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CREATION
D’ENTREPRISE
PLAN DU COURS
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Création d’entreprise
CHAP I : NOTION D’ENTREPRENEUR
Objectif d’apprentissage :
Introduction
La création d’une entreprise est une tâche complexe et compliquée à la laquelle il faut être
préparé. C’est pourquoi il est important d’accorder une attention particulière aux compétences
de l’entrepreneur. L’objectif est d’assurer la survie de la future entreprise. Avoir une idée est
la première étape de création, c’est aussi le premier mythe. Une clé importante voire
indispensable au créateur est de définir le besoin auquel il va répondre.
I- Définition de l’entrepreneur
L’entrepreneur est une personne physique qui prend le risque de réunir des capitaux et des
hommes, et qui a pour but de réaliser un certain nombre d’objectifs économiques. Selon le
Glossaire, c’est celui qui pense crée et porte un projet dans lequel ils investissent toutes ses
forces pour concrétiser sous la forme d’une entreprise. L’entreprise ainsi crée sera l’entité
juridique à laquelle ces objectifs seront assignés. En règle générale, une personne se définit
comme entrepreneur, dès l’instant où elle est détentrice d’un projet à réaliser. Il va sans se
dire que cette définition concerne également celle qui possède, dirige une entreprise déjà
établie. Plus communément, on appelle aussi entrepreneur dirigeant d’une entreprise en
bâtiment et travaux publics.
Un entrepreneur se démarque déjà par une personnalité particulière, car il s’investit non
seulement financièrement, mais également matériellement et personnellement dans tous les
maillons de la chaine de son entreprise. Sans forcément être technicien spécialiste dans le
domaine, il a comme principal atout une grande capacité managériale qui lui permet
d’accompagner son entreprise vers l’atteinte de ses objectifs. L’implication personnelle d’un
entrepreneur va au-delà des textes régissant la loi du travail, il se trouve la ou le besoin se fait
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Création d’entreprise
sentir, au moment où on a besoin de lui. La franchise peut s’avérer être un bon tremplin pour
permettre à un entrepreneur de réaliser son projet. Sa volonté et ses capacités managériales
seront accompagnées par des commerciaux professionnels. Ajouté aux capacités
managériales, une forte capacité de négociation pourra emmener l’entrepreneur à lancer dans
la création d’une Start UP. L’entrepreneur se distingue par la prise de risque, qui accompagne
généralement d’une grande foi en son projet et parfois d’une forte personnalité. Au point
d’incarner l’entreprise qu’il a créé, à l’image d’un Steve jobs (Apple) ou d’un marc
ZUCKERBRG (Facebook). Il n’est pas rare que la fibre entrepreneuriale soit héréditaire : les
trois quarts des entrepreneurs sont issus d’une famille comportant au minimum un
entrepreneur. A priori, tout individu qui possède une idée et nourrit l’envie de lancer sa propre
activité professionnelle peut devenir entrepreneur. L’entrepreneur est d’abord et surtout
mature, sure de son parcours professionnel ou qui souhaite totalement changer d’orientation
pour se diriger vers ce qui l’anime. L’entrepreneur est un individu qui investit des moyens
(financiers, matériels, humains) pour mener un projet économique dans le but de réaliser des
profits et d’assumer la survie de l’entreprise sur le long terme. Les entrepreneurs ont des
profils et des personnalités très variés. Ils ont cependant des caractéristiques communes, que
l’on retrouve chez tous les entrepreneurs. Ils se démarquent tout d’abord par leur capacité
d’innovation et de créativité. Ils sont capables de prendre des risques pour permettre des gains
futurs. Ils savent également saisir les opportunités qui se présentent.
La première conception, développée par joseph schumpeter, considère que l’entrepreneur est
un innovateur capable d’identifier et de créer de nouvelles opportunités permettant le
développement d’une entreprise. Il a une capacité d’imagination et d’invention forte qu’il
met au service de la firme. A L’opposé, jean baptiste say attribue à l’entrepreneur un rôle
d’organisateur. Il coordonne les ressources de façon à accroitre et optimiser la production de
l’entreprise. Ces visions complémentaires et les deux rôles sont généralement concomitants
dans chaque entrepreneur. Cependant, l’innovateur est celui qui caractérise le mieux la
logique entrepreneuriale et qui implique une capacité à anticiper, à se projeter.
Pour finaliser son projet, le créateur doit identifier et surmonter l’ensemble des contraintes qui
y sont liées. Elles sont quatre :
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Création d’entreprise
les mêmes contraintes qu’un service, certains produits peuvent avoir des volumes de
stockage très importants (camion, outillage), tandis que des services nécessitent des
investissements aux normes (restaurant) ;
- Contraintes de marché : selon l’état du marché (lancement, croissance, maturité…), le
contexte de la création ne répondra pas aux mêmes conditions ;
- Contraintes légales : incontournables pour le créateur, elles diffèrent selon le produit
(médicaments, bibliothèque) ;
- Contraintes de moyens : les moyens à réunir seront plus ou moins importants selon les
autres contraintes.
De l’idée à l’installation définitive de l’entreprise, le créateur suit un certain nombre
d’étapes, dans un ordre défini, de façon à valider la faisabilité commerciale et financière
de son projet avant de se lancer.
1.l’idée 2. Le projet personnel 3. L’étude de marché 4. Les prévisions financières 5. Le
financement et les aides 6. Le choix du statut juridique 7. Les formalités de création 8.
Installer l’entreprise
III- Compétences et qualité d’un entrepreneur
a) Les compétences
b) Qualités
conceptualisation, de synthèse.
projet de création.
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Création d’entreprise
Toutefois, créer une entreprise est rarement une démarche linéaire. Si le porteur de
projet peut avoir des convictions, il dispose rarement de certitudes. Son parcours est
donc souvent jonché de doutes, de pivots (changement de cap, le concept voire d’idée,
générer ces changements de phases qui sont pour le moins déstabilisantes surtout que
les limites des phases évoquées ne sont pas toujours très nettes et que chaque futur
chef d’entreprise avance à sa propre vitesse avec son propre niveau d’expérience.
Si l’idée correspond à une solution imaginaire à un problème, elle doit, dans le cadre de la
création d’entreprise être travaillée pour inspirer un projet de qualité. Une bonne idée de
création a souvent été partagée et éprouvée auprès de plusieurs interlocuteurs qui ont pris soin
ses propres compétences à pouvoir concevoir un projet qu’il sera en mesure de porter.
Le concept permet de commencer à éprouver une idée de manière concrète. C’est en réalisant
rendre compte de la pertinence de son idée et de son niveau de maturité. La présentation d’un
concept est une phase essentielle, elle marque le début du projet de création.
Un certain nombre d’évolutions seront sans doute nécessaires pour au final disposer d’un pro
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Création d’entreprise
Une fois le concept validé, le créateur peu se lancer dans la conception du projet. Cela
phases comme l’étude de la faisabilité, une étude de marché poussé, la conception du business
La motivation apporte un double éclairage sur l’action humaine : d’une part, elle est le résultat
d’une construction psychologique débutée dans l’enfance et continue tout au long de
l’existence ; d’autre part, elle représente un facteur explicatif profond de la mobilisation de
l’individu autour de buts plus ou moins explicites. Dans ce cadre, la motivation
entrepreneuriale doit se comprendre comme l’expression d’une attitude particulière, résultat
de la rencontre entre l’image que se font les individus d’eux-mêmes et leurs besoins
d’accomplissement, d’autonomie, de créativité, de confiance en soi ( locus of control, LOC) et
de prise de risques (Cromie, 2000). La motivation entrepreneuriale s’explique par un parcours
personnel au cours duquel les besoins tendent à être satisfaits.
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Création d’entreprise
d’établir une typologie entrepreneuriale. S’appuyant sur les travaux fondateurs d’Arocéna et
al. (1983), bruyant (1993) propose quatre types de logiques d’action du créateur : imitation,
innovation-aventure, reproduction et innovation-valorisation. Cette catégorisation conduit à
s’interroger sur les liens entre la motivation et les projets des créateurs. Par exemple, un
important besoin d’accomplissement pousse-t-il davantage un entrepreneur à innover ou à
reproduire un modèle d’affaire ?
Voyons quelques-unes des raisons qui mènent à l’entrepreneuriat et questions à se poser avant
de se lancer.
a- La passion
Entreprendre par passion : j’ai envie et je veux la concrétiser. Je veux faire de ma passion
mon quotidien. La passion est un moteur puissant de créativité, c’est aussi elle qui permet de
surmonter les coups durs. C’est passion qui permet de tenir une entreprise durablement. Il
faudra aussi faire preuve d’amour pour faire perdurer l’entreprise dans le temps.
b- La recherche de liberté
Entreprendre en recherche de liberté. Je ne veux plus être salarié, je veux être mon propre
patron, je veux décider de quand et où je travaille et des taches que j’effectue.
C’est en partie vrai ! il faut être conscient du fait que vous ne travaillerez à priori pas moins
qu’un salarié, en tout cas pas au début. Les contraintes de votre activité ne vous permettront
pas forcément de prendre des congés quand ni autant que vous le souhaitez. Si vous démarrez
votre activité seul, il est fort à parier que vous aurez à effectuer des taches qui ne vous plaisent
pas régulièrement. Créer son entreprise n’est généralement de tout repos.
Entreprendre pour être en accord avec ses valeurs et ses besoins : je ne me retrouve plus dans
les valeurs de l’entreprise dans laquelle je ne travaille ni dans mon quotidien qu’elle offre. Je
veux créer une entreprise qui respecte mes valeurs et répondre à mes besoins afin de me
permettre de travailler en paix avec moi-même et m’accomplir pleinement. N’oubliez pas
qu’il y aura certainement des compromis à faire et des taches moins agréables à effectuer. Il
faudra réfléchir à la manière de garder un équilibre satisfaisant entre ce que vous acceptez et
ce que vous n’acceptez pas.
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Création d’entreprise
d- L’argent
Entreprendre pour devenir riche : j’ai une idée géniale qui va me rendre riche rapidement. Si
c’est votre principale motivation, assurez-vous que cette idée se vérifie très nettement en
étudiant les bénéfices de vos concurrents et en réalisant un business plan. Les débuts d’une
entreprise sont généralement peu rentables.
e- le devoir sociétal
f- la création de son propre emploi
g- l’ innovation
h- perpétuer la tradition familiale
Vous souhaitez lancer votre entreprise mais vous n’avez pas trouvé la bonne idée. Voici
quelques pistes, conseils et questions à vous poser pour vous aider à stimuler votre créativité.
d’entrepreneurs créent leur entreprise pour développer leur projet d’entreprise qui leur tient à
Les idées ou projets de création ou reprise d’entreprise peuvent être classés en deux grandes
catégories :
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Création d’entreprise
a) Les idées classiques qui consistent à reprendre une entreprise ou créer sur la base
b) Les projets innovants qui s’appuient sur des idées ou des concepts nouveaux. Créer
son entreprise sur la base d’une idée nouvelle nécessite de pouvoir la mettre en œuvre
Pour être susceptible de porter un projet entrepreneurial de qualité, une idée doit avoir
- Une bonne idée de création répond à un besoin. Cela parait évident…Et pourtant,
combien de créateur d’entreprise se lancent sans s’être assurer qu’il existe un marché.
Vérifier de l’existence d’un besoin ne consiste pas à échanger autour d’un verre afin
de s’entendre dire : ‘ elle est top ton idée », « ça va forcément marcher ». C’est
Il faut dans un premier temps évaluer le besoin aussi appelé par les startuppers « pain
point » ou point de douleur. Cette phase consiste à déterminer puis à caractériser l’element
déclencheur du futur achat. Est-ce un manque, un besoin vital, une envie, une douleur, une
fréquence ? et surtout, combien les potentiels clients sont-ils prêts à dépenser pour
combler ce besoin ?
- Dans un deuxième temps, il faut évaluer le marché. Pour ce faire, l’outil idéal est de
faire une étude de marché. Bien que peu exaltante, l’étude du marché est l’outil idéal
pour mesurer, comprendre et analyser son futur marché. Une idée de création
d’entreprise ne peut être valable que si elle répond à une demande et dispose d’un
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Création d’entreprise
marché. C’est ensuite la qualité du concept et du projet qui auront pour charge de
Créer une entreprise sans avoir étudié les caractéristiques de son marché cible (volume de
segmentation de la clientèle, …) ni fait le point sur les points forts et les points faibles du
projet revient à partir à l’aveuglette. Ce qui est l’opposé de ce que souhaitent les
entrepreneurs qui comptent sur leur projet pour vivre et s’épanouir professionnellement.
Faire une étude du marché est donc une étape incontournable pour valider la qualité d’une
idée.
Deuxième évidence, une bonne idée de création est une idée qui permettra au porteur du
stade, pas besoin de réaliser un plan prévisionnel financier complet. Toutefois, il parait
faire une idée de la rentabilité du projet, sur sa faisabilité financière ainsi que sur un
Il n’existe pas de bonne idée de création universelle. Pour qu’une idée aboutisse à une
entreprise viable il faut qu’elle soit soutenue par un porteur de projet ou une équipe
d’une idée est donc liée au tempérament, aux compétences et aux moyens du porteur de
projet. Pour qu’une idée aboutisse à une création d’entreprise réussie, il faut s’assurer
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Création d’entreprise
qu’elle disposera de l’ensemble des moyens nécessaires à la conception, au financement
et plus ou moins porteur. Ainsi la qualité d’une idée de création dépend en grande partie
pouvoirs publiques… sont autant de facteurs externes qui agissent de manière plus ou
moins directes sur les chances du succès du projet. La qualité d’une idée dépendra donc en
Le fait de mettre tous les œufs dans le même panier ne sera jamais considéré comme une
bonne stratégie d’affaire, surtout lorsqu’il s’agit de financer une nouvelle entreprise.
démarrage de mieux résister aux éventuelles, mais également d’améliorer vos chances
d’adéquat, adapter à vos besoins précis. N’oubliez jamais que les banquiers ne perçoivent
pas nécessairement comme une source unique de financement. D’ailleurs, les préteurs
vous considèreront comme un entrepreneur proactif si vous avez cherché ou utilisé divers
modes de financement.
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Création d’entreprise
Que vous optiez pour un prêt bancaire, un investisseur potentiel, une subvention
comporte des avantages et des inconvénients précis, ainsi que des critères pour évaluer
votre entreprise.
Voici un aperçu de sept sources de financement types pour les entreprises en démarrage :
1°investissement personnel
Lorsque vous démarrez votre entreprise, vous deviez être le principal investisseur que ce
soit en investissant votre propre argent ou en donnant des biens en garantie. Vous prouvez
ainsi aux investisseurs et aux banquiers que vous vous engagez à long terme envers votre
Il s’agit d’argent prêté par le conjoint, les parents, d’autres membres de la famille ou des
capital patient, c’est-à-dire de l’argent qui sera rembourser plus tard, au fur et à mesure
que les profits de votre entreprise augmenteront. Si vous vous songez à emprunter de
= une relation d’affaires avec des membres de la famille ou des amis ne doit jamais être
prise à la légère.
3° capital de risque
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Création d’entreprise
Il faut d’abord retenir que le capital de risque ne s’adresse pas à tous les entrepreneurs. En
effet, les investisseurs en capital de risque cherchent en investir dans des entreprises de
haute technologie et des sociétés très prometteurs de secteurs comme les technologies de
également une participation dans les entreprises qu’ils financent afin de les aider à réaliser
un projet prometteur, mais comportant un plus grand risque. Cela signifie que
l’entrepreneur doit céder une partir de son entreprise à un tiers. Les investisseurs en
des investisseurs qui possèdent une expérience pertinente et dont les connaissances seront
4°Investisseurs providentiels
Les investisseurs providentiels (anges) sont généralement des gens fortunés ou des cadres
d’entreprise retraités qui investissent directement dans les PME appartenant à d’autres. Ce
sont souvent des chefs de file dans leur domaine. Ils font profiter l’entreprise de leur
100 000 $. Les sociétés de capital de risque préfèrent investir de gros montants, de l’ordre
l’entreprise. Cela signifie souvent qu’ils siègent au conseil d’administration et exigent une
vous désirez en rencontrer, communiquez avec des associations spécialisées ou faites des
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Création d’entreprise
5°Incubateurs d’entreprise
revitalisation, ainsi que l’offre et le partage de services. Les incubateurs invitent souvent
des entreprises naissantes ou en voie d’être crées à partager leurs locaux et leurs
mettre ses laboratoires à la disposition d’une nouvelle entreprise afin de lui permettre de
développer et de tester ses produits à moindre cout avant d’en amorcer la production.
Les entreprises demeurent généralement deux ans dans un incubateur. Lorsque son produit
est prêt, elle quitte normalement l’incubateur pour amorcer la production industrielle et
voler de ses propres ailes. Les entreprises en incubateur appartiennent souvent à des
6° Subventions gouvernementales
être admissible. Obtenir une subvention n’est pas toujours facile, car la concurrence est
généralement forte et les critères appliqués sont souvent stricts. La plupart du temps,
l’entreprise doit investir une somme égale au montant de la subvention et ce montant varie
beaucoup d’une source à l’autre. Dans le cas d’une subvention de recherche, vous pourriez
avoir à trouver seulement 40% du cout total. Vous deviez fournir également :
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Création d’entreprise
=un plan de travail détaillé indiquant tous les couts ;
Voici les critères d’évaluation des demandes utilisés par la plupart des organismes :
7° prêts bancaires
Les prêts bancaires sont le principal mode de financement des PME. Les banques offrent
remboursement souples. Comparez afin de trouver la banque qui peut répondre à vos
besoins particuliers.
Les banques ciblent généralement les entreprises qui ont fait leurs preuves et qui ont
d’excellent antécédents de crédit. Une bonne idée ne suffit pas. Elle doit s’appuyer sur un
plan d’affaires efficace. De plus, les prêts aux entreprises en démarrage exigent
Evaluer son idée, c’est vérifier que toutes les conditions sont réunies pour entamer la
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Création d’entreprise
Il existe plusieurs méthodes pour évaluer et tester une idée d’entreprise. Aucune idée n’est
meilleur que l’autre, le plus important est d’avoir une réflexion approfondie et
constructive sur votre projet. L’évaluation implique une réflexion à plusieurs niveaux :
Tout d’abord, vous devez commencer par décrire très précisément votre offre de produits ou
de service : Qu’est-ce que je veux vendre ? quelle est l’utilité de mes produits ou services ?
quels sont leurs caractéristiques ? comment allez-vous vendre ? à qui ? où ? pourquoi vous
délimiter. A ce niveau, vous devez notamment étudier les points suivants : les caractéristiques
La réalisation d’une étude marché complète n’est pas une étape obligatoire, cela dépend des
besoins de votre projet. Si vous connaissez déjà votre marché grâce à votre expérience, vous
L’objectif de cette démarche est de vérifier que vous êtes la bonne personne pour mener votre
projet de création d’entreprise : vos traits de personnalité et vos compétences sont elles en
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Création d’entreprise
adéquation avec les besoins de votre projet ? pour cela, vous devez analyser vos motivations,
vos objectifs, vos savoir faire et votre potentiel ensuite il va falloir confronter votre
+vos avantages par rapport à la concurrence. Vous devez capitaliser sur les points forts, ceux
+les contraintes de votre projet. Des solutions doivent être trouver pour franchir ces obstacles.
Il s’agit en quelques sorte de la synthèse de votre évaluation . En parallèle, vous devez obtenir
Vous devez tout d’abord trouver un échantillon de personnes représentatif de vos futurs
clients potentiels. Les personnes qui procèdent au test doivent s’interesser à votre offre, vous
devez donc avoir clairement identifié votre segment de clientèle lors de votre étude de
marché.
Celui qui démarre une activité économique choisit souvent la forme de l’entreprise
individuelle ce choix est guidé par la simplicité et le désir d’éviter ou de réduire au maximum
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Création d’entreprise
les problèmes liés à la gestion juridique de la structure.
L’entreprise physique n’existe pas en droit, seul l’entrepreneur, personne physique existe et
est responsable. Dans ce cas la création d’entreprise ne donne naissance ni à une personne
urique nouvelle, ni, par conséquent, à un nouveau patrimoine. Le droit ne reconnait que
l’entrepreneur individuel.
Que l’activité soit commerciale, industrielle, artisanale ou libérale, l’entrepreneur a le choix
entre deux grandes formes juridiques : l’entreprise individuelle (EI) ou la société (SARL, SA,
EURI…) mais choisir le bon statut juridique est déterminant. En dépendant le développement
de l’entreprise, sa capacité de financement, la répartition du pouvoir et la responsabilité des
dirigeants.
On attend par forme juridique le cadre juridique qui permet à l’entreprise de voir le jour
plusieurs critères :
plusieurs.
2) Le créateur qui veut rester maitre à bord choisira l’entreprise individuelle, l’EURL
En entreprise individuelle, le créateur est responsable de ses dettes car son patrimoine
personnel est confondu avec ses biens professionnels. En cas de pepins, les créanciers
sauf s’il a établi une déclaration d’insaisissabilité devant le notaire ou opter pour l’EIRL .
L’EURL ( SARL constitué d’un seul associé) est plus sécurisante car la responsabilité du
dirigeant est limité au montant de ses apports . la SASU est pour sa part réservée aux
projets de plus grande envergure car il est possible d’accueillir des investisseurs.
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Création d’entreprise
En entreprise individuelle comme en société , il est possible d’embaucher des salariés.
En cas de conflit juridique, il est responsable à 100%, y compris sur ses biens personnels.
4) Les besoins financiers : une societé et une entreprise individuelle n’exigent pas les
anonyme) ou d’une SAS (société par actions simplifiée) peut etre judicieux,
5) Le régime social : il diffère selon que l’activité est exercée en société ou en entreprise
individuelle. L’entrepreneur est ainsi soumis au régime social des indépendants s’il est
soumise à l’impôt sur les sociétés. Il cotise au régime des salariés s’il est gérant
l’entreprise sont soumis à l’impôt sur le revenu (entreprise individuelle, EURL) soit à
l’impôt sur les sociétés (SARL , SA, SAS, SASU). Dans le premier cas, le chef
d’entreprise porte sur sa déclaration personnelle des revenus le montant des bénéfices
Dans le second, les bénéfices de la société sont déclarés dans la catégorie traitements
et salaires .
Dans le cadre de la mise en place de son projet, l’entrepreneur doit choisir en statut
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Création d’entreprise
l’entreprise . en effet, le statut juridique retenu impacte le cadre juridique, fiscal et
= EI (entreprise individuelle)
Vous avez un patrimoine à protéger : préférez la forme sociétale qui permet de séparer
Vous avez besoin d’un montant de capitaux élevé : la aussi, préférez la forme sociétale
Le statut juridique choisi pour exercer votre activité impacte directement le régime
sociale auquel vous serez affilié suite à la création de votre entreprise. Deux
=il peut relever du régime social des travailleurs indépendants, ce qui est notamment
le cas s’il s’installe en nom propre (entreprise individuelle, EIRL), s’il constitue une
EURL dont il est le gérant majoritaire. Vous y serez affilié même en l’absence de
rémunération.
=ou il peut relever du régime général de la sécurité sociale, ce qui est notamment le
cas s’il constitue une société par actions (de type SAS, SASU, ou SAS) ou une SARL
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Création d’entreprise
en étant gérant minoritaire ou égalitaire. Il est nécessaire d’être rémunéré pour être
affilié.
CES deux régimes sociaux sont très distincts, que ce soit en termes de cout, de modalités de
protection sociale. Parallèlement au choix de votre statut juridique, il faut donc vous
renseigner sur votre futur régime social. Le choix du statut a des implications sur le
L’éthique des affaires ( ou business ethics) regroupe l’ensemble des règles , des
normes, des codes ou des principes qui orientent les comportements vers plus de
L’éthique des affaires répond donc à une logique utilitariste : refuser de faire des
profits au détriment de ses valeurs. Cela se traduit concrètement en entreprise par des
systèmes tels que : les comités d’éthique, les systèmes d’Arlette éthique ou les chartes
éthiques.
L’éthique des affaires reflète la rigueur d’une économie de marché. C’est indicateur
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Création d’entreprise
peuvent paralyser l’économie de la planète, il est essentiel de pourvoir s’appuyer sur
un ensemble de règles à la fois solide, transparent et d’actualité afin que les activités
des entreprises puissent produire leurs plus beaux fruits en échappant aux dérives du
capitalisme du marché.
=les règles et les principes de l’éthique dans le contexte des affaires économiques et
commerciales
=et tout devoir ou obligation pour une personne se livrant aux activités d’échanges et
commerce
En effet l’éthique des affaires se fonde sur l’éthique normative, selon laquelle les
normes éthiques spécifiques sont défendues puis appliquées pour distinguer ce qui est
bien ou mal, c’est-à-dire ce qui ne devrait pas être fait. L’éthique des affaires procède
sont les valeurs qui permettent au secteur financier de produire un actif essentiel pour
sociétés. C’est ce qui permet de placer son épargne dans une banque, dans une
et la croissance.
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Création d’entreprise
Objectif d’apprentissage : élaborer un business plan
°définition business plan
° Caractéristiques d’un business plan
° Les objectifs d’un business plan
° exemple d’un business plan
I- DEFINITION D’UN BUSINESS PLAN
Un business plan est avant tout un moyen pour le futur entrepreneur de clarifier sa
vision pour sa future entreprise en précisant les éléments fondamentaux comme : son
La vrai valeur d’un business plan n’est pas le fait de présenter un document écrit fini.
pour construit le projet. La plus grande partie du temps sera consacrée, pendant cette
business plan. Aussi, il faut prendre du temps pour construire proprement : ceux qui
NB : gardez toujours les sources d’information et les notes relatives aux calculs
plan .
La réflexion se matérialise par un document écrit qui retrace l’histoire d’une idée
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Création d’entreprise
Il doit toujours expliquer d’où vient l’idée, quelle équipe porte cette idée, quels sont
les objectifs à moyen terme du porteur de projet de cette nouvelle entreprise et la façon
d’atteindre ces objectifs ainsi que les risques majeurs du projet. Il doit également, dans
certains cas, évoquer la cession d’entreprise et à quel horizon. Le business plan doit en
permanence démontre que projet est viable et que l’entreprise génèrera assez de gains
compose de deux parties : une PARTIE TEXTUELLE (le corps du business plan qui
Le business plan est donc document multiple en ce sens qu’il a, à partir de la même
1- UN DOCUMENT DE TRAVAIL
C’est tout d’abord un document de travail pour le porteur du projet, donc un outil de
model. Le créateur est le premier utilisateur du business plan car il lui permettra de
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Création d’entreprise
Ensuite c’est un document qui va servir à convaincre les différents partenaires :
clients, les fournisseurs, les investisseurs ( les banquiers, business Angels ou capital
business plan devra être approuvé en interne (entre les principaux acteurs) avant
bouger les lignes pour exister ? Quelle contribution en termes de valeur peut-on
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Création d’entreprise
Le business plan n’est pas un outil marketing. Il n’est pas destiné à votre future
Dans le business plan, il est utile, voire indispensable, de détailler un certain nombre
d’éléments :
NB : Le business plan est un aboutissement dans le montage du projet. Il est rédigé après
l’étude de marche, après avoir fixe le business model et après avoir décidé de la forme
juridique de l’entreprise.
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