Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
mon sourire.
Mon stage de fin d’études ne serait réalisé sans l’aide de plusieurs personnes. J’aimerais faire
part de l’expression de ma gratitude envers tous ceux qui m'ont soutenu, de près et de loin,
moralement et professionnellement.
REMERCIEMENTS 2
INTRODUCTION : 5
50
CONCLUSION : 65
BIBLIOGRAPHIE : 67
ANNEXES : 71
L’information comptable est d’intérêt collectif, puisqu’elle sert à gérer les entreprises et donc
à assurer leur pérennité, et elle est destinée également à des tiers, investisseurs, personnel,
état, actionnaires. Mais quelle serait l’utilité de comptes annuels ou consolidés peu fiables ?
C’est pourquoi la garantie que constitue l’opinion émise par un auditeur indépendant est
essentielle. L’image fidèle, la sincérité, la réalité des états financiers sont des objectifs que
toute entreprise doit s'assigner à atteindre en vue d'obtenir des informations fiables et
transparentes pouvant servir de bases pour toute étude ou analyse.
Les immobilisations constituent une partie importante dans l'actif de l'entreprise tant en
terme d'investissements qu'en terme de moyens servant aux activités d'exploitation. De ce fait,
il est nécessaire de pouvoir s'assurer de la réalité de leur existence ainsi que du reflet de cette
réalité au niveau des états financiers de l'entreprise.
L'importance que revêt ce poste pour l'entreprise pousse donc à s’y intéresser davantage.
Pourquoi ? Quelles problématiques posent-elles pour les sociétés ?
En effet, les immobilisations, en plus de leur poids et de leur importance au sein d'une
entreprise, sont soumises à plusieurs contraintes qu'elles soient légales ou autres dont : la
formalisation des procédures qui leur sont relatives, l'obligation de procéder à un inventaire
physique au moins une fois par an, leur comptabilisation et leurs évaluations sont également
régies par des règles très complexes....
Ainsi, nous avons souhaité nous interroger sur les risques et les erreurs que confronte une
entreprise en inscrivant des immobilisations dans son patrimoine (mauvaise évaluation, faux
classement, taux de dépréciation inapproprié…) Plus précisément, nous avons voulu
déterminer comment un auditeur peut contrôler les immobilisations inscrites dans le
patrimoine de l’entreprise et ce par rapport au cadre réglementaire marocain ou international.
Nous traiterons par la suite le cas d'une entreprise opérant dans la distribution pharmaceutique
où la gestion des immobilisations corporelles est déterminante du fait qu’elle revêt une grande
importance de l’activité de l’entreprise
A partir de ces analyses, des disfonctionnements ont été constatés lesquels peuvent avoir une
incidence significative sur l'évaluation des biens et du patrimoine de l'entreprise.
Et enfin, des recommandations ont été émises pour pouvoir y pallier de manière concrète et
effective.
Moore Stephens est un cabinet d'audit, d’expertise comptable et de conseil, inscrit au tableau
de l’Ordre des Experts Comptables du Maroc et membre du réseau Moore Stephens
International. L’activité du cabinet s'articule principalement autour du contrôle légal des
sociétés, des missions d'audit contractuel, de supervision comptable, de conseil juridique et
fiscal. Les missions réalisées portent également sur des missions à forte valeur ajoutée telles
que l'audit d'acquisition, le conseil financier et le conseil en organisation.
Le cabinet a été créé en 1980 sous l’enseigne de “ Fiduciaire général”. En 2004, le cabinet est
devenu membre du réseau international Moore Stephens. Présent dans 105 pays à travers
27000 professionnels, Moore Stephens International est l'un des plus importants réseaux
d'audit et de conseil au monde.
L'appartenance à un tel réseau impose de respecter les normes internationales avec la plus
grande rigueur et incite à fournir des prestations de qualité, en adéquation avec notre volonté
d'implication et d'indépendance.
Après plus de 10 ans de partenariat, le cabinet a tissé des liens professionnels forts avec
plusieurs membres du réseau.
Audit légal
Audit contractuel
Audit financier
Audit de l'organisation
Due diligence
La clientèle se compose aussi bien de petites entreprises que d'importants groupes familiaux,
de sociétés cotées en bourse ou de filiales de groupes étrangers.
Cette diversité offre au cabinet l'opportunité d'intervenir tant dans les référentiels marocain,
français qu'IFRS.
Les secteurs d’activité des clients de Moore Stephens sont les suivants :
Les associations
Section 1 : Définitions
Le terme immobilisation a plusieurs définitions, parmi lesquelles on peut citer celles-ci :
Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être
utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être
loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l’entité attend qu’il
soit utilisé au-delà de l’exercice en cours. Elle peut être évaluée au coût
d’acquisition ou au coût de production.
Les immobilisations entièrement amorties, à l'exception des non valeurs, demeurent inscrites
au bilan tant qu'elles subsistent dans l'entreprise.
Les immobilisations sorties de l'actif, soit par cession, soit par disparition ou destruction,
cessent de figurer aux comptes d'immobilisations. Les comptes d'amortissements et de
provisions de toutes natures correspondant à ces immobilisations sont simultanément x²retirés
de leurs comptes respectifs. Les immobilisations reçues gratuitement par l'entreprise sont
comptabilisées à leur valeur actuelle au jour du transfert de propriété. Cette valeur est en
principe portée au débit du compte d'immobilisation intéressé par le crédit du compte 1311
«Subventions d'investissement reçues».
Pour remédier à cette situation, nous devons prendre en considération les éléments ci-
dessous :
De ce fait, toute charge portant sur la réparation / entretien des biens de l’entreprise est
considérée comme une charge correspondant uniquement à l’exercice ayant subis cette
charge, même si les montants y correspondant sont significatifs. Toutefois une décision de
gestion peut exceptionnellement peut remettre ces charges en charges à repartir sur plusieurs
exercices.
Sur ce, les dépenses constituent des immobilisations au cas où ces dernières ont :
- Pour contrepartie, l'introduction d'un nouvel élément à l'actif de l'entreprise, et que cette
dernière envisage garder durablement, et ayant pour vocation à augmenter la valeur de son
patrimoine ;
Toutefois dans ce cas, la distinction entre charges et immobilisations doit tenir en compte les
règles fiscales. En effet, Si la dépense de réparation > la valeur résiduelle, l’administration
fiscale peut revoir cette dernière entant que l’immobiliser. Ainsi l’entreprise, doit être en
mesure de justifier que cette réparation ne prolonge pas la durée de vie normale du bien.
Frais d’émission : Il s’agit de tous les frais lies a l’émission des actions,
obligations, celles-ci peuvent aussi bien la commission de placement, frais
juridiques, etc.
Charges à repartir sur plusieurs exercices : Comme nous l’avons déjà expliqué,
il s’agit des charges qui ont des effets sur la durée de vie ou la performance des
immobilisations existantes, en plus du fait qu’elles concernent aussi bien les
exercices futurs et non seulement l’exercice actuel.
leur coût de production pour celles qui sont produites par l'entreprise pour
elle-même.
Du prix d'achat augmenté des droits douane et autres impôts et taxes non
récupérables et diminué des réductions commerciales obtenues et des taxes
légalement récupérables ;
Ces frais sont à inscrire en 'charges à répartir sur plusieurs exercices', et à amortir sur cinq
exercices au maximum.
Des charges d'installation qui sont nécessaires pour mettre le bien en état
d'utilisation à l'exclusion des frais d'essais et de mise au point qui sont à classer
dans les charges de l'exercice ou, le cas échéant, susceptibles d'être répartis sur
plusieurs exercices.
Les frais généraux et les charges financières engagés pour l'acquisition d'immobilisations sont
exclus du coût d'acquisition de ces immobilisations.
Toutefois, dans le cas exceptionnel d'acquisition supérieur à un an, les frais financiers
spécifiques de préfinancement se rapportant à cette période peuvent être inclus dans le coût
d'acquisition de ces immobilisations ; avec mention expresse dans l'ETIC .
Toutefois, ce coût de production réel et complet ne comprend pas, sauf conditions spécifiques
de l'activité dans l'ETIC : les frais d'administration générale de l'entreprise ; les frais de
stockage les frais de recherche et développement ; les charges financières.
Mention qui doit être faite dans l'ETIC de cette inclusion de charges financières.
Démarche d’audit appliqué aux immobilisations corporelles :
Cas d’une entreprise opérant la distribution pharmaceutique Page 14
2. La valeur d’entrée : (Cas particulier)
Paiement à terme : La valeur d'entrée des biens, fondée sur le prix convenu,
est indépendante des modalités futures de règlement en cas de paiement
différé.
Dans le cas particulier où ce tableau ne peut être préétabli, du fait que l'amortissement annuel
est calculé en fonction d'un paramètre physique ou économique (exemple nombres d'heures
d'utilisation, nombre d'unités physiques fabriquées, nombre de kilomètres parcourus...), la
règle retenue doit être clairement mentionnée dans le tableau d'amortissement (mention du
nombre d'unités préétabli correspondant au montant amortissable.).
Le mode de répartition de l'amortissement sur les différents exercices doit être choisi sur la
base de considérations essentiellement économiques : il peut conduire à des amortissements
annuels constants (méthode de l'amortissement linéaire), dégressifs ou plus
exceptionnellement progressifs.
Lorsque le cumul des amortissements est égal à la valeur d'entrée, le calcul est
arrêté, et le bien figure au bilan pour une « valeur nette d'amortissements » nulle et
y reste inscrit aussi longtemps qu'il n'est pas cédé ou retiré du patrimoine.
Cette règle n'est toutefois à appliquer que si le montant des amortissements dérogatoires est
significatif dans les états de synthèse, eu égard à l'objectif détention d'une 'image fidèle'.
Les méthodes d'amortissement retenues doivent être appliquées de façon constante d'un
exercice à l'autre, à moins que des circonstances nouvelles ne justifient un changement
(exemple: innovation technologique devant rendre rapidement obsolète un équipement
installé).
L'utilité du bien pour l'entreprise doit être tout particulièrement prise en considération car
l'immobilisation doit être évaluée dans l'état et le lieu où elle se trouve en fonction de son
utilisation future par l'entreprise.
Dans cette évaluation, il est normalement supposé que l'entreprise restera en continuité
d'exploitation' tout au long de la durée d'utilisation prévue du bien. Tenant compte de ces
références, la valeur actuelle de l'immobilisation peut être considérée comme étant le prix
qu'accepterait d'en donner un acquéreur éventuel de l'entreprise dans l'état et le lieu où elle se
trouve. La valeur actuelle de l'immobilisation ne doit pas en conséquence, être confondue
avec son prix actuel de revente éventuelle.
Les plus-values latentes n'étant pas comptabilisées en vertu du principe de prudence car non
réalisées, sont conservées comme valeur- comptable nette, soit :
Les moins-values latentes sur immobilisations, si elles sont d'un montant relatif notable,
donnent lieu à constatation de 'provisions pour dépréciation', ou dans le cas exceptionnel où
elles présenteraient un caractère définitif, d' « amortissements exceptionnels ».
De la valeur d'apport ;
Du coût d'acquisition ;
Lors des cessions ou des retraits, la valeur d'entrée des éléments sortis et les amortissements
correspondants sont retirés des comptes où ils sont inscrits. Le montant net en résultant est
porté au débit du compte 6513 'Valeurs nettes d'amortissements des immobilisations
corporelles cédées'.
Simultanément, le compte 7513 « Produits des cessions des immobilisations corporelles» est
crédité par le débit du compte 3481 « Créances sur cessions d'immobilisations » ou d'un
compte de trésorerie.
-Au compte 2311 « Terrains nus » :s'il s'agit de terrains nus sans constructions ;
- Au compte 2313 « Terrains bâtis » s'il s'agit de terrains bâtis supportant une ou plusieurs
constructions ;
- Au compte 2314 « Terrains de gisement » s'il s'agit de terrains de gisement tels que les
carrières. Cette catégorie de terrains est amortissable dans les conditions définies au compte
2831 ;
2. Les constructions
Les comptes de terrains 231 enregistrent le montant des terrains dont l'entreprise est
propriétaire. Suivant leur nature, les terrains sont enregistrés
- Au compte 2311 « Terrains nus » :s'il s'agit de terrains nus sans constructions ;
- Au compte 2313 « Terrains bâtis » s'il s'agit de terrains bâtis supportant une ou plusieurs
constructions ;
- Au compte 2314 « Terrains de gisement » s'il s'agit de terrains de gisement tels que les
carrières. Cette catégorie de terrains est amortissable dans les conditions définies au compte
2831 ;
− Les unités fixes d'usage spécialisé, pouvant comprendre constructions, matériels ou pièces
qui, même séparables par nature, sont techniquement liés pour leur fonctionnement et que
cette incorporation de caractère irréversible rend passibles du même rythme d'amortissement ;
− Les installations qui, dans une profession, sont affectées à un usage spécifique et dont
l'importance justifie une gestion comptable distincte.
− Le matériel constitué par l'ensemble des équipements et machines utilisés soit pour
l'extraction, la transformation, le façonnage, le conditionnement des matières ou fournitures
soit pour les prestations de services à l'exclusion du matériel de transport et du matériel de
bureau ;
4. Matériel de transport
Le matériel de transport comprend tous les véhicules et appareils servant au transport par terre
par fer, par eau ou par air, du personnel, des marchandises, matières et produits.
− Le compte 2352 enregistre le matériel de bureau qui comprend les machines et instruments
tels que machines à écrire, machine à calculer, utilisés par les différents services ;
− Le compte 2355 est réservé au matériel informatique tel qu'ordinateurs, terminaux etc.
Les immobilisations non terminées à la clôture de l'exercice qui sont Imputées selon le cas
aux comptes :
Les avances et acomptes versés sur d'immobilisations corporelles qui au compte 2397. Les
avances sont les sommes versées avant tout commencement d'exécution de commandes ou en
dépassement de la valeur des fournitures déjà faites ou déjà exécutés.
Les acomptes sont les sommes versées sur justification d'exécution partielle des commandes.
Les avoirs pour immobilisations corporelles en cours peuvent avoir pour origine.
IAS 16
IAS 17
Son prix d’achat, y compris les droits de douane et taxes non récupérables, après
déduction des remises, rabais commerciaux et escomptes de règlement ; Ceci dit, les
immobilisations acquises à titre onéreux sont inscrites pour leur valeur d’origine
correspondant à leur coût d’acquisition augmenté le cas échéant des frais accessoires
nécessaires à la mise en état du bien. Le prix d’achat correspond au prix payé diminué
des taxes déductibles et des éventuels rabais, ristournes et escomptes.
Tous les coûts directement attribuables engagés pour mettre l’actif en place et en état
de fonctionner selon l’utilisation prévue par la direction.
Sont considérés comme directement attribuables :
Selon la norme IAS 16, l’inscription d’une immobilisation à l’actif du bilan est fondée sur
l’identification de l’immobilisation et sur la notion de contrôle des avantages économiques
futurs. Une immobilisation doit être comptabilisée à l’actif dès lors qu’elle satisfait à la
définition d’une immobilisation corporelle et s’il est probable que les avantages économiques
futurs associés à cet actif iront à l’entité et si le coût de cet actif peut être mesuré de façon
fiable.
1. Champ d’application :
La présente norme s’applique aux contrats de location autres que : Les contrats de location
portant sur l’exploration ou l’utilisation de minéraux, de pétrole, de gaz naturel, et autres
ressources similaires non renouvelables Les accords de licences portant sur des films
cinématographiques, des enregistrements vidéo, des pièces de théâtre des manuscrits, des
brevets et des droits d’auteur qui sont traités par la norme IAS 38. Cette norme ne s’applique
pas à l’évaluation des immeubles de placement ou des actifs biologiques chez le bailleur
d’une location simple ou le preneur d’une location-financement, qui fait l’objet
respectivement des normes IAS 40 et IAS 41.
2. Définitions
Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au preneur, pour une période
déterminée, le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou d’une série de
paiements.
Un contrat de location-financement est un contrat de location ayant pour effet de transférer
au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Le
transfert de propriété peut intervenir ou non, in fine.
Un contrat de location simple désigne tout contrat de location autre qu’un contrat de
location-financement.
Contrats de location-financement
Les paiements au titre du contrat de location simple doivent être comptabilisés en charges
dans le compte de résultat sur une base linéaire pendant toute la durée du contrat de location à
moins qu’une autre base systématique soit plus représentative de l’échelonnement dans le
temps des avantages qu’en retirera l’utilisateur.
Le total à la date de clôture des futurs paiements minimaux de contrats de sous- location que
l’on s’attend à recevoir au titre de contrats de sous-location non résiliables ;
Le montant des paiements de location et de sous-location comptabilisés dans le résultat de
l’exercice en indiquant séparément les montants correspondant aux paiements minimaux, les
loyers conditionnels et le revenu des sous locations ;
Une description générale des principales dispositions des contrats de location du preneur
comprenant, sans toutefois s’y limiter : la base de détermination des paiements au titre des
loyers conditionnels ; l’existence d’options de renouvellement ou d’achat et de clauses
d’indexation, et leurs termes ; et les restrictions imposées par les dispositions contractuelles
concernant notamment les dividendes, l’endettement complémentaire et d’autres location.
L’audit des comptes est une étape qui se déroule après la clôture de l’exercice, dans la plupart
des cas entre le 1er janvier de l’année qui s’en suit et le 31 Mars. Or, le contrôle interne se
déroule généralement entre le mois de septembre et de décembre où « L’auditeur prend
connaissance du contrôle interne pour identifier les types d’anomalies potentielles, pour
évaluer les facteurs pouvant engendrer des risques d’anomalies significatives et pour définir la
nature, le calendrier et l’étendue de procédures d’audit complémentaires » selon le manuel des
normes d’audit au Maroc.
…Un contrôle interne efficace et efficient reste orienté sur l’atteinte des objectifs majeurs de
l’entreprise. Le contrôle interne, qui se généralise dans de nombreuses entreprises, devient
un levier fédérateur des nombreux systèmes de management que celles-ci ont déployé au
cours des dernières décennies. L’étroite imbrication entre le contrôle interne et le
management des risques peut facilement être exploitée pour dépasser le simple objectif de
conformité par rapport à un référentiel, et faire du contrôle interne un puissant outil de
pilotage stratégique. »
Le principal objectif du contrôle interne est simple et unique : la maîtrise des risques, lorsque
celle-ci a lieu par l’utilisation des seuls moyens propres de l’organisation.
Cela implique d’une part, de définir la notion de risque, puisqu’il peut s’agir de risques de
natures très différentes et d’autre part, de déterminer ce que l’on entend par la maîtrise du
risque. Le contrôle interne consiste à définir et manipuler le risque pour le rendre acceptable
par les dirigeants de l’entreprise.
• Le maintien de systèmes de contrôle fiables : pour que l'information financière soit utile à la
prise de décisions, le système comptable doit produire des données et des états financiers
fiables;
Il est plus fiable un travail d’audit des comptes d’une entreprise découle au préalable d’une
connaissance générale et maîtrisée de l’entreprise auditée. Cette connaissance générale de
l’entreprise passe par ce que l’on appelle l’évaluation du contrôle interne.
Mieux vaut prévenir que guérir: mettez en place des contrôles internes ! Un tel message est
très profond….
Ces risques généraux peuvent être détaillés de plusieurs manières. Je propose de les analyser
en deux grandes catégories de risques :
Les risques inhérents, qui sont des risques induits naturellement par chaque
type d’activité économique quel que soit l’entité économique qui les
entreprend ;
Les risques de procédure : en vue de faire face aux risques inhérents ci-dessus
l’entreprise met en place un dispositif « de contrôle interne ». Les risques de
procédures expriment ainsi les insuffisances de ce dispositif à éviter ou à
alerter sur la possibilité ou la survenance effective d’un risque inhérent.
Les risques généraux qui peuvent touché la réalité des immobilisations se résument comme
suit :
Si ces risques surviennent, la réalité comptable des immobilisations se trouve surestimée par
rapport à leur réalité « physique » (en particulier pour les immobilisations corporelles). Pour
les immobilisations qui n’ont pas de matérialisation physique (certaines immobilisations
incorporelles telle que la recherche et développement …), la réalité est généralement établie
L’immobilisation corporelle est définie comme étant « une chose sur laquelle s’exerce un
droit de propriété ».Cependant, à cette réalité juridique il y a deux exceptions :
Le non exhaustivité des immobilisations se matérialise par les risques généraux suivants :
Les sources de risques liés à l’exhaustivité des immobilisations sont multiples et peuvent être
classés en :
Les risques de procédure : ces sources engendrées par l’incapacité des procédures de contrôle
à détecter ou prévenir le risque de non exhaustivité. Ceci se matérialise souvent par les failles
suivantes :
Les risques liés à l’évaluation des immobilisations sont appréhendés en égard au respect des
principes, méthodes et règles de présentation comptables. Ils se traduisent par des
mouvements ou situations d’immobilisations (entrées, sorties ou valeurs d’inventaire) :
- Mal évalués ;
Les sources de risques liés à l’évaluation des immobilisations peuvent se résumer comme suit:
Signalons que si les risques ne peuvent être complètement éliminés, ils peuvent tout au moins
être considérablement réduits en maîtrisant les sources des risques de non maîtrise. En effet, si
Par ailleurs, à côté des risques liés à l’entreprise et à son contrôle interne, il existe des risques
liés à l’auditeur lui-même à savoir : les risques liés à l’utilisation de procédures d’audit
inadaptées ou incomplètes ; les risques liés à une mauvaise application des procédures d’audit
; le risque d’échantillonnage. La diversité de ces risques doit être connue. Elle ne manquera
pas d’avoir un impact certain sur l’opinion de l’auditeur.
A partir des descriptions de flux recueillies au cours de la phase préliminaire, l’on doit
documenter les procédures et les contrôles mis en place sur le cycle, à savoir :
− Identifier les contrôles portant sur les applications y compris les contrôles manuels et
informatiques (procédures programmées, ...) ;
− Identifier les indicateurs clés à collecter (ou identifier les principaux indicateurs que
recueille la société), portant sur les données accumulées et les données permanentes.
Cette documentation une fois obtenue, peut être schématisée dans des diagrammes de
circulation. En effet, ces diagrammes sont le meilleur moyen pour décrire les procédures de
manière synthétique et concise.
Les contrôles relevés devront être rattachés aux objectifs de contrôle suivants :
Après avoir pris connaissance des contrôles et des procédures mis en place, il faut s’assurer
que :
L’inventaire physique des immobilisations est fait régulièrement, les écarts sont
analysés et corrigés ;
Les amortissements sont correctement calculés en accord avec la loi comptable (s’assurer que
les taux d’amortissement des véhicules de tourisme sont conformes avec la loi fiscale)
Concernant le concept de séparation des tâches, l’idée fondamentale est qu’aucun employé ou
groupe d’employés ne doit être en mesure à la fois de commettre et de dissimuler des erreurs
ou irrégularités dans le cadre de ses fonctions. En général, les fonctions incompatibles, et qui
doivent donc être dissociées, se résument à l’autorisation ou approbation d’opérations
affectant les actifs, protection des actifs et comptabilisation des opérations. La grille de
séparation de tâches permet de détecter ce type d’incompatibilité.
Un exemple de cette grille ainsi que celui du questionnaire de contrôle interne concernant la
section immobilisations est présenté dans la seconde partie de ce mémoire (cas pratique).
Cette étape d’audit formalise l’analyse des risques inhérents et des facteurs stratégiques
identifiés. Elle résume les principaux risques d’inexactitudes au niveau des comptes pris
individuellement et dans leur ensemble.
En outre, elle permet de réaliser un audit des comptes fondé sur les risques ce qui génère des
gains de productivité.
Ce qui va aider encore plus dans la suite de cette procédure, c’est la prise en considération :
− Les contrôles mis en place par la direction sur lesquelles nous pouvons nous
appuyer;
Pour chaque erreur potentielle pour laquelle un risque accru est identifié :
Pour chaque erreur potentielle pour laquelle aucun risque accru n’est identifié :
Tout compte fait, Le contrôle interne est indispensable, il a un impact sur les sondages de
l’audit mais il ne faut pas sous-estimer ces limites. Le dispositif de contrôle interne aussi bien
conçu et aussi bien appliqué soit- il, ne peut fournir une garantie absolue quant à la réalisation
des objectifs de l'entreprise.
La probabilité d'atteindre ces objectifs ne relève pas de la seule volonté de la société. Ces
limites résultent de nombreux facteurs, notamment des incertitudes du monde extérieur, de
l'exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison
d'une défaillance humaine ou d'une simple erreur.
En outre, Le contrôle interne a pour fonction primordiale de mettre en place l’ensemble des
dispositions pour rendre les risques tolérables pour l’entreprise. Autrement dit, le contrôle
interne n’élimine pas les risques, pas plus qu’il ne garantit l’atteinte des objectifs de
l’entreprise d’où la nécessité d’un travail d’audit rigoureux qui prend en considération, les
zones de risque relevées lors des missions de contrôle interne.
Le contrôle du compte immobilisations corporelles ainsi que les dotations aux amortissements
se fait essentiellement en deux étapes à savoir :
Analyser les variations des soldes par catégorie pour la nécessité d’obtenir un
détail par filiale, par ligne de produit, par division, etc. ;
Préparer une analyse mettant en relation les variations d’une année sur l’autre des
trois éléments suivants:
Déterminer à partir de quel niveau (valeur et en %) les écarts constatés entre les
comptes et nos attentes devront déclencher des recherches d’explications
détaillées.
Obtenir des explications des écarts par rapport à l’évolution attendue, qui puissent
être contrôlés par d’autres éléments de preuve (passer en revue les balances
auxiliaires, examiner les documents justificatifs...).
S’assurer que les méthodes comptables décrites dans cette étape sont
respectées.
Les soldes de ce tableau doivent être vérifiés aux soldes de la balance générale
et les montants repris à l’ouverture à ceux de la clôture précédente ;
Pour s’assurer que l’objectif d’exactitude est atteint avec un degré d’assurance
satisfaisant :
Vérifier l’exactitude des informations par rapport aux travaux d’audit réalisés
et auditer les éléments non encore revus (adapter les programmes d’audit pour
indiquer les travaux complémentaires à effectuer).
Suivre les immobilisations ayant fait l’objet d’une réévaluation légale ou libre
et valider les traitements comptables correspondants (amortissements, reprise
des provisions réglementées y afférent).
− S’assurer par la revue des immobilisations totalement amorties et encore en service queles
taux d’amortissement utilisés ne sont pas inadaptés ou incorrects.
Vérifier que les acquisitions sont comptabilisées pour leur valeur exacte
(exactitude).
Comparer les résultats obtenus aux dotations enregistrées et justifier les écarts
importants.
On peut également valider les amortissements par test de cohérence, lorsque le niveau de
confiance accordé est élevé, en examinant les résultats de la revue analytique et des tests sur
les procédures de contrôle. Lorsque ces résultats ne sont pas concluants, il faut valider la
vraisemblance de la dotation aux amortissements de l’exercice soit en appliquant un taux
estimé sur les principales catégories d’immobilisations soit en vérifiant par sondage le calcul
de la dotation aux amortissements de certaines immobilisations prises individuellement. Et
enfin il faut justifier les écarts importants.
La valorisation ait été réalisée par une méthode extérieure à l’entreprise ou par
une méthode développée en interne : revoir la valorisation en prenant
connaissance de la méthode utilisée et en la documentant. Apprécier alors son
caractère approprié.
S’assurer que tous les contrats de locations et de crédit-bail ont été identifiés
au cours de l’audit et mettre à jour les informations.
Déterminer l’effet sur les comptes de la société de toute clause importante des
contrats et la validité des principes comptables adoptés.
Pour les contrats de crédit-bail, obtenir les informations à mentionner dans les
notes aux états financiers.
Tester les dotations aux amortissements pratiqués pour les projets achevés
durant l’exercice.
11. Identifier les immobilisations faisant objet de garantie ou louées à des tiers
Examiner les documents justificatifs tels que les contrats, ou tout autre
document justificatif.
S’assurer que la présentation et les notes aux états financiers sont exacts.
Les pointant avec des documents justificatifs et plus précisément aux avis de
paiement.
Cette étape de travail doit être réalisée en liaison avec la section relative aux capitaux propres.
Revoir les documents de gestion dont disposent les dirigeants, documents qui
peuvent indiquer que les objectifs d’exhaustivité, d’exactitude, d’existence ont
été atteints durant la période.
La mission d'audit financier qui a été confiée au cabinet Moore Stephens et qui s'est déroulée
suivant des normes internationales reconnues, avait pour but la certification des états de
synthèse de la société ABC.
En effet, après avoir procédé à une prise de connaissance générale de l'entreprise, un examen
du contrôle interne a été opéré, puis, nous avons procédé à un contrôle des comptes, dans
cette partie nous n’allons pas nous attarder sur la mission de contrôle interne car je n’ai pas pu
assister à la mission d’évaluation du contrôle interne concernant cette société la date de début
de stage ne me le permettant pas. Nous avons toutefois relevé les résultats de cette dernière
qu’on peut consulter en annexe (Annexe 1 ;2)
La société ABC a établi les comptes de 2018 en vertu des dispositions relatives aux
obligations comptables des commerçants et du plan comptable général des entreprises
marocaines. Les comptes ont été élaborés dans le respect de la permanence des méthodes et
de la continuité d'exploitation.
Les conclusions de cet audit ont été assorties de recommandations et de conseils adressés aux
dirigeants de l'entreprise.
En termes de couverture :
L’accès aux médicaments et l’approvisionnement des pharmacies est assurée par les
grossistes répartiteurs, par des livraisons quotidiennes allant jusqu’à quatre fois par
jour au niveau des grandes villes, deux fois par jour au niveau des villes moyennes et
une fois par jour pour les zones lointaines. Cet approvisionnement est renforcé par un
système de garde de nuits, weekend et jours fériés.
L’objectif de l’appréciation du contrôle interne était d’identifier les forces et les faiblesses du
système examiné en précisant l’impact des faiblesses sur les états financiers et de déterminer
dans quelle mesure on pourra s’appuyer sur ce contrôle interne pour fixer la nature, l’étendue
et le calendrier de ses travaux de contrôle des comptes. Ainsi, en fonction des conclusions
qu’il aura tirées de l’appréciation finale du contrôle interne, on procédera, sur la base d’un
programme de contrôle qu’on aura établi, aux investigations directes lui permettant de
collecter des éléments probants et fonder son jugement sur l’ensemble des informations
synthétisées dans les comptes annuels.
Les éléments probants désignent "les informations obtenues par l'auditeur pour aboutir à des
conclusions sur lesquelles il fonde son opinion. Ces informations ayant servi à l'établissement
des comptes et qui viennent corroborer des informations provenant d'autre source". Bien que
ces éléments soient collectés lors des différentes phases d'un audit, c'est dans la phase finale
qu'ils sont en principe le plus significatif.
L’auditeur suit des programmes de travail standard qui permettent d’orienter les procédures
de validation relatives aux comptes des immobilisations. En fonction des risques identifiés
lors de l’évaluation du contrôle interne, des procédures de validation adaptées seront insérées
dans ces programmes de travail. Ces derniers doivent être modifiés et/ou complétés si
l’équipe d’audit juge que les procédures de validation prévues ne permettent pas de couvrir
les erreurs potentielles de manière adéquate ou si elles ne sont pas adaptées aux spécificités de
la mission.
En définitive, l'objet de cette phase est de collecter les éléments probants pour permettre à
l'auditeur de donner son opinion sur les états financiers. Pour ce faire, ce dernier peut faire
appel à un ensemble d'outils de validation tels qu'ils sont décrits ci-dessous.
En vue de valider les valeurs brutes des immobilisations corporelles à la clôture de l'exercice,
un tableau des mouvements détaillant, par catégorie d’immobilisations corporelles, les soldes
d’ouverture et de clôture, les acquisitions, cessions de l’exercice, ainsi que les amortissements
cumulés d’ouverture , de clôture et enfin les dotations et reprises relatives à l’exercice de
manière à vérifier la formule suivante:
Ensuite il faut :
Cette technique repose sur des contrôles par recoupements internes. Ainsi, l’authenticité et la
véracité des opérations relatives aux immobilisations seront confirmées grâce au
rapprochement du fichier immobilisations avec le tableau des mouvements. L’entreprise ne
disposant pas de fichier de suivi des immobilisations ce test n’a pas été effectué.
L’étape suivante consiste à rapprocher le tableau des mouvements avec la balance générale :
L’objectif du contrôle physique est d’effectuer un rapprochement entre les fichiers des
immobilisations et à ce qui existent réellement. Pour un certain nombre de postes
d'immobilisations, ce contrôle présente peu d'intérêt. Pour les terrains pour s’assurer de son
existence il existe un meilleur outil de contrôle ; c’est la confirmation par la conservation des
hypothèques. Pour les bâtiments, la méthode présente davantage d'intérêt, mais elle est
globale, c'est-à-dire que l'on pourra constater que sur un emplacement donné, est bien érigé un
bâtiment dont il est fait mention dans les comptes. L'auditeur pourra tout de même se faire
L'observation physique ne pourra que difficilement être pratiqué sur les agencements et
installations qui, par définition, constituent des immeubles par destination et sont
difficilement individualisables. Le réviseur pourra effectuer deux contrôles : il partira du
fichier des immobilisations pour constater ensuite l'existence des biens. De même, il notera,
lors de la visite des locaux, les caractéristiques de certains équipements choisis par lui et se
fera présenter par la suite les fiches comptables correspondantes. Mais il faut reconnaître que
cette technique de contrôle n'est applicable que s'il existe un bon contrôle interne des
immobilisations. Ceci suppose une organisation appropriée dont les éléments principaux sont:
Il doit donc exister une véritable comptabilité des immobilisations. On peut effectuer ce
contrôle en cours d'exercice et profiter notamment d'un inventaire physique fait par
l'entreprise.
Faire des comparaisons entre les données résultant des comptes et des données
antérieures, postérieurs ou prévisionnelles de l’entité d’établir des relations
entre elles ;
Cette technique consiste à faire des analyses de données de l’exercice par rapport :
À celles issues d’un budget pour voir si les objectifs fixés ont été atteints ;
Dans notre cas les comparaisons effectuées sont uniquement de nature cette nature avec
un focus sur l’études des comparaisons entre les périodes précédentes si bien qu’il existe
d’autre type de comparaison qui reste moins appropriées au commissariat aux comptes.
À ce stade, cet examen consiste à procéder à l’analyse des différents résultats, issus de la
comparaison de données absolues ou relatives, en essayant d’en tirer des règles plus
précises sur les relations qui existent entre les données utilisées.
Remarque : La revue analytique est très large à étudier. En audit c’est l’élément le plus
important qui complète l’évaluation du contrôle interne et conforte l’auditeur dans sa
conviction. Elle sera comparée à du ciment servant à coller les briques en
construction.
Matériel et outillage :
Matériel de transport
Il s’agit de l’ensemble des bureaux, tables, et fauteuils dont dispose la société, l’augmentation
du poste correspond principalement à des acquisitions pour un montant de 146 KMAD:
Matériel de bureau:
Il s'agit des imprimantes, scanners, et divers matériaux dont dispose la société pour 354
KMAD au 31/12/2017. Ce poste a connu une augmentation de 43 KMAD relative à
l'acquisition de :
Matériel informatique
A.A.I
Les agencements, installations et aménagement divers sont relatifs aux travaux réalisés au
niveau des nouveaux locaux de ABC. L’augmentation d’un montant de 5 221 KMAD
correspond à des aménagements au niveau du dépôt et du local situé à CASABLANCA.
Immobilisations en cours
Il s’agit d'une avance sur acquisition d’une tranche de terrain situé dans la zone industrielle
d’OUJDA pour 3 838 KMAD en 2018.
La comptabilisation (exactitude)
RESULTAT DU TEST : Le test a été satisfaisant dans son ensemble. Tous les
contrôles ont été vérifiés sauf un écart non significatif qui n’a pas d’impact
significatif sur les comptes ainsi que la transmission d’un PV de mise en service à
comptabilité. Le service comptable doit être informé de la mise en service de
l’immobilisation pour que le calcul de l’amortissement ne soit pas faussé.
Tous les biens cédés ont été conservés par la société ABC pendant au moins 5 ans
et par conséquent aucun reversement de TVA n’a eu lieu.
RESULTAT DU TEST : Hormis les PV de mise en rebut en suspens, le test sur les
cessions n’a souligné aucune anomalie significative.
Enfin, nous avons réalisé un test de permanence des méthodes afin de s’assurer que
l’entreprise a appliqué les mêmes modes et taux d’amortissement d’un exercice à
l’autre.
La société devrait établir une note précisant les critères de distinction entre les charges et les
immobilisations pour garantir une imputation comptable correcte et homogène des dépenses.
La création d’un fichier des immobilisations et sa mise à jour du fichier qui devrait être
systématiquement effectué suite à :
Aussi, pour éviter tout risque d’intrusion, l’accès au fichier doit être autorisé à quelques
personnes désignées et détenant le mot de passe (par exemple : le chef comptable).
L’entreprise devrait avoir une procédure fiable lui permettant de constater toute sortie ou tout
déplacement d’immobilisations.
En effet, chaque service concerné doit pouvoir être en contact avec le service comptable pour
lui transmettre toute information pouvant affecter le patrimoine de l’entreprise.
Chaque service devrait avoir un carnet pré numéroté contenant des PV de cessions, de mise au
rebut ou de transfert qu’il pourra envoyer éventuellement et en cas de besoin au service
comptable.
Pour avoir une image fidèle, toute entreprise est tenue de respecter les règles d’établissement
des états de synthèse. Ces derniers sont décrits dans la loi 14-21, parmi eux on retrouve le
bilan qui décrit le patrimoine de l’entreprise et qui est constitué des capitaux propres, investi
principalement en immobilisations.
Ces éléments de l’actif appartenant à l’entreprise et destinés à être conservés durablement par
celle-ci ont une procédure d’audit spécifique vu leur importance pour garantir la pérennité de
l’entreprise.
Pour résumer la méthodologie d’audit des immobilisations, la revue des comptes passe par :
une analyse des flux annuels sur la base de tests pour valider la réalité des opérations passées
durant l’exercice et une validation des dotations aux amortissements de l’exercice pour
s’assurer de la réalité des charges.
Ainsi, une entreprise qui présente des états de synthèses correctes, bien évalués et certifiés par
un commissaire aux comptes, va pouvoir bénéficier d’une prise de décisions efficiente.
Sites Internet :
http://www.laprofessioncomptable.com
http://www.finances.gouv.fr
http://www.ifac.com
CA : Conseil de l’administration
CI : Contrôle interne
BG : Balance générale
232 Constructions
2832 Amortissement constructions
Net
Performance Materiality
Are you testing material or higher risk items specifically for occurrence? No
Residual Risk
Are tests of control being undertaken on controls directly relevant to occurrence? Yes
Is the sample size planned for those tests 10 or 30 (or equivalents for small populations)? 10
Are analytical procedures being applied which are directly relevant to occurrence? Yes
State the nature of the analytical procedures being applied Moderately Effective
If other substantive procedures are being undertaken, provide a very brief description and
justification, state specific test reference on audit programme and state expected
effectiveness.
La procédure interne des acquisitions est bien formalisée et appliquée en interne D200 Medium