Vous êtes sur la page 1sur 86

Master spécialisé : Comptabilité, Contrôle De Gestion Et Audit

Rapport de stage
Sous le thème :

La Démarche D’audit Légal Au Maroc

Travail encadré par :

Pr. ASSALIH Hicham Enseignant - Chercheur / Consultant. Mundiapolis Université


M.BRIK Ahmed Salem Expert-comptable DPLE Commissaire aux comptes
Pr. ELFIRDOUSSI Marouane Master En Audit Et Contrôle Et Gestion

Réalisé par :
ZBIR Kawtar
Première année comptabilité contrôle de gestion et audit

Année universitaire : 2021/2022


Dédicace

A mes très chers parents et à ma famille et tous mes amis

A tous ceux qui m’ont soutenu et qui m’ont cessé de

croire en moi.

2
Théme : la Demarche d’Audit Légal au Maroc

Remerciements

C’est avec plaisir que j’adresse mes vifs remerciements aux personnes qui ont
contribué à faire de ce rapport une expérience enrichissante et en particulier à :

Monsieur ASSALIH Hicham, professeur à l’Université Mundiapolis, pour


son encadrement et pour la qualité de son suivi pédagogique dans la
réalisation de ce rapport.

Je remercie aussi M. BRIK Ahmed Salem, mon encadrant professionnel,


pour ses précieux conseil et sa bienveillance.

Je remercie également M. BRIK Youssef pour son accueil, son aide et son
accompagnement professionnel tout au long de mon stage.

Je remercie également M. ELFIRDOUSSI Marouane pour son suivi ainsi


que sa disponibilité permanente en réponse à mes interrogations.

Finalement, je remercie toute personne ayant contribué de près ou de loin à


l’élaboration de ce travail.

3
Théme : la Demarche d’Audit Légal au Maroc

SOMMAIRE

Dédicace
Remerciement
Abréviation
Avant-Propos
Introduction Générale.
Partie I. Cadre théorique et approche méthodologique
Chapitre I : Environnement et concepts de l’audit l’égal au Maroc
Section I. Généralité sur l’Audit Comptable et Financier
Section II. L’Audit Légal et sa Démarche Générale et ses Normes.
Chapitre II : Audit l’égal dans le cadre d’une mission de commissariat aux comptes.

Section I. Définition, et la Mission du Commissariat aux Comptes : son statut-


nomination.

Section II. Démarche Générale d’Audit des Comptes.

Partie II. Cadre d’une mission de commissariat aux comptes : cas pratique de la société
MIZA EQUIPEMENT, et d’évaluation du contrôle interne de cabinet brik.
Chapitre I : Methodologie de travail et la Généralités sur le cabinet d’accueil et sur
l’entreprise auditée.

Section I. Cabinet Ahmed Salem BRIK


Section II. Présentation de l’entreprise Miza Equipement et de son secteur.
Chapitre II : Les Différentes Cycles D’audit de l’Entreprise MIZA Equipement
Section I. Différents cycles de l’entreprise MIZA EQP.
Section II. La mission d’audit l’égal effectuer pour l’entreprise MIZA EQP.

CONCLUSION.

BIBLIOGRAPHIE

4
Théme : la Demarche d’Audit Légal au Maroc

LES ABREVIATIONS

C.A.C : Commissaires Aux Comptes


O.E.C : Ordre des Experts Comptable
SA : Sociétés anonymes
SARL : sociétés à responsabilités limitées
CNSS : La Caisse Nationale de Sécurité Sociale
IAASB: International Auditing and Assurance Standars Bords
EC: Ethics Committee
PSC: Public Sector Committee
TAC: Transnational Auditors Committee
PABC: Professionnel Accountants in Business Committee
IFRS : International Financial Reporting Standards
NEP : NORME D'EXERCICE PROFESSIONNEL

5
Théme : la Demarche d’Audit Légal au Maroc

Avant-propos

L'un des aspects les plus enthousiasmants de l'évolution scolaire et universitaire est sans
aucun doute le rapprochement ou la synergie université-entreprise. La rencontre des «
professionnels » et ceux qui sont en pleine formation constitue un atout majeur. Le
dialogue constructif est engagé, mais il ne faut pas oublier que le travail des élèves et
étudiants ne sera efficace que s'il est suivi constamment par les professeurs et les cadres
d'entreprise.
Ainsi, dans la suite logique des études que nous poursuivons à l’UNIVERSIT2
MUNDIAPOLIS, nous nous sommes orientés vers le thème de l’audit afin de nous
imprégner de sa pratique et de nous outiller pour notre future vie professionnelle.
En effet, ce rapport entre dans le cadre du stage approfondi que nous sommes amenés à
effectuer. En effet, ce rapport entre dans le cadre du stage approfondi que nous sommes
amenés à effectuer.
Cette expérience m’a permis d’ailleurs de conclure que le stage demeure une expérience
indispensable pour tout étudiant que ce soit dans le côté personnel ou professionnel.

6
Théme : la Demarche d’Audit Légal au Maroc

Introduction Générale

“We always overestimate the change that will occur in the next two years and
underestimate the change that will occur in the next ten” Bill Gates.

Dans le cadre de ma première année au sein de l’université MUNDIAPOLIS, j’ai eu


l’opportunité d’effectuer un stage du 9 juin au 9 septembre au sein du cabinet d’expertise
comptable et de conseil est une entreprise individuelle fondée en 1988 par son gérant actuel et
propriétaire Monsieur Ahmed Salem BRIK. Au cours de ce stage, j’ai pu intégrer l’équipe de
Monsieur Ahmed Salem brik et Monsieur Youssef Brik qui m’ont permis de découvrir les
missions du CAC.

Tout d’abord, l’entreprise tout au long de son existence est censée rendre des comptes
elle est amenée à produire un certain nombre d’informations (financier et comptable)
répondant aux diverses préoccupations dont elle fait l’objet. De même qu’il ne sert à
rien de disposer d’informations dont la qualité est douteuse, On ne peut donc dissocier
l’obligation de produire des informations de la nécessite de les contrôler ou encore de les
auditer afin qu’elles puissent répondre aux attentes des utilisateurs.

Par ailleurs, il est clair de constater que la complexité et la disparité des réformes
(fiscales, économiques, sociales, comptables, environnementales, …etc.) Ont rendu
Nécessaire l’intervention de vérificateurs indépendants. Ces vérificateurs ou reviseurs,
indépendants et autonomes, sont devenus les garants de l’information financière et
comptable, tant dans sa qualité que sa fiabilité et sincérité. Ainsi née la mission du
Commissaire Aux Comptes (CAC).

Tout le problème réside dans l’approche que va adopter le CAC pour se forger une
opinion sur les états financiers de l’entité auditée. Le travail présent, traitant du
thème“ la Démarche d’Audit légal au Maroc ’’ cas de la mission du CAC s’inscrit dans
ce volet de la démarche du commissaire aux comptes lors de sa mission de certifications
des comptes. Suite aux différents points avancés dans cette introduction, l’objectif
principal de ce mémoire est de répondre à la problématique suivante :

7
Quelle est la démarche d’une mission d’audit légal ? et comment

contribue-t-il à la régularité et la sincérité des informations produites ?

Pour mieux répondre à cette problématique, dans la première partie, nous mènerons
une revue littéraire en ce qui concerne les concepts de l’audit comptable et financier en
général et l’audit légal en particulier (section1), ensuite dans (la section 2), nous allons
présenter l’audit légal dans le cadre d’une mission de CAC ainsi que sa démarche, la
deuxième partie sera consacrée au cas pratique de l’audit légal.

En dépit, la théorie développée sera affirmée par la partie pratique qui présente dans
son premier chapitre le cabinet d’accueil (section 1) et de la présentation de l’entreprise
auditée (section 2), et par la suite dans Le deuxième chapitre, nous allons présenter les
différents cycles (section 1) et la mission effectuée dans l’entreprise auditée (section 2).

8
Partie I. Cadre Théorique et Approche Méthodologique

9
Chapitre I. Environnement et Concept de l’Audit Légal au Maroc

Introduction du chapitre
Dans cette première partie qu’on a consacrée uniquement à l’étude théorique on va
essayer de bien expliquer l’ensemble des points ayant relation avec la thématique pour
cette fin, on a choisi de commencer dans un premier chapitre par des généralités sur
l’audit comptable et financier et en particulier sur l’audit légal , en éclaircissant tout
d’abord la notion d’audit, son histoire, et les différentes classifications et subdivisions de
ce dernier pour éviter toute confusion relative au cadrage du terme, pour parler ensuite
du CAC, son cadre juridique, ses missions, ses qualités requises les incompatibilités liées
à celui-ci ainsi que les responsabilités qu’il assume.

Après avoir expliqué le contexte général du CAC, on va rentrer dans une deuxième
partie dans la mission de CAC qui constitue l’objet de notre mémoire, en commençant
par une méthode de travail et une généralité sur l’entreprise auditée ensuite on va parler
en bref sur les différents cycles.

10
Chapitre I. Environnement et Concept de l’Audit Légal au Maroc

Section I. Généralité sur L’audit Comptable et Financier


1.1 Notion générale d’audit :
a) Définition D’audit :

L’audit, en général, évoque une méthodologie permettant une connaissance en


profondeur de l’entreprise. Il constitue une manière de regarder l’entreprise
ou l’organisation pour la comprendre afin de suivre une méthodologie structurée
permettant d’apprécier, dans notre contexte, ses comptes et ses états financiers
au regard d’un référentiel.

La notion d’audit est assez large et couvre un ensemble de domaines, et les auteurs
qui ont défini cette notion sont si nombreux.

Le dictionnaire Larousse donne une notion simple mais globale à l’audit et le définit
comme étant « une Procédure consistant à s'assurer du caractère complet, sincère et
régulier des comptes d'une entreprise, à s'en porter garant auprès des divers
partenaires intéressés de la firme et, plus généralement, à porter un jugement sur la
qualité et la rigueur de sa gestion. »

b) Types d’audit :

Il existe un nombre considérable de types d’audit qui diffèrent l’un de l’autre par
rapport à l’objet contrôlé ou audité. Ainsi, nous pouvons citer :

 L’audit Interne :
De manière générale, l’audit interne peut être défini comme étant un dispositif de la
société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité. Il comprend un ensemble de moyens,
de comportements, de procédures et d’actions adaptés aux caractéristiques propres de
chaque société qui :
 Contribue à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à
l’utilisation efficiente de ses ressources ;
 Doit lui permettre de prendre en compte de manière appropriée les risques
significatifs, qu’ils soient opérationnels, financiers ou de conformité.

Le contrôle interne ne se limite donc pas à un ensemble de procédures ni aux seuls


processus comptables et financiers.
Il convient de mentionner que la définition du contrôle interne ne recouvre pas
toutes les initiatives prises par les organes dirigeants ou le management comme par

11
exemple la définition de la stratégie de la société, la détermination des objectifs,
les décisions de gestion, le traitement des risques ou le suivi des performances.

 L’audit fiscal
Par référence à la définition de l’audit, l’audit fiscal peut être défini comme un
examen critique de la situation fiscale d’une entreprise. Il permet de réaliser le
diagnostic des obligations fiscales de la société, faire le point sur la stratégie
fiscale, et de proposer des solutions de nature à rendre la gestion fiscale plus
performante.
En effet, L’audit fiscal constitue pour les dirigeants de l'entreprise, un outil
d'évaluation du risque fiscal et une manière de limiter ledit risque en menant
des actions correctives.
L'auditeur fiscal va s'assurer que l'entreprise respecte effectivement les
obligations légales. Il opère ainsi un contrôle de régularité qui va permettre à
l'entreprise de connaître non seulement ses erreurs, mais aussi et surtout le
risque inhérent à ces erreurs.
Cet examen s'opère par référence à des critères : de régularité et d'efficacité.
Par un contrôle de régularité, l'audit fiscal s'assure du respect des dispositions
fiscales, auxquelles l'entreprise est soumise ; par un contrôle d'efficacité, l'audit
fiscal mesure l'aptitude de l'entreprise à mobiliser les ressources du droit fiscal
(avantages fiscaux) dans le cadre de sa gestion, afin de concourir à la
réalisation des objectifs de politique générale qu'elle s'est assignée.

1.2 Généralité sur l’Audit Comptable et Financier :


a) l’Audit Comptable et Financier :

L’audit comptable et financier est l’examen auquel procède un professionnel


compétent et indépendant en vue d’exprimer une opinion motivée sur la régularité,
la sincérité et la fidélité avec laquelle les comptes annuels d’une entité traduisent sa
situation à la date de clôture et ses résultats pour l’exercice considéré.

L’audit comptable et financier ainsi défini ne peut être effectué que par un
professionnel indépendant compétent (Expert-comptable, par exemple). Le
référentiel de jugement correspondant est composé :

12
Des normes comptables définies par des textes législatifs et des organisations
compétentes légalement ;

Et des normes d’audit généralement admises également définies par des


organisations professionnelles reconnues.

D’après le dictionnaire l’internaute, l’audit comptable et financier est une étude du


patrimoine et des comptes financiers d’une entreprise afin de vérifier leur
conformité et leur régularité.

L'audit comptable et financier est un examen des états financiers de l'entreprise,


visant à vérifier leur sincérité, leur régularité, leur conformité et leur aptitude à
refléter une image fidèle de l'entreprise.

Il s’agit d’un audit des états financiers qui a pour objectif de de permettre à
l’auditeur d'exprimer une opinion selon laquelle les états de synthèse ont été établis,
dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable
identifié et qu’ils traduisent d’une manière régulière et sincère, la situation
financière de la société, ainsi que le résultat de ses opérations et le flux de sa
trésorerie.

L’audit comptable et financier se focalise alors sur les états financiers et essaye de les
examiner et les contrôler de façon à déduire une opinion sur leur aptitude à refléter
une image fidèle de l’entreprise.

Dans ce cadre nous pouvant distinguer entre deux types d’audit : un légal et l’autre
contractuel. Le premier est dit aux missions d’audit imposées par la loi sur les
sociétés : il s’agit bien du commissariat aux comptes. Le deuxième, au contraire, n’a
pas un caractère obligatoire mais se met en place de façon conventionnelle entre
l’entreprise et l’auditeur qui peut être diligenté dans des contextes variés :
fusions/acquisitions, restructuration…etc.

Il s’agit de l’examen des comptes annuels d’une entité économique, auquel procède
un professionnel compétent et indépendant, en vue d’exprimer une opinion motivée
sur les comptes annuels qui traduisent :

13
La situation financière et le patrimoine de l’entité à la date de clôture,

Les résultats de l’entité pour l’exercice considéré

En tenant compte du droit et des usages du pays où l’entité à son siège. (O.E.C 1996)

A partir de cette définition, nous pouvons retenir les points suivants :

 L’audit financier est une mission qui se conclut par l’expression d’une opinion
sur la qualité des comptes annuels (mission d’opinion) ;
 L’audit financier garantit la qualité des comptes annuels auprès des tiers
utilisateurs (actionnaires actuels ou potentiels, personnel, client, fournisseurs,
banquiers, etc.). Cette garantie ne peut être apportée que par un professionnel
compétent et indépendant ;
 Par conséquent l’audit financier est réalisé par un auditeur externe c’est-à-dire
non membre du personnel de l’entité
 La qualité des comptes annuels est appréciée par rapport aux normes
comptables du pays où est située l’entité (les normes sont plus ou moins
différentes selon les pays)

b) Le rôle de l’auditeur dans le domaine comptable et financier

L'auditeur doit ainsi porter un jugement sur :

-la conformité des comptes aux règles comptables et lois en vigueur,

- la sincérité des informations au regard des opérations réalisées par l’entreprise,


l’image fidèle donnée par les états de synthèse des comptes et opérations de l'entreprise
et de sa situation financière.

Dans des cas particuliers l’auditeur peut mener une mission d’audit pour :

- Détecter les cas de fraudes

- Améliorer la gestion de l’entreprise

14
c) Limite de l’approche audit comptable et financier

AU NIVEAU DE LA METHODOLOGIE AU NIVEAU DES EDITEURS

• Les techniques et les outils qui demeurent, en • Ce sont avant tout des êtres humains
dépit de leur rigueur, entachés d’un niveau entachés naturellement de subjectivité,
minimal d’inexactitude, tel est le cas des d’aspirations personnelles, l’objectivité
sondages et du concept de seuil de des rapports d’audit peut en être affectée.
signification couramment utilisés dans la
démarche d’audit. Les résultats de
l’évaluation des risques et des vérifications ne
sont pas alors certains.
• A cela, il y a lieu d’ajouter les limites
inhérentes au système de contrôle interne sur
lequel repose la méthodologie d’audit ;

 Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, l’audit n’est pas la solution


miraculeuse à tous les problèmes et maux de la gestion, ni la garantie absolue
contre tous les risques.
 L’audit est en fait une fonction d’aide à la gestion et non une fonction de
Gestion ; sa force vient de sa démarche rigoureuse de diagnostic et de recherche
de solutions dont la mise en œuvre demeure la responsabilité des gestionnaires.

15
d) Différence entre audit comptable et financier :

Audit financier et
comptable

Organisation

Outputs
Inputs

Comptes
Méthodes et Financiers
procédures

+
Outils de travail

Contrôle interne Contrôle des comptes

16
e) Les phases de l’audit Comptable et financier

Les différentes phases de la mission d’audit :

Une mission d’audit légal est répartie sur plusieurs mois et ce, avant et après la date
de clôture de l’exercice par exemple en France le mandat de commissariat aux
comptes est confié à un même auditeur pendant plusieurs années afin de réaliser une
répartition des travaux sur plusieurs exercices.

Les différentes phases de la mission de l’audit annuel :

 Prise de connaissance.
 Intervention intérimaire.
 Evaluation du contrôle interne.
 Préparation des divers travaux de contrôle.
 Contrôle de l’inventaire physique.
 Intervention finale visant l’examen des comptes annuels.
 Revue des événements postérieurs à la clôture et émission du
rapport d’audit.

1) Prise de connaissance :

Afin de répartir la mission d’audit dans le temps, l’auditeur est amené à faire une
prise de connaissance de tous ce qui est en rapport avec le travail qu’il va établir au
sein de la société.

2) Intervention intérimaire :

C’est à dire réaliser en dehors période d’arrêt comptable, en fin d’opérer un


diagnostic sur la qualité du contrôle interne existant au sein de l’entreprise, tout cela
dans le but de préparer les travaux finaux.

3) Evaluation du contrôle interne :

L’auditeur se charge de contrôler l’information fournie par l’entreprise qui est la


résultante de l’enregistrement correct et exhaustif d’une multitude d’opération en
reposant sur une approche élective.

17
4) Préparation des divers travaux de contrôle des comptes :

Autres que l’évaluation du contrôle interne, d’autres travaux sont menés avant la
date de clôture des comptes. Il s’agit tout d’abord de L’identification des faits
majeurs de l’exercice et des opérations de nature exceptionnelle. La manière dont
l’entreprise envisage d’en opérer la traduction comptable. Ainsi, que de d’autres
travaux préparatoires, nécessaires pour le contrôle des comptes doivent être réalises
tels que :

Préparation des demandes de confirmation auprès des tiers.


Revue critique des procédures prévues pour l’inventaire physique de fin d’exercice.

5) Contrôle de l’inventaire physique :

L’auditeur est amené à vérifier que les procédures d’inventaire physique, les
instructions données par la société à ses collaborateurs pour procéder à
l’organisation matérielle des comptages et aux comptages proprement dits, sont
satisfaisantes et correctement appliquées et ce par le biais du sondage que l’auditeur
vérifie que l’auditeur vérifie la qualité de comptage réalisé par l’entreprise.

6) Intervention finale visant l’examen des comptes annuels :

Compte tenu des conclusions sur le contrôle interne, l’examen préalable de certaines
opérations de nature exceptionnelle de l’exercice et de ses observations relevées au
cours de l’inventaire physique, l’auditeur est en mesure de procéder au contrôle des
comptes annuels sur lesquels porte son rapport de certification en définissant avec
précision un programme de travail adapté : Cet examen a pour objectif de vérifier
que ceux-ci :

 Sont cohérents au secteur d’activité et au contexte économique.


 Concordent avec les données de la comptabilité.
 Conforme aux principes comptables et la réglementation en
vigueur.
 Reflète les événements postérieurs à la date de clôture.

18
7) Revue des événements postérieurs à la clôture et émission du rapport d’audit :

Des événements peuvent se produire entre la date de fin de travaux d’audit et la date
d’émission du rapport de l’auditeur, tels que : le dépôt du bilan d’un client dont
l’entreprise tient une créance importante, dégradation soudaine de la situation
financière de la société mettant en cause la continuité de l’exploitation, etc.… Tenant
compte de cela, l’auditeur veille à prendre connaissance de tout événement qui
pourrait remettre en cause les comptes annuels ou l’opinion qu’il s’apprêtait à
donner sur ceux-ci, et ce par le biais d’entretien avec la DG, examen de l’activité de
l’exercice suivant, etc.….

19
Chapitre I. Environnement et Concept de l’Audit Légal au Maroc
Section II. L’audit légal et sa démarche général et ses normes

Les recherches relatives à l’activité d’audit légal portent généralement sur les
déterminants de la qualité de l’audit. Le commissaire aux comptes (CAC) a pour
mission de certifier que, selon lui, les comptes financiers de l’entreprise auditée sont
réguliers et sincères. Il exerce une activité réglementée, soumise à des normes, les
critères de qualité sont clairs : l’audit de qualité est celui qui minimise les risques de non
détection des carences du système d’information comptable et financière et de non
divulgation des carences détectées. Mais, face à la difficulté de mesurer directement la
qualité, les recherches portent sur une mesure indirecte, c'est-à-dire sur le profil des
auditeurs, sur leurs compétences et leur indépendance.

A) Définitions :

L'Audit légal est une obligation prévue par la législation, à la charge des
établissements publics, des Sociétés anonymes « SA », des Sociétés à responsabilité
limitées « SARL » et des sociétés par action.

L’audit légal (le commissariat aux comptes) est une mission d’audit à caractère légal
dans la mesure où elle est imposée par la Loi.
Le commissaire aux comptes, nommé par l’assemblée des associés et, en cas de
carence, par voie de justice, a pour mission permanente de vérifier les comptes de la
société, en vue d’émettre son avis sur leur régularité, sincérité et image fidèle.
Il est également chargé par la loi de certaines vérifications spécifiques et de certaines
missions connexes.

B) Histoire de l’audit légal :

L’avènement du capitalisme à la fin du 18ème siècle véritablement bouleversé le


traitement de l’information comptable et financière en raison de la multiplication
des échanges et du développement des entreprises. C’est ce qui a entrainé la
naissance de la profession de commissaires aux comptes. Il fallait préserver les
intérêts des actionnaires face aux dérives et malversations des gestionnaires.
En France, c’est la loi du 24 juillet 1867 qui consacrera l’émergence de la profession
de commissaires aux comptes. L’objet était de ne pas laisser les actionnaires seuls
face aux administrateurs, au moment où les premiers réunis en assemblée générale
devaient porter un jugement d’approbation sur la gestion des seconds ainsi que sur
le bilan et les comptes présentés.
Et donc un appel à une personne externe et indépendante est jugé nécessaire pour
contrôler les états de synthèse de l’entreprise et porter un jugement sur la gestion de
celle-ci.

20
L’exercice de l’activité de commissaire aux comptes à cette époque ne nécessitait que
la compétence et l’indépendance vis-à-vis les administrateurs de la société et une
probité intellectuelle et morale, en effet, la loi du 24 juillet 1867, instaurée dans une
époque où le libéralisme était à son apogée, n’a prévoyait que la désignation de « un
ou plusieurs commissaires, associés ou non ».

Cette profession connaitra des réformes au fil du temps, à travers des décrets, ces
réformes concernaient notamment les exigences de la profession ainsi que exigences
relatives aux sociétés.

Au Maroc, ce métier ne verra le jour qu’en 1996, à travers la promulgation et la


publication de la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes qui a été publiée dans le
bulletin officiel n° 4422 du 4 Joumada II 1417, la date correspondante au 17 octobre
1996. Cette loi qui exigeait aux sociétés anonymes par leur nature de procéder une
fois par an au commissariat aux comptes, ou deux fois s’ils ont fait appel public à
l’épargne conformément à ce que nous verrons dans le chapitre suivant.

Source : http://www.petite-entreprise.net/P-2884-84-G1-definition-l-audit-externe.html

C) Différence entre audit légal et audit contractuel :

L’audit comptable et financier au Maroc fait la distinction entre deux types d’audit
externe que ce soit dans le côté juridique ou opérationnel, on parlera de « audit légal
» et « audit contractuel ».

Pour l’audit contractuel, il ne s’agit pas d’une mission obligatoire stipulée par la loi,
mais il s’agit plutôt d’une décision propre de l’entreprise voulant avoir une opinion
sur l’information financière de celle-ci, dans un objet qui n’est pas la certification
des comptes mais des objets d’ordre interne telle est l’optimisation de l’organisation
et l’optimisation de la croissance.

Ce type d’audit est plus large par rapport à l’audit légal dans la mesure où il
intervient non seulement dans le domaine comptable et financier, mais dans tout
type de domaine selon le besoin de l’entreprise, on cite entres autres l’audit
marketing, l’audit fiscal, l’audit social, l’audit des systèmes d’informations.
Par contre, l’audit légal ou le commissariat aux comptes proprement dit ne relève
pas forcément de la volonté de l’entreprise, mais plutôt d’une décision légale
imposée par la loi aux entreprises validant les conditions pour y procéder telles qui
sont présentés dans la loi 17-95 et la loi 5-96 qu’on va expliquer dans la section
suivante.

A noter que l’audit contractuel et l’audit légal ont une relation de complémentarité,
du fait que l’audit contractuel présente à l’entreprise des remarques et
recommandations qu’elle peut prendre en compte pour prévenir toute falsification
pouvant être relevée lors de la mission d’audit légal.

21
L’audit financier et comptable peut être scindé en deux types d’audit selon la nature de la
relation existant entre l’auditeur et l’entreprise :

 L’audit légal est la mission permanente du commissaire aux comptes (CAC)


défini par la loi 20-50
Il s’applique à toutes les sociétés (et associations) remplissant lesconditions prévues
par les dispositions de la loi, il est l’objet du présent rapport de stage ;

 L’audit contractuel est un audit non imposé par la loi, il fait l’objet d’un contrat
entre l’entreprise et le cabinet

Statut de l’auditeur :

Auditeur Externe
Auditeur Interne

Salarié ou Professionnel exerçant à


Fonctionnaire de titre libéral
L’organisation

A titre légal A titre


Contractuel

Cabinet
CAC d’Audit

D) L’audit légal au Maroc

L’audit légal au Maroc dans le cadre du commissariat aux comptes couvre :

 L’audit des comptes sociaux établis selon le référentiel marocain.


 L‘audit des comptes consolidés élaborés selon les normes locales et
internationales (IFRS).

22
 L‘examen limité des comptes intermédiaires.
 Les vérifications spécifiques prévues par les textes de lois.
 Les diligences spécifiques aux informations financières soumises aux contrôles
des autorités des marchés financiers.
 Les diligences complémentaires, initiées par une société mère, dans le cadre
d’un audit des comptes consolidés.

E) Les utilisateurs de l’audit légal :

La manière d’évaluer la performance suppose que l’on ait préalablement répondu à


la question : l’audit pour qui ?

Il est clair que les destinataires de l’audit des comptes sont d’abord les actionnaires, les
auditeurs légaux sont choisis par eux, sont rémunérés par eux et ce sont eux qui sont les
destinataires du rapport d’audit. Il n’en reste pas moins que les CAC ont un rôle social à
jouer, leur mission est d’intérêt public. En conséquence les performances de l’audit légal
ne peuvent être envisagées que selon une approche « stakeholders ». Parmi les différents
utilisateurs, il convient alors de déterminer qui compte vraiment. Clarkson (1995) fait
une distinction entre « stakeholders » primaires et « stakeholders » secondaires. Les
premiers sont ceux dont la participation continue est indispensable à la survie de
l’entreprise, citons : les actionnaires, les salariés, les clients, les fournisseurs, le
gouvernement et les collectivités territoriales qui, en contrepartie de l’impôt, mettent à
disposition les infrastructures. Les « stakeholders » secondaires sont ceux qui ont une

Certaine influence sur l’entreprise, ou sont affectés par son activité, mais qui ne sont pas
engagés dans des transactions avec la firme, et ne sont pas essentiels à sa survie.

23
Les attentes des stakeholders en matière d’audit légal

Auteurs Stakeholders Attributs des attentes


Carcello et al. Auditeurs, Douze attributs de la qualité, les quatre premiers étant les plus importants :
(1992) utilisateurs et - l’expérience relative à l’entreprise cliente,
comptables - l’expertise de l’industrie,
- la réponse aux attentes des clients
- la cohérence avec les normes internationales,
- l’engagement de qualité,
- l’implication active par les cadres du cabinet,
- la conduite appropriée du travail d’audit
- l’interaction efficace et continue avec le comité d’audit
- les caractéristiques des auditeurs dans l’équipe intervenante,
- l’attitude sceptique de l’auditeur,
- la bonne réaction aux besoins du client,
- la responsabilité individuelle des auditeurs
Behn (1997) Entreprise cliente - satisfaction (12 attributs) +
- expérience des comptables
- rotation des auditeurs,
- opinion d’audit
- conseil et anticipation
Sutton (1993) Auditeurs 19 facteurs de qualité pouvant être regroupés en 3 groupes :
- planning de l’étude terrain,
- administration,
- mesures individuelles.
Accounting Directeurs financiers, Neuf principes clés de la performance et de la réputation des cabinets
Today (1992, auditeurs d’audit :
1994, 1996) - les compétences élargies,
- la bonne conduite de mission,
- la bonne connaissance des affaires du client
- l’expertise de l’industrie,
- les conseils pratiques,
- la capacité et la responsabilité des auditeurs
- la réponse rapide aux demandes
- des honoraires en rapport avec le service fourni,
- proactivité et initiative.
Amar et Viger Comptables Présentation des informations relatives à la continuité d’exploitation dans
(2000) une note complémentaire distincte aux états financiers
Manita (2 005) Administrateurs Onze déterminants de la qualité du processus d’audit :
- compréhension efficace des systèmes du client
-méthodologie centrée sur l’appréhension des risques,
- qualité d’exécution et de suivi de la mission,
- qualité de l’inventaire ph ysique,
- qualité des programmes d’audit et du processus des diligences d’audit,
- compétence de l’auditeur,
- composition et qualification de l’équipe intervenante,
- qualité d’organisation de la mission,
- réponse aux attentes du client
Broye (2006) Investisseurs, Synthèse :
marchés financiers - réputation des cabinets
- qualité de l’audit

Source : thèse vu 2008

24
F) Les normes :

LES NORMES D’AUDIT INTERNATIONALES ET NATIONALES


L’audit a pour objectif de renforcer le degré de confiance des utilisateurs des états
financiers. Cet objectif est atteint par l’expression de l’auditeur d’une opinion selon
laquelle les états financiers sont établis, dans tous leurs aspects significatifs,
conformément à un référentiel comptable applicable. Pour la plupart des référentiels
comptables à usage général, cette opinion porte sur le fait que les états financiers sont
présentés sincèrement, dans tous leurs aspects significatifs, ou donnent une image fidèle
conformément à ce référentiel. Ce référentiel est composé de normes, qui avec la
mondialisation de l’économie a vu son champ s’élargir vers l’international. Ainsi, nous
distinguons des normes nationales et internationales.
L’INTERNATIONAL FEDERATION OF ACCOUNTANTS (IFAC)
Créée en octobre 1977, l’IFAC est l’organisation mondiale de la profession comptable,
expert-comptable et commissaires aux comptes. Elle regroupe plus de 163 organisations
professionnelles représentant 119 pays dont le Maroc en fait partie et l’Ordre des
Experts-comptables (O.E.C) du Maroc est représenté. Elle se compose de plusieurs
comités et groupe de travail aux objectifs différents dont nous pouvons citer :
L’International Auditing and Assurance Standards Board (IAASB), qui établit et publie
régulièrement des normes d’audit et d’expression d’assurance dans un but
d’harmonisation mondiale des pratiques professionnelles ;
L’Ethics Committee (EC) qui émet des directives dans les domaines de la déontologie et
de l’éthique ;
Le Public Sector Committee (P.S.C) qui traite des problématiques comptables, de
l’information financière et de l’audit du secteur public ;
Le Transnational Auditors Committee (T.A.C) qui s’adresse aux cabinets d’audit
conduisant des missions transnationales et qui acceptent de se conformer volontairement
à un certain nombre d’obligation notamment un contrôle de qualité global et
indépendant ;
Le Professionnel Accountants in Business Committee (P.A.B.C) qui a pour objectif de
fédérer et de faire connaitre les besoins des professionnels comptables travaillant en
entreprise ;
L’Education Committee qui publie et améliore les normes relatives à la formation des
professionnels ;
NB : IAASB, EC et TAC sont les comités de référence pour l’harmonisation des travaux d’audit

25
LES NORMES D’AUDIT AU MAROC
Au Maroc, les normes d’audit sont publiées par l’O.E.C. Elles sont en grande partie
inspirées du référentiel des normes professionnelles et code de déontologie, un recueil
qui est régulièrement publié par le Conseil National des Commissaires aux Comptes
(C.N.C.C) de La France. Ces normes ont pour finalité de compléter ou de préciser, sur le
plan pratique, des dispositions générales issues de la loi. Elles permettent aux
professionnels d’apprécier concrètement la nature et l’étendue des diligences qu’ils
doivent mettre en œuvre dans une situation donnée. Le référentiel se décompose en
plusieurs parties dont nous pouvons citer :
Les dispositions relatives à l’exercice des missions, il s’agit des principes
fondamentaux de comportement, des caractéristiques générales des missions d’audit ;
Mission d’audit qui a trait à l’ensemble de la mission d’audit, l’orientation et la
planification de la mission, l’émission des rapports de synthèses ;
Mission d’examen limité ;
Vérification et information spécifiques : traite de la mise en œuvre de la mission du
commissaire aux comptes dans le cadre des obligations de vérification spécifiques.

Source ENCG-AGADIR Page 11

26
Conclusion du Chapitre

Tout au long de ce premier chapitre nous avons présenté


les concepts de l’audit légal au Maroc et le cadre théorique
de l’audit comptable et financier ainsi que nous avons
parler sur l’audit légal et sa démarche et les différentes
normes en s’intéressant aux référentiels utilises dans sa
mission, ainsi que les outils de révision et de vérifications
spécifique auxquels il se réfère dans sa mission générale.

27
Chapitre II. Audit Légal dans le Cadre d’une Mission de Commissariat Aux
Comptes

Introduction du Chapitre

Après avoir développé dans le premier chapitre les bases de


l’audit légal (CAC) au Maroc. Dans ce deuxième chapitre va être
consacré à la mission de CAC.
Le deuxième chapitre du présent rapport permet de situer notre
thème dans un cadre plus général et conceptuel le chapitre est
scindé en deux grandes sections, la première section aborde la
définition et la mission du CAC, son statut, sa nomination la
deuxième section sera consacrée aux démarches Général D’audit
des Comptes.

28
Chapitre II. Audit Légal dans le Cadre d’une Mission de Commissariat Aux Comptes
Section I. Définition et la mission de CAC : son Satut- nomination

1) DEFINITIONS :

Le manuel des normes a défini le commissariat aux comptes comme étant


« Une mission d’audit à caractère légal dans la mesure où elle est imposée par les
lois sur les sociétés. Le commissaire aux comptes, nommé par l’assemblée des
associés et, en cas de carence, par voie de justice, a pour mission permanente de
vérifier les comptes de la société, en vue d’émettre son avis sur leur régularité,
sincérité et image fidèle. Il est également chargé par la loi de certaines
vérifications spécifiques et de certaines missions connexes. »

Comme il est indiqué dans la définition, la mission du commissaire aux comptes


est obligatoire pour les entreprises citées dans les lois sur les sociétés, et à
caractère permanant c’est-à-dire que l’entreprise est obligée au niveau de chaque
exercice comptable de procéder au commissariat aux comptes pour la
certification de ses comptes tant qu’elle est redevable. Ainsi, le manuel des
normes ajoute que le commissariat aux comptes a trois missions principales à
savoir :
La mission d’information : le commissaire aux compte présente à l’entreprise
une information sur ses états de synthèse et les détails de chaque poste, ainsi
que des informations diverses relevées lors de la mission d’arrêté des comptes
qu’il cite dans une note explicative présentée à l’entreprise en fin de la
mission.
La mission de prévention et de protection : il donne à l’entreprise en plus des
informations générales, des informations à caractère préventives que
l’entreprise devra prendre en compte pour prévenir tout risque futur.

Ledit manuel ajoute que l’intérêt du commissariat aux comptes est public et non
particulier, que ce soit dans l’environnement interne (actionnaires, salariés,
dirigeants…) ou externe (concurrents, banques, Etat…).
http://www.groupe-fiba.fr/R-120-A1-0-audit-contractuel.html
Il s’agit d’un code légal propre pour l’audit légal et contractuel qui comporte l’ensemble des points relatifs à
l’organisation et le déroulement dudit métier, on cite entres autres les qualités requises d’un auditeur, la démarche de la
mission d’audit, les risques, et les modèles de rapport de fin de mission que l’auditeur doit mettre en œuvre. 11 MANUEL
DES NORMES : audit légal et contractuel, page 4

2) CONDITIONS RELATIVES AU COMMISSARIAT AUX COMPTES :

29
Conditions relatives au métier
Il est évident que le métier de commissariat aux comptes est un métier assez
responsable, et les décisions et jugements qu’il émet en vertu de la confiance que

Lui accorde la loi sont décisifs et cruciaux, c’est pour cette raison que la loi N°17-
95 impose que la personne exerçant ce métier soit un expert-comptable
commissaire aux comptes inscrit au tableau d’ordre des experts comptables.12

Conditions relatives aux sociétés

Les sociétés ne sont imposées au commissariat aux comptes que lorsqu’ils ont les
conditions nécessaires définies par les lois. Ces conditions se distinguent d’une
société à autre selon la nature juridique de la société. Pour les sociétés anonymes,
la loi N°17-95 stipule que :
« Il doit être désigné dans chaque société anonyme, un ou plusieurs commissaires
aux comptes chargés d’une mission de contrôle et du suivi des comptes sociaux
dans les conditions et pour les buts déterminés par la présente loi. » En outre,
pour les sociétés faisant appel public à l’épargne, elles sont tenues de désigner au
moins deux commissaires aux comptes ; il en est de même des sociétés de banque,
de crédit, d’investissement, d’assurance, de capitalisation et d’épargne.
Par contre, pour les sociétés à responsabilité limitée, les conditions sont moins
exigeantes, certes, la loi n°5-96 relative aux SARL stipule que :
« Les associés peuvent nommer un ou plusieurs commissaires aux comptes dans
les conditions prévues au deuxième alinéa de l'article 75.
Toutefois, sont tenues de désigner un commissaire aux comptes au moins, les
sociétés à responsabilité limitée dont le chiffre d'affaires, à la clôture d'un
exercice social, dépasse le montant de cinquante millions de dirhams, hors taxes.
Même si le seuil indiqué à l'alinéa précédent n'est pas atteint, la nomination d'un
commissaire aux comptes peut être demandée au président du tribunal, statuant
en référé, par un ou plusieurs associés représentant au moins le quart du capital.
»
En dehors de l’obligation de la nomination du commissaire aux comptes par la
loi, leur nomination peut intervenir dans les deux cas suivants :
Désignation facultative par les associés selon le régime des décisions collectives
ordinaires (si les associés disposent de plus de la moitié des parts sociales).
Désignation par ordonnance du président du tribunal commercial statuant en la
forme des référés à la demande d’un ou plusieurs associés représentant au moins le
quart du capital, l’opportunité de désignation dans ce cas est laissée au juge
conformément aux dispositions de la loi n5-96 qui stipule que « Même si le seuil
indiqué à l'alinéa précédent n'est pas atteint, la nomination d'un commissaire aux
comptes peut être demandée au président du tribunal, statuant en référé, par un ou
plusieurs associés représentant au moins le quart du capital.»
La loi n°17-95 relative aux SA ; article 159 14 La loi n°17-95 relative aux SA ; article 159 15 La loi n°5-96 relatives aux
SARL, article 80 16 La loi n°5-96 relatives aux SARL, article 80

30
3) MISSIONS :
Le commissaire aux comptes a pour mission principale et légale, de vérifier les comptes
de l’exercice tels qu’ils ont été arrêtés par les comptables c'est-à-dire de juger de leur
régularité et de leur sincérité et de leur aptitude à fournir une image fidèle sur le
patrimoine et la situation financière de l’entreprise. Il s’agit d’une mission de révision
qui consiste donc à s’assurer de l’intégrité des documents soumis à l’examen.
La mission du CAC est permanente, elle comporte des obligations envers les associés. En
contrepartie, certaines prérogatives leur sont accordées. La mission du CAC est
exclusive de toute immixtion dans la gestion : aucun éloge, ni critique sur la gestion de
l'entité.
1-Audit et Certification des Comptes Annuels
Le Commissaire aux Comptes certifie que les Comptes Annuels (bilan, compte de
résultat et annexe sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des
opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la
société à la fin de l'exercice. Lorsque la société établit des comptes consolidés, ils
sont également soumis à la certification du Commissaire aux Comptes.
2-Contrôle de l'Information
Le Commissaire aux Comptes vérifie la sincérité et la concordance avec les comptes
annuels des informations données dans le rapport de gestion et des documents adressés
aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
3-Contrôle du Respect de l'Egalité entre les Actionnaires
Le Commissaire aux Comptes s'assure que l'égalité a été respectée entre les actionnaires.
Il signale à l'assemblée Générale les irrégularités et inexactitudes relevées par lui au
cours de sa mission ainsi que les infractions dont il a eu connaissance. Il présente à
l'Assemblée Générale un rapport spécial sur les conventions réglementées intervenues
entre la société et l'un de ses administrateurs ou entre deux sociétés ayant un
administrateur commun.
4-Prévention des difficultés
Lorsque dans l'exercice de sa fonction le Commissaire aux Comptes constate des faits
de nature à compromettre la continuité de l'exploitation il a la responsabilité de
déclencher la procédure d'alerte.
Le Commissaire aux Comptes demande des explications au président de la société. En
fonction de la réponse obtenue, des mesures prise, de la persistance des faits, le
Commissaire aux Comptes peut être conduit à informer le Président du Tribunal de
Commerce et à saisir le Conseil d'Administration. Le cas échéant, il présente un rapport
spécifique à l'Assemblée Générale.

31
5- Rapport Général
Le Commissaire aux Comptes relate dans son rapport à l'Assemblée Générale Ordinaire
l'accomplissement de sa mission. Dans la première partie de ce rapport, il exprime son
opinion sur les Comptes Annuels. S'il certifie avec réserve ou s'il refuse de certifier, il
motive sa position et en chiffre l'incidence. Dans la seconde partie de ce rapport, il
présente les observations qu'appellent les vérifications spécifiques qu'il est tenu
d'effectuer conformément à la loi.
6- Rapport spécial
Le Commissaire aux Comptes présente à l'Assemblée Générale un rapport spécial sur
les conventions réglementées intervenues entre la société et l'un de ses administrateurs
ou entre deux sociétés ayant un administrateur commun.
7- Attestation des Rémunérations
Le Commissaire aux Comptes atteste le montant global des rémunérations versées aux
5 ou 10 personnes les mieux rémunérées au sein de la société selon qu'elle emploie moins
ou plus de 200 personnes.

LES MISSIONS DU COMMISSARIAT AUX COMPTES (C.A.C)


Le schéma suivant permet de présenter de manière succincte l’ensemble des missions
attribuées au commissaire aux comptes.

Source : inspiré du livre : Audit et Commissariat aux Comptes de Lejeune et Emmerich

32
A) MISSION PERMANENTE :

C’est l’article 166 de la loi 20-05 sur les S.A, Mission permanente des
commissaires aux comptes, de la loi 20-05 qui stipule que : ‘’
Le ou les commissaires aux comptes ont pour mission permanente, à l'exclusion
de toute immixtion dans la gestion, de vérifier, les valeurs et les livres, les
documents comptables de la société et de vérifier la conformité de sa
comptabilité, aux règles en vigueur. Ils vérifient également la sincérité et la
concordance avec les états de synthèse, des informations données dans le rapport
de gestion du conseil d'administration ou du directoire et dans les documents
adressés aux actionnaires sur le patrimoine de la société, sa situation financière et
ses résultats. ’’ Le ou les commissaires aux comptes s'assurent que l'égalité a été
respectée entre les actionnaires. Cette mission permanente est subdivisée en deux
missions qui seront traitées dans les lignes qui suivent.

 La Mission générale
La mission générale du commissaire aux comptes comprend :

Une mission d’audit conduisant à la certification, objet du présent rapport de stage ;

Des missions de vérifications spécifiques

La Mission d’audit

La mission d’audit correspond à la certification des comptes annuels et des comptes


Consolidés.
La certification des comptes annuels est matérialisée au sein du rapport général du
commissaire aux comptes, conformément aux dispositions de l’article 175 de la loi 20-05
qui précise que "dans leur rapport à l'assemblée générale, le ou les commissaires aux
comptes :

Soit certifient que les états de synthèse sont réguliers et sincères et donnent uneimage
fidèle du résultat de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et
du patrimoine de la société à la fin de cet exercice ;

Soit assortissent la certification de réserves ;

Soit refusent la certification des comptes

33
Vérifications et informations spécifiques

Les vérifications et informations spécifiques portent sur le respect de certains


dispositions légales et sur des informations diverses dont on peut citer :

Documents et rapports prévus dans le cadre de la prévention des difficultés des


entreprises ;
Tableau d’activité et de résultat et rapport semestriel ;

Egalité entre les actionnaires ;

Rapport de gestion ;

Documents adressés aux actionnaires à l’occasion de l’assemblée générale ;

Conventions règlementées ;

 Interventions définies par la loi

Ces interventions viennent compléter la mission générale d’audit des comptes. Il


s’agit notamment de :
Augmentation ou réduction du capital ;
Distributions d’acomptes sur dividendes ;
Opérations de transformation ;
Alerte suite à des faits de nature à compromettre la continuité de l’exploitation ;
Révélation de faits délictueux au procureur
Convocation par le CAC de l’assemblée générale en cas de carence des organes
sociaux.

B) Missions Particulières

Il s’agit essentiellement de :

Commissariat aux apports ;


Commissariat à la fusion ;

34
Les Dates Clés De L’évolution De La Profession D’expertise Comptable Au Maroc

Source : Google CAC

35
4) RELATION ENTRE LE COMMISSAIRE AUX COMPTES ET L'EXPERT-
COMPTABLE :

D'ailleurs, c'est dans ce sens que la loi 15-89 promulguée par le Dahir n°1-92-139 du 8
janvier 1993 réglementant la profession d'expert-comptable, stipule dans son article
premier que seul l'expert-comptable inscrit à l'Ordre national des experts comptables
est habilité à :
Attester de la régularité et de la sincérité des bilans, des comptes de résultats et
des états comptables et financiers ;
Délivrer toute autre attestation donnant une opinion sur un ou plusieurs comptes
des entreprises ou des organismes ;
Exercer la mission de commissariat aux comptes.

5) NOMINATION ET DUREE DE MANDAT DU COMMISSAIRE AUX


COMPTES (CAC) :

NOMINATION :
Au Maroc, la procédure de désignation est différente selon qu’il s’agit des
sociétés anonymes en général ou des sociétés anonymes dites d’investissement.

1)- Dans les sociétés anonymes autres que les sociétés d’investissement, les
commissaires aux comptes sont librement choisis par l’assemblée des
actionnaires, sans distinction de nationalité, ni exigence d’une inscription sur une
liste d’expert comptables ou d’experts agréés ; aucune condition de domicile n’est
également exigée par la loi.

2)- Société d’investissement : pour la première fois dans l’histoire de la législation


marocaine sur les sociétés, le décret royal portant loi n° 195-66 du 7 Rejeb 1886,
22 Octobre 1966, énonce des conditions pour la désignation des commissaires aux
comptes dans les sociétés d’investissement, lesquelles doivent obligatoirement
revêtir la forme de société anonyme.

Aux termes de l’article 13 de ce décret royal, les commissaires aux comptes dans
les sociétés d’investissement doivent : - être choisis parmi les experts agréés près
des tribunaux ; - ne pas être administrateur de la société, ni conjoint, ni parents,
ni alliés jusqu’au cinquième degré inclusivement des administrateurs ou des
directeurs ; - ne pas recevoir, ainsi que leur conjoint, une rémunération des
administrateurs de la société. Ces incompatibilités sont sanctionnées d’une peine
allant de 100 à 500 dirhams

La nomination du commissaire aux comptes est obligatoire pour certaines entités,


parfois en fonction de critères financiers. Ainsi, dans son article 159, la loi 20-05
sur les SA stipule
36
"qu’il doit être désigné dans chaque société anonyme, un ou plusieurs commissaires
aux comptes chargés d'une mission de contrôle et du suivi des comptes sociaux dans
les conditions et pour les buts déterminés par la présente loi."
Dans ce même article, la loi précise que toutefois, les sociétés faisant
appel public l’épargne sont tenues de désigner au moins deux commissaires aux
comptes ; il en est de même des sociétés de banque, de crédit, d'investissement,
d'assurance, de capitalisation et d’épargne

Pour ce qui est des Société à Responsabilité Limitée (SARL), dont nos entreprises
auditées y figurent, c’est l’article 80, de la loi N°5-96 dans son chapitre VII :
contrôle de la société à responsabilité limitée (SARL) qui stipule que :
« Les associés peuvent nommer un ou plusieurs commissaires aux comptes dans les
conditions prévues au deuxième alinéa de l’article 75

Toutefois, sont tenues de désigner un commissaire aux comptes, les sociétés à


responsabilité limitée dont le chiffre d’affaire, à la clôture d’un exercice social,
dépasse le montant de cinquante millions de dirhams, hors taxes.

En dehors de l’obligation de nomination prévue par la loi, la nomination des


commissaires aux comptes peut intervenir dans les deux cas suivants :
 Désignation facultative par les associés selon le régime des décisions collectives
ordinaires (décisions des associés représentant plus la moitié des parts sociales) ;
 Désignation par ordonnance du président du tribunal de commerce statuant en la
forme des référés à la demande d’un ou plusieurs associés représentant au moins
le quart du capital, l’opportunité de désigner un commissaire aux comptes est,
dans ce cas, laissée au juge conformément aux dispositions de la loi N°5-96 qui
stipule que
"Même si le seuil indiqué à l’alinéa précédent n’est pas atteint, la nomination d’uncommiss
aire aux comptes peut être demandée au président du tribunal, statuant en référé, par un
ou plusieurs associés représentant au moins le quart du capital."

De plus, il faut signaler que le commissaire aux comptes est désigné par les actionnaires
delà société. D’après l’article 20 de la loi sur les SA, le (s) premier (s) commissaire aux
Comptes sont désignés par les statuts lors de la constitution de la société. Tout au long
de son existence la société nomme le commissaire aux comptes lors de l’assemblée
générale des actionnaires conformément aux dispositions de l’article 163

37
6) LA RESPONSABILITE DU COMMISSAIRE AU COMPTE

1- la responsabilité civile
C’est une responsabilité à l’égard de la société et des tiers, elle peut être engagée si le
commissaire aux comptes n’a pas procédé selon les normes de la profession mais elle est
écartée dans l’hypothèse où il a respecté ces normes.
2- la responsabilité pénale
Sa responsabilité pénale peut être mise en cause lorsqu’il n’a pas révélé au procureur
de la république des faits délictueux dont il a eu connaissance et elle se traduit par des
peines d’emprisonnement et d’amendes.
3- la responsabilité disciplinaire

Sa responsabilité disciplinaire peut être engagé devant la compagnie des commissaires


aux comptes pour toute infraction ou loi, règlement ou règles professionnelles, toute
néglige, ce grave, tout fait contraire à la probité et à l’honneur.

7) LE STATUT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES

Le statut du commissaire aux comptes porte principalement sur les conditions


d’exercice de la fonction de commissaires aux comptes, les incompatibilités et
interdictions dans l’exercice de cette fonction. Afin de garantir l’indépendance du
commissaire aux comptes, la loi 20-05 a prévu un certain nombre d’interdictions
et d’incompatibilités dans l’exercice de sa profession.

 Conditions d’exercice du C.A.C

L’article 160 de la loi 20-05 stipule que « nul ne peut exercer les fonctions de
commissaire aux comptes s’il n’est inscrit au tableau de l’ordre des experts
comptables. »

Ainsi seuls les experts comptables inscrits à l’Ordre des Experts comptables
peuvent exercer la fonction de commissariat aux comptes.

Les incompatibilités : l’article 161 de la Loi 20-05 stipule que ne peuvent être
désignés comme commissaires aux comptes :
 Les fondateurs, apporteurs en nature, bénéficiaires d'avantages particuliers ainsi
que les administrateurs, les membres du conseil de surveillance ou du directoire
de la société ou de l'une de ses filiales ;

38
 Les conjoints, ascendants et descendants parents et alliés jusqu'au 2e degréinclusi
vement des personnes visées au paragraphe précédent ;

 Ceux qui assurent pour les personnes reçoivent des personnes visées au paragrap
he 1 ci- dessus, pour la société ou pour ses filiales des fonctions de la société ou ses
filiales, une rémunération quelconque à raison de fonctions susceptibles de porter
atteinte à leur indépendance ou reçoivent de l’une d’elles une rémunération pour
des fonctions autres que celles prévues par la présente loi ;

 Les sociétés d'experts comptables dont l'un des associés se trouve dans l'une
dessituations prévues aux paragraphes précédents, ainsi que l’expert-
comptableassocié dans une société d’experts comptables lorsque celle-ci se trouve
dans l’une desdites situations.

Il en est de même pour les commissaires aux comptes d’une même société, deux
ou plusieurs

Les interdictions :

Selon les dispositions de l’article 162, "les commissaires aux comptes ne peuvent
être désignés comme administrateurs, directeurs généraux ou membres du directoire
des sociétés qu'ils contrôlent qu'après un délai minimum de 5ans à compter de la fin
de leurs fonctions. Ils ne peuvent, dans ce même délai, exercer lesdites fonctions
dans une société détenant 10% ou plus du capital de la société dont ils contrôlent les
comptes."

39
Chapitre II. Audit Légal dans le Cadre d’une Mission de Commissariat Aux Comptes

Section II. Démarche Générale d’Audit des Comptes

1) LA DEMARCHE GENERALE D’AUDIT DES COMPTES :

Les commissaires aux comptes certifient, en justifiant leurs appréciations, que les
comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent l’image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé ainsi que la situation financière et du patrimoine de la
société à la fin de cet exercice. Pour y parvenir à, il doit d’abord fixer les objectifs
d’audits des comptes. Ensuite, dans la seconde partie nous verrons le schéma
de la démarche générale de l’audit des comptes.

L’INFORMATION FINANCIERE

CIRCUIT DE L’INFORMATION FINANCIERE :

40
LA DEMARCHE GENERALE D’AUDIT DES COMPTES

De l’acceptation de la mission à l’émission des rapports qui marque la fin de ses travaux
le commissaire aux comptes doit respecter la démarche suivante dans la conduite de sa
mission.

DEMARCHE GENERALE D’UNE MISSION D’AUDIT LEGAL

Source ‘‘ support O.E.C’’

41
LA MISE EN OEUVRE DE L’AUDIT

La mise en œuvre de la mission d’audit est une étape fondamentale dans la démarche
d’audit. En effet, ces premiers travaux vont permettre de clarifier l’étendue et la nature
des travaux à engager dans un volume horaire limité. Ainsi, l’auditeur devra avant tout
réaliser une prise de connaissance de l’entité auditée afin d’identifier les principales
zones de risque.

LA PLANIFICATION DE LA MISSION

La planification constitue un préalable à toute mission d’audit. Le commissaire aux


comptes planifie sa mission afin que cette dernière puisse être réalisée dans des
conditions optimales d’efficacité. Cette planification consiste à prévoir l’approche
générale des travaux et les procédures d’audit à mettre en œuvre par les membres de
l’équipe d’audit. La planification se matérialise par l’élaboration d’un plan de mission
et d’un programme d’audit

LE PLAN DE MISSION

Une présentation de l’entreprise, son secteur d’activité, son activité, son


organisation ;
Contenu de la mission : nature de la mission pour notre cas il s’agit d’une
mission d’audit des comptes et surveillance comptable ;
Evaluation des risques inhérents et du contrôle interne. Lors de notre stage
aucun travail n’a été concerné cette partie ;
Détermination du seuil de signification

LE PROGRAMME DE TRAVAIL

Le NEP définit le programme de travail comme la nature et l’étendue des diligences


estimées nécessaires à la mise en œuvre du plan de mission au cours de l’exercice (..), il
indique le nombre d’heures de travail affecté à l’accomplissement de ces diligences et les
horaires correspondant. Le programme de travail, dans notre situation, a été élaboré
par l’O.E.C pour tous les commissaires aux comptes du Maroc. Ce programme est
présenté dans le chapitre III du présent rapport pour la mission d’audit des comptes et
la surveillance comptable.

42
LA PRISE DE CONNAISSANCE DE L’ENTITE
Le rôle de l’auditeur dans cette phase se résume ainsi :
 Collecter des informations sur l'entreprise et son environnement afin de mieux la
connaître et de détecter les risques sur l'analyse desquels il orientera sa mission.
 Trier les informations financières en fonction de leur origine :
•données répétitives ;
•données ponctuelles ;
•données exceptionnelles.
 C'est en fonction de la prise de connaissance de l'entreprise que l'auditeur définit
le seuil de signification qui lui servira tout au long de sa mission pour
programmer l'étendue de ses sondages et apprécier la gravité des anomalies
éventuellement constatées.

43
Conclusion du Chapitre

Tout au long de ce deuxième chapitre nous avons


présenté l’audit légal dans le cadre d’une mission de
CAC. Ensuite on a parlé sure les statuts de CAC et
ses nominations. En s’intéressant aux démarches
générales d’audit des comptes.

44
Partie II. Cadre d’une mission de commissariat aux comptes : cas
pratique de la société MIZA EQUIPEMENT, et d’évaluation du
contrôle interne de cabinet brik.

45
Chapitre I : Methodologie de travail et la Généralités sur le cabinet
d’accueil et sur l’entreprise auditée .

Introduction du Chapitre

Alors que la première partie a développé le cadre théorique de notre sujet de mémoire,
cette deuxième partie sera consacrée au volet pratique va nous permettre de fournir des
réponses à notre problématique à travers le cas concret d’une entreprise du secteur
électronique et électroménager cela en mettant en œuvre la démarche d’audit utilisée
par le cabinet d’expertise Ahmed Salem BRIK dans le cadre des missions de CAC dont
il est chargé afin de pouvoir apprécier les procédures de contrôle interne des cycles
différents de l’entreprise .
Pour cette fin, nous avons prévu deux parties : la première présentera l’audit légal et sa
démarche que nous avons adopté afin de bien mener notre mission de CAC et de
pouvoir apprécier les procédures des différents cycles (immob, paie...)
La deuxième partie nous allons essayer de prendre connaissance de l’entreprise auditée
pour pouvoir cerner ses caractéristiques essentielles et collecter les informations et les
faits qui pourront avoir des conséquences et des influences sur notre mission. Ce
chapitre sera réservé à l’application de notre démarche d’audit sur le cas pratique de la
société SARL lors d’une mission d’audit menée par le cabinet Ahmed Salem BRIK. En
effet, ce chapitre sera réparti en deux sections pour édicter les travaux réalisés lors de
chaque étape de la démarche à savoir l’évolution du système de contrôle interne de
l’entreprise auditée et des procédures des différents cycles, l’examen de ses comptes et
de ses états financiers, et enfin les recommandations que nous allons formuler à
l’entreprise afin de remédier aux faiblesses et aux défaillances que nous avons identifiées
durant la réalisation de notre mission.

46
Chapitre I : Methodologie de travail et la Généralités sur le cabinet d’accueil et sur
l’entreprise auditée.
Section I. Cabinet Ahmed Salem BRIK

A) PRESENTATION DU CABINET "BRIK & Associés" :

le cabinet BRIK d’audit, d’expertise comptable, de conseil et de commissaire aux


comptes est une entreprise individuelle fondée en 1988 par son gérant actuel et
propriétaire Monsieur Ahmed Salem BRIK qui a développé une entité
multidisciplinaire embrassant plusieurs activités .

Raison Sociale Cabinet Ahmed Salem Brik


Directeur M Ahmed Salem Brik
Siege social 5, Résidence jalice rue al arâar Bd Lalla Yacout casablanca
Forme juridique Cabinet individuel
Secteur d’activité Expertise comptable, Audit légal Conseil et formation
Chiffre d’affaire 2 548 089,00
Capital social 200000
Effectif 15
Email y.brik@menara.ma
Téléphone + (212) 5222935 26
Site http://www.cabinet-brik.com/
Source Ahmed Salem Brik

47
LES VALEURS DU CABINET BRIK :
Comme toute structure, le cabinet BRIK & Associés véhicule les valeurs suivantes :
 Aider les clients dans l’amélioration de leurs performances ;
 Le respect et le développement professionnel de leurs collaborateurs ;
 Offrir une approche pragmatique conduisant à des solutions adaptées aux
problématiques et aux enjeux de l’environnement dans un réel souci d’excellence et
de rigueur.

B) LES ACTIVITES DU CABINET BRIK :

Expertise Audit et Fiscalités Gestion


Comptable missions et Droits Sociale et Assistance Mission Formation
légales des ressource et conseil spécifique
affaires humaines

1) EXPERTISE COMPTABLE

 Conseil et mise en place de système d’information comptable alliant


simplicité, souplesse et fiabilité. Cette implantation est plus souvent,
effectuée à l’aide des outils de gestion et progiciels adaptés à la structure.
 Formation de vos collaborateurs au suivi et à la révision de votre
comptabilité ainsi qu’à l’utilisation des principaux progiciels comptables
existants sur le marché
 Participation à l’établissement des comptes
 Diagnostics financiers

48
2) AUDIT ET MISSIONS LEGALES :

 Commissariat Aux Comptes : Certification légale des états financiers sociaux et


consolidés
 Audit d’acquisition : Certifications nette de la société rachetée ou à racheter
 Commissariat aux apports : Attestation et valorisation des premiers apports et
des apports en nature ainsi que du patrimoine

3) Fiscalités Et Droits Des Affaires


4) Gestion sociale et ressource humain :
Etablissement de la paie et des déclaration sociales, conseil en matière de
législation et de réglementation de travail (licenciement, embauche)
5) Assistance Et Conseil :
Création d’entreprise, pilotage de l’entreprise, système d’information ...
6) Mission Spécifique :
(Audit de fonctionnement et d’efficacité , audit opérationnel et
organisationnel,…)
7) Formation :

Le cabinet tout entier participe à l’élaboration et la mise en forme de toute sortes


de supports pédagogique et possède en conséquence une expérience confirmée en
matière de documentation et d’enrichissent des formations par l’expérience
professionnelle acquise dans le traitement des différents dossiers et projet au
niveau du cabinet
En plus de son personnel permanent le cabinet fait appel au concours des
formateurs de renommé nationaux et internationaux, qui partagent les mêmes
soucis d’excellence et de performance et qui son choisit suivant les critères d’une
politique de recrutement aux normes internationale pour l’animation de ses
séminaires et la réalisation de ses différentes formations.

49
Chapitre I : Methodologie de travail et la Généralités sur le cabinet d’accueil et
sur l’entreprise auditée

Section II. Présentation de l’entreprise MIZA EQP et de son secteur

A) L’ENTREPRISE MIZA EQUIPEMENT :

Comme nous l’avons signalé dans la partie introductive de ce chapitre nous nous
limitons à une présentation succincte de la société MIZA EQUIPEMENT.

Fiche technique de MIZA EQUIPEMENT

FAITES PAR NOS PROPRES SOINS

50
B) PRISE DE CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE :

La connaissance des activités de l’entité auditée est une étape importante dans
la planification de l’audit légal. Par cette prise de connaissance, il est plus
facile pour l’auditeur de :
 Apprécier les risques inhérents ;
 Identifier les domaines et systèmes significatifs : il s’agit de détecter les
domaines qui représentent une part significative de l’activité de
l’entreprise à travers les comptes annuels ou qui sont entachés
de risques d’erreurs significatifs. Ensuite, vérifier les systèmes qui
traitent des données répétitives pouvant avoir une incidence
importante sur les comptes ;
 Orienter et planifier l’intervention.

Pour cela, l’auditeur doit obligatoire passer en revue les différents


documents légaux et réglementaires (statuts, procès-verbaux
des conseils d’administration,
rapports d’activités, budget d’investissement, plan d’action, manuel d
e procédure, plan de financement, …etc.)

L’objectif étant d’avoir une connaissance suffisante du cadre légal et


réglementaire de l’entreprise et son organisation. Ainsi, avant notre
intervention nous avons pris connaissance des entreprises à auditer à
travers des documents disponibles, au sein du Cabinet, sur les
entreprises. Ces documents sont le dossier permanent (juridique) et
le dossier d’exploitation. En plus de ces deux documents, nous avons
eu une réunion avec le commissaire aux comptes pour mieux cerner
les entreprises à auditer. Cette réunion, nous a permis d’une part de
mieux comprendre les informations vues dans les dossiers
d’exploitation et permanent et d’autre part d’avoir une connaissance
plus avancée sur les entreprises, leurs histoires, évolution du
secteur dans lequel elles évoluent.

51
C) DOSSIER PERMANENT OU JURIDIQUE :

Il regroupe les documents suivants :


 Les PV d’approbations des comptes et d’affectation de résultat ;
 Un dossier renfermant : PV AGO, Réunion extraordinaire, acte de cession de
titres ;
 Le dossier juridique de constitution de la société ;
 Dossier juridique d’augmentation du capital et modifications des statuts : ce
dossier regroupe les documents suivants : attestation de blocage de compte,
attestation
dedomiciliation, statuts de la société, certificat de patente, certificat de dépôt,
certification de conformité, déclaration d’immatriculation, publicité, certificat
négatif.

D) DOSSIER D’EXPLOITATION

C’est un dossier qui regroupe l’ensemble des informations comptables et


fiscales (journal, grand livre, balance, bilan, …) d’une entreprise durant un
exercice donné. Le dossier d’exploitation regroupe :

 Les folios de saisies ; Les acomptes de l’IS ;


 Le dossier de déclaration de l’IR ;
 Le dossier de CNSS ;
 Notes explicatives des comptes ;
 L’état de rapprochement bancaire ;
 Le dossier de TVA ;
 La taxe professionnelle ;
 Le dossier d’Analyse périodique des comptes ;
 Les diverses factures ;
 Déclarations 9421

52
E) CYCLE D’ENREGISTREMENT DES OPERATIONS :

53
F) METHODOLOGIE DE TRAVAIL

Pour réaliser ce stage nous avons d’abord commencé par définir la


problématique de notre thème ensuite nos objectifs à atteindre, que ça
soit pour le stage et aussi pour le thème car cela nous facilitera la
tâche. Dès le premier jour de notre stage nos premières tâches ont
consisté à aller droit au but comme confirme notre planning du
déroulement du stage. Pour mieux organiser notre travail face à la
contrainte du temps, car rappelons-le-nous avons eu des difficultés à
trouver une structure d’accueil, notre première tâche à consister à la
lecture des documents pouvant nous aider à atteindre nos objectifs
fixés.

DEFNITION DE LA PROBLEMATIQUE :

Comme nous l’avons signalé dans notre introduction, la difficulté majeure


liée à la mission d’audit légal résiste dans la méthodologie adoptée par le
commissaire aux comptes pour se forger une opinion sur la régularité, la
sincérité et l’image fidèle des états financiers de l’entreprise auditée.
Ainsi notre problématique s’articule autour deux questions principales

Quelle est la démarche d’une mission d’audit légal ? et comment contribue-t-il à


la régularité et la sincérité des informations produites ?

LES OBJECTIFS DU STAGE :

Ce stage, effectué en Cabinet, s’inscrit dans un triple objectif :

1) L’obtention du précieux Diplôme d’université MUNDIAPOLIS. En effet,


le cycle de formation à MUNDIAPOLIS s’achève par un stage en
entreprise pour une durée de deux mois. Il s’agit de donner une occasion
aux futurs lauréats de mettre en application les connaissances acquises
lors de la formation. Ce stage a été personnellement un vrai test pour
nous, car durant ces trois mois nous avons eu l’opportunité de mettre en
pratique nos connaissances théorique surtout celles liées à la comptabilité
et finance.

54
2) Contact avec l’environnement professionnel, ce stage nous a
permis d’avoir un premier contact avec le monde professionnel qui nous
attend. Ainsi à travers ce stage nous avons non seulement découvert la
profession de l’audit mais aussi et surtout la méthodologie d’une mission
d’audit légal. En outre, cela nous a aidé à comprendre l’aspect
organisationnel de l’entreprise que ça soit dans le traitement de l’information
financière ou dans les autres facettes de son organisation ;
3) L’ouverture vers une formation de cycle supérieure. En effet, notre
ambition est de continuer les études vers le cycle supérieur notamment
l’expertise comptable. Pour
yaccéder, l’étudiant doit impérativement passer un concours. Le stage en cabi
netd’audit est une occasion idoine nous permettant de mieux préparer le
concours et multiplier nos chances d’y accéder.

LES OBJECTIFS DU THEME

Par le présent thème, nous nous sommes fixés des objectifs dont une grande
partie a été atteinte
 Connaitre les fondamentaux de l’audit et contrôle des comptes ;

 Appliquer les principes, les normes, la méthodologie et les techniques


d’audit d’escomptes,

 Monter le dossier de travail d’une mission d’audit ;

 Faire le contrôle des documents comptables et des flux financiers ;

 Mettre en œuvre les techniques de contrôle comptable et financier ;

 Faire la synthèse des comptes rendus ;

 Participer à la rédaction du rapport final du commissaire aux comptes

55
PLANNING ET DEROULEMENT DU STAGE

56
Conclusion du chapitre

Tout au long de ce premier chapitre de la deuxième partie qu’aborde le cadre pratique


d’une mission de CAC de la société MIZA EQUIPEMENT et d’évaluation du contrôle
interne de cabinet « BRIK », nous avons présenté les généralités sur cabinet audité et
sur l’entreprise auditée MIZA EQUIPEMENT et son secteur. Ensuite nous avons
présenté la méthode de travail en éclaircissant les objectifs de stage et du thème traiter.

57
Chapitre II. Les Différentes Cycles D’audit De L’entreprise MIZA
EQUIPEMENT

Introduction du Chapitre

Le chapitre II du présent rapport est intégralement consacré aux


réalisations obtenues lors de notre stage dans le cabinet BRIK. Il
s’agit de l’aboutissement des travaux dont nous avons effectué lors de
la mission d’audit légal. Le chapitre sera subdivisé en deux sections
dont
la première section est consacrée aux travaux généraux et spécifiques
et la deuxième section concernent les cycles audités.
Il s’agit du cycle des IMMOBILISATIONS, et le
cycle PERSONNEL-PAIE, ainsi que la mission et les rapports qu’on a
effectués.

58
Chapitre II. Les Différentes Cycles D’audit De L’entreprise MIZA EQUIPEMENT

Section I. Différents Cycles de L’entreprise MIZA EQP

Avant d’entamer les cycles rappelons d’abord la définition de quelques concepts clés.

Programme d’audit :
Le programme d’audit est un document de travail, élaboré par l’institution l’Ordre des
Experts-comptables du Maroc, adressé à tous les commissaires aux comptes du
Royaume faisant l’audit légal. Il sert de base pour toute mission d’audit légal dans la
mesure où il définit les diligences à vérifier sous forme de questionnaires pour chaque
cycle d’audit. Nous l’avons consulté avec l’expert-comptable avant d’entamer notre
mission. Le programme de travail est rempli manuellement par l’auditeur en fonction
des questions posées par chaque diligence. Nous avons rempli le programme d’audit
des entreprises auditées pour le cycle des immobilisations, cycle personnel-paie et cycle
achat-fournisseurs
Feuille de tête
La feuille de tête permet de répertorier dans un tableau les variations anormales
des différents postes de la balance générale en comparant leur évolution entre l’exercice
d’audit et l’exercice précédent. Pour l’audit de chaque cycle nous avons commencé par
établir une feuille de tête afin d’identifier les postes ayant enregistrés une variation
anormale. Par exemple pour le cycle des immobilisations la feuille de tête nous permet
de voir, sans rentrer dans les détails, si l’entreprise à procéder à des acquisitions ou
cessions d’immobilisations entre l’exercice 2021 (période d’audit) et l’exercice 2020. Il
en est de même pour les autres cycles, comme fournisseurs – achat où la comparaison
annuelle des variations permet voir de s’il y a eu une diminution ou augmentation des
achats.
Absence de contrôle interne
Le contrôle interne constitue une étape importante dans la démarche d’audit en
générale et l’audit légal en particulier. Lors de nos interventions, nous avons remarqué
que le commissaire aux comptes n’applique pas les diligences du programme d’audit
relatives au contrôle interne. D’après le commissaire aux comptes cette absence de
contrôle interne est justifiée pour deux raisons :
Le fait qu’il a une maitrise parfaite des rouages des entreprises auditées, c’est-à-
dire il connait toutes les procédures internes des sept entreprises objets de notre
audit ;

59
La taille (petite) des entreprises, en effet les entreprises ne sont pas grande taille.
Ainsi, pour tous les cycles audités la vérification du contrôle interne n’est pas
appliquée.

A) CYCLE DES IMMOBILISATIONS :

1) Audit du cycle des immobilisations Incorporelles :

1 NATURES DES TRAVAUX A FAIRE REF FA


ET IT

2 Etablir une feuille de tête Fait

3 Prendre en considération l'étendue et les résultats des travauxeffect Pas de


ués sur les procédures de contrôle interne pour Contrô
déterminer l'étendue des travaux à effectuer et la date à la laquelle le
elles devront l’être. interne

(Non
appliq
ué)
4 S'assurer qu'aucune variation anormale n'est intervenue sur le
s comptes d'immobilisations incorporelles (à partir de la
feuille de tête annexée) pouvant influencer notre approche en AUCU
matière de contrôle des comptes et avoir une incidence sur les NE
conclusions tirées à l'issue de l'examen du contrôle interne. VARI
ATIO
N

5 Les acquisitions :
 Rapprocher les acquisitions, des pièces justificatives, en
vérifiant,
les dates, le prix, l'objet, l'imputation comptable et droitd'enr Ok
egistrement, classer au dossier permanent les pièces justifica
tives.
 S'assurer que les frais remplissent les conditions
requises pour être immobilisés.

60
6 Les cessions :
 Rapprocher les cessions des pièces justificatives et vérifier les Ok
calculs des plus ou moins-values
 Vérifier la détermination de la valeur comptable nette et la OK
reprise des amortissements ou provisions
 Contrôler le traitement fiscal des plus et moins-values de Effe
cession. ctué

7 • Vérifier que toutes les redevances de brevets, licences ont été Ok


comptabilisées en profit sur la bonne période.

8 • Se reporter au programme de vérification des engagements Ok


hors bilan et faire les travaux concernant les
immobilisations.

• Les objectifs :

Les objectifs des diligences du cycle immobilisation incorporelles visent à :

S'assurer que tous les frais engagés par la société sont inscrits à l'actif
de façon constante et conformément aux principes comptables
généralement admis.
S'assurer que l'amortissement des éléments susceptibles d'être amortis
est calculé de façon constante.
S'assurer qu'il n'existe aucune perte latente par rapport aux valeurs
nettes comptables des immobilisations incorporelles.

Feuille de tête cycle immobilisation

2220 BREVET ,MARQUE DROIT ET VAL SEMINAIRE

ELEMENTS 31/12/2020 31/12/2021 VARIATION %

VO 29000 29000

AMT 28 156,25 28 531,25 375

VNA 843,75 468,75 -375

61
Synthèse et compte rendu de l’audit du cycle immobilisation incorporelles
A l’issue de notre intervention les remarques suivantes ont été constatées :

Les immobilisations incorporelles n’ont enregistré aucun


mouvement anormal ;
La dotation aux amortissements a été bien calculée ;
La société n’a procédé à aucune acquisition, ni cession courant le
deuxième semestre ;
Après vérification (par sondage) les bases,
taux et calculs d’amortissements se révèlent satisfaisant ;
Le poste « 222000 : Brevets Marques Droits… » sera amorti en
2022.
L’entreprise respecte le principe de la permanence des méthodes
comptables dans le calcul des amortissements, le système linéaire
est utilisé pour le calcul. De même les taux appliqués avoisinent des
taux admis fiscalement ;
Il n’existe pas d’engagement hors bilan

2) AUDIT DU CYCLE DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES

R NATURES DES TRAVAUX A FAIRE OBSERVATION


E
F
1 Etablir une feuille de tête Ok

2 Prendre en considération l'étendue et les résultats Pas de contrôle


des travauxeffectués sur les procédures de interne (non appliqué).
contrôle interne pour déterminer l'étendue des
travaux à effectuer et la date à laquelle elles
devront l'être.

3 S'assurer par examen du tableau des mouvements Acquisitions et cessions p


qu'aucunevariation anormale n'est intervenue our une valeur de
depuis les travaux effectués sur le contrôle interne 235.495,83
qui pourrait remettre en cause les conclusions.

4 Si la société procède à un inventaire physique :


a) examiner les procédures suivies,

62
b) assister à la prise d'inventaire,
c) vérifier que le fichier et les comptes sont mis à
jour,
d) obtenir des explications pour tout écart
important.

5 Si des immobilisations importantes sont détenues


par des tiers, appliquer la procédure de
confirmation directe.

6 Vérifier l'existence physique des actifs importants.

CONTRÔLE DE LA PROPRIETE

7 Vérifier les titres de propriété de la société en ce


qui concerne les terrains et les immeubles et
s'assurer s'ils sont ou non hypothéqués, ou s'ils
ont subi une autre aliénation.

8 Pour les acquisitions et cessions de l'exercice


voir ci-après.

9 CONTRÔLE DE LA VALIDITE
a) Général9
Rapprocher les soldes d'ouverture (valeurs brutes
et amortissements) avec les soldes de comptes de
l'exercice précédent.

10 S'assurer que les soldes au fichier


des immobilisations correspondent aux totaux
inscrits sur le compte du grand livre.

11 Tester l'exactitude des calculs arithmétiques du fi


chier desimmobilisations.

63
12 Vérifier l'exactitude des totaux du tableau des
mouvements (bruts et amortissements).

13 b) Acquisitions
Vérifier les principales acquisitions de l'exercice
physiquement et avec des contrats, procès-
verbaux du Conseil d'Administration,
des budgets d'investissements et des justificatifs (c
ommandes, factures, paiements).
14 S'assurer à propos des acquisitions, que les frais
de transport, droits de douane, frais d'installation
et de montage ainsi que la TVA
nonrécupérable ont été inclus dans le coût d'acqui
sition del'immobilisation.

15 Vérifier que l'entreprise n'a pas passé en charges


deséléments constitutifs du prixde revient des
immobilisations (honoraires d'architectes, coût
d’installation et travaux
d’aménagement d'un terrain, taxe d'équipement,
etc.…).

16 Rechercher les dépenses dont l'importance et la


nature leur confèrent le caractère d'immobilisations
(attacher une attention particulière en ce qui concerne
les "grosses réparations" susceptibles d'être
rejetées par le fisc des charges de l'exercice) et invers
ement s'assurer qu’aucune charge n'a été
immobilisée.

17 Au cas où il y a eu production d'immobilisations par Pas de production


l'entreprise, s’assurer que les coûts imputés sont d’immobilisation
corrects.

18 c) Cessions
Vérifier les principales cessions de l'exercice avec
les documents justificatifs (facture,
autorisation, encaissement du prix, certificat dede
struction...).

19 Vérifier que la valeur brute et les amortissements ont


été sortis des comptes et du fichier

64
20 Au cas où il y a eu des cessions d'immobilisations,
s'assurer que les plus ou moins-
values dégagées sont comptabilisées correctement,
vérifier l'application des avantages fiscaux.

21 En cas de cession d'un bien immobilisé, vérifier le


reversement de TVA
22 d) Amortissement :

Vérifier si la base d’évaluation et les taux


utilisés pour l’amortissement sont
appropriés, compte tenu des durées de vie
probable des actifs de leur mode
d’utilisation
23 Vérifier que les taux utiliser sont les mêmes

Les diligences de ce cycle nous permettent de :

S'assurer que les montants inscrits aux postes d'immobilisations


reflètent l'intégralité.
Des biens dont l'entreprise est propriétaire et qu'ils sont toujours en service ;

Des coûts encourus pour l'acquisition ou la création de ces biens.

S'assurer que les montants figurant en dotations aux amortissements sont


déterminés sur la base de taux admis fiscalement et que les
amortissements cumulés
reflètentl'intégralité des amortissements calculés conformément aux principes co
mptablesgénéralement admis, appliqués de façon constante.

S'assurer que les immobilisations inutilisables ont été réformées et qu'un procès-
verbal fait état

65
Feuille de tête Cycle Immobilisations Corporelles
A travers cette feuille de tête nous pouvons remarquer les variations enregistrées au
niveau des immobilisations corporelles durant la période du deuxième semestre d’une
part et celles enregistrés annuellement entre l’exercice 2020 et 2021 :

2313 : terrains
ELEMENTS 31/12/2020 31/12/2021 VARIATION %
VO 660943,18 660943,18
Total 660943,18 660943,18
2313: terrains
ELEMENTS 31/12/2020 31/12/2021 VARIATION %
VO 660943,18 660943,18
Total 660943,18 660943,18

23214 Batiments
Adm
ELEMENTS 31/12/2020 31/12/2021 VARIATION %
VO 40425047,34 40425047,34
AMT 7661725,2 9278727,09 1617001,89
VNA 32763322,14 31146320,25 -1617001,89

Installation technique
ELEMENTS 31/12/2020 31/12/2021 VARIATION %
VO 301755,32 301755,32
AMT 89413,01 119588,5 30175,49 34%
VNA 212342,31 182166,82 -30175,49 -0,14210776

MO
ELEMENTS 31/12/2020 31/12/2021 VARIATION %
VO 281473,59 516969,42 235495,83 83,67%
AMT 151625,16 177652,19 1777652,19
VNA 129848,43 339317,23 339317,23

66
Autre INSTALLATION THECHNIQUE
ELEMENTS 31/12/2020 31/12/2021 VARIATION %
VO 6820 6820
AMT 6820 6820
VNA

MAT DE TRANSPORT
ELEMENTS 31/12/2020 31/12/2021 VARIATION %
VO 65697,08 65697,08
AMT 48035,43 54047,1 6011,67
VNA 17661365 11649,98

MAT. bureau
ELEMENTS 31/12/2020 31/12/2021 VARIATION %
VO 555282,81 555282,81
AMT 200598,88 251249,99 50651,11 25,25%
VNA 354683,93 304032,82 -50651,11 -14,28%

MAT.info
ELEMENTS 31/12/2020 31/12/2021 VARIATION %
VO 227060,68 305871,85 78811,17 34,71%
AMT 125653,55 158750,38 33096,83
VNA 101407,13 147121,47 45714,34

67
23356 : Agencement installation et amenagements
ELEMENTS 31/12/2020 31/12/2021 VARIATION %
VO 8779551,94 8779551,94
AMT 3836646,03 4633587,63 796941,6 20,77%
VNA 4942905,91 414564,31

B) Le Programme d’audit Cycle Personnel – Paie

Les objectifs :

L’audit de cette section a pour objectifs de :

 S'assurer que les charges inscrites au compte de résultats et ayant pour origine
lesdroits et les obligations de l'entreprise vis-à-
vis de son personnel, résultent del'enregistrement intégral des prestations
réalisées dans l'exercice comptable considéré.
 S'assurer que les comptes de tiers inscrits au bilan et provenant des transactions
avec le personnel sont correctement évalués et bien classifiés.
 S'assurer que les charges sociales et fiscales relatives aux salaires sont
correctement calculées et rapidement versées aux caisses des organismes
concernés.
 S'assurer du respect de la réglementation sociale et fiscale en matière salariale.

68
RE NATURE DES TRAVAUX A FAIRE OBSERVATI
F ON
1 Prendre en considération l'étendue et les résultats des travaux
effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer
l'étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle ils devront l'être
2 Obtenir le détail des comptes de charges et de tiers concernés et :
a) expliquer les variations enregistrées par rapport à l’exercice
précédent,
b) s'assurer qu'aucune variation anormale ne pourrait
remettreen cause les conclusions issues de l'examen du contrôle
Interne

3 Etudier l'évolution des montants mois par mois, ainsi que les écarts
par rapport aux prévisions, et en expliquer les causes.

4 Pointer les montants des journaux de paie aux déclarations annuelles.

5 Pointer les montants passés au grand-livre avec les journaux de paie


(rémunération dues, retenues Sécurité Sociale ou autres, acomptes,
etc.).

6 Comparer les soldes ressortant du grand livre avec les règlements


ultérieurs.

7 a) rapprocher le montant des salaires et les avantages en nature Présence de


passés en charges avec l'état 9421, relatif aux salairesdéclarés. commissions
non déclarées.
b) rapprocher les honoraires, commissions... avec la déclaration des
honoraires de l'exercice.

8 Réconcilier le montant des charges sociales comptabilisées à partir Pas


des déclarations de salaires faites. d’anomalie

9 Pour les calculs des primes de fin d'année, des primes de bilan, les
congés payés, la participation, etc.… :
a) s'assurer que les bases n'ont pas changé depuis le dernier audit, et
que les données sont correctement provisionnées,

69
b) vérifier les données variables avec les documents de base
(catégorie professionnelle, niveau hiérarchique, heures de présence,
etc.…), c) vérifier les calculs.

10 Contrôler l'assiette des commissions revenant aux représentants de


commerce, s'assurer de l'application correcte des taux et des calculs.

11 Vérifier la conformité des rémunérations des gérants, RAS


administrateurs, P.D.G., avec les décisions du Conseil ou de
l’assemblée.

12 Demander aux avocats et conseillers juridiques de l'entreprise s’il y Non appliqué


a des litiges avec les employés ou les anciens employés. Obtenir une
réponse écrite.

13 Au cas où il y a des procès ou litiges, examiner avec


unresponsable de l'entreprise le bien-fondé des provisions
constituées.
14 Effectuer un examen des paiements faits au personnel autours
de l'exercice suivant pour s'assurer que rien n'a été oublié dans
l'exercice faisant l'objet du contrôle
15 Contrôler les justificatifs (expression du besoin etréalisation),
les bases et les calculs des rémunérations
du personnel extérieur à l'entreprise (personnel intérimaire,
etc.…).
16 Appliquer la procédure de confirmation directe des prêts, Non
acomptes ou avances au personnel appliquée
17 Pointer tous les montants inscrits au bilan et compte
derésultats avec les soldes ressortant du grand-
livre et des journaux de paie
18 Se reporter au programme de vérification des
engagementshors bilan et faire les travaux concernant la paie et
le personnel
19 Vérifier que les informations qui figurent dans l'annexe sont
complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés.

70
Feuille de tête Cycle Personnel – Paie

TABLEAU COMPARATIF
COMPTE Libellé 31/12/2020 31/12/2021 variation %
4411 CNSS 24402,86 28557,3 4154,44 17,02%
4445 AMO 7742,77 8975,91 1233,14 15,93%
APPOINTS ET SALAIRES 1345953,53 1619413,49 273459,96 20,32%
61712 PRIMES ET GRATIFICATIONS 57000 57000
61741 CT CNSS 215410,09 262053,63 46643,54 21,65%
61743 CTAMO 55348,23 66841,73 11493,5 20,77%
61745 ASSURANCE ACCD DE TRAVAIL 90337 90337
61766 MEDCINE DE TRAVAIL 102,17 -102,17
617 CH. personnel 1641616,64 2095645,85 454029,21 27,66%

71
Chapitre II. Les Différentes Cycles d’audit de l’Entreprise MIZA EQUIPEMENT
Section II. La Mission D’audit légal effectuer pour l’entreprise MIZA EQP

EXPLICATION DES VARIATIONS DES SOLDES DE POSTES DU BILAN ET DU CPC

I -COMPTES DU BILAN
A. ACTIF BRUT : +4.644.347,05 dhs

L’actif brut affiche, par rapport à l’exercice précédent, une légère augmentation de 3,73%.
L’actif immobilisé présente une augmentation minime de 0,78% contre 0.21% l’an dernier. Le
reste de l’actif subissent des variations à là hausse et à la baisse : l’actif circulant notamment
croît de 8,07% par rapport aux données de l’année dernière.

En ce qui concerne les créances de l’actif circulant, on constate une augmentation de 13,66%,
caractérisée spécifiquement par la hausse des avances de 37,99. La trésorerie, a aussi régressé
de +30,64% à -29.67%.

Les variations des comptes de l’actif brut sont détaillées ci-dessous :

A-1- ACTIF IMMOBILISE : +314, 307,00MAD

Les immobilisations ont évolué de 0,58%% soit 314.307,00 dhs de plus que l’exercice 2020.
Cette augmentation résulte principalement de l’acquisition des IT, M&O pour 235.495,83dh
soit 39.91% et de mobilier, matériel de bureau et aménagements divers de 78.811,17 dhs.

A-2- ACTIF CIRCULANT : +5 384 163,38 MAD

L’actif circulant a connu au cours de l’exercice une augmentation de 8,07%, mais les stocks ont
régressé de -9.17% par rapport à l’année dernière. Par ailleurs, les créances ont varié
positivement avec 13,66% en comparaison avec 2020.

Les variations de l’actif circulant sont appuyées par les données suivantes :

A-2-1- Stocks : -1 497 743,35 MAD

72
Les stocks des marchandises ont enregistré une certaine baisse de volume de l’ordre de -
9.17% soit 1 497 743.35 dhs. Cette baisse est expliquée par l’augmentation des ventes de
l’exercice de 18.83% par rapport à 2020.

A-2-2- Créances de l’actif circulant : 6 881 906,73 MAD

La plus grosse variation enregistrée dans cette rubrique est celle du poste 341 pour une
variation de 37,99% suivi du poste 342 « clients et CR » avec une hausse de 15.19%. Pour les
autres,

Ces variations des créances de l’actif circulant sont constatées comme suit :

a- Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes : 2 323.163,15 MAD

Le solde du poste « Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes » affiche, une augmentation de


37.99%.

Clients et comptes rattachés : 5 813 251,49 MAD

Le solde du poste « Clients et comptes rattachés » a augmenté de 15,19 % à l’opposé des


données de l’année dernière.

Etat : -1 .256.167, 81 MAD

Les créances sur l’Etat enregistrent encore une baisse de 21,02% par rapport à 2020, relatif
notablement à la baisse du crédit de TVA et des acomptes sur IS.

Les variations des soldes de ce compte sont détaillées ci-après

Eléments 2021 2020 Variation


Etat acomptes IS 1 584 812.00 623 706.00 961 106,00
Etat TVA récupérable/immobilisations 20% 16 288,90 4 478.00 11 810,90
Etat TVA récupérable/achats 10% 1 552,00 3 952,00 -2 400,00
Etat TVA récupérable/achats 20% 1 650 400.16 2 292 118.25 -641 718,09
Etat TVA récupérable/frais généraux 7% 164.41 102.71 61,70
Etat TVA récupérable/frais généraux 10% 16 000,82 16 039.85 -39,03
Etat TVA récupérable/frais généraux 14% 5 121,38 4 149.07 972,31
Etat TVA récupérable/frais généraux 20% 13 280,69 12 618.92 661,77
Etat Crédit de TVA suivant déclaration 1 478 179,25 3 019 274.45 -1 541 095.20
TOTAL 4 765 799,61 5 976 439,25 -1 210 639.64
73
A-3- TRESORERIE ACTIF : -1 054 123,33 MAD

La trésorerie « actif » a diminue sensiblement de 29,67% par rapport à l’année précédente.


Cette baisse est dû majoritairement à la variation du solde du compte « Banques, trésorerie
générale et chèques postaux débiteurs » qui subit une baisse de 1 067 810,11 dhs soit -
100.00%.

B. PASSIF BRUT : +1 897 837,03 MAD


Le passif brut du bilan représente généralement une légère variation de 1,78% en comparaison
avec 2020.
Les éléments constitutifs de la variation des postes du passif sont détaillés comme suit :

B-1- FINANCEMENT PERMANENT : - 3 757 192,72 MAD


Le financement permanent s’est vu en baisse de 6,38%, contrairement à la réalisation de
l’exercice passé (une hausse de 7,88%). Le financement permanent est décortiqué ci-après :

a- Réserves légales : +151 734,03 dhs (+12,40%)


Cet écart de 12,40% correspond au prélèvement de 5% du résultat net de l’exercice 2020,
décidé par l’AGO du 29 juin 2021, à savoir : 3 034 680.60 dhs * 5% = 151 734,03 dhs

b- Report à nouveau : +2 882 346,52 MAD (+18,45%)


La valeur de cette différence, soit 2,8 MDH, correspond à l’affectation de 95 % du résultat net
de l’exercice 2020 au report à nouveau
On a donc : 3 034 680,60 dhs * 95% = 151 734,03 dhs
c- Résultat net de l’exercice : +1 356 639,51 MAD

Le résultat net de l’exercice s’est vu augmenté de 44,70% par rapport à l’exercice précédent.

Dettes de financement : -8 148 512,78 MAD

74
La société a remboursé durant l’exercice une valeur de 8 148 512,76 dhs de la dette contractée
auprès d’AWB pour aboutir à un solde de 11 835 276.50 dhs. Cet emprunt n’a commencé à être
remboursé en principal qu’à partir du 02 Février 2018, par 20 mensualités de 1 750 000,00 dhs
selon le tableau d’amortissement, délivré le 03/07/2017.

B-2- DETTES DU PASSIF CIRCULANT : -794 498,24 MAD

Le solde des dettes du passif circulant enregistre une régression de 2,20%, causée
essentiellement par l’importante variation de -15,36% du poste « Clients créditeurs, avances et
acomptes » et -7,02% fournisseurs et comptes rattachés.

Le poste « Etat » a connu en revanche une hausse de 15,74% ainsi que les comptes des
organismes sociaux qui voient leurs variations croitre de 16,76%.

Les différentes variations des postes et comptes constituant cette section sont présentées ci-
dessous :

B-2-1- Fournisseurs et comptes rattachés : -1 298 864,58 MAD

Éléments 2021 2020 Variation %


Fournisseurs 3 336 010.61 3.479.911,61 -143 901.60 -4,14

Fournisseurs EAP 11 330 121.31 15 013 682.30 -3 683 560.99 -24,53

Fournisseurs FNP 27 360.16 21.152,69 6 207.47 29,34

TOTAL 14 693 492.08 18.053.961,21 -3 821 254.58 -20,64

Le solde du poste « Fournisseurs et comptes rattachés » traduit une baisse de 20,64% ; soit -3,8
MDH par rapport à 2020. Par ailleurs, le compte « Fournisseurs factures non parvenues » voit
son solde augmenter légèrement de 6 207,47 dhs.
B-2-2- Clients créditeurs, avances et acomptes : - 794 492,44 MAD

Le solde de ce poste se compose principalement des avances et acomptes reçus sur les
commandes en cours de la part des sociétés sœurs « MIZA CONFORT » et « MOULIMEQ ».
On enregistre une baisse de 15,36 par rapport au même solde constaté le dernier exercice.

B-2-3- Organismes sociaux : +5 387,85 MAD

Le solde du poste « Organismes sociaux » a évolué de 16,76% pour une valeur de 5 658,26 dhs.
La variation représente un montant peu significatif.

75
B-2-4- Etat : + 1 265 150,05 MAD
Le poste « Etat créditeur » recule de 3,65%

Éléments 2021 2020 Variation %


Etat IR 4 228,00 4 053,00 175,00 4.31
Etat IS --- 831 608,00 --- ---
Etat TVA Facturée 7 152 353,41 6 439 943,36 712 410.05 11.06
TOTAL 7 156 581.41 7 275 604.36 712 585.05 9.79

B-3- TRESORERIE – PASSIF : +6 449 527,99 MAD

Le solde de la trésorerie « passif » a connu une flambée de 55,40% motivée notablement par
l’explosion des crédits d’escompte qui ont augmenté de 429.18%, ainsi que le solde créditeur
de la banque avec une valeur de 6 611 656,99 dhs ; soit 65,43%.

II COMPTES DE GESTION :

A. PRODUITS D’EXPLOITATION : +18 533 893,11 MAD


Les produits d’exploitation sont toujours en constante évolution. On constate une hausse de
18.5 MDH soit 21,00% contre 12,5 MDH ; soit 16,62% enregistrée en 2020 ; indiquant ainsi
une amélioration des ventes réalisées.
B. CHARGES D’EXPLOITATION : +16 762 941,33 MAD

Les charges d’exploitation ont connu une hausse de 20,53% contre 15,36% en 2020. Les
différentes variations des éléments constituant ce poste sont les suivants :
B-1- Achats revendus de marchandises : +15 343 911,87
MAD

La variation à la hausse de 20,89% constatée dans les achats revendus est motivée par
l’amélioration de l’activité commerciale.
B-2- Achats consommés de matières et fournitures : 130 129,75 MAD

Les achats consommés de matières et fournitures ont par ailleurs augmenté de 27,03% par
rapport à l’année précédente.

76
B-3- Autres charges externes : -7 464.09 MAD

Les autres charges externes, ont accusé une légère baisse de 1,29 % par rapport à 2020, causé
majoritairement par la baisse des primes d’assurances, et les rémunérations du personnel
extérieur à l’entreprise.
Les détails des autres charges externes sont illustrés comme suit :

Eléments 2021 2020 Variation


Redevances crédit-bail 156 773.64 122 175.51 34 598.13
Entretiens et réparations 100 238.02 97 308.67 2 929.35
Primes d'assurances 28 784.97 96 848.17 -68 063.20
Rémunérations du personnel extérieur 51 615.12 126 152.57 -74 537.45
Honoraires 60 875.00 54 421.00 6 454.00
Transports 6 249.58 5 443.01 806.57
Déplacements, missions et réceptions 104 230.69 1 361.46 102 869.23
Reste du poste 64 402.45 76 923.17 -12 520.72
TOTAL 573 169.47 580 633.56 -7 464.09

B-4- Impôts et taxes : +292 392,30 MAD

Le solde des impôts et taxes a plus que doublé (+111,58%) en comparaison avec 2020. Cette
variation à la hausse est notamment due à la constatation de la contribution sociale de la
solidarité (CSS) et à l’augmentation de la taxe d’habitation.

Les différentes variations sont illustrées dans le tableau suivant :

Eléments 2021 2020 Variation


Taxe d'habitation 247 228,80 132 709,50 114 519,30
Taxe professionnelle 30 912,20 30 912,20 -
Droits d'enregistrement 13 393,64 6.078,64 7 315,00
Droits de timbres / CA 118 288,00 88.020,00 30 268,00
Taxes /véhicules 5 515,00 4.323,00 1 192,00
Autres impôts et taxes et droits assimilés 139 098,00 --- 139 098,00
TOTAL 554 435.64 262 043,34 292 401,30

77
B-5- Charges de personnel : +454 029,21 MAD

On constate une hausse de 27,66% sur les charges de personnel motivée par l’augmentation des
salaires de 20,32% et par conséquent les déclarations connexes à ces rétributions.

B-6- Dotations d’exploitation : +549 942,29 MAD

La variation des dotations d’exploitations est haussière à hauteur de 10,58% par rapport à
2020 ; elle est due à l’augmentation de l’actif immobilisé vu les nouveaux investissements
réalisés.

C. CHARGES FINANCIERES : -208 800,16 MAD

Les charges financières ont rencontré une baisse de -12,50 %, à l’instar de l’exercice 2020,
engendrée par le recul des charges d’intérêts.

D. CHARGES NON COURANTES : -312 248,02 MAD

Les charges non courantes ont enregistré une baisse significative de 2964,17% par rapport à
2020. L’écart est relatif au rappel d’impôts d’un montant de 301 242,00 payé en 2020.

ANNEXE II

EVALUATION DES INDICATEURS DE PERFORMANCE

I. LIQUIDITE GENERALE :
Rappel de la formule :

Actif circulant net + Trésorerie « actif »


Dettes à court terme + Trésorerie « passif »
68 973 870,86 + 2 499 222,30
2021 : = 1,33
35 279 470,15 + 18 092 201,64

63 701 246,15 +3 553 345,63


2020 : = 1,41
36 073 968,66 +11 642 673,65

78
Le ratio de liquidité générale présente une légère diminution de -0,08 essentiellement causée
par l’augmentation de l’actif circulant et la diminution des dettes à CT. La société demeure
toujours capable de faire face aux dettes avec son actif circulant.

II. LIQUIDITE REDUITE :


Rappel de la formule :

Créances nettes de l’actif circulant + Trésorerie « actif »


Dettes du passif circulant + Trésorerie « passif »

2021 : 54 748 029,85 + 2 499 222,30


= 1,07
35 279 470,15 + 18 092 201,64

2020 :
48 862 887,21+3 553 345,63
= 1.09
36 073 968,66 + 11 642 673,65

Le ratio de liquidité réduite indique un résultat de 1,07 en 2021 marquant une baisse de 0,02 ;
engendrée par la hausse des créances nettes de l’actif circulant et de la trésorerie « passif ». Par
conséquent, la société peut théoriquement honorer ses engagements à court terme sans avoir
recours aux stocks.

III. AUTONOMIE FINANCIERE :


Rappel de la formule :

Capitaux propres
Financement permanent

43 279 365,01
2021 : = 0,78
55 114 641,51

2020 : 38 888 044,59


= 0,66
58 871 834,23

79
On constate une variation à la hausse de 0.12 par rapport à 2020. Néanmoins la société demeure
dépendante vis-à-vis les établissements de crédit.

I. LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT :

RENTABILITE FINANCIERE :

Eléments 2021 2020 Variation


Résultat de l'exercice 4 391 320.06 3 034 680,55 1 356 639,51
+ Dotations d'exploitations (1) 2 634 971.62 3 196 568,00 -561 596,38
+ Dotations financiers (1)
- Reprises d'exploitation (2)
- Reprises financière (2)
- Reprises non courantes (2) (3)
- Produits de cessions d'immobilisations 0,00 0,00
+ Valeurs nettes d'amort. Des immo. Cédées 0,00 0,00
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (CAF) 7 026 291.68 6 231 248,55 795 043,13

80
Rappel de la formule :
Résultat net

Capitaux propres

2021 : 4 391 320,06 = 0.10


43 279 365,01
2020 : 3 034 680,55 = 0,07
38 888 044,95
Toujours dans un même élan que l’année précédente, la rentabilité financière est impactée de
0,03.

FONDS DE ROULEMENT ET BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT :

ELEMENTS 2021 2020 Variation %

Financement permanent 55 114 651,51 58 871 834,23 -3 757 182,72 -6,38


Actif immobilisé 54 507 018,94 54 192 711,94 314 307,00 0,57
Fonds de roulement 607 632,57 4 679 122,29 -4 071 489,72 -87,01
Actif circulant hors trésorerie 72 088 758,19 66 704 594,81 5 384 163,38 8,07
Passif circulant hors trésorerie 35 279 470,15 36 073 968,39 -794 498,24 -2,20
Besoin en fonds de roulement 36 809 288,04 30 630 626,42 6 178 661,62 20,17
Trésorerie nette -36 201 655,47 -25 951 504,13 -10 250 151,34 39,49

Le fonds de roulement de la société a enregistré une baisse flagrante de 87,01% par rapport à
2020. Le financement permanent couvre la totalité de l’actif stable et dégage un surplus de
607 632,57 dhs mais il reste modeste par rapport à celui de l’exercice précédent. Quant au BFR,
il a connu une augmentation de 20,17 en comparaison avec 2020. Cette augmentation du besoin
est expliquée par la hausse des créances-clients de 13,66%.
La trésorerie nette demeure toujours négative, avec une hausse de 39,49% en comparaison avec
l’année précédente.

81
IV. VALEUR AJOUTEE :
2021 2020 Variation %
VALEUR AJOUTEE
13 718 953,37 12 747 001,47 971 951,90 7,62

La valeur ajoutée ou autrement dit la richesse créée, s’est vu augmenté de 971 951,90 dhs ; soit
7,62% reflété par la progression des ventes et par conséquent la marge brute de l’exercice.

ELEMENTS 2021 2020 Variation (%)


Associés 32,00 36,14% -4,14

Personnel 15,27 12,89% 2,38


Etat 19,59 8,54% 11,05

Renouvellement des investissements 41,91 25,10% 16,81

Application du principe de prudence 22,70 0,00% 22,70

Bailleurs de fonds -13,38 -15,40% 2,02

Reprise/Principes de prudence -21,89 7,07% -29,05

TOTAL 96,20 74,35% 21,85

V. DELAI MOYEN DE RECOUVREMENT DES CREANCES CLIENTS :

Rappel de la formule :

Créances clients (valeurs brutes) *360 j

Ventes TTC

(44 088 255,70* 360 j)


2021 : = 127 jrs
(103 697 908,52 +20 739 581,70)
0,1022
(50 366 136,67*360j)
2020 : = 173 jrs
(87 276 045,40+17 455 209,08)
0, 0,1022
0,1022

82 0, 0,1022
0,1022
Le délai moyen de recouvrement de créances-clients s’est vu en baisse de 46 jrs ce qui permet
favorablement à l’entreprise d’encaisser ces créances et faire face aux exigibilités.

VI. DELAI MOYEN DE REGLEMENT DES FOURNISSEURS :

Rappel de la formule :

Dettes fournisseurs * 360 j

Achats et autres frais TTC

(17 215 882,08* 360j)


2021 : = 68 jrs
(88 810 832,84+611 619,15+ 1 702 807,51)
0

(18,5* 360j) 0,
2020 : = 88 jrs
(73,4+0,580+ 0,262)

On constate une baisse du délai de règlement des dettes fournisseurs de 20 jrs ce qui peut
0
impacter conjoncturellement la liquidité de l’entreprise.
0,

83
CONCLUSION DU CHAPITRE

Tout au long de ce deuxième chapitre nous avons présenté les travaux dont
nous avons effectué lors de la mission d’audit légal du coup nous avons
présenté les travaux et les taches effectues durant la période de stage.
Durant ce stage nous avons l’occasion de developper nos connaissances
universitaires.

84
CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce présent rapport, réalisé dans le cadre de notre projet de fin d’étude sous
le thème « La démarche d’audit légal au Maroc », plusieurs points nous ont marqués
dans la réalisation de ce travail. Nous retiendrons que : Les analyses et les contrôles de
l’auditeur portent sur les états financiers, c’est-à-dire sur
le bilan, le compte de résultat, la balance. Ils supposent néanmoins, d’étudier l’ensemble
desflux et des fonctions de l’entreprise. Durant ce stage nous avons eu l’occasion
d’apprendre mieux sur l’utilisation de ces documents d’informations comptables et
financières ;L’objectif principal d’une mission d’audit légal est de vérifier que les
comptes annuels sont cohérents compte tenu de la connaissance générale de l’entreprise
et de son secteur d’activité, qu’ils concordent avec les données de la comptabilité, qu’ils
sont présentés selon les principes comptables et la réglementation en vigueur et enfin
qu’ils tiennent comptes des
évènements postérieurs à la date de clôture. Nous avons tout ceci en théorie dans notre f
ormationuniversitaire, ce stage a été une belle occasion de mettre ses connaissances en
pratique ; L’audit, notamment la mission légale du Commissaire aux comptes (C.A.C),
est une activité qui vise à garantir la qualité d’une organisation. Cet enjeu est non
seulement ultime mais il suscite aussi de la part des professionnels de l’audit la
présentation d’une qualité sans équivoque. Un composant très important de cette qualité
à savoir la compétence est à
notresens un déterminant très important pour pouvoir assurer une meilleure évaluation
desdispositions organisationnelle de l’entreprise, raison pour laquelle nous avons décidé
de poursuivre notre stage au sein du même cabinet
;L’audit est principalement un travail d’équipe, ce travail d’équipe nous a permis nonse
ulement de mieux développer nos connaissances universitaires mais aussi d’acquérir d’a
utres connaissances de la part d’autres étudiants venant d’établissement différents.

85
BIBLIOGRAPHIE

 MANUEL DE NORMES D’AUDIT AU MAROC


 CAC AU MAROC
 LA PRATIQUE DU CAC (Abdelmadjid LEMBARKI)
 LIVRE : AUDIT ET CAC AUTEUR Gérad LEJEUNE
 CGNC animé par Mr. Ahmed SALEM BRIK ET Mr. J. IDRISSI
 L’OEC

86

Vous aimerez peut-être aussi