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NG AG 4 A 0 n° 1
LIVRET 2-00
ORGANISATION DE LA QUALITÉ
----------
DISTRIBUTION
SV - SV10 - SV99
Établissements
SB - SB10 - SB99
Organismes R53C
rattachés
Collections 57 - 88
individuelles
P.4.1.8010.0090 - Édition SNCF - GCLR2 - 88, rue Saint-Lazare - PARIS - I.N. 4388 - 1995
1
VOASQ/JFV/L200/
Le 12 juin 1995
1.1. Introduction.
Même si les premières applications du Livret 2.00 sur certaines opérations-pilote sont antérieures à
la décision prise par la SNCF de mettre en place une démarche qualité globale, la mise en œuvre de
ce Livret s'inscrit dorénavant dans cette démarche.
Le Livret 2.00 est ainsi un élément de réponse à l'une des actions prioritaires retenues au sein du
plan action qualité de la Direction de l'Équipement et de l'Aménagement qui porte sur l'amélioration
de la maîtrise de la sous-traitance.
Le Livret 2.00 se rapporte au point 4 ci-avant et concerne plus particulièrement les exigences de la
SNCF vis à vis des entreprises, en matière d'organisation de la qualité.
Il est à noter que des cahiers des charges ayant la même finalité que le Livret 2.00 sont en cours de
préparation pour ce qui concerne les autres domaines d'activité de l'équipement.
Jusqu'à présent, les seules indications réglementaires relatives à l'assurance de la qualité dans le
domaine des ouvrages d'art se trouvaient, à la SNCF, dans le chapitre 2 du livret 2.21, édition de
février 1989 et ne concernaient que le domaine du béton armé et précontraint.
2
L'examen de l'application de ces dispositions sur les lignes nouvelles TGV Nord et Rhône-Alpes a
fait apparaître la nécessité d'étendre les dispositions de 1989 à toutes les natures de travaux
d'ouvrages d'art ainsi qu'aux études d'exécution.
Le livret 2.00 répond donc à cette nécessité.
Le recours à l'organisation de la qualité pour les opérations de travaux d'ouvrages d'art et autres
constructions doit permettre :
• d'améliorer la phase de préparation de l'exécution, en incitant chacun des acteurs à réfléchir sur
la mise en place de ses processus et à consigner ses dispositions autant que de besoin,
• d'améliorer et de clarifier les relations entre la maîtrise d'ouvrage-maîtrise d'œuvre, d'une part et
les entrepreneurs, d'autre part,
• de conserver ou d'améliorer le niveau actuel de qualité des ouvrages d'art, tout en les réalisant
au meilleur coût et avec les organisations les plus adéquates et les plus efficaces possible,
• d'améliorer la qualité des dossiers d'ouvrages, en ayant l'assurance que le contenu des dossiers
correspond bien à ce qui a été réalisé et en recensant les points qui ont été la source de
difficultés.
Le Livret 2.00 doit servir de référence aux maîtres d'ouvrage et aux maîtres d'œuvre SNCF pour la
rédaction de leurs documents d'appel d'offre et de marché, pour la description de leurs organisations
et pour le suivi de l'exécution du marché.
Le Livret 2.00 est destiné principalement aux entreprises qui auront à l'appliquer dans le cadre des
contrats signés avec la SNCF, lorsque cette dernière est maître d'ouvrage et (ou) maître d'œuvre.
Il est d'évidence que le Livret 2.00 doit être connu par les fournisseurs et les sous-traitants de ces
entreprises ainsi que par les bureaux d'études, qui seront impliqués par le respect de ses exigences
au travers des contrats qu'ils auront signés avec elles.
Le Livret 2.00 de la SNCF n'a pas d'autre prétention que d'être la traduction opérationnelle des
normes qualité aujourd'hui en vigueur, utilisées dans le cadre de relations client-fournisseur « maître
d'ouvrage, maître d'œuvre et entrepreneur » impliquant de leur part des obligations mutuelles.
Le Livret 2.00 fait partie du cahier des prescriptions communes (NG AG 4 A 0 n° 1) et se situe en
amont des autres livrets des prescriptions techniques, selon le schéma suivant :
3
CCCG
0.01
2.00
2.01
2.02
2.03
Les chapitres qualité de ces livrets techniques précisent et complètent par des dispositions
spécifiques les exigences générales du Livret 2.00.
2.1. Actions à mener vis à vis des entreprises dans les régions.
Les entreprises n'étant pas actuellement toutes organisées pour répondre efficacement aux
exigences du Livret 2.00, les services régionaux pourront, pour tenir compte de ce fait, moduler dans
un premier temps leurs exigences tout en développant les actions d'accompagnement et d'incitation
nécessaires à l'appropriation de la démarche qualité par ces entreprises ; parmi ces actions, on peut
citer les dispositions suivantes, déjà prises à titre d'essai sur certains chantiers pilotes :
Par ailleurs, il serait utile que les services régionaux fassent connaître aux entreprises régionales le
Livret 2.00 en organisant des réunions de présentation à leur intention.
Outre les dispositions à prendre vis à vis des entreprises décrites ci-avant, les services régionaux
auront à développer un certain nombre d'actions qui conditionnent la bonne application du Livret
2.00 par les entreprises ; on peut citer notamment les axes de réflexion suivants :
Elle est essentielle car la mise sous assurance de la qualité des entreprises modifie d'une façon non
négligeable les relations entre la maîtrise d'œuvre et les entreprises et a donc des conséquences
sur le fonctionnement propre de la maîtrise d'œuvre.
4
Les nouvelles dispositions d'organisation de la qualité doivent de ce fait être expliquées à l'ensemble
des personnes chargées d'établir les marchés et de suivre leur mise en œuvre, y compris celles qui
ont en charge le contrôle de l'exécution des études et des travaux.
• Le management d'opération.
La qualité des prestations des entreprises est conditionnée par la qualité du projet et des
interventions de la maîtrise d'œuvre.
Une organisation claire et cohérente de la SNCF ou chacun connaît avec précision son rôle et ses
responsabilités doit, au-delà de l'effet d'exemplarité que l'on peut attendre vis à vis des entreprises,
permettre d'améliorer les relations avec ces dernières.
Des expériences en cours concernant des opérations de grande ou de moyenne importance ont
porté sur la mise en place de Schémas Directeurs de la Qualité ou de Plans Qualité de la maîtrise
d'ouvrage et d'œuvre.
Il s'avère que les résultats déjà obtenus doivent inciter les services régionaux à développer ces
actions y compris pour des opérations d'importance moindre, en évitant autant que possible les
aspects trop procéduriers.
3.1. Généralités.
Le Livret 2.00 traite des exigences qualité de la SNCF et des réponses qu'elle en attend de la part
des entreprises non seulement au titre de l'exécution du contrat mais aussi au titre de leurs offres.
Les réponses « qualité » des entreprises consistent en la production d'un schéma organisationnel du
plan d'assurance de la qualité remis avec l'offre et la production d'un plan d'assurance de la qualité
après signature du marché. Ce dernier document est une émanation du premier.
Les orientations principales prises par la SNCF au titre du Livret 2.00 sont les suivantes :
• L'entrepreneur doit gérer ses interfaces avec le maître d'œuvre en établissant des points de
rencontre contractuels comme les points d'arrêt, les réunions préalables et périodiques.
• L'entrepreneur doit maîtriser ses non-conformités dans un système transparent vis à vis du
maître d'ouvrage et du maître d'œuvre.
Le Livret 2.00 a été rédigé de façon à pouvoir être appliqué pour l'ensemble des marchés d'études et
de travaux, sans considération de l'importance du marché ou des techniques utilisées. De ce fait, les
rédacteurs des marchés devront veiller particulièrement à ce que :
• les nombreux renvois au marché figurant dans le Livret 2.00 soient correctement renseignés
dans les documents de l'appel d'offre ou du marché concernés et ne conduisent pas
l'entrepreneur à une production de documents et de procédures inutiles ou inapplicables,
• les dispositions qualité particulières décrites dans les Livrets techniques (2.01, 2.21, 2.32, ...)
soient également prises en compte dans les marchés.
Une bonne application du livret 2.00 doit conduire l'entrepreneur à la production du juste nécessaire
en matière d'écrit, ceci est une des conditions qui permettent de garantir une bonne application de
ce qui est écrit. Par ailleurs, ce point nécessite pour le maître d'œuvre de faire préalablement une
analyse de risques afin de définir ce qu’il doit exiger de l'entrepreneur en matière d'écrit, en prenant
en compte les exigences en matière de dossier d'ouvrage des services chargés de la surveillance et
de la maintenance.
Les audits et les bilans permettent de réaliser un « bouclage » qu'il est indispensable d'effectuer
dans les opérations d'ouvrages d'art, afin de s'améliorer.
6
Les dispositions d'audit décrites dans le chapitre 1 du Livret 2.00 ont pour premières finalités de
corriger une défaillance et d'en tirer les conséquences afin de faire progresser les entreprises et
toutes les entités qui lui sont associées. Les sanctions ne sont, bien entendu, pas à exclure lorsque
l'on aura affaire à une volonté délibérée de ne pas respecter le contrat ou à des non-conformités
chroniques significatives d'une absence de savoir-faire.
Malgré tout il est nécessaire de ne pas faire la confusion entre contrôle et audit qui correspondent à
des notions différentes.
Le Livret 2.00 implique donc pour les services centraux et régionaux des compétences d'auditeur.
Outre les audits qui sont une « photographie » d'une prestation à un instant donné, il sera
nécessaire de poursuivre l'exécution de bilans d'opération, comme le chapitre 1 du Livret 2.00 le
prévoit pour les entreprises et qui correspondent à une analyse la plus exhaustive possible de la
qualité des activités des principaux intervenants et de la cohérence de ces activités en vue de
s'améliorer pour les opérations à venir.
Ce type de bilan, qui est déjà pratiqué sur des opérations importantes, pourrait être recommandé
pour des opérations de moindre taille.
Le Directeur de l'Équipement
et de l'Aménagement
J. COUVERT
Livret
1 ère ÉDITION 14 Avril 1995
2.00
Équipe de rédaction
L'équipe qui a participé à la rédaction était composée de :
Responsable : M. VIDEGRAIN
Groupe de validation
Le groupe de validation du document était composé de :
Frédéric DELORME
Chef du Département
des Ouvrages d'Art.
Livret Indice Page
GRILLES DE RÉVISION
2.00 A 1/1
Les pages modifiées par un rectificatif passent à un indice supérieur. Cet indice est repéré dans les grilles de
révision par l'indication du numéro du rectificatif.
Les dates et les numéros des rectificatifs sont indiqués au verso de la couverture.
PRÉAMBULE CHAPITRE 1
N° de Page Indice A Indice B Indice C Indice D N° de Page Indice A Indice B Indice C Indice D
1 A 1 A
2 A
3 A
4 A
5 A
6 A
SOMMAIRE 7 A
8 A
9 A
N° de Page Indice A Indice B Indice C Indice D
10 A
I A 11 A
II A 12 A
III A
CHAPITRE 2 ANNEXE A1
N° de Page Indice A Indice B Indice C Indice D N° de Page Indice A Indice B Indice C Indice D
13 A 1 A
14 A 2 A
15 A 3 A
16 A 4 A
17 A 5 A
18 A 6 A
19 A
20 A
21 A
22 A
23 A
24 A
25 A
26 A
27 A
28 A
29 A
30 A
31 A
32 A
33 A
34 A
PREAMBULE
Livret Indice Page
PRÉAMBULE
2.00 A 1/1
Le présent livret fait partie d'un ensemble de textes applicables aux marchés de travaux selon l'ordre
suivant, en allant d'un caractère général à un caractère particulier des prescriptions.
CCCG
0.01
2.00
2.01
2.02
2.03
2.00 : Organisation de la qualité dans le domaine des études d'exécution et de l'exécution des travaux
d'ouvrages d'art et autres constructions.
2.02 : Règles de conception, réalisation et contrôle concernant les ouvrages provisoires et les opérations
de construction.
PAGES
1.1.1 Objet 1
1.2.1 Terminologie 2
1.2.2 Abréviations 2
1.4.1 Généralités : 4
1.4.1.1 Documents concernés 4
1.4.1.2 Présentation des documents 4
PAGES
2.1.1 Introduction 13
2.2.1 Objet 14
2.2.2 Désignation des parties concernées - Description des travaux 14
2.2.3 Organisation et affectation des tâches 14
2.2.4 Engagement de l'entrepreneur et du Directeur de chantier 14
2.2.5 Missions et responsabilités particulières 14 à 17
2.2.6 Principaux moyens matériels - approvisionnements 17
2.2.7 Gestion des documents d'exécution, de suivi d'exécution et de fin d'exécution 17
2.2.8 Liste des procédures à établir au titre du marché 18
2.2.9 Cadre d'organisation des contrôles : points d'arrêts et points critiques 19
2.2.10 Échéancier de remise des procédures 19
2.2.11 Maîtrise des non-conformités - actions correctives 20
2.2.12 Découpage des ouvrages en parties élémentaires 20
2.2.13 Information et sensibilisation du personnel à la qualité 20
PAGES
2.6.1 Généralités 32
2.7.1 Généralités 33
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Livret CHAPITRE Indice Page
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
2.00 1 A 1
ARTICLE
OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION
1.1
1.1.1 OBJET
Le Livret 2.00 a pour objet de définir les règles d'application de l'organisation de la qualité pour ce
qui concerne les études d’exécution et les travaux relatifs aux ouvrages d'art réalisés dans le
domaine ferroviaire, lorsque la SNCF est maître d'ouvrage et/ou maître d'œuvre.
Le Livret 2.00 s'applique à tous travaux d'ouvrages d'art, notamment, à l'entretien, à la réparation, au
renforcement, à la modification ainsi qu'à la construction des parties d'ouvrages et des ouvrages et
plus particulièrement aux :
− ponts-rails,
− ponts-route,
− passerelles,
− souterrains,
− tranchée couverte,
− puits,
− galerie de reconnaissance et d'essais,
− petits ouvrages sous voies,
− murs de soutènement de tous types et ouvrages de protection,
− couvertures de voies,
Le marché peut, par ailleurs, prévoir que le Livret 2.00 puisse être appliqué à d'autres natures
d’ouvrages, en particulier aux ossatures porteuses de gares et de bâtiments non courants, aux
potences, portiques, supports de signaux, mâts et pylônes de grande hauteur.
Livret CHAPITRE Indice Page
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
2.00 1 A 2
ARTICLE
TERMINOLOGIE ET ABRÉVIATIONS UTILISÉES
1.2
1.2.1 TERMINOLOGIE
Les termes utilisés dans le domaine de l'organisation de la qualité par l'entrepreneur dans les divers
documents doivent être ceux des normes en vigueur et ceux du présent livret 2.00. L'annexe 1 de ce
Livret reprend les principaux termes utilisés dans le domaine de l'organisation de la qualité.
1.2.2 ABRÉVIATIONS
Les abréviations employées par l'entrepreneur doivent correspondre à celles qui figurent dans le
Livret 2.00 et dans son annexe 1 ; si l'entrepreneur utilise d'autres abréviations, il doit les expliciter
dans les documents qu'il remet au maître d'œuvre.
Livret CHAPITRE Indice Page
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
2.00 1 A 3
ARTICLE
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE ET DOCUMENTS APPLICABLES
1.3
Les stipulations du Livret 2.00 sont l'adaptation aux conditions propres aux ouvrages du domaine
ferroviaire des normes françaises relatives à l'organisation de la qualité.
Le présent Livret 2.00 traitant des principes généraux d'organisation de la qualité communs à toutes
les techniques utilisées dans le domaine des ouvrages d'art, est complété, pour des domaines
spécifiques et selon la nature des ouvrages et parties d'ouvrages, par les Cahiers des Prescriptions
Communes applicables aux marchés de travaux d'Ouvrages d'Art et autres constructions (livrets
2.01, 2.02, 2.03, 2.13, 2.21, 2.32, 2.43, 2.59, 2.69) et par les clauses particulières du marché.
Livret CHAPITRE Indice Page
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
2.00 1 A 4
1.4.1 GENERALITES
Les documents concernés par le Livret 2.00 et les livrets cités à l'article 1.3.2 sont :
− les documents remis avec l'offre et mis au point après notification du marché,
− les documents d'exécution *, y compris le plan d'assurance de la qualité,
− les documents de suivi d'exécution **,
− les documents de fin d'exécution.
Tous les documents doivent être parfaitement lisibles. Les formats, les conventions
graphiques, les échelles, les caractères doivent être conformes aux normes, lois et
circulaires en vigueur.
Ils doivent porter un titre et un numéro d'ordre ; le marché peut prévoir une présentation et
un repérage particulier adapté aux travaux exécutés.
Ils sont datés, signés et identifiés par leurs auteurs, les vérificateurs et le représentant de
l'entrepreneur qui a délégation et/ou autorité pour décider de leur envoi au maître d'ouvrage
ou au maître d'œuvre désigné.
Toute expression en langue étrangère est traduite en français. Les unités utilisées sont
celles du système international (S.I.).
Si les documents se présentent sous la forme de feuilles regroupées par reliure ou agrafage,
toutes les pages doivent être numérotées et le cartouche doit reprendre obligatoirement le
nombre de pages que comportent ces documents.
Pour ce qui concerne le PAQ, l'entrepreneur est tenu de rédiger le texte au présent de
l'indicatif.
− pour les notes de calcul, les plans de phasage et les dessins d'exécution, dans les livrets 2.01,
2.02 ou dans le marché le cas échéant,
− pour les plans d'assurance qualité y compris les procédures et les documents de suivi associés,
au chapitre 2 du présent livret 2.00 et dans les livrets 2.02, 2.03, 2.13, 2.21, 2.32, 2.43, 2.59 et
2.69 ainsi qu'au marché le cas échéant.
1.4.3.1 Généralités
− utilisés pour sa conception, sa construction ainsi que pour les différentes modifications,
réparations et opérations de maintenance, d'entretien et de surveillance,
− tous les documents conformes à l'exécution, notamment les plans et notes de calcul,
− le plan d'assurance de la qualité (PAQ) dans son état final et ses états intermédiaires
visés, avec le registre des modifications,
− le dossier des documents de suivi d'exécution classés (voir article 2.4.5.1 du Livret
2.00).
L'entrepreneur est responsable de la qualité des fournitures, produits et composants ainsi que des
prestations de ses sous-traitants, fournisseurs et prestataires de service. Il doit assurer le suivi et la
réception au bureau d'études, en usine comme au chantier des produits qui y sont réalisés.
Les sous-traitants, fournisseurs et bureaux d'études, que les études soient réalisées en propres ou
sous traitées, doivent satisfaire aux règles de qualifications existantes à la SNCF.
Avant la notification du marché et pour ce qui concerne les études et travaux à réaliser, le maître
d'œuvre présente à l'entrepreneur ses dispositions propres concernant les conditions d'exercice de
ses prestations, notamment son organisation générale, ses moyens, qu'ils soient délégués ou non et
les modalités d'exercice de son contrôle extérieur.
Ces dispositions sont détaillées dans un document remis à l'entrepreneur, avant le début de
l'exécution. Ce document peut être le plan d'assurance de la qualité du maître d'œuvre ou des
extraits de celui-ci.
L'organisation de l'entrepreneur est formalisée dans un document interne appelé « plan qualité ». Le
plan d'assurance de la qualité (PAQ), partie du plan qualité remise au maître d’ouvrage ou au maître
d'œuvre, est la formalisation à son intention de cette organisation.
* Le responsable de la maîtrise d'œuvre est parfois appelé « l'Ingénieur » dans d'autres documents SNCF qui font
généralement référence au « maître d'ouvrage » sous le terme « SNCF ».
Livret CHAPITRE Indice Page
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
2.00 1 A 8
Les PAQ, que les sous-traitants, fournisseurs et prestataires de service doivent remettre à
l'entrepreneur au titre de leurs relations Client/Fournisseur, ne sont pas à soumettre au maître
d'ouvrage ou au maître d'œuvre en tant que tel. L'entrepreneur doit les intégrer à son PAQ sous
forme de procédures et, selon les dispositions des articles 2.1.2 et 2.3 du présent livret, de notes
d’organisation particulières (NOP), rendues conformes à son marché en ayant soin de préciser son
intervention concrète vis-à-vis de ses sous-traitants fournisseurs et prestataires de service.
Ce plan d'assurance de la qualité est soumis au visa du maître d'ouvrage et/ou du maître d'œuvre
dans les conditions du chapitre 2 du présent livret 2.00.
En cas d'existence d'un manuel assurance qualité de l'entrepreneur, ce dernier établit le plan
d'assurance de la qualité dans le cadre du document sus-cité.
Dans un premier temps, l'entrepreneur et le maître d'œuvre présentent leurs moyens, leurs
personnels et leurs organisations.
* Pour les interventions mineures exceptionnellement dispensées de PAQ (voir article 2.7.1), la réunion qualité préalable est
maintenue et fait l’objet d'un compte rendu.
Livret CHAPITRE Indice Page
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
2.00 1 A 9
Au cours des études et des travaux, le « suivi de la qualité » est assuré à l'occasion de
réunions périodiques. Lors de ces réunions, sont examinés notamment les points suivants :
Le contrôle de conformité aux stipulations du marché est une mission majeure du maître d'œuvre,
dont les actions de contrôle extérieur exigent de la part de l'entrepreneur le respect de ses
obligations de contrôle intérieur. A ce titre, le contrôle extérieur est amené à vérifier notamment le
fonctionnement effectif et correct du contrôle intérieur.
Tout document nécessitant une rectification, est retourné par le maître d'œuvre à
l'entrepreneur, avec toutes les observations utiles et sans délivrance du visa. Ce dernier se
charge de le faire rectifier en vue d'une nouvelle présentation pour visa du contrôle extérieur.
Le visa « bon pour exécution » ne peut être délivré que lorsque les documents d'exécution
qui constituent un ensemble cohérent vis-à-vis de l'ouvrage ou de la partie d'ouvrage a été
communiqué au maître d'œuvre par l'entrepreneur.
Livret CHAPITRE Indice Page
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
2.00 1 A 10
Pour une tâche déterminée, les travaux ne peuvent débuter que lorsque les documents
d'exécution nécessaires à l'exécution de cette tache, sont à la disposition du chantier,
revêtus du visa requis.
L'entrepreneur est tenu d'informer formellement le maître d'œuvre de l'exécution des travaux
faisant l'objet d'un point d'arrêt ou d'un point critique et cela dans un délai déterminé avec le
contrôle extérieur et précisé dans le plan d'assurance de la qualité de l'entrepreneur.
Pour ce qui concerne les points d'arrêt, les préavis doivent faire mention de la date et de
l'heure de leur dépôt ainsi que de la date et de l'heure souhaitées d'intervention du contrôle
extérieur, en tenant compte du programme des travaux.
Les audits qualité ainsi réalisés peuvent conduire en cas de constatation de disqualités
graves à la suspension, à la réduction ou à la suppression de la qualification de l'entreprise
responsable.
Le maître d'œuvre peut exiger que l'entrepreneur fasse procéder par sa direction, s'il n'en a
pas déjà pris l'initiative par ailleurs, à un ou plusieurs audits qualité, à tout moment de
l'exécution des travaux. Les actions correctives éventuellement prises à la suite du rapport
d'audit doivent être communiquées au maître d'œuvre.
Ce bilan qualité de fin de chantier peut s'appuyer sur des audits intermédiaires réalisés lors
des différentes phases d'études et de travaux.
L'entrepreneur doit garantir à l'auditeur le libre accès au chantier et aux différents dossiers
« qualité » concernant l'opération, en sa possession et en possession de ses principaux
fournisseurs, sous-traitants et prestataires de service, dont le bureau d'études.
Si le bilan qualité de fin de chantier met en évidence des disqualités graves, il peut être
envisagé de prendre à l'encontre de l'entrepreneur et des entreprises concernées, certaines
des mesures citées aux articles 1.5.5.3 et 1.5.5.4 ci-avant.
Livret CHAPITRE Indice Page
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
2.00 1 A 12
Il est rappelé que toute activité de production d'études et de travaux doit comporter parallèlement
une activité de contrôle. A ce titre, l'entrepreneur doit exercer un contrôle intérieur composé d'un
contrôle interne et externe (voir les définitions dans l'annexe 1 du présent Livret 2.00).
Sauf prescription contraire du marché, le contrôle externe n'est obligatoire que si un PAQ de
degré de définition 3 est exigé, il est réalisé sous la responsabilité du Responsable Qualité
Externe (RQE). La consistance minimale de ce contrôle est décrite à l'article 2.2.5 du
présent livret dans la mission du RQE.
Le marché peut par ailleurs prescrire une consistance de contrôle externe, sur tout ou partie
des prestations de l'entrepreneur, autre que celle définie ci-avant, dans ce cas, il en précise
les modalités.
CHAPITRE 2
2.1.1 INTRODUCTION
L'entrepreneur, dans le cadre de son marché, doit formaliser et planifier ses actions pour lui
permettre :
− d'intégrer les exigences de la qualité dans l'exécution des études et des travaux,
Il assure entre autres l'unicité du P.A.Q. et son application à l'ensemble des intervenants au marché.
Suivant la nature des travaux le P.A.Q. peut être plus ou moins détaillé selon le degré minimal de
définition exigé par le marché (voir article 2.7).
3) Les modèles des documents de suivi d'exécution qui peuvent être annexés aux documents
précédents (voir article 2.4.4) et notamment dans la partie « contrôle » des procédures études et
travaux.
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 14
ARTICLE
NOTE D'ORGANISATION GÉNÉRALE (NOG)
2.2
2.2.1 OBJET
La note d'organisation générale (NOG) est la partie du plan d'assurance de la qualité qui définit tous
les éléments d'organisation concourant à l'obtention de la qualité.
La note d'organisation générale doit au moins préciser les éléments décrits ci-après, dans les
articles 2.2.2 à 2.2.11.
L'entrepreneur indique les références du maître d'ouvrage, du maître d'œuvre et des autres
intervenants et les références des pièces du marché.
Il décrit sommairement les travaux à exécuter avec leurs particularités. Il liste les ouvrages à réaliser
ainsi que les ouvrages provisoires et les opérations de construction avec leur classement en
première et deuxième catégorie.
L'entrepreneur indique son organisation propre incluant notamment ses relations avec ses
fournisseurs, sous-traitants prestataires de service et bureaux d'études et méthodes qu'il désigne
nommément.
Suivant la nature et l'importance des travaux et des enjeux, le marché peut exiger que certains
chargés de missions exercent à plein temps leur activité et que le cumul des missions soit limité.
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 15
ARTICLE
NOTE D'ORGANISATION GÉNÉRALE (NOG)
2.2
Les curriculum vitæ des chargés de missions particulières sont communiqués au maître d'œuvre.
Sauf prescription contraire du marché le RQE n'est exigé que si un PAQ de degré de définition 3
est imposé.
Le RQE est en particulier responsable du contrôle externe et à ce titre, il n'est pas intégré au
contrôle interne, mais a la responsabilité de s'assurer, pour le compte de sa direction, du bon
fonctionnement du contrôle interne.
En outre, le RQE effectue ou fait effectuer des audits déclenchés à l'initiative de sa direction sur
tout ou partie des activités, organisations, services et produits de l'entrepreneur, de ses co-
traitants, sous-traitants, fournisseurs et prestataires et le cas échéant sur demande du directeur
de chantier ou sur demande du maître d'ouvrage ou maître d'œuvre. Dans ce dernier cas, la
demande peut être motivée notamment par un désaccord entre le maître d'œuvre et la direction
du chantier ou la présomption de carence dans l'organisation qualité.
Il peut par ailleurs exercer une activité de conseil lors de la mise au point du PAQ par
l'entrepreneur.
a) Participer aux réunions préalables aux études et travaux (voir article 1.5.4.1).
b) Assurer la liaison entre les bureaux d'études, les bureaux méthodes et le chantier. Viser les
plans et autres documents d'exécution avant de les soumettre au visa du maître d'œuvre
sauf disposition contraire prévu au PAQ.
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 16
ARTICLE
NOTE D'ORGANISATION GÉNÉRALE (NOG)
2.2
L'apposition du visa du CET sur les documents vaut engagement du directeur du chantier et
correspond au contrôle de leur qualité, notamment vis-à-vis des critères de faisabilité, de
bonne compréhension par tous les exécutants et de cohérence vis à vis des autres
documents.
d) Vérifier la compatibilité des études d'ouvrages d'art avec celles réalisées pour les autres
natures de travaux dans le cadre du marché.
Le responsable de la mission est nommément désigné, il est placé sous l'autorité du directeur de
chantier.
a) Participer à l'élaboration du PAQ, le gérer et s'assurer de son application par les équipes et
prestataires chargés de l'exécution.
Suivant la nature des travaux, les chargés de missions techniques particulières doivent être
nominativement proposés au maître d'œuvre selon les règles précédemment décrites ; ces
missions doivent être réalisées selon ces mêmes règles.
ARTICLE
NOTE D'ORGANISATION GÉNÉRALE (NOG)
2.2
Dans le cas d'exécution de certains travaux spéciaux (comme les travaux de fonçage ou les
travaux employant l'explosif), le marché peut imposer d'autres missions techniques particulières
que celles présentées ci-avant.
L'entrepreneur doit décrire succinctement les principaux moyens en matériels affectés au chantier,
que les matériels lui appartiennent en propre, qu'ils appartiennent à ses co-traitants, sous-traitants
ou fournisseurs ou qu'ils soient en location.
Les procédures travaux du PAQ détaillent ces éléments pour chaque nature de travaux et partie
d'ouvrage (voir article 2.4.3).
Le principe général de gestion des documents d'exécution, de suivi d'exécution et de fin d'exécution
(y compris les délais de fourniture et de visa), défini par le maître d'ouvrage ou le maître d'œuvre,
est précisé dans le marché. Les modalités définitives après mise au point sont précisées à la
notification du marché et concrétisées par l'entrepreneur dans la note d'organisation générale pour
ce qui concerne les conditions d'établissement, de fourniture, de circulation, de visa, de mise à jour
ou de modification, de classement et d'archivage au chantier avant et pendant les travaux, ainsi que
les conditions de remise de ces documents au maître d'œuvre.
Lorsqu'il lui est demandé d'établir un P.A.Q. de degré 3 (voir article 2.7), l'entrepreneur doit établir
une procédure d'organisation consignant les éléments cités ci-avant ; la N.O.G. ne définit alors que
les principes généraux et renvoie directement à cette procédure.
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 18
ARTICLE
NOTE D'ORGANISATION GÉNÉRALE (NOG)
2.2
L'entrepreneur doit fournir des procédures études, des procédures d'organisation et des procédures
travaux (voir article 2.4) ; il donne la liste de ces procédures dans la NOG.
La liste des procédures d'organisation à établir figure au présent Livret 2.00 (article 2.4.1).
− Pour l'exécution des travaux de fondations de soutènements et de traitements des sols, dans le
Livret 2.13 (en projet) *
− Pour l'exécution des ouvrages en béton armé et en béton précontraint et des parties en béton
armé ou en béton précontraint des ouvrages métalliques, des ouvrages mixtes et des ouvrages
à poutrelles enrobées, dans le Livret 2.21.
− Pour l'exécution des ponts et charpentes métalliques et mixtes, dans le Livret 2.32.
− Pour l'exécution des travaux d'étanchéité, dans le Livret 2.43 (en projet) *
− Pour le traitement anti corrosion des constructions métalliques, dans le Livret 2.59.
− Pour l'exécution des travaux relatifs aux tunnels, dans le Livret 2.69 (en projet) *
En fonction de ses besoins propres, l'entrepreneur peut être amené à établir des procédures
particulières. Ces procédures sont soumises au maître d'œuvre lorsqu'elles ont une incidence vis-à-
vis des interventions du contrôle extérieur.
Pour des travaux particuliers, le marché peut prévoir des procédures supplémentaires à établir par
l'entrepreneur, autres que celles prises en compte précédemment.
* En attente de parution des Livrets qui sont à l'état de projet, la liste minimale des procédures est indiquée au marché pour ce
qui concerne ces techniques.
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 19
ARTICLE
NOTE D'ORGANISATION GÉNÉRALE (NOG)
2.2
La liste minimale des points d'arrêt et des points critiques impliquant le contrôle extérieur figure,
comme pour les procédures études ou travaux (voir article 22.8), dans les Livrets 2.01, 2.02, 2.03,
2.13, 2.21, 2.32, 2.43, 2.59, 2.69 ou dans le marché.
En fonction de ses besoins propres, l'entrepreneur peut être amené à définir des points d'arrêt ou
critiques supplémentaires non imposés par le maître d'œuvre, pour son usage interne. Ces points
d'arrêt à usage interne de l'entrepreneur ne nécessitent pas l'intervention du contrôle extérieur et, de
ce fait, ne font pas l'objet d'un préavis.
La NOG ou, éventuellement, une procédure d'organisation, doit indiquer, en tenant compte des
spécifications éventuelles du marché, le délai et la forme concrète du préavis à adresser au contrôle
extérieur pour la demande de levée des points d'arrêt et pour son information des points critiques
(voir article 2.4.5.2).
L'ensemble des procédures doit être remis pour visa (voir article 2.6) avant le début des prestations
correspondantes que se soient des prestations d'études ou de travaux, dans les délais fixés par le
marché.
ARTICLE
NOTE D'ORGANISATION GÉNÉRALE (NOG)
2.2
L'entrepreneur décrit la façon dont il maîtrise les non-conformités, engage les actions correctives
nécessaires et définit la manière d'associer ses fournisseurs, sous-traitants et prestataires de
service à cette démarche (y compris les bureaux d'études et méthodes).
Les principes généraux de découpage en parties d'ouvrage doivent être définis et désignés
conventionnellement suivant les indications du marché.
Dans le cas où le marché ne donnerait pas de précisions à ce sujet, l'entrepreneur doit proposer au
maître d'œuvre un découpage logique de l'ouvrage ou des ouvrages par rapport aux phases de
travaux et une désignation lui permettant de répertorier et gérer les documents de suivi d'exécution
ainsi que les interfaces entre les procédures, notamment dans le cas où certains travaux seraient
sous-traités.
Le découpage particulier à chaque ouvrage est à préciser dans la NOP (voir article 2.3).
L'entrepreneur décrit ses dispositions pour informer le personnel des dispositions prises dans le
PAQ.
ARTICLE
NOTE D'ORGANISATION PARTICULIÈRE (NOP)
2.3
Les notes d'organisation particulière (NOP) sont les parties du plan d'assurance de la qualité qui
définissent tous les éléments d'organisation particulière concourant à l'obtention de la qualité, à
établir selon les indications de l'article 2.1.2.
Les NOP ont la même structure que la note d'organisation générale (NOG) et précisent les points
décrits ci-après ; en évitant toute redondance * avec la NOG :
L'entrepreneur décrit ses moyens particuliers en matériel ainsi que les approvisionnements affectés
à l'ouvrage, partie d'ouvrage ou à la phase de travaux.
Dans le cas d'ouvrages courants de même type à construire ou d'interventions identiques sur
plusieurs ouvrages ou parties d'ouvrages, l'entrepreneur peut fournir un ensemble de procédures
communes à tous les ouvrages ou parties d'ouvrages identiques.
* Il peut être fait, le cas échéant, uniquement référence du document du PAQ applicable dans les rubriques de la NOP qui ne
nécessitent pas une description particulière.
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 22
ARTICLE
PROCÉDURES ET DOCUMENTS DE SUIVI D'EXÉCUTION
2.4
Les procédures d'organisation précisent certaines dispositions non directement liées à l'exécution
des études ou des travaux, retenues dans la note d'organisation générale.
L'entrepreneur établit les procédures d'organisation qui sont prévues au présent Livret et au marché
et celles qui lui paraissent indispensables pour assurer au maître d'ouvrage et au maître d'œuvre la
qualité requise.
Les procédures d'organisation à établir obligatoirement pour les P.A.Q. de degré 3 * sont les
suivantes :
La procédure d'organisation des études prend en compte les éléments de PAQ du ou des
bureaux d'études fournis à l'entrepreneur et établis pour l'opération. Les éléments suivants sont
à fournir au maître d'œuvre dans le cadre des procédures d'organisation citées ci-avant et les
complètent :
• coordination et maîtrise des interfaces dans le cas où l'entrepreneur utilise plusieurs bureaux
d'études.
* Voir les articles 2.7.2, 2.7.3 et 2.7.4 pour les degrés de définition 1, 2 et 3
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 23
ARTICLE
PROCÉDURES ET DOCUMENTS DE SUIVI D'EXÉCUTION
2.4
• rappel du système de gestion des documents d'exécution tel que défini dans la note
d'organisation générale (voir article 2.2.7) ou dans la procédure d'organisation
correspondante,
• modalités de réception, contrôle et visa des documents d'exécution au chantier, par le CET,
ARTICLE
PROCÉDURES ET DOCUMENTS DE SUIVI D'EXÉCUTION
2.4
L'entrepreneur doit mentionner sur ces procédures travaux les lots d'ouvrages, les ouvrages, la ou
les parties d'ouvrages ou (et) les phases d'exécution auxquels elles s'appliquent.
Ces procédures travaux rassemblent selon la complexité de l'ouvrage, une ou plusieurs natures de
travaux ; elles comprennent les éléments suivants :
Sont notamment portés dans cette partie les références et les qualifications des exécutants et le
matériel utilisé (y compris le matériel de secours).
Tous les matériaux, produits ou composants constitutifs des ouvrages sont désignés.
ARTICLE
PROCÉDURES ET DOCUMENTS DE SUIVI D'EXÉCUTION
2.4
Le POC énumère les contrôles à effectuer. Pour chacun de ces contrôles il est précisé :
− sa nature,
− qui le réalise,
− s'il marque un point critique ou d'arrêt,
− son mode opératoire ou à défaut sa référence,
− sa fréquence,
− les résultats à obtenir, leur référence le cas échéant et les tolérances,
− la référence de la fiche à renseigner.
Les modes opératoires d'essai ou de contrôle complexes peuvent faire l'objet d'une
description détaillée en annexe.
• Les modèles des documents de suivi d'exécution, dont les fiches de contrôle, de procès-
verbaux d'essai, de convenance, de réceptions diverses et un modèle de la fiche de non-
conformité, utilisée pour toutes les natures de travaux (voir 2.4.5).
− pour les procédures d'organisation des études, à l'article 2.4.1 du présent Livret 2.00,
− pour les procédures études, au livret 2.01,
− pour les procédures travaux, dans les livrets cités à l'article 2.2.8.
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 26
ARTICLE
PROCÉDURES ET DOCUMENTS DE SUIVI D'EXÉCUTION
2.4
2.4.5.1 Généralités
Tous les documents de suivi d'exécution doivent être établis au jour le jour ; ceux qui sont
nécessaires à la poursuite des travaux sont présentés au contrôle extérieur avant son
intervention au chantier.
Le maître d'œuvre se réserve le droit d'arrêter les travaux si les contrôles prévus n'ont pas
été réalisés et consignés sur les fiches de contrôle.
Sauf décision contraire du maître d'œuvre, ces documents sont laissés dans les locaux de
chantier ou à l'atelier de l'entrepreneur, à la libre disposition du contrôle extérieur. Dans ce
cas, l'entrepreneur doit en assurer le classement et la surveillance ; les documents originaux
sont alors remis en fin de phase d'exécution ou en fin de chantier au maître d'œuvre.
− que les résultats attendus des essais, contrôles et vérifications désignés dans le POC
sont obtenus,
− les visas requis des personnes habilitées par l'entrepreneur et les visas du contrôle
extérieur pour la levée des points d’arrêt.
La présentation de ces fiches reste libre à condition que la traçabilité soit assurée. Il est
possible de regrouper sur une fiche de contrôle unique les contrôles réalisés pour une partie
d'ouvrage ou pour une phase de travaux.
ARTICLE
PROCÉDURES ET DOCUMENTS DE SUIVI D'EXÉCUTION
2.4
Dans le cas des marchés de lots d'ouvrages d'art l'entrepreneur doit veiller à ce que la
présentation des fiches de contrôle utilisées soit, autant que possible, identique pour chaque
nature de travaux et pour tous les ouvrages.
Le contrôle extérieur, ayant relevé une non-conformité, est habilité à demander l'ouverture
d'une fiche. Dans ce cas, il doit y être fait mention de cette demande.
ARTICLE
PROCÉDURES ET DOCUMENTS DE SUIVI D'EXÉCUTION
2.4
− les visas datés et identifiés des personnes habilitées du contrôle interne désignées au
P.A.Q. ;
− les réponses du maître d'œuvre sur les propositions de classement et de traitement des
non-conformités avec leurs dates ;
Les niveaux de classement (sauf NC1) sont proposés par l'entrepreneur à l'acceptation
du maître d'œuvre ; ils sont à déterminer comme suit :
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 29
ARTICLE
PROCÉDURES ET DOCUMENTS DE SUIVI D'EXÉCUTION
2.4
Niveau de
Modalité de traitement Formalisation
classement
Les traitements des non-conformités NC2, NC3 et NC4, font l'objet après leur
achèvement et s'ils s'avèrent satisfaisants d'une acceptation formelle par le maître
d'œuvre ou par le maître d'ouvrage.
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 30
Suivant les dispositions de l'appel d'offre, l'entrepreneur doit remettre un schéma organisationnel du
plan d’assurance de la qualité (S.O.P.A.Q.) lorsqu’il est prévu la fourniture d'un PAQ de degré de
définition 2 ou 3 (voir article 2.7) ou les éléments cités ci-après lorsqu'il est exigé un PAQ de degré
de définition 1.
− l'engagement de l'entrepreneur, dans le cas où le marché lui est confié, à mettre en place une
organisation qualité opérationnelle conforme aux exigences contractuelles et basée sur le
système qualité existant éventuellement dans l'entreprise,
Le S.O.P.A.Q. peut comprendre selon les indications de l'appel d'offre, les éléments suivants :
− le nom ou la liste des bureaux d'études retenus, que les études soient sous-traitées ou non,
− les noms, qualification et expérience du dirigeant de chantier sur la base de son curriculum vitæ,
ainsi que ceux du CET,
− les moyens généraux en personnel et les principaux moyens en matériels prévus par
l’entrepreneur,
− la liste indicative des procédures à fournir suivant la nature de l'ouvrage et les indications du
marché,
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 31
- les principes de gestion des documents d'exécution, de suivi d'exécution et de fin d'exécution,
en adéquation avec le système de gestion du maître d'œuvre,
Éventuellement, le maître d'œuvre peut convier l'entrepreneur à une réunion au cours de laquelle ce
dernier explicitera de façon plus précise son schéma organisationnel.
- Le choix des modalités d'organisation, de réalisation et de contrôle intérieur des études et des
travaux. Les études sont à développer particulièrement durant cette période.
Le document mis au point dans les conditions définies ci-avant est incorporé au marché.
Dans le cas de modification justifiée des méthodes, des techniques, des procédures ou des
matériaux initialement prévus, le plan d'assurance de la qualité de l'entrepreneur * est modifié ou
adapté de manière à préciser les moyens, méthodes et opérations de contrôle interne, nouvellement
retenus par l'entrepreneur.
* De la même façon, le plan d'assurance de la qualité du maître d'œuvre, s'il existe, peut être modifié ou adapté.
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 32
2.6.1 GÉNÉRALITÉS
Les documents constituant le P.A.Q. font l'objet d'un visa de la part du contrôle extérieur du maître
d'œuvre. Ce visa porte sur l'organisation de l'entrepreneur en matière de qualité, ainsi que sur
l'organisation et la consistance de son contrôle intérieur. Il porte également sur les méthodes
d'exécution, sauf exceptions spécifiquement désignées au marché ou dans les livrets du C.P.C.
Ce visa ne porte pas sur les moyens en personnel et en matériel (y compris son mode d'emploi) sauf
dans les cas spécifiquement désignés au marché ou dans les livrets du C.P.C.
Les règles de visa peuvent également être précisées dans un document établi par le maître d'œuvre
au vu des documents constitutifs du P.A.Q. de l’entrepreneur.
Le contrôle extérieur se réserve néanmoins le droit de formuler ses observations sur les points qui
ne font pas l'objet du visa.
L'absence de visa des documents constitutifs du P.A.Q. fait obstacle à la réalisation des travaux et
prestations correspondants.
L'entrepreneur conçoit dans la forme son P.A.Q. pour que toute modification intervenant sur ce
document pendant sa période de mise au point ou lors de l'exécution soit clairement identifiée,
indicée afin de faciliter son utilisation, son examen et les nouveaux visas du maître d'œuvre.
Un tableau récapitulatif des indices de visa doit figurer au PAQ et être tenu à jour par l'entrepreneur.
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 33
2.7.1 GÉNÉRALITÉS
Le marché peut à titre exceptionnel, dispenser l'entrepreneur de la fourniture d'un P.A.Q., lorsqu'il
s'agit notamment d'interventions mineures.
Le plan d'assurance de la qualité comporte une note d'organisation générale (N.O.G.) et au moins
une procédure décrivant l'ensemble des dispositions concernant l'exécution des études et des
travaux et leur contrôle intérieur. Le P.A.Q. comporte également les modèles des documents de
suivi d'exécution, avec la possibilité de regrouper les éléments à contrôler sur une fiche de contrôle
établie par partie d’ouvrage, voire pour l'ensemble de l'ouvrage.
Livret CHAPITRE PLAN D’ASSURANCE Indice Page
2.00 2 DE LA QUALITÉ (P.A.Q.) A 34
Degré 3.a
Le plan d'assurance de la qualité comporte une note d'organisation générale (N.O.G.), des
procédures d'organisation, des procédures études et travaux, ainsi que les modèles des documents
de suivi d'exécution.
Degré 3.b
Par rapport au degré 3.a le plan d'assurance de la qualité est complété par une note d’organisation
particulière (N.O.P.) établie pour chaque ouvrage ou, le cas échéant, pour des phases d'exécution
très distinctes.
* *
*
Le Directeur de l'Équipement
et de I'Aménagement
Jacques COUVERT
ANNEXE A1
Le vocabulaire présenté concerne essentiellement les phases d'établissement des projets d'exécution et les
phases d'exécution des travaux, y compris les fournitures et prestations de service nécessaires.
Il s'agit du vocabulaire courant, ce lexique ne reprend pas l'ensemble des définitions normalisées.
ACTION CORRECTIVE :
Action entreprise pour éliminer les causes d'une non-conformité, d'un défaut ou de tout autre évènement
indésirable existant, pour empêcher son renouvellement.
ACTION PRÉVENTIVE :
Action entreprise pour éliminer les causes d'une non-conformité, d'un défaut et de tout autre évènement
indésirable potentiel pour empêcher qu'il ne se produise.
ASSURANCE DE LA QUALITÉ :
Ensemble des activités préétablies et systématiques mises en œuvre dans le cadre du système qualité et
démontrées en tant que de besoin, pour donner la confiance appropriée en ce qu'une entité satisfera aux
exigences pour la qualité.
AUDIT QUALITÉ :
Examen méthodique et indépendant, en vue de déterminer si les activités et résultats relatifs à la qualité
satisfont aux dispositions préétablies et si ces dispositions sont mises en œuvre de façon effective et sont
aptes à atteindre les objectifs.
AUDITEUR QUALITÉ :
AUTO-CONTRÔLE :
Contrôle par l'exécutant lui-même du travail qu'il a accompli, suivant les règles spécifiées.
CONTRÔLE :
Actions telles que mesurer, examiner, essayer, passer au calibre une ou plusieurs caractéristiques d'une
entité et comparer les résultats aux exigences spécifiées en vue de déterminer si la conformité est obtenue
pour chacune de ces caractéristiques.
LEXIQUE DES PRINCIPAUX TERMES
Livret ANNEXE Indice Page
UTILISÉS DANS LE DOMAINE DE
2.00 A1 A 2
L’ASSURANCE DE LA QUALITÉ
CONTRÔLE EXTÉRIEUR :
Contrôle exercé sur un intervenant par son donneur d'ordre ou un organisme qu'il mandate.
Le contrôle extérieur désigne indifféremment les actions de contrôle ou les intervenants qui en ont la charge.
NOTE : le contrôle extérieur est généralement identifié au contrôle exercé par le maître d'œuvre.
CONTRÔLE INTÉRIEUR :
DÉFAUT :
DISQUALITÉ :
Document associé à une procédure travaux permettant de transcrire les résultats des contrôles et les
constatations et de conserver l'historique de l'exécution.
ENTITÉ :
Le terme entité comprend le terme produit mais englobe également un concept plus large, tel qu'une activité,
un processus, un organisme ou une personne.
ENTREPRENEUR :
Dans le présent Livret 2.00, l'entrepreneur est la personne physique ou morale titulaire du marché ; dans le
cas d'entreprises groupées, le mandataire assume les droits et obligations dévolus à l'entrepreneur.
LEXIQUE DES PRINCIPAUX TERMES
Livret ANNEXE Indice Page
UTILISÉS DANS LE DOMAINE DE
2.00 A1 A 3
L’ASSURANCE DE LA QUALITÉ
FICHE DE CONTRÔLE :
Document de suivi d'exécution établi et complété par le contrôle interne. Il est visé par le contrôle
extérieur pour la levée des points d'arrêt.
Ce document constitue la trace de la réalité des contrôles effectués.
FICHE DE NON-CONFORMITÉ :
INDICATEUR QUALITÉ :
Information choisie, associée à un phénomène, destinée à en observer périodiquement les évolutions par
rapport à des objectifs qualité.
Document décrivant les dispositions générales prises par un organisme en matière d'assurance de la
qualité.
« Le maître d'œuvre est la personne physique ou morale qui est chargée par le maître de l'ouvrage de
concevoir et/ou diriger et contrôler l'exécution des travaux et de proposer leur réception ainsi que leur
règlement. »
Nota : La mission de maîtrise d'œuvre est définie à l'article 7 de la loi du 12 juillet 1985 (dite loi « M.O.P. »)
et dans ses décrets d'application.
« Le maître de l'ouvrage est la personne morale pour laquelle l'ouvrage est construit. »
Nota : Le rôle du maître d'ouvrage est défini à l'article 2 de la loi du 12 juillet 1985 (loi « M.O.P. ») relative à
la maîtrise d'ouvrage publique.
NON-CONFORMITÉ :
Document décrivant les dispositions spécifiques en matière d'assurance qualité prises par un organisme
pour répondre aux exigences relatives à un produit et/ou un service particulier.
Document récapitulant les contrôles à effectuer, leur mode opératoire, les résultats à obtenir, leur fréquence
ainsi que les personnes les réalisant.
Ce document mentionne notamment les points d'arrêt et les points critiques.
Document énonçant les pratiques, les moyens et la séquence des activités liées à la qualité spécifiques à
un produit, projet ou contrat particulier.
POINT CRITIQUE :
Point défini dans un document approprié faisant l'objet d'une information préalable d'un organisme ou d'une
autorité désigné.
POINT D’ARRÊT :
Point défini dans un document approprié au-delà duquel une activité ne doit pas se poursuivre sans l'accord
d'un organisme ou d'une autorité désigné.
NOTE : Le point d'arrêt correspond à une opération déclarée achevée par l'entrepreneur (exécution d'une
nature de travaux comme le ferraillage par exemple). L'accord du contrôle extérieur du maître
d'œuvre nécessaire à la poursuite de l'activité est délivré par écrit (visa « bon pour exécution » du
document d'exécution, visa sur le document de suivi d'exécution en face de la demande de levée de
point d'arrêt).
La levée d'un point d'arrêt n'est valide que tant que les conditions de l'autorisation de poursuivre les
travaux sont maintenues.
Exemple de conditions non maintenues : intempéries sur coffrage, chocs sur étaiement, corrosions
sur surface à peindre.
PRESCRIPTION :
La prescription, qui doit être compatible avec la spécification, vise à obtenir que les processus d'exécution
ou de fabrication et les moyens utilisés par l'entrepreneur soient bien adaptés aux buts fixés.
LEXIQUE DES PRINCIPAUX TERMES
Livret ANNEXE Indice Page
UTILISÉS DANS LE DOMAINE DE
2.00 A1 A 5
L’ASSURANCE DE LA QUALITÉ
PROCÉDURE :
PROCÉDURE ÉTUDES :
Document décrivant les moyens, les méthodes et les contrôles nécessaires à la réalisation d'une étude
d'exécution.
PROCÉDURE D'ORGANISATION :
Document décrivant les moyens et les méthodes, non liés à une nature d'étude ou de travaux, nécessaires à
l'obtention de la qualité requise.
PROCÉDURE TRAVAUX :
Document décrivant les moyens, les matériaux ou produits, les méthodes ou modes opératoires et les
contrôles nécessaires à la réalisation d'une tâche d'exécution ou d’une partie d'ouvrage donnée.
QUALITÉ :
Ensemble des caractéristiques d'une entité qui lui confère l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés et
implicites.
QUALITÉ REQUISE :
Traduction de la qualité sous forme d'exigences contractuelles. Ces exigences portent sur les résultats,
exceptionnellement sur les moyens.
REVUE :
SÉCURITÉ :
État dans lequel le risque de dommages corporels ou matériels est limité à un niveau acceptable.
Document fourni par les entreprises dans leurs offres, énonçant les principales dispositions Qualité qu'elles
ont l’intention de prendre et de développer dans leur Plan d'Assurance de la Qualité, si leur offre est retenue.
SPÉCIFICATION :
La spécification explicite les résultats à obtenir en s'appuyant sur des grandeurs mesurables définies pour
chaque partie d'ouvrage et à tous les stades (matériaux, produits, composants, tolérances, etc.).
La spécification d'un caractère fixe les proportions admises de mesures défectueuses (borne ou fractile)
(voir article 15.6.1).
STIPULATION :
SYSTÈME QUALITÉ :
Ensemble de l'organisation des responsabilités, des procédures, des processus et des moyens nécessaires
pour mettre en œuvre le management de la qualité.
TRAÇABILITÉ :
Action à entreprendre vis-à-vis d'une entité présentant une non-conformité en vue de résoudre cette
dernière.
VISA :
Action de signer un document, valant validation et engagement de celui qui l'exerce sur la qualité du
document ; cette action autorise généralement la mise en œuvre de l'étape suivante d'un processus.
Cette action se concrétise par une signature ou un cachet sur un document, identifiant l'intervenant et
attestant selon le cas l'exécution d'un contrôle intérieur et (ou) d'un contrôle extérieur.
L’engagement ne vaut, le cas échéant, que dans la limite de la portée du visa préalablement définie (par
exemple dans un document contractuel ou dans un document spécifique).