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Borbeau Cyril BTS Comptabilité et Gestion

CFSA AFTEC Tours Session 2017-2019


Borbeau Cyril BTS Comptabilité et Gestion

Remerciements

Je souhaite remercier Les experts comptables Mme Carine LE FERRAND, M. Eloi


BRESSAND et M. Julien BILLY de m’avoir accepté au sein du cabinet comptable SOREGOR
pour réaliser mon BTS Comptabilité et Gestion en alternance alors que je ne possédais
aucune expérience dans ce domaine.

Je souhaite également remercier Mme Hélène PETIT pour m’avoir accompagné tout
au long de cette formation mais aussi pour sa patience et sa bienveillance quotidienne.

Donc, d’une manière générale, je remercie toutes ces personnes de m’avoir permis
d’apprendre un métier dans lequel je m’épanouis et dans lequel je souhaite grandir sachant
qu’ils m’accompagneront dans mes études tant que je souhaite évoluer.
Borbeau Cyril BTS Comptabilité et Gestion

Table des Matières


Présentation du Contexte ............................................................................................................. 1
I. Introduction ................................................................................................................................. 1
1. Présentation de la structure .................................................................................................... 1
2. Les clients ................................................................................................................................ 1
3. Système d’information comptable .......................................................................................... 1
II. Insertion en entreprise ................................................................................................................ 2
1. Motivation du choix de lieu du stage : .................................................................................... 2
2. Tâches confiées en entreprise ................................................................................................. 2
3. Choix de l’étude professionnelle ............................................................................................. 2

Partie 1 : Présentation d’un processus .......................................................................................... 3


I. Le tri des pièces comptables ....................................................................................................... 3
II. Saisie des factures de ventes....................................................................................................... 4
III. Saisie des factures d’achat ...................................................................................................... 4
IV. Saisie des relevés de banque................................................................................................... 5
V. Le lettrage des comptes .............................................................................................................. 7
VI. Déclaration de la TVA .............................................................................................................. 7
1. Généralités .............................................................................................................................. 7
2. Préparation de la TVA.............................................................................................................. 8
3. Déclaration de la TVA .............................................................................................................. 9
4. Traitement comptable de la déclaration de TVA .................................................................... 9
VII. Conclusion ............................................................................................................................... 9
VIII. Processus de déclaration de la TVA : JMOT .......................................................................... 10

Partie 2 : La veille sociale, fiscale et comptable ........................................................................... 11


I. Présentation de la veille professionnelle .................................................................................. 11
1. Généralités ............................................................................................................................ 11
2. Objectifs................................................................................................................................. 11
II. Veille informationnelle à SOREGOR .......................................................................................... 11
1. Traitement de la documentation et diffusion ....................................................................... 11
2. Conservation et archivage de la documentation .................................................................. 12
3. Demandes de documentation ponctuelles ou spécifiques ................................................... 12
4. Périodicité de la veille ........................................................................................................... 12

Annexes ................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.


I. Visuel du logiciel de Saisie (Factures d’achat) ..................................... Erreur ! Signet non défini.
II. Visuel de Scan Bank (écritures bancaires) ........................................... Erreur ! Signet non défini.
III. Tableau de calcul de TVA (préparatoire) ......................................... Erreur ! Signet non défini.
IV. Visuel Netvibes (agrégateur de flux) ............................................... Erreur ! Signet non défini.
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Présentation du Contexte
I. Introduction
1. Présentation de la structure

Le cabinet comptable SOREGOR a été créé en 1969 à Angers et est aujourd’hui bien
implanté sur la moitié Ouest de la France et en région Parisienne. Il a pour ambition un
déploiement sur le territoire national, notamment dans le Sud-Ouest afin de se trouver au
plus près des entrepreneurs.

La société a pour vocation la réussite de ses clients en facilitant la gestion quotidienne


des entreprises et en faisant grandir l’entrepreneur dans un cadre de relation humaine
durable.

Ses activités historiques sont l’expertise comptable et le commissariat aux comptes mais
le groupe intervient aussi sur des métiers complémentaires indispensables pour ses clients
tels que l’expertise sociale et juridique, l’informatique, la formation et le conseil. En Indre-et-
Loire, SOREGOR s’allie avec le cabinet d’avocat TGS pour ce qui concerne la partie juridique
et centralise les activités sociales telles que la paie au cabinet de Saint-Avertin.

En Indre-et-Loire, 5 cabinets se sont ouverts. Ils sont situés à Saint-Avertin, Chinon,


Loches, Amboise, Bourgueil et Château-Renault.

2. Les clients

Les clients du groupe SOREGOR ont des typologies différentes. En effet, il est possible de
trouver des petites et moyennes entreprises de tout secteurs et bénéficient d’un
accompagnement personnalisé afin de répondre à leurs attentes et à leurs besoins.

3. Système d’information comptable

Le cabinet comptable utilise différents logiciels pour réaliser les tâches qui lui
incombent. Récemment, ils ont créé un bureau virtuel regroupant toutes les applications
nécessaires afin de pouvoir y accéder peu importe le lieu où l’on se trouve.
En ce qui concerne les logiciels, SOREGOR utilise le pack ADVENTI (taxes, production
expert, GI, Paie) et Sage SCANBANK expert pour les écritures bancaires.

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II. Insertion en entreprise


1. Motivation du choix de lieu du stage :

Le choix d’un cabinet comptable pour effectuer mon alternance m’a été conseillé car,
étant novice dans le domaine de la comptabilité, c’est dans cet environnement qu’il est le
plus facile d’apprendre.
L’avantage du cabinet comptable par rapport à un service comptabilité dans une
entreprise est la possibilité de traiter un grand panel de dossiers.
En effet, il sera possible de traiter des entreprises individuelles et des sociétés, traiter des
déclarations de TVA en CA12 ou CA3 ou encore des BIC et des BNC.

Après expérience, le milieu du cabinet comptable est bien un milieu extrêmement formateur
dans lequel il est possible d’appliquer la théorie qui est vue lors des semaines de formation
au centre de formation d’apprentis.

2. Tâches confiées en entreprise

Lors de mes semaines de présence en entreprise, différentes tâches me sont confiées. Etant
proche du bureau d’accueil, je suis chargé d’accueillir les clients physiquement et de répondre au
téléphone afin de pouvoir les orienter au mieux.
Ensuite, il m’est demandé de réaliser la saisie pour les différents dossiers gérés par mes
collègues. Je m’occupe de :
- la saisie des pièces comptables d’achats et de vente
- la saisie de la banque
- la révision de quelques dossiers
- du lettrage
- la relance de certains fournisseurs afin d’obtenir les pièces comptables manquantes
- de la déclaration la TVA.
- de l’archivage des dossiers et de trier les documents et revues liés à l’activité comptable
nous servant lors de la veille informationnelle.

3. Choix de l’étude professionnelle

L’étude professionnelle choisie porte sur le suivi d’un dossier client afin d’aboutir à la
déclaration de la TVA.
Les différentes étapes nécessaires à cela vont être détaillées, de la réception des pièces
comptables au remplissage du formulaire (CA3 ou CA12) en passant par la saisie des factures
et de la banque.

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Partie 1 : Présentation d’un processus


Je vais vous présenter le processus qui aboutit à la déclaration de TVA sur un dossier
client. La première étape pour réaliser la déclaration est la récupération des documents
clients. Pour ce faire, soit le client les apporte de lui-même en temps voulu, soit il est
nécessaire de le lui rappeler. Afin de demander au client de ramener ses documents, il est
possible de l’appeler ou de lui envoyer un mail. Il est même souvent nécessaire d’utiliser les
deux méthodes et de réaliser des relances afin d’obtenir les documents en temps et en
heure pour réaliser la déclaration sans dépasser le délai imposé par le centre des impôts
(entre le 15 et le 24 du mois en fonction du régime d’imposition).

La comptabilité du client peut être effectué de plusieurs manières ; en comptabilité


de trésorerie ou en comptabilité d’engagement.
La comptabilité de trésorerie est une comptabilité qu’il est possible de qualifier de rapide. Elle
se base sur le relevé de compte du client. Cela implique que les ventes sont comptabilisées à
chaque règlement d’un client et les achats à chaque paiement d’un fournisseur. Nous
n’utilisons donc pas les comptes 401 (Fournisseurs) et 410 (Clients). Cependant, cela n’est pas
possible pour toutes les entreprises. Celles qui le peuvent sont celles qui relèvent des BIC
(Bénéfices Industriels et Commerciaux) et qui ne dépassent pas les seuils suivants : 789 000
euros de chiffre d’affaires hors taxes par an pour les activités d’achat-revente et 238 000 euros
par an pour les activités de services et enfin, celles qui relèvent des BNC (Bénéfices Non
Commerciaux).
La comptabilité d’engagement correspond à la tenue de comptabilité classique et plus
complète. Les pièces comptables sont saisies dans le logiciel comptable de l’entreprise (ici
logiciel du cabinet) à leur date d’émission, puis les écritures bancaires sont liées aux comptes
clients et fournisseurs et enfin, un lettrage est réalisé afin de rapprocher les pièces et leur
paiement.

I. Le tri des pièces comptables

Une fois les documents reçus, différentes tâches vont devoir être nécessaires avant de
pouvoir réaliser la déclaration de TVA. La première consiste à trier les pièces. Il convient de
séparer les relevés de banque, les factures d’achats, les factures de ventes et les « autres
pièces » tels que les relevés de factures, les notes d’informations ou encore les pièces
nécessaires au bilan mais qui ne sont pas nécessaire à la déclaration de TVA.

Une fois le tri par « types » de pièces fait, un second tri est réalisé en fonction des dates.
Il faut les classer mois par mois pour ne pas saisir les pièces du mois suivant et saisir en
premier les pièces des mois précédents. En théorie, il ne faut pas saisir des factures aux
dates antérieures à la déclaration de TVA du mois en cours car cela modifie la TVA du mois
terminé. Per exemple, si nous saisons la TVA du mois d’octobre et que le client nous fournis
des factures du mois de Février, il ne faut pas enregistrer la facture à sa date de facture car

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cela modifierait la déclaration de Février. Cependant, il est important de saisir la facture à sa


date d’émission c’est pourquoi nous réalisons un tableau de suivi des TVA.

II. Saisie des factures de ventes

Quand les factures sont triées, il faut les saisir à l’aide du logiciel comptable à
disposition, ici, il s’agit du logiciel Adventi. L’avantage de ce logiciel et la saisie semi-
automatique.

Pour les factures de ventes de l’entreprise, il faut dans un premier temps renseigner le
compte général (410 ou 411) puis le compte auxiliaire. En fonction des entreprises, cela peut
être le nom du client ou les premières lettres de son nom mais s’il n’existe pas, il faut le
créer. Ensuite, il faut renseigner le libellé de la facture. Par défaut, le logiciel remet le nom
du compte auxiliaire. Si c’est le nom du client on le laisse sinon on l’écrit et on rajoute le taux
de TVA appliqué sur la facture pour faciliter la déclaration de TVA.

Ensuite, il faut renseigner le numéro de facture, la date et le montant TTC. Lorsque le


montant TTC est validé, le logiciel éclate automatiquement le montant en HT et TVA en
fonction des comptes de produits et TVA renseignés habituellement. Lors de cette étape, il
est important d’être vigilant afin de vérifier que les comptes sont les bons et que les
montants répartis sont les bons. S’il y a une erreur, il convient de modifier les numéros de
comptes produits, le montant HT et le compte de TVA collectée. Si toutes les données sont
bonnes et correspondent à la pièce comptable, alors il faut la valider et enregistrer la facture
suivante jusqu’à ce que les factures du mois concerné soient intégralement saisies.
Par commodité, les factures du mois suivant ne sont pas saisies pour le moment. Elles le
seront lors de la saisie du mois concerné.

III. Saisie des factures d’achat

Quand toutes les factures de ventes sont saisies, ce sont aux factures d’achat d’être
enregistrées. Le processus général reste le même. Dans un premier temps, il faut renseigner
le compte fournisseur général (401) puis le compte auxiliaire correspondant au fournisseur.
Par exemple, s’il y a une facture du fournisseur Métro, il faut utiliser le compte 401 METRO.
Si le fournisseur n’existe pas, il faut le créer. Une fois le compte auxiliaire remplis, par défaut
le libellé indique le nom du fournisseur. Ensuite, il faut remplir le champ numéro de pièces,
la date de facture et le montant TTC.

Le numéro est le numéro qui est inscrit par nos soins. En effet, dès le début de
l’exercice, la première facture est numérotée par ordre croissant. Si la facture donnée
correspond à un mois antérieur, il faut lui donner le numéro de la dernière facture du mois
qu’elle concerne et lui ajouter une lettre de l’alphabet toujours par ordre croissant. Cela

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permet de la retrouver plus facilement que si elle est classée à la suite des autres factures.

Dès lors, comme pour la facture de vente, le montant est réparti en fonction du
compte de charge renseigné précédemment pour le même fournisseur. Or, ici, il est
important de bien détailler la facture d’achat car, régulièrement, il faut éclater le montant
entre plusieurs comptes de charges.
En effet, l’entreprise peut, sur une même facture, acheter des matières premières (601), du
petit outillage (6063), ou encore des fournitures de bureau (6064) ou même, des dépenses
personnelles à enregistrer TTC dans le compte 108 (compte de l’exploitant) ou 455 (associés-
compte courant). C’est pourquoi il faut être attentif et bien effectuer les calculs nécessaires
pour bien retomber sur le montant TTC avec le bon montant HT et le bon montant de TVA.

Lorsqu’on est sûrs que la facture est correctement saisie, il faut la valider et passer à la
suivante jusqu’à épuisement des factures d’achat du mois concerné. Comme pour les
factures de ventes, par commodité, les factures du mois suivant ne seront saisies qu’au
moment de la saisie des factures du mois concerné.

Pour donner suite à une de mes idées, la numérotation des factures d’achat va être
changée pour le prochain exercice des clients pour éviter de retourner dans le dossier client
s’il nous donne des factures en retard. De ce fait la numérotation débutera par le numéro du
mois (01 à 12) puis par ordre croissant. Donc, par exemple, la première facture donnée au
mois de juillet sera numérotée 07-1 ou 071. Donc, les factures des mois précédents données
en retard seront classées avec les factures du mois en cours. Cela simplifiera le classement et
la numérotation lorsque le dossier du client n’est pas présent en totalité au cabinet.

IV. Saisie des relevés de banque

Une fois que toutes les pièces comptables ont été saisies, c’est au tour de la banque
d’être saisi. Pour ce faire, il est nécessaire de posséder les relevés de banque du client. Dans
le cabinet Soregor, nous recevons une fois par semaine les écritures bancaires de façon
dématérialisée via un transfert de fichier dans le logiciel Sage Scanbank Expert. Pour que ce
soit possible, il est nécessaire que le client donne son accord par voie écrite car, le fichier est
un lien direct entre la banque et le cabinet et concerne les mouvements de son/ses
compte(s). Une fois l’accord signé, la banque nous transmet les mouvements réalisés sur le
compte bancaire du client chaque semaine.

Donc, une fois que nous avons les relevés papier du client et le fichier informatique, il
convient de répartir les différents mouvements dans les comptes correspondant. Scanbank
utilise le même plan comptable que le logiciel de saisie Adventi mais le lien ne se fait pas
automatiquement.
En effet, si lors de la saisie, un nouveau compte fournisseur ou client à été créé, il faut alors,
avant de répartir les mouvements bancaires dans les comptes fournisseurs ou client,
importer le plan comptable Adventi dans Scanbank par un jeu de manipulations

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informatiques. Lorsque cette manipulation est faite, il faut alors répartir les paiements et les
recettes dans les comptes correspondants.

Visuellement, le logiciel se présente comme un tableau avec presque les mêmes


colonnes que le relevé de compte papier (date, libellé, débit, crédit). Il y a en plus une
colonne « Compte » dans lequel il faut renseigner le compte client ou fournisseur ou compte
de charge, et une colonne « libellé complémentaire » dans laquelle il est possible d’avoir
plus d’information concernant le libellé principal.

Afin d’aider à la répartition des mouvements financiers, Scanbank permet de réaliser


des « affectations automatiques » qu’il est nécessaire de paramétrer une première fois pour
pouvoir être applicable pat la suite. Pour ce faire, il suffit de renseigner le nom de
l’affectation automatique, la chaîne de caractère à repérer dans le libellé, le montant si c’est
pertinent, le sens (débit ou crédit) et le compte dans lequel il doit être enregistré. Une fois
tous ces champs renseignés, il faut donc lancer l’analyse des écritures et le logiciel affectera
automatiquement chaque mouvement correspondant aux données dans le compte
concerné. Il est également possible « d’éclater » un montant lors de l’affectation
automatique.
Il faut donc regarder chaque ligne pour vérifier son affectation si elle est automatique ou
renseigner le compte d’enregistrement s’il n’a pas été renseigné. Il est aussi nécessaire de
s’attarder sur les remises de chèques car, généralement, une entreprise dépose plusieurs
chèques en même temps et c’est au comptable de les rattacher aux bons clients. Il est aussi
nécessaire d’éclater les différents paiements réalisés avec les cartes bancaires à paiement
différé car, un seul prélèvement s’effectue en fin de mois pour la totalité des paiements
réalisés.

Une fois que tous les mouvements ont été répartis dans les comptes adéquats de
manière manuelle ou automatique, il faut exporter les données de Scanbank pour les
importer dans Adventi, de nouveau par un jeu de manipulations informatiques.
Lorsque la manipulation est réalisée, il convient de vérifier que le solde du compte 512
corresponde bien au solde du relevé de banque. S’il concorde, il est possible de passer à
l’étape suivante. Si, cependant, il n’est pas correct, il faut reprendre les relevés de comptes
et le comparer au compte 512 de notre logiciel comptable afin de trouver d’où vient la
différence. Il ne faut pas laisser un dossier client avec un écart entre le compte 512 et le
relevé de banque car, cela implique qu’il manque une écriture ou, au contraire, qu’il y en a
une en double.
Lorsque l’erreur est localisée, il faut passer l’écriture manuellement.

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V. Le lettrage des comptes

Une fois que les pièces comptables et les relevés de banque sont saisis et que le solde du
compte 512 correspond au relevé de banque papier, il faut réaliser le lettrage des comptes.
Le lettrage est une manipulation comptable qui permet le rapprochement de montants
dans un compte de tiers (fournisseurs, clients). Cela permet de lier une facture à un
paiement lors de l’attribution d’une lettre identique à la facture et au paiement. Cela a pour
intérêt de vérifier si une facture est payée ou non, de se rendre compte des factures
fournisseurs restantes à payer et de visualiser les factures clients en attente de paiement.
A terme, le lettrage permet de préparer la clôture de l’exercice et facilite l’établissement du
bilan comptable.

Pour réaliser cette tâche, il faut passer sur chacun des comptes clients et
fournisseurs. Le lettrage, d’une manière générale, est plutôt simple à réaliser car un montant
de facture correspond à un règlement mais il arrive qu’une facture soit payée en plusieurs
fois ou alors qu’un paiement concerne plusieurs factures. Lorsque c’est le cas, il faut donc
retrouver les différentes factures concernées par le paiement. Il peut arriver qu’il y ait un
relevé de compte fournisseur ou client qui indique quelles factures sont cernées ou que le
client l’indique mais le plus souvent, c’est au comptable de les retrouver ce qui peut être
fastidieux.

Lors du lettrage, il est recommandé de ne pas se concentrer que sur les comptes de tiers
mais de passer sur chaque classe (de la 1 à la 7) ce qui permet de réaliser un contrôle des
écritures, de corriger les erreurs s’il y en a (mauvaise affectation de compte, mauvais compte
utilisé lors de la saisie, vérifier que toutes les mensualités d’un prêt sont passées) et de
s’interroger si une facture n’est pas lettrée alors qu’elle date de plusieurs mois auparavant.
Cependant, dans ce cas-là, il ne faut pas s’alarmer directement car, il existe des fournisseurs
ou des clients qui ont des délais de paiement à 3 ou 6 mois. Pour s’en assurer, il est possible
de regarder la date d’échéance si elle a été renseignée lors de la saisie, regarder la facture
concernée si elle est encore en possession du comptable ou, si ce n’est pas le cas, regarder
les autres factures du même client/fournisseur qui sont lettrés et calculer le délai de
paiement.

VI. Déclaration de la TVA


1. Généralités

Lorsque les étapes précédentes sont finalisées, il est possible de passer à la préparation
de la déclaration de la TVA puis à la déclaration à proprement parlé.
La TVA ou Taxe sur la Valeur Ajoutée, est un impôt direct sur la consommation. Les
entreprises vont donc jouer le rôle de « collecteurs » auprès de leurs clients sans qu’elle ne
les impacts personnellement car une entreprise augmente son prix de vente du montant de
la TVA due (appelée TVA collectée) auquel elle déduit le montant de la TVA qu’elle doit
payer lors de ses achats (appelée TVA déductible). Donc, de manière simple, le calcul de la

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TVA est : TVA collectée – TVA déductible. Si le résultat est positif, alors l’entreprise devra
verser la différence à l’état et, dans le cas contraire, elle bénéficiera d’un crédit de TVA
déductible sur la prochaine déclaration.

Il existe différentes dates de déclaration de la TVA en fonction des entreprises. Il faut


déclarer la TVA au plus tard le 21 du mois pour les sociétés et pour les autres, les dates sont
le 16 ou le 19 du mois. La répartition entre ces deux dates se fait en fonction de l’ordre
alphabétique. Pour connaître sa date de déclaration de TVA, il suffit de se rendre sur son
espace personnel sur le site des impôts ou de contacter le centre des impôts dont
l’entreprise dépend.

2. Préparation de la TVA

La déclaration de TVA se fait mensuellement, trimestriellement (si le montant de la TVA


annuelle est inférieur à 4000€) ou annuellement (avec 2 acomptes : le premier en juillet de
55% du montant de N-1 et le second en Décembre de 40% de N-1) en fonction du régime
d’imposition (réel normal ou simplifié).
Pour ce faire, au sein du cabinet Soregor de Château Renault, il a été mis en place un tableau
Excel préparatoire regroupant toutes les informations et calculs nécessaire afin de déclarer
le montant exact de TVA.

Il comporte donc plusieurs parties :


- La première concerne les recettes hors taxe (HT) de l’entreprise réparties en
fonction du taux de TVA pratiqué. Il faut y indiquer le montant du solde des
comptes 7
- La deuxième correspond, en fonction des clients, les dû client N-1 et les dû client
N (à calculer chaque mois) afin de ne pas collecter la TVA d’un client qui n’a pas
payé ou déduire de la TVA sur des factures qui ne sont pas réglées (Entreprise
avec TVA sur les encaissements)
- La troisième reprend tous les montants HT déclarés les mois précédents
- La Quatrième concerne la TVA déductible et regroupe les soldes des comptes de
TVA déductible (44566), de TVA sur immobilisation (44562), les dû fournisseurs et
le montant du crédit de TVA s’il y en a un.
- La dernière ligne correspond au calcul effectué et donne le résultat.

Lors du calcul de la TVA, le solde des comptes est utilisé car il est très fréquent que les
clients ne donnent pas toutes les factures du mois concerné en même temps. De ce fait, il se
peut qu’en Novembre, le client fournisse des factures du mois de Mars et, lors de la saisie, la
pièce est enregistrée à sa date d’émission. Donc, pour éviter d’avoir des erreurs lors de la
déclaration de la TVA, les soldes des comptes sont utilisés pour permettre de déclarer le bon
montant de TVA et rectifie les oublis client.

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3. Déclaration de la TVA

La déclaration de TVA au cabinet se fait de deux moyens différents. Soit, les informations
sont directement déclarées sur le site des impôts (appelé EFI : échange de fichiers
informatisé) ou via le logiciel de comptabilité en lien avec le portail de télé-déclaration de
l’administration fiscale (appelé EDI : échange de données informatisé).
Donc, une fois que le tableau de préparation de TVA est validé, que le résultat concerne
un crédit de TVA ou un versement de TVA, le comptable se connecte sur le logiciel de télé-
déclaration et y rentre les informations nécessaires tels que les montants des ventes HT, las
achats intracommunautaires ou encore le montant du crédit de TVA. Le logiciel calcule alors
automatiquement le montant de TVA. Il convient alors de vérifier si le résultat du logiciel
correspond au résulta trouvé par le tableur. Le résultat peut varier à quelques euros car le
tableur réalise des calculs avec des valeurs exactes alors que le logiciel utilise des valeurs
approchées.

4. Traitement comptable de la déclaration de TVA

Si les montants correspondent, l’envoi de l’EDI se fait, puis, l’ordre de paiement est
envoyé dans le cas où il y a une TVA à payer. Ensuite, deux mails sont émis. Le premier à
l’administration fiscale, le second au client pour lui transmettre sa déclaration. Lorsque le
client est adhérent à un CGA (Centre de Gestion Agrée), un mail leur est également envoyé.
Une fois ces envois réalisés, le logiciel crée alors un fichier texte contenant les écritures de
TVA qu’il faudra importer en comptabilité par la suite. Cette écriture solde alors les comptes
de TVA crédite, lorsqu’il y a une TVA à payer le compte 4455 « TVA à décaisser ». Quand le
prélèvement sera effectué sur la banque du client, alors ce compte sera soldé.
Dans le cas d’un crédit de TVA, le montant débitera le compte 44567 « Crédit de TVA à
reporter ». Ce compte se soldera lorsque le montant du crédit sera utilisé pour payer une
prochaine déclaration ou lorsque le client en fera la demande. Les seules conditions à
respecter sont : le montant doit être supérieur à 760€ et la demande ne doit pas intervenir
lors du dernier mois de déclaration de l’entreprise.

VII. Conclusion

Le processus étudié dans ce dossier est une tâche récurrente dans le métier de
comptable. La théorie vue lors de la formation est plutôt facile à appréhender mais lors de la
réalisation au cabinet, j’ai rencontré de nombreux problèmes. En effet, il a fallu mélanger les
différents modes de comptabilité (trésorerie/engagement) et les différents modes de
déclaration de TVA (débit/encaissements). J’ai donc traité des TVA de sociétés du bâtiment
qui sont en comptabilité d’engagement (comptabilisation des factures achat/vente à date de
création) où il fallait calculer le dû client/fournisseur car ce sont des prestations de service et
la TVA se réalise sur les encaissements, chose que l’on n’aborde pas en formation.
Encore aujourd’hui, avant de déclarer la TVA, je demande à ma collègue de vérifier
brièvement mes calculs, par peur de l’erreur.

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VIII. Processus de déclaration de la TVA : JMOT

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Partie 2 : La veille sociale, fiscale et comptable


I. Présentation de la veille professionnelle
1. Généralités

La veille informationnelle ou professionnelle est une activité continue de surveillance de


l’environnement d’une entreprise afin de pouvoir anticiper les évolutions (concurrence, loi,
technologie, …).
Réaliser cette tâche permet de lutter contre l’infobésité (surplus d’informations) et aide
à la prise de décisions. Pour ce faire il est donc nécessaire de cibler des sources fiables,
officielles et variées.

Afin de réaliser la veille informationnelle, il est possible d’utiliser différents outils qui
agissent selon 2 méthodes :
- La méthode Pull qui implique un grand temps de recherche des informations
- La méthode Push qui permet au veilleur de recevoir directement les informations via
des agrégateurs de flux RSS tels que NetVibes, Feedly ou Google Scholar.

2. Objectifs

Le but sera par la suite de collecter les informations et de les diffuser au sein de la
structure réalisant cette action ce qui permet d’obtenir une certaine expertise dans les
domaines audités.

La veille informationnelle permet :


- D’anticiper en détectant les risques, les nouvelles techniques, machines, clients,
concurrents, …
- Limiter les risques en identifiant les dangers (brevets, produits, réglementations, …)
- Faire progresser l’entreprise en limitant les écarts comme par exemple les écarts
entre les produits par rapport aux besoins
- Innover en détectant les innovations et les nouvelles solutions grâce aux économies
de R&D, à l’avantage concurrentiel, …

II. Veille informationnelle à SOREGOR


1. Traitement de la documentation et diffusion

Des revues et des journaux sont reçus chaque jour par le chargé de veille qui les recense
et les traitent. Soregor possède des abonnements à différentes revues tels que la Revue
Fiduciaire, les Editions Législatives, le Navis, les Francis Lefebvre, la Revue Comptable.

La documentation est analysée en fonction des besoins. Soit de façon approfondie


avec un enregistrement et un stockage dans la base de données documentaire, soit de façon
plus succincte via un stockage sur le serveur documentation.
Elle sera restituée à l’aide de plusieurs moyens. Le principal est l’Intranet de la
société dans la rubrique documentation. Mais elle peut aussi être diffusée par la revue de

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presse, le bulletin des secteurs d’activité, des réunions d’informations ou encore, par des
mails quotidiens.

Chez Soregor, un espace est dédié pour tous les collaborateurs via l’intranet afin qu’il
puisse retrouver toutes les ressources documentaires dont il a besoin.
Il permet de se connecter aux bibliothèques en ligne (Navis, Elnet, Actus sectorielles…),
de consulter les principaux indices économiques, sociaux, fiscaux et financiers, d'accéder aux
différents répertoires d'aides et subventions recensées par le groupe Soregor ou encore
l’accès à un forum commun à toute l’entreprise permettant aux salariés d’échanger sur
différents sujets.
Enfin, une liste des sujets de veille est disponible afin que les salariés puissent choisir
les informations qu’ils souhaitent recevoir par mail chaque semaine.

2. Conservation et archivage de la documentation

Le classement et l’archivage des documents mentionnés se fait de la manière suivante :


- Les revues en version papier sont conservées 2 ans par leurs destinataires
- Les revues en format numérique disposent de mode d’archivage et de consultation
sur leurs sites internet. Elles ne sont donc pas conservées

3. Demandes de documentation ponctuelles ou spécifiques

Les personnes désirant obtenir une information peuvent solliciter ponctuellement le


chargé de veille pour leurs besoins de veille, de documentation ou d’information par mail,
par téléphone ou par courrier.

Le chargé de veille est alors amené à rechercher les réponses à ces questions dans la
base de données documentaire Alexandrie, sur Internet, dans les revues spécialisées ou
auprès d’organismes compétents.

4. Périodicité de la veille

• De façon hebdomadaire :
o Veille métier : Modification règlementaire sur les différents métiers du
groupe
o Veille concurrentielle : leurs politiques, identités ou encore les offres
commerciales
o Veille thématique : concerne les centres d’intérêt/spécialités des
collaborateurs
• De façon Ponctuelle :
o Veille sur la société : Soregor dans les médias, perception de la marque
• De façon trimestrielle :
o Veille métier clients : en fonction des secteurs d’activité
o Veille économique : Conjoncture économique, baromètre de la création
d’entreprise

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