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Les avantages au personnel comprennent les prestations servies aux membres du personnel ou
personnes à charges et bénéficiaires (compagnie d’assurance). Ces prestations peuvent être
servies par des paiements ou par la fourniture de biens ou de services.
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- les salaires, rémunérations et cotisations sociales ;
- les absences rémunérées à court terme (notamment les congés annuels et congés maladie) ;
- l'intéressement et les primes ; et
- les avantages non monétaires (assistance médicale, logement, voitures de fonction...)
accordés au personnel en activité. La comptabilisation des salaires et cotisations sociales ne
pose généralement pas de problème. II n'en va pas forcément de même pour les autres
catégories.
Principe de comptabilisation
Lorsqu’un membre d personnel a rendu des services à l’entité au cours d’une période, l’entité
doit comptabiliser le montant non actualisé des avantages à court terme qu’elle s’attend à lui
payer en contre partie :
-au passif (charges à payer), après déduction des sommes versées, le cas échéant. Si le
montant déjà payé excède la valeur non actualisée des prestations, l’entité doit comptabiliser
l’excédent en actif (charge payée d’avance) dans la mesure où le paiement d’avance conduira
à une réduction des paiements futurs ou à un remboursement de la part du personnel
-en charges, sauf disposition contraire d’une autre norme qui autorise l’activation de
l’avantage.
En ce qui suit, l’IAS 19 applique ce principe à des avantages dont le traitement posent
souvent des difficultés.
1. Les absences rémunérées à court terme
Le mode de comptabilisation est différent selon que le salarié peut ou non reporter sur
l'exercice suivant les droits non utilisés au cours de l'exercice, autrement dit selon que ces
absences sont cumulables ou non :
- le coût des absences non cumulables (congés maladie, par exemple) est comptabilisé en
charges au moment où elles se produisent ;
- alors que celui des absences cumulables est comptabilisé au moment où les salariés
acquièrent ces droits.
L’entité doit évaluer le coût attendu des absences rémunérées cumulables comme étant le
montant supplémentaire qu’elle s’attend à payer du fait du cumul des droits non utilisés à la
date de clôture.
Exemple 1 Une entreprise accorde à ses salariés 3 jours d'absence pour convenance
personnelle par an. Les congés non pris une année peuvent être reportés sur l'année suivante.
A la fin de l'exercice, un décompte montre que 20 jours de congés n'ont pas été pris. Sur la
base de l'expérience passée, l'entreprise estime que 80% seulement des salariés profitent de
la possibilité de report. Elle comptabilisera donc en charges à payer le coût correspondant à
16 jours de congés.
Exemple 1-1 Une entreprise compte 100 salariés, ayant chacun un droit de 5 jours
ouvrables de congé maladie rémunérés par an. Les congés non utilisés peuvent être reportés
sur l’année suivante. Au 31/12/N, le crédit moyen non utilisé est de 2 jours par personne. Sur
la base d’une statistique, l’entité estime qu’en N+1, 92 ne prendront pas plus de 5 jours de
congés rémunérés et que les 8 restant prendront une moyenne de 6, 5 jours. Sachant que les
jours de congés sont imputés en priorité sur les droits acquis, l’entreprise s’attend à payer 12
jours de congé maladie en N+1 au titre du crédit de l’année N.
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- l'entreprise a l'obligation (juridique ou implicite) d'effectuer ces paiements du fait
d’évènements passées; et
L'obligation peut être juridique, c'est-à-dire résulter de la loi ou d'un contrat ; mais elle peut
aussi être implicite. Une obligation implicite existe lorsque l'entreprise n'a pas d'autre solution
réaliste que de payer ces primes, par exemple parce qu'elle a pris l'habitude de les accorder.
Il est à noter également que, même si leur montant est calculé sur le résultat de l'entreprise,
l'intéressement et les primes sont des charges et non pas une affectation de résultat. Leur
évaluation peut dépendre de la probabilité de départ du personnel sans recevoir l’avantage.
Les avantages postérieurs à l'emploi, autres que les indemnités de cessation d’emploi et les
avantages à court terme, comprennent essentiellement les retraites. Mais d'autres prestations,
comme l'assurance-vie ou l'assistance médicale en font également partie, dès lors qu'elles sont
accordées à des salariés ayant cessé leur activité.
Les avantages postérieurs à l'emploi sont réglementés par des conventions formalisées ou non
formalisées, appelées régimes, que l'on peut classer en deux catégories :
Un régime à cotisations définies est un régime dans lequel l'entreprise verse des cotisations
à une entité distincte (un fonds) et n'a aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des
cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour payer tous les
avantages attendus. Dans un tel régime, les prestations fournies au personnel ne sont fonction
que des cotisations versées durant la période d'activité des salariés, et du rendement des
placements effectués grâce à ces cotisations. Autrement dit, ce sont les salariés qui supportent
le risque actuariel (risque que les prestations soient moins importantes que prévu) et le risque
de placement (risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux
prestations prévues).
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Tout régime qui ne répond pas à la définition précédente est un régime à prestations définies.
Dans un tel régime, l'entreprise a pris un engagement quant au montant des prestations
futures. C'est donc elle qui supporte le risque actuariel et le risque de placement. La
définition des régimes à prestations définies se veut très large puisque la norme IAS 19
précise qu'on a affaire à un tel régime, par exemple, dès lors que :
- l’entité a l’obligation de payer les prestations convenus aux membres de son personnel en
activités et aux anciens membres ; ou
Cas particuliers
Les régimes multi-employeurs, qui sont alimentés par les cotisations de plusieurs entreprises,
sont soit à cotisations définies, soit à prestations définies. II est à noter qu'un régime multi-
employeurs fonctionnant selon le principe de la répartition, c'est-à-dire dans lequel les
cotisations ne servent qu’à payer les prestations versées aux retraités actuels, peut être à
prestations définies. II suffit pour cela que l'entreprise n'ait aucun moyen réaliste de sortir du
régime sans payer une cotisation supplémentaire au titre des droits acquis par son personnel.
Un tel régime fait en effet courir un risque actuariel à l'entreprise.
Le principe est que le coût des avantages postérieurs à l'emploi doit être comptabilisé en
charges durant la période d'activité du salarié et non pas au moment où celui-ci reçoit
effectivement ces prestations.
Dans un régime à cotisations définies, l'entreprise est déchargée de toute obligation à partir du
moment où elle a payé ses cotisations au fonds. Le coût des avantages postérieurs à l'emploi
correspond donc tout simplement aux cotisations de la période.
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Lorsqu’un membre du personnel a rendu des services à l’entité au cours de la période, l’entité
doit comptabiliser les cotisations à payer dans un régie de cotisation définies comme suit :
-au passif (charges à payer), après déduction des sommes versées, le cas échéant. Si le
montant déjà payé excède la valeur non actualisée des prestations, l’entité doit comptabiliser
l’excédent en actif (charge payée d’avance) dans la mesure où le paiement d’avance conduira
à une réduction des paiements futurs ou à un remboursement de la part du personnel
-en charges, sauf disposition contraire d’une autre norme qui autorise l’activation de
l’avantage.
Lorsque les cotisations ne sont pas intégralement exigibles dans les douze mois suivant la
fin de la période au cours de laquelle les services correspondants ont été effectués par les
membres du personnel, elles doivent être actualisées.
Dans un régime à prestations définies, la comptabilisation est plus complexe car l'entreprise
conserve une obligation même après avoir payé ses cotisations. La section suivante traite la
problématique propre à ce type de régimes.
Dans un régime à prestations définies, le coût des avantages postérieurs à l'emploi dépend,
d'une part, de la variation du montant des engagements de l'entreprise durant la période et,
d'autre part, de l’évolution de la valeur des actifs du fonds.
Le montant comptabilisée en résultat (sauf si une autre norme ne prévoit une activation) la
somme :
-du coût des services rendus au cours de la période ;
-du coût financier ;
-du rendement attendu de tous les actifs du régime et de tous les droits à remboursement ;
-les écarts actuariels (sous certaines conditions) ;
-le coût des services passé (sous certaines conditions) ;
-l’effet de toute réduction ou liquidation de régime.
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- la mortalité du personnel pendant et après l’activité ;
- l’incapacité et les départs en retraite anticipée ;
- la rotation du personnel ;
- l’évolution des salaires ;
- le taux d’actualisation ;
- dans le cas de prestations médicales, la fréquence des demandes de remboursement et
l’évolution des coûts médicaux, etc.
Certaines de ces hypothèses sont du ressort de l’entreprise (l’évolution des salaires
notamment), d’autres plutôt de la compétence des actuaires (mortalité). La norme IAS 19
précise seulement qu’elles doivent être objectives et mutuellement compatibles. L’exigence
de compatibilité traduit le fait, notamment, qu’il existe un lien entre l’inflation, les taux
d’intérêt et, dans une certaine mesure, la hausse des salaires. En ce qui concerne le taux
d’actualisation, la norme IAS 19 précise qu’on doit se baser sur le taux des obligations
d’entreprises de première catégorie ou, s’il n’existe pas de marché actif pour ce type
d’instrument, sur le taux des obligations d’Etat.
Le coût financier
Le coût financier est l’accroissement au cours d’une période, de la valeur actuelle de
l’obligation résultant du fait que l’on s’est rapproché de la date de règlement des prestations
d’une période
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Les écarts actuariels
L’évolution de la valeur actuelle de l’obligation et de la juste valeur des actifs du fonds peut
faire apparaître des écarts actuariels, qui résultent :
- des différences entre les hypothèses actuarielles antérieures et ce qui s’est effectivement
produit ; et
- des changements d’hypothèses. Parmi les causes de ses écarts, on peut citer :
Comme au bilan la dette actuarielle est présentée sous déduction de la juste valeur des actifs
de couverture, la nouvelle version de la norme précise que l’effet financier du régime
correspondant à la multiplication de la dette nette à l’ouverture de l’exercice par le taux
d’actualisation à l’ouverture de l’exercice.
Présentation Elément
Résultat net (RN) -Coût des services
-les intérêts net du passif (ou de l’actif) net des
prestations définies
Autres éléments du résultat global (AERG) -la réévaluation du passif (ou de l’actif) net des
prestations définies
Exemple
Selon un accord, une somme de 1% du salaire de fin de la carrière par année d’activité doit
être versée au moment du départ à la retraite à 6à ans à chaque salarié.
Un salarié recruté à l’âge de 20 ans et âgé de 50 ans dispose actuellement d’un salaire annuel
égal à 15 000 DT. Son salaire est supposé augmenté annuellement de 3%. La probabilité de
présence jusqu’à son départ est de 90%. Le taux d’actualisation est de 5%.
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IDR= 40x1%x15 000 x (1+3%)10 = 8 063.
Elle représente le montant que l’entité doit épargner pour pouvoir couvrir le paiement des
IDR
Montant Détail
Engagement début N+1 3 340
Couts des droits acquis (période) 117 1%x15450x1,039/1,059x0,9
Coût de désactualisation 167 3 340x5%
Engagement Fin N+1 3 624
A la fin de l’exercice N+1 On suppose qu’une hypothèse actuarielle est modifiée : le taux
d’actualisation est désormais de 4%
Montant Détail
Engagement début N+1 3 340
Couts des droits acquis (période) 127 1%x15450x1,039/1,049x0,9
Coût de désactualisation 167 3 340x5%
Perte actuarielle (AERG) 317 3951-127-167-3340
Engagement Fin N+1 3 951 8063x1/ (1+4%)9 x90%x31/40
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Exemple : Effet de nouvelle version de l’IAS 19
Une entreprise vous communique les situations des valeurs des obligations et actifs du régime
ainsi que le coût de prestations. La durée de vie active moyenne restant à partir du 31/12/N est
de 10 ans.
01/01/N 31/12/N
Valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies 70 105
Juste valeur des actifs du régime 40 45
Valeur net de l’obligation 30 60
Coût des prestations 15
Taux d’actualisation (taux de rendement des obligations d’entités de première 2%
catégorie)
Rendement attendu des actifs du régime 4%
Selon les trois méthodes de l’ancienne version de l’IAS 19 et la nouvelle version de l’IAS 19,
le tableau ci-dessous présente la valeur comptable de l’obligation
Le tableau ci-dessous reprend tous les éléments comptabilisées selon eux versions de la
norme
Les conséquences des modifications de régime et effet sur le coût des services passés
L'adoption d'un régime à prestations définies ou sa modification affecte non seulement les
droits que les salariés acquerront dans l'avenir, mais aussi ceux qu'ils ont acquis par leur
activité passée. La modification des droits acquis s'appelle le coût des services passés.
Ce coût doit être comptabilisé immédiatement en charges si les droits en question sont déjà
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acquis lors de l'adoption du régime ou de sa modification.
Si une condition est nécessaire pour bénéficier de ces nouveaux droits et qu'elle n'est pas
remplie au moment de l'adoption ou de la modification du régime, le coût des services passés
est étalé linéairement sur la durée restant à courir jusqu'à ce que la condition soit satisfaite.
Exemple
Le 01/01/N, l'entreprise décide de faire passer l’indemnité forfaitaire de 2 à 2,5% par année
d'activité à compter du 01/01/N-5. Ces droits sont acquis au bout de cinq ans de services.
La valeur actuelle des prestations complémentaire se base sur le nombre des personnes
suivantes:
Selon la nouvelle version de l’IAS 19, le coût des services passé englobe ainsi les
augmentations ou les diminutions de la dette actuarielle provenant, au titre des services rendus
jusqu’à la date de clôture, des changements apportés à un régime à prestations définies ou
l’introduction d’un nouveau régime. Cet accroissement ou réduction de la dette actuarielle est
comptabilisée en résultat net, pour la partie qui correspond aux droits acquis, et est étalé sur la
durée moyenne d’activité résiduelle pour la partie des droits non définitivement acquis. Le
coût des services passés inclut désormais les retraits de régime en plus des modifications des
régimes. La conséquence globale de toutes ces variations est comptabilisée en résultat.
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Si le régime prévoit une possibilité que les bénéficiaires reçoivent un captal plutôt qu’une
rente lors de la liquidation, ladite possibilité ne peut pas s’analyser en tant qu’une liquidation
du point de vue comptable.
Pour l’évaluation de la valeur de la dette actuarielle, l’entreprise doit tenir compte des choix
futurs éventuels des bénéficiaires sus la forme de proportions en fonction des différentes
modalités de sortie offertes par le régime. En cas de différences constatées entre la prévision
et la réalisation des choix des modes de sortie, l’effet sur la dette actuarielle est un écart
actuariel à comptabiliser en AERG, alors que la différence qui provient d’un évènement non
prévu par le régie doit être directement comptabilisé en résultat net.
Dans le cas de régime muti-employeurs à prestation définies, l’entreprise utilise les règles
d’évaluation et de présentation de l’obligation exposées ci-dessus (régime employeur unique)
ainsi que les informations à fournir. Toutefois, les valeurs comptabilisées correspondent à la
part de l’entreprise dans le régime.
ne entité doit fournir les informations qui permettent aux utilisateurs des états financiers
d'évaluer la nature de ses régimes à prestations définies et l'incidence financière des
changements apportés à ces régimes pendant la période.
Une entité doit fournir les informations suivantes sur ses régimes à prestations définies:
a) sa méthode de comptabilisation des écarts actuariels;
b) une description générale du type de régime;
c) un rapprochement entre actifs et passifs comptabilisées
d) les mouvements au cours de l’année liés au passif (ou passif) net comptabilisé
e)la charge totale comptabilisée en résultat net
f)le montant total comptabilisé en AERG
g)les principales hypothèses actuarielles utilisées à la date de clôture comprenant, le cas
échéant:
i) les taux d'actualisation;
ii) les taux de rendement attendus des actifs du régime pour les périodes présentées
dans les états financiers;
iii) les taux de rendement attendus pour les périodes figurant dans les états financiers
sur la base de tout droit à remboursement enregistré en tant qu'actif
iv) les taux attendus d'augmentation des salaires (et des variations d'un indice ou autre
variable spécifiée dans les termes formels ou implicites d'un régime comme base de
calcul des augmentations de prestations futures);
v) les taux d'évolution des coûts médicaux; et
vi) toute autre hypothèse actuarielle importante utilisée.
Selon la nouvelle version, l’entreprise doit informer sur la nature des prestations, le cadre
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règlementaire auquel le régime est soumis, la gouvernance du régime et l’implication de
l’entité dans cette gouvernance, le régime de l’implication dans cette gouvernance, des
explications sur l’effet du plafonnement de l’excédent de l’actif.
L’IAS 39 préconise la présentation des mouvements sous forme de tableau de variation de la
dette (actif) nette entre l’ouverture et la clôture de l’exercice en distinguant les variations de la
dette actuarielle, de la juste valeur des actifs et des effets du plafonnement de l’excédent
d’actif.
Les variations du passif (actif) net ont pour contre partie les éléments du résultat ou les
AERG. La nouvelle version requière la présentation distincte des actifs ayant une valeur de
marché et les autres.
Les informations sur les variations des paiements futurs, les montants, les échéances et les
incertitudes prennent la forme de tests de sensibilité.
La nouvelle version exige enfin la description de la politique de gestion des actifs/passifs, la
description des règles de règles de financement du régime, les cotisations dont le paiement est
prévu pour l’exercice suivant, le profil et la maturité du régime.
Les autre avantages à long terme sont tous les avantages du personnel autre que les avantages
à court terme, les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de cessation d’emploi, à
condition que leur règlement intégrale ne soit pas attendu dans les douze mois qui suivent la
clôture de l’exercice durant lequel le personnel a rendu les services correspondants.
a) les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement et aucun corridor n'est appliqué; et
b) l'ensemble du coût des services passés est comptabilisé immédiatement (en cas de création
ou de modification des avantages)
2. Comptabilisation et évaluation
Le montant comptabilisé au passif pour les autres avantages à long terme doit être égal au
total de:
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a) la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture;
b) diminuée de la juste valeur à la date de clôture des actifs du régime (s'ils existent) utilisés
directement pour éteindre les obligations.
Sauf si une autre norme impose ou autorise leur incorporation dans le coût d'un actif, l'entité
doit, pour les autres avantages à long terme, comptabiliser en charges ou en produits le total
des montants ci-dessous:
Une entité doit comptabiliser les indemnités de fin de contrat de travail au passif et en charges
à la date la plus antérieure entre celle de:
a) engagement définitif sur l’offre d’indemnités; ou
b) comptabilisation des coûts de restructuration entrant dans le champ d’application de l’IAS
37 et prévoyant le paiement des indemnités de cessation d’emploi.
Lorsqu'une entité comptabilise des indemnités de fin de contrat de travail, elle peut également
devoir prendre en compte une réduction des prestations de retraite ou des autres avantages du
personnel.
2-Évaluation
L’entité doit évaluer les indemnités de cessation d’emploi lors de la comptabilisation initiale,
et elle doit évaluer et comptabiliser les variations ultérieures e fonction de la nature de
l’avantage du personnel dont il s’agit. Si les indemnités de cessation consistent en une
amélioration des avantages postérieurs à l’emploi, l’entité doit leur appliquer les dispositions
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relatives aux avantages au personnel. Autrement :
-Lorsque le règlement intégral des indemnités de cessation d’emploi est attendu dans les
douze mois qui suivent la clôture de l’exercice au titre duquel elles ont été comptabilisées,
l’entité doit applique les dispositions liées aux avantages à court terme
- Lorsque le règlement des indemnités de cessation d’emploi est attendu au-delà de douze
mois après la date de clôture, l’entité doit applique les dispositions liées aux avantages à long
terme.
Exemple
Selon n plan de restructuration d’une usine employant 100 salariés, chaque membre du
personnel restant jusqu’à la fermeture de l’usine perçoit une indemnité de 40 000 DT et ceux
qui partiront avant auront une indemnité de 15 000DT. On estime que 15% de salariés partent
avant la fermeture de l’usine.
Les indemnités de cessation d’emploi s’élève à 15 000 DT par salarié qui est comptabilisé à la
date la plus antérieure entre :
-la date de l’annonce du plan de restructuration
-la date de comptabilisation des coûts de restructuration (IAS 37)
Les avantages fournis en contrepartie des services rendus s’élève à 25 000 DT par salarié. Ces
prestations sont traités come des avantages à court terme parce qu’elle s’attend à les régler
dans les douze mois qui suivent la clôture de l’exercice au cours duquel les services sont
rendus par le personnel.
*La variation e la valeur du passif lié au régime net de l’actif est comptabilisée en charge de
la période. A la différence des Full IFRS, qi distingue la comptabilisation de la variation du
passif selon la composante soit en Résultat soit en AERG.
*Evaluation des prestations cumulées : l’entreprise doit appliquer la méthode de unités de
crédit projetés selon les Full IFRS. Les IFRS pour les PME permettent aux entreprises
d’utiliser une méthode simplifiée qui ne tient compte que de l’évolution des effectifs, des
salaires ou du taux de mortalité.
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➢ Prise en compte et comptabilisation du rendement attendu des actifs des régimes
Les full IFRS distinguent entre le rendement attendu (comptabilisé en résultat net) et la
différence entre le rendement attendu et le rendement réalisé (écart actuariel) qui est
comptabilisé en AERG. Les IFRS pour les PME, toutes les variations de la juste valeur des
actifs du régime sont comptabilisées en résultat.
➢ Avantages à Long terme
Selon les IFRS pour les PME, le coût des services passés est intégralement comptabilisé en
cares. Or les Full IFRS exigent l’étalement selon le mode linéaire des avantages non acquis
jusqu’à la date de leur acquisition par le personnel. La comptabilisation immédiate en résultat
ne couvre que les droits acquis.
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