Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
CHAPITRE 7. 2.2
FERROVIAIRES
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
SOMMAIRE
SOMMAIRE ............................................................................................ 2
A – CONCEPTION ..................................................................................... 7
7.2.2.3.1. GEOMETRIE.................................................................................... 23
2 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
7.2.2.4.1. GEOMETRIE.................................................................................... 24
7.2.2.5.5. ENROCHEMENTS........................................................................... 29
7.2.2.7.1.2. Dimensionnement...................................................................... 29
3 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
B- TRAVAUX............................................................................................ 31
4 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
7.2.2.3.8.4 Enrochements............................................................................ 31
7.2.2.3.9. GEOSYNTHETIQUE........................................................................ 31
7.2.2.3.10.STRUCTURES D'ASSISES............................................................ 31
5 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
C - ANNEXES .......................................................................................... 31
6 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
A – CONCEPTION
7.2.2.1.1. PRINCIPE
7 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
8 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
9 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
10 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
DTU P 94-201 DTU 111 - Sondage des sols de fondation (édition mai 1981).
11 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
12 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
13 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
NF P 18 581 Dosage rapide des sulfates solubles dans l'eau. méthode par
spectrophotométrie
14 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Eurocode 7
Guide Technique « Traitement des sols à la chaux et/ou aux liants hydrauliques»
SETRA-LCPC, janvier 2000
15 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Guide Technique «Traitement des sols à la chaux et/ou aux liants hydrauliques»
SETRA-LCPC, janvier 2000
16 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Les pentes de talus principalement utilisées, et exprimées en fraction base sur hauteur,
sont :
- de la hauteur de l'ouvrage;
La géométrie proposée doit pouvoir être justifiée par des calculs de stabilité avec des
méthodes classiquement utilisées en mécanique des sols et reconnues par le LCPC.
17 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
F ≥: 1,3 pour la stabilité à court terme, en particulier pour les ouvrages provisoires, tels
que les phases de montée des remblais sur sols compressibles, ou les déblais
provisoires. Ces cas particuliers doivent faire l'objet de notes justificatives détaillées.
Pour des raisons d'entretien, lorsque l'espacement entre deux ponts-rails non enterrés
successifs dans un remblai est inférieur à 70 m, l'ensemble du remblai situé entre les
deux ouvrages d'art est constitué en graves de bloc technique, avec une structure
d'assise traitée.
De plus une vérification complémentaire de stabilité doit être menée en cas de présence
de sols potentiellement liquéfiables sous sollicitation sismique. Le cas échéant, des
dispositions constructives conservatoires doivent être dimensionnées pour assurer un
coefficient de sécurité au moins égal à 1 avec des sols liquéfiés.
En fonction de la sensibilité du site, une approche au risque sismique spécial peut être
imposée par la SNTF.
18 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Leur géométrie doit être justifiée si nécessaire par une étude structurale de stabilité en
regard des discontinuités présentes dans le massif, en particulier une analyse de
stabilité des dièdres pour déterminer la pente des talus, et des calculs
trajectographiques de chutes de blocs le cas échéant.
Pour les massifs rocheux très fracturés et altérés, la géométrie sera justifiée à partir
d'une analyse géologique définissant le degré d'altération et/ou de karstification du
massif, le diaclasage des blocs, l'hétérogénéité des terrains (poches argileuses, ... ).
Des surlargeurs en pied de talus, dits "pièges à cailloux", peuvent être nécessaires pour
éviter que des chutes de blocs n'atteignent la voie. Aucune trajectoire ne doit traverser
le gabarit ferroviaire.
Si des risbermes sont prévues, elles doivent impérativement être prises en compte dans
l'étude de stabilité du déblai (dimensionnement du piège à cailloux en conséquence ... ).
Pour les déblais rocheux, le risque sismique doit être pris en compte dans le cas où la
pente de talus adoptée est supérieure à la pente d'équilibre des dièdres.
Pour les ouvrages sur versants meubles ou peu cohérents, la stabilité totale (ouvrage +
versant) devra être assurée dans les mêmes conditions que pour les ouvrages en terre
(coefficient de sécurité F≥ 1,5).
Pour tous les ouvrages, déblais ou remblais, situés sur un versant potentiellement actif,
une analyse des risques et une étude géologique et structurale particulière, avec calculs
trajectographiques de chute de blocs si nécessaire, doivent être réalisées, par un
bureau d'étude reconnu comme compétent par la SNTF
Cette étude devra déterminer les conditions de propagation des blocs, les enveloppes
de passage et les énergies développées, afin de caler la géométrie des ouvrages en
terre ferroviaires et le dimensionnement et la composition des ouvrages de protection.
Aucune trajectoire ne doit traverser le gabarit ferroviaire.
19 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Le remblai doit être conçu avec des surlargeurs suffisantes pour que la géométrie
définitive soit respectée, malgré l'absorption de matériaux par tassement.
La tolérance est de 0 mm. En particulier, les sols gonflants rencontrés en fond de déblai
doivent être protégés pour éviter tout risque d'évolution et de désordre ultérieurs à court
et à long terme.
Les notes de calcul justifiant la valeur des tassements résiduels attendus et leur délai de
résorption, et l'absence de gonflement seront fournies au moment de la réception de la
sous couche.
7.2.2.2.9. GENERALITES
20 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Pour toutes ces dispositions, la conception des ouvrages doit permettre, en fonction du
risque attendu (déterminée par les études adéquates), d'assurer le suivi du
comportement de l'ouvrage dans le temps (instrumentation, témoins, ... ) et son
entretien.
De plus, ces dispositifs devront être conçus de telle manière que les opérations
d'entretien ou de réparation ultérieure n'occasionnent pas de perturbations sur les
circulations ferroviaires (interception de voie).
La conception des déblais doit prendre en compte les risques de pollution des nappes
en zones sensibles.
Dans les déblais rocheux conçus avec un piège à cailloux, un accès routier doit être
prévu pour permettre la purge de ce piège par des engins.
Si le déblai fait moins de 150 m de long, un seul accès au piège à une extrémité du
déblai suffit. Au delà, il faut prévoir soit un accès à chaque extrémité du déblai, soit un
accès à un bout avec une aire de retournement (10 m x 10 m) à l'autre.
De même, un accès routier doit également être prévu pour atteindre les bermes des
déblais meubles de grande hauteur, lorsque des dispositifs de drainage sont prévus au
dessus de ces bermes. Le dessus de la berme doit alors être renforcé pour éviter
l'orniérage et la détérioration (de la berme puis ultérieurement du talus) sous l'effet de la
circulation d'engins.
21 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
- préchargement,
- surcharge temporaire,
Le décapage de la terre végétale est réalisé selon des épaisseurs variables déterminées
par des études géotechniques et des analyses pédologiques, et en tenant compte des
contraintes hydrogéologiques (risque de pollution de nappe ... ).
22 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
7.2.2.3. DEBLAIS
7.2.2.3.1. GEOMETRIE
23 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Les matériaux de déblais sont classés en une ou plusieurs catégories selon leurs
difficultés d'extraction.
La classification des matériaux utilisés dans les terrassements est celle de la norme
NFP 11.300 : "Classification des matériaux utilisables dans la construction des remblais
et des couches de formes d'infrastructures routières", complétée par la ST 590 B
rectifiée de mars 1999.
7.2.2.4. REMBLAIS
7.2.2.4.1. GEOMETRIE
La structure des remblais peut être composite. Dans ce cas, leur géométrie de principe
est définie aux annexes n°1 (remblai avec noyau et enveloppe), n°2 (remblai avec
matériaux de zone inondable de D < 20 mm en noyau) et justifiée, pour chaque cas
d'application en fonction des matériaux les constituant. La mise en sandwich est
interdite.
Dans les zones inondables, la base du remblai est constituée de matériaux naturels de
zone inondable (Z.I.) définis à la Spécification Technique n° 590 B, jusqu'à une cote
minimale située à cinquante centimètres (50 cm) au-dessus du niveau des plus hautes
eaux (NPHE) projet défini par l'étude hydraulique.
Dans les zones humides, une coupure capillaire est interposée à la base du remblai.
Elle est constituée en priorité de matériaux naturels de zone humide (Z.H.), définis dans
la Spécification Technique n° 590 B, mise en oeuvre parallèlement au Terrain Naturel
(T.N.) sur une épaisseur minimale de 0,5 m par rapport au fond de décapage. En
24 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Les conditions de réutilisation des matériaux sont définies par le GTR dans la limite des
restrictions suivantes :
- la dimension des plus gros blocs ne doit pas dépasser cinq cents millimètres
(500 mm), conformément à l'article 12.2 du CPC 5.12, fascicule II, et non pas
800 mm comme indiqué dans le GTR.
- pour les craies, des conditions particulières liées à la hauteur des remblais et à
la protection de la partie supérieure du remblai sont à respecter. La hauteur
maximale de remblai en craie naturelle est de :
Lorsque les remblais dépassent ces hauteurs limites, leur base doit impérativement être
traitée au ciment (dosage à 3 %), sur une hauteur telle que la hauteur de remblai en
craie naturelle reste inférieure aux valeurs citées ci-dessus.
Par ailleurs, la base du remblai en craie traitée ou non peut reposer directement sur le
terrain naturel décapé, sauf dans les zones particulières où la base du remblai doit être
constituée de matériaux de zone humide ou inondable.
Dans tous les cas, la partie supérieure de remblai fait l'objet de dispositions visant à
rendre insensible à l'eau la partie supérieure du remblai.
Pour les marnes et roches argileuses, les matériaux gonflants ne sont pas réutilisés en
remblai.
25 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Pour les matériaux F2 à F8, les restrictions sont celles données dans la ST 590B
(annexe 2).
Pour les matériaux susceptibles d'être traités aux liants hydrauliques pour les remblais
courants, les conditions de réutilisation suivent les prescriptions du GTS. En zone
humide et inondable, voir les prescriptions données en paragraphes 7.2.2.4.1 et
7.2.2.4.3.
La terre végétale réutilisable destinée aux revêtements de talus doit être mise en dépôt
provisoire et l'excédent mis en dépôt définitif ou évacué. Elle ne peut en aucun cas être
réutilisée en remblai.
Les matériaux qui ne peuvent être utilisés en remblai, soit du fait de leur nature, soit
parce que les conditions d'utilisation en remblai ne sont pas respectées, soit parce qu'ils
sont excédentaires dans le mouvement des terres, doivent être mis en dépôt définitif ou
utilisés pour des aménagements annexes n'affectant pas la partie technique et la
stabilité des ouvrages en terre.
La Spécification Technique n° 590 B rectifiée de mars 1999 fixe les caractéristiques des
matériaux spécifiques naturels suivants:
- matériaux de zone inondable (ZI),
- matériaux de zone humide (ZH),
- matériaux drainants pour masques et éperons,
- enrochements.
Les matériaux répondant aux prescriptions correspondantes, mais dont le diamètre du
plus gros élément est inférieur à 63 mm, peuvent être utilisés en matériaux de zone
inondable sous réserve de l'application des dispositions techniques suivantes:
utilisation sous réserve d'une protection superficielle des talus contre l'érosion, en
dehors de la simple végétalisation des talus.
26 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
- drainer et à rabattre une nappe ou des venues d'eau ponctuelles dans les talus
de déblai (éperon, tranchée drainante ou masque drainant),
- protéger les talus de remblai contre les eaux ou fixer le lit d'un cours d'eau
lorsque la vitesse de l'eau est trop importante (gabion, enrochement),
Au droit des masques et des éperons drainants le contact des matériaux de masque
avec les granulats drainants de la tranchée drainante, lorsqu'il y a lieu, s'effectue
directement sans interposition d'un géotextile. De même le talus arrière des masques
s'appuie directement sur le talus de déblai, sans interposition d'un géotextile ; la fonction
d'anticontamination doit être assurée par le respect des conditions de Terzaghi entre les
matériaux drainants et les matériaux à drainer.
7.2.2.5.2. MASQUES
27 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
a) Géométrie
a) Géométrie
Les drains ont un diamètre minimum DN 300 mm et une classe de résistance S2.
a) Géométrie
La géométrie des tranchées drainantes est définie à partir de l'étude de stabilité et des
schémas de principe joints en annexes 6 et 7.
La tranchée drainante peut contenir deux types de matériaux, dont l'épaisseur est
définie lors du dimensionnement :
28 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
7.2.2.5.5. ENROCHEMENTS
Les stipulations relatives aux enrochements sont décrites au Tome III du présent
référentiel technique. Les caractéristiques des matériaux d'enrochements sont définies
dans le ST n° 590 B rectifiée de mars 1999.
7.2.2.6. GEOSYNTHETIQUES
7.2.2.7.1.2. Dimensionnement
QS2 25 20 35 QS3
QS3 25 20 30
29 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Après avoir dimensionné les structures d'assise du point de vue de la portance des sols
supports, il convient, lorsque ces derniers sont sensibles au gel, de vérifier que leur
protection est assurée.
a) Sensibilité au gel
On peut diviser les sols en trois catégories, selon leur sensibilité au gel :
Les méthodes permettant de définir la sensibilité au gel des sols sont décrites dans la
ST 590 B rectifiée de mars 1999.
Un sol insensible au gel est un sol pour lequel le gel et le dégel n'occasionnent pas de
déformations inacceptables pour ce qui concerne le nivellement de la voie.
Un sol peu sensible au gel est un sol pour lequel la formation de lentilles de glace,
observée sous certaines conditions de teneur en eau et de température, est la cause de
désordres inacceptables pour ce qui concerne le nivellement de la voie. Ce phénomène
est aggravé lorsque le sol est très sensible au gel.
b) Profondeur de gel
- Plus l'épaisseur de la couche de forme s'il a été vérifié qu'elle était insensible
au gel.
Cette épaisseur de protection doit être supérieure ou égale à la profondeur de gel lue
sur la carte (ou ne pas lui être inférieure de plus de 0,05 m). S'il n'en est pas ainsi,
l'épaisseur d'une des couches constituant l'épaisseur de protection doit être augmentée
d'un multiple de 0,05 m jusqu'à ce que l'épaisseur de protection soit supérieure à la
profondeur de gel.
30 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
REMARQUE :
Le risque de désordre étant plus ou moins important selon le degré de sensibilité des
sols et les conditions hydrologiques, on peut admettre que la profondeur de gel utilisée
pour la vérification de l'épaisseur de protection soit égale à αH avec :
- α : coefficient égal à :
1 pour les sols peu gélifs « SGp» lorsque les conditions hydrologiques sont
mauvaises,
0,9 pour les sols peu gélifs « SGp» lorsque les conditions hydrologiques sont
bonnes,
Les classes de qualité des sols (QS1 ou S1, QS2 ou S2, QS3 ou S3) sont définies dans
les tableaux en annexe 1 de la ST 590 B rectifiée de mars 1999.
Dans tous les cas, ce sont des matériaux naturels non traités (en dehors du cas
particulier des structures d'assises traitées aux abords des maçonneries d'ouvrage
d'art).
7.2.2.8.1.1 Généralités
Le présent 7.2.2. vise les remblais contigus des maçonneries des ponts-rails et des
ponts-routes appelés "BLOCS TECHNIQUES" (BT).
31 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Ces remblais ont pour but d'assurer une transition entre les terrassements généraux
ferroviaires ou routiers et le tablier de l'ouvrage d'art afin de limiter les conséquences
des sollicitations verticales induites par le trafic au passage de cette zone, de garantir la
qualité et la géométrie de la voie, de garantir ainsi le confort et la sécurité des usagers
et de limiter l'entretien dû aux tassements différentiels.
Pour les ponts-routes, le choix entre bloc technique et simple dalle de transition dépend
du gestionnaire de la voirie.
Les matériaux constituant les blocs techniques et les procédés de compactage sont
choisis en fonction de la contrainte de compactage aux abords des maçonneries :
- du phasage travaux.
Selon le type d'ouvrage d'art, le bloc technique s'appuie soit contre le piédroit ou la
culée du cadre ou portique, soit est taluté sous la travée d'approche. Le talus sous
travée d'approche est alors protégé par un perré.
L'interface avec le remblai courant est fonction du premier talus réalisé en phase
travaux (bloc technique réalisé avant ou après le remblai courant).
32 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
7.2.2.8.1.2 Terminologie
33 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
La pente arrière du bloc technique est à 3/2 pour les blocs techniques construits avant
remblai ou égale à la pente de talus du remblai si celui-ci est construit avant le bloc
technique.
- avoir une granulométrie O/D avec D≤100 mm obtenu par tri éventuel à
l'extraction,
Ces matériaux sont utilisés pour les blocs techniques de PRA de grande hauteur (plus
de 10 m) en base de remblai (voir schéma en annexe 12) et peuvent être utilisés en
remplacement de la GNT pour les blocs techniques de PRA enterrés (annexe 25). Ils
peuvent également être utilisés pour les blocs techniques de PRO.
34 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
La grave est utilisée pour l'ensemble des PRA, et peut être utilisé pour certains PRO.
Cette grave doit avoir les mêmes caractéristiques que la grave définie à l'article. Ci-
dessus.
Le ciment utilisé est de classe 325 et le dosage sera égal à 3 % de ciment en poids de
matériau sec après traitement.
La grave traitée n'est utilisée que pour les blocs techniques de ponts-rails non enterrés.
C'est une grave "qualité sous-couche pour couche «sous-ballast»" telle que définie à la
Spécification Technique n° 590 B rectifiée de mars 1999 traitée à 3 % de ciment classe
325 en poids de matériau sec après traitement.
7.2.2.8.2.5 Perrés
Ils sont constitués de béton projeté ou d'une forme en béton peu armé, taloché ou
recouvert de dallettes préfabriquées ou de pierres de pays en opus incertum.
Les blocs techniques de Pont - Route doivent être conçus selon les prescriptions
habituellement admises par le SETRA et celles des gestionnaires de voiries.
Les prescriptions complémentaires suivantes sont imposées pour les ouvrages d'art à
travée d'approche franchissant la voie de la ligne à grande vitesse :
35 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
- La partie supérieure du bloc technique sous travée d'approche doit être calée
contre le chevêtre, parallèlement à la surface du tablier, à une distance de
celui-ci permettant à un être humain la visite des appuis du tablier. Elle doit être
pentée à 2 ou 4 % vers la plate-forme ferroviaire.
On distingue :
36 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Si l'épaisseur de recouvrement (ER) est inférieure à 0,70 m, l'ouvrage est non enterré.
Le bloc technique est formé de deux demis blocs de chaque côté de l'ouvrage avec une
partie en grave traitée contre la maçonnerie.
Pour les ouvrages non enterrés, le raccord du remblai avec la dalle de l'ouvrage est un
point particulier où il convient d'aménager une transition d'élasticité verticale entre les
structures classiques et la dalle du pont-rail. A cet effet, la structure d'assise couvrant le
bloc technique, d'une longueur minimale de 10 m de part et d'autre de l'ouvrage est
réalisée par une sous-couche en grave traitée 0/315 d'une épaisseur identique aux
structures d'assises de l'ouvrage en terre voisin, compactée à 100% OPM, selon les
dispositions figurées sur les dessins des annexes.
Son profil en surface devra être tel qu'il assure le raccord géométrique des surfaces de
la sous-couche courante et de la dalle de l'ouvrage - tout en assurant une évacuation
correcte des eaux de ruissellement.
Cette zone de transition s'étendra sur la plus petite des deux longueurs entre :
37 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Dans le cas de remblai de faible hauteur, le TN est "décaissé" pour avoir au minimum
3 m de grave traitée. Ce décaissement est taluté à 1/1 (annexes 19 et 22).
Dans le cas où le remblai a une pente inférieure à 3/2 (2/1...) la transition de pente de
talus s'effectue sur la partie où le bloc technique est en pleine section et sur une
longueur égale à 0,6 fois la hauteur du talus.
La partie supérieure du bloc en grave traitée est calée de façon à respecter une
épaisseur de structure équivalente aux structures sur les remblais voisins. La largeur de
la partie supérieure du bloc est de 1 m perpendiculairement aux culées.
38 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Les talus latéraux sont reliés au talus sous travée d'approche par des quarts de cône.
La transition de largeur de plate-forme entre la plate-forme courante et la zone du tablier
s'effectue sur 10 m.
Dans le cas où la pente de talus ferroviaire est plus faible que 3/2, la transition entre le
talus ferroviaire et le plan à 3/2 sous OA se fait dans le quart de cône.
7.2.2.8.4.5.4 Remblai en ZI ou ZH
Sur une longueur minimale de 10 m du bord du radier, la structure d'assise sera réalisée
par une sous-couche en grave traitée 0/31,5, compactée à 100 % OPM, selon les
disposition figurées dans l'annexe 27.
39 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
B- TRAVAUX
Les dispositions à respecter pour les différents travaux à exécuter font l'objet des
documents cités au sommaire des pièces constitutives du marché ainsi que des
commentaires repris dans les paragraphes 7.2.2.2 ci-après.
40 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Des dossiers d'exécution sont établis pour les remblais contigus aux culées et aux murs
des ouvrages d'art, des tunnels et des tranchées couvertes, ainsi que pour les
structures d'assise aux abords d'ouvrages d'art.
Les mêmes indications que pour les dossiers d'exécution terrassement généraux sont à
faire figurer sur les plans et avant - métrés.
Le bloc technique doit être étudié à partir des plans d'ouvrage d'art (plan d'ensemble:
coffrage tablier, culées, piles, plans des oreilles, ...) des profils en travers terrassements
(ligne nouvelle pour PRA, routiers pour PRO) et des profils en long drainage.
7.2.2.3.1. GENERALITES
41 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Le soumissionnaire est tenu de faire respecter les prescriptions reprises dans le présent
référentiel, complétées des dispositions particulières mentionnées au marché et
d'exécuter et de contrôler les travaux en conformité avec le Plan d'Assurance Qualité.
7.2.2.3.2.1 Carrières
Le concessionnaire est tenu de faire respecter les prescriptions de la loi relative aux
carrières et tous les textes et prescriptions qui en découlent.
- les matériaux mis en dépôt définitif sont régalés et nivelés. Leur mise en œuvre
doit permettre, dans tous les cas, d'assurer la stabilité des terres; les talus sont
dressés et la surface des dépôts nivelée de façon à assurer le libre écoulement
des eaux superficielles. Le sol - support du dépôt doit au préalable faire l'objet
de travaux de préparation du terrain tels que notamment compactage, redans,
captage de sources, .... ,
- il convient de faire prendre toutes dispositions pour que les matériaux mis en
dépôt n'empiètent pas sur les terrains voisins et pour que soit assurée à tout
moment la desserte des propriétés voisines du dépôt,
42 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
réaliser,
Le concessionnaire est tenu de faire assurer un contrôle tant en carrière que sur le
chantier, de la régularité des caractéristiques des matériaux fournis, avec contrôle de
fourniture selon la norme NF P 18 540.
Dans certaines zones où sont signalées des cavités naturelles (fontis, karsts,
dolines,....) ou artificielles, il est nécessaire de définir et faire réaliser les
reconnaissances complémentaires nécessaires pour définir les dispositions
constructives et les faire appliquer. En particulier, il devra y avoir une visite systématique
du fond de décapage pour déceler les zones remaniées.
En cas de comblement de vides, les modalités d'injection et les produits utilisés doivent
être adaptés au type de traitement recherché:
7.2.2.3.5.1 Généralités
43 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
7.2.2.3.7. REMBLAIS
- soit par rapport à une densité équivalente définie à partir d'une planche d'essai ou
obtenue par application de la méthode "e, Q/S" du GTR, (objectif de densification Q4),
- soit par rapport à une référence Proctor, lorsque les matériaux s'y prêtent: les remblais
doivent être compactés à la plus grande densité correspondant soit à 90 % OPM, soit 95
% OPN,
7.2.2.3.7.2 Merlons
44 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
Les utilisations et caractéristiques spécifiques doivent être définis au cas par cas et en
fonction des contraintes de site.
- les merlons accolés aux remblais, pour lesquels les prescriptions de mise en
œuvre et les spécifications des matériaux sont identiques à celles des remblais
ferroviaires.
- les merlons non accolés, pour lesquels les prescriptions des remblais ordinaires
définis à l'article 12.3 du Livret 5.12 Fascicule II du CPC sont applicables.
Les dispositions particulières à chaque merlon doivent être définies au cas par cas et en
fonction des contraintes de site.
7.2.2.3.8.1 Masques
• Les spécifications pour les remblais ordinaires, définies à l'article 12.3 du Livret
5.12 Fascicule II du CPC sont applicables aux masques de protection de talus.
• Les redans sont à exécuter sur la surface d'appui des masques drainants ou
poids. Ces redans doivent avoir une profondeur minimale de 0,80 m.
Si la profondeur de ces redans est supérieure à 0,80 m, elle est définie par l'étude
d'exécution en fonction des caractéristiques géotechniques des sols rencontrés.
45 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
7.2.2.3.8.4 Enrochements
Les spécifications relatives à la mise en œuvre des enrochements sont données dans le
volet « Hydraulique et Drainage» du présent paragraphe 7.2.2.7.
7.2.2.3.9. GEOSYNTHETIQUE
Les spécifications concernant la mise en œuvre des géosynthétiques sont définies par
la Notice Générale EF2 C 20 n° 4.
Pendant toute la durée du chantier, le concessionnaire est tenu de faire protéger l'arase
terrassement contre toute atteinte du front de gel, en définissant les dispositions à
prendre pour assurer la protection des arases terrassement compte tenu:
Lorsque la couche de forme est mise en œuvre avant l'hiver pour protéger l'arase
terrassement, elle doit soit être non gélive), soit être elle-même protégée par une
épaisseur de matériaux à enlever après dégel, soit être interdite à tout trafic pendant la
période de gel et surtout de dégel ; dans tous les cas, si le contrôle visuel de portance
réalisé après la période gel - dégel est satisfaisant, la couche de forme sera seulement
recompactée.
Toute couche dégradée par les circulations de chantier lors du gel et surtout du dégel
doit être enlevée et remplacée par des matériaux de qualité.
a) Couches de forme
46 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
b) Sous-couche
Le Concepteur doit veiller à ce que les purges sous structure d'assise de déblai,
particulièrement en zone de profil rasant ou en limite déblai/remblai, soient exécutées et
remblayées de façon à se prémunir des désordres liés à la stagnation d'eau.
47 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
En cas d'utilisation de la méthode du GTR (e, Q/S) c'est le taux de compactage pour
couche de forme routière qui est appliqué.
Lorsque les matériaux se prêtent à un essai PROCTOR, une planche d'essai est
réalisée de façon à déterminer le mode de compactage permettant d'obtenir à la mise
en œuvre une densité au moins égale à 95 % de l'OPM.
Le mode de compactage est déterminé pour les engins autorisés au voisinage immédiat
des maçonneries en appliquant les prescriptions du guide technique SETRA
"Remblayage des tranchées". L'objectif est d'obtenir un taux de compactage q3.
Les modalités de compactage sont déterminées par planche d'essai sur le matériau
traité. L'objectif est d'atteindre 100 % de l'OPM ou une compacité équivalente.
La géométrie du bloc technique des cadres et portiques enterrés est identique à celle
d'un bloc technique exécuté avant remblai. Il convient de s'assurer que le remblai est
arrêté de telle manière que la distance entre le pied du remblai et le pied du bloc
48 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
technique soit au minimum de 3,00 m, afin que le comblement soit effectué avec un
atelier de compactage méthodique. Cette disposition peut également, en accord avec le
concessionnaire, être adoptée pour tous les types de blocs techniques construits après
remblai.
Pendant la durée du chantier, le passage des engins au-dessus des cadres enterrés est
interdit tant qu'une épaisseur de 0,80 m, majorée de la profondeur présumée de
l'orniérage des engins, n'est pas atteinte.
Le concessionnaire doit faire prendre les dispositions techniques nécessaires pour que
la mise en œuvre du bloc technique s'effectue sur des sols totalement stables et
exempts de tout tassement primaire et secondaire. En cas de purge le bloc technique
est fondé sur le remblai de purge exécuté jusqu'au niveau théorique du terrain naturel
décapé ou de la ligne des terrassements généraux.
Le raccordement avec le terrain naturel se fait en biseau sur une longueur de 20 mètres
à partir de l'extrémité du bloc technique.
Dans le cas des ponts-rails à travées d'approche, il est difficile de compacter la grave
traitée au ciment jusqu'au niveau inférieur du chevêtre à l'aide d'engins mécaniques
appropriés. Il convient d'adopter un processus par phases.
- Phase A
- Phase B
Mise en place, à titre définitif, d'un blindage préfabriqué en béton armé à l'arrière des
fûts de la culée jusqu'au chevêtre.
- Phase C
- Phase D
49 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
- Phase E
- le contrôle du traitement de la grave traitée lorsqu'il est fait à pied d’œuvre par
une méthode agréée (composition, homogénéité),
- le contrôle du compactage :
• soit par la méthode "e, Q/S" telle que définie à l'article 1 5.2 du livret 5.12
fascicule II du CPC pour atteindre le taux de compactage d'une couche de
forme,
• soit par la vérification des conditions définies par une planche d'essai,
• lorsque les matériaux s'y prêtent, des contrôles de compacité seront faits
sur le premier mètre de remblai, à mi-hauteur et sur la dernière couche.
L'objectif est d'atteindre, sur quatre points de mesure au minimum par
couche contrôlée, une moyenne supérieure ou égale à 95 % de l'OPM, avec
aucun point inférieur à 90 % de l'OPM pour la grave; ≥ 100 % OPM et aucun
point < 95 % de l'OPM pour la GT.
Quelle que soit la méthode de compactage utilisée, un contrôle de portance est réalisé
sur la dernière couche du bloc technique, par essai à la plaque selon les prescriptions
50 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
du LCPC si le site est accessible par le matériel d'essais. L'objectif est d'obtenir un
module de déformation EV2 supérieur à 100 MPa pour la grave et les matériaux
sélectionnés. Si la granularité du matériau le permet, le contrôle de densité du matériau
en place peut remplacer le contrôle de portance si celui-ci est irréalisable physiquement,
51 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
C - ANNEXES
1. Remblai avec noyau et enveloppe
11. Pont-rail à travées d’approche H < 3 m – Bloc technique construit avant remblai
ferroviaire.
12. Pont rail à travées d’approche H >10 m – Bloc technique construit après remblai
ferroviaire.
15. Pont-rail à travées d’approche H < 3 m – Bloc technique construit après remblai
ferroviaire.
52 / 53
REFERENTIEL TECHNIQUE 22/12/2005
26. Pont-rail à culée traditionnelle très biais – Limitation de la longueur du bloc technique
53 / 53