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Stage effectué au sein du cabinet

Du 16 Janvier au 12 Mars 2006

Professeur encadrant : Effectué par :

M. EL KHALIFA LAZRAK Amine

Année universitaire 2005/2006.


Table de matières

Avant-propos........................................................................................3
Introduction........................................................................................5

Première partie : Fondements et démarche générale d'une


mission d’Audit

Chapitre I : Généralités et objectifs.


1. Généralités....................................................................................7
2. Objectifs........................................................................................8

Chapitre II : Démarche générale d'une mission d'audit.


1. Prise de connaissance générale
de l'entreprise.........................12
2. Appréciation du contrôle interne................................................12
3. Contrôle
externe..........................................................................14
4. Rédaction des
rapports................................................................15

Chapitre III : Contrôle interne relatif aux immobilisations


1. Les objectifs du contrôle interne relatif
aux immobilisations.......17
2. Les procédures du contrôle interne relatif
aux immobilisations..18

Chapitre IV : Analyse préalable des risques liés aux


immobilisations.............................................21
1. Les risques liés aux immobilisations...........................................22
2. Impact sur l'opinion de l'auditeur...............................................25

Chapitre V : Normes comptables applicables aux immobilisations


corporelles.
1. Normes comptables internationales (IAS 16)...........................26
2. Normes comptables marocaines selon le C.G.N.C.................32
3. Tableau comparatif.................................................................38

Deuxième partie : Audit des immobilisations corporelles.

Chapitre I : Procédures d'audit des immobilisations corporelles.


1. Objectifs de la procédures de validations des comptes............44
2. Contrôle physique des immobilisations corporelles.................44
3. La circularisation..................................................................47
4. Organisation des papiers de travail.........................................47
5. La documentation demandée...................................................48

Chapitre II : Cas pratique d'audit des immobilisations


Corporelles..................................52

Conclusion................................................................................60
Quelle qu'ait été l'évolution de l'audit au fil des siècles, le terme
audit reste imprégné de son origine latine « auditio » qui signifie audition. Un
audit est un passage en revue, un entretien, une audition devant aboutir à une
évaluation, à une appréciation d'un programme, d'une procédure auprès de
ceux qui sont chargés de les mettre en œuvre et qui en expliquent et en
démontrent la valeur ; c'est une revue critique qui permet d'apprécier un
travail déterminé ; cette démarche se réfère toujours à des normes constituant
un cadre de référence objectif et se doit d'être constructive.

Depuis plus d'un siècle, l'évolution des affaires et des


prescriptions légales ont imposé progressivement le recours à des réviseurs,
vérificateurs et certificateurs indépendants pour apprécier la fiabilité des
informations financières et comptables communiquées par les entreprises aux
tiers actionnaires ou partenaires. Jusqu'alors, la technique la plus utilisée était
celle du pointage de toutes écritures comptables dans les livres par
rapprochement avec les documents source.

Dans les années 30, la découverte de fraudes importantes mettant


en cause la responsabilité des auditeurs aux Etats-Unis et le très grand
volume des opérations à contrôler ont donné un élan décisif à la mise en
forme d'une méthodologie très précise.
Il est pris conscience de l'incidence de la qualité de l'organisation
administrative et comptable sur la qualité des comptes et il est mis en forme
des techniques permettant d'analyser et d'apprécier la qualité de cette
organisation pour pouvoir mieux orienter les tests de vérification et en réduire
l'étendue, juger la fiabilité des enregistrements et restreindre les risques de
fraude.

L'entreprise doit donner des informations ; pour être acceptable,


ces informations ne peuvent pas être laissées à la discrétion de l'entreprise : il
faut qu'elles soient contrôlées.

On peut définir l'audit comme un examen critique en vue de


formuler une opinion sur les états financiers, dans l'intérêt de tous les
participants, actuels ou futurs, à la vie de l'entreprise, sous quelle que forme que
ce soit : cet examen critique correspond à la nécessité de confirmer la validité
des informations données par l'entreprise, au niveau du patrimoine, du
résultat et de la situation financière de l'entreprise.
Dans un environnement en perpétuel changement, et face à une
concurrence de plus en plus accrue, les entreprises se doivent de
perfectionner leur management de façon à prendre les décisions qui
s'imposent en temps voulu.
Pour ce faire, les entreprises sont appelées à améliorer la qualité
de l'information financière présentée aux différents utilisateurs. D'où la
nécessité d'un audit financier visant à exprimer une opinion sur la qualité des
informations fournies. Cette qualité s'apprécie par rapport à des critères précis
tels que la régularité et la sincérité des comptes ainsi que l'image fidèle, que
ceux-ci donnent, du patrimoine, de la situation financière et des résultats de

Les immobilisations étant une composante importante de l'actif


des entreprises, leurs vérification est primordiale puisqu'elles traduisent le
patrimoine qui reste le plus longtemps dans l'entreprise.
A l'instar des autres comptes, les comptes d'immobilisation
doivent donner une image fidèle du patrimoine de l'entreprise et cela ne peut
être possible sans la mise en place d'un ensemble, cohérent de moyens de
contrôle permettant la sauvegarde des actifs et dans le respect des principes
fondamentaux qui conduisent à l'image fidèle.

Dans un premier temps nous allons parler des fondements et de


la démarche générale d'une mission d'audit, le cadre théorique dans lequel
s'effectue les missions d'audit.
Dans un deuxième temps on s'intéressera à la procédure d'audit
des immobilisations corporelles suivie d'un cas pratique pour illustrer notre
démarche.
Chapitre I ; Généralités et objectifs.

1- Généralités.

En matière de révision contractuelle, l'obligation de l'auditeur est


une obligation de diligence, en raison même de l'impossibilité de vérifier
l'exactitude ou le fondement de tous les renseignements communiqués par
le client.
Conformément aux usages et à la réglementation, tous les moyens
nécessaires à la réalisation de la mission doivent être mis en œuvre par
l'auditeur en toute indépendance.
Cependant, son obligation étant de s'assurer de la régularité et de la
sincérité des comptes, et que ceux-ci donnent une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et des résultats de l'entreprise, il ne
doit pas rechercher systématiquement toutes les erreurs ou fraudes.
En fonction du contrat le liant avec son client, l'auditeur devra
organiser son travail en conséquence et choisir les moyens nécessaires à
l'établissement de son opinion.
Il incombe au client une obligation de coopération indispensable en
facilitant, dans la mesure de ses moyens, l'exécution de la mission.

La responsabilité qu'assume un expert comptable peut être civile,


pénale, fiscale ou disciplinaire. Cette responsabilité trouve sa source dans
les textes légaux, la réglementation professionnelle, les clauses contractuelles.

a. la responsabilité civile est une responsabilité contractuelle qui a


pour fondement, une obligation générale de diligence,
contrepartie de la confiance accordé par le client, et de la
mission que la loi
accorde à l'expert comptable et une obligation contractuelle liée
au contrat ;

b. La responsabilité pénale pourra être recherchée si l'auditeur a


enfreint certaines dispositions du droit des affaires ou de la
législation fiscale, soit comme auteur principal soit comme
complice

c. La responsabilité disciplinaire de l'expert comptable peut être


engagée devant les chambres régionales de discipline au premier
degré, et par la chambre nationale de discipline en appel. Les
peines encourues peuvent être : L'avertissement, la réprimande, le
blâme, la suspension et la radiation.

2- Objectifs. :

Les commissaires aux comptes certifient que les comptes annuels sont
réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de
l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la
société à la fin de l'exercice. La certification a donc pour but et pour effet
d'identifier le respect de trois impératifs juridiques : la régularité, la sincérité et
la fidélité des comptes annuels.

a La régularité : Cette notion vise l'application convenable des


règles et prescriptions en vigueur. Cependant, dans
un sens moins formel, plus libre mais plus exigeant,
la régularité vise également le but de la règle
comptable, régularité « intellectuelle » qui tend vers
une vérité comptable et financière. La recherche de
l'image fidèle justifie le complément ou la
dérogation à la règle formelle et interdit de se
cantonner au respect aveugle de celle-ci.

b-La sincérité: Elle caractérise une démarche d'application du cadre


comptable orientée vers l'obtention d'une information de
synthèse utile et significative. On peut relever trois
conceptions différentes de la sincérité des comptes.

- La conception dite subjective de la sincérité qualifie moins


une qualité des comptes que l'attitude de leur auteur. Sont
sincères, à ce point de vue, les comptes arrêtés par des
personnes sincères, c'est-à-dire loyales et honnêtes. La bonne
foi de l'auteur des comptes établit l'existence de la sincérité.
La bonne foi étant par principe présumée, ce critère ménage à
l'exercice des options de comptabilisation une marge de
liberté assez importante.

- Une sincérité objective estime que celle-ci découle d'une


évaluation correcte des valeurs comptables ainsi que d'une
appréciation raisonnable des risques et des dépréciations.
C'est donc la sincérité des comptes et non seulement celle de
leurs auteurs qu'en application de ce critère le commissaire
aux comptes doit examiner.

- Une troisième conception de la sincérité, dite sincérité


objective au sens large, considère que les comptes sincères
autorisent en
outre une bonne perception des réalités financières par des
tiers externes à l'entreprise. Cette conception, qui fait de

la comptabilité un instrument de communication, repose


sur le principe suivant : les comptes doivent viser à ne
pas induire en erreur les lecteurs des états financiers et
les amener à faire des jugements incorrects qu'ils
n'auraient pas faits s'ils avaient eu les informations dont
dispose actuellement l'entreprise.

c- La fidélité : La fidélité des comptes annuels se traduit par leur


aptitude à donner une image fidèle du patrimoine, du
résultat et de la situation financière de l'entreprise.

Lorsque l'application d'une prescription comptable


ne suffit pas pour donner l'image fidèle, des informations
complémentaires doivent être fournies dans l'annexe. Si,
dans un cas exceptionnel, l'application d'une prescription
comptable se révèle impropre à donner une image fidèle
du patrimoine, de la situation financière ou du résultat, il
doit y être dérogé ; cette dérogation est mentionnée à
l'annexe et dûment motivée, avec l'indication de son
influence sur le patrimoine, la situation financière et le
résultat de l'entreprise.

Exemple : Une société dispose d'une seule usine qui


a été détruite fortuitement, postérieurement à la date de
clôture de son exercice social, lui même largement
bénéficiaire. Dans son bilan, aucune dépréciation d'actif
n'a été constatée concernant la
destruction de l'usine. Le résultat dégagé sur l'exercice
clos n'est nullement affecté par cet événement, pourtant
majeur, intervenu après la clôture dans la vie de la
société. Au regard des normes comptables applicables,
les comptes arrêtés sont réguliers. Cependant, l'absence
d'information sur ce sinistre, dans le rapport de gestion,
serait contraire à l'obligation de fidélité.
Chapitre II : Démarche générale d'une mission d'audit

1. Prise de connaissance générale de l’entreprise •

La prise de connaissance de l'entreprise par le réviseur sera plus ou


moins approfondie selon la mission qui lui est dévolue et le niveau de risque
estimé. Elle lui permet de mieux comprendre les événements pouvant avoir
une incidence significative sur les comptes, et de tenir compte de ces éléments
dans la planification de sa mission.
L'acquisition de la connaissance générale de l'entreprise doit être
préalable aux autres phases de la mission, puisqu'elle conditionne leur bonne
exécution. Elle commencera le plus tôt possible, parfois même avec
l'acceptation de la mission. Compte tenu de la masse d'informations à obtenir
et à maîtriser, cette étape de la démarche sera particulièrement importante la
première année de la mission.

2. Appréciation du contrôle interne,

Le réviseur doit effectuer une analyse du système de contrôle interne


de l'entreprise afin d'en apprécier les points forts et les points faibles et de
déterminer la nature, l'étendue et le calendrier de ses travaux.

a- Définition : Le contrôle interne est l'ensemble des sécurités


contribuant à la maîtrise de l'entreprise. Il a pour but
d'assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine
et la qualité de l'information, d'une part et de l'autre,
l'application des instructions de la direction et de
favoriser l'amélioration des performances. Il se
manifeste par l'organisation, les méthodes et
procédures de chacune des activités de l'entreprise
pour maintenir la pérennité de celle-ci.
b-La démarche du réviseur•dans son appréciation du contrôle
interne

La démarche utilisée par le réviseur dans son appréciation du


contrôle interne relatif aux principaux cycles d'opérations et éléments
d'actif ou de passif qui en résultent, peut être schématiquement résumée
dans les cinq étapes suivantes :

- La première étape consiste à prendre une connaissance


rapide mais suffisante des modalités de son fonctionnement
interne et des réalités de son environnement ;

- Après cette phase préliminaire, le réviseur effectuera une


prise de connaissance détaillée du dispositif du contrôle
interne ;

- La troisième étape consiste en l'évaluation du dispositif de


contrôle interne ;

- Au cours de la quatrième étape, le réviseur effectuera


plusieurs tests de conformité d'application des procédures ;

- Dans la dernière étape, il formulera son jugement, à partir


de son évaluation des conclusions obtenues au cours des
quatre premières étapes.

c- La conclusion de l’évaluation du contrôle interne :

L'objectif que poursuit le réviseur en appréciant le contrôle


interne est de déterminer dans quelle mesure il pourra s'appuyer sur ce
contrôle interne pour définir la nature, l'étendue et le calendrier de ses
travaux. -
Tout au long des travaux qu'il réalisera dans le cadre de
l'appréciation du contrôle interne, le réviseur ne devra pas perdre de
vue cet aspect décisionnel.
L'auditeur devra adapter le programme de vérification
matérielle pour satisfaire l'objectif de la mission, selon les faiblesses
rencontrées, l'auditeur approfondira son contrôle sur les points délicats.
Il pourra, par la suite, formuler des recommandations à
l'entreprise en vue de l'amélioration du contrôle interne.

3. Contrôle externe

En fonction des conclusions qu'il aura tirées de l'appréciation finale


du contrôle interne, l'auditeur procédera sur la base d'un programme de
contrôle qu'il aura établi, aux investigations directes lui permettant de fonder son
jugement sur l'ensemble des informations comptables synthétisées dans les
comptes annuels.

Ce contrôle externe s'effectuera en deux temps :


: - Dans un premier temps, il sera effectué un contrôle des
comptes permettant d'établir les documents de synthèse
;

- Dans un deuxième temps et avant de signifier son opinion,


l'auditeur réalisera un dernier examen des comptes annuels
en vue de s'assurer si les principes comptables fondamentaux
ont été respectés.

Le contrôle externe s'effectuera selon diverses procédures :


- En premier lieu, l'auditeur réalisera un examen analytique qui
est un ensemble de procédure de révision consistant à faire
des comparaisons entre les données résultant des
comptes annuels et des données antérieures, postérieurs et
prévisionnelles de l'entreprise ou des données d'entreprises
similaires et établir des relations entre elles. C'est aussi une
procédure s'appuyant sur l'analyse des risques ;

Il pourra ensuite de manière conjointe, effectuer les contrôles


suivants :
- Examen de la validité des documents et des
comptes ;
- Contrôles par recoupements (internes ou externes) ;
- Contrôles physiques ;
- Contrôle des évaluations.

4- Rédaction des rapports

• Les conclusions des auditeurs constituent essentiellement des


opinions et non des affirmations de faits incontestables.

Dans le cadre de l'audit légal, les commissaires aux comptes peuvent


présenter trois types de conclusions :

- Soit certifier que les comptes de l'exercice et les comptes


consolidés sont réguliers et sincères et qu'ils reflètent l'image
fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que
de la situation financière et du patrimoine de la société et de
l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation à la
fin de l'exercice, en formulant, s'il y a lieu, toutes observations
utiles ;
- Soit assortir la certification de réserves ;

- Soit refuser la certification des comptes.

Dans ces deux derniers cas, les commissaires aux comptes doivent
préciser les motifs de leurs réserves ou de leur refus.

Le rapport constitue l'aboutissement des travaux de l'auditeur. Il doit


apporter une réponse aussi précise que possible à une réponse non moins
précise.

Pour la bonne compréhension de l'activité des commissaires aux


comptes par les tiers, il est utile autant que possible que les commissaires aux
comptes s'expriment dans un langage homogène.

Il est indéniable que la bonne interprétation d'un rapport se trouve


considérablement facilitée lorsque l'existence d'un texte type permet, par
rapprochement, de faire automatiquement ressortir les anomalies signalées
parle réviseur.
Chapitre III : Contrôle interne relatif aux immobilisations.

1. Objectifs du contrôle interne :

II est nécessaire que l'organisation comptable puisse assurer la


fiabilité des enregistrements et des comptes annuels qui en découlent. Ces
enregistrements sont effectués à l'intérieur d'un certain nombre de cycles.
Pour une sécurité du fonctionnement des systèmes, il est souhaitable qu'un
certain nombre de conditions soient respectées pour chacun de ces cycles.

Le système de contrôle interne des immobilisations doit


permettre de s'assurer que :
- Toutes les immobilisations sont correctement autorisées
et comptabilisées;
- Toutes les immobilisations sont correctement évaluées
(valeur brute et valeur nette) ;
- La protection des actifs est assurée ;
- Les engagements hors bilan concernant les
immobilisations sont correctement saisis.

Il faut également s'assurer que :


- Les acquisitions de l'exercice sont effectivement
capitalisables et représentent des actifs installés ou
construits.
- Les immobilisations cédées, détruites ou mises au rebut
ont fait l'objet d'un retrait des fichiers
comptables
d'immobilisations et que les gains et pertes relatifs ont été
enregistrés.
- La dotation aux amortissements de la période n'est pas
excessive et a été calculée conformément aux méthodes
de

l'exercice précédent.

2. Les procédures de contrôle interne : ,

Les procédures de contrôle interne désignent les politiques et


procédures définies par la direction afin d'atteindre les objectifs spécifiques
de l'entité.

Ces procédures comprennent notamment les éléments suivants :


- L'établissement, la revue et l'approbation des rapprochements
de comptes ;
- Le contrôle des applications et de l'environnement informatique ;
- La tenue régulière d'une comptabilité ;
- L’approbation et le contrôle des pièces justificatives ;
- La comparaison des données internes avec des sources
externes d'information ;
- L'inventaire physique des actifs et la comparaison avec les
données de la comptabilité ;
- La restriction à l'accès physique aux actifs et documents ;
- La comparaison et l'analyse des réalisations avec les données
budgétaires.

Le questionnaire suivant est un questionnaire par objectifs, il permet à


l'auditeur de distinguer les forces du système qui sont à la fois théoriques et
pratiques ainsi que les faiblesses imputables soit à un défaut de conception du
système soit à une mauvaise application de ce dernier.
a- Le suivi des mouvements :

Qu'est-ce qui assure :


- Que toutes les commandes ne peuvent pas être passées sans
l'autorisation de personnes ayant autorité pour cela ?

- Que toutes les commandes sont conformes aux instructions de la


Direction quant :
• Au respect du budget ?
• Aux choix des fournisseurs ?
• Aux prix ?
• Aux conditions de règlement ?
- Que tous les mouvements (réceptions, transferts, cessions) sont suivis
?
- Que les prix de cession sont correctement déterminés ?
- Que les travaux faits par l'entreprise pour elle-même sont soumis
aux mêmes autorisations et contrôles que les acquisitions à
l'extérieur ?

b- Inventaire physique

Qu'est-ce qui assure


- Que toutes les immobilisations sont individualisées ?
-. Que toutes les immobilisations sont inventoriées
périodiquement?
c- Enregistrement et suivi comptable

Qu'est-ce qui assure


- Que toutes les factures se rapportent à des
immobilisations effectivement reçues ?
- Que toutes les factures sont conformes à la commande quant
• Aux prix ?
• Aux conditions de règlement ?

- Que toutes les factures se rapportant à des immobilisations reçues


sont comptabilisées ?
- Q'une double comptabilisation des factures est impossible ?
- Que toutes les anomalies concernant le contrôle des factures
sont traitées ?
- Que le service comptable a connaissance
• Des immobilisations reçues dont les factures
ne sont pas encore parvenues ?
• Des mises en service ?

d- Protection :

Qu'est-ce qui assure


- Que l'accès des différents locaux est limité aux seules
personnes autorisées ?
- Que les immobilisations sont protégées contre les risques
de vol ou de détérioration physique ?
- Que les assurances couvrent tous les risques pour des
montants suffisants ?
- Que tous les titres de propriété sont conservés en lieu sûr ?

Chapitre IV ; Analyse préalable des risques liés aux immobilisations.

Le risque d'audit : La révision comptable se définissant comme étant


l'examen critique auquel procède un professionnel indépendant et externe à
l'entreprise en vue d'exprimer une opinion motivée sur la fidélité de l'image
donnée par les documents financiers de l'entreprise, l'objectif essentiel du
réviseur est donc bien de se forger une intime conviction, et d'émettre une
opinion sur les documents qui lui sont présentés.

Le risque d'audit peut être analysé en trois composantes :


- Le risque «inhérent»: risque qu'une erreur ou qu'une
inexactitude significative puisse survenir ;
- Le risque « de contrôle»: risque que le système de
contrôle interne de l'entreprise ne prévienne pas ou ne
détecte pas de telles erreurs ;
- Le risque de « détection » : risque que les erreurs ou
inexactitudes significatives ne soient pas décelées par le
réviseur.

Le risque du réviseur: Le risque du réviseur trouve son existence dans la


définition même de la mission de révision ; le réviseur ne cherche pas
l’exactitude ou une certitude, mais la sincérité et une intime conviction. La
responsabilité du réviseur est une responsabilité de moyens et non de résultat.
Ce risque s'exprime notamment par :
- Le niveau de confiance, c'est-à-dire le degré de
certitude avec lequel le réviseur souhaite exprimer son
opinion.
- Le seuil de signification, concerne les éléments qui, soit
pris individuellement soit pris dans leur ensemble, ont
une incidence sur la fidélité de l'image donnée par les
états financiers.

Le risque de l'entreprise : Le risque de l'entreprise est beaucoup plus objectif


et représente l'évaluation de tous les risques qui peuvent être observés dans
l'entreprise.

On peut décomposer en trois zones les risques qui apparaissent dans


l'entreprise :
...- Les risques liés à l'activité, tels que le secteur
professionnel, la taille de l'entreprise, le marché, les
produits de l'entreprise, la structure du capital.....
- Les risques liés aux systèmes d'information, le système
comptable, le système de gestion commerciale...
- Les risques liés aux éléments financiers, les risques liés
à l'importance et aux variations des postes des comptes
annuels.

1. Risques liés aux immobilisations :

Les risques d'audit liés aux immobilisations peuvent être analysés selon
les qualités essentielles auxquelles doivent répondre les comptes
d'immobilisations à l'instar des autres comptes à savoir

- Les risques liés à la réalité ;


- Les risques liés à l'exhaustivité ;
- Les risques liés à la valorisation.

a- Risques liés a la réalité des immobilisations :

Les risques qui peuvent entacher la réalité des


immobilisations se concrétisent par :
- La comptabilisation d'actifs fictifs ;
- La sortie ou la perte non comptabilisées d'actif.

Si ces risques surviennent, la réalité comptable des immobilisations


se trouve surestimée par rapport à leur réalité « physique » en
particulier pour les immobilisations corporelles.

Basée sur la notion de patrimoine, la réalité « physique » d'une


immobilisation est liée à une réalité juridique.

Quelque soit l'activité, la structure et la politique de l'entreprise, le


dispositif de contrôle interne doit prévenir et détecter les risques par :
- Une organisation basée sur la séparation des tâches d'engagement de
réception, de conservation, de comptabilisation et de contrôle des
immobilisations ;

- Des inventaires physiques des immobilisations et leur


rapprochement avec les existants physiques.

b- Risques liés à l’exhaustivité des immobilisations

Les risques liés à l'exhaustivité des immobilisations se matérialisent par :


- L'entrée d'actifs non comptabilisée ;
- L'entrée d'actifs comptabilisés à tort en charges ;
- Sorties ou pertes fictives comptabilisées.

La non exhaustivité se traduit souvent par une minoration de la réalité


comptable des immobilisations par rapport à leur réalité physique et juridique.

Les sources de ces risques sont engendrées par l'incapacité des


procédures de contrôle à détecter ou prévenir le risque de non
• exhaustivité.

Ceci se matérialise souvent par les failles suivantes :


- Absence de procédure permettant le respect de la séparation
des exercices ;
- Absence de règles claires et préalablement définies de
distinction entre charges et immobilisations.

e- Risques liés à l'évaluation des immobilisations :


Les risques liés à l'évaluation des immobilisations sont appréhendés eu
égard au respect des principes, méthodes et règles de présentation comptables.

Ils se traduisent par des mouvements ou situations d'immobilisations:


- Mal évalués ;
- Comptabilisés dans la mauvaise période ;
- Comptabilisés dans le mauvais compte ;
- Mal totalisés ou centralisés.

Les sources de risques liés à l'évaluation des immobilisations découlent


souvent des situations suivantes :
- Absence de règles précises en matière de composition et de suivi
des coûts d'immobilisations acquises ou produites ;
- Inadéquation de la politique d'amortissement par rapport aux
durées de vie économique et aux taux d'usage dans le secteur
d'activité.

Il est à noter que si ces risques ne peuvent être complètement éliminés,


ils peuvent néanmoins être considérablement réduits en maîtrisant les sources
de ces risques.

2- Impact sur l’opinion de l'auditeur :

La planification de la mission doit permettre de maintenir le risque


d'audit à un niveau acceptable.

Le plan de révision doit tenir compte des risques analysés à ses


différents niveaux:
- Recensement des risques lors de la prise de connaissance ;
- Evaluation des risques du contrôle interne ;
- Evaluation du risque financier par un examen analytique ;
- Programme de contrôle adapté.

Le réviseur doit apprécier conjointement le seuil de signification et les


différents risques lors de la préparation du programme de révision et de la
détermination de la nature, du calendrier et de l'étendue des travaux de
révision qui sont appropriés au cas particulier de la mission.

Chapitre V : Normes comptables applicables aux


immobilisations corporelles.

1- Normes comptables internationales :


a Définitions :

Les immobilisations corporelles sont les éléments d'actif qui :

- Sont détenus par une entreprise soit pour être utilisées


dans la production ou la fourniture de biens et de
services, soit pour être louées à des tiers, soit à des fins
administratives ;

- Sont censées être utilisées sur plus d'un exercice.

L'amortissement est la répartition systématique du montant


amortissable d'une immobilisation sur sa durée d'utilisation estimée.

La durée d'utilisation est :

- Soit la période sur laquelle l'entreprise compte utiliser


une immobilisation amortissable ;

- Le nombre d'unités de production que l'entreprise compte


obtenir par la mise en œuvre de l'immobilisation
amortissable.

Le coût est le montant versé en espèces ou équivalent


d'espèces ou la juste valeur de toute autre contrepartie donnée pour
acquérir un bien au moment de son acquisition ou de sa construction.

La valeur résiduelle est le montant net qu'une entreprise compte


obtenir en échange d'un bien à la fin de sa durée d'utilisation après
déduction des coûts de cession prévus.
La juste valeur est le prix auquel un bien pourrait être échangé
entre un acheteur et un vendeur normalement informés et consentants,
dans une transaction équilibrée.

La valeur nette comptable est le montant pour lequel un actif


figure au bilan, déduction faite de l'amortissement.

La valeur récupérable est le montant que l'entreprise compte


tirer de l'usage futur d'un bien, y compris sa valeur résiduelle de cession.

b Objectifs :

L'objectif de la présente norme est de prescrire le traitement


comptable applicable aux immobilisations corporelles. Les questions
fondamentales concernant la comptabilisation des immobilisations
corporelles sont le calendrier de prise en compte des immobilisations, la
détermination de la valeur comptable ainsi que les charges
d'amortissement correspondantes à constater et la détermination et le
traitement comptable des autres réductions de la valeur comptable.

La présente norme fait obligation d'inscrire une immobilisation


corporelle à l'actif lorsque cette immobilisation satisfait à la définition et
aux critères de constatation retenus dans le cadre de la présentation et de
la présentation des états financiers.

c- Comptabilisation des immobilisations corporelles

Prise en compte des immobilisations corporelles :


8. Un élément des immobilisations corporelles doit être inscrit à l'actif lorsque :
• ~ II est probable que les avantages futurs associés à cette
immobilisation bénéficieront à l'entreprise ;
- Le coût de cette immobilisation pour l'entreprise peut être mesuré de façon
fiable.

Evaluation initiale des immobilisations corporelles :

15. Une immobilisation corporelle qui a qualité pour être comptabilisée parmi
les actifs doit être initialement évaluée à son coût.

16. Le coût d'une immobilisation corporelle est constitué de son prix d'achat,
y compris les droits de douane et taxes non récupérables, et de tous les frais
directs engagés pour mettre l'immobilisation en état de marche en vue de
l'utilisation prévue ; toutes les remises et rabais commerciaux sont déduits
pour le calcul du prix d'achat.

Dépenses postérieures :

24. Les dépenses postérieures relatives à une immobilisation amortissable


déjà prises en compte doivent être ajoutées à la valeur comptable du bien
lorsqu'il est probable que des avantages futurs, supérieurs au niveau de
performance initialement évalué du bien existant, bénéficieront à l'entreprise.
Toutes les autres dépenses ultérieures doivent être inscrites en charges de
l'exercice au cours duquel elles sont encourues.

Evaluation postérieure à la constatation initiale :

29. Postérieurement à sa constatation initiale à l'actif, une immobilisation


corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué de l'amortissement, sous
réserve des obligations figurant au paragraphe 56 demandant la réduction de la
valeur de l'actif à son montant récupérable.

30. Postérieurement à la constatation initiale à l'actif, une immobilisation


corporelle doit être comptabilisée à un montant réévalué, a savoir sa juste
valeur à la date de la réévaluation, moins tout amortissement cumulé à une
date postérieure. Les réévaluations doivent être faites avec suffisamment de
régularité pour que la valeur comptable ne diffère pas de façon significative de
la valeur qui serait déterminée en utilisant la juste valeur à la date du bilan.

Amortissement:

43. Le montant amortissable d'une immobilisation corporelle doit être


systématiquement réparti sur la durée d'utilisation de cette immobilisation.
La méthode d'amortissement utilisée doit refléter la manière dont les
avantages futurs liés à l'actif sont consommés par l'entreprise. La dotation
aux amortissements de chaque exercice doit être constatée en charge à moins
qu’elle ne soit incorporée dans la valeur comptable d'un autre bien.

Récupération de la valeur comptable :

56. La valeur comptable d'une immobilisation ou d'un groupe


d'immobilisations semblables doit être revue périodiquement afin de
déterminer si sa valeur récupérable n'est pas devenue inférieure à sa

valeur comptable. Lorsque tel est le cas, la valeur comptable doit être
ramenée à la valeur récupérable. Le montant de la réduction doit être
comptabilisé
immédiatement en charge, à moins qu'elle ne compense une réévaluation,
auquel cas doit être imputée aux capitaux propres.

Cessions et mises au rebut :

61. Une immobilisation doit être éliminée du bilan lors de sa cession ou


lorsque l'immobilisation est en permanence hors d'usage et que l'entreprise
n'attend plus d'avantages futurs de sa cession.

62. Les gains ou les pertes provenant du retrait ou de la cession d'une


Immobilisation amortissable doivent être calculés par différence entre les
produits de cession nets estimés et la valeur comptable de l'immobilisation et
doivent être constatés en produits ou en charges dans le compte de résultat.

Informations à fournir :

66. Les états financiers doivent mentionner, pour chaque catégorie


d'immobilisations corporelles :
•••'•- Les méthodes retenues pour déterminer la valeur comptable
brute. Lorsque plus d'une méthode a été employée ;
- Les méthodes d'amortissement utilisées ;
- Les durées d'utilisation ou les taux d'amortissement retenus ;
- La valeur comptable brute et l'amortissement au début et en
fin d'exercice ;
- Un rapprochement de la valeur comptable au début et en
fin d'exercice.
Les états financiers doivent également indiquer :

- Si, lors de la détermination du montant recouvrable des


immobilisations corporelles, les rentrées futures de fonds attendus
ont été actualisées ;

- L'existence et le montant des sûretés, servitudes et restrictions des


immobilisations corporelles données en nantissement de dettes ;

- La méthode comptable retenue pour les frais de remise en état


afférant aux immobilisations corporelles ;

- Le montant des dépenses engagées pour les immobilisations


corporelles en cours de production ;

- Le montant des engagements en vue de l'acquisition


d'immobilisations corporelles.
2. Normes comptables marocaines selon le C.G.N.C. :

a – Définitions

Les immobilisations comprennent tous les biens et valeurs destinés à rester


durablement sous la même forme dans l'entreprise. Les immobilisations
corporelles, même entièrement amorties, demeurent inscrites au bilan tant qu'elles
subsistent dans l'entreprise.

Les immobilisations corporelles sont inscrites au bilan pour leur


valeur d'entrée, qui correspond, selon le cas :
- à la valeur d'apport ;
- au coût d'acquisition ;
- au coût réel de production ;
- à la valeur vénale.

Le coût d'acquisition comprend le prix d'achat et les frais


accessoires d'achat (droits de douane, transit, transport...), à l'exclusion de
la TVA légalement récupérable et des frais d'acquisition des
immobilisations (Droits de mutation, Honoraires...) qui sont à inscrire en
immobilisation en non-valeur.

Le coût de production déterminé dans les comptes analytiques


ou à défaut par des calculs statistiques, comprend les charges engagées
pour la production de l'immobilisation, à savoir :
- Les matières et fournitures consommées ;
- Les charges directes de production ;
- Les charges indirectes de production dans la mesure où elles
peuvent être raisonnablement rattachées à la production de
l'immobilisation en question.

Les immobilisations corporelles sont évaluées à la clôture de


l'exercice à une « valeur actuelle » ; toutefois, les valeurs retenues pour les
biens amortissables doivent tenir compte des plans d'amortissement.

La valeur actuelle s'apprécie en fonction du prix du marché et de


l'utilité du bien pour l'entreprise dans une perspective de continuité de
l'exploitation. Il est, par conséquent, exclu d'évaluer un bien à sa valeur de
revente dans la mesure où il ne sera pas cédé dans un avenir proche.
Le CGNC prévoit qu'en l'absence de continuité d'exploitation, la
valeur actuelle doit tenir compte de la perspective plus ou moins proche de
cession, de liquidation de l'entreprise ou de la branche de l'entreprise
concernée.

La valeur comptable nette d'une immobilisation est :


- Soit la valeur d'entrée pour les immobilisations non
amortissables ;
- Soit la valeur nette d'amortissements pour les biens amortissables.

En vertu du principe de valorisation au coût historique, les plus-


values latentes existantes entre la valeur actuelle et la valeur d'entrée, ne sont
pas comptabilisées sauf en cas de réévaluation des immobilisations.

b- Comptabilisation des immobilisations corporelles

 Terrains :

Le PCGE a prévu les comptes suivants :

- Terrains nus : sans aucune construction ;


- Terrains aménagés : ou viabilisés ;
- Terrains bâtis : sur lesquels sont édifiés des constructions.
- Terrains de gisement : auxquels peuvent être rattachés les autres
terrains d'exploitation d'où l'entreprise extrait des matières et
fournitures destinées à la fabrication ou la vente.
- Agencements et aménagements de terrains : dépenses engagées dans
l'aménagement des terrains ;
- Autres terrains : tout autre terrain non compris dans les subdivisions
précédentes.

Les subdivisions du poste « Terrains » sont destinées à permettre


aux entreprises d'affecter leurs terrains selon leur destination.

Les terrains qui, par nature et sauf les cas exceptionnels (carrière,
gisements, sablières exploités) ne se dépréciant pas par le temps ou par
l'usage, ne peuvent pas faire l'objet d'amortissement, mais ils peuvent faire
l'objet de provision pour dépréciation en cas de dépréciation.

Par contre, leurs aménagements doivent donner lieu à un


amortissement dès lors que les dits aménagements ont, en raison de
l’importance des travaux effectués, le caractère de véritables installations et
se déprécient avec le temps et par l'usage.

Les frais d'acquisition des terrains (droits d'enregistrement, droits de


conservation foncière, honoraires et frais d'actes) sont à enregistrer en
immobilisation en non-valeur, avec amortissement à 100% la première année ou
étalée sur une durée maximale de 5 années.

 Constructions

Le poste « Construction » se subdivise comme suit :

-Bâtiments : Fondations et leurs appuis, murs, planchers, toitures ainsi


que les aménagements faisant corps avec eux ;
-Construction sur terrains d'autrui : constructions qui sont propriété de
l'entreprise mais édifiées sur des terrains ne lui appartenant pas ;
-Ouvrages d'infrastructure ; sont destinés à assurer les communications
sur terre, sous terre, par fer et par mer ;
-Agencements et aménagements des constructions : travaux destinés à
mettre les bâtiments en état d'utilisation ;
-Autres constructions.

Les taux d'amortissement admis par l'Administration fiscale en


matière de construction sont ;

- 4% pour les bâtiments à usage administratif ou d'habitation ;


- 5% pour les bâtiments à usage industriel ;
-10% pour les constructions légères ;
-10% pour les agencements et aménagements des constructions.

Les taux ci-dessus ne sont donnés qu'à titre indicatif et l'entreprise


peut, si ses conditions d'exploitation le justifient, adopter des taux différents
de ceux qui sont signalés ci-dessus à condition d'en justifier, bien sûr, le bien
fondé.

 Installations techniques, matériel et outillage :

Ce poste comprend les comptes suivants :


-Installations techniques : ce sont des unités complexe fixes d'usage
spécialisé, pouvant comprendre des constructions, des matériels ou
des pièces.
-Matériel et outillage: le matériel est constitué par l'ensemble des
équipements et machines. L'outillage est constitué par des
instruments.
-Emballages récupérables identifiables: sont susceptibles d'être
provisoirement conservés par les tiers et que l'entreprise s'engage à
reprendre dans des conditions fixées d'un commun accord (bouteilles
à gaz, citernes, fûts...).
-Autres installations techniques, matériel et outillage.

 Matériel de transport :

II comprend des véhicules et appareils servant au transport des


personnes, des marchandises, des matières premières et des produits sous
quelque forme que ce soit.

 Mobilier, Matériel de bureau et Aménagements divers :

Le PCGE a prévu les comptes suivants :


-Mobilier de bureau : meubles, tables, chaises, classeurs, fauteuils,
bureaux utilisés par les services de l'entreprise ;

-Matériel de bureau : machines et instruments tels que, les machines à


calculer ou à écrire, les photocopieurs ;
-Matériel informatique : unités centrales des ordinateurs, les terminaux,
les imprimantes... (à l'exclusion des logiciels) ;
-Agencements, installations et aménagements divers : il comprend
les agencements, installations et aménagements divers ne
concernant pas les terrains et les constructions ;
-Autres mobilier, matériel de bureau aménagements divers.

 Autres immobilisations corporelles :

Ce compte est à utiliser lorsque les spécificités des immobilisations


corporelles ne permettent pas leur inscription dans les autres comptes
d'immobilisations (Animaux, arbres...).

 •Immobilisations corporelles en cours :

Elles sont constituées par des immobilisations non achevées à la


clôture de l'exercice ou pour lesquelles des acomptes ou avances ont été
versés.

Du point de vue de leur origine, les immobilisations corporelles en


cours peuvent se scinder en deux groupes :

-Immobilisations créées par les moyens propres de l'entreprise


-Immobilisations qui résultent des travaux de plus ou moins longue
durée, confiés à des tiers.

Dès l'achèvement ou la réception des immobilisations concernées, le


compte « immobilisations corporelles en cours » est soldé par le débit du
compte approprié.

3- Tableau récapitulatif :

Les normes IASC Mémento Comptable


I - définition Les immobilisations Les immobilisations
corporelles sont les comportent tous les biens et
éléments de 1l'actif qui sont valeurs destinées à rester
détenus par l'entreprise soit durablement sous la même
pour les utiliser dans la forme dans l'entreprise
production ou la fourniture
de biens et de services, soit
pour être loués à des tiers,
soit à des fins
administratives
II – Les catégories Terrains,
d’immobilisations Terrains et constructions, Terrains, Constructions,
Machines, Installations techniques,
corporelles Navires, matériel et outillages, Matériel
Avions, de transport, Mobilier,
Véhicules à moteur, matériel de bureau et
Mobilier et aménagements divers, Autres
agencement, Matériel immobilisations
de bureau, corporelles (animaux,
La norme IAS ne s'applique arbres...), Immobilisations
pas aux éléments suivant : corporelles en cours
Forêts et ressources naturelles (immobilisations non
se renouvelant d'elles même, achevées à la clôture ou
Concessions minières, pour lesquelles des avances
prospection et extraction de sont versées).
minerai, de gaz, pétrole ou
autres ressources non
renouvelables.
III – Prise en compte Un élément des
des immobilisations immobilisations corporelles
doit être inscrit à l'actif
corporelles lorsque :
II est probable que les
avantages futurs associés à RAS
cette immobilisation
bénéficieront à l'entreprise,
Le coût de cette
immobilisation pour
l'entreprise peut être
mesuré de façon fiable
IV – La valeur initiale Une immobilisation qui a La valeur d'entrée : Les
des immobilisations qualité pour être immobilisations corporelles
comptabilisé parmi les actifs sont inscrites au bilan pour
corporelles doit être initialement leur valeur d'entrée qui
évaluée à son coût. correspond selon le cas : A
Coût d'achat : prix d'achat l'ensemble d'acquisition :
y compris les droits de comprend le prix d'achat et
douane et taxe non les frais accessoires d'achat
récupérables et

tous les frais engagés pour (droits de douanes, transit,


mettre l'immobilisation en état transport, montage à

de marche. A titre d'exemple, l'exclusion de la TVA


on peut citer l'ensemble de légalement récupérable et
préparation du site, les frais des frais d'acquisition des
d'installation, les immobilisations (droits de
commissions et honoraires mutation, honoraires et
d'architectes et d'ingénieurs. frais d'actes qui sont à
L'ensemble de production : inscrire en non-valeur).
même chose que PCG. L'ensemble de production :
comprend les charges
engagées pour la
production de
l'immobilisation à savoir :
Les matières et fournitures
consommables,
Les charges directes de
production,
Les charges indirectes de
production dans la mesure
où elles peuvent être
rattachées à la production
de l'immobilisation,
Le coût de production peut
exceptionnellement inclure
les frais financiers générés par
les capitaux empruntés pour
financer la fabrication de
l'immobilisation (si la durée
de production dépasse une
année
V. Cas particuliers Le coût d'une telle Elles sont comptabilisées à la
;Les immobilisation est évalué à la valeur actuelle du bien cédé
valeur vénale du bien cédé en contre partie
immobilisations
ajustée du montant de toute
corporelles acquises par soulte en espèce ou en
voie d'échange équivalent d'espèces
Achat à crédit Son coût correspond à un La valeur d'entrée est
des paiement comptant constituée par le prix versé
indépendamment des modalités
immobilisations de paiement
Le coût d'un bien détenu par Les immobilisations acquises
un preneur dans le cadre de par voie de « crédit bail » ne
contrat de location doivent figurer au bilan qu'à
Les immobilisations financement est déterminé en la levée de l'option d'achat.
fonction des principes fixés Elles sont inscrites pour le
acquises par voie de dans l'IASl7 prix résiduel fixé dans le
« crédit bail ». «comptabilisation des contrat de crédit-bail
contrats de location », c'est à
dire à la valeur vénale du
bien loué après déduction des

subventions et des avantages

fiscaux soit si elles sont


inférieures à la valeur
actualisée des paiements
minimaux exigibles en
vertu
du bail
La valeur d'entrées est
Les immobilisations La valeur comptable des égale au coût d'acquisition
acquises au moyen immobilisations corporelles ou de production.
de subvention peut être diminuée du La subvention figure au
d'investissement montant des subventions passif du bilan dans la
publiques rubrique des capitaux
propres assimilés.
Les dépenses postérieures
relatives à une Les dépenses courantes
immobilisation amortissable d'entretien préventif et les
déjà prise en compte doivent réparations constituent des
être ajoutées à la valeur charges, devant figurer en
comptable du bien lorsqu'il coût de l'exercice. Par
est probable que des contre les améliorations
avantages futures, supérieures significatives (substitution ou
Dépenses postérieures au niveau des performances perfectionnement d'éléments)
initialement évalués du bien
et les additions d'éléments
existant, bénéficieront à
qui accroissent la valeur et
l'entreprise.
la durée d'utilisation de
Toutes les autres dépenses
l'immobilisation concernée,
ultérieures doivent être
sont à immobiliser
inscrites en charges de
l'exercice au cours duquel
elles sont encourues.

Même chose
Postérieurement à sa La valeur comptable nette
constatation initiale, à des immobilisations est
l'actif, une immobilisation :
VI. Evaluation - Soit la valeur d'entrée
corporelle doit être
postérieure ; comptabilisée à son coût pour les
diminué de immobilisations non
l'amortissement amortissables.
- La valeur nette
d'amortissement pour
les biens amortissables

Autorisée simultanément - Autorisée


VII. Réévaluation : Elle s'applique à l'ensemble - Elle s'applique à
des biens de même l'ensemble des biens
catégorie d'une même catégorie
- Les immobilisations
- L'immobilisation doit corporelles sont évaluées à
être comptabilisée à la clôture de l'exercice à
son montant de une valeur actuelle - La
réévaluation qui valeur actuelle s'apprécie en
correspond à sa
fonction du prix du marché
juste valeur.
- Pour les et de l'utilité du bien pour
constructions et les l'entreprise dans une
terrains on parle de perspective de continuité
valeur de marché. d'exploitation.
- Pour les autres
immobilisations on
prend en
considération la
valeur de
remplacement.
Il n'est pas nécessaire de
renouveler les
réévaluations chaque année
mais elle est à pratiquer
avec une régularité
suffisante.
- Pour les biens
amortissables :
1 - consiste à faire - Lorsque la valeur de
apparaître les montants réévaluation n'est
réévalués des valeurs pas jugée
brutes et amortissements notablement
de telle sorte que la inférieure à la VNC,
valeur nette celle ci est referme
comptable soit égale à comme valeur
la valeur nette d'inventaire. Dans le cas
réévaluée contraire il y a lieu de
constituer un
amortissement
Deux 2- l'autre élimine les exceptionnel ou une
méthodes amortissements provision.
antérieurs et substitue la -Pour les autres biens, il y a
d'évaluation valeur nette réévaluée à lieu de constituer une
l'ancienne valeur brute provision pour le
comptabilisation des plus montant de la différence
ou moins values : constatée : La plus value
- Si VR < VC O moins générée par la
value comptabilisée réévaluation, intitulée
en charge écart de réévaluation,
- Si VR > VC => plus doit être inscrite dans un
value portée en capitaux compte de passif au
propres sans le libellé « bilan.
écart de réévaluation » Les écarts de réévaluation
ne peuvent comparaître des
pertes et ne sont pas
distribuables mais peuvent
néanmoins être incorporés
au capital.
VIII. Les amortissements:
C'est la constatation comptable de l'amoindrissement de la
valeur d'un élément d'actif avec le temps, l'usage, le
Définition changement technique ou tout autre cause dont l'effet est
jugé irréversible

Elle est soit : Elle est définie


conformément à la stratégie
- La période sur laquelle de renouvellement des
l'entreprise utilise une immobilisations de l'entreprise
immobilisation amortissable ou en fonction d'autres
Durée d'utilisation facteurs qui peuvent être,
Le nombre d'unités de par exemple, des limites
production que l'entreprise juridiques, légales ou
compte obtenir par la mise an contractuelles.
ouvre de l'immobilisation
amortissable.
Le choix de la méthode Les méthodes les plus
d'amortissement et usuelles sont :
l'appréciation de la durée * L'amortissement
d'utilisation d'une linéaire
immobilisation amortissable * L'amortissement
Méthode sont une affaire de jugement dégressif
d'amortissement d'où l'intérêt de les indiquer Et de manière exceptionnelle
dans l'annexe. l'amortissement progressif.
Les coefficients
- Méthode linéaire d'amortissement dégressif
- Méthode dégressive sont publiés par la loi de
finance de 1994
Méthode d'amortissement
basée sur la production.
- Une immobilisation
doit être éliminée du bilan
lors de sa cession ;
Les gains et les pertes
provenant du retrait ou de la Lors des cessions ou de
cession d'une immobilisation retraits, la valeur d'entrée
IX. Sortie des amortissable doivent être des biens sortis et les
immobilisations du calculés par différence entre amortissements
patrimoine ; les produits de cession nets correspondants sont à retirer
estimés et la valeur du bilan.
comptable de l'immobilisation
et doivent être constatés en
produits ou en charges dans
le compte de
résultat.
Chapitre I : Procédure d'audit des immobilisations corporelles.
1) Objectifs de la procédure de validation des comptes :

-Emettre une opinion indépendante sur les états financiers ;


-Identifier les faiblesses de contrôle interne et faire des
recommandations d'amélioration ;
-Attester la valeur patrimoniale d'une entreprise;
-Identifier les risques non quantifiés dans les états financiers (fiscaux,
juridiques, commerciaux).

2) Le contrôle physique :

L'objectif est de comparer les fichiers des immobilisations aux


existants.
Pour certain nombre de postes d'immobilisation, ce contrôle
présente peu d'intérêt. Pour les terrains, il existe un meilleur outil de
contrôle qu'est la confirmation par la conservation des hypothèques
ou du cadastre. Pour les bâtiments, la méthode présente davantage
d'intérêt mais elle est globale, c'est-à-dire que l'on pourra constater
que sur un emplacement donné, est bien érigé un bâtiment dont il est
fait mention dans les comptes. L'auditeur pourra tout de même se
faire une opinion sur la vétusté de l'équipement aussi visité et vérifier
si son utilisation entre dans le cadre de l'objet social.

L'observation physique ne pourra que difficilement être


pratiquée sur les agencements et installations qui, par définition,
constituent des immeubles par destination et sont difficilement
individualisables.

C'est surtout à la catégorie des biens meubles que pourra être


appliquée cette technique.
Le réviseur pourra effectuer deux contrôles : il partira du fichier des
immobilisations pour constater ensuite l'existence des biens. De même, il
notera, lors de la visite des locaux, les caractéristiques de certains
équipements choisis par lui et se fera présenter par la suite les fiches
comptables correspondantes.

Mais il faut reconnaître que cette technique de contrôle n'est


applicable que s'il existe un bon contrôle interne des immobilisations.

Ceci suppose une organisation appropriée dont les éléments


principaux sont :
- Une nomenclature des immobilisations ; -

- Un fichier des immobilisations comportant le numéro


de nomenclature et la localisation de l'immobilisation ;

- Des fichiers de mouvements d'immobilisations portant


l'autorisation du mouvement ;

- Des inventaires physiques périodiques effectués par


l'entreprise.

Il doit donc exister une véritable comptabilité des immobilisations


comme il existe une comptabilité matière.

L'auditeur peut effectuer ce contrôle en cours d'exercice et profiter


notamment d'un inventaire physique fait par l'entreprise.

Contrôles possibles :
- Vérifier l'inventaire physique des immobilisations : est-il signé par un
responsable, précise-t-il les éléments hors d'usage ? Les divers inventaires
sont-ils établis sur les lieux mêmes où se trouvent les matériels sans
omettre les éléments en cours de transport à la date de clôture de
l'exercice. Font-ils ensuite l'objet d'un récolement permettant d'effectuer un
rapprochement avec la comptabilité ?

- Rapprocher le fichier des immobilisations et les comptes d'immobilisations;

- Rapprocher l'inventaire des immobilisations et les comptes d'immobilisations;

- Vérifier que les immobilisations inscrites à l'actif sont bien la propriété de


la société ;

- Sonder le fichier pour vérifier les existants ;

- Effectuer une visite de l'entreprise (celle-ci ne pourra être le plus souvent


efficace qui si elle est assurée par une personne ayant les connaissances
technologiques appropriées ou en compagnie d'une telle personne);

- Identifier physiquement les existants et vérifier leur inscription au fichier.

3) La circularisation :
La circularisation est une procédure de révision habituelle qui consiste
à demander à des tiers ayant des liens d'affaires avec l'entreprise vérifiée
de confirmer directement au commissaire aux comptes des informations
concernant l'existence d'opérations, de soldes ou tout autre renseignement.
La circularisation permet d'avoir une confirmation extérieure des
soldes de tiers et donc valider les clients, les fournisseurs, les banques, les
provisions pour risques et charges et les dettes fiscales et sociales.

Qui circulariser ?
- Les clients : doivent être sélectionnés sur base de scope sur les
soldes de la balance auxiliaire ;
- Les fournisseurs : sélectionner les principaux sur la base des
mouvements créditeurs les plus importants, et non soldés, de
l'exercice ;
- Les avocats, les banques, les impôts directs et indirects, les
assurances, caisses de retraite, et CNSS, doivent être
circularisés intégralement

4) Organisation des papiers de travail :

Les papiers de travail qui alimentent les dossiers sont classes selon
un ordre préétabli, matérialisé par une codification séquentielle :
l'indexing.
Cette codification est standardisée de manière à permettre à toutes
personnes connaissant ou non le dossier, de trouver facilement et rapidement
les informations recherchées.

Les règles fondamentales :


- L'indexing doit être simple et facilement repérable sur les papiers de
travail (inscrit en rouge) ;
- Sa construction doit être logique ;
- Il doit permettre un repérage facile des travaux effectués ;
- Il doit suivre la logique du travail effectué ;
- Il doit respecter le principe de l'arborescence.

Le principe du cross index :

Le cross index permet :


- De relier des chiffres et des informations entre eux afin de
matérialiser les concordances et la cohérence des montants audités.
- De donner une origine aux chiffres utilisés ;
- D'indiquer l'endroit ou l'audit du montant ou de
l'information en cause est effectué.
- Lorsque le montant renvoie vers le détail, l'index du papier de
travail auquel est renvoyé le montant est inscrit en rouge à droite du
montant.
- Pour faire remonter un montant, l'index duquel provient le montant
est inscrit en rouge en dessous du montant.

5) La documentation demandée :
- Balance Générale ;
- Détail des acquisitions ;
- Détail des cessions ;
- Synthèse des amortissements ;
- Liste des immobilisations totalement amorties ;
- Pièces justificatives (Factures, Relevés bancaires, bon
de commande, bon de livraison...).
6) La procédure de validation :
a- Tableau de passage des immobilisations corporelles :

En vue de valider les valeurs brutes des immobilisations


corporelles à la clôture de l'exercice, un tableau de passage des
immobilisations corporelles brutes doit être fait comme suit :

Immobilisations corporelles brutes à l'ouverture


+ Acquisitions de l'exercice - Cession de l'exercice
= Immobilisations corporelles brutes à la clôture.

Les immobilisations corporelles brutes à l'ouverture doivent


être pointées aux papiers de travail de l'exercice précédent, ensuite il
s'agit de pointer les acquisitions et cessions de l'exercice au listing
des acquisitions et des cessions enfin les immobilisations corporelles
à la clôture sont à pointer à la Balance Générale de l'exercice clos.

b- Test sur les acquisitions / cessions :

Après avoir récupéré le détail des acquisitions et des cessions,


l'étape suivante consiste à pointer les montants les plus importants à
la facture de vente ou d'achat.

Il faut veiller à ce que le total des acquisitions / cessions


testées, soit supérieur à 80% du montant global des acquisitions /
cessions de l'exercice.

Pour les acquisitions, il faut valider :


- La comptabilisation hors taxe de celle-ci ;
- Le caractère immobilisable ;
- Le rattachement à l'exercice.

Concernant les cessions, L'amortissement des biens cédés doit être


pointé au listing des amortissements, la VNC et le prix de vente au compte de
produits et charges.

c- Test s sur les dotations :

En vue de valider les amortissements, le tableau suivant doit être construit


par catégorie d'immobilisations : , Pour chaque famille d'immobilisations
soumise au même taux d'amortissement:

Immobilisations brutes à l'ouverture


+ 1/2 des acquisitions

- 1/2 des cessions


- Immobilisations totalement amorties

Base de calcul des amortissements * Taux


d'amortissement

Amortissement théorique.
L'amortissement théorique doit être comparé par la suite aux
dotations aux amortissements calculer par le client. S'il y a une différence
significative, elle doit être rationalisée.

Le test de cohérence sur les amortissements consiste à déterminer


un taux de dépréciation moyen basé sur la durée de vie estimée (1/2
car on suppose que les acquisitions et les cessions ont été réalisés en
milieu d'année), ainsi qu'une base de calcul, en s'assurant de ne pas
prendre les immobilisations totalement amorties. Ensuite il s'agit de
comparer le montant d'amortissement trouvé avec l'amortissement
comptabilisé par le client. Enfin si des écarts significatifs sont constatés
il faudra les rationaliser.

d- Mémorandum de synthèse:

L'objectif recherché est de présenter, de façon synthétique, les


informations recueillies, concernant une rubrique ou un problème donné.
Le mémorandum est organisé comme suit :
- L'objectif du travail (Objectifs) ;
- La nature des travaux effectués (Work done) ;
- La synthèse des résultats des travaux (Findings) ;
- La conclusion sur la rubrique auditée (Conclusion).

L'intérêt pour le rédacteur est d'organiser sa pensée et de ne


communiquer que les points essentiels ; pour le lecteur, il permet
d'avoir rapidement une vue d'ensemble sur la rubrique.
Chapitre II : Cas pratique d'audit des immobilisations corporelles.

Programme de travail ; immobilisations corporelles

Objectifs:
S'assurer que :
- Les comptes d'immobilisations sont établis conformément aux
principes comptables généralement admis, notamment le principe du
coût historique ;
- Les acquisitions de l'année sont effectivement capitalisables et
représentent des actifs installés ou construits ;
- La durée d'amortissement et la méthode sont en accord avec la durée
de vie de l'immobilisation ;
- La date d'acquisition ou de mise en service est cohérente avec la
date de comptabilisation ;
- Les immobilisations cédées, détruites ou mises au rebut ont fait
l'objet d'un retrait des fichiers comptables d'immobilisations et que les
gains et pertes relatifs ont été enregistrés ;
- La dotation aux amortissements de la période n'est pas excessive et a
été calculée conformément aux méthodes de l'exercice précédent.
Documents à obtenir :

- La liste des acquisitions et des cessions de l'exercice ;


- Les pièces justificatives: factures d'achat, factures de vente, procès-
verbal de mise au rebut. ..
- Listing des immobilisations totalement amorties à la clôture de
l'exercice; Synthèse des amortissements.
Travail à faire :
1- Lead
2- Préparer un tableau récapitulatif des entées et sorties
d’immobilisations 3- Tester les acquisitions, et en vérifier le caractère
immobilisable
4- Tester les cessions en pointant les factures
5- Vérifier le calcul des plus / moins values sur cessions
d’immobilisations 6- Réaliser un test de cohérence sur les
amortissements
7- Mémorandum de synthèse.
En approchant mieux l’audit en 4ème année, grâce à la formation dispensée
à l’ISCAE et suivant un peu je dois l’avouer une tradition à l’ISCAE j’ai voulu
découvrir le monde professionnel de cette filière.

PriceWatrehouse Coopers étant un cabinet d’expertise dont la renommée


n’est plus à prouver, j’ai été convaincu qu’un stage en son sein répondrait
parfaitement à mes attentes.

Durant le stage, j’ai participé à plusieurs missions d’audit, sur chacune des
missions j’ai travaillé avec une équipe différente ce qui m’a permis d’assurer
une parfaite intégration dans le cabinet. J’ai également pu découvrir le
fonctionnement et l’organisation des différentes entreprises auditées, ainsi
qu’une pluralité des cas spécifiques propres à chacune d’elles.

Au terme de mon stage de fin d’études, je peux affirmer que le bilan est
positif, que les objectifs que je me suis fixés ont été atteint, en l’occurrence :

- Découvrir le milieu professionnel de l’audit

- Confronter mes connaissances et mes acquis

- Rapprocher la théorie et la pratique

- Transformer mes connaissances en « savoir-faire » concret.

- Maîtriser les principes, méthodes et techniques comptables.

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