des biens de l’entreprise qui constituent essentiellement son patrimoine pour
permettre de suivre l’évolution des équipements aussi bien assurer une gestion prévisionnelle
qui donner le valeur exacte des immobilisations corporelles .

De plus, la réévaluation des immobilisations corporelles fait référence au processus de mise


a jour de la valeur des immobilisations d’une entreprise , telles que les immobilisations
corporelles , afin de refléter leur valeur marchande actuelle .

Cela se fait généralement lorsque le cout d’origine de l’actif a considérablement change en


raison de fluctuations du marche ou lorsque des mises a niveau ou des améliorations
importantes ont été apportées a l’actif.

SECTION 1 : GENERALITES DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES :

A leur entrée dans le patrimoine de l’entreprise, les immobilisations font l’objet d’une
évaluation qui permet leur enregistrement en comptabilité.

Définition les immobilisations corporelles :


Selon le norme comptable 05 les immobilisations corporelles sont les éléments d'actif
physiques et tangibles qui :

 ayant un potentiel de générer des avantages futurs, sont détenus par une entreprise
soit pour être utilisés dans la production ou la fourniture de biens et de services, soit
pour être loués à des tiers, soit à des fins administratives et de soutien à leur activité ;
 sont censés être utilisés sur plus d'un exercice.

Evaluation initiale des immobilisations corporelles 


Toutes les entreprises utilisent des biens corporels comme outils de travail ou de production
durables.
Les immobilisations corporelles présentent trois caractéristiques cumulatives :
- Elles sont acquises pour être utilisées comme un outil d'exploitation et non pour être
Vendues, et
- Elles ont, par nature, une durée longue s'étalant sur plus d'un exercice, et
- Elles sont de nature corporelle c'est-à-dire elles sont des biens physiques.

Indépendamment de son statut juridique, un élément des immobilisations corporelles doit être
inscrit à l'actif lorsqu’elle remplit les deux conditions suivantes :
- il est probable que les avantages futurs associés à cette immobilisation bénéficieront à
l'entreprise ; et
- le coût de cette immobilisation pour l'entreprise peut être mesuré de façon fiable.

L'application de ces deux critères peut poser en pratique certaines difficultés. Une
appréciation est nécessaire pour appliquer ces critères aux circonstances propres à chaque
entreprise. Il en est ainsi, notamment pour :
 certains éléments de faible valeur. Il est opportun de regrouper ces éléments et
d'appliquer les critères à leur valeur globale,
 les pièces de rechange principales et les équipements en instance dont l'utilisation est
supérieure à une année. Ces pièces et équipements sont comptabilisés en
immobilisations corporelles,
 les pièces de rechange et le matériel d'entretien dont l'utilisation est irrégulière et ne
pouvant être utilisés qu'en association avec un élément des immobilisations
corporelles. Ces pièces et matériel sont comptabilisés en immobilisations corporelles.
Les modalités d’entrée des immobilisations corporelles dans le patrimoine de l’entité sont :

• L’acquisition à titre onéreux,

• La production par l’entreprise,

• L’acquisition à l’issue d’un contrat de crédit-bail,

• L’acquisition par voie d’échange,

• L’acquisition à titre gratuit par un don reçu d’un tiers.

E- L’acquisition des immobilisations corporelles à titre onéreux :


1- Principe :

Article 321-1- du PCG : «A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, … les actifs
acquis à titre onéreux sont comptabilisés à leur coût d’acquisition »
En conséquence, les immobilisations acquises à titre onéreux sont évaluées à leur coût
d'acquisition respectif. Il représente la valeur d'entrée de l'actif dans l'actif sujet ou sa valeur
d'origine. Selon le principe du « coût historique », chaque immobilisation détenue par une
entité figure au bilan à cette valeur.

2- L’évaluation des immobilisations corporelles :


La NCT 05 prévoit que l’immobilisation corporelle qui remplit les conditions de
comptabilisation en tant qu'actif doit être évaluée initialement à son coût.
Le coût d'une immobilisation corporelle est la contrepartie, monétaire ou autre, cédée pour
l'acquérir et de la mettre en état de marche en vue de l'utilisation prévue. Sont inclus dans le
coût :
- le prix d'achat, y compris les droits et taxes supportés et non récupérables, après déduction
des remises et rabais commerciaux ;
- les frais directs tels que commissions et frais d'actes, les honoraires des architectes et
ingénieurs, les frais de démolition et de viabilisation, les frais de préparation du site, les frais
de livraison et de manutention initiaux et les frais d'installation ;

- l'estimation initiale des coûts relatifs au démantèlement et à l'enlèvement de l'immobilisation


et à la remise en état du site sur lequel elle est située, obligation qu'une entreprise contracte
soit du fait de l'acquisition de l'immobilisation corporelle, soit du fait de son utilisation
pendant une durée spécifique à des fins autres que la production de stocks au cours de cette
période.

Sont exclus du coût d’acquisition d’une immobilisation :

 Les frais généraux ne sont admis à être inclus dans le coût d'acquisition d'une
immobilisation corporelle que s'il est démontré que ces frais se rapportent directement
à l'acquisition ou à la mise en état d'utilisation de cet actif.
 Les frais de démarrage et les frais analogues qui ne peuvent pas être directement
affectés à l'acquisition ou à la mise en état de fonctionnement d'un actif, n'entrent pas
dans la détermination du coût de cet actif.
 Les pertes d'exploitation initiales, supportées après la mise en service mais avant que
l'actif parvienne à la performance prévue, sont constatées en charges

3- La comptabilisation des immobilisations corporelles :


Le coût hors taxe récupérable ou hors taxe déductible est enregistré au débit d’un compte «
22. Immobilisations corporelles ». Ces derniers sont regroupés en catégories homogènes
selon leur nature et leur usage on retrouve : « 221.Terrains », « 222. Constructions », « 223.
Installations techniques, matériel et outillage industriels », « 224. Matériel de transport », et
« 228. Autres immobilisations corporelles » etc. La TVA déductible ou récupérable sur
immobilisations est enregistrée au débit du compte « 4366. Etat TVA déductible sur
immobilisations » et au crédit le compte « 404. Fournisseur d’immobilisation ».Comme
l’écriture suivante :

22 Immobilisation CA

4366 TVA déductible sur immobilisation MT TVA

Fournisseur d’immobilisation PA

4- Les frais d’acquisition :

Article 321 : « Dans les comptes individuels, les droits de mutation, honoraires, commissions
et frais d’actes, liés à l’acquisition, peuvent sur option, être rattachés au coût d’acquisition de
l’immobilisation ou comptabilisés en charges»
En conséquence, ces frais d'acquisition ne constituent pas des frais accessoires, bien qu'ils
ne représentent pas un marché ou une valeur marchande. Ils peuvent être inscrits par option
(globale pour tous les éléments d’actif et définitive ou permanente) ont un caractère de
dépenses et sont déductibles des revenus, ou inclus dans le coût comptabilisé des
immobilisations amortissables.
Il s’agit par exemple :
- Les droits d'enregistrement, les droits de mutation enregistrés au débit du compte «
6654. Droits d’enregistrement et de timbre »,
- Les frais d’agence immobilière, les commissions d’intermédiairesles honoraires du
notaire, déduits du compte « 622. Rémunérations d'intermédiaires et honoraires ».
- Tous les frais associés au test sont imputés au compte « 617. Etudes et Recherche et
divers services extérieurs »,
- Les frais de transport après la première installation d'immobilisations, c'est-à-dire en
cas de mouvement ultérieur de biens au sein de l'entreprise, sont enregistrés dans le
compte « 624. Transport de biens et transport collectifs du personnel ».
F- La production d’immobilisation corporelle par l’entreprise lui-même :
2- Principe :

Article 321-1- du PCG : «A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, … les actifs
produits par l’entité sont comptabilisés à leur coût de production ».
Les sociétés sont parfois tenues de fournir leurs propres moyens pour fabriquer des biens
d'équipement et construire des bâtiments, des structures ou d'autres choses pour leur propre
usage.
Par ailleurs, certaines entreprises sont souvent sommées de conserver pour leur usage interne
les biens qu'elles fabriquent ou construisent dans le cadre de leurs activités et objets sociaux.
Comme ça:

• Les sociétés commerciales construisent un entrepôt en faisant leur propre chemin et en


faisant appel à diverses industries,

• L'entreprise utilise des équipements très spéciaux de sa propre fabrication,

• Les entreprises de fabrication de meubles qui conservent une partie de leurs produits (tables,
fauteuils, etc.) pour leur propre usage,

• Entreprises de bâtiments et de travaux publics construisant leur propre siège social,

• Entreprises responsables de la conception et du développement de leurs logiciels.

Il n'est pas aussi facile de déterminer les coûts d'entrée des immobilisations produits par
l'entreprise pour elle-même, que la période d'acquisition directe, car ce coût n'est pas résulte
par un accord conclu avec le fournisseur. La firme engager des frais de fabrication, de gestion
et de financement généraux, d'achat de matériaux et de fournitures, de salaire et d'avantages
économiques liés à son équipement.

Il convient de distinguer les charges imputables aux coûts de production de celles qui ne
sont pas incluses dans les coûts de production, et de définir la période de fabrication afin
que des charges puissent être ajoutées au produit et des charges financières incorporées le
cas échéant.
Les normes comptables n’ont pas explicitement défini les immobilisations produites. La
doctrine comptable française (Mémento comptable Francis Lefebvre) considère comme
telles :
- Les immobilisations créées uniquement par l’entreprise ;
- Les immobilisations sous-traitées en partie par l’entreprise ;
- Les immobilisations sous-traitées en totalité, mais l’entreprise reste le maître d’œuvre.
À partir de ce qui précède, nous déduisons que les actifs entièrement emballés en tiers ont
été assimilés en immobilisations produites par l’entreprise elle-même. Tant qu'elle est
toujours le chef de projet de ces actifs fixes, c'est-à-dire que la société suppose travail. La
surveillance est parfois coordonnée. Par conséquent, il ne peut pas s'agir de l'industrie
fabricante de la « clef en main ».

3- Evaluation des immobilisations corporelles :

En vertu du §23 de la NCT 05 Le coût d'un actif produit par l'entreprise pour elle-même est
déterminé en utilisant les mêmes principes que pour un actif acquis. Si une entreprise produit
des actifs similaires en vue de les vendre dans le cadre de son activité normale, le coût de cet
actif est en général le même que le coût de construction d'un actif destiné à la vente (voir
norme comptable NC 04 relative aux Stocks). En conséquence, tous les profits internes sont
éliminés pour arriver à ces coûts. De même, les montants anormaux au titre des matières
premières, de la main-d’œuvre et des autres ressources gaspillées dans la construction d'un
actif par l'entreprise pour elle-même ne sont pas inclus dans le coût de cet actif. La norme
comptable NC 13 relative aux Charges d'emprunt, établit les critères de comptabilisation de la
charge financière comme composante de la valeur comptable d'une immobilisation corporelle
produite par l'entreprise pour elle-même.

Le système comptable des entreprises stipule que les immobilisations produites par entreprise
elle-même doivent être évaluées au coût de production .ce dernier comprend le coût d'achat
des matières premières consommées, plus les charges directes affectées à la production de
l’immobilisation (charges de main d'œuvre et charges sociales, fournitures, énergie) et charges
indirectes ou une fraction de ces charges, dans la mesure ou elles peuvent être rattachées à la
production du bien (dotations aux amortissements du matériel utilisé).

Cout de production =cout d’achat de MP consommées+charges directes+charges indirectes


Aussi bien, pour les immobilisations produites par l’entreprise pour elle même, les éléments
suivants doivent être également immobilisés :
 la Taxe Locale d’Equipement (TLE) versée à la commune du lieu d’implantation
d’une construction,
 les frais destinés à permettre la construction (frais d’études, honoraires d’architectes,
travaux de terrassement et d’assainissement, le prix d’achat, les frais de démolition et
de déblaiement d’une construction existante détruite).
3- comptabilisation des immobilisations corporelles :
Les règles de comptabilisation diffèrent selon la destination de la dépense engagée. Il peut en
effet s’agir de dépenses spécifiquement destinées à la réalisation de l’immobilisation ou de
charges d’exploitation dont une partie est affectée à la production de l’immobilisation.
- Dépenses spécifiquement destinées à la production de l’immobilisation
Quand les dépenses engagées sont dédiées et entièrement liées à l'immobilisation produite,
il n'est pas nécessaire de passer un compte de dépenses. Ces dépenses peuvent être
imputées directement au compte d'immobilisations en cours approprié.
- Dépenses engagées dans le cadre de l’exploitation et affectées à la production de
l’immobilisation
Ces dépenses sont normalement constatées dans leurs comptes de charges appropriées au fur
et à mesure de leur engagement.
A la fin de la période comptable, ces comptes de charges sont contrebalancés en :
4- • Débitant le compte«231. d’immobilisations en cours » ; et en
5- • Créditant le compte «72. Production immobilisée »

Donc l’entreprise doit enregistrer simultanément :

 Une entrée d'immobilisation dans le patrimoine portée au débit un compte

« 22.des immobilisations corporelles » et

 une production réalisée pendant l’exercice portée au crédit le compte « 722.


Production immobilisée - immobilisations corporelles » comme l’écriture suivante :

22 Immobilisations CP

722 Production immobilisé-immobilisations CP


Corporelles

Fiscalement l'opération est assimilée à un achat-vente, soumis à la TVA, puisque l'entreprise


est à la fois :
- Fournisseur (c’est à dire producteur et vendeur) et
- Client (acquéreur)
D’où l’expression « livraison à soi-même ».
De ce fait, elle doit enregistrer dans ses livres, à la date de première utilisation du bien (ou
date de mise en service) à la fois :
 La TVA déductible sur immobilisations avec application éventuelle du prorata de
déduction, au débit du compte 4366 TVA déductible sur immobilisations
 La TVA collectée calculée sur le coût de revient total de l’immobilisation produite, au
crédit du compte 4367 TVA collectée.
-Immobilisation inachevée en fin d’exercice :
Eventuellement, lorsque la production de l'immobilisation n'est pas achevée à la fin de
l'exercice, il est nécessaire d'enregistrer l'ancienne écriture "immobilisation en cours" dans
l'exercice de comptabilisation des stocks. L'évaluation est réalisée en fonction de
l'avancement des travaux réalisés en N années.
La valeur du bien en cours de production est alors enregistrée :
Au débit d’un compte « 231. Immobilisations corporelles en cours »
Et au crédit, en contrepartie du compte « 722. Production immobilisée -Immobilisations
Corporelles»
La TVA n’est pas calculée, ni déductible, ni collectée, tant que l’immobilisation est en cours
de production.
-Immobilisation achevée au cours de l’exercice suivant :
Les travaux de production se poursuivent N+1 sur le prochain exercice, entraînant une
production immobilisée supplémentaire. La TVA est à la fois déductible et exigible à la date
de mise en service du bien, même si celle-ci est achevée plus tôt. Ainsi, à la date à laquelle
la production et la mise en service de l'actif sont terminées, l'inscription de l'actif se traduit
dans les comptes par l'écriture suivante :
22 Immobilisation

4366 TVA déductible sur immobilisation

23 Immobilisation corporelles encours

22 Production immobilisée

4467 TVA collecte

-Incorporation les charges d’emprunt dans le coût de production:


La norme comptable NC 13 relative aux Charges d'emprunt, établit les critères de
comptabilisation de la charge financière comme composante de la valeur comptable d'une
immobilisation corporelle produite par l'entreprise pour elle-même.

Le coût d'une immobilisation corporelle est le prix comptant équivalent à la date de


comptabilisation. Si le règlement est différé au-delà des conditions habituelles de crédit, la
différence entre le prix comptant équivalent et le total des paiements est comptabilisée en
charges financières sur la période de crédit, à moins que ces charges ne soient incorporées
dans le coût de l'actif selon la norme comptable NC 13 relative aux Charges d'emprunt.

En règle générale, les charges financières sont imputées aux résultats car elles se rattachent à
des emprunts finançant des éléments d’actif qui sont prêts à être utilisés par l’entreprise ou qui
sont prêts à être vendus.
Toutefois, le §7 de la NCT 13 « charges d’emprunt » précise que les charges d’emprunts qui
sont directement imputables à l’acquisition, la construction ou la production d’un bien,
pouvant donner lieu à l’immobilisation des charges d’emprunts, doivent être immobilisées
comme une partie du coût de ce bien. Le montant des charges d'emprunt immobilisées doit être
déterminé conformément à la présente norme
Le §8 de cette même norme ajoute que les charges d’emprunt qui sont directement imputables
à l’acquisition, la construction ou la production d’un bien, sont incorporées dans le coût de ce
bien. De telles charges d’emprunts sont immobilisées comme faisant partie du coût de ce bien,
lorsqu’il est probable qu’elles donneront lieu à des avantages économiques futurs pour
l’entreprise et que leur coût peut être évalué de façon fiable. Les autres charges d'emprunt sont
passées en charges de l'exercice au cours duquel elles sont encourues.
Le §9 précise également que les charges d’emprunt qui sont directement imputables à
l’acquisition, la construction ou la production d’un bien pouvant donner lieu à immobilisation,
doivent correspondre aux charges d’emprunts qui aurait pu être évitées si les dépenses
relatives au bien n’auraient pas été faites.
Le § 13 précise aussi L'incorporation des charges d'emprunt dans le coût d'un bien pouvant
donner lieu à immobilisation des charges d'emprunt doit commencer lorsque : -Les dépenses
relatives au bien ont été réalisées,
-Les activités indispensables à la préparation du bien, préalablement à son utilisation ou à sa
vente, sont en cours,
-Les charges d'emprunt sont encourues.
De ce qui précède, nous pouvons déduire que le principe de l’incorporation des charges
d’emprunts (charges financières) au coût de production d’un bien est retenu et admis par le
système comptable à l’instar des normes internationales de l’IASB.
Les conditions d’incorporation des charges d’emprunts devant être remplies sont les suivantes
:
1) Seule la rémunération des capitaux empruntés est à retenir, ce qui exclut toute possibilité
de retenir le coût du financement par capitaux propres.
Les charges d’emprunts peuvent inclure :
- Les intérêts sur découverts bancaires et emprunts à court terme et long terme ;
- L’amortissement des primes d’émission ou de remboursement ;
- L’amortissement des coûts accessoires entraînés par la réalisation d’emprunts
G- L’acquisition des immobilisations corporelles à l’issue un contrat de crédit
bail :

2- Principe de crédit-bail :

Le crédit-bail est un mode de financement des biens professionnels, qu’ils soient mobiliers ou
immobiliers .il s’agit d’un bail qui peut être acheté à la fin du contrat ou à la fin de période
prédéterminée pour le prix indique dans le contrat initial.

Ainsi, le bailleur concède au preneur un droit d’usage du bien pendant durée détermine et
lui octroie un loyer dont le calcul peut être linéaire ou dégressif.
En fin de contrat, le preneur dispose de trois solutions : exerce l’option d’achat, restituer le
matériel au loueur ou encore prolonger le contrat de location.

4- Le traitement comptable du crédit-bail :

La comptabilisation des contrats de location est spécifique. Les biens financés par crédit-
bail ne doivent figurer au bilan qu'après exercice par le preneur d'une option d'achat, ce qui
a l'avantage de limiter l'endettement apparent de l'entreprise et est une manière de rassurer
la banque sur le fait qu'elle reste propriétaire du bien financé. La signature d'un contrat n'a
aucune conséquence comptable.

Cependant, la société locataire est tenue de payer les redevances pendant la durée du
contrat. Les locataires sont généralement tenus de verser un dépôt de garantie.

265 Dépôt et cautionnement verses D

532 banques C

Cet acompte sera restitué en fin de contrat ou déduit du prix à payer en cas d'options d'achat.
Les frais réguliers doivent être payés par le locataire. Ils constituent des charges déduites du
compte 612 Charges locatives. Les redevances sont soumises à la TVA.

612 Redevance de crédit bail D

4456 TVA déductible sur autres biens et services D

532 Banque C

Ce n'est qu'au moment de l'exercice de l'option d'achat que le preneur peut devenir
propriétaire et donc inscrire cette immobilisation à l'actif de son bilan. Parallèlement, les
redevances ou loyers doivent être débités au compte de résultat pour comptabiliser 612
Redevances de crédit-bail.
Enfin, dans l'annexe au bilan, le montant total des charges restant à engager au titre du
contrat de bail est évalué. Le loyer est une charge déductible pour l'entreprise, ce qui est un
paramètre intéressant, surtout si la durée de remboursement est rapide.

De plus, ce type de financement permet d'éviter d'importants transferts de TVA, car il est
nécessaire de récupérer la TVA dans le cas d'investissements, notamment l'achat
d'immobilisations.

22 Immobilisation D

4366 TVA déductible sur immobilisation D

265 Dépôt et cautionnement C

533 Banque
C

5- Les avantages et les inconvénients de crédit-bail :


 Les avantages :

Le leasing peut présenter de réels avantages pour les entreprises. Celles-ci peuvent être
résumées en trois points :

• Cotisation individuelle

• Ne modifie pas la dette

• remise sur les impôts

En effet, grâce à ce crédit, il est possible pour l'entreprise d'entreprendre le financement de


ce loyer sans apporter quelques apports personnels : l'entreprise ne paie "que" le loyer, ce
qui évite une importante sortie de trésorerie.

De plus, comme les actifs loués ne figurent pas au bilan, les locataires peuvent utiliser des
équipements coûteux sans s'endetter d’avant.

Enfin, les loyers des contrats de location-financement sont considérés comme des charges
d'exploitation et sont donc déductibles de l'impôt sur le revenu.
Il faut aussi rappeler que chaque élément qui compose un contrat de location financement
est négociable, que ce soit le loyer ou la durée du contrat. Notez que le crédit-bail n'est
disponible que pour certains achats, tels que des véhicules ou des bâtiments.

 Les inconvénients :
Cependant, même si ce crédit permet aux entreprises de bénéficier de nombreux avantages,
il a ses inconvénients :

 En effet, le montant investi dans le bail est supérieur au montant du prêt bancaire,
car l'entreprise conserve la « rémunération de la marge locative ».
 De plus, les sociétés spécialisées dans le crédit-bail étudieront attentivement la
situation financière de votre entreprise avant de vous proposer un bail, et pourront
même vous demander de verser un dépôt de garantie ou de payer un loyer initial
important dans la taille du bail.
 Par ailleurs, le choix des biens meubles ou immeubles n'est pas illimité mais limité.
Si l'entreprise juge que l'article n'est plus pertinent ou est devenu obsolète, elle peut
refuser l'article. Elle peut également avoir du mal à le vendre à l'expiration de son
contrat.
 Enfin, si vous faites appel à un garant, la commission versée à ce garant s'ajoute au
coût du bail.

3- L’acquisition par voie d’échange :

La comptabilisation de l'acquisition d'immobilisations par échange implique une double


opération : la sortie d'un bien et l'entrée d'un autre dans le patrimoine de l'entité.

En principe, à la date de l'échange, le bien cédé à l'échange conserve son entrée, tandis que
les biens acquis par échange sont enregistrés à la valeur vénale du bien.

L'échange est un mode d'acquisition d'un bien pour lequel le prix stipulé est réglé par remise
d'un autre bien. L'opération d'échange est une opération par essence non monétaire.
Néanmoins, selon la valeur des différents biens échangés, l'opération peut ou non donner lieu
à versement d'une soulte.

Mais alors qu'il est généralement admis que l'opération d'échange n'exclut pas l'existence
d'une soulte, il est possible, lorsque le montant de la soulte représente un montant significatif
par rapport à l'un des biens donnés en échange, de s'interroger si l'opération puisse toujours
être considérée comme une opération d'échange (par essence de nature non monétaire) ou si
elle constitue plutôt une opération monétaire d'achat et de vente ?
Le coût d’entrée des immobilisations acquises par voie d'échange est différent selon que l'actif
échangé est de nature différente ou de même nature :

• Actif de nature différente : évaluation à la juste valeur de l'actif reçu. La juste valeur de
l'actif reçu équivaut à la juste valeur de l'actif donné en échange ajustée du montant de la
soulte éventuelle en liquidités ou équivalent de liquidités versée ou reçue. Le gain ou la perte
résultant de l'échange doit être constaté en résultat de l'exercice comme pour toute cession.

Cette règle formulée par la NC § 05.20 ne semble pas en harmonie avec la définition du coût
historique donnée au paragraphe 06 de la même norme qui dispose que : «Le coût historique
est le montant de liquidités versé ou d'équivalent de liquidités ou la juste valeur de toute autre
contrepartie donnée ou qu'il fallait donner pour s'approprier un bien au moment de son
acquisition ou de sa production».

• Actif de même nature ou participation dans un bien de même nature : évaluation à la


valeur comptable nette de l'actif cédé. Un actif de même nature est un actif dont la juste valeur
et l'utilisation dans une même branche d'activité sont similaires. Dans ce type d'échange, ni
charge, ni produit n'est dégagé de la transaction lorsque le coût de l'actif acquis est égal à la
valeur comptable de l'actif cédé. Toutefois, la juste valeur de l'immobilisation reçue peut
mettre en évidence une diminution de la valeur de l'immobilisation cédée. La valeur de l'actif
cédé servant de référence à l'évaluation est alors réduite du montant de la diminution de valeur
correspondante. Cette valeur diminuée est celle affectée à l'actif reçu.

Les principes généraux de l'échange d'immobilisations corporelles peuvent être


schématisés comme suit (NC § 05.20) :

Actifs de nature différente Actifs de même nature (c'est-à-dire dont la


juste valeur et l'utilisation dans une même
branche d'activité sont similaires)

Evaluation à la juste valeur de l'actif reçu = Evaluation à la VNC du bien cédé


Juste valeur du bien cédé ± soulte  

Gain/Perte inclus dans le résultat de l'exercice Charges/Produits non inclus dans le résultat à
comme pour toute cession moins qu'il n'y ait évidence d'une diminution
de la valeur du bien cédé, auquel cas il y a
Lorsque les termes de l'échange diffèrent des
lieu d'enregistrer la perte : la valeur de l'actif
justes valeurs, l'élément reçu est comptabilisé
cédé servant de référence à l'évaluation est
à la juste valeur du bien donné ajusté de la
soulte lorsqu'elle s'avère plus fiable.

alors réduite du montant de la diminution de


valeur correspondante

NB : La norme § 05.20 ne traite que le cas


La mise en application de ces règles comprend trois étapes résumées comme suit :

1) Il faut calculer le résultat auquel l'échange est susceptible de donner lieu en calculant la
différence entre la juste valeur du bien cédé et sa valeur comptable nette.

2) Au cas où le calcul effectué en 1 aboutit à une perte, il y a lieu de l'enregistrer en totalité
immédiatement et on doit comptabiliser le bien reçu à sa juste valeur s'il s'agit de biens de
nature différente ou à la juste valeur du bien cédé s'il s'agit d'actifs de même nature, le tout
plus la somme versée ou, le cas échéant, moins la somme reçue.

3) Si le calcul effectué en 1 donne un gain et si l'échange porte sur des actifs de nature
différente, il y a lieu d'enregistrer la totalité du gain. Au cas où l'échange porte sur des actifs
de même nature, la norme tunisienne reste muette sur la question.

La nouvelle norme internationale retient un autre critère : celui de la substance commerciale.

Dans le cas où l'échange porte sur des actifs de même nature (similaires) et de même valeur
(ce qui est rare dans l'échange d'immobilisation), aucun gain ne peut être enregistrée,
l'opération d'échange ne comportant aucun encaissement, il n'y a pas aboutissement du
processus de génération du profit (et manque de substance commerciale), les deux échangistes
se trouvant dans la même situation économique avant et après l'échange.

Dans le cas contraire, où l'entreprise reçoit une soulte (contrepartie partielle monétaire ou
équivalent qui, pour ne pas remettre en cause la nature similaire de l'échange, doit être par
hypothèse non significative par rapport aux justes valeurs des biens de même nature
échangés), ce qui en soit constitue un cas rare d'échange d'immobilisation, on considère
qu'une partie du processus de génération du profit est achevée et que la somme d'argent reçue
constitue la contrepartie d'une vente partielle du bien ; Il est par conséquent approprié de
comptabiliser une fraction du gain déterminée comme suit :

Gain à enregistrer = Gain Total x Soulte reçue

Soulte reçue + juste valeur du bien reçu


4- L’acquisition à titre gratuit par un don reçu de tiers :
Les règles de détermination du prix d'achat sans contrepartie sont différentes des règles
applicables au prix d'achat avec contrepartie. Plus le prix d'achat est élevé, plus la plus-
value à payer est faible. Valeur vénale servant de base au calcul des droits de succession ou
de donation Le prix d'acquisition libre utilisé pour le calcul des plus-values immobilières
correspond à la valeur retenue pour déterminer l'assiette du versement des droits de
succession ou de donation au fisc. Le prix d'achat est libre plus une certaine commission
Certains frais praticables et raisonnables, liés à une acquisition libre, viennent majorer la
valeur de l'acquisition pour déterminer le montant des plus-values immobilières imposables
:

• Les frais d'actes et déclarations de succession ou de donation, y compris les frais de


notaire ;

• Droits de timbre et droits d'enregistrement foncier ;

• Droits de donation et de succession payés

Lorsque les droits de succession sont payés pour la totalité de la succession, seule la partie
correspondant au bien vendu peut être ajoutée au prix d'acquisition.

En revanche, si l'impôt sur les donations est payé par le donateur, il n'augmentera pas le
prix d'achat. Les frais de travaux sont également pris en compte dans les mêmes conditions
que pour la détermination du prix d'achat.

Dépenses postérieures :
Les dépenses postérieures relatives à une immobilisation corporelle déjà prise en compte
doivent être ajoutées à la valeur comptable du bien lorsqu'il est probable que des avantages
futurs, supérieurs au niveau de performance initialement évalué du bien existant, bénéficieront
à l'entreprise. Toutes les autres dépenses ultérieures doivent être inscrites en charges de
l'exercice au cours duquel elles sont encourues.

Les dépenses postérieures relatives à une immobilisation corporelle ne sont incluses dans la
valeur comptable de cette immobilisation que s'il est démontré que les avantages économiques
futurs de l'actif existant, excédant le niveau normal antérieurement déterminé, bénéficieront à
l'entreprise.

Ces dépenses peuvent inclure :


 La modification d'une unité de production permettant d'allonger sa
durée d'utilisation.
 L'augmentation de la quantité de produits fabriqués grâce à l'unité de
production (augmentation de la capacité).
 L'amélioration de parties des machines permettant d'obtenir une amélioration
substantielle de la qualité de la production.
 L'adoption de nouveaux processus de production permettant une réduction
substantielle des frais d'exploitation initialement établis.

Ménard et Chlala [7] regroupent les dépenses relatives aux immobilisations en service en 4


grandes catégories :

 Agrandissements : Accroissement des dimensions d'un bien ou ajout d'éléments


nouveaux.
 Améliorations et remplacements : Remplacement d'un bien existant par un bien
amélioré.
 Réaménagement des installations : Déplacement d'un bien d'une place à une autre.
 Réparations : Frais engagés pour maintenir le bien en bon état de fonctionnement.

Le traitement comptable approprié des dépenses encourues postérieurement à l'acquisition


d'une immobilisation corporelle dépend des conditions prévalant lors de l'évaluation et de
l'enregistrement de l'immobilisation correspondante et de la recouvrabilité  ou non de la
dépense subséquente (NC § 05.24, alinéa 1).

405 Agrandissements :

Les agrandissements ne posent pas de problèmes comptables majeurs. Par définition, on


capitalise tout ajout aux immobilisations puisqu'il y a création d'un nouvel élément d'actif.
L'ajout d'une nouvelle aile à un hôtel ou l'ajout d'un système de climatisation dans un bureau,
par exemple, augmente la capacité de production de l'immobilisation et doit être capitalisé et
rapproché des avantages qui en découleront dans les exercices futurs.

Le problème le plus difficile qui peut survenir dans ce cas est celui du traitement comptable
des modifications apportées, par suite de l'ajout, à la structure existante. Par exemple, les
dépenses engagées pour abattre le mur d'un bâtiment afin de libérer l'espace pour l'ajout sont-
elles à ajouter au coût de l'agrandissement ou à passer dans les charges de l'exercice ? La
réponse est fonction de l'objectif recherché. Si l'entreprise avait prévu d'agrandir le bâtiment
dans l'avenir, le coût de démolition sera ajouté au coût de l'agrandissement. Si, par contre,
l'entreprise n'avait pas prévu un tel agrandissement, les frais de démolition seront passés dans
les charges de l'exercice, puisque l'on considère que la planification de la direction a été
inefficace (coût anormal). Pratiquement, la valeur comptable de l'ancien mur demeurera dans
les comptes, même si théoriquement on devrait l'en retirer." [8]

406 Améliorations et remplacements :

Les améliorations et les remplacements sont des substitutions de biens existants par de
nouveaux biens. On parlera d'amélioration dans le cas où le nouveau bien est meilleur que le
bien existant. On parlera de remplacement dans le cas où le nouveau bien est de qualité
semblable au bien existant.

Souvent, les améliorations et les remplacements découlent d'une politique générale de


modernisation et de restauration d'un bâtiment ou d'une partie du matériel. La difficulté réside
dans la distinction à faire entre ces dépenses et celles qui concernent les réparations
ordinaires. On doit se demander si les dépenses amélioreront la capacité de service du bien ou
si elles serviront uniquement à le maintenir en état de fonctionner. Il est fréquent que l'on ne
puisse donner une réponse claire ; il faut alors se servir de son jugement pour arriver à classer
adéquatement les dépenses." [9]

Lorsque la valeur comptable d'une immobilisation corporelle tient déjà compte d'une
diminution des avantages futurs, la dépense subséquente en vue de rétablir les avantages
économiques futurs attendus de l'immobilisation est immobilisée, à condition que la valeur
comptable n'excède pas le montant récupérable de l'immobilisation. Tel est le cas notamment
lorsque le prix d'achat reflète déjà l'obligation pour l'entreprise d'engager ultérieurement des
dépenses qui seront nécessaires pour mettre le bien en état de fonctionnement. On peut citer, à
titre d'exemple, l'acquisition d'un immeuble exigeant une rénovation. En de telles
circonstances, les dépenses sont ajoutées au coût d'origine du bien dans la mesure où elles
pourront être récupérées lors de l'utilisation future de ce bien (NC § 05.24, alinéa 2).

Des éléments essentiels de certaines immobilisations corporelles peuvent avoir à être


remplacés à intervalles réguliers. Par exemple, au bout d'un certain nombre d'heures
d'utilisation, un four peut avoir besoin d'un nouveau revêtement intérieur, ou bien les
intérieurs d'avions tels que les sièges et les cuisines peuvent devoir être renouvelés plusieurs
fois au cours de la vie de l'appareil. Ces éléments sont comptabilisés comme des actifs
distincts parce qu'ils ont des durées d'utilisation différentes de celles des immobilisations
corporelles auxquelles ils se rattachent. En conséquence, dès lors que les critères de
constatation d'une immobilisation sont satisfaits, les dépenses encourues pour remplacer ou
renouveler un tel élément sont comptabilisées comme l'acquisition d'un bien distinct et le bien
remplacé est ramené à sa juste valeur (NC § 05.25).

Si on établit que les dépenses amélioreront le rendement du bien, il faudra les capitaliser. A
cet effet, on choisit l'une des deux méthodes suivantes, selon les circonstances.

1. Méthode de substitution : Théoriquement, la méthode de la substitution est la pratique


qu'il faut suivre lorsqu'on dispose de la valeur comptable de l'ancien actif. Si on peut
déterminer la valeur comptable de l'ancien bien, il n'est pas difficile d'effacer l'ancien coût et
de le remplacer par le coût du nouveau bien.

Le problème qu'entraîne cette méthode comptable consiste à déterminer la valeur comptable


de l'ancien bien. Généralement, les différents composants d'un bien donné perdent de la valeur
à des rythmes différents, mais on n'en fait pas une comptabilisation directe. Les pneus, le
moteur et la carrosserie d'un camion, par exemple, ne s'usent pas au même rythme, mais la
plupart des entreprises emploient un taux unique d'amortissement pour leurs camions. Il y
aurait moyen de procéder à l'amortissement distinct de chaque composant, mais l'exigence
d'efficacité exclut cette méthode. Donc, si on ne peut déterminer la valeur comptable du bien
remplacé, il faut avoir recours à l'autre méthode.

2. Capitalisation du nouveau coût : Ce qui justifie la capitalisation du coût d'une


amélioration ou d'un remplacement est le fait que, même si la valeur comptable de l'ancien
élément d'actif n'a pas été retirée des livres comptables, on peut supposer que cet élément a
été suffisamment amorti pour que sa valeur comptable se trouve réduite à zéro. Même si cette
hypothèse ne se vérifie pas dans tous les cas, en général la différence n'est pas très importante.
En pratique, on utilise cette méthode pour comptabiliser les améliorations." [10]

407 Réaménagement des installations :

"Lorsqu'une entreprise procède à un réaménagement de ses installations, elle engage des


dépenses destinées à procurer des avantages futurs. Ces dépenses ne constituent pas des
ajouts, des remplacements ou des améliorations. On pourra par exemple procéder au
réaménagement d'un groupe de machines afin de faciliter la production future. S'il est possible
de déterminer le coût d'installation original et d'évaluer le montant amorti jusqu'à ce jour, on
devrait traiter le coût de réaménagement comme un coût de remplacement. Si ce n'est pas
possible, ce qui est habituellement le cas, les nouveaux frais engagés devraient être présentés
comme une charge à répartir et amortis sur les exercices pendant lesquels on espère en tirer un
avantage. S'ils sont négligeables ou s'ils ne peuvent être facilement dissociés des autres frais
d'exploitation, ou encore si l'avantage futur qu'on espère en tirer est douteux, ils devraient être
immédiatement passés en charges."[11]

Les frais de changement d'emplacement sont d'autres frais de même nature. Par exemple,
lorsqu'une entreprise déménage son siège social d'une ville à une autre ou d'un endroit à un
autre, elle comptabilise les frais engagés de changement  d'emplacement en tant que charges à
répartir si la direction démontre que le déménagement procurera des avantages économiques
futurs qui bénéficieront à l'exploitation.

408 Réparations :

Les dépenses relatives aux réparations ou à l'entretien des immobilisations corporelles qui


sont encourues afin de restaurer les avantages futurs qu'une entreprise peut escompter du
niveau de performance antérieurement déterminé du bien concerné, sont, en général, inscrites
en charges. Par exemple, les frais  de révision des installations et de l'équipement sont
généralement inscrits en charges parce qu'ils servent à maintenir, et non à augmenter, le
niveau de performance déterminé (NC § 05.23).

"Les réparations ordinaires sont des frais engagés pour maintenir les biens en état de
fonctionner ; on les passe en charges au cours de l'exercice où ils sont engagés en supposant
que c'est le seul exercice qui en profitera. Le remplacement des petites pièces, le graissage et
l'ajustement des machines, l'application d'une nouvelle couche de peinture et le nettoyage sont
des exemples de frais d'entretien périodiques compris dans les frais ordinaires d'exploitation.
Il est souvent difficile de distinguer une réparation d'une amélioration ou d'un remplacement.
La question décisive est de déterminer si les frais sont susceptibles d'améliorer le rendement
futur du bien. S'il s'agit d'une réparation majeure, telle une révision complète, elle profitera
à plusieurs exercices et il faudrait considérer les frais comme un ajout, une amélioration ou un
remplacement, selon le type de réparation effectuée." [12]

Exemple : Le coût d'un nouveau moteur pour un camion constitue généralement une
réparation majeure ayant pour effet de prolonger la durée de vie utile du camion. Le montant
d'un tel échange standard est capitalisé.

Corrélativement, la durée de vie du camion devra faire l'objet d'une nouvelle estimation.

Sur le plan théorique, le traitement comptable le plus approprié aurait été de retirer la valeur et
les amortissements de l'ancien moteur (quote-part du coût initial du camion) pour la remplacer
par le coût du nouveau moteur.
Amortissement :

A- Définition :
Le montant amortissable d'une immobilisation corporelle doit être réparti systématiquement
sur la durée d'utilité. La valeur comptable de l'actif est réduite à mesure que les avantages
économiques sont consommés. La dotation aux amortissements est inscrite en charges.
La durée d'utilité est :
o Soit la période pendant laquelle l'entreprise s'attend à pouvoir utiliser un actif ; ou

o Soit la période correspondant au nombre d'unités de production (ou l'équivalent) que


l'entreprise s'attend à obtenir de l'actif.
B- Les concepts de base :
Pour comprendre la logistique d’amortissement, il est nécessaire de définir un certain nombre
de concepts. Il s’agit principalement, de la base d’amortissement, la dotation d’amortissement
ou encore appelée l’annuité, la durée normale d’utilisation et la valeur nette.
 Base d’amortissement ou montant amortissable :
Le montant amortissable d'une immobilisation corporelle est son coût historique diminué de la
valeur résiduelle éventuelle.
Le coût historique: est le montant de liquidités versé ou d'équivalent de liquidités ou la juste
valeur de toute autre contrepartie donnée ou qu’il fallait donner pour s'approprier un bien au
moment de son acquisition ou de sa production.
La valeur résiduelle :  d'un actif est le montant estimé qu'une entreprise obtiendrait
actuellement de la sortie de l'actif, après déduction des coûts de sortie estimés, si l'actif avait
déjà l'âge et se trouvait déjà dans l'état prévu à la fin de sa durée d'utilité.

Montant amortissable = coût historique - valeur résiduelle

 Dotation d’amortissement :
La dotation aux amortissements de l’exercice mesure la diminution annuelle irréversible de
la valeur d’une immobilisation. Elle est constate en charges .Le montant de la dotation dépend
de trois éléments :le montant amortissable, la durée d’utilisation et méthode d’amortissement
choisie.
Dotation d’amortissement =base d’amortissement *taux d’amortissement

 Durée normale d’utilisation :


La durée normale d’utilisation est :
 Soit la période pendant laquelle l’entreprise compte utiliser une immobilisation
amortissable ;
 Soit la période correspondant au nombre d’unités de production (ou l’équivalent) que
l’entreprise compte obtenir par la mise en œuvre de l’immobilisation amortissable.
Le taux d’amortissement est déterminé a partir du nombre d’année d’utilisation de
l’immobilisation.
Taux d’amortissement = 1/nombre d’année d’utilisation

A ce niveau il ya lieu de ne pas faire la confusion entre la notion de durée normale


d’utilisation et la durée de vie .La première notion c’est la période pendant laquelle
l’entreprise compte utiliser une immobilisation amortissable. Toutefois, la durée de vie d’une
immobilisation est égale à la période au cours de quelle l’immobilisation est utilisable.
 Valeur comptable nette :
La valeur comptable nette (VCN) est le montant pour lequel un élément d’actif figure au
bilan.
Lorsqu’il s’agit d’un bien amortissable la VCN est égale à la base d’amortissement diminuée
de l’amortissement cumulé.
Toutefois, pour les biens non amortissement diminuée de la provision.
Valeur comptable natte = base d’amortissement – cumul d’amortissement

C- Le plan d’amortissement :
Pour pouvoir établir le plan d’amortissement d’un bien, il faut avoir les informations
suivantes sur le bien à amorti :
- La durée normale d’utilisation du bien et par conséquent le taux d’amortissement du
bien considère ;
- La base amortissable ;
- La date de mise en service du bien ;
- la méthode d’amortissement
Une fois toutes les informations sont recueillies, le comptable de l’entreprise peut dresser le
plan d’amortissement qui présentera de manière prévisionnelle une évaluation de la
dépréciation annuelle de chaque bien amortissable .Le plan d’amortissement se présente de la
manière suivante :
Année Base Annuité Amortissement VCN en fin
d’amortissemen d’amortissement cumule d’exercice
t
N
N+1
N+2
……

D- Les différents types d’amortissement :

La méthode d'amortissement utilisée doit refléter la façon dont l'entreprise consomme de


futurs avantages pour les alertes. En comptabilité, il existe plusieurs méthodes
d'amortissement: linéaire, dégressif, linéaire accélère, variable etc. Essence Les deux
premiers sont les méthodes les plus célèbres. Selon la norme comptable N ° 5, la société a
le choix entre plusieurs méthodes d'amortissement.

la norme prévoit les méthodes suivantes :

 Amortissement constant ou linéaire, ce qui fera que l'attribut soit une charge
constante dans le temps d'utilisation;
 Sur la base de l'amortissement variable de la production, reportez-vous à
l'utilisation des marchandises), qui est directement proportionnelle à l'utilisation
des produits. Et
 L'amortissement décroissant, entraînant une réduction de la charge de propriété.

-méthode d’amortissement linéaire :

L'amortissement linéaire suppose que l'attribut continuera de se déprécier pendant toute sa


période d'utilisation. Par conséquent, chaque exercice de comptabilité prend en charge une
année linéaire constante. Selon cette méthode, l’annuité de l'amortissement des biens est
déterminée comme suit:

Annuité linéaire = Base d’amortissement /durée normale d’utilisation

Ou encore elle égale :

Annuité linéaire = Base d’amortissement *Taux d’amortissement


-méthode d’amortissement linéaire accélère :

Cette méthode d'amortissement consiste à amorti le bien en question linéairement, mais il


conserve le taux d'amortissement et le taux linéaire est multiplié par le coefficient
d'accélération. Lorsque l'équipement exécute deux équipes (16h / 24h), le dernier est égal à
1,5et 2 lorsqu’il fonctionne trois équipes (24H/24H).

La méthode d’amortissement variable :

La méthode d’amortissement variable consiste à repartir le montant amortissable


proportionnellement au rythme d’utilisation du bien (nombre d’unités fabriques, nombre
d’heures de fonctionnement, nombre de kilomètres parcours etc…).

-La méthode d’amortissement dégressif :

La méthode d’amortissement dégressif conduit à une charge décroissante sur la durée d’utilisation
du bien. Cette méthode peut être considère comme la méthode la plus proche de l’évolution réelle
dans le temps de la valeur d’un élément d’actif immobilise .En effet, les immobilisations perdent
souvent plus de valeur au cours des premières années d’usage du bien .il parait donc normal de
constater un amortissement la plus important durant les premières années.

La méthode d’amortissement dégressif présente

 L’amortissement linéaire :

L’amortissement linéaire consiste à amortir le matériel d’une manière constante sur toute sa durée
d’utilisation. C'est donc une constatation comptable de la dépréciation d'un bien, basée sur une
méthode de calcul dont le montant des annuités est constante.

La base de calcul de l’amortissement est donc la valeur d’origine du bien en question.

L’ amortissement linéaire commence le jour de la mise en service du bien.

 L’amortissement dégressif :

L’amortissement dégressif est la seconde méthode d’amortissement contraire à l’amortissement


linéaire permettant à une entreprise de pouvoir étaler l’acquisition d’un bien sur une période de son
utilisation. L’annuité est constante à chaque exercice et les premières années, la dépréciation est ainsi
plus rapide. Les biens dégressifs correspondent à des biens d’équipement

 Différence entre les deux types :

Pour ce qui est de l'amortissement linéaire, l’annuité (c'est à dire le montant de la dépréciation
de la valeur) d’un bien immobilisé, reste inchangée d’un exercice comptable à un autre. De
plus, le taux d’amortissement ne change pas lui non plus, d’une année à l’autre. Dans le cas de
l'amortissement dégressif la valeur des immobilisations est plus rapidement dépréciée pendant
les premières années de l’amortissement que pendant les dernières années. Le taux
d’amortissement dégressif quant à lui, change pour le taux d'amortissement linéaire s’il
devient d'un montant inférieur à celui-ci.

L’écriture comptable d’amortissement : La comptabilisation des amortissements


L'amortissement constitue un flux interne qui exprime:
- la dépréciation de l'immobilisation ;
- la constatation d'une charge.
La diminution de la valeur d'un élément d'actif, du fait de la dépréciation doit être inscrite au
crédit d'un compte particulier ouvert à cet effet, le compte 28 "Amortissements des
immobilisations". Ce compte est subdivisé en comptes divisionnaires et sous – comptes en
fonction de la nature des éléments concernés ; sa structure est la suivante :
Pour chaque type de bien amortissable, il est ouvert un compte d'amortissement distinct ; il y
a, bien sûr, concordance entre le numéro de ce compte et celui du compte d'immobilisations
correspondant (Exp. le compte "Matériel de transport" porte le numéro 224, le compte
"Amortissements du matériel de transport", le numéro 2824).
Les comptes d'amortissements reçoivent les crédits successifs représentant la dépréciation des
biens concernés, jusqu'à la fin de la période d'amortissement. Lorsqu'un bien est entièrement
amorti, le total des amortissements est égal à la valeur d'origine, et par suite le solde débiteur
2 du compte d'immobilisations est égal au solde créditeur du compte d'amortissements. Tant
que le bien reste en service, il continue à figurer au bilan.
Grâce à cette pratique, on peut retrouver pour chaque bien amortissable :
- sa valeur d'origine,
- le montant cumulé des amortissements auquel il a donné lieu;
- sa valeur résiduelle ou valeur nette comptable (différence entre la valeur d'origine et le
montant cumulé des amortissements) ; pour un bien totalement amorti, la valeur nette est
nulle.
Les comptes d'amortissements, quoique créditeurs, ne figurent pas au passif du bilan : les
amortissements sont en effet inscrits à l'actif, en déduction de la valeur d'origine des
immobilisations auxquelles ils s'appliquent, de façon à dégager la valeur nette de celles-ci.
L'amortissement étant considéré comme une charge de l'exercice, il convient de débiter un
compte de charges (par le crédit du compte d'amortissements). Ce compte de charges est le
compte 68 "Dotations aux amortissements et aux provisions".

Principe de mesure postérieure à la constatation initiale :


Postérieurement à sa constatation initiale à l'actif, une immobilisation corporelle doit être
comptabilisée à son coût diminué de l'amortissement, à moins que des circonstances ou
événements particuliers donnent à penser que la valeur comptable nette ne pourra pas être
récupérée par les résultats futurs provenant de son utilisation, auquel cas il y a lieu de ramener
la valeur de l'actif à sa valeur récupérable.

A titre d'exemple, les événements ou circonstances suivants peuvent amener l'entreprise à


constater une dépréciation :

a) baisse significative de la valeur de marché d'un actif ;

b) évolution importante et défavorable de la législation ou de l'environnement économique


affectant la valeur de l'actif ; et

c) accumulation des coûts de loin supérieure aux montants initialement estimés pour la
fabrication ou l'acquisition d'un élément d'actif.

Si l'entreprise rencontre une des situations décrites ci-dessus ou d'autres situations analogues
de nature à engendrer une réduction de valeur de l'actif, elle doit estimer le montant des cash-
flows futurs actualisés qui seront générés par l'utilisation de l'actif et son éventuelle cession.
Si le montant des cash-flows futurs actualisés est inférieur à la valeur comptable nette de
l'actif, une réduction de valeur doit être constatée.

Le montant des cash-flows futurs est déterminé sur la durée de vie de l'immobilisation. Il est
déterminé par ensemble d'immobilisations le plus réduit possible, à partir duquel il est
possible de mettre en évidence un flux de trésorerie indépendant des flux liés à d'autres
immobilisations. Pour le calcul des cash-flows, les charges financières ne sont pas prises en
compte. Le montant des cash-flows est augmenté de la valeur résiduelle du bien.

Le montant des cash-flows est déterminé à partir de projections et d'hypothèses


raisonnablement justifiées.

L'estimation des cash-flows peut se faire à l'aide d'une fourchette de prévisions auxquelles
l'entreprise applique une probabilité de réalisation, en fonction du caractère objectivement
vérifiable des hypothèses retenues.

Lorsque les cash-flows actualisés y compris la valeur résiduelle sont inférieurs à la valeur
comptable nette du bien en question, une réduction de valeur doit permettre de ramener le
bien à sa valeur récupérable, lorsque celle-ci est difficile à déterminer à sa juste valeur. La
juste valeur est déterminée par référence au prix du marché, s'il existe un marché actif pour le
bien, ou si ce prix ne peut être obtenu, par référence à un prix d'un bien équivalent, ou par
référence à d'autres techniques d'évaluation s'il n'est pas possible de se référer à un prix de
marché.

La réduction de la valeur comptable nette d'une immobilisation corporelle destinée à la


ramener à sa valeur récupérable est constatée en charges en réduisant la valeur brute de
l'immobilisation ou par la constitution de provision s'il est jugé que la réduction de valeur
n'est pas irréversible.

Lorsque la réduction est imputée définitivement, la nouvelle valeur comptable nette du bien
constitue la nouvelle base d'amortissement [13].

L'amortissement se calcule par conséquent sur la base de cette nouvelle valeur pour la durée
restant à courir. La réduction de valeur est constatée en résultat de l'exercice. Elle est
définitive et ne peut être ultérieurement annulée, même si les résultats futurs s'améliorent.

Lorsque la réduction de valeur est jugée non irréversible, la valeur comptable nette est
ramenée à la valeur récupérable par le biais d'une provision pour dépréciation.

Lorsque la valeur d'une immobilisation a été réduite par voie de provision, la base
amortissable est constituée par la nouvelle valeur nette et l'amortissement correspondra à cette
nouvelle valeur nette répartie sur le nombre restant d'années d'utilisation de l'immobilisation.

En cas de reprise ultérieure de la provision, l'amortissement est réajusté depuis l'année de


constitution de la provision pour faire comme si la provision reprise n'avait jamais été
constituée.
. Sortie de l'actif : cession :

A- Principe :
Les immobilisations corporelles doivent être retirées de l'actif du bilan lors de leur cession, ou
lors de leur mise au rebut c'est-à-dire lorsque l'immobilisation n'a plus d'utilité permanente et
qu'aucun avantage économique n'est attendu lors de sa cession.

La différence entre le produit de cession et la valeur comptable nette à la date du retrait est
incluse dans le résultat de l'exercice en cours.

Lors des cessions d'immobilisations corporelles, la différence entre le prix de cession hors
TVA reversée et la valeur nette comptable représente la plus ou moins-value de cession et
constitue le résultat de cession. L'enregistrement de ce résultat est effectué selon le cas au
débit du compte 636 ou au crédit du compte 736. La valeur nette comptable est mise en
évidence en débitant le compte d'amortissement concerné, par le crédit du compte
d'immobilisation correspondant pour le montant brut de l'immobilisation cédée.

Si l'immobilisation a fait l'objet d'une provision pour dépréciation, cette provision est reprise
lors de la cession de l'immobilisation par le crédit sur compte «7816 Reprises sur provisions».

Cette solution n'est pas conforme aux développements de la NCG relatifs au fonctionnement
des comptes qui disposent :

à la date de cession de l'immobilisation, la provision est virée tout comme l'amortissement au


compte d'immobilisation approprié afin de mettre en évidence la valeur comptable nette de
l'actif cédé.

Or l'assimilation de la provision à l'amortissement est inappropriée. En effet, la provision est


destinée à constater une perte jugée non irréversible alors que l'amortissement constate une
perte irréversible.

A la date de la cession, toute provision pour dépréciation sur immobilisation doit, par
conséquent, à l'instar du traitement préconisé pour les provisions pour dépréciation des
clients, être systématiquement reprise par le biais du compte «7816 Reprise sur provisions».

Deux autres arguments militent pour la technique de la reprise systématique des provisions :

- elle préserve l'intérêt fiscal de l'entreprise,

- elle facilite l'élaboration de l'état de flux de trésorerie.

B- Immobilisations totalement amorties :


La valeur comptable des immobilisations entièrement amorties demeure inscrite en actif tant
que les dites immobilisations subsistent dans l'entité.

C- Immobilisations retirées de l'exploitation et mises hors service

Les immobilisations retirées de l'exploitation sont à loger dans une subdivision séparée du
compte d'immobilisations concerné (NCG).

Destruction d'une immobilisation : Une immobilisation détruite doit être radiée de l'actif.
La valeur comptable nette à la date de la destruction peut être passée en charges par le biais
d'une dotation aux amortissements exceptionnelle ou hors exploitation. La valeur brute de
l'immobilisation et son amortissement sont ensuite extournés  pour solde.

Immobilisation mise hors service : Une immobilisation peut être mise hors service pour des
raisons d'ordre physique, économique, juridique ou écologique.

Les facteurs d'ordre physique sont notamment l'usure, la sécurité, la détérioration, etc...

Les facteurs d'ordre économique sont notamment l'obsolescence ou la désuétude (qualité ou


capacité non compétitive, produit non demandé, etc...).

Les facteurs d'ordre juridique sont notamment l'interdiction du produit ou de ses composantes
fabriquées par l'équipement concerné.

Les facteurs d'ordre écologique peuvent être la lutte contre la pollution sous ses différentes
formes. Les facteurs d'ordre écologique peuvent se cumuler avec les facteurs juridiques ou
résulter d'une politique d'avant garde de l'entreprise.

Une immobilisation mise au rebut doit être réduite à sa juste valeur par le biais d'une
réduction de valeur

Cession des immobilisations corporelles :


A- Biens non amortissable :
1) Au jour de la cession.
Le jour de la cession :
 Constat d’un produit exceptionnel sur opération en capital.
 Enregistrement d’une créance sur cession d’immobilisation ou d’une entrée de fonds
en trésorerie
2) A l'inventaire.

Le jour même ou à la fin de l’exercice, lors des travaux d’inventaire, selon les
circonstances :
a) Enregistrement de la sortie du bien du patrimoine :

b) Annulation de la dépréciation éventuelle devenue sans objet :

A- Biens amortissables.
1) Au jour de la cession.
Le jour de la cession :
· Constat d’un produit exceptionnel sur opération en capital.
· Enregistrement d’une créance sur cession d’immobilisation ou d’une entrée de fonds en
trésorerie.

A l'inventaire.
Le jour même ou à la fin de l’exercice, lors des travaux d’inventaire, selon les circonstances :
a) Enregistrement d’une dotation d’amortissement complémentaire :
b) Sortie du bien du patrimoine de l’entreprise et annulation des amortissements et
dépréciations Comptabilisés depuis la date d’acquisition jusqu’à la cession :

o Calculs préalables :
Valeur brute d’entrée (HT)
- Cumul des amortissements et dépréciations
= Valeur Comptable Nette
o Enregistrement comptable :

Remarques.
a) La dotation complémentaire est facultative. Elle est conseillée pour évaluer correctement la
Valeur Comptable Nette et le résultat de la cession.
b) Pour un bien totalement amorti : Somme des amortissements = Valeur d’origine donc VCN
=0
c) En pratique, le jour de la cession, en cas d’encaissement du prix de vente, il arrive qu’un
compte d’attente soit utilisé d’où 512 Banque (D) et 471 Compte d’attente (C). Il sera soldé
au moment des travaux comptables d’inventaire.
d) Il existe de nombreux cas particuliers pour la TVA selon que les biens cédés soient des
meubles ou des immeubles : immeubles (cas particuliers pour la TVA), biens meubles
(cessions soumises à la TVA).
e) Le résultat comptable de l’exercice inclut le résultat de la cession (Plus value ou moins
value).

Il s’agit tout simplement du fait de vendre ce bien qui a été utilisé par votre entreprise.
La cession d’immobilisation conduit donc à sortir l’immobilisation de l’actif de votre bilan.
Elle ne fait alors plus partie du patrimoine de l’entreprise. Il résulte de cette opération une
plus ou une moins value. Des conditions particulières d’imposition peuvent se présenter.
B- Les écritures comptables de cession :
1- La constatation de la vente :
2- L écriture au jour de cession :
3- Sortie d immobilisations corporelle :

L'immobilisation n'est plus à l'actif du bilan et cette immobilisation ne doit plus apparaître


dans les comptes. Les écritures comptables liées à la cession d'immobilisation sont les
suivantes :

a. Enregistrement de la sortie de
l'immobilisation
N° de Débi
Libellé Crédit
Compte t

281540 Amortissement du Matériel Industriel X (1)   

Valeur comptable des éléments d'actifs


675000 X (2)  
cédés

215400 Matériel Industriel   X (3)

(1) : Correspond au total des amortissements réalisés depuis la date d'acquisition ou la


date mise en service de l'immobilisation. (2) : Valeur nette comptable de
l'immobilisation (VNC) = Valeur d'origine - Cumul des amortissements (3) : Valeur
d'origine de l'immobilisation

b. Enregistrement du prix de cession


N° de Débi
Libellé Crédit
Compte t

512000 Banque X (1)  

775000 Prix de cession des éléments d'actifs   X (2)


cédés

445710 TVA Collectée   X (3)

 https://www.procomptable.com/iasb/comparaison/immo_corporelles.htm

SECTION 2 : LES ASPECTS COMPTABLES ET FISCALES :


REEVALUATION DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES :

A- L ASPECT COMPTABLE :

Il existe plusieurs raisons principales pour lesquelles une entreprise peut choisir de réévaluer
ses immobilisations corporelles. L’une des raisons est de refléter avec précision la valeur
réelle des ces actifs dans le bilan de l’entreprise .Cela peut aider les investisseurs et les autres
parties prenantes a mieux comprendre la situation financière de l’entreprise et son potentiel
de croissance future.

Une autre raison de réévaluation des immobilisations corporelles est d’aligner la valeur
comptable de l’actif sur sa juste valeur marchande

Cela peut améliore l’exactitude des rapports financiers et garantir que l’entreprise est en
conformité avec les normes comptables.

Lors de la réévaluation des immobilisations corporelles, il est important d’utiliser des


méthodes d’évaluation appropriées et de documenter la justification.

.      La réévaluation des immobilisations corporelles


A l'opposé du système comptable tunisien l'IASC autorise la réévaluation des immobilisations
1.       Principe
Les immobilisations  corporelles doivent être réévaluées postérieurement à la date de
comptabilisation. Ces immobilisations sont réévaluées à la juste valeur qui correspond à la valeur de
marché. Si cette valeur est difficile à déterminer, les immobilisations corporelles sont réévaluées au
coût de remplacement
2.       Fréquence de réévaluation
La fréquence de réévaluation dépend des fluctuations de la juste valeur des immobilisations
corporelles. Certaines immobilisations corporelles doivent être réévaluées annuellement, d'autres une
réévaluation tous les trois ou cinq ans est suffisante.
3.       Traitement comptable
Le montant de la réévaluation doit être crédité en capitaux propres à travers le compte « écart de
réévaluation » et on débite le compte de l’immobilisation réévaluée.
Si l’immobilisation corporelle  faisant l’objet de réévaluation avait subie une dépréciation antérieure, on
doit comptabiliser la réévaluation en produit à hauteur de la dépréciation, le reste est porté en écart de
réévaluation.
En cas de réévaluation négative, le montant de la réévaluation est passé en charge. Au cas où l'actif
aurait été réévalue, on doit imputer la réévaluation négative sur l'écart de réévaluation.
4.       Usage de l'écart de réévaluation
L'écart de réévaluation peut être incorporé aux réserves lorsqu'il est réalisé (mise hors service ou
sortie de l'actif)
Toutefois l'écart peut être réalisé à mesure que l'actif est utilisé par l'entreprise et qui correspond à
la  différence entre l'amortissement basé sur la valeur réévaluée et l'amortissement basé sur la valeur
d'origine.
                    IV.      Évaluation et dépréciation des immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles doivent être évaluées périodiquement à la valeur recouvrable. Si celle
ci est inférieure à la VCN, l’entreprise doit constater une perte de valeur.
La valeur recouvrable correspond à la valeur la plus élevée entre le prix de vente net et la valeur
d'utilité (qui correspond à la somme des cash flows actualisés)
La perte de valeur est constatée en charges de l'exercice en réduisant la valeur comptable nette de
l'immobilisation.
Toutefois s’il y a un écart de réévaluation, la perte est imputée sur cet écart à hauteur du montant de
l’écart, le surplus est constaté en charges.
                    V.      Les informations à fournir:

Les informations à fournir prévues par l'IAS 16 sont comparables à la NCT 05 sauf que le point (5) est
développé par la nouvelle IAS 36.
L'IAS 16 ajoute les points suivants :
1.       Les durées d'utilité ou le taux d'amortissement utilisé
2.       Les augmentations ou les diminutions durant l'exercice résultant des
réévaluations
3.       Les différences de changes nettes provenant de la conversion des états
financiers d'une entité étrangère
L'entreprise doit fournir la nature et les effets des changements d'estimation de :
 La valeur résiduelle
 Les coûts estimés de démantèlement et remise en état
 Les durées d'utilité
 Le mode d'amortissement
En cas de réévaluation les informations suivantes doivent être fournies :
 Les principes de réévaluation utilisés
 La date de réévaluation
 Le recours ou non à un évaluateur indépendant
 La nature des indices utilisés pour déterminer le coût de
remplacement
 La valeur comptable de chaque catégorie d'immobilisation
corporelle
L'écart de réévaluation

En application de l’article 20 du décret-loi n° 21-2021 du 28 décembre 2021 relative à


la loi de finances pour l’année 2022 (clic), les sociétés exerçant dans tous les
secteurs d’activité pourront désormais procéder, à la réévaluation des immeubles
bâtis et non bâtis, inscrits en immobilisations corporelles dans les bilans clôturés au
31 décembre 2021, selon leur valeur réelle.

Actifs concernés par la réévaluation

Les dites dispositions s’appliquent aux immeubles bâtis et non bâtis inscrits à l’actif
immobilisé : Terrains et constructions telles que les terrains nus, terrains aménagés
et terrains bâtis y compris le siège social ….

Toutefois, demeurent non concernés, les immeubles bâtis et non bâtis à statut
juridique particulier conformément à la législation comptable des entreprises.

Conséquences de la réévaluation des immeubles

L’opération de réévaluation des immeubles bâtis et non bâtis accorde aux sociétés :

 l’exonération de la plus-value provenant de l’opération de réévaluation, de l’impôt sur


les sociétés.
 l’exonération de la plus-value provenant de la cession des immeubles réévalués de
l’impôt sur les sociétés, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant
de leur réévaluation.

Toutefois, ladite opération de réévaluation ne permet pas :

 l’application d’amortissements supplémentaires au titre des immeubles bâtis


réévalués.
 la déduction de la moins-value provenant de la réévaluation du résultat net.
 la déduction de la moins-value provenant de la cession des immeubles réévalués du
résultat net, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant de la
réévaluation.

Conditions de bénéfice des avantages de la réévaluation

Pour bénéficier de ces exonérations, les sociétés concernées sont tenues de


respecter les conditions suivantes :

 la valeur de l’immeuble inscrite au bilan après sa réévaluation, ne doit pas dépasser


la valeur obtenue après la réévaluation du prix d’achat ou de revient compte tenu des
indices fixés par le décret Présidentiel n°2022-297 du 28 mars 2022.
 la plus-value provenant de l’opération de réévaluation des immeubles bâtis et non
bâtis doit être portée à un compte spécial de réserve au passif du bilan, non
distribuable ni utilisable quelle qu’en soit la forme, sauf en cas de cession des
immeubles bâtis et non bâtis objet de l’opération de réévaluation.
 les immeubles bâtis et non bâtis objet de l’opération de réévaluation ne doivent pas
être cédés pour une période de 10 ans au moins à compter du 1er janvier de l’année
suivant l’année de la réévaluation.

Pour plus de détails, à consulter la note commune n°17/2022.

. Adaptation de la règlementation fiscale avec le système comptable des entreprises en ce qui


concerne la réévaluation des immobilisations corporelles2 (Art. 31) :
La loi de finances 2023 a exigé que la réévaluation des actifs immobilisés matériels (immobilisations
corporelles) s’effectue selon les nouvelles dispositions de la norme comptable NCT 5 relative aux
immobilisations corporelles, et ce, tout en continuant à bénéficier du même régime fiscal de faveur
de la réévaluation légale dans la limite des indices fixés par décret.

Pour le régime de la réévaluation légale des immeubles bâtis et non bâtis, aucun changement n’ a été
apporté aux conditions et avantages. Toutefois, pour le matériel et équipement deux changements
ont été apportés :

- Le compte de réserve spécial de réévaluation était non distribuable ni utilisable, quelle qu’en soit la
forme pour une période de cinq ans au moins. Désormais, ledit compte de réserve n’est libre qu’en
cas de cession des actifs objet de l’opération de réévaluation.

- L’actif réévalué était cessible à tout moment. Désormais, les actifs objet de l’opération de
réévaluation ne peuvent être cédés qu’après l’expiration d’une période de 5 ans au moins à compter
du 1er janvier de l’année suivant celle de la réévaluation.

Les nouvelles dispositions s'appliquent aux immobilisations corporelles figurant aux bilans des
sociétés clôturés au 31 décembre 2022 et aux bilans des années ultérieures.

Désignation Réévaluation légale Installations Réévaluation légale


techniques, Matériel et Immeubles bâtis et non bâtis
équipement
Secteur d’activité Industrie Tous les secteurs

Réserve de réévaluation Non cessible pendant 5 ans Non cessible pendant 10 ans

Réserve de réévaluation Non utilisable sauf en cas de Non utilisable sauf en cas de
cession de l’actif cession de l’actif

Amortissement de la Amortissement calculé sur la Amortissement calculé sur la


plus-value de base d’une nouvelle VCN, base du coût historique.
réévaluation selon les échelonné au moins sur cinq
indices ans
Plus values en cas de Non soumises à l'IS à Non soumises à l'IS à
cession concurrence du montant de la concurrence du montant de
plus-value provenant de la la plus-value provenant de la
réévaluation du prix d'achat ou réévaluation du prix d'achat
de revient et des ou de revient tenant compte
amortissements tenant compte des indices fixés par décret
des indices fixés par décret.

La distinction entre décret présidentiel et décret gouvernemental a été écartée.

❖ Réévaluation légale des actifs immobilisés matériels à l'exception des immeubles bâtis et non bâtis
Les sociétés exerçant dans le secteur de l'industrie peuvent procéder, à la réévaluation des éléments
de leur actif immobilisé matériel (immobilisations corporelles) tel que défini par la législation
comptable des entreprises à l'exception des immeubles bâtis et non bâtis, et ce, conformément aux
dispositions du système comptable des entreprises.3 Toutefois, la réévaluation ne peut s'effectuer au
titre des machines, du matériel et des équipements destinés à l’exploitation bénéficiant de
l'amortissement supplémentaire de 30%, acquis ou fabriqués dans le cadre d’opérations d’extension
ou de renouvellement.4 Les montants des amortissements restant à admettre en déduction, en vue
de la détermination du résultat soumis à l’impôt sur les sociétés, sont calculés sur la base des
nouvelles valeurs comptables nettes obtenues par la réévaluation du prix d'achat ou de revient
tenant compte des indices fixés par un décret5 et les montants des amortissements déjà effectués,
réévalués pour chaque exercice en fonction des mêmes indices. Ils sont échelonnés au moins sur cinq
ans. La plus-value de réévaluation doit être portée à un compte spécial de réserve, au passif du bilan,
non distribuable ni utilisable quelle qu’en soit la forme sauf en cas de cession des actifs objet de
l’opération de réévaluation, et ce, en franchise de l'impôt sur les sociétés. Selon l’ancienne
règlementation, le blogage du compte de réserve était fixé pour une période de cinq ans au moins. La
moins-value de réévaluation constatée n'est pas déductible du bénéfice soumis à l’impôt sur les
sociétés. Les plus-values provenant de la cession des éléments de l'actif réévalués ne sont pas
soumises à l’impôt sur les sociétés, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant de la
réévaluation du prix d'achat ou de revient et des amortissements tenant compte des indices fixés par
décret. Les moins-values provenant de la cession des éléments de l'actif réévalués ne sont pas
déductibles des bénéfices nets, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant de leur
réévaluation tenant compte des indices fixés par décret. Le bénéfice desdites dispositions est
subordonné à la non cession des actifs objet de l’opération de réévaluation pour une période de 5
ans au moins à compter du 1er janvier de l’année suivant celle de la réévaluation. Selon l’ancienne
règlementation, la condition de non cession de l’actif n’était pas exigée.

❖ Réévaluation légale des immeubles bâtis et non bâtis Les sociétés peuvent procéder à la
réévaluation de leurs immeubles bâtis et non bâtis constituant un élément des immobilisations
corporelles, et ce, conformément aux dispositions du système comptable des entreprises. La plus-
value de réévaluation est portée à un compte spécial de réserve au passif du bilan, non distribuable
ni utilisable quelle qu’en soit la forme, sauf en cas de cession des immeubles bâtis et non bâtis objet
de l’opération de réévaluation, et ce, en franchise de l'impôt sur les sociétés. La moins-value de
réévaluation constatée n'est pas déductible du bénéfice soumis à l'impôt sur les sociétés.

Les plus-values provenant de la cession des immeubles bâtis et non bâtis réévalués ne sont pas
soumises à l'impôt sur les sociétés, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant de la
réévaluation du prix d'achat ou de revient sur la base des indices fixés par un décret6 . Les moins-
values provenant desdites opérations de cession ne sont pas déductibles des bénéfices nets, et ce, à
concurrence du montant de la plus-value provenant de leur réévaluation tenant compte des indices
fixés par décret. Le bénéfice desdites dispositions est subordonné à la non cession des immeubles
bâtis et non bâtis objet de l’opération de réévaluation pour une période de 10 ans au moins à
compter du 1er janvier de l’année suivant celle de la réévaluation. 3. Unification des taux d’impôt sur
les sociétés pour certaines activités de soutien7 (Art. 40) Les revenus et bénéfices provenant des
investissements directs réalisés (i) par les institutions d’éducation, d’enseignement et de recherche
scientifique, (ii) par les établissements de formation professionnelle et (iii) par les établissements
sanitaires et hospitaliers (Hôpitaux, cliniques pluri-disciplinaires, cliniques mono-disciplinaires et
établissements de santé prêtant la totalité de leurs services au profit des non résidents) et dans des
projets d’hébergement universitaire privé ne bénéficient plus du régime d’imposition de faveur
accordé aux activités de soutien. Les bénéfices et revenus provenant desdites activités, réalisés à
partir du 1er janvier 2023, sont soumis à l’IS au taux de 15% pour les personnes morales et à l’IR
selon le barème annuel d’impôt pour les personnes physiques. Il s’ensuit, la révision du minimum
d’impôt calculé sur la base du chiffre d’affaires de 0,1% à 0,2% et l’augmentation du taux de la
retenue à la source de 0,5% à 1% pour les personnes morales ou 1,5% pour les personnes physiques,
et ce pour les paiements effectués à partir du 1 er janvier 2023. 4. Révision du régime fiscal de la
plus-value provenant de la cession des titres réalisée par les personnes physiques résidentes 8 (Art.
42) La plus-value de cession des actions et des parts sociales ou de leur rétrocession, non rattachées
à un actif professionnel, réalisée par les personnes physiques résidentes, est soumise à l’impôt sur le
revenu au taux de : - 10% provenant de la cession des actions cotées à la Bourse des Valeurs
Mobilières de Tunis, et ce, lorsque leur cession ou rétrocession a lieu avant l’expiration de l’année
suivant celle de leur acquisition ou de leur souscription ; (sans changement) - 10% provenant de la
cession des actions non cotées à la BVMT, des parts sociales, des parts des fonds et des droits y
relatifs, et ce, lorsque leur cession ou rétrocession a lieu après l’expiration de l’année suivant celle de
leur acquisition ou de leur souscription ;
- 15% provenant de la cession des actions non cotées à la BVMT, des parts sociales, des parts des
fonds et des droits y relatifs, et ce, lorsque leur cession ou rétrocession a lieu avant l’expiration de
l’année suivant celle de leur acquisition ou de leur souscription. L’exonération de la plus-value des
actions et des parts sociales ou de leur rétrocession dans la limite de 10.000 dinars par an a été
supprimée. Lesdites dispositions s’appliquent aux opérations de cession réalisées à partir du 1er
janvier 2023.9 5. Rationalisation des avantages fiscaux relatifs aux plus-values immobilières par les
personnes physiques10 (Art. 43) La suppression de l’exonération de la plus-value réalisée suite à la
cession des terrains agricoles. Désormais, la plus-value de cession de tout type de terrain, non
rattaché à un actif professionnel, réalisée par les personnes physiques, est soumise à l’impôt sur le
revenu au taux de : - 15% lorsque la cession intervient au cours de la période de cinq ans à compter
de la date de possession. - 10% lorsque la cession intervient après cinq ans à compter de la date de
possession. L’exonération de la plus value provenant des opérations de cession faites d’un seul local
à usage d’habitation dans la limite d’une superficie globale ne dépassant pas 1000 m2 y compris les
dépendances bâties et non bâties, et ce, pour la première opération de cession, a été limitée aux
biens dont le prix de cession déclaré ou celui révisé suite aux opérations de vérifications fiscales est
inférieur à 500 000 dinars. Lesdites dispositions s’appliquent aux opérations de cession réalisées à
partir du 1er janvier 2023.

VI. IMPOT SUR LA FORTUNE IMMOBILIERE (Art. 23) Est institué un impôt sur la fortune immobilière
de 0,5% dû au 1er janvier de chaque année sur les immeubles, bâtis ou non bâtis, détenus par toute
personne physique dont la valeur globale est supérieure ou égale à 3 millions de dinars, y compris les
immeubles propriétés des enfants mineurs qui sont à sa charge. Sous réserve des dispositions des
conventions de non double imposition, l’impôt sur la fortune immobilière est applicable sur : - Les
immeubles situés en Tunisie quelque soit le lieu de résidence du contribuable, - Les immeubles situés
en Tunisie ou à l’étranger, dans le cas où le contribuable est résident en Tunisie conformément à la
législation fiscale en vigueur. Sont exceptées de l’impôt sur la fortune immobilière les propriétés
suivantes : - L’habitation principale du contribuable

La distinction entre décret présidentiel et décret gouvernemental a été écartée. 2 Exposés des motifs
:‫ ا‬Loi de finances pour la gestion de l’année 2023 Page | 7 InFirst Auditors

❖ Réévaluation légale des actifs immobilisés matériels à l'exception des immeubles bâtis et non bâtis
Les sociétés exerçant dans le secteur de l'industrie peuvent procéder, à la réévaluation des éléments
de leur actif immobilisé matériel (immobilisations corporelles) tel que défini par la législation
comptable des entreprises à l'exception des immeubles bâtis et non bâtis, et ce, conformément aux
dispositions du système comptable des entreprises.3 Toutefois, la réévaluation ne peut s'effectuer au
titre des machines, du matériel et des équipements destinés à l’exploitation bénéficiant de
l'amortissement supplémentaire de 30%, acquis ou fabriqués dans le cadre d’opérations d’extension
ou de renouvellement.4 Les montants des amortissements restant à admettre en déduction, en vue
de la détermination du résultat soumis à l’impôt sur les sociétés, sont calculés sur la base des
nouvelles valeurs comptables nettes obtenues par la réévaluation du prix d'achat ou de revient
tenant compte des indices fixés par un décret5 et les montants des amortissements déjà effectués,
réévalués pour chaque exercice en fonction des mêmes indices. Ils sont échelonnés au moins sur cinq
ans. La plus-value de réévaluation doit être portée à un compte spécial de réserve, au passif du bilan,
non distribuable ni utilisable quelle qu’en soit la forme sauf en cas de cession des actifs objet de
l’opération de réévaluation, et ce, en franchise de l'impôt sur les sociétés. Selon l’ancienne
règlementation, le blogage du compte de réserve était fixé pour une période de cinq ans au moins. La
moins-value de réévaluation constatée n'est pas déductible du bénéfice soumis à l’impôt sur les
sociétés. Les plus-values provenant de la cession des éléments de l'actif réévalués ne sont pas
soumises à l’impôt sur les sociétés, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant de la
réévaluation du prix d'achat ou de revient et des amortissements tenant compte des indices fixés par
décret. Les moins-values provenant de la cession des éléments de l'actif réévalués ne sont pas
déductibles des bénéfices nets, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant de leur
réévaluation tenant compte des indices fixés par décret. Le bénéfice desdites dispositions est
subordonné à la non cession des actifs objet de l’opération de réévaluation pour une période de 5
ans au moins à compter du 1er janvier de l’année suivant celle de la réévaluation. Selon l’ancienne
règlementation, la condition de non cession de l’actif n’était pas exigée. ❖ Réévaluation légale des
immeubles bâtis et non bâtis Les sociétés peuvent procéder à la réévaluation de leurs immeubles
bâtis et non bâtis constituant un élément des immobilisations corporelles, et ce, conformément aux
dispositions du système comptable des entreprises. La plus-value de réévaluation est portée à un
compte spécial de réserve au passif du bilan, non distribuable ni utilisable quelle qu’en soit la forme,
sauf en cas de cession des immeubles bâtis et non bâtis objet de l’opération de réévaluation, et ce,
en franchise de l'impôt sur les sociétés. La moins-value de réévaluation constatée n'est pas
déductible du bénéfice soumis à l'impôt sur les sociétés. 3 Il s'agit notamment (i) des installations
techniques, matériel et outillage industriels (ii) du matériel de transport et (iii) des équipements de
bureau. 4 Sont également exclues de la mesure (i) les immobilisations incorporelles telles que les
fonds de commerce et les logiciels (ii) les immobilisations à statut juridique particulier (iii) les
différentes catégories des titres et (iv) les différentes catégories des stocks. 5 Décret gouvernemental
n° 2019-971 du 28 octobre 2019, fixant les indices de réévaluation prévus par l'article 19 de la loi n°
2018-56 du 27 décembre 2018, portant loi de finances pour l'année 2019. Loi de finances pour la
gestion de l’année 2023 Page | 8 InFirst Auditors Les plus-values provenant de la cession des
immeubles bâtis et non bâtis réévalués ne sont pas soumises à l'impôt sur les sociétés, et ce, à
concurrence du montant de la plus-value provenant de la réévaluation du prix d'achat ou de revient
sur la base des indices fixés par un décret6 . Les moins-values provenant desdites opérations de
cession ne sont pas déductibles des bénéfices nets, et ce, à concurrence du montant de la plus-value
provenant de leur réévaluation tenant compte des indices fixés par décret. Le bénéfice desdites
dispositions est subordonné à la non cession des immeubles bâtis et non bâtis objet de l’opération de
réévaluation pour une période de 10 ans au moins à compter du 1er janvier de l’année suivant celle
de la réévaluation. 3. Unification des taux d’impôt sur les sociétés pour certaines activités de
soutien7 (Art. 40) Les revenus et bénéfices provenant des investissements directs réalisés (i) par les
institutions d’éducation, d’enseignement et de recherche scientifique, (ii) par les établissements de
formation professionnelle et (iii) par les établissements sanitaires et hospitaliers (Hôpitaux, cliniques
pluri-disciplinaires, cliniques mono-disciplinaires et établissements de santé prêtant la totalité de
leurs services au profit des non résidents) et dans des projets d’hébergement universitaire privé ne
bénéficient plus du régime d’imposition de faveur accordé aux activités de soutien. Les bénéfices et
revenus provenant desdites activités, réalisés à partir du 1er janvier 2023, sont soumis à l’IS au taux
de 15% pour les personnes morales et à l’IR selon le barème annuel d’impôt pour les personnes
physiques. Il s’ensuit, la révision du minimum d’impôt calculé sur la base du chiffre d’affaires de 0,1%
à 0,2% et l’augmentation du taux de la retenue à la source de 0,5% à 1% pour les personnes morales
ou 1,5% pour les personnes physiques, et ce pour les paiements effectués à partir du 1 er janvier
2023. 4. Révision du régime fiscal de la plus-value provenant de la cession des titres réalisée par les
personnes physiques résidentes 8 (Art. 42) La plus-value de cession des actions et des parts sociales
ou de leur rétrocession, non rattachées à un actif professionnel, réalisée par les personnes physiques
résidentes, est soumise à l’impôt sur le revenu au taux de : - 10% provenant de la cession des actions
cotées à la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis, et ce, lorsque leur cession ou rétrocession a lieu
avant l’expiration de l’année suivant celle de leur acquisition ou de leur souscription ; (sans
changement) - 10% provenant de la cession des actions non cotées à la BVMT, des parts sociales, des
parts des fonds et des droits y relatifs, et ce, lorsque leur cession ou rétrocession a lieu après
l’expiration de l’année suivant celle de leur acquisition ou de leur souscription ; 6 Décret présidentiel
n°2022-297 du 28 mars 2022, portant fixation des indices de réévaluation prévus par l'article 20 du
décret-loi n°2021-21 du 28 décembre 2021, portant loi de finances pour l'année 2022. 7 Exposés des
motifs :

Loi de finances pour la gestion de l’année 2023 Page | 9 InFirst Auditors - 15% provenant de la
cession des actions non cotées à la BVMT, des parts sociales, des parts des fonds et des droits y
relatifs, et ce, lorsque leur cession ou rétrocession a lieu avant l’expiration de l’année suivant celle de
leur acquisition ou de leur souscription. L’exonération de la plus-value des actions et des parts
sociales ou de leur rétrocession dans la limite de 10.000 dinars par an a été supprimée. Lesdites
dispositions s’appliquent aux opérations de cession réalisées à partir du 1er janvier 2023.9 5.
Rationalisation des avantages fiscaux relatifs aux plus-values immobilières par les personnes
physiques10 (Art. 43) La suppression de l’exonération de la plus-value réalisée suite à la cession des
terrains agricoles. Désormais, la plus-value de cession de tout type de terrain, non rattaché à un actif
professionnel, réalisée par les personnes physiques, est soumise à l’impôt sur le revenu au taux de : -
15% lorsque la cession intervient au cours de la période de cinq ans à compter de la date de
possession. - 10% lorsque la cession intervient après cinq ans à compter de la date de possession.
L’exonération de la plus value provenant des opérations de cession faites d’un seul local à usage
d’habitation dans la limite d’une superficie globale ne dépassant pas 1000 m2 y compris les
dépendances bâties et non bâties, et ce, pour la première opération de cession, a été limitée aux
biens dont le prix de cession déclaré ou celui révisé suite aux opérations de vérifications fiscales est
inférieur à 500 000 dinars. Lesdites dispositions s’appliquent aux opérations de cession réalisées à
partir du 1er janvier 2023.

https://chaexpert.com/lf-2022-reevaluation-legale/

C- ASPECT FISCALE :

Les principales dispositions de la loi de finance 2023 :

La loi de Finances prévoit un budget total de 53 milliards de dinars et un déficit de 7 milliards


de dinars qui traduit sans doute la fuite en avant vers un système fiscal encore plus répressif
pour le secteur organisé et dissuasif pour un marché parallèle visible à l'œil nu mais qu'on
veut amadouer et le combattre par des textes stériles.
 
1) IMPOTS IRPP ET IS :
- Unification des taux de l’IS :

Enonciation de l’objectif d’unification des taux de l’IS à 15% avec le maintien du taux de
35% et la suppression progressive du taux de 10%.

A partir de 2023, les activités suivantes seront soumises au taux de 15% au lieu de 10% :

 Les établissements sanitaires et hospitaliers privés,


 Les établissements d’éducation et d’enseignement privé,
 Les établissements de formation professionnelle et de recherche scientifique, et
 Les projets d’hébergement universitaire privé.

- Impôt sur la plus-value de cession des titres :

Révision du régime d'imposition des plus-values sur titres pour les personnes physiques
(Article 42 LF2023)
 
1. Maintien de l'exonération des plus-values de cession des actions émises par les SICAV et
des parts de FCP, de fonds d'amorçage et de FCPR.
 
2. Maintien de l'exonération des plus-values de cession des actions cotées en bourse acquises
ou souscrites avant le 01/01/2011 ou lors de l'introduction en bourse ou cédées après
l'expiration de l'année suivant celle de leur acquisition ou souscription.
 
3. Suppression du plafond de 10.000 DT d'exonération des plus-values de cession des actions
cotées cédées avant l'expiration de l'année suivant celle de leur acquisition ou souscription.
 
4. Maintien du taux d'imposition de 10% pour les plus-values de cession des actions cotées
cédées avant l'expiration de l'année suivant celle de leur acquisition ou souscription.
 
5. Instauration d'un régime à 2 taux d'imposition pour les titres non cotés en bourse (autres
que les titres visés au point 1 ci-dessus) en fonction de la date de leur cession:
 
- Si la cession intervient après l'expiration de l'année suivant celle de leur acquisition ou
souscription: 10%
- Si la cession intervient avant l'expiration de l'année suivant celle de leur acquisition ou
souscription: 15%
 
- Révision du taux de l’avance d’imposition à l’importation :

Augmentation du taux de 10% à 15% pour les entreprises en défaut total ou partiel, et les
entreprises qui déclarent des revenus ou bénéfices minorés.

L’avance de 15% est désormais reportable et non restituable.

Cette disposition sera applicable à partir du 1er janvier 2024 par application d’indicateurs
objectifs de classification des entreprises concernées.

-Instauration d'une retenue à la source comme avance sur la vente d'alcool

Instauration d’une retenue à la source sous forme d'avance sur impôt au taux de 5% sur les
acquisitions faites par les distributeurs de boissons alcoolisés, de vins et de bières auprès
des industriels.

-Augmentation de l'impôt des forfaitaires de 200 dinars par an à 400 dinars.

A ce titre, l'article 48 paragraphe 1 du code des procédures fiscales est changé comme suit ;

La taxation est établie dans le cas prévu par le deuxième paragraphe de l'article 47 du présent
code, sur la base de présomptions de droit ou de fait ou sur la base des éléments de
l’imposition portés sur la dernière déclaration déposée à l’exception du crédit d’impôt,  des
déficits  et des amortissements différés provenant des périodes antérieures à la période
concernée par la déclaration ainsi que des dégrèvements fiscaux au titre des revenus et
bénéfices réinvestis, et ce, avec un minimum d’impôt non susceptible de restitution, perçu par
déclaration nonobstant le nombre des impôts exigibles concernés fixé sous réserve du
minimum d’impôt prévu par les articles 44 et 49 du code de l’impôt sur le revenu des
personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés  et l'impôt forfaitaire prévu par l'article 44
tiers du même code comme suit: (Complété par l’article 44 de  la loi n° 2012-27 du 29
décembre 2012, portant  loi de finances pour l’année 2013 et modifié par l’article 17 de la loi
n°2015-53 du 25 décembre 2015 portant loi de finances pour l’année 2016 ).

- Imposition de la plus-value sur cession de terrains


*Sont désormais compris dans la catégorie des revenus fonciers lorsqu'ils ne sont pas inclus
dans les autres catégories de revenus la plus-value réalisée de la cession des terrains.
 
La loi de Finances a ainsi annulé l’exclusion des terrains agricoles situés dans les zones
agricoles 46 cédés au profit de personnes autres que les promoteurs immobiliers et au profit
de personnes qui s’engagent dans le contrat de cession de ne pas réserver le terrain objet de la
cession à la construction avant l’expiration d’une période de 4 ans à partir de la date de
cession. L’acquéreur est tenu de payer l’impôt dû à ce titre en cas de non-respect de
l'engagement susmentionné.
 
*Abandon de l’exonération de la cession d’un seul local à usage d’habitation (dans la limite
de 1000 m²), et ce, pour les cessions opéré ou qui a été relevé à la suite d'opérations de
contrôle fiscal, soit inférieur à 500 000 dinars.
 
- Avantage accordé aux dépenses de recherche et développement durable :
 
Est rajouté à l'alinéa 9 de l'article 12 du code des impôts sur le revenu de l'impôt des
personnes physiques et de l'impôt sur les sociétés :
 
Ce plafond est porté à 400 000 dinars annuels au titre des dépenses de recherche et
développement dans l'économie verte et le développement circulaire et durable.
 
La société bénéficie également d'une déduction supplémentaire de 50 % de ses dépenses de
renouvellement, sans dépasser un maximum de déduction supplémentaire de 400 mille dinars
par an.
Les modalités d'application de cette offre seront fixées par décret.
 
- Annulation de la taxe sur les jeux de pari instituée par la loi de Finances 2021:
 
Est annulée la taxe sur les jeux de pari et de hasard de type paris à cotes, des jeux instantanés,
des jeux de grattage, des jeux numériques et des jeux de loto via internet et sites web. La taxe
est liquidée au taux de 15% sur la base de la différence entre la valeur des paris et la valeur
des gains revenant aux parieurs. 
 
2) TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE TVA

- Unification des taux de TVA :

Enonciation de l’objectif de limiter les taux de TVA à deux taux (19% et 7%) et la
suppression progressive du taux de 13% :

A partir de 2023, les activités suivantes seront soumises au taux de 19% au lieu de 13% :

 Les architectes et les ingénieurs-conseils,


 Les dessinateurs, les géomètres et les topographes à l’exclusion des services relatifs à
l’immatriculation foncière des terres agricoles,
 Les avocats, les notaires, les huissier-notaires et les interprètes,
 Les conseils fiscaux,
 Les entrepreneurs de tenue de comptabilité,
 Les experts et les conseils quelle que soit leur spécialisation.

Par ailleurs, sont désormais taxés à une TVA de 19% au lieu de 7% les prestations médicales
et de chirurgie esthétique.

- Facilitation des dispositions fiscales des forfaitaires convertis au régime réel

Les forfaitaires reconvertis au régime réel doivent souscrire et de déposer à la recette des
finances de leur circonscription une déclaration des impôts et taxes exigibles selon le modèle
fourni par l'administration, en vue de leur imposition à la taxe sur la valeur ajoutée au plus
tard le 15 du mois suivant chaque trimestre.

- Réduction des droits de douane à 10% pour les bornes de recharge 

Réduction des droits de douane à 10% et la TVA à l'importation à 7% pour les appareils de
recharge des voitures électriques.

- Avantage accordé aux véhicules importés par les Tunisiens résidents à l'étranger dans
le cadre de la réalisation des projets.
 
Les Tunisiens résidents à l'étranger bénéficient d'une exonération totale ou partielle pour
l'importation ou l'acquisition d'équipements, de matériel et d'un camion qui relève du NGP
8704 et ceci pour la réalisation de projets ou la contribution à des projets selon le détail
suivant  :
 
* Exonération du paiement des droits et taxes exigibles à l'importation et suspension des taxes
sur la valeur ajoutée et les taxes sur le chiffre d'affaires, si nécessaires, lors de l'achat de
fournitures et d'équipements sur le marché local.
 
* Paiement de 10% du montant des droits et taxes dus sur le camion.
 
3) DROIT D'ENREGISTREMENT

- Révision des droits d’enregistrement et de timbre :

Augmentation des droits de timbre sur les factures de 0,6 DT à 1 DT.

Il est rajouté à l'article 117 du Code des droits d'enregistrement les droits sur les opérations
suivantes :

 - Bon de commande visé: 10 dinars 


 
- Attestation d'avantage fiscal en matière de taxe sur la valeur ajoutée ou de taxe sur la
consommation ou d'autres taxes sur le chiffre d'affaires  : 100 dinars
 
- Attestation générale d'avantage fiscal en matière de taxe sur la valeur ajoutée ou de taxe à la
consommation ou d'autres taxes sur le chiffre d'affaires  : 100 dinars 
 
- Attestation circonstancielle en avantage fiscal relative à l'article de la taxe sur la valeur
ajoutée ou de la taxe sur la consommation ou d'autres taxes sur le chiffre d'affaires : 50 dinars
 
4) AUTRES IMPOTS
-Institution de l’impôt sur la fortune immobilière :

Appelé  « impôt sur la fortune foncière», il est applicable uniquement aux personnes


physiques qui détiennent, au premier janvier de l’année d’imposition, des biens fonciers se
situant en Tunisie ou à l'étranger dont la valeur nette est supérieure ou égale à 3 MDT après
déduction des crédits se rattachant à ces biens et sans que ca soit garanti pour un crédit aux
entreprises.

Le taux est de  0,5% de cette valeur nette et les biens fonciers en question ne doivent pas être
:

*La propriété d'habitation principale

*Des biens utilisés pour l’exercice d’une activité professionnelle et non destinés à location
pour des tiers.

- Amélioration du rendement de la CSS :

Révision du taux de la CSS applicable aux sociétés (et non aux salariés) pour la période allant
de 2023 à 2025 comme suit :

 4% pour les sociétés soumises à l’IS au taux de 35%,


 3% pour les sociétés soumises à l’IS à un taux inférieur à 35%.
 Révision du minimum de la CSS comme suit :

 500 DT au lieu de 300 DT pour les sociétés soumises à l’IS au taux de 35%,
 400 DT au lieu de 200 DT pour les sociétés soumises à l’IS aux taux de 15% ou 20%
et aussi pour les sociétés exonérées,
 200 DT au lieu de 100 DT pour les sociétés soumises à l’IS au taux de 10%.
 0.5% pour les personnes physiques au titre de l’IRPP.

- Limitation de l'utilisation des espèces

Révision du régime fiscal applicable aux achats en espèces qui dépassent 5 000 DT comme
suit :

 Abandon du principe de non-déductibilité de la TVA, des charges et des


amortissements au titre de ces acquisitions,
 Application d’une nouvelle pénalité égale à 20% sur ces montants avec un minimum
de 2000 dinars
 Généralisation de cette pénalité à tous les contribuables y compris ceux qui ne tiennent
pas une comptabilité conforme au système comptable des entreprises,
- Réduction des délais de restitution du crédit de TVA :

 De 30 à 21 jours pour les crédits provenant des opérations d’investissements directs et


de mise à niveau,
 De 120 à 90 jours pour les crédits provenant de l’exploitation.

- Contrôle des avantages accordés en matière de TVA :

Application d’une pénalité administrative de 50% du montant de la TVA à l’acheteur qui


réalise des achats en suspension de TVA sans présenter des bons de commande visés (au
même titre que le vendeur) avec institution de l’obligation d’apurement des attestations
ponctuelles d’achat en suspension de TVA.

- Augmentation des pénalités de retard :

Augmentation des pénalités mensuelle des retards des déclarations de : 


 
> De 0,75% à 1,25% de la somme déclarée avant l'intervention des services du contrôle
fiscal. 
 
> De 1,25% à 3% si le retard ne dépasse pas les soixante. 
 
> De 2,5% à 5% si les retards dépassent les soixante jours, les pénalités mensuelles.
 
> De 1,25% à 2,25% au cas où le retard serait constaté par les services de contrôle fiscal. 
 
> De 10% à 20% comme une amende fixe à hauteur de la somme due. Cette amende
concerne les pénalités sur la TVA et autres droits appliqués sur le chiffre d'affaires et non
déclarés, les impôts applicables lors des taxations d'offices, les impôts applicables en cas de
minorisation de l'assiette de l'impôt ou de fraude fiscale.
 
-Réduction du taux de 2,25% à 1,25% prévu au paragraphe premier de l'article 82 du code des
procédures fiscales lorsque :
 
*Le paiement intervient dans le mois qui suit la reconnaissance de la dette fiscale.
* S'il y a reconnaissance de  la dette fiscale avant la taxation d'office.
 
Par ailleurs, le montant de la déclaration mensuelle ou trimestrielle ou semestrielle ne peut
être inférieur à :

*10 dinars pour les forfaitaires 

*15 dinars pour les personnes physiques soumises au régime réel.

*30 dinars pour les personnes morales

Il est prévu également que le minimum de la pénalité de retard prévue par les articles 81, 82 et
85 du code des procédures fiscales passe de cinq dinars à dix dinars. Ce minimum est du
même en l'absence de montant d'impôt exigible. 

-Octroi aux services fiscaux la possibilité de recourir à des experts locaux et étrangers sur
des sujets nécessitant une expertise technique ou une compétence particulière, à condition que
le mandat soit accordé directement par le ministre des Finances et de les tenir au secret
professionnel.

- Réduction du délai pour statuer sur les contentieux douaniers en séparant les affaires
douanières en justice des autres affaires de droit public auprès du parquet.

- Timbre de voyage : institution de la possibilité de paiement à distance et par les moyens


électroniques fiables

- Appui aux petits agriculteurs : prise en charge par l’Etat de la différence entre le taux
d’intérêt appliqué aux crédits de compagnes des grandes cultures accordés aux petits
agriculteurs et le TMM dans la limite de 3 points

- Choix de repousser l'âge de la retraite:

La loi de Finances donne la possibilité aux professeurs de l’enseignement supérieur et les


maîtres de conférences de
l’enseignement supérieur aux établissements universitaires et aux établissements de recherche
scientifique civils et militaires, les professeurs hospitalo-universitaires et les maîtres de
conférences agrégés hospitalo-universitaires de repousser l'âge de la retraite d'un an, ou de
deux ans, ou de trois ans ou de quatre ans ou de cinq ans jusqu'à soixante-dix (70) ans au
maximum.
Par ailleurs, et pour rappel, sous réserve des dispositions des articles 27 (nouveau), 28
(nouveau), 29 (nouveau), 29 bis et du titre 2 bis de la présente loi, l'âge de mise à la retraite
est fixé à soixante-deux (62) ans.
Pour rappel aussi :
*L'âge de mise à la retraite est fixé à cinquante-sept (57) ans pour les ouvriers qui
accomplissent des tâches pénibles et insalubres.
*Les agents exerçant des fonctions astreignantes, sont mis à la retraite après avoir accompli
trente-cinq (35) ans de service et atteignent au moins l'âge de cinquante-sept (57) ans.
*L'âge de mise à la retraite des agents des cadres actifs est fixé à cinquante-sept (57) ans.
La loi de Finances a permis le choix de retarder la date de départ à la retraite pour ces cas d'un
an ou de deux ans ou de trois ans.
 
- Les cadres étrangers recrutés par les entreprises totalement exportatrices ainsi que les
investisseurs ou leurs mandataires étrangers chargés de la gestion des entreprises
susmentionnées peuvent bénéficier de l’exonération des droits et taxes dus à l’importation
d'une voiture de tourisme pour chaque personne et ceci dans les 183 jours à compter de la date
d'entrée sur  le territoire tunisien.  

-Création d'un fonds de financement des sociétés populaires pour l'octroi des crédits à taux
préférentiels et affectation de 20 millions de dinars du fonds de soutien à l'emploi pour ce
genre de société.

- Possibilité de réévaluation des immobilisations et équipements détenues par les sociétés


industrielles à l'exception des biens bâtis.

-Augmentation du pourcentage de ventes locales à 50% pour les entreprises totalement


exportatrices notamment les entreprises installées dans les parcs de développement
économique.

- Obligation de soumettre les procurations à la procédure d'enregistrement

-La loi de Finances a annulé les dispositions du décret numéro 1391 de l’année 1991 publié le
23 septembre 1991 concernant la taxe sur l’importation du lait en poudre.
La loi de finances a aussi annulé la taxe sur le beurre inscrite dans les tarifs de la douane
numéro 04051019009.

-Prise en charge par l'Etat des cotisations sociales de l'employeur relatives aux salaires du
personnel des sociétés de la presse écrite qui décide de ne pas se séparer de leurs salariés et
ceci pour les quatre derniers trimestres.

-L'Etat renonce aux sommes des excédents contractuels et différés employés sur les crédits
immobiliers obtenus dans le cadre de programmes spéciaux.

Pour le logement social, qui s'appuie sur les ressources du budget de l'Etat ou sur des
ressources d'emprunt extérieures, à condition que le principal de la dette soit remboursé dans
un délai maximum du 31 décembre 2024
Cette procédure concerne les programmes privés suivants :
- Le deuxième projet urbain (2eme PDU)
- Le troisième projet urbain (3eme PDU)
- Le quatrième projet urbain (4eme PDU)
- Programme de Réinstallation en cas d'Inondation (PRLSI),
- Programme de réhabilitation Hafsiya
- Quatrième Projet Urbain (004B-HG),
(Le Programme National de Suppression des Habitats Primitifs (PNRLR).
Les procédures d'abandon sont réglées par arrêté conjoint des Ministres des Finances, de
l'Equipement, du Logement et de l'Intérieur.
-Accompagner le financement de micro-projets pour les titulaires de diplômes de
troisième cycle

Il est alloué un crédit additionnel de 20 millions de dinars aux ressources du Fonds National
de l'Emploi au profit de la Banque Tunisienne de Solidarité pour l'augmentation du montant
maximum des prêts accordés par la banque aux titulaires de diplômes supérieurs de 150 mille
dinars dans la limite de 200 mille dinars par prêt.
 
-Accompagner le financement de projets des catégories sociales vulnérables et à revenu
limité
 
Il est institué une ligne de financement au profit des personnes à faibles revenus dédiée à
l'octroi de prêts sans intérêts n'excédant pas cinq mille dinars.
Un financement de 10 millions de dinars est affecté sur les ressources du Fonds National de
l'Emploi au profit de cette ligne.
 
- Des mesures pour préserver les ressources en eau
 
Il est alloué un crédit de 2 millions de dinars sur les ressources du Fonds National
d'Amélioration de l'Habitat pour octroyer des prêts sans intérêt n'excédant pas 20 mille dinars 
pour financer la réalisation du stockage des eaux pluviales, durant la période allant du 1er
janvier au 31 décembre 2023.
 
Les conditions et modalités de bénéfice de ces prêts sont déterminées en vertu d'une
convention conclue entre le Ministère des Finances, le Ministère de l'Equipement et de
l'Habitat et la Banque de l'Habitat.
 
-Faciliter le transfert des projets d'importance nationale
 
Nonobstant les dispositions du deuxième alinéa du chapitre 72 du code de l'impôt sur le
revenu des personnes physiques et de l'impôt sur les sociétés, les projets d'importance
nationale prévus à l'article 20 de la loi n° 2016-71 du 30 septembre 2016, peuvent transférer 
une branche d'activité ou un groupe de branches intégrées tout en continuant de bénéficier des
avantages fiscaux accordés conformément à la législation en vigueur.
 
- Elargir le champ d'application de la taxe sur l'exportation de ferraille et de déchets de
métaux.
 
Il est ajouté aux dispositions du paragraphe 1 de l'article 58 du décret n° 21 de 2021 du 28
décembre 2021 portant loi de finances pour l'année 2022 ce qui suit :
 
Les sociétés qui opèrent dans le domaine du recyclage et de la valorisation des déchets, y
compris les entreprises totalement exportatrices, sont assujetties à cette taxe.
Les exportations de déchets résultant d'opérations de fabrication réalisées entièrement par les
sociétés industrielles exportatrices ne sont pas soumises à cette taxe.
 
- Extension du droit des autorités fiscales à redresser le droit aux avantages financiers.
 
Le contrôle fiscal a désormais le droit non seulement de redresser ou d'annuler le droit aux
avantages fiscaux mais également de redresser ou d'annuler les avantages financiers déja
accordés.
 
- Réduction du droit de consommation sur les véhicules des personnes portant un
handicap :
 
Ce droit est annulé pour l'importation des véhicules à moins de 1300cm3 et 10% pour les
véhicules à capacité supérieure à 1600cm3. 
 
-Report de la date de prise en charge des intérêts
 
 l’Etat prend en charge la différence entre le taux d’intérêt des crédits d’investissement et le
taux moyen du marché monétaire dans la limite de trois points, et ce, pour les crédits octroyés
par les banques et les institutions financières au profit des petites et moyennes entreprises
dans le secteur agricole et les autres secteurs productifs sauf le secteur du commerce, le
secteur financier, le secteur de l’immobilier et le secteur des hydrocarbures et des mines, et
sans que la marge bénéficiaire appliquée par les banques et institutions financières ne dépasse
le taux de 3.5%.
Cette mesure est appliquée sur les crédits d’investissement octroyés à partir du 1er janvier
2019 jusqu’à fin décembre 2024 au lieu de 2020
 
-Report du délai de facilitation du financement des entreprises
 
Les sociétés d’investissement à capital risque prévues par la loi n° 88-92 du 2 août 1988 sur
les sociétés d’investissement et les sociétés de gestion des fonds communs de placement à
risque prévus par le code des organismes du placement collectif promulgué par la loi n°2001-
83 du 24 juillet 2001, peuvent employer le capital libéré et les montants mis à leur disposition
sous forme de fonds à capital risque et des parts de fonds communs de placement à risque
libérés pour l’acquisition ou la souscription des actions ou parts dans le capital d’une
entreprise transmise d’une manière volontaire suite au décès ou à l’incapacité de gestion ou de
retraite ou de sa restructuration. Sont exceptées les entreprises exerçant dans le secteur
bancaire et financier et le secteur des hydrocarbures et des mines. Est considérée
restructuration au sens de la présente loi, toute augmentation du capital de l’entreprise objet
de l’investissement dans le cadre d’un programme de restructuration. Les revenus et bénéfices
souscrits bénéficient de la déduction prévue par les dispositions de l’article 77 du code de
l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés, et selon les
conditions requises par les dispositions dudit article, et ce, jusqu’au 31 décembre 2024 au
lieu de 2022. 
 
- Création du régime autoentrepreneur:

Inscription au registre des autoentrepreneurs :

Dans le cadre du présent décret, l'autoentrepreneur désigne toute personne physique de


nationalité tunisienne qui exerce individuellement une activité dans le secteur industriel,
artisanat, le commerce ou les services autres que les professions non commerciales, à
condition que le chiffre d'affaires annuel n'excède pas 75 mille dinars.

Sont exclus du bénéfice du système de l'autoentrepreneur les indépendants qui ont réalisé un
chiffre d’affaires avec leurs anciens employeurs.

Ce régime s'applique à toute personne qui exerce une activité et qui n’a pas déposé avant une
déclaration d’existence fiscale.

Il est également prévu préalablement l'inscription des personnes éligibles au Registre des
Autoentrepreneurs.

Le dispositif susvisé est accordé pour une durée de quatre ans, renouvelable une fois à la
demande de l'intéressé pour une période supplémentaire de trois ans.

Toute personne souhaitant s'inscrire au système des autoentrepreneurs doit déposer une
demande d'inscription électronique au Registre National des Autoentrepreneurs.

Ce régime relève de l’encadrement du ministère chargé de la formation professionnelle et de


l'emploi chargé de fournir des services d'information et d'accompagnement aux personnes
concernées.
L'autoentrepreneur se verra remettre une carte dite « carte d'autoentrepreneur » dans un délai
maximum de 15 jours à compter de la date de dépôt de la demande. La carte est recevable par
voie électronique via la plateforme autoentrepreneur.

La carte susvisée est renouvelée une fois après la fin de la troisième année civile suivant
l'année d'inscription au registre des autoentrepreneurs, une fois les conditions requises pour
bénéficier dudit régime sont remplies.

En cas de non-inscription au Registre National des Autoentrepreneurs ou de refus de


renouvellement de l'inscription, l'intéressé en est avisé par tout moyen par une décision
motivée dans un délai maximum de 15 jours à compter de la date de la demande d’inscription
ou de renouvellement.

Impôts et cotisations sociales

L'autoentrepreneur bénéficie d'un régime fiscal et social particulier représenté par le paiement
d'une cotisation unique à compter du 1er janvier de l'année suivante.

L'inscription au Registre des Autoentrepreneurs est exonérée de l'impôt sur le revenu des
personnes physiques, de la taxe sur la valeur ajoutée et des droits et des autres taxes sur le
chiffre d’affaires ainsi que sur la cotisation à la sécurité sociale.

La valeur de la contribution unique est fixée comme suit :

 200 dinars annuels pour les opérateurs relevant des agglomérations communales selon
les limites territoriales en vigueur avant le 1er janvier. Ce montant passe à 100 dinars
pour les autres régions.
 Paiement de la TCL des établissements à caractère industriel, commercial ou
professionnel au taux de 20% de ladite taxe et ceci indépendamment des minimums
mentionnés.
 La cotisation sociale calculée selon la nature de l'activité comme suit :

o Selon les cotisations dues pour l'adhésion au système de sécurité sociale prévues par la
loi n° 32 de 2002 dû Le 12 mars 2002, en ce qui concerne les activités artisanales,
telles que fixées par arrêté des ministres chargés des affaires sociales et du tourisme en
date du 23 juillet 2002.
o Selon les cotisations dues pour l'adhésion au régime indépendant dans les secteurs
agricoles et non agricoles correspondant à la première tranche (182 dinars), pour le
reste des activités. L'autoentrepreneur peut également s'engager dans une tranche de
revenu supérieure conformément à la législation en vigueur.

-L'autoentrepreneur a droit à une carte de soins pour une validité trimestrielle, après avoir
vérifié qu'il a bien payé les cotisations requises.

La cotisation n'est pas exigée la première année à partir de la date d'inscription au registre des
autoentrepreneurs jusqu'au 31 décembre et qui sera prise en charge par le Fonds National pour
l'Emploi.

La contribution unique sera versée par des moyens de paiement électroniques fiables
conformément à la législation en vigueur relative aux échanges électroniques.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Immobilisation_corporelle#Caract%C3%A9ristiques_de_la_m
%C3%A9thode_d'enregistrement_par_composant

Le coût d’acquisition est égal au prix d’achat HT (valeur après déduction des remises, rabais et escomptes de
règlement), auquel on ajoute le coût direct attribuable (frais d’installation, de montage de transport, droits de
douane, etc).

Le coût de production est assimilable à la somme des dépenses mobilisées par une entreprise pour produire
des biens ou des services. Il comprend :

 le coût d'acquisition des matières consommées ;


 les coûts engagés au cours de la production, c'est-à-dire les charges directes et indirectes ;
 les charges directes de production nécessaires à la mise en état de fonctionnement du bien, et qu'il est
possible d'affecter au coût de production sans calcul intermédiaire (par exemple, les coûts directs de la
main-d'œuvre).

En ce qui les concerne, les charges indirectes de production comprennent celles qu'il est impossible d'affecter au
coût de production sans recourir à un calcul intermédiaire.

https://comptabilite.ooreka.fr/astuce/voir/575263/immobilisation-en-cours#:~:text=Les
%20immobilisations%20en%20cours%20sont,immobilisations%20confi%C3%A9es
%20%C3%A0%20des%20tiers.

Les immobilisations corporelles concernent plusieurs types d’actifs : terrains, constructions, installations générales, outillage,
matériels, véhicules, équipements informatiques, etc.

Il s’agit d’un actif physique doté d’une valeur patrimoniale :

 Il est voué à la production ou la fourniture de biens ou de services.


 Il peut être loué à des tiers.
 Il peut être utilisé à des fins de gestion interne sur une longue période
https://agicap.com/fr/article/amortissement-des-immobilisations/

La loi n’impose ou n’interdit aucune manière de calculer


l’amortissement d’une immobilisation. C’est à l’entreprise de retenir la
méthode qu’elle estime la plus juste pour calculer la perte de valeur d’un
bien. Par contre, l’entreprise doit conserver la même méthode de calcul
pour l’ensemble des immobilisations du même type. On retiendra ici les
deux types de calculs les plus courants : l’amortissement linéaire et
l’amortissement dégressif. Remarque : le calcul des amortissements doit
démarrer à la mise en service du bien à amortir !

L’amortissement linéaire
L’amortissement linéaire d’une immobilisation consiste à définir
une annuité d’amortissement constante qui sera appliquée pendant
toute la période d’utilisation du bien en question. Le taux dépend donc
de la durée d’amortissement qui restera la même d’un exercice
comptable à un autre. Il se calcule de la manière suivante :

Taux d’amortissement linéaire T = 100 / (durée de l’immobilisation


en années)

L’amortissement linéaire doit obligatoirement être choisi s’il s’agit : D’un


bien dont la durée de vie sera inférieure à 3 ans ; D’un bien d’occasion ;
D’un bien qui n’entre pas dans les critères de l’amortissement dégressif.

L’amortissement dégressif
La deuxième méthode d’amortissement est celle de l’amortissement
dégressif. Le principal avantage de cette méthode est que le montant de
l’achat réglé par l’entreprise apparaîtra à l’actif du bilan comptable, et
non dans les charges de l’entreprise. Le matériel concerné par
l’amortissement dégressif est régi par le code général des impôts (article
22 de l’annexe II du CGI).

Dans certains cas, il est possible pour une entreprise de calculer des
annuités plus importantes lors des premières années de mise en service.
Les annuités sont calculées à partir du taux d’amortissement
linéaire qu’on multiplie à un coefficient fixé par la loi et qui varie selon la
durée d’utilisation. Le taux d’amortissement dégressif se calcule ainsi :

Taux d’amortissement dégressif = (taux d’amortissement linéaire) *


(coefficient)

Les coefficients à appliquer sont les suivants :

 3 à 4 ans d’utilisation du bien : 1.25


 5 à 6 ans d’utilisation du bien : 1.75
 6 ans d’utilisation du bien ou plus : 2.25

Attention, l’amortissement dégressif est calculé à partir du premier jour


du mois de l’acquisition de l’immobilisation ! Par exemple, si votre
entreprise investit dans une nouvelle machine un 22 septembre mais
qu’elle la met en route le 2 octobre, l’amortissement dégressif doit
commencer à partir du 1er septembre.

Pour calculer les annuités liées à l’amortissement dégressif d’une


immobilisation, il faut également calculer la base amortissable du bien en
question à partir de sa Valeur Nette Comptable (VNC) :

VNC = (Valeur d’origine) - (somme des amortissements)

Remarque : on utilise le taux d’amortissement dégressif jusqu’à ce qu’il


devienne inférieur au taux d’amortissement linéaire.

https://public.iutenligne.net/comptabilite/comptabilite-financiere/antraigue_januario/CTA-FIN-21/
PDF/13.pdf

https://www.compta-facile.com/comptabilisation-credit-bail-immobilier/

https://www.weareclimb.fr/guides/credit-consommation/le-credit-bail-definition-
avantages-inconvenients
https://www.capital.fr/votre-argent/credit-bail-mobilier-1342467#:~:text=Quel%20que%20soit
%20leur%20statut,d%C3%A9termi

https://www.l-expert-comptable.com/a/52656-le-traitement-comptable-du-credit-bail.html

LES AVANTAGES DU CRÉDIT-BAIL :


https://www.stello.eu/ressources/credit-bail

https://leparticulier.lefigaro.fr/jcms/p1_1609546/quel-est-le-prix-d-acquisition-a-titre-gratuit-a-
retenir-pour-le-calcul-de-la-plus-value-immobiliere
https://public.iutenligne.net/comptabilite/comptabilite-financiere/antraigue_januario/CTA-FIN-21/
Chapitre-07/index.html

https://www.cnc-cbn.be/fr/avis/traitement-comptable-dune-operation-dechange-et-dune-
operation-de-souscription-par-apport-en#:~:text=En%20principe%2C%20%C3%A0%20la%20date,cas
%20%C3%A9ch%C3%A9ant%20d%C3%A9duction%20faite%20de

https://www.dougs.fr/blog/cession-immobilisation-exoneration/

La cession d’immobilisation : Définition


La cession d’immobilisation se définit comme la sortie d’un actif immobilisé du patrimoine d’une
entreprise.

La cession d’immobilisation : Objectifs


Les objectifs d'une cession d'immobilisation sont les suivants : 
 - enregistrer la sortie de l’immobilisation du patrimoine de l’entreprise,
 - enregistrer le produit réalisé lors de la cession,
 - mesurer l’impact exact de cette cession sur le compte de résultat de l’entreprise,
La cession d’immobilisation : Écritures comptables
Les écritures comptables de cession d'immobilisation peuvent se diviser en 3 étapes : 

La cession d’immobilisation : écriture d’amortissement


complémentaire
On calcule l’amortissement complémentaire jusqu’à la date de cession de l’immobilisation

Compte  Libellé  Débit  Crédit 

Dotations aux  
681 X
amortissements

X
Amortissements des
28...                      
immobilisations
 

Si l’immobilisation n’est pas amortie en totalité, il est nécessaire de comptabiliser en amortissements


exceptionnels la fraction des amortissements ne représentant pas l’utilisation normale de
l’immobilisation

Compte  Libellé  Débit  Crédit 

Dotations aux
 
6871 amortissements X
exceptionnelles

X
Amortissements des
28...                      
immobilisations
 

La cession d’immobilisation : comptabilisation de la


régularisation des comptes d'immobilisation
La régularisation des comptes d'immobilisations lors d'une cession d'immobilisation se comptabilise
de la manière suivante :
Compte  Libellé  Débit  Crédit 

Valeur comptable des  


675  X 
éléments d’actifs cédés

Amortissements des  
28... X 
immobilisations

2...  Immobilisation   X

Le compte « 28…. – Amortissement des immobilisations » fait apparaître le cumul d’amortissement


de l’immobilisation depuis son acquisition

Le compte « 2…. – Immobilisation » correspond au prix d’acquisition de l’immobilisation. Le compte


« 675 - Valeur nette comptable des actifs cédés » correspond à la différence entre le prix d’acquisition
et l’ensemble des amortissements pratiqués.

https://www.l-expert-comptable.com/a/51970-la-cession-d-immobilisation-une-operation-
exceptionnelle-dans-la-vie-d-une-entreprise.html#:~:text=En%20savoir%20plus-,La%2

https://www.procomptable.com/etudiants/cours_exercice_interm/
immob_corp_niveau3.htm#_Toc96849100
https://www.procomptable.com/etudiants/cours_exercice_interm/
immob_corp_niveau3.htm#_Toc96849100

De quelle manière la Tunisie encadre-t-elle l'application des nouvelles normes


NCT 05 au sein des entreprises ?

Quelle est votre opinion sur l'état actuel des normes comptables en Tunisie ?

Selon vous, quels sont les principaux obstacles relatifs à la nouvelle version de la
NCT 05 ?

Quelles sont vos expériences personnelles dans l'application des normes


comptables internationales ?
Quelle est votre fonction dans la profession comptable ?

*
Expert-comptable
Comptable
Auditeur
Fiscaliste
Contrôleur de gestion
Analyste financier

Quel est le but principal de l'application de la  nouvelle NCT 05?

*
S'aligner avec les normes internationales (IAS 16)
Répondre aux exigences du contexte économique actuel

Quelle est la perception de la société tunisienne concernant les modifications

apportées à NCT 05?

*
Améliorer la situation financière
Clarifier les divulgations comptables relatives aux actifs
L'information financière doit être plus pertinente
L'importance de la révision de certaines normes en Tunisie
Tient compte des évolutions de l'environnement économique et financier
Nouvelle pratique comptable à l'échelle internationale
Répondre aux besoins des différents utilisateurs d'informations financières

Quels sont les avantages et les inconvénients de la nouvelle NCT 05 ? 


Entraîner des coûts supplémentaires
Ajustement des pratiques comptables
Nécessité de former du personnel

Est-ce que le système comptable des entreprises en Tunisie répond aux

besoins ?
Oui
Non

De quelle manière la Tunisie encadre-t-elle l'application des nouvelles normes NCT

05 au sein des entreprises ?

Votre réponse
Comment les utilisateurs de l'information financière en Tunisie ont-ils réagi face aux

changements apportés à la NCT 05 ?


Obtenir des informations plus claires
Aide à prendre des décisions efficaces
La transparence de la valeur des actifs

Selon vous, quel est le rôle de CNC (Conseil National de la Comptabilité) organisme

de normalisation dans l'amélioration du système actuel ?  


Harmonisations des pratiques comptables
Mise à jour du système actuel
Renforcer la crédibilité de l'application des normes

Quelle est votre opinion sur l'état actuel des normes comptables en Tunisie ?

Votre réponse

La notion d'impôt différé en Tunisie est-elle connue?


Oui
Non
Nouvelle règlementations
Quelles sont vos expériences personnelles dans l'application des normes

comptables internationales ?

Votre réponse

Selon vous, quels sont les principaux obstacles relatifs à la nouvelle version de la

NCT 05 ?

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