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Et du 04/06/2020 au 19/07/2020
Encadré par :
Elaboré par : Madame AJLANI
Ikbel
JOMNI Hend
Maitre de stage :
Monsieur Hedfi
Mohamed Rached
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon stage, malgré
les évènements que nous avons vécus, et qui m’ont aidé lors de la rédaction de ce rapport.
Dans un premier temps, je tiens à remercier tout le cadre pédagogique de mon Institut des
Hautes Etudes Commerciales de Carthage qui m’a fourni les outils nécessaires au bon
déroulement de mon stage.
J’adresse particulièrement mes remerciements à mon encadrant Madame IKBEL AJLANI pour
l’aide et les précieux conseils concernant les missions évoquées dans ce rapport, qu’elle m’a
apporté lors des différents suivis.
Je tiens également à remercier les membres de ma famille pour leurs encouragements, leur
soutien inconditionnel, à la fois moral et économique.
Je voudrais exprimer ma reconnaissance envers les amis et les personnes qui m’ont apporté
leur soutien moral et intellectuel tout au long de mon stage.
Enfin, j’adresse mes remerciements aux membres du jury qui m’ont donné l’honneur
d’accepter l’évaluation de mon travail.
Sommaire :
Liste des tableaux
Introduction générale……………………………………………………………………………………………………………1
Section 3 : Cas pratique : Guide d’une mission d’audit au sein d’une association ABC………..33
Conclusion générale…………………………………………………………………………………………………………….49
Bibliographie……………………………………………………………………………………………………………………….50
Tableau n°11 : La répartition entre contrôle des flux et contrôle des soldes sur les principaux
cycles………………………………………………………………………………………………………………………………..…46
Liste des figures :
Figure n°1 : Organigramme du cabinet…………………………………………………………………………………6
La comptabilité est tenue de réaliser certains des objectifs de l’association qui sont la
sincérité, l’image fidèle de l’association, la transparence de leur information financière et
pour cela elle doit être organisée selon des dispositions du système comptable des
entreprises, faisant quelques modifications en raison de la vocation non lucrative de
l’association.
En Tunisie, les associations ont connu une multiplication exponentielle après la révolution,
elles opèrent dans tous les domaines sportif, philanthropique, humanitaire, culturelle, etc.
ACIF est un cabinet d'expertise comptable, c'est une société à responsabilité limitée qui sera
régie par les présents statuts et les lois et règlements applicables à ces sociétés reconnues
par l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie.
Une fois acceptée, j’ai été chargée d’effectuer plusieurs tâches de comptabilité qui ont été
enrichissantes pour moi.
Ce stage a été énormément bénéfique pour moi car il m’a permis d’appliquer les
connaissances théoriques que j’ai eu la chance d’acquérir lors de ma formation à l’université
1
et également d’élargir mes connaissances et connaitre les particularités comptables dans
l’audit
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Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise
Afin d’obtenir la licence appliquée en comptabilité j’ai été amenée à réaliser un stage de
trois mois dans un cabinet d’expertise comptable et d’audit qui s’appelle ACIF.
Dans ce premier chapitre, je vais présenter le cabinet ACIF et les services qu’offre ce cabinet
Sigle :
- Commissariat aux comptes : le commissaire aux comptes a le rôle d'auditeur légal. Il vérifie
la sincérité et la conformité de la comptabilité de l'entreprise avec les normes en vigueur. Il a
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pour mission principale de certifier les comptes annuels de l'entreprise qui fait appel à lui.
1) Mission d'assistance :
2) Le conseil :
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Recherche des possibilités de subventions et établissement des dossiers.
3) Engineering financier :
Pour arriver à ses objectifs, ACIF a mis à disposition de ses clients ses connaissances
comptables, fiscales, juridiques, financières et managériales afin de leur assurer un service
de qualité, à forte valeur ajoutée et surtout adapté à leurs besoins mais aussi compétitif en
terme de coût.
ACIF dispose des atouts nécessaires pour apporter aux entreprises le surcroît des ressources
dont elles ont besoin, qu’il s’agisse d’effectifs, de méthodologies ou d’expertises techniques :
- Une expérience forgée dans les grandes sociétés (SOTUBI ,IAT, MEDDIS…)
- Une flexibilité et une réactivité, fruits de la variété de leurs profils et expertises, qui
leur permettent de répondre aux besoins des directions financières sur un grand
nombre de problématiques
- Un engagement ardent auprès des clients
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iii. Conseillers juridiques et fiscaux travaillant en partenariat avec le cabinet.
Expert comptable
Le gérant de la société
Réviseur comptable
L’équipe :
-4 comptables
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LES FORCES: LES FAIBLESSES :
-La proximité offerte aux clients locaux. -Manque de moyens pour une bonne
surveillance juridique et de la société
-Connaissance du marché et des petites
entreprises, (artisan, commerce, -La difficulté à assimiler les évolutions
profession libérale. réglementaires.
LES OPPORTUNITES :
LES MENACES :
-La demande forte des clients de petite taille
en matière d’accompagnement et de conseil -La possible déréglementation de la
en gestion, face à la complexification de leur profession comptable dans les années à
environnement et face à leur isolement venir, et l’entrée de nouveaux
relatif. concurrents.
Dans le cadre d’un audit financier externe, il s’agira plus précisément de mesurer
l’organisation comptable de l’entité afin d’en déceler les insuffisances, de les améliorer, et
de prévenir les fraudes et les détournements.
Après avoir effectué sa mission, l’auditeur émet une opinion sur la situation financière de
son client, il y a trois types d’opinion :
*une opinion sans réserve si aucune erreur significative n’a été relevée
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*une opinion avec réserve si des problèmes de gestion ont été constatés
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Chapitre 2 : Déroulement et analyse du stage
Introduction :
J’ai effectué mon stage dans le département comptabilité de ACIF afin d’apprendre
comment traiter les documents comptables. J’ai été amenée à traiter plusieurs documents
en vue d’avoir une idée générale sur le métier et de mettre en pratique les connaissances
acquises à de l’université IHEC.
Tout d’abord, la première tâche qui doit être effectuée est le classement, c’est une étape qui
précède la comptabilisation des pièces justificatives. Elle consiste à classer les pièces dans un
ordre chronologique dans des dossiers (par exemple achats, vente, banque…) pour rendre
plus facile la recherche de ces pièces.
Ensuite, la deuxième étape consiste à saisir les opérations chronologiquement le jour au jour
dans un journal unique appelé « Journal Général »
Par conséquent, nous procédons à l’enregistrement des pièces à l’aide du logiciel SAGE 100
comptabilité . C’est un logiciel de gestion qui permet aux petites et moyennes entreprises de
répertorier leurs opérations comptables quotidiennes, ainsi, la société pourra enregistrer ses
décaissements, ses encaissements et ses ventes à crédit. En d’autres termes, l’entreprise
sera en mesure de formuler convenablement son ‘’grand livre’’. Aussi, il assure le bon
fonctionnement d’un service de traitement de données, gestion du plan comptable, gestion
des journaux auxiliaires, préparation de la déclaration fiscale et génération des écritures
comptables qui peuvent être enregistrées sur des supports informatiques ou sous forme de
rapports imprimés puis conservés afin que le PDG puisse les vérifier.
Le journal est le support comptable qui peut être utilisé pour assurer le respect de la partie
double et enregistrer les opérations effectuées par l’entreprise dans l’ordre chronologique.
Le journal est divisé en sept colonnes, à savoir : Date, N° de la pièce, code journal, N° de
compte, libellés, débits, crédits.
Une fois les fichiers organisés et classés de manière ordonnée, nous continuerons
d’enregistrer les écritures comptables dans le journal auxiliaire, qui comporte généralement
quatre types :
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L’écriture comptable :
FRS et CR
TTC
o journal auxiliaire « vente » : le journal vente est composé de trois types de comptes
qui sont les comptes clients qui commencent par 41, les comptes de produits (la
classe 7) et les comptes de TVA collectée qui commencent par 4457.
Son écriture comptable :
41 TTC
Clients et CR
70 Vente de marchandises HT
10
532 Banque
41 Client et CR
Ou
Débiteurs divers
FRS et CR
40
Ou
Personnel et CR
42
Ou
Créditeurs divers
45
532 Banque
561
Intérêt bancaire
627 Services bancaires et assimilés
532 Banque
Caisse
54
7/41
Vente ou CLT
11
Caisse
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J’ai saisi les écritures comptables en fonction des opérations financières effectuées.
Dans un premier temps, j’ai fait le classement des pièces comptables selon la date et le nom
du client ou fournisseur ou tiers de l’entreprise. Ensuite, j’ai désigné le journal auxiliaire
correspondant à la nature de l’opération. Puis au moment de l’enregistrement comptable,
j’ai saisi les comptes appropriés, la date de l’opération, les montants du débit et du crédit, la
référence de la pièce et noter le libellé qui doit être brièvement décrit.
J’ai trouvé que le personnel du cabinet ne m’a pas vraiment aidé au niveau de l’information.
Conclusion :
Lors de ce stage, j’ai pu mettre en application mes connaissances acquises au cours de ma
formation. En plus, j’ai rencontré les difficultés réelles du monde professionnel.
Je trouve que cette expérience m’a aidé à préparer mon intégration au monde
professionnel.
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Chapitre 3 : Audit des associations
Introduction :
‘’En 2011, avec l’euphorie de la révolution, et pour lever les restrictions imposées sous
l’ancien régime à la société civile qui entravaient largement son fonctionnement, un
nouveau cadre juridique régissant les associations a été mis en place : le décret-loi n°88 du
24 novembre 2011 a en effet été promulgué pour rompre avec la vieille loi de 1959 et
surtout avec le système des autorisations et des enquêtes préalables.
Ce nouveau cadre législatif prévoit une collection d’obligations d’ordre juridique, comptable,
financière et même organisationnelle. Sans oublier le cadre fiscal et social relativement
élaboré mais bien souvent ignoré par les associations.
Nous essaierons d’exposer le contenu principal dans le régime fiscal, juridique, social et
comptable régissant les associations et par la suite nous allons montrer la particularité d’une
mission d’audit dans une association.
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Section 1 : Définition et cadre réglementaire des
associations :
Introduction :
D’une manière générale, la réglementation est un ensemble d’indications, de lois, de
prescriptions, de règles et règlements, et autres textes juridiques gérant une activité sociale.
Dans cette section, nous définirons l’association et nous présenterons son cadre
réglementaire.
-les associations ‘’simples’’ qui n’ont pas été déclarées en préfecture, ont une présence
légale, mais ne peuvent pas posséder de biens ou intenter une action en justice.
-les associations déclarées en préfecture ont la personnalité juridique. Par conséquent, elles
peuvent posséder des actifs et agir en justice. Certaines de ces associations dotées du statut
spécial d’associations reconnues d’utilité publique par décret en Conseil d’Etat. Leur objet
est considéré comme universel (par exemple : lutte contre certaines maladies). Cette
reconnaissance leur permet de recevoir des dons et des successions, mais en contrepartie,
elles doivent fournir de sérieuses garanties et être soumises à des contrôles administratifs
plus stricts, notamment dans la Cours des comptes.
1.2 Caractéristiques :
• L’association est une entente, un contrat de droit privé entre les membres qui
s’élabore par un accord volontaire c’est-à-dire les individus acquiescent les exigences
mutuelles.
• L’association est un rassemblement continu
• Un but non lucratif : une association à but non lucratif, ce qui signifie qu’elle peut
organiser des activités rémunérées, accepter des dons, des subventions et engendrer
des bénéfices.
• Pas de répartition des profits : les membres de l’association n’ont pas la permission
de s’enrichir personnellement à travers les gains réalisés par l’association.
• Les objectifs : l’association ne limite ni interdit l’innovation, l’invention ou l’originalité
en ce qui concerne les objectifs tant que l’ordre public n’est pas atteint et les bonnes
mœurs ne sont pas touchées.
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2. Cadre règlementaire d’une association :
2.1 Cadre juridique et comptable :
2.1.1 Cadre juridique :
Selon l’article n°8 du décret-loi n°2011-88 du 24 septembre 2011, portant organisation des
associations :
Les personnes qui souhaitent fonder une association sont amenées à adresser au secrétaire
général du gouvernement une lettre recommandée avec accusé de réception contenant :
• La déclaration du nom de l’association, son objet, son objectif, son siège et les sièges
subsidiaires.
• Les statuts en deux copies signés par les fondateurs ou leurs représentants qui
doivent contenir le nom officiel de l’association en arabe et le cas échéant la langue
étrangère ; l’adresse du siège principal de l’association ; une présentation des
objectifs de l’association et comment les mettre en œuvre ; les conditions de
l’acceptation, les cas résiliation ainsi que les droits et les obligations des membres ;
un organigramme de l’association, la modalité d’élection choisie et les privilèges de
chaque organe ; l’identification de l’organe qui a le pouvoir de modifier le règlement
intérieur et de prendre des décisions au sujet de la dissolution, la scission ou la
fusion ; la désignation des manières de prise de décision et de règlement des
conflits ; la somme de la cotisation mensuelle ou annuelle , le cas échéant.
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l’association. L’association n’obtient la personnalité juridique qu’à partir de la date
de publication dans le Journal Officiel Tunisien.
• Outre les statuts, il est également nécessaire de formuler des règlements internes à
l’association pour édicter la gestion administrative, la date de clôture de l’exercice,
les organes de décision, les rapports entre les membres et toutes les questions en
général qui n’ont pas été illustrées dans les statuts.
Le règlement intérieur peut être annoncé par :
-les méthodes de la gestion financière
-les modes d’acceptation à l’association
-les règles d’accès aux informations sur les membres de l’association
-conditions, obligations, catégories de membre et perte d’adhésion
- organisation des associations affiliées
-les règles pour les décisions disciplinaires
- les procédures d’élection du comité directeur et de son bureau, les méthodes de
comblement des vacances et leurs privilèges.
-les associations ont le droit d’intenter une action en justice, à la propriété et de
manager les recettes et les biens, elles peuvent également obtenir tous types d’aide,
de subventions et de dons. Elles peuvent aussi détenir des biens immobiliers pour
leurs sièges et filiales, et les céder avec un prix qui constituera une ressource pour
elles.
- En outre, les fondateurs, les administrateurs, les employés de l’association et ses
membres n’assument aucune responsabilité personnelle des obligations légales de
l’association. Les créanciers n’ont pas le droit de recouvrir les créances sur les biens
personnels de ces personnes.
En plus cette loi indique qu’il faut tenir les livres légaux (journal général et livre d’inventaire)
et établir les états financiers (bilan, état de résultat, état de flux de trésorerie, notes aux
états financiers).
-Les associations n’ont pas le droit de recevoir des subventions, des aides et des dons
accordés par des pays ne disposant pas de liaisons diplomatiques avec la Tunisie, ou par des
organisations qui défendent les intérêts et les politiques de ces pays.
-Les associations ont le droit de participer aux appels d’offres du moment qu’ils
appartiennent aux domaines de leur compétence.
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-Les associations sont amenées à consacrer leurs ressources à des activités permettant
d’atteindre leurs objectifs.
-Les associations doivent utiliser des chèques bancaires ou postaux ou des virements pour
les opérations financières, tant que la valeur de l’échange vaut plus que cinq cents dinars. Il
est interdit de répartir les dépenses et les recettes afin de ne pas surpasser le montant ci-
dessus.
A propos des obligations formelles, l’association doit considérer le registre des membres
(identité des membres, nationalité, adresse, âge et profession) et le registre des aides, dons,
subventions et legs en caractérisant leur nature que ce soit numéraire ou physique, public
ou privé, national ou étranger.
L’association archive les documents et les registres financiers durant dix ans.
Les associations régies par le décret n°2011-28 du 24 septembre 2011 doivent se conformer
aux conditions d’immatriculation des services de la CNSS et aux conditions d’enregistrement
des travailleurs recrutés par l’association.
Les salaires versés aux travailleurs et aux cadres recrutés sont soumis au régime normal de
sécurité sociale (cotisation salariale et cotisation patronale).
Ces stages sont contrôlés par les associations ou les organisations professionnelles, et sont
basés sur des accords conclus à cet effet avec le ministère de la Formation professionnelle et
de l’Emploi. Dans le cadre du programme volontaire de la fonction publique, la durée
maximale du stage est de douze mois.
Tout d’abord, l’association doit remettre une déclaration d’existence, elle est également
tenue d’effectuer la retenue à la source sur les montants payés, qui sont dans le cadre de la
retenue à la source (loyer, salaire, montant supérieur à 2000 dinars, dépenses…).
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S’agissant de l’impôt sur les sociétés, l’organisation d’association opérant dans le cadre du
décret n° 2011-88 du 24 septembre 2011 dépasse le champ d’application de l’S, elles ne sont
donc pas soumises à l’impôt sur les sociétés ni à la retenue à la source à ce titre.
Toutefois, les revenus des biens mobiliers de l’association restent soumis à une retenue à la
source définitive et ne peuvent être remboursés à hauteur de 20% de son total.
En ce qui concerne la TVA, deux interventions législatives ont modifié le régime fiscal de
l’association ; la première concerne la loi de finances 2012 et la seconde touche la loi de
finances complémentaire de la même année.
-la liste des affaires exercées par des associations caritatives, éducatives, scientifiques,
sanitaires, sociales ou culturelles est déterminée par décret,
- la liste des achats de biens, marchandises, travaux et services obtenus par des associations
caritatives, de formation, scientifiques, de santé, social ou culturel dans le cadre de dons de
coopération internationale est déterminée par le décret.
En ce qui concerne le FOPROLOS, elles devraient payer 1% du total des salaires, traitements
et indemnités (y compris les avantages en nature).
Enfin, les associations ne sont pas amenées à payer la taxe sur les entreprises commerciales,
industrielles ou professionnelles en raison de leur non soumission à l’IS.
Cependant, elles doivent encore payer des taxes sur les bâtiments, qui sont calculées sur la
base de la taxe de référence par mètre carré de la superficie couverte et du nombre de
services fournis par les autorités locales.
Le commissaire aux comptes (CAC) est un auditeur légal et externe à l’entreprise. Son travail
consiste à vérifier l’intégrité et la conformité des données financières de l’entreprise avec les
normes en vigueur. A cet égard, il procède à un audit légal et sa procédure est strictement
définie par la loi.
Si la ressource dépasse 1 000 000 dinars, le commissaire aux comptes doit être membre de
l’ordre des experts-comptables. Les critères d’audit de l’association seront précisés par
l’OECT.
L’association publie les subventions, dons et héritages étrangers par le biais des
médias écrits et du site Web (le cas échéant) dans un délai d’un mois de la date de
demande ou de l’acceptation et qui indique leur source, leur valeur et leur objet.
Pendant la même période, le secrétaire général du gouvernement est informé par
lettre recommandée avec accusé de réception.
De même, dans un délai d’un mois à compter de la date d’approbation, l’association
publie ses états financiers et les rapports d’audit sur un média écrit et sur son site
internet.
Les associations recevant des fonds publics doivent soumettre des rapports annuels
détaillés de leurs ressources et dépenses à la Cour des comptes.
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Section 2 : La démarche d’audit dans une association :
Introduction :
Il est important que les associations soient informées de leurs obligations afin de garantir
une gestion transparente ainsi qu’un bon contrôle interne mais aussi en vue de garantir la
stabilité et l’indépendance de ses structures. Souvent, l’association ne se préoccupe pas de
ces obligations et également ses dirigeants sont inconscients des risques qu’elle peut courir
ce qui la rend plus vulnérable face aux autorités et donc moins indépendante.
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o Les parties directement concernées par les états financiers (bailleurs de fonds,
direction,…) ont le droit de garantir que l’image donnée par l’organisation est bien
conforme à sa situation réelle.
o Les institutions ont la possibilité de prouver leur transparence. L’authentification des
états financiers est consacrée aux bailleurs de fonds, prêteurs ou investisseurs
potentiels et nécessite de solliciter l’aide des institutions indépendantes.
La loi ainsi que certains règlements peuvent imposer l’audit externe. En effet, les institutions
répertoriées comme intermédiaires financiers doivent préparer des états financiers audités.
Par conséquent, lors de l’audit des états financiers, l’auditeur est responsable d’exprimer
des opinions en vérifiant si la situation financière de l’organisation est conforme aux normes
comptables. L’étendue des travaux de l’auditeur est basée sur :
-Une opinion avec réserve : reflète les problèmes de gestion qui ne permettent pas aux
auditeurs d’exprimer des opinions sans réserve.
-Une opinion sans réserve : déclare que les états financiers de l’institution sont représentés
de manière transparente et fidèle. En d’autres termes, ils ne contiennent aucune anomalie
significative.
-Une opinion défavorable : émise lorsque les normes comptables ne sont pas suivies et qu’il
y a des écarts dans les états financiers.
Enfin, il est primordial de préciser que l’audit externe doit être conforme aux normes
d’audit. Les normes d’audit stipulent que les auditeurs doivent effectuer des travaux
contestés pour confirmer spécifiquement qu’il n’y a pas d’anomalies significatives dans les
états financiers de l’organisation.
Les normes d’audit reconnues et mises en œuvre par le corps professionnel des
experts-comptables du pays.
Les normes approuvées dans les pays où se situe l’ordre professionnel à long terme
(France, Etats-Unis…).
Les normes internationales d’audit (ISA), s’il a le choix, il est préférable de les choisir.
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Enfin, une distinction doit être faite entre les audits externes et les contrôles effectués par
les autorités de surveillance bancaire ou les banques centrales. Le contrôle est une
procédure de supervision effectuée par les inspecteurs. Son champ d’application est
beaucoup plus large que celui de l’audit.
Cette méthode est basée sur une démarche générale et devra ensuite être adaptée aux
circonstances spécifiques de chaque mission. Ce processus est divisé en quatre étapes
principales :
Dans cette première étape, l’auditeur créera un dossier permanent (ou complétera le
dossier si ce dernier existe déjà) et rédigera un plan de mission.
Afin d’atteindre ses objectifs, il mènera des entretiens avec des personnes clés de
l’entreprise et utilisera ses documents et comptes.
Selon l’ISA 315 ‘’ l’auditeur doit obtenir une compréhension du contrôle interne pertinent
pour l’audit.’’
Cette deuxième étape s’appuie sur l’évaluation des procédures de l’entreprise (circuits de
circulation des biens et des documents, utilisation de documents standardisés, mise en place
de systèmes de contrôle).
Ensuite, l’auditeur est tenu d’effectuer un test de conformité, qui doit montrer que les
procédures décrites ont bien été mises en œuvre dans l’entreprise.
Une fois les deux premières étapes réalisées, une évaluation du contrôle interne peut être
réalisée.
De même, en plus de son bon sens et de son expérience, l’auditeur dispose également
d’outils méthodologiques pour mener à bien le travail, tels que des questionnaires de
contrôle interne destinés à vérifier en permanence les éléments de systèmes de contrôle
efficaces.
Le but du commissaire aux comptes est d’exprimer des opinions raisonnables sur la
régularité, la sincérité et les images fidèles des informations financières qui lui sont
soumises. Il ne vise pas à prouver que les informations sont correctes.
Pour s’assurer que cet objectif est atteint, l’auditeur déterminera un seuil de signification.
Ce seuil, qui est un chiffre, lui donnera une limite chiffrée, au-delà de laquelle les erreurs,
inexactitudes ou omissions affecteront la régularité, la sincérité et la véritable image des
comptes annuels.
Il sera utilisé tout au long de la mission pour planifier l’étendue des sondages et évaluer la
gravité des anomalies trouvées.
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Il s’agit bien sûr d’un concept subjectif, qui repose sur des critères quantitatifs (bénéfice net,
capitaux propres…) et qualitatifs (basés sur l’intuition de l’analyse). Il appartient donc au
pouvoir de décision du commissaire aux comptes.
Identifier les contrôles pertinents
La troisième étape est la continuation des deux premières étapes. En fait, une fois que
l’auditeur comprenne l’environnement de l’entreprise, les contrôles internes de l’entreprise
et cible les risques, il doit analyser les comptes plus précisément pour identifier les risques et
les anomalies significatives.
Chaque étape du plan de travail d’audit comprend une procédure continue de collecte des
éléments probants.
La collecte des éléments probants est effectuée par des auditeurs sur place, ou pour certains
types de preuves, la collecte est de plus en plus effectuée par un logiciel informatique qui
recherche les informations directement dans le système client.
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La collecte des éléments probants est basée sur le risque d’audit, c’est-à-dire le risque que
l’auditeur donne une opinion favorable sur des états financiers qui contiennent des
anomalies significatives.
RA= (RI*RNC)*RND
Le risque de non contrôle : le solde du compte ou le solde d’un certain type de transaction
peut contenir une erreur significative que le système de contrôle interne de l’entreprise ne
peut pas empêcher ou détecter à temps. Le risque de contrôle dépend de l’efficacité du
contrôle interne de l’entreprise. Si le système de contrôle interne est efficace, le risque de
non contrôle sera réduit.
Le risque de non détection : les procédures utilisées par l’auditeur peuvent ne pas lui
permettre de découvrir les inexactitudes dans les soldes des comptes ou les catégories de
transactions (les inexactitudes peuvent être graves). Ce risque dépend de l’efficacité des
procédures de vérification de l’auditeur.
La collecte des éléments probants repose sur le risque combiné : RA = (RI * RNC) * RND
-l’examen analytique
-tests de détail
-Opinion et rapport :
Conformément aux exigences légales, le commissaire aux comptes doit préparer un rapport
qui énonce et présente son point de vue.
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Cette opinion est l’aboutissement de tous les travaux de la mission. Lors de l’assemblée
annuelle des actionnaires, elle est communiquée à tous les associés/actionnaires par le biais
du rapport.
Le rapport a une forme et un contenu précis : titre, paragraphe, date, signature du rapport.
L’opinion donnée par le commissaire aux comptes peut être selon le cas :
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Les associations sont des entités spécifiques qui diffèrent des entreprises (SA, SARL, SAS,
SNC, SCOP, etc.). Dans toute société, les individus fournissent un certain capital
(contribution) pour s’associer à sa création et attendent de futurs bénéfices d’exploitation.
Une association est une organisation à but non lucratif, c’est-à-dire que les membres sont
des personnes qui souhaitent participer à des actions communes et qui n’attendent pas de
partager les excédents.
Par conséquent, il existe des différences entre l’audit des associations et l’audit d’entreprise.
Les comptes de subventions sont vérifiés attentivement puisque les contrats signés sont des
ressources de l’association. Sans une telle aide, il est impossible de réaliser des projets avec
les mêmes ambitions. Comme pour toutes les sociétés commerciales, les auditeurs doivent
respecter les exigences légales stipulées dans le code des sociétés commerciales et les
normes professionnelles stipulées par l’ordre des experts comptables de Tunisie dans le cas
où ils sont membres.
Malgré les différences qui ont été citées ci-dessus, la conception de l’audit des associations
et des entreprises sont très proches.
Les commissaires aux comptes ne commentent pas la qualité de la gestion mais uniquement
les documents financiers publiés.
L’association devrait désigner un cabinet d’audit externe indépendant chargé d’exprimer des
opinions raisonnables sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes annuels.
L’auditeur doit permettre la transparence des comptes à tous les niveaux comptables.
Il prévient l’association des risques qui peuvent surgir et assure la continuité d’exploitation,
pour chaque organisation, l’auditeur axe sa mission de façon à l’adapter au service des
activités, aux risques juridiques, fiscaux ainsi qu’aux risques liés à l’organisation globale et à
l’évaluation économique. Il peut exprimer des opinions et des suggestions et doit révéler des
faits illicites et déclencher une procédure d’alarme s’il estime que ces faits peuvent
compromettre la continuité de l’exploitation. Etant donné que ces interventions ont été
prises tôt, elles ont un effet préventif.
Enfin, l’audit aide l’association à développer une culture du contrôle interne, la mission du
commissaire aux comptes peut améliorer le contrôle interne au cours des trois années de
son mandat, établissant ainsi une chaîne de confiance stable du donateur au bénéficiaire, ce
qui est essentiel pour la pérennité de l’activité. Cela nécessite la traçabilité des paiements
reçus, l’amélioration des bonnes pratiques et la lisibilité des informations publiées.
La relation entre le commissaire aux comptes et le service comptable et financier audité doit
être fiable. Il peut également y avoir des conflits d’agence entre l’entité et une ou plusieurs
parties prenantes, qui peuvent nuire aux performances et au partage d’informations.
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connaissances et d’expérience par rapport aux employés du service comptable et financier
de l’entreprise. Par conséquent, l’auditeur corrigera le mode de tenue des comptes
quotidiens et enseignera des méthodes que les interlocuteurs ne connaissent parfois pas, ce
qui leur permettra d’améliorer la gestion comptable. L’intervention de l’équipe permet de
mettre l’accent sur la vigilance et de devenir un véritable accélérateur de progrès en matière
comptable.
Un autre aspect du rôle de l’auditeur est d’aider l’association à se conformer aux nouvelles
réglementations du secteur associatif. Ces réglementations sont parfois compliquées, mais
les associations doivent les respecter.
Enfin, si l’auditeur externe détecte que l’exploitation peut être discontinue, il peut
déclencher une procédure d’alarme. Cela se produit également souvent dans les
associations avec de mauvaises performances. Ce processus a un effet préventif car il
démarre très tôt. Par conséquent, les tiers et les instances judiciaires sont conscients des
mauvaises performances actuelles, en particulier des attentes pour l’avenir.
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En plus de l’évaluation du contrôle interne en raison de l’analyse des procédures et d’un
examen de méthodes de présentation et d’évaluation des comptes annuels, l’auditeur doit
également effectuer :
-Sondages : la réalisation des procédures d’audit sur moins de 100% des éléments de la
population liés à l’audit, afin que toutes les unités d’échantillonnage aient une chance d’être
sélectionnées, et viser à fournir une base raisonnable au public pour tirer des conclusions
pour l’ensemble de la population.
Comme le secteur lucratif, les auditeurs doivent planifier leurs missions, ils doivent aussi
procéder avant à une prise de connaissance de l’environnement qui entoure l’association,
ensuite ils évaluent le système de contrôle interne pour déceler les points forts et les points
faibles et enfin ils passent à l’examen des comptes annuels pour rédiger après leur opinion.
De manière générale, les auditeurs sont tenus de veiller à ce que la continuité des
opérations de l’association ne soit pas menacée.
Conclusion
Il est préférable de nommer un commissaire aux comptes pour réaliser une mission d’audit
dans l’association, et pour certaines associations, la mission d’audit est obligatoire.
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Section 3 : CAS PRATIQUE : Guide d’une mission d’audit au
sein d’une association ABC
Introduction :
La mission d’audit dans une association est composée de trois étapes importantes qui sont
les suivantes :
La recherche d’information sur l’activité de l’entité est un processus continu et cumulatif, qui
comprend la collecte et l’évaluation des informations et la vérification des connaissances
acquises avec des éléments probants et d’autres informations à différentes étapes de l’audit.
-Les membres honoraires : sont ceux qui contribuent à la prospérité commune par le biais
d’une souscription ou de services équivalents, mais ne participent pas à leurs avantages. Ils
ne sont soumis à aucune condition d’âge, de résidence, de profession et de nationalité.
-les membres participants : sont ceux qui remplissent certaines conditions des articles des
statuts de l’association et l’article 20 de son règlement intérieur.
N-1 N
résultats 60578 313224
Les principes inhérents à ce processus indiquent que procéder à une évaluation implique
de :
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(Tableau n°2 : le contrôle de la procédure comptable)
D’un plan comptable adapté aux besoins et aux activités de l’association. => validé
D’une séparation des comptes financiers selon les aspects et activités couverts par
les comptes financiers (alimentation de la caisse, projet spécifique…). => validé
Procédure de contrôle et de surveillance. => non validé
D’un document des personnes autorisées à gérer les comptes financiers, en tenant
compte de la nature de l’importance du compte. =>validé
D’une séparation des tâches incompatibles. => non validé
D’une délégation des pouvoirs en ce qui concerne l’autorisation et l’engagement des
dépenses par type. => validé
D’une séparation entre les dépenses principales couvrant l’investissement et les
dépenses courantes. => validé
D’une délégation de pouvoir pour la collecte de dons, subventions, cotisations et
autres apports. => validé
D’un rapprochement bancaire régulier entre les comptes financiers et comptables. =>
non validé
D’un système de rémunération clair et précis pour les employés et autres parties
(consultants…). => validé
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D’un organigramme et une définition des tâches et responsabilités du personnel
impliqué dans les décisions stratégiques et opérationnelles de l’association. => validé
37
Garantir l’autorisation des heures Procédure respectée par l’association
supplémentaires et autres règlements
spéciaux avant d’être payés
Vérifier s’il existe une décharge qui prouve Les fiches de paie sont la preuve de la
la remise des salaires aux personnels remise des salaires aux personnels
concernés
38
reçus et/ou de coupons
selon une séquence
numérique continue et
contrôlée et une délégation
de signature appropriée.
Un contrôle budgétaire La préparation du budget L’association n’est pas
efficace et opérationnel global de l’organisation et responsable de l’exécution
des budgets par activité ou du budget global, ni de la
par fonds en distinguant les comparaison des prévisions
dépenses d’investissement avec les réalisations.
des dépenses de Dans ce cas, il n’y a aucun
fonctionnement. personnel compétent qui est
L’existence d’un personnel responsable de l’élaboration
compétent chargé de des budgets.
l’élaboration des budgets
conformément aux décisions
des organes de direction et
aux affectations des
financeurs.
Une procédure claire de Les avances dont le montant Cette procédure est
traitement des avances est important doivent passer respectée par l’association.
accordées au personnel par en comptabilité par des
les dirigeants ou les comptes courants des
membres de l’organe de administrateurs et membres
direction. de l’organe de direction et
être considérées comme des
dettes.
Les systèmes de contrôle interne sont axés sur la détection et la résolution des problèmes.
Cette approche de gestion des risques consiste à identifier et prévenir des problèmes avant
qu’ils surviennent.
Sur la base des travaux d’évaluation du risque inhérent et du risque de non-contrôle dans
l’association, l’équipe a constitué une conclusion concernant les risques liés aux états de
synthèse. Elle effectue une évaluation du risque combiné pour chaque compte ou pour
chaque groupe de comptes significatifs.
39
(Tableau n°7 : les risques identifiés)
40
la source la taxe FOPROLOS en vigueur ce qui l’expose à
alors que ces deux taxes sont des amandes et un contrôle
différentes. fiscal.
Dépenses *L’impression des *cette situation amène à une
documents officiels et des perte significative en
calendriers cause un comparaissant avec les
gaspillage. ressources limitées de
l’association.
Juridique *Manque de certaines * il y a un risque que les
mentions obligatoires légales décisions prises au niveau
sur les procès-verbaux des des assemblées ne soient
assemblées générales (le pas validées.
numéro du procès-verbal,
heure de début et de fin,
ordre du jour, et ses
numéros d’affiliation et les
signatures des membres
participants).
Trésorerie *l’association ne fait pas de *cette situation empêche le
rapprochement bancaire contrôle et le
mensuel car elle ne reçoit rapprochement.
pas les relevés de compte.
Adhérents *les adhérents participants *cette situation empêche
ont seulement le rôle de l’association d’utiliser de
paiement des cotisations. manière efficace ses
ressources humaines
(adhérents).
Recommandations :
(Tableau n°8 : Les recommandations)
Cycles Recommandations
Organisation générale Il faut nominer une personne qui a la
capacité légale de suivre des travaux au
sein de l’association.
Système d’information Il est préférable de préparer un manuel
d’organisation comptable décrivant surtout
les aspects suivants :
-les politiques comptables et les supports
utilisés
-l’organisation comptable de l’association
-la procédure d’élaboration des états
financiers
-les méthodes de saisie et de traitement
des informations
Recettes Il faut fonder un système qui permet de
prélever automatiquement les cotisations.
Gestion des stocks Il faut mettre en place un système de
gestion de stocks des calendriers.
41
Paie personnel L’association dispose de deux propositions
soit elle recrute un comptable soit elle
effectue une formation à l’un de ses
salariés afin qu’il puisse occuper le poste
de comptable.
Immobilisations Il faut réaliser l’inventaire physique annuel
des immobilisations de l’association pour
garantir leur suivi convenable et leur
conformité à la règlementation en vigueur.
Obligations fiscales Il faut séparer la FOPROLOS et la retenue à
la source au niveau de la déclaration
mensuelle.
Dépenses Il est primordial d’installer un système plus
efficace de prévision de besoin pour
l’impression.
Juridique Il faut préciser certaines mentions
obligatoires légales sur les procès-verbaux
des assemblées générales.
Trésorerie Il est primordial de demander les relevés
des comptes pour assurer la validité des
contrôles.
Adhérents Il faut avoir les actes de naissance des
enfants et les actes de mariage concernant
les dossiers des adhérents.
Focus sur l’appréciation du contrôle interne :
Cette appréciation se fait au regard du respect des assertions d’audit
Les assertions : sont des critères dont la réalisation nécessite la régularité, la sincérité et
l’image fidèle des comptes.
-Exhaustivité : toutes les opérations qui auraient dû être enregistrées sont enregistrées.
-Mesure : les montants et autres données relatifs aux opérations et événements ont été
correctement enregistrés.
-Séparation des exercices : les opérations et événements ont été enregistrés dans la bonne
période.
-Classification : les opérations et les événements ont été enregistrés dans les comptes
adéquats.
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Test de procédure : tâchant de garantir que l’application des procédures apporte
bien les résultats escomptés en terme de sécurité.
Pendant cette mission, l’équipe a effectué, sur la base du seuil de signification qu’elle a
déterminé, des contrôles sous forme de sondages, de tests de validation et des revues
analytiques en vue de rapprocher les recettes et les dépenses déclarées aux divers
documents comptables justificatifs.
*Sur la base du niveau de risque déterminé à l’étape précédente, les éléments probants de
certaines données des comptes annuels considérés comme significatifs ou non (bilan, état
de résultat) sont revus.
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-concernant la préparation de l’audit des états financiers :
*l’effort d’audit et des tests de détails (appelés aussi test substantif) sont concentrés sur les
zones les plus risquées. L’étendue de ces contrôles est précisée suivant la qualité du contrôle
interne.
*Utilisation des tests informatiques ciblés sur les données (vérification d’un flux de recette…)
permettant une revue rapide et efficace de certaines transactions jugées critiques.
*revue des états financiers définitifs et les comparer avec les états audités.
*revue de la qualité des informations présentées dans l’annexe des comptes annuels.
Les recettes :
44
être reconnus comme revenus et doivent être (bien)
considérés dans ses comptes pour refléter la
réalité, la date de préparation des budgets ou des
états financiers.
L’association ABC reçoit des subventions pour atteindre des objectifs spécifiques. C’est le cas
des fonds dédiés, qui sont des subventions reçues de l’état ou des collectivités pour financer
des actions stratégiques. Ainsi, l’association ne peut utiliser l’argent reçue que pour la
réalisation de ses objectifs. Les collectivités et les élus demandent des documents
comptables pour contrôler les comptes et prendre connaissance de la situation de
l’association. Néanmoins, il existe des subventions annuelles destinées au fonctionnement
simple de l’association dans son objet principal. Les conditions d’allocation sont précisées
dans le contrat.
Cette situation permet à l’équipe de faire les contrôles en s’assurant que l’utilisation de la
subvention (après vérification de son versement, de l’éventuel produit constaté d’avance…)
a impacté positivement le développement de l’association.
Il faut faire des vérifications détaillées de toutes les dépenses significatives et réaliser des
sondages pour les autres charges d’importance moindre.
L’objectif principal de l’auditeur lors de l’audit du circuit des dépenses est de s’assurer de
l’application des approches suivantes :
-l’existence d’une procédure claire de signature et de visa des opérations de règlement. =>
Non
-toutes les dépenses sont matérialisées par des pièces justificatives. => Oui
-la séparation des tâches de règlement de celle qui engagent l’opération. => Non
-les décaissements sont saisis et comptabilisés à temps et dans les comptes appropriés. =>
Oui
La répartition entre contrôle des flux et contrôle des soldes sur les principaux cycles :
(Tableau n°11 : La répartition entre contrôle des flux et contrôle des soldes sur les
principaux cycles)
-options de clôture
-confirmation externe
-provision
-tests de détails
-procédures analytiques
-rapprochement
-rapport de gestion
-Emission du rapport
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Le rapport d’opinion :
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Conclusion générale
La gestion de l’association, quelle qu’elle soit, a nécessité par le passé une implication très
particulière, par exemple en termes de connaissances techniques qui constituent son bon
fonctionnement en matière comptable, sociale, financière et juridique.
L’audit veille à ce que les comptes annuels établis et soumis à l’assemblée générale soient
réguliers et sincères et expriment une image fidèle du patrimoine et des résultats de
l’association. De plus, après la nomination du commissaire aux comptes, ce dernier doit
s’assurer que l’association est en bonne condition financière et alerter les dirigeants
lorsqu’ils rencontrent des difficultés.
Les associations disposent d’un caractère spécifique que l’auditeur doit prendre en compte
ainsi, il doit mettre en œuvre une méthodologie d’audit spécifique.
L'approche d'audit par les risques requiert de la part de l'auditeur de prendre connaissance
d'abord de l'entité, y compris son contrôle interne et de procéder par la suite, à une
identification et une évaluation des risques d'anomalies significatives dans les états
financiers.
L’auditeur a comme objectif de concentrer ses efforts sur les zones de risques. Cela
nécessite une bonne compréhension du secteur d’activité et toutes ses particularités, aussi,
la maîtrise des domaines de risques afin de pouvoir réussir une mission d’audit dans ces
associations.
Ce stage était une occasion pour mettre en pratique les connaissances théoriques que j’ai
acquises tout au long de mes études à l’IHEC Carthage.
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Bibliographie :
Sites web :
https://www.vie-publique.fr/fiches/24076-quest-ce-quune-association
https://www.leaders.com.tn/article/10537-cadres-juridique-comptable-fiscal-et-social-regissant-les-
associations-en-tunisie
https://www.petite-entreprise.net/P-2884-84-G1-definition-l-audit-
externe.html#:~:text=En%20effet%2C%20un%20auditeur%20externe,convenues%20%C3%A0%20l'av
ance).
https://www.l-expert-comptable.com/a/529542-la-methodologie-d-audit.html
https://www.mawarid.ma/document-1774.html
Support pédagogique :
Cours d’audit
Mémoire :
Mémoire de stage ’’Audit des associations’’ de Mlle Wesleti Malek
Mémoire de stage ’’L’audit légal, un outil qualifié et de pilotage de la performance des
entités’’ de Mlle Marianne Favier
Normes :
Norme comptable 06
Norme comptable 05
Lois :
Lois N°96-112 du 30 décembre 1996
Décret-loi n°2011-88 du 24 septembre 2011, portant sur l’organisation des associations
Guide :
Tunasso-Guide des associations
Guide pour l’utilisation des Normes Internationales d’Audit dans l’Audit des petites et
moyennes entreprises.
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Table des matières
Introduction Générale : ........................................................................................................................... 1
Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise ................................................................................................ 3
Section 1 : Description de l’entreprise : .............................................................................................. 3
1.1 Fiche signalétique de l’entreprise : ........................................................................................... 3
1.2 Objet de l’entreprise : ............................................................................................................... 3
1.3 Historique de l’entreprise : ....................................................................................................... 5
1.4 Organisation du cabinet : ......................................................................................................... 5
1.5 :L’environnement du cabinet : .................................................................................................. 6
Section 2 : Description de l’unité d’affectation : ................................................................................. 7
2.1 Objectif du département/service : ............................................................................................ 7
Chapitre 2 : Déroulement et analyse du stage ........................................................................................ 9
Introduction : ................................................................................................................................... 9
Section 1 : les tâches effectuées : ....................................................................................................... 9
Section 2 : Les difficultés rencontrées :............................................................................................. 12
Conclusion : ................................................................................................................................... 12
Chapitre 3 : Audit des associations ....................................................................................................... 13
Introduction : ................................................................................................................................. 13
Section 1 : Définition et cadre réglementaire des associations : ...................................................... 14
Introduction : ................................................................................................................................. 14
1. Définition d’une association : .................................................................................................... 14
2. Cadre règlementaire d’une association :.................................................................................. 15
3. L’obligation de désignation d’un commissaire aux comptes dans une association : ................ 19
Section 2 : La démarche d’audit dans une association : ................................................................... 21
Introduction : ................................................................................................................................. 21
1. La démarche de l’audit cas général : ..................................................................................... 21
2. Les particularités de l’audit des associations : ...................................................................... 27
Introduction : ................................................................................................................................. 27
Conclusion ..................................................................................................................................... 31
Section 3 : CAS PRATIQUE : Guide d’une mission d’audit au sein d’une association ABC ................ 33
Introduction : ................................................................................................................................. 33
1. La phase de prise de connaissance générale de l’association et de son environnement : ... 33
2. L’appréciation et l’évaluation du système de contrôle interne : .......................................... 35
3. La certification des comptes :................................................................................................ 43
Conclusion générale .............................................................................................................................. 49
51
52