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Donner aux étudiants les concepts fondamentaux, les techniques et les outils les plus efficaces en audit
(audit financier) leur permettant d’acquérir la méthodologie de conduite des missions d’audit, dans le
respect des normes internationales (ISA) définies par l’International Federation of Accountants (IFAC).
- Xavier Durand : Réussir le DSCG Comptabilité et audit, Edition DUNOD, Paris 2020
Démarche générale du commissaire aux comptes
Orientation et Revue
Identification des risques
planification préliminaire
généraux, des zones de
risques système et des
domaines significatifs Plan de
mission
Appréciation du
contrôle interne Identification des
risques systèmes Revue détaillée des
systèmes
Identification des
risques comptables Revue finale des
comptes à certifier
Systèmes des
risques : Rédaction des
identification des programmes de travail
contrôles à effectuer
Travaux de fin
de mission Bouclage
Rédaction du
rapport Rapport
CHAPITRE 7 : TECHNIQUES OU PROCEDURES DE CONTROLE EXTERNE : LE
CONTROLE DES COMPTES
L’auditeur comptable apprécie et analyse le contrôle interne de l’entité avant d’établir un programme des
comptes adaptés c'est-à-dire qu’il se sert des résultats du contrôle interne pour préparer ses programmes de
contrôle sur ces comptes.
- Faire des comparaisons entre les données résultantes des comptes annuels et les données antérieures,
postérieures et prévisionnelles de l’entreprise ou des données d’entreprises similaires et établir des
relations entre elles.
1- Revue de vraisemblance
Elle consiste à procéder à un examen critique des composantes d’un solde pour identifier celles qui sont à
priori anormales. Cette technique utilisée par l’auditeur permet d’examiner les opérations ou groupes de
comptes dont les mouvements semblent anormaux.
Les supports à consulter pour de telles vérifications sont les journaux comptables, les extraits de compte
de grand livre. Cette méthode est limitée dans le sens où elle ne peut à elle seule prouvée qu’un compte ou
un document ne contient pas d’anomalies.
Aux données issues d’un budget pour savoir si les objectifs fixés ont été atteints si non pour en connaître
les motifs.
Aux données des entreprises comparables pour identifier les particularités de l’entreprise.
Cette procédure ne peut donner de résultats significatifs que s’il existe une logique dans l’évolution d’un
compte, d’une période sur l’autre.
Si les données des documents exploitées sont présentées et évaluées de la même manière d’une période à
une autre.
Il s’agit de déterminer et d’analyser des ratios significatifs et de les interpréter d’où la nécessité qu’il
existe une relation directe entre une donnée et un élément de référence et que cette relation reste fixe. La
connaissance du secteur d’activité de l’entreprise peut aider à effectuer des comparaisons avec des
données similaires et à apprécier l’évolution des entités examinées.
Cet examen consiste à procéder à l’analyse des différents résultats issus de la comparaison de données
absolues aux données relatives en essayant d’en tirer les règles plus précises sur les relations qui existent
entre les données utilisées.
Cette analyse peut être réalisée de façon empirique ou par l’application de techniques statistiques. Les
limites à cette procédure tiennent aux limites de fiabilité des données utilisées aux côtés de
l’investissement de base nécessaire à la mise en œuvre des techniques statistiques.
Cette technique peut être mise en œuvre à divers niveaux de la mission de l’auditeur. L’examen
analytique permet à l’auditeur de déceler des fluctuations et des éléments inhabituels c'est-à-dire faisant
apparaître des relations inattendues ou qui ne concordent pas avec des informations obtenues d’autres
sources. L’auditeur doit alors faire des recherches pour se faire une opinion sur les résultats en présence.
Les recherches peuvent s’orienter : vers les dirigeants de l’entreprise qui pourront répondre aux questions
de l’auditeur. Celui-ci comparera les réponses aux éléments qu’il a contrôlés dans les documents de
l’entreprise ou par rapport aux informations connues d’entreprise similaires vers d’autres procédures de
révision si les réponses des dirigeants ne sont pas satisfaisantes.
L’audit implique l’examen d’un volume important de document. Pour l’auditeur, l’origine des documents
en détermine la valeur. Les conclusions de l’auditeur seront d’autant plus solides qu’elles s’appuieront sur
des faits objectifs.
L’article 17 alinéa 5 au SYSCOA prescrit que « tout enregistrement comptable précise l’origine, le
contenu et l’imputation de chaque donnée ainsi que les références de la pièce justificatives qui l’appuie »
Les factures fournisseurs, les bons de commandes reçues des clients, les relevés de banque, les
avertissements d’impôts. La force probante de ces documents est bonne si l’entreprise n’y a pas apporté
de modifications.
Pièces crées par l’entreprise et qui portent la marque d’une circulation extérieure :
Les bordereaux de remise de chèque visé par la banque, les effets à recevoir acceptés, le double des
bordereaux de livraison émargé par les clients.
La force probante de ces documents peut être assimilées à celle des documents crées à l’extérieur et
conservées par l’entreprise.
La force probante de ces documents est moindre. Il faudra analyser si ces documents sont confirmés par
des documents crées par des tiers (règlements clients).
Mais ces documents seront d’autant plus probants que le contrôle interne sera important. Les pièces
internes doivent pour être valables revêtir la forme prescrite c'est-à-dire contenir l’ensemble des
renseignements prévus et des signatures et paraphes et avoir été accompli au moment même de
l’opération.
Le contrôle de ces pièces peut être formel. Il permet à l’auditeur de s’assurer que les pièces justificatives
sont correctement établies, qu’elles ne portent aucune trace d’altération ou de surcharge, qu’elles n’ont pas
été falsifiées.
Le contrôle peut être substantiel. L’auditeur devra apprécier si l’opération faisant l’objet d’une pièce
justificative entre bien dans le cadre d’objet social et y trouve sa justification.
L’acte uniforme portant sur le droit commercial général et le SYSCOA renferment des dispositions
relatives à l’organisation et à la tenue de la comptabilité.
L’article 16 du SYSCOA prescrit une documentation décrivant les procédures et manuels de procédures.
L’article 13 du droit commercial précise les livres obligatoires (grand livre, livre journal livre
d’inventaire, la balance).
L’article 14 du droit commercial général et L’article 66 du SYSCOA les textes définissant les livres
qui doivent être côtés et paraphés (livre journal et livre d’inventaire) le livre d’inventaire doit comporter
les états financiers.
L’article 17 du SYSCOA indique les conditions à remplir par les comptabilités des entreprises pour
qu’elles soient fiables et régulières.
Les règles en matière de tenue des comptes : l’ordre chronologique des écritures, les références, les pièces
justificatives, le principe de la partie double.
Pour les comptabilités informatisées, les documents doivent être identifiés, numérotés et datés dès leur
établissement. Ces documents ne doivent pas être modifiés ou falsifiés.
SECTION III : CONTROLES PAR RECOUPEMENT
Plus il y aura des sources d’informations différentes, meilleure sera la véracité d’un élément. En effet le
réviseur pourra être satisfait lorsque l’authenticité d’une opération sera confirmée grâce au rapprochement
de chiffres ou de fait provenant de sources différentes. On distingue deux types de contrôle par
recoupement.
I. Recoupement interne
Ces contrôles s’effectuent par rapprochement d’informations internes provenant de diverses origines :
- Rapprochement entre les charges comptabilisées dans le poste charges de personnel avec les éléments de
la déclaration annuelle des salaires ou la déclaration annuelle des données sociales (DIPE) déposées à la
CNPS par l’entreprise.
- Rapprochement entre les déclarations de taxes de chiffre d’affaire, les montants comptabilisés dans le
compte d’Etat et les montants comptabilisés dans les différentes postes de charges et produits.
Il s’agit de la procédure de confirmation directe. Cette procédure consiste à demander à des tiers ayant
des liens d’affaires avec l’entreprise contrôlée de confirmer directement à l’auditeur ou au réviseur des
informations concernant l’existence d’opération de solde ou tout autre renseignement immobiliers
(cadastre).
Ces informations reçues seront vérifiées à la comptabilité. Il faut sélectionner la circularisation des clients
et fournisseurs compte tenu de l’importance du solde à cause du nombre important.
Au niveau de l’inventaire, c’est le Directeur Général qui doit être autorisé à signer votre document qui
sera prise en comptabilité.
L’auditeur peut s’inquiéter de savoir que votre stock qui fait 80% de vos actifs est validé par le
magasinier.
Les immobilisations corporelles l’objectif est de comparer le fichier des immobilisations aux existants. Il
doit être précisé les éléments acquis en crédit –bail ou leasing. Pour les terrains, la confirmation de leur
existence par la conservation de l’hypothèque ou du cadastre apparait comme un bien meilleur procédé. Il
fait que les bâtiments aient leurs pièces justificatives.
A- immobilisations corporelles
L’objectif est de comparer le fichier des immobilisations aux existants. Il doit être précisé par les éléments
acquis en crédit-bail ou leasing.
Pour les terrains, la confirmation de leur existence par la conservation de l’hypothèque ou du cadastre
apparait comme un bien meilleur procédé. Il faut que les bâtiments aient leurs pièces justificatives.
B- Effets de commerce
Le contrôle porte sur la matérialité (signification) des effets. Il peut apporter des indications sur la liquidité
de ces effets (effets à échéance lointaine, effets dont l’échéance est dépassée, effets retournés impayés.
C- Espèces en caisse.
Le réviseur va compter en présence des responsables, les espèces en caisse t comparer le résultat du
comptage au solde figurant au journal de caisse. Cela permet de vérifier la valeur par l’inventaire physique
de l’élément. On doit instituer le contrôle inopiné de la caisse et ce contrôle doit être matérialisé, signé et
daté.
Direction Générale de son intention d’utiliser la mesure de confirmation directe. L’auditeur rédige le texte
à adresser aux tiers (renseignements à obtenir du tiers ou à confirmer par celui-ci).
Le texte est remis à la Direction Générale pour être repris sur papier à entête de l’entreprise à auditer. La
lettre est signée par le Directeur Général ou un responsable hiérarchique. La lettre signée et les enveloppes
timbrées sont remises à l’auditeur pour leur acheminement auprès des destinataires. Les réponses sont
directement adressées à l’auditeur.
Après l’opération de circularisation, les réponses des destinataires sont analysées et comparées aux
informations figurant dans l’entreprise auditée. Les écarts éventuels doivent faire l’objet d’une explication
de la part des dirigeants de l’entreprise auditée. Cette mesure est constamment utilisée en Audit compte
tenu de son efficacité car la confirmation directe est directement obtenue des tiers intéressés et extérieurs à
l’entreprise.
La force probante qui en découle est très grande.
C’est une méthode qui est importante parce qu’elle peut permettre une régularisation rapide du compte
lorsque le tiers indique de manière précise les éléments d’écart entre sa comptabilité et la comptabilité de
l’entreprise auditée. Cependant d’une manière générale, le taux de réponse est faible et parfois les
informations ou les réponses fournies par les tiers ne sont pas suffisamment explicites pour permettre un
recoupement avec les informations de l’entreprise auditée.
Le moyen le plus sûr de vérifier la véracité et l’existence de certains éléments est de se les faire présenter.
L’observation physique est un moyen au service du réviseur. Elle a pour objet de confirmer l’existence
d’un élément d’actif.
La procédure de l’inspection physique est adaptée au contrôle de l’existence des biens du patrimoine de
l’entité. Cette technique ne saurait permettre cependant de confirmer la valeur d’un bien ou la propriété.
L’observation physique concerne certains postes d’actifs en particuliers les stocks, les immobilisations
corporelles, les effets et les espèces en caisse.
Ces éléments seront sélectionnés par le réviseur eu égard à leur importance relative ou à leur incidence sur
le résultat.
Pour de nombreuses entreprises, les stocks représentent une partie très importante de l’actif et de ce fait
l’incidence du montant des stocks sur la détermination des résultats est sensible.
Aussi le réviseur doit- il s’assurer que l’entreprise respecte les obligations légales de l’organisation d’un
inventaire annuel et de l’existence de pièces justificatives satisfaisantes des existants. Le réviseur doit
prendre connaissance des méthodes employées et des instructions données pour dresser l’inventaire
physique des stocks et travaux en cours. Il appréciera les procédures utilisées et s’assurera de leur
application effective. La meilleure manière de faire consistera le plus souvent pour le réviseur à assister à
tout en partie des opérations d’inventaire. Il s’assure que les instructions d’inventaire sont bien effectuées.
On l’assurance de l’existence du bien mais on n’est pas sûr qu’il appartient à l’entreprise.
B-Modalité de contrôle à mettre en œuvre par l’auditeur
Avant la prise d’inventaire, le réviseur doit prendre connaissance des procédures définies par
l’entreprise et faire l’étude critique de ces procédures en procédant éventuellement à certains tests.
Pendant la prise d’inventaire, son travail va constituer en grande partie à s’assurer que les procédures
mises en place sont correctement appliquées, assistant de préférence en observateur à l’inventaire, il
effectuera quelques tests pour s’assurer de la qualité des comptages en faisant recompter le cas échéant en
sa présence quelques lots inventoriés.
Il devra également se préoccuper des problèmes de chevauchement et s’assurer que toutes les
marchandises réceptionnées figurent bien dans le stock.
Après la prise d’inventaire, les contrôles du réviseur consistent surtout dans la saisie correcte des tickets
ou fiche de comptage sur l’état d’inventaire et l’appréciation correcte du problème de chevauchement. Il
s’agit pour le réviseur de contrôler que ces tâches dévolues aux employés de l’entreprise auditée sont
effectuées selon les procédures préalablement définies.
L’auditeur doit s’assurer de la validité des informations transmises à la comptabilité et de la qualité de leur
traitement (contrôle des opérations). Par ailleurs, il doit veiller aussi à ce que les comptes traduisent les
réalités des existants à une date donnée : c’est le contrôle des positions.
Ce contrôle vise le contenu des comptes et consiste à s’assurer que les opérations réalisées ont été
traduites correctement en comptabilité et sont assortis de documents authentiques ayant une force probante
satisfaisante.
Exemple : compte de vente ; vérifier que les factures existent et qu’elles sont effectivement
comptabilisées
L’auditeur doit juger les rubriques du bilan reflètent bien la réalité de la situation de l’entreprise. L’accord
sur un poste du bilan à une date donnée ne démontre pas que l’opération qui en est l’origine repose sur des
bases valables et justifiées et que certaines opérations qui ne sont dénouées ne comporteraient pas
d’anomalies. Aussi le réviseur pourrait-il compléter le contrôle des positions par un contrôle des
opérations pour avoir une plus grande assurance quant à la réalité et à la régularité des postes du bilan.
Vu le volume des pièces à examiner, il est impossible au réviseur de contrôler l’intégralité des pièces
comptables. Un tel contrôle peut être inopérant dans la mesure où il ne permet pas de révéler les
informations dissimulées ou distinctes de la comptabilité. C’est pourquoi l’analyse et l’évaluation du
contrôle interne sont une étape privilégiée dans le contrôle des comptes. Cette étape permet au réviseur de
limiter l’étendue de ses contrôles et de les adapter. Un tel contexte implique le bien fondé des sondages.
L’article 715 de l’OHADA relatif au droit des sociétés officialise cette pratique en ces termes : « le
commissaire aux comptes porte à la connaissance du conseil d’administration ou de
l’administrateur général les contrôles et vérifications auxquels il a procédé et les différents sondages
auxquels il s’est livré ainsi que leur résultat »
Toutefois dans certains cas pour assurer une plus grande sécurité à la mission de contrôle, la pratique de la
révision nécessite un contrôle intégral notamment dans les 2 cas ci-après :
- le contrôle par sondage n’est pas applicable soit pour des raisons de rentabilité, soit pour des raisons de
risque. Exemple ; la population n’est pas homogène et la stratification s’avère difficile et la fiabilité du
sondage peut être remise en cause.
- La nature du poste implique des difficultés de comptabilisation, d’erreurs fréquentes quant au contenu,
des risques de fraudes. Il s’agit notamment des produits et charges HAO, autres charges et autres produits,
prêts du personnel, titres de participations et valeurs mobilières de placement(VMP).
Pour certains postes de comptes annuels, il suffira pour le réviseur d’en vérifier l’existence sans que
l’expression en unité monétaire ne soulève des problèmes. Il en est ainsi par exemple des sommes
disponibles auprès des banques ou des dettes vis à vis des fournisseurs.
En ce qui concerne d’autres postes par contre, le contrôle de l’existence se double d’une appréciation des
évaluations. Il s’agit par exemple des stocks pour lesquels une fois le contrôle des quantités effectués par
tout moyen adéquat, il convient d’apprécier les principes dévaluation. Ainsi selon le SYSCOA, les biens
acquis à titre onéreux sont évalués à leur valeur date d’entrée dans le patrimoine, à leur coût d’acquisition.
Les acquis à titre gratuit à leur valeur actuelle ou au coût de production. En ce qui concerne les stocks, le
principe de CMP a été retenu.
Le réviseur effectuera à la clôture des comptes, les états financiers de synthèse. Deux types de contrôle
seront effectués.
Le réviseur doit rapprocher les postes du bilan avec les dossiers de contrôle.
- S’assurer que les redressements proposés ont été prise en compte et que les comptes annuels concordent
avec les données de la comptabilité (pointage avec la balance finale).
- Vérifier la cohérence entre les notes de l’état annexe et le bilan et le compte de résultat.
II. Contrôle des événements postérieurs à la clôture de l’exercice et de leurs incidences sur les
comptes.
On renvoie dans les postes afin de révéler d’éventuels cas. L’auditeur a l’obligation de tenir les dossiers de
travail qui justifient les diligences effectuées dans le cadre de sa mission. Les dossiers de travail
renferment les papiers de travail confectionné par l’équipe d’audit ainsi que des documents collectés
auprès du client. Ces dossiers témoignent non seulement auprès du client mais aussi devant les tribunaux
et les instances professionnels. En tout état de cause le dossier sert de base à l’opinion de l’auditeur.
MISE EN SITUATION
Vous êtes dans un cabinet de commissariat aux comptes le chef de mission vous communique le Bilan et le compte
de résultat de la société SOCAMACSA présentent les grandes masses suivantes au 31 décembre N (en milliers
Francs CFA).
Bilan
Actif Passif
12 400 12 400
Compte de résultat
Charges Produits
27 200 27 200
Le chef de mission vous demande de donner la définition du seuil de signification et déterminer le montant que vous
aurez retenu.
Vous donnerez toutes explications qui vous paraîtront utiles dans le cadre de la justification de votre décision.
CAS II
La société NKOLBISSON est spécialisée dans la vente aux particuliers de produits électroménager.
L'organisation de cette société se compose d'un siège social au carrefour EVOUNA BELLA et de huit
points de vente répartis sur l'ensemble du territoire camerounais ainsi que de deux entrepôts de stockage.
Les données financières de la société A sont détaillées ci-dessous :
Stocks 500
Créances clients -
Dettes fournisseurs 800
Besoin en fonds de roulement 300
Trésorerie 500
Emprunts CT 100
Emprunts LT 300
Position financière nette 100
Provisions 100
Ventes 4000
Coût d'achat des ventes - 3200
Marge brute 800
Frais de marketing et publicité - 200
Charges de personnel - 200
Frais logistiques - 100
Autres frais généraux - 200
Résultat d'exploitation 100
Résultat financier 30
Résultat exceptionnel - 2
Résultat courant avant impôt 128
Impôt sur les bénéfices - 44
Résultat net 84
Question : Quels sont selon vous les process/cycles significatifs de la société nkolbisson ?
Vous intervenez en qualité de commissaire aux comptes titulaire de la société MAGNUS, tête de file d'un
groupe de quatre sociétés et vous êtes amené(e) à analyser un dossier.
Dès le début du mois de septembre de l'année N, vous décidez d'élaborer le plan de mission (ou le
programme général de travail) relatif à l'exercice N (clôturé au 31 décembre) et concernant plus particulièrement la
société MAGNUS.
QUESTIONS
II vous est demandé sur les bases des données chiffrées de l'année N-1 :
Vous donnez toutes les explications qui vous paraitrons utiles dans le cadre de la justification de
votre décision
ANNEXE 1
1) Caractéristiques générales
• Capital social : 4,5 millions KFCFA répartis en 22 500 actions de 200 K FCFA nominal
. Chiffre d'affaires : N-3 : 170 000 KFCFA • N-2 : 196 000 KFCFA • N-1: 187 200 KFCFA
• Effectif moyen : 1 000 personnes à l'exception de l'année N-1 où il a été de 950 personnes.
• Moyens de production : Une seule usine, organisée en quatre lignes de production. Les services
administratifs sont situés sur le même site.
• Conjoncture : Bonne au cours des années N-3 et N-2, léger fléchissement en N-1, chute brutale des prises
de commandes depuis le mois d'avril N.
• Place de la société : Elle se situe au 3e rang avec un pourcentage de pénétration de son marché estimé à 15
%.
• Mode de distribution :
• Exportations : Opérations traitées en direct par les services commerciaux export de La société MAGNUS,
à l'exception de l'Afrique de l’Ouest relevant de la compétence de la filiale C.
d'occasion
Stocks 25470
• Marchandises 1 318
Disponibilités 9981
121 111
BILAN AU 31.12. N-1 : PASSIF (EN KFCFA)
• Capital 4500
* Réserves 36913
* Résultat 5551
Provisions 4771
121 111
COMPTE DE RESULTAT DE L'EXERCICE N-1 (EN KFCFA)
Autres produits 35
Résultat financier 92
À la suite des demandes de confirmation externe envoyées à certains clients, vous avez préparé un document de
synthèse faisant état des réponses reçues :
Solde au 31-12-N
clients
Selon la société Selon le client
Par ailleurs, le chef comptable vous fait part des évènements suivants :
- Client « Sanitaire d’Oyomabang » : un règlement de 72000 FCFA a été reçu le 2 janvier N+ 1 du client. Il a
été émis le 29-12-N
- Client « Africéram » : une erreur a conduit Copra SA à facturer un robinet en trop.
L’avoir correspondant, d'un montant de 321 FCFA, a été envoyé le 29-12-N
D’autre part, l'exploitation des réponses aux demandes de confirmation vous permet de relever les éléments
suivants, signalés par les clients dans leurs réponses :
- Client « Capital céramique » précise qu'un paiement en date du 15-12-N a été bloqué en raison d’une grève
de courrier. Ce paiement concerne dix factures pour un montant de 221000 FCFA. Elle a déduit, par
ailleurs, de son compte fournisseur un avoir de 114320 FCFA que Copra SA a omis de lui envoyer. Cet
avoir correspond à un lot de marchandises
facturé par erreur le 15-12-N.
- Client « Sanitaire de Oyomabang » a déduit de son compte fournisseur un avoir de 100000 fcfa.
Ce montant correspond à un lot de 20 bidets bleus, livrés en lieu et place de bidets blanc, dans le courant du
mois de décembre N.
- Client « Ibis ESSOM » estime que les produits livrés ne sont pas conformes à la commande initiale. Un bon
de livraison a été émis, mais les marchandises sont toujours à quai, les services achats d'Ibis Tanger ayant
refusé de les réceptionner.
TAF : Vous êtes chargés de conclure sur l'exploitation des confirmations externes et de proposer les
corrections qu'il vous semble nécessaire d'apporter aux états financiers.
NB: Ces propositions peuvent être basées, dans certains cas, sur des hypothèses, qu'il vous faudrait signaler.
CAS V : La revue analytique
Lors de la revue analytique de la société « ECOPRIX », société spécialisée dans les supermarchés
alimentaires installés dans les grandes villes de région, vous avez établi le tableau analytique
suivant:
Coût d’achat des marchandises vendues 57 837 69 952 82 642 114 061
Marge brute (en %) 30 ,9 % 32 % 32 ,5% 33%
En discutant avec le Directeur financier, vous avez noté les éléments suivants :
a) Société applique systématiquement sur ses achats des taux de marge fixes sur chacun de ses produits.
b) Depuis N-3, il n'y a pas eu d'ouverture de nouveaux magasins.
c) Le pourcentage de marge brute dans le secteur des supermarchés alimentaires est le suivant :
d) Depuis N-3, la société s’est diversifiée en ouvrant un important secteur « Produits blancs»
pour lequel d’importants efforts de promotions et de publicité ont été faits, en raison de la marge
plus élevée qui est peut-être réalisée.
TAF
1°) Les ratios de marge brute vous apparaissent-ils raisonnables ?
2°) Quels contrôles supplémentaires effectueriez-vous pour vous en assurer véritablement ?
Cas VI : MAINSA SA
Vous avez été amené à effectuer le commissariat aux comptes de la société MAINSA SA, société anonyme au capital
de 1 000 000 000 FDCFA. Vous avez pu constater que celle-ci avait engagé en N une restructuration de l’une de ses
activités qui a conduit à un licenciement de 72 salariés (sur 250) en février N+1.
La société MAINSA n’a pas voulu, compte tenu de résultats de l’année N plutôt modestes, provisionner cette
restructuration, les indemnités de préavis et de licenciements correspondantes et présenter les comptes en leur état
aux actionnaires.
QUESTION
Indiquer que doit faire le commissaire aux comptes de la société face à cette situation.
CAS DE SYNTHESE
Cas SA SDV
M. EDOU, commissaire aux comptes, et ses collaborateurs sont intervenus selon la répartition des tâches
suivante, pour l’exécution de la mission légale auprès de la SA SDV.
Cette société emploie environ 200 salariés et a pour activité le négoce en gros et en détail de matériaux de
construction.
SDV SA Exercice N
INTERVENTION (1)
Tâches
M. EDOU Jamen Sama Nanga TOTAL
Orientation et planification 6 6
Procédures analytiques 6 6
Inventaire physique 8 8 16
Confirmations directes 16 6 22
Finalisation et rapports 8 4 12
Conseils-Assemblées 6 6
Divers 2 2
-EDOU : Commissaire aux comptes. -Jamen : Réviseur confirmé. -Sama : Réviseur confirmé-Nanga :
Secrétaire.
Lors de l’examen des comptes annuels, un premier contrôle indiciaire réalisé par M. EDOU lui a permis de
relever les éléments suivants :
TRAVAIL A FAIRE :
1. Quelle information M. EDOU a-t-il pu tirer de ces données ? Comment va-t-il réagir ?
Après entretien avec la responsable financière de la société SDV, il s’avère que le transport sur achats de
matériaux a été comptabilisé en 6084 « Frais de transport sur achats » au cours de l’exercice N et non plus en 611
« transports sur achats » comme antérieurement. Pour l’exercice N, le montant de ces frais s’élève à 852 489 FCFA.
TRAVAIL A FAIRE :
Solde
Mouvements période 01/12/N Solde de fin de
Intitulé début de Mouvements de l’exercice
au 31/12/N période
période
BAMBOUTOS et Fils 22 024,04 73 079,70 67 346,62 486 299,57 502 590,53 16 290,96
CHARPENTIER et Fils 127,22 26 884,03 32 073,14 248 037,53 253 353,86 5 316,33
DIRRIG et Cie 668 584,31 45 119,87 240 792,76 551 204,63 1 415 461,83 864 257,20
ETS POIRIER 120 474,44 1 420 169,60 1 299 695,16 9 003 309,98 9 003 309,98
CAS SA RUBATEX
M. NGAH, Expert-comptable, a été pressenti en avril N+1 par M. ESSOMBA, Président du Conseil
d’Administration de la SA RUBATEX, en vue de lui confier la mission légale de commissariat aux comptes, en
remplacement d’un confrère dont le mandat arrive à expiration à l’assemblée générale du 15 juin N+1 appelée à
statuer sur les comptes de l’exercice N.
La société Rubatex a pour activité la confection et la vente de rubans destinés essentiellement à la lingerie et
à l’habillement. Son catalogue comporte plus de 2 000 références et est renouvelé deux fois par an. La société occupe
250 personnes et a complété récemment son parc de machines existant par des investissements de l’ordre d’un
million de Francs CFA.
Elle achète la totalité des écrus (matières premières) en Asie et en Europe de l’Est et les règlements
s’effectuent essentiellement en dollars. Les tissus écrus sont directement livrés pour teinture à un sous-traitant, la
société DELMAS, PME occupant une vingtaine de personnes.
Les comptes annuels sont préparés par le Directeur financier de la société et finalisés par un expert-
comptable.
Actif N N -1 Passif N N -1
Immobilisations 3 876 2 960 Capitaux propres 6 870 5 496
Stocks 3 251 3 556 Provisions 1 035 724
Créances 4 804 4 077 Dettes financières 2 528 3 297
Disponibilités 2 248 2 198 Dettes d’exploitation 3 746 3 274
Total 14 179 12 791 Total 14 179 12 791
TRAVAIL A FAIRE :
TRAVAIL A FAIRE :
Fin juin N+1, M. NGAH rédige le document dont des extraits figurent en annexe I.
TRAVAIL A FAIRE :
Au cours de ses contrôles, M. NGAH a découvert une seule erreur concernant l’évaluation du stock qui a
conduit à une majoration de ce poste d’un montant de 181 000 KFCFA.
TRAVAIL A FAIRE :
I- NATURE DE LA MISSION
Il s’agit d’une mission de commissariat aux comptes comportant la mission générale (audit et vérifications
spécifiques) sur les comptes annuels arrêtés au 31/12/N+1.
Dans un secteur particulièrement difficile, la société RUBATEX occupe un créneau spécifique sur lequel elle ne
subit pas la concurrence des pays asiatiques.
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Eléments N+1 N
Chiffre d’affaires 19 220 683 18 720 550
Résultat courant avant impôt 2 524 120 2 356 440
Résultat net 1 749 660 1 624 780
Total bilan 14 320 790 14 179 220
Capitaux propres 7 247 850 6 870 000
Seuils de signification :
TRAVAIL A FAIRE :
7 Quelle est l’utilité, pour le commissaire aux comptes, de la prise de connaissance des systèmes de contrôle
interne ?
8 Quelles sont les différentes étapes de la démarche pour l’appréciation du contrôle interne de l’entreprise ? (à
récapituler sous forme de schéma.)
9 Quelles sont les techniques et supports que le commissaire aux comptes peut utiliser à chacune des
étapes de la démarche ?
Compte tenu de la nature de l’activité de la SA RUBATEX, M. NGAH a estimé que le cycle « achats-fournisseurs »
constitue un domaine significatif susceptible d’engendrer des risques d’anomalies significatives dans les comptes. En
conséquence, il a inscrit dans son plan de mission de l’exercice l’évaluation du contrôle interne mis en place par la
société pour ce cycle.
Au cours de ses travaux sur le cycle achats-fournisseurs, il s’est entretenu avec la responsable du service
achats, Mme NDONGO. Les notes prises par M. NGAH lors de cet entretien sont reproduites en annexe.
M. NGAH a pu vérifier par des tests de conformité l’existence des procédures décrites par Mme NDONGO.
En vue de la rédaction du diagnostic relatif au dispositif de contrôle interne du domaine « achats-
fournisseurs », M. NGAH vous demande, en qualité de collaborateur, d’effectuer différents travaux.
TRAVAUX A FAIRE :
10. Sur la base de ses notes figurant en annexe II, M. NGAH vous demande d’établir la grille de séparation
des fonctions pour le processus de traitement des factures fournisseurs de la société RUBATEX.
11 M. NGAH vous demande ensuite de rédiger une note dans laquelle vous mettrez en évidence les points
forts et les points faibles du processus étudié et les risques éventuels pour la régularité des comptes.
M. NGAH a constaté quelques faiblesses au niveau de la conception du contrôle interne de la fonction
achats. Il décide alors de mettre en œuvre des techniques d’audit assistées par ordinateur, utilisables dans le cadre des
contrôles substantifs. Ces techniques permettent à l’auditeur d’analyser les données de l’entreprise, parallèlement aux
techniques de sondages sur les procédures.
Afin d’informer les dirigeants et le responsable informatique de la société, il décide de rédiger une note
précisant :
-le principe des techniques assistées par ordinateur ;
-les avantages de ces techniques ;
-les étapes de la mise en œuvre des techniques assistées par ordinateur.
TRAVAIL A FAIRE :
12. M ; NGAH vous demande de préparer cette note.
M. NGAH se fixe, pour le cycle achats, les objectifs suivants :
Objectif 1 : rechercher les fournisseurs payés deux fois.
Objectif 2 : valider l’état des factures à recevoir produit par l’entreprise.
TRAVAIL A FAIRE :
13. Indiquez pour chaque objectif les tests que M. NGAH se propose de réaliser ainsi que les procédures à
mettre en œuvre.
En vue de préparer d’autres missions, M. NGAH souhaite systématiser le questionnement portant sur le
contrôle interne de la fonction achats.
TRAVAIL A FAIRE
14. M NGAH vous demande de préparer un questionnaire permettant l’évaluation de la conception du
contrôle interne relatif au cycle achats-fournisseurs. Il sera limité à une dizaine de questions.
ANNEXES II : NOTES D’ENTRETIEN AVEC MME NDONGO
Chaque jour, après dépouillement du courrier, les factures provenant des fournisseurs sont adressées au
service « achats ». Une employée du service achats les ventile, selon leur provenance, entre quatre acheteurs
différents (écrus, teinture, petites fournisseurs, emballages). 1
Les acheteurs comparent les factures aux bons de commande émis et, le cas échéant, aux bons de livraison
(BL) qui conforme aux indications portées sur le BL et y a mentionné les anomalies si la livraison n’est pas
conforme au BL.
Si la facture est conforme à la commande et à la livraison, l’acheteur y porte un code analytique destiné à la
comptabilité de gestion, y appose son « bon à payer » et son visa et transmet le document au service comptable pour
enregistrement.
S’il existe un écart entre la facture et le BL et/ou le bon de commande, l’acheteur traite directement le
problème avec le fournisseur concerné. Après règlement du différend, la facture est transmise au service comptable
pour enregistrement, statistiquement, 3% en moyenne du nombre total de factures parvenues posent problème et le
litige est généralement réglé dans le mois suivant la réception de la facture.
Au service comptable, l’enregistrement des factures d’achats est effectué quotidiennement par Mlle Katia.
Après contrôle arithmétique de la facture, Mlle Katia remplit et agrafe à la facture un ticket d’imputation
portant les mentions suivantes :
-compte (s) débit ;
-Code analytique d’achat ;
-Compte (s) crédit ;
-date ;
-numéro du journal et folio.
Une fois enregistré, la facture est aussitôt transmise à M. Zimmermann qui a en charge le processus
« règlement fournisseur ».
Les fournisseurs sont systématiquement réglés au comptant, sous escompte si possible, par chèque bancaire.
Après consultation du service « Trésorerie » pour le choix de la banque, M. Zimmermann établit le chèque
et le transmet avec la facture au directeur financier, M, manga, pour contrôle et signature.
Après signature, M. Zimmermann adresse le chèque au fournisseur, enregistre le règlement en comptabilité
et classe la facture.
(1) Les factures relatives aux immobilisations sont transmises au directeur financier ; elles suivent un
processus de traitement qui leur est propre et qui n’est pas envisagé dans le cadre de l’étude du cycle « achat-
fournisseurs »
Practical cases
I- You are in a statutory auditor's office, the head of mission communicates to you the balance sheet and the income
statement of the company SOCAMAC SA presenting the following large masses as of December 31 N (in thousands
of CFA francs).
Bilance sheet
Asset Liability
12 400 12 400
Income statments
Charges Products
27 200 27 200
The mission leader asks you to define the materiality threshold and determine the amount you will have withheld.
You will give all the explanations that you deem useful in the context of the justification of your decision.
II- Mr. EDOU, auditor, and his collaborators intervened according to the following distribution of tasks, for the
execution of the legal mission with SA SDV. This company employs approximately 200 people and is active in the
wholesale and retail trade of building materials.
During the review of the annual accounts, an initial index check carried out by Mr. EDOU enabled him to identify
the following elements:
In thousands of FCFA N N-1 N-2 N-3
WORK TO BE DONE:
1. What information was Mr. EDOU able to draw from this data? How will he react?
After interview with the financial manager of the company SDV, it turns out that the transport on purchases of
materials was recorded in 6084 "Transport costs on purchases" during the year N and no longer in 611 "transport on
purchases as before. For year N, the amount of these costs amounts to 852,489 FCFA.
WORK TO BE DONE:
2. What can Mr. EDOU do in the face of this observation?
What technique could Mr. EDOU implement here? Define it and specify at what levels of the mission this technique
can be used. The work program calls for procedures of requests for information as well as requests of confirmation.
WORK TO BE DONE:
3. What is meant by:
- Requests for information?
- Confirmation request?
What is the purpose of these procedures?
What are the elements that may be the subject of such requests, the third parties concerned and the information
requested from them?
- Signification (meaning) threshold? What is its purpose? In what document is it materialized?
QUESTIONS OF REFLECTIONS
1°) Define
• Financial audit
• Significance threshold
• Evidence
• Risk-based approach
2°) For the auditor, the origin of the documents determines its value. Indeed, its conclusions will be all the more solid
if they are based on objective facts.
3°) In his role as accounting controller, the auditor must have a double concern, what are these concerns? Justify
your answer
6°) What do we call “physical observations”? What are the elements that can be observed
7°) What are the different stages of the financial audit? (Summarize it in the form of a diagram.))
8°) What are “analytical procedures”?
9°) What do we call “physical observations”? What are the elements that can be observed 5°) What are the
techniques of external audit that can be used by professionals?
10°) What are the objectives of a financial audit mission?
11°) What are the different types of financial audit assignments?