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République Tunisienne : Université de Sfax :

Ministère de l'Enseignement Institut Supérieur


Supérieur et de la Recherche D’administration Des Affaires
Scientifique De Sfax
Projet de fin d’études
En vue de l’obtention du diplôme de licence en sciences de gestion

Parcours : Sciences comptables

L’importance du contrôle interne comme un


processus de maitrise des risques opérationnels
et financières du circuit achat-fournisseur : cas
du Groupe Chimique Tunisien

Présenté et soutenu publiquement par : Dirigé par :

CHARFEDDINE Hadil ZNAZEN Oumaima

SAADI Maher

Année universitaire 2022-20223


Dédicaces

À ma mère,

Je dédie humblement ce projet de fin d'études. Votre amour


inconditionnel, votre soutien constant et votre encouragement m'ont aidé
à persévérer dans les moments difficiles. Votre force et votre dévouement
ont été une source d'inspiration pour moi tout au long de ma vie, et ce
projet est une petite façon pour moi de vous remercier pour tout ce que
vous avez fait pour moi. Je suis fier de partager ce succès avec vous et je
vous aime plus que tout au monde.
Remerciements

Toute d’abord, je tiens à me remercier moi-même pour avoir accompli ce


projet avec persévérance, passion et détermination. J'ai appris beaucoup de
choses au cours de ce projet et je suis fière du travail accompli.

Ensuite, je tiens à exprimer ma gratitude à toutes les personnes qui ont


contribué à la réussite de mon PFE, je remercie mon encadrante universitaire
madame ZNAZEN OUMAIMA et mon encadrant professionnel monsieur
SAADI MAHER pour leurs conseils, leurs soutiens et ses expertises tout au
long du projet.

Enfin, je remercie ma famille pour leur soutien inconditionnel et leur amour


qui m'ont permis de me concentrer sur mes études et de réaliser mes
objectifs.

Je suis reconnaissante envers chacun de vous et je suis fière de présenter ce


travail à la communauté académique.
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des abréviations
Sommaire
Introduction générale

Le contrôle interne est un processus de gestion essentiel pour garantir la fiabilité et


l'intégrité des informations financières et opérationnelles d'une organisation. Dans le
contexte de la gestion du circuit achat-fournisseur, le contrôle interne joue un rôle
crucial dans la maîtrise des risques financiers et opérationnels.

Le circuit achat-fournisseur est un processus clé dans toute entreprise. Il implique


l'achat de biens et de services auprès des fournisseurs et la gestion de la relation
avec ces derniers. Le circuit achat-fournisseur peut comporter des risques
opérationnels et financiers importants, notamment des retards de livraison, des
problèmes de qualité des produits, des conflits avec les fournisseurs, des erreurs de
facturation, des paiements en double, des fraudes et des dépenses excessives.

Le contrôle interne est un processus de gestion qui vise à minimiser ces risques en
mettant en place des procédures et des contrôles qui garantissent l'efficacité,
l'efficience et la fiabilité des opérations de l'entreprise.

Ce projet est d'une grande pertinence pour le Groupe Chimique Tunisien (GCT) , qui
est une entreprise publique tunisienne active dans la production et la
commercialisation de produits chimiques, destinés à l'industrie, l'agriculture et
l'alimentation. Le GCT emploie environ 7 000 personnes et possède plusieurs sites
de production dans différentes régions de Tunisie. L'entreprise est engagée dans
une démarche de développement durable et de responsabilité sociale, en mettant en
place des programmes pour améliorer les conditions de vie des communautés
locales et pour réduire son impact environnemental.

Le GCT est soumis à une réglementation stricte en matière de sécurité, de santé et


d'environnement, ainsi qu'à des normes de qualité internationales. L'entreprise est
également soumise à des exigences strictes en matière de transparence et de
gouvernance, en tant qu'entreprise publique.

De plus, il opère dans un environnement concurrentiel et en constante évolution.

Par suite, en tant que l’entreprise opérant dans un secteur stratégique et fortement
réglementé, le groupe est confronté à un large éventail de risques financiers et
opérationnels liés à son circuit d'achat-fournisseur. Donc dans ce contexte, il est
essentiel pour le GCT de maintenir un contrôle interne efficace pour minimiser les
risques financiers et opérationnels associés à son circuit achat-fournisseur.

Partant de là nous pourrons se poser les questions suivantes :

« Quels sont les risques opérationnels et financiers associés au circuit achat-


fournisseur du Groupe Chimique Tunisien ? Et comment le contrôle interne
peut-il aider le Groupe Chimique Tunisien à minimiser les risques
opérationnels et financiers associés à son circuit achat-fournisseur ? »

Pour pouvoir répondre à ces questions de travail, on a jugé important d’avancer un


l’objectif suivant : définir les concepts clés liés au contrôle interne, aux risques
opérationnels et financiers et au circuit achat-fournisseur. Dans une partie suivante,
une analyse de la situation actuelle du contrôle interne dans le circuit achat-
fournisseur sera réalisée, en identifiant les forces et les faiblesses du système
existant.

Ensuite nous allons proposer des recommandations pour renforcer le contrôle


interne dans le circuit achat-fournisseur du Groupe Chimique Tunisien. Ces
recommandations seront basées sur les meilleures pratiques en matière de contrôle
interne et adaptées aux spécificités de l'entreprise .

L'objectif ultime de ce projet de fin d'études est d'améliorer la compréhension


générale de l'importance du contrôle interne dans le circuit achat-fournisseur des
entreprises et de fournir des recommandations utiles pour améliorer la gestion des
risques financiers et opérationnels associés au circuit achat-fournisseur.

Le présent travail est divisé en trois chapitres. Le premier chapitre est consacré aux
notions théoriques du contrôle interne, Le deuxième chapitre présente le système de
contrôle interne du cycle achat-fournisseur, en mettant en évidence les généralités
sur le circuit achat-fournisseur, la méthodologie d'évaluation d'un système de
contrôle interne et les risques inhérents liés au circuit achat-fournisseur. Le troisième
chapitre analyse l'importance du contrôle interne comme un processus de maîtrise
des risques opérationnels et financiers du circuit achat-fournisseur, en se basant sur
l'évaluation du système de contrôle interne au sein du Groupe Chimique Tunisien
Gabes.
CHAPITRE 1 : LES NOTIONS THÉORIQUES DU
CONTRÔLE INTERNE
Introduction :

Ce premier chapitre se concentre principalement sur les concepts fondamentaux et


les éléments de base du contrôle interne. Ensuite, dans un deuxième chapitre, on va
spécialiser sur l’importance de ce contrôle et le rôle important qu'il joue dans le cycle
d'achat et d'approvisionnement de l'entreprise.

Section 1 : Définitions du contrôle interne

1) Définition générale :
Le contrôle interne désigne l'ensemble des mesures mises en place par une
organisation pour assurer la conformité de ses activités avec les objectifs, les
politiques et les procédures établis. Il est conçu pour aider à atteindre des
objectifs opérationnels, financiers, de conformité et de gestion des risques, en
garantissant l'exactitude et la fiabilité des informations financières et
opérationnelles, la conformité aux lois et réglementations en vigueur, ainsi que la
protection des actifs de l'organisation.

Le contrôle interne peut être constitué de politiques, de procédures, de méthodes


et d'outils permettant de s'assurer que les opérations de l'organisation sont
effectuées de manière efficace, efficiente et transparente.

2) Définition selon le Committee of Sponsoring


Organizations of the treadway Commission (COSO) :
Le COSO est une organisation à but non lucratif qui a été créée en 1985 pour
lutter contre la fraude financière dans les entreprises américaines. Le COSO a
développé un cadre de référence pour le contrôle interne appelé "Internal Control
- Integrated Framework". Ce cadre de référence fournit un modèle de référence
pour la conception, la mise en œuvre et l'évaluation du contrôle interne dans les
organisations. Il est devenu une norme de facto pour les entreprises américaines
et qui est largement utilisé dans le monde entier.
En 1992, le Committe of Sponsoring Organizations of the Tradway Commission a
publié un rapport connu sous le nom de « COSO Report » qui établit une définition
standard du contrôle interne et qui crée un cadre pour évaluer son efficacité

Ce rapport définit le contrôle interne comme étant « un processus mis en place par la
direction d'une organisation, ses membres et son personnel, destiné à fournir une
assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants :

• L'efficacité et l'efficience des opérations ;

• La fiabilité de l'information financière ;

• Le respect des lois et des réglementations applicables.

Le contrôle interne comprend des politiques, des procédures et des pratiques qui
permettent de gérer les risques qui menacent la réalisation de ces objectifs. Il est
également conçu pour assurer que les activités de l'organisation sont conformes à la
stratégie et aux plans de gestion établis, et que les ressources de l'organisation sont
utilisées de manière responsable. »

3) Définition selon l’ordre des experts-comptables et


comptables agréés en France :
L’ordre des expert comptables agréés en France a défini le contrôle interne comme
étant « un ensembles des sécurités contribuent à la maitrise de l’entreprise.

Il a pour but d’assurer :

- La protection
- La sauvegarde de patrimoine
- La qualité de l’information
- L’application des instructions de la direction
- Et favoriser l’amélioration des performances
Et il souligne que le contrôle interne ne se limite pas aux aspects financiers et
comptables, mais qu'il englobe également les aspects opérationnels, informatiques,
juridiques, sociaux, environnementaux et de gestion des risques de l'entreprise. Il
doit être adapté à la taille, à la nature et à la complexité de l'entreprise, et être
régulièrement évalué et mis à jour pour répondre aux évolutions de l'environnement
économique et réglementaire.

4) Définition selon la norme comptable tunisienne :


L'Ordre des Experts Comptables de Tunisie (OECT) définit le contrôle interne
comme « l’ensemble des moyens, règles, procédures et méthodes que l'entreprise
met en place pour assurer l'efficacité, l'efficience, la sécurité et la continuité de ses
activités, la qualité de l'information financière, le respect des dispositions légales et
réglementaires, ainsi que la protection de ses actifs »

Le contrôle interne est donc considéré par l'OECT comme un processus dynamique
et continu qui vise à prévenir et à détecter les erreurs, les fraudes et les irrégularités,
et à gérer les risques auxquels l'entreprise est confrontée. Il englobe l'ensemble des
activités de l’entreprise.

En Tunisie, l'OECT encourage les entreprises à adopter une approche de contrôle


interne basée sur les normes internationales telles que le cadre COSO (Committee
of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission) ou l'approche COBIT
(Control Objectives for Information and Related Technology), afin d'assurer une
cohérence et une comparabilité des pratiques de contrôle interne entre les
entreprises.

Section 2 : Généralités et concepts fondamentaux du


contrôle interne :

1) Les types du contrôle interne :


Il existe trois types du contrôle interne :

 Contrôles préventifs : Ces contrôles sont conçus pour empêcher les erreurs et
les fraudes de se produire.
 Contrôles détectifs : Ces contrôles sont conçus pour détecter les erreurs et les
fraudes après qu'elles se sont produites.
 Contrôles correctifs : Ces contrôles sont conçus pour corriger les erreurs et
les fraudes une fois qu'elles ont été détectées.
2) Les objectifs du contrôle interne :

Les objectifs du contrôle interne sont multiples et peuvent varier en fonction de


l'organisation, de son secteur d'activité, de sa taille, de sa complexité, de son
environnement et de ses risques. Cependant, de manière générale, les objectifs du
contrôle interne sont les suivants :

Fiabilité des informations financières et non financières :


Le contrôle interne vise à s'assurer que les informations produites par l'organisation
sont exactes, complètes, fiables et présentées de manière claire et compréhensible.

Protection des actifs de l'organisation :


Le contrôle interne a pour objectif de protéger les actifs de l'organisation, tels que
l'argent, les biens, les données et les informations confidentielles, contre les pertes,
les vols et les fraudes.

Conformité aux lois et réglementations :


Le contrôle interne vise à assurer que l'organisation respecte les lois, les règles et
les normes applicables à son activité, notamment en matière fiscale, comptable,
sociale, environnementale, de sécurité et de protection des consommateurs.

Efficacité et efficience des opérations :


Le contrôle interne a pour objectif d'optimiser les opérations de l'organisation en
termes :

 D’efficacité : obtenir les résultats souhaités.


 D’efficience : utiliser les ressources de manière optimale.
Tout en minimisant les risques.

Gestion des risques :


Le contrôle interne vise à identifier, évaluer et gérer les risques auxquels est
confrontée.
Il existe différents types de risques auxquels une entreprise peut être confrontée,
mais on peut généralement les classer en trois catégories principales :

 Les risques opérationnels : Ces risques concernent les activités quotidiennes


de l'entreprise les risques opérationnels incluent des événements tels que les
erreurs humaines, les défaillances des systèmes, les fraudes, les pertes de
données, les pannes de machines, les interruptions de chaîne
d’approvisionnement.
 Les risques financiers : Ces risques concernent les aspects financiers de
l'entreprise, Les risques financiers incluent des événements tels que les
fluctuations des taux de change, les changements des taux d'intérêt, les
pertes financières, les risques de crédit.
 Les risques stratégiques : Ces risques concernent la capacité de l'entreprise à
atteindre ses objectifs à long terme. Les risques stratégiques incluent des
événements tels que les changements de marché, la concurrence, l'évolution
des technologies, les perturbations économiques, les évolutions
réglementaires.

L’application des instructions de la direction :


Les instructions peuvent inclure des politiques, des procédures, des normes et des
directives pour les opérations de l'organisation. Cet objectif vise à s'assurer qu’ils
sont suivis de manière cohérente et efficace par les employés de l’organisation.

3) Les composantes du contrôle interne :


Le contrôle interne est composé de cinq composantes interdépendantes qui sont les
suivantes :

L'environnement de contrôle :
C’est le premier élément de la structure du contrôle interne et il crée le contexte dans
lequel les autres composantes fonctionnent. Cette composante est basée sur la
conviction que la culture, les valeurs et l'éthique de l'organisation sont fondamentales
pour garantir un contrôle interne efficace.

la formation d'un environnement favorable à la pratique d'un contrôle interne efficace


nécessite :
- Un engagement fort de la direction,
- Une culture d'éthique et d'intégrité
- Des processus et des contrôles clairs
- Des rôles et des responsabilités clairement définis
- Des ressources suffisantes
- Une communication ouverte
- Des mécanismes de surveillance et de suivi.

L'évaluation des risques :


Cette composante consiste à identifier, évaluer et gérer les risques auxquels
l'organisation est confrontée. Elle est importante car elle permet à l'organisation de
se concentrer sur les risques les plus importants et de mettre en place des mesures
pour les gérer.

Les étapes de l'évaluation des risques sont :

 Identification des risques : Cette étape consiste à identifier les risques


auxquels l'organisation est exposée, en se basant sur des sources
d'information internes et externes
 Évaluation des risques : Cette étape consiste à évaluer la probabilité et
l'impact de chaque risque identifié.
 Hiérarchisation des risques : Cette étape consiste à hiérarchiser les risques
identifiés en fonction de leur gravité potentielle, afin de déterminer les risques
les plus critiques pour l'organisation.
 Détermination des contrôles : Cette étape consiste à déterminer les contrôles
à mettre en place pour gérer les risques identifiés.
 Suivi des risques : Cette étape consiste à surveiller les risques identifiés et les
contrôles mis en place pour les gérer afin de s'assurer que les risques sont
gérés de manière efficace et que les contrôles fonctionnent correctement.

Les activités de contrôle :


Cette composante concerne les politiques et les procédures mises en place pour
assurer que les objectifs de l'organisation sont atteints. Elle inclut des mesures telles
que la séparation des tâches, la documentation des transactions, la vérification des
informations financières et la gestion des accès.

L'information et la communication :
Cette composante concerne les systèmes et les processus mis en place pour
collecter, stocker et communiquer les informations importantes à tous les niveaux de
l'organisation. Elle est essentielle pour garantir que les informations sont précises,
complètes et pertinentes.

Le pilotage :
Cette composante concerne la surveillance et l'évaluation du contrôle interne afin
d'assurer qu'il fonctionne correctement et efficacement. Elle inclut des mesures telles
que les audits internes, les examens réguliers et les rapports de suivi.

4) Les principes du contrôle interne :


Le contrôle interne repose sur sept principes fondamentaux.

Le principe d’organisation :
Le principe d'organisation du contrôle interne consiste à mettre en place une
structure de contrôle interne qui permet de s'assurer que les objectifs de l'entreprise
sont atteints de manière efficace et efficiente, tout en garantissant la fiabilité de
l'information financière et la conformité aux lois et réglementations en vigueur

L’organisation doit satisfaire les caractéristiques suivantes :

- Le principe de séparation des tâches


- Organisation adaptée et adaptable
- Organisation vérifiable
- Organisation formalisée
- Organisation préalable
Le principe d’intégration :
C’est un principe fondamental du contrôle interne qui consiste à intégrer les contrôles
de manière cohérente et systématique dans l'ensemble des processus de
l'entreprise. L'objectif est de s'assurer que tous les processus sont conformes aux
politiques et procédures établies, que les risques sont gérés de manière adéquate et
que l'information financière est fiable.

Elle se traduit par des points forts illustrés par les autocontrôles introduits lors de
l’exécution d’une procédure donnée. Ce dernier est mis en œuvre par :

- Le recoupement : c’est une technique de contrôle interne qui consiste à


comparer des informations provenant de différentes sources pour
détecter les erreurs ou les anomalies éventuelles
- Le contrôle réciproque des taches : une technique de contrôle interne
qui consiste à comparer la similitude du résultat d’une opération
effectuée par deux personnes différentes
- Les moyens techniques appropriées : sont des outils ou des systèmes
qui peuvent être utilisés pour renforcer le contrôle interne dans une
entreprise. Ils peuvent prendre différentes formes, en fonction des
besoins de l'entreprise et des activités qu'elle exerce.

Le principe de permanence :
Il insiste que les méthodes et les procédures de contrôle interne doivent être mises
en place de manière permanente, et non pas de manière ponctuelle. En d'autres
termes, le contrôle interne doit être intégré dans le fonctionnement quotidien de
l'entreprise et être constamment évalué et amélioré.

Le principe d’universalité :
Il signifie que le contrôle interne doit être appliqué dans tous les domaines de
l'entreprise, à tous les niveaux hiérarchiques et pour toutes les fonctions. Ce principe
implique que le contrôle interne doit être considéré comme une responsabilité
collective de tous les employés de l'entreprise.
Le principe d’indépendance :
Il signifie que les personnes chargées de la mise en place et de la surveillance des
procédures de contrôle interne doivent être indépendantes des opérations qu'elles
contrôlent et que les activités de contrôle doivent être exercées de manière objective.

Le principe d’information :
Il signifie que les informations doivent être fiables, pertinentes et accessibles à temps
pour assurer un suivi efficace des activités de l'entreprise et une prise de décision
éclairée.et que l'entreprise doit mettre en place des systèmes d'information fiables et
rapide pour collecter et traiter les données nécessaires à la gestion des activités.

Le principe d’harmonie :
Il signifie que les différentes activités de contrôle interne doivent être cohérentes et
complémentaires.

5) Les acteurs du contrôle interne : leurs rôles et


responsabilités :
Le contrôle interne est une responsabilité partagée par plusieurs acteurs au sein de
l'entreprise.

Les acteurs Leurs rôles et responsabilités

Elle est responsable de la mise en place du contrôle


interne et de son suivi. Elle doit établir une culture de
La direction contrôle interne au sein de l'entreprise, définir les
générale objectifs et les politiques de contrôle interne, et
superviser la mise en œuvre des mesures de contrôle
Ils sont responsables de l'évaluation de l'efficacité du
système de contrôle interne de l'entreprise. Ils effectuent
des audits internes pour vérifier que les activités de
contrôle sont en place et fonctionnent correctement. Les
Les auditeurs
auditeurs internes peuvent également recommander des
internes améliorations au système de contrôle interne de
l'entreprise.

Ils sont des professionnels indépendants chargés de


vérifier la conformité de l'entreprise aux normes
Les auditeurs comptables et financières. Ils doivent également vérifier
externes l'efficacité du contrôle interne et formuler des
recommandations pour l'améliorer.

Ils sont responsables de la mise en place et du respect


des politiques et des procédures de l'entreprise en
Les employés matière de contrôle interne. Ils doivent signaler les
anomalies ou les problèmes de contrôle interne à leur
responsable hiérarchique ou à la fonction d'audit interne.

Les investisseurs sont des personnes ou des


organisations qui détiennent des actions ou des titres de
l'entreprise, tandis que les créanciers sont des personnes
Les investisseurs ou des organisations qui ont prêté de l'argent à
l'entreprise.
et les créanciers
Ils jouent un rôle actif dans le contrôle interne de
l'entreprise en exigeant des informations financières
précises et en vérifiant la conformité aux normes et
réglementations applicables.
Il établit les lois et réglementations qui régissent le
fonctionnement des entreprises. Et qui visent à garantir la
Le législateur transparence et l'intégrité des opérations de l'entreprise, à
protéger les tiers et à éviter les fraudes et les
irrégularités.

6) Le champ d’application du contrôle interne :


Le champ d'application du contrôle interne varie selon les entreprises et les secteurs
d'activité. En général, il englobe tous les aspects des opérations de l'entreprise,
notamment :

- La gestion financière : cela inclut la comptabilité, la gestion des liquidités, les


budgets, les investissements.
- La gestion des ressources humaines : cela inclut la gestion du personnel, la
rémunération, la formation, la gestion des conflits.
- La gestion des opérations : cela inclut la gestion des stocks, la production, la
qualité, la maintenance, la logistique.
- La gestion des risques : cela inclut la gestion des risques financiers,
juridiques, opérationnels, de conformité.
- La gestion de l'information : cela inclut la gestion des données, la sécurité de
l'information, la gestion des technologies de l'information.

Section 3 : Prise de connaissance du système du contrôle


interne :

1) Définition d’un système du contrôle interne :


Un système de contrôle interne (SCI) est un ensemble de processus, de politiques,
de procédures et de mesures de supervision mis en place par une organisation pour
garantir la réalisation de ses objectifs. Il comprend également des mécanismes de
surveillance et d'évaluation pour assurer que le système est en place et fonctionne
de manière adéquate et pour identifier l les risques qui doivent être abordés. Donc Il
est conçu pour être adapté aux risques et aux besoins spécifiques de chaque
organisation et il doit être régulièrement évalué et amélioré pour assurer son
efficacité continue.

2) Les outils d’analyse d’un système du contrôle interne :


Il existe plusieurs outils d'analyse qui peuvent être utilisés pour évaluer l'efficacité et
l'efficience d'un système de contrôle interne.

Les outils d'analyse d'un système de contrôle interne peuvent être divisés en deux
catégories :

 Outils qualitatifs :
- Les questionnaires : ces questionnaires permettent de collecter des données
sur les processus de l'entreprise, les contrôles existants et leur efficacité.
- Les interviews : les entretiens avec les employés clés de l'entreprise
permettent d'obtenir des informations sur les problèmes potentiels.
- Les visites sur les lieux et les observations directs : cette méthode consiste à
observer directement les processus de l'entreprise pour identifier les
problèmes et les risques.
 Outils quantitatifs :
- L'analyse des données financières : l'analyse des données financières telles
que les comptes de résultat et les bilans permet de détecter des anomalies
qui pourraient indiquer des problèmes de contrôle interne.
- Les tests de conformité : ces tests consistent à vérifier si les processus de
l'entreprise sont conformes aux procédures établies.
- Les tests de transaction : le suivi des transactions pour s’assurer la bonne
compréhension des procédures.
En utilisant ces outils, les auditeurs internes peuvent évaluer l'efficacité du système
de contrôle interne d'une entreprise, identifier les faiblesses et proposer des
améliorations.
3) Les étapes de la mise en place d’un système du contrôle
interne :

Voici les étapes de base pour la mise en place d'un système du contrôle interne :

1. première
La Évaluation de consiste
étape l'environnement de contrôle : de contrôle actuel de
à évaluer l'environnement
l'organisation. Cette évaluation permet de déterminer les forces et les
faiblesses de l'environnement dans lequel les procédures de contrôle
interne sont mis en place.

4. Mise en œuvre des contrôles :


En fonction des résultats de l'évaluation des contrôles existants,
développez des plans pour mettre en place de nouveaux contrôles ou
améliorer les contrôles existants.
2. Identification des risques :
La deuxième étape consiste à identifier les risques associés aux activités de
l'entreprise. Cette étape implique l'identification des risques internes et
externes .

5.Surveillance et amélioration continue :

La dernière étape consiste à surveiller régulièrement le système de contrôle


interne pour s'assurer qu'il est efficace .
3. Évaluation des contrôles existants :

Cette étape implique l'examen des contrôles actuellement en place pour


déterminer leur efficacité et leur pertinence. Si les contrôles existants ne
sont pas suffisants pour atténuer les risques identifiés,il faut développer
des contrôles additionnels pour combler les lacunes.
Pour avoir un système de contrôle interne (SCI) efficace, plusieurs conditions doivent
être remplies :

 Engagement de la direction : L'engagement de la direction est essentiel pour


mettre en place et maintenir un système du contrôle interne efficace.
 Culture de l'entreprise : Les employés doivent être formés et sensibilisés à
l'importance du système du contrôle interne et de leur rôle dans sa mise en
œuvre.
 Les politiques et les procédures : Le système du contrôle interne doit être
clairement défini, en recensant les responsabilités de chacun, à tous les
niveaux du processus.
 La séparation des tâches : Les tâches doivent être séparées entre plusieurs
personnes pour réduire le risque d'erreurs, de fraudes et de malversations.
 La documentation : Les transactions financières et les autres événements
importants doivent être correctement documentés.
 Identification des risques :il faut identifier et d'évaluer les risques liés aux
activités de l'entreprise afin de mettre en place des procédures de contrôles.
 Développement de contrôles appropriés : Les contrôles doivent être
développés pour répondre aux risques identifiés.
 Systèmes d'information et de communication efficaces : L'entreprise doit
établir un système d'information et de communication efficaces et rapide pour
surveiller le système du contrôle interne
 Évaluation continue et amélioration : Le système du contrôle interne doit être
évaluer régulièrement.

5) Les avantages de mettre en place un système du contrôle


interne :
La mise en place d'un système de contrôle interne présente plusieurs avantages
pour une organisation tels que :

- La réduction des risques de fraudes et des erreurs.


- L’amélioration de la qualité des produits ou services de l'organisation.
- La prise de décisions éclairées, il aide la direction de prendre des décisions
plus informées et stratégiques.
- La protection des actifs de l'organisation.
- Un rendement optimal du personnel.
- L’assurance de la conformité aux lois et règlements.
- La fiabilité des états financiers.
- Renforcement de la confiance des investisseurs.

6) Les limites de mettre en place un système un contrôle


interne :
Malgré les avantages de la mise en place d'un système de contrôle interne (SCI), il
existe également certaines limites à considérer.

Parmi ces limites on peut noter :

- La mise en place d'un système du contrôle interne peut être coûteuse, en


particulier pour les petites entreprises. Les coûts peuvent inclure la formation,
les audits internes et externes, les ressources informatiques et la mise en
place de contrôles supplémentaires.
- Les systèmes de contrôle interne peuvent devenir très complexes et difficiles
à comprendre ce qui peut entraîner une confusion chez les employés.
- Le système du contrôle interne minimise le risque de fraude, mais il ne
l’élimine pas. Donc le contrôle interne est nécessaire à la couverture des
risques mais n’est jamais suffisant.
- La mise en place d'un système de contrôle interne peut entraîner une
surcharge administrative pour les employés, ce qui peut affecter la
productivité et la qualité du travail.
- Les risques externes tels que les fraudes commises par des tiers ou les
catastrophes naturelles peuvent également avoir un impact sur le système de
contrôle interne de l'entreprise.
- Les systèmes de contrôle interne peuvent rendre les entreprises trop
prudentes et avoir un impact sur leur capacité à prendre des décisions
commerciales
Section 1 : Généralités sur le circuit achat-fournisseur :

1) Définition de la fonction achat :


En général, la fonction achat désigne l'action d'acquérir des biens ou des services
en échange d'une somme d'argent ou d'une autre forme de paiement. Elle fait
partie du processus d'approvisionnement dans lequel une personne ou une
organisation recherche et sélectionne des produits ou des services pour répondre
à ses besoins ou à ses objectifs commerciaux. La fonction d'achat est une fonction

CHAPITRE 2 : LE SYSTÈME DU CONTRÔLE


INTERNE DU CYCLE « ACHAT-FOURNISSEUR »

importante pour l'entreprise car elle a un impact direct sur les coûts, la qualité des
produits et services, la satisfaction des clients et la rentabilité de l'entreprise.

Jean-Paul Durand, un expert, qui est connue par ses travaux sur la gestion des
achats et de la chaîne d'approvisionnement., il définit la fonction achat comme
étant « l’ensemble des activités qui ont pour but de satisfaire les besoins de
l'entreprise en matière de biens et services en acquérant des produits ou services
au meilleur rapport qualité-prix possible, tout en garantissant la disponibilité des
produits et en assurant la continuité de la production ou des activités de
l'entreprise. Cette fonction implique la recherche et la sélection de fournisseurs, la
négociation des contrats, la passation des commandes, le suivi des livraisons et
des paiements, ainsi que la gestion des relations avec les fournisseurs. La fonction
achat est essentielle pour la réussite de l'entreprise, car elle permet de réduire les
coûts, d'améliorer la qualité et la performance des produits et services, de
renforcer la compétitivité de l'entreprise sur le marché et de maximiser la valeur
ajoutée pour les clients. »
2) Les services intervenant dans le cycle achat-fournisseur :
Le cycle achat-fournisseur implique la participation des différents services et
fonctions au sein de l'entreprise. Les principaux services qui interviennent dans le
cycle achat-fournisseur sont :

- Le service achats
- Le Service d'approvisionnement
- Le Service Comptabilité
- Le service financier
- Le service qualité

a) Le service achat :
Le service achats est un département de l'entreprise chargé de l'acquisition de biens
et de services nécessaires au fonctionnement de l'entreprise.

Les missions principales du service achats sont :

 Identifier les besoins en approvisionnement


 Rechercher les fournisseurs
 Négocier les conditions d'achat
 Passer les commandes
 Assurer le suivi des commandes

b) Le service Approvisionnement :
Le service d'approvisionnement est un département de l'entreprise qui intervient
dans le processus d'achat-fournisseur. Il a pour mission principale de garantir
l'approvisionnement régulier et suffisant de matières premières, de composants, ou
de produits finis nécessaires à la production ou à la vente de l'entreprise.

Les missions principales du service d'approvisionnement sont :

 Gérer les stocks


 Anticiper les besoins en approvisionnement
 Suivre les livraisons

c) Le service comptabilité :
Le service comptabilité est un autre département de l'entreprise qui intervient
également dans le processus d'achat-fournisseur, mais plutôt du côté de la gestion
financière. Sa mission principale est de suivre et de contrôler les flux financiers liés
aux achats et aux fournisseurs, en garantissant la fiabilité et l'exactitude des données
financières de l'entreprise.

Les missions principales du service comptabilité sont :

 Contrôle des factures


 Enregistrement des factures
 Analyser les coûts
 Suivi des comptes fournisseurs
 Établir les états financiers

d) Le service financier :
Le service financier est un département important dans l’entreprise et qui intervient
également dans le cycle achat-fournisseur. Ses missions principales sont de gérer
les flux financiers de l'entreprise, d'assurer la rentabilité financière de l'entreprise et
de prévoir les besoins financiers futurs.

Les missions principales de ce service sont :

 Évaluation de la situation financière des fournisseurs


 Négociation des conditions de paiement
 Gestion de la trésorerie
 L’analyse financière
 Financement des achats

e) Le service qualité :
Le service qualité est un département qui intervient dans le cycle achat-fournisseur
en veillant à la qualité des produits ou services achetés auprès des fournisseurs. Le
rôle principal du service qualité est de s'assurer que les produits ou services
répondent aux normes de qualité de l'entreprise telles que l’efficacité de la
communication, de la rapidité de la livraison, de la qualité des produits livrés, de
l'assistance technique ou de tout autre aspect lié aux services fournis.

Les missions principales de ce service sont :


 Évaluation des fournisseurs
 Contrôle de la qualité des produits ou services achetés
 Mise en place d’un processus qualité
 Gestion des réclamations

3) Description du cycle achat-fournisseur


Le circuit achat-fournisseur est un processus qui décrit les différentes étapes de la
relation entre un acheteur et un fournisseur dans le cadre d'une transaction
commerciale.

Ce processus se déroule en plusieurs étapes, qui sont les suivantes :

Expression des besoins d’approvisionnement

Lancement de la commande

Réception de la commande

Enregistrement des factures d’achat

Règlement des dettes fournisseur


a) Expression des besoins d’approvisionnement :
L'expression des besoins d'approvisionnement est le processus par lequel une
entreprise ou une organisation identifie et décrit les produits, les services ou les
fournitures dont elle a besoin pour mener à bien ses activités. Cette étape est
importante dans la gestion de la chaîne d'approvisionnement car elle permet de
s'assurer que les fournisseurs sont en mesure de fournir les biens ou les services
nécessaires en temps voulu et à des prix raisonnables.

Pour exprimer les besoins d'approvisionnement, l'entreprise doit déterminer les


quantités et les caractéristiques des produits ou services dont elle a besoin, ainsi que
les délais de livraison et les exigences de qualité.

Elle doit également définir les critères de sélection des fournisseurs, tels que :

 La réputation
 Le prix
 La capacité de production
 La localisation géographique
 Les normes de qualité
 Le délai de livraison

b) Lancement de la commande :
Le lancement de la commande est l'étape suivante dans le processus
d'approvisionnement. Une fois que l'entreprise a exprimé ses besoins
d'approvisionnement et a reçu des offres de la part des fournisseurs, elle doit
sélectionner le fournisseur approprié et lancer la commande.

Le lancement de la commande est une étape importante dans le processus d'achat


car elle engage l'entreprise vis-à-vis du fournisseur et implique des coûts financiers.

c) Réception de la commande :
La réception de la commande est l’étape par lequel une entreprise ou une
organisation reçoit les biens ou les services commandés auprès d'un fournisseur,

C'est une étape importante dans la gestion du cycle achat-fournisseur, car elle
permet de vérifier que les produits ou les services livrés sont conformes aux
spécifications et aux attentes de l'entreprise.

d) Enregistrement des factures d’achat :


L'enregistrement des factures d'achat est le processus par lequel une entreprise ou
une organisation enregistre les factures émises par ses fournisseurs pour les biens
ou les services achetés.

C'est une étape importante dans la gestion de la comptabilité et de la trésorerie de


l'entreprise, car elle permet de suivre les dépenses et de s'assurer que les paiements
sont effectués de manière précise et en temps voulu.

e) Règlement des dettes fournisseur :


Le règlement des dettes fournisseur est le processus par lequel une entreprise
effectue les paiements dus à ses fournisseurs pour les biens ou les services achetés.
Il implique généralement le respect des conditions de paiement avec les
fournisseurs.

Le règlement des dettes fournisseurs est essentiel pour maintenir une relation de
confiance mutuelle avec les fournisseurs, et pour assurer la continuité de la chaîne
d'approvisionnement.

Section 2 : méthodologie d’évaluation d’un système de


contrôle interne du circuit achat- fournisseur :
1) La démarche de contrôle interne du circuit achat -
fournisseur :
a) En matière d’expression des besoins d’approvisionnement :
En matière d’expression des besoins d’approvisionnement, un bon système de
contrôle interne doit garantir que :

 Les besoins sont clairement définis en termes de quantité, de qualité et de


délai de livraison pour éviter les erreurs de commande ou les retards de
livraison.
Service
 Les besoins d’achat doivent être justifiés en se basant sur commerciale
un stock de
sécurité.
 Les besoins sont autorisés par une personne autorisée : magasinier ou
service d’expression de besoins d’achat pour éviter toute commande non
autorisée.
 Les expressions des besoins d’approvisionnement doivent être
enregistrées.
 Les politiques et procédures d'approvisionnement de l'entreprise sont
mises à jour régulièrement en fonction des évaluations et des retours
d'expérience pour améliorer l'efficacité et l'efficience du processus
d'approvisionnement.
 Chaque besoin d’achat doit faire l’objet d’une demande d’achat
prénuméroté et en double exemplaire. :
- L’original est envoyé au service commercial pour l’informer de la
demande d’approvisionnement.
- Un exemplaire est conservé chez le magasinier ou le service
d’expression de besoin d’achat.
Voilà un schéma récapitulatif :

Service d’expression de besoin


d’approvisionnement N°…

Demande d’achat

Magasinier
b) En matière du lancement de la commande :
En matière de lancement de la commande, un bon système de contrôle interne doit
garantir que :

 Les achats sont conformes aux prévisions budgétaires de l’entreprise par une
mise en place d’une procédure de vérification de disponibilité des liquidités.
 Les fournisseurs sont sélectionnés en fonction des critères de sélection définis
par l'entreprise pour garantir la qualité des produits, les délais de livraison, les
coûts.
 Les fournisseurs sont approuvés par un responsable du service commercial
pour éviter tout risque d'achat auprès de fournisseurs non approuvés.
 Les performances des fournisseurs sont régulièrement évaluées pour
s'assurer qu'ils respectent les critères de qualité, de délai et de coût définis
par l'entreprise.
 Les commandes sont envoyées aux fournisseurs de manière appropriée et
conforme aux politiques et procédures de l'entreprise.
 Les commandes sont suivies pour s'assurer que les biens et services sont
livrés conformément aux termes de la commande.
 La commande est autorisée par une personne autorisée.
 Il y a un établissement de bons de commande (BC) prénumérotés et en
quatre exemplaires :
- L’original du BC est envoyé au fournisseur pour la confirmation de la
commande.
- Une copie du BC est envoyée au magasinier pour les travaux de
contrôle de la conformité de la commande avant stockage.
- Une copie de BC est envoyée au service comptable pour les travaux de
contrôle et la vérification nécessaire avant enregistrement de la facture
d’achat.
- Une copie du BC est conservée par le service commercial (reste à la
souche) pour suivre la réception de la commande.
Voilà un schéma récapitulatif :
N°…
BC

Service commercial Fournisseur

c) En matière de la réception de commande :


Lors de la réception de la commande Un bon système de contrôle interne doit
garantir que :

 Les bien réceptionnés sont été commandés. Et si le bon de commande et la


commande reçus est non conforme in faux établir une réclamation au service
commercial.
 Les biens réceptionnés correspondent en quantité et en qualité aux
spécifications de la commande et aux attentes de l'entreprise.
 Les biens réceptionnés ne sont pas endommagés ou défectueux, et qu'ils sont
conformes aux normes de qualité de l'entreprise.
 Les livraisons sont effectuées dans les délais prévus.
 Les réceptions sont enregistrées dès leur acceptation dans le système de
gestion des stocks et de la comptabilité de l'entreprise afin de faciliter le suivi
et la gestion des biens.
 Il y a un établissement de bons de réception (BR) après la vérification de la
commande reçus qui est prénumérotés et en quatre exemplaires :
- L’original du BR est envoyé au fournisseur pour l’informer à la
réception de la commande.
- Une copie du BR est envoyé au service commercial pour l’informer
de la réception de la commande.
- Une copie du BR est envoyé au service comptable pour mener les
travaux de mise à jour des fiches de stock et la vérification des
calculs arithmétiques avant enregistrement.
- Une copie du BR est conservé par le magasinier pour la mise à jour
des fiches casiers.
Voilà un schéma récapitulatif :
Commande

Commande + Bon de livraison


Magasinier Transporteur Fournisseur

d) En matière d’enregistrement des factures d’achat :


En matière d'enregistrement des factures, un bon système de contrôle interne doit
garantir que :

 Toutes les factures reçues doivent être enregistrées et aucune facture ne doit
être manquante.
 Les données figurant sur les factures doivent être exactes et refléter la réalité
de la transaction. Les montants, les dates, les noms des fournisseurs et toutes
les autres informations importantes doivent être vérifiés et validés.
 Les factures sont correctement enregistrées dans le système comptable en
termes de montant, de compte comptable approprié, de date et de référence.
 Les factures doivent être stockées en toute sécurité et protégées contre toute
perte, altération ou destruction.
 Toutes les factures sont dûment autorisées avant d'être enregistrées dans le
système comptable.
 Les factures sont vérifiées pour s'assurer qu'elles ne sont pas en double et
qu'il n'y a pas de fausses factures.
 Les factures sont enregistrées en temps opportun, afin de s'assurer que les
comptes fournisseurs sont à jour et que les paiements sont effectués à temps.
 Les factures sont associées à des documents justificatifs, tels que des bons
de commande, des contrats ou des accords pour s'assurer qu'elles sont
conformes aux termes convenus.
 Les données sur les factures sont correctement intégrées dans les rapports
financiers de l'entreprise.
 Les tâches d'enregistrement des factures doivent être séparées des tâches de
gestion des comptes fournisseurs et de traitement des paiements pour éviter
toute possibilité de fraude ou de manipulation.
 Les comptes fournisseurs sont régulièrement rapprochés avec les relevés des
fournisseurs pour s'assurer de l'exactitude des soldes et des transactions.
 Les écarts entre les factures, les commandes d'achat et les bons de livraison
sont examinés et résolus en temps opportun.
Pour accomplir les tâches présidentielles de manière efficace, il faut :

- Avoir une transmission systématique de toute les factures au service


comptable.
- Avoir une mise en place d’un processus de détermination des procédures non
encore facturées.
- Fixer une procédure de compostage « comptabilisé ».
- Avoir un service courrier : les facture d’achat doivent être enregistrer dans le
cahier de réception du courrier. Dès l’arrivée et après vérification de
l’entreprise dentinaire, l’indication « copie » est apposée sur les copies jointes
à l’original ainsi que l’indication « original » sur ce dernier.

Voilà un schéma récapitulatif :

Service
Service commercial
comptable Service courrier

N°...
Original facture N°...

Duplication

Fournisseur
Préparation des factures d’achat

e) En matière de règlement des dettes fournisseur :


En matière de règlement des dettes fournisseur, un bon système de contrôle interne
doit garantir que :

 Les paiements sont effectués conformément aux délais et aux conditions de


paiement convenus avec les fournisseurs.
 Les paiements ne sont effectués que pour les biens et services réellement
reçus et conformes aux exigences de l'entreprise.
 Les factures fournisseurs sont dûment approuvées et vérifiées avant d'être
payées pour éviter les erreurs ou les fraudes.
 Les paiements ne sont pas effectués en double, ni pour des montants
incorrects ou frauduleux.
 Les paiements sont autorisés par des personnes compétentes et ayant
l'autorité soit par le PDG soit par le directeur financier selon les clauses
statutaire de l’entreprise et accompagnés par leurs signatures.
 Les conditions de paiement sont surveillées pour éviter les retards de
paiement ou les pénalités de retard.
 Les contrats et les accords avec les fournisseurs sont enregistrés et
conservés de manière appropriée pour référence future.
 Y a un envoi du titre de paiement au fournisseur par un intermédiaire du
coursier de l’entreprise.
 Y a une procédure de compostage pour l’annulation de la facture payée.
Voilà un schéma récapitulatif :

Service financier Service courrier Fournisseur

Facture
2) Les risques inhérents liés au circuit achat – fournisseurs :
a) En matière ‘expression de besoin d’approvisionnement :

 Le risque potentiel:
- Mauvaise définition des besoins.
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Séparation des fonctions et attribution de la tâche d’identification des
besoins d’achats au service concerné.
 Le risque potentiel :
- Rupture de stock
- Augmentation du cout de stockage.
- Détérioration de la valeur des stocks.
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Utiliser une procédure formalisée permettant de recenser.
systématiquement et périodiquement les besoins de l’entreprise.
 Le risque potentiel :
- Changement des caractéristiques du besoin d’achat
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Utilisé une demande d’achat prénumérotée et en deux exemplaires.

b) En matière du lancement de la commande :

 Le risque potentiel :
- Achat à des conditions minorées.
- Choix de fournisseur en difficulté d’exploitation.
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Etablir une procédure d’appel d’offre.
- Choix du fournisseur selon les caractéristiques : prix, qualité, délai de
livraison et mode de paiement.
 Le risque potentiel :
- Risque de non-continuité d’exploitation.
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Fixation d’un seuil plafond.
 Le risque potentiel :
- Omission de la commande.
- Changement des caractéristiques de la commande.
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Établissement de ces bons de commande prénumérotés.
 Le risque potentiel :
- Risque d cessation de paiement.
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Vérification de la disponibilité des liquidités avant le lancement de la
commande.

c) En matière de la réception de la commande :

 Le risque potentiel :
- Avoir des stock inutiles er dépréciés
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Rapprochement des achats réceptionnées avec les demandes d’achat
 Le risque potentiel :
- Dévalorisation des stocks.
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Vérification systématique des réceptions et mise en œuvre de
procédures de traitement des écarts.
 Le risque potentiel :
- Absence des pièces justificatifs des mouvements de stock.
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Enregistrement systématique des entrées.

d) En matière d’enregistrement des factures d’achat :

 Le risque potentiel :
- Risque d'enregistrement de fausses factures ou de factures gonflées.
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Vérification de l'exactitude et de l'exhaustivité des informations sur la
facture la comparaison de la facture avec les documents justificatifs.
 Le risque potentiel :
- Omission d’enregistrement comptable.
- Double enregistrement comptable des factures.
 La mesure du contrôle interne :
- Fixation d’une procédure de compostage.
 Le risque potentiel :
- Perte de facture reçues.
- Retard de traitement des factures.
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Transmission systématique de toutes les factures au service
comptable.

e) En matière règlement des dettes fournisseurs :

 Le risque potentiel :
- Augmentation des charges de l’exercice.
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Fixer une procédure de contrôle de facture avant règlement.
 Le risque potentiel :
- Double paiement d’une même facture.
- Omission de payer une facture.
 La mesure usuelle du contrôle interne :
- Fixation d’une procédure du compostage.

Conclusion :
Le contrôle interne est un élément très important pour assurer la gestion efficace et
efficiente d’une entreprise. Il vise à garantir la fiabilité des informations financières, la
conformité aux règlementations en vigueur et la protection des actifs de l’entreprise.
Nous avons présenté les différentes définitions du contrôle interne ainsi que les
généralités et concepts fondamentaux qui le caractérisent, tout en mettant l’accent
sur le système de contrôle interne du cycle « achat-fournisseurs ». En effet, après
avoir décrit le circuit achat-fournisseur, nous avons présenté une méthodologie pour
évaluer le système de contrôle interne de ce cycle au sein d’une entreprise, et nous
avons proposé des recommandations pour améliorer son efficacité. Il est important
pour les entreprises de mettre en place un système de contrôle interne efficace pour
minimiser les risques et garantir la continuité de leur activité de manière pérenne.
CHAPITRE 3 : L’IMPORTANCE DU CONTRÔLE
INTERNE COMME UN PROCESSUS DE
MAITRISE DES RISQUES OPÉRATIONNELS ET
FINANCIERS DU CIRCUIT ACHAT : ETUDE DE
CAS DU GROUPE CHIMIQUE TUNISIEN
Introduction :
Le secteur des industries chimiques est caractérisé par des grands ensembles de
transformations de matières premières soit locales soit importées. Dans ce domaine
la Tunisie s'est orientée vers la transformation et la valorisation de ce minerai, et ce
par l'implantation d'une industrie locale de production d'Acide Phosphorique et
d'Engrais Phosphatés.

Elle est le deuxième pays au monde à valoriser un grand pourcentage de sa


production de phosphate naturel (85%) et c’est grâce au Groupe Chimique Tunisien
(GCT).

Section 1 : Présentation du lieu de stage :

1) Présentation générale du Groupe Chimique Tunisien :

Le GCT est une entreprise publique qui a pour vocation de transformer le phosphate
marchand en Acide Phosphorique (P2O5) et en Engrais Chimiques et ce au sein des
plateformes industrielles de Gabès, Sfax, Skhira et Gafsa.

1. Historique de GCT :

1952 : Création de l’usine TSP à Sfax sous le nom de la Société Industrielle


d’Acide Phosphorique et d’Engrais (SIAPE)
1972 : Création d’une usine d’acide phosphorique à Gabès sous le nom
d'Industries Chimiques Maghrébines (ICM)
1979 : Création de l’usine DAP à GABES sous le nom de la Société Arabe des
Engrais Phosphatés et Azotés (SAEPA)
1983 : Démarrage d’une usine d’ammonitrate par la SAEPA
1985 : Création d'une nouvelle usine sous le nom d’Engrais de Gabès (EG)
pour la production de DAP et Création de SACF (Chine)
1988 : Création de l’usine de SKHIRA pour la production d’acide phosphorique
et super phosphorique
1989 : Absorption des sociétés ICM, EG et ICG par la SIAPE
1992 : Fusion de la SIAPE et de la SAEPA et création du GCT
1994 : Unification de la Direction Générale de la CPG et du GCT par la
nomination d'un seul Président Directeur Général

1996 : Fusion des structures commerciales de la CPG et du GCT


2003 : Création de CIL (ex GFCL) en Inde
2006 : Création de TIFERT

2. Objectif du GCT :

Le GCT œuvre pour atteindre les objectifs suivants :

 Augmentation de la productivité
 Le soutien au développement tout en préservant l'équilibre financier
 La préservation de la meilleure qualité pour ses produits
 La contribution au développement économique régional
 La réduction de la consommation spécifique d'énergie
 La préservation de l'environnement et le respect des exigences
environnementales
 L'adoption des meilleures technologies disponibles : "BAT" dans les unités de
production

3. Caractéristiques du GCT :

 Raison sociale : Groupe Chimique Tunisien

 Siège social : 7, Rue du Royaume d’Arabie Saoudite -1002 Tunis

 Direction régionale : 110 Rue Habib chagra-600 Gabes

 Forme juridique : Société anonyme

 Capital : 227 040 000 dinars tunisien

 Chiffre d’affaires : pour l’année 2022 s’est élevé à 1.4 milliard de dinar tunisiens

 Effectif total : environ 7000 personnes

 Objet : produire et commercialiser des produits


4. Usines du GCT :

Le GCT dispose quatre sites de transformation répartis comme suit :

Gabes Usine Sfax Skhira Usine Mdhila


d'Acide Usine de d'Acide Usine de
Phosphoriqu TSP Phosphoriq TSP
e ue
Usine de Di-
Ammonium
Phosphaté
(DAP)

Usine
d'Ammonitra
te

2) Présentation de la direction financière du GCT :


La direction financière a un rôle de superviser les différentes opérations financières
qui se déroulent au niveau de l’organisation : du paiement des salaires au règlement
des factures auprès des fournisseurs et des différents prestataires en passant par la
gestion des emprunts et des dettes. Tout au long de l’année, elle effectue des
prévisions financières à présenter aux actionnaires. Cette mission d’analyse est
primordiale pour assurer la pérennité de l’entreprise sur le long terme.

Le département administratif et financier s’occupe des affaires légales, notamment


en ce qui concerne le droit des affaires. Il garantit la validité des contrats.
Figure 1 : Organigramme de la direction régionale du GCT usines de Gabès

direction
regionale des
usines GCT

Direction Direction Direction Direction


technique administrative financière informatique

service service
comptablité comptabilité service trésorerie
Générale analytique

Budget et
BSF Réglement locaux
Statstique

Imputation Réglement
Prix de revient
trésorerie étranger

imputation Gestion de
d'achat trésorerie

Gestion
d'immobilisation

Justificatin
a. Le service de la comptabilité générale :
Le département de la comptabilité générale du GCT est répartit suivant les quatre
sections suivantes :
- Bureau de suivi des factures
- Imputation comptable
- Gestion d’immobilisation
- Justification des comptes

BSF : Bureau de suivi des factures :

Après la réception de la facture de bureau d’ordre, le BSF doit faire la vérification


(du cachet, la date d’arrivé ...) de la facture reçue puis il doit faire le saisi des
informations relatives au facture (numéro de la facture, référence du bon de
commande ou contrat, le code fournisseur, montant mentionner dans la facture
…) Afin de créer un engagement et mettre un composteur et l’envoyée au
service concerné soit il la prit en charge soit elle va être rejetée.

Imputation trésorerie :

L’imputation joue un rôle de la comptabilisation des achats soit locaux soit étrangers
selon les factures envoyées par le BSF puis les classés dans des journaux
auxiliaires.

Gestion des immobilisations :

La gestion des immobilisations est un processus important qui mérite une attention
particulière, tant de la part des services notamment financiers et comptables, au sein
de l’établissement.

Parmi les taches principales de cette section sont :

– Enregistrement des immobilisations afférentes

– Revue des encours concernant les investissements

– Traitement des mises au rebut et cessions d’actifs

– Contrôle de cohérence des fiches immobilisations

_ Calcul des amortissements

Justification :
Les taches réalisées dans cette section sont :

 Le tenu des journaux auxiliaires tels que :

- Le journal de cession inter- région (170)


- Le journal d’agence maritimes (460)
- Le journal de paie (641 : paie personnel, 642 : paie MP, 643 paies cadres)
- Le journal de vente locales (700)
- Le journal des opérations diverses (800)
- Le journal des situations provisoires (800)

 Rapprochements bancaires
 Rapprochement prêt
 Justification des comptes : comptes bilan t comptes de gestion
 La déclaration fiscale
 Situation intermédiaire
 Édition des document comptables (journaux, Grand livres, Balance…)

a. Le service de la comptabilité analytique :

La comptabilité analytique constitue un outil important pour le pilotage de


l’entreprise car elle est une source d’informations qui doit permettre de prendre les
bonnes décisions pour améliorer la performance.

Les principales taches de ce service sont :

 L’imputation des charges par destination


 L’élaboration des prix de revient selon les deux méthodes : FIFO (first in first
out), CMP (cout moyen pondéré)
 Suivi régulière des achats des matières premières
 Valorisation de stock
 Suivi de frais sur vente des produits
 Préparation du rapport d’inventaire des usines
 L’élaboration de cout de production
 La détermination de l’état de résultat

Nomenclature :
 Code de région :

Région Tunis Sfax Gabes Mdhila

Code 1 2 3 4

 Code Usines :

Usine Sfax Division des Usine Skhira Direction régionale


embarquement des usines

40 50 60 80

b. Service de trésorerie :

La trésorerie définit l’argent disponible de l’entreprise, et qui lui permet de financer


son activité : salaires, achats de matières premières, loyer de ses locaux, factures
diverses…

Règlements locaux :

Il existe quatre modalités de paiement :

 Paiement en espèce
 Paiement par cheque
 Paiement par virement bancaire
 Paiement par traite

NB : la majorité des règlements locaux se font par virement bancaire.

Le rôle de ce service est de :

- payer les salaires des employés


- régler les avances sur salaires
- régler les factures des fournisseurs
- payer les charges (prêts, loyer, mission)

Les taches réalisées dans cette section sont :


 Réception d’un dossier de règlement qui comprend la facture originale, le bon
de commande, le rapport de réception, la décision de la commande si elle
existe.
 Vérifier la situation fiscale des fournisseurs si elle est en règle ou défaut.
 Imputation des informations du dossier (composteur, numéro d’ordre de
virement, code fournisseur, code de la banque, l’objet, le montant avec la
retenue à la source).
 Transférer le dosser à la section trésorerie pour la signature.
 Classement

Règlement étranger :

Lors du règlement étranger on distingue trois modalités de paiement :

- Virement bancaire
- Remise documentaire
- Crédit documentaire
a) Virement bancaire :
 Réception d’un dossier composé d’une facture, rapport de réception
commande, décision de commande si le montant est supérieur à 10.000TND,
la déclaration et la quittance douanières.
 Préparation d’un ordre de virement en saisie : le code fournisseur, le numéro
de la commande, le numéro de la facture, la date de la facture, l’objet, le
montant, la devise, la banque.
 Transmission à la banque pour règlement après signature
 Signature et décharge de la banque
 Classement

b) Remise documentaire :

La Remise Documentaire est un moyen de paiement utilisé par toutes les entreprises
exerçant une activité d'import-export. Elle consiste pour l'exportateur à mandater sa
banque afin d'obtenir le paiement par l'importateur en échange de documents.
Elle fait intervenir des tiers neutres au contrat commerciale : la banque de
l'importateur et la banque de l'exportateur.
Elle se résume en les étapes suivantes :
 Réception d’un E-mail envoyé par la banque d’un avis d’arrivée des
documents.
 Vérification des marchandises arrivées et de la conformité du montant et des
documents de la commande
 Réception de la direction d’achat des demandes de retrait des documents.
 Transmission des ordres de virement à la banque après la signature par la
direction
 Après la réception de la marchandise, la direction des achats envoie un
dossier comportant une facture prise en charge, un rapport de réception et la
déclaration et quittance douanière qui vont être transmises à la banque pour
apurement.
 Classement.
Avantages Inconvénients

_ la négociation commerciale car la _la remise documentaire n’est pas une

marchandise est expédiée avant le garantie de paiement.

règlement. – la marchandise peut être immobilisée en

– possibilité d’inspecter les biens avant cas de non-présentation du client.

paiement.

c) Crédit documentaire :

Le crédit documentaire est une opération par laquelle une banque émettrice
s’engage d’ordre et pour compte de son client importateur à régler à un tiers
exportateur, dans un délai convenu entre les deux parties, un montant déterminé
contre la remise de documents strictement conformes à l’accord de ces deux
dernières justifiant la valeur et l’expédition des marchandises.

Analyse SWOT du groupe chimique Tunisien :


F o rce s F a ib le s s e s
- L e G C T e s t le p r in c ip a l p r o d u c t e u r d e - L e G C T e s t fo r te m e n t d é p e n d a n t d e
p h o s p h a t e e n T u n is ie , c e q u i lu i d o n n e la p r o d u c t io n d e p h o s p h a t e , c e q u i le
u n e p o s it io n d o m in a n t e s u r le m a r c h é r e n d v u ln é r a b le a u x f lu c t u a t io n s d e s
m o n d ia l. p r ix d u m a r c h é m o n d ia l.
- L e G C T a u n e f o r t e e x p e r t is e d a n s la - L e G C T a u n m o d è le d 'e n t r e p r is e p e u
p r o d u c t io n d e p h o s p h a t e s , c e q u i lu i d iv e r s if ié , a v e c u n e f o r t e c o n c e n t r a t io n
p e r m e t d 'o f f r ir u n e g r a n d e v a r ié t é d e s u r le s p r o d u it s c h im iq u e s à b a s e d e
p r o d u it s d e h a u t e q u a lit é . p h o s p h a te .
- L e G C T a u n e g r a n d e c a p a c it é d e - L e G C T e s t c o n f r o n t é à d e s d é f is
p r o d u c t io n , c e q u i lu i p e r m e t d e e n v ir o n n e m e n t a u x e t s o c ia u x lié s à
r é p o n d r e à la d e m a n d e c r o is s a n t e d e l'e x p lo it a t io n d e s p h o s p h a t e s e n
p h o s p h a t e s d a n s le m o n d e e n t ie r . T u n is ie , c e q u i p e u t a f f e c t e r s o n im a g e
d e m a r q u e e t s a r é p u t a t io n .
- L e G C T e s t s o u t e n u p a r le
g o u v e r n e m e n t t u n is ie n , q u i lu i f o u r n it
a v a n t a g e s p o u r s o u t e n ir
s o n d é v e lo p p e m e n t .

SW OT

O p p o r tu n ité M enaces
- L e s f lu c t u a t io n s d e s p r ix d e s m a t iè r e s
- L e m a r c h é m o n d ia l d e s p h o s p h a t e s p r e m iè r e s , n o t a m m e n t le s p r ix d u
d e v r a it c o n n a î t r e u n e c r o is s a n c e p h o s p h a t e , p e u v e n t a f f e c t e r le s
c o n t in u e , o f f r a n t d e s o p p o r t u n it é s r é s u lt a t s f in a n c ie r s d u G C T .
d 'e x p a n s io n p o u r le G C T .
- L e s r é g le m e n t a t io n s
- L e G C T p e u t d iv e r s if ie r s e s a c t iv it é s e n v ir o n n e m e n t a le s e t s o c ia le s d e p lu s
e n é la r g is s a n t s a g a m m e d e p r o d u it s e n p lu s s t r ic t e s p e u v e n t a v o ir u n
c h im iq u e s e t e n e x p lo r a n t d e im p a c t s u r le s o p é r a t io n s d u G C T e t
n o u v e a u x m a rc h é s . s u r s a r é p u t a t io n .
- L e G C T p e u t s e d é v e lo p p e r à - L a c o n c u r r e n c e a c c r u e s u r le m a r c h é
l'é t r a n g e r e n é t a b lis s a n t d e s d e s p h o s p h a t e s p e u t a f f e c t e r la p a r t
p a r t e n a r ia t s a v e c d 'a u t r e s e n t r e p r is e s d e m a r c h é d u G C T e t s e s r é s u lt a t s
in t e r n a t io n a le . f in a n c ie r s .
Section 2 : évaluation du système du contrôle interne du circuit
achat-fournisseur au sein du Groupe Chimique Tunisien Gabes :

Le contrôle interne est un élément clé de la gestion des entreprises. Il permet de


prévenir les fraudes, les erreurs et les omissions dans les processus opérationnels et
financiers. Dans ce contexte, l'évaluation du système de contrôle interne du circuit
achat-fournisseur est d'une grande importance pour garantir l'efficacité et la
transparence de ce processus.

Dans le cadre de cette étude de cas, nous allons évaluer le système de contrôle
interne du circuit achat-fournisseur au sein du Groupe Chimique Tunisien Gabes.
Nous allons examiner les différentes étapes du processus d'achat et
d'approvisionnement, depuis l'expression des besoins jusqu'au paiement des
fournisseurs. Nous allons nous intéresser aux procédures en place pour garantir
l'identification des besoins, la sélection des fournisseurs, la réception des
marchandises, la vérification des factures et le paiement des dettes.

L'objectif de cette évaluation est de déterminer la qualité du système de contrôle


interne existant et d'identifier les points faibles et les risques éventuels. Nous
proposerons ensuite des recommandations pour améliorer ce système et renforcer le
contrôle interne, afin d'optimiser l'efficacité et la fiabilité du processus d'achat-
fournisseur au sein de cette entreprise.

1- Grille d’analyse : questionnaire :

Cette évaluation sera effectuée à l’aide d’un questionnaire, en posant des questions
spécifiques sur les étapes clés de ce processus, depuis l'expression des besoins
jusqu'au règlement des dettes fournisseurs

Ce questionnaire vise à évaluer la qualité des procédures d'approvisionnement et de


paiement d'une entreprise. Les questions portent sur différents aspects de ce
processus, tels que l'expression des besoins d'approvisionnement, le choix des
fournisseurs, le suivi des commandes et la comptabilisation des factures. Certaines
questions portent également sur les procédures de paiement, telles que l'utilisation
de chèques ou de virements bancaires, la vérification des signatures et la prise en
compte des avoirs avant tout paiement.
 L'objectif de ce questionnaire est d'identifier les éventuelles lacunes dans les
procédures de l'entreprise et de proposer des améliorations pour renforcer les
contrôles internes et réduire les risques de fraudes ou d'erreurs.

Questions Oui Non

Expression des besoins d’approvisionnement

Y a-t-il une application d’une procédure formalisée pour l’expression ✓


des besoins d’approvisionnement ?

Les besoins d’achat sont-ils toujours identifiés par le service ✓


d’expression des besoins d’achat ou bien par le magasinier ?

Les besoins d'approvisionnement sont-ils fondés sur des informations ✓


fiables ?

Le principe de stock de sécurité a-t-il été pris en compte lors de la ✓


définition des besoins ?

Les demandes d’expressions de besoins sont-elles enregistrées ? ✓

L’établissement des demandes d’achat sont-elles :

 Prénumérotées ? ✓

 Et en deux exemplaires ? ✓

Commentaire :

A l’expression des besoins d’approvisionnement, le GCT devrait disposer une


procédure formalisée pour l'expression des besoins d'approvisionnement, qui devrait
être enregistrée et validée par un responsable. Il devrait également prendre en
compte le principe de stock de sécurité dans la définition des besoins et enregistrer
les demandes d'expression de besoins. Les demandes d'achat devraient être
prénumérotées et établies en deux exemplaires.
 Dans ce cas, et à partir des réponses du questionnaire ci-dessus nous avons
constaté que la procédure de besoins d’approvisionnement du groupe
chimique tunisien n’est pas respectée et que toute personne peut procéder à
l'achat sans passer par le service d'expression des besoins d'achat, cela peut
entraîner plusieurs risques, tels que :

 Les risques financiers :

Les dépenses non contrôlées : Si les achats ne sont pas coordonnés par le
service d'expression des besoins d'achat, il peut y avoir une augmentation des
dépenses inutiles ou non autorisées. Cela peut entraîner une augmentation des
coûts pour l'entreprise et une diminution de la rentabilité.

Les risques de fraudes : Si les achats ne sont pas soumis à un processus de


vérification approprié, cela peut augmenter les risques de fraudes, de corruption ou
d'abus de pouvoir. Les personnes qui passent les commandes sans respecter les
procédures peuvent être tentées de profiter de la situation pour leur propre bénéfice,
au détriment de l'entreprise.

 Les risques opérationnels :

La perte de visibilité sur les achats : Si les achats ne sont pas centralisés et gérés
par le service d'expression des besoins d'achat, cela peut entraîner une perte de
visibilité sur les achats. Cela peut rendre difficile pour l'entreprise de surveiller les
achats, de suivre les dépenses et de mettre en place des politiques d'achats
efficaces.

Questions Oui Non

Lancement de la commande

Y a-t-il une vérification entre la demande d’expression de besoins et le ✓


bon de commande ?

Le choix des fournisseurs est-il effectué selon les caractéristiques


suivantes :


 Le prix ? ✓
 La qualité ? ✓
 Le délai de livraison ? ✓
 Le mode de paiement ?

Existe-t-il une liste formalisée de fournisseurs interdits ? ✓

Les achats sont-ils faits auprès de fournisseurs dont la liste est validée ✓
par un Responsable ?

Les dépenses d’approvisionnement sont-elles bien suivies ? ✓

Y a-t-il un établissement d’une procédure de vérification de la ✓


disponibilité des liquidités avant le lancement des commandes ?

Les commandes sont-elles approuvées par le responsable ? ✓

Le processus d’achat au sein de la société est-il géré par des ✓


employés spécialisés ?

Les bons des commandes sont-ils :

 Prénumérotés ?

 Et établis-en 4 exemplaires ? ✓

Y a-t-il un suivi des commandes en cours ? ✓

Y a-t-il des achats qui restent en stock ? ✓

Y a-t-il une procédure de relance de fournisseur en cas de retard de livraison ? ✓

Commentaire :

A la lancement de la commande, le GCT devrait vérifier la correspondance entre la


demande d'expression de besoins et le bon de commande, et choisir les fournisseurs
en fonction de critères tels que le prix, la qualité, le délai de livraison et le mode de
paiement. Il devrait également disposer d'une liste formalisée de fournisseurs
interdits, et les achats devraient être effectués auprès de fournisseurs dont la liste
est validée par un responsable. Les commandes devraient être approuvées par le
responsable et suivies en cours.

 D’après le questionnaire ci-dessus nous avons dégagé les défaillances


suivantes :
- L’entreprise n’a pas une liste des fournisseurs interdit basée sur leur
expérience passée, leur évaluation des risques et les règlements applicables.
- Les achats ne sont pas faits auprès de fournisseurs dont la liste est validée
par un responsable.
- Y a des achats qui restent en stock.

Cela peut engendrer les risques suivants :

 Les risques financiers :

- cout élève de stockage : les achats restent en stock, peut entraîner des coûts de
stockage élevés et des problèmes de qualité ou de péremption si les produits ne sont
pas vendus à temps. Cela peut également entraîner des coûts supplémentaires pour
la gestion des stocks et la maintenance de l'entrepôt.

- dépenses excessives : les achats ne sont pas validés par un responsable, peut
entraîner des achats non autorisés, des dépenses excessives et des achats auprès
de fournisseurs non qualifiés, ce qui peut entraîner des problèmes de qualité et de
sécurité.

-sanctions financières : L'utilisation de fournisseurs qui ne respectent pas les


normes éthiques ou légales peut également entraîner des amendes et des sanctions
financières.

 Les risques opérationnels :

-le non-satisfaction : L'entreprise risque de travailler avec des fournisseurs qui ne


respectent pas les normes éthiques, sociales, de qualité ou de sécurité, ce qui peut
entraîner des problèmes juridiques, de réputation et de responsabilité. Si des
problèmes surviennent avec ces fournisseurs, l'entreprise peut être tenue pour
responsable de leur comportement.

Questions Oui Non


Réception de la commande

Chaque facture reçue fit-elle l'objet d'un bon de commande autorisé ? ✓

Y a-t-il une vérification de la correspondance entre les commandes ✓


reçues et les demandes d’achats aux termes :

 Du prix ?
 Des quantités ?

Le magasinier procède-t-il à une vérification des caractéristiques de la ✓


commande reçue ?

Existe-t-il une vérification du respect du délai de livraison ? ✓

Les bons de réception sont-ils datés et signés par le réceptionnaire ? ✓

Les bons de réception sont-ils :

 Prénumérotés ?

 En 4 exemplaires ? ✓

L’original du bon de réception des marchandises est-il directement ✓


transmis à la comptabilité ?

Les marchandises retournées aux fournisseurs font-elles l’objet d’un ✓


bon de retour prénuméroté ?

Commentaire :

A la réception de la commande, le GCT devrait s'assurer que chaque facture reçue


fait l'objet d'un bon de commande autorisé, et vérifier la correspondance entre les
commandes reçues et les demandes d'achats en termes de prix et de quantités. Le
magasinier devrait vérifier les caractéristiques de la commande reçue et le respect
du délai de livraison. Les bons de réception devraient être datés et signés par le
réceptionnaire, prénumérotés et en 4 exemplaires, et l'original devrait être
directement transmis à la comptabilité. Les marchandises retournées aux
fournisseurs devraient faire l'objet d'un bon de retour prénuméroté.

 En se basant sur les questions posées, nous pouvons dire que les procédures
du contrôle interne en matière de la réception de commande ont été
respectées.

Questions Oui Non

Enregistrement des factures d’achats

En cas où les factures sont envoyées au bureau de suivi des factures ✓


pour approbation, vérifie-t-on si l’ensemble des pièces justificatives
existent ?

Y a-t-il une vérification du nom de l’entreprise destinataire par un ✓


service courrier ?

La facture d'origine est-elle systématiquement utilisée au cours de la ✓


comptabilisation ?

Y a-t-il une comparaison entre les factures, les bons de commandes et ✓


les bons de réceptions à tout enregistrement comptable ?

Existe-t-il une vérification les calculs arithmétiques de la facture ? ✓

L’imputation comptable effectuée sur la facture ou l’avoir est-elle ✓


vérifiée par un responsable de la comptabilité ?

Existe-t-il une procédure de compostage ? ✓

Commentaire :

A l’enregistrement des factures d’achats le GCT devrait vérifier si toutes les pièces
justificatives existent avant d'approuver les factures, et vérifier le nom de l'entreprise
destinataire par un service courrier. La facture d'origine devrait être
systématiquement utilisée au cours de la comptabilisation, et il devrait y avoir une
comparaison entre les factures, les bons de commandes et les bons de réceptions à
tout enregistrement comptable. Il devrait également y avoir une vérification des
calculs arithmétiques de la facture et de l'imputation comptable effectuée sur la
facture ou l'avoir, vérifiée par un responsable de la comptabilité. Une procédure de
compostage devrait également être mise en place.

 Après l’analyse des réponses des questions posés nous avons constatés qu’il
y a une vérification de l'existence de l'ensemble des pièces justificatives
lorsque les factures sont envoyées au bureau de suivi des factures pour
approbation. En outre, il y a une vérification du nom de l'entreprise
destinataire par un service courrier, ce qui permet de s'assurer que les
factures sont bien destinées à l'entreprise et qu'il n'y a pas de risque de
fraude. Et il y a également une vérification de la correspondance entre les
factures, les bons de commande et les bons de réception lors de
l'enregistrement comptable, ce qui garantit l'exactitude des données
comptables. De plus, il y a une vérification des calculs arithmétiques de la
facture, ce qui permet de réduire les risques d'erreurs de calcul.
En outre, l'imputation comptable effectuée sur la facture ou l'avoir est vérifiée
par un responsable de la comptabilité, ce qui permet d'assurer l'exactitude de
l'imputation comptable. Enfin, il existe une procédure de compostage, qui
permet de s'assurer que les factures ont bien été enregistrées et évite les
risques de doublons.
Donc les procédures de contrôle interne pour l'enregistrement des factures
d'achats semblent assez complètes et permettent de s'assurer de l'exactitude
des données comptables.

Questions Oui Non

Règlement des dettes fournisseurs

Les factures sont-elles approuvées par une personne autre que celle ✓
qui les vérifie les pièces justificatives ?

Les dépenses des titres importants sont-elles faites par un chèque ou ✓


par un virement bancaire ?
Les documents de paiement portent-ils deux signatures ? ✓

Est-ce que les cachets de signature ne sont détenus que par la ✓


personne dont la signature est sur le cachet ?

La procédure mise en place donne-t-elle l’assurance que les avoirs ✓


sont bien pris en compte avant tout paiement ?

Commentaire :
Règlement des dettes fournisseurs : les factures devraient être approuvées par une
personne autre que celle qui vérifie les pièces justificatives, et les dépenses des
titres importants devraient être faites par un chèque ou par un virement bancaire. Les
documents de paiement devraient

 Sur la base des questions avancées, il semble que le processus de règlement


des dettes fournisseurs comporte des mesures de contrôle interne adéquates.
Les factures sont approuvées par une personne autre que celle qui vérifie les
pièces justificatives, les paiements importants sont effectués par chèque ou
virement bancaire et les documents de paiement portent deux signatures. De
plus, les cachets de signature ne sont détenus que par la personne dont la
signature est sur le cachet, et il y a une procédure pour s'assurer que les
avoirs sont pris en compte avant tout paiement.

2- Synthèse des points forts et des points faibles :


Synthèse des points faibles :
D'après les commentaires dans les réponses précédentes, voici les points faibles
identifiés dans le processus d'achat et d'approvisionnement du Groupe Chimique
Tunisien :

-La procédure d'expression des besoins d'approvisionnement n'est pas respectée, et


les achats peuvent être effectués par toute personne sans passer par le service
d'expression des besoins d'achat, ce qui peut entraîner des risques financiers et
opérationnels.
-il existe plusieurs risques financières et opérationnels liée à l’expression des
besoins d’approvisionnement et le lancement de commande à cause du non-respect
des procédures du contrôle interne.

Synthèse des points forts :

D’après l’analyse que nous avons effectuée précédemment, voici les points forts
identifiés dans le processus d'achat et d'approvisionnement du Groupe Chimique
Tunisien :

- les procédures de contrôle interne en matière de réception de commande ont été


respectées.

- les procédures de contrôle interne pour l'enregistrement des factures d'achats sont
généralement correctes

- le processus de règlement des dettes fournisseurs comporte des mesures de


contrôle interne adéquates et bien respectés.

3- Les recommandations :

Pour réduire les risques financiers et opérationnels liés aux achats au sein du groupe
chimique tunisien, nous recommandons les actions suivantes :

 Mettre en place un processus clair et formalisé pour la gestion des achats,


avec une procédure de validation des commandes et des paiements pour
s'assurer que toutes les dépenses sont autorisées et contrôlées.
 Former les employés sur les procédures d'achat et les risques associés,
notamment sur les règles de vérification et d'autorisation des commandes.
 Établir un système de suivi et de contrôle des achats pour identifier les achats
non autorisés ou les dépenses excessives.
 Centraliser les achats au sein du service d'expression des besoins d'achat
pour améliorer la visibilité et la gestion des dépenses.
 Établir des politiques d'achats claires et des relations contractuelles
transparentes avec les fournisseurs pour réduire les risques de fraude ou de
corruption.
 Élaborer une liste de fournisseurs interdits, L'entreprise doit élaborer une liste
de fournisseurs interdits, basée sur leur expérience passée, leur évaluation
des risques et les règlements applicables. Cette liste doit être régulièrement
mise à jour et communiquée à tous les services impliqués dans les achats.
 Valider la liste des fournisseurs, Les achats doivent être faits auprès de
fournisseurs dont la liste est validée par un responsable. Cela permettra de
s'assurer que les fournisseurs sont qualifiés, respectent les normes éthiques
et légales et offrent des produits de qualité et sûrs.
 Gérer efficacement les stocks, L'entreprise doit ne pas laisser les achats
rester en stock et limiter ainsi les coûts de stockage élevés et les problèmes
de qualité.
 Il est important de mettre en place une gestion efficace des stocks éviter les
pertes financières.
Conclusion générale
Table des matières
Bibliographie

 Les cours :
Cours contrôle interne (2021-2022) Njeh MOUNA enseigné à l’ISAAS

 Sites internet :
https://www.bt.com.tn/
http://www.gct.com.tn/accueil/
https://fr.wikipedia.org/wiki/COSO

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