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République Algérienne démocratique et populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de

La recherche scientifique.

Université de Badji Mokhtar Annaba


Département des mines
Option : Exploitation des mines

 Rédiger Par :
1.  ;BANDEHANE AMMAR
2.  ;SAADI ABDELBASSET
3.  ;ZEGHAD ABDERREZAK
4.  ;BEN CHAHLA AISSA

Une mine d'or

Année scolaire : 2022_2023


 Introduction 

1. Définition de L’extraction de l’or :

L’extraction de l’or est un ensemble d’activités et de procédés visant à séparer l’or de ses
minerais ou ceux-ci des sites qui le contiennent. Différents procédés peuvent être utilisés,
souvent combinés :

 broyage
 traitement des minéraux
 procédés hydrologiques et thermiques.

L’extraction d'or à partir d'alluvions est réalisée par des techniques liées à l'exploitation
des placiers, perm Les techniques d’extraction de l’or du milieu du XXe siècle à sa fin
étaient l’œuvre de mineurs artisanaux. L’exploitation hydraulique a été largement utilisée
pendant la ruée vers l’or en Californie et impliquait la fragmentation du limon avec des jets
d’eau à haute pression. étant la récupération directe de petites pépites d'or et de
paillettes.

Les minerais rocheux forment la base de la majorité des opérations commerciales de


récupération de l'or depuis le milieu du xxe siècle où des techniques d'exploitation à ciel
ouvert et souterraines sont utilisées. L'or se trouve principalement sous forme de métal
natif, généralement allié à un degré plus ou moins élevé avec de l'argent (électrum) ou
parfois amalgamé avec du mercure.

2. Type de minerais :

L’or natif peut se trouver sous la forme de pépites de taille importante, sous forme de
grains fins ou de flocons dans les dépôts alluviaux ou sous forme de grains ou de particules
microscopiques incorporés dans d'autres roches.

Les minerais où l'or se combine chimiquement avec d'autres éléments sont relativement
rares. Ils comprennent

 la calavérite
 la sylvanite,
 la nagyagite,
 la petzite
 la krennerite

3. Type de l’exploitation :

Etape 1 : la découverte de la mine


Pour dénicher les mines d’or à forte potentialité, les sociétés minières font recours à
l’œuvre d’un géologue. Ce dernier est un véritable professionnel pour chercher les
domaines promoteurs et les dépôts d’or. Le géologue s’intéresse sur l’examen des
caractéristiques physiques et chimiques des roches de surface dans le but de prospecter
l’existence d’or dans le sous-sol.

Etape 2 : la phase d’analyse et d’identification

Une fois le domaine promoteur identifié par leurs caractéristiques géologiques, des
cibles pour des essais de forage sont décrites en usant une variété de techniques par le
biais de la télédétection, la géophysique et la géochimie.

Etape 3 : le test de forage

Après la phase d’analyse et d’identification, l’entreprise minière aurifère commence à


réaliser le test de forage et d’analyse à partir des échantillons de roche. Les géologues
et les ingénieurs miniers utilisent ces échantillons pour déterminer si l’or existe
réellement. A partir de ce test de forage, les experts en la matière peuvent déterminer
également la taille du dépôt et la qualité de l’or dans le sous-sol. Cette information est
employée pour définir s’il existe une quantité suffisante d’or sous la surface pour rendre
l’exploitation minière rentable.

Etape 4 : La spécification du type de mine

Après la phase de détermination de la quantité et de la qualité des dépôts, les


ingénieurs attaquent à l’évaluation du type de mine, les obstacles physiques et l’impact
de mine sur le milieu environnant.

Etape 5 : La construction de l’infrastructure

Avant de commencer la phase d’exploitation minière aurifère, les sociétés minières


doivent s’investir sur la construction des infrastructures modernes pour l’évacuation
des produits et pour les autres installations de traitement. Pour les petites mines à ciel
ouvert ou les mines de grandes envergures, la phase de la construction des
infrastructures peut prendre au minimum un an. Pour le cas des mines potentielles
dans des régions éloignées, les infrastructures entières comme les routes, les bureaux
administratifs, les zones de stockage de l’équipement et des villes entières doivent être
construites. La plupart du temps, la phase de découverte jusqu’ à l’exploitation minière
proprement dite peuvent aller jusqu’à 5 ans

la forme la plus connue détape 6 :


La préparation des échantillons

Une fois que l’exploitation minière se met en branle, les échantillons doivent être pris
pour déterminer les qualités métallurgiques précises du minerai. Ceci est réalisé afin de
déterminer la technique de traitement appropriée.

Etape 7 : Le traitement du minerai sur site

Après l’extraction des minerais, la transformation en or pur doit être réalisée. Pour
atteindre cette opération, le minerai doit être concassé et il doit suivre certains
procédés selon la nature des minéraux associés. Il faut souligner que le traitement des
minerais à faible teneur est relativement simple tandis que les classes supérieures
nécessitent un traitement plus étendu.

Etape 8 : La phase du raffinage hors site

Durant la phase du raffinage, le minerai est pris à une raffinerie où les impuretés
restantes sont supprimées. L’or brut est fondu et traité avec du chlorure, qui convertit
tous les métaux étrangers restants au chlorure qui sera ensuite dérivé l’or. Le résultat
est de 99,5% d’or pur, qui est ensuite coulé dans des électrodes. Puis, elle est placée
dans une cellule électrolytique. Un courant est alors passé à travers la cellule, le produit
final étant de 99,99% d’or pur. Pour plus de détails votre nos articles dédiés.

Etape 9 : La phase de la remise en état des mines

Tôt ou tard, les réserves d’or dans la mine seront épuisées. Dans les temps anciens, la
mine est montée à bord et abandonnée. Aujourd’hui, un projet de remise en état est
fait pour essayer de retourner la terre à son état d’origine. Ce processus est obligatoire.

Après avoir lu ce guide, vous pouvez constater que le processus de prise de minerais
métalliques de la terre et la conversion en lingots d’or est assez vaste et nécessite
beaucoup d’investissement financier et de temps. Par la suite, vous obtenez des pièces
de monnaie et des bars brillants.
Le devoir des exploitants miniers aurifères ou de l’entreprise aurifère est de sécuriser
au maximum le site minier avant, pendant et après l’exploitation minière aurifère. Son
impact vis-à-vis de l’environnement et de la population locale ne doit pas être négligé.
Lors de la signature d’un contrat d’exploitation aurifère, la dernière phase qu’est le
processus de la remise en état des mines est considérée comme l’étape finale. Elle est
estimée comme le plus important pour assurer le processus d’obtention de l’or. Elle ne
donne pas lieu à des dommages permanents au paysage.

4. Les Méthodes d'exploitation :


 La méthode des « placers » :

Elle exploite des gisements alluviaux (les « placers ») où l’on récupère des paillettes d’or.
Elle implique de mobiliser et laver de grandes quantités de sable et de graviers, et de
disposer d’importantes ressource en eau.
 Lavage (Sluicing)

Extraction hydraulique, Dilban Town, Nouvelle-Zélande dans les années 1880.

Récupération des particules plus lourdes dans le canal décanteur (Ouest de


l'Amérique du Nord, années 1900).

Mineurs lavant de la terre pour y chercher de l'or près de Beryozovsky en 1910.

Les petits points (à gauche) sont des paillettes d'or.


La prospection minière à petite échelle utilisait couramment des rampes de lavage
(dites boites d’écluse ou pour les anglophones sluice box ou sluice ou longtom)
constituées d’un canal artificiel de bois dans lequel on fait couler un mélange de
sédiment à traiter et d’eau pour en extraire l’or.

Le fond de la boîte était constitué d’une série de radiers disposés de manière à créer
des zones de moindre courant où se déposaient les particules d’or plus lourdes que
le reste des matériaux.

La boite devait être disposée près d’un cours d’eau ou il fallait dévier un cours d’eau
pour l’alimenter. Cette technique permet aussi de récupérer de petites particules
encore présentes dans des stériles minières. Plus tard les radiers ont été complétés
de moquettes synthétiques dont les fibres retiennent les très petites particules.
Les entreprises de plus grande importance utilisaient sur les « placers » des
installations industrielles de criblage (trommels) pour séparer les roches et graviers
des particules fines et concentrer le travail d’extraction de l’or sur ces dernières,
dans une boîte d'écluse ou des systèmes plus « industriels ».

Les opérations étaient initialement manuelles, puis des moteurs diesel, des engins
de terrassement, des pompes et de gros engins (grues, bulldozers, tapis roulant et
autres camions spéciaux) ont été utilisés

 Méthode du dragage

La drague est soit un navire-drague soit une barge ou un ponton équipé de manière
adéquate pour remonter par godets ou pour aspirer par succion d'eau et de sédiments
(drague aspiratrice ou succion derge) les matériaux constituants le lit de fleuves ou de
rivières afin de le traiter.

Les alluvions sont déversées sur une « rampe de lavage » disposée sur un radeau et
la boue et les matériaux non retenus sont directement rejetés à l’eau.

Une vaste gamme de matériels a été développée pour ces usages, allant de grandes
unités industrielles à de petites unités artisanales manipulées par deux personnes.

Si cette méthode n’utilise pas de produit chimique elle est très destructrice pour les
fonds de cours d’eau et source d’une forte turbidité qui dégrade ces mêmes cours
d’eau. Cette activité est source de conflits avec les pêcheurs ou les populations
autochtones.

Ainsi aux États-Unis, les « permis de dragage » délivrés dans les zones aurifères
sont saisonniers. Les périodes de fermetures de la recherche de l’or, correspondent
aux périodes d’ouverture de la pêche afin de limiter les conflits entre ces deux
usagers des cours d’eau et aux périodes de frai de certaines espèces. Dans certains
États, comme le Montana, la procédure d'autorisation a été étendue, nécessitant
aussi l’autorisation de l’US Corps of Engainées du « Montana Département of
Environnemental Qualité » et des « Conseils locaux de qualité de l'eau du comté »
où la demande est faite.

De grandes dragues suceuses (d’une puissance de 100 ch (75 kW) et 10 po (250 mm)
sont utilisées pour l’extraction commerciale d’or dans le monde entier. De petites
dragues suceuses sont plus efficaces pour extraire les fines particules que les
anciennes grandes dragues à godets. De petites dragues suceuses munies de tubes
d'aspiration de 50 à 100 mm de diamètre sont également utilisées par des
prospecteurs pour échantillonner des secteurs non encore exploités.

Des dragages industriels de grande envergure se pratiquent aussi sur des gravières
ou barres de gravier exondées en période de basses eaux, souvent alors avec des
pelleteuses et des installations de criblage du gravier et des sédiments mis en
suspension dans un étang temporaire. Le bassin peut être creusé directement dans
la barre de gravier et rempli par pompage à partir de la nappe phréatique
naturelle.

Le " gravier aurifère " est excavé à partir d'une des berges de l'étang ou exploité
par une installation flottante suceuse. Les déchets sont rejetés derrière le front
d’exploitation au fur et à mesure que l’exploitation se déplace de façon constante
(avec l’étang) qu’elle déplace vers l’avant.. ; Par tonne de matériau traité, ce type
d’extraction de l'or a un coût relativement faible (car le gravier ou les galets ne sont
déplacés qu'une seule fois) ; il est donc utilisé dans des zones peu productives, mais
il n’est adapté qu’à certaines zones alluviales (avec le risque de dégâts en cas de
crue subite). L’impact environnemental est réputé relativement réduit car il n’y a
pas besoin de décaper de couche de terre végétale, ni de créer des terrils ou morts-
terrains, le gravier étant en quelque sorte remis en place au fur et à mesure que le
chantier avance, la turbidité peut être confinée à l’étang d’exploitation, dont l’eau
peut être en grande partie réutilisée par l’exploitant. Des produits chimiques
peuvent cependant être nécessaires pour concentrer ou traiter l'or. De telles
opérations sont typiques de l'île sud de la Nouvelle-Zélande et de certaines zones de
la rivière Klondike au Yukon, Canada.
 Rocker box :
La bascule (ou rocker box ou “cradle”) et une sorte de boite de bois, transportable,
parfois recourbée, ouverte sur le dessus et à une extrémité et posée sur des
bascules (comme un fauteuil à bascule) ou sur des rouleaux permettant de lui
donner un mouvement horizontal de va-et-vient. Elle était utilisée un peu à la
manière des « boîtes à écluses », mais avec une faible quantité d’eau. L'eau,
animée d’un mouvement de va-et-vient sépare lors de son chemin dans la boite les
particules les plus lourdes, qui se retrouvent au fond de la « bascule ».

5. Procédés réfractaires
Un minerai d'or « réfractaire » est un minerai qui est naturellement résistant à la
récupération par des processus standard de cyanuration et d'adsorption par le
carbone. Ces minerais réfractaires nécessitent un prétraitement afin que la
cyanuration soit efficace pour récupération l'or. Un minerai réfractaire contient
généralement des minéraux sulfurés, du carbone organique, ou les deux. Les
minéraux sulfurés piège ou englobe souvent des particules d'or, ce qui rend difficile
la complexassions avec l'or via la lixiviation. Le carbone organique présent dans le
minerai d'or peut adsorber des complexes or-cyanure dissous de la même manière
que le charbon actif. Ce carbone organique était emporté parce qu'il est nettement
plus fin que les tamis de récupération de carbone généralement utilisées pour
récupérer le charbon actif.
Les options de prétraitement des minerais réfractaires incluent :
 Le grillage ;
 La bio-oxydation ou oxydation bactérienne ;
 L’oxydation sous pression ;
 Le broyage ultrafin.

6. Fusion de l'or :
 Élimination du mercure :
Le mercure est un danger pour la santé, en particulier lorsqu'il est sous forme
gazeuse. Pour supprimer ce risque, avant la fusion, l'or qui précipite par
électrodéposition ou par le procédé Merrill-Crowe est habituellement chauffé dans
une cornue pour récupérer tout le mercure présent, qui, sinon se volatiliserait
pendant la fusion et provoqueraient des problèmes environnementaux et de santé.
Le mercure présent ne provbient généralement pas du processus d’amalgamation
au mercure qui n’est plus utilisé par les entreprises minières, mais du mercure
présent dans le minerai qui a suivi l'or à travers les processus de lixiviation et de
précipitation.

Dans le cas où il y a des niveaux élevés de cuivre ou d'argent, le lessivage du


précipité à l'aide d'acide sulfurique ou nitrique peut être nécessaire.

 Élimination du fer :
L'acide nitrique ou l'oxydation dans un four à circulation d’air forcé peuvent
également être utilisés pour dissoudre le fer des cathodes lors de l’électrodéposition
avant la fusion. Le produit de la concentration gravitaire peut souvent contenir des
teneurs élevées de broyat d'acier, et leur enlèvement utilisent des tables vibrantes
ou des aimants avant la fusion. Pendant la fusion, le fer peut être oxydé en utilisant
du nitre. L'utilisation excessive de nitre corrode le creuset de fusion, ce qui
augmente les coûts d'entretien et le risque de fuites catastrophiques.

7. Raffinage et séparation de l'or :


La séparation de l’or consiste principalement à retirer l'argent de l'or et donc à
augmenter la pureté de l'or. La séparation de l'or de l'argent était réalisée depuis
les temps anciens, commençant en Lydie au vie siècle av. J.-C.

Diverses techniques furent mises en œuvre ; la cimentation de sel depuis les temps
anciens, la séparation utilisant des acides minéraux distillés à l'époque médiévale,
et dans les temps modernes avec la chloration en utilisant le procédé Miller et
l'électrolyse en utilisant le procédé Wohlwill.
 CONCLUTION :

Après l’exploitation :

La future gestion des stériles minières et/ou l« après-mine » sont plus ou moins préparés
par les exploitants. Des séquelles minières peuvent perdurer dans le temps. Elles se

Traduisent par :

Des affaissements miniers (ou des effondrements) problématiques et qui peuvent survenir
longtemps après la fermeture des mines, et modifier le cycle de leu et sa qualité ; des
phénomènes autoentretenus d’acidification (drainage minier acide, pouvant

Conduire à la production d’acide extrêmement forts) ; des émissions de radon (gaz


cancérigène issu de la roche mère) ; des rélargies durables de polluants (métaux lourds et
métalloïdes tels que l’arsenic à partir des stériles, etc. Les anciennes mines d’or ou leurs «
stériles » sont en effet rarement stabilisés et inertes, et ils pourront souvent continuer à
durablement et gravement polluer environnement (en particulier les eaux de surfaces ou
de nappes), tout particulièrement en présence de drainage minier acide.

Aspects sociopolitiques Chaque nouveau projet minier, et développement minier peut


bouleverser l’économie, le foncier, le territoire et la gouvernance du territoire où elle est
ouverte puis fermée, souvent en générant de vives tensions. Les populations d’ouvriers
miniers ou d’orpailleurs sont souvent migrantes, ethniquement mixtes et « provisoires » (le
temps que le gisement soit définitivement exploité, ce qui se fait parfois en quelques
dizaines d’années, voire en quelques années pour les petits gisements). Ces populations
minières forment des identités socioprofessionnelles particulières, et des groupes difficiles
à comptabiliser et suivre dans le temps. Il est fréquent que la population d’origine
autochtone ou locale profite peu de la richesse ainsi générée mais ait à subir les
conséquences.

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