Vous êtes sur la page 1sur 308

INTRODUCTION

INTRODUCTION

L'exploitation est le processus


d'extraction de matériau ou de minerai (sol,
roche, sable etc..) afin de produire un produit
utile.
Presque tout est dérivé de produits qui sont
cultivés ou extraits. La seule
exception évidente est une tendance de
l'augmentation du recyclage réduisant la
demande de la production primaire comme par
exemple le recyclage du cuivre.
·Exemples:
·Charbon / Pétrole , Huile

(schistes pétrolifères)
·Sables minéraux (Zircon, Grenat,
Titan, Rutile)
·Fer
·Métaux Précieux Or, Argent,
Platine
·Métaux de Base Cuivre, Plomb,
Zinc
·Beaucoup d'autres, phosphate,
·Manganèse, Talc, Calcaire, Marbre....
·Le rapport entre l'exploitation et
·l'économie a beaucoup de
·caractéristiques. Les cours des
matières premières changent. Au
moment où beaucoup de produits
sont assez chers.
·Les exemples incluent
·Minerai de fer
·Nickel
·Or
·Cuivre
•La formation des prix des
•matières premières
minérales
•est cyclique. Dans la moitié
des années 90 et à la fin de
ces années, les produits
miniers étaient à de bas prix.
•Comment l'industrie réagit-
elle à ces changements ?
•A la fin des années 90, la
plupart des compagnies
d'exploitation ont subi des
restructurations, des
investissements arrêtés, et
•ont perdu des opérations et
des employés.
•Maintenant, les compagnies
•réinvestissent et on observe
un manque d'employés. Il n'y a
•jamais un manque
d'équipement de base, et de
longs délais sont observés
pour construire l'équipement
dû à la demande.
•Comment cela nous affecte-t-il?
•La demande est élevée en
•professionnels miniers, en
•particulier en ingénieurs des
mines et ingénieurs en
géotechnique. Les salaires sont
monté nettement au cours des
années pour se stabiliser vers la
fin des années 90.
•Définitions minières de
base Minerai un matériau ou

agrégat de matériaux qui


•peuvent être extraits, traités
et vendus avec profit. Ce qui
est classifié comme minerai
peut changer selon des
critères
•variables et l'économie.
•La densité désignée sous le
nom de densité in situ ou de
densité en bloc. Quand ce
matériau est affecté par le
minage ou l'extraction, le
matériau change en volume.
Ceci est souvent désigné sous
le nom de mètre cube
foisonné, loose (LCM).
•Lorsque le matériau gonfle, la
densité change. La densité d'une
masse de roche abattue à l'explosif,
dans des camions ou dans des piles
est inférieure à la densité in situ et
est désignée sous le nom de densité
de foisonnement. Il est plus difficile
de mesurer les densités foisonnées
car elles dépendent de ce qui est
arrivé à la masse originale.
•L'exploitation est le processus
•d'extraction de matériau ou de
minerai (sol, roche, sable etc..) afin
de produire un produit utile.
•Presque tout est dérivé de produits
qui sont cultivés ou extraits. La seule
•exception évidente est une
tendance de l'augmentation du
recyclage réduisant la demande de la
production primaire comme par
exemple le recyclage du cuivre.
·Exemples:
·Charbon / Pétrole , Huile

(schistes pétrolifères)
·Sables minéraux (Zircon, Grenat,
Titan, Rutile)
·Fer
·Métaux Précieux Or, Argent,
Platine
·Métaux de Base Cuivre, Plomb,
Zinc
·Beaucoup d'autres, phosphate,
·Manganèse, Talc, Calcaire, Marbre....
·Le rapport entre l'exploitation et
·l'économie a beaucoup de
·caractéristiques. Les cours des
matières premières changent. Au
moment où beaucoup de produits
sont assez chers.
·Les exemples incluent
·Minerai de fer
·Nickel
·Or
·Cuivre
•La formation des prix des
•matières premières
minérales
•est cyclique. Dans la moitié
des années 90 et à la fin de
ces années, les produits
miniers étaient à de bas prix.
•Comment l'industrie réagit-
elle à ces changements ?
•A la fin des années 90, la
plupart des compagnies
d'exploitation ont subi des
restructurations, des
investissements arrêtés, et
•ont perdu des opérations et
des employés.
•Maintenant, les compagnies
•réinvestissent et on observe
un manque d'employés. Il n'y a
•jamais un manque
d'équipement de base, et de
longs délais sont observés
pour construire l'équipement
dû à la demande.
•Comment cela nous affecte-t-il?
•La demande est élevée en
•professionnels miniers, en
•particulier en ingénieurs des
mines et ingénieurs en
géotechnique. Les salaires sont
monté nettement au cours des
années pour se stabiliser vers la
fin des années 90.
•Définitions minières de
base Minerai un matériau ou

agrégat de matériaux qui


•peuvent être extraits, traités
et vendus avec profit. Ce qui
est classifié comme minerai
peut changer selon des
critères
•variables et l'économie.
•La densité désignée sous le
nom de densité in situ ou de
densité en bloc. Quand ce
matériau est affecté par le
minage ou l'extraction, le
matériau change en volume.
Ceci est souvent désigné sous
le nom de mètre cube
foisonné, loose (LCM).
•Lorsque le matériau gonfle, la
densité change. La densité d'une
masse de roche abattue à l'explosif,
dans des camions ou dans des piles
est inférieure à la densité in situ et
est désignée sous le nom de densité
de foisonnement. Il est plus difficile
de mesurer les densités foisonnées
car elles dépendent de ce qui est
arrivé à la masse originale.
INTRODUCTION

Schéma général d’une mine 


Les mines exploitent un gisement qui est ou
n’est pas d’origine sédimentaire.
Dans ce dernier cas, la substance à exploiter peut se
trouver sous des formes très diverses :
1. filons,
2. amas,

3. digitations,

4. etc……

 
INTRODUCTION

Schéma général d’une mine 


Mais, si le gisement est sédimentaire, la
substance se trouve toujours en couche,
limitée de façon plus ou moins nette par
des bancs rocheux, parallèles, qui sont
baptisés:
« toit » au dessus de la couche,
« mur » en dessous.
 
INTRODUCTION

Schéma général d’une mine 


Une couche est caractérisée par :

Son ouverture, distance entre le toit et le mur,

Sa pente, angle de la ligne de plus grande pente avec
l’horizontale
Une couche est dite :
en plateure, si la pente est inférieure à 30°


en demi-dressant, si la pente est comprise entre 30 et 45°

en dressant, si la pente est supérieure à 45°.
Organisation du travail

L’industrie minière a, par rapport aux autres activités


industrielles, des particularités très marquées : 
* connaissance partielle de la matière première
sur laquelle elle travaille.  
* relative lenteur des travaux.  
* très grande part de la main d’œuvre.  
* déplacement continu du ou des chantiers. 
* difficulté de surveillance d’un personnel
nombreux et dispersé.
Organisation du travail

Toutes ces difficultés ne peuvent être surmontées que par


une excellente organisation de la mine, ce terme étant pris
dans son sens très large et comprend notamment :
* une bonne organisation hiérarchique,
* un programme d’exploitation stable,
* une formation très poussée des agents de maîtrise,
spécialistes et ouvriers,
* une organisation technique minutieuse,
* une bonne discipline du personnel.
* une bonne organisation du chantier.
Organisation du travail

Ce problème demande beaucoup d’observation, de


réflexion, d’imagination et sa résolution peut se faire
d’une manière simple : 
* dresser la liste des opérations à exécuter et noter la
durée de chacune d’elles, fixer le nombre d’ouvriers ( mini
et maxi ) pouvant être occupés ensemble à la même
opération, noter certaines impossibilités dans la succession
des opérations. ( exemple à développer )
* résoudre le problème par des graphiques successifs
jusqu’à obtention d’un bon compromis.
Organisation du travail

Tout travail peut être considéré


comme la succession de diverses
opérations.

Dans la plus part des travaux miniers,


ces opérations sont en nombre limité et
leur succession se répète toujours dans
la même ordre. On dit que le travail
est « cyclique ».
Organisation du travail

La première décision à prendre dans le processus de


planification minière (phasage) est de savoir si la
méthode d'extraction est à ciel ouvert, souterraine ou
combinée. Cette décision est basée sur les facteurs
suivants :
1. La profondeur du gisement ;
2. La forme et les dimensions du gisement;
3. Les facteurs géotechniques;
4. La valeur du produit ;
5. La teneur et la distribution de teneur;
6. Les coûts prévus (capital et opératoire) ;
7. Les qualifications de travail des gens du pays;
8. Le délai d'obtention du projet (temps de pré-production) ;
9. Les autorisations environnementales ; et
10. La sécurité.
Généralités

Filons et couches Filons et couches semi Amas et couches épaisses


Couches minces en redressées inclinées
plateures
Généralités

Gisements sédimentaires:
charbon, calcaires, potasse, phosphate,
gypse, sel, métaux ferreux, cuivre
Gisements hydrothermales:
or, plomb- zinc, tungstène, mercure ...
Gisements magmatiques:
sel gemme, cuivre, étain, molybdène ...
Généralités

Minerai: roche dont les concentration en


substances utiles sont jugées valorisables
Stérile: roche dont les concentrations en
substances utiles sont jugées non
valorisables
Recouvrement stérile: (souvent
sédimentaire) séparant le minerai de la
surface
DE LA RECHERCHE MINIERE
La recherche minière se subdivise
en deux étapes :
- la prospection minière,
- l'exploration minière.
Est considérée comme prospection
minière, l'examen topographique,
géologique et géophysique, la
reconnaissance des lieux et autres
recherches préliminaires des minéraux se
trouvant en surface afin de déterminer les
attributs
minéralogiques et les caractéristiques
géologiques d'un terrain.
Est considérée comme exploration minière,
l'exécution des études
géologiques et géophysiques relatives aux
structures et à la géologie souterraine, des
travaux d'évaluation par excavation, sondage
et forage, d'analyse des attributs physiques et
chimiques des minéraux et l'examen de la
faisabilité économique du
développement et de la mise en production
d'un gisement.
DE L'EXPLOITATION DES
SUBSTANCES MINERALES
Est considérée comme exploitation des
substances minérales, l'activité
qui consiste en des travaux
préparatoires de développement, des
opérations d'extraction et/ou de
concentration des substances minérales,
ainsi que leur
valorisation.
La valorisation ne couvre que les
opérations de première
transformation des substances
minérales extraites. Toute autre
transformation industrielle
supplémentaire ne fait pas partie de
l'activité minière.
L'exploitation minière peut prendre une
des formes suivantes :
- l'exploitation industrielle,
- ou la petite et moyenne exploitation,
- ou l'exploitation artisanale,
- ou les activités de ramassage, de
collecte et/ou de récolte,
- ou l'exploitation des carrières et
sablières.
Est considérée comme exploitation
industrielle, toute exploitation dont
les
capacités d'extraction sont égales ou
supérieures à 3 000 tonnes
métriques/jour.
On entend par petite ou moyenne
exploitation toute exploitation
permanente, possédant un minimum
d'installations fixées, utilisant dans les
règles de
l'art, des procédés industriels ou semi-
industriels, et dont la capacité
d'extraction est inférieure à 3000 tonnes
métriques/jour.
Est considérée comme exploitation
artisanale, l'activité qui met peu ou
pas du tout en oeuvre des moyens
mécaniques.
Sont considérées comme activités
de ramassage, de collecte et/ou de
récolte, celles qui consistent à
s'approprier des substances
minérales se trouvant en l'état à la
surface du sol.
Est considérée comme exploitation des
carrières et sablières, l'activité qui
consiste en l’enlèvement de matériaux
ne contenant aucune substance minérale
valorisable et se trouvant à l'état naturel
sous forme de dépôt meuble destinées à
des fins de construction,
d'empierrement, et d'amendement des
sols.
Sont considérées comme dépendances
d'une exploitation minière, toutes les
installations situées sur le carreau
même de l'exploitation, attachées à
demeure ou non, ainsi que toutes les
installations souterraines et de surfaces
appartenant à celle ci
et liées à son activité.
Gisements de minerai

Combien de métal sont disponible?

Qu’est –ce qu’un minéral? Qu’est-ce qu’un minerai?

Plaques tectoniques et formation du minerai

Exemples de gisements de minerai

Méthodes d’exploration minière

Nous allons explorer cela


Qu’est-ce qu’un minéral?
C’est un solide apparu naturellement, caractérisé
par une composition chimique bien définie.

Exemples:
quartz - SiO2 (un oxyde parfois appelé silice)
hématite - Fe2O3 (communément appelé rouille)
pyrite - FeS2 (un sulfure de fer - "or du fou")
chalcopyrite - CuFeS2 (commun au sulfure de
cuivre)
sphalérite - ZnS (sulfure de zinc)
Il n’y a pas d’échelle pour les
Figures 1 à 5 ci-dessous mais
chacun de ces échantillons devraient
tenir dans votre main.
Figure 1. Petits minéraux de pyrite dans du quartz.
Figure 2. Pyrite.
Figure 3. Or
Figure 4. Chalcopyrite
Figure 5. Cristaux de sphalérite grise dans du calcaire.
De tels échantillons de minéral sont
rares. Ce genre d’échantillons peut ne
pas être vu dans une mine car les
concentrations des minéraux dans une
mine sont habituellement beaucoup plus
faibles.
Une roche est un assemblage de
minéraux.
Il y a plusieurs minéraux de cuivre:
Bien que la chalcopyrite a la
quantité de cuivre la plus faible,
elle est globalement très réparti et
le minéral de cuivre extrait le plus
commun. Les autres minéraux de
cuivre ne sont pas aussi communs.
Qu’est-ce qu’un gisement de minerai?

Une apparition de minéraux ou de métaux en


concentration suffisamment élevé doit être
rentable pour la mine et le processus doit
utiliser la technologie actuelle et sous des
conditions économiques actuelles.
Qu’est –ce que la teneur du minerai?

La teneur du minerai est la


concentration d’un minéral
économique ou d’un métal dans un
gisement de minerai.
Teneur des éléments
Pourcentage de poids (Métaux de base)
- par exemple: 0.5% de cuivre donne 5 kg de
cuivre dans 1000 kg de minerai (1 tonne)
Grammes/tonne (métaux précieux)
- onces sont onces de Troy
- 1 once de Troy = 1.097 oz = 31.1 grammes
Tonnage
Il y a la tonne américaine (~2000 lb) et la tonne
métrique (1000 kg ou ~2200 lb).
1 tonne métrique = 1.1 tonne américaine
Métaux de base
fer, cuivre, plomb, zinc, aluminium
(essentiel pour l’industrie et la
société)
Par exemple: teneur en cuivre pour
la mine de Highland Valley,
~0.43%
0.0043 x 1000 = 4.3 kg/tonne
Métaux précieux
or, argent, platine
Note: Pour des métaux précieux, les onces sont
des Troy oz
1 once de Troy = 1.097 oz = 31.1 grammes
Par exemple: teneur en or pour la mine de Eskay
Creek, ~0.96 oz/tonne américaine
C’est un minerai très riche –le plus
caractéristique est 0.2 oz/tonne américaine ou
moins (6.84 g/tonne)
Concentrations des métaux
La croûte d’une épaisseur de 20 km
constitue l’extérieur de la Planète Terre.
Elle repose sur le manteau dont
l’épaisseur est d’environ 3000 km. Le
manteau repose sur le noyau de la Terre
dont l’épaisseur est d’environ 3400 km.
Le rayon de la Terre est d’environ 6500
km.
La Terre est une grande planète. Nous
en avons exploité seulement 3 km en
profondeur – à peine un trou d’épingle.
La teneur d’un gisement en or typique
est de l’ordre de mille fois plus grande
que la concentration moyenne en or
dans l’écorce terrestre.
Par contre, la teneur d’un gisement
en fer est seulement 10 fois plus
grande que la concentration
moyenne en fer dans l’écorce
terrestre.
Ces rapports sont illustrés par un
tracé graphique de données dans la
Figure 7 ci-dessous.
Figure 7. Teneur typique en métaux dans des gisements de minerai
Les concentrations de métaux dans des gisements
de minerais dépendent du prix actuel du métal
puisque le minerai est ce qui peut être exploité
sous des conditions économiques actuelles. Ainsi,
comme les prix augmentent, la concentration de
métal exigé de faire de la roche un gisement de
minerai, baisse. Cependant, comparé aux
concentrations dans l’écorce terrestre, les
changements ne sont pas considérables.
Table 1: Minéraux de cuivre

Pourcentage de cuivre
Formule chimique dans un minéral (par
Nom
atome)
chalcopyrite CuFeS2 25%
covellite CuS 50%
chalcocite Cu2S 66.7%
bornite Cu5FeS4 50%
cuprite Cu5FeS4 66.7%
Figure 6. Gisement et concentrations crustal – si nous étions satisfaits
avec les concentrations moyennes dans la croûte, tout les gisements
s’aligneraient le long de la droite y = x.
Types de gisement de
minerais
Types de gisement de minerai

Il y a plusieurs types de gisements de minerai:


*Magmatique - cristallisation de minéraux à l’intérieur d’un
corps magmatique
*Hydrothermal - fluides chauds libérés lorsque le magma
refroidit, des minéraux précipitent à partir des fluides
*Métamorphique - le résultat de la pression et de la température
appliqué à la roche environnant une intrusion de magma. Cela
peut concentrer des minéraux qui existent dans les roches
environnantes.
*Sédimentaire - précipitation des minerais d'une eau de lac ou
d'océan
*Résiduel - concentrations de minéraux produits par effritement
et des réactions chimiques avec l’oxygène et l’eau
Figure 1. Processus magmatique et hydrothermal
L’échelle de temps par-dessus
laquelle les minéraux s’accumulent
à la suite de l’activité magmatique et
hydrothermal est de l’ordre de
quelques centaines de millier à un
million d’années.
Figure 2. Plaques de l’écorce terrestre
L’écorce terrestre est divisée en
plusieurs plaques épaisses. Les
plaques de la croûte océanique sont
épaisses d’environ 10km. Les
plaques de la croûte continentale
sont beaucoup plus épaisses.
Figure 3. Limites de plaque
Figure 4: Gisements de cuivre porphyriques dans le nord de l’Amérique.
(Source: USGS Open File Report 02-268)
Figure 5. Gisements de cuivre porphyriques dans le sud de l’Amérique.
Il y a 80 - 85 million d’années

Figure 6. Le sud-ouest des USA, il y a 80-85 million d’années.


L’histoire géologique de la côte ouest du
nord américain est plutôt complexe.
Cependant, il y a 80 à 85 million d’années,
le sud-ouest des USA était une zone de
subduction, tout comme la côte ouest du
Chili maintenant. Plusieurs intrusions de
magma se sont produites, apportant avec
elles la minéralisation que formait les
gisements dans la région.
Plusieurs volcans se sont formés -
les vestiges érodés par ces-derniers
se trouvent tout autour de l’état
d’Arizona.
Figure 7a: Volcans en Arizona – ouest de Phoenix. De: "Sunset Crater Volcano National Monument." En ligne Photographie.
Encyclopedia Britannica En ligne.
Figure 7b. Volcans en Arizona – Cratère au coucher du soleil près de Flagstaff. De: "Sunset Crater
Volcano National Monument." En ligne Photographie. Encyclopedia Britannica En ligne
Gisements de sulfures massifs volcanogènes (SMV)

Figure 8. Volcans en Arizona – ouest de Phoenix. De: "Sunset Crater Volcano National Monument." En
ligne Photographie. Encyclopedia Britannica En ligne.
(Source: Press et Siever (2001))
Figure 11. Fumeurs noirs.(processus de genèse de minerai)
Figure 9. Fumeurs noirs.
Figure 10. Tubes de vers
Figure 12. Palourdes.
Plus de 90 pourcent des animaux
trouvés sont endémiques aux volcans
et se sont adaptés à ces conditions.
Les concentrations en métaux dans les
fumeurs sont très élevées. Des
géologues ont suggéré des
exploitations minières.
Volcans et Gisements
de Diamants
Où les diamants sont trouvés?
Figure 1. Localisation des diamants
Figure 2. Formation du diamant.
(Source: www.diavik.ca, avec correction de mineurs)
Figure 3. Comment trouver une mine de diamant dans l’Arctique.
Figure 6. Mine de diamant de Diavik -- un jour d’été ensoleillé.
(source: Diavik Diamond Mines Inc.)
Figure 7. Mine de diamant de Diavik – exploitation minière à -35°C.
(source: Diavik Diamond Mines Inc.)
Figure 8. Mine de diamant de Diavik – route de glace saisonnière, ouverture de février à avril.(source: Diavik Diamond Mines
Inc.)
Figure 9. Diamants bruts de Diavik. Le diamant encerclé vaut Cd $30,000.
(source: Diavik Diamond Mines Inc.)
Gisements Sédimentaires et
Charbon
Gisements de minerais
sédimentaires
Figure 2a. Formation du charbon, Etape 1 – Le dépôt de débris organiques dans un marais crée une tourbière.
Figure 2b. Formation de charbon, Etapes 2+ - Alternance de dépôts marin et fluviatile, un processus qui se produit
au-delà de millions d’années.
Figure 3a. Formation de charbon –
Etape finale. Les augmentations de la
température et de la pression mènent au
tassement avec une perte d’eau et de
gaz.
Figure 3b. Formation de charbon - Etape finale.
Exemples de tourbe et de charbon
Il y a différents types de charbon:
Figure 1: Formation des oxydes de cuivre.
Figure 2: Azurite de Miami, AZ
Figure 3: Ténorite
Figure 4: Malachite
Figure 5: Malachite
Latérites de nickel

Très commun dans les climats tropicaux avec des


précipitations élevées

Les roches contenant du nickel sont fracturées par une


intense érosion pour former une couche de terre.

L’eau circulant à travers les couches de terre lixivie le


nickel et d’autre métaux du sol.

Les oxydes de nickel, de fer et de magnésium et les


silicates précipite à partir de l’eau dans les couches du
sol, la latérite.
Figure 6: Latérite
Prospection et
Exploration des Gisements
Figure 1: Une mesure de l’orientation d’une structure géologique - 0° ≤ pendage ≤ 90°
0° ≤ direction ≤ 360°
Figure 2: Failles dans la roche.
Figure 3: Failles dans la roche.
Plissement de la roche

Figure 5: Plissements de roche en Ecosse du Nord-Ouest


Figure 6: Plissements de roche. Il y a un grand pli asymétrique au niveau du toit de la
formation du chevauchement de Lewis, Mt. Darrah, Flathead Range, en Alberta / B.C.
frontière, Sud du Crowsnest Pass
Méthodes d’exploration
En augmentant l’ordre de prix par
km carré, les méthodes
d’explorations sont:
- perception éloignée (imagerie
satellite)
- carte géologique
- reconnaissance géophysique
- reconnaissance géochimique -
échantillonnage en vrac, forage
Le rôle de l'exploration:
- L’exploration est une alternative pour
l’acquisition des propriétés minière.
- L’exploration a un taux d’échec élevé
mais ceci ne devrait pas affecter une
compagnie minière variée.
- Les coûts d’exploration sont
déductibles de l’impôt.
Géophysique aérienne

Ces instruments mesurent l’interaction entre


les gisements métalliques sous-jacent et
magnétique ou les champs
électromagnétiques.

L’objectif de l’exploration géophysique ou


géochimique est de trouver une anomalie –
quelque chose différent de la normale ou de
ce qui est attendu.
Figure 7: Planeur remorqué -- magnétomètre, détecteur de champ électromagnétique, spectromètre, système de
navigation GPS.
Anomalies géochimiques

Les nappes phréatiques en contact avec un


gisement lixivieront les minéraux en dehors et
leur gisement dans le sol ou les ruisseaux. Les
arbres peuvent également utiliser l’eau. Plus un
gisement est proche de la surface, plus il est
probable qu’il y est une anomalie géochimique.

Les concentrations des métaux dans les sols, l’eau


et les arbres sont mesurées en partie par million et
parfois par milliard.
Figure 8: Modèle simplifié montrant la formation des anomalies géochimiques
Forage

Des diamants pour trouver des


diamants (et d’autres minéraux).
Figure 9: Forage de diamant
Figure 10: Forage à circulation inverse
Modèles d’un gisement

Le but du forage est de définir un


modèle de gisement. Le forage est
long et cher
Figure 11: Modèle de gisement
(Source: Lionore Mining International 2000 rapport annuel)
Mine souterraine

Ouvrages de la surface

Zone de travaux d’exploitation

Zone de travaux préparatoires Ossature : galeries d’accès au gisements

Zone de travaux de reconnaissance


Principales opérations de l’exploitation
souterraine
Principales opérations de l’exploitation
souterraine

Soutènement par boulonnage


Foration

Scoop pour déblayage Barrage


Remblai hydraulique
Cheminée à minerai

Transport de minerai
Point de chargement

Foration Soutènement
Tir Remblayage
Déblayage
Chargement
Transport
Principales opérations de l’exploitation
souterraine
ABATTAGE : à l ’explosif
foration des trous
chargement de l ’explosif
tir
mécanique

DÉBLAYAGE : scoops
racleurs
retro-chargeuses
alimentateurs vibrants

TRANSPORT : camions
rails
convoyeur

SOUTENEMENT : boulonnage
cadres métalliques et cintres
boisage
Abattage
Abattage a l’explosif
foration des trous
PETITS TROUS :
diamètre < 52 mm
profondeur < 5 m

avantage : on peut suivre une


forme du gisement compliquée
dans un massif de faible stabilité

inconvénient : faible productivité, coût élevé

LONG TROUS :
diamètre jusqu’à 162 mm
profondeur jusqu’à 70 m

avantage : productivité élevé, coût bas

inconvénient : application limitée aux


gisements de forme régulière
avec des épontes stables
Schémas de foration des petits trous - gisements en
plateures et amas

Deux surfaces libres Trois surfaces libres Quatre surfaces libres

Tranches Montantes Remblayées Chambres et piliers


Chambres et piliers

Jumbo

Marteau sur Béquille


Schémas de foration des petits trous - gisements
filoniens
Gradin renversé, Gradin renversé, Gradin droit,
trous verticaux trous horizontaux trous horizontaux

l w l
w w
h h
h

Tranches Montantes Remblayées Tranches Montantes Remblayées Tranches Descendantes


Chambres-Magasins Chambres-Magasins

Jumbo Jumbo Jumbo

Marteau Stoper Marteau sur Béquille Marteau sur Béquille


Disposition des petits trous
Gradin renversé, trous horizontaux, marteau sur béquille

l
w

Schéma de foration du front du chantier par


tranches montantes remblayées
Techniques de foration des petits trous

MARTEAU HORS DU TROU

FORATION MANUELLE

Diamètre : 28-46 mm
Profondeur : 3 m
Marteau-perforateur : 12.5 m/heure
Marteau stoper : 10 m/heure

JUMBOS DE FORATION
Diamètre : jusqu’à 82 mm
Profondeur : 15 m
Jumbo gradin droit : 25 m/heure
Jumbo gradin renversé : 20 m/heure
Schémas de foration des longs trous

FORATION PARALLÈLE
Trous parallèles Trous parallèles Trous rapprochés
tranches verticales tranches horizontales tranches horizontales

meilleure répartition de l’explosif


dans le massif

important volume de Méthodes d’exploitation : grandes chambres vides


galeries de foration foudroyage avec tir
Schémas de foration des longs trous

Foration en éventail Foration en éventail Foration en éventail


descendant ascendant circulaire

volume des galeries de foration volume des galeries de foration


réduit minimal

la répartition de l ’explosif la répartition de l ’explosif


n’est pas régulière est extrêmement variable

Méthodes d’exploitation : sous niveaux abattus, sous niveaux foudroyés


Schémas de foration des longs trous

Foration en faisceau

volume des galeries de foration


minimal

la répartition de l’explosif dans le massif


est extrêmement variable

Méthodes d ’exploitation : Foudroyage avec tir


Techniques de foration des longs trous

MARTEAU FOND DE TROU

FOREUSE
Diamètre : jusqu’à 165 mm
Profondeur : 100 m
Vitesse de foration : 15 (6-20) m/heure
Consommation d’explosif

La consommation d’explosif dépend :

de la nature de la roche (résistance, fissuration)


de la fragmentation recherchée

du type d’explosif (puissance, densité, conditionnement)


du diamètre des trous
de la disposition des trous (parallèle , éventail)
du nombre de surfaces libres
Consommation d’explosif

Influence de la résistance de la roche :


Consommation d’explosif

Taille moyenne des blocs de roche abattue :

pour assurer le déplacement par gravité


de la roche fragmentée il faut que le rapport entre
la largeur de galerie et la taille moyenne du bloc soit :

2 : 1 dans les endroits faciles d’accès


5 : 1 dans les cheminés

Quelques exemples de tailles de blocs :

400 - 500 mm extraction par skip


200 - 300 mm exploitation des gisements filoniens par chambres-magasins
400 - 1000 mm exploitation des gisements massifs avec scoops
1500-2000 mm exploitation avec foudroyage de minerai à grande échelle
Consommation d’explosif
n1
Influence de la fissuration naturelle  l fiss 
et de la fragmentation recherchée :
q  q 0  
 a bloc 
avec : q0 - consommation théorique ;
lfiss - distance moyenne entre les fissures naturelles, m
(varie entre < 0,1 m et > 1,5)
abloc - taille moyenne des blocs de roche après le tir ;
n1 - coefficient expérimental n1 = 0,5 à 0,6 ;
Consommation d’explosif
n2
 d 
Influence du diamètre de trou : q  q 0  
 d ref 
avec : q0 - consommation théorique ;
d - diamètre de trou
dref - diamètre de référence ;
n2 - coefficient expérimental, n2 = 0,5 pour des roches fissurées
n2 = 1 pour des roches monolithes
Consommation d’explosif
 a
Influence de la largeur de la volée (pour 2 surfaces libres) : q  q0 1  
 L
avec : q0 - consommation théorique ;
a - distance entre les trous ;
L - largeur de la volée ;
Consommation d’explosif
Déblayage - soutirage
Déblayage par scoop

Capacité du godet : de 0,5 jusqu ’à 8,4 m3


Coefficient de remplissage du godet :
Gros blocs de minerai : 0,8 - 1,1
Minerai humide : 0,55 - 0,7
Minerai fine < 50 mm : 0,55 - 0,75
Vitesse moyenne du déplacement :
Conditions favorables : 9 à 16 km/h
Conditions moyennes : 8 à 12 km/h
Conditions difficiles : 5 à 8 km/h
Distance du transport : 150 - 400 m
Rendement : 300 - 800 t/poste
Soutirage par scoop
Déblayage par racleurs

Capacité du godet : de 0,22 jusqu ’à 0,8 m3


Coefficient de remplissage du godet :

Gros blocs de minerai : 0,5 - 0,7


Minerai fine < 50 mm : 0,8 - 0,1

Vitesse moyenne du déplacement : 4.5 à 5.5 km/h


Soutirage par racleur

Distance optimale du transport : 20 à 30 m


Distance maximale : 80 m
Rendement : 30 à 100 t/poste
Déblayage et soutirage par rétro-chargeuses

Capacité du godet :

godet de 0,125 à 1 m3
benne de 1 à 5 m3

Rendement technique : 20 à 60 t/h


Soutirage par alimentateurs vibrants

Rendement technique : jusqu’à 500 t/h


Réserve minimale du minerai à charger : 100 000 t
Rendement d’une machine de déblayage

tonnes par cycle


R j , t / heure
durée du cycle

f remp
tonnes par cycle  Q    , t / cycle
f fois
2D 60
durée du cycle    t fix , min
v 1000
avec : Q - capacité du godet, m3 ;
 - masse volumique du minerai, t/ m3 ;
fremp - coefficient de remplissage du godet ;
ffois= 1.1 to 1.5 - coefficient de foisonnement ;
D - distance du transport dans un sens, mètres ;
v - vitesse moyenne de déplacement, kilomètres par heure ;
tfix - temps du cycle fixe (chargement, déchargement, manœuvres),
minutes ;
j = 50 min - minutes opérationnelles par heure, minutes;
Rendement d’une machine de déblayage

600 80

70

Rendement du LHD - 0.76 m3


Rendement du LHD - 8.4 m3,

500
60

et du racleur, t/h
400
50
300 40
t/h

30
200
20
100
10
0 0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
Distance du transport, m

LHD - 8,4 m3 Racleur - 0,38 m3 LHD - 0,76 m3


Transport par camions

Charge utile : de 6 à 60 t ; distance du transport : 500 à 1000 m


Transport par camions

Chargement par scoop

Chargement par alimentateur vibrant

Chargement par pelle hydraulique


Transport par rails
Transport par rails

Locomotive 18 tonnes, wagons de 7.5 m3 , Kiruna : locomotifs automatiques au nouveau niveau


déchargement latéral principal avec une capacité augmentée jusqu’à
500 Mt par train
Transport par rails

Chargement par scoop

Chargement par alimentateur vibrant

Chargement par rétro-chargeuse


Transport par convoyeurs
Purgage
Soutènement : boulonnage
Installation des boulons

mécanisée manuelle
Paramètres de choix de la méthode
d’exploitation
Que-est-ce qu’on cherche lorsqu’on compare
une méthode par rapport à une autre

On cherche à récupérer plus caractéristiques de récupération


de minerai et moins de stérile

On cherche à augmenter le tonnage caractéristiques de productivité


journalier et à réduire le nombre
de chantiers en exploitation

On cherche à réduire le coût consommation


d’exploitation caractéristiques économiques

Tout cela en assurant la sécurité

Ces objectifs, souvent contradictoires, déterminent la multitude


de paramètres caractérisant les méthodes d’exploitation
Caractéristiques de récupération
Dilution et perte de minerai
salissage
S

réserve minière
RM

perte
P

stérile minerai stérile


Caractéristiques de récupération

R -réserve minière, t R =10000 t


P -perte, t P = 900 t
S -salissage par le stérile, t S = 1600 t
TV -tonnage du tout-venant, t TV = R - P + S = 10000 - 900 + 1600 = 10700 t
tR -teneur moyenne du métal dans la réserve minière, tR= 0,08
tP -teneur moyenne du métal dans la perte, tP = 0,11
tS -teneur moyenne du métal dans le stérile (salissage), tS = 0,015
tTV -teneur moyenne du tout-venant,
tTV = (R * tR - P * tP + S * tS )/TV= (10000*0,08 - 900*0,11 + 1600*0,015)/10700 = 0,068

P 900
Perte de min erai PMin   100   100  9 %
R 10000

MINERAI
S 1600
Sallisage Sal   100   100  15 %
TV 10700

P * t P  S * tS 1000 * 0,11  1600 * 0,015


Perte de métal PMét   100   100  9,4 %
R * tR 10000 * 0,08

MÉTAL
t R  t TV 0,08  0,068
Dilution D  100   100  15,3 %
tR 0,08
Caractéristiques de récupération
calculs indirects
Perte de minerai
P 900
PMin   100   100  9 %
R 10000

R (t R  t S )  TV (t TV  t S ) 10000 (0,08  0,015)  10700 (0,068  0,015)


PMin   100   100  9 %
R(t P  t S ) 10000 (0,11  0,015)

Salissage
S 1600
Sal   100   100  15 %
TV 10700

R (t R  t P )  TV (t TV  t P ) 10000 (0,08  0,11 )  10700 (0,068  0,11 )


Sal   100   100  15 %
TV (t P  t S ) 10700 (0,11  0,015)

Perte de métal
P * t P  S * tS 1000 * 0,11  1600 * 0,015
PMét   100   100  9,4 %
R * tR 10000 * 0,08

R * t R  TV * t TV 10000 * 0,08  10700 * 0,064


PMét   100   100  9,4 %
R * tR 10000 * 0,08
Caractéristiques de récupération
Sources de dilution et de perte de minerai

perte dans les piliers perte et dilution dilution perte sur


le long des épontes lorsque la largeur les épontes
irréguliers de chantier irréguliers
est supérieure à
la puissance de gisement

minerai

remblai
perte et dilution lors de soutirage
sous le stérile foudroyé perte et dilution sur le sol de chantier lors de déblayage
Caractéristiques de récupération Auxiliaires

Récupération de métal
R Mét  1  PMét  (1  0,094) * 100  91 %

Changement de teneur
t TV 0,068
CT   100   100  85 %
tR 0,08

Récupération du tout-venant
TV R 91
PMét  x 100  Mét x 100  x 100  107 %
R CT 85

Salissage II
S 1600
Sal II   100   100  16 %
R 10000
Caractéristiques de récupération
Dilution et perte de minerai lors de soutirage
roche foudroyée sous le stérile foudroyé
contacte
roche/minerai
Ellipsoïde de soutirage

minerai H
 mH
abattu D
H H  m D2
1
V m D4
2
avec : m - coefficient empirique
D pour le minerai dur m = 0,5
V pour le minerai moyen m = 1,2
Caractéristiques de récupération
Étapes de soutirage

Descente horizontale Le contact roche/minerai atteint Début de dilution et de perte


du contact roche/minerai la hauteur des ellipsoïdes de contact
Caractéristiques de récupération
Taux de récupération de minerai sans dilution, Msd

Vg  h b D 2

Vsup  h b  H c  D 2

1
Vc  m D4 hb
2 Hc
1
Vsup  Vc hb  mD
M sd   2
Vg hb

D
Caractéristiques de récupération
Taux de récupération de minerai sans dilution, Msd
Distance entre les points de soutirage : D = 10 m
Coefficient d ’ellipsoïde : m = 0.7
Hauteur du bloc : hb = 90 m

H c  m D 2  0.7 * 102  70 m

1 1
Vc  m D4  * 0.7 * 104  3500 m 3
2 2
hb
Vg  h b D 2  90 * 102  9000 m 3
Hc

Vsup  h b  H c  D 2  90  70* 102  2000 m 3

Vsup  Vc 2000  3500


M sd    0.61
Vg 9000
D
Caractéristiques de récupération
Optimisation de soutirage
Caractéristiques de récupération

Paramètres de récupération : perte et dilution

Perte
Dilution
Dans le massif Après abattage

Dans les piliers ; Lors de soutirage sous le Lorsque la largeur de chantier


stérile foudroyé est supérieure à la puissance de
Le long des épontes gisement ;
Planifié
irréguliers Le long des épontes irréguliers
Lors de soutirage sous le stérile
foudroyé
A cause de déviations des Sur le sol et les épontes de Déviations de trous de mine ;
trous de mine chantier ; Eboulements des épontes ;
Dans les points de Déblayage ;
Additionnel
chargement, de Lors de soutirage sous le stérile
déchargement et de foudroyé
stockage
Dilution
Perte
Caractéristiques de productivité

Production d’un chantier : tonnes par mois

Importance de travaux
préparatoires : métrage de galeries préparatoires
par 1000 t de minerai prêt pour exploitation

pourcentage de travaux préparatoires dans


le coût d’exploitation

Productivité du personnel : tonnes par homme par poste


tonnes par homme par an

Niveau de mécanisation : pourcentage de la main d’œuvre dans


le coût d’exploitation
Production du chantier
Importance des travaux préparatoires
Productivité du personnel

Personnel de la mine : totale, fond, chantier


Productivité du personnel
Niveau de mécanisation
Caractéristiques de consommation
Coût opératoire par rapport aux chambres et
piliers
Le coût opératoire des chambres et piliers varie entre 2 et 27 $/t avec une moyenne de 14,5
METHODES D’EXPLOITATION
EN SOUTERRAIN
CLASSIFICATION SELON LA METHODE
DE CONTRÔLE DE STABILITE DE L’EXCAVATION

EXPLOITATION PAR Sous-niveaux abattus


CHAMBRES VIDES Chambres et piliers abandonnés
Chambres vides boisées
Carrières souterraines

EXPLOITATION AVEC Tranches montantes remblayées


REMBLAYAGE Tranches descendantes
Chambres remblayées
Chambres et piliers remblayés

CHAMBRES-MAGASINS

EXPLOITATION AVEC Sous-niveaux foudroyés


FOUDROYAGE DU MINERAI ET Blocs foudroyés
DU STERILE

EXPLOITATION AVEC Chambres et piliers foudroyés


FOUDROYAGE DU STERILE Exploitation par tailles
Tranches descendantes foudroyées
AUTRES CLASSIFICATIONS

SELON LE NIVEAU DE MECANISATION Méthodes mécanisées

Méthodes non-mécanisées

SELON LA GOMETRIE DU GISEMENT Placeurs

Amas

Filons
EXPLOITATION PAR CHAMBRES VIDES
SOUS-NIVEAUX ABATTUS

Sous-niveaux

Trous d ’abattage
Cheminée
à personnel

Minerai abattu

Niveau de roulage

Recoupe de soutirage
SOUS-NIVEAUX ABATTUS
SOUS-NIVEAUX ABATTUS

Sous-niveaux
Foration parallèle,
descendante

Trous d ’abattage
Cheminée
à personnel

Minerai abattu

Niveau de roulage

Recoupe de soutirage
SOUS-NIVEAUX ABATTUS

trous de mine

cheminé d’ouverture

sous-niveaux de foration

minerai abattu

point de soutirage

Forme typique de la chambre vide et du schéma de foration Exploitation par grandes chambres vides à la mine de Mount Isa
SOUS-NIVEAUX ABATTUS
(avec du remblayage ultérieur avec du remblai cimenté)

B A-A
A B-B

C C

C-C
B A
SOUS-NIVEAUX ABATTUS

12.5

2
4

3 6

14
9.5

30

2
8

1
8

5
5

1
SOUS-NIVEAUX ABATTUS
SOUS-NIVEAUX ABATTUS
CONDITIONS D’APPLICATION DES SOUS-NIVEAUX ABATTUS

gisements à forte pendage

puissance de gisement supérieure à 10 m

minéralisation homogène sans inclusion de stérile

pour la puissance entre 10 et 20 m (chambres orientées le long de


l’extension du gisement) :

gisement d’une forme régulière avec des épontes parallèles


minerai stabile ou de stabilité moyenne
épontes stables

pour la puissance supérieure à 20 m (chambres orientées perpendiculairement à


l’extension du gisement) :

minerai stabile
épontes stables ou de stabilité moyenne
AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES SOUS-NIVEAUX
ABATTUS

Avantages de la méthode par sous-niveaux abattus :

lors d’exploitation des chambres le coût d’exploitation est faible, le rendement


du chantier et la productivité du personnel sont élevés, les pertes et dilution sont
faibles

Désavantages de la méthode sont liées à la récupération des piliers entre les chambres :

abandon des piliers induit les pertes du minerai

récupération après le remblayage cimenté des chambres induit une augmentation


de coût d’exploitation

récupération des piliers avec foudroyage induit des pertes et du salissage


importants
DOMAINE D’APPLICATION ET PARAMETRES DES SOUS-
NIVEAUX ABATTUS

Gisements de puissance supérieure à 20-30 m

Fort pendage

Minerai de valeur important et moyenne

Minerai et les épontes stables

Hauteur des chambres de 30 à 150 m

Longueur des chambres de 10 à 60 m

Largeur des chambres de 10 à 30 m


CHAMBRES ET PILIERS ABANDONNES

C 1-jumbo de foration;

2- chargeuse;

3-galerie de ventilation;

4-camion;

5-bulldozer;

6-jumbo de boulonnage;

C-C
7-purgeuse; 2- chargeuse;

8-pilier entre les panneaux;

9-galerie ;

10-travers banc rie ;


CARRIERES SOUTERRAINES
CARRIERES SOUTERRAINES

B B

B-B

1-galerie inférieure; 2-galerie supérieure; 3-dumper; 4-jumbo de foration; 5-sc ie à fil;


6-trous pour sciage; 7- camion; 8-mineur continu; 9-machine à attaque ponctuelle
EXPLOITATION AVEC REMBLAYAGE
CHAMBRES REMBLAYEES
CHAMBRES ET PILIERS REMBLAYES
TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES

Cheminée
Cheminée
à minerai
à remblai/aérage

minerai

Chantier

rampe

remblai

Matériel,
Cheminée personnel
Voie de
à minerai
base
TRANCHES MONTANTES REMBLAYEES
MÉCANISÉES
FORATION :
jumbo de foration
QUASAR D3-E50

DEBLAYAGE :
scoop ST-6CN

SOUTIRAGE :
scoop ST-6CN

REMBLAYAGE :
remblai hydraulique

1 - voie de base ; 2 - voie de tête ; 3 - cheminée à remblai ; 4 - cheminée à minerai ; 5 - cheminées de service ; 6
- recoupes ; 7, 8 - piliers ; 9 - minerai en place ; 10 - minerai abattu ; 11 - remblai en place ; 12 -rampe.
TRANCHES MONTANTES
REMBLAYEES SEMI-MÉCANISÉES
FORATION :
marteau sur
béquille

DEBLAYAGE :
scoop
Microscoop 100

SOUTIRAGE :
scoop ST-6CN

REMBLAYAGE :
remblai rocheux
cimenté

1 - voie de base ; 2 - voie de tête ; 3 - cheminée à remblai ; 4 - cheminée à minerai ; 5 - cheminées de service ; 6
- recoupes ; 7, 8 - piliers ; 9 - minerai en place ; 10 - minerai abattu ; 11 - remblai en place .
TRANCHES MONTANTES
REMBLAYEES NON-MÉCANISÉES

FORATION :
marteau stoper

DEBLAYAGE :
racleur 28 m3

SOUTIRAGE :
racleur 0.36 m3

REMBLAYAGE :
remblai rocheux
cimenté

1 - voie de base ; 2 - voie de tête ; 3 - cheminée à remblai ; 4 - cheminée à minerai ; 5 - cheminées de service ; 6
- recoupes ; 7, 8 - piliers ; 9 - minerai en place ; 10 - minerai abattu ; 11 - remblai en place .
TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES
TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES
A A-A

1 - haulage drift ; 2 - service rise ; 3 - vent rise ; 4 - fill rise ; 5 - drift for backfilling and ventilation ;
6 - slusher ; 7 - LHD ; 8 - concrete capping ; 9 - jumbo
TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES
A A-A
5

6 6

1 - haulage drift ; 2 - service rise ; 3 - vent rise ; 4 - fill rise ; 5 - drift for backfilling and ventilation ; 6 -
slusher
TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES

raise for fill


service raise

orepass wet fill orepass

haulage drift haulage drift


TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES

drilling

loading

filling

competent rock medium rock weak rock


TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES

C-C A A-A

B B

A
B-B

C C

1 - haulage drift ; 2 - crosscut ; 3 - rise for manway, fill, transport, ventilation ; 4 - ramp 10-12° ;
TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES
jumbo

ore

backfill
LHD
TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES

Scoop dans le chantier par


tranches montantes remblayées

Schéma de foration de la face du chantier par


tranches montantes remblayées
TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES
TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES
TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES

Wop
ening

Wde
posit

For  > 15 - 20° :

W opening = L sin a + h cos a + 2a


a

L
h For  < 15 - 20° :

W opening = L sin a + h cos a + a


a


CONDITIONS D’APPLICATION DES TRANCHES
MONTANTES REMBLAYÉES

il n’y a pas de limitation liée au pendage, à la puissance et à la forme


du gisement

minerai stable

épontes de faible résistance mécanique


AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES
TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES

Avantages de la méthode par tranches descendants :

la méthode peut être utilisé dans une larges plage des conditions
géomècaniques et géologiques

la méthode est sélective

les pertes du minerai est le salissage sont faibles si la surface du remblai est
protégée contre le mélange avec le minerai abattu

la méthode permet facilement s’adapter au changement du pendage ou


d’orientation du corps minéralisé et passer à une autre méthode

Désavantages de la méthode :

si le remblai cimenté est utilisée le coût d’exploitation est important


si le remblai rocheux est utilisée le rendement du chantier et la productivité
du personnel sont faible
DOMAINE D’APPLICATION ET PARAMETRES DES
TRANCHES MONTANTES REMBLAYÉES

Gisements à forte pendage de puissance jusqu’à 5-10 m

Minerai de valeur importante

Forte variation du pendage et de la puissance de gisement , inclusions du stérile

Impossibilité de foudroyage de la surface

Hauteur du chantier 50-60 m

Longueur du chantier de 40 à 120 m

Hauteur d’une tranche 2,5 - 3 m (foration manuelle)


3 - 4 m (foration avec jumbo)

Largeur maximale d’une tranche 5 - 10 m


TRANCHES DESCENDANTES

1 - rise for fill ; 2 - orepasse ; 3 - crosscut ; 4 - ventilation opening ; 5 - limit of mining ; 6 - stop limit haulage
drift ; 2 - transport drift ; 3 - rise for fill and ventilation ; 4 - ore passe ; 5 - manway rise ; 6 - crosscut ; I -
blasting ; II - loading ; III - backfilling.
TRANCHES DESCENDANTES

1 - top level ; 2 - haulage level ; 3 - ramp ; 4 - stop access ; 5 - ore and fill pass ; 6 - limit of mining.
TRANCHES DESCENDANTES

1 - ore mat ; 2 - reinforcement wire mesh ; 3 - anchoring ; 4 - cable ; 5 - polystyrene sheathing ; 6 - ore ; 7 -
walls ; 8 - backfill of the previous cut.
TRANCHES DESCENDANTES

crosscut for backfilling

access to the cut, 20%

ramp, 20%

R - fill pass ; J - ore pass.


TRANCHES DESCENDANTES
TRANCHES DESCENDANTES
TRANCHES DESCENDANTES
CONDITIONS D’APPLICATION DES TRANCHES
DESCENDANTES

il n’y a pas de limitation liée à la stabilité du minerai et des épontes


ni à la forme du gisement

pour des gisements à forte pendange il n’y a pas de limitation


liée à la puissance du gisement

pour des gisements à faible pendange la puissance doit être


supérieure à 15 - 20 m
AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES
TRANCHES DESCENDANTES
Avantages de la méthode par tranches descendants :

la méthode peut être utilisé dans une très larges plage des conditions
géomècaniques et géologiques

la méthode est sélective

les pertes du minerai est le salissage sont faibles

la méthode permet facilement s’adapter au changement du pendage ou


d’orientation du corps minéralisé et passer à une autre méthode

la méthode permet l’exploitation à grande profondeur avec une forte


pression de terrain

Désavantages de la méthode :

le coût d’exploitation est important à cause de l’utilisation du remblai cimenté


le rendement du chantier et la productivité du personnel sont faible
DOMAINE D’APPLICATION DES TRANCHES
DESCENDANTES

Le coût d’exploitation étant élevé la méthode est utilisée lorsqu’il est impossible
utiliser les autres méthodes

Gisements filoniens à forte pendage avec du minerai et des épontes de


faible résistance mécanique

Minerai de valeur importante

Impossibilité de foudroyage de la surface


CHAMBRES-MAGASINS
CHAMBRES-MAGASINS

FORATION :
marteau sur
béquille
SOUTIRAGE :
scoop ST-2

1 - voie de base ; 2 - voie de tête ; 3 - cheminées ; 4 - passages ; 5 - piliers ; 6 - recoupes ; 7 - minerai en place; 8
- trous de mine ; 9 - minerai abattu .
CHAMBRES-MAGASINS
CHAMBRES-MAGASINS

A-A B-B
B
A

broken ore

1 - haulage drift ; 2 - transport and ventilation drift ; 3 - doghole ; 4 - stop sill.


CHAMBRES-MAGASINS

prepared stop

level 144 fan


cap pillar of 5 m

Alimac rise
openings

mined out stop


stop at the
end of mining

stop in operation

thin pillar
tubing for ventilation
pillars

haulage level 200 fan


CHAMBRES-MAGASINS

prepared stop

level 130
cap pillar

mined out stop

ore width
height

stop in operation
thin pillar

pillars 2.5 x 2 m

haulage level 200


CONDITIONS D’APPLICATION DES CHAMBRES-
MAGASINS

Pour assurer la descente du minerai par gravité vers les points


de soutirage il faut que :

le pendage du gisement soit supérieur à 55-60°

la puissance du gisement (ou de l ’ouverture) soit supérieure à 1 - 1.3 m

le gisement ait une forme régulière avec des épontes parallèles

les épontes soit suffisamment stables pour que leur


convergence ne provoque pas le blocage du minerai abattu

le minerai ne se compacte pas avec le temps

Pour assurer la sécurité du travail il faut que :

le minerai soit suffisamment stables pour permettre le travail du


personnel en dessous
AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES CHAMBRES-
MAGASINS
Avantages de la méthode par chambres magasins :

le rendement du chantier et la productivité du personnel en phase


de soutirage final sont élevées

les pertes du minerai est le salissage sont faibles

absence de galeries de foration

le stock du minerai dans les magasins facilite la stabilisation de la teneur


du tout-venant

Désavantages de la méthode :

le minerai abattue n’est pas extrait immédiatement il est bloqué dans le magasin

le nécessité de nivellement de la surface du minerai et de purgage du toit

le soutirage n’est pas sélectif


DOMAINE D’APPLICATION ET PARAMETRES DES
CHAMBRES-MAGASINS

Gisements des métaux de base et de l’or à forte pendage de puissance


de 0.5 à 5 m.

Hauteur du chantier 50-60 m

Longueur du chantier de 40 à 100 m

Largeur du pilier entre les chantier de 6 à 10 m

Épaisseur du stôt de 2 à 10 m

Épaisseur du pilier de base d’étage de 4 à 15 m


EXPLOITATION AVEC
FOUDROYAGE DU STERILE
TRANCHES DESCENDANTES FOUDROYEES
CHAMBRES ET PILIERS FOUDROYES

taux de défruitement est de 85%;


avancement du front est de 8 à 10 m/mois
EXPLOITATION PAR TAILLES
EXPLOITATION PAR TAILLES
EXPLOITATION AVEC FOUDROYAGE DU
MINERAI ET DU STERILE

ENGLISH
SOUS-NIVEAUX FOUDROYES

Zone foudroyage
cheminée
soutirage

abattage Sous niveau

foration

traçage
roulage
SOUS-NIVEAUX FOUDROYES

stérile foudroyé
minerai abattu

soutirage

point de
déchargement
chargement
des trous

foration
en éventail
point de
déchargement

creusement
des galléries
CONDITIONS D’APPLICATION DES SOUS-NIVEAUX
FOUDROYES

puissance du gisement : supérieure à 5-10 m pour des gisements


à fort pendage

supérieure à 10 - 20 m pour les gisement


à faible pendage la puissance doit être

minerai et épontes de stables ou de stabilité moyenne

profondeur d’exploitation inférieure à 1000 m

absence des niveaux aquifères et des terrains coulants


dans le recouvrement
AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES
DES SOUS-NIVEAUX FOUDROYES

Avantages de la méthode par sous-niveaux foudroyés :

faible coût d’exploitation

le rendement du chantier et la productivité du personnel sont élevés

Désavantages de la méthode :

la méthode n ’est pas sélective

les pertes et le salissage sont importants (jusqu’à 20 %)

le méthode est rigide (difficile de passer à une autre méthode)

les travaux préparatoires sont relativement importants


DOMAINE D’APPLICATION ET PARAMETRES DES SOUS-
NIVEAUX FOUDROYES

Gisements à forte pendage de puissance supérieur à 5-10 m

Minerai de valeur faible et moyenne (minerai de fer)

Possibilité de foudroyage de la surface

Minerai et épontes minerai et épontes de stables ou de stabilité moyenne

Hauteur de sous-niveau : de 15 à 70-80 m

Largeur du bloc est égale à la puissance du gisement mais ne dépasse pas


60 - 80 m

Longueur du bloc est 30 à 100 m


BLOCS FOUDROYES
(variante non mécanisée)

Zo ne de foudroyage
Fo ration

s o utirage grizzly

ro ulage
BLOCS FOUDROYES
(variante mécanisée)

Zone de foudroyage

foration

soutirage

scoop

roulage
CONDITIONS D’APPLICATION DES BLOCS FOUDROYES

puissance du gisement supérieure à 20-30 m

minerai à faible stabilité (faible résistance mécanique ou fissuré)

minerai ne se compacte pas avec le temps

absence des niveaux aquifères et des terrains coulants


dans le recouvrement

possibilité de foudroyage de la surface


AVANTAGES ET INCONVENIENTS
DES BLOCS FOUDROYES

Avantages de la méthode par sous-niveaux foudroyés :

faible coût d’exploitation

le rendement du chantier et la productivité du personnel sont élevés

Désavantages de la méthode :

la méthode n’est pas sélective

les pertes et le salissage sont importants (jusqu’à 20 %)

le méthode est rigide (difficile de passer à une autre méthode)

les travaux préparatoires sont relativement importants


DOMAINE D’APPLICATION ET PARAMETRES DES BLOCS
FOUDROYES

Gisements de puissance supérieure à 20-30 m

Pendage très fort ou très faible

Minerai de valeur faible et moyenne (minerai de fer, amiante, étain)

Minerai de faible stabilité

Stérile fissuré qui ce foudroie en gros blocs sans les fins

Hauteur du bloc : de 70 à 150 m

Surface horizontale du bloc : de 30 x 30 à 60 x 100


PARAMETRES INDICATIFS

t/mois t/h/p Pertes, Dilution, Développe Coût,


% % ment, $/t
m/1000t
Chambres -magasins 600-1700 6-15 7-15 5-10 7-9 30-40
1600-5500 8-20
Tranches montantes 1500-3000 15-20 1-5 1-10 2-5 20-68
remblayées 6000 80
Tranches 7000-10000 15-30 3-5 8-10 8-12 35-85
descendantes
Sous-niveaux abattus 6000-22000 35-100 3-5 3-5 4-7 20-25

Sous-niveaux 50000- 50-110 10-20 10-20 1,5-4 20-25


foudroyés 200000
Blocs foudroyés 10000-40000 50-90 12-25 12-25 7-10 2,5-8
Méthodes d’exploitation
En souterrain
ELEMENTS DU GISEMENT

s ion
recouvrement exten

re
eu
re

éri
eu

i nf
éri

épo r ou
s up

nte
mu
épo t ou
nt e
toi
relevée

pendage

puissance
GEOMETRIE DU GISEMENT

Couches minces en plateures Filons et couches redressées Amas et couches épaisses

formation minéralisée plane formation minéralisée où la puissance formation minéralisée isométrique


de grande extension est faible par rapport à l ’extension et de grandes dimensions
pendage inférieure à 10-20° à la relevée
puissance jusqu’à 10 - 12 m pendage supérieure à 20°
puissance jusqu ’à 20 - 30 m

Gisements sédimentaires : Gisements hydrothermales, skarns … : Gisements magmatiques,


matasamotiques …:
charbon, calcaires, potasse, or, plomb- zinc, tungstène, mercure ...
phosphate, gypse, sel, sel gemme, cuivre, étain,
métaux ferreux, cuivre molybdène ...
Classifications

Selon la géométrie du gisement Couches minces en plateures

Amas et couches épaisses

Filons et couches redressées

Selon le niveau de mécanisation Méthodes mécanisées

Méthodes non-mécanisées
Méthodes d’exploitation en plateures

Plateures :
formation minéralisée plane de grande extension
pendage inférieur à 10-20°
puissance jusqu’à 10 - 12 m

Gisements sédimentaires :

charbon, calcaires, potasse, phosphate, gypse, sel


métaux ferreux, cuivre

PAR CHAMBRES ET PILIERS : abandonnés


foudroyés
remblayés

PAR TAILLES : foudroyées


remblayées
avec soutènement
sans soutènement
Chambres et piliers abandonnes

C 1-jumbo de foration;

2- chargeuse;

3-galerie de ventilation;

4-camion;

5-bouteur;

6-jumbo de boulonnage;

7-purgeuse;
C-C

8-pilier entre les chantiers;

9-galerie ;

10-travers banc;
Chambres et piliers abandonnes
Chambres et piliers abandonnes

Mine de plomb, zinc, cuivre de Buick (usa)

1 Deuxième passe
5
Première passe
2
4 1
Troisième passe
3
Minerai

1-jumbo de foration; 2-chargeuse; 3-chargeur frontal; 4-camion; 5-minerai abattu


Carrières souterraines
Carrières souterraines

B B

B-B

1-voie de base; 2-voie de tête; 3-camion; 4-jumbo de foration; 5-scie à fil;


6-trous pour sciage; 7- camion; 8-mineur continu; 9-machine à attaque ponctuelle
Chambres et piliers remblayes
Chambres et piliers foudroyés

Taux de défruitement: jusqu ’à 85%


Avancement du front: 8 à 10 m/mois
Chambres et piliers foudroyés
Îlots

Taux de défruitement: 60%


Tailles foudroyées
Tailles foudroyées
Tailles foudroyées dans de couches épaisses

Mine de charbon de Sirca (inde)

Toit artificiel

1 ère
tranche
2 ème
tranche
3 ème
tranche 4 éme tranche foudrayée

5 ème
tranche
Tailles remblayées

Mine de cuivre de Mansfelde (Allemagne)

C-C

C
C

1-galerie de transport; 2-plan incliné; 3-galerie de chargement; 4-recoupes


Tailles avec soutènements
Tailles avec soutènements
Tailles sans soutènement
avec abattage par long trous
Carrières souterraines

Méthode Puissance Conditions Taux de


d'éxploitation éxploitée géomécaniques défruitement

chambres et piliers
< 50 m Rp > 2si 50-80%
abandonnés

chambres et piliers
<8m Rp > 2si 70-90%
foudroyés
chambres et piliers
<5m Rp > 2si jusqu’à 95%
remblayés Rp>=2i
tailles foudroyées <4m Rp < 2si 70-90%
ilôts <4m si<Rp < 2si 50-65%
Exploitation avec foudroyage du
Minerai et du stérile
Sous-niveaux foudroyés

Zone foudroyage
cheminée
soutirage

abattage Sous niveau

foration

traçage
roulage
Sous-niveaux foudroyés

stérile foudroyé
minerai abattu

soutirage

point de
déchargement
chargement
des trous

foration
en éventail
point de
déchargement

creusement
des galléries
Conditions d’application des sous-niveaux foudroyés

gisement: amas et couches épaisses

puissance du gisement : supérieure à 5-10 m pour des gisements


à fort pendage

supérieure à 10 - 20 m pour les gisements


à faible pendage

minerai et épontes stables ou de stabilité moyenne

profondeur d’exploitation inférieure à 1000 m

absence de niveaux aquifères et de terrains coulants


dans le recouvrement
Avantages et inconvénients des
sous-niveaux foudroyés

Avantages de la méthode par sous-niveaux foudroyés :

rendement du chantier et productivité du personnel élevés

faible coût d’exploitation

sécurité bonne (personnel toujours en galerie)

Inconvénients de la méthode :

la méthode n ’est pas sélective

les pertes et le salissage sont importants (jusqu’à 20 %)

la méthode est rigide (difficile de passer à une autre méthode)

les travaux préparatoires sont relativement importants


Domaine d’application et paramètres des sous-niveaux foudroyés

Gisements à composante verticale forte

Minerai de valeur faible et moyenne (minerai de fer)

Possibilité de foudroyage de la surface

Minerai et épontes stables ou de stabilité moyenne

Hauteur de sous-niveau : de 15 à 70-80 m

Largeur du bloc égale à la puissance du gisement mais ne dépasse pas


60 - 80 m

Longueur du bloc 30 à 100 m


Blocs foudroyés avec tir
Blocs foudroyés avec tir avec abattage sur la roche abattue

1 - galeries de foration ; 2 - galerie de liaison ; 3 -galerie


de transport par bande ; 4 - points de soutirage avec des
alimentateurs vibrants ; 5 - passage de contrôle.
Blocs foudroyés avec tir avec chambres de dégagement

2 3

1 - galeries de foration ; 2 - points de soutirage; 3 -galerie de transport

Volume relatif des chambres de dégagement - 30%


Blocs foudroyés
(Variante chemin de fer)

Zo ne de foudroyage
Fo ration

s o utirage grizzly

ro ulage
Blocs foudroyés
(Variante chargeur sur pneus)

Zone de foudroyage

foration

soutirage

scoop

roulage
Conditions d’application des blocs foudroyés

puissance du gisement supérieure à 30-50 m

minerai à faible stabilité (multi-fissuré ou très faible résistance mécanique)

minerai qui ne se compacte pas avec le temps

absence de niveaux aquifères et de terrains coulants


dans le recouvrement

possibilité de foudroyage de la surface


Avantages et inconvénients
des blocs foudroyés

Avantages de la méthode par sous-niveaux foudroyés :

rendement du chantier et productivité du personnel élevés

faible coût d’exploitation

Inconvénients de la méthode :

la méthode n’est pas sélective

la méthode est rigide (difficile de passer à une autre méthode)

les travaux préparatoires sont importants


Domaine d’application et paramètres des blocs foudroyés

Gisements massifs

Minerai de valeur faible et moyenne (minerai de fer, amiante, étain,molybdène)

Minerai en stockwerk multifissuré

Stérile fissuré qui se foudroie en gros blocs sans fines

Hauteur du bloc : de 70 à 150 m

Surface horizontale du bloc : de 30 x 30 à 60 x 100


Conditions d’application des tranches descendantes

il n’y a pas de limitation liée à la stabilité du minerai et des épontes


ni à la forme du gisement

pour des gisements à fort pendage il n’y a pas de limitation


liée à la puissance du gisement

pour des gisements à faible pendage la puissance doit être


supérieure à 15 - 20 m
Exploitation avec
Foudroyage du stérile
Tranches descendantes foudroyées

Avantage : faibles pertes et salissage

Application : Inconvénients :
gisements à fort pendage de le rendement du chantier et
puissance supérieure à 3-4 m la productivité du personnel
minerai et épontes de faible sont faibles
stabilité le coût est importants
minerai de valeur importante foudroyage de la surface
Exploitation avec soutènement
Chambres boisées

Application :
gisements avec un pendage de 30 à
60°et de puissance de 1-2 à 3 m.
minerai et épontes de faible
stabilité
minerai de valeur importante

Avantages :
sélectivité
faibles pertes et salissage

Inconvénients :

le rendement du chantier et
la productivité du personnel
sont faibles

la consommation du bois et par


conséquent le coût sont importants

Vous aimerez peut-être aussi