Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction ………………………………………………………......................1
Premier Chapitre : Présentation du lieu de stage
1 Introduction :...................................................................................................6
2 Description du cabinet :..................................................................................7
2.2 Organigramme..........................................................................................8
1. Présentation de l’audit :.................................................................................17
4 Contrôle de comptes :...................................................................................25
3. Contrôle de Comptes :...................................................................................35
4 Rapport d’audit :...........................................................................................38
Introduction Générale
Il y a une méthodologie adoptée par l’auditeur pour réaliser sa mission ; il doit obtenir une
compréhension suffisante de l’entité et de son environnement, y compris de son contrôle
interne, afin d’identifier et d’évaluer les risques d’anomalies significatives dans les états
financiers, qu’il soit dû à la fraude ou à l’erreur.
L’évaluation des risques permet à l’auditeur de créer un plan de mission prévoyant les
programmes de contrôle les plus profonds. Le plan de mission est fait par l’auditeur et son
équipe pour réduire le risque d’audit à un niveau faible et acceptable.
Cependant, l’auditeur effectue une étude et une évaluation des systèmes qu’il a jugé
significatif en vue d’identifier les risques d’erreurs dans le traitement des données. Parmi les
circuits qui revêtent une grande importance dans l’organisation de la société, nous citons le
circuit des achats-fournisseurs que j’ai choisi comme thème de projet de fin d'études. En effet,
Le cycle achat fournisseur présente une importance indéniable au sein de toute entreprise
quelle que soit sa dimension, ce cycle nous permet d’obtenir suffisamment d’information pour
évaluer la probabilité d’erreurs importantes.
Pour permettre à l’entreprise de bien cerner les risques afférents à ses activités, la mise en
œuvre d’un audit périodique achats est indispensable.
Cet audit, nous permet de garantir les bonnes méthodes et procédures, les conditions d’une
meilleure gestion, la préservation du patrimoine de la société et la fiabilité de l’information.
Durant ce stage, j’ai participé aux travaux accomplis quotidiennement au sein du
département comptable et financier. Et par cette occasion, j’ai eu l’opportunité de mettre en
application mes connaissances théoriques dans le domaine de la comptabilité, la fiscalité et de
l’audit.
C’est ainsi que dans notre travail, nous essaierons de vous présenter une étude d’un cas
pratique d’une mission d’audit concernant notre cycle.
Au vu de ce qui procède, une question nous traverse l’esprit. Cette question est la suivante :
Comment peut-on évaluer les procédures d’audit relatif au cycle achats-fournisseurs pour
le cas de la société XXX ?
Ainsi, pour mieux rendre compte de cette problématique, nous avons subdivisé notre travail
en trois chapitres hormis l’introduction et la conclusion générale.
Enfin, le troisième et le dernier chapitre seront réservés d’auditer le cycle achat fournisseur
(démarche d’audit) d’une société XXX.
Premier
CHAPITRE
PRESENTATION
DU LIEU DE
STAGE
Chapitre 1 : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE
1 Introduction :
Le stage constitue un élément indispensable dans notre formation. C’est une expérience qui
permet à l’étudiant, de vivre la réalité socioéconomique des entreprises et leurs problèmes de
gestion et d’organisation.
Par ailleurs, ce stage m’a permis d’améliorer mes capacités d’analyse et de synthèse, et de
faire une comparaison entre la théorique et la pratique.
Donc j’ai choisi d’effectuer mon stage au sein du cabinet Mr «GANNOUCHI LAAROUSSI»
durant une période de 3 mois.
2 Description du cabinet :
Il a fondé son développement sur une ambition claire : apporter à ses clients une qualité de
service tangible.
Sous-secteur : comptabilité
Gouvernorat : Sousse
Téléphone : 73 215 640
Fax : 7220043
Effectif : 2 salariées
E- mail : lg.audit@topnet.tn
2.2 Organigramme
Chef du cabinet :
GANNOUCHI LAAROUSSI
Deuxième
Première
Collaboratrice
Collaboratrice
Le chef comptable joue un rôle important au sein du cabinet. Il a pour mission de faire le
commissariat, l’audit et contrôler la comptabilité faite par ses collaboratrices.
En revanche, l’une des collaboratrices fait l’enregistrement des opérations comptables ainsi
que l’établissement des factures, les déclarations TVA, des comptes annuels (bilan, compte de
résultat…) et le traitement des opérations bancaires. Alors que l’autre pilote, se charge de la
relation et les contacts avec les clients, organise et cadre les dossiers, puis réalise et présente
les travaux comptables.
2.3 Les activités principales :
Selon l’Article 266 du CSC : «Le ou les commissaires aux comptes ont un mandat de vérifier
les livres, la caisse, le portefeuille et les valeurs de la société, de contrôler la régularité et la
sincérité des inventaires, ainsi que l'exactitude des informations données sur les comptes de la
société dans le rapport du conseil d'administration ou du directoire. Le ou les commissaires
aux comptes certifient également la régularité et la sincérité des comptes annuels de la société
conformément à la loi 96-112 du 30 décembre 1996 relative au système comptable des
entreprises en vigueur ».
Tout ce qui est relatif à la préparation des statuts pour la constitution des nouvelles sociétés
allant même au dépôt de marque , transaction, cession de marque, contrats, les actes de la vie
juridique à savoir les protocoles… Et aussi le choix du statut du dirigeant et de son mode de
rémunération.
2.3.4 Assistance aux investisseurs étrangers :
Ce département est chargé exclusivement des investisseurs étrangers qui désirent s’implanter
en Tunisie.
L’assistance avant l’investissement consiste essentiellement à fournir aux investisseurs
étrangers toutes les informations nécessaires à la prise de décision définitive d’investir en
Tunisie en lui fournissant des réponses fiables à diverses questions juridique et fiscales.
Au cours de l’investissement, il s’agit d’assister l’investisseur dans toutes les phases de
réalisation de l’investissement.
20%
personnes physique
personnes morales
80%
Pendant mon stage en tant que stagiaires dans le Cabinet de Mr « Ghannouchi Laroussi », j’ai
eu l’opportunité de participer à différentes missions dans les deux départements de
Comptabilité et d’audit.
J’ai bien maitrisé le logiciel comptable utilisé dans le cabinet (CPTSIG), ce dernier nous
permet de gagner plus de temps, à côté du logiciel il existe un dossier nommé « serveur » dans
lequel on enregistre toutes les opérations telles que : achats, ventes, banques, CNSS…
Parmi les tâches que j’ai effectué en tant que stagiaire on peut citer :
J’ai été responsable de la collecte des documents comptables. En effet, elles constituent les
pièces justificatives sans lesquelles les écritures comptables ne peuvent pas avoir lieu, parmi
ces documents , on peut citer les factures, les bons, les reçues, les quittances, l’état de caisse,
les bordereaux, les relevés et les extraits bancaires, les souches de chèques, les pièces de
remise de chèque, de retrait ou versement espèces, les documents juridiques, les pièces
internes, les bulletins de paie, les déclarations sociales et fiscales, et tout autre document
officiel jugé nécessaire pour produire une écriture comptable.
D’un côté, j’ai effectué le classement des documents comptables selon la nature des journaux
(vente, achat, banque, caisse, opérations diverses…). De l’autre côté, j’ai classifié selon
l’ordre chronologique dans chaque journal. Le but du classement est de faciliter le traitement
et la saisie des documents comptables.
L’enregistrement comptable :
Après avoir classé les documents comptables, je vais les passer dans les journaux
correspondant sur le logiciel de comptabilité « CPTSIG ».
En effet, chaque pièce justificative doit comporter une mention qui permet de faciliter sa
consultation en cas de besoin. Cette mention comporte le code du journal suivi du numéro de
la pièce dans ce journal ainsi que le mois pendant lequel l’écriture est passée.
Exemples:
Dans un premier temps, j’ai classé tous les documents par mois, par fournisseur et par
catégorie (factures, relevés, et divers) afin de pouvoir les saisir plus facilement. Ensuite dans
le logiciel CPTSIG, j’ai cliqué sur le module comptabilité, j'ai entré le "code dossier" du client
sur lequel je veux travailler, puis j’ai entré sur l’onglet "saisies des écritures" pour se trouver
dans le journal d'achat. Dans ce cas, j’ai pu enregistrer toutes les factures relatives aux achats.
L’enregistrement de la banque :
Dans cette tâche j’ai eu une masse de factures (achats, ventes…) que j’ai enregistré sur
CPTSIG, bref ! J’ai utilisé plusieurs comptes.
Vérification de la saisie :
Le lettrage sert à repérer certaines erreurs comptables que j'aurais pu commettre. Les
principaux comptes pour lesquels le lettrage a un intérêt sont les comptes de la classe 4
(Compte de tiers) et la classe 5 (compte de trésorerie).
Plusieurs cas de figure d'erreurs existent parmi lesquels :
Une opération pourrait être comptabilisée deux fois. Ainsi on remarquerait qu'un
règlement a déjà été effectué pour l'un des deux montants, mais qu'il reste encore une
facture à régler. Dans ce cas, il faudra chercher cette facture impayée pour savoir si
elle existe bien ou si c'était une erreur de saisie, c'est-à-dire si elle n'aurait pas été
comptabilisée deux fois.
L’opération n’a pas été passée dans le bon compte de tiers. La facture ne se trouvera
alors pas dans le même compte que le règlement. Ces deux montants ne pourront être
lettrés. Pour corriger cette erreur, il faudra aller chercher la facture et repérer quel est
le bon compte du tiers. Il suffira ensuite d'aller modifier cette saisie dans le journal.
Lors des trois mois de stage, j’ai pu me familiariser avec le milieu professionnel, tout en
mettant en pratique mes connaissances théoriques. Ce stage consistait à mettre en pratique
mes acquis théoriques tant au niveau de l’expertise comptable que du commissariat aux
comptes, via la réalisation des tâches courantes inhérentes au métier.
D’une part, les deux collaboratrices m’ont bien encadré durant mon stage et m’ont formé tout
en m’indiquant la méthodologie du travail professionnel. D’autre part, ce stage m’a donnée
l’occasion de travailler sur le logiciel « CPTSIG » et d’effectuer les différentes tâches au
niveau comptable.
Aussi, ce stage m’a permis d’améliorer mes relations avec ceux qui sont professionnels.
Lors de la réception des documents et des pièces comptable comme les factures, les retenues à
la source, relèves bancaires, les souches… auprès des clients, j’ai eu l’occasion de suivre les
étapes de traitements de leurs dossiers. De plus, j’ai pu faire la saisie des opérations
comptables sur plusieurs journaux comme achats, ventes, banque,…
Aussi bien, j’ai acquis le travail en équipe, la collaboration, la gestion du temps de travail, la
responsabilité, la confiance en soi et surtout la polyvalence puisqu’elle m’a permis la
continuité des activités en cas de vacances des collaboratrices.
Durant cette période de stage, plusieurs contraintes m’ont rencontrée, tel que :
La mauvaise gestion du temps (pas de temps suffisant pour enrichir mon projet)
Difficultés dans l’utilisation du nouveau logiciel comptable
La mauvaise application de la théorique à la pratique.
Des conditions de travail défavorables
La difficulté d’intégration au sein du groupe
Conclusion :
Avant de venir j’avais pas d’expérience dans ce secteur, durant ce stage j’ai pu travailler
d’une part au service comptable, d’autre part, au service audit, j’ai donc découvert les deux
branches même si elles sont étroitement liées.
En effet, durant cette période qui m’a permis d’exploiter et de renforcer mes connaissances
dans le domaine de la comptabilité, j’ai participé à de nombreuses tâches en travaillant sur de
nombreux dossiers.
Deuxième
CHAPITRE :
L’Audit du cycle
achat fournisseur :
cadre théorique
1. Présentation de l’audit :
Ensemble de travaux : suppose qu’une liberté est laissée à l’auditeur dans le choix de la
nature et de l’étendue ses travaux et il ne doit subir à cet effet aucune limitation.
Normes professionnelles : c’est le référentiel par rapport auquel les travaux d’audit sont
exécutés ce qui assure à la fois la compétence et l’objectivité de l’opinion exprimée. Cette
opinion doit être clairement motivée et sans ambiguïté.
Aspects significatifs : l’auditeur ne donne pas une opinion absolue mais met en œuvre des
diligences (obligation de moyen) pour détecter les anomalies significatives. Il planifie sa
mission en conséquence.
Référentiel comptable : c’est le référentiel par rapport auquel les états financiers ont été
établis. Par conséquent l’opinion de l’auditeur doit toujours se référer à ce référentiel.
Le rôle de l’auditeur est d’apporter des solutions à son client s’il trouve des déficiences afin
que ce dernier ne reproduise pas les mêmes erreurs. Pour cela, l’auditeur va suivre et aider son
client dans la mise en place de ces nouveaux processus. Au-delà donc de la mission de
contrôle, c’est une véritable opportunité pour certaines sociétés qui ne réussissent pas à
résoudre certains problèmes récurrents dans leur fonctionnement interne.
Dans ce qui suit, on va comprendre la méthodologie adoptée par l’auditeur pour réaliser sa
mission et les étapes nécessaires.
Cette première étape permet à l’auditeur de prendre connaissance sur l’entreprise et son
environnement et par conséquent à identifier, comprendre et évaluer les événements et les
opérations qui peuvent générer des risques capables d’avoir des effets significatifs sur les états
financiers et les assertions.
Selon L’ISA 310 : « L’auditeur doit avoir une connaissance suffisante des activités de
l’entité afin d’identifier et de comprendre les évènements, les opérations et les pratiques de
l’entité qui, d’après son jugement, peuvent avoir une incidence significative sur les états
financiers, sur son examen ou sur le rapport d’audit. ».
Alors pour réaliser cette mission d’audit des états financiers, on s’est basé sur plusieurs
sources informations :
Entretien avec les différentes personnes qui sont susceptibles de lui fournir une
information appropriée (exemple auprès de gérant, des employés, des auditeurs
interne…),
Visite des locaux c’est-à-dire visite du point de vente et de l’entrepôt de stockage,
Information sur l’environnement juridique pouvant aider l’auditeur concernant des
sujets tels que les litiges, la conformité aux textes législatifs et réglementaires ayant
une incidence significative sur l’entité (code, loi…)
Analyse de la documentation interne et externe obtenue.
Les définitions du contrôle interne ont été nombreuses et ont eu le plus souvent comme autres
des organisations professionnelles de comptable. Elles se sont modifiées au fur et à mesure
que le temps et l’environnement de l’entreprise ont évalué, et comme suivent les définitions
les plus pertinentes et universelles et qui ont apporté une clarté sur le concept et les objectifs
du contrôle interne :
Selon la norme ISA 315, le contrôle interne, est le processus dont la conception , la
mise en place et le maintien sont assurés par les responsables de la gouvernance, la
direction et d’autres membres du personnel, et dont l’objet est de fournir une
assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs de l’entité en ce qui concerne
la fiabilité de l’information financière, l’efficacité et l’efficience des opérations et la
conformité avec les textes législatifs et réglementaires applicables.
Selon l’ordre des Experts Comptables français en 1977 : « le Contrôle interne est
l’ensemble des sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il a pour but
d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de
l’autre l’application des instructions de la Direction et de favoriser l’amélioration des
performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de
chacune des activités de l’entreprise, pour maintenir la pérennité de celle-ci ».
Dans cette phase, l’auditeur va chercher à acquérir une meilleure compréhension de
l’entreprise et de ses systèmes.
Selon la Norme Comptable Tunisienne, les objectifs du contrôle interne sont les suivant :
Nous procédons alors à une évaluation approfondie du système de contrôle interne, cette
phase commence par la constitution d’un dossier de travail et s’achève par la communication
du rapport d’audit.
C’est un dossier préparé par l’auditeur, ou qu’il a obtenu et conservé dans le cadre de la
réalisation de sa mission qui contient tous les documentations qui ont été utilisées durant cette
période telles que : questionnaires de contrôle interne, information sur l’entreprise, tableau
d’évaluation et analyse des risques... De plus, le dossier de travail permet de faciliter
l’organisation, la planification et la réalisation de la mission et facilite également la délégation
des tâches en offrant un moyen de contrôler l’avancement et la qualité des travaux effectués.
Prise de connaissance
Evaluation préliminaire
Contrôle du fonctionnement
Evaluation définitive
* Cependant, l’auditeur utilise des outils d’évaluation du système de contrôle interne comme
les questionnaires et le tableau d’évaluation et analyse des risques qui lui permettent d’avoir
une évaluation pertinente avec la spécificité de la structure et de l’organisation de l’entreprise
concernée.
Parmi les outils que l’auditeur peut utiliser pendant la phase d’évaluation du contrôle
interne on peut citer :
o Le questionnaire :
Il peut être ouvert ou fermé. C’est une liste de questions que l’auditeur pose à son
interlocuteur pour appréhender le déroulement des procédures tout en s’assurant de
l’existence ou non des faiblesses. La réponse peut être ouverte, ou encore fermée c’est-à-dire
en répondant par oui ou non. Généralement un « non » exprime une faiblesse éventuelle à
moins qu’un contrôle compensatoire existe.
Le contrôle est toujours conduit par sondage et sur la base des programmes de contrôle arrêtés
en fonction du niveau de confiance du système de contrôle interne de l’entreprise, qui est basé
sur la vérification des comptes et qui dépendent des particularités propres à chaque entité
auditée.
Pour pouvoir exprimer son opinion sur les comptes annuels, l'auditeur doit procéder à un
examen analytique des comptes annuels, en vue d'acquérir la conviction qu'ils se traduisent de
façon sincère et régulière sur la situation de l'entreprise et le résultat de son activité.
L’auditeur doit mettre en œuvre des tests de contrôle afin de réunir des éléments suffisants.
Différents procédés permettent d’obtenir les éléments probants recherchés :
L’observation physique : vise à vérifier directement que les éléments portés à l’actif
du bilan de l’entreprise ont une existence physique réelle.
Contrôle documentaire : elle consiste à rapprocher les enregistrements comptables
avec les documents qui sont à l’origine de flux.
Contrôle arithmétique : consiste à détecter les erreurs de calcul qui ont pu survenir
lors de l’établissement de ces documents.
Cependant, le risque d'audit est défini comme étant : « le risque qu'un auditeur puisse
exprimer une opinion inappropriée sur une information financière comportant des
inexactitudes significatives ».
Le risque inhérent :
Le risque inhérent est la possibilité qu’une assertion comporte une inexactitude qui pourrait
être importante, soit isolément ou cumulée avec d’autres inexactitudes, dans l’hypothèse où il
n’y aurait pas de contrôles connexes.
Le cadre conceptuel définit le risque de contrôle comme étant le risque qu’une erreur
significative se produise et ne sera pas empêché, ou détecté et corrigé, sur une base opportune
par des contrôles internes. Lorsqu’un contrôle est pertinent et approprié pour des
informations, un certain risque de contrôle existera toujours en raison des limitations
inhérentes à la conception et au fonctionnement du contrôle interne.
C’est donc le risque que l’auditeur ne détecte pas une inexactitude qui est présente dans une
assertion et qui pourrait être importante.
Il est impératif à l’auditeur de fixer un seuil à partir duquel il juge l’importance des erreurs et
irrégularités relevées et leur impact sur les états financiers.
l’objectif à atteindre n’est pas de dire que les comptes sont exacts, mais de faire en
sorte que le montant des erreurs soit inférieur à un seuil défini.
Dans le cadre de notre mission d’audit du cycle achats- fournisseurs dans la société « XXX »,
le chef de mission a fixé le seuil de signification à partir de son jugement professionnel.
4.5 Rapport d’audit :
Le rapport d'audit établi en fonction des résultats de la révision doit être présenté et discuté à
la conclusion des travaux.
D’après la norme ISA500, l'auditeur est tenu de « réunir des éléments probants suffisants et
adéquats pour parvenir à des conclusions raisonnables sur lesquelles fonder son opinion. »
Troisième
CHAPITRE :
L’Audit du cycle
achat fournisseur :
cas Pratique d’une
société XXX
1. Prise de connaissance de la société auditée :
En outre, les informations collectées ont pour objectifs d’identifier les risques pouvant avoir
une incidence significative sur les comptes.
Impôt sur les sociétés : la société est régie par le code d’impôt sur le revenu des
personnes physiques et d’impôt sur les sociétés (IRPP et IS). Elle est soumise à
l’impôt sur les sociétés au taux de 25% sur son bénéfice imposable.
Taxe sur la Valeur Ajoutée : la société est tenue d’appliquer la TVA aux taux :
- 0% pour les médicaments étrangers
- 19% pour les produits pharmaceutiques
- 7% pour le médicament local
Taxe sur la Collectivité Locale : la société est tenue le liquider la TCL aux taux de
0.2%.
Droits d’enregistrement et de timbre : le droit de timbre est payé à raison de 600
millièmes sur chaque facture de vente.
Taxe sur la formation professionnelle : la société devrait payer la TFP au taux de
2% calculée sur la masse salariale brute mensuelle.
Contribution au Fonds de Promotion des Logements pour les salariés : la société
devrait payer le FOPROLOS au taux de 1% calculée sur la masse salariale brute
mensuelle.
Dans notre cas, on a collecté le maximum des documents nécessaires, mais il manque
quelques pièces, car ils ne sont pas encore présents dans le cabinet.
Choix de fournisseurs :
On va essayer dans ce cas d’illustrer les points faibles qui concernent notre « cycle achat
fournisseur » en identifiant les risques et en proposant des recommandations.
-Risque d’affinités
avec les fournisseurs.
-Les factures et les -Risque de perdre les -Les factures et les avoirs des
avoirs des factures et les avoirs. fournisseurs doit transmises
fournisseurs ne aux services comptables dès
transmises pas aux leur réception.
services comptables
dès leur réception.
Les points forts dégagés du processus de contrôle interne relevés lors des précédentes
missions d’audit sont encore appliqués et permanents.
3. Contrôle de Comptes :
Le contrôle de comptes est la phase de l’audit, durant laquelle l’équipe effectue les tests et
contrôle les substantifs jugés nécessaires.
Dans le cadre de notre mission, nous avons audité la situation comptable arrêtée au 31
décembre N, et nous avons communiqué à la société XXX les anomalies décelées dans la
rubrique achats-fournisseurs et les éventuelles corrections proposées.
Achats :
Pointer les charges de location et leasing par apport à leurs contrats et échéanciers de
paiement.
Vérifier la séparation des exercices N et N-1.
Vérifier les conditions de forme des factures d’achats pour déductibilité de la ch arge
et la TVA. (Article 18 du Code du TVA)
S’assurer que les charges liées à l’importation sont incorporées au cout de la
marchandise.
S’assurer que les frais d’entretien et réparation ne constituent pas une immobilisation
corporelle au sens de la norme comptable n°2.
Fournisseurs et comptes rattachés :
Pointer aux pièces justificatives les mouvements créditeurs des comptes fournisseurs.
Pointer aux relevés bancaires les mouvements débiteurs des comptes fournisseurs.
Examiner l’ancienneté des différentes dettes fournisseurs.
Vérifier que les dernières factures comptabilisées correspondent à des mouvements de
l’exercice.
Demander la justification des soldes fournisseurs inchangés.
CORRECTION
Autres charges :
La société n’a pas constaté la charge d’assurance qui liée à l’exercice N seulement.
Comptes 62200 « HONORAIRES » :
L’écriture n°51-13-du 13-10-N cheque STB 9672 Telecom pour 2 116,020 à reclasser au
compte 626 000 Frais postaux et Télécommunication.
Ajustement proposé :
Frais postaux et
626 000 Télécommunication 2 116,020
Honoraires
622 000 divers 2 116,020
L’écriture n°51-13 du 13-10-N
cheque STB 9672 Telecom pour
2 116,020.
La provision de charge des honoraires doit être déclarée dans la déclaration d’employeur.
Le compte 401104 « Benimex » :
On constate que l’écriture 60-19 au 31-03-N réf 294/03 mc dis 476 pour 439,876 DT
représente achats médicament et non pas avoir.
4 Rapport d’audit :
Conclusion
Ce stage fut une expérience enrichissante tant dans le plan professionnel qu’humain. J’ai eu
l’opportunité de côtoyer des individus compétents qui m’ont beaucoup appris sur l’audit mais
aussi, sur le monde de l’entreprise.
Ce stage m’a permis de découvrir le secteur d’audit, métier dans lequel j’ai encore
énormément à apprendre. Après ma rapide intégration au sein de l’équipe, j’ai eu l’occasion
de réaliser plusieurs tâches qui ont constitué une mission de stage globale. Je garde un
excellent souvenir après mon séjour au sein de cette entreprise. Il constitue désormais une
expérience professionnelle valorisante et encourageante pour mon avenir.
Les techniques d’audit, le formalisme et l’excellence exigées par ce cabinet m’ont aidé à
structurer mes travaux, les rendre clairs et compréhensibles, j’ai côtoyé des personnes
compétentes ayant de fortes qualités humaines pour me former et m’encadrer. Par ailleurs, le
métier d’auditeur permet une rapide montée en compétence, grâce notamment à la quantité
des informations et des données auxquelles un auditeur doit faire face.
Je pense que cette expérience m’a offert une bonne préparation à mon insertion
professionnelle car elle fut pour moi une expérience enrichissante et complète qui conforte
mon désir d’exercer mon futur métier de « comptable ».
Références
http://www.memoireonline.com
http://fr.scribd.com
Liste des annexes