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La norme IAS 12, Impôts sur le résultat, prescrit le traitement comptable des
impôts sur le résultat (IAS 12.1).La notion d'impôt sur le résultat couvre (IAS 12.2)
:
- les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables ;
- les impôts de distribution (tels que les retenues à la source) payés par une filiale,
une entreprise associée ou un partenariat sur leurs distributions de dividendes à
l'entreprise présentant ses états financiers.
Est exclu du champ d'application de la norme IAS 12 (IAS 12.4) le traitement :
- des subventions publiques (faisant l'objet de la norme IAS 20, ; et
- des crédits d'impôt à l'investissement.
La norme IAS 12 indique toutefois le traitement des différences temporelles
résultant de ces éléments..
La norme IAS 12 distingue les impôts exigibles des impôts différés (IAS 12.5).
Les impôts autres que les impôts sur le résultat sont comptabilisés selon d'autres
normes IFRS, par exemple IAS 37 ou IAS 19 (taxes sur les salaires).
Comme mentionné ci-dessus, seuls les impôts basés sur les bénéfices imposables
entrent dans le champ d'application d'IAS 12. La mise à jour de l' IFRIC de mars
2006 précise que le bénéfice imposable peut être calculé différemment du bénéfice
comptable, mais qu'il doit toujours être un bénéfice. Tous les impôts basés sur le
chiffre d'affaires ou la valeur des actifs ne sont pas des impôts sur le résultat selon
les normes IFRS et sont donc comptabilisés en tant que charge de chiffre d'affaires
dans le résultat opérationnel.
Crédits d'impôt à l'investissement
Certaines entités doivent payer des intérêts et des pénalités liés à l'impôt sur le
résultat et il n'est pas clair s'ils doivent être présentés comme une charge d'impôt
sur le résultat ou comme une charge pour arriver au bénéfice avant impôt. L'IFRIC
a conclu qu'il n'y avait pas de choix politique entre l'application d'IAS 12 et d'IAS
37 aux intérêts et pénalités d'impôt sur le résultat. Au lieu de cela, les entités
doivent suivre les exigences générales d'IAS 12 lorsqu'elles décident si les intérêts
et les pénalités font ou non partie de la charge d'impôt sur le résultat. Voir mise à
jour IFRIC de septembre 2017.
I. Si les intérêts et pénalités sont accessoires à l'impôt qui fait l'objet du redressement,
ils sont alors comptabilisés sur la ligne impôt sur le résultat, en application d'IAS
12 ;
II. Si les intérêts et pénalités sont distingués du sous-jacent, ils doivent alors être
comptabilisés selon leur nature : en résultat opérationnel pour les pénalités et en
résultat financier pour les intérêts qui représentent très probablement le coût de
financement indiqué comme frais financiers.
La charge d'impôt exigible d'une période est basée sur les montants taxables et
déductibles figurant sur la liasse fiscale de la période. L'entité comptabilise (IAS
12.12) : 3
- un passif au bilan au titre de la charge d'impôt exigible de la période et des
périodes précédentes non encore payée ;
- un actif si le montant d'impôt exigible payé excède le montant dû.
L'impôt exigible doit être comptabilisé dans le résultat de l'exercice, sauf dans les
cas où l'impôt est généré par une transaction ou un événement comptabilisé en
dehors du résultat net (parmi les autres éléments du résultat global ou en capitaux
propres) (IAS 12.58).
Tel est notamment le cas des impôts exigibles résultant des éléments suivants :
- transactions dont le paiement est fondé en actions et assimilés;
- plus-values latentes des actifs financiers évalués à la juste valeur en
contrepartie des autres éléments du résultat global (OCI).
Evaluation
Les actifs ou passifs d'impôt exigible sont évalués au montant qui devrait être payé
(récupéré auprès) des autorités fiscales, en utilisant les taux d'imposition (et les lois
fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la fin de la période de reporting
(IAS 12.46).
Remarque Une entité comptabilise les effets d'impôts liés aux dividendes , tels
que définis selon IFRS 9, dès lors qu'elle comptabilise un passif au titre des
dividendes à payer. La norme précise également que les conséquences fiscales
des dividendes résultent plus directement des événements ou transactions passés
qui ont généré des bénéfices distribuables que des distributions faites aux
propriétaires. Ainsi, l'entité doit comptabiliser les conséquences fiscales des
dividendes en résultat net, en autres éléments du résultat global ou en capitaux
propres, selon le poste dans lequel ces événements ou transactions passés ont été
comptabilisés à l'origine (IAS 12.57A). Ces dispositions s'appliquent tant pour
les effets d'impôt courant que pour les effets d'impôts différés.
Ces dispositions résultent d'un amendement à la norme IAS 12, publié par
l'IASB en décembre 2017, dans le cadre des améliorations annuelles des IFRS
cycle 2015 - 2017. Elles sont applicables obligatoirement aux exercices ouverts à
compter du 1er janvier 2019. Elles s'appliquent de manière rétrospective aux 4
effets d'impôts liés aux dividendes comptabilisés à compter du début de la
première période d'application présentée en comparatif.
Les actifs et passifs d'impôt exigible sont compensés si, et seulement si, l'entité
(IAS 12.71-72) :
Dans les états financiers consolidés, la compensation des actifs et passifs d'impôt
exigible des différentes filiales est effectuée si, et seulement si, les entités
concernées ont un droit juridiquement exécutoire d'effectuer ou de recevoir un
paiement net unique et les entités ont l'intention d'effectuer ou de recevoir un tel
paiement net paiement ou pour récupérer l'actif et régler le passif simultanément
(IAS 12.73).
Alors que la norme IAS 12.53 interdit l'actualisation des actifs et passifs d'impôts
différés, la norme ne précise toutefois pas si ce principe de non-actualisation
s'applique également aux créances et dettes d'impôts exigibles. Les dispositions
d'IAS 12.46 concernant les dettes et créances d'impôts exigibles prévoient que
celles-ci soient évaluées au montant que l'entreprise s'attend à payer ou à recevoir.
Toutefois, cette disposition étant peu explicite, les créances et dettes d'impôts
exigibles pourraient, à notre avis, être actualisées. La méthode retenue devra être
explicitée dans les notes annexes aux états financiers.Si l'entité fait le choix de
l'actualisation, en l'absence de dispositions spécifiques en matière de présentation,
le résultat de l'actualisation de ces créances et dettes d'impôts exigibles peut être
comptabilisé en « Autres produits financiers » ou en « Autres charges financières »
selon le § 5.5.5.3 de la recommandation de l'ANC n° 2009-R-03 relative au format
des états financiers des entreprises sous référentiel comptable international (hors
entreprises de banque et d'assurance) en tant que produit et charge de nature
financière qui n'est pas de nature opérationnelle et qui ne fait pas partie du coût de
l'endettement financier net.
Certaines aides fiscales de l'Etat ont un lien avec l'impôt sur le résultat, soit parce
qu'elles viennent réduire la base des bénéfices imposables, soit parce qu'elles
viennent réduire le montant d'impôt à payer.
1. Principe général Selon les cas, ces aides peuvent avoir la nature (IAS 20.2b) :
- soit d'impôt sur le résultat et entrer dans le champ d'application de la norme IAS
12, Impôts sur le résultat. C'est le cas des avantages qui sont octroyés pour la
détermination du résultat imposable ou ceux qui sont déterminés ou limités par la
base du passif d'impôt sur le résultat ;
Par exemple, les exonérations fiscales, les amortissements accélérés et les taux
réduits d'impôt sur le résultat.
- soit de subvention publique et entrer dans le champ d'application de la norme
IAS 20, Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur
l'aide publique. C'est le cas des autres aides publiques, par défaut.
Les impôts sur le résultat sont présentés sur une ligne spécifique au compte de
résultat, en dehors du résultat opérationnel (IAS 1.82d et IAS 12.77), alors que les
subventions font partie du résultat opérationnel (IAS 20.26, .27 et .29).
En termes d'informations en annexe, des informations détaillées sur les règles et
méthodes comptables (notamment sur le principe d'allocation entre subvention
d'exploitation et subvention d'investissement) et l'effet de leur application sur
l'exercice doivent être fournies.
Solution de l'exemple 2
Selon la méthode d'évaluation retenue par l'entité, le risque fiscal est
évalué à :
- montant le plus probable : 600 ;
- moyenne pondérée des différents scenarios possibles : 420.
Au cas d'espèce, l'entité doit retenir la méthode permettant d'estimer le
mieux possible le montant qu'elle s'attend à payer.
Risque fiscal avec deux montants possibles
Par hypothèse, l'entité a choisi de retenir le niveau le plus fin
(appréciation au niveau de chaque risque pris individuellement).
Une entité a retenu une déduction fiscale susceptible d'être remise en
cause par l'administration. Elle estime :
- à 40 % la probabilité de devoir payer un complément de 120 ; et
- à 60 % la probabilité de devoir payer un complément de 80.
Solution de l'exemple 2
9
Selon la méthode d'évaluation retenue par l'entité, le risque fiscal est
évalué à :
- montant le plus probable : 80 ;
- moyenne pondérée des différents scenarii possibles : 96 (= 120 x 40 %
+ 80 x 60 %).
Au cas d'espèce, l'entité doit retenir la méthode permettant d'estimer le
mieux possible le montant qu'elle s'attend à payer.
Des contributions dues par les entreprises auprès d'une Administration sont
fréquemment contestées en pratique et donnent lieu à des réclamations ou des
demandes de remboursement. Dans le cadre de tels contentieux, l'entreprise peut
s'attendre à se faire rembourser tout ou partie des contributions versées. La
question qui se pose est alors de savoir à quelle date un actif/un produit peut être
constaté dans les comptes IFRS.
La date de comptabilisation du produit dépend de la norme applicable. Ainsi, il
s'agit tout d'abord de déterminer si le sous-jacent qui a crée le contentieux est un
élément d'impôt sur le résultat, au sens de la norme IAS 12 (IAS 12.1 et .2).
Si le sous-jacent à l'origine du contentieux répond à la définition d'un élément
d'impôt sur le résultat au sens de la norme IAS 12, il convient d'appliquer les
principes de cette norme. Le produit est alors comptabilisé lorsque le
remboursement est considéré comme probable (IAS 12.12 et .14).
Dans les autres cas, ce sont les principes de la norme IAS 37 qui s'appliquent. Le
produit ne peut alors être comptabilisé que lorsque le remboursement est
considéré comme quasi-certain (IAS 37.33).
Intérêts de retard et pénalités liés aux risques fiscaux portant sur un impôt sur le
résultat
- la nature de ces éléments et leurs effets sur les états financiers et ce, que la
société considère que les intérêts et pénalités entrent dans le champ de la
norme IAS 12 ou au contraire dans celui de la norme IAS 37.
III. Impôt Différé (IAS 12)
Dernière mise à jour : 9 juillet 2021
Un impôt différé est comptabilisé selon IAS 12 pour tenir compte des différences
entre la base fiscale d'un actif ou d'un passif et sa valeur comptable. L'impôt différé
et l’impôt exigible correspondent à la charge d'impôt totale du compte de résultat.
Des impôts différés passifs doivent être comptabilisés au titre de toutes les 13
différences temporelles imposables, sauf celles générées par :
- la comptabilisation initiale d'un goodwill (IAS 12.15) ;
- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction
autre qu'un regroupement d'entreprises et qui n'affecte ni le bénéfice
comptable ni le bénéfice imposable à la date de la transaction (IAS 12.15) ;
- les participations dans des filiales, entreprises associées, partenariats et
investissements dans des succursales, mais uniquement lorsque certains
critères spécifiques sont respectés.
En pratique, un impôt différé passif est constaté lorsque :
- la valeur comptable d'un actif est supérieure à sa valeur fiscale (IAS 12.16) ; ou
- la valeur comptable d'un passif est inférieure à sa valeur fiscale.
1. Différences temporelles
Assiette fiscale
14
L'assiette fiscale est le montant attribué à un actif ou à un passif à des fins
fiscales. La formule de calcul spécifique pour les actifs et les passifs est donnée ci-
dessous :
La base fiscale d'un actif est le montant qui sera déductible à des fins fiscales
de tout avantage économique imposable qui bénéficiera à une entité lorsqu'elle
recouvrera la valeur comptable de l'actif. Si ces bénéfices ne sont pas
imposables, la base fiscale de l'actif est égale à sa valeur comptable (IAS 12.7).
Exemples
1 Une machine a coûté 100. À des fins fiscales, un amortissement de 30 a déjà été déduit au
titre de la période et des périodes antérieures et le solde sera déductible au titre des périodes
futures, soit par le biais d’un amortissement, soit par une déduction au moment de la sortie.
Les profits générés par l’utilisation de la machine sont imposables et les profits générés
(pertes subies) du fait de la sortie de la machine sont imposables (déductibles). La base fiscale
de la machine est de 70.
2 Des intérêts à recevoir ont une valeur comptable de 100. Ces produits d’intérêt seront
imposés lors de leur encaissement. La base fiscale des intérêts à recevoir est nulle.
3 Des créances clients ont une valeur comptable de 100. Les produits liés ont déjà été
incorporés dans le bénéfice imposable (perte fiscale). La base fiscale des créances clients est
de 100.
4 Les dividendes à recevoir d’une filiale ont une valeur comptable de 100. Ces dividendes ne
sont pas imposables. En substance, la totalité de la valeur comptable de cet actif est déductible
des avantages économiques. En conséquence, la base fiscale des dividendes à recevoir est de
100(a) .
La base fiscale d’un passif représente sa valeur comptable, moins tout montant
qui sera fiscalement déductible au titre de ce passif au cours des périodes futures.
Dans le cas de produits perçus d’avance, la base fiscale du passif qui en résulte est
la valeur comptable moins tout élément de produits qui ne sera pas imposable au
cours des périodes futures (IAS 12.8).
Exemples
1 Des passifs courants comprennent des charges à payer d’une valeur comptable de 100. La
charge concernée sera déduite fiscalement lors de son règlement. La base fiscale des charges à
payer est nulle.
2 Des passifs courants incluent des produits d’intérêt perçus d’avance d’une valeur comptable
de 100. Ces produits d’intérêt ont été imposés lors de leur encaissement. La base fiscale des
intérêts perçus d’avance est nulle.
3 Des passifs courants comprennent des charges à payer d’une valeur comptable de 100. La
charge concernée a déjà été déduite fiscalement. La base fiscale des charges à payer est de
100.
4 Des passifs courants incluent des amendes et des pénalités à payer d’une valeur comptable
de 100. Les amendes et les pénalités ne sont pas déductibles fiscalement. La base fiscale des
amendes et des pénalités à payer est de 100(a) .
(a) Il n’y a pas, selon cette analyse, de différence temporaire déductible. Il aurait également
été possible d’analyser comme suit cette opération : les amendes et les pénalités
comptabilisées ont une base fiscale nulle et un taux d’impôt nul est appliqué à la différence
temporaire déductible résultante de 100. Selon les deux analyses, il n’y a pas d’actif d’impôt
différé
l'entité accumule des revenus qui seront imposables lorsque les espèces
seront encaissées,
une immobilisation est amortie plus rapidement fiscalement que
comptablement,
une dépense est capitalisée à des fins comptables mais traitée comme une
dépense ponctuelle à des fins fiscales,
les actifs sont réévalués à la hausse et cette réévaluation est ignorée
fiscalement (voir également paragraphe IAS 12.20),
les pertes latentes résultant des transactions intragroupe sont éliminées en
consolidation.
En 20X1, l'entité A achète une immobilisation qui coûte 1 000. Sa durée de vie
utile est déterminée à 5 ans, donc la charge d'amortissement s'élève à 200 par
année. Cependant, lors du calcul de l'impôt sur le résultat à payer aux autorités
fiscales, l'entité A est en mesure d'inclure une charge d'amortissement de 500 pour
les 2 prochaines années. L'entité A génère un chiffre d'affaires de 800 chaque
année (imposable en même temps que comptabilisé selon les IFRS). Le taux
d'imposition est de 20 %.
Un impôt sur le résultat calculé qui est payable aux autorités fiscales comme suit:
20X1 20X2 20X3 20X4 20X5
17
Bénéfice imposable 300 300 800 800 800
Voici à quoi ressemblent les états financiers IFRS lors de la comptabilisation des
impôts différés :
20X1 20X2 20X3 20X4 20X5
* Le taux d'imposition effectif est calculé en divisant la charge fiscale totale par le bénéfice avant impôt.
une provision est comptabilisée selon la norme IAS 37 qui sera déduite du
résultat imposable à l'avenir selon la méthode de la trésorerie,
les passifs au titre des avantages du personnel à long terme sont
comptabilisés selon la norme IAS 19 qui seront déduits du résultat imposable
à l'avenir sur une base de trésorerie,
une perte de valeur est comptabilisée pour les actifs autres que le goodwill,
et elle n'a pas d'impact sur la base fiscale des actifs liés,
les plus-values latentes résultant des transactions intragroupe sont éliminées
en consolidation.
Comme indiqué précédemment, les actifs d'impôt différé ne sont comptabilisés que
dans la mesure où il est probable qu'un bénéfice imposable sera disponible sur
lequel la différence temporelle déductible pourra être imputée (IAS
12.27). 'Probable' n'est pas défini dans IAS 12 mais il est largement admis qu'il est
utilisé dans le même sens que dans IAS 37 et tel qu'il est donné dans le glossaire
IFRS, c'est-à-dire plus probable qu'improbable (>50%).
Comme les actifs d'impôt différé ne sont pas actualisés (IAS 12.53), les entités les
comptabilisent souvent même s'ils sont censés être utilisés, par exemple dans 30 20
ans.
Il n'y a pas de limite de temps fixée par IAS 12 en ce qui concerne l'utilisation des
actifs d'impôts différés. Lorsqu'ils sont combinés au fait que l'impôt différé n'est
pas actualisé, les entités comptabilisent parfois des actifs d'impôt différé qui seront
utilisés de nombreuses années (par exemple 50) dans le futur.
Il est supposé qu'il est probable qu'un bénéfice imposable sera disponible lorsqu'il
existe des différences temporelles imposables suffisantes (c'est-à-dire des passifs
d'impôt différé) concernant la même autorité fiscale et la même entité imposable. Il
faut s'attendre à ce que ces différences temporelles imposables s'inversent au cours
de la même période que l'inversion attendue de la différence temporelle déductible
ou au cours des périodes au cours desquelles une perte fiscale résultant de l'actif
d'impôt différé peut être reportée en arrière ou en avant (IAS 12.28).
Exemple
Bénéfice fiscal de
3 5 6 7 8 9 9
l'exercice (MDT)
Solution de l'exemple 1
Les tableaux ci-après présentent l'impact du plafonnement sur le calcul des impôts
différés au 31/12/N:1. Calcul des impôts différés au 31/12/N avant l'instauration
du plafonnement :
Exercices N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6
Bénéfice fiscal de
3 5 6 7 8 9 9
l'exercice (MDT)
Bénéfice fiscal de 3 5 6 7 8 9 9
l'exercice (MDT) (a)
Déficit imputable
2.5 3 3,5 4 4,5 5 5
plafonné (MDT) (1)
Un actif d'impôt différé est également comptabilisé pour le report en avant des
pertes fiscales et des crédits d'impôt non utilisés (IAS 12.34). Comme pour les
autres actifs d'impôts différés, le critère de disponibilité du bénéfice imposable
futur s'applique. Le paragraphe IAS 12.35 souligne spécifiquement que l'existence
de pertes fiscales inutilisées est une preuve solide que des bénéfices imposables
futurs peuvent ne pas être disponibles et qu'une entité ayant des antécédents de
pertes récentes comptabilise un actif d'impôt différé résultant de pertes fiscales
inutilisées ou de crédits d'impôt uniquement dans la mesure où
Lorsque cet actif serait réévalué à sa juste valeur, disons 12 millions de dollars, le
gain de réévaluation résulterait d'une comptabilisation ultérieure et ne serait donc
pas couvert par l'exemption de comptabilisation initiale. Par conséquent, un passif
d'impôt différé doit être comptabilisé pour la partie de la valeur comptable
représentant le gain de réévaluation (c'est-à-dire 2 millions de
dollars). L'amortissement ultérieur de la partie représentant la plus-value de
réévaluation « utiliserait » cet impôt différé passif.
Cela se complique lorsqu'il s'agit de comptabiliser les actifs et les passifs résultant
d'une seule transaction.
Solution de l'exemple
Comme indiqué ci-avant, les deux principales analyses suivantes de la norme
IAS 12 sont, à notre avis, possibles.
1. Première analyse - Impôt différé pour le montant net des différences
temporelles déductibles et imposables Lors de la comptabilisation
initiale, il existe une différence temporelle imposable de 794 liée à
l'actif et une différence temporelle déductible de 794 liée à la dette,
générant une différence temporelle nette nulle. En conséquence,
aucun impôt différé n'est constaté. L'exemption liée à la
comptabilisation initiale (voir ci-avant 1ère analyse) ne s'applique
toutefois pas car il n'y a pas de différence temporelle lors de la
comptabilisation initiale. En fin de première année, il existe une
différence temporelle imposable de 529 (794 - 265) liée à l'actif et
une différence temporelle déductible de 858 (794 + 64) liée à la dette,
générant une différence temporelle déductible nette de 858 - 529 =
329, devant donner lieu à la constatation d'un impôt différé actif
2. Deuxième analyse - Application des exemptions d'IAS 12, Impôt
différé, pour le seul montant des nouvelles différences temporelles
Aucun impôt différé n'est constaté à l'origine. En effet :
- dès lors que la base fiscale de l'actif est nulle, il existe une
différence temporelle. Toutefois, l'application de l'exemption prévue
par la norme IAS 12.15b à l'immobilisation comptabilisée à l'origine
aboutit à ce que cette différence temporelle ne donne pas lieu à la 28
constatation d'un impôt différé passif (IAS 12.15b) ;
- de même, dès lors que la base fiscale de la dette est nulle, il existe
bien une différence temporelle. Toutefois, si l'on applique l'exemption
prévue par la norme IAS 12.24b à la dette comptabilisée à l'origine,
cette différence temporelle ne donne pas lieu à la constatation d'un
impôt différé actif.
En fin de première année :
- il existe une différence temporelle imposable de 529 (794 - 265) liée à l'actif.
Toutefois, cette différence reste couverte par l'exemption de reconnaissance
initiale ( IAS 12.22c) ;
- en revanche, il existe une différence temporelle déductible de 858 (794 + 64),
soit une nouvelle différence de 64 devant donner lieu à la constatation d'un
impôt différé actif (car non couverte par l'exemption de reconnaissance initiale).
3. Comparaison des deux analyses Le tableau ci-après récapitule ces
deux analyses :
Interprétation 1 Interprétation 2
Comptabilisation initiale des couts de démantèlement
Valeur fiscale de 0 donc différence temporelle
Dt Actif 794
imposable de 794
Valeur fiscale de 0 donc différence temporelle
Ct Dette 794
déductible de 794
Pas de
Pas de comptabilisation
comptabilisation
d'ID(exception constatation
d'ID(valeur nette des
initiale d'IAS 12.15b et
différences
.24b)
temporelles = 0)
Comptabilisation en fin de 1ère année :
Amortissement en fin de 1ère période
Dotation aux
Dt 265 Différence temporelle imposable de 529
amortissements
Amortissement
Ct 265
de l'actif
Remboursement de la dette en fin de 1ère période 29
Charges
Dt 64 Différence temporelle déductible de 858
financières
Ct Passif 64
Pas de comptabilisation
Comptabilisation d'IDP (exception variation
d'un IDP (différence ultérieure d'IAS
temporelle déductible 12.22c).Comptabilisation
nette de 329 = 858 - d'un IDA (nouvelle
529) différence temporelle
déductible de 64)
216 474
Ouverture
Clôture NBV
Année NBV dépréciation
(31 déc.)
(1er janvier)
SoFP
Responsabilité locative 227 298 186 162 142 971 97 619 50 000 -
PL
Revenu 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
Charge d'impôt exigible (20 000) (10 (10 (10 (10 (10 000)
000) 000) 000) 000)
Selon l'approche #2, la comptabilisation des impôts différés est effectuée pour
l'actif/passif net pendant toute la durée du bail :
20X1 20X2 20X3 20X4 20X5 20X6
OUI OUI OUI OUI OUI OUI
SoFP
Responsabilité locative 227 298 186 162 142 971 97 619 50 000 -
PL
Revenu 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
Charge d'impôt exigible (20 000) (10 (10 (10 (10 (10
000) 000) 000) 000) 000)
Comme on peut le voir, l'approche n°1 fausse le taux d'imposition effectif, tandis
que l'approche n°2 présente mieux l'impact fiscal du bail. Cette question a été
examinée par l'IASB qui a proposé un amendement de portée restreinte à IAS 12,
en vertu duquel l'exemption de comptabilisation initiale dans IAS 12.15/24 ne
s'appliquerait pas aux transactions qui, au moment de la transaction, donnent lieu à
des montants égaux de taxes imposables et déductibles différences temporaires (c.-
à-d. Approche #2).
Dispositions particulières 35
IAS 12 contient des dispositions spécifiques concernant la comptabilisation des
impôts différés relatifs aux participations dans les filiales, succursales et entreprises
associées et les participations dans des partenariats (IAS 12.38-45). Ces critères
concernent les différences temporelles dites « externes », c'est-à-dire les différences
entre la valeur comptable d'un investissement (ou l'actif net dans les états financiers
consolidés) et sa base fiscale. En revanche, les différences temporelles « internes »
sont des différences relatives à des actifs ou passifs individuels détenus par les
entités détenues (par exemple, immobilisations corporelles, provisions).
Des passifs d'impôt différé sont comptabilisés pour les différences temporelles
« extérieures » résultant des investissements ci-dessus, sauf si (IAS 12.39) :
Voir les paragraphes IAS 12.40-43 pour plus de détails sur les critères ci-dessus. En
raison d'une différence dans la position de l'investisseur, leur application peut être
différente en ce qui concerne différents types d'investissements (c'est-à-dire un
investissement dans une filiale, une entreprise associée ou une coentreprise).
Des actifs d'impôt différé sont comptabilisés pour les différences temporelles
« extérieures » résultant des investissements ci-dessus uniquement dans la mesure
où il est probable que (IAS 12.44) :
- la distribution des bénéfices non distribués est probable et a des effets fiscaux,
- une vente d'un investissement devient probable.
Créances 80 80 -
commerciales
Afin d'arriver à l'actif net de l'entité B dans les états financiers consolidés de l'entité
A, nous devons calculer l'impôt différé sur les différences temporelles et
comptabiliser le goodwill :
Comme on peut le constater, l'actif net de l'Entité B dans les comptes consolidés de
l'Entité A s'élève à 100 millions d'euros. L'assiette fiscale de l'investissement dans
B du point de vue de A est également de 100 millions d'euros, c'est-à-dire le
coût. Par conséquent, il n'y a pas de différence temporelle « extérieure » dans les
états financiers individuels ou consolidés à la date d'acquisition. 37
5 gain de traduction
L'assiette fiscale reste inchangée à 100 millions d'euros, par conséquent une
différence temporelle « extérieure » déductible de 20 millions d'euros apparaît dans
les états financiers consolidés de A. Dans les états financiers individuels de A,
l'investissement dans B s'élève à 85 millions d'euros (c'est-à-dire coût d'origine
moins dépréciation), la différence « extérieure » déductible s'élève donc à
15 millions d'euros. S'il n'y avait pas de dispositions distinctes pour la
comptabilisation de l'impôt différé sur les investissements dans des filiales comme
indiqué ci-dessus, l'entité A devrait comptabiliser l'impôt différé sur les différences
temporelles « extérieures » résultant de son investissement dans l'entité B.
Il arrive souvent que des taux d'imposition différents s'appliquent aux dividendes
reçus d'un investissement et aux gains sur cession d'un investissement. Le principe 38
d'évaluation stipule que l'évaluation des actifs/passifs d'impôt différé doit refléter
les conséquences fiscales qui découleraient de la manière dont l'entité s'attend à
recouvrer la valeur comptable de ses actifs. Par conséquent, si une entité juge
nécessaire de comptabiliser un impôt différé, elle doit déterminer quelle partie de
l'investissement sera récupérée par le biais de dividendes ou d'autres formes de
distribution de capital, et quelle partie sera récupérée par la cession. Ce point de
vue a été confirmé par l'IFRIC dans sa mise à jour IFRIC de mars 2015 .
Certains actifs, généralement des propriétés, sont détenus par une seule entité
d'actif. Cela se fait généralement pour des raisons juridiques et/ou fiscales. La mise
à jour de l' IFRIC de juillet 2014 examine la question de savoir si l'impôt différé
relatif à ces entités doit être évalué en référence à la fois aux différences
temporelles « extérieures » et « intérieures », c'est-à-dire les différences relatives à
l'investissement dans l'entité et à l'actif détenu par l'entité. La conclusion est que,
sur la base des paragraphes IAS 12.11,38, l'impôt différé doit être évalué en
fonction des différences temporelles « extérieures » et « intérieures », car
actuellement IAS 12 ne prévoit aucune exception qui s'appliquerait spécifiquement
à des entités d'actifs individuelles.
Les actifs et passifs d'impôt différé sont évalués aux taux d'imposition qui devraient
s'appliquer au cours de la période au cours de laquelle l'actif est réalisé ou le passif
est réglé, sur la base des taux d'imposition (et des lois fiscales) qui ont été adoptés
ou quasi adoptés à la fin de la période de reporting (IAS 12.47).
L'évaluation de l'impôt différé est basée sur la valeur comptable des actifs et passifs
d'une entité (IAS 12.55). Par conséquent, il ne peut pas être basé sur la juste valeur
d'un actif qui est évalué au coût dans l'état de la situation financière.
Les actifs et passifs d'impôts différés ne sont pas actualisés (IAS 12.53-54).
IAS 12 ne donne aucune indication spécifique sur le moment où une loi fiscale est 39
promulguée ou substantiellement promulguée, car cela dépend du processus
législatif local. Il existe généralement un consensus parmi les professionnels de la
comptabilité sur ce que cela signifie dans chaque juridiction fiscale.
Veuillez noter qu'une loi qui est promulguée ou pratiquement promulguée après la
date de clôture est un événement ne donnant pas lieu à un ajustement (IAS
10.22(h)).
Il existe une interprétation distincte émise par l'IASB qui traite des traitements
fiscaux incertains : IFRIC 23 Uncertainty over Income Tax Treatments. Un
traitement fiscal incertain y est défini comme un traitement fiscal pour lequel il
existe une incertitude quant à savoir si l'autorité fiscale compétente acceptera le
traitement fiscal en vertu de la législation fiscale (IFRIC 23.3). Selon IFRIC 23,
une entité :
L'évaluation des actifs et passifs d'impôt différé doit refléter les conséquences
fiscales qui découleraient de la manière dont l'entité s'attend, à la fin de la période
de reporting, à recouvrer ou à régler la valeur comptable de ses actifs et passifs
(IAS 12.51). Voir les paragraphes IAS 12.51A-51E pour plus d'explications et
d'exemples. 40
Un actif d'impôt différé est également comptabilisé pour les ajustements de juste
valeur effectués lors de la comptabilisation des regroupements d'entreprises , car
ces ajustements n'affectent généralement pas la base fiscale des actifs et passifs liés.
En règle générale, l'impôt différé résultant d'un regroupement d'entreprises affecte
le montant du goodwill ou du gain d'achat à prix avantageux (IAS 12.66). Si la
société cible a des pertes fiscales non utilisées non comptabilisées reportées, celles-
ci peuvent être comptabilisées en tant qu'actifs d'impôt différé dans le cadre de la
comptabilisation des regroupements d'entreprises. C'est toujours une bonne idée de
réévaluer les actifs d'impôts différés de la cible, car l'adhésion au nouveau groupe
pourrait apporter une perspective différente en termes d'opportunités de
planification fiscale.
Lorsque l'impôt différé de la société cible (acquise) est ajusté au cours de la période
d'évaluation et que cet ajustement résulte de nouvelles informations sur des faits et
circonstances qui existaient à la date d'acquisition, l'impact correspondant est traité
comme un ajustement du goodwill (IAS 12.68).
Les écarts d'acquisition font l'objet d'une exception aux critères généraux de
comptabilisation des impôts différés passifs. À savoir, IAS 12.15(a) stipule
spécifiquement que les passifs d'impôt différé ne sont pas comptabilisés pour les
différences temporelles imposables résultant de la comptabilisation initiale du
goodwill. Voir les paragraphes IAS 12.21-21B pour plus de détails sur les raisons
pour lesquelles l'impôt différé n'est pas comptabilisé lors de la comptabilisation
initiale du goodwill mais peut être comptabilisé lorsque des différences temporelles
imposables surviennent après la comptabilisation initiale.
L'impôt différé sur les investissements dans les filiales, etc. est traité dans une
section distincte.
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Opérations de paiement fondées sur des actions
Les actifs et passifs d'impôt différé doivent être réévalués et revus à la fin de
chaque période de reporting (IAS 12.37,56). Lorsqu'une manière attendue par
laquelle l'entité s'attend, à la fin de la période de reporting, à recouvrer ou à régler
la valeur comptable de ses actifs et passifs change, les conséquences fiscales
doivent être comptabilisées lorsque l'attente change. Cela peut entraîner la
comptabilisation de l'effet fiscal sur une période différente de celle de la transaction
sous-jacente elle-même.
La règle générale est que la comptabilisation des effets fiscaux différés (et
courants) d'une transaction ou d'un autre événement est cohérente avec la
comptabilisation de la transaction ou de l'événement lui-même. Cela signifie que
les effets d'impôts courants et différés sont comptabilisés dans le compte de
résultat, les OCI, les capitaux propres ou affectent le goodwill en fonction de
l'impact de l'élément correspondant (IAS 12.57-62A).
Lorsqu'un élément est recyclé des OCI vers le compte de résultat, l'impact fiscal est
également recyclé, mais cela résulte d'une pratique largement acceptée et n'est pas
couvert par IAS 12.
Attribution au prorata
Dans certaines circonstances, il peut être très difficile de répartir l'impact fiscal
entre P/L et OCI. Si tel est le cas, IAS 12 permet une allocation raisonnable au
prorata (IAS 12.63).
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Les impôts différés actifs et passifs d'impôt différé sont compensés si et seulement
si (IAS 12.74) :
Les impôts différés sont les montants des différences temporaires, taxables ou déductibles.
La charge d'impôt d'un exercice correspond ainsi non seulement :
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• à l'impôt exigible de la période, dû et parfois déjà payé au titre de cet exercice ;
On parle de fiscalité différée pour les impôts taxables ou déductibles au cours de ces
périodes futures. Un amortissement fiscal accéléré, une réévaluation à la juste valeur
d'éléments du bilan en sont des exemples.
Les différences temporaires déductibles sont des actifs d'impôts différés. Ils proviennent
par exemple du report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôts non utilisés. Ils ne
sont comptabilisés que s'il est probable que les résultats futurs suffiront à les absorber.
La compensation entre actifs et passifs d'impôts différés n'est pas possible sauf exception,
lorsqu'actifs et passifs d'impôts différés proviennent d'un impôt dû à une seule autorité
fiscale.
Les amendements proposés par l'IASB vont obliger les entités à comptabiliser les impôts
différés au moment de la comptabilisation initiale d'opérations particulières.
Ce sera le cas lorsque la transaction procure des montants égaux d'impôts différés actifs et
passifs. Ils s'appliqueront aux transactions particulières pour lesquelles l'entité
comptabilise à la fois un actif et un passif d'impôt différé.
Un locataire ou preneur d'un bail comptabilise par exemple un droit d'utilisation à l'actif et
une dette de location au passif dès le début du contrat de location.
Ces opérations donnent lieu à des différences temporaires de montants égaux et qui se
compensent.
La question de la compensation autorisée par IAS 12 se posait avec d'autant plus d'acuité
que les avis divergeaient. Pour certains, ce cas de figure entrait dans l'exception prévue
par IAS 12 et il fallait compenser. Pour d'autres ce n'était pas le cas.
Ne rien faire aurait donc réduit la comparabilité entre les comptes annuels des différentes 44
entités. C'est pour cette raison que l'amendement vient d'être publié.
L'IASB se propose d'obliger les entités concernées par les normes IFRS 16 et IAS 12 à
comptabiliser à la fois les actifs et passifs d'impôt différés. Une adoption anticipée des
amendements sera probablement prévue.
IFRS 16 n'oblige pas seulement les entreprises qui louent des biens à comptabiliser un
droit d'utilisation à l'actif du bilan et une dette de loyer au passif. La norme comptable
oblige aussi à comptabiliser :
L'entreprise doit donc déterminer si les impôts différés au sens d'IAS 12 concernent l'actif
loué ou le paiement des loyers.
Dans le 1er cas, il n'y a pas d'impôt différé au moment de la comptabilisation initiale du
bien loué. Dans le second cas, des différences temporaires apparaissent.
L'exemption prévue par IAS 12 qui permettrait de ne pas comptabiliser d'impôt différé dès
lors que la transaction n'affecte ni le résultat comptable ni le résultat fiscal serait écartée.
L'IASB considère en effet que la non comptabilisation a un impact significatif sur les
comptes.
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