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I- OBJECTIF

Donner aux étudiants les concepts fondamentaux, les techniques et les outils les plus efficaces en audit
(audit financier) leur permettant d’acquérir la méthodologie de conduite des missions d’audit, dans le
respect des normes internationales (ISA) définies par l’International Federation of Accountants (IFAC).

II- CONTENU DU COURS


L’audit est un métier en pleine expansion liée à la nécessité de fiabiliser les paramètres financiers
et les informations à la disposition de ceux qui ont la charge de définir les orientations de
l’entreprise et de la gérer quotidiennement. Les concepts fondamentaux de cette discipline très
technique seront exposés concepts fondamentaux : définitions, normes internationales, assertions
d’audit, risque d’audit et matérialité.
L’audit se déroule selon une démarche sélective, structurée et progressive qui permet d’atteindre ses
objectifs en allant du général au particulier. Cette démarche sera déclinée dans ses phases principales :
prise de connaissance et orientation de la mission, évaluation du contrôle interne et élaboration de la
stratégie d’audit, exécution des contrôles substantifs et validation des comptes, finalisation de la mission
et rédaction des rapports d’audit avec une focalisation sur les techniques et les outils permettant de mettre
en œuvre chaque phase.

III- PRESENTATION DU COURS


 Exposé d’un support suivi d’échanges enseignant – étudiants
 Mise en situation
 Simulations
 Recherches à effectuer par les étudiants.
IV- BIBLIOGRAPHIE
- Audit financier, Collection ATH, Edition CLET, Paris 1987
- Audit financier, outils et guides, Collection ATH, Edition CLET, Paris 1987.
- Benoit PIGE : Comptabilité et Audit, Edition Nathan, Paris 2020

- EFA Barnabé Charles T. : Comptabilité et Audit financier : (Expert-Comptable Edition Monde


Expert)
- Mémento Francis Lefebvre : Audit et commissariat aux comptes, 2017 2018
-Robert OBERT : Comptabilité et Audit, Edition Nathan, Paris 2020

- Xavier Durand : Réussir le DSCG Comptabilité et audit, Edition DUNOD, Paris 2020
Démarche générale du commissaire aux comptes

Phase de la démarche Objectifs Matérialisation

Orientation et Revue
Identification des risques
planification préliminaire
généraux, des zones de
risques système et des
domaines significatifs Plan de
mission

Appréciation du
contrôle interne Identification des
risques systèmes Revue détaillée des
systèmes

Identification des
risques comptables Revue finale des
comptes à certifier

Systèmes des
risques : Rédaction des
identification des programmes de travail
contrôles à effectuer

Contrôle des Exécution des


Autres
comptes contrôles
contrôles
prévus

Travaux de fin
de mission Bouclage

Rédaction du
rapport Rapport
CHAPITRE 7 : TECHNIQUES OU PROCEDURES DE CONTROLE EXTERNE : LE
CONTROLE DES COMPTES

L’auditeur comptable apprécie et analyse le contrôle interne de l’entité avant d’établir un programme des
comptes adaptés c'est-à-dire qu’il se sert des résultats du contrôle interne pour préparer ses programmes de
contrôle sur ces comptes.

Diverses procédures de contrôle peuvent être utilisées par le professionnel.

SECTION I : EXAMEN ANALYTIQUE

L’examen analytique ou contrôle indiciaire est un ensemble de procédures de révision consistant à :

- Faire des comparaisons entre les données résultantes des comptes annuels et les données antérieures,
postérieures et prévisionnelles de l’entreprise ou des données d’entreprises similaires et établir des
relations entre elles.

- Analyser et étudier les éléments inhabituels résultant de ces comparaisons

- Analyser les fluctuations et les tendances.

I- PROCEDURES DE L’EXAMEN ANALYTIQUE

Les techniques de l’examen analytique peuvent être classées en 4 catégories.

1- Revue de vraisemblance

Elle consiste à procéder à un examen critique des composantes d’un solde pour identifier celles qui sont à
priori anormales. Cette technique utilisée par l’auditeur permet d’examiner les opérations ou groupes de
comptes dont les mouvements semblent anormaux.

Exemples : comptes dont le solde est dans un sens inhabituel.

Compte caisse créditeur, écriture sans libellé

Les supports à consulter pour de telles vérifications sont les journaux comptables, les extraits de compte
de grand livre. Cette méthode est limitée dans le sens où elle ne peut à elle seule prouvée qu’un compte ou
un document ne contient pas d’anomalies.

2 - Comparaison des données absolues

Il s’agit ici de comparer les données de l’exercice par rapport :


Aux données des périodes antérieures pour déterminer si l’évolution est cohérente.

Aux données issues d’un budget pour savoir si les objectifs fixés ont été atteints si non pour en connaître
les motifs.

Aux données des entreprises comparables pour identifier les particularités de l’entreprise.

Cette procédure ne peut donner de résultats significatifs que s’il existe une logique dans l’évolution d’un
compte, d’une période sur l’autre.

Si les données des documents exploitées sont présentées et évaluées de la même manière d’une période à
une autre.

3- Comparaison des données relatives

Il s’agit de déterminer et d’analyser des ratios significatifs et de les interpréter d’où la nécessité qu’il
existe une relation directe entre une donnée et un élément de référence et que cette relation reste fixe. La
connaissance du secteur d’activité de l’entreprise peut aider à effectuer des comparaisons avec des
données similaires et à apprécier l’évolution des entités examinées.

4- Analyse des tendances

Cet examen consiste à procéder à l’analyse des différents résultats issus de la comparaison de données
absolues aux données relatives en essayant d’en tirer les règles plus précises sur les relations qui existent
entre les données utilisées.

Cette analyse peut être réalisée de façon empirique ou par l’application de techniques statistiques. Les
limites à cette procédure tiennent aux limites de fiabilité des données utilisées aux côtés de
l’investissement de base nécessaire à la mise en œuvre des techniques statistiques.

II- MISE EN OEUVRE DE CETTE TECHNIQUE PAR l’AUDITEUR

Cette technique peut être mise en œuvre à divers niveaux de la mission de l’auditeur. L’examen
analytique permet à l’auditeur de déceler des fluctuations et des éléments inhabituels c'est-à-dire faisant
apparaître des relations inattendues ou qui ne concordent pas avec des informations obtenues d’autres
sources. L’auditeur doit alors faire des recherches pour se faire une opinion sur les résultats en présence.
Les recherches peuvent s’orienter : vers les dirigeants de l’entreprise qui pourront répondre aux questions
de l’auditeur. Celui-ci comparera les réponses aux éléments qu’il a contrôlés dans les documents de
l’entreprise ou par rapport aux informations connues d’entreprise similaires vers d’autres procédures de
révision si les réponses des dirigeants ne sont pas satisfaisantes.

SECTION II : EXAMEN DES DOCUMENTS ET DES COMPTES

L’audit implique l’examen d’un volume important de document. Pour l’auditeur, l’origine des documents
en détermine la valeur. Les conclusions de l’auditeur seront d’autant plus solides qu’elles s’appuieront sur
des faits objectifs.

I- EXAMEN DE LA FORCE PROBANTE DES DOCUMENTS DE BASE

L’article 17 alinéa 5 au SYSCOA prescrit que « tout enregistrement comptable précise l’origine, le
contenu et l’imputation de chaque donnée ainsi que les références de la pièce justificatives qui l’appuie »

Cette pièce justificative peut avoir des origines diverses. Il s’agit :

Pièces crées à l’extérieur de l’entreprise et conservées par elles :

Les factures fournisseurs, les bons de commandes reçues des clients, les relevés de banque, les
avertissements d’impôts. La force probante de ces documents est bonne si l’entreprise n’y a pas apporté
de modifications.

Pièces crées par l’entreprise et qui portent la marque d’une circulation extérieure :

Les bordereaux de remise de chèque visé par la banque, les effets à recevoir acceptés, le double des
bordereaux de livraison émargé par les clients.

La force probante de ces documents peut être assimilées à celle des documents crées à l’extérieur et
conservées par l’entreprise.

Pièces crées par l’entreprise et adressées à des tiers :

Les factures clients, les bons de commande adressés aux fournisseurs.

La force probante de ces documents est moindre. Il faudra analyser si ces documents sont confirmés par
des documents crées par des tiers (règlements clients).

Pièces crées et retenues par l’entreprise :


Ce sont des ordres de fabrication, des ordres de sortie matières, bons d’entrée en magasin. Cette catégorie
de pièces à une faible valeur probante car les pièces émanent de l’entreprise elle-même qui peut les
modifier ou les créer sans opérations ou faits justificatifs.

Mais ces documents seront d’autant plus probants que le contrôle interne sera important. Les pièces
internes doivent pour être valables revêtir la forme prescrite c'est-à-dire contenir l’ensemble des
renseignements prévus et des signatures et paraphes et avoir été accompli au moment même de
l’opération.

Le contrôle de ces pièces peut être formel. Il permet à l’auditeur de s’assurer que les pièces justificatives
sont correctement établies, qu’elles ne portent aucune trace d’altération ou de surcharge, qu’elles n’ont pas
été falsifiées.

Le contrôle peut être substantiel. L’auditeur devra apprécier si l’opération faisant l’objet d’une pièce
justificative entre bien dans le cadre d’objet social et y trouve sa justification.

II- APPRECIATION DE LA FORCE PROBANTE DES COMPTES

L’acte uniforme portant sur le droit commercial général et le SYSCOA renferment des dispositions
relatives à l’organisation et à la tenue de la comptabilité.

L’article 16 du SYSCOA prescrit une documentation décrivant les procédures et manuels de procédures.

L’article 13 du droit commercial précise les livres obligatoires (grand livre, livre journal livre
d’inventaire, la balance).

L’article 19 du SYSCOA définit les livres, ce qu’on y trouve.

L’article 14 du droit commercial général et L’article 66 du SYSCOA les textes définissant les livres
qui doivent être côtés et paraphés (livre journal et livre d’inventaire) le livre d’inventaire doit comporter
les états financiers.

L’article 17 du SYSCOA indique les conditions à remplir par les comptabilités des entreprises pour
qu’elles soient fiables et régulières.

Les règles en matière de tenue des comptes : l’ordre chronologique des écritures, les références, les pièces
justificatives, le principe de la partie double.

Pour les comptabilités informatisées, les documents doivent être identifiés, numérotés et datés dès leur
établissement. Ces documents ne doivent pas être modifiés ou falsifiés.
SECTION III : CONTROLES PAR RECOUPEMENT

Plus il y aura des sources d’informations différentes, meilleure sera la véracité d’un élément. En effet le
réviseur pourra être satisfait lorsque l’authenticité d’une opération sera confirmée grâce au rapprochement
de chiffres ou de fait provenant de sources différentes. On distingue deux types de contrôle par
recoupement.

I. Recoupement interne

Ces contrôles s’effectuent par rapprochement d’informations internes provenant de diverses origines :

- Rapprochement entre amortissement et provisions au bilan et dotation et reprises aux comptes de


résultats. Le compte d’amortissement de l’exercice N-1 doit être égal à la dotation aux amortissements de
l’exercice N.

- Rapprochement entre les charges comptabilisées dans le poste charges de personnel avec les éléments de
la déclaration annuelle des salaires ou la déclaration annuelle des données sociales (DIPE) déposées à la
CNPS par l’entreprise.

- Rapprochement entre les déclarations de taxes de chiffre d’affaire, les montants comptabilisés dans le
compte d’Etat et les montants comptabilisés dans les différentes postes de charges et produits.

II. Contrôles par recoupement externe

Il s’agit de la procédure de confirmation directe. Cette procédure consiste à demander à des tiers ayant
des liens d’affaires avec l’entreprise contrôlée de confirmer directement à l’auditeur ou au réviseur des
informations concernant l’existence d’opération de solde ou tout autre renseignement immobiliers
(cadastre).

Ces informations reçues seront vérifiées à la comptabilité. Il faut sélectionner la circularisation des clients
et fournisseurs compte tenu de l’importance du solde à cause du nombre important.

Au niveau de l’inventaire, c’est le Directeur Général qui doit être autorisé à signer votre document qui
sera prise en comptabilité.

L’auditeur peut s’inquiéter de savoir que votre stock qui fait 80% de vos actifs est validé par le
magasinier.

Les immobilisations corporelles l’objectif est de comparer le fichier des immobilisations aux existants. Il
doit être précisé les éléments acquis en crédit –bail ou leasing. Pour les terrains, la confirmation de leur
existence par la conservation de l’hypothèque ou du cadastre apparait comme un bien meilleur procédé. Il
fait que les bâtiments aient leurs pièces justificatives.

A- immobilisations corporelles

L’objectif est de comparer le fichier des immobilisations aux existants. Il doit être précisé par les éléments
acquis en crédit-bail ou leasing.

Pour les terrains, la confirmation de leur existence par la conservation de l’hypothèque ou du cadastre
apparait comme un bien meilleur procédé. Il faut que les bâtiments aient leurs pièces justificatives.

B- Effets de commerce

Le contrôle porte sur la matérialité (signification) des effets. Il peut apporter des indications sur la liquidité
de ces effets (effets à échéance lointaine, effets dont l’échéance est dépassée, effets retournés impayés.

C- Espèces en caisse.

Le réviseur va compter en présence des responsables, les espèces en caisse t comparer le résultat du
comptage au solde figurant au journal de caisse. Cela permet de vérifier la valeur par l’inventaire physique
de l’élément. On doit instituer le contrôle inopiné de la caisse et ce contrôle doit être matérialisé, signé et
daté.

Mise en œuvre de la confirmation directe

L’auditeur choisit ou sélectionne les éléments à circulariser, il informe la

Direction Générale de son intention d’utiliser la mesure de confirmation directe. L’auditeur rédige le texte
à adresser aux tiers (renseignements à obtenir du tiers ou à confirmer par celui-ci).

Le texte est remis à la Direction Générale pour être repris sur papier à entête de l’entreprise à auditer. La
lettre est signée par le Directeur Général ou un responsable hiérarchique. La lettre signée et les enveloppes
timbrées sont remises à l’auditeur pour leur acheminement auprès des destinataires. Les réponses sont
directement adressées à l’auditeur.

Après l’opération de circularisation, les réponses des destinataires sont analysées et comparées aux
informations figurant dans l’entreprise auditée. Les écarts éventuels doivent faire l’objet d’une explication
de la part des dirigeants de l’entreprise auditée. Cette mesure est constamment utilisée en Audit compte
tenu de son efficacité car la confirmation directe est directement obtenue des tiers intéressés et extérieurs à
l’entreprise.
La force probante qui en découle est très grande.

C’est une méthode qui est importante parce qu’elle peut permettre une régularisation rapide du compte
lorsque le tiers indique de manière précise les éléments d’écart entre sa comptabilité et la comptabilité de
l’entreprise auditée. Cependant d’une manière générale, le taux de réponse est faible et parfois les
informations ou les réponses fournies par les tiers ne sont pas suffisamment explicites pour permettre un
recoupement avec les informations de l’entreprise auditée.

SECTION IV : CONTROLES PHYSIQUES OU L’INSPECTION PHYSIQUE

Le moyen le plus sûr de vérifier la véracité et l’existence de certains éléments est de se les faire présenter.
L’observation physique est un moyen au service du réviseur. Elle a pour objet de confirmer l’existence
d’un élément d’actif.

La procédure de l’inspection physique est adaptée au contrôle de l’existence des biens du patrimoine de
l’entité. Cette technique ne saurait permettre cependant de confirmer la valeur d’un bien ou la propriété.

I. Eléments sur lesquels peuvent porter l’observation physique

L’observation physique concerne certains postes d’actifs en particuliers les stocks, les immobilisations
corporelles, les effets et les espèces en caisse.

Ces éléments seront sélectionnés par le réviseur eu égard à leur importance relative ou à leur incidence sur
le résultat.

II. Objectif de l’audit légal

A- Contrôle physique des stocks

Pour de nombreuses entreprises, les stocks représentent une partie très importante de l’actif et de ce fait
l’incidence du montant des stocks sur la détermination des résultats est sensible.

Aussi le réviseur doit- il s’assurer que l’entreprise respecte les obligations légales de l’organisation d’un
inventaire annuel et de l’existence de pièces justificatives satisfaisantes des existants. Le réviseur doit
prendre connaissance des méthodes employées et des instructions données pour dresser l’inventaire
physique des stocks et travaux en cours. Il appréciera les procédures utilisées et s’assurera de leur
application effective. La meilleure manière de faire consistera le plus souvent pour le réviseur à assister à
tout en partie des opérations d’inventaire. Il s’assure que les instructions d’inventaire sont bien effectuées.

On l’assurance de l’existence du bien mais on n’est pas sûr qu’il appartient à l’entreprise.
B-Modalité de contrôle à mettre en œuvre par l’auditeur

Avant la prise d’inventaire, le réviseur doit prendre connaissance des procédures définies par
l’entreprise et faire l’étude critique de ces procédures en procédant éventuellement à certains tests.

Pendant la prise d’inventaire, son travail va constituer en grande partie à s’assurer que les procédures
mises en place sont correctement appliquées, assistant de préférence en observateur à l’inventaire, il
effectuera quelques tests pour s’assurer de la qualité des comptages en faisant recompter le cas échéant en
sa présence quelques lots inventoriés.

Il devra également se préoccuper des problèmes de chevauchement et s’assurer que toutes les
marchandises réceptionnées figurent bien dans le stock.

Après la prise d’inventaire, les contrôles du réviseur consistent surtout dans la saisie correcte des tickets
ou fiche de comptage sur l’état d’inventaire et l’appréciation correcte du problème de chevauchement. Il
s’agit pour le réviseur de contrôler que ces tâches dévolues aux employés de l’entreprise auditée sont
effectuées selon les procédures préalablement définies.

SECTION V : CONTROLE DES OPERATIONS ET LE CONTROLE DES POSITIONS

L’auditeur doit s’assurer de la validité des informations transmises à la comptabilité et de la qualité de leur
traitement (contrôle des opérations). Par ailleurs, il doit veiller aussi à ce que les comptes traduisent les
réalités des existants à une date donnée : c’est le contrôle des positions.

I. Contrôle des opérations

Ce contrôle vise le contenu des comptes et consiste à s’assurer que les opérations réalisées ont été
traduites correctement en comptabilité et sont assortis de documents authentiques ayant une force probante
satisfaisante.

Exemple : compte de vente ; vérifier que les factures existent et qu’elles sont effectivement
comptabilisées

II. Contrôle des positions

L’auditeur doit juger les rubriques du bilan reflètent bien la réalité de la situation de l’entreprise. L’accord
sur un poste du bilan à une date donnée ne démontre pas que l’opération qui en est l’origine repose sur des
bases valables et justifiées et que certaines opérations qui ne sont dénouées ne comporteraient pas
d’anomalies. Aussi le réviseur pourrait-il compléter le contrôle des positions par un contrôle des
opérations pour avoir une plus grande assurance quant à la réalité et à la régularité des postes du bilan.

SECTION VI : CONTROLE PAR SONDAGE ET LE CONTROLE INTEGRAL

Vu le volume des pièces à examiner, il est impossible au réviseur de contrôler l’intégralité des pièces
comptables. Un tel contrôle peut être inopérant dans la mesure où il ne permet pas de révéler les
informations dissimulées ou distinctes de la comptabilité. C’est pourquoi l’analyse et l’évaluation du
contrôle interne sont une étape privilégiée dans le contrôle des comptes. Cette étape permet au réviseur de
limiter l’étendue de ses contrôles et de les adapter. Un tel contexte implique le bien fondé des sondages.

L’article 715 de l’OHADA relatif au droit des sociétés officialise cette pratique en ces termes : « le
commissaire aux comptes porte à la connaissance du conseil d’administration ou de
l’administrateur général les contrôles et vérifications auxquels il a procédé et les différents sondages
auxquels il s’est livré ainsi que leur résultat »

Toutefois dans certains cas pour assurer une plus grande sécurité à la mission de contrôle, la pratique de la
révision nécessite un contrôle intégral notamment dans les 2 cas ci-après :

- le contrôle par sondage n’est pas applicable soit pour des raisons de rentabilité, soit pour des raisons de
risque. Exemple ; la population n’est pas homogène et la stratification s’avère difficile et la fiabilité du
sondage peut être remise en cause.

- La nature du poste implique des difficultés de comptabilisation, d’erreurs fréquentes quant au contenu,
des risques de fraudes. Il s’agit notamment des produits et charges HAO, autres charges et autres produits,
prêts du personnel, titres de participations et valeurs mobilières de placement(VMP).

SECTION VII : CONTROLE DES EVALUATIONS

Pour certains postes de comptes annuels, il suffira pour le réviseur d’en vérifier l’existence sans que
l’expression en unité monétaire ne soulève des problèmes. Il en est ainsi par exemple des sommes
disponibles auprès des banques ou des dettes vis à vis des fournisseurs.

En ce qui concerne d’autres postes par contre, le contrôle de l’existence se double d’une appréciation des
évaluations. Il s’agit par exemple des stocks pour lesquels une fois le contrôle des quantités effectués par
tout moyen adéquat, il convient d’apprécier les principes dévaluation. Ainsi selon le SYSCOA, les biens
acquis à titre onéreux sont évalués à leur valeur date d’entrée dans le patrimoine, à leur coût d’acquisition.
Les acquis à titre gratuit à leur valeur actuelle ou au coût de production. En ce qui concerne les stocks, le
principe de CMP a été retenu.

SECTION VIII : EXAMEN DES COMPTES ANNUELS

Le réviseur effectuera à la clôture des comptes, les états financiers de synthèse. Deux types de contrôle
seront effectués.

I. Contrôle de cohérence des différents postes financiers

Le réviseur doit rapprocher les postes du bilan avec les dossiers de contrôle.

- S’assurer que les redressements proposés ont été prise en compte et que les comptes annuels concordent
avec les données de la comptabilité (pointage avec la balance finale).

- Vérifier la cohérence entre les notes de l’état annexe et le bilan et le compte de résultat.

II. Contrôle des événements postérieurs à la clôture de l’exercice et de leurs incidences sur les
comptes.

On renvoie dans les postes afin de révéler d’éventuels cas. L’auditeur a l’obligation de tenir les dossiers de
travail qui justifient les diligences effectuées dans le cadre de sa mission. Les dossiers de travail
renferment les papiers de travail confectionné par l’équipe d’audit ainsi que des documents collectés
auprès du client. Ces dossiers témoignent non seulement auprès du client mais aussi devant les tribunaux
et les instances professionnels. En tout état de cause le dossier sert de base à l’opinion de l’auditeur.
MISE EN SITUATION

CAS I : SEUIL DE SIGNIFICATION ET ANALYSE DES RISQUES

Vous êtes dans un cabinet de commissariat aux comptes le chef de mission vous communique le Bilan et le compte
de résultat de la société SOCAMACSA présentent les grandes masses suivantes au 31 décembre N (en milliers
Francs CFA).

Bilan

Actif Passif

Immobilisations incorporelles 600 Capital 3 000

Immobilisations corporelles 4 400 Réserves 2 400

Titres de participation 400 Résultat de l’exercice 800

Autres immobilisations financ. 800 Provisions réglementées 500

Stocks et en cours 2 600 Provisions 200

Créances 3 200 Emprunts financiers 2 000

Disponibilités 400 Autres dettes 3 500

12 400 12 400

Compte de résultat

Charges Produits

Charges d’exploitation 23 000 Produits d’exploitation 25 000

Charges financières 1 400 Produits financiers 1 200

Charges exceptionnelles 1 600 Produits exceptionnels 1 000

Impôt sur les bénéfices 400


Résultat net comptable 800

27 200 27 200

Le chef de mission vous demande de donner la définition du seuil de signification et déterminer le montant que vous
aurez retenu.

Vous donnerez toutes explications qui vous paraîtront utiles dans le cadre de la justification de votre décision.

CAS II
La société NKOLBISSON est spécialisée dans la vente aux particuliers de produits électroménager.
L'organisation de cette société se compose d'un siège social au carrefour EVOUNA BELLA et de huit
points de vente répartis sur l'ensemble du territoire camerounais ainsi que de deux entrepôts de stockage.
Les données financières de la société A sont détaillées ci-dessous :

Immobilisations corporelles 1000


Total actif immobilisé 1000

Stocks 500
Créances clients -
Dettes fournisseurs 800
Besoin en fonds de roulement 300

Trésorerie 500
Emprunts CT 100
Emprunts LT 300
Position financière nette 100

Provisions 100

Capitaux propres 700

Ventes 4000
Coût d'achat des ventes - 3200
Marge brute 800
Frais de marketing et publicité - 200
Charges de personnel - 200
Frais logistiques - 100
Autres frais généraux - 200
Résultat d'exploitation 100
Résultat financier 30
Résultat exceptionnel - 2
Résultat courant avant impôt 128
Impôt sur les bénéfices - 44
Résultat net 84
Question : Quels sont selon vous les process/cycles significatifs de la société nkolbisson ?

CAS III : ANALYSE DES RISQUES

Vous intervenez en qualité de commissaire aux comptes titulaire de la société MAGNUS, tête de file d'un
groupe de quatre sociétés et vous êtes amené(e) à analyser un dossier.

Dès le début du mois de septembre de l'année N, vous décidez d'élaborer le plan de mission (ou le
programme général de travail) relatif à l'exercice N (clôturé au 31 décembre) et concernant plus particulièrement la
société MAGNUS.

QUESTIONS

II vous est demandé sur les bases des données chiffrées de l'année N-1 :

1. D'exposer votre démarche dans la phase « d'orientation et de planification de votre mission », en


explicitant, pour chacune des étapes :

- les objectifs recherchés,

- les techniques et outils possibles.

2. Donner la définition du seuil de signification

3. Déterminer le montant que vous aurez retenu

Vous donnez toutes les explications qui vous paraitrons utiles dans le cadre de la justification de
votre décision

ANNEXE 1

Présentation de la société MAGNUS

1) Caractéristiques générales

• Forme juridique : Société anonyme

• Capital social : 4,5 millions KFCFA répartis en 22 500 actions de 200 K FCFA nominal

• Date de création : 1er juin N-15

• Secteur d'activité : Construction d'engins et de matériels de travaux publics

• Exercice social : année civile

. Chiffre d'affaires : N-3 : 170 000 KFCFA • N-2 : 196 000 KFCFA • N-1: 187 200 KFCFA

• Effectif moyen : 1 000 personnes à l'exception de l'année N-1 où il a été de 950 personnes.
• Moyens de production : Une seule usine, organisée en quatre lignes de production. Les services
administratifs sont situés sur le même site.

• Conjoncture : Bonne au cours des années N-3 et N-2, léger fléchissement en N-1, chute brutale des prises
de commandes depuis le mois d'avril N.

• Place de la société : Elle se situe au 3e rang avec un pourcentage de pénétration de son marché estimé à 15
%.

• Mode de distribution :

Cameroun : Essentiellement par un réseau de concessionnaires, à l'exception de La région centre couverte


par la filiale de commercialisation A et de la région Nord par la filiale de commercialisation B. Ces filiales ont été
créées en N-1.

• Exportations : Opérations traitées en direct par les services commerciaux export de La société MAGNUS,
à l'exception de l'Afrique de l’Ouest relevant de la compétence de la filiale C.

• Budget d'investissement N : Limité à 5 000 KFCFA

2) Description des activités

N-3 N-2 N-1

Valeurs % Valeurs % Valeurs %

Produit P1 38 200 22 50 000 26 80 000 43

Produit P2 56 400 34 62 000 32 20 200 11

Produit P3 39 600 24 40 000 20 39 000 22

Produit P4 16 800 10 18 000 9 14 000 7

Pièces de rechange 9 000 4 12 000 6 14 000 7

Négoce de matériels 10 000 6 14 000 7 20 000 10

d'occasion

170 000 100 1 96 000 100 187 200 100

3) Chiffres significatifs se rapportant aux trois derniers exercices

N-3 N-2 N-1

Produits d'exploitation 1 70 000 196000 187200

Capitaux propres 37600 44000 47000

Résultat courant 17800 22800 10200

Résultat net 20400 6200 5400


Total du bilan 106200 1 30 600 121 000

4) Présentation simplifiée du bilan et du compte de résultat au 31.12. N-1

(Certifiés sans réserve et approuvés par la dernière assemblée générale)

BILAN AU 31.12 N-1 : ACTIF (EN KFCFA)

Immobilisations incorporelles 205

Immobilisations corporelles 30254

Immobilisations financières 1 343

Stocks 25470

• Matières premières 13963

• En cours de production 4260

• Produits finis 5929

• Marchandises 1 318

Créances clients 46159

Autres créances 6548

Disponibilités 9981

Charges constatées d'avance 1 151

121 111
BILAN AU 31.12. N-1 : PASSIF (EN KFCFA)

Capitaux propres 46964

• Capital 4500

* Réserves 36913

* Résultat 5551

Provisions 4771

Emprunts et dettes auprès d'établissements de c. 17617

Emprunts et dettes financières 1302

Dettes fournisseurs 37823

Dettes fiscales et sociales 8001

Dettes sur immobilisations 1 015

Autres dettes 3618

121 111
COMPTE DE RESULTAT DE L'EXERCICE N-1 (EN KFCFA)

Produits d'exploitation 187 200

• Ventes de marchandises 10 587

• Production vendue au Cameroun 134 613

• Production vendue à l'étranger 42 000

Production stockée 1 265

Production immobilisée 636

Reprises sur amortissements, provisions, transferts de charges 6 950

Autres produits 35

Total des produits d'exploitation 196 086

Achats de marchandises 5 219

Variation de stock de marchandises -500

Achats de matières premières 112475

Variation de stock (matières premières) 2396

Autres achats extérieurs 21 429

Impôts et taxes 1 693

Salaires et traitements 22 103

Charges sociales 9371

Dotations aux amortissements 5264

Dotations aux dépréciations sur actif circulant 4673

Dotations aux provisions pour risques et charges 1 236

Autres charges 643


Total des charges d'exploitation 186002

Résultat d'exploitation 10084

Produits financiers 1850

Charges financières 1 758

Résultat financier 92

Résultat courant avant impôt 10 176

Résultat exceptionnel - 1 704

Participations des salariés - 451

Impôt sur les bénéfices -2 470

Bénéfice net 5551

Cas IV : Circularisassions ou confirmation extérieure

À la suite des demandes de confirmation externe envoyées à certains clients, vous avez préparé un document de
synthèse faisant état des réponses reçues :

COPRA SA : CONFIMATION CLIENT AU 31-12-N

Solde au 31-12-N
clients
Selon la société Selon le client

Robinetterie de Nkobis 2 520 362 2 520 362

Capital céramique 3 951 756 3 453 639

Sanitaire d’Oyomabang 1 293 399 1 121 399

Africéram 3 622 000 3 622 321

Ibis Essom 1 322 016 -


Minkomeyos 548 239 548 239

Par ailleurs, le chef comptable vous fait part des évènements suivants :

- Client « Capital céramique » :


 Copra SA a expédié le 29-12-N un lot de 10 cartons de robinets pour un montant de 172797 FCFA,
livré le jour même à l’entrepôt de « Capital céramique » ; la facture a été envoyé le lendemain au
client.
 Un avoir de 10000 FCFA a été établi le 29-12-N par Copra SA à la suite d’une
surévaluation de la facture précédente.

- Client « Sanitaire d’Oyomabang » : un règlement de 72000 FCFA a été reçu le 2 janvier N+ 1 du client. Il a
été émis le 29-12-N
- Client « Africéram » : une erreur a conduit Copra SA à facturer un robinet en trop.
L’avoir correspondant, d'un montant de 321 FCFA, a été envoyé le 29-12-N

D’autre part, l'exploitation des réponses aux demandes de confirmation vous permet de relever les éléments
suivants, signalés par les clients dans leurs réponses :
- Client « Capital céramique » précise qu'un paiement en date du 15-12-N a été bloqué en raison d’une grève
de courrier. Ce paiement concerne dix factures pour un montant de 221000 FCFA. Elle a déduit, par
ailleurs, de son compte fournisseur un avoir de 114320 FCFA que Copra SA a omis de lui envoyer. Cet
avoir correspond à un lot de marchandises
facturé par erreur le 15-12-N.
- Client « Sanitaire de Oyomabang » a déduit de son compte fournisseur un avoir de 100000 fcfa.
Ce montant correspond à un lot de 20 bidets bleus, livrés en lieu et place de bidets blanc, dans le courant du
mois de décembre N.
- Client « Ibis ESSOM » estime que les produits livrés ne sont pas conformes à la commande initiale. Un bon
de livraison a été émis, mais les marchandises sont toujours à quai, les services achats d'Ibis Tanger ayant
refusé de les réceptionner.

TAF : Vous êtes chargés de conclure sur l'exploitation des confirmations externes et de proposer les
corrections qu'il vous semble nécessaire d'apporter aux états financiers.
NB: Ces propositions peuvent être basées, dans certains cas, sur des hypothèses, qu'il vous faudrait signaler.
CAS V : La revue analytique
Lors de la revue analytique de la société « ECOPRIX », société spécialisée dans les supermarchés
alimentaires installés dans les grandes villes de région, vous avez établi le tableau analytique
suivant:

(en millions de FCFA) N-3 N-2 N-1 N

Chiffre d’affaires 83 701 102 708 122 432 170 241

Coût d’achat des marchandises vendues 57 837 69 952 82 642 114 061
Marge brute (en %) 30 ,9 % 32 % 32 ,5% 33%

En discutant avec le Directeur financier, vous avez noté les éléments suivants :
a) Société applique systématiquement sur ses achats des taux de marge fixes sur chacun de ses produits.
b) Depuis N-3, il n'y a pas eu d'ouverture de nouveaux magasins.
c) Le pourcentage de marge brute dans le secteur des supermarchés alimentaires est le suivant :

N-3 N-2 N-1 N

Marge brute (en %) 31,5% 31 % 31,4% 31,5%

d) Depuis N-3, la société s’est diversifiée en ouvrant un important secteur « Produits blancs»
pour lequel d’importants efforts de promotions et de publicité ont été faits, en raison de la marge
plus élevée qui est peut-être réalisée.
TAF
1°) Les ratios de marge brute vous apparaissent-ils raisonnables ?
2°) Quels contrôles supplémentaires effectueriez-vous pour vous en assurer véritablement ?
Cas VI : MAINSA SA

Vous avez été amené à effectuer le commissariat aux comptes de la société MAINSA SA, société anonyme au capital
de 1 000 000 000 FDCFA. Vous avez pu constater que celle-ci avait engagé en N une restructuration de l’une de ses
activités qui a conduit à un licenciement de 72 salariés (sur 250) en février N+1.

La société MAINSA n’a pas voulu, compte tenu de résultats de l’année N plutôt modestes, provisionner cette
restructuration, les indemnités de préavis et de licenciements correspondantes et présenter les comptes en leur état
aux actionnaires.

QUESTION

Indiquer que doit faire le commissaire aux comptes de la société face à cette situation.
CAS DE SYNTHESE

Cas SA SDV

M. EDOU, commissaire aux comptes, et ses collaborateurs sont intervenus selon la répartition des tâches
suivante, pour l’exécution de la mission légale auprès de la SA SDV.

Cette société emploie environ 200 salariés et a pour activité le négoce en gros et en détail de matériaux de
construction.

SDV SA Exercice N

Tableau de répartition des tâches

INTERVENTION (1)
Tâches
M. EDOU Jamen Sama Nanga TOTAL

Orientation et planification 6 6

Procédures analytiques 6 6

Evaluation du contrôle interne 12 8 20

Inventaire physique 8 8 16

Confirmations directes 16 6 22

Contrôle des comptes 8 36 28 72

Finalisation et rapports 8 4 12

Conseils-Assemblées 6 6
Divers 2 2

TOTAL HEURES 34 56 60 12 162

-EDOU : Commissaire aux comptes. -Jamen : Réviseur confirmé. -Sama : Réviseur confirmé-Nanga :
Secrétaire.

Lors de l’examen des comptes annuels, un premier contrôle indiciaire réalisé par M. EDOU lui a permis de
relever les éléments suivants :

En milliers de FCFA N N-1 N-2 N-3

Chiffre d’affaires 24 780 20 850 21 922 20 619

Coût d’achat des marchandises vendues 20 459 16 355 17 099 16 083

TRAVAIL A FAIRE :

1. Quelle information M. EDOU a-t-il pu tirer de ces données ? Comment va-t-il réagir ?
Après entretien avec la responsable financière de la société SDV, il s’avère que le transport sur achats de
matériaux a été comptabilisé en 6084 « Frais de transport sur achats » au cours de l’exercice N et non plus en 611
« transports sur achats » comme antérieurement. Pour l’exercice N, le montant de ces frais s’élève à 852 489 FCFA.

TRAVAIL A FAIRE :

2. Que fait M. EDOU face à ce constat ?


Quelle technique M. EDOU a-t-il mis en œuvre ici ? La définir et préciser à quels niveaux de la mission cette
technique peut être utilisée.
Le programme de travail prévoit des procédures de demandes d’informations ainsi que des demandes de
confirmation.
TRAVAIL A FAIRE :
3. Qu’entend-on par :
-demandes d’information ?
-Demande de confirmation ?
Quel est l’intérêt de ces procédures ?
Quels sont les éléments pouvant faire l’objet de telles demandes, les tiers concernés et les renseignements
qui leur sont demandés ?
M. EDOU a décidé, avec l’accord de la direction de la société SDV, de procéder à la confirmation des
soldes fournisseurs de la Société SDV au 31/12/N, date de l’exercice (Annexe 1).
TRAVAIL A FAIRE :
4. Quels fournisseurs SAMA va-t-elle choisir de « circulariser » ? Justifiez ce choix.
Citez les différentes étapes de la procédure.
En raison de l’importance du poste stocks au bilan (39% du total), M EDOU avait prévu dans le programme
de travail l’observation de la prise d’inventaire physique des stocks de la SA SDV.
Cette dernière a procédé à l’inventaire de ses stocks les dimanches 26 et lundi 30 décembre N, date
auxquelles les magasins de vente étaient fermés. Sama et Jamen ont assisté à la prise d’inventaire.
TRAVAIL A FAIRE :
5. Quelles diligences M. EDOU a-t-il mis en œuvre avant même la prise d’inventaire ?
6. Quelles diligences Sama et Jamen ont-ils mis en œuvre pendant la prise d’inventaire ?
Jamen a constaté qu’une équipe de comptage a inventorié un important stock de palettes situé dans une aire
de stockage qui était affectée à cette équipe. Après investigation, il apparaît que ces palettes appartiennent en fait à
un fournisseur de briques qui les consigne à la Société SDV ;
TRAVAIL A FAIRE :
7. Que doit faire le commissaire aux comptes dans une telle situation ?
8. Quelles diligences M EDOU et ses collaborateurs mettront-ils en œuvres après l’inventaire ?
Le programme de travail de M. EDOU fait état d’autres techniques de contrôle dans le but de collecter les
éléments probants nécessaires à son audit.
TRAVAIL A FAIRE :
9. Quelles sont les autres techniques d’audit que M. EDOU peut mettre en œuvre ?
Les dirigeants de la société SDV ont fait savoir à M. EDOU qu’une importante fraude impliquant deux
responsables du service achat a été relevée au cours de l’exercice. Ces deux personnes ont été licenciées et une
procédure pénale est en cours. Les écritures comptables de l’exercice ont pris en compte toutes les conséquences de
cette fraude.
Néanmoins, M EDOU s’interroge encore sur la capacité de la SA SDV à prévenir d’autres fraudes et sur
l’existence éventuelle d’autres irrégularités non signalées par la société.
TRAVAIL A FAIRE :
10. Quelles démarche doit faire M. EDOU auprès des dirigeants ?
Le directeur général de la SA SDV refuse d’accéder à la demande de M EDOU
TRAVAIL A FAIRE :
11. Quelle sera l’attitude de M. EDOU face au refus du représentant légal de la société SDV ?
ANNEXE 1 : BALANCE DES COMPTES FOURNISSEURS

Exercice du 01/01/N au 31/12/N

Solde
Mouvements période 01/12/N Solde de fin de
Intitulé début de Mouvements de l’exercice
au 31/12/N période
période

Crédit Débit Crédit Débit Crédit Crédit

BAMBOUTOS et Fils 22 024,04 73 079,70 67 346,62 486 299,57 502 590,53 16 290,96

BONNEFOU SA 2 159,58 2 159,58 41 170,09 41 170,09

CHARPENTIER et Fils 127,22 26 884,03 32 073,14 248 037,53 253 353,86 5 316,33

DIRRIG et Cie 668 584,31 45 119,87 240 792,76 551 204,63 1 415 461,83 864 257,20

FRICKER Gmbh 1 338,19 43 827,69 298 778,82 341 268,32 42 489,50

GALTIER SA 6 597 ,76 6 597,76

HALLER SNC 47 411,39 47 411,39

KELLER Pierre 3 930,09 3 930,09

MARTIN et Associés 31,85 32 357,89 103 594,09 135 920,13 32 326,04

ETS POIRIER 120 474,44 1 420 169,60 1 299 695,16 9 003 309,98 9 003 309,98

STBL 161 149,00 161 149,00

WITTENBACH AG 9 973,20 9 973,20

Total soldes débiteurs

Total soldes créditeurs 813 36 ,59 960 680,03


Total compte 401200 813 369,59 1 568 782,82 1 76 093,26 10 961 456,15 11 922 136,18 960 680,03

CAS SA RUBATEX

M. NGAH, Expert-comptable, a été pressenti en avril N+1 par M. ESSOMBA, Président du Conseil
d’Administration de la SA RUBATEX, en vue de lui confier la mission légale de commissariat aux comptes, en
remplacement d’un confrère dont le mandat arrive à expiration à l’assemblée générale du 15 juin N+1 appelée à
statuer sur les comptes de l’exercice N.

La société Rubatex a pour activité la confection et la vente de rubans destinés essentiellement à la lingerie et
à l’habillement. Son catalogue comporte plus de 2 000 références et est renouvelé deux fois par an. La société occupe
250 personnes et a complété récemment son parc de machines existant par des investissements de l’ordre d’un
million de Francs CFA.

Elle achète la totalité des écrus (matières premières) en Asie et en Europe de l’Est et les règlements
s’effectuent essentiellement en dollars. Les tissus écrus sont directement livrés pour teinture à un sous-traitant, la
société DELMAS, PME occupant une vingtaine de personnes.

La clientèle de la société RUBATEX est constituée de confectionneurs textiles Camerounais (60%) et


étrangers (40%). On peut par ailleurs estimer que 20% du nombre des clients représentent 80% du chiffre d’affaires.
Les clients sont très exigeants quant aux délais de livraison. Aussi, la société est amenée à gérer des stocks
relativement importants aussi bien de matières premières que de produits semi-finis.

Les comptes annuels sont préparés par le Directeur financier de la société et finalisés par un expert-
comptable.

La structure du bilan de la société au 31/12/N en milliers de FCFA, se présente de la manière suivante :

Actif N N -1 Passif N N -1
Immobilisations 3 876 2 960 Capitaux propres 6 870 5 496
Stocks 3 251 3 556 Provisions 1 035 724
Créances 4 804 4 077 Dettes financières 2 528 3 297
Disponibilités 2 248 2 198 Dettes d’exploitation 3 746 3 274
Total 14 179 12 791 Total 14 179 12 791
TRAVAIL A FAIRE :

1. Quel sera le comportement professionnel de M.NGAH avant d’accepter le mandat ?

M. NGAH décide d’accepter la mission.


La NEP 210 précise que le commissaire aux comptes doit établir une lettre de mission la première année de
son mandat. Cette lettre de mission doit être communiquée à l’entité contrôlée préalablement à la mise en œuvre des
travaux du commissaire aux comptes.

TRAVAIL A FAIRE :

2. Quels sont les éléments que doit comporter la lettre de mission ?


3. Quelles sont les différentes étapes de la démarche générale de M. NGAH depuis son acceptation
jusqu’à la rédaction de son rapport général ?

Fin juin N+1, M. NGAH rédige le document dont des extraits figurent en annexe I.

TRAVAIL A FAIRE :

4. Comment s’intitule ce document ? Quel en est l’intérêt ? Quelle en est la structure ?


5. A partir des éléments figurant dans cette Annexe :
 Définir l’expression « approche par les risques » ;
 Indiquer, dans le cas de la société RUBATEX, quels pourraient être les domaines et systèmes
significatifs susceptibles d’avoir une incidence importante sur les comptes annuels ;
 Définir « seuil de signification ».

Au cours de ses contrôles, M. NGAH a découvert une seule erreur concernant l’évaluation du stock qui a
conduit à une majoration de ce poste d’un montant de 181 000 KFCFA.

TRAVAIL A FAIRE :

6. Quelle sera l’attitude de M. NGAH dans cette situation ?

ANNEXE I: EXTRAITS DU DOCUMENT ETABLI PAR M. NGAH POUR L’AUDIT DE LA SOCIETE


RUBETEX

I- NATURE DE LA MISSION

Il s’agit d’une mission de commissariat aux comptes comportant la mission générale (audit et vérifications
spécifiques) sur les comptes annuels arrêtés au 31/12/N+1.

II- CONNAISSANCE GENERALE DE L’ENTITE

La société RUBATEX a pour activité …………………… Son catalogue comporte………………. La société


occupe 250 personnes ………………………….

Dans un secteur particulièrement difficile, la société RUBATEX occupe un créneau spécifique sur lequel elle ne
subit pas la concurrence des pays asiatiques.

Elle achète ………………………………

La clientèle est constituée de ………………………..


Personnes à connaitre :

- M. ESSOMBA, Président du Conseil d’Administration ;


- M. EYANGO, Directeur Administratif et Financier.

…………………………………

III- CHIFFRES CLES

Eléments N+1 N
Chiffre d’affaires 19 220 683 18 720 550
Résultat courant avant impôt 2 524 120 2 356 440
Résultat net 1 749 660 1 624 780
Total bilan 14 320 790 14 179 220
Capitaux propres 7 247 850 6 870 000

IV- SYSTEMES D’INFORMATIONS COMPTABLES

Existence de budgets et d’un tableau de bord, ……………….

Organisation du service comptable : ……………………

Progiciel de gestion intégrée : …………………………

Principes comptables suivis et méthodes d’évaluation retenues : ……………

V- SYSTEMES ET DOMAINES SIGNIFICATIFS

Fonction et comptes significatifs : ………………….

Zones de risques identifiées : ………………………..

Seuils de signification :

 Seuils de signification globale : 10% du résultat net ;


 Seuil pour les postes du bilan : 5% de leur valeur.

VI- ORIENTATION DU PROGRAMME DE TRAVAIL

Appréciation du contrôle interne : fonction approvisionnements, ………………

Confirmations directes : banques, sous-traitants, ……………………………..

Assistance à l’inventaire physique : ……………………

VII- PLANNING D’INTERVENTION

Phases Périodes Intervenants Budget temps


Orientation et planification Sept N+1 NGAH 10
Procédures analytiques Permanent NGAH + JB 10
Evaluation du contrôle interne 4èmetrim N+1 JB + ML 50
Inventaire physique Déc N+1 JB + ML 20
Confirmations directes Déc N+1 ML 32
Contrôle des comptes Mars N+2 JB + ML 90
Finalisation et rapports Mai N+2 NGAH 20
Conseils – assemblées Mai-juin N+2 NGAH 10
Total 242
JB = Chef de mission
ML = Réviseur confirmé
Budget honoraires : selon lettre de mission.
M. NGAH est commissaire aux comptes de la Sa RUBATEX. Dans le cadre de sa mission générale d’audit,
il entreprend l’évaluation des systèmes de contrôle interne de l’entreprise.

TRAVAIL A FAIRE :

7 Quelle est l’utilité, pour le commissaire aux comptes, de la prise de connaissance des systèmes de contrôle
interne ?
8 Quelles sont les différentes étapes de la démarche pour l’appréciation du contrôle interne de l’entreprise ? (à
récapituler sous forme de schéma.)
9 Quelles sont les techniques et supports que le commissaire aux comptes peut utiliser à chacune des
étapes de la démarche ?
Compte tenu de la nature de l’activité de la SA RUBATEX, M. NGAH a estimé que le cycle « achats-fournisseurs »
constitue un domaine significatif susceptible d’engendrer des risques d’anomalies significatives dans les comptes. En
conséquence, il a inscrit dans son plan de mission de l’exercice l’évaluation du contrôle interne mis en place par la
société pour ce cycle.
Au cours de ses travaux sur le cycle achats-fournisseurs, il s’est entretenu avec la responsable du service
achats, Mme NDONGO. Les notes prises par M. NGAH lors de cet entretien sont reproduites en annexe.
M. NGAH a pu vérifier par des tests de conformité l’existence des procédures décrites par Mme NDONGO.
En vue de la rédaction du diagnostic relatif au dispositif de contrôle interne du domaine « achats-
fournisseurs », M. NGAH vous demande, en qualité de collaborateur, d’effectuer différents travaux.
TRAVAUX A FAIRE :
10. Sur la base de ses notes figurant en annexe II, M. NGAH vous demande d’établir la grille de séparation
des fonctions pour le processus de traitement des factures fournisseurs de la société RUBATEX.
11 M. NGAH vous demande ensuite de rédiger une note dans laquelle vous mettrez en évidence les points
forts et les points faibles du processus étudié et les risques éventuels pour la régularité des comptes.
M. NGAH a constaté quelques faiblesses au niveau de la conception du contrôle interne de la fonction
achats. Il décide alors de mettre en œuvre des techniques d’audit assistées par ordinateur, utilisables dans le cadre des
contrôles substantifs. Ces techniques permettent à l’auditeur d’analyser les données de l’entreprise, parallèlement aux
techniques de sondages sur les procédures.
Afin d’informer les dirigeants et le responsable informatique de la société, il décide de rédiger une note
précisant :
-le principe des techniques assistées par ordinateur ;
-les avantages de ces techniques ;
-les étapes de la mise en œuvre des techniques assistées par ordinateur.
TRAVAIL A FAIRE :
12. M ; NGAH vous demande de préparer cette note.
M. NGAH se fixe, pour le cycle achats, les objectifs suivants :
Objectif 1 : rechercher les fournisseurs payés deux fois.
Objectif 2 : valider l’état des factures à recevoir produit par l’entreprise.
TRAVAIL A FAIRE :
13. Indiquez pour chaque objectif les tests que M. NGAH se propose de réaliser ainsi que les procédures à
mettre en œuvre.
En vue de préparer d’autres missions, M. NGAH souhaite systématiser le questionnement portant sur le
contrôle interne de la fonction achats.
TRAVAIL A FAIRE
14. M NGAH vous demande de préparer un questionnaire permettant l’évaluation de la conception du
contrôle interne relatif au cycle achats-fournisseurs. Il sera limité à une dizaine de questions.
ANNEXES II : NOTES D’ENTRETIEN AVEC MME NDONGO
Chaque jour, après dépouillement du courrier, les factures provenant des fournisseurs sont adressées au
service « achats ». Une employée du service achats les ventile, selon leur provenance, entre quatre acheteurs
différents (écrus, teinture, petites fournisseurs, emballages). 1
Les acheteurs comparent les factures aux bons de commande émis et, le cas échéant, aux bons de livraison
(BL) qui conforme aux indications portées sur le BL et y a mentionné les anomalies si la livraison n’est pas
conforme au BL.
Si la facture est conforme à la commande et à la livraison, l’acheteur y porte un code analytique destiné à la
comptabilité de gestion, y appose son « bon à payer » et son visa et transmet le document au service comptable pour
enregistrement.
S’il existe un écart entre la facture et le BL et/ou le bon de commande, l’acheteur traite directement le
problème avec le fournisseur concerné. Après règlement du différend, la facture est transmise au service comptable
pour enregistrement, statistiquement, 3% en moyenne du nombre total de factures parvenues posent problème et le
litige est généralement réglé dans le mois suivant la réception de la facture.
Au service comptable, l’enregistrement des factures d’achats est effectué quotidiennement par Mlle Katia.
Après contrôle arithmétique de la facture, Mlle Katia remplit et agrafe à la facture un ticket d’imputation
portant les mentions suivantes :
-compte (s) débit ;
-Code analytique d’achat ;
-Compte (s) crédit ;
-date ;
-numéro du journal et folio.
Une fois enregistré, la facture est aussitôt transmise à M. Zimmermann qui a en charge le processus
« règlement fournisseur ».
Les fournisseurs sont systématiquement réglés au comptant, sous escompte si possible, par chèque bancaire.
Après consultation du service « Trésorerie » pour le choix de la banque, M. Zimmermann établit le chèque
et le transmet avec la facture au directeur financier, M, manga, pour contrôle et signature.
Après signature, M. Zimmermann adresse le chèque au fournisseur, enregistre le règlement en comptabilité
et classe la facture.
(1) Les factures relatives aux immobilisations sont transmises au directeur financier ; elles suivent un
processus de traitement qui leur est propre et qui n’est pas envisagé dans le cadre de l’étude du cycle « achat-
fournisseurs »

Practical cases

I- You are in a statutory auditor's office, the head of mission communicates to you the balance sheet and the income
statement of the company SOCAMAC SA presenting the following large masses as of December 31 N (in thousands
of CFA francs).

Bilance sheet

Asset Liability

Intangible assets 600 Capital 3 000

Fixed assets 4 400 Reservations 2 400

Equity securities 400 The result of the exercise 800

Other financial assets 800 Regulated provisions 500

Stocks and work in progress 2 600 Provisions 200

Receivables 3 200 Financial loans 2 000

Availability 400 Other debts 3 500

12 400 12 400
Income statments

Charges Products

Exploitation charges 23 000 Operating (exploitation) product 25 000

Financial expenses 1 400 Financial products 1 200

Extraordinary charges 1 600 Exceptional products 1 000

Income tax 400

Accounting net income 800

27 200 27 200

The mission leader asks you to define the materiality threshold and determine the amount you will have withheld.
You will give all the explanations that you deem useful in the context of the justification of your decision.

II- Mr. EDOU, auditor, and his collaborators intervened according to the following distribution of tasks, for the
execution of the legal mission with SA SDV. This company employs approximately 200 people and is active in the
wholesale and retail trade of building materials.
During the review of the annual accounts, an initial index check carried out by Mr. EDOU enabled him to identify
the following elements:
In thousands of FCFA N N-1 N-2 N-3

Turnover 24 780 20 850 21 922 20 619

Purchase cost of goods sold 20 459 16 355 17 099 16 083

WORK TO BE DONE:
1. What information was Mr. EDOU able to draw from this data? How will he react?
After interview with the financial manager of the company SDV, it turns out that the transport on purchases of
materials was recorded in 6084 "Transport costs on purchases" during the year N and no longer in 611 "transport on
purchases as before. For year N, the amount of these costs amounts to 852,489 FCFA.

WORK TO BE DONE:
2. What can Mr. EDOU do in the face of this observation?
What technique could Mr. EDOU implement here? Define it and specify at what levels of the mission this technique
can be used. The work program calls for procedures of requests for information as well as requests of confirmation.
WORK TO BE DONE:
3. What is meant by:
- Requests for information?
- Confirmation request?
What is the purpose of these procedures?
What are the elements that may be the subject of such requests, the third parties concerned and the information
requested from them?
- Signification (meaning) threshold? What is its purpose? In what document is it materialized?
QUESTIONS OF REFLECTIONS

1°) Define

• Financial audit

• Significance threshold

• Evidence

• Risk-based approach

2°) For the auditor, the origin of the documents determines its value. Indeed, its conclusions will be all the more solid
if they are based on objective facts.

• What are the document control techniques?

3°) In his role as accounting controller, the auditor must have a double concern, what are these concerns? Justify
your answer

4°) What are the different stages of the financial audit?

5°) What are “analytical procedures”?

6°) What do we call “physical observations”? What are the elements that can be observed

7°) What are the different stages of the financial audit? (Summarize it in the form of a diagram.))
8°) What are “analytical procedures”?
9°) What do we call “physical observations”? What are the elements that can be observed 5°) What are the
techniques of external audit that can be used by professionals?
10°) What are the objectives of a financial audit mission?
11°) What are the different types of financial audit assignments?

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