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Rapport de stage de fin d’étude sur 

LA RENTABILITE D’UN CABINET COMPTABLE


Cas : ID JAMAA CONSEILS

Encadré par : Mr. EL HIJAZI Moubarak

Réalisé par : JODAR Hajar

Année universitaire :
2020/2021
Filière : Techniques de management
REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon stage et qui m’ont
aidé lors de la rédaction de ce rapport.

Tout d’abord, j’adresse mes remerciements à mon encadrant, Mr. EL HIJAZI Moubarak de
l’Ecole Supérieure de Technologie, qui m’a beaucoup aidé dans ma recherche de stage. Son
écoute et ses conseils m’ont permis de trouver le thème convenable et adéquat.

Je tiens à remercier vivement mon encadrant de stage Mr ID JAMAA Omar, Gérant du


cabinet comptable ID JAMAA CONSEILS, pour son accueil, le partage des informations sur
son cabinet, et son support au quotidien. Grâce aussi à sa confiance j’ai pu m’accomplir
totalement mes missions.

Je remercie également Fatima, l’assistante du gérant Mr Omar, qui m’a beaucoup aidé à
connaitre les tâches réalisées dans un cabinet comptable, et m’a aidé à les effectuées aussi.

Enfin, je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont conseillé lors de la rédaction de ce
rapport de stage : ma famille, mes amis et mes collègues au stage.
RESUMEE:

Dans le cadre de la deuxième année, filière Techniques de Management, option Finance,


Comptabilité et Fiscalité, à l’Ecole Supérieure de Technologie, j’ai eu l’opportunité de
réaliser un stage de six semaines (du 19 avril jusqu’à 31 mai) dans le cabinet comptable ID
JAMAA CONSEILS ; Ayant pour objectif d’obtenir mon DUT et continuer mes études.

J’ai commencé ce rapport par une introduction générale en parlant de l’importance des
cabinets fiduciaire .Ensuite dans un premier chapitre, j’ai parlé d’une façon générale du
fiduciaire en le définir et montrer ses rôles. Dans un deuxième chapitre j’ai présenté mon
cadre de stage, en déterminant les fiches présentatives du cabinet, son organigramme et les
missions exécutées au sein du cabinet. Dans le même chapitre j’ai noté et décris toutes les
tâches que j’ai effectuées durant ma période du stage. Et j’ai terminé par un chapitre d’Etude
de la rentabilité au sein du cabinet ID JAMAA CONSEILS, en présentant son CPC, et
calculant ses rentabilités.

Finalement, j’ai fini par une conclusion générale qui décrit brièvement l’impact de ce stage
sur moi.
SOMMAIRE:
Remerciement :
Résumé :
Introduction générale :
Chapitre 1 : Le cadre conceptuel d’un fiduciaire :
Section 1 : Qu’est-ce qu’un fiduciaire ?
I. Définition d’un fiduciaire (société fiduciaire) :
II. Les rôles d’un fiduciaire :

Chapitre 2 : Présentation du cadre de stage :


Section 1 : Présentation d’IDJAMAA CONSEILS :
I. Les fiches présentatives :
II. L’organigramme :
III. Les missions :

Section 2 : Les taches effectuées :


Chapitre 3 : Etude de rentabilité d’un cabinet comptable : Cas
d’ID JAMAA CONSEILS :
Section 1 : Généralités sur la rentabilité :
I. Définition de la rentabilité :
II. Les partenaires de l’entreprise intéressés par l’étude de rentabilité
III. La nécessité financière de la rentabilité :

Section 2 : Calcul de la rentabilité au sein d’ID JAMAA


CONSEILS :
I. Etablissement du CPC et des éléments de bilan :
II. Calcul des rentabilités :
III. Commentaire :

Conclusion :
INTRODUCTION GENERALE:

La comptabilité se présente comme une technique de traitement, un système d’organisation de


données et d’opérations des documents de base à partir d’un flux d’informations internes ou
externes à l’entreprise, le comptable fait le tri des informations et procède à leur
enregistrement, suivant des règles précises et régulières.

Au moins une fois par an, à la fin de l’exercice, le comptable dresse la synthèse de ces
informations, des documents spécifiques…, ces différentes tâches devenues aisées grâce au
développement du système informatique qui permet la prise en charge du traitement des
informations, de leur analyse et d’édition des états de synthèse.

Depuis toujours, la comptabilité est considérée comme le tableau de bord qui guide toute
entreprise dans le monde de la gestion des affaires. Ainsi, tenir une comptabilité régulière
donne l'image réelle du bon fonctionnement de l'entreprise et permet de faire un audit général
du plus petit détail aux grandes œuvres réalisées au sein de la société.

C'est dans ce contexte que se situent les cabinets de comptabilité, et d’audit qui de par leurs
rôles primordiaux contribuent à la bonne santé de toute entreprise qu'elle soit physique ou
morale.
Chapitre 1 : Le cadre conceptuel
d’un fiduciaire
Section 1 : Qu’est-ce qu’un fiduciaire ?
I. Définition d’un fiduciaire :
Un fiduciaire est une personne morale spécialisée dans la garde et la gestion à moyen et long
terme du patrimoine d’une personne physique ou morale (entreprise…)

Ce patrimoine peut être par exemple des terrains (éventuellement exploité pour des ressources
telles que forêt, pétrole gaz, minerais, etc…), des immeubles loués, un portefeuille d’actions,
un fonds de placement, un fond d’obligations, etc…

II. Les rôles d’un fiduciaire :


1. Le rôle initial, l’établissement des comptes annuels :

Actuellement, les différents logiciels de gestion et de comptabilité ont considérablement


simplifié la vie des petites et moyennes entreprises (PME). Ce sont des outils performants
permettant aux PME et TPE d’assurer en grande partie les tâches importantes pour répondre
aux obligations légales d’une entreprise. Les besoins du chef d’entreprise ont de ce fait
également évolué, et il a besoin de conseils de professionnels pour optimiser la gestion des
affaires et les développer.

Le fiduciaire reçoit le mandat de gérer avec soin les biens d’une fiducie pour le compte des
bénéficiaires. Il a le devoir d’agir dans l’intérêt des bénéficiaires, et non le sien. Il a également
l’obligation de rendre des comptes.

2. Un rôle de prestataire vers un rôle de conseil :

C’est tout naturellement que le ou la comptable intervient en tant que conseil de pilotage et
d’aide à la décision. Entretenant des relations tant avec les PME et TPE qui sont leurs clients,
et le réseau bancaire, le fiduciaire va aider ses clients à effectuer toutes les démarches de
financement auprès des banques. Ces démarches vont commencer par l’élaboration du bilan et
compte de résultat prévisionnel jusqu’à la conclusion de l’accord avec le banquier. Le
partenariat bilatéral du fiduciaire augmente les chances de l’entreprise d’obtenir le
financement nécessaire à l’entreprise. En cas de difficulté dans la vie d’une entreprise, c’est
également le comptable qui pourra orienter son client vers le bon spécialiste pour résoudre ses
problèmes.
3. Des conseils et des services d’experts dans tous les domaines :

Une PME qui ne peut ne pas s’offrir les services récurrents d’un responsable financier ou des
ressources humaines se trouve vite débordée en période de pic d’activité quand il faut
embaucher ou gérer le personnel ou les salaires. C’est le comptable qui assurera le rôle de
prestataire externe pour ces tâches spécifiques, soit en les confiant à ses propres
collaborateurs, soit en faisant appel à des partenaires spécialisés sur certaines questions. Il est
prépondérant dans ces cas d’agir avec les bons partenaires, car il serait difficile d’identifier et
de choisir pour un profane.

4. Aide à la création d’entreprise, aide aux entreprises en difficulté :

Le développement de l’activité indépendante ou de jeunes entreprises innovantes comme les


startups ont incité certains fiduciaires à orienter leurs efforts vers l’accompagnement de ces
derniers. Ces nouvelles missions commencent à la création de l’entreprise et vont jusqu’à
l’établissement des comptes des sociétés, en passant par leur comptabilité courante. Par le
même occasion, le comptable prend parfois une part essentielle dans la lutte contre le
chômage en encourageant les demandeurs d’emploi à créer leur propre entreprise et à les
accompagner dans cette démarche.

Généralement, un fiduciaire est une personne morale mandatée pour agir en nom et place d’un
mandat en fonction de la portée du mandat.
Chapitre 2 : Présentation de
l’organisme d’accueil et du cadre de
stage
Section 1 : Présentation d’ID JAMAA CONSEILS :
I. Définition du cabinet :
ID JAMAA CONSEILS, est une société de petite et moyenne taille (PME), dont la forme est
une SARL, s’occupant de la comptabilité et de la fiscalité, ainsi que le coté juridique.

Elle doit établir chaque année un inventaire des éléments actifs et passifs, arrêter tous les
comptes en vue d’établir le bilan, pour compte des personnes physiques et morales.

II. Fiche présentative :

 Raison social : ID JAMAA CONSEILS


 Forme juridique : SARL
 Siège social : N°704 LOT MSSEGUINA, DRARGA AGADIR
 Capital : 100 000,00
 Date de création : 2018
 Activité : Cabinet comptable/ Conseils juridiques et fiscaux
 Tel : 06 62 64 12 88/ 05 28 29 73 95
 E-mail : idjamaa.conseils@gmail.com
III. Moyens humains :
1. L’organigramme du cabinet :

Directeur général:
Mr. IDJAMAA
Omar

Assistante de
Le chef comptable:
directeur:
Mlle.Fatima Mr. Khalid

Le comptable:
Mr. Ayoub

Figure N°1 : Organigramme

L’organigramme du cabinet est un organigramme hiérarchique simple qui décrit clairement la


responsabilité de chaque poste.

2. Les services :
a. Le conseil comptable :

La mission au quotidien de ce service, est d’expliquer aux clients, que la comptabilité est plus
d’une obligation fiscale, c’est un outil de gestion, de développement des activités performant.

Cette mission porte sur :

- L’analyse et le classement des documents comptable


- L’imputation et la saisie des écritures comptables
- Le suivi extra comptable des clients et fournisseurs
- L’établissement des comptes de résultat
b. Le conseil juridique :

Il assure aux clients des multiples services tels que :

- La constitution des sociétés


- La cession des parts sociales
- La modification du capital social
- La rédaction des documents juridiques
- Secrétariat juridique annuelle

c. Le conseil fiscal :

Les clients bénéficient – par ce conseil – d’une meilleure visibilité de tous les avantages
fiscaux édictés par les lois de finances du Maroc.

Ce conseil porte sur toutes les catégories d’impôts existants comme :

- L’impôt sur la société (IS)


- L’impôt sur le revenu (IR)
- La TVA
- La taxe professionnelle

IV. Moyens techniques :


Pour mieux rapprocher entre ces trois conseils, le cabinet à adopter un système informatique à
la pointe.

En vue de réaliser ses objectifs, le cabinet dispose d’un matériel performant et qui répond aux
nouvelles normes informatiques.

Ce matériel est composé essentiellement par un ensemble d’ordinateurs de bureaux de la


marque DELL et HP, chacun est lié avec un réseau de câbles spéciaux qui permettent la
transformation des informations de l’ordinateur à l’imprimante.

En plus de ça, la société utilise un logiciel de gestion et de comptabilité, c’est le logiciel


« Synergie ».

Ce logiciel est l’un des logiciels les plus adaptés à la réalité et aux besoins de l’entreprise
marocaine. Il se différencie particulièrement par le fait de réunir entre les fonctionnalités les
plus avancées et l’ergonomie conviviale qui facilite tout traitement comptable de l’entreprise.

Pour les opérations juridiques et fiscales, le cabinet utilise un ensemble des sites selon le
besoin. Par exemple :
- DAMANCOM.ma pour la déclaration de la CNSS
- OMPIC.org.ma pour la demande du Certificat Négatif
- DGI.gov.ma pour la déclaration des impôts
- MAHAKIM.ma pour la demande de Registre de Commerce et d’autres documents
juridiques

V. Les catégories des clients :


Comme toutes les entreprises, ID JAMAA CONSEILS possède d’une large clientèle dans des
différents domaines tels que :

- Les travaux divers de construction


- Les cafés
- Les coiffures
- Les menuisiers
- Les stations
- Les restaurants
- Les médecins
- Les parapharmacies…
Section 2 : Les tâches effectuées durant la période du stage :
I. Classement des documents comptables :
Le classement des dossiers reste toujours une problématique, c'est une opération très
importante vu les mouvements des documents et les opérations qui se déroulent chaque mois
et plutôt chaque jour, ça peut être un miroir de comptable lui-même, une bonne organisation
égale une bonne gestion des documents, aucune difficulté pour avoir une tel pièce, le cas
contraire engendre de perte de temps et plus de stresse.

Donc, dans cette tâche on classe les documents comptables (factures d’achat, factures de
vente, relevés bancaire…) dans un ordre chronologique, selon leur nature.

1. Rubrique factures d’achat :

Elle regroupe toutes les factures relatives aux achats qui concernent l’activité de l’entreprise
payées par chèque ou espèces.

Figure N°2 : Facture d’achat


2. Rubriques factures de ventes :

Elle contient toutes les factures qui justifient toute sortie d’un produit ou d’un service de
l’entreprise.

Figure N°3 : Facture de vente

3. Rubrique de la banque :

Elle inclut tous les relevés bancaires avec les avis de débit et de crédit qui reflètent les
mouvements effectués auprès de la banque.
Figure N°4 : Avis de crédit

Figure N°5 : Relevé bancaire


Figure N°6 : Avis de débit
4. Rubrique de la TVA :

Elle englobe toutes les déclarations avec les reçus de paiement de la TVA.

Figure N°7 : Formulaire de la déclaration de la TVA

5. Rubrique des divers :

Elle regroupe les déclarations de l’IR, l’IS, le loyer, les assurances etc…

Exemple :

Figure N°8 : Formulaire de la déclaration de l’IS


II. La vérification des documents comptables :
Cette phase se déroule en parallèle avec celle du classement, et pendant laquelle le comptable
doit vérifier l’existence d’un nombre de critères, tels que :

 Chaque facture soit de vente ou d’achat doit comporter les éléments suivants : N°
d’identification fiscale de la société, du registre de commerce, de la caisse nationale,
de la sécurité sociale, etc…

 Les relevés bancaires, les factures d’eau et d’électricité, les factures des frais de
téléphones, les quittances du loyer, etc…, de chaque mois doivent figurer
successivement ;

III. L’établissement d’une facture :

La facture est un document commercial, juridique et comptable établi par un professionnel


lors d’une vente de bien ou de prestation de service.

Cette facture doit contenir les informations suivantes :

- Date d’opération
- N° de facture
- Nom du client
- ICE du client
- Les biens/ services d’opération
- Les quantités
- Les prix unitaires
- Le montant total (HT et TTC)
- La TVA
- Les informations du fournisseur (ICE, N° de registre de commerce, Identifiant fiscal,
…)
Figure N°9 : Une facture
IV. La saisie des opérations comptables :

Après la vérification et le classement des documents comptables, on procède à l’étape finale


quelle est la saisie.

Cette saisie porte sur les journaux qui doivent comprendre :

- La date
- Les numéros de comptes
- Les montants à débiter et à créditer
- Le libellé (Compostant le N° de la facture et le nom du fournisseur)

Figure N°10 : Un journal

Ce type des journaux dites auxiliaires, et ils sont cinq :

1. Journal d’achat :

Le journal d’achat est le document comptable qui enregistre toutes les écritures d’achats dans
la comptabilité d’entreprise. Ces écritures doivent apparaître de manière chronologique et
continue.
Figure N°11 : Un journal d’achat

2. Journal de vente :

Le journal des ventes est le livre comptable où sont enregistrées toutes les écritures
comptables relatives aux ventes réalisées par l’entreprise.

Il peut s’agir de ventes de produits finis, de vente de marchandises ou bien de prestations de


services.

Figure N°12 : Un journal de vente

3. Journal de la banque :

Chaque banque de l’entreprise doit savoir son propre journal, car une entreprise peut savoir
différents banque, comme dans la même banque elle peut y avoir des différents comptes
ouverts. Et avant la comptabilisation des opérations figurantes aux relevés bancaires du même
mois, il faut contrôler la correspondance entre les factures payées par chèque et les relevés
bancaires et enregistrer les flux (encaissement ou décaissement)
Figure N°13 : Un journal de la banque

4. Journal de la caisse :

Le journal Caisse est semblable à celui de la banque, on doit enregistrer les factures payées en
espèces, soit factures liées à l’exploitation ou factures diverses, ainsi que les bons de caisse, et
l’argent retirée de la banque pour alimenter la caisse, qu’on appelle virement de fonds sans
oublier de comptabiliser les montants des timbres figurants dans les factures même si le
montant est très petit.

Figure N°14 : Un journal de caisse


5. Journal des opérations diverses :

Le journal des opérations diverses permet d’enregistrer les opérations comptables qui ne
concernent ni le journal des achats, ni le journal des ventes, ni les journaux de trésorerie.

Figure N°15 : Un journal des opérations diverses

V. La déclaration de la TVA :
La TVA est un impôt global dans la mesure il frappe la généralité des biens et services vendus
au Maroc quel que soit leur origine et quel soit la qualité du vendeur (fabriquant, grossiste,
commerçant, importateur…)

Il existe deux régimes : le régime d’encaissement, et le régime de débit.

 Régime d’encaissement :

L’encaissement est constitué par toutes les sommes perçues tel que le prix de marchandise,
service et acompte.

L’encaissement peut être total ou partiel.

 Régime de débit :

Le régime de débit concise la facturation où l’inspiration en comptabilité de la créance.


1. Calcul de la TVA :

Pour calculer le montant de la TVA, il suffit de diviser le prix Hors Taxe (HT) par 100 puis le
multiplier par :

- 20 pour une TVA à 20%


- 14 pour une TVA à 14%
- 10 pour une TVA à 10%
- 7 pour une TVA à 7%

Il faut ensuite rajouter le montant obtenu au prix HT pour avoir le prix TTC

TTC= Montant HT+ (Montant HT*taux de la TVA)

HT= Montant TTC/ 1+ taux de la TVA

2. Déclaration de la TVA :

Il existe deux types de déclaration :

 Déclaration mensuelle :

Elle est obligatoire pour les redevables dont le chiffre d’affaire taxable encaissé au cours de
l’année écoulée atteint ou dépasse 1.000.000,00 DHS et toute personne n’ayant pas
d’établissement au Maroc et y effectuent des opérations imposables.

 Déclaration trimestrielle :

Sont imposable sous le régime de la déclaration trimestrielle les redevables dont le chiffre
d’affaire encaissé au cours de l’année écoulée est inférieur à 1.000.000,00 DHS et les
nouveaux redevables pour la période de l’année civile en cours.
3. La télé déclaration de la TVA :

Dans le cadre du plan Maroc Numeric 2020, le Ministère de l’Economie et des Finances, en
concertation avec la Direction Générale des impôts, a développé en 2015 le service SIMPL. Il
s’agit d’un service de télé déclaration qui permet aux entreprises marocaines de s’acquitter de
leurs obligations fiscales en ligne.

a. Les services SIMPL :

Les services SIMPL actuellement disponibles se présentent comme suit :

 SIMPL-Adhésion : pour l’adhésion en ligne aux services SIMPL ;


 SIMPL-TVA : pour la déclaration et le paiement en ligne de la taxe sur la
valeur ajoutée ;
 SIMPL-IS : pour la déclaration et le paiement de l’impôt sur les sociétés ;
 SIMPL-IR : pour la déclaration du Revenu global annuel.

En plus des services SIMPL, la CNSS a mis en place le portail DAMANCOM qui vous donne
accès à deux modes de télé déclaration :

 Mode EFI ou Echange des Formulaires Informatisés, pour les PME


 Mode EDI ou Echange des Données Informatisées, pour les grandes entreprises.

b. Démarche de télé déclaration :


Figure N°16 : La démarche de la télé déclaration
VI. Création d’une entreprise :
1. Certificat négatif :

Tout commence par la dénomination de l’entreprise.

Le certificat négatif est un document administratif délivré par « l’Office Marocain de la


Propriété Industrielle et Commerciale » (OMPIC), et a une durée de validité de 90jours.

Il atteste que le nom commercial demandé par le créateur d’entreprise n’est pas déjà utilisé, et
il peut être utilisé pour l’immatriculation au registre du commerce.

Exemple du certificat négatif :

Figure N°17 : Le certificat négatif


2. Contrat de bail :

Pour qu’elle soit valablement constituée, toute société au Maroc doit avoir un siège social.

Le gérant de la société a le choix de louer un local et donc conclure un contrat de bail. Ce


contrat doit obligatoirement être établi au nom de la société en cours de la constitution,
représentée par son gérant.

Après signature légalisée du propriétaire et du gérant de la société, le contrat de bail doit être
enregistré.

Figure N°18 : Le contrat de bail


3. Etablissement des statuts :

Un investisseur ne peut créer une société sans statuts. Cet acte notarié est indispensable pour
déterminer les détails techniques de l’entreprise. Ces renseignements sont à définir avec le
cabinet juridique chargé du dossier de la création.

NB : Ce statut doit être légalisé

Le statut juridique diffère selon la forme de l’entreprise : personne physique ou personne


morale.

Extrait d’un modèle de statut juridique marocain :

Figure N°19 : Extrait du statut juridique


4. Déclaration de souscription et de versement:

Document établi et signé par le président dans lequel il déclare le montant des versements
effectués par les actionnaires. Il est établi par acte notarié déposé au tribunal du lieu du siège
social.

5. Blocage du montant du capital libéré :


Les sociétés commerciales comme la SARL, SA, … doivent bloquer leur montant du capital
libéré à une banque par l’obtention d’une attestation de la banque sur la base des bulletins de
souscription et le montant du capital libéré.

Le dépôt doit être à la réception des fonds par la société.

6. Enregistrement des actes et dépôt des statuts :

L’enregistrement des actes vise à apporter une date certaine aux contrats et convention ainsi
qu’à assurer la conservation des actes conclus.

Les documents à enregistrer sont le statut et le contrat de bail ; ils doivent être enregistrés
dans la direction régionale des impôts représentée au sein du centre régional d’investissement
(CRI).

Ainsi le dépôt des statuts doit être au niveau du secrétariat greffe du tribunal de première
instance du ressort duquel dépend la société, avec un délai qui ne dépasse pas 30 jours à partir
de la date de création de l’entreprise.

7. Inscription à la taxe professionnelle :

La demande d’inscription à la taxe professionnelle est une formalité que permet de choisir le
régime fiscal et d’obtenir l’identifiant fiscal à la taxe professionnelle.

La demande d’inscription à cette taxe est disponible sur le site www.tax.gov.ma, ainsi que les
documents de constitution de l’entreprise, et le lieu d’inscription est toujours la direction
régionale des impôts représentée au sein du centre régional d’investissement (CRI).
8. Immatriculation au registre de commerce :

L’immatriculation au registre de commerce permet à la société d’avoir une existence


juridique. Elle est tenue de préparer une demande sur deux imprimés avec signature
légalisée, accompagnées de la déclaration de la taxe professionnelle, du certificat négatif et
des statuts.

Les documents à soumettre pour l’immatriculation dépendent de la forme juridique de la


société comme présentés sur le site : www.service-public.ma

9. Affiliation à la CNSS :

L’affiliation permet d’identifier un employeur auprès de la CNSS en lui attribuant un numéro


d’affiliation. Cela permet à la société de déclarer les salaires de ses employés et de payer les
cotisations correspondantes.

Les documents nécessaires sont :

 Pièce d’identification du gérant,


 Copie des statuts,
 Copie du PV de nomination du gérant si celui-ci n’est pas nommé dans les statuts,
 Copie du certificat d’inscription au registre de commerce,
 Copie d’inscription à la taxe professionnelle.

10. Publication officielle :

Après l’immatriculation au registre de commerce, la publication dans les annonces légales est
obligatoire.

Toutes les sociétés commerciales doivent le faire. Pour les SA, SNC,…, la publication se fait
en deux étapes : la première dans un Journal d’annonces légales avant immatriculation au RC
et la seconde dans un Journal d’annonces légales et au Bulletin officiel après immatriculation.
Pour les autres formes de sociétés commerciales, la publication dans un Journal d’annonces
légales et au Bulletin officiel se fait après l’immatriculation au RC.
Chapitre 3 : Etude de rentabilité d’un
cabinet comptable
Cas d’ID JAMAA CONSEILS
I. Généralités sur la rentabilité :
1. Définition de la rentabilité :
Dans la linguistique financière des entreprises, le mot « rentabilité » est employé dans
plusieurs sens :

Il est souvent exploité comme synonyme de profit en valeur absolue, « l’entreprise n’a pas eu
de rentabilité à cet exercice » signifie presque l’entreprise n’a pas réalisé de profit à cet
exercice.

Au sens strict, la rentabilité comporte deux caractéristiques spécifiques : c’est une capacité et
un potentiel de rendement. C’est donc la mesure de la rémunération des apporteurs des
capitaux, propriétaires de l’entrepris.

Au sens large, elle évoque l’aptitude de toutes sortes des capitaux à apporter de l’argent. Il
existe plusieurs sortes de rentabilité parmi lesquelles j’évoque :

 La rentabilité économique.
 La rentabilité financière.

2. Les partenaires de l’entreprise intéressés par l’étude de la


rentabilité :
La rentabilité d’une entreprise est sa capacité à maintenir et à rémunérer les fonds mis à sa
disposition. Toute action économique met on œuvre des moyens en vue d’obtenir des résultats
en intéressant plusieurs partenaires notamment :

 Les salariés
 Les actionnaires
 Les fournisseurs
 Les prêteurs
 Les clients
 Les pouvoirs publics
 Les banquiers
3. Etude de rentabilité du cabinet ID JAMAA CONSEILS :
a. Etablissement du CPC :

Exercice Exercice
2020 2019
E I PRODUITS D’EXPLOITATION
X Vente des biens et services 311 500,00 218 716,56
P produits
L Chiffre d’affaires 311 500,00 218 716,56
O TOTAL I 311 500,00 218 716,56
I II CHARGES D’EXPLOITATION
T Achats consommés de matières et 60 479,99 16 301,00
A de fournitures
T Autres charges externes 38 228,14 33 901,70
I Impôts et taxes 44,00 10,00
O Charges de personnels 86 108,27 63 137,87
N Dotations d’exploitation 5887,28 6244,88
TOTAL II 190 747,68 119 595,45
III RESULTAT D’EXPLOITATION 120 752,32 99 121,11
(I-II)
F IV PRODUITS FINANCIERS 0 0
I TOTAL VI 0 0
N V CHARGES FINANCIERES
A Perte de change 1756,83 9,15
N TOTAL V 1756,23 9,15
C VI RESULTAT FINANCIER (IV-V) -1756,23 -9,15
I
E
R
VII RESULTAT COURANT (III-VI) 118 995,49 99 111,96
N VIII PRODUITS NON COURANTS 0 0
O TOTAL VIII 0 0
N IX CHARGES NON COURANTES 0 0
TOTAL IX 0 0
C X RESULTAT NON COURANT 0 0
O (VIII-IX)
U
R
A
N
T
XI RESULTAT AVANT IMPOTS 0 0
(VII+X)
XII IMPOTS SUR LES RESULTATS 7 412,51 4 412,51
XIII RESULTAT NET (XI-XII) 111 582,98 94 699,45

Figure N°20 : Le compte des charges et des produits 2019/2020

Actif économique= 300 366,34 DHS


Capitaux propres= 306 282,43 DHS

Dettes financières= 80 683,44 DHS

Taux d’intérêt = 8% / Taux d’impôts = 30%

b. Calcul des rentabilités :


 La rentabilité économique :

La rentabilité économique permet d’apprécier la rentabilité des capitaux investis soit les
capitaux propres et les dettes financières (moyens apportés par les investisseurs : actionnaires
et créanciers).

Elle permet de mesurer la performance réalisée au niveau de l’activité courante (commerciale


et/ou industrielle) indépendamment du financement (avant charges financières).

Calcul :

Résultat d ' éxploitation


Re =
Actif économique

120 752,32
= 300366,34

= 40,3%

Interprétation :

On a Re= 40,3%, donc chaque 100 dh investi dans l’actif économique rapporte 40,3 dh du
résultat d’exploitation.
 La rentabilité financière :

La rentabilité financière mesure la capacité des capitaux investis par les actionnaires et
associés (capitaux propres) à dégager un certain niveau de profit.

La rentabilité financière nette est égale à la capacité d'autofinancement nette.

La capacité d'autofinancement nette est la capacité d'autofinancement diminuée des charges


de maintien du potentiel de production destinées au renouvellement de l'outil productif et à la
couverture des risques d'exploitation) rapportée aux capitaux propres.

Calcul :
'
Résultat net de l exercice
Rf =
Capitaux propres

111582,98
=
306 282,43

= 36,43%

Interprétation :

On a Rf = 36,43%, donc chaque 100 dh investi par les actionnaires rapporte 36,43 dh du
résultat net de l’exercice (RNE).
4. Commentaire général :
Après avoir étudié et calculer la rentabilité économique et la rentabilité financière du cabinet,
on voit que les résultats sont positifs et plus que ça, ils sont très bons pour le cabinet, car
généralement les entreprises cherchent à augmenter ces indicateurs en augmentant le résultat
d’exploitation pour la rentabilité économique, et l’augmentation du RNE pour la rentabilité
financière.

Généralement, on peut dire que le cabinet n’a pas du manque au niveau de la rentabilité, et
qu’il est rentable d’une façon très bonne.
CONCLUSION :
En guise de conclusion, j’ai estimé que ce stage était pour moi une occasion pour m’initier à
transformer la théorie apprise en pratique quotidienne. Ainsi il m’a rapproché de près du
déroulement du travail, des tâches et des missions qu’un fiduciaire prend en charge.

Ce stage m’a beaucoup aidé à forger ma carrière professionnelle et à constituer une idée sur la
gestion des opérations financières. Aussi qu’il était très fructifiant parce que j’ai eu
l’opportunité d’utiliser mes propres capacités techniques pour mieux connaître le monde réel
des affaires et gérer ses situation.

Le marché de travail d’un expert-comptable reste toujours très vaste et très rentable. Mais ce
qu’on peut dire, c’est que malgré qu’on apprenne peu on gagne de grands atouts et
d’importants acquis.

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