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J’ai l’honneur de faire connaitre à Messieurs les Présidents des commissions de recours
des impôts directs et TVA, que le fonctionnement des commissions de recours a connu des
aménagements opérés par la loi de finances pour 2007.
Ces aménagements sont dictés d’une part, par le souci de simplification des procédures
de traitement des recours et de renforcement des garanties offertes en la matière aux réclamants, et
d'autre part, par la réorganisation des structures d’exécution de I ‘Administration fiscale qui s’est
traduite par la création de la Direction des Grandes entreprises, des Centres des Impôts et des
Centres de Proximité des Impôts.
Pour tenir compte de ces nouveautés, une instruction a été élaborée définissant les
nouvelles procédures d’examen des recours introduits par les contribuables auprès des
commissions.
Cette instruction sera mise à votre disposition par les services fiscaux compétents.
Tout en vous souhaitant, plein succès dans l’accomplissement de votre mission, je vous
prie d’agréer, Messieurs les Présidents, l’expression de ma haute considération.
INSTRUCTION
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
La présente instruction a pour objet de préciser aux services fiscaux les modalités
pratiques du traitement des affaires contentieuses relevant de la compétence de l'administration
centrale eu égard aux différents aménagements apportés en la matière par les lois de finances et la
mise en place des nouvelles structures de l'administration fiscale (DGE, CDI) et ce, à la faveur des
nouvelles dispositions fixant l'organisation et les attributions des services extérieurs de
l'administration fiscale.
1- CONTENU DES PREROGATIVES DE L'ADMINISTRATION CENTRALE EN
MATIERE DE CONTENTIEUX :
La compétence de l'administration centrale en matière de traitement de contentieux fiscal
est définie par les articles 77, 79 et 172-5 du code des procédures fiscales (CPF), aux termes
desquelles les décisions relatives aux réclamations contentieuses, quel que soit l'origine de la
régularisation contestée sont soumises à l'avis conforme de l'administration centrale lorsque ces
affaires, portant sur un montant global de droits en principal et pénalités d'assiette comprises,
excèdent :
100.000.000,00 DA pour les réclamations contentieuses introduites par les contribuables
relevant de la Direction des Grandes Entreprises (DGE).
20.000.000,00 DA pour les contentieux issus des vérifications opérées par les services de
recherches et vérifications (SRV).
20.000.000,00 DA pour les affaires dont les impositions contestées découlent de
régularisations opérées par les services d'assiette et de contrôle relevant des Directions des
Impôts de Wilaya, à savoir : le CDI, les inspections et sous direction du contrôle fiscal.
Le tableau ci-après résume, par structure et origine d'imposition, les seuils de compétence de
l'administration centrale :
Seuil de compétence de
Structure Origine des impositions contestées
l’administration centrale
1-Régularisation/gestion et contrôle CDI
2-Régularisation-inspection
3-Versements spontanés et retenues à la
source contestées. >Supérieurs à 20.000.000 DA
DIW 4-vérifications de comptabilité SDCF. (Droits en principal et pénalités
5-VASFE-SDCF d’assiette comprises).
6-Vérifications de comptabilité (SRV)
7-VASFE-SRV
8-Vérification ponctuelle
l-Régularisations opérées par les sous-
directions de gestion et de la
fiscalité des hydrocarbures.
2-Versements spontanés et retenues à la >Supérieurs à 100.000.000 DA
DGE source opérées. (Droits en principal et pénalités
3-Vérifications de comptabilité opérées par d’assiette comprises).
les sous-directions du contrôle fiscal et de la
fiscalité des hydrocarbures.
4-Vérification ponctuelle.
N° 11 MF/DGI/DLF/LF/97
Alger le, 02 mai 1998
CIRCULAIRE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Chefs des Brigades Régionales de Vérification de Gestion
Objet / Recours de l'Administration Fiscale contre les avis des Commissions de Recours
Avant l'intervention de la loi de finances pour 1997, les avis rendus par la Commission de
Recours Des Impôts Directs De Wilaya et par la Commission Centrale de Recours Des Impôts
Directs s'imposaient à l'Administration Fiscale qui devait les exécuter compte tenu de leur force
exécutoire.
Le réaménagement opéré, au niveau des dispositions des articles 301-4 et 302-4 du CID
respectivement par les articles 30 et 31 de la loi de finances pour 1997 consiste à prévoir la
possibilité pour le Directeur des Impôts de Wilaya de surseoir à l'exécution des avis rendus, en
violation manifeste d'une disposition fiscale par les commissions de recours de wilaya et par la
Commission Centrale de Recours et de formuler un recours contre ces avis auprès de la Chambre
Administrative de la Cour.
Pour ce faire, le Directeur des Impôts de Wilaya se doit d'en informer le requérant.
III. DELAI DE RECOURS
Selon les dispositions ainsi modifiées des articles 300-3, 301-4 et 302-4 du CID, le Directeur
des Impôts de Wilaya dispose d'un délai d'un mois pour formuler son recours :
auprès de la Commission de Recours des Impôts Directs de la Wilaya contre les avis rendus
en violation manifeste d'une disposition fiscale par la Commission de Recours de Daïra des
Impôts Directs ;
auprès de la Chambre Administrative de la Cour contre les avis rendus en violation
manifeste d'une disposition fiscale, tant par les Commissions de Recours des Impôts Directs
de la Wilaya que par la Commission Centrale de Recours des Impôts Directs.
IV. NOTION DE «VIOLATION DE LA LOI»
Il est signalé que la notion de «violation de la loi» s'entend aussi bien de la transgression
manifeste d'une disposition légale que de l'absence de fondement légal.
C'est le cas notamment :
de l'octroi d'une exonération non prévue par la loi ;
d'une réfaction indue en matière de TAP ;
de l'octroi d'une charge non déductible ou non justifiée
V. MESURES DE SERVICES
L'action devant la Chambre Administrative de la Cour est engagée, par le Directeur des
Impôts de Wilaya territorialement compétent.
En ce qui concerne les avis émis par la Commission Centrale de Recours dans les
conditions rappelées ci-dessus, l'Administration Centrale (Direction du Contentieux) se chargera
d'informer le Directeur des Impôts de Wilaya compétent pour déclencher l'action judiciaire.
Préalablement à cette action, le contribuable concerné doit être informé de la démarche
envisagée.
Cette information doit se faire selon les usages en cours (envoi avec accusé de reception ...
etc.) et ce, systématiquement sous peine de nullité.
La saisine de la Chambre Administrative se fait par la communication, dans le mois qui suit
la notification de l'avis exprimé par la commission au Directeur des Impôts de Wilaya, de la
décision de la commission et la réclamation initiale présentée par le réclamant accompagnée
d'un mémoire précisant les motifs de la saisine ;
le contribuable dont la réclamation est adressée d'office à la Chambre Administrative n'est
pas tenu de refaire sa demande sur papier timbre.
Les nouvelles dispositions doivent être appliquées par les services avec circonspection.
Il est précisé que la charge de la preuve incombera devant la justice à l’Administration
Fiscale.
La présente circulaire se substitue à la circulaire n° 11 MF/DGI/DLF/LF/97 du 17 Février
1998 dont les dispositions sont ainsi rapportées.
VI. DATE D'EFFET
La présente circulaire prend effet à compter du 1er janvier 1997.
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente circulaire, veiller à
application et m'en accuser réception en me retournant rempli et signé l'imprimé ci-joint.
INSTRUCTION
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
des aménagements introduits par la loi de finances pour 2007 et qui portent sur le
point ci-après :
Fixation du délai imparti aux commissions de recours des impôts directs et TVA pour
émettre leurs avis ;
Obligation de tenir une séance une fois par mois au lieu de trois mois ;
Obligation d'informer à l'issue de chaque séance les contribuables concernés du sort réservé
à leurs recours ;
Extension du dispositif du sursis légal de paiement au profit des contribuables qui saisissent
les commissions de recours des impôts directs et TVA ;
Révision du motif de la non exécution des avis rendus par les commissions de recours ;
Faculté offerte aux contribuables qui n'ont pas reçu de réponse à leurs recours dans le délai
imparti, de saisir le Tribunal administratif.
Afin de permettre au secrétariat de la CCR de suivre la situation des recours - CCR, les services
sont tenus de faire parvenir trimestriellement à la Direction du Contentieux, un état desdits recours
faisant ressortir distinctement, les éléments ci-après :
N° Date d’introduction Date de transmission du
du Contribuable du recours dossier formalisé à la
recours Direction Contentieux
3-Récépissé :
Les recours déposés par les contribuables auprès des services fiscaux compétents
donnent lieu à la délivrance de la part de ces derniers d'un récépissé suivant modèle joint en annexe,
et comportant notamment la mention de la date de dépôt du recours.
La mention de cette date est-il rappelé présente une importance capitale en ce qu’elle fonde aussi
bien la recevabilité du recours que la computation à opérer en matière de délai de réponse.
4-cas des contribuables qui introduisent une instance auprès du Tribunal Administratif:
Conformément à la procédure prévue par les dispositions de l'article 80-3 du CPF, tout
contribuable qui introduit une instance auprès du Tribunal Administratif contre la décision de
l'Administration Fiscale perd définitivement le droit de saisir les commissions de recours des impôts
directs et TVA pour faire valoir ses droits objet de sa réclamation.
En conséquence, pareils recours examinés par la commission compétente devront donner
lieu un rejet en la forme. Toutefois, dans le cas où une commission examinerait au fond, un recours
similaire l'avis rendu par celle-ci sera considéré comme frappé de nullité absolue.
5-Délai d'introduction des recours :
Sous peine d'irrecevabilité, le recours doit être introduit auprès du président de commission
compétente doit être introduit dans le délai légal de deux (02) mois à compter de la date de la
notification de la décision de rejet total ou partiel du Directeur des Impôts.
6-Forme et contenu des recours :
En dehors des indications indispensables pour identifier le requérant (nom - adresse), tout
recours doit mentionner le ou les impôts qu'il concerne et contenir l'exposé sommaire des moyens
par lesquels son auteur prétend le justifié. Il doit en outre, indiqué les conclusions du requérant,
c'est-à-dire l'objet réel et la portée exacte de la demande (Bases ou montant de la décharge,
réduction ou restitution sollicitée). Le recours doit être accompagné de toutes pièces justificatives
susceptibles d'étayer les arguments des contribuables.
En aucun cas, son recours ne doit outrepasser les points de contestation contenus dans sa
réclamation initiale.
Enfin, si le contribuable entend bénéficier du sursis légal de paiement des impositions qu'il
conteste, il doit en faire expressément la demande dans son recours.
L'absence d'observation de l'une des conditions énoncées ci-dessus, n'a pas pour effet
d'entraîner l'irrecevabilité des recours.
7-Sursis légal de paiement :
Conformément aux nouvelles dispositions introduites par la loi de finances pour 2007 (art.
80-2 du CPF), le requérant peut désormais solliciter le sursis légal de paiement, pour ce faire. Il est
tenu d'acquitter à nouveau 20% des montants des droits et pénalités restant à sa charge.
Il est précisé, à cet égard, que le bénéfice de ce dispositif doit être accordé aux contribuables
n'ayant pas sollicité l'octroi du sursis légal de paiement lors de la phase du recours préalable lorsque
ces derniers s'acquittent de 40% (20% + 20%), du montant des impositions restant en litige.
L'octroi du sursis légal de paiement ainsi que ses conséquences au plan de l'action de
recouvrement des impositions dues obéissent aux mêmes règles et procédures que celles prévalant
pour le sursis légal de paiement sollicité lors de la phase administrative.
Il demeure entendu que le versement des montants ci-dessus (20% / 40%) dispense le
contribuable de souscrire un calendrier de paiement pour les sommes restantes.
Il en résulte que les services doivent se reporter aux énonciations de l'instruction générale
sur les procédures contentieuses - 2005 - fixant les modalités d'octroi de sursis légal du paiement.
Pour l'attribution du sursis légal de paiement sollicité lors de l'introduction du recours l'imprimé à
utiliser est joint en annexe.
II-TRAVAUX A REALISER PAR LES SERVICES FISCAUX :
1-Gestion des dossiers de recours :
1.1-Réception des recours :
Dès leur réception à la Direction des Impôts, les recours sont annotés à l'aide d'un timbre
spécial, de la date de leur arrivée.
Lorsqu'un recours parvient par la poste, l'enveloppe qui le contenait est toujours conservée et
demeure annexée à ce recours, le cachet apposé par les services de la poste permet en effet de
confirmer la date de présentation du recours, et à cet égard, il constitue, le cas échéant, un élément
de preuve de déchéance encourue pour inobservation du délai.
1.2-Analyse :
Un agent qualifié (Inspecteur rédacteur en principe) procède immédiatement à une lecture
attentive des recours et en faisant ressortir une analyse sommaire comportant :
-l'indication du lieu d'imposition ;
-les références à l'imposition contestée (nature de l'impôt, année ou période d'imposition, rôle....) ;
-l'objet du recours à savoir décharge, réduction, restitution ;
-la mention du sursis légal de paiement, si l'intéressé sollicite un sursis de paiement, cette mention
doit être suivie du montant à acquitter ;
-la commission compétente.
Ce travail d'analyse ainsi décrit est indispensable car il conditionne l'exécution correcte des
travaux matériels auxquels donne lieu la constitution et l'enregistrement de chaque dossier de
recours.
1.3-Enregistrement des recours :
Pour cette opération, il ya lieu de se référer aux dispositions de l'instruction générale sur les
procédures contentieuses 2005 qui prévoient les modalités d'enregistrement des dossiers de recours.
1.4-Montage des dossiers de recours :
Le montage des dossiers de recours s'effectue selon les procédures usuelles. Le dossier doit
comprendre l'ensemble des documents et pièces nécessaires à l’examen du recours, repris dans le
tableau ci après :
Contentieux – Inspection Contentieux Vérification de comptabilité
-Réclamation initiale + pièces justificatives -Réclamation initiale + pièces justificatives
produites par le contribuable produites par le contribuable
-Rôle d'imposition -Rôle d'imposition
-Notification de redressements C4 -Avis de vérification
-Réponse du contribuable -Notifications (initiale - définitive)
-Avis des différents intervenants -Réponse du contribuable à la notification initiale
*Instruction du Chef d'Inspection -Avis des différents intervenants
*Direction des Impôts *Direction des Impôts
*Administration Centrale *Administration Centrale
-Décision de rejet total ou partiel -Décision de rejet total ou part
-le Ministre chargé des finances ou son représentant dûment mandaté, président.
-un représentant du ministère de la justice ayant au moins un rang de directeur.
-un représentant du ministère du commerce ayant au moins un rang de directeur.
-le Directeur général du budget ou son représentant ayant au moins un rang de directeur.
-le directeur central du trésor ou son représentant ayant au moins un rang de directeur.
-un représentant de la chambre de commerce de la wilaya concernée, ou à défaut un représentant de
la chambre nationale de commerce.
-un représentant de la chambre d'agriculture de la wilaya concernée, ou à défaut un représentant de
la chambre nationale d'agriculture.
-un représentant désigné par le Directeur des Grandes Entreprises.
-le sous-directeur chargé des commissions de recours à la Direction Générale des Impôts en qualité
de rapporteur.
Conformément aux dispositions de l'article 50 de loi de finances pour 2007, les commissions
de recours de Daïra et de Wilaya doivent se réunirent, sur convocation de leur président, une fois
par mois. La commission centrale des recours doit également se réunir au moins une fois par mois.
Il est précisé, à cet égard, que la réunion de la commission ne peut se tenir valablement
qu'en présence de la majorité de ses membres. Aussi, pour assurer un bon fonctionnement des
commissions et éviter le report des séances entraînant des retards dans l'examen des recours, il est
rappelé aux membres que leur présence et leur assiduité sont exigées, A cet effet, toute absence au
moins trois fois, entraîne le remplacement du ou des membres défaillants.
-Pour les commissions de Daïra et Wilaya, la présentation des recours est assurée par le secrétaire
de la commission. En ce qui concerne la Commission Centrale de Recours, celle-ci est confiée au
sous-directeur chargé des commissions de recours à la Direction Générale des Impôts en sa qualité
de rapporteur.
La présentation des recours au président et aux membres de la commission consiste en une synthèse
de l'affaire soumise à examen, laquelle doit s'articuler autour des trois points ci-après :
origine et mode d'établissement des impositions contestées ;
les points de contestation soulevés par le contribuable dans son recours ;
les conclusions dégagées de l'examen du recours
3.5-Emission des avis et délibération :
Les avis des commissions doivent être approuvés à la majorité des membres présents en cas
de partage égal des voix celle du président est prépondérante.
Les avis émis par la commission doivent obligatoirement être dûment motivés et indiquer le
montant des dégrèvements sur lequel elle s'est prononcée. Il convient, de souligner d'autre part, que
les avis émis par les commissions de recours sont des avis qui lient la décision du directeur de
wilaya, lorsqu'ils sont conformes à la législation et la réglementation en vigueur.
Ce dernier dispose d'un délai légal de trente jours à compter de la date de réception desdits
avis pour-notifier sa décision au contribuable concerné. La notification est faite sur l'imprimé prévu
à cet effet sous pli recommandé avec accusé de réception.
3.6-Information des contribuables :
Conformément aux dispositions de l'article 50 de la loi de finances pour 2007, les présidents
de commissions de recours sont désormais tenus d'informer les contribuables du sort réservé à leur
recours par la commission.
Un imprimé conçu pour cet objet doit être remis aux contribuables concernés indiquant
d'une manière succincte l'avis rendu (admission totale - admission partielle - rejet total). Cet
imprimé doit être obligatoirement visé par le président de la commission.
3.7-Notification des avis au Directeur des Impôts :
Les avis émis signés par le président de la commission sont notifiés par le secrétaire de
séance au directeur des impôts dans un délai de 10 jours à compter de la date de la clôture des
travaux de la commission.
IV-EXECUTION DES AVIS RENDUS PAR LES COMMISSIONS DE RECOURS :
1-Notification de la décision aux contribuables :
En application des dispositions de l'article 50 de la loi de finances pour 2007, l'avis de la
commission transformé en décision est notifié par le Directeur des Impôts au contribuable dans un
délai d'un mois.
Une copie de la notification accompagnée d'un compte rendu indiquant les modalités
d'application de l'avis rendu par la CCR devra être transmise à titre d'information à l'Administration
Centrale (Direction du Contentieux).
2-Cas des avis dépourvus de fondement :
Les avis rendus par les commissions qui sont dépourvus de fondement sont insusceptibles
d'exécution. Il est précisé, à cet égard, que le caractère infondé d'un avis résulte de :
l'absence de motivation à caractère législatif ou réglementaire, en d'autres termes c'est la
situation dans laquelle l'avis rendu ne repose sur aucune disposition légale ou une
énonciation à caractère réglementaire.
l'impertinence des motifs retenus pour fonder l'avis. Il s'agit de la situation dans laquelle la
commission fonde son avis sur des motifs sans rapport avec l'objet des points de
contestation soulevés par le contribuable concerné.
l'utilisation de moyens concernant des éléments nouveaux ou des points non contestés par le
contribuable dans son recours.
la révision exagérée des taux de marge et des taux de perte sans justification probante.
En pareils cas, le Directeur des Impôts s'abstient d'exécuter l'avis rendu par les commissions
et saisi la juridiction compétente, en motivant son rejet de l'exécution de l'avis par toutes les
dispositions législatives et réglementaires pertinentes. L'introduction d'un recours contre l'avis de la
commission doit intervenir dans le mois qui suit le prononcé dudit avis. Il est précisé, à cet égard,
que désormais le Directeur des Impôts ne peut plus lorsqu'il n'applique pas l'avis rendu par la
commission de Daïra en le jugeant infondé, le soumettre à l'examen de la commission de Wilaya.
En tout état de cause, la non application des avis rendus par les commissions (Daïra, Wilaya.
Centrale) pour absence de fondement donne lieu systématiquement à la saisine du Tribunal
Administratif.
Le Directeur des Impôts est tenu par ailleurs, d'informer le contribuable du refus d'exécution de
l'avis.
Un compte rendu faisant ressortir les motifs sur lesquels s'est basée la non application de l'avis
rendu par la CCR devra être transmis à l'Administration Centrale (Direction du Contentieux).
V-DATE D'EFFET :
Ces dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2007 et concernent les recours,
introduits à partir de cette dernière date ainsi que tous les recours introduits antérieurement à cette
date et qui sont au stade de l'instruction.
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente instruction et me tenir informé
des éventuels problèmes rencontrés.
LE DIRECTEUR DU CONTENTIEUX
Signé : A/Ghanemi
ANNEXES
2- FICHE DE SYNTHESE
4 - IMPRIMES :
Nom : …….……………………………………………………………………………………………
Prénom : ………………………………………………………………………………………………
Grade : ………………………………………………………………………………………………
A ……………………….……le………………….…..20
I - EXAMEN DU RECOURS :
FICHE DE SYNTHESE
1- DESIGNATION DU CONTRIBUABLE :
Total Total
Montant global
-
-
-
-
4- EXAMEN DU RECOURS :
4.1-Examen en la forme :
4.2- Examen au fond :
4.3- Montant des dégrèvements proposés :
DIRECTION DU CONTENTIEUX
SEANCE DU :
RECOURS N° :
CONTRIBUABLE :
DIRECTION DES IMPOTS DE WILAYA DE :
DATE D’INTRODUCTION DU RECOURS :
DATE DE TRANSMISSION DU DOSSIER
1- AU PLAN FORME :
2- AU FOND :
suivie par :
……………...…………… M…………………………………
……………...……………
……………...……………
…………………………………
AR
…………………………………
A ………..……, le………….….
Objet : Avis de rejet d’un recours. Madame, Monsieur,
Votre recours du :
Vous avez adressé au Président de la Commission de
Recours (Daïra), (Wilaya), (Centrale) un recours concernant
l’imposition visée ci-contre.
Après examen de votre recours par la commission
compétente, en date du……………………………cette dernière a
Impôt ou Taxe émis un avis de rejet total du recours pour les motifs
…………………………………………………………..
indiqués au verso.
__________
(Rôle de……………, art………………………) Si vous le souhaitez, vous pouvez obtenir des précisions sur
cette décision auprès de l’agent chargé de votre dossier dont
Avis de mise en recouvrement les coordonnées figurent ci-contre.
……………………………………………….
A ……………, le…………………………..….
N° du registre
……………………………………………….
A …………, le…………………………..….
Madame, Monsieur,
Objet : Avis de dégrèvement ou
Restitution-Admission partielle d’un recours. Vous avez adressé au Président de la Commission de Recours
(Daïra), (Wilaya), (Centrale) un recours concernant l’imposition visée
ci-contre.
Votre recours du : Après examen de votre recours par la commission compétente, en
date du……………………………cette dernière a émis un avis d’admission
partielle du recours.
Impôt ou Taxe Les dégrèvements ou restitutions prononcés ainsi que les motifs pour
lesquels votre recours n’a pu être intégralement accueilli sont
………………………………………………………….. indiqués au verso.
__________
Si vous avez déjà payé l’impôt dont le dégrèvement vous est accordé
(Rôle de……………, art…………………………)
et si vous n’êtes redevable d’aucune somme à la caisse du receveur,
le montant dégrevé vous sera remboursé sans démarche particulière
de votre part.
Avis de mise en recouvrement
Si vous le souhaitez, vous pouvez obtenir des précisions sur cette
décision auprès de l’agent chargé de votre dossier dont les
N°…………………………………………………..
coordonnées figurent ci-contre.
MOTIFS DE LA DECISION
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
A …………LE…………………………..
M ……..………………………………….
……………………………………………
……………………………………………
CONVOCATION
Madame, Monsieur,
J’ai l’honneur de vous faire connaître que la Commission de Recours de Centrale tiendra
le ………………………………………………………………à……………..……………heures, à
l’adresse suivante……………………………………………………………………………………...,
une réunion au cours de laquelle sera examiné le recours visé en objet.
En conséquence, vous êtes invité à vous présenter à ladite séance, vous pouvez également
vous faire présenter par une personne dûment mandatée.
A …………LE…………………………..
M ……..………………………………….
……………………………………………
……………………………………………
CONVOCATION
Madame, Monsieur,
J’ai l’honneur de vous faire connaître que la Commission de recours de Wilaya tiendra
le ……………………………………………………………à…………………………..…heures, à
l’adresse suivante………..…………………………………………………………………………... ,
une réunion au cours de laquelle sera examiné le recours visé en objet.
En conséquence, vous êtes invité à vous présenter à ladite séance, vous pouvez également
vous faire présenter par une personne dûment mandatée.
A …………LE…………………………..
M ……..………………………………….
……………………………………………
……………………………………………
CONVOCATION
Madame, Monsieur,
J’ai l’honneur de vous faire connaître que la Commission de recours de Daïra tiendra
le …………………………………………………………à…………..……………………heures, à
l’adresse suivante…………………………………………………………………………………...,
une réunion au cours de laquelle sera examiné le recours visé en objet.
En conséquence, vous êtes invité à vous présenter à ladite séance, vous pouvez également vous
faire présenter par une personne dûment mandatée.
A …………LE…………………………..
M ……..………………………………….
……………………………………………
……………………………………………
Madame, Monsieur,
L’avis émis par la commission fera l’objet d’une décision qui vous sera notifiée par le
directeur des impôts dans un délai d’un (01) mois.
A………….Le………..200…
DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES
A……………Le………..200….
………………………………………………… M …………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………….
Recette des impôts de :……………
Par recours introduit auprès de la commission de recours des
………………………………………………… impôts directs et TVA (Daïra, Wilaya, Centrale) en date du ……….
enregistrée sous le n°……………………………….., vous sollicitez le
bénéfice des dispositions de l’article 80-2 du code des
procédures fiscales (CPF).
Impôts/Taxes rappelés :
Il est joint, à votre recours :
………………………………………………….
-la quittance n°………………………………. datée
…………………………………………………
du………………….…délivrée par la recette des impôts de
………………………………………………attestant de paiement de 30% /
………………………………………………….
20% du montant total des impositions contestées lors de la
Montant total des droits rappelés : phase de recours préalable.
……………………………………………………….
Le Directeur des Impôts de Wilaya
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
A…………. le…………
DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES
………………………………………………….
Par recours introduit auprès de la commission de recours des
Montant total des droits rappelés : impôts directs et TVA (Daïra, Wilaya, Centrale) en date du ……………….
enregistrée sous le n°……………………………….., vous sollicitez le
……………………………………………………. bénéfice des dispositions de l’article 80-2 du code des procédures
fiscales (CPF).
Rôle (s) :
……………………………………………………..
Par conséquent, il vous est accordé un sursis légal de paiement au
titre du reliquat des droits contestés jusqu’à la date d’intervention
de la décision sur votre recours.
Montant total des droits contestés :
Je vous prie d’agréer, M……………………………………, l’assurance de ma
……………………………………………………….
considération distinguée.
A…….…….le……………200..
DIRECTION DES IMPOTS DE WILAYA DE
M ………………………………………………………………………………………………….
Recette des impôts de :…………… …………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………
Rôle (s) : Par conséquent, il vous est accordé un sursis légal de paiement au
titre du reliquat des droits contestés jusqu’à la date d’intervention
………………………………………………………
de la décision sur votre recours.
……………………………………………………….
Je vous prie d’agréer, M……………………………………, l’assurance de ma
…………………………………………………….. considération distinguée.
……………………………………………………….
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux Administratif et Judiciaire
N° 532MF/DGI/DCX/ADJ/B2
Alger, le 26 juin 2000
NOTE
A
3e) Les réclamations qui parviennent au service des impôts antérieurement à la date
servant de point de départ au délai légal sus mentionné sont irrecevables car
prématurées.
Cependant, il y a lieu de souligner que le contribuable conserve dans ce cas la
faculté de renouveler sa demande après réalisation de l'événement qui la motive, et que
cette dernière, formulée dans le délai légal ne constitue nullement un double emploi avec la
réclamation prématurée.
4e) Les réclamations présentées après l'expiration du délai légal sont tardives:
Elles sont irrecevables car définitivement frappées de déchéance ou de forclusion,
et doivent en conséquence, faire l'objet d'une décision de rejet pour vice de forme.
Toutefois, la réclamation tardive reste recevable si le réclamant parvient à produire la
preuve que la réception de sa demande par le service des impôts après le délai légal résulte
d'un retard anormal dans la distribution du courrier.
A cette condition fondamentale de recevabilité en la forme des réclamations
s'ajoutent d'autres conditions énumérées par l'article 332 du CID.
Cependant, et à la différence du délai légal, le vice de forme engendré par l'inobservation
de ces dernières peut être couvert, dès lors que la faculté de le réparer est reconnue par la
doctrine au contribuable concerné.
Ceci étant, il convient de préciser que la rigueur de la mesure contenue dans l'article
331 du CID est atténuée par les dispositions de l'article 347 du CID en vertu desquelles
l'Administration détient la faculté de prononcer des dégrèvements d'office, ainsi que des
restitutions d'impôts formant surtaxe, et ce, dans un délai de prescription de quatre ans
lorsque aucun acte interruptif de la prescription n’est enregistré.
En effet, la forclusion dont se trouve entachée une réclamation n'a pas pour effet de
priver l'Administration de l'exercice de cette faculté.
Seul ce cas justifie la recommandation de l'examen au fond d'une réclamation irrecevable
en la forme.
Quant à la question de savoir si une réclamation frappée de forclusion quadriennale
peut être régulièrement instruite, il y a lieu de préciser que la déchéance quadriennale dans
le cas de l'espèce ne constitue pas seulement un vice de forme de la réclamation, mais
touche aux droits éventuellement restituables avant l'avènement de la date limite de
prescription de quatre (04) ans.
De ce fait, quel que soit l'événement qui motive la réclamation, qu'il s’agisse
d'une surtaxe ou d'une taxation totalement infondée, la prescription quadriennale,
outre le fait qu'elle entraîne la perte définitive du droit de réclamation, a également pour
effet de faire perdre à l'Administration la faculté de dégrèvement d’office ou de
restitution de quelque droit que ce soit.
Les dispositions de l'article 157 du CTCA sont à ce titre clair et ne prêtent à aucune
équivoque.
Il s'agit en fait d'une question liée à l'ordre public qui ne peut être remise en cause
par le contribuable qui sollicite un dégrèvement, ni par l’Administration qui exerce son
droit de poursuite et de reprise.
Seule l'intervention d'actes écrits peut interrompre cette prescription quadriennale
pour lui substituer la prescription de droit commun de 15 ans prévue par articles 405 al 2
du CID et 313 du code civil.
II - Le délai de reprise de l’Administration:
Enfin, il y a lieu de noter, que le délai de 4 ans imparti à l’Administration pour
exercer son droit de poursuite et de reprise est prorogé de 2 ans dans des cas particuliers
cités par l'article 324 du CID.
N° 533 MF/DGI/DCX/CX-ADJ/B2
ا'ز&ت
& ب.م
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Circulaire
Circulaire n° 17 à
MF/DGI/DLF/DLF Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
22/05/2000
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Chefs des Brigades Régionales de
Vérification de Gestion
Objet Références
- Réclamations contentieuses : avis conforme - Articles 16 et 46 de la loi n° 99-11 du 15
de l'administration centrale. RAMADHAN 1420 correspondant au
23/12/1999 portant loi de finances pour
2000.
-Article 334 du CID et 108 du CTCA.
- à l'avis conforme qu'elle doit émettre sur les réclamations portant sur des affaires dont le
montant total des droits et pénalités excède 10.000.000 DA.
- à l'avis conforme qu'elle doit également émettre sur le rejet ou l'admission partielle portant
des affaires dont le total des droits et pénalités excède 10.000.000 DA.
Les articles 16 et 46 de la loi de finances ont complété respectivement les articles 334-2 du
CID et 108 du code TCA par un alinéa faisant obligation aux Directeurs des Impôts de Wilaya
de requérir l'avis conforme de l'administration centrale pour toutes les réclamations qui portent
sur des affaires dont le montant global des droits et pénalités dépasse 10.000.000 DA.
En d'autres termes, les Directeurs des Impôts de Wilaya ne sauraient, désormais, tant en
matière d'impôt directs que de taxes sur le chiffre d'affaires, statuer valablement sur les
réclamations en question qu'en sollicitant, au préalable, l'avis de l'administration centrale et
qu'en s'y conformant.
Les dispositions de l'article 334.3 du CID telles que conçues par l'article 16 de la loi de
finances pour 2000 subordonnent le rejet ou l'admission partielle des réclamations portant sur
des affaires dont le montant total des droits et pénalités excède 10.000.000 DA par le Directeur
des Impôts de Wilaya, à l'avis conforme de l'administration centrale.
Il s'ensuit, donc, que pour cette catégorie de réclamations, les Directeurs des Impôts de
Wilaya ne sauraient les déclarer irrecevables, totalement ou partiellement sans requérir au
préalable l'avis conforme de l'administration centrale.
Les réclamations, tant celles induites par les vérifications effectuées par la structure chargée
du contrôle fiscal au niveau national que celles requérant l'avis conforme de l'administration
centrale doivent être transmises par les Directeurs des Impôts de Wilaya à la Direction du
Contentieux dans un délai n'excédant pas deux (02 ) mois à compter de la date de leur
présentation accompagnées : du dossier complet du contribuable comprenant les documents à
même de permettre à l'administration centrale d'instruire en connaissance de cause l'affaire ; et
d'un rapport consignant les résultats d'une instruction préliminaire effectuée localement.
V. DELAI
L'exécution des formalités de transmission et d'instruction des réclamations ainsi que celles
de notifications de la décision au contribuable doit s'inscrire dans le délai imparti par la loi à
savoir six (06) mois.
En effet les nouvelles dispositions introduites par la loi de finances pour 2000, prorogent de
deux (02) mois, le délai de quatre (04) mois accordé jusqu'ici aux Directions des impôts de
Wilaya pour statuer sur les réclamations contentieuses.
Une circulaire qui sera émise par la Direction du Contentieux définira plus amplement les
procédures de traitement des réclamations contentieuses dont il s'agit.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me faire part, sous ce timbre, des difficultés éventuellement rencontrées.
Circulaire n° 191
MF/DGI/DLF/DLF/SDL/LF
24/04/2000
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Circulaire
à
Circulaire n° 191 Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
MF/DGI/DLF/SDL/LF
En communication à :
24/04/2000
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux de l’IGSF
Objet Références
- Réclamations contentieuses : Prérogatives de - Articles 16 et 46 de la loi n° 99-11 du 15
l'administration centrale. RAMADHAN 1420 correspondant au
23/12/1999 portant loi de finances pour
2000.
-Article 334 du CID et 108du CTCA.
La présente instruction a pour objet de porter à la connaissance des services les modalités
pratiques de prise en charge des aménagements apportés par les articles 16 et 46 de la loi de
finances pour 2000 aux dispositions 334 du CID et 108 du CTCA.
- et aux réclamations portant sur des affaires dont le montant global des droits et pénalités excède
10.000.000 DA (II).
- au niveau local l'instruction de la réclamation doit se réaliser pendant une durée n'excédant pas
quatre (4) mois.
- au niveau central, l'intervention de l'Administration s'opère dans le délai de deux (2) mois.
Au plan local, le traitement des réclamations contentieuses engendrées par les vérifications
implique l'intervention de plusieurs services, conformément aux missions qui leur sont assignées
dans ce domaine, et dans le strict respect des délais impartis.
b- Le chef d'inspection:
Il est signalé qu'en ce qui concerne les modalités et les procédures à suivre en la matière, ces
dernières obéissent aux mêmes règles que celles adoptées pour du traitement de l'ensemble du
contentieux. Ces règles sont rappelées dans ce qu'elles ont d'essentiel, ci-après :
-Au plan de la forme l'examen de la réclamation par le chef d'inspection consiste à vérifier :
d'une part, la recevabilité de la réclamation au regard des délais :
*date de présentation de la réclamation ;
*délai applicable ;
*point de départ du délai à retenir;
*date d'expiration du délai.
*soit que la réclamation est recevable, ayant été présentée dans le délai légal ;
*soit qu'elle a été introduite prématurément ;
*soit qu'elle est entachée de déchéance parce qu'ayant été présentée après l'expiration du délai
légal.
En tout état de cause, les réclamations, même irrecevables en la forme, doivent faire l'objet
d'un examen au fond.
• des recherches en vue de rétablir l'exactitude des faits et de discuter la valeur des motifs de
droit.
• l'appréciation du fondement de la demande, compte tenu d'un examen de la régularité de la
procédure d'imposition et des éventuelles insuffisances relevées.
- d'une part, de faire examiner la réclamation et les propositions du chef d'inspection, par les
agents vérificateurs concernés.
Ces derniers sont tenus d'examiner l'ensemble des points soulevés dans la réclamation, les
justificatifs produits par le contribuable ainsi que les propositions faites par le chef d'inspection.
A cet égard, les agents vérificateurs doivent se prononcer clairement sur le maintien,
l'abandon partiel ou total des redressements retenus à l’encontre du contribuable en précisant les
motifs de droit ou de fait sur lesquels est basé leur avis.
- d'autre part, de solliciter l'avis du chef de brigade. Ce dernier doit motiver son avis.
Après avoir recueilli les avis respectifs des agents vérificateurs et du chef de brigade, le
chef du SRV est tenu de se prononcer à son tour sur la réclamation compte tenu de l'ensemble
des indications et justificatifs contenus dans le dossier.
- le rapport de vérification,
- copies des notifications et réponse du contribuable,
- l'état comparatif du bilan,
- le relevé de comptabilité,
- copie de l'avis de vérification et du rôle de régularisation.
-d'une part, que le dossier contentieux comprend l'ensemble des pièces exigées ci-dessus,
-et d'autre part, que l'avis motivé de l'ensemble des intervenants (chef d'inspection - agents
vérificateurs - et chef du SRV) figure dans le dossier contentieux.
Par ailleurs, le Directeur de Wilaya est tenu de faire connaître sa position sur l'affaire en
cause.
Dès lors, il est procédé immédiatement à la transmission du dossier en question à
l'Administration Centrale (Direction du Contentieux) dans un délai ne pouvant excéder trente
(30) jours.
La DRV procédera :
- et d'autre part, à l'analyse des avis et observations émis par les intervenants au niveau local.
A l'issue de cet examen, la DRV se prononce tant sur les points soulevés par le contribuable,
que sur les propositions faites par les intervenants dans le traitement de l'affaire contentieuse.
Cet avis, émis par cette structure qui doit intervenir dans un délai de 15 jours, est ensuite
porté à la connaissance de la Direction du Contentieux,
Sur la base de tous les éléments d'informations ainsi mis à sa disposition, la Direction du
Contentieux procède à l'examen de l'affaire contentieux.
A cet égard, il est précisé que le DIW doit notifier au contribuable la décision prise par lettre
recommandée avec accusé de réception (sauf dans le cas d'admission totale où la décision est
notifiée par lettre ordinaire), la date de la réception servant de point de départ aux délais dont
dispose le contribuable pour user des autres voies de recours prévues par la législation en
vigueur.
Les articles 16 et 46 de la loi de finances ont complété respectivement les articles 334.2
du CID et 108 du code des TCA par un alinéa faisant obligation aux Directeurs des Impôts de
Wilaya de requérir l'avis conforme de l'Administration Centrale pour toutes les réclamations
qui portent sur des affaires dont le montant global des droits et pénalités dépasse 10.000.000
DA.
En d'autres termes, les DIW ne sauraient désormais, tant en matière d'impôts directs que
de TVA, statuer valablement sur les réclamations en question qu'en sollicitant, au préalable,
l'avis de l'Administration Centrale et en s'y conformant.
Il est précisé que ces nouvelles dispositions concernent les réclamations tendant à
contester :
- les impositions et régularisations établies par les services fiscaux et dont le montant global
des droits et pénalités excède 10.000.000 DA au titre des impôts directs et de la TVA.
- les redressements fiscaux opérés par les sous-directions de contrôle fiscal dont le montant
global des droits et pénalités excède le seuil précité, au titre des impôts directs et de la TVA.
Par voie de conséquence, les affaires contentieuses dont le montant global des droits et
pénalités est inférieur à 10.000.000 DA continuent à relever de la seule compétence du DIW,
selon les procédures et modalités en vigueur.
b - Impositions concernées :
Il est noté que les réclamations concernées sont celles qui portent sur les impôts directs et
de la TVA à l'exclusion des autres impôts et taxes.
Le délai imparti par la loi pour l'instruction des réclamations dont il s'agit est fixé à six
(06) mois qui se répartit comme suit :
-trois (03) mois pour les travaux d'instruction menés au plan local ;
- et trois (03) mois pour l'instruction effectuée au niveau de l'Administration Centrale.
Les modalités de traitement des réclamations en cause sont suivies tant au plan local que
central, et tant précisé qu'en dehors de la phase liée à l'intervention du SRV, cette procédure
est identique à celle décrite précédemment à propos du contentieux issu des vérifications.
Cette procédure est rappelée succinctement, ci-après :
A - PROCEDURE DE PRISE EN CHARGE DES RECLAMATIONS AU NIVEAU
LOCAL :
Au plan local le traitement des réclamations portant sur des affaires dont le montant
global des droits et pénalités excède 10.000.000 DA implique l'intervention des services dans
le strict respect des délais impartis et conformément aux missions qui leur sont confiées dans
ce domaine.
Les réclamations portant sur des affaires dont le montant des droits et pénalités dépasse
10.000.000 DA doivent être adressées à la DIW compétente suivant les conditions (mode de
présentation, contenu, qualité de l'auteur, pièces à annexer à la demande et les délais...)
prévues par la législation en vigueur.
b - Le chef d'inspection :
Par agent des impôts, il ya lieu d'entendre le chef d'inspection, lequel est tenu de procéder
à l'examen de la réclamation tant en la forme qu'au fond selon les modalités et procédures
prévues en la matière.
Après l'instruction de la réclamation par le chef d'inspection, le dossier est transmis avec
son avis au Directeur de Wilaya concerné et ce dans un délai ne pouvant excéder : 45 ou 30
jours selon que le redressement est relatif à une intervention de l'inspection ou bien la Sous-
Direction du Contrôle Fiscal.
Dans le cadre de traitement des réclamations portant sur des montants de droits et
pénalités excédant 10.000.000 DA qui résultent de redressements opérés par la sous-direction
du contrôle fiscal, cette structure doit être sollicitée pour recueillir son avis sur les points
soulevés par le contribuable et les propositions formulées par le chef d'inspection, et ce dans
un délai ne pouvant excéder 20 jours.
d - Le Directeur des Impôts de Wilaya
Sur la basse de tous les éléments d'information ainsi mis à sa disposition la Direction du
Contentieux procède à l'examen de la réclamation.
- La Direction du Contentieux :
A cet égard, il est précisé que le DIW doit notifier la décision au contribuable par lettre
recommandée avec accusé de réception (sauf dans le cas d'admission totale où la décision est
notifiée par lettre ordinaire, la date de la réception servant de point de départ aux délais dont
dispose le contribuable pour user des autres voies de recours prévues par la législation en
vigueur).
Les nouvelles mesures introduites par la loi de finances pour 2000 sont applicables à
compter du 1er janvier 2000 à l'ensemble des affaires contentieuses dont il s'agit qui n'ont pas
encore fait l'objet de décision.
Il découle de ce qui précède que l'application de ces nouvelles mesures concerne aussi
bien les réclamations formulées à compter du 1er janvier 2000 que celles introduites
antérieurement à cette date.
Le délai imparti au DIW pour statuer sur les réclamations en cause est fixé à six (06)
mois à compter de la date de leur présentation. L'expiration de ce délai ne dispense pas le
DIW de statuer sur les réclamations. En effet, ce dernier est tenu de se prononcer sur toutes
les réclamations quand bien même le délai imparti a expiré.
2- Délai dont dispose le contribuable pour utiliser les autres voies de recours :
- d'un délai d'un (01) mois pour saisir la commission de recours compétente,
- d'un délai de quatre (04) mois pour la saisine de la chambre administrative compétente.
Il est précisé que la date à retenir pour la computation du délai (1 mois / 4 mois) est celle
de la réception de la notification portant décision de rejet total ou partiel du DIW.
- d'un délai d'un (01) mois pour saisir la commission de recours compétente,
- d'un délai de quatre (04) mois pour la saisine de la Chambre administrative compétente.
Il est précisé que la date à retenir pour la computation du délai (1 mois/ 4 mois) est celle
de la réception de la notification portant décision de rejet total ou partiel du DIW.
A l'issue de l'expiration du délai de six (06) mois, le contribuable dispose d'un délai de
quatre (04) mois pour saisir la Chambre Administrative. Ce délai commence à courir à compter
de la date d'expiration du délai de 6 mois.
V – OBSERVATIONS
1 - Recours gracieux :
Il est rappelé que le traitement des demandes en remises gracieuses demeure toujours régi
par les dispositions en vigueur.
L'attention de l'Administration Centrale a été attirée sur les modifications apportées par le
code des Procédures Fiscales (CPF) en ce qui a trait à l’octroi du sursis légal de paiement aux
contribuables qui en formulent la demande à l’ap pui de leur réclamation contentieuse.
En effet, avant l'introduction du CPF, le sursis légal de paiement prévu par l'ancien article
399 du CID ne trouvait à s'appliquer uniquement pour les impôts directs, aucune disposition
analogue n'existait en matière de TVA.
Dans un souci d'harmonisation et d'uniformisation des procédures contentieuses des
aménagements ont été apportés par le CPF dans le cadre du traitement des réclamations
contentieuses, lesquels ont consisté notamment d'une part, à unifier le délai d'introduction des
réclamations tant pour les impôts directs que pour les TCA fixé au 31.12 de l'année suivant celle de
la mise en recouvrement du rôle, et d'autre part, à étendre le sursis légal de paiement à la TVA.
En effet, conformément aux dispositions de l'article 74 du CPF le contribuable peut, sous
certaines conditions et quelque soit la nature de l'imposition contestée, surseoir au paiement de la
fraction litigieuse du principal et des pénalités y afférentes. Il s'ensuit que le sursis légal de
paiement s'appliquant aux impositions mises à la charge du contribuable concerne également la
TVA.
A cet égard, il est précisé aux services que les demandes formulées par les contribuables
tendant à l'obtention du sursis légal de paiement, doivent être traitées, et le cas échéant accordées
sans faire de distinction entre les impôts directs et la TVA.
Il demeure entendu que les conditions requises pour l'octroi du sursis légal de paiement
demeurent inchangées. C'est à dire que le sursis de paiement reste subordonné aux conditions
suivantes que doit satisfaire le contribuable :
introduire sa réclamation dans les délais et forme prévus par les articles 72 et 73.
constituer des garanties propres à assurer le recouvrement dont le paiement est différé.
Il est enfin indiqué que les demandes de sursis légal de paiement devront être établies suivant le
modèle ci-joint.
ا'ز&ت
) أرز+,
Vérifications SDCF : Avis du Chef d'inspection, Avis du Chef de brigade et des agents
vérificateurs, avis de la SDCF et avis de la Direction des Impôts.
En pratique, il a été relevé que le délai de trois (03) mois imparti aux services locaux, pour
l'instruction des affaires contentieuses issues des vérifications n'a pas été respecté. En effet, force
est de constater que le traitement des affaires en cause connaît un retard considérable dépassant en
moyenne la période de 15 mois.
Cette situation a eu pour effet d'accroître le stock des dossiers contentieux en instance dont
la résorption est difficile à réaliser. D'autre part, elle peut porter préjudice au bon fonctionnement
des entreprises, notamment en ce qui concerne la gestion de leur passif fiscal. Enfin, est-il signalé
que le non respect du délai légal de réponse 06 mois est de nature à altérer l'image de marque de
l'Administration Fiscale.
Par ailleurs, il a été remarqué que la quasi-totalité des avis émis par le SRV ou la SDCF lors
du traitement de ces affaires a consisté à maintenir leur position initiale arrêtée à l'issue du contrôle,
étant précisé que les éléments de réponse apportés aux points de contestation soulevés par les
contribuables vérifiés correspondent généralement à ceux déjà formulés dans le cadre de la
notification définitive.
Ainsi, les dossiers contentieux – SRV en cours d'instruction au niveau des inspections et
des SRV, doivent être retournés à la Direction des Impôts compétente pour en charge. Ces dossiers
assortis de l'avis de la DIW seront transmis directement à la DGI - Administration Centrale.
Cette mesure est également étendue aux réclamations contentieuses issues des vérifications,
opérées par la SDCF, qu'il convient aussi de transférer de l’inspection ou de la SDCF vers la
Direction- S/Direction du Contentieux, étant rappelé que les affaires portant sur des montants
supérieurs à 10.000.000 DA seront, par la suite, soumis à l'avis de l'Administration Centrale.
Nouveau délai de prise en charge des réclamations :
Compte tenu de la réduction très sensible du nombre des intervenants, le nouveau délai de
traitement par la DIW de ce type de contentieux ne saurait dépasser 02 mois.
Les affaires pendantes transmises par les inspections ou les structures de contrôle (SRV et
SDCF) devront être traitées en priorité dès leur réception.
Vous voudrez bien procéder à la diffusion de la présente note, veiller à son application et me
faire part le moment venu des difficultés éventuellement rencontrées
ا'ز&ت
) أرز+,
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DES FINANCES
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION REGIONALE DES IMPOTS
DE……………………………………………………
DIRECTION DES IMPOTS DE LA WILAYA
DE……………………………………………………..
CONTENTIEUX
BORDEREAU D’ENVOI
DOSSIER CONTENTIEUX
Concernant :…………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………..
A……………….le…………….200….
FICHE TECHNIQUE
DE L’AFFAIRE CONTENTIEUSE :
1- NOM – PRENOM- RAISON SOCIALE : ……………………………………………………….
2- ACTIVITE (S) EXERCEE (S) :…………………………………………………………………..
3- ADRESSE DU CONTRIBUABLE : ……………………………………………………………..
4- DATE D’INTRODUCTION DE LA RECLAMATION :……………………………………….
5- DATE D’ENREGISTREMENT DE LA RECLAMATION (MONTAGE) REGISTRE
SPECIAL DIW :…………………………………………………………………………………….
6- MODE DE REGULARISATION RETENU (Rejet de comptabilité - Taxation d’office
– autres …) :…..………………………………………………………………………….………….
7- PERODE CONCERNEE : ……………………………………………………………………….
8- DATE DE MISE EN RECOUVREMENT DES IMPOSITIONS :………………………………
NOTE
A
J’ai l’honneur de vous faire parvenir, ci-joints, la feuille d’instruction devant être utilisée
par vos agents lors du traitement des affaires contentieuses relevant de la compétence de
l’Administration Centrale.
ا'ز&ت
) أرز+,
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
RECOURS CONTENTIEUX
-affaires SRV
-affaires > 10 M
Régularisation Inspection
Vérification de comptabilité SDCF
FEUILLE D’INSTRUCTION
Visa
………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………
Visa ………………………………………………………………………………….
S/Directeur ………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
………….……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
………….…………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
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…………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………..…
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…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/D du Contentieux Administratif et Judiciaire
N° 949 /MF/DGI/DCX/SD-ADJ
Alger, le 10 juillet 2004
NOTE
A
La présente note a pour objet de rappeler aux services les avantages et l'opportunité
de l'utilisation de la procédure de dégrèvement d’office, et ce, dans le cadre des orientations de
l'administration centrale en matière de gestion du contentieux notamment, l'amélioration,
quantitative et qualitative, du traitement des affaires contentieuses.
A ce titre, il a été observé que les contestations des contribuables, dont l'objet porte
sur une simple erreur matérielle, sont traitées de la même manière que les autres litiges
nécessitant un examen plus détaillé et par conséquent, leur règlement se fait dans des délais assez
longs par rapport à la simplicité du litige.
Par surtaxe, il y a lieu d'entendre les impositions entachées d’erreurs commises, par
les services, dans l'assiette de l'impôt, telles que :
Il est rappelé, par ailleurs, que les états de dégrèvements d'office sont établis, soit à
l'initiative des services, soit à la suite d'une démarche, écrite et verbale, du contribuable.
Par ailleurs, il est signalé que certains Directeurs des Impôts de Wilaya continuent à
transmettre à l'administration centrale, pour avis, des dégrèvements d'office afférents à des
impositions supérieures à 10 millions de dinars ,et ce, malgré les termes de la note n°
149/MF/DGI du 12-03-2001 stipulant que pour le cas précis, le Directeur des Impôts de Wilaya
n'est pas tenu de solliciter l'avis de l'administration centrale.
A cet égard, il est indiqué que tout dossier transmis à l’administration centrale et pour
lequel le Directeur des Impôts de Wilaya est habilité à prononcer une décision de dégrèvement
d'office, fera l'objet de retour à la Direction expéditrice.
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente note et prendre les
dispositions nécessaires à sa mise en œuvre.
ا'ز&ت
) أرز+,
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de la TVA
N° 1094 MF/DGI/DCX/SDCX-TVA/B1.
Alger, le 25 juillet 2004
NOTE
A
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Additionnellement à la note rappelée en référence, aux termes de laquelle les services ont été
instruits, en application des dispositions de l'article 74 du CPF, d'étendre le bénéfice du sursis légal
de paiement aux redevables de la TVA qui en formulent la demande dans leurs réclamations, j'ai
l'honneur de vous préciser, que lorsqu'un sursis de paiement est accordé à un contribuable,
remplissant les conditions fixées à l'article cité supra, il ne peut lui être retiré sans motif valable
durant toute la période précédant la notification de la décision rendue par l'Administration, statuant
sur son recours préalable.
Ceci étant, il doit être mis fin au sursis de paiement de l'imposition ou de la fraction
d'imposition contestée dans les cas ci-après :
Vous voudrez bien veiller à l'application stricte des instructions ci- dessus.
ا'ز&ت
) أرز+,
REOUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Objet Références
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications introduites aux dispositions des articles 300, 301 et 302 du code des impôts directs et
taxes assimilées, par celles des articles 5, 6 et 7 de la loi de finances pour 2004, ainsi que les
dispositions des articles 31 et 32 de cette loi.
I. Seuils de compétence :
Les articles 5, 6 et 7 de la loi de finances pour 2004 ont modifié respectivement les articles
300, 301 et 302 du code des impôts directs et taxes assimilées pour relever les seuils de compétence
des commissions de recours.
pour les commissions de recours des impôts directs et de TVA de Daïra, cotes d'impôts
directs et taxes assimilées ou taxations de TVA inférieures ou égales à 500.000 DA.
pour les commissions de recours des impôts directs et de TVA de Wilaya, cotes d'impôts
directs et taxes assimilées ou taxations de TVA supérieures à 500.000 DA et inférieures ou
égales à 2.000.000 DA.
pour la commission centrale de recours des impôts directs et de TVA, cotes d'impôts directs
et taxes assimilées ou taxations de TVA supérieures à 2.000.000 dinars.
II. Compétence spéciale:
Les dispositions de l'article 7 de la loi de finances pour 2004 ont modifié celles de l’article 302
du code des impôts directs et taxes assimilées pour habiliter exclusivement la commission centrale
de recours des impôts directs et de TVA en ce qui concerne les demandes des contribuables régis
par la structure chargée de la gestion des grandes entreprises.
III. Délai de saisine des commissions de recours :
Les articles 5, 6 et 7 de la loi de finances pour 2004 ont modifié respectivement les articles 300,
301 et 302 du code des impôts directs et taxes assimilées pour proroger de un (01) à deux (02) mois
le délai de saisine des commissions de recours.
Les articles 31 et 32 de la loi de finances pour 2004 ont précisé les mesures transitoires liées
transfert des recours pendants.
les recours pendants auprès de la commission centrale de recours des impôts directs et de
TVA relevant d'après les nouveaux seuils de la compétence des commissions de recours de
Wilaya ou de Daïra, sont transférés à ces dernières.
Les recours pendants auprès des commissions de recours de wilaya relevant d'après les
nouveaux seuils de la compétence des commissions de recours de Daïra et n'ayant pas fait
l'objet d'examen auprès de ces dernières, sont transférés à celles-ci.
V. Date d'effet :
Vous voudriez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
rendre l'administration centrale destinataire des difficultés éventuellement rencontrées
Mustapha Zikara
REOUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Objet Références
• Centre Des Impôts : Obligations et • Articles 17, 18, 31, 32,47, 48 et 59 de la loi n°02-11 du
procédures d’imposition. 20 Choual 1423 correspondant au 24/12/2002 portant
• Attributions en matière de loi de finances pour 2003.
contentieux. • Articles 104,130 bis, 356 et 371 quater du CID
• Articles 76-1 et 78 bis, du code TCA
• Article 135 du code des procédures fiscales.
La présente circulaire a pour objet de commenter pour les services les articles 17, 18, 31, 32,47,
48 et 59 de la loi de finances pour 2003 qui respectivement ;
instituent une taxation provisoire due par les contribuables relevant des centres des impôts ;
définissent les obligations déclaratives des contribuables relevant des centres des impôts ;
déterminent les attributions des centres des impôts en matière de contentieux.
A. Principe
L’article 17 de la loi de finances pour 2003 a complété l'article 104 du CID par des dispositions
qui instituent, en matière d'IRG, une taxation provisoire au taux proportionnel de 10% à laquelle
sont soumis les revenus nets réalisés par les contribuables relevant des centres des impôts et
imposables selon le régime du bénéfice réel.
Cette taxation provisoire constitue un crédit d'impôt qui s'impute sur l'imposition définitive.
Il est précisé, par ailleurs, que la taxation provisoire ainsi instituée s'applique sur la fraction du
revenu supérieur à 60.000 DA.
Il est important de noter, toutefois que dans le cas où le contribuable est en situation de report
déficitaire au niveau de la déclaration du revenu global, la taxation n'est pas due. A ce titre,
l'inspection des impôts du domicile devrait informer, par bulletin de liaison, l'inspection du
lieu de l'activité, de la situation fiscale du contribuable concerné.
Pour la définition des modalités de versement du montant de la taxation dont il s'agit, l'article
18 de la loi de finances pour 2003 a créé dans le titre I de la première partie du CID une section 5
bis intitulée « Taxation Provisoire à l'Impôt sur le Revenu Global » comprenant un article 130 bis.
Aux termes des dispositions de l'article 130 bis ainsi créé, le montant de la taxation provisoire
au titre de l’IRG est déclaré et payé auprès du receveur du centre des impôts territorialement
compétent au moyen des déclarations spéciales prévues aux articles 18 et 28 au CID.
Il est précisé que c'est le verso de ces déclarations qui tiendra lieu de bordereau-avis de
versement.
L'article 31 de la loi de finances pour 2003 a complété les dispositions de l'article 356 du CID
par un paragraphe 10 qui étend l'application des dispositions du paragraphe 9 de ce même article
aux contribuables relevant des centres des impôts.
Aux termes des dispositions dudit paragraphe 9 ainsi étendues aux contribuables relevant des
centres des impôts, ceux-ci procèdent eux-mêmes, à l'instar des contribuables relevant de la DGE,
au calcul et au versement des acomptes provisionnels sans avertissement préalable du 15 février
au15 mars, du 15 mai au 15 juin et du 15 octobre au 15 novembre de l'année suivant celle au cours
de laquelle sont réalisés les bénéfices servant de base au calcul de 1’IBS à la caisse du receveur du
centre des impôts territorialement compétent.
La liquidation du solde de l'impôt est opérée par les contribuables des CDI et le montant
arrondi au dinar inférieur en est versé par eux-mêmes sans avertissement préalable également, sous
déduction des acomptes déjà réglés, au plus tard le jour de la remise de la déclaration prévue à
l'article 151 du CID.
En conséquence, les dispositions de l'alinéa 8 de l'article 356 qui font état d'imposition par
voie de rôle et d'avertissement ne sont pas applicables aux contribuables relevant des centres des
impôts.
A. Obligations des contribuables relevant des centres des impôts dont le chiffre d'affaires
annuel de l'année précédente n'excède pas 300.000 DA.
L'article 32 de la loi de finances pour 2003 a créé au sein du CID un article 371 quater qui oblige
nonobstant les dispositions des articles 129, 212, 358 et 359 du CID, les contribuables des CDI dont
le chiffre d'affaires annuel de l'année précédente n'excède pas 300.000 DA de souscrire leur
déclaration et de s'acquitter trimestriellement des droits et taxes exigibles dans les 10 premiers jours
du mois qui suit le trimestre.
L'article 48 de la loi de finances pour 2003 a créé au sein du code des TCA un article 78 bis aux
termes duquel, les contribuables relevant des CDI dont le chiffre d'affaires annuel de l'année
précédente n'excède pas 300.000 DA sont tenus de souscrire leur déclaration et de s'acquitter de la
taxe exigible dans les dix (10) premiers jours du mois qui suit le trimestre.
B. Obligation pour les redevables relevant des centres des impôts de remettre un relevé du
chiffre d'affaires.
L'article 47 de la loi de finances pour 2003 a complété l'article 76 du code des taxes sur le
chiffre d'affaires par un paragraphe 3 dont les dispositions obligent les redevables relevant de la
gestion des centres des impôts de remettre ou de faire parvenir dans les délais requis, auprès du
centre des impôts du ressort duquel est situé leur siège ou leur principal établissement un relevé
indiquant le montant des affaires réalisées et d'acquitter en même temps la TVA exigible d'après ce
relevé.
L’article 59 de la loi de finances pour 2003 a modifié les dispositions de l'article 111 du code des
procédures fiscales tel qu'introduit par la loi de finances pour 2002.
La modification ainsi opérée au sein dudit article 111 a pour objet d'énoncer que les
réclamations relatives aux impôts, taxes, droits et amendes visés à l'article 110 du CPF doivent être
adressées d'abord et selon le cas, au directeur des impôts de la wilaya ou au chef du centre des
impôts dont dépend le lieu d'imposition.
Ce réaménagement est effectué pour tenir compte des nouvelles attributions des centres des
impôts en matière contentieuses.
Il y est également énoncé que le dépôt de la réclamation donne lieu à la délivrance d’un
récépissé aux contribuables concernés.
Enfin, il faut noter qu'aucune modification n'est intervenue en matière de recours gracieux.
A. Délai fixé au chef du centre des impôts pour statuer sur les réclamations contentieuses
relevant de sa compétence.
L'article 116 du CPF a été, quant à lui, complété par l'article 59 précité de la loi de finances
pour 2003, par un paragraphe 3 qui a fixé à quatre (04) mois le délai dont dispose le chef du centre
des impôts pour statuer, au nom du directeur des impôts de la wilaya, sur les réclamations relatives
aux impôts, taxes, droits et amendes relevant de la compétence du centre des impôts.
B. Compétence du chef du centre des impôts en matière contentieuses
Aux termes du 2ème alinéa du 3ème paragraphe ainsi introduit au niveau des dispositions de
l'article 116 du CPF, le pouvoir de statuer du chef du centre des impôts s'exerce pour prononcer des
décisions de dégrèvement d'admission partielle ou de rejet portant sur des affaires d'un montant
global maximum de 5.000.000 DA.
C. Possibilité pour les contribuables d'attaquer les décisions du chef du centre des impôts
devant
le tribunal administratif.
L'article 59 de la loi de finances pour 2003 a également modifié les dispositions de l'article 122-
I du CPF pour énoncer que, à l'instar de celles des directeurs des impôts de wilaya, les décisions
rendues par le chef du centre des impôts sur les réclamations contentieuses et qui ne donnent pas
satisfaction aux intéressés ainsi que les décisions prises d'office en matière de mutation de cote
conformément aux dispositions de l'article 135 du CPF, peuvent être attaquées devant le tribunal
administratif.
Aux termes de l'alinéa 2 de l'article 122-I ainsi modifié l'action auprès du tribunal doit être
introduite dans le délai de quatre (04) mois à partir du jour de la réception de l'avis par lequel le
chef du centre des impôts notifie au contribuable la décision prise sur sa réclamation que cette
notification soit faite avant ou après l'expiration des délais visés aux articles 116-3 et 117 du code
des procédures fiscales.
E. Possibilité pour le chef du centre des impôts de prononcer d'office le dégrèvement de cotes
et portions de cotes.
La modification de l'article 135-1 du CPF par l'article 59 de la loi de finances pour 2003 consiste
à prévoir la possibilité pour le chef du centre de prononcer, dans les limites de ses attributions,
d'office le dégrèvement des cotes ou portions des cotes portant sur les contributions et taxes à
l'égard desquelles une disposition législative ou réglementaire la prévoit expressément.
L'article 135 a été également complété par un paragraphe 3 précisant que le pouvoir de statuer du
chef du centre des impôts s'exerce comme défini à l'article 116 du CPF.
V. Date d'effet
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.
J'ai l'honneur de vous faire connaître qu'en exécution de la note rappelée en référence,
vous avez été appelés à instruire les Receveurs des Impôts de procéder, dès réception du
montant du remboursement, au virement au compte bancaire de l'intéressé du montant du
remboursement après apurement de sa dette fiscale.
Or, il a été relevé que depuis l'entrée en vigueur de cette instruction, les Receveurs des
Impôts s'accordent une période de trois à quatre mois pour procéder au paiement des
bénéficiaires.
Afin de mettre un terme à cette situation pénalisante pour les contribuables, il vous est
demandé d'instruire les Receveurs des Impôts relevant de votre autorité de procéder au
paiement des bénéficiaires dans un délai ne dépassant pas huit jours à compter de la date de
réception du montant du remboursement.
ا'ز&ت
) أرز+,
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/D du Contentieux Administratif et Judiciaire
N° 1946 MF/DGI/DCX/ADJ
Alger, le 26 décembre 2004
En communication à :
- Messieurs les Directeurs Régionaux des impôts.
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des impôts de wilaya
En réponse j'ai l'honneur de vous faire connaître, que par la présente, les dispositions
de ma note citée supra, sont entendues au fonctionnement de la commission régionale du
recours gracieux, en cas d’empêchement ou de congé prolongé du Directeur Régional,
étant précisé que le but recherché est la continuité du service et l'apurement des
recours en instances.
ا'ز&ت
) أرز+,
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 1208 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
Alger, le 12 juillet 2005
NOTE
A
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
L'attention de l'Administration Centrale a été attirée sur les requêtes portant sur les
droits d'enregistrement, introduites pour être traitées dans le cadre du recours
administratif préalable et qui n'ont pas été examinées par les DIW au motif qu'en vertu des
dispositions de l'article 359 du Code de l'Enregistrement (CE), celles-ci ne sont susceptibles de
recours devant l'instance judiciaire.
Il est rappelé à cet égard, que la saisine des commissions de conciliation constitue
phase pré- contentieuse pour l'examen de la réévaluation contestée à l'effet de déterminer les
montants des droits d'enregistrement au titre des opérations immobilières donnant lieu à
l’émission d’un rôle établi conformément à l'avis rendu par ces commissions.
Avec l'adoption du CPF qui a entraîné l'uniformisation des procédures
contentieuses des différents impôts et taxes à l'exception des impôts indirects, les
contribuables disposent dorénavant du droit d'introduire une réclamation contentieuse auprès
de l’administration fiscale dans le cadre du recours préalable pour contester le montant des
droit d’enregistrement mis à leur charge.
Il s'ensuit que, désormais, les services ne peuvent plus se fonder sur les
dispositions de l'article 359 du C.E, abrogé par l'article 200 de la loi de finances pour 2002,
pour récuser examen des recours en question.
Pour exercer leur droit de réclamer, les contribuables, est-il noté, se doivent de
respecter les procédures et délais prévus par la législation fiscale en la matière et définis par les
articles 72, 73 et 75 du CPF. Par ailleurs, il est signalé que les requérants en cause ne pourront
recourir à l'instance judiciaire qu'une fois que leurs requêtes aient fait l'objet d'une décision
rendue par l'administration, ou en l'absence de réponse à l'issue de l'expiration du délai imparti
à l'Administration pour se prononcer sur lesdites requêtes.
Il est précisé, enfin, que le recours devant les commissions de recours n'est pas ouvert
aux contribuables contestant les droits d'enregistrement établis à leur encontre, celles–ci,
n’exercent en effet, leurs compétences qu'en matière d'impôts directs et TVA.
Vous voudrez bien procéder à la diffusion de la présente note, veiller à son application
et me faire part, sous le présent timbre, des difficultés éventuellement rencontrées.
ا'ز&ت
) أرز+,
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 1572 /MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
Alger, le 2octobre 2005
NOTE
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Cependant, est-il important de préciser, que les fonds apportés par l'exploitant individuel
dont l'origine n'est pas justifiée, peuvent faire l'objet de régularisation fiscale dans le cadre de la
vérification de comptabilité car l’exploitant tant ne constitue pas un sujet fiscal différencié de
l'activité exercée à titre individuel, en raison de la prévalence d'une situation avérée de confusion
de patrimoine.
Vous voudrez bien procéder à la diffusion de la présente note, veiller à son application et
me rendre compte, sous le présent timbre, des difficultés éventuellement rencontrées.
Le Directeur du Contentieux
Arezki GHANEMI
N° 1574 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/
Copie pour information à :
Mrs.les Directeurs Centraux des Impôts.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
J'ai honneur de vous demander de bien vouloir renseigner les tableaux, joints en annexe,
portant situation des dépôts de plainte pour fraude fiscale, arrêtée au 31-12-2005.
Par ailleurs, l'examen des états statistiques produits par vos services en la matière, fait
ressortir qu'un grand nombre de plaintes afférentes aux exercices antérieurs sont toujours en
instance auprès de la Justice, certaines affaires remontant à quatre ans, voire plus.
A cet égard, il importe de souligner que le dépôt de plainte ne constitue pas la finalité de
la démarche de l'Administration Fiscale, mais faut-il QUE celle-ci aboutisse à la préservation
des intérêts du Trésor dans un délai sauvegardant la crédibilité de l’Administration Fiscale.
En conséquence, il y'a lieu d'instruire vos services sur le caractère impératif du suivi
rigoureux des instances introduites auprès de la Justice à l'effet de faire valoir les droits du
Trésor dans les meilleurs délais.
Dans ce cadre, dés la réception de la présente, des démarches doivent être entreprises
auprès du procureur de la république de chaque tribunal correctionnel saisi par des plaintes
déposées par vos services, en vue de :
de faire le point sur les affaires en instances, notamment l'état de situation de celles
enregistrées en 2004 et antérieurement et solliciter l'intervention du parquet pour un
traitement diligent des affaires en souffrance;
définir les voies et moyens pour une meilleure coordination dans la prise en charge et le
suivi des affaires relatives aux poursuites pour fraude fiscale ;
proposer une assistance technique et fiscale susceptible de permettre au magistrat de
mieux appréhender les éléments constitutifs du délit de fraude fiscale.
A ce titre, et à fin de permettre une meilleure prise en charge par la Justice de ces
affaires, il y a lieu de souligner que la plainte ne doit pas faire l'objet d'une simple lettre
rédigée d'une façon sommaire. En effet, celle-ci doit comporter un exposé rigoureux tant des
faits que des moyens et conclusions mettant en évidence le comportement frauduleux
conformément aux dispositions légales. Il va sans dire que la plainte doit être rédigée dans
des termes permettant l’accessibilité au Juge, à la fois, à la terminologie et à la technique
fiscales.
joindre à la plainte, tout document prouvant les faits reprochés ainsi que les détails
nécessaires sur la procédure d'imposition, notamment celles relatives à la procédure
contradictoire ;
donner le maximum de précisions concernant le contribuable poursuivi, notamment sa
qualité, son adresse professionnelle et personnelle, la nature de son activité, sa situation
vis à vis de ses obligations fiscales (déclaratives et de paiement) et éventuellement ses
antécédents ;
joindre une copie du texte intégral des articles de loi mentionnés dans la plainte.
Par ailleurs, il y'a lieu avant de procéder au dépôt de la plainte de s'assurer que
le mis en cause n'est pas en contentieux, pour les mêmes impositions en objet,
quel qu'en soit le stade (recours préalable – Commission de recours - juridiction
administrative).
En effet, il a été constaté que des dépôts de plaintes ont été engagés alors que les
contribuables mis en cause étaient en contentieux pour les mêmes impositions objet de la
poursuite pénale, lesquels ont bénéficié, par la suite d'un dégrèvement partiel voire total
dans certains cas.
Le Directeur du Contentieux
Arezki GHANEMI
MINISTERE DES FINANCES
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
TOTAL
Tableau 2 : Nombre de dépôts de plainte pour fraude fiscale par nature d’infraction
situation arrêtée au 31.12.2005
(01) (02) (03) (04) (05) (06) (07) (08) (09) TOTAL
(01) Importation ;
(02) Commerce de gros ;
(03) commerce multiple ;
(04) Travaux publics ;
(05) Fabrication/transformation ;
(06) Prestations de services ;
(07) Professions libérales ;
(08) Bijouterie (droits de garantie) ;
(09) Autres activités (à préciser).
Jugements
rendus en Année de dépôt de la plainte y relative
2005
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Tableau 5 : Jugements rendus en 2005- Répartis par nature de condamnation
TOTAL
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
En pratique, cette formalité n'est pas accomplie avec la rigueur requise. En effet, les
services se contentent le plus souvent d'apposer le cachet portant accusé de réception d'une manière
qui ne fait pas ressortir clairement la datation nécessaire à l’appréciation de la satisfaction de la
condition de la recevabilité relative au délai.
Aussi, semble t-il urgent et impératif de remédier à cette situation, par l’adoption d'un
imprimé conçu pour l'accomplissement de cette formalité, tant pour l’administration que pour le
contribuable.
L'imprimé, élaboré selon le modèle ci-joint, doit servir pour accuser de réception
des dépôts des réclamations contentieuses, des recours auprès des commissions de recours
des impôts directs et TVA, ainsi que les recours gracieux. La case correspondante doit être
clairement cochée. Cet imprimé doit être signé par le Sous-directeur du contentieux et remis à
l'intéressé. Dans le cas où la réclamation parvient au service par voie postale, cet imprimé sera
transmis au concerné par courrier recommandé.
Le Directeur du Contentieux
Arezki GHANEMI
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
-N° de la réclamation :
-Réclamation contentieuse :
-Commission de recours :
- Daïra
- Wilaya
- Centrale
-Recours gracieux :
- Wilaya
- Régional
Le
Le Sous-directeur du Contentieux
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Par envoi rappelé en référence, vous demandez que vous soit indiqué les modalités de
prise en charge des crédits d'impôts issus de revenus de placement, opérés par des sociétés le
résultat de l'exercice de rattachement est déficitaire ou exonéré.
En réponse, j'ai l'honneur de vous faire connaître que les crédits d'impôts d’espèces,
donneront lieu à l'octroi de !a faculté de report sur les exercices ultérieurs du reliquat de ce crédit si
le bénéfice de l'année correspondante n'arrive pas à l'absorber en totalité, ou bien, son report global
sur les années à venir, si le résultat de l'exercice de rattachement est déficitaire.
Dans le cas où le crédit d'impôt /RCDC se rapporte à un exercice exonéré en vertu d’une
décision d'octroi d'avantages, celui-ci ne bénéficiera ni de la possibilité de report ni celle de
remboursement, car l'exemption fiscale-IBS accordée à la société ne concerne que les bénéfices
issus de l'exploitation directe du projet d'investissement réalisé sous régime privilégié; alors que les
revenus de placement sont la résultante d'une opération accessoire n'ayant pas de relation étroite
avec l'activité agréée.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Il a été constaté qu'en dépit des mesures législatives, tendant à l'allégement de la procédure
de traitement des recours relevant de la compétence de la CCR, notamment la suppression des
appels inter-commission et le relèvement du seuil compétence de la CCR celle-ci demeure
caractérisée par une lenteur pour le moins injustifiée.
En effet, tel qu'elle se déroule présentement cette procédure se traduit par l'absence de
célérité requise en la matière. De fait, cette procédure consiste en le dépôt du recours auprès de la
Direction du Contentieux qui est chargée de son enregistrement et sa transmission à la Direction
des impôts compétente, pour sa formalisation et son traitement. Une fois le recours examiné, ce
dernier formalisé et retransmis à la Direction du Contentieux pour son étude en vue de sa
programmation pour son examen par la CCR.
Cette procédure avec toutes ces étapes n'a pas manqué de se traduire par un traitement fort
étalé dans le temps des recours en cause. D'où le retard pris dans le règlement des affaires soumises
à la CCR. Ce retard ne saurait en aucun cas être imputé au fait qu'il n'existe pas de délai imparti
pour le traitement de ces recours. Ce circuit long est, faut-il le signaler, plus que pénalisant pour les
contribuables concernés.
Cette situation n'étant pas fatale, il apparaît judicieux et impératif de réaménager cette
procédure dans le sens de l'assouplissement des formalités relatives à la prise en charge de ces
recours.
Pour ce faire le traitement de ces recours doit s'effectuer dorénavant selon la procédure ci-
après :
En conséquence, les services sont tenus d’aviser les contribuables de cette nouvelle
procédure pour leur éviter de continuer à déposer leur recours auprès de la Direction du
Contentieux. De même qu’il y a lieu pour les Directions des Impôts qui transmettaient d’habitude
ces recours à la Direction du Contentieux pour leur enregistrement de s’en abstenir compte tenu
de la nouvelle procédure.
Le Directeur du Contentieux
M. A.GHANEMI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
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Monsieur
Le Directeur du Contentieux
Il m'a été donné de constater que les comptes rendus des travaux de la CCR dont je suis
destinataire ne font pas apparaître clairement la traçabilité des opérations du traitement des recours
soumis à l'examen de la CCR. Or, il est de votre ressort que de s'assurer que les avis émis par les
différents responsables techniques (DGE - DIW) soient établis de manière concise et suffisamment
argumentés d'une part et dûment signés par les premiers responsables de ces structures, d'autre part.
Il en est de même des recours présentés à la CCR, qui doivent désormais comporter
l’apposition de votre visa. Il vous appartient de mettre en application sans délai les termes de la
présente note et m'en rendre compte.
Dans ce cadre, il est impératif d'assurer un suivi de ces opérations contentieuses sur un
registre ad’hoc de séances visé par mes soins. Par ailleurs, les PV de délibérations de la CCR
transmis à la DGE / DIW pour exécution devront être obligatoirement accompagnés des rapports
de présentation des recours soumis à la CCR par la Direction du Contentieux.
1- De me transmettre pour visa, les avis formulés par votre structure sur chaque dossier de
recours devant être présenté à l'examen de la CCR. Il est précisé à ce titre que cette
procédure est une condition préalable à tout examen des recours par la CCR.
2- De me faire parvenir pour transmission systématique à la DGE ou aux Directions des Impôts
concernées, selon le cas, les rapports de présentation des recours soumis à l'examen de la
CCR par la Direction du Contentieux. Ce rapport sera accompagné par l'avis rendu par la
CCR.
A cet égard, je porte à votre connaissance qu'une fiche de synthèse, dont ci-joint
modèle, retraçant les opérations de traitement des recours CCR, par séance, devra être renseignée
en vue de sa transmission pour visa à M. le Directeur Général.
Par ailleurs, je vous signale que le Président de la CCR sera informé de ces nouvelles
dispositions relatives à la présentation des dossiers CCR.
Pour permettre une mise en œuvre opportune des dispositions introduites par la loi de
finances pour 2007 ayant trait au fonctionnement des commissions de recours, il convient
d'entamer d'ores et déjà l'élaboration de la circulaire y relative.
Enfin, est-il important d'indiquer que les copies des principaux documents composant le
dossier CCR (avis CCR - rapport de présentation - avis DGE/DIW- fiche de synthèse DG) seront
conservées au niveau du secrétariat de la Direction du Contentieux) lesquels seront accessibles à
toutes les structures de la Direction.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
FICHE DE SYNTHESE DES OPERATIONS DE TRAITMENT DES RECOURS SOUMIS A L’EXAMEN DE LA CCR
SEANCE DU :
Le Directeur Général
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
P. J./ Un (01)
J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que conformément aux prescriptions de la note
de Monsieur le Directeur Général citée en référence et dont ci-joint copie, un aménagement a été
opéré dans la gestion des dossiers des recours soumis à l'examen de la CCR.
1- La formalisation des dossiers de recours - CCR qui doivent revêtir désormais l'apposition du
visa du Directeur du Contentieux.
En conséquence, les services doivent, pour l'exécution des avis rendus par la CCR, s'assurer
que cette nouvelle procédure requérant mon visa préalable a été respectée.
Cette nouvelle procédure a pour finalité d'assurer aux opérations de traitement de ces recours
une plus grande traçabilité, à l'instar de ce qui prévaut en matière de recours préalable.
Enfin, il y a lieu de signaler qu'en ce qui concerne les commissions de recours, des mesures
substantielles visant l'amélioration de leur fonctionnement ont été introduites dans le cadre de la loi
de finances pour 2007. Une circulaire définissant dans le détail le fonctionnement de ces
commissions sera élaborée et vous parviendra en temps opportun.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux Administratif et Judiciaire
N° 241 MF/DGI/DCX/ADJ/B1/AM
Alger, le 17 février 2007
J’ai l’honneur de vous adresser, ci-joint, la fiche technique devant être renseignée à chaque
dépôt de plainte pour fraude fiscale, en remplacement de la fiche sommaire en vigueur, objet de la
note citée en référence.
A ce titre, l'attention des services est particulièrement attirée sur l'importance du soin à
apporter à la production de cette fiche. Celle-ci, doit en effet permettre d'une part, de disposer des
informations concernant l'action judiciaire de nos services et de les mettre à jour, d'autre part, de
pouvoir communiquer les renseignements nécessaires à la hiérarchie qui suit de très près
l'opération de dépôt de plaintes en matière fiscale.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
Annexe A
Dépôt de plainte
3. Secteur d’activité :
4. Adresse :
7. Nature de l’infraction :
o Fraude fiscale
o Défaut de paiement ou organisation d’insolvabilité
o Droits de garantie
o Procureur de la République
o Juge d’instruction
Nature des impôts et taxes Montant des Droits simples Montant des Pénalités
Exercices / années
Total : Total :
Montant global
Résumé de l’affaire
(Résumé du rapport ayant servi pour le dépôt de plainte)
…………………………………………………………………….…………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
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Annexe B
Adresse :
date du jugement :
montant des impositions recouvrées à cette date :
contenu du jugement rendu:
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Annexe C
Adresse :
date d’appel :
partie appelante
juridiction saisie :
les points soulevés dans l’appel :
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Annexe D
Adresse :
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Annexe E
Adresse :
-Pourvoi en cassation :
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Annexe F
Adresse :
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
La présente note a pour objet de définir les conditions et les modalités de la mise en œuvre
des dispositions des articles 78 et 172-6 du code des procédures fiscales relatives à la délégation du
pouvoir de décision en matière de traitement des affaires contentieuses.
Ce retard, s'est traduit par la constitution de stock de réclamations portant parfois sur deux
exercices et rendant sa résorption pour le moins malaisé.
Ainsi, et pour conférer une efficience plus grande au règlement des affaires contentieuses, la
délégation de décision s'opère selon la procédure ci-après décrite.
2- Le délégant :
Conformément aux dispositions des articles 79-1 et 172-5 du code des procédures fiscales,
le pouvoir de statuer sur les demandes contentieuses appartient au seul Directeur des Impôts. Dès
lors, seul le Directeur peut déléguer sa signature.
Par Directeur, il convient d'entendre le Directeur des Grandes Entreprises et les Directeurs
des Impôts de Wilaya.
Les délégations de signature sont personnelles au délégant et au délégataire. Elles doivent
donc être renouvelées à chaque changement de l'un d'entre eux.
Le délégataire statue au nom du Directeur et appose sur les décisions prises la mention « pour le
Directeur et par délégation »
3- Octroi de la délégation de pouvoir de décision :
En principe l'octroi de la délégation n'est pas obligatoire pour le Directeur qui conserve toute
latitude pour l'accorder, la refuser ou la retirer.
Toutefois, pour concrétiser le principe pour lequel elle a été instituée à savoir l'accélération
de la procédure de traitement des réclamations contentieuses et des dégrèvements et restitutions qui
en découleraient, la délégation du pouvoir de décision, par le Directeur doit être largement
exercée.
Le recours à cet instrument de gestion issu des techniques managériales sera mesuré par
la mise en place d'un indicateur faisant ressortir la proportion des affaires traitées par délégation.
La délégation du pouvoir de décision doit faire objet d’une décision prise par le Directeur
suivant le modèle joint en annexe.
4- Etendue de la délégation :
-Sens de la décision :
En vertu des dispositions de l'article 47 de loi de finances pour 2007, relatif la compétence
de l’agent délégataire du pouvoir de décision s'étend non seulement à l'admission totale et
partielle mais également au rejet.
-Montant de la décision :
L’extension de cette compétence porte également le montant plafond des affaires
contentieuses lesquelles il peut être procédé à cette délégation. En effet, les agents délégataires
exerçant fonctions en DIW peuvent par délégation se prononcer sur des affaires portant sur un
montant maximal de 2.000.000 DA au lieu de 500.000 DA précédemment.
Ce montant est porté à 5.000.000 DA pour l'agent délégataire exerçant à la DGE (art. 172-6
du CPF).
-Appréciation des limites de la délégation :
Cette limite de compétence doit être appréciée non plus par cote mais par rôle émis, en
droits en principal et pénalités.
5- Agents délégataires :
Dans un souci de diligence dans le traitement du contentieux fiscal, la délégation du pouvoir
de décision consentie au titre du contentieux administratif préalable doit concerner, par structure les
agents ci-après :
STRUCTURE AGENT DELEGATAIRE GRADE
DGE Sous-directeur du contentieux Inspecteur central
- lorsque celles-ci concernent des impositions liées à des infractions qui ont donné lieu à
l'application des pénalités fiscales 100 et 200% et pour lesquelles des poursuites pénales sont
engagées.
- qui ont donné lieu à une instance devant les Tribunaux Administratifs.
Il est précisé pour la mise en œuvre du principe de la délégation que les seuils fixés par la loi
sont des seuils limites que le Directeur ne doit pas excéder.
Néanmoins en pratique le montant de la délégation peut être fixé de manière variable par ce
dernier en fonction de la population fiscale gérée de la consistance du contentieux et du volume des
affaires à examiner, il s'agit ce faisant d'éviter, en fixant un montant de délégation, que soit transféré
au délégataire la quasi-totalité des affaires à traiter. En d'autres termes, le Directeur dans la fixation
du montant limite à déléguer doit faire en sorte qu'il ait un équilibre entre l'exercice par ses soins de
ses prérogatives et la mise en œuvre de la délégation.
Par ailleurs, il est pertinent que le Directeur se décharge du petit contentieux (forfait, taxe
foncière … etc.) en le confiant par voie de délégation à l'agent délégataire exerçant la fonction du
Chef de bureau des réclamations.
Le montant à déléguer au Chef de bureau, pour une première expérience, ne saurait excéder
50.000 DA lequel pourrait être modulé à la baisse en fonction du tissu fiscal de chaque DIW.
Pour que la délégation du pouvoir de statuer produise son plein effet, il importe que les
décisions prises en vertu de cette délégation soient exécutée dans le moindre délai.
A cet effet, le Directeur examine par priorité les dossiers de réclamation sur lesquels l'agent
délégataire a statué. Cet examen a posteriori consiste essentiellement à s'assurer que les décisions
sont régulières en la forme et notamment que les dégrèvements prononcés n'excèdent pas les limites
de la délégation accordée.
La vérification au fond des décisions (appréciation des motifs, calculs ... etc.) est effectuée
seulement par épreuve. Celle-ci portant sur un échantillon de dossiers doit revêtir un caractère
périodique.
Lorsque le Directeur constate que l'agent délégataire à excéder le pouvoir que lui confère la
délégation ou estime que la décision est infondée, il y a lieu de procéder aux mesures qui
s’imposeraient.
Dans le cadre de cette opération de contrôle, l'agent délégataire est tenu de présenter
mensuellement au Directeur un état (modèle joint en annexe) portant les décisions prises par celui-
ci.
La déconcentration opérée au profit des agents des services locaux et les responsabilités
accrues qui en découlent impliquent un contrôle interne, les Chefs des Services Régionaux des
Services Fiscaux (IRSF) sont invités à s'assurer régulièrement de l'exercice maîtrisé des délégations
de signature.
Vous voudrez bien procéder à la diffusion de la présente note, veiller à son application et
porter à mon attention, sous le présent timbre, les difficultés éventuellement rencontrées lors de son
application.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
AGENT DELEGATAIRE
Nom et Prénom :…………………………….. ETAT DES DECISIONS CONTENTIEUSES PRISES PAR VOIE DE DELEGATION
Grade :……………………………………….
N° N° de la Désignation du Montant des Origine des Sens de la décision Montant des dégrèvements
réclamation contribuable impositions contestées impositions prise prononcés
contestées
I V.C VASFE A.T A.P R
AGENT DELEGATAIRE
Nom et Prénom :…………………………… ETAT DES DECISIONS CONTENTIEUSES PRISES PAR VOIE DE DELEGATION PAR
Grade :……………………………………….
N° N° de la Désignation du Montant des Nature des impositions Sens de la décision Montant des dégrèvements
réclamation contribuable impositions contestées contestées prise prononcés
A.T A.P R
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
-Vu la loi n°01/21 du 07 Chaoual 1422 correspondant au 22 Décembre 2001, portant loi de finances pour
2002, notamment son article 40 instituant le Code des Procédures Fiscales ;
- Vu le code des Procédures Fiscales, modifié et complété, notamment son article 78 ;
- Vu le décret présidentiel n°99-240 du 17 Radjab 1420 correspondant au 27 Octobre 1999 relatif nomination
aux emplois civils et militaires de l'Etat ;
- Vu le décret n°85-59 du 1er Radjab 1405, correspondant au 23 Mars 1985 portant statut type des des
travailleurs institutions et administrations publiques ;
- Vu le décret exécutif n°90-226 du 03 Moharram 1411 correspondant au 25 Juillet 1990, modifié et
complété, fixant les droits et obligations des travailleurs exerçant des fonctions supérieures de l’Etat.
- Vu le décret exécutif n°90-227 du 03 Moharram 1411 correspondant au 25 Juillet 1990 fixant les fonctions
supérieures de l'Etat au titre de l'administration, des institutions et organismes publics ;
- Vu le décret exécutif n°90-334 du 08 Rabie Ethani 1411 correspondant au 27 Octobre 1990, modifié et
complété, portant statut particulières travailleurs appartenant aux corps spécifiques à l’administration
chargée des finances ;
- Vu le décret n°92-120 du 09 Ramadhan 1412, correspondant au 14 Mars 1992, modifié et complété, fixant
la liste, les conditions d'accès et la classification des postes supérieurs des structures locales de
l'administration fiscale ;
- Vu le décret exécutif n°95-54 du 15 Ramadhan 1415 correspondant au 15 Février 1995, modifié et
complété fixant les attributions du Ministre des Finances ;
- Vu le décret exécutif n°95-55 du 15 Ramadhan 1415 correspondant au 15 Février 1995, modifié et
complété, portant organisation de l'administration centrale du Ministère des Finances ;
- Vu le décret exécutif n°06-327 du 25 Châabane 1427, correspondant au 18 Septembre 2006, fixant
l’organisation et les attributions des services extérieurs de l'administration fiscale ;
-Vu l’arrêté 18 Rabie El-Aouel 1419 correspondant au 12 Juillet 1998, modifié et complété, fixant la
consistance territoriale, l'organisation et les attributions des directions régionales et des directions des impôts
de wilaya ;
-Vu la décision n°.................... du la................................, portant nomination de Mr.........................dans le
grade d'........................................... (1) ;
-Vu la décision n°......................du ................................ , portant nomination de Mr
.......................................... en qualité de............................................ (2) ;
- Vu le décret présidentiel n°..............................du …………………………………; correspondant au
............................................................, portant nomination de Mr .............................en qualité de Directeur
des Impôts de la Wilaya de ......................... (3).
DECIDE :
Article 02 : La présente décision prendra effet à compter de sa date de signature. Il en sera mis fin
dans les mêmes formes observées lors de son octroi.
A ........................... le ...........................
SIGNE:
(1)
mentionner les référence et date de la décision portant nomination du délégataire dans le grade inspecteur principal ou central ;
(2)
citer les référence et date de nomination du délégataire au poste supérieur de sous-directeur du contentieux ou de chef de bureau
des réclamations ;
(3)
citer les référence et date du décret présidentiel ou, le cas échéant, de la décision de Mr. le Ministre des Finances, portant
nomination du Directeur des Impôts de Wilaya
(4)
mentionner les nom, prénoms, grade et fonction du délégataire ;
(5)
préciser le montant en lettres et en chiffres de la délégation de signature accordée.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 715/DGI/DCTX/SDCTX.IR/
Alger, le 26 mai 2007
NOTE
A
Par envoi rappelé en référence, vous soulevez la question de la recevabilité des demandes
d'octroi de sursis légaux de paiement, formulées par des contribuables requérants ayant déjà
bénéficié d'échéanciers de paiement, pour le règlement d'impositions supplémentaires contestées,
au moyen de réclamations introduites dans le cadre du recours administratif (recours préalable -
commissions de recours).
Aussi, vous considérez que ces demandes constitueraient un cumul d'avantages et seraient
irrégulières.
A ce titre, il convient de vous préciser que l'octroi du sursis dont il s'agit, successivement
à la souscription d'un échéancier de paiement, ne constitue aucunement une entorse
à la législation fiscale, car le bénéfice de ce sursis est un droit conféré par la loi au profit de
contribuables réclamants qui se sont acquittés de la partie des droits requise, sans aucune
autre condition particulière.
Il demeure entendu qu'une fois le sursis accordé, ce dernier entraînera de facto l’annulation
de l'échéancier souscrit.
Toutefois, l'administration et par souci de sauvegarde des intérêts du Trésor public, droit
d’abstenir d'accorder cette faculté notamment dans les cas repris ci-après :
cessation d'activité ;
- usage par le contribuable de manœuvres dilatoires tendant à organiser son
insolvabilité ;
contribuables poursuivis pour manœuvres frauduleuses ;
toute autre fait dûment constaté, susceptible d’hypothéquer sérieusement le
recouvrement des impositions réclamées.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
N° 716 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/
- Copie pour information à :
-Mr. Le Directeur Général des Impôts ;
-Mr. L’Inspecteur Général des Services Fiscaux ;
-Mrs les Directeurs Centraux ;
-Mrs.les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux ;
-Mrs.les Directeurs Régionaux des Impôts ;
-Mrs. Les Directeurs des Impôts de Wilayas.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 1325 MF/DGI/DCTX/SCDTX.IR/
Alger, le 23 septembre 2007
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Par envoi sus-référencé, vous demandez à connaître la date exacte devant être retenue pour
le calcul des pénalités de recouvrement, sur le reliquat des impositions dues, la prononciation en
matière contentieuse (recours préalable) de la décision de rejet total ou partiel, notifiée au
contribuable ayant bénéficié d'un sursis légal de paiement, après s’être acquitté de 30% (20%
actuellement) des droits en principal et pénalités réclamés.
En réponse, j'ai l'honneur de porter à votre connaissance qu'en l'état actuel de la législation
fiscale en vigueur, il ne peut être possible d'étendre le sursis légal de paiement aux pénalités de
recouvrement, lesquelles continueront à être décomptées à compter de la date d’exigibilité du rôle
émis.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
N° 1326 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/
Copie pour information à :
- Mr. le Directeur Général des Impôts ;
- Mr. l’inspecteur Général des Services Fiscaux ;
- Mr. les Directeurs Centraux ;
- Mrs.les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
- Mrs. les Directeurs Régionaux des Impôts;
- Mrs. les Directeurs des Impôts de Wilayas.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
N° 1481 MF/DGI/DCTX/DIR
Alger, le 29 octobre 2007
NOTE
A
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
N° 1634 MF/DGI/DCTX/DIR
Alger, le 28 novembre 2007
NOTE
A
Il a été porté à ma connaissance que certaines Directions des Impôts signalent auprès de
l’administration centrale les difficultés qu'elles rencontrent dans la mise en œuvre de la note visée
en référence précisant le traitement à réserver aux affaires contentieuses découlant des taxations
d’office opérées sur la seule non souscription de déclarations mensuelles et annuelles et en l'absence
de tout élément tangible.
A cet égard, il semble que ces Directions des Impôts de wilaya, dans l'application de cette
note, font un amalgame entre la taxation d'office visée par ladite note et les autres cas de taxations
énumérées à l'article 44 du CPF.
Il est dès lors important de souligner que pour la mise en œuvre des prescriptions de la note en
cause, les services doivent retenir exclusivement le cas évoqué par ladite note à savoir, les
taxations d'office fondées uniquement sur la non souscription des déclarations et en dehors de la
prise en compte d'aucun autre élément susceptible de justifier valablement les redressements
opérées d'office. Autrement exprimé, il y a lieu d'exclure du champ d'application de cette note, les
taxations d'office effectuées dans le cas :
des vérifications de comptabilité,
de contrôle approfondi,
exploitation de recoupements, d'information, ou PV de constat établi sur place faisant état de
l'exercice de l'activité,
de manœuvres frauduleuses constatées sur la base des énonciations légales.
Pour application rigoureuse et convenable, de cette note dont l'objectif est l'assainissement
d'un contentieux infondé, il est demandé à l'ensemble des Directions des Impôts de me faire
parvenir, à l'issue de cette opération, un état récapitulant les affaires réglées conformément à cette
note.
Le Directeur du Contentieux
A. GHANEMI
II m'a été donné de constater des différences d'approche d'une DIW à une autre, dans les
modalités de calcul du montant des droits à payer, pour le bénéfice au sursis légal de paiement
sollicité par les contribuables lors de l'introduction de leurs recours auprès des commissions
compétentes.
Pour rappel, les dispositions de l'article 80-2° du CPF, fixent la somme des droits
exigibles pour l'octroi dudit sursis, au titre de la phase - commission de recours - au taux de 20%
du montant total (pénalités d'assiette incluses) des impositions demeurant en litige, lorsque le
contribuable réclamant a déjà acquitté, lors de l'introduction de son recours préalable devant le
Directeur des impôts, une quotité égale à 20% du montant global du rôle d'imposition objet de
contentieux (cf. article 74 du CPF), à l'effet de surseoir à tout recouvrement forcé de sa dette fiscale.
Cependant et par souci d'équité fiscale entre les contribuables dont les
réclamations ont donné lieu, au titre du recours préalable, à des rejets totaux, et ceux
bénéficiaires de dégrèvements partiels, le montant total cumulé des droits exigé en paiement
au titre des deux phases de recours (recours préalable + commissions de recours) ne doit pas
dépasser, pour les deux catégories de requérants, 40% des droits en principal et pénalités
restant en litige.
L’exemple ci-après reprend, à titre illustratif, les modalités de calcul du montant à payer
lors de la saisine de la commission compétente.
Exemple :
Soit une SARL qui a fait l'objet, courant du mois de septembre 2006, d'une régularisation inspection
opérée sur les résultats de l'exercice 2005, ayant donné lieu à l'émission d'un rôle individuel
d’imposition détaillé comme suit :
Montant devant être acquitté à nouveau pour l'octroi du sursis légal de paiement, en
phase de recours devant la Commission Centrale de Recours (CCR): 6.000.000x
20%=1.200.000 DA
Montant total cumulé des droits devant être payés au titre des deux phases (recours
préalable + commission (CCR)) : 1.200.000 DA + 1.200.000 DA=2.400.000 DA
L'octroi du sursis légal de payement au titre de la phase de recours citée ci-dessus, est
tributaire du payement d'un reliquat de droits de manière à atteindre 40% des droits restants
litigieux.
2°-La tranche de 20% des droits acquittés au titre du recours préalable est supérieure à 40%
du montant des droits restants en litige :
Dans ce cas, le sursis de payement est accordé sans payement complémentaire de droits et
sans restitution de la différence de la partie des droits dépassant 40%, dans la mesure où cette
dernière demeure toujours réclamée et non couverte par le montant préalablement acquitté.
3°-La tranche de 20% des droits acquittés au titre du recours préalable excède le montant
total des droits restant en litige :
Dans l'hypothèse où la première partie (20%) de droits payés en phase de recours préalable,
dépasse le montant total des impositions demeurant litigieuse devant la commission de recours
saisie, le sursis de payement est évidemment accordé sans aucun payement, ponctué par la
restitution du surplus de droits résultant de la différence entre la tranche de 20% initialement
acquittée et la somme totale du reliquat des droits objet de contestation en commission.
Pour mieux expliciter ces trois (03) cas de figure, il est pris l'exemple suivant :
Exemple :
Soit une SNC ayant subi durant le mois de juin 2007, un contrôle opéré par l'inspection des impôts
de rattachement ayant porté sur l'exercice 2004, ponctué par des rappels d’impositions dont le rôle
correspondant émis se présente comme suit :
EN DA
Année Exercice Nature des impôts et taxes Montant total du rôle
d’émission du imposé rappelés Droits en principal +
rôle pénalités
Montant acquitté au titre du recours préalable, pour l’octroi du sursis légal de paiement :
8.000.000 DA x 20%= 1.600.000 DA.
Rappel de la règle : Le montant devant être payé en phase de recours devant la commission
compétente, ne doit pas excéder 40% des droits demeurant en litige.
Vous voudrez bien procéder à la diffusion de cette note, veiller à son application et me
rendre compte, sous le présent timbre, des difficultés éventuellement rencontrées lors de son
application.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
N°472 MF/DGI/DCJX
Alger, le 24 mars 2008
Cet état de fait a été révélé lors de l'examen de ces affaires par la Commission centrale de
recours (CCR).
A cet égard, il est important de signaler que cette attitude, outre qu'elle transgresse les
prescriptions de la loi régissant le traitement contentieux, lèse les requérants en les privant de la
mise en œuvre d'une garantie instituée expressément par la loi pour protéger leurs intérêts en la
matière.
Pour les affaires traitées en dehors de la procédure requise et faisant présentement l'objet
d'un recours auprès de la CCR, il sera procédé à leur transmission aux Directions des impôts
concernées pour un traitement contentieux conforme aux procédures en vigueur.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux Administratif et Judiciaire
N° 1156 MF/DGI/DCX/ADJ
Alger, le 5 août 2008
Objet/ A/S des admissions en non valeur des cotes issues des dépôts de plaintes
R.E.F./ Votre envoi n° 647/DIW/SDOFR/OEB du 21-07-2008.
Par envoi su référencé, vous demandez s'il est possible de faire admettre en non
valeur les contribuables :
1) Ayant fait l'objet de dépôts de plaintes dont les jugements ont été prononcés par le tribunal
et la Cour ?
2) Les contribuables inconnus, non localisés ayant fait l'objet d'actions de poursuites jusqu'au
dernier degré?
D'autre part, l'article 94 CPF précise en outre, que « l'admission en non-valeur a pour
seul effet de décharger le receveur des impôts de sa responsabilité, mais ne libère pas les
contribuables à l'égard desquels l'action coercitive doit être reprise, s'ils reviennent à meilleure
fortune, tant que la prescription n'est pas acquise».
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI