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Introduction ………………………………………………………......................1
Premier Chapitre : Présentation du lieu de stage

1 Introduction :...................................................................................................6

2 Description du cabinet :..................................................................................7

2.1 Fiche signalétique :...................................................................................7

2.2 Organigramme..........................................................................................8

2.3 Les activités principales :..........................................................................9

2.3.1 Commissariat aux comptes :...............................................................9

2.3.2 Tenue et assistance comptable :.........................................................9

2.3.3 Assistance juridique :.........................................................................9

2.3.4 Assistance aux investisseurs étrangers :...........................................10

2.3.5 Le conseil de gestion :......................................................................10

2.4 Répartition de la clientèle :.....................................................................10

3 Les Tâches Effectuées et les acquis du stage :..............................................11

3.1 Les tâches effectuées :............................................................................11

3.2 Les acquis du stage :...............................................................................14

3.3 Les difficultés rencontrées au stage :......................................................15

1. Présentation de l’audit :.................................................................................17

1.1 Définition générale de l’audit :...............................................................17

1.2 Le rôle de l’auditeur :..............................................................................17

1.3 Démarche de l’auditeur par phase :........................................................18

1.4 La mise en œuvre d’une structure d’audit :............................................19

2 Prise de connaissance de l’entité :.................................................................19


3 Evaluation du système de contrôle interne :.................................................20

3.1 Définition du contrôle interne :...............................................................20

3.2 Les objectifs et les éléments essentiels du contrôle interne :..................21

3.3 Les composantes du contrôle interne :....................................................22

3.4 Evaluation du système du contrôle interne :...........................................23

4 Contrôle de comptes :...................................................................................25

4.1 Les objectifs du contrôle de comptes :....................................................25

4.2 Les outils et techniques du contrôle de comptes :.................................26

4.3 Analyse des risques d’audit :..................................................................26

4.4 Le seuil de signification :........................................................................27

4.5 Rapport d’audit :.....................................................................................28

1. Prise de connaissance de la société auditée :................................................30

1.1 Présentation de l’entité :.........................................................................30

1.2 Réglementation fiscale :..........................................................................30

1.3 Constitution du dossier permanent :.......................................................31

2. Evaluation du système de contrôle interne :.................................................31

2. 1 Le questionnaire d’évaluation du contrôle interne :...............................31

2. 2 Les tableaux d’évaluation et analyse des risques :.................................34

3. Contrôle de Comptes :...................................................................................35

3.1 Programme de Contrôle de Comptes du cycle achats-fournisseurs :......35

3.2 Résultats de contrôle des comptes :........................................................36

4 Rapport d’audit :...........................................................................................38
Introduction Générale

L'audit se définissant aujourd'hui comme une activité indépendante et objective donne ou


s'efforce de garantir à l'entreprise la bonne maitrise de ses opérations et permet de contribuer à
l'amélioration des processus et à créer de la valeur ajoutée.

De plus, l’audit est l’étude d’un système dynamique, un système ne fonctionne efficacement


que s’il est doté de mécanismes de régulation de contrôle et de correction, il n’y a pas d’audit
fiable et utilisable sans une connaissance et analyse de forces et faiblesses du contrôle interne.

Il y a une méthodologie adoptée par l’auditeur pour réaliser sa mission ; il doit obtenir une
compréhension suffisante de l’entité et de son environnement, y compris de son contrôle
interne, afin d’identifier et d’évaluer les risques d’anomalies significatives dans les états
financiers, qu’il soit dû à la fraude ou à l’erreur.

L’évaluation des risques permet à l’auditeur de créer un plan de mission prévoyant les
programmes de contrôle les plus profonds. Le plan de mission est fait par l’auditeur et son
équipe pour réduire le risque d’audit à un niveau faible et acceptable.

Cependant, l’auditeur effectue une étude et une évaluation des systèmes qu’il a jugé
significatif en vue d’identifier les risques d’erreurs dans le traitement des données. Parmi les
circuits qui revêtent une grande importance dans l’organisation de la société, nous citons le
circuit des achats-fournisseurs que j’ai choisi comme thème de projet de fin d'études. En effet,
Le cycle achat fournisseur présente une importance indéniable au sein de toute entreprise
quelle que soit sa dimension, ce cycle nous permet d’obtenir suffisamment d’information pour
évaluer la probabilité d’erreurs importantes.

Pour permettre à l’entreprise de bien cerner les risques afférents à ses activités, la mise en
œuvre d’un audit périodique achats est indispensable.

Cet audit, nous permet de garantir les bonnes méthodes et procédures, les conditions d’une
meilleure gestion, la préservation du patrimoine de la société et la fiabilité de l’information.

En vue de l’obtention de ma licence en Comptabilité, j’ai effectué un stage d’une durée de


trois mois au sein du Cabinet d’un Expert-Comptable. Celle-ci est spécialisée dans le
consulting, l’audit légal et contractuelle, l’assistance comptable et fiscale et aussi le
commissariat aux comptes.

Durant ce stage, j’ai participé aux travaux accomplis quotidiennement au sein du
département comptable et financier.  Et par cette occasion, j’ai eu l’opportunité de mettre en
application mes connaissances théoriques dans le domaine de la comptabilité, la fiscalité et de
l’audit.

C’est ainsi que dans notre travail, nous essaierons de vous présenter une étude d’un cas
pratique d’une mission d’audit concernant notre cycle.

Au vu de ce qui procède, une question nous traverse l’esprit. Cette question est la suivante :

Comment peut-on évaluer les procédures d’audit relatif au cycle achats-fournisseurs pour
le cas de la société XXX ?

Ainsi, pour mieux rendre compte de cette problématique, nous avons subdivisé notre travail
en trois chapitres hormis l’introduction et la conclusion générale.

Le premier chapitre sera consacré sur la présentation du cabinet de Monsieur « Laroussi


Ghannouchi », et les tâches effectuées.

Le second chapitre traitera l’approche théorique de l’audit.

Enfin, le troisième et le dernier chapitre seront réservés d’auditer le cycle achat fournisseur
(démarche d’audit) d’une société XXX.
Premier
CHAPITRE
PRESENTATION
DU LIEU DE
STAGE
Chapitre 1 : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE

1 Introduction :

Le stage constitue un élément indispensable dans notre formation. C’est une expérience qui
permet à l’étudiant, de vivre la réalité socioéconomique des entreprises et leurs problèmes de
gestion et d’organisation.

Par ailleurs, ce stage m’a permis d’améliorer mes capacités d’analyse et de synthèse, et de
faire une comparaison entre la théorique et la pratique.

Les différents points positifs de ce stage :

 Réviser, tester et améliorer mes connaissances.

 Vivre la réalité professionnelle.

 Affronter l’aspect pratique des problèmes rencontrés

Donc j’ai choisi d’effectuer mon stage au sein du cabinet Mr «GANNOUCHI LAAROUSSI»
durant une période de 3 mois.
2 Description du cabinet :

Le cabinet de l’assistance, fiscalité, étude, et organisation comptable, a été fondé en 2001, et


dirigé par Monsieur « GHANNOUCHI LAROUSSI» membre de la compagnie des
comptables de Tunisie (CCT).

Le cabinet se trouve actuellement à l’adresse suivante : 2, Rue Belajouza- 4000 Sousse,


Tunisie.

Il a fondé son développement sur une ambition claire : apporter à ses clients une qualité de
service tangible.

2.1 Fiche signalétique :

Nom du cabinet : Cabinet GHANNOUCHI LAROUSSI

Nom d’expert- comptable : GHANNOUCHI LAROUSSI

Forme juridique : Personne Physique

Date de création : Octobre 2001

Secteur : profession libérale

Sous-secteur : comptabilité

Branche d’activité : Expert-Comptable

Gouvernorat : Sousse

Code postal : 4000

Téléphone : 73 215 640

Fax : 7220043

Effectif : 2 salariées

E- mail : lg.audit@topnet.tn
2.2 Organigramme

Chef du cabinet :

GANNOUCHI LAAROUSSI

Deuxième
Première
Collaboratrice
Collaboratrice

Figure 1 : organigramme

Le cabinet d’expert-comptable de Monsieur «GHANNOUCHI LAROUSSI» est composé


d’un chef de cabinet et deux collaboratrices.

Le chef comptable joue un rôle important au sein du cabinet. Il a pour mission de faire le
commissariat, l’audit et contrôler la comptabilité faite par ses collaboratrices.

En revanche, l’une des collaboratrices fait l’enregistrement des opérations comptables ainsi
que l’établissement des factures, les déclarations TVA, des comptes annuels (bilan, compte de
résultat…) et le traitement des opérations bancaires. Alors que l’autre pilote, se charge de la
relation et les contacts avec les clients, organise et cadre les dossiers, puis réalise et présente
les travaux comptables.
2.3 Les activités principales :

2.3.1 Commissariat aux comptes :

Selon l’Article 266 du CSC : «Le ou les commissaires aux comptes ont un mandat de vérifier
les livres, la caisse, le portefeuille et les valeurs de la société, de contrôler la régularité et la
sincérité des inventaires, ainsi que l'exactitude des informations données sur les comptes de la
société dans le rapport du conseil d'administration ou du directoire. Le ou les commissaires
aux comptes certifient également la régularité et la sincérité des comptes annuels de la société
conformément à la loi 96-112 du 30 décembre 1996 relative au système comptable des
entreprises en vigueur ».

Ainsi, la finalité de cette mission est de contribuer à la fiabilité de l'information financière et


de concourir à la sécurité de la vie économique et sociale, tant pour les besoins de gestion et
d'analyse interne à l'entreprise que pour les besoins de l'ensemble des partenaires ou tiers
intéressés par celle-ci.

2.3.2 Tenue et assistance comptable :

La tenue comptable ou tenue de la comptabilité consiste à enregistrer toutes les pièces


comptables (factures d'achat ou de vente, reçus, quittances, notes de frais...) de l’entreprise,
suivant la norme du plan comptable tunisien.

Le but de la tenue comptable est double :

- Justifier l'utilisation des fonds de l'entreprise et attester les opérations comptables


(achat, paiement des salaires, vente de biens ou services...).

- Répondre aux obligations légales de l’administration fiscale : TVA, déclaration des


bénéfices, déclaration sur le revenu et de certaines déclarations relatives aux caisses
sociales.

2.3.3 Assistance juridique :

Tout ce qui est relatif à la préparation des statuts pour la constitution des nouvelles sociétés
allant même au dépôt de marque , transaction, cession de marque, contrats, les actes de la vie
juridique à savoir les protocoles… Et aussi le choix du statut du dirigeant et de son mode de
rémunération.
2.3.4 Assistance aux investisseurs étrangers :

Ce département est chargé exclusivement des investisseurs étrangers qui désirent s’implanter
en Tunisie.
L’assistance avant l’investissement consiste essentiellement à fournir aux investisseurs
étrangers toutes les informations nécessaires à la prise de décision définitive d’investir en
Tunisie en lui fournissant des réponses fiables à diverses questions juridique et fiscales.
Au cours de l’investissement, il s’agit d’assister l’investisseur dans toutes les phases de
réalisation de l’investissement.

2.3.5 Le conseil de gestion :

A travers la conception et l’établissement des comptes de résultats prévisionnels et des


tableaux de bord, contrôle de gestion, diagnostic, évaluation et transmission d’entreprises,
analyses économiques et financières, établissement de dossiers de financement et enfin
l’étude de cout de revient, de rentabilité.

2.4 Répartition de la clientèle :

20%
personnes physique
personnes morales

80%

Figure 2 : Types de clients

 On constate que durant la période 2018-2019, la plupart du portefeuille clients du

cabinet  «GHANNOUCHI LAROUSSI» sont des personnes morales.


3 Les Tâches Effectuées et les acquis du stage :

3.1 Les tâches effectuées :

Pendant mon stage en tant que stagiaires dans le Cabinet de Mr « Ghannouchi Laroussi », j’ai
eu l’opportunité de participer à différentes missions dans les deux départements de
Comptabilité et d’audit.

J’ai bien maitrisé le logiciel comptable utilisé dans le cabinet (CPTSIG), ce dernier nous
permet de gagner plus de temps, à côté du logiciel il existe un dossier nommé « serveur » dans
lequel on enregistre toutes les opérations telles que : achats, ventes, banques, CNSS…

Parmi les tâches que j’ai effectué en tant que stagiaire on peut citer :

 La collecte des documents comptables :

J’ai été responsable de la collecte des documents comptables. En effet, elles constituent les
pièces justificatives sans lesquelles les écritures comptables ne peuvent pas avoir lieu, parmi
ces documents , on peut citer les factures, les bons, les reçues, les quittances, l’état de caisse,
les bordereaux, les relevés et les extraits bancaires, les souches de chèques, les pièces de
remise de chèque, de retrait ou versement espèces, les documents juridiques, les pièces
internes, les bulletins de paie, les déclarations sociales et fiscales, et tout autre document
officiel jugé nécessaire pour produire une écriture comptable.

 Le classement des documents comptables :

D’un côté, j’ai effectué le classement des documents comptables selon la nature des journaux
(vente, achat, banque, caisse, opérations diverses…). De l’autre côté, j’ai classifié selon
l’ordre chronologique dans chaque journal. Le but du classement est de faciliter le traitement
et la saisie des documents comptables.
 L’enregistrement comptable :

Après avoir classé les documents comptables, je vais les passer dans les journaux
correspondant sur le logiciel de comptabilité « CPTSIG ».

En effet, chaque pièce justificative doit comporter une mention qui permet de faciliter sa
consultation en cas de besoin. Cette mention comporte le code du journal suivi du numéro de
la pièce dans ce journal ainsi que le mois pendant lequel l’écriture est passée.

Exemples:

 L’enregistrement des achats :

Dans un premier temps, j’ai classé tous les documents par mois, par fournisseur et par
catégorie (factures, relevés, et divers) afin de pouvoir les saisir plus facilement. Ensuite dans
le logiciel CPTSIG, j’ai cliqué sur le module comptabilité, j'ai entré le "code dossier" du client
sur lequel je veux travailler, puis j’ai entré sur l’onglet "saisies des écritures" pour se trouver
dans le journal d'achat. Dans ce cas, j’ai pu enregistrer toutes les factures relatives aux achats.
L’enregistrement de la banque :

Je possède en ma disposition le relevé bancaire du mois pour travailler sur le journal de


banque que l’on tient mensuellement. J’ai ouvert le journal de banque dans l’onglet "saisie
des écritures" et j’ai recopié les montants du relevé pour que le solde du mois sur mon
logiciel soit égal à celui de la banque.

 Comptabilisation des factures :

Dans cette tâche j’ai eu une masse de factures (achats, ventes…) que j’ai enregistré sur
CPTSIG, bref ! J’ai utilisé plusieurs comptes.

 Vérification de la saisie :

Le lettrage sert à repérer certaines erreurs comptables que j'aurais pu commettre. Les
principaux comptes pour lesquels le lettrage a un intérêt sont les comptes de la classe 4
(Compte de tiers) et la classe 5 (compte de trésorerie).
Plusieurs cas de figure d'erreurs existent parmi lesquels :

 Une opération pourrait être comptabilisée deux fois. Ainsi on remarquerait qu'un
règlement a déjà été effectué pour l'un des deux montants, mais qu'il reste encore une
facture à régler. Dans ce cas, il faudra chercher cette facture impayée pour savoir si
elle existe bien ou si c'était une erreur de saisie, c'est-à-dire si elle n'aurait pas été
comptabilisée deux fois.
 L’opération n’a pas été passée dans le bon compte de tiers. La facture ne se trouvera
alors pas dans le même compte que le règlement. Ces deux montants ne pourront être
lettrés. Pour corriger cette erreur, il faudra aller chercher la facture et repérer quel est
le bon compte du tiers. Il suffira ensuite d'aller modifier cette saisie dans le journal.

3.2 Les acquis du stage :

Lors des trois mois de stage, j’ai pu me familiariser avec le milieu professionnel, tout en
mettant en pratique mes connaissances théoriques. Ce stage consistait à mettre en pratique
mes acquis théoriques tant au niveau de l’expertise comptable que du commissariat aux
comptes, via la réalisation des tâches courantes inhérentes au métier.

De même, ce stage de fin d’études en guise de l’obtention de la licence au sein du cabinet


d’expert-comptable m’a permis de découvrir la relation entre les compétences acquises durant
mon cursus universitaire et le milieu professionnel.

D’une part, les deux collaboratrices m’ont bien encadré durant mon stage et m’ont formé tout
en m’indiquant la méthodologie du travail professionnel. D’autre part, ce stage m’a donnée
l’occasion de travailler sur le logiciel « CPTSIG » et d’effectuer les différentes tâches au
niveau comptable.

Aussi, ce stage m’a permis d’améliorer mes relations avec ceux qui sont professionnels.

 Les acquis théorique du stage :


Mon stage a été basé sur le côté pratique, c’est pour cela je n’ai pas eu le temps suffisant pour
l’enrichissement de mes connaissances théorique. De plus, il m’a permis d’acquérir de
nombreuses connaissances en comptabilité, en fiscalité et sur l’aspect juridique.
 Les acquis pratiques du stage :

Lors du stage j’ai eu l’opportunité de découvrir la vie professionnelle et de connaitre des


aspects que je n’ai pas étudiées durant mon cursus universitaire.

Lors de la réception des documents et des pièces comptable comme les factures, les retenues à
la source, relèves bancaires, les souches… auprès des clients, j’ai eu l’occasion de suivre les
étapes de traitements de leurs dossiers. De plus, j’ai pu faire la saisie des opérations
comptables sur plusieurs journaux comme achats, ventes, banque,…

Aussi bien, j’ai acquis le travail en équipe, la collaboration, la gestion du temps de travail, la
responsabilité, la confiance en soi et surtout la polyvalence puisqu’elle m’a permis la
continuité des activités en cas de vacances des collaboratrices.

3.3 Les difficultés rencontrées au stage :

Durant cette période de stage, plusieurs contraintes m’ont rencontrée, tel que :

 La mauvaise gestion du temps (pas de temps suffisant pour enrichir mon projet)
 Difficultés dans l’utilisation du nouveau logiciel comptable
 La mauvaise application de la théorique à la pratique.
 Des conditions de travail défavorables
 La difficulté d’intégration au sein du groupe

Conclusion :

Mon stage au sein du cabinet d’Expert-Comptable, me permet de joindre la théorie à la


pratique et de me créer une expérience professionnelle intéressante.

Avant de venir j’avais pas d’expérience dans ce secteur, durant ce stage j’ai pu travailler
d’une part au service comptable, d’autre part, au service audit, j’ai donc découvert les deux
branches même si elles sont étroitement liées.

En effet, durant cette période qui m’a permis d’exploiter et de renforcer mes connaissances
dans le domaine de la comptabilité, j’ai participé à de nombreuses tâches en travaillant sur de
nombreux dossiers.
Deuxième
CHAPITRE :
L’Audit du cycle
achat fournisseur :
cadre théorique
1. Présentation de l’audit :

1.1 Définition générale de l’audit :

L’audit est un ensemble de travaux conduits par un professionnel compétent et


indépendant conformément à une démarche et des normes professionnelles ayant pour
objectif de permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion motivée à l’adresse des
utilisateurs, selon laquelle les états financiers sont sincères et réguliers, dans tous leurs aspects
significatifs, conformément à un référentiel comptable identifié.

Ensemble de travaux : suppose qu’une liberté est laissée à l’auditeur dans le choix de la
nature et de l’étendue ses travaux et il ne doit subir à cet effet aucune limitation.

Professionnel compétent : l’audit est réservé à un personnel déterminé pour garantir la


crédibilité de l’opinion exprimée.
Professionnel indépendant : pour garantir l’impartialité et l’intégrité de l’auditeur en vue
d’assurer une certaine objectivité à travers la fixation d’un certain nombre d’incompatibilités
morales et matérielles.

Normes professionnelles : c’est le référentiel par rapport auquel les travaux d’audit sont
exécutés ce qui assure à la fois la compétence et l’objectivité de l’opinion exprimée. Cette
opinion doit être clairement motivée et sans ambiguïté.

Aspects significatifs : l’auditeur ne donne pas une opinion absolue mais met en œuvre des
diligences (obligation de moyen) pour détecter les anomalies significatives. Il planifie sa
mission en conséquence.

Référentiel comptable : c’est le référentiel par rapport auquel les états financiers ont été
établis. Par conséquent l’opinion de l’auditeur doit toujours se référer à ce référentiel.

1.2 Le rôle de l’auditeur :

Le rôle de l’auditeur est d’apporter des solutions à son client s’il trouve des déficiences afin
que ce dernier ne reproduise pas les mêmes erreurs. Pour cela, l’auditeur va suivre et aider son
client dans la mise en place de ces nouveaux processus. Au-delà donc de la mission de
contrôle, c’est une véritable opportunité pour certaines sociétés qui ne réussissent pas à
résoudre certains problèmes récurrents dans leur fonctionnement interne.

1.3 Démarche de l’auditeur par phase :

Dans ce qui suit, on va comprendre la méthodologie adoptée par l’auditeur pour réaliser sa
mission et les étapes nécessaires.

Ainsi, la démarche de l’audit se déroule en quatre étapes à savoir :

Phase Etapes clés Objectifs

1 Connaissance et  Prise de connaissance  Lettre de


compréhension de générale par cycle mission
l’entreprise  Examen analytique  Plan de
préliminaire mission
 Evaluation du risque
inhérent et du risque lié
2 Evaluation du système  Prise de connaissance des  Adaptation de
du contrôle interne procédures de CI et test de l’approche de
confirmation l’audit et
 Mise en œuvre de tests de programme de
procédures (sur points forts) révision des
comptes.
3 Contrôle des comptes  Mise en œuvre des  Conclusion sur
contrôles substantifs et de les assertions
procédures analytiques d’audit
conformément au  Préparation de
programme défini l’opinion sur
les comptes
4 Rapport d’audit  Contrôle de l’annexe  Opinion sur les
 Examen des événements états financiers
poste-clôture
 Communication avec la
gouvernance d’entreprise
 Emission des rapports

1.4 La mise en œuvre d’une structure d’audit :

Selon la Norme Comptable Tunisienne, la structure d’audit est chargée d’examiner :

 La fiabilité et l’intégrité des informations financières et d’exploitation,


 Les systèmes mis en place afin de vérifier le respect des normes, plans, procédure,
lois, et réglementation,
 Les moyens utilisés pour assurer la protection des actifs et de vérifier leur existence,
 La façon dont les ressources sont utilisées afin de s’assurer de leur utilisation efficace
et sans gaspillage
 Les programmes de l’entreprise afin de s’assurer que les réalisations et les résultats
sont conformes aux objectifs et prévisions fixés.
2 Prise de connaissance de l’entité :

Cette première étape permet à l’auditeur de prendre connaissance sur l’entreprise et son
environnement et par conséquent à identifier, comprendre et évaluer les événements et les
opérations qui peuvent générer des risques capables d’avoir des effets significatifs sur les états
financiers et les assertions.

Selon L’ISA 310 : « L’auditeur doit avoir une connaissance suffisante des activités de
l’entité afin d’identifier et de comprendre les évènements, les opérations et les pratiques de
l’entité qui, d’après son jugement, peuvent avoir une incidence significative sur les états
financiers, sur son examen ou sur le rapport d’audit. ».

Cependant, la compréhension de l'entreprise et de son environnement permet d’établir un


cadre de référence dans lequel l’auditeur exerce son jugement professionnel en ce qui
concerne l’appréciation des risques d’inexactitude importantes dans les états financiers et la
façon de tenir compte de ces risques tout au long de l’audit.

Procédés de prise de connaissance :


Lors de la prise de connaissance de l’entreprise, l’auditeur cherche à collecter un maximum
d’informations et de détecter l’existence de risque pour orienter sa mission. Son objectif n’est
pas de vérifier le bien-fondé des informations, mais de les analyser en s’assurant toutefois
qu’elles ne semblent pas incohérentes.

Alors pour réaliser cette mission d’audit des états financiers, on s’est basé sur plusieurs
sources informations  :

 Entretien avec les différentes personnes qui sont susceptibles de lui fournir une
information appropriée (exemple auprès de gérant, des employés, des auditeurs
interne…),
 Visite des locaux c’est-à-dire visite du point de vente et de l’entrepôt de stockage,
 Information sur l’environnement juridique pouvant aider l’auditeur concernant des
sujets tels que les litiges, la conformité aux textes législatifs et réglementaires ayant
une incidence significative sur l’entité (code, loi…)
 Analyse de la documentation interne et externe obtenue.

Constitution du dossier permanent :


Ce dossier est préparer par l’auditeur, comprend toutes les documentations concernent
l’entreprise dès sa création :

 Procès-verbaux : les procès-verbaux (PV) de l’assemblé général ordinaire (AGO) de


l’assemblé général extraordinaire (AGE).
 Contrats et conventions : contrats loyers, assurance, contrats de prêt, leasing, crédit
bancaires…
 Eléments juridiques et fiscaux : déclaration d’existence, statut, registre de
commerce, code en douanes, CIN associés…
 Divers : attestation d’achat en suspension de TVA, rapports de CAC des trois derniers
exercices, emprunt, attestation de libération du capital, logiciel comptable…

3 Evaluation du système de contrôle interne :

3.1 Définition du contrôle interne :

Les définitions du contrôle interne ont été nombreuses et ont eu le plus souvent comme autres
des organisations professionnelles de comptable. Elles se sont modifiées au fur et à mesure
que le temps et l’environnement de l’entreprise ont évalué, et comme suivent les définitions
les plus pertinentes et universelles et qui ont apporté une clarté sur le concept et les objectifs
du contrôle interne :

 Selon la norme ISA 315, le contrôle interne, est le processus dont la conception , la
mise en place et le maintien sont assurés par les responsables de la gouvernance, la
direction et d’autres membres du personnel, et dont l’objet est de fournir une
assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs de l’entité en ce qui concerne
la fiabilité de l’information financière, l’efficacité et l’efficience des opérations et la
conformité avec les textes législatifs et réglementaires applicables.

 Selon l’ordre des Experts Comptables français en 1977 : « le Contrôle interne est
l’ensemble des sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il a pour but
d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de
l’autre l’application des instructions de la Direction et de favoriser l’amélioration des
performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de
chacune des activités de l’entreprise, pour maintenir la pérennité de celle-ci ».
Dans cette phase, l’auditeur va chercher à acquérir une meilleure compréhension de
l’entreprise et de ses systèmes.

3.2 Les objectifs et les éléments essentiels du contrôle interne :

les objectifs du contrôle interne :

Selon la Norme Comptable Tunisienne, les objectifs du contrôle interne sont les suivant :

 Assurer la réalisation et l’optimisation des opérations et la protection des ressources de


l’entreprise,
 Assurer la conformité aux lois aux règlements,
 Garantir la fiabilité des informations produite.

Les éléments essentiels du contrôle interne :

Selon la Norme Comptable Tunisienne, un système efficace de contrôle interne repose


essentiellement sur les impératifs suivants :

 Une organisation interne adaptée


 Des méthodes et des procédures appropriées
 Un personnel de qualité
 Des moyens matériels et sur de protection
 Une maitrise parfaite des risques

* Cependant, l’auditeur doit étudier les procédures de contrôle interne permettant de produire


à des comptes financiers, trouver les différents risques et juger leurs incidences éventuelles
sur la nature et l'étendue de ses travaux pour garantir un enregistrement adéquat des
opérations effectuées par l'entreprise et pour donner son avis sur la régularité et la sincérité
des comptes et apprécier l'image fidèle sur le patrimoine et la situation financière de
l'entreprise.

* Un système de contrôle interne de qualité a un effet sur le programme du travail de


l’auditeur puisqu’il lui permet :

 De réduire le taux d’erreur,


 De mieux gérer ses travaux et leurs répartitions dans le temps et s’orienter sur les
zones de risques, qui a une conséquence sur l’étendue des tests de contrôle et
validation des comptes effectué par l’auditeur.

3.3 Les composantes du contrôle interne :

3.4 Evaluation du système du contrôle interne :

Nous procédons alors à une évaluation approfondie du système de contrôle interne, cette
phase commence par la constitution d’un dossier de travail et s’achève par la communication
du rapport d’audit.

 Constitution du dossier de travail :

C’est un dossier préparé par l’auditeur, ou qu’il a obtenu et conservé dans le cadre de la
réalisation de sa mission qui contient tous les documentations qui ont été utilisées durant cette
période telles que : questionnaires de contrôle interne, information sur l’entreprise, tableau
d’évaluation et analyse des risques... De plus, le dossier de travail permet de faciliter
l’organisation, la planification et la réalisation de la mission et facilite également la délégation
des tâches en offrant un moyen de contrôler l’avancement et la qualité des travaux effectués.

 Techniques du contrôle interne :

Entretien avec le Observation de la mise


personnel via des en œuvre des procédures
questionnaires de CI
Techniques du
contrôle interne

L’inspection des Le suivi des opérations à


documents et travers le système
rapports d’information

Faire une copie de


chaque document
ou utilisé

Les procédures du contrôle interne :

Il s’agit d’une procédure respectant les étapes suivantes :

Prise de connaissance

Evaluation préliminaire

Contrôle du fonctionnement
Evaluation définitive

Analyse des faiblesses

* Cependant, l’auditeur utilise des outils d’évaluation du système de contrôle interne comme
les questionnaires et le tableau d’évaluation et analyse des risques qui lui permettent d’avoir
une évaluation pertinente avec la spécificité de la structure et de l’organisation de l’entreprise
concernée.

Parmi les outils que l’auditeur peut utiliser pendant la phase d’évaluation du contrôle
interne on peut citer :

o Le questionnaire :

Il peut être ouvert ou fermé. C’est une liste de questions que l’auditeur pose à son
interlocuteur pour appréhender le déroulement des procédures tout en s’assurant de
l’existence ou non des faiblesses. La réponse peut être ouverte, ou encore fermée c’est-à-dire
en répondant par oui ou non. Généralement un « non » exprime une faiblesse éventuelle à
moins qu’un contrôle compensatoire existe.

o les tableaux d’évaluation et analyse des risques :

C’est un moyen qui nous aide à :

 Illustrer les points faibles,


 Identifier les risques,
 Proposer des recommandations.
4 Contrôle de comptes :

Le contrôle est toujours conduit par sondage et sur la base des programmes de contrôle arrêtés
en fonction du niveau de confiance du système de contrôle interne de l’entreprise, qui est basé
sur la vérification des comptes et qui dépendent des particularités propres à chaque entité
auditée.

Pour pouvoir exprimer son opinion sur les comptes annuels, l'auditeur doit procéder à un
examen analytique des comptes annuels, en vue d'acquérir la conviction qu'ils se traduisent de
façon sincère et régulière sur la situation de l'entreprise et le résultat de son activité.

4.1 Les objectifs du contrôle de comptes :


En général, le contrôle de comptes doit répondre à trois impératifs :

La comptabilité les opérations des recettes la comptabilité

est bien tenus. et dépense sont durement probante. bien justifiée.

4.2 Les outils et techniques du contrôle de comptes :

L’auditeur doit mettre en œuvre des tests de contrôle afin de réunir des éléments suffisants.
Différents procédés permettent d’obtenir les éléments probants recherchés :

 L’observation physique : vise à vérifier directement que les éléments portés à l’actif
du bilan de l’entreprise ont une existence physique réelle.
 Contrôle documentaire : elle consiste à rapprocher les enregistrements comptables
avec les documents qui sont à l’origine de flux.
 Contrôle arithmétique : consiste à détecter les erreurs de calcul qui ont pu survenir
lors de l’établissement de ces documents.

4.3 Analyse des risques d’audit :

L'existence de risques ne signifie pas nécessairement qu'ils se concrétiseront par des


anomalies réelles. C'est pourquoi on distingue généralement trois niveaux de risques :

Cependant, le risque d'audit est défini comme étant : « le risque qu'un auditeur puisse
exprimer une opinion inappropriée sur une information financière comportant des
inexactitudes significatives ».

 Le risque inhérent :

Le risque inhérent est la possibilité qu’une assertion comporte une inexactitude qui pourrait
être importante, soit isolément ou cumulée avec d’autres inexactitudes, dans l’hypothèse où il
n’y aurait pas de contrôles connexes.

 Le risque lié au contrôle :

Le cadre conceptuel définit le risque de contrôle comme étant le risque qu’une erreur
significative se produise et ne sera pas empêché, ou détecté et corrigé, sur une base opportune
par des contrôles internes. Lorsqu’un contrôle est pertinent et approprié pour des
informations, un certain risque de contrôle existera toujours en raison des limitations
inhérentes à la conception et au fonctionnement du contrôle interne.

 Le risque de non détection :

Le cadre conceptuel des normes internationales d’audit définit le risque de non-détection


comme étant le risque que le professionnel ne détecte pas une erreur significative existante.

C’est donc le risque que l’auditeur ne détecte pas une inexactitude qui est présente dans une
assertion et qui pourrait être importante.

4.4 Le seuil de signification :

Le risque d’audit est quantifiable par l’intermédiaire de la notion de « seuil de signification »


ou « seuil de matérialité ».

Le seuil de signification est une application du principe comptable de « L'importance


relative ». A ce titre, l'auditeur doit orienter ses travaux de manière à étudier les postes et les
opérations dont l'importance est significative et qui sont les plus porteurs de risques d'une
part, et qui lui permettent de fonder l'opinion portante sur l'image fidèle des comptes, d'autre
part.

Il est impératif à l’auditeur de fixer un seuil à partir duquel il juge l’importance des erreurs et
irrégularités relevées et leur impact sur les états financiers.

La détermination du seuil de signification repose à la fois sur des éléments quantitatifs


(c’est-à-dire de pourcentage par rapport au résultat 5% à 10%, total bilan 0.5% à 1%, chiffre
d’affaires entre 0.5% et 1%...) et qualitatif ( c’est-à-dire le comportement de la direction de
l’entreprise, le système d’information de l’entreprise, le secteur d’activité…), l’auditeur prend
en compte dans son choix les éléments suivants : son expérience, son jugement professionnel
et sa connaissance du dossier.

 l’objectif à atteindre n’est pas de dire que les comptes sont exacts, mais de faire en
sorte que le montant des erreurs soit inférieur à un seuil défini.

Dans le cadre de notre mission d’audit du cycle achats- fournisseurs dans la société « XXX »,
le chef de mission a fixé le seuil de signification à partir de son jugement professionnel.
4.5 Rapport d’audit :

Le rapport d'audit établi en fonction des résultats de la révision doit être présenté et discuté à
la conclusion des travaux.

 D’après la norme ISA500, l'auditeur est tenu de « réunir des éléments probants suffisants et
adéquats pour parvenir à des conclusions raisonnables sur lesquelles fonder son opinion. »

Le rapport de l’auditeur doit préciser le référentiel comptable utilisé ou indiquer la note


annexe aux états financiers donnant cette information. L’opinion doit indiquer si « les états
financiers ont été établis, dans tous leurs significatifs, conformément à ce référentiel
comptable ».

Troisième
CHAPITRE :
L’Audit du cycle
achat fournisseur :
cas Pratique d’une
société XXX
1. Prise de connaissance de la société auditée :

Conformément à la norme I.S.A relative à la connaissance des activités de l’entité, l’auditeur


doit avoir une connaissance suffisante des activités de l’entreprise.

En outre, les informations collectées ont pour objectifs d’identifier les risques pouvant avoir
une incidence significative sur les comptes.

1.1 Présentation de l’entité :

Fiche signalétique du client :

 Dénomination sociale : « XXX »


 Objet : Vente en gros de médicaments et produit pharmaceutique
 Date de création : en 2006
 Forme juridique : S.A.R.L
 Capital social : 350.000 Dinar Tunisiens divisé en 35000 Parts Sociales de 10 Dinars
chacune, lesquelles sont attribuées à :
- Associer N°1 :8750 Dinars, soit 25% du Capital
- Associer N°2 :8750 Dinars, soit 25% du Capital
- Associer N°3 :8750 Dinars, soit 25% du Capital
 Nombre d’effectif moyen : 14 employés

1.2 Réglementation fiscale :

 Impôt sur les sociétés : la société est régie par le code d’impôt sur le revenu des
personnes physiques et d’impôt sur les sociétés (IRPP et IS). Elle est soumise à
l’impôt sur les sociétés au taux de 25% sur son bénéfice imposable.
 Taxe sur la Valeur Ajoutée : la société est tenue d’appliquer la TVA aux taux :
- 0% pour les médicaments étrangers
- 19% pour les produits pharmaceutiques
- 7% pour le médicament local
 Taxe sur la Collectivité Locale : la société est tenue le liquider la TCL aux taux de
0.2%.
 Droits d’enregistrement et de timbre : le droit de timbre est payé à raison de 600
millièmes sur chaque facture de vente.
 Taxe sur la formation professionnelle : la société devrait payer la TFP au taux de
2% calculée sur la masse salariale brute mensuelle.
 Contribution au Fonds de Promotion des Logements pour les salariés : la société
devrait payer le FOPROLOS au taux de 1% calculée sur la masse salariale brute
mensuelle.

1.3 Constitution du dossier permanent :

Dans notre cas, on a collecté le maximum des documents nécessaires, mais il manque
quelques pièces, car ils ne sont pas encore présents dans le cabinet.

On a seulement : le PV, patente, statut, registre de commerce, contrat de loyer, crédit


bancaire, déclaration d’existence, code de douane, contrat de prêt, contrat de vente, contrat de
leasing,…

2. Evaluation du système de contrôle interne :

On a utilisé comme techniques d’analyse et d’évaluation du contrôle interne :


2. 1 Le questionnaire d’évaluation du contrôle interne :

Le questionnaire contient des questions fermées.

Questions oui Non commentaire

Expression des besoins d’achat :

Etablit-on un budget des achats ? 


La demande d’achat est-elle pré 
numérotée ?

Est-elle signée par une personne 


autorisée ?

La demande d’achat fait-elle 


l’objet d’un écrit ?

Choix de fournisseurs :

Existe-t-il un fichier fournisseur


auquel il est fait référence pour le

choix du fournisseur ?

Ce fichier est-il constamment mis 


à jour ?
Le choix du fournisseur
s’effectue-t-il sur la base d’un

tableau comparatif ?
Lancement de commande :

Les bons de commandes sont-ils


matérialisés par écrit ? 

Les bons de commande sont-ils


pré numérotés ? 

Le bon de commande comporte-t- 


il des exemplaires ?
Réception des commandes :

Existe-il des procédures en cas de 


réception de commande
incomplète ?

Des bons de réceptions sont-ils 


établis systématiquement ?

Le contrôle de qualité est-il 


effectué lors de chaque réception ?

Réception des factures


fournisseurs :

Les factures sont-elles reçues par 


le service courrier ?

Enregistre-t-on les factures et les 


avoirs reçus sur le cahier de
courrier arrivée ?
Les factures et les avoirs des 
fournisseurs sont-elles transmises
aux services comptables dès leur
réception ?

Les factures et les avoirs originaux 


sont-elles identifiées à l’aide d’un
tampon « ORIGINAL » ?

Les factures et les avoirs doubles 


sont-elles identifiées à l’aide d’un
tampon «DUPLICATA » ?

Règlement des factures :

Procède-t-on à une vérification du 


délai et du mode de paiement ?
Les paiements se font-ils 
systématique au vu d’une pièce
justificative ?

2. 2 Les tableaux d’évaluation et analyse des risques :

On va essayer dans ce cas d’illustrer les points faibles qui concernent notre «  cycle achat
fournisseur » en identifiant les risques et en proposant des recommandations.

Tâche Faiblesses Risques Recommandations

-Absence des -Difficulté dans le Exiger l’établissement des


suivie des demandes demandes d’achat pré-
Expression des besoins demandes d’achat
en cours et celle numéroté.
d’achat : pré numérotées.
réalisée.
-Un fichier -Risque d’achat des -Exiger la mise à jour du
fournisseur non mise prix élevés. fichier fournisseurs.
Choix des
à jour c’est-à-dire les
fournisseurs :
achats sont faits
toujours auprès de
même fournisseurs.

-la réception des -Cumule des taches -Séparation des tâches.


factures est assurée incompatibles :
-La réception de la facture doit
par le service l’enregistrement
être faite par le service
Réception des factures comptable. (Comptable) et la
courrier.
fournisseurs : conservation
(réception des
commandes).

-Risque d’affinités
avec les fournisseurs.

-Non enregistrement -Difficulté de suivre - Exiger la tenue d’un cahier


des factures et des les factures arrivées de suivi des factures.
avoirs sur un cahier et aussi qui sont en
des courriers arrivés. cours.

-Les factures et les -Risque de perdre les -Les factures et les avoirs des
avoirs des factures et les avoirs. fournisseurs doit transmises
fournisseurs ne aux services comptables dès
transmises pas aux leur réception.
services comptables
dès leur réception.

 Les points forts dégagés du processus de contrôle interne relevés lors des précédentes
missions d’audit sont encore appliqués et permanents.
3. Contrôle de Comptes :

Le contrôle de comptes est la phase de l’audit, durant laquelle l’équipe effectue les tests et
contrôle les substantifs jugés nécessaires.

Dans le cadre de notre mission, nous avons audité la situation comptable arrêtée au 31
décembre N, et nous avons communiqué à la société XXX les anomalies décelées dans la
rubrique achats-fournisseurs et les éventuelles corrections proposées.

3.1 Programme de Contrôle de Comptes du cycle achats-fournisseurs :

 Achats :

 Pointer les charges de location et leasing par apport à leurs contrats et échéanciers de
paiement.
 Vérifier la séparation des exercices N et N-1.
 Vérifier les conditions de forme des factures d’achats pour déductibilité de la ch arge
et la TVA. (Article 18 du Code du TVA)
 S’assurer que les charges liées à l’importation sont incorporées au cout de la
marchandise.
 S’assurer que les frais d’entretien et réparation ne constituent pas une immobilisation
corporelle au sens de la norme comptable n°2.
 Fournisseurs et comptes rattachés :

 Pointer aux pièces justificatives les mouvements créditeurs des comptes fournisseurs.
 Pointer aux relevés bancaires les mouvements débiteurs des comptes fournisseurs.
 Examiner l’ancienneté des différentes dettes fournisseurs.
 Vérifier que les dernières factures comptabilisées correspondent à des mouvements de
l’exercice.
 Demander la justification des soldes fournisseurs inchangés.

3.2 Résultats de contrôle des comptes :

Pour les comptes relatifs aux achats :

Compte 6070001 « ACHATS MEDICAMENT » :


 On a constaté un écart de 31530D entre montant comptabilisé 3509,795 et montant de la
facture 35039,795.
 Ajustement proposé :

401 005 Pasteur 3 509,795

607 100 Achats médicament 3 509,795


ANNULATION
607 100 Achats médicament 35 039,795
401 005 Pasteur 35 039,795

CORRECTION

 Autres charges :

Comptes 61300 « LOCATION» :

 On a constaté une absences des quittances de loyer pour un montant de 16.194,834.


 On a constaté un écart entre loyer comptabilisé et celui déclaré de -266,166
(comptabilisé< déclaré).

Compte 615 « ENTRETIEN ET REPARARTION » :

 La société a constaté dans ce compte qu’il y a une facture irrégulière (absence de


matricule fiscal de fournisseur, adresse) pour 290.000 DT.

Compte 616 « PRIME D’ASSURANCE » :

 La société n’a pas constaté la charge d’assurance qui liée à l’exercice N seulement.

Comptes 62200 « HONORAIRES » :

 L’écriture n°51-13-du 13-10-N cheque STB 9672 Telecom pour 2 116,020 à reclasser au
compte 626 000 Frais postaux et Télécommunication.

Ajustement proposé :

Frais postaux et
626 000 Télécommunication 2 116,020

Honoraires
622 000 divers 2 116,020
 L’écriture n°51-13 du 13-10-N
cheque STB 9672 Telecom pour
2 116,020.

 La provision de charge des honoraires doit être déclarée dans la déclaration d’employeur.

Compte 62300 « MISSION & RECEPTION» :

 Absence de pièce justificative pour le montant 2.200,888 DT.

Compte 623001 « DONS ET SUBVENTION » :

 Absence de document qui justifie un mouvement dans ce compte : chèque N°1005707


pour 200 DT.

Pour les comptes relatifs aux « fournisseurs et comptes rattachés » :

Le compte 401104 « Benimex » :

 On a constaté un écart de 102,098 DT entre le montant de facture 6122,222 DT et le


montant comptabilisé 6020,124 DT.

Le compte 401223 « Société LA MOELLE »:

 On constate qu’il y a un solde d'ouverture non réglé pour 432,400 DT.

Le compte 401108  « Société STE MC DIS » :

 On constate que l’écriture 60-19 au 31-03-N réf 294/03 mc dis 476 pour 439,876 DT
représente achats médicament et non pas avoir.

Le compte 401177 «  Société WEST OHARMA » :

 On constate qu’il y a un solde débiteur non justifié pour 464,195 DT.


Après la mise en place des corrections recommandées dans la lettre de direction, les états
financiers après corrections apparaissent ainsi :
(Voir annexes 3 et 4)

4 Rapport d’audit :

Nous avons audité le cycle achats-fournisseurs du bilan de la société XXX arrêté au 31


décembre N, le compte de résultat et l’état des flux de trésorerie concernant notre cycle arrêté
à cette date, et présentés dans notre rapport.

Nous avons effectué un audit conformément aux standards professionnels généralement


pratiqués sur le plan international. L’application de ces standards nous a amenées à planifier
et à accomplir un audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états financiers ne
contiennent pas d’erreurs significatives.

Conclusion

Ce stage fut une expérience enrichissante tant dans le plan professionnel qu’humain. J’ai eu
l’opportunité de côtoyer des individus compétents qui m’ont beaucoup appris sur l’audit mais
aussi, sur le monde de l’entreprise.

Ce stage m’a permis de découvrir le secteur d’audit, métier dans lequel j’ai encore
énormément à apprendre. Après ma rapide intégration au sein de l’équipe, j’ai eu l’occasion
de réaliser plusieurs tâches qui ont constitué une mission de stage globale. Je garde un
excellent souvenir après mon séjour au sein de cette entreprise. Il constitue désormais une
expérience professionnelle valorisante et encourageante pour mon avenir.

Les techniques d’audit, le formalisme et l’excellence exigées par ce cabinet m’ont aidé à
structurer mes travaux, les rendre clairs et compréhensibles, j’ai côtoyé des personnes
compétentes ayant de fortes qualités humaines pour me former et m’encadrer. Par ailleurs, le
métier d’auditeur permet une rapide montée en compétence, grâce notamment à la quantité
des informations et des données auxquelles un auditeur doit faire face.
Je pense que cette expérience m’a offert une bonne préparation à mon insertion
professionnelle car elle fut pour moi une expérience enrichissante et complète qui conforte
mon désir d’exercer mon futur métier de « comptable ».

Enfin, je tiens à exprimer ma satisfaction d’avoir pu travailler dans de bonnes conditions


matérielles et un environnement agréable.

Références

Cours de Monsieur Zarrouk. Radouane

Cours de Monsieur Daoud .Badis

http://www.memoireonline.com

http://fr.scribd.com
Liste des annexes

Annexe 1 : Bilan avant correction

Annexe 2 : Etat de résultat avant correction

Annexe 3 : Bilan après correction

Annexe 4 : Etat de résultat après correction

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