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Rapport du Stage
effectué chez Al Omrane
1 fevrier 2023 - 1 Mars 2023
Encadré par :
Réalisé par :
Pr. Mohammed Amine Margoum
Mustapha Jabbar
M. El Arbi BELHAJ
La réalisation de ce travail est le résultat d’une réelle coopération de la part de toutes les personnes
directement ou indirectement responsables de mon encadrement durant la période de stage.
Mes remerciements s’adressent à tous les membres du service « Comptabilité et Contrôle de Gestion
» qui m’ont toujours présentée l’aide et l’enseignement qu’ils me fallaient.
J’exprime également ma gratitude à Monsieur Mohammed Amine Margoum pour son accom-
pagnement durant la période de stage et durant la période de réalisation de ce travail. Sans oublier
toute l’équipe administrative de HEEC qui se sont chargés de régler tous les petits problèmes de
parcours.
REMERCIMENTS 2
Dédicace
Dédicace 3
Table des matières
Remerciements 2
Dédicace 3
Introduction 8
1 Cadre théorique 11
1.1 Cadre conceptuel du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.1.1 Les bases de l’audit interne : généralités et formes d’audit . . . . . . . . . . . . 12
1.1.2 Les bases du controle interne : généralités et formes du controle . . . . . . . . 18
1.2 la Revue de littérature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
1.2.1 Les motifs de création de la fonction d’audit interne . . . . . . . . . . . . . . . 27
1.2.2 le rattachement de la fonction d’audit interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2 Contextualisation de l’étude 30
2.1 Présentation du groupe AL OMRANE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.1.1 La gouvernance du groupe et ses objectifs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.1.2 Charte Du Comite D’Audit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3 Vérification empirique 44
3.1 methodologie de recherche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
3.1.1 Les outils de collecte de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
3.2 Resultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.2.1 Entretien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.2.2 Observation et analyse documentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
3.2.3 Analyse et discussion des resultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Conclusion 61
Bibliographie 62
ANNEXES 64
CI Contrôle interne
CG Contrôle de gestion
IASB Internal Audit Standards Board
PDC prise de connaissance
COSO Committee Of Sponsoring Organizations of the Treadway Commis-
sion
PWC PricewaterhouseCoopers
QCI Questionnaire de contrôle interne
IMA Institude of Management Accountants
FRS Fournisseur
AAA American Accounting Association
IFACI Institut Française de l’Audit et du Contrôle Interne
IIA Institute of Internal Auditors
ISO International Organisation for Standardisation
PDG Président Directeur Général
QPC Questionnaire de prise de connaissance
RH Ressources Humaines
SC Service comptabilité
AICPA American Institute of Certified Public Accountants
SCI Système de contrôle interne
L’entreprise est un système complexe qui regroupe des ressources humaines et matérielles organisées
dans un environnement compétitif. La gestion de cette organisation est un défi majeur pour les
responsables, qui doivent être en mesure de maîtriser les activités de chaque service pour atteindre
les objectifs fixés. Cependant, dans les grandes entreprises, la supervision directe devient inefficace,
nécessitant des dispositifs de coordination et de transparence pour assurer l’efficacité et l’efficience de
chaque service, afin de réaliser une performance économique, organisationnelle, sociale et sociétale.
La performance de l’entreprise est évaluée à travers des critères définis par l’entreprise et consignés
dans un document établi par les contrôleurs de gestion. Ce document permet aux responsables d’ana-
lyser les écarts et de prendre des actions correctrices pour améliorer la performance de l’entreprise.
L’audit interne est un outil important pour l’entreprise dans la mesure où il permet de garantir la
qualité et la fiabilité de l’information financière et comptable, la conformité aux règles et aux normes,
la sécurité et la protection des actifs, la gestion des risques et le respect des procédures de contrôle
interne. L’audit interne consiste à observer, étudier et analyser les comportements, faits, structures
et documents sociaux par rapport aux référentiels internes à l’entreprise.
L’objectif principal de l’audit interne est de garantir que les activités de l’entreprise sont conformes
aux objectifs fixés, aux lois et aux normes en vigueur, et que les risques sont correctement identifiés
et gérés. L’audit interne permet également d’identifier les opportunités d’amélioration des processus
et des procédures, ainsi que les lacunes et les faiblesses de l’organisation, pour mieux les corriger.
La méthodologie admise pour la conduite d’une mission d’audit interne est basée sur des standards
professionnels reconnus au niveau international. Cette méthodologie comprend une phase de planifi-
cation, une phase de réalisation, une phase de communication des résultats et une phase de suivi des
INTRODUCTION 8
recommandations.
En conclusion, l’audit interne est un outil essentiel pour assurer la performance de l’entreprise, en
garantissant la qualité et la fiabilité de l’information financière et comptable, la conformité aux règles
et aux normes, la sécurité et la protection des actifs, la gestion des risques et le respect des procédures
de contrôle interne. La méthodologie admise pour la conduite d’une mission d’audit interne est basée
sur des standards professionnels reconnus au niveau international et permet de garantir l’efficacité et
l’efficience de chaque service.
L’objectif est donc, de savoir comment l’audit interne peut contribuer au bon fonctionnement de
l’entreprise, et la problématique serait : « Comment la fonction d’audit interne peut-elle contri-
buer à l’amélioration du système de contrôle interne d’une entreprise publique d’aménagement et
de construction de bâtiments, et comment peut-elle agir sur la performance de l’entreprise dans ce
domaine ? » En plus de cette question principale, certaines questions secondaires peuvent être posées,
à savoir :
— • Comment peut-on décrire l’audit interne et la performance ?
— • Quelle est la méthodologie admise pour la conduite d’une mission d’audit interne ?
— • Comment l’audit interne contribue-t-il à la performance de la société AL OMRANE ?
Afin de répondre à ces questions, nous allons essayer de tester les hypothèses suivantes :
— H1 : la performance et la réalisation des objectifs tracés par les dirigeants de l’entreprise.
— H2 : l’audit interne a pour mission de rechercher les risques, les prouver et les démontrer, puis
élaborer des solutions et convaincre les responsables.
— H3 : l’audit interne permet à l’entreprise de garantir la qualité de l’information permettant
une meilleure appréhension des risques liés à leurs différentes activités et aidant les dirigeants
dans le processus décisionnel.
Une recherche bibliographique et un stage pratique d’une durée d’un mois au sein de la société AL
OMRANE MARRAKECH SAFI nous ont permis d’apporter quelques éléments de réponse.
Le premier vise à définir et cerner les concepts de l’audit interne, de la performance ainsi que le
contrôle interne. Les deux sections qui le composent ; traitent les généralités sur l’audit interne, sa
place dans l’entreprise, l’appréciation du contrôle interne et la performance.
INTRODUCTION 9
Dans le second chapitre Contextualisation de l’étude, on va donner une définition du domaine d’étude :
cela inclurait une description détaillée de la zone géographique, de la population ou de l’industrie
ciblée par la recherche.
Présentation de l’entreprise d’accueil : cela inclurait une description de l’entreprise, de son secteur
d’activité, de sa taille, de son histoire, et de son environnement concurrentiel.
Le troisième chapitre traitera de notre cas pratique au sein du service approvisionnement de la société
AL OMRANE MARRAKECH.
Ce stage nous a permis de mettre en pratique nos connaissances théoriques en menant une mission
d’audit avec les outils et la méthodologie requis dans le but de faire ressortir l’apport de l’audit
interne à la performance de l’entreprise.
INTRODUCTION 10
Chapitre 1
Cadre théorique
Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, se trouvent dans l’obligation de mettre en œuvre des
règles de gestion pertinentes pour assurer efficacité, productivité et rentabilité. Elles sont de ce fait
confrontées à la nécessité de mettre en place des dispositifs de pilotage rigoureux, et sont appelées à
développer toutes les activités relatives au contrôle.
Ce premier volet a pour objectif d’étudier l’audit interne qui est un mécanisme important dans l’amé-
lioration de la gouvernance d’entreprise. Nous essayerons d’aborder en premier lieu des généralités sur
l’audit, à travers : son historique et sa définition. Puis, dans la deuxième section, nous nous consacre-
rons en particulier à l’audit interne, en étudiant : sa définition, son organisation, ses principes et ses
objectifs. Ensuite dans la troisième section nous aborderons les différentes formes de l’audit interne,
dont l’audit de la fonction comptable par les auditeurs, l’audit opérationnel, l’audit de management,
l’audit stratégique et l’audit social. Enfin, et dans la quatrième section, nous présenterons les normes
de l’audit interne.
Comme on l’a mentionné précédemment, le concept de l’audit est un concept ancien, visait à
vérifier et protéger les états financiers. C’est pourquoi la mission de l’audit a longtemps été liée à la
Cour des comptes. Comme disait Mikol, ‘il s’agit d’une mission de vérification comptable.
En général, l’audit est définie comme "un processus systématique d’objectivité et d’évaluation des
preuves concernant l’état actuel de l’entité, région, processus, compte financier ou le contrôle et
en la comparant aux prédéterminé, critères acceptés et communiquer les résultats aux utilisateurs
prévus. Les critères auxquels l’état actuel est comparé peut être une norme légale ou réglementaire, ou
générés en interne des politiques et procédures". Bécour et Bouqui, définit l’audit comme ‘l’activité qui
applique en toute indépendance des procédures cohérentes et des normes d’examen en vue d’évaluer
l’adéquation, la pertinence, la sécurité et le fonctionnement de tout ou partie des actions menées
dans une organisation par référence à des normes.
Elle est en effet définie selon les mêmes auteurs comme ”un outil de management qui s’applique aussi
bien à la gestion stratégique qu’aux processus et systèmes de contrôle et de pilotage.” L’audit cherche
à évaluer la concordance entre des assertions et la réalité. C’est à travers ce point que l’Association
Américaine de Comptabilité (A.A.A) considère l’audit comme étant ‘le processus qui consiste à réunir
et à évaluer de manière objective et systématique les preuves relatives aux assertions visant les faits et
événements économiques, de manière à garantir la correspondance entre ces assertions et les critères
admis, et à communiquer le résultat de ces investigations aux utilisateurs intéressés.” Ces définitions
de l’audit convergent vers les points suivants :
L’audit est donc une fonction indépendante qui vise à améliorer le bon fonctionnement de l’entreprise
par une approche systématique
Dans notre tentation de cerner la notion d’audit interne, nous présenterons quatre définitions.
L’IIA a proposé en 1989 la définition suivante : « l’audit interne est une fonction indépendante
d’appréciation exercée dans une organisation par une de ses départements pour examiner et évaluer
les activités de cette organisation, l’objectif de l’audit interne est d’aider les membres de l’organisa-
tion à exercer efficacement leur responsabilité. A cet effet, l’audit interne leur fournit des analyses,
appréciations, recommandations, conseils, et informations sur les activités examinées ».
Additivement à l’argumentation de Candau "l’audit est le contrôle des contrôles, ce qui signifie qu’il
devrait mesurer et évalue l’efficacité du système de contrôle interne dans les entreprises". Mais la
définition la plus récente qui est cohérente avec le rôle actuellement de l’audit interne est la définition
qui a été donnée par L’IIA en 1999 .
En effet, L’IIA, dont l’une des missions est d’élaborer les normes internationales de l’audit (ISA) ,
définit l’audit interne comme "une 15 activité indépendante et objective qui donne à une organisation
une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer
et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche systématique et
méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise
et en faisant des propositions pour renforcer son efficacité".
Mais la définition la plus récente qui est cohérente avec le rôle actuellement de l’audit interne
est la définition qui a été donnée par L’IIA en 1999 .En effet, L’IIA, dont l’une des missions est
d’élaborer les normes internationales de l’audit (ISA) , définit l’audit interne comme "une 15 activité
indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche systématique et
méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise
et en faisant des propositions pour renforcer son efficacité".
Cette définition présentée par L’ IIA montre le rôle différent de l’audit interne dans le cadre d’une
gouvernance d’entreprise efficace. En effet, l’audit interne fournit des prestations de service en matière
d’assurance et de conseil indépendantes et objectifs, dont le seul but est de contribuer à crée de la
valeur.
Contrairement à la définition précédente (classique), ou l’audit interne a été basé sur la conformité
c’est-à-dire conformé ce que s’est faire par rapport aux procédures, cette nouvelle définition insiste
sur les éléments suivants :
— l’indépendance
— conseil
Selon Jacques Renard « l’audit interne, c’est comme l’odeur du gaz c’est rarement agréable mais
cela peut parfois éviter l’explosion »
◦ En résumé, cette nouvelle définition nous a importé un nouveaux rôle de l’auditeur interne
«l’évaluation et les recommandations », contrairement à son rôle classique qui a été «examiner
et conformer ».
Donc, le rôle de l’audit interne est de fournir au management et au conseil d’administration un
avis objectif et indépendant sur la pertinence et l’efficacité du système de contrôle interne de
l’entreprise ainsi de faire des recommandations pour améliorer le contrôle interne et apporter
des conseils sur le contrôle interne.
Selon ALBERTO SILLERO « On peut définir l’audit comme étant une démarche d’analyse et de
contrôle, s’applique désormais à l’ensemble des fonctions de l’entreprise. Ainsi, Ya-t-il des audits de
production, de force de vente, de qualité, des ressources humaines et des états comptables et financiers
d’une société»
Selon IFACI « L’audit interne est la révision périodique des instruments dont dispose une entreprise
pour contrôler et gérer une entreprise »
Le temps est révolu où le déclenchement d’un audit interne était reçu par les audités comme
un signe de suspicion à leur égard. Aujourd’hui, le regard de l’audit interne, regard particulier mais
professionnel, est apprécié comme un examen salutaire, l’équivalent de la maintenance préventive sur
les outils industriels ou de l’assistance dans le diagnostic d’une défaillance repérée.
Profession créatrice de valeur ajoutée l’audit est un partenaire de la direction générale et du mana-
gement notamment vis-à-vis de la maitrise des opérations de l’organisation et la gestion des risques.
L’audit interne apporte sa contribution à l’ensemble des activités, fonctions ou processus de l’orga-
nisation.
Il intervient historiquement dans tous les domaines financiers : comptabilité générale, comptabilité
analytique et information de gestion, trésorerie, crédit /comptabilité/recouvrement clients, aide aux
acquisitions et cession. Celui-ci intervient de nos jours dans tous les domaines de l’organisation. Toute
entité, activité, fonction et processus sont concernés par les investigations de l’audit interne
Le dispositif de contrôle interne mis en place par une entreprise lui permet de s’assurer que l’or-
ganisation dans son ensemble respecte ses objectifs tout en maîtrisant les différents risques liés à
son activité. Au sein d’une entreprise, l’organe de contrôle (le service d’audit interne ou commission
d’audit selon la terminologie en vigueur) :
◦ S’assure que les risques de l’entreprise sont bien identifiés et maîtrisés ;
◦ Est détenteur d’un pouvoir d’alerte, dans le cas contraire (à travers des rapports d’audit conte-
nant les constats et recommandations d’amélioration).
Pour réaliser leurs missions, les auditeurs internes doivent disposer d’une marge de manœuvre entière
leur permettant de s’exprimer sur tout sujet dès lors qu’il a un impact négatif sur le fonctionnement,
voire la survie de l’entreprise au regard des objectifs qu’elle s’est fixés. Ceci nous conduit à présenter
quelques principes fondamentaux :
− Le principe de la déontologie
→
− Le principe de la présentation impartiale
→
− Le principe de la conscience professionnelle
→
− Le principe de l’approche fondée sur la preuve
→
Cette exigence traduit dans les recommandations de l’auditeur. En effet selon Jacques Renard, l’audit
interne ne doit pas uniquement effacer les erreurs ou vérifier les procédures comptables, mais, il est
là pour faire des recommandations pour améliorer la performance de l’entreprise2.
Pour réaliser cet objectif, l’audit interne doit avoir les ressources nécessaires et d’un personnel com-
pétant. A ce titre, une étude menée par PricewaterhouseCoopers (PWC) aux Etats-Unis en 2006
auprès de directeurs d’audit interne intitulée « Continuous auditing gains momentum » montre cinq
nouvelles tendances, parmi elles : Les ressources nécessaires aux départements d’audit interne sont
croissantes mais les talents se font rares.
L’audit interne est une activité indépendante qui apporte des conseils et une assurance objectifs.
Concernant le management des risques, son principal rôle consiste à donner au conseil, l’assurance
objective que la gestion des risques est efficace. Des travaux de recherche ont montré que les membres
du conseil et les auditeurs internes s’accordent à dire que les deux activités d’audit interne les plus
porteuses de valeur ajoutée pour les organisations sont les suivantes : apporter l’assurance objective
que les principaux risques sont bien gérés et apporter l’assurance que le cadre de la gestion des risques
et du contrôle Interne fonctionnent correctement.
L’IIA47 précise que les organisations doivent bien comprendre que la direction reste responsable de la
gestion des risques. Le travail des auditeurs internes consiste à donner des conseils et à contester ou
soutenir les décisions de la direction concernant le risque, mais en aucun cas les auditeurs ne prennent
ces décisions eux-mêmes. La nature des responsabilités de l’audit interne doit être consignée dans la
charte d’audit et avalisée par le comité d’audit.
1. Définition de la décision
La décision est une activité qui consiste à délibérer en vue de choisir des moyens adéquats pour
atteindre des buts préalablement définis et qui aboutit à une action.
Selon BELLUT Serge la décision : « c’est choisir l’action à entreprendre, c’est-à-dire choisir une
action parmi toutes celles qui sont possibles. ».
« Une décision est considérée comme le choix réalisé un moment donné dans un contexte précis,
en tenant compte des contraintes et des objectifs à atteindre. ».
2. Les étapes de la décision
Une prise de décision passe par différentes étapes que nous essayerons de résumer en Cinq
étapes principales à savoir : identification des problèmes, recherche des solutions, choix d’une
ou plusieurs solutions, mise en œuvre de la solution et enfin le contrôle.
(a) Identification des problèmes
C’est la phase où on fait appel aux capacités de compréhension pour bien comprendre les
problèmes auxquels nous devons faire face ; ce qui nous amène à faire une analyse détaillée
de la situation
(b) Recherche des solutions
Cette phase consiste à faire une évaluation des risques et les faire comparer aux moyens
dont dispose l’entreprise pour faire un classement des solutions possibles.
(c) Choix d’une ou plusieurs solutions
C’est la phase où les compétences du décideur jouent un grand rôle pour un choix décisif
puisque c’est l’étape où on met en place une décision.
(d) Mise en œuvre de la solution
C’est le moment où on passe l’ordre aux exécuteurs et leur donner tous les moyens néces-
saires pour la réalisation de la mission.
(e) Contrôle ou phase de suivi
Après la prise d’une décision et le passage de l’ordre d’exécution, il y a lieu de suivre le
degré d’exécution de l’ordre et d’avancement des travaux pour faire une comparaison des
résultats par rapport aux provisions.
3. Le rôle de l’audit interne dans la prise de décision
Des milliers de décisions sont prises chaque jour dans les entreprises, chacune d’entre elles se
situe à différents niveaux hiérarchiques, en vue d’atteindre des objectifs déterminés.
Compte tenu de la complexification et de l’instabilité de l’environnement de l’entreprise, les
décideurs sont obligés de collecter une multitude d’informations.
Les systèmes d’information produisent, entre autres, des données opérationnelles, financières
ou encore liées au respect des obligations légales et réglementaires, qui permettent de gérer et
contrôler l’activité. Ces systèmes traitant non seulement les données produit est par la direction
mais également celles qui sont liées à son environnement externe, sont nécessaires à la prise de
décisions pertinentes.
A cet effet, l’auditeur interne joue un rôle principal dans l’entreprise dans la mesure où il met à la
disposition de l’équipe dirigeante les informations nécessaires à la prise de décision pertinentes,
il permet également aux responsables et aux dirigeants de cette entreprise de s’assurer de la
qualité et de la fiabilité des informations fournies. Dans ce cas-là, l’auditeur interne leur donne
une assurance sur l’application de leurs décisions.
C’est donc dans ce sens, que l’audit interne aide les responsables d’une entreprise à la prise de
décision en mettant à leur disposition des informations fiables et crédibles.
Selon Cadre Référentiel Interna+onal des Pratiques Professionnelle IIA 2017 : « Toute mesure prise
par le management, le Conseil et d’autres par ?es afin de gérer les risques et d’accroître la probabilité
que les buts et objectifs fixés seront atteints. Le management planifie, organise et dirige la mise en
œuvre de mesures nécessaires pour donner une assurance raisonnable que les buts et objectifs seront
atteints. »
Selon Conseil de l’ordre des experts comptables Français, 1977 : « Ensemble de sécurités contribuant
à la maîtrise de l’entreprise, ayant pour but de :
◦ Assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’autre cote
◦ Garantir l’application des instructions de la direction
◦ Favoriser l’amélioration de la performance
Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l’entre-
prise pour maintenir la pérennité de celle-ci »
Selon American Institute of Certified Public Accountants, 1978 : « est formé des plans d’organisation
et de toutes les méthodes et procédures adoptées à l’intérieur d’une entreprise pour :
◦ Protéger ses actifs
◦ Contrôler l’exactitude des information fournies par la comptabilité
◦ Accroître le rendement
◦ Assurer l’application des instructions de la Direction
Le COSO constitue un cadre de référence conceptuelle du système de contrôle interne. C’est une
norme internationale qui repose sur des principes nouveaux en matière de contrôle interne. Le COSO
a permis aux entreprise d’avoir une démarche structurelle permettant d’élaborer leur propre système
de contrôle interne selon leurs activités
Le contrôle interne permet de maitriser les dysfonctionnements, l’évolution des risques et l’efficience
des contrôles
◦ Contrôle et transmission de l’information : s’assurer que les décisions prises par la direc-
tion sont correctement appliquées.
◦ Contrôler la qualité du produit/service : garantir un niveau minimum de qualité à la
prestation effectuée ou au bien fabriqué par l’entreprise
◦ Contrôler le fonctionnement des processus de l’entreprise : déceler les principes ano-
malies de fonctionnement et prévoir des procédures de résolution des problèmes.
◦ le contrôle interne garantit la qualité de l’information produite par l’entreprise, il s’agit, entre
autre, des documents financiers.
◦ Le contrôle interne doit entrainer l’application des politiques et décisions de la direction, il y a
là une condition essentielle à la qualité du travail comptable.
◦ Enfin, le contrôle interne permet la protection du patrimoine de l’entreprise, ce qui contribue
indirectement à assurer la régularité et la sincérité des comptes.
Selon K H Spencer Pickett, les principaux contrôles revêtent quatre formes qui se représentent comme
suit : directif, préventif, défectif, correctif.
Le contrôle directif : Ce type de contrôle permet de s’assurer que la gestion de l’entreprise est
bonne et qu’elle va conduire à la réalisation des objectifs. Ce contrôle englobe des mécanismes positifs
qui motivent et orientent le personnel de l’entreprise pour faire de bons progrès, à titre d’exemple
des formations de sensibilisation du personnel.
Le contrôle préventif : Le contrôle préventif est un contrôle préalable qui détecte les problèmes
avant qu’ils surviennent tout en s’appuyant sur un environnement de contrôle favorable (un personnel
compétent, la séparation des fonctions, des règles d’éthique,).
Le contrôle défectif : Ce contrôle est conçu pour relever les erreurs qui n’ont pas été empêchées
par le contrôle préventif via des mécanismes tels que :
◦ Le rapprochement bancaire ;
◦ L’examen des rapports de paie ;
◦ La comparaison des transactions sur les rapports aux documents source ;
◦ La surveillance des dépenses réelles par rapport au budget.
Le contrôle correctif : Cette catégorie de contrôle consiste à identifier des mesures de rectification
pour faire face aux problèmes déjà identifiés. En d’autres termes, il s’agit de corriger les erreurs
découvertes par les contrôles défectifs et de modifier le déroulement opérationnel afin de réduire le
nombre d’occurrences futures d’un problème et l’impact de la menace, on cite à titre d’exemple le
rapport d’audit interne.
Il est possible de regrouper les éléments qui constituent le contrôle interne de l’entreprise en grandes
catégories résumées ci-après :
,→ Le système d’organisation
,→ Le système de documentation et d’information
,→ Le système de preuves
,→ Les moyens matériels de protection
,→ Le personnel
,→ Le système de supervision
Chacune de ces catégories, décrites ci-après, est la composante d’un ensemble qu’il est difficile de
dissocier. C’est la cohérence de cet ensemble qui fait la qualité du contrôle interne d’une entreprise.
Si l’on privilégie l’une des catégories par rapport aux autres, un déséquilibre peut être créé qui ne
peut que nuire à la fiabilité du tout, et notamment des informations enregistrées.
1. Système d’organisation
(a) Définition des responsabilités
Les pouvoirs et les responsabilités des membres de la direction doivent être clairement
définit par un organigramme faisait apparaitre les différentes fonctions et le nom de leur
responsable. Cet organigramme doit être mis à jour à chaque changement d’affectation
des responsabilités, particulièrement dans les grandes entreprises ou les changements sont
plus fréquents que dans la petite.
◦ à remplacer les employés pendant leur congé annuel ; il faut être conscient que des détour-
nements peuvent être commis par des employés qui ne prennent pas de vacances,
◦ ou à assurer une rotation régulière du personnel parmi les différents services ou à l’intérieur
d’un même service.
(g) Classement des documents Un système de classement approprié doit être mis en place
de façon à faciliter les recherches permettent de justifier les opérations. Il convient éga-
lement de rappeler que l’entreprise est tenue de conserver la preuve de sa comptabilité
pendant une durée fixée par la loi. Le classement est donc un élément important du
contrôle interne : C’est la mémoire de l’entreprise.
Ce type de rattachement permet d’avoir une proximité relationnelle entre la fonction d’audit interne et
la direction générale, ce qui va faciliter la tâche principale de l’audit interne d’apporter une assistance
au management, dialogué avec la direction générale et tous les échelons hiérarchiques. De plus, il a été
constaté que les attentes de la haute direction ont une influence significative sur l’audit interne et que
l’audit interne, en général, est en mesure de répondre à la plupart de ses attentes. L’inconvénient de
ce rattachement réside dans le fait qu’il peut y avoir une collusion entre l’audit interne et la direction
générale au détriment de l’intérêt des actionnaires.
Ce type de rattachement est le moins intéressant par rapport aux deux rattachements précédents, il
s’agit de placer le service d’audit interne sous l’autorité d’une direction opérationnelle généralement
la direction administrative et financière. Il est à noter que la ligne hiérarchique fonctionnelle pour
l’audit interne est la source ultime de son indépendance et son autorité. Il est important de noter
également qu’un tel rattachement menace l’indépendance et l’objectivité de l’audit interne même si
la charte spécifie que l’audit interne intervient dans tous les domaines. Par contre, ce rattachement
présent un avantage d’un meilleur suivi technique de la direction opérationnelle à laquelle est rattaché
l’audit interne.
Le service ou la direction de l’audit interne peut être hiérarchiquement rattaché au conseil d’adminis-
tration ou au comité d’audit. Ce comité est relié au conseil dont il a une mission de coordination et
contrôle au-dessus de la structure de l’audit interne constitué en son sein. Ce type de rattachement
permet de réduire l’asymétrie d’information pouvant exister ente l’agent (dirigeant) et le principal
(l’actionnaire) tout en assurant le conseil d’administration que les informations émanant de la direc-
tion générale sont fiables. En outre, dans certains cas, l’auditeur interne se sent inhibé d’être franc
sur les faiblesses significatives de la direction générale1, cela souligne l’importance de ce rattachement
du fait qu’il ouvre des lignes de communication directes entre les auditeurs internes et le conseil d’ad-
ministration ou le comité d’audit afin d’aborder avec liberté les risques significatifs pouvant entraver
l’atteinte des objectifs. En effet, ce rattachement est le meilleur moyen pour garantir l’indépendance
de la fonction d’audit interne par rapport au management de l’organisation.
Le secteur de l’immobilier a connu une croissance spectaculaire depuis quelques années avec des
tendances spéculatives très importantes. Dans les villes marocaines, plusieurs centaines de dossiers
sont en cours d’instruction. Les surliquidités des banques, les facilitées accordées aux promoteurs
et aux particuliers, le transfert des marocains résidant à l’étranger et le programme national pour
la construction de logements sociaux sont autant de facteurs qui concourent à ce boom immobilier,
attisés par une forte demande de la part de la jet-set étrangère mais aussi de la part des citoyens
marocains de toute classe sociale.
Cette clientèle, marché de cette activité, a beaucoup profité de la généralisation du crédit logement
à toutes la banques ce qui a permis entre autres, la baisse du taux d’intérêt et l’allongement de la
durée des crédits, parallèlement à la baisse du coût de revient des logements économiques due à al
conjugaison des exonérations fiscales accordées par l’Etat avec l’effort de productivité des opérateurs.
Au Maroc, le secteur de l’immobilier est ouvert à tout genre d’opérateurs particuliers et promoteurs,
privés et publics tous tournés vers un objectif essentiel qui est de répondre à toutes les demandes et
de vendre le rêve en rendant le logement accessible à tout un chacun. Ceci suppose de se livrer à une
concurrence acharnée à la quête d’opportunités ce qui est au profit du consommateur final. Parmi les
plus importants promoteurs marocains on peut citer le groupe ADDOHA et le groupe AL OMRANE
Holding (ex ERAC).Ces opérateurs ont pris partie dans l’accélération vertigineuse des travaux de
construction et d’aménagement tirant profit du potentiel de croissance du marché.
Pour pouvoir livrer des dizaines de projets de grande envergure chaque année, le promoteur en
question doit disposer d’une structure bien organisée permettant la maîtrise des opérations et des
flux et permettant le développement d’avantages compétitifs importants. La gestion d’une entreprise
de grande taille a toujours été pour moi le sujet de plusieurs questionnement et c’est ce qui justifie
mon choix de passer le stage d’option au sein de la société AL OMRANE Marrakech. Dès les premiers
jours, tout mon intérêt a été tourné vers la section « Vente aux Clients » qui est le front office de la
structure par le service commercial mais surtout qui constitue l’essence même de l’activité à travers
la complexité de son fonctionnement et ses aléas juridiques. Cette section assure l’encaissement du
chiffre d’affaires qui en général se fait par plusieurs versements selon la nature et le prix de vente du
produit.
Pour ce faire, le groupe AL OMRANE a mis en place une procédure qui permet de maîtriser au
mieux l’encaissement du chiffre d’affaires sans pour autant avoir une entité d’audit interne qui soit
chargée de l’application de cette procédure. Vue que mon stage doit rejoindre ma spécialité qui est
la « Finance d’Entreprise », il m’a été assignée de le passer au sein du service « Comptabilité et
Contrôle de Gestion ». Durant les premiers jours de familiarisation avec le métier de la société, une
question me venait à l’esprit à chaque fois que j’effectuais un travail qui est tout simplement comment
fait-on pour maîtriser tout ceci ? En d’autres termes, vu la taille de la structure et la multitude de
ses produits, à quel degré la procédure de la section « Vente aux Clients » permet-elle de maîtriser
les flux et d’assurer le suivi des situations des comptes clients ?
La réponse à cette question ne peut se faire qu’à travers le contrôle interne de cette section et
l’appréhension des éléments de force de la procédure mais surtout de ses faiblesses, qui constituent
des manques à gagner pour l’entreprise d’où le besoin pressant de les combler, suivant le plan suivant.
Grande entreprise nationale chargée de la mise en oeuvre de la politique de l’Etat dans le secteur de
l’habitat, le Groupe Al Omrane est doté des capacités et attributions qui lui confèrent cette dimension
et lui permettent de relever les défis qui se posent dans ce secteur en terme de résorption de l’habitat
insalubre, et du déficit en logements.
Né de la fusion, dans une première phase en 2004, de l’ANHI (Agence Nationale de lutte contre
l’Habitat Insalubre), la société ATTACHAROUK (Société d’aménagement, de construction et de
promotion immobilière) et la SNEC (Société Nationale d’Équipement et de Construction), donnant
naissance au Holding d’Aménagement Al Omrane et de la transformation des ERAC en sociétés
régionales filiales dans une seconde phase, le Groupe Al Omrane peut se prévaloir aujourd’hui de
structures jeunes et performantes ainsi que l’expertise et du savoir-faire accumulés durant plus de
trois décennies.
Le partenariat engagé par Al Omrane ne se limite pas à mobiliser des moyens humains, techniques
et financiers, mais met à contribution les savoir-faire des partenaires en les engageant dans le champ
du co-développement.
Inscrit dans les missions du Groupe en tant qu’instrument de mise en oeuvre, le partenariat est un
outil de gestion qui permet d’anticiper les risques, de renforcer la crédibilité et la confiance et de
favoriser l’investissement.
Cette démarche et les implications qu’elle engendre, font aujourd’hui d’Al Omrane une grande en-
treprise socialement responsable et citoyenne.
Assumant des missions stratégiques, le Groupe Al Omrane est, plus que jamais, le pilier du déve-
loppement urbain et la figure de proue du renouveau du cadre bâti et d’une meilleure qualité de vie
pour les citoyens.
La configuration du Groupe Al Omrane est constituée, à l’instar d’autres groupes, d’une société mère
et de sociétés filiales, ainsi que des prises de participations dans des entreprises ayant un objet entrant
dans le cadre de ses activités. Ainsi, le Groupe Al Omrane est formé de :
– Une société Holding au niveau central (société mère) ayant des missions de développement straté-
giques. IL s’agit notamment de la mobilisation des ressources financières, la constitution de réserves
foncières stratégiques, la définition et harmonisation des normes, procédures et règles de gestion ainsi
que le contrôle des sociétés filiales.
– Des sociétés filiales au niveau régional assurant des missions à caractère opérationnel. Elles réalisent
des opérations pour leur propre compte ou pour le compte de mandants ou en partenariat avec
les promoteurs immobiliers privés. Leur intervention est composée de trois types d’opérations : -
Opérations propres, - Opérations à réaliser en maîtrise d’ouvrage déléguée pour le compte du Holding,
de l’Etat et des Collectivités Locales, - Opérations en partenariat avec le privé.
– Des sociétés filiales dédiées aux projets compte tenu de leur complexité de réalisation. Ces projets
sont de deux types : - Projets d’envergure, - Projets métiers spécifiques.
– Des participations dans des sociétés entrant par leur objet dans le cadre des activités du Holding.
Le réseau du groupe est constitué de :
— • Al Omrane Agadir
— • Al Omrane Al Boughaz
— • Al Omrane Casablanca
— • Al Omrane Meknès
— • Al Omrane Marrakech
— • Al Omrane Oujda
— • Al Omrane Tamesna
— • Al Omrane Al Janoub
— • Al Omrane Fès
— • Al Omrane Rabat
Dans ce cadre les ERAC, devenus filiales du groupe, auront pour mission, la réalisation des pro-
grammes de maîtrise d’ouvrage directe ou pour le compte de la société holding.
Un processus mobilisant : Pour atteindre l’objectif de production annuelle de 100 000 logements
à faible valeur d’investissement total et l’éradication totale des bidonvilles, des synergies devront être
développées avec :
1. Les collectivités locales pour les responsabiliser en matière de contrôle des habitats non régle-
mentaires ;
2. La mobilisation des réserves foncières de l’Etat ;
3. La mobilisation de ressources financières plus importantes des banques, de l’Etat, et autres
bailleurs de fonds et réduire endettement endémique des ERAC ;
4. Le développement de synergies avec le secteur privé pour la construction de logements à faible
valeur d’investissement accessible à des ménages ayant un revenu ne dépassant pas 1,5 SMIG ;
5. Clarifier les rôles des acteurs :
(a) L’Etat et les collectivités locales mobilisent le foncier et les financements du hors-site
(voiries, drainage,. . .)
(b) Le groupe AL OMRANE et ses filiales assurent la viabilisation des sites (construction des
voiries, réseaux d’eau, assainissement et électricité,.. et commercialisation)
(c) Les opérateurs privés assurent les constructions des logements sur les sites viabilisés.
Le Comité d’Audit de la société Al Omrane Marrakech - Safi a été institué par son Conseil d’Admi-
nistration lors de sa réunion du 16 Octobre 2007.
La première Charte du Comité d’Audit a été adoptée par le Conseil d’Administration de la société
Al Omrane Marrakech - Safi en date du 16 Octobre 2007.
Le Comité d’Audit revoit périodiquement sa Charte et propose, le cas échéant, au Conseil d’Admi-
nistration d’approuver les adaptations qu’il juge souhaitables.
La charte du Comité d’Audit de la société Al Omrane Marrakech - Safi décrit les règles de fonc-
tionnement et les attributions et missions que lui a fixées le Conseil d’Administration à travers la
convention de contrôle. Elle intègre également les principes de Gouvernance d’Entreprise que la so-
ciété Al Omrane Marrakech - Safi a décidé de mettre en œuvre.
Le Comité d’Audit est chargé d’apporter son assistance au Conseil d’Administration notamment, en
ce qui concerne la fiabilité de l’information financière et l’appréciation des risques encourus par la
société Al Omrane, et ce, en conformité avec la loi 69-00 relative au Contrôle Financier de l’État sur
les Entreprises Publiques et autres organismes et aussi en conformité avec la Convention de contrôle
signée entre le Holding Al Omrane et la société Al Omrane Marrakech - Safi.
La présente charte définit la composition, les missions, le fonctionnement du Comité d’audit, ainsi
que les responsabilités et devoirs des membres le composant. Elle est établie en application de :
◦ La loi 69-00 relative au contrôle financier de l’État sur les entreprises publiques et autres
organismes.
◦ De la convention de contrôle signée entre le Holding Al Omrane et la société Al Omrane
Marrakech - Safi.
◦ La loi n° 17-95 relative aux Sociétés Anonymes, telle que modifiée et complétée par la loi n°
78-12 et 20-05.
◦ Code Marocain de bonnes pratiques de Gouvernance des EEP entré en vigueur en mars 2012 par
la circulaire du Chef du Gouvernement n° 03/2012 du 19/03/2012, relative à la Gouvernance
des Établissements et Entreprises Publics
◦ La circulaire de Monsieur le Chef du Gouvernement n° 03/2012 du 19 mars 2012 relative à la
Gouvernance des établissements et entreprises publics.
◦ La circulaire du Ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration
Publique n° D1037/2019 du 02 mai 2019 relative à la Gouvernance des Établissements et
Entreprises Publics.
Le Comité d’Audit rend compte régulièrement au Conseil d’Administration de l’exercice de ses mis-
sions. Il rend également compte des résultats de la mission de certification des comptes, de la manière
dont cette mission a contribué à l’intégrité de l’information financière et du rôle qu’il a joué dans ce
processus. Il l’informe sans délai de toute difficulté rencontrée.
1. Membres et nomination
Les membres du Comité d’Audit de la société Al Omrane Marrakech - Safi sont nommés par
son Conseil d’Administration.
Le Comité d’Audit est composé de deux à quatre membres nommés par le Conseil d’Administra-
tion parmi les Administrateurs de la société ou leurs mandataires, dont un membre indépendant
(Administrateur indépendant, le cas échéant), ainsi que du Commissaire du Gouvernement.
Le choix des membres du Comité doit se faire en fonction de leur qualification, et de leur com-
pétence, notamment dans les domaines financier, comptable et d’audit. Les critères présidant
4. Pouvoirs du Comité
Le Comité a autorité pour obtenir toute information, note et analyse sur la société Al Omrane
Marrakech - Safi qu’il juge nécessaire à l’exécution de sa mission de la part des dirigeants et de
leurs collaborateurs.
Il dispose également de la faculté de prendre tout contact et d’organiser toute réunion avec les
dirigeants de société Al Omrane Marrakech - Safi, ainsi qu’avec le Commissaire aux Comptes
de la société.
Le Comité a le pouvoir de procéder ou faire procéder par la Direction Générale à toute inves-
tigation ou de lui demander la réalisation de toute mission d’audit sur tout sujet relevant de
ses attributions, après concertation avec la Direction de l’Audit interne et du Management des
Risques du Holding Al Omrane. Le Comité a compétence pour demander tout conseil ou avis
auprès de tout consultant ou expert indépendant, s’il l’estime nécessaire.
Seuls les membres du Comité prennent part aux délibérations de celui-ci.
5. Réunions
Le Comité a la faculté de faire participer les consultants ou experts choisis à ses réunions. Il
peut également décider d’inviter, toute personne de son choix à ses réunions. Le Comité d’Audit
se réunit au moins trois fois par an sur convocation de son Président, lequel a la possibilité
d’organiser toute réunion supplémentaire si les circonstances le nécessitent.
Les réunions du Comité d’Audit sont présidées par le Président du Comité d’Audit. Le Comité
d’Audit se réunit également à tout moment à la demande de la majorité de ses membres ou à
la demande du Président du Conseil d’Administration ou de la Direction Générale de la société
Al Omrane Marrakech - Safi.
Le Comité d’Audit peut également se réunir à la demande du Commissaire Aux Comptes de
la société Al Omrane Marrakech - Safi si une situation exceptionnelle l’exige.
Les réunions ont lieu en tout endroit indiqué dans la convocation transmise, par tout moyen,
par le Président ou, en son nom, par toute personne qu’il désignera.
L’avis de convocation pour chaque réunion est communiqué à chaque membre au moins Quinze
jours ouvrables avant la tenue de la réunion, et une copie est envoyée au Directeur Général
de la société Al Omrane Marrakech - Safi et au Directeur de l’Audit Interne et du Management
des Risques du Holding Al Omrane.
Le Président du Comité d’Audit établit pour chaque réunion un ordre du jour communiqué
Quinze jours ouvrables à l’avance à chaque membre du Comité, au secrétaire du Comité, et
au Directeur Général de la société Al Omrane Marrakech - Safi.
Les documents relatifs aux points de l’ordre du jour de la réunion doivent être transmis aux
membres du Comité dans un délai de Huit jours ouvrables avant la tenue de la réunion.
Le Comité d’Audit peut être convoqué par son Président en urgence dans un délai ne dépassant
pas Cinq jours ouvrables, lorsqu’une situation exceptionnelle se présente.
Dans ce cas, la transmission de l’avis de convocation peut se faire par toute voie de communi-
cation.
Les membres du Comité, ou leurs représentants, assistent à toutes les réunions, étant précisé
qu’ils ont la possibilité d’y participer, en cas d’empêchement, par tout moyen de télécommuni-
cation notamment par visio-conférence.
Les membres du Comité, ou leurs représentants, peuvent participer aux réunions par conférence
téléphonique ou visio-conférence.
Dans le cadre de ses travaux, le Comité peut également se réunir, à huis clos, en dehors de la
présence du Directeur Général de la société Al Omrane Marrakech - Safi, avec le Directeur de
l’Audit Interne et du Management des Risques du Holding Al Omrane, le Commissaire Aux
Comptes.
À chaque séance peuvent être présents, en plus des membres du Comité d’Audit, les responsables
suivants :
◦ Le Directeur Général
◦ Le Directeur Général-Adjoint.
◦ Le Directeur de l’Audit Interne et de Management des Risques du Holding Al Omrane.
◦ Le Chef de la Division de l’Audit Interne du Holding Al Omrane.
◦ Le Chef de la Division du Management des Risques du Holding Al Omrane.
◦ Le Directeur Financier et comptable de la société.
◦ Le chargé du Contrôleur Interne et de la gestion des risques.
◦ Le Commissaire Aux Comptes.
Et en fonction des points à débattre prévus à l’ordre du jour :
◦ Le Directeur Commercial et Marketing.
◦ Le Directeur Technique.
◦ Les Directeurs d’Agences.
Et toute personne dont la présence est jugée utile pour la tenue de la réunion du Comité
d’Audit. Le procès-verbal définitif de chaque réunion est établi par le Secrétariat du Comité
d’audit sous l’autorité du Président du Comité et transmis dans un délai de Quarante jours
ouvrables aux membres du Comité.
Un projet de procès-verbal du Comité d’Audit est établi par le Secrétaire dans un délai ne
dépassant pas Trente jours ouvrables et transmis aux membres du Comité d’Audit pour
revue ou tout éventuelle observation, avant de leur être transmis définitivement.
Les membres du Comité d’Audit ont un délai de Dix jours ouvrables pour présenter au
secrétariat du Comité d’Audit leurs observations, passé ce délai, la version définitive du procès-
verbal est transmise au Président du Comité d’Audit.
Le secrétaire du Comité d’Audit dispose de Cinq jours ouvrables pour la prise en charge des
remarques qui lui sont transmises au niveau de la version définitive du procès-verbal.
Le procès-verbal est signé conjointement par tous les membres du Comité d’Audit.
Une fois que le procès-verbal est signé, une copie est transmise par le secrétaire du Comité, aux
membres du Comité d’Audit et au Directeur de l’Audit Interne et du Management des Risques
du Holding Al Omrane.
6. Confidentialité
Les membres du Comité d’Audit, ou leurs représentants, s’engagent à garder strictement confi-
dentielles toutes les informations reçues dans le cadre de leurs fonctions, excepté à l’égard des
membres du Conseil d’Administration.
Toutes les personnes présentes sont également tenues au respect de la confidentialité de la
réunion du Comité d’Audit.
7. Quorum
La présence de la majorité des membres du comité d’audit, ou de leurs représentants, est requise
pour former quorum.
Les décisions du Comité d’Audit sont prises à la majorité des voix. En cas de partage des voix,
la voix du Président du Comité d’audit est prépondérante.
8. Assiduité des membres
Les membres du Comité, ou leurs représentants, ne peuvent s’absenter plus d’une fois au cours
du même exercice. En cas d’absences répétées, le Conseil d’Administration est informé pour
prendre les diligences nécessaires pour la désignation éventuelle d’un nouveau membre.
La Direction de l’Audit Interne et du Management des Risques élabore, par une approche basée sur
les risques, le plan d’audit annuel ou pluriannuel de la société Al Omrane Marrakech - Safi.
La Direction de l’Audit Interne et du Management des Risques réalise le plan d’audit approuvé par
le Comité d’Audit de la société et élabore le rapport annuel d’audit interne.
La Direction de l’Audit Interne et du Management des Risques présente une synthèse du rapport
annuel au Comité d’Audit.
En conformité avec les bonnes pratiques de Gouvernance d’Entreprise, le Comité d’Audit peut faire
l’objet d’une auto-évaluation annuelle et d’une évaluation externe tous les deux ans.
Cette évaluation peut être confiée à un Cabinet externe après accord préalable du Conseil d’Admi-
nistration de la société.
Les résultats de ces évaluations sont présentés au Conseil d’Administration de la société Al Omrane
Marrakech - Safi et devraient être traduits par des plans d’actions d’amélioration visant, entre autres,
la révision de la composition, de l’organisation du Comité et de son fonctionnement.
Le Président du Comité d’Audit rend compte de la mission du Comité au moins une fois par an au
Conseil d’Administration de la société Al Omrane Marrakech - Safi.
La Charte du Comité d’audit prend effet à compter de la date de son approbation par le Conseil
d’Administration de la société Al Omrane Marrakech - Safi.
La Charte du Comité d’Audit doit faire l’objet d’une révision tous les deux ans ou dès que cela
est nécessaire et devra être présentée à l’ordre du jour du Comité d’Audit pour une éventuelle mise
à jour. Toute modification apportée à la présente charte doit être approuvée préalablement par le
Conseil d’Administration.
L’audit interne et le contrôle interne jouent un rôle crucial dans la gestion efficace et efficiente d’une
entreprise publique d’aménagement et de construction de bâtiments. Ces fonctions permettent de
s’assurer que les objectifs de l’entreprise sont atteints, que les risques sont identifiés et gérés, que les
normes de conformité sont respectées et que les ressources sont utilisées de manière appropriée.
Dans cette partie empirique, nous allons étudier comment la fonction d’audit interne et de contrôle
interne est mise en œuvre dans société AL OMRANE. Nous allons examiner les processus, les outils et
les méthodologies utilisés par l’équipe d’audit interne et de contrôle interne pour évaluer les risques,
les contrôles et les processus de l’entreprise.
Nous allons également analyser les résultats des audits internes et des évaluations de contrôle interne,
en mettant l’accent sur les recommandations formulées par l’équipe d’audit interne pour améliorer
les processus et renforcer les contrôles de l’entreprise.
Enfin, nous allons évaluer l’efficacité de la fonction d’audit interne et de contrôle interne dans l’entre-
prise en examinant les résultats des audits passés, les taux de conformité aux normes réglementaires
et les niveaux de satisfaction des parties prenantes internes et externes de l’entreprise.
3.2 Resultats
Le contrôle interne est un ensemble de mesures mises en place par une entreprise pour garantir
l’efficacité et l’efficience de ses opérations, la fiabilité de ses informations financières, et la conformité
à la réglementation. L’audit interne est un processus qui permet d’évaluer l’efficacité de ces mesures
de contrôle interne.
Dans ce guide d’entretien, nous allons examiner de plus près comment AL OMRANE Marrakech
utilise le contrôle interne et l’audit interne pour assurer la gestion efficace de ses activités, et garantir
la fiabilité de ses opérations et de ses informations financières. Nous allons également explorer les
différentes parties prenantes impliquées dans le processus de contrôle interne et d’audit interne, et
comment elles collaborent pour atteindre les objectifs de l’entreprise.
3.2.1 Entretien
Nous avons opté pour un guide d’entretien semi-directif afin de recueillir des informations sur les
thèmes prédéfinis tout en explorant la pensée de notre répondant et établir une relation de confiance.
Avant de débuter l’entretien, nous avons obtenu le consentement éclairé de notre interlocuteur et avons
maintenu un ton calme et posé pour faciliter les réponses, tout en garantissant la confidentialité des
données recueillies qui ne seront utilisées que pour l’étude en cours. Nous avons constaté que les
entretiens semi-directifs étaient un outil précieux pour clarifier les perceptions et les concepts que
nous souhaitions explorer, grâce aux réponses fournies par les répondants. pour ce faire, nous avons
élaboré et utilisé un guide d’entretien qui a était testé et modifié au préalable afin de pouvoir optimiser
son utilisation lors de notre étude.
1. En tant qu’auditeur interne, mon rôle était d’examiner et d’évaluer les processus, les politiques
et les pratiques de gestion des risques de l’entreprise AL OMRANE, afin d’identifier les points
forts et les faiblesses du système de contrôle interne et de proposer des recommandations pour
améliorer la performance opérationnelle et financière.
cette experience est très enrichissante. Je travaille en étroite collaboration avec les différents
départements de l’entreprise pour comprendre leurs processus métier et identifier les risques
associés. J’effectue également des tests de conformité pour m’assurer que les politiques et les
procédures de l’entreprise sont conformes aux exigences réglementaires et procedurales internes
.
En outre, je participe à des audits spécifiques, tels que les audits de sécurité informatique,
les audits de conformité aux normes nationales et les audits de conformité fiscale. Je prépare
également des rapports d’audit détaillés pour les membres de la direction, du directoire, de
la presidence, le holding et les parties prenantes clés, en mettant en évidence les problèmes
clés, les risques potentiels et les recommandations pour améliorer les processus et les contrôles
internes.
Dans l’ensemble, mon rôle en tant qu’auditeur interne chez AL OMRANE me permet de déve-
lopper des compétences en matière d’analyse des risques, de communication, de résolution de
problèmes et de travail d’équipe, ainsi qu’une compréhension approfondie des activités et des
processus opérationnels de l’entreprise.
2. Je peux dire que la fonction d’audit interne joue un rôle important dans le contrôle interne de
la société Al Omrane.La fonction d’audit interne est chargée d’évaluer l’efficacité et l’efficience
des processus de contrôle interne de l’entreprise, de détecter les faiblesses et les lacunes dans
les systèmes de contrôle interne existants, et de recommander des améliorations pour renforcer
ces systèmes.
Plus spécifiquement, la fonction d’audit interne d’Al Omrane peut être impliquée dans les
activités suivantes liées au contrôle interne :
— ◦ Évaluation des risques :
On participe à l’évaluation des risques de l’entreprise pour identifier les domaines qui
présentent le plus grand risque pour l’entreprise, et s’assurer que les contrôles internes
pertinents sont en place pour gérer ces risques.
— ◦ Surveillance et tests :
La fonction d’audit interne peut effectuer des tests périodiques pour verifier que les
contrôles internes sont toujours en place et fonctionnent correctement. Elle peut égale-
ment surveiller les activités de l’entreprise pour détecter toute violation potentielle de la
politique ou de la réglementation.
— ◦ Recommandations et rapports :
On peut recommander des améliorations pour renforcer les contrôles internes existants,
et préparer des rapports pour la direction de l’entreprise et le conseil d’administration,
fournissant des informations sur les risques identifiés, les lacunes dans les systèmes de
contrôle interne, et les recommandations pour améliorer ces systèmes.
Dans l’ensemble, la fonction d’audit interne joue un rôle critique dans le maintien d’un en-
vironnement de contrôle interne efficace dans l’entreprise Al Omrane, et aide à s’assurer que
les risques sont gérés de manière appropriée, les objectifs de l’entreprise sont atteints, et les
obligations légales et réglementaires sont respectées.
3. La fonction d’audit interne dans notre société travaille en étroite collaboration avec les autres
services de la société AL OMRANE pour améliorer son système de contrôle interne. Tout
d’abord, l’audit interne examine les processus et les systèmes existants pour identifier les fai-
blesses et les lacunes dans les contrôles internes de la société.
Ensuite, l’audit interne recommande des mesures pour améliorer les contrôles internes en pro-
posant des solutions pour remédier aux lacunes identifiées. Cela peut inclure la mise en place
4. En tant qu’auditeur, je peux vous dire que la fonction d’audit interne utilise plusieurs outils et
techniques pour évaluer l’efficacité du système de contrôle interne de la société AL OMRANE.
Voici quelques exemples :
◦ Les entrevues et les questionnaires :
L’audit interne interroge les employés et les membres de la direction pour comprendre les
processus et les contrôles en place. Les questionnaires peuvent également être utilisés pour
collecter des informations sur les processus clés.
◦ Les tests de conformité :
L’audit interne teste la conformité aux politiques et aux procédures de la société pour
s’assurer qu’elles sont suivies correctement. Ces tests incluent souvent la vérification des
documents de support et la comparaison avec les pratiques exemplaires du secteur.
◦ Les tests de substantiation :
L’audit interne effectue des tests de substantiation pour évaluer l’exactitude des informa-
tions financières. Cela peut inclure des tests de confirmation des soldes de comptes, des
échantillons de transactions et des tests de cut-off.
◦ Les tests de fonctionnement :
L’audit interne effectue des tests de fonctionnement pour évaluer l’efficacité des contrôles.
Cela peut inclure des tests de fonctionnement des contrôles manuels et automatisés.
◦ Les évaluations des risques :
L’audit interne évalue les risques pour déterminer les zones où des améliorations des
contrôles internes peuvent être nécessaires. Cela peut inclure l’identification des risques
opérationnels, financiers et de conformité.
En résumé, la fonction d’audit interne utilise une combinaison d’outils et de techniques pour
évaluer l’efficacité du système de contrôle interne de la société AL OMRANE, y compris des
entrevues et des questionnaires, des tests de conformité, des tests de substantiation, des tests
de fonctionnement et des évaluations des risques. Ces techniques permettent à l’audit interne
de fournir des recommandations pour améliorer le système de contrôle interne de la société et
garantir sa conformité aux normes et réglementations applicables.
5. En tant qu’auditeur dans la société Al Omrane Marrakech, je peux vous dire que la fonction
d’audit interne a pour mission de fournir à la direction de l’entreprise une évaluation objec-
tive et indépendante du système de contrôle interne. Pour communiquer les résultats de cette
évaluation, la fonction d’audit interne fournie de façon periodique un rapport d’audit interne.
Ce rapport d’audit interne est un document qui résume les constats, les conclusions et les
recommandations de l’audit interne. Il est adressé à la direction de l’entreprise et peut être
présenté lors d’une réunion de clôture d’audit. Le rapport doit être clair, concis et structuré
de manière à ce que la direction de l’entreprise puisse facilement comprendre les résultats de
l’audit et les mesures à prendre pour améliorer le système de contrôle interne.
En plus du rapport d’audit interne, la fonction d’audit interne peut également communiquer
les résultats de son évaluation du système de contrôle interne à la direction de l’entreprise par
le biais de présentations orales ou de réunions de suivi. Cela permet de clarifier les points les
plus importants et de répondre aux éventuelles questions de la direction de l’entreprise.
Enfin, il convient de noter que la communication des résultats de l’audit interne doit se faire
de manière objective et impartiale, sans préjugés ni partialité. La fonction d’audit interne doit
rester indépendante de l’entreprise et de ses parties prenantes afin de garantir que les résultats
de l’audit interne sont fiables et utiles pour l’amélioration continue du système de contrôle
interne.
6. Je peux vous expliquer que la mise en œuvre des recommandations de la fonction d’audit
interne pour améliorer le système de contrôle interne est une étape cruciale pour garantir
l’efficacité et l’efficience de ce système. Voici les étapes typiques suivies pour la mise en œuvre
des recommandations de la fonction d’audit interne :
◦ Évaluation de la faisabilité :
Tout d’abord, la direction de l’entreprise évalue la faisabilité des recommandations for-
mulées par la fonction d’audit interne en prenant en compte les ressources disponibles,
les coûts et les délais de mise en œuvre. Il est essentiel que la direction examine les avan-
tages potentiels de la mise en œuvre des recommandations pour déterminer si les bénéfices
justifient les coûts et les efforts nécessaires.
◦ Planification de la mise en œuvre :
Une fois que la faisabilité des recommandations est évaluée, la direction de l’entreprise
planifie la mise en œuvre des recommandations. Cette planification peut inclure la défini-
tion des rôles et des responsabilités, la définition des délais et des échéances, et l’allocation
des ressources nécessaires.
◦ Mise en œuvre :
La mise en œuvre des recommandations est réalisée par les différentes parties concernées de
l’entreprise, en collaboration avec la fonction d’audit interne. Les responsables de la mise
en œuvre peuvent être des gestionnaires, des auditeurs internes, des consultants externes
ou d’autres parties prenantes.
◦ Suivi, contrôle et evaluation :
Après la mise en œuvre des recommandations, la direction de l’entreprise surveille et
contrôle l’efficacité des mesures prises pour améliorer le système de contrôle interne. Des
mesures correctives peuvent être prises si nécessaire pour garantir que les recommandations
sont correctement mises en œuvre et que les résultats attendus sont obtenus.
En somme, la mise en œuvre des recommandations de la fonction d’audit interne pour améliorer
le système de contrôle interne est une tâche complexe qui nécessite la collaboration de toutes les
parties prenantes de l’entreprise. Il est essentiel que la direction de l’entreprise montre un enga-
gement ferme pour la mise en œuvre de ces recommandations afin d’améliorer continuellement
la qualité et l’efficacité du système de contrôle interne.
7. Je peux vous dire que la fonction d’audit interne peut jouer un rôle important dans l’améliora-
tion de la performance de l’entreprise dans le domaine de l’aménagement et de la construction
de bâtiments. Voici quelques exemples de mesures que la fonction d’audit interne peut mettre
en place pour aider l’entreprise à atteindre cet objectif :
◦ Évaluation des risques :
La fonction d’audit interne peut aider l’entreprise à identifier les risques potentiels associés
à ses activités dans le domaine de l’aménagement et de la construction de bâtiments. En
réalisant des évaluations de risques, la fonction d’audit interne peut aider à identifier
les domaines de l’entreprise qui nécessitent une attention particulière et à élaborer des
stratégies pour les gérer.
◦ Amélioration des processus internes :
La fonction d’audit interne peut aider l’entreprise à améliorer ses processus internes en
identifiant les domaines qui nécessitent des améliorations. Par exemple, la fonction d’audit
interne peut examiner les processus de planification de projets, les processus de suivi de
8. En tant qu’auditeur dans la société Al Omrane Marrakech, je peux vous dire que la fonction
d’audit interne peut jouer un rôle important dans l’identification des opportunités d’optimisa-
tion des processus au sein de l’entreprise. Voici quelques exemples de mesures que la fonction
d’audit interne peut mettre en place pour aider à atteindre cet objectif :
◦ identification des risques :
La fonction d’audit interne peut aider l’entreprise à identifier les risques potentiels associés
à ses processus. En réalisant des évaluations de risques, la fonction d’audit interne peut
aider à identifier les domaines de l’entreprise qui nécessitent une attention particulière et à
élaborer des stratégies pour les gérer. Cette analyse peut également permettre d’identifier
des opportunités d’amélioration de processus.
◦ Analyse des processus :
La fonction d’audit interne peut effectuer une analyse des processus existants pour iden-
tifier les points faibles et les inefficacités dans le processus. Cette analyse peut inclure
la premiére chart du comité d’audit a été adoptée par le Conseil d’administration lors de la méme
reunion.
une convention de controle est signée entre le holding AL OMRANE MARRAKECH SAFI en confor-
mité avec la lois 69-00. Le Comité d’Audit revoit périodiquement sa Charte et propose, le cas échéant,
au Conseil d’Administration d’approuver les adaptations qu’il juge souhaitables. La charte du Comité
d’Audit de la société Al Omrane Marrakech - Safi décrit les règles de fonctionnement et les attribu-
tions et missions que lui a fixées le Conseil d’Administration à travers la convention de contrôle.
Elle intègre également les principes de Gouvernance d’Entreprise que la société Al Omrane Marrakech
- Safi a décidé de mettre en œuvre.
1. Le Comité d’Audit est chargé d’apporter son assistance au Conseil d’Administration notam-
ment, en ce qui concerne la fiabilité de l’information financière et l’appréciation des risques
encourus par la société Al Omrane, et ce, en conformité avec la loi 69-00 relative au Contrôle
Financier de l’État sur les Entreprises Publiques et autres organismes et aussi en conformité
avec la Convention de contrôle signée entre le Holding Al Omrane et la société Al Omrane
Marrakech - Safi.
L’article 5 du cette convention de controle signée entre le HAO et les SAO stipule que La société
filiale doit mettre en place un système de contrôle interne comprenant l’ensemble des mesures
de contrôle opérationnels, financiers, comptables, et de gestion notamment celles définies par la
société mère, et que la Direction de la société filiale applique et surveille sous sa responsabilité
afin d’assurer : Groupe al omrane La protection du patrimoine ;
✓ La régularité et la sincérité des enregistrements comptables et des comptes annuels qui en
résultent ;
✓ La conduite ordonnée et efficace de ses opérations ;
✓ La conformité des décisions avec les orientations de la société mère ;
✓ L’atteinte des objectifs stratégiques de l’organisation ;
✓ La fiabilité et l’intégrité des informations financières, comptables et opérationnelles ;
✓ L’efficacité et l’efficience des opérations et des programmes ;
✓ Le respect des lois, règlements, et procédures
Le Comité d’Audit a pour missions d’assurer :
— • Le suivi du processus d’élaboration de l’information financière ;
— • L’appréciation de l’efficacité des systèmes mis en place pour identifier, évaluer, gérer et
contrôler les risques financiers et non financiers ;
— • Le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de management des risques de
la société Al Omrane Marrakech - Safi.
— • La mise en place de systèmes appropriés de gestion et de contrôle des risques et de
proposer des options possibles afin d’atténuer les risques majeurs ;
— • L’examen des procédures relatives à la détection des fraudes en s’assurant que toutes
ces procédures sont mises en place, afin que le personnel puisse faire part, de manière
confidentielle et probante, de ses préoccupations vis-à-vis d’éventuelles irrégularités en
matière de contrôle, de reporting financier et de tout autre domaine.
— • L’approbation du plan d’audit annuel et/ou pluri annuel de la société Al Omrane Mar-
rakech - Safi, fondé sur une approche par les risques ;
— • Le suivi du contrôle légal des comptes sociaux annuels et des comptes consolidés, y
compris le suivi des questions et recommandations formulées par le Commissaire aux
Comptes ;
— • Le Suivi des recommandations et des plans d’actions correctifs de l’ensemble des organes
de Contrôles internes et externes de la société ;
— • La formation des membres du Comité d’Audit à l’exercice de leurs responsabilités.
Le Comité doit être informé des réclamations majeures tout en indiquant la nature et le nombre
total de ces réclamations et les procédures suivies pour les traiter et les résoudre. Le Conseil
d’Administration peut saisir le Comité d’Audit pour la réalisation de missions spécifiques.
Le Comité d’Audit rend compte régulièrement au Conseil d’Administration de l’exercice de ses
missions. Il rend également compte des résultats de la mission de certification des comptes, de
la manière dont cette mission a contribué à l’intégrité de l’information financière et du rôle
qu’il a joué dans ce processus. Il l’informe sans délai de toute difficulté rencontrée.
Le Comité d’Audit présente annuellement au Conseil d’Administration son rapport d’activité.
2. Membres et nomination Les membres du Comité d’Audit de la société Al Omrane Marrakech
- Safi sont nommés par son Conseil d’Administration.
Le Comité d’Audit est composé de deux à quatre membres nommés par le Conseil d’Administra-
tion parmi les Administrateurs de la société ou leurs mandataires, dont un membre indépendant
(Administrateur indépendant, le cas échéant), ainsi que du Commissaire du Gouvernement.
Le choix des membres du Comité doit se faire en fonction de leur qualification, et de leur com-
pétence, notamment dans les domaines financier, comptable et d’audit. Les critères présidant
au choix de ces membres doivent prendre en considération :
✓ La diversité des compétences et des organismes d’appartenance de ces membres ;
✓ L’indépendance.
Les membres du Comité sont nommés en dehors des membres dirigeants siégeant au Conseil
d’Administration et du personnel de la société Al Omrane Marrakech - Safi.
Les membres sont désignés à titre personnel et ne peuvent se faire représenter que par un
représentant dûment désigné.
Les formes d’audit interne : Nous avons examiné la relation entre les formes de l’audit dans la
théorie et dans notre étude a sein de la société AL OMRANE.
Les objectifs : Nous avons effectué une comparaison entre la pratique et la théorie dans notre étude
pour les objectifs de l’audit interne dans une société
Role de l’audit :on peut dire que l’entreprise a réussi à intégrer avec succès le rôle de l’audit interne
dans la maîtrise des risques."
a titre d’exemple est apres exploitation d’un certain nombre de documents interne de la société on a
pu noter que diverses missions d’audit et de contrôle réitèrent l’application de manière rigoureuse les
procédures de contrôle et de suivi des marchés et afin de respecter l’application stricte des procédures
en vigueur en matière de délais de passation, d’exécution et de liquidation des marchés, et dans un
souci d’amélioration continue. La circulaire n°295/21 du 26/08/21 recense un ensemble des écarts de
fonds et de formes qu’il y a lieu d’éviter La DAI à lister un ensemble de risques clés liés au processus
de gestion des projets :
Toute entreprise quelle que soit sa taille doit effectuer des vérifications permanentes qui peuvent aller
d’un simple contrôle pour les petites entreprises, à un audit pour les plus grandes et ce dans le but
de garantir la qualité de l’organisation et de l’information à travers la performance de l’entreprise.
Ce travail nous a permis de vérifier à quel point l’audit interne est important notamment dans
l’évaluation du système de contrôle interne, par sa vérification de la bonne application des procé-
dures mises en place ainsi que l’efficacité de ces procédures, d’où sa contribution par ses conseils et
recommandations à l’efficacité du système de contrôle interne.
Ainsi, nous avons pu nous apercevoir que l’audit interne joue un rôle important dans la maîtrise des
risques liés aux activités de l’entreprise à travers sa recherche, sa reconnaissance et son évaluation
en permanence des risques importants quelle que soit leur nature qui pourraient compromettre ou
empêcher la réalisation des objectifs.
Autre point ressorti de ce travail, nous a permis de voir que l’audit interne est un outil indispensable
pour toute organisation. Il leur permet une meilleure organisation ainsi qu’un bon fonctionnement de
leurs services et une bonne application des procédures mises en place par la direction générale, il est
donc primordial que la pratique de ce dernier ne soit pas négligée par toute organisation désirante a
être performante et efficace.
En effet, à travers notre stage nous avons constaté que la cellule d’audit mise en place au sein
de la société AL OMRANE est devenue un outil indispensable pour la gestion et la maîtrise de
ses activités, ce qui explique l’importance attribuée par les dirigeants pour les propositions et les
solutions suggérées par ce service.
CONCLUSION 61
Bibliographie
Ouvrages et livres
1. LAWRENCE B. SAWYER, 1976, « La pratique de l’audit interne», 2eme Édition, IlA,
2. RENARD Jacques,2009, « Théorie et pratique du l’audit interne »,7eme Édition,Édition d’or-
ganisation, Paris,
3. RENARD Jacques, Patrick Kron, Louis Vaurs, 2012, « Comprendre et mettre en oeuvre le
contrôle interne», Eyrolles, Paris.
4. ELISABETH BERTIN, 2007, « Audit interne Enjeu et pratique à l’international » édition
d’organisation, Paris.
5. SCHICK PIEREE, 2007 « Memento d’audit interne, méthode de conduit d’une mission » édition
Dunod, Paris.
6. Denis Gendron, 2016, Contrôle interne : une approche gestionnaire-Chenelière Education, Che-
nelière éditions
7. Kurt-F Riding,2005 Paul-J Sobel, Urton-L Anderson, Collectif, edition IFACI,
8. RENARD Jacques,2003, "Audit interne : Ce qui fait débat", Maxima,
9. VALIN Gérard, 2006, « Controlor Auditor », Édition Dunod, Paris,
10. GRAND Berbard,1999, VERDALLE Bernard, « Audit comptable et financier », Édition Éco-
nomica, Paris,
BIBLIOGRAPHIE 62
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE 63
ANNEXES
Guide d’entretien
ANNEXES 64