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1.
Exitage : action de sortir le minerai ou le stérile de la mine
Purgeage : action de provoquer la chute de blocs de roches qui tendent à se détacher d’une
paroi.
Les différents types de puits :
Les puits de fouilles : sont des excavations verticales, à partir du jour de faible section
transversale et profondeur destinées à des travaux de recherches ou à l’abattage par tir.
Leur section transversale est rectangulaire ou circulaire (dans les roches stables) et ces puits
ne sont pas liés avec d’autres ouvrages.
Les puits de prospection : sont des excavations verticales, possédants un orifice à ciel
ouvert et destinées à l’étude en détail d’un gisement. A partir du puits de prospection on
creuse des excavations horizontales et puits inclinées dans le minerai pour rendre possible
un échantillonnage systématique et pour l’obtention d’une quantité de minerai nécessaire
pour les essais dans les stations pilotes. La section des puits de prospection a toujours au
moins deux compartiments, l’un pour le transport (T) et l’autre pour la circulation du
personnel (C). Pour des profondeurs plus grandes que 50m, on prévoit deux compartiments
de transport. Les puits de prospection ont une section rectangulaire et sont soutenus par
boisage à cadres.
Les puits d’exploitation : sont des excavations verticales, possédant un orifice à ciel
ouvert et destinées aux services des travaux souterrains suivants les différentes destinations,
on distingue :
puits d’extraction ou principale (entrée d’air),
puits d’aérage ou auxiliaire (sortie d’air),
puits à remblais, puits aveugle etc. …
Les puits auxiliaires sont destinés à soulager le puits principal (montée ou descente
du personnel et du matériel, montée des roches, aérage, pompage, etc…)
le puits aveugle : est un puits entre deux niveaux souterrains, sans orifice à ciel
ouvert, destiné au transport des charges et du personnel et à la ventilation.
la recette de fond,
la salle des pompes,
l’atelier du fond,
le dépôt d’explosifs,
le dépôt des locomotives,
la salle d’attente,
l’infirmerie,
le dispatching, etc. …
2.
3. Taux de défruitement : rapport de la quantité de minerai abattu à la quantité de
minerai en place d’un panneau, d’un gisement.
4. Taux de perte : rapport de la quantité de minerai perdu à la quantité de minerai à
abattre.
5.
Les ouvrages au rocher : sont des excavations construites pour ménager un accès au
gisement à partir de la surface de la terre et quelques uns aussi comme des ouvrages
préparatoires.
Quelques exemples : puits, rampe, travers banc.
6. Les ouvrages de traçage : sont des excavations et des travaux qui servent à
préparer le gisement à l’abattage.
Quelques exemples :
7. Les ouvrages d’abattage : sont des excavations construites dans le but direct
d’extraction du minerai et résultent par cette extraction.
Quelques exemples :
8. Les critères de choix d’une méthode d’exploitation d’une manière générale
entre la méthode d’exploitation à ciel ouvert et la méthode d’exploitation
souterraine peuvent être classés en quatres classes :
Type de gisement : morphologique et propréités mécaniques aussi bien du
minerai que des roches encaissantes
Conditions de la nappes aquifère
Economiques : teneur moyenne par rapport à la teneur de coupure, valeur
du minerai, niveau de production choisi et comparaison des coûts
( investissements et coûts opératoires)
Ecologiques : reconstitution de l’environnement, gestion des eaux, pollution,
dégats de srface.
Le choix entre les méthodes souterraines : ce choix résulte d’un certain nombre de facteurs,
dépendant eux-mêmes de l’emplacement géographique du gisement, du développement
technologique, du climat économique du pays. Des modifications dans les domaines technologiques
ou économiques peuvent amener la révision d’un choix. Les facteurs qui influencent le choix de la
méthode peuvent être :
Au cas où l’effondrement est à éviter, le soutènement de la masse rocheuse restante est nécessaire.
Les méthodes varient depuis le soutènement rigide par piliers jusqu’au foudroyage du minerai et des
terrains sus-jacents en passant par des méthodes contrôlant plus ou moins la convergence des
épontes et les affaissement en surface (remblayage).
La caractéristique qui détermine la dimension de l’excavation, ainsi que la durée pendant laquelle elle
reste stable, est la résistance du minerai et des épontes.
En plus de la résistance intrinsèque, il faut tenir compte de l’effet des fractures et des joints existant,
et notamment leur disposition, leur espacement, et du comportement des roches dans le temps.
Une faible teneur entraîne une méthode d’exploitation bon marché acceptant des pertes de minerai ;
Une méthode permettant une récupération maximum, même au prix d’un coût plus élevé, s’applique
à un gisement ayant une teneur élevé. La répartition plus ou moins uniforme des teneurs entraîne
une méthode plus ou moins sélective.
Facteurs économiques :
La mécanisation est particulièrement importante ; un soin particulier doit être apporté à la sélection
des équipements et à la recherche de la réduction des temps improductifs.
L’investissement initial est facteur économique essentiel ; certaines méthodes nécessitent des frais
importants de préparation avant le début de l’exploitation.
Les besoins en capitaux et le rythme de production sont intimement liés : en principe un gisement de
faible teneur nécessite un rythme de production élevé. A noter la difficulté de définir la capacité de
production optimale.
Si le capital disponible est limité, le choix peut se porter sur une méthode d’exploitation qui permet
rapidement une production avec un faible mise de fonds, parfois au détriment d’une méthode qui, à
long terme, donnerait un coût inférieur et une meilleure récupération.
La méthode offrant les conditions de sécurité les meilleures est naturellement à choisir, mais
généralement la méthode elle-même est, à ce point de vue, moins importante que l’étude des détails
d’application et la formation du personnel.
o Le principe de la méthode :