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Rapport Mission Bras Droit

MISE EN PLACE D’UN DISPOSITIF DE QUALITE DANS UN


CABINET D’EXPERTISE-COMPTABLE

 Présenté et soutenu par : Mlle DIALLO Awa

 Préparé sous la direction de : Mr BERRADA

4ème année Parcours Grande Ecole

Parcours : FAC

Année universitaire 2020-2021

1
Table des matières
I. INTRODUCTION........................................................................................................................3
1.1 OBJETIF DU MEMOIRE.........................................................................................................3
1.2 METHODOLOGIE DE RECHERCHE...................................................................................3
1.2.1. L’exploitation de la documentation.............................................................................3
1.2.2 Les entretiens avec le personnel du cabinet....................................................................4
1.2.3 La participation à une mission d’audit...........................................................................4
II. DEFINITION DU CADRE DE REFERENCE.......................................................................5
2.1. Un cabinet d’expertise-comptable............................................................................................5
2.2. Le référentiel normatif de l’ordre des expert -comptable.................................................5
2.1.1 La responsabilité de l’équipe dirigeante du cabinet vis -à-vis de la qualité..............6
2.1.2 Le respect d’une règle déontologique..........................................................................6
2.1.3 Acceptation et maintien des missions..........................................................................6
2.1.4 Les ressources humaines..............................................................................................7
2.1.5 Surveillance du système de maitrise de la qualité......................................................7
III. PRESENTATION ET FONCTIONEMENT DU CABINET MARIAM BAH....................8
3.1 PRESENTATION DU CABINET MARIAM BAH...........................................................8
3.1.1 Les missions du cabinet................................................................................................8
3.1.2 Les ressources humaines du cabinet............................................................................9
3.2 Fonctionnement du cabinet..................................................................................................9
3.2.1 La responsabilité de l’équipe dirigeante.....................................................................9
3.2.2 Les règles déontologiques.............................................................................................9
3.2.3 L’acceptation et maintien des missions.....................................................................10
3.2.4 Les ressources humaines............................................................................................10
3.2.5 La surveillance de la qualité du référentiel des normes...........................................10
3.2.6 La démarche du cabinet lors des missions................................................................11
IV. LE CABINET ET LE REFERENTIEL DES NORMES.....................................................11
4.1. Le respect des normes référentielles..................................................................................11
4.2. Le non-respect du référentiel.............................................................................................11
4.3. Propositions de solutions....................................................................................................12
4.4. Surveillance du système.....................................................................................................13
V. CONCLUSIONS.........................................................................................................................13
LES ANNEXES..................................................................................................................................15
ANNEXE 1 : Déclaration d’indépendance de Mr/ Mme/ Mlle.......................................................16
ANNEXE 2 : QUESTIONNAIRE D'ACCEPTATION D'UN NOUVEAU MANDAT (EXTRAIT)
.............................................................................................................................................................17

2
3
I. INTRODUCTION
Dans le cadre du suivi de la gestion technique et financière des entreprises privées ou
publiques, des projets de développement, qu’ils financent, l’Etat et ses Partenaires Techniques
et Financiers (PTF) (Banque Mondiale, Banque Africaines de Développement, Agence
Française de Développement, etc.), exigent leur audit afin de s’assurer de leur bon
fonctionnement et si les fonds alloués, sont utilisés selon les règles et procédures établies en la
matière. Et pour le suivi de la gestion de ces fonds, l’Etat et les PTF, d’une manière courante,
sollicitent les structures dénommées « Cabinet d’Expertise-Comptable » pour effectuer les
audits en leurs noms.
Inscrite à l’Ecole Supérieure de Commerce et des Affaires (ESCA) de Casablanca, où je
prépare un Master en « Finance, Audit et Contrôle de Gestion », j’ai pour objectif d’ouvrir,
dans le futur, un cabinet d’expertise-comptable où d’y travailler. La préparation du présent
mémoire sur la « Mise en place d’un dispositif de qualité dans un cabinet d’expertise-
comptable » me permettra, de savoir quelles dispositions sont à envisager pour le bon
fonctionnement d’un cabinet d’expertise-comptable selon les standards reconnus en la
matière.
Mais, vu qu’au Mali, les professionnels ont tendance à négliger certains facteurs, dont, la
qualité des services offerts qui a un grand impact positif sur leurs prestations, c’est dans
l’optique de comprendre les manquements à ce niveau et tenter de proposer des solutions, que
je me suis orientée vers ce choix de problématique.
1.1 OBJETIF DU MEMOIRE
L’objectif du mémoire est la « Mise en place d’un dispositif de qualité dans un cabinet
d’expertise-comptable » en vue d’une amélioration de sa gestion.
Pour l’atteinte de cet objectif, c’est la démarche décrite en dessous qui a été suivie.
1.2 METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Dans le cadre du présent mémoire, pour l’atteinte de l’objectif, on a procédé par :
 L’exploitation de la documentation,
 Des entretiens avec le personnel du cabinet ;
 La participation à des missions d’audit.
I.2.1. L’exploitation de la documentation
Comme le mémoire porte sur la mise en place d’un dispositif de qualité dans un cabinet
d’expertise-comptable, il était indispensable de définir un référentiel standard de qualité
reconnu à partir duquel, l’on peut se référer pour se faire une idée de la manière dont un
cabinet fonctionne, mène ses activités et faire des propositions en vue de son amélioration.
Pour ce faire, on a procédé à une revue de la documentation traitant d’un cabinet d’expertise-
comptable et de la mise en place d’un dispositif de qualité autour du cabinet.
Ainsi, d’après les documents consultés, pour ce qui concerne un « Cabinet d’Expertise -
Comptable », au Mali, selon la loi qui régit la profession, il est indiqué que sa mission est de «
réviser et d’apprécier les comptabilités des entreprises et organismes auxquels il n’est pas lié
par un contrat de travail. Il est également habilité à attester la régularité et la sincérité des états

4
financiers de synthèse requis des entreprises par des dispositions législatives et règlementaires
en vigueur »1

Tout comme dans les autres pays, au Mali, un Cabinet d’Expertise-Comptable doit être créé
ou géré par un expert-comptable inscrit à l’ordre des experts-comptables et qui a prêté
serment2.

En ce qui concerne l’exercice d’une mission d’audit, dans le souci d’encadrer la profession,
un « Référentiel d’Audit Comptable et Financier » a été produit par les autorités maliennes 3,
et un au niveau international « le référentiel normatif de l’ordre des expert comptables ».
Le premier document, qui traite de l’éthique et de la déontologie, conclut que « les principes
et les règles régissant l'éthique s'applique à l'ensemble des auditeurs et inspecteurs, privés ou
publics, lorsque leur lettre de mission les invite à contrôler une administration, une collectivité
territoriale, un établissement public ou un organisme de droit privé recevant des financements
de l'Etat ». De ce fait, le document précise, que c’est tout en prenant en compte, les principes
retenus par nombre de codes internationaux (l’intégrité, l’indépendance, l’impartialité,
l’objectivité, la compétence et la confidentialité), il est le référentiel au Mali, pour tous les
professionnels publics ou privés intervenant dans les missions d’audit au Mali. Ce code
d’éthique et de déontologie se propose d’offrir un cadre commun de référence aux auditeurs
définissant les règles et principes de comportement à adopter dans l’exercice de leur
profession.
Comme l’ont indiqué ses auteurs, ce référentiel national s’est inspiré du référentiel
international qui est « le référentiel normatif de l’ordre des expert comptables.

Dans le but de s’informer sur les missions menées par le cabinet où le stage a été effectué
d’une part et de la manière dont elles se réalisent d’autre part, des entretiens ont eu lieu avec
son personnel.

I.2.2. Les entretiens avec le personnel du cabinet


Pour mieux comprendre le mode de fonctionnement du cabinet et le situer par rapport à
l’application des normes de qualité professionnelles, nous avons effectué des entretiens avec
le personnel de la structure. Ces entretiens ont ainsi permis de savoir qu’au niveau du cabinet,
la qualité est un élément important et ce qui est entrepris à son niveau pour que le personnel
exécute les missions selon les règles déontologiques (voir la liste des personnes rencontrées
au CMB en annexe.)
I.2.3. La participation à une mission d’audit
Au cours de mon stage, j’ai eu à participer à une mission, de commissariat aux comptes,
menée au niveau d’une structure privée, et j’avais pour tâche le contrôle des comptes de
charges.
Après une prise de connaissance générale de l’entité (statut juridique, structure de l’entreprise,
système comptable utilisé etc), le travail consistait entre autres à vérifier la véracité des
montants des comptes de charges les plus significatifs. Cette vérification se traduisait par le

1
Rep. du Mali. 2009. « Référence d’audit comptable et financier ».
2
Rep. du Mali. 2009. « Référence d’audit comptable et financier ».
3
Rep. du Mali. 2009. « Référence d’audit comptable et financier ».

5
contrôle de toutes les pièces justificatives des opérations tout en relevant les manquements
constatés.
A la fin, une synthèse des travaux est effectuée et sera mentionnée dans le rapport final après
vérification du superviseur.
La participation à une mission sur le terrain m’a permis d’une part de comprendre comment le
cabinet effectuait ses missions et d’autre part de faire un rapprochement entre les données
contenues dans le manuel de procédure et celles du terrain.

II. DEFINITION DU CADRE DE REFERENCE

2.1. Un cabinet d’expertise-comptable


En se référant aux différents documents consultés, il peut être retenu qu’un « Cabinet
d’expertise-comptable », est une structure qui a pour mission « de tenir, de surveiller et
d'arrêter la comptabilité des entreprises et des associations et d'en attester la régularité et la
sincérité auprès des tiers ».

Ils effectuent également des missions de conseils en matière de fiscalité, de droit légal, de
droit social, juridique, comptable, voir dans certains cas, patrimonial. Il interviendra dans des
missions de création, de développement ou de transmission d’entreprise4.

Comme dans les autres pays, au Mali, selon la loi, un cabinet d’expert-comptable doit être
dirigé par un expert-comptable, agréé inscrit à l’l’ordre de la profession.

Dans le cadre de l’exercice de sa profession à travers son cabinet, l’expert-comptable doit


suivre un code qui réglemente ses missions d’audit, de contrôle et de conseils auprès des
entreprises.

II.2. Le référentiel normatif de l’ordre des expert -comptable


Le métier de l’expertise comptable est soumis à des réglementations rigoureuses à tel point
que l’on doit prêter serment avant d’exercer. Les professionnels de ce métier font face à de
lourdes responsabilités en attestant de la régularité et de la sincérité des comptes de leurs
clients.
En effet tout cabinet d’expertise doit être en mesure de contrôler la qualité des services qu’il
offre, ce qui exige de disposer en permanence d’une organisation efficace capable de
satisfaire au mieux sa clientèle tout en respectant les normes professionnelles.
L’objectif est de s’assurer d’une part que les professionnels exercent au niveau du cabinet
respectent leur obligations déontologiques et d’autre part que les missions sont effectuées
selon les normes en vigueur.
C’est pour répondre à cet objectif, que sur le plan international et au niveau des pays, à travers
les ordres dont ils relèvent, qu’il a été élaboré un outils dénommé « référentiel normatif de

4
(Alapini, (R). 2020 « Comment assurer la gestion interne d’un cabinet », In le MAG

6
l’ordre des expert -comptable ». Le référentiel normatif des experts-comptables est un
document recensant un certain nombre de normes et de bonnes pratiques, dans l’objectif
d’encadrer la profession.
Et en se référant à ce document qui exige l’adoption de normes et de bonnes pratiques, chaque
cabinet doit élaborer et mettre en place un dispositif de qualité lors de ses prestations au
niveau de ses clients (entreprises, sociétés, projets de développement, etc.).
Parmi toutes les normes que les entreprises peuvent mettre en place, en tenant compte de
notre problématique, nous allons nous référer à la norme professionnelle de maîtrise de la
qualité décrite en dessous. Nous nous référons à cette norme, car elle traite des obligations
d’une structure d’exercice professionnel concernant son système de maîtrise de la qualité.
La mise en place de ce système permet à une structure de se conformer aux normes
professionnelles et obligations légales tout en adaptant les interventions à tout type de
circonstance. Et le système adopté, le réalise à travers :
 La qualité de l’équipe dirigeante ;
 Le respect d’une règle déontologique ;
 La liberté de refuser ou d’accepter une mission ;
 Les ressources humaines et ;
 La surveillance du dispositif.

2.1.1 La responsabilité de l’équipe dirigeante du cabinet vis -à-vis de la


qualité
Les dirigeants et l’ensemble des professionnels du cabinet doivent mettre en place des valeurs
communes qui figureront dans le manuel de contrôle qualité. Par exemple, ils peuvent miser
sur la mise en place d’une culture interne reposant sur la qualité considérée comme facteur
primordial de la réalisation des missions5.
Les dirigeants doivent également veiller à ce que les responsables en charge de la gestion du
système qualité aient l’expérience et les compétences requises ainsi que l’autorité nécessaire
pour la réalisation de cette tâche6.
2.1.2 Le respect d’une règle déontologique
La crédibilité des prestations fournies par les professions comptables est en grande partie
basée sur l’indépendance et l’objectivité. C’est pourquoi le respect des règles déontologiques
exige entre autres que l’entité et l’ensemble de son personnel maintiennent leur indépendance
vis-à-vis des clients en toute circonstance7.
Le code de l’International Ethics Standards Board for Accountants (IESBA) énonce des
situations et des types de relations constituant des dangers à l’indépendance à savoir : l’intérêt
personnel ; l’autocontrôle ; la représentation ; la familiarité et l’intimidation.
2.1.3 Acceptation et maintien des missions

5
“Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-21“, Normes ISQC18, Ref. Par. A4 et A5.
6
“Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-21“, Normes ISQC19, Ref. Par. A6.
7
“Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-21“, Normes ISQC21.

7
L’acceptation d’une nouvelle mission ou le maintien de certaines missions peuvent affecter
négativement un cabinet. En prévention de cet impact négatif sur l’image du cabinet, la
structure doit s’assurer que les missions ne sont acceptées et maintenues que lorsque :
 Elle dispose des capacités (compétences, temps et ressources) nécessaires pour les
réaliser8 ;
 Les données de la mission ne donnent pas lieu à un constat de manque d’intégrité du
client 9;
 Les règles et procédures mises en place permettent à la structure d’aisément décider
d’accepter une mission, et au cas où un incident se produit au cours de la dit mission
de la maintenir (en apportant les corrections requises) ou pas10.
2.1.4 Les ressources humaines
La structure doit posséder des dispositifs lui assurant d’avoir le personnel technique adéquat
(que ça soit en termes de nombre ou de qualification 11). Et l’affection de ce personnel sur les
missions se fera de tel sorte que :
 Les références du responsable de mission soient communiquées aux clients12;
 Le responsable de mission désigné possède les capacités nécessaires pour la réalisation
de celle-ci et que ses responsabilités lui soient clairement exposées13.

2.1.5 Surveillance du système de maitrise de la qualité


L’ensemble du système de maîtrise de la qualité doit faire l’objet de suivi afin de s’assurer de
son bon fonctionnement, de sa compatibilité et de sa pertinence. Pour ce faire la structure doit
entreprendre :
 Un suivi et un contrôle périodique du système de la qualité14 ;
 Une délégation de la mission de surveillance à des personnes disposant des capacités
requises (compétences, expériences et autorités)15;
 Une séparation entre les personnes en charge d’une mission et celles en charge de son
contrôle16.
Une fois l’évaluation du système terminé, on doit mettre en évidence les manquements
constatés et déterminer s’ils ne remettent pas en cause la qualité du système et/ ou s’ils sont
ponctuels ou importants. Les manquements ainsi relevés et les actions correctives s’y
rattachant seront communiquées aux personnes concernées pour correction.
Au regard des missions qu’un cabinet doit mener et des normes auxquelles, il doit se référer
dans ses interventions (audit, certification des comptes, etc.), il est indispensable de pendre
connaissance avec le cabinet « Mariam Ba » où le stage a été mené.

8
“Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-21“, Normes ISQC26, Ref. Par. A18.
9
“Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-21“, Normes ISQC26, Ref. Par. A19.
10
“Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-21“, Normes ISQC27.
11
“Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-21“, Normes ISQC29.
12
“Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-21“, Normes ISQC30.
13
“Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-21“, Normes ISQC30, Ref. Par. A31.
14
“Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-21“, Normes ISQC48.
15
“Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-21“, Normes ISQC48.
16
“Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-21“, Normes ISQC48, Ref. Par. A64-A5, A68.

8
III. PRESENTATION ET FONCTIONEMENT DU CABINET MARIAM BAH

3.1 PRESENTATION DU CABINET MARIAM BAH


Le Cabinet Mariam BAH (CMB) est un cabinet d’Audit, d’Expertise-Comptable et de
Conseils créé depuis 1988 et inscrit à l'Ordre National des Experts Comptables et Comptables
Agréés (ONECCA) du Mali et du Sénégal. De plus le cabinet est reconnu par les Ministères
des Finances du Mali et du Sénégal pour signer l’audit des sociétés du secteur parapublic. Le
cabinet est dirigé par sa promotrice qui est détentrice d’un diplôme d’Expert-Comptable 17.
Au niveau de sa composition, le Cabinet comprend trois (03) départements principaux :
 L’audit et le commissariat aux comptes ;
 L’expertise comptable ;
 Le conseil en organisation.

Au niveau sous-régional, le CMB est implanté à travers deux bureaux au Sénégal et au Mali.
Ses principaux partenaires sont le Cabinet International RSM (Tunisie) et le Cabinet
SOFIREX-SARL (Dakar).

Depuis plus de vingt ans d’existence, le Cabinet Mariame BAH réalise des missions d’audit
contractuel avec notamment des partenaires techniques et financiers du Mali et du Sénégal
(Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement, la Coopération Allemande, CARE
International, Caisse Française de Développement, USAID, Union Européenne, etc.) et au
niveau des entreprises publiques, parapubliques et des sociétés.
3.1.1 Les missions du cabinet
Pour ses interventions, le Cabinet Mariam BAH s’est donné pour missions :
 L’audit financier et comptable des comptes ;
 L’audit des états certifiés des dépenses ;
 Le recrutement et la formation du personnel comptable ;
 L’audit technique des travaux réalisés ;
 L’élaboration des du manuel de procédures administratives, financières et
comptables ; etc.
Les interventions du cabinet couvrent principalement trois domaines :
 Audit et Commissariat aux Comptes 50% du Chiffre d’affaires
 Conseil 35% du Chiffre d’affaires
 Expertise comptable 15% du Chiffre d’affaires

17
CMB .2020. « Présentation du Cabinet Mariam Bah ».

9
3.1.2 Les ressources humaines du cabinet
Les missions du Cabinet Mariam Bah sont exécutées par une équipe disposant de
qualifications requises et de bonnes expériences (voir tableau ci-dessous).
Tableau : Personnel du Cabinet Mariam Bah
Statut Nombre Qualification
Gérant 1 Expert-Comptable
Directeur de mission 1 Auditeur diplômé
Responsable de mission 3 Auditeur diplômé
-Maîtrise en Gestion (3)
Assistant 6 -Brevet de Technicien
Supérieur (3)
3 -Maitrise en gestion (2)
Stagiaires des écoles
-DESS (1)
Personnel administratif 2 Secrétariat

Lors de l’exécution de certaines missions, le CMB fait recours à des consultants pour
compléter son équipe.
Selon le cabinet, cette équipe se caractérise par :
 Une unicité de direction des équipes ;
 Un recrutement opéré selon des critères éprouvés ;
 Une formation réalisée selon un plan intégrant les attentes spécifiques des
collaborateurs18.

Elle se caractérise également par la stabilité de l’encadrement (directeurs et chefs de mission)


qui permet de capitaliser l’acquis technique et relationnel issu des missions successives. A
cette équipe, le cabinet mobilise un corps d’intervenants exerçant durablement en Afrique de
l’Ouest le métier d’auditeur et d’expert conseil, et connaissant bien les métiers de ses clients 19.
3.2 Fonctionnement du cabinet

3.2.1 La responsabilité de l’équipe dirigeante


Comme indiqué plus haut, le CMB est dirigé par une équipe disposant de qualifications
requises et de bonnes expériences et qui se caractérise également par la stabilité de
l’encadrement (directeurs et chefs de mission) qui permet de capitaliser l’acquis technique et
relationnel issu des missions successives (CMB, 2020).
Mais, bien que la qualité soit une exigence au niveau du CMB, il n’existe pas à son niveau un
manuel de contrôle qualité à la disposition de tous.

18
CMB .2020. « Présentation du Cabinet Mariam Bah ».
19
CMB .2020. « Présentation du Cabinet Mariam Bah ».

10
3.2.2 Les règles déontologiques
Pour l’application des règles déontologiques, selon le document qui fait une présentation du
CMB, dans ses interventions, ce dernier informe qu’il « applique les normes d’exercices
professionnels définis dans l'espace UEMOA qui sont conformes dans sa substance aux
normes internationales ISA20 »
En outre, étant inscrit à « l’Ordre des Experts-comptables du Mali », pour l’exercice de la
profession, la promotrice du CMB a prêté serment devant la Cour d’Appel en ces termes : « je
jure d’exercer ma profession avec conscience et probité et faire respecter la loi dans mes
travaux » (voir Article 21 de la loi en annexe…). Avec cette déclaration de serment, il peut
être dit, que le CMB mène ses activités conformément à la déontologie édictée par la loi.
En dehors de cette loi, le CMB a élaboré une « Déclarations d'Indépendance de Bah Mariame
Sanoko » que le cabinet signe avant toute mission d’audit au niveau de tout client (entreprise,
société, projet de développement, etc.).
Au niveau de cette déclaration, il est stipulé, que le CMB va respecter les règles
d'incompatibilité applicables à l’exercice de la mission d’audit. Dans, cette déclaration que le
CMB signe avant toute mission, il est fait part de son indépendance vis-à-vis de son client, car
il n’existerait aucun lien de parenté ni de sa part, d’un membre de sa famille ou employé avec
le client (voir annexe...).
3.2.3 L’acceptation et maintien des missions
Avant l’acceptation de toute mission le cabinet dispose d’un fichier contenant une série de
question (voir annexe) permettant d’évaluer le degré de risque lié à cette dernière. Suite aux
résultats obtenus, le cabinet décide d’accepter ou non l’intervention.
Ils peuvent suspendre une mission en cours d’exécution lorsque l’intégrité du client est remise
en jeu (par exemple lorsque ce dernier communique de fausses informations dans la phase de
prise de connaissance, ou encore lorsque le client ne dispose d’aucune pièce justificative de
ses opérations).
3.2.4 Les ressources humaines
En termes de ressource humaine, le cabinet dispose d’assez de personnel pour l’exercice
correcte de la profession. Cependant il n’y a pas de dispositif de formation continue leur
assurant la qualité de ce personnel. L’affectation du personnel sur les missions se fait, pour les
projets selon les propositions, et pour le commissariat aux comptes selon les compétences (qui
est basées sur l’ancienneté).
Avant le début de chaque intervention, le cabinet procède à une phase de planification dans
laquelle la tâche de chaque intervenant est définie, la prise de connaissance de l’entité et la
préparation des dossiers de travail sont effectuées. Ce système permet de faciliter la phase
d’exécution et garantir la qualité de la prestation.

20
CMB .2020. « Présentation du Cabinet Mariam Bah ».

11
3.2.5 La surveillance de la qualité du référentiel des normes
Le suivi du système de qualité est effectué à distance par l’expert-comptable, qui est basée au
bureau de Dakar, après chaque intervention. Car, c’est elle qui effectue les dernières
observations sur tous les travaux effectués par le bureau de Bamako.
3.2.6 La démarche du cabinet lors des missions
Comme, c’est au niveau du département « Audit et de Commissariat aux comptes » que j’ai
effectué mon stage, nous allons décrire son intervention lors des missions d’audit afin de
pouvoir l’apprécier.
Dans sa démarche lors des missions d’audit, le cabinet procède par :
 La prise de connaissance de l’entreprise ;
 L’évaluation de son contrôle interne ;
 Le contrôle des comptes ;
 Les conclusions et recommandations au niveau chaque rubrique.
A la fin de la démarche de l’audit, à la suite de leurs contrôles respectifs, une conclusion est
tirée sur la gestion de chaque rubrique et des recommandations formulées en vue leur
éventuelle amélioration.
En conclusions, selon les responsables du CMB, cette démarche d’audit est menée
conformément aux règles d’éthique et de déontologie qui existent au niveau du cabinet. Et
selon leur vision, cette démarche permet de garantir la sincérité des comptes.

IV. LE CABINET ET LE REFERENTIEL DES NORMES

4.1. Le respect des normes référentielles


Au cours de mon stage, il a été constaté que certaines normes sont respectées au niveau du
CMB. Elles portent sur :
 La déontologie ;
 L’emploi d’un personnel compétent pour l’exercice des prestations ;
 Le refus de certaines missions, si le client ne répond pas aux critères.

4.2. Le non-respect du référentiel


La prise de connaissance du fonctionnement du cabinet a révélé quelques points
d’amélioration à savoir :
Le nombre de personnel qualifié est assez faible au sein de l’entité et cela peut, tout d’abord,
entrainer un ralentissement du traitement des dossiers. En effet certains assistants lors de
l’exécution de leurs tâches peuvent passer plusieurs jours sans bénéficier de
l’accompagnement d’un superviseur. Le risque serait que si le travail de l’assistant contient
des manquements, il y aurait eu une perte de temps et donc des possibilités de ne pas respecter
les délais préalablement prévus. Ensuite, ce déficit de personnel qualifié fait que celui-ci se
retrouve avec une très grande charge de travail, comme par exemple effectuer plusieurs
missions simultanément, ce qui conduira à un manque d’efficacité sur certaines missions.

12
Le mode de recrutement est aussi un facteur à revoir ; en effet la plupart des personnes au sein
du cabinet ont été recruté car elles ont directement ou indirectement un lien avec la gérante. Et
cela peut entrainer souvent le recrutement de personne ne disposant pas des qualifications
adéquates et rendre difficile leur licenciement en cas de problème.
L’encadrement et la formation du personnel est un point à améliorer malgré l’organisation de
séance de formation chaque année. En effet, bien qu’il existe plusieurs manuels de procédure
mis à la disposition de tous, seul un nombre limité de personnel s’y réfère pour l’exécution
des tâches. Cela est dû souvent au fait que ces personnes n’ont pas été initiées à une
méthodologie de travail appropriée dès le départ.
Au cours de mes entretiens, j’ai noté que l’affectation sur les missions ne se faisait pas selon
la spécialité de chacun. Par exemple un auditeur de formation peut se retrouver à effectuer de
l’assistance comptable ou inversement un comptable à faire de l’audit. La conséquence est
qu’il y aura une perte de temps pour leur initiation ou un encore un manque d’inefficacité de
leur part.
Le point un peu sensible au niveau de la structure est le statut des collaborateurs. En effet la
majorité des intervenants au sein du cabinet n’ont pas de contrat (quel que soit sa nature). Ce
phénomène entraine un manque de motivation de la part de ces derniers dans le travail ce qui
impactera négativement la qualité des services. Cela peut également entrainer une perte de
bons éléments ou donner une mauvaise réputation à la structure.
La surveillance du système de maitrise qualité est effectuée par une seule personne pour
toutes les missions et à distance. Une évaluation manquera toujours de pertinence lorsqu’elle
est effectuée à distance, car le contrôle sera basé uniquement sur les informations transmises
par le système qui fait l’objet du contrôle.
La plupart de ces points sont des problèmes managériaux auxquels on va proposer des actions
afin de corriger ces manquements et permettre à l’entité de se conformer un peu plus au cadre
de référence définis plus haut.
4.3. Propositions de solutions
Rôle de la direction
La création d’une culture interne fondée sur la qualité passe par la mise en œuvre de nombreuses
actions.

 Avant tout, la direction doit créer une politique qualité en adéquation avec la stratégie globale
de l’organisation ;
 Ensuite, procéder à la diffusion de messages mettant l’accent sur entre autres, l’importance de
travailler sous les directives des normes professionnelles tout en respectant les obligations
légales. Ces messages peuvent être diffusés à travers des formations, réunions, notes internes
etc.
 Enfin, la direction devra procéder régulièrement à une revue générale du système afin de
s’assurer de son respect, de sa pertinence et de son efficacité.
Ressources Humaines
En termes de ressources humaines, les actions à entreprendre pourraient être :

 De mettre en place un système permettant d’identifier un besoin en personnel ;

13
 Mettre en place un dispositif de recrutement (par exemple test ou entretien d’entrée) ;
 Initiation du personnel arrivant à la politique interne mis en place et faire un suivie continu ;
 Effectuer une séparation des fonctions et une affectation des personnels selon la qualification
et la spécialité de chacun ;
 Mettre à la disposition de tout le personnel les moyens nécessaires pour l’accomplissement de
leurs tâches. Pour plus de facilité optimiser l’organisation interne pour l’usage de ses moyens.
 Pour pallier au problème de statut des collaborateurs et éviter des charges de personnel trop
lourdes, le cabinet peut miser sur un système de personnel vacant. C’est dire garder un certain
nombre de personnel clé indispensable, et périodiquement (1 ou 2 fois par an) organiser des
séances de recrutement pour avoir le personnel manquant. Ensuite prendre le temps et les
moyens de les encadrer et travailler avec ces derniers jusqu’à la prochaine séance de
recrutement. Et pour les plus performants offrir une gratification (contrat, prime ou
opportunité). Ce système aura pour avantage de faire une économie en termes de coût et de
conférer au cabinet une très bonne réputation.
4.4. Surveillance du système
Un suivie et un contrôle efficace requiert la présence des personnes qui en ont la responsabilité. De ce
fait, soit on initie le personnel sur place pour l’exécution de la tâche, soit on fait appel à des
prestataires externes.

Pour finir, toutes ces recommandations nécessitent une chose indispensable pour leur mise en
place et leur maintien, c’est la venue régulière de la gérante.

V. CONCLUSIONS
En somme le choix de cette problématique et le stage effectué dans une structure d’audit
m’ont été très bénéfique car, ils m’ont permis de :
 Prendre connaissance d’un certain nombre de normes indispensables pour l’exercice
du métier d’expertise-comptable ;
 Avoir une idée claire sur le fonctionnement un cabinet comptable,
 Acquérir une expérience professionnelle, grâce notamment à la participation aux
missions sur le terrain et enfin le rapprochement effectué entre la référence et le
fonctionnement m’a permis de prendre conscience de certains manquements souvent
courants dans les cabinets et donc de pouvoir les éviter dans le futur.

14
REFERENCES

Alapini, (R). 2020 « Comment assurer la gestion interne d’un cabinet », In le MAG.

CMB .2020. « Présentation du Cabinet Mariam Bah ».


Rep. du Mali. 2009. « Référence d’audit comptable et financier ».

Ordre des Experts-Comptables. (2020). “Référentiel normatif de l’ordre des experts-


comptables 2020-21“. Normes ISQC18. Ref. Par. A4 et A5.

Ordre des Experts-Comptables “Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-


21“, Normes ISQC19, Ref. Par. A6.

Ordre des Experts-Comptables, “Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-


21“, Normes ISQC21.

Ordre des Experts-Comptables, “Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-


21“, Normes ISQC26, Ref. Par. A18.

Ordre des Experts-Comptables, “Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-


21“, Normes ISQC26, Ref. Par. A19.

Ordre des Experts-Comptables, “Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-


21“, Normes ISQC27.

Ordre des Experts-Comptables, “Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-


21“, Normes ISQC29.

Ordre des Experts-Comptables, “Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-


21“, Normes ISQC30.

Ordre des Experts-Comptables, “Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables


2020-21“, Normes ISQC30, Ref. Par. A31.

Ordre des Experts-Comptables, “Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-


21“, Normes ISQC48.

Ordre des Experts-Comptables, “Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-


21“, Normes ISQC48.

Ordre des Experts-Comptables, “Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables 2020-


21“, Normes ISQC48, Ref. Par. A64-A5, A68.
°°
Rép. du Mali. 2009. « Loi N°…/PORTANT STATUT DE L’ORDRE DES EXPERTS
COMPTABLES AGREES ET DES COMPTABLES AGREES ET REGLEMENTANT LES
PROFESSIONS DE L’EXPERTS COMPTABLES ET COMPTABLES AGREES ;

15
LES ANNEXES

16
ANNEXE 1 : Déclaration d’indépendance de Mr/ Mme/ Mlle

Je confirme par la présente respecter les règles d'incompatibilité applicables à l’exercice de la mission ………. et
pour lesquelles je suis signataire des rapports, en particulier sur les points suivants :

a) Je n’ai aucun lien familial ni aucun autre lien personnel étroit avec toute personne occupant une fonction
sensible, au sein du …….

b) Je n’ai aucun autre lien personnel étroit susceptible de nuire à mon indépendance avec le projet ou toute
personne occupant une fonction sensible au sein de l’entité.

c) Ni moi, ni mon conjoint, ni toute personne qui soit fiscalement à ma charge, n’avons des liens financiers
avec le projet, ni toute autre personne ou entité qui les contrôle ou qui sont contrôlées par elle.

d) Ni les sociétés (CMB DAKAR, SOFIREX), ni la/les personne(s) la contrôlant, ni la/les personne(s)
contrôlées par elle, n’ont de liens financiers avec le projet, ni toute autre personne ou entité qui les contrôle
ou qui sont contrôlées par elle.

e) Ni moi, à titre personnel, ni les sociétés (CMB DAKAR, SOFIREX) n’avons, de liens professionnels
concomitants avec le projet.

f) Ni moi, à titre personnel, ni les sociétés (CMB DAKAR, SOFIREX) n’avons, dans les deux ans qui
précèdent :
- Établi ou fourni des évaluations comptables, financières ou prévisionnelles,
- Élaboré de montages financiers sur les effets desquels je serais amené à porter une appréciation dans
le cadre de ma mission.

g) Je n’ai connaissance d’aucune prestation réalisée par un membre du réseau, notamment de conseil, portant
sur des documents, des procédures, des évaluations ou des prises de position en matière comptable et
financière de nature à affecter mon appréciation ou de me mettre en situation d’auto révision.

Je reconnais ma responsabilité et m'engage à mentionner toutes modifications ayant des incidences sur les
déclarations ci-dessus. Je note que cet engagement continue de courir jusqu'à l’émission des rapports d’audit.

Nom :

Date :

Signature

17
ANNEXE 2 : QUESTIONNAIRE D'ACCEPTATION D'UN NOUVEAU MANDAT
(EXTRAIT)

1. PRISE DE CONNAISSANCE GLOBALE DE L'ENTREPRISE

1.1 Eléments relatifs à la structure de l'entité [art. 13.a) du Code de déontologie]

Raison sociale :

Forme juridique :

Date de sa constitution :

Durée de la société :

Capital social :

Numéro Siret :

Numéro RCS :

Code NAF :

Activité :

Adresse :

Code postal :

Ville :

Téléphone :

Site internet :

Groupe (dénomination) :

Maison mère / Groupe :

Filiales :

Nom Nationalité CAC / Auditeur % détention % contrôle

Actionnariat :

Identité Actions détenues Droits de vote

Qtés % Qtés %

Total

18
1.2 Eléments relatifs à son mode de direction et à la politique des dirigeants en matière de contrôle interne et d'informations
financières [art.13 b) du Code de déontologie]

Informations relatives aux dirigeants :

Nom Fonction au sein de la société Expérience professionnelle

Sensibilité de la direction au contrôle interne :

Particularités en matière de principes comptables et d'information financière :

2. ANALYSE PRELIMINAIRE DE L'EXISTENCE DE RISQUES

Facteurs de risques Oui Non Commentaires / précisions

A. Dirigeants

Attitude et éthique des dirigeants

Situation conflictuelle entre dirigeants

B. Actionnariat

Structure de l'actionnariat

Conflits entre actionnaires

C. Personnel

Compétence du personnel

Rotation du personnel

D. Activité et environnement réglementaire

Risques économiques (secteur d'activité sensible, activités


spéculatives …)

Risques fiscaux

Risques sociaux

Risques juridiques

E. Contrôle interne

Politique des dirigeants en matière de contrôle interne

Insuffisance du contrôle interne

F. Situation financière de l'entité

Equilibre de la structure financière

19
Continuité de l'exploitation compromise

G. Information financière

Insuffisances dans la tenue de comptabilité

Retard dans l'établissement des comptes annuels

H. Mission du commissaire aux comptes

Limitation des contrôles

Autres obstacles à l'exécution de la mission

I. Autres facteurs de risques

20
ANNEXE 3 : Liste des personnes rencontrées lors des entretiens.

NOM et PRENOM POSTE


COULIBALY jeanne Auditeur senior
COULIBALY Abdoulaye Assistant (stagiaire)
THIERO Moulaye Auditeur senior
SERRE Mohamed Assistant comptable stagiaire)

21
ANNEXE 4 LOI

22

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