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INITIATION A L’ESPRIT D’ENTREPRISE

Ce cours de création d’entreprise a été mis au point dans le seul but de trouver
votre idée d’entreprise mais aussi de gérer mieux votre entreprise. La création
d’entreprise permet aux entrepreneurs potentiels de trouver et d’analyser leur idée
d’entreprise en vue de choisir la plus appropriée, celle qui pourra servir de base à la
création d’une entreprise porteuse.

Quelle que soit l’origine du projet de création, il est indispensable de lui donner
un maximum de chance de réussir. Les porteurs de projet négligent malheureusement
trop souvent cette étape fondamentale qui est de se concentrer uniquement sur la
faisabilité économique, commerciale et juridique de votre projet. La création
d’entreprise constitue alors une voie du salut les candidats créateurs d’emploi. Nous
avons coutume de dire les idées et les projets ne manquent pas, ceux sont les moyens
financiers qui font défaut soutiennent beaucoup de personnes pessimistes. Il ne
faudrait jamais analyser l’aptitude entrepreneuriale sous l’angle financier. Car la
richesse elle se crée. Le risque que prend toute idée ou projet qui n’évolue pas est de
devenir très vite dépassé et même obsolète d’où l’opportunité d’agir. « Rêvons
grand, commençons petit et agissons maintenant »

Rappelez-vous souvent de ces mots forts :

La seule entreprise qui continue à réussir est celle qui continue à se


battre pour y arriver.
Il n’y a pas un caractère entrepreneur mais il faut du caractère pour
l’être.
Le succès est un état d’esprit ; si vous voulez réussir, commencez à
penser à vous en tant que gagnant.
Le succès pourrait être lié à l’action, les gens qui ont du succès
n’arrêtent pas de bouger ; ils font des erreurs mais n’abandonnent
jamais.
On ne crée pas une entreprise sans une raison précise ; il faut donc se
poser en tout conscience la question : « pourquoi je souhaite créer ? »
• Pour résoudre un problème personnel,
• Pour vivre un partenariat
• Pour développer une entreprise et en faire une entreprise
importante
• Pour mettre en pratique une idée qui vous obsède pendant un
certain temps
• Pour acquérir une indépendance
• Pour atteindre une certaine position sociale
• Pour exploiter un savoir-faire

Ainsi donc, « quelle que soit la chose que vous pouvez faire ou que voulez
faire ou que vous rêvez de faire, faites là. L’audace à du génie, de la puissance, de la
magie. Commencez dés maintenant ». Goethe

Au sortir de ce cours, le candidat créateur d’emploi devrait nécessairement


pouvoir franchir ces différentes étapes :

Créer une entreprise


La démarrer dans les meilleures perspectives de rentabilité
Rédiger un plan d’affaire

Section 1 : LE CONCEPT D’ENTREPRISE

L’entreprise est une organisation dotée de moyens humains, matériels,


financiers et informationnels dont elle assure la combinaison et la mise en œuvre afin
d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée par la production des biens et services
qu’elle met en disposition sur un marché pour en tirer profit ; ce qui justifie son
existence. L’entreprise est une unité de production et de répartition tout comme elle est
un système i.e. un ensemble d’éléments en interaction articulés au tour de 3 systèmes
qui sont : le système d’information, le système de pilotage (ici le DG définit et fixe les
objectifs stratégiques), le système opérationnel qui élabore et exécute les plans
d’action autrement dit, c’est un système humain d’où le rôle et l’importance de la RH
de l’entreprise.

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Section 2 : L’ANALYSE DES CAPACITES
D’ENTREPRENARIAT

Cette analyse s’articule au tour de ces notions fondamentales que sont :

La personnalité : il faut cette dynamogénie qui le moteur des actions de


tout projet de création d’entreprise
Le savoir : la création d’entreprise regroupe toutes les disciplines
étudiées notamment le management, le marketing, le droit, la fiscalité,
les ressources humaines, l’économie, la comptabilité et la finance. Il
vous faut une formation et compétences générales et encore plus des
compétences spécifiques
Le savoir-faire : c’est votre capacité entrepreneuriale et votre
capacité à vous affirmer comme un leadership. Il existe 4 types
d’entrepreneurs : un entrepreneur d’imitation, un entrepreneur de
valorisation, un de reproduction et un entrepreneur d’aventure.
Le savoir-être : c’est la capacité à convaincre de son idée de projet
et à faire adhérer vos idées aux autres.
Le pouvoir : il peut être défini comme vos aptitudes à réaliser vos idées de
projet.
Les moyens : ce sont les disponibilités en temps,
l’environnement : ce sont les attitudes des proches à l’égard du créateur

Section 3 : LES DIFFERENTES PHASES DE LA


CREATION D’UNE ENTREPRISE

Le lancement d’une entreprise nouvelle est le résultat de tout un processus qui


suppose de franchir ces différentes phases que nous avons retenues au nombre de
dix(10) :

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1. Une idée de produit et de service à proposer au marché
2. Transformer l’idée en un projet
3. Assurer la faisabilité du projet
4. Exprimer le projet dans un dossier (le plan d’affaire)
5. Trouver ou réunir les moyens financiers
6. Choisir une forme juridique
7. Accomplir un certain nombre de démarches administratives
8. Produire, vendre, faire du profit
9. Gérer son entreprise
10. Assurer la pérennité de l’entreprise

Notons toutefois que nous pouvons résumer ces phases en 6 étapes qui permettent au
candidat d’élaborer un projet de création d’entreprise :

1. A construire une idée de projet


2. Faire une étude de marché afin de construire une stratégie marketing
3. Réaliser une étude juridique de sa future entreprise et de ses implications
fiscales
4. Montrer une étude technique relative à son projet
5. Opérer une étude financière pour voir sa rentabilité
6. Etablir un business-plan résumant son projet

SECTON IV : L’HOMME ET SON IDEE DE


PROJET

Aucune idée n’a jamais trouvé sa supériorité sur les autres dans le domaine de
la création d’entreprise. Pour mieux vous évaluer et cerner les aptitudes dont vous
allez avoir besoin si vous voulez vraiment créer tout seul votre entreprise,
demandez à un proche ou à un ami qui vous connait bien de bien vous noter de 1 à
10 sur les qualités suivantes :

• Initiative
• Autonomie
• Tenacité

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• Dynamisme
• aisance sociale
• Vivacité d’esprit
• Sens des chiffres
• Organisation personnelle
• Organisation pour les autres
• Méthode
• Adaptation
• Résistance à la fatigue
• Résistance au stress
• Self-control
• Sens des responsabilités
• Ambition
• Prudence
• Concentration
• Capacité à déléguer
• Mémoire
• Réalisme

A moins de 10 réponses favorables, changer d’orientation ; de 10 à 12, interrogez-vous


mais ne vous découragez pas, de 12 à 14 ; au-delà de 14, foncez.

Tout projet de création d’entreprise commence par une idée, qu’elle naisse de
l’expérience, du savoir-faire, de la créativité ou d’un simple concours de
circonstances. L’idée prend souvent la forme d’une intuition ou d’un désir qui
s’approfondit et se murit dans le temps. Plus l’idée est nouvelle, plus il faudra
s’interroger sur la capacité des futurs clients à l’accepter ; plus elle est banale, plus il
conviendra de s’interroger sur sa réelle utilité par rapport à l’offre existante déjà.

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A) Comment trouver une idée d’entreprise ?

On pourrait trouver une idée d’entreprise par :

a) l’observation
o De son milieu
o De la vie quotidienne
o Du voyage à l’étranger
o De la vie économique
o De la valorisation des idées des autres

b) la créativité

La créativité est l’aptitude à concevoir, à créer ce qui est réalisable et qui n’existe pas
encore. Nous pouvons recenser quelques techniques de créativité :

o Le brainstorming qui permet de recueillir en peu de temps un certain nombre


d’idée au sein d’un groupe
o La méthode systémique qui consiste à trouver des solutions acceptables pour un
client.
o Le groupe en question : c’est maximiser les idées par les personnes
d’expérience et d’horizons différents.
o La méthode combinatoire : qui permet de combiner les objets aux objectifs ; et
les besoins à la technologie.

B) Les différents types d’idée

Ceux qui créent dans un métier qu’ils connaissent bien ont généralement plus de
chance de réussir que ceux qui risquent dans l’inconnu.

B.1. L’activité connue

L’idée est bien matérialisée quand elle correspond à un métier exercé pendant
plusieurs années

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B.2. L’idée des autres

Créer une entreprise en recourant aux idées des autres.

Exemple : on peut acheter un brevet ou une licence d’exploitation

B.3. Opportunités

Saisir une bonne occasion pour créer une entreprise.

B.4. L’application nouvelle

Créer une entreprise à partir d’une application nouvelle consiste à utiliser une
technologie, un savoir-faire dans un nouveau contexte ou sur un marché différent.

B.5. L’innovation

Elle consiste à créer un nouveau produit

D) La protection de l’idée

L’idée en soi ne peut être protégée, seule peut être protégée la forme selon laquelle
elle s’exprime : invention, marque, création littéraire et artistique.

Mais nous pouvons par ailleurs chercher des droits d’auteurs, des droits de propriété
intellectuelle, la protection d’une invention, le dépôt d’une marque. En somme, quel
que soit le moyen par lequel vous trouvez vos idées, vous devez impérativement faire
en sorte qu’elles répondent à une opportunité et des possibilités de concrétisation. Pour
ce faire, nous devons nous poser cette question essentielle : quelle est mon idée ? Peut-
elle aboutir à un projet réaliste ? Suis-je prêt à entreprendre ? Quel type d’entreprise,
vous voulez créer ? Avez-vous les compétences ?

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Chapitre II : ETUDE MARKETING

Le marketing répond aux besoins, désirs, demandes. Le marketing est un ensemble


d’actions qui, dans une économie de marché, ont pour objectif de prévoir, de stimuler
ou de renouveler les désirs des consommateurs en une telle catégorie de produits. Il est
à la fois un art et une science puisqu’il implique de trouver un équilibre entre capacité
créative et méthode analytique.

Les 4P du marketing : Produit Prix Place Promotion

Les différentes stratégies de fixation de prix :

Stratégie de pénétration : P < P marché

Stratégie d’alignement : P = P marché

Stratégie d’écrémage : P > P marché

Si vous voulez créer une entreprise, c’est que vous avez observé ou remarqué que les
individus ou les groupes ont un besoin (un besoin nait d’un sentiment de manque par
exemple manger, se vêtir, se sentir en sécurité) ; un désir qui sont des moyens
privilégiés pour satisfaire un besoin (désir de porter Christian Dior) et aussi par les
demandes qui consistent à acheter certains produits soutenus par un pouvoir d’achat et
un vouloir d’achat

1) Etude de marché

En pratique, la notion d’étude de marché englobe plusieurs analyses complémentaires :

L’étude des besoins du client potentiel et de ses comportements.


L’évaluation de la demande i.e. le marché potentiel, sa taille, son stade de
développement et sa croissance.
L’étude des données et tendances socio-économiques de l’environnement
L’observation de la concurrence et des stratégies commerciales
Identification des modes de vie et du fond de commercialisation :

Devant toute décision ou action commerciale, il faut nécessairement étudier le marché


pour bien connaitre les consommateurs et identifier les besoins. Pour analyser le

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marché afin de définir une stratégie, on fait généralement recours à une étude de
marché qui passe essentiellement par ces six (6) grandes questions :

Qui vendre ? : qui sont les clients et quels sont leurs différentes caractéristiques
(âge, sexe ; habitude etc.)
Quoi vendre ? : à quoi sert le produit, son utilité pour la clientèle
Où vendre ? : l’emplacement des points de vente
Quand vendre ? : quand est-ce le client va acheter ?
A combien vendre ? : les stratégies de fixation des prix
Comment vendre ? : les canaux de distribution, les conditions d’écoulement de
la marchandise (vente en gros ou en détail etc.)

L’interrogation sur ces 6 éléments du marketing nous conduit à distinguer 5 types de


besoins : les besoins exprimés (ce que le client dit), les besoins réels, les besoins
latents (ce à quoi il ne pense pas), les besoins rêvés (ce dont il rêverait), et les besoins
profonds (ce qui le motive sincèrement)

Sur quoi porte le marketing ?

Les dix (10) éléments sur lesquels porte le marketing : les biens, les services, les
événements, les expériences ; les personnes à travers les célébrités ; les endroits ; les
propriétés ; les organisations ; l’information ; les idées.

Par ailleurs il existe 3 types d’étude de marché :

L’étude exploratoire : elle permet de décrire par exemple ce que pense la


clientèle d’un projet ou d’un produit ; la manière dont elle réagit et les
conditions d’une utilisation efficace
L’étude descriptive : elle permet de décrire et de caractériser quantitativement
un domaine dont les composants à étudier sont déjà connus.
L’étude explicative : elle permet d’étudier sur une population, les relations
entre les différentes variables comportementales pour savoir dans quelle
mesure les premiers influencent les seconds, dans quels sens et dans quelle
intensité.

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Comment vendre ?

La stratégie pull est la communication qui passe par les médias alors que la stratégie
push est la promotion par les relations publiques.

2) La concurrence

La concurrence est constituée par l’ensemble des entreprises qui sur le marché se
disputent la part des marchés. Donc il ne faut pas considérer à priori comme
concurrente toute entreprise fabricant les mêmes biens. En effet :

∼ Deux entreprises ayant des positionnements éloignés ne s’affrontent pas


∼ Deux produits très différents peuvent être envisagés en même temps par le
consommateur.

La notion de concurrence doit être appréciée à partir du client et non pas à partir des
fabricants.

3) Les instruments de mesure du marché

Plusieurs indicateurs sont utilisés pour mesurer le marché. Ils peuvent être élaborés par
type de produit (gamme) et peuvent se rapporter à un type de clientèle d’une région,
d’un canal de distribution. Les indicateurs sont :

La part de marché globale en valeur (PMG) = vente en valeur de l’entreprise :


vente totale sur le marché en valeur
La part de marché en volume (PMV) = vente en volume de l’entreprise : vente
totale sur le marché en volume
La part de marché relative (PMR) = vente de l’entreprise en valeur : vente du
principal concurrent
Taux de pénétration du produit (TP) = nombre de consommateurs du produit :
marché potentiel.

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4) La segmentation du marché

Sur la base de données collectée, on doit segmenter le marché. La segmentation


consiste à décomposer le marché sur la base de certains critères (pouvoir d’achat, sexe,
âge, lieu géographique). Cette méthode est nécessaire soit pour:

• Se focaliser sur sa vraie clientèle


• Connaitre sa part de marché
• Adapter le produit aux besoins spécifiques des clients

5) Positionnement

Il est indispensable que le candidat créateur d’emploi s’implique en totalité dans la


réalisation de l’étude de marché en essayant d’adopter différentes stratégies de
positionnement à savoir :

• La diversification : c’est–à-dire développer des activités complémentaires ou


des produits complémentaires
• La différenciation : i.e. positionner un produit différent pour chaque segment
• La spécialisation : se concentrer sur un segment précis

6) L’élaboration d’un plan d’action commercial

Le plan d’action commercial est le corolaire et complément indispensable de l’étude


de marché. Les résultats de l’étude de marché doivent permettre aux créateurs de
définir et de fixer les politiques et les stratégies communément appelées : les 6
éléments tactiques du marketing Mix (atteinte des objectifs au choix du client) :

∼ Le mix client : choix du marché cible


∼ Le mix produit : marque, emballage, cycle de vie du produit
∼ Le mix prix : ce sont les prix concurrentiels, les prix psychologiques, l’effet
qualité-prix
∼ Le mix distribution : c’est le lieu de vente, mode de livraison
∼ Le mix communication : c’est la publicité, les affiches, les médias, les
prospectus, bouche à oreille.
∼ Le mix force de vente
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Analyse PASTEL : L’environnement de l’entreprise

Environnement Opportunités Menaces


Sociologique
Environnement
Sociologique
Politique
Economique
Culturel
Technologique
Réglementaire
Ecologique
Démographique

Chapitre III : L’ETUDE JURIDIQUE ET IMPLICATION


FISCALE

Pour démarrer une activité indépendante, il nécessite de choisir une forme juridique
adaptée à votre projet. Vous devez au préalable évaluer tous les avantages et
inconvénients de différentes formes juridiques que pourrait prendre votre entreprise.
Cela s’inscrit alors dans un cadre légal dans lequel notre activité est exercée. Il existe à
la base de tout projet de création d’entreprise une activité qui peut être soit :

∼ Commerciale : définie par l’acte uniforme de l’OHADA relatif au droit


commercial
∼ Industrielle : il s’agit ici de transformation de matières premières
∼ Artisanale : c’est le travail de fabrication, de transformation ou de
prestation de services
∼ Civile : ce sont des activités regroupant des personnes de même fonction.

I) Les différentes formes juridiques de votre entreprise

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Les règles relatives à la naissance, à la vie et à la mort de l’entreprise sont différentes
selon la forme juridique choisie. Il existe 2 types de société : les sociétés de personnes
et les sociétés de capitaux

Les Sociétés Anonymes (SA) : les actionnaires ne sont responsables


des dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports et les droits des
actionnaires sont représentés par les actions. Le capital social minimum
requis est de 10 millions divisés en actions sociales supérieure ou égale
à 10 000. Les SA sont soumises obligatoirement à l’impôt sur les
sociétés (IS) au taux de 30%. L’IS est un impôt annuel qui frappe les
bénéfices des personnes morales.
Les Sociétés A Responsabilité Limitée (SARL) : les associés ne sont
responsables qu’à concurrence de leurs apports. Les droits sont
représentés par les parts sociales. Le capital social requis est désormais
égal 0 francs. Les SARL sont soumises obligatoirement à l’impôt sur
les sociétés à un taux de 30%.
Les Sociétés à Nom collectif (SNC) : tous les associés sont des
commerçants qui répondent individuellement et solidairement aux
dettes sociales. Le capital est librement déterminé par les associés ; un
mari et une femme ne peuvent pas s’associer dans une SNC. Elles sont
soumises l’IS que sur option ; mais l’option faite, elle est irréversible et
irrévocable.
Sociétés à Commandité Simple (SCS) : elles sont composées de deux
types d’associés :
• Un ou plusieurs associés indéfiniment et solidairement
responsables des dettes sociales : associés commandités
• Un ou plusieurs associés responsables des dettes sociales dans
la limite de leurs apports : associés commanditaires.

Le capital social est divisé en part sociale.

Sociétés de Participation (SP) : c’et une société qui ne respecte pas les
dispositions de l’OHADA ; pas d’immatriculation RCCM, pas de
personnalité morale, pas de publicité

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Sociétés de Fait (SF) : c’est deux ou plusieurs personnes (physique ou
morale) qui se comportent comme les associés sans avoir constitué une
société ou ayant constitué une société non reconnue par le juge. On
applique aux associés les règles de la SNC. Les 2 ou plusieurs supposés
associés peuvent fournir l’existence de leur société par tous les moyens.
Groupement d’Intérêt Economique (GIE) : le GIE a pour but exclusif de
mettre en œuvre pour une durée déterminée les moyens propres à
développer l’activité économique de ses membres. C’est un groupement de
moyens au service de ses membres. Il n’y a pas de réalisation et partage du
bénéfice. Le capital n’est pas obligatoire.

II) Le tableau comparatif pour le choix de la


forme juridique

Statut Entreprise SARL SA GIE


juridique Individuelle
Associés 01 01 01 02
Capital 0 0 10 000 000 0
minimum
Crédibilité Très faible Important Très Faible
auprès des important
tiers
Responsabilité illimitée limitée limitée Illimité
des associés
Eligibilité oui oui oui Oui
EFE
CAC sans Pas obligatoire Sans
obligatoire
Direction Entrepreneur Gérant DG ou PDG Président

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Impôt CGU IS IS CGU

Les formalités de constitution des sociétés

Les formalités obligatoires obligatoires pour la constitution d’une entreprise au


Sénégal sont au nombre de 8 :

L’obtention d’un casier judiciaire pour le gérant mais les étrangers doivent
fournir le casier judiciaire du pays d’origine.
Etablissement des actes notariés. (pour les sociétés)
La constitution de capital au prés du notaire (société)
L’enregistrement des statuts (GIE).
Immatriculation au RCCM.
Immatriculation au NINEA.
Déclaration d’établissement.
Publication d’un journal d’annonce légale.

ENTREPRISE INDIVIDUELLE

Les pièces à fournir sont :

02 pièces de CI.
Extrait du casier.
Le certificat de résidence.
Le certificat de mariage (le cas échéant).
02 timbres fiscaux, 01 de 2000 pour RC et 01 de 1000 pour le NINEA.

Les frais de constitution :

10 000 de frais de greffe pour les entreprises individuelle sans nom


commercial.
25 000 de frais de greffe pour une entreprise avec un nom c'est-à-dire 10 000
pour l’organisation africaine de la propriété Intellectuelle (OAPI) et 15 000
pour les frais de société.

SARL ou SA

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Les pièces à fournir pour la constitution d’une SARL ou SA sont :

Le casier judiciaire du gérant.


Photocopie CI des associés.
Les statuts.
PV de constitution.
Déclaration de conformité.

Les frais de constitution sont essentiellement composés :

Droit d’enregistrement : 25 000 si le capital inférieur à 100 millions et de 1% si


le capital supérieur à 100 millions.
Les frais du notaire : Pour les SARL les frais sont de 350 000 environ et pour
les SA 650 000 approximativement.

GIE

La création du GIE peut à l’instar de l’entreprise individuel se faire au niveau du


bureau d’appui de la création d’entreprise (BCE). Les pièces à fournir pour la
constitution ‘un GIE sont :

03 exemplaires de statut du règlement intérieur et du PV de l’AG.


01 copie des cartes d’identité des membres.
10 timbres fiscaux de 2000 dont les 09 sont apposés sur chaque feuille des
statuts de règlement et du PV de règlement.
01 timbre fiscal de 1000 pour le NINEA.
Le contrat de location ou un titre de propriété pour le siège.

Les frais de constitution sont composés :

Droit d’enregistrement d’un montant de 29 000.


Des frais de constitution de 30 000 dont 10 000 pour les frais de protection du
nom commercial à l’OAPI.
20 000 de frais de greffe.

III) Les implications fiscales

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Les entreprises assujetties au paiement de l’IS doivent quel que soit le résultat
(bénéfice ou perte) payer l’impôt.

Si c’est un bénéfice, elle paie l’IS au taux de 30%. Dans le cas d’une perte, elle paie
l’IMF (Impôt Minimum Forfaitaire) qui représente 0.5% de son CA.

L’IMF ne peut, en aucun cas, être inférieur à 500 000, ni supérieur 5 000 000. Il urge
que le candidat créateur d’emploi de maitriser toutes les formalités exigées à toute
entreprise par les dispositions légales et réglementaires. Cela passe nécessairement par
la connaissance des obligations fiscales et sociales de l’entreprise.

NB : si le CA est compris entre 1 et 50 millions, on a un régime réel simplifié.

Le NINEA comporte 10 caractères : le 8ième caractère désigne le système


d’imposition ; le 9ième détermine les services compétents et le 10ième, le statut
juridique

L’objectif de cette phase est d’avoir une vision globale sur les différentes
interrogations à savoir :

Quel statut juridique l’entreprise peut revêtir ? Quelle est l’importance de la fiscalité
dans la création d’entreprise ? Qui doit payer l’impôt?

Les formalités préalables pour rechercher un NINEA : il faut connaitre les différents
impôts et taxes payés au cours des années (la TVA, les impôts sur les salaires, les
retenus à la source, les BIC (bénéfices industriels commerciaux), IMF)

CHAPITRE IV. L’ETUDE TECHNIQUE

Elle constitue un point important pour éviter un sur ou sous équipement. Elle se fait
normalement après l’étude de marché en ce sens qu’elle doit tenir compte de la
situation actuelle et future du marché. Elle comprend 3 éléments : l’analyse du
processus de fabrication, l’évaluation des investissements et les ressources humaines.

1. L’analyse du processus de fabrication

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S’agissant de l’analyse, elle consiste à décrire le schéma technique et le commenter.
Par exemple, décrire l’approvisionnement, le processus de transformation, les ateliers
(la production) et élaborer les plans de distribution.

1.1.1. Organigramme

NB : Il faudra faire le commentaire des fiches de poste ! (Description des Postes)

2. L’évaluation des investissements

Cette section a pour but de recenser, d’évaluer et de valoriser les


investissements incorporels et corporels, les besoins en approvisionnement et en
exploitation, les possibilités de sous-traitance et faciliter enfin l’implantation de
l’entreprise.

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L’investissement est l’échange d’un bien certain contre un bien incertain
dans l’espoir d’en tirer profit. Il peut exister un investissement de sécurité, de
maintien et de croissance économique. Autrement dit, c’est l’ensemble des moyens
nécessaires pour faire fonctionner l’entreprise. Il s’agit à ce niveau de lister les moyens
à mettre en œuvre pour atteindre le chiffre d’affaire prévisionnel. Mais force est de
reconnaitre que la plupart des immobilisations se déprécient avec l’usage et le temps.
La constatation de cette dépréciation se fait par le moyen de l’amortissement.
(L’amortissement est la dépréciation irréversible d’un bien).

VNC : Valeur Nette Comptable = VO – somme des amortissements

DUP : Durée d’Utilisation Prévue

VO : Valeur d’Origine

Taux d’amortissement = 100 / DUP

EQUIPEMENTS D'EXPLOITATION

Nature des Equipements Quantité Prix unitaire Montant

Tableau d’amortissement
Année VO Taux Annuité Somme des amortissements VNC
1
2

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3. Les ressources humaines (RH)

Le recrutement de personnel décrit les postes de travail, la fonction RH s’assure que


l’entreprise dispose d’un personnel suffisamment en qualité. La RH doit :

Apprécier les mesures à prendre pour la formation du personnel


S’informer sur la rémunération du personnel, les charges sociales à faire
supporter à l’entreprise, les possibilités qu’affichent le code du travail, les droits
et les devoirs de chacune des parties

Cependant on peut noter les différents types de contrats de travail : le contrat


d’apprentissage (ne peut excéder 2 ans et généralement l’Etat prend en charge 50%
du salaire) ; le contrat d’essai (n’excède pas 6 mois, le journalier dans son cas
n’excède pas 8 jours, pour un agent de maitrise cela n’excède 1 mois et pour un
ingénieur ou cadre 3 mois renouvelable qu’une seule fois) ; contrat de prestation de
services (renouvelables plusieurs fois) ; CDD ( renouvelable qu’une seule fois), CDI .
Il faut faire ressortir les points forts et points faibles de la RH.

CHAPITRE V : L’ETUDE FINANCIERE

Il s’agit de traduire en terme financier les différentes données que vous venez de
présenter et d’examiner un certain nombre d’équilibre que les financiers et banquiers
recherchent. Pour cela, vous devez élaborer successivement les différentes phases : un
plan de financement initial, le compte de résultat prévisionnel sur 3 ans, le plan
de trésorerie, le seuil de rentabilité, le plan de financement sur 3 ans.

Pour savoir que votre entreprise rapporte plus que vous y avez investi, vous comparez
d’abord les charges et les produits, les 3 premiers exercices en établissant le compte de
résultat prévisionnel sur 3ans. De même vous devez comparer les ressources dont vous
disposez à vos besoins en calculant d’abord votre besoin en fond de roulement puis
établir votre plan de financement de départ afin de déterminer les capitaux d’emprunt
dont vous aurez besoin. En plus, l’établissement du plan de trésorerie pour la première
année vous permettra de confronter les décaissements (acquisition d’immobilisations,
charges découlant de l’activité) d’avec les encaissements (apports, subventions, les

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emprunts, les ventes). S’il en ressort que la trésorerie est négative, il faudra alors
prévoir de négocier des crédits à court terme.

A. Démarche à suivre:
i. Il faut calculer le plan de financement initial (voir tableau)
ii. Il faut établir le compte de résultat de résultat prévisionnel
iii. Etablir le plan de trésorerie
iv. Donner le seuil de rentabilité (chiffre d’affaire à partir duquel
l’entreprise ne fait ni bénéfice ni perte)

La notion de seuil de rentabilité repose sur l’analyse des charges variables


(opérationnelles) et des charges fixes. Le seuil de rentabilité est le CA ou le niveau
d’activité que l’entreprise doit atteindre pour couvrir l’intégralité de ses charges
(charges variables et charges fixes) et pour lequel l’entreprise ne dégage ni bénéfice, ni
perte. On peut alors écrire les équations suivantes :

Si le CA > SR bénéfice

CA < SR perte

CA = SR 0 : seuil de rentabilité

Le seuil de rentabilité permet à l’entreprise :

o De calculer son CA à partir duquel l’activité est rentable. C’est le niveau


d’activité en dessous duquel il ne faut pas descendre ;
o Il permet de déterminer le « point mort » (la date à partir de laquelle l’activité
devient rentable)

Point mort = (SR / CA) x 12

SR= charges fixes / taux de marge sur coups variables

Marge de sécurité = CA – SR

Indice de sécurité = (CA réalisé – SR) / CA

Taux de rentabilité = (Résultat x 100) / CA

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Variation du résultat d’exploitation = (variation du CA x Taux de marge) / taux
variable

Coefficient du levier d’exploitation =

Le seuil de rentabilité permet d’apprécier le risque d’exploitation et d’apprécier la


sécurité dont dispose l’entreprise si la conjoncture devient défavorable.

Ainsi le seuil de rentabilité permet de décider de l’opportunité de conquérir un


nouveau marché, ce qui est un des objectifs majeurs de toute entreprise désirant
dépasser son seuil de rentabilité.

Exemple :

L’entreprise L1 Ecomij Amediom a réalisé un CA de 2 millions et les charges


variables sont estimées à 1 300 000 tandis que les charges fixes s’élèvent à 525 000.

TAF : calculer son SR, le PM, la marge de sécurité, l’IS et le Taux de rentabilité.

Eléments Valeurs Taux


CA 2 000 000 100%
Charges variables 1 300 000 65%
Marge sur coûts variables 700 000 35%
Charges fixes 525 000
Résultat 175 000

• SR = charges fixes / taux sur coût variables

SR = 525 000 / 0,35 = 1 500 000

• PM = (SR / CA) x 12

PM = (1 500 000 / 2 000 000) x 12 = 9 mois

• Marge de sécurité = CA – SR

22
MS = 2 000 000 – 1 500 000 = 500 000

• Indice de Sécurité = MS / CA

IS = 500 000 / 2 000 000 = 0,25

• Taux de rentabilité = (Résultat x 100) / CA

TR = (175 000 x 100) / 2 000 000 = 8,75%

Si le résultat = 2 500 000 ; on a : 0,35 CA – Charges fixes = 2 500 000

CA = 3 025 000 / 0,35

CA = 8 642 857

B. Principes d’actualisation

Ne pas actualiser consiste à admettre implicitement que 100frs encaissé dans un délai
d’un, de deux ans a la même valeur que 100frs remboursé immédiatement. Cela va à
l’encontre de la réalité financière car l’immobilisation a un coût qui est l’intérêt car
1fr placé à 10% devient alors :

1 + 0,1 = 1,1

1,1 + 0,1 = 12

1,2 + 0,1 = 1,3

Cette formule s’apparente à la formule de l’intérêt composé qui est égale à (1 + i)^n.

A l’inverse, il convient dans le cas de l’actualisation de rechercher la valeur


d’aujourd’hui pour 1fr qui ne sera encaissé que dans un, 2 et n années.

La formule est donc l’inverse de l’intérêt composé (1 + i)^-n. c’est la formule de


l’actualisation. Si la somme des cash flows actualisés est supérieure à la dépense
initiale, alors il y a un surplus évalué en franc de l’année 0. C’est ce surplus qui
représente la Valeur Ajoutée Nette (VAN). Cela veut dire que le projet est accepté.

Si la somme des cash flows nets actualisés annuellement est inférieure à


l’investissement, alors il y a déficit et le projet sera rejeté ou à défaut il conviendra de
23
revoir certaines options du projet. Cette méthode suppose que le chef d’entreprise se
fixe un taux d’actualisation qui puisse monter le coût du présent et du futur i.e.
d’apprécier les coûts de renonciation. Pour déterminer le taux d’actualisation, il faut
tenir compte des fonctions suivantes :

Des données afférentes à l’environnement économique et financière de


l’entreprise
Du taux d’érosion monétaire
Du taux qui pourrait être obtenu d’un placement sur le marché financier
Il faut tenir compte des performances de l’entreprise en matière de rentabilité
Il faut tenir compte enfin du risque plus ou moins grand rattaché à l’entreprise
VAN = somme des CF – Investissement
CF = 1 / (1+i)^n
VAN < 0 : le projet sera rejeté
VAN > 0 : le projet sera accepté

Soient 2 investissements A et B de 1 000 frs chacun au taux d’actualisation de 16%


Durée 1 2 3 4 5
CF Ia 400 400 200 200 150
CF Ib 200 300 500 400 300

Années 1 2 3 4 5 CF VAN
CF Ia 400/ 400/ 200/ 200/ 150/ 952.05 -47.95
1.16 (1.16)^2 (1.16)^3 (1.16)^4 (1.16)^5
CF Ib 200/ 300/ 500/ 400/ 300/ 1079.47 79.47
1.16 (1.16)^2 (1.16)^3 (1.16)^4 (1.16)^5

Le projet A est rejeté tandis que le B est accepté

Méthode de récupération du capital investi (DRCI)

Cette méthode est fondée sur le critère de liquidité. Elle consiste à calculer à partir du
cash flow le délai nécessaire pour récupérer le capital investi.

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Le DRCI représente le temps nécessaire au revenu procuré successivement par un
investissement pour égaler la dépense initiale. Ainsi Io représente le montant des
investissements et CF les cash flows dégagés chaque année. Le montant des cash
flows nets obtenus chaque année étant rarement égaux.

Le mode de calcul le plus précis à adopter consiste à faire le cumul dans les cash flows
dégagés successivement depuis la 1ère année jusqu’à ce que la somme produite égale
au capital investi initialement.

Exemple : On vous donne les renseignements obtenus sur les CF des cinq dernières
années de l’entreprise Alpha résumé dans le tableau suivant avec Io = 1 000frs

Durée 1 2 3 4 5
CF Ia 200 275 310 300 170
CF Ib 200 475 785 1 085 1 255

Calculer le DRCI :

3ans + = ((1 000 – 785) / (1 085 – 785)) x 12

DRCI = 3 ans 8 mois 18 jours

Méthode du Taux de Rentabilité Interne (TRI)

C’est le taux d’actualisation qui annule la VAN, elle consiste à rechercher le taux.
C'est-à-dire le taux pour lequel la somme des cash flows actualisés est égale au coût de
l’investissement. Le taux d’actualisation représente le taux de rentabilité interne i.e. le
taux de profit sur un investissement donné.

Pour annuler la VAN, il faut :

∼ Pour l’investissement A (-47,95), il faut augmenter les cash flow actualisés


donc il faut diminuer le taux d’actualisation
∼ Pour l’investissement B (79, 47) il faut diminuer les cash flow actualisés donc
augmenter le taux d’investissement.

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La recherche du taux d’actualisation se fait par approche successive.

Exemple : Reprenons le même exemple avec les investissements A et B et calculons


pour A avec un taux d’actualisation de 10%. Et pour B, calculons avec un taux
d’actualisation de 20%.

Années IA = taux 10% IB = taux 20%


1 400/ 1.1 200/ 1.2
2 400/ 1.1^2 300/ 1.2^2
3 200/ 1.1^3 500/ 1.2^3
4 200/ 1.1^4 400/ 1.2^4
5 150/ 1.1^5 300/ 1.2^5
CF 1 074.22 977.81
Io 1 000 1 000
VAN 74.19 -22.19

Le taux choisi est très faible pour l’investissement A et très élevé pour B

Reprenons les données de l’investissement A, cette fois-ci au taux de 15%.

Années IA : taux = 15%


1 400/ 1.15
2 400/ 1.15^2
3 200/ 1.15^3
4 200/ 1.15^4
5 150/ 1.15^5
CF 970.69
Io 1 000
VAN -29.76

Taux : 10%

Taux : 15%

26
10% 1 074.22

15% 970.69

5% 103.53

TRI : 10% + ((5 x 74.19) : 103.5) = 13.63

15% - ((5 x 29.76) : 103.5) = 13.63

Les différents tableaux à établir dans la phase Technique et Financière

Dotation en Fonds de Roulement

DOTATION EN FONDS DE ROULEMENT

Eléments du Besoin de Financement 2ème 3ème


d'Exploitation 1ère année année année

Niveau d'activité

Salaires bruts et autres rémunérations

Frais financiers

Frais de constitution

Crédits Clients

Dettes Fournisseurs

Total Besoins

Dotation trimestrielle en Fonds de


Roulement

27
Coût du projet

COÛT DU PROJET

Libellés Montant

Immobilisations corporelles

Equipements d'exploitation

Matériel et mobilier de bureau

Aménagements, travaux, installations,…

Immobilisations financières

Dépôts et Cautionnements

Dotation trimestrielle en Fonds de Roulement

Total Coût du projet

Plan de financement initial

PLAN DE FINANCEMENT INITIAL

Besoins durables

Equipements d'exploitation

Matériels et Mobiliers de bureaux

Aménagements, Travaux et Installations

Dépôts et cautionnement

Dotation trimestrielle en Fonds de Roulement

Total des besoins

Ressources durables

28
Fonds Propres

Capital Social (apports des promoteurs)

Comptes courants d'associés

Aides et subventions

Capitaux empruntés (emprunts à moyen et long


terme)

Total des ressources

Ecart = Total Ressources - Total Besoins

Tableau de remboursement des emprunts

Dette Intérêt Annuité Dette


début de de la Amortissement de la fin de
Périodes période période TAF de la période période période

Compte de résultat prévisionnel sur 3 ans

Compte de résultat prévisionnel sur 3 ans

1ère 2ème 3ème


Libellé (en F.CFA) Année Année Année

Chiffre d'affaires hors taxe

Achats de maïs brut

Achats de combustibles

29
Achats de fournitures de bureau

Eau (en terme de facture à payer)

Electricité (en terme de facture à payer)

Achats de petits matériels et outillages

Achats d'emballages

Frais de transport

Loyer

Publicité

Téléphone et internet

Total charges d'expl Hors FP & DAP (1)

Valeur Ajoutée

Valeur Ajoutée / CA hors taxe*100

Charges de personnel

Excédent brut d'exploitation

EBE/ CA hors taxe*100

Dotation aux amortissements et aux provisions

Résultat d'exploitation

RE/CA hors taxe*100

Frais bancaires

Résultat courant avant IS

Impôts sur les sociétés (IS)

Résultat net

Dividendes (20%)

Résultat net non distribué

30
Analyse de la rentabilité

Le tableau du plan de trésorerie

1.1.2. Plan de financement sur 3 ans

1ère 2ème 3ème


année année année

BESOINS (durables)

Equipements d'exploitation

Matériels et Mobiliers de
bureaux

Aménagements, Travaux et
Installations

Dépôts et cautionnement

Dotation trimestrielle en Fonds de


Roulement

Remboursement (emprunts à
moyen et long terme)

Distribution de dividendes

31
TOTAL DES BESOINS

RESSOURCES (durables)

Capitaux propres

Capital

Comptes courants d'associés

Capacité d'autofinancement
(CAF)

Primes et subventions

Capitaux empruntés (emprunts à


moyen et long terme)

TOTAL DES RESSOURCES

ECART = Total Ressources - Total


Besoins

Etude impact économique


Effets sur les finances publics

Effets sur l’économie

Impacts sociaux

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