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La Balance des Paiements

PLAN
I. Introduction
II. Principes de constructions d’une BDP
Définition
Principes d’enregistrements des données
Exemples d’écritures
L’enregistrement des transactions gratuites
III. Les soldes de la BDP
Les principaux soldes de la BDP
Soldes et cohérence comptable
IV. L’interprétation macroéconomique de la BC
BC, épargne et solde budgétaire
I. Introduction
• L’élaboration de la balance des paiements répond à des principes
généraux qui font l’objet d’une harmonisation internationale sous
l’égide du FMI.
• Le cadre actuel est celui de la 6éme édition du Manuel de la balance
des paiements publiée par le FMI en 2009 et appliquée par la
Mauritanie à partir de 2021.
• Par rapport à la 5éme édition publiée en 1993, le but principal est de
prendre en compte le fort développement des échanges
internationaux depuis le début des années 1990 notamment:
Introduction (suite)
• Les échanges effectués par les « pays ateliers » qui exportent des
matières premières mais importent et réexportent des biens
manufacturés.
• rendre compte de la diversité des instruments financiers (titres,
produits dérivés, etc.) et de l’hétérogénéité de leurs utilisateurs.
• Et de tenir compte de la croissance du négoce international des biens
entre les pays.
Définition
• La balance des paiements est un état statistique qui retrace sous forme
comptable l’ensemble des flux d’actifs réels, financiers et monétaires entre
les résidents d’un pays et les non résidents au cours d’une période donnée.
• C’est un compte de flux et non de stocks. On y trouve la variation des avoirs
et des dettes d’un pays au cours d’une période donnée, et non le montant
de ces avoirs et dettes.
• Résidents?
-Personnes physiques depuis plus d’un an dans l ’économie
-Personnes morales (entreprises, sociétés) qui ont une activité sur le
territoire de l ’économie (même si elles sont possédées à 100 % par des non-
résidents)
Définition (suite)
Résident Non résident
Les filiales et succursales Les travailleurs saisonniers
Les travailleurs migrants (au moins un an) Les touristes, les étudiants étrangers
Les entreprises situés en zone franche Les administrations publiques (ambassades, bases
militaires)
II. Principes d’enregistrement des données
• Dans la 6éme édition du manuel de la balance des paiements, il y a
une distinction entre le compte des transactions courantes et le
compte de capital d’une part et le compte financier d’autre part.

Enregistrement des Crédit


données dans le compte Résident Non-
des transactions résident
courantes et dans le
compte de capital.
Débit
II. Principes d’enregistrement des données
(suite)
• Dans les comptes des transactions courantes et de capital, les
opérations sont enregistrées en crédit (signe +) et débit (signe –)
conformément aux principes de la comptabilité en partie double.
• Toute opération de ces comptes entre le pays déclarant et le reste du
monde donne lieu à deux inscriptions de même montant et de signe
contraire.
• L’une traduit la nature économique de la transaction (ex : exportation
ou importation de marchandises), l’autre traduit le mode de
règlement de la transaction (ex : règlement par virement sur un
compte bancaire).
II. Principes d’enregistrement des données
(suite)
• Le principe d’enregistrement est le suivant : les flux de résident à non-
résident s’inscrivent en crédit, les flux de non-résident à résident
s’inscrivent en débit.
• Ainsi, une valeur inscrite en crédit traduit une diminution des avoirs
sur l’extérieur (ou une augmentation des engagements vis-à-vis de
l’extérieur) alors qu’une valeur inscrite en débit traduit une
augmentation des avoirs sur l’extérieur (ou une diminution des
engagements vis-à-vis de l’extérieur)
II. Principes d’enregistrement des données
(suite)
+ -
Dépense(acquisition de biens lors
Recette(exemple:exportation, réception
Crédit d'une transaction de négoce
Transactions d'un dividende ou d'une prestation)
international)
Courantes
Dépense(exemple: importation, envoi
Débit
de fonds)
Solde Excédent Déficit

Diminution des avoirs (Par exemple,


Augmentation des avoirs (par exemple
une cession de BT Américain par la
Avoirs un IDE à l'étranger représente la
BCM constitue une diminution de
constitution d'un actif sur l'étranger)
créance de la RIM sur les USA)
Diminution des engagements (Par
exemple, l'amortissement
Compte
d'obligations d'Etat mauritaniennes
Financier Augmentation des engagements (par
détenus par des N-R est une
exemple un emprunt auprés de banques
Engagements opération de remboursement se
étrangères constitue une augmentation
traduisant par une réduction de la
des engagements vis-à-vis de l'étranger)
dette publique de la RIM vis-à-vis de
l'étranger, donc une réduction des
engagements de la RIM)
Net Accroissements des avoirs Nets de la RIM Diminution des avoirs Nets de la RIM
II. Principes d’enregistrement des données
(suite)
• En principe, les comptes de la balance des paiements sont équilibrés.
Le solde financier est égal à la somme du solde des transactions
courantes et du solde du compte de capital, et de même signe.
• Toutefois, dans la pratique, il existe des imperfections dans la collecte
des données et des problèmes de méthodes statistiques peuvent
causer des déséquilibres.
• Ces déséquilibres sont dénommés « erreurs et omissions nettes ». Par
convention, le poste « erreurs et omissions » est égal à la différence
constatée entre le solde financier et la somme du solde des
transactions courantes et du solde du compte de capital.
Exemples d’écritures
• Supposons qu’une entreprise résidente exporte des marchandises
pour 100 millions MRU. Cette exportation est une cession d’actifs
réels, donc s’enregistre en crédit, sur la ligne « exportations et
importations de marchandises ». En contrepartie, cette vente de
biens donne lieu à un règlement qui peut prendre plusieurs formes.
• S’il y a échange de compensation, c’est-à-dire achats de marchandises
pour une valeur égale, l’opération est enregistrée en débit (car il y a
acquisition par l’entreprise résidente d’actifs réels), à la ligne «
exportations et importations de marchandises » .
Exemples d’écritures
• Si le paiement des marchandises se fait au comptant et en devises
étrangères, l’entreprise reçoit une valeur de 100 millions MRU sous
forme de devises et les dépose dans un compte bancaire.
• Le pays voit donc son stock de devises étrangères augmenter de 100
millions MRU. Cette augmentation d’avoirs (signe +) en devises est
enregistrée comme une acquisition nette d’actifs financiers
(numéraire) et apparaît dans la rubrique « Autres investissements »,
dans la sous-rubrique « Numéraire et dépôts » du compte financier.
• Il en est de même si l’entreprise résidente qui exporte les
marchandises octroie un crédit commercial à son client étranger. Le
crédit est enregistré dans la colonne des avoirs (signe +) dans la sous-
rubrique « Crédits commerciaux et avances » qui apparaît dans la
rubrique « Autres investissements ».
Exportations avec règlement en devises ou financement par un
crédit commercial (millions MRU)
Exportations payées au comptant en MRU (millions MRU)

• Enfin, si le paiement des exportations est effectué au comptant et en


monnaie nationale, en l’occurrence en MRU, le stock d’MRU détenus
par les non-résidents diminue.
• Ceci correspond à une diminution des engagements des résidents,
puisque la monnaie nationale détenue par des non-résidents est un
engagement des résidents à l’égard de l’extérieur. Cette opération est
donc enregistrée dans la colonne des engagements (signe −) dans la
sous-rubrique « Numéraires et dépôts » dans la rubrique « Autres
Investissements ».
Exportations payées au comptant en MRU (millions MRU)
• Dans le compte de transactions courantes (et le compte de capital),
un solde (crédit moins débit) positif indique un excédent des recettes
sur les dépenses, donc une capacité de financement nette.
• S’agissant des opérations en avoirs et en engagements du compte
financier, un signe positif reflète une augmentation des avoirs ou des
engagements, tandis qu’un signe négatif représente une diminution
des avoirs ou des engagements.
• Un solde positif des flux du compte financier représente un
accroissement des avoirs nets du pays, et un solde négatif une
réduction de ces avoirs nets.
• Une augmentation simultanée, pour le même montant, des avoirs et
des engagements ne modifie pas le solde du compte financier.
L’enregistrement des transactions gratuites
• Les transactions gratuites font l’objet d’un traitement particulier. Il
existe dans ce cas un seul flux effectif entre le pays et le reste du
monde. Ce flux est enregistré, selon son sens, en crédit (résidents
vers non-résidents) ou en débit (non-résidents vers résidents).
• Pour respecter le principe de la partie double, la contrepartie
comptable de ces transactions courantes est enregistrée dans un
compte appelé « revenu secondaire ».
• Si, par exemple, l’État Mauritanien fait un don en nature de 500
millions MRU à un pays connaissant une catastrophe humanitaire, ce
don est assimilé à une exportation de marchandises en tant que flux
versé à l’extérieur. La contrepartie comptable est inscrite en débit sur
la ligne « Coopération internationale courante »
Don en nature de l’État Mauritanien à un pays étranger
(millions MRU)
III. Les soldes de la BDP
• Les opérations des résidents avec les non-résidents sont regroupées
par type d’actifs concernés et, éventuellement, par type d’agents
concernés. Pour chaque groupe d’opérations, le pays présente un
excédent ou un déficit, reflet de désajustements internes et
traduction de déséquilibres mondiaux.
• Conformément aux règles édictées par le Fonds monétaire
international en 2008, dans le 6eManuel de la balance des paiements,
l’ensemble des flux réels et financiers entre résidents et non-résidents
est réparti en trois comptes : le compte des transactions courantes, le
compte de capital et le compte financier.
Le compte des transactions courantes
Ce compte regroupe quatre types de transactions :
• biens : exportations et importations de marchandises ;
• services : transport, tourisme, services financiers, etc. ;
• revenus primaires : montants à payer et à recevoir en échange de travail
(salaires versés par des employeurs non-résidents à leurs salariés résidents,
et inversement), revenus liés à la propriété d’actifs financiers et d’autres
actifs non produits (loyers, revenus d’investissement tels que les
dividendes, les bénéfices réinvestis et les intérêts versés et reçus par les
résidents) ;
• revenus secondaires : coopération internationale standard, transferts
courants standards entre résidents et non-résidents sans contrepartie d’un
élément de valeur économique : transferts personnels (envois de fonds des
travailleurs), impôts courants sur le revenu, le patrimoine, etc
Le compte de capital
• L’intitulé de ce compte peut prêter à confusion. En effet, il ne concerne pas
les mouvements de capitaux qui sont enregistrés dans le compte financier.
• Ce compte enregistre les acquisitions et cessions d’actifs non financiers
non produits, tels que les acquisitions et cessions liées aux ressources
naturelles (terrains, droit d’exploitation des sous-sols, etc.), les ventes de
baux et licences ainsi que les transferts en capital, définis par des situations
où sont fournies des ressources à des fins de transactions en capital sans
échange de valeur économique.
• Exemple : la remise de dette est un transfert en capital : l’annulation d’une
dette consentie à un pays étranger correspond à un transfert en faveur
d’un agent non-résident et elle est inscrite au débit du compte de capital
du pays qui accorde la remise de dette. Cette annulation diminue les avoirs
des résidents et à ce titre est inscrite dans les avoirs du compte financier
avec un signe négatif.
Le compte financier
• Le compte financier recense l’ensemble des mouvements de capitaux liés à
l’acquisition et à la cession nettes d’actifs et passifs financiers. Il est ventilé
en cinq rubriques, selon la nature des flux financiers :
• Investissements directs : selon la définition du FMI, un investissement
direct est un investissement transnational dans lequel un résident détient
le contrôle ou une influence importante sur la gestion d’une entreprise
non-résidente. Par convention, une opération d’investissement direct est
établie dès qu’un investisseur détient 10 % du capital social de l’entreprise
investie. En deçà de ce seuil, les opérations sur titres sont classées dans les
investissements de portefeuille ;
• Investissements de portefeuille : ce poste concerne l’ensemble des
opérations sur des titres de créances ou des actions qui relèvent d’une
simple logique de placement et non d’une volonté de contrôle de
l’investisseur sur l’entreprise émettrice. Ces transactions sont ventilées par
type d’instrument : actions, obligations et instruments du marché
monétaire ;
Le compte financier (suite)
• Produits financiers dérivés : cette rubrique regroupe toutes les opérations
sur produits financiers dérivés (contrats à terme, primes sur options, etc.)
ainsi que certaines opérations comme les intérêts sur swaps ;
• Autres investissements : les autres investissements sont une catégorie
résiduelle. On y trouve les classes d’actifs suivantes : les autres
participations, les numéraires et dépôts, les prêts (y compris utilisation des
crédits du FMI et prêts du FMI), les crédits commerciaux et avances, etc. ;
• Avoirs de réserves : ce sont les actifs extérieurs que les autorités
monétaires contrôlent et dont elles peuvent disposer immédiatement pour
répondre, notamment, à des besoins de financement de la balance des
paiements ou à des interventions sur le marché des changes. Elles sont
constituées des créances en or et devises, des avoirs en droits de tirage
spéciaux (DTS), de la position de réserve à l’égard du FMI et des autres
avoirs de réserve.
Les transactions enregistrées par la balance des paiements
Soldes et cohérence comptable
• La balance des paiements est un document comptable équilibré, en
principe, par construction.
• Le solde du compte financier devrait être égal à la somme du solde
des transactions courantes et du compte de capital, et de même
signe.
• Dans la pratique, un poste « erreurs et omissions » est ajouté à cette
somme afin de présenter la balance des paiements en équilibre. Il
s’agit d’un poste d’ajustement qui tient aux imperfections du système
d’enregistrement des données.
• En notant TC le solde des transactions courantes, CA le solde du
compte de capital, EO le poste « erreurs et omissions » et FI le solde
du compte financier :𝑇𝐶 + 𝐶𝐴 + 𝐸𝑂 = 𝐹𝐼
Soldes et cohérence comptable (suite)
• La balance des paiements permet d’évaluer l’insertion du pays dans son
environnement extérieur, d’identifier l’apparition de déséquilibres et de
mettre en lumière les transactions compensatrices de ces déséquilibres.
• Si les transactions courantes font apparaître un déficit, la balance des
paiements permet d’analyser comment ce déficit est financé par le reste du
monde. Ou, dans le cas contraire, comment l’excédent est placé auprès du
reste du monde. On trouvera ci-dessous les principaux soldes utilisés pour
l’analyse de la conjoncture et la conduite de la politique économique.
• Le solde commercial est égal à la différence entre les exportations et les
importations de marchandises.
• Le solde des biens et services est égal au solde commercial augmenté du
solde sur les opérations de services.
Soldes et cohérence comptable (suite)
• Le solde des transactions courantes est l’indicateur majeur auquel se
réfèrent les commentaires et les analyses des économistes et des
observateurs. Il additionne les soldes (crédits – débits) des biens, services,
revenus primaires et revenus secondaires
• La somme solde des transactions courantes + solde du compte de capital
correspond à la capacité ou au besoin de financement de la nation dans les
comptes nationaux. Cette somme est égale, aux erreurs et omissions près,
au solde du compte financier, et de même signe.
• En cas de besoin de financement, le pays est emprunteur net, le solde du
compte financier est négatif ; les différentes rubriques du compte financier
décrivent la structure des entrées de capitaux qui correspondent au
financement du déficit par le reste du monde. Si le pays dégage une
capacité de financement, le pays est prêteur net, le compte financier –
dont le solde est positif – traduit la composition de l’augmentation des
avoirs nets du pays sur l’extérieur.
IV. L’interprétation macroéconomique de la balance
courante
• Les relations entre le solde des transactions courantes et les
principales variables macroéconomiques, épargne, investissement et
solde budgétaire seront tout d’abord présentées.
• On précisera ensuite les relations entre ces flux, relatifs à une
période donnée, et les stocks d’actifs financiers extérieurs détenus
par le pays.
Balance courante, épargne et solde budgétaire
• Dans une économie fermée, l’épargne nationale est nécessairement
égale à l’investissement domestique. Dans une économie ouverte, il
en va autrement puisque le pays peut emprunter ou prêter à
l’extérieur.
• L’identité entre le produit intérieur brut (Y) et la somme des dépenses
intérieures et étrangères en biens et services produits sur le territoire
national s’écrit, en notant C la consommation, I l’investissement, G les
dépenses publiques, Exp et Imp les exportations et importations de
biens et services, et BC le solde de la balance courante
• Y=C+I+G+BC avec BC=Exp-Imp
Balance courante, épargne et solde budgétaire (suite)
• La balance courante apparaît donc comme la différence entre le
revenu national et la dépense intérieure (A) souvent appelée
absorption :
• BC= Y-A avec A= C+I+G
• La balance courante est aussi égale à la différence entre l’épargne (S)
et l’investissement domestique, que l’on désigne souvent par le terme
« investissement extérieur net »:
• En notant S l’épargne, et T les impôts nets des transferts publics, et en
décomposant l’épargne globale en épargne privée SP = Y – C – T et
épargne publique SG = T – G,
• BC = S-I avec S=𝑆𝑝 + 𝑆𝑔 = (Y-C-T)+(T-G)
Balance courante, épargne et solde budgétaire (suite)
• Le solde des transactions courantes revêt trois interprétations :
– les exportations nettes de biens et services
– la différence entre le revenu national et la dépense intérieure
– la différence entre l’épargne et l’investissement domestique
• La relation entre le solde de la balance courante et le déficit
budgétaire peut également être mise en évidence :
• 𝑆𝑝 -I=BC+(G-T) (1)
Cette identité fait apparaître les trois affectations possibles de l’épargne
privée : financement de l’investissement domestique, achat des
emprunts émis par l’État pour financer le déficit budgétaire, ou
acquisition d’avoirs sur l’extérieur.
suite
• Elle montre aussi que l’équilibre du compte courant implique que la
capacité de financement du secteur privé soit juste suffisante pour financer
le déficit budgétaire.
• Si elle ne l’est pas, le déficit budgétaire s’accompagne d’un déficit du
compte courant. À l’inverse, un pays dont le secteur privé dégage une forte
capacité de financement peut financer un déficit budgétaire tout en
dégageant un excédent de la balance courante.
• Déficit commercial et déficit budgétaire vont-ils nécessairement de pair ?
Cette question est celle des « déficits jumeaux », expression utilisée pour
désigner le fait que le déficit budgétaire serait l’une des principales causes
du déficit des transactions courantes.
• Cette interprétation a initialement été avancée pour rendre compte de la
montée simultanée du déficit budgétaire et du déficit commercial des
États-Unis dans la première moitié des années 1980, mais elle demeure
controversée.
• L’identité (1) montre l’interdépendance entre le compte courant,
l’épargne privée et publique, et l’investissement.
• Elle fournit une première appréhension des phénomènes
macroéconomiques, mais, en l’absence d’informations sur le
comportement des agents et d’un modèle explicatif global ,elle ne
renseigne en rien sur les liens de causalité.
• Elle met en évidence les interrelations entre les déséquilibres internes
et externes, mais ne permet pas d’identifier les causes de l’évolution
de la balance courante.
Questions
• On considère une balance des paiements simplifiée :
• Question 1-Indiquer les écritures correspondant aux opérations
suivantes (n° du poste, crédit ou débit) :
• 1-1. Des résidents vendent des marchandises à l’extérieur et
accordent aux acheteurs un crédit de 6 mois ;
• 1-2. Des résidents installent un équipement à l’étranger et se font
immédiatement payer en dollars qu’ils déposent dans une banque
résidente ;
• 1-3. Des résidents importent des marchandises allemandes et se font
accorder un crédit de 3 mois ;
• 1-4. Une entreprise française achète des actions émises par une firme
américaine et paie en dollars en tirant sur son compte dans une
banque résidente, ce qui se traduit par une baisse des avoirs officiels
en devises du pays. Cet achat est un placement et ne vise pas à
prendre le contrôle de la firme émettrice.
• Question 2: Un déficit de la balance des transactions courantes est-il
compatible avec un excédent de la balance globale (solde cumulé du
compte des transactions courantes et du compte financier hors avoirs
de réserve) ?
• Quel est dans ce cas le signe du solde du compte des avoirs de
réserve ?
• Les avoirs de réserve ont-ils augmenté ou diminué ?

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