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Septembre 2016
REPUBLIQUEDEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE DE LIKASI
FACULTE POLYTECHNIQUE
Département des MINES
Septembre 2016
Résumé
L'efficacité d’un tir de mine est importante pour toute exploitation minière, pour des raisons économiques
ainsi que techniques. Les opérations d'abattage de roche devraient être conduites de manière optimale afin
d'obtenir une bonne répartition granulométrique, qui optimiserai les opérations en aval de l'exploitation
(chargement, transport, concassage et broyage). D’où il s’avère impérieux de bien maîtriser les paramètres de
fragmentation c.à.d. les paramètres de forage et de minage. C’est ainsi ce travail, traitant sur l’étude
comparative des différentes méthodes de calcul des paramètres de la fragmentation à la carrière Katonto, vise
à déterminer les paramètres adéquats par lesquels la fragmentation sera exécutée correctement, afin
d’améliorer la répartition de la granulométrie, et de réduire la présence de gros blocs dans les tas abattus.
Cependant, un exploitant ne dispose que des règles de l'art existantes et au mieux des quelques modèles
disponibles. Mais, la méthodologie dans ce travail comprend l'utilisation des méthodes de quelques spécialistes,
entre autre la méthode d’U.Langefors, la méthode de Stigo Olofsson, la méthode de bulk mining explosif et
la méthode d’african explosive chimicals. Ces méthodes ont été soumises à une étude comparative pour dégager
celle qui présentant des paramètres pouvant être appliquer pour l’exploitation de la carrière Katonto.
Par ailleurs en variant la maille, nous avions dégagé comme paramètres ; une maille de forage 2,7 x 2,2 avec
un rapport E/V de 1,227 conduisant ainsi à une charge spécifique de l’explosif de 0,901 kg/m3 ; outre ces
paramètres nous avions obtenu ;
diamètre du trou de mine 0,1016 m ;
surforage Sf = 0,66 m ;
le bourrage 1,5 m ;
la Hauteur total du trou de mine 5,66 m ;
longueur de la charge explosive dans le trou 4,10 m ;
En fin le cout global de la fragmentation pour excaver 638 750 m3, a été évalué à 3089411,78 USD
Epigraphe
Job 28 :9-10
Dédicace
A mon merveilleux très cher père NGOIE WA KALUME, pour tant des sacrifices et amour témoigné à ma
faveur ;
A mes grands frères et sœurs, Franc BANZA, Bijoux MBUNDA, Rachel KAYIBA pour
votre affection et pour la considération que vous avez pour moi, ce qui m’encourage à travailler plus ;
A vous mes petits frères et sœurs, Sharon MAUWA, Gracia KAYUMBA, Ruth
KAMUNGA, Isaac KABWE, Caleb KAWAYA, Daniel MBAYO, Rachel MBELU, Manassé NUMBI,
Eunice KAPALANGA ; à toute la famille, que ce travail soit pour vous une référence, qu’il puisse vous
inspirer courage, détermination et qu’il vous conscientise à travailler davantage ;
A mes cousins, cousines, je cite ici Rachel MWAMBA et Ir Etienne KANOWA ; pour vos
encouragements et soutient ;
A toi mon amie et mon élu Gloria KABEDI, pour ton amour et soutient sans limite ;
A vous mes amis ingénieur civil : MOLEMA, JIKA MAJITA Ricain, NKAMBA
NGOIE Merveilleux, Elie KIHUYA MALINUSU, MATCHIK KAMANDA Christine et NTONDO
SANGAMETO Ben, pour vos encouragements
Je dédie ce travail.
Avant-propos
Ce travail est le fruit de sacrifices immenses, du courage, de la persévérance, d’épreuves durant notre parcours
académique, et marque la fin de nos études à la faculté polytechnique.
Il n’aurait pas pu réussir sans le concours appréciable des plusieurs personnes que je tiens à remercier.
Je voudrais exprimer ma profonde reconnaissance à notre Dieu pour sa protection et sa grâce accordées tout
au long de notre parcours d’étude.
Mes remerciements vont également aux autorités académique qui nous ont offert un cadre d’étude propice
afin d’émerger la science
Tous mes remerciements au corps professoral de la faculté polytechnique qui, avec amour nous a transmis ce
bagage intellectuel.
Toute ma reconnaissance va au Professeur Docteur Ingénieur Gustave MUKOKO KALENDA pour avoir
accepté malgré ses multiples occupations et lourde responsabilité de diriger ce travail, ainsi qu’à l’assistant
ingénieur Pacifique MWIKEI, d’avoir sacrifié son temps pour la codirection de ce travail.
Mes sincères remerciements vont à la division MGO de la Gécamines, nous citons en particulier l’ingénieur
KALOBWE WA KALOBWE (MGO DIR), ingénieur MALINDA chef de service MGO, ainsi qu’à
Monsieur BANZA pour leur collaboration et encadrement lors de la récolte des données.
Un remerciement spécial à vous mes parents ; NGOIE WA KALUME et ISABELLE SONY pour vos
sacrifices et amour sans limite ainsi que pour votre soutien tant matériel que moral, ainsi qu’à vous mes frères
et sœurs ; pour vos encouragement et soutien moral et matériel ; et à ma cousine Rachel MWAMBA.
Merci à toi ma tante JULIE MIANDA, à vous papa CELESTIN MOSHI, papa ZEFIRAIN MWAMBA,
à vous mes frères Joseph BIADOU et Enoch ONGENDJA ; pour votre soutien tant moral que matériel.
Une pensée amicale et un grand merci à mes compagnons de lutte et Ingénieur civil ; Merveilleux NKAMBA,
Ben NTONDO, Ricain MAJITA, Elie KIHUYA, Christine KAMANDA, Elise KITWA, Cedou
KANDOURI, Patrick LUKUSA KABALA, Beckham KYUNGU KASONGO et Alfred MATOTO ;
MASENGO ILUNGA ; MWAMBA KIZEDI ; pour vos encouragements.
Que tous ceux qui, de loin ou de près nous ont apporté une main forte mais n’ayant pas étés cités, se sentent
aussi concernés par ce mot de gratitude
INTRODUCTION GENERALE
La carrière Katonto, située dans les environs de la ville minière de Kolwezi (28 km Nord-Ouest)
est un gisement important des granulats, dont la roche exploitée est une roche siliceuse, qui
possède une particularité d’être résistant aux attaques acides.
Les agrégats de Katonto sont les produits les mieux indiqués pour la construction et la
maintenance des usines métallurgiques, ainsi que pour la filtration et la production des eaux.
L’usine Katonto produit des agrégats de classe granulométrie bien déterminée, passant par un
abattage, puis un traitement par concassage et criblage, dont le produit abattu subit une série de
réduction granulométrique.
En effet l’abattage à l’explosif est actuellement la technique la plus rependue dans les carrières
de roches massives, et permet donc de fragmenter des volumes importants des roches, pour la
reprise et le traitement du produit abattu, et joue donc un rôle important.
En industrie minière (carrière), la quantification de la granulométrie des roches fragmentées est
d’un intérêt majeur, dans le contrôle de la qualité des différentes opérations inscrits dans le
processus de production (tir a explosif, broyage, concassage, transport). La maitrise du tir va
donc permettre de garantir la sécurité lors de l’opération, de limiter les coûts engendré (par
l’opération elle-même), de réduire les nuisances et satisfaire des contraintes règlementaires et
enfin, d’obtenir une granulométrie adaptée aux installations et à ce que l’on veut faire du
produit.
Pour atteindre ces objectifs, nous analyserons les différents paramètres en passant par une
approche basée sur les méthodes de certains spécialises.
Après avoir replacé dans leur contexte les enjeux de notre étude, nous détaillerons
successivement dans ce travail hormis l’introduction et la conclusion :
I.1. INTRODUCTION
L’usine de pierraille de Katonto est d'une importance capitale, on y exploite le quartzite
Kibarien, qui, après traitement dans les usines à pierrailles installées à proximité, donne du
ballast 25/50, du gravier 10/25, et du sable 2/10. Depuis 1956, la production de l'usine de
KATONTO intervient dans tous les travaux de génie civil entrepris dans le groupe Ouest de la
GECAMINES (KOLWEZI). A partir de 1960, tous les groupes de la GECAMINES ainsi que
diverses sociétés et entreprises du Sud-KATANGA se ravitaillaient en matériaux de génie civil
à KATONTO.
En 1970, la production s’était fixée à 117.927 tonnes de graviers et 62.651 tonnes de sable.
Actuellement la production de la carrière KATONTO est en veilleuse, suite au ralentissement
des activités de la GECAMINES, grande consommatrice de cette production.
En effet, dans ce chapitre nous passerons en revue l’ensemble de la géologie du Katanga et les
caractéristiques régionales de Kolwezi, ainsi que les études menées sur la caractérisation de la
roche de Katonto et sa litostratigraphie.
En effet il a fallu attendre 22 ans après, au cours de l’année 2012, pour voir la chaîne de
production, être réhabilitée (en décembre 2012) avec une capacité installée de l’usine de 175
tonnes à l’heure et dont les actions de fiabilisation se poursuivent. Cette usine fonctionne
actuellement à 50% de sa capacité, avec comme dimensions des produits, graviers ; 2-10, 10-
25, 25-50 (ballasts) et Sable ; 0,2. Les produits de 50 à 120 sont recyclés en attendant un marché
éventuel. Et actuellement une partie de cette carrière est exploitée par CREC 7 (flanc Ouest),
CREC 9 (Flanc Nord) et la Gécamines exploite la partie centrale.
latitude et longitude : 10° 40' 0'' Du sud et 25° 19' 39’’ Est
I.3.3. Hydrographie
La région de Kolwezi est traversée par le Lualaba, elle est sillonnée par des petits cours d’eau
qui sont tous tributaires du Lualaba. Ce dernier prend sa source à 1432m d’altitude près de la
frontière Zambienne (R.D.C-ZAMBIE). En amont de Kolwezi sur la rive droite, le Lualaba
reçoit la rivière Kando et en aval, à travers le Kibara sur plus de 60 km, il coule dans une série
de gorges qui donnent lieu à des sites de barrages entre outres celui de N’zilo et Nseke. La ville
de Kolwezi est sillonnée par des petits cours d’eau qui prennent leur source au plateau de
Manika, mais ils appartiennent aux sous bassin de la Musonoi au-delà de Luilu. Ces deux
rivières sont les plus importantes de la région et y ont élaborés des plaines alluviales. A
l’origine, la Luilu était un affluent du Lualaba, mais depuis 1973, la digue de Kasabantu l’oblige
à déverser ses eaux dans le lac de retenue du barrage de N’zilo par intermédiaire de la rivière
Kipwishi. Au bassin versant de la rivière Musonoi appartiennent, les cours d’eau de Dilala,
Kolwezi et Kalumaziba qui coulent du Sud vers le Nord, et certaines petites rivières telles que
potopoto, Kalemba, Dikuluwe et Kabulungu qui coulent aussi du Sud vers le Nord en drainant
les eaux du plateau de Manika. La Luilu et la Kabulungu détournées vers la Potopoto située
plus à l’Ouest facilitent l’exploitation des mines à ciel ouvert de Dikuluwe.
Le Grès : cette roche prend différente teinte selon le degré d’altération, la coloration
varie de gris sombre à brun claire parfois elle est grise blanchâtre et elle est aussi friable
à la main.
Le Quartzite : cette roche est caractérisée par une grande variation de teinte qui va du
gris sombre à brun et parfois elle est rougeâtre. C’est une roche très dure dont les grains
de quartz sont généralement grossiers, et se présente en banc décimétrique à métrique,
et son toucher est rugueux.
Phyllade
Grés
Quartzite Brun
Grés quartzeux
Quartzite rouge
Figure 3-carte géologique de Katonto [Bureau d'étude géologique de la Gécamines groupe centre]
COUPE N°1
Cette coupe correspond au flanc Nord-Ouest. Notre levé s’est fait en partant du Sud-Est vers
Nord-Ouest, et les différents détails sont repris dans le tableau ci-dessous, ce qui a permis
l’élaboration du profil (Figure 4)
Tableau 2-coupe correspond au flanc Nord-Ouest.[Bureau d'étude géologique de la Gécamines groupe centre]
Figure 4-log lithostratigraphique de la coupe 1 [Bureau d'étude géologique de la Gécamines groupe centre]
COUPE N°2
Cette coupe correspond au flanc SE. Notre levé s’est fait en partant du Sud-Est vers Nord-
Ouest. (Tableau3 et Fig.5)
Tableau 3-coupe du flanc Sud-Est [Bureau d'étude géologique de la Gécamines groupe centre]
Figure 5-Log lithostratigraphique de la coupe 2 [Bureau d'étude géologique de la Gécamines groupe centre]
Figure 6-corrélation des logs lithostratigraphique; coupe 1 et 2[Bureau d'étude géologique de la Gécamines
groupe centre]
Figure 7-extrait du plan de surface avec les logs lithostratigraphique [Bureau topographique de la Gécamines
groupe centre]
I.6. CONCLUSION
Avant tout opération d’abattage, il est nécessaire d’avoir une connaissance sur les conditions
naturelles de la roche en place, ainsi que ses caractéristiques. Dans ce chapitre nous avons mis
l’accent sur la géologie du site de Katonto, en effet après les observations et les études menée
dans ce secteur, il a été retenu que Katonto est une colline formé plus principalement par des
quartzites (93 %), accompagné d’autre minéraux accessoire (hématite et muscovite) a faible
proportion. L’origine de cette formation est Kibarienne, elle se présente comme suit :
le Phyllade ;
le Grès ;
le Quartzite Brun ;
le Quartzite Rouge.
II.1. INTRODRODUCTION
La méthode d’abattage à l’explosif est généralement utilisée dans les carrières de roches
massives et dures. En effet, elle est une alternative qui présente l’avantage de fragmenter des
volumes importants des roches, et ce avec des moyens limités en termes d’engins et une mise
en œuvre assez restreinte. A partir d’une succession d’opérations a priori simples, implantation
et forage des trous, chargement et amorçage des explosifs, l’abattage à l’explosif aura différents
objectifs :
assurer la sécurité, c’est à dire pas de projections et pas de tirs bloqués.
abattre un grand volume de roche, avec
- une granulométrie adaptée aux installations, avec une proportion de blocs et de fines
la plus réduite possible ;
- un épanchement du tas et un foisonnement adapté aux engins de reprise du tas ;
assurer une bonne géométrie des fronts sur la carrière avec :
- une bonne sortie du pied ;
- un bon alignement des fronts et de la plateforme ;
- des effets arrière réduits.
D’où il est important d’avoir une connaissance sur les théories de pratique d’abattage à
l’explosif dans les mines, c’est ainsi que nous parlerons dans ce chapitre des notions générale
sur la fragmentation et les artifices d’explosifs utilisé dans l’abattage de la roche, et aussi les
méthodes permettant de faire les calculs des paramètres de la fragmentation.
II.2. DEFINITION
La fragmentation est une opération minière consistant à réduire une masse rocheuse en des
morceaux de manière à permettre aux machines de chargement, de transport, et de
transformation à travailler avec aisance. Il comprend deux opérations à savoir ; le forage et le
minage.
II.3. LE FORAGE
Le forage est une opération qui consiste a creusé des trous cylindriques dans une roche, a une
profondeur déterminée. Il est exécuté pour plusieurs objectifs (pour la production de l’eau,
extraction de pétrole, etc.). Cependant dans une exploitation minière, ces trous sont destinés à
recevoir les charges explosives pour la fragmentation de la roche. Ainsi le forage des trous de
mines se fait suivant un plan préétabli appelé « schéma de tir » qui donne la disposition des
trous, leur diamètre, leur inclinaison, et leur profondeur. Et le principe général vise la création
d’une surface de dégagement, qui est obtenue par des bouchons.
Depuis des décennies, les mineurs utilisent des machines de forage adapté pour la réalisation
de ces travaux, et nous avons actuellement des machines du type pneumatique et hydraulique.
Dans le cas de la carrière Katonto on utilise la sondeuse hydraulique Crawler drill ECM-
660IV avec marteau fond trou.
A. La méthode rotary
Elle consiste à faire tourner l’outil de forme adéquate tout en lui appliquant une force de poussée
suffisante afin d’user la roche (carottage ou autre), ou bien et grâce à la forme de l’outil, à créer
des cratères (ouvertures) par écrasement, d’où l’importance de la notion de la résistance à la
compression de la roche.
L’usure de la roche se fait à l’aide d’outils dits à couteaux ou à lames, tandis que l’écrasement
de la roche se fait à l’aide d’outils dits à tricônes, car ils sont constitués en trois rouleaux
coniques et montés sur roulements. Le forage par usure ou carottant est un taillage dans la roche,
à l’aide d’outils dits couronnes diamantées, animés d’un mouvement de rotation accompagné
d’un rinçage. L’échantillon recueilli ou carotte est contenu dans un tube appelé carottier et
ensuite remonté au jour par des dispositifs de repêchage.
Figure 8- outils de coupes tricônes série ECO [APEGEO, les outils de forage, 2006]
Figure 9-les taillant de roto-percussion (de gauche à droite Taillant en Croix, Taillant en Croix retro, Taillant a
Boutons, Taillant a Boutons Retro, Outil type 2l)[APEGEO, les outils de forage, 2006]
1) Banquette (B)
Elle est considérée comme étant la ligne de moindre résistance ; elle définit la distance
maximale séparant la première ligne des trous de forage et le talus du gradin. Elle correspond
également à la largeur du banc à abattre. Ce dernier est déterminé en fonction de la dureté du
terrain du point de vue minage. Elle dépend de :
Des objectifs technico-économiques dans le sens où elle est l’un des facteurs de base de
la consommation de l’explosif et des résultats du tir ;
De l’explosif, car la banquette varie proportionnellement à l’énergie spécifique de
l’explosif ;
De la hauteur du front : celle-ci intervient peu lorsqu’elle est supérieure à deux fois la
banquette ; lorsqu’elle est inférieure, la banquette peut être réduite pour obtenir un résultat
de tir satisfaisant.
L’expérience à montre que pour chaque type de terrain, on peut attribuer un surforage (SF)
approprié, lié à l’écartement rangée des trous de mine, par le paramètre V qui est la ligne de
moindre résistance. Et la profondeur des trous de mines peut être définie par :
𝑯𝒈 𝑽
𝑷 = 𝒄𝒐𝒔𝜶 + 𝒂 [𝒎] (II.1)
Avec:
P : la profondeur du trou de mine en m ;
Hg : la hauteur du gradin en m. cette hauteur doit vérifier l’inégalité suivante ;
Hg ≤ Hcm
Hcm : la hauteur maximum de creusement de l’excavateur [m] ;
α : l’angle d’inclinaison des trous ;
a : le coefficient dont le résultat de l’expérience atteste pour les différentes catégories
de terrains des valeurs figurant dans le tableau ci-dessous.
Tableau 4-Valeur du coefficient a en fonction du type de terrain
Notons ici que le surforage permet une bonne sortie du pied du gradin en vertu de la progression
en forme de cône d’un explosif dans un trou lors du tir. Par ailleurs, le surforage est fonction
de la dureté du terrain. Plus le terrain est dur plus le surforage est grand afin d’éviter la formation
des pieds de butte, qui seront difficiles à évacuer (à excaver) avec un excavateur.
4) Maille de forage
On définit la maille par l’expression ; E×V, qu’on appelle aussi piquetage, c’est une surface. Et
V est défini comme étant la distance entre rangées des trous voisins, ou ligne de moindre
résistance, ou encore épaisseur du banc à abattre. Elle varie en fonction :
de la dureté de la roche ;
du diamètre du trou ;
de la hauteur de butte ;
du type d’explosif utilisé.
On appelle E la distance entre les trous d’une même rangée. Elle varie aussi dans les mêmes
proportions que V. En effet dans une maille de forage, E doit toujours être supérieur à V, pour
que nous ayons V comme ligne de moindre résistance. A cet effet les trous de mine étant en
quinconce, V et E doit être disposé de manière que ; V soit parallèle et E soit perpendiculaire à
la direction des couches, pour éviter ainsi une dilution des minerais.
II.4. LE MINAGE
Le minage est une opération, qui consiste à remplir (chargé) les trous de mines (préalablement
forés et nettoyés) d’explosifs, que l’on fera sauter ultérieurement à l’aide d’artifices de sautage.
Le but principal du minage est la désagrégation de la masse rocheuse. C’est ainsi nous avons
deux types de minage ; primaire et secondaire.
B. Détonateurs
Un détonateur est un accessoire de minage qui permet d’initier une charge explosive, en créant
une onde de choc, qui entraine la mise à feu de l’explosif avec lequel il sont en contact, au
moment de l’explosion.
Le détonateur se compose d’un tube en aluminium ouverte à une de ses extrémités (voir figure
11 et 12). Cette ouverture est destinée à recevoir la mèche. Ce tube est séparé en deux parties
par un petit opercule percé au centre, d’un trou destiné à laisser le passage pour la flamme de
la mèche. Et la partie fermée du détonateur contient la charge d’explosif repartie en deux
éléments distincts :
l’explosif d’amorçage très sensible à la flamme (azoture de plomb) ;
l’explosif de charge (penthrite).
Le tube d'onde de choc bénéficie d'une double enduction plastique, lui conférant une excellente
souplesse et une haute résistance mécanique.
Le détonateur fond de trou est chargé à 0,8 g de pentrite (force > 10). Une manchette lui garantit
une étanchéité parfaite.
Le raccord de surface est un mini détonateur sans pentrite logé dans son connecteur plastique.
Ce connecteur peut recevoir jusqu'à quatre tubes et permettre l'initiation de 4 autres charges.
Généralement les détonateurs peuvent être subdivisés suivant les types ci – après :
les détonateurs électriques ;
les détonateurs ordinaires ou thermiques ;
les détonateurs électriques pour relais.
Figure 12-Image d'un détonateur de fond de trou [www. Wikipédia : Daveyquick 2 - DTCDB-8/01.04]
C. Le Pentolite Booster
C’est un cartouche amorce de forme cylindrique, en plastique remplis d’un explosif très
énergique. Il sert de pont entre un explosif de faible énergie et un autre qui possède une grande
énergie, mais une réactivité faible. Il concentre l'énergie d'un explosif primaire de façon à
amorcer la réaction du deuxième explosif.
Les boosters sont créés en mélangeant des composants de grande réactivité et de grande énergie
en proportions variables, et Ils comprennent un mélange de tétranitrate de pentaérythritol
(PETN) et de trinitrotoluène (TNT). Ils fournissent fiabilité, sûreté et longévité pour toute
l'extraction au fond, exploitation à ciel ouvert et applications de carrière. En combinant la
détonation élevée, vitesse (7500 m/s) avec une forte densité (1.6 g/cm3), On peut également
utiliser le Tetryl Picrite, etc.
Le cartouche amorce est placé dans le fond du trou, et la charge est souvent plus élevée que
dans le reste du trou. A cet endroit, une grande quantité d’énergie est utile pour être générée, de
façon à s’assurer que la masse rocheuse dans l’ensemble de la charge soit bien fragmentée.
Le booster c-400 (400 gr), il est de couleur rouge et conique, utilisé aussi dans des trous
de diamètre excédant 150mm.
Le booster c-800 est orange de couleurs et est conçu pour être employé dans les trous
plus profonds de souffle (25m et plus).
D. Cordeau détonnant
Le cordon détonant ou cordeau détonant est un tube en plastique mince et souple rempli
de PETN (tétranitrate de pentaérythritol). Avec une vitesse d'explosion du PETN d'environ 8,4
kilomètres par seconde, toute la longueur du cordon détonant semble exploser instantanément.
Il s'agit d'une mèche ultra-rapide qui explose, plutôt qu'elle ne brûle, et qui est adapté pour faire
détoner des explosifs puissants, généralement du tétranitrate de pentaérythritol (ou pentrite).
Sa vitesse de détonation est suffisante pour l'utiliser pour synchroniser des charges multiples et
les faire exploser presque simultanément, même si les charges sont placées à des distances
différentes du point de mise à feu. Il est utilisé de façon fiable et à moindre coût pour faire
sauter plusieurs charges explosives. Les utilisations typiques incluent l'exploitation minière,
le forage, et les démolitions. Voir figure 14.
A. Définition
Un explosif est un composé chimique pur ou un mélange mécanique des corps combustibles et
comburants, qui, sous l’influence d’une action extérieure est capable d’entrer en réaction
chimique de dissociation et ou de combustion en dégageant en un temps extrêmement cours
une quantité énorme de gaz à très hautes pressions (100 000 kg/cm2) et température (±4000°C).
B. Classification
Les explosifs sont classifiés de plusieurs manières, à savoir :
Et nous avons aussi les mélanges des corps combustible et comburant, ceux dont chacun des
composants pris à part n’est pas un explosif, nous citons par exemple :
la Poudre noire : Charbon (12,5%) + Soufre (12,5%) + KNO3 (75%) ;
l’Anfo ;
l’émulsion.
Ceux dont au moins un des composants est un explosif :
dynamites : Sensibilisant=nitroglycérine ;
explosif Favier : sensibilisant autre que la Nitroglycérine (explosif à base de nitrate
d’ammonium).
2) Selon leur sensibilité aux sollicitations extérieures (chocs, frottement, chaleur,
écrasement)
Dans cette catégorie nous avons les explosifs primaires (ceux qui sont sensibles au moindre
choc, au moindre frottement, ou à l’écrasement), et les explosifs secondaires (Ceux qui
nécessitent un choc assez important, provenant surtout du cordeau détonant ou d’un autre
explosif). Il est à noter que le démarquage entre les deux catégories n’est pas nettement défini.
Il serait plus correct de parler d’explosifs plus sensibles et moins sensibles.
1) Les dynamites
La dynamite est un explosif fabriqué avec de la nitroglycérine. Découverte par Alfred
Nobel en 1866, la dynamite a été très utilisée, notamment dans l'industrie minière, jusqu'à son
remplacement par des explosifs plus puissants et plus faciles à manipuler, comme ceux de la
famille des plastics. Elles contiennent de 10 à 90 %, de nitroglyceroglycol (NGl) mélange de
nitroglycérine et nitroglycol. C’est la proportion de dinitroglycol qui assure la qualité antigel
d’une dynamite. Les autres composants sont des combustibles (tourbes, farine de bois,
aluminium, etc.) et des comburants (nitrate d’ammonium).
4) Les explosifs-bouillies
Les explosifs du type bouillie sont constitués par un mélange de combustible (huiles minérales)
aluminium et des comburants (nitrates organiques, nitrate d’ammonium) et des matières inertes
pouvant contenir un composé chimique explosif, mais contenant au moins 5% d’eau. On
retrouve ces explosifs sous deux formes distinctes :
Les gels : à constance pâteuse qui sont généralement encartouchés.
Les bouillies pompées : dont la constance liquide permet le chargement par pompage.
5) Les émulsions
Les émulsions sont des mélanges intimes de nitrate d’ammonium en solution aqueuse, sous
forme de gouttelettes microscopiques, emprisonnées dans une matrice liquide à base d’huile,
contenant une faible proportion d’émulsifiant. Certaines émulsions sont si peu sensibles,
qu’elles doivent être sensibilisées par l’addition de microbilles de verres creuses de moins de
1/10 mm ou des bulles gazeuses générées par un agent chimique.
II.5.2. L’amorçage
Le mot amorçage recouvre sur le plan réglementaire, la période pendant laquelle les explosifs
sont reliés au système permettra d’initier la détonation à partir d’un poste de tir plus éloigné. Et
il reste la dernière opération de la validation de la mise à feu et reste l’élément essentiel de la
chaine pyrotechnique, et conditionne ; la fiabilité, la qualité, la sécurité.
A. Phénomène d’amorçage
Pour qu’une molécule d’explosif se décompose, il faut lui apporter une énergie volumique.
Elles se traduisent toutes par un phénomène de transfert thermique rapide, et ils ont pour origine
des chocs, des frottements, des étincelles, des échauffements, des inflammations, compressions
et des ondes de choc. En effet la réaction de la décomposition de l’explosif étant l’amorce,
l’énergie dégagée apporte une impulsion à une particule voisine ? et la réaction peut se
développer de proche en proche dans la masse explosive.
B. Artifices d’amorçages
En règle générale, l’amorçage est réalisé en fond de trou, c’est-à-dire que le détonateur est placé
à la base de la charge. Cette disposition favorise la fragmentation des matériaux et atténue les
nuisances sonores ainsi que les projections. L’amorçage est effectué par des différents type des
charge amorce, nous distinguons par exemple :
Relais micro–retards : Le microretard est directement servi à un tube Nonel depuis la
fabrication, et distinguons le détonateur fond trou Excel Handidet (500 ms/15m), le
détonateur fond trou primadet (500 ms/15m) ainsi que le micro – retard de surface ;
Excel Handidet 17 ; 25 et 42 ms/8 m ou 4 m ;
Primadet 47 ; 25 et 42 ms/8 m ou 4 m ;
Pentolites Booster : 150 gr, 350 gr et 400 gr.
B. Composition du système
1) Le tube NONEL
Il est fabriqué en matière plastique de haute qualité et à un diamètre de 3 mm, dont la paroi
intérieure est enduite d’une matière réactive (HMX + Aluminium).
Actuellement il est fait de trois couches successives (voir figure 15), qui ont chacune des
propriétés physiques et chimiques bien définies.
La couche intérieure : à une bonne adhérence pour la matière réactive et une bonne
résistance à l’onde de choc intérieure.
La couche intermédiaire : à une grande résistance à la traction et à une bonne étanchéité
contre les huiles et autres produits chimiques contenus dans les explosifs.
La couche extérieure : à une bonne résistance contre l’abrasion et joue le rôle de la couche
esthétique où la couleur est appliquée.
Figure 16- parti d'un détonateur nonel [André : formation de la fragmentation en exploitation à ciel ouvert]
1) Charge spécifique
C’est la quantité d’explosif nécessaire pour fragmenter un mètre cube de terrain donné. Elle
s’exprime en g/m3 et elle est conditionnée par les facteurs suivants :
la dureté de la roche ;
les conditions physico – mécaniques de la roche ;
la forme et des caractéristiques de l’explosif.
Il existe selon le type des terrains, différentes charge d’explosif qui doivent être utilisé ; voir
les tableaux ci – après :
Tableau 5 - Charge spécifique par types de terrain [KAMULETE Exploitation des mines à ciel ouvert, 2009]
2) Hauteur du bourrage
L’objectif du bourrage est de diminuer les projections et d’améliorer l’effet de gaz des explosifs.
Il dépend à la fois de la banquette et de l’amorçage. Il est proportionnel à la banquette, et sa
longueur doit être égale à la banquette (dans les mines profondes verticales), pour un amorçage
latéral, il peut être faible en mine courte. Il est de même lorsque l’amorçage est effectué en fond
de sa nature. Les gravillons non compacts sont particulièrement satisfaisants. En effet la hauteur
minimale du bourrage est déterminée expérimentalement et est influencée par :
la structure de la roche ;
la longueur de la charge d’explosif ;
le diamètre du trou de mine ;
la quantité totale d’explosif dans un trou de mine ;
la profondeur du trou de mine.
Si la hauteur de la bourre est insuffisante, elle entraine une perte sensible de l’énergie de
l’explosif. Par ailleurs, si la charge est insuffisante et que la hauteur de la bourre est trop grande,
l’effet de l’explosion n’atteindrait pas la surface, et le terrain inférieur sera seul ébranlé.
3) Mode de raccordement
Nous pouvons distinguer dans une mine à ciel ouvert plusieurs modes de raccordement. Et ces
schémas tiennent compte de contraintes du lieu où l’on se trouve et des résultats escomptés :
la présence du matériel à sauvegarder ;
le pendage des couches par souci de sélectivité ;
les tirs spéciaux (creusement d’un puisard) ;
les tirs en butte dégagée ou avec matelas.
II.6.1. Méthodes empiriques [Pr. Dr. Ir. NGOIE NSENGA, UNILI 2015]
Lorsque l’abattage des roches se fait par des travaux de tirs, le problème principal des calculs
technologiques consiste à déterminer « la ligne de moindre résistance » au pied du gradin Wp.
Mais avant toute chose, il convient de justifier l’inclinaison des trous de mine (trous de mine
verticaux ou trous de mines inclinés). Il est établi que la ligne de moindre résistance au pied du
gradin en fonction du diamètre d se traduit par les expressions empiriques suivantes :
Hg
α
β
Wp min
Figure 17-La ligne minimum de moindre résistance au pied du gradin
abc : représente le prisme d’éboulement.
Généralement la surface de rupture dans le cas des sols ou de roches altérées s’apparente à une
forme curviligne.
La comparaison des valeurs Wp max et Wp min permet de choisir l’angle d’inclinaison des
trous de mine. Il convient d’utiliser les trous de mine inclinés lorsque Wp min >Wp max car
l’utilisation des forages verticaux entraînerait l’arrachement insuffisant du pied du gradin avec
comme conséquence un massif résiduel au pied du gradin ou de la butte.
Il est d’autre part toujours nécessaire de placer les sondeuses en dehors de la zone d’éboulement
(base du prisme d’éboulement).
Le choix sur l’inclinaison ou non des trous de mine étant fait, on détermine la ligne de résistance
au pied du gradin compte tenu des conditions géologiques et technologiques ; à savoir :
La quantité d’explosifs par m de trou de mine (kg/m) ;
La consommation spécifique d’explosif (kg/m3) et gr/m3,
Le coefficient de rapprochement de forage ;
La hauteur du gradin ;
La longueur du trou de mines inclinées.
Avec :
p : la quantité d’explosifs par mètre de trou de mine en fonction du diamètre de forage
et de la densité de charge. Elle dépend du type d’explosif et du mode de chargement.
Il est exprimé en kg/m.
q : la consommation spécifique d’explosifs exprimée en kg/m3. Elle dépend de la
nature des roches et du types d’explosif ainsi que des conditions de tir (avec ou sans
eau) ;
Kr : le coefficient de rapprochement des trous de forage qui varie entre 0.75 et 1 lors
de l’abattage à l’explosif au moyen d’une seule ou deux rangées des trous de mine
verticaux amorcés par cordeaux avec détonateurs ordinaires. On peut aller jusqu’à 1.85
et même 2 pour l’abattage par plusieurs rangées avec microretards.
Hg : la hauteur de gradin (m)
√𝒑𝟐 +𝟒𝑲𝒓.𝒒.𝒑.𝑯𝒈.𝑳𝒕− 𝒑
𝑾𝒑 = (II.3)
𝟐𝑲𝒓.𝒒.𝑯𝒈
Avec :
𝑯𝒈+𝑺𝒇
Lt : la longueur du trou de mine incliné. Il se calcule par 𝑳𝒕 =
𝐬𝐢𝐧 𝜷
Les autres éléments des travaux de tir (figure 18) sont déterminés de la manière suivante :
La distance E entre deux trous de mine proches dans une rangée au bord du gradin est calculée
en fonction de la ligne de résistance au pied du gradin et du coefficient de rapprochement de
trous de mine.
𝑬 = 𝑲𝒓 × 𝑾𝒑. [𝒎] (II.4)
La quantité d’explosif dans un trou de mine d’une rangée au bord du gradin est calculée par :
𝑸𝒆𝒙𝒑𝒍 = 𝒒 ∗ 𝑯𝒈 ∗ 𝑾𝒑 ∗ 𝑬[𝑲𝒈 ] (II.5)
d
b c
Hg
α
β
a
Sf
Wp V
A E A’
E V
Figure 18-Détermination des autres éléments des travaux de tir [KAMULETE M. P, projet des mines à ciel ouvert]
coût
Coût total
Chargement, transport,
concassage
Forage et minage
Fragmentation
Fine Grossière
Figure 19-Effet de la fragmentation sur les couts des différentes opérations minières [KAMULETE M. P, projet
des mines à ciel ouvert]
II.6.2. Méthodes de certains spécialistes [Pr. Dr. Ir. NGOIE NSENGA, UNILI 2015]
Les différents spécialistes dans l’art et l’ingénierie du minage ont dû établir chacun dans son
champ d’essai des formules qui ont fait leurs preuves avec des résultats satisfaisants.
Les formules étant établies sur base des critères différents selon les auteurs et les lieux, ainsi il
est indispensable de les soumettre à une étude de sensibilité lors du choix de la formule qui
offrira les meilleures opportunités d’emploi pour les terrains à miner.
𝒇 𝑲𝒈⁄
𝑷𝒑 = 𝟎, 𝟖 𝑺 . 𝑬. 𝑪𝒎. 𝑽 [ 𝒎] (II.10)
𝑲𝒈⁄
𝑷𝒄 = 𝟎, 𝟒𝑷𝒑 [ 𝒎] (II.11)
Avec :
B : la largeur de la banquette (m)
d : le diamètre des trous de mine (mm)
ρe : la densité apparente d’explosifs (kg/dm3)
δ : le paramètre de puissance de l’explosif
Pour la dynamite gomme B.A.M : 1.3
Pour la tolamite : 1.1
Pour la LFB suédoise (35 % NGL) : 1
Pour l’Anfo : 0.9
Pour la bouillie nitraté TNT : 0.8
Cm : le facteur de minage au rocher.
Pour l’auteur, cette constante peut être déterminée par des essais au laboratoire, mais en pratique
cela n’est pas toujours facile à déterminer.
Il peut diminuer quelque peu pour les roches moyennement dures, et peut être limité à des
valeurs suivantes :
Pour 1.4 m< V< 15 m : Cm = C + 0.75
Pour V< 1.4 m : Cm = 0.07/V + C
Dans les roches dures C = 0.4
En pratique, l’application de la formule ne se justifie que pour des terrains qui ne sont pas
anormalement fissurés et crevassés.
f : le facteur de contrainte de la roche qui varie avec l’inclinaison du trou de mine entre
les limites suivantes :
trous inclinés de 3/1 à 1/1 : f = 1.3 ;
trous inclinés de 5/1 à 3/1 : f = 1.2 ;
trous verticaux : f = 1.
E : espacement entre trous voisins d’une rangée (m)
V : Ecartement entre deux rangées consécutives qu’on assimile parfois à la largeur de
la banquette B (m)
Pp : la quantité de la charge du fond par mètre du trou de mine (kg/m)
Pc : la quantité de charge de colonne ou charge de fragmentation par mètre de trou de
mine (kg/m)
U .Langefors a établi d’autres formules pour les paramètres de tir comme suit :
𝑸𝒇 = 𝑷𝒑. 𝑯𝒇 [𝒌𝒈] (II.12)
𝑯𝒈
𝑯 = 𝒔𝒊𝒏 𝜷 + 𝟎, 𝟑𝑩 [𝒎] (II.14)
𝑸𝒕
𝒒= (II.15)
𝑽𝒕
Avec:
Qf : la quantité de la charge d’explosif du fond (kg)
Hf : la hauteur de la charge du fond (en m) : Hf = 1.3 B
Qm : la quantité de la charge d’explosif de médiane ou charge de fragmentation(kg)
Hm : la hauteur de la charge médiane (en m). Elle est définie par :
𝑳𝒕
𝑯𝒎 = 𝒔𝒊𝒏 𝜷 − 𝟐𝑽 (III.16)
𝑽𝒕 = 𝑬 ∗ 𝑽 ∗ 𝑯 [𝒎𝟑] (II.17)
Dans la formule de U. Langefors, les paramètres pouvant être l’objet d’une variation sont :
Le paramètre de puissance de l’explosif S ;
Le facteur de contrainte de la roche f ;
L’espacement entre trous voisins d’une rangée E.
Pour apprécier la sensibilité, il faut considérer une variation de plus ou moins 20 % pour ces
paramètres.
B. Méthode DE STIGO OLOSSON
La méthode de Stigo Olosson prend en considération le diamètre des trous de mine,
l’inclinaison des trous de mine, la hauteur des gradins ainsi que les caractéristiques de l’explosif
de référence et de nombreuses constantes en vue de calculer :
la quantité d’explosif de référence par mètre de trous de mine ;
l’écartement maximum entre rangées consécutives ;
la profondeur du trou de mine ;
la hauteur de la charge de colonne ;
l’imprécision tolérable du trou de mine ;
la hauteur de bourrage ;
la charge explosive de colonne ou de la médiane ;
la charge explosive de pied ou du fond ;
la charge spécifique d’explosif.
𝝅.𝒅𝟐 𝑺𝒆 𝒌𝒈⁄
𝒑= 𝜹𝒆 𝟏𝟎𝟎 [ 𝒎] (II.18)
𝟒
Avec :
P : quantité d’explosif de référence par mètre de trou de mine
d : diamètre du trou de mine (m)
δe : le poids volumique de l’explosif de référence (kg/m3)
Se : le degré de remplissage de l’explosif de référence dans le trou de mine (%)
Avec :
Bmax : écartement maximum entre rangées consécutives (m)
A : coefficient dépendant : de l’explosif (m), pour l’anfo, A = 1.36
R1 : constance liée à la pente du trou de mine (voir le tableau suivant)
Avec :
Hg : hauteur de gradin (m)
Sf : le sur forage (m) ; il se calcule par Sf = 0.3 Bmax (m)
a/b : inverse du rapport représentant la pente du trou de mine.
tg α = b/a
𝑯𝒇 = 𝟏. 𝟑 ∗ 𝑩 𝒎𝒂𝒙 (II.25)
7) la charge d’explosif Qm de la colonne ou médiane se définit par :
𝑸𝒎 = 𝟎. 𝟔𝟎𝑯𝒎. 𝒑 [𝒌𝒈] (II.26)
8) la charge d’explosif du pied ou du fond est définie par :
𝑸𝒑 = 𝒑 ∗ 𝑯𝒇 [𝒌𝒈] (II.27)
9) la charge spécifique d’explosif se calcule par :
𝑸𝒕 𝒌𝒈⁄
𝒒 = [ ] (II.28)
𝑽𝒕 𝒎𝟑
Avec :
Vt : volume d’une zone d’influence du trou de mine ;
𝑽𝒕 = 𝑩 ∗ 𝑬 ∗ 𝑯 [𝒎𝟑 ] (II.29)
E : espacement entre trous successifs d’une rangée (m)
Notons que les valeurs susceptibles à une variation de la valeur de Bmax sont A, R1 et R2.
Avec :
Lc : la longueur de la charge d’explosif dans un trou de mine
p: la densité de la charge linéaire d’explosif (kg/m)
Le tableau suivant illustre les charges spécifiques généralement utilisées pour fragmenter
différents types de roches ainsi que les valeurs du facteur de roche en rapport avec la dureté.
Tableau 8-Charge spécifique utilisées suivant les types de roches et facteurs de roche en rapport avec la dureté.
[Pr. Dr. Ir. NGOIE NSENGA, UNILI 2015]
Charge
Facteur de roche en
Catégorie de roche Roche spécifique
rapport avec la dureté
d’explosif (kg/m3)
Andésite
Dolente
Dur Granite 0,7 12-14
Ronstone
Silcrete
Dolomite
Hornfels
Moyennement dur Quartzite 0,4 10-11
Serpentine
Schiste
Sandstone
Relativement tendre Calcaire 0,3 8-9
Shale
Tendre Charbon 0,15-0,25 6
Pour apprécier la sensibilité de la charge spécifique d’explosifs pour une roche étudiée, il faut
considérer une variation ± 20 % de la charge spécifique et du facteur de la roche donné dans le
tableau ci-dessus.
Avec :
Z : le facteur de contrôle des projections ;
Z = 1 ; pour les tirs normaux ;
Z = 1.5 ; pour les tirs contrôlés ;
A : le facteur de la roche en rapport avec la dureté ;
Q’t : la quantité de la charge d’explosif dans le trou de mine ;
E’ : le facteur d’énergie de l’explosif avec l’Anfo pris comme explosif de
référence, en pourcentage.
3) La détermination de la densité de charge linéaire d’explosifs :
Il existe deux groupes d’explosif, chacun ayant une méthode d’approche différente, pour le
calcul de la densité de la charge linéaire de l’explosif.
𝜹𝒆.𝒅𝒕𝟐 𝒌𝒈⁄
𝒑= [ 𝒎] (II.33)
𝟏,𝟐𝟕𝟑
Avec :
δe : la densité de l’explosif (kg/m3)
dt : le diamètre du trou de mine (mm)
b) Explosifs en cartouches : Avec ces types d’explosifs, une attention doit être mise
sur le degré de déchirure lors de chargement dans le trou de mine.
Les facteurs qui peuvent influencer la déchirure des cartouches sont :
la profondeur du trou de mine ;
le rapport entre le diamètre de la cartouche et celui du trou de mine ;
la présence de l’eau dans le trou de mine ;
la raideur de l’explosif ;
l’emballage utilisé ;
la densité de charge linéaire d’explosifs se calcule par :
𝑪𝒑.𝜹𝒆.𝒅𝒕𝟐
𝒑= (II.34)
𝟏,𝟐𝟕𝟑
Avec :
Cp : le coefficient représentant le rapport entre le volume d’explosifs et celui du trou
𝑳𝒄 𝒅𝒆 𝟐
de mine. Il est défini par : 𝑪𝒑 = [ ]
𝑯 𝒅𝒕
Avec :
n1 : le facteur d’impédance
Ie : impédance de l’explosif qui est définie par Ie = 𝛿e. Ve [kg/m2. s]
- 𝛿e : la densité de l’explosif (kg/m3)
- Ve : la vitesse de détonation de l’explosif (m/s)
Ir : Impédance de la roche qui est définie par Ir = 𝛿r. Vp (kg/m2. s)
- 𝛿r : la densité de la roche (kg/m3)
- Vp : la vitesse de propagation des ondes (m/s)
𝟏
𝒏𝟐 = 𝒅𝒕 (II.36)
𝒆𝒅𝒆 −(𝒆−𝟏)
Avec :
n2 : le facteur de couplage
dt : le diamètre du trou de mine
de : le diamètre de la cartouche d’explosif
e : la base du logarithme népérien, e =2,71828
La fragmentation commence lorsqu’une roche se met en mouvement. Elle est le résultat de la
combinaison de plusieurs séquences :
une contrainte de choc qui résulte de la réflexion d’une onde de choc à la surface libre ;
une contrainte de poussée induite dans la roche par les effets des gaz d’explosion sur la
surface du trou de mine ;
du choc résultant des fragments projetés.
Dans la fragmentation d’une roche, on doit également tenir compte du coefficient de cassure de
la roche, qui représente environ 15 % de l’énergie totale d’explosif, soit n3 = 0.13
Ainsi, le facteur de cassure n3, les facteurs d’impédance n1 et le facteur de couplage n2
représentent finalement le résultat d’un tir, et la formule générale définissant un minage est
donnée par :
𝒏𝟏 × 𝒏𝟐 × 𝒏𝟑 × 𝑬𝒔.× 𝑸𝒕 = 𝑽𝒓 × 𝑺 × 𝑬𝒔𝒔 (II.37)
Avec:
Es : l’énergie spécifique d’explosif (MJ/kg)
Qt : la quantité totale d’explosif (kg)
Vr : le volume de la roche
S : le degré de cassure requis avec la dimension maximale des roches Dmax. Il se
calcule par : S= 64 / Dmax
Ess : énergie spécifique de surface. Elle dépend des caractéristiques de la roche
(MJ/m2)
Cette formule démontre que pour fragmenter un volume Vr de roche d’énergie spécifique
superficielle Ess, dans un espace défini par le degré de cassure S, et demandant une énergie
spécifique d’explosif Es, pour un tir où l’on tient compte des énergies dissipées ; n1, n2, n3 et
Qt étant la quantité totale d’explosif admissible pour le trou de mine, il faut une charge
spécifique d’explosif q de valeur.
𝑸𝒕 𝒔.𝑬𝒔𝒔
𝒒 = 𝑽𝒓 = 𝒏 (II.38)
𝟏 .𝒏𝟐 .𝒏𝟑 .𝑬𝒔
Gorgio Berta a également établi une relation entre la banquette B et la charge spécifique
d’explosif ci-dessous :
𝝅.𝜹𝒆
𝑩 = 𝒅𝒆√ 𝟒.𝒒 (II.39)
Avec :
de : diamètre de la cartouche d’explosif (m)
𝛿e : densité de l’explosif (kg/m3)
Tableau 9- Caractéristiques de certains explosifs (densité, énergie spécifique, vitesse de détonation, pression
spécifique)[Pr. Dr. Ir. NGOIE NSENGA, UNILI 2015]
Energie Pression
Densité Vitesse de
Explosifs spécifique spécifique
(kg/m3) détonation (m/s)
(MJ/kg) (MJ/Pa)
Gomme A 1550 6.74 7500 1246
Gélatine 1 1450 4.52 6550 1007
Gélatine 2 1420 4.44 6100 954
Sismic 2 1550 4.00 6600 878
Idropent D 1550 7.47 7900 1327
Profil X 1200 2.66 3240 343
Tutagex 210 1150 3.52 4240 828
Tutagex 110 1150 2.79 4000 688
Vulcan 3 1050 3.9 4500 899
Cava etra 2 1050 4.31 4550 966
Cava 1 1000 4.16 3800 930
Anfo 800 3.66 2300 813
Tableau 10-Caractéristiques de la majorité des roches pour utilisation de la formule de Giorgio BERTA [Pr. Dr.
Ir. NGOIE NSENGA, UNILI 2015]
3) Le surforage :
𝑺𝑭 = 𝟎, 𝟐𝑩[𝑚] (II.43)
La distance entre deux rangées consécutives B= 25d (m), avec d : diamètre du trou de mine
4) La distance entre deux trous d’une même rangée : E=B
5) La densité de chargement
𝒅 𝑘
𝜹𝒄 = 𝝅 × ( )𝟐 × 𝜹𝒆 [ 𝑔⁄𝑚] (II.44)
𝟐
Avec
d : diamètre du trou en m
𝛿𝑒 : Poids volumique de l’explosif (kg/𝑚3 )
b
Coupe verticale
Hb
A
F
Hg
y Hg/2
Hc
B+C
Sf
Figure 20- Coupe verticale d’un bloc montrant les forces résistantes (A, B et C) à vaincre pour délogerun bloc de
roche assimilé à un parallélépipède d’arêtes l, b, H=Hg [Pr. Dr. Ir. KAMULETE, UNILI 2012]
Théoriquement, il faudrait concentrer dans le fond du trou de mine une charge explosive de
cisaillement pour vaincre les résistances B et C et répartir sur une certaine hauteur une charge
de colonne de fragmentation pour vaincre la résistance A.
2) La résistance au cisaillement (Rc)de la surface inférieure au pied du bloc, est définie par :
𝑩 = 𝑹𝒄. 𝒃. 𝒍 [𝒕] (II.46)
Avec :
Rc en t/m2
b en m
l en m
3) La résistance au glissement du bloc sur la surface inférieure. Elle définit par :
𝑪 = 𝑯𝒈. 𝒃. 𝒍. 𝜹. 𝒇 [𝒕] (II.47)
Avec :
C : résistance au glissement en t
Hg, b et l en m
f : le coefficient de frottement
𝜹 : la densité de la roche (t /m)
B. L’effort résistant total (F)
Il est la somme des forces résistantes A, B et C, Soit
𝑭 =𝑨+𝑩+𝑪 (II.48)
Cet effort F doit s’appliquer à une hauteur (Y) à partir du pied du bloc tel que
𝑯𝒈
𝑭. 𝒀 = 𝑨. (II.49)
𝟐
𝑨.𝑯𝒈
𝑑′ 𝑜ù 𝒀 = (II.50)
𝟐𝑭
La force totale de résistance doit correspondre à la force d’arrachement produite par les
explosifs.
C. Hauteur de la charge totale d’explosifs (Hc)
En première approximation, on peut considérer que la pression développée par les explosifs se
répartit sur la hauteur (Hc) et agit sur la demi-circonférence du trou de mine du côté de la face
libre.
A partir de cette hypothèse, on peut écrire :
𝝅.𝒅𝒕
𝑭= . 𝑯𝒄. 𝒑. 𝜶 [𝒕] (II.51)
𝟐
Avec :
dt : Le diamètre du trou de mine (m)
P : La pression théorique en fonction de la densité de chargement(t/m2)
Connaissant Hc, on peut calculer le nombre des cartouches en employant la formule suivante :
𝑯𝒄
𝑵𝒄 = (II.53)
𝑳𝒄𝒆
Avec:
Nc : nombre des cartouches
Lce : longueur d’une cartouche d’explosifs (m)
Avec :
dc : le diamètre de la cartouche(m)
𝛿𝑒 : la densité de l’explosif utilisé (kg/m 3)
E. Charge spécifique d’explosif
Connaissant la quantité d’explosif (Qexpl) par trou de mine, on peut calculer la consommation
spécifique d’explosifs. Pour ce faire, il faut connaître la zone d’influence du trou de mine qui
est définie par :
𝑽𝒕 = 𝒍 × 𝒃 × (𝑯 + 𝑺𝒇) (II.55)
Avec:
Sf : la hauteur de surforage (m) qui se définit ou se calcule par :
𝑯𝒄
𝑺𝒇 = − 𝒀 [𝒎] (II.56)
𝟐
II.7. CONCLUSION
Dans cette partie, une réflexion a été faite sur l’importance de la fragmentation, sachant que
cette dernière englobe le forage et le minage, elle doit être basée sur une étude relevant les
caractéristiques de la roche en vue d’établir un schéma de forage (schéma de tir). Ce schéma
fait ressorti diffèrent paramètres, tels que la largeur de la banquette, la profondeur du trou de
mine, le diamètre du trou ainsi que la maille de forage.
III.1 INTRODUCTION
L’optimisation des tirs dans l’exploitation minière est un processus qui nécessite une bonne
connaissance du massif à abattre, le choix des explosifs adaptés, ainsi que l’estimation de la
maille, pour rencontrer des exigences de granulométrie et forme du tas, sans oublier les impacts
sur l’environnement en termes de vibrations. Plusieurs études ont été faites pour estimer les
paramètres du tir à l'explosif. C’est ainsi dans la recherche des paramètres adéquats, nous
appliquerons dans ce chapitre, des calculs qui ont été établit par quelques spécialistes dans la
fragmentation, et par suite faire un choix sur la méthode appliquer, puis varier la maille de
forage, en fin de déterminer les paramètres les mieux adaptés.
Catégorie 2D : Ce sont des terrains tendres possédants une certaine cohésion mais qu’il faut
ébranler par une faible charge explosive.
Catégorie3 : Ce genre des terrains sont généralement moyennement dur et nécessitent une
charge explosive déjà plus conséquente pour ébranlé la roche.
Catégorie 3D : Roches dures de la série des Mines nécessitant une grande charge d’explosif.
Catégorie 3D* : ces sont des terrains plus dur, nécessitant une très grange charge explosif pour
être ébranlé.
Les différentes roches qui constituent ces catégories des terrains sont reprises dans le tableau
ci-dessous.
Etant donné que la carrière Katonto est constitué d’une roche quartzeux dur et compacte, la
roche est classé dans la catégorie des terrains 3D*. Ainsi il existe une marge des charges
spécifique correspondant à ce type de roche, et constituera dans la suite de notre étude, une base
de référence pour faire l’analyse des paramètres lié à la fragmentation (voir tableau ci-dessous)
Charges
Catégories Dureté Qualité
spécifiques
2 et 2D Tendre Mauvaise en saison de pluie 200-350 g/m3
3 Mi-dur Bon 450-650 g/m3
3D Dur Meilleur 720-900 g/m3
3D* Très dur Très meilleur 900-1100 g/m3
Paramètres de tir :
- Terrain 3D*
- Fragmentation recherché : moyenne
- Explosif : Anfo
- Densité de l’explosif : 0,900 kg/dm3
- Charge amorce : Pentolite booster 150 gr.
B. Calculs
1) Calcul de la largeur de la banquette
𝑄𝑓 = 𝑃𝑝 × 𝐻𝑓 [𝑘𝑔]
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐻𝑓 = 1,3 𝑥 𝐵 = 1,3 × 2,584 = 3,335 𝑚
𝑄𝑓 = 6,825 × 3,335 = 22,925 𝑘𝑔
5) Quantité de la charge de fragmentation ou médiane
𝑄𝑚 = 𝑃𝑐 × 𝐻𝑚 [𝑘𝑔]
𝐻𝑔 5
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐻𝑚 = + 0,3𝐵 − (2𝑉); 𝐻𝑚 = + (0,3 × 2,584) − (2 × 2,584) = 0,607 𝑚
𝑆𝑖𝑛 𝛽 𝑠𝑖𝑛90
𝑄𝑚 = 2,584 × 0,607 = 𝟏, 𝟔𝟓𝟖 𝒌𝒈
6) Charge totale d’explosif dans le trou de mine
𝑄𝑡 = 𝑄𝑓 + 𝑄𝑚 = 22,925 + 1,658 = 24,583 𝑘𝑔
A cette charge nous ajoutons la charge amorce qui est le Pentolite de 150 gr qui correspond à
(150 x 0,99) 148 gr Anfo, soit 0,148 kg
𝑄𝑡 = 22,583 + 0,148 = 24,731 𝒌𝒈
7) Volume engendré ou zone d’influence du trou de mine
La zone d’influence est déterminé par : 𝑽𝒕 = 𝑬 × 𝑽 × 𝑯 [𝒎𝟑 ]
𝐻𝑔 5
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐻 = + 0,3𝐵 = + (0,3 × 2,584) = 5,775 𝑚
𝑠𝑖𝑛90 𝑠𝑖𝑛90
𝑉𝑡 = 𝐸 × 𝑉 × 𝐻 = 2,584 × 2,584 × 5,775 = 𝟑𝟖, 𝟓𝟓𝟖 𝒎𝟑
La méthode d’U. Langefors est mieux adapté au terrain qui ne présente pas des fissures. Il y a
des études qui ont été faite par la Gécamines indiquant la charge spécifique d’explosif à utiliser,
selon différent type de terrain rencontré (tableau 13). Et le résultat obtenu montre que la charge
spécifique recommandé pour le terrain 3D* est supérieur à celle calculé par la méthode de
Langefors.
𝟐𝟎×𝟎.𝟗
variation de -20 % 𝑺𝟐 = 𝑺 − 𝟐𝟎%𝑺 = 𝟎. 𝟗 − = 𝟎, 𝟕𝟐
𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟎𝟏,𝟔 𝟎,𝟗×𝟎,𝟕𝟐
B2= × √𝟏.𝟏𝟓×𝟏×𝟏 = 𝟐, 𝟑𝟏𝟏𝒎
𝟑𝟑
b) variation de facteur de contrainte des roches (f) de ±20% et son influence sur B
20×1
+20%𝑓1 = 𝑓 + 20% 𝑑𝑒 𝑓 = 1 + = 1.2
100
𝟏𝟎𝟏,𝟔 𝟎,𝟗×𝟎,𝟗
B1= × √𝟏,𝟏𝟓×𝟏,𝟐×𝟏 = 𝟐, 𝟑𝟓𝟗 𝒎
𝟑𝟑
20×1
-20%𝑓2 = 𝑓 − 20% 𝑑𝑒 𝑓 = 1 − = 0.8
100
𝟏𝟎𝟏,𝟔 𝟎,𝟗×𝟎,𝟗
B2= × √𝟏,𝟏𝟓×𝟎,𝟖×𝟏 = 𝟐, 𝟖𝟖𝟗 𝒎
𝟑𝟑
APPRECIATION DE LA
DONNEES
SENSIBILITE
d S(Anfo) Cm E/V f Δe Hg Variation f
101,6 0,9 1,150 1 1 0,900 5 + 20% 1,2
RESULTATS OBTENU - 20% 0,8
B Pp Pc Hf Qf Hm Qm Qt H Vt Q
2,359 6,825 2,730 3,066 20,928 0,990 2,703 23,778 5,708 31,756 0,749
2,889 6,825 2,730 3,756 25,631 0,089 0,243 26,022 5,867 48,961 0,531
𝟏𝟎𝟏,𝟔 𝟎,𝟗×𝟎,𝟗
B1= × √𝟏.𝟑𝟖×𝟏×𝟏 = 𝟐, 𝟑𝟓𝟗 𝒎
𝟑𝟑
20×1.15
-20%𝐶𝑚2 = 𝐶𝑚 − 20% 𝑑𝑒 𝐶𝑚 = 1.15 − = 0.92
100
𝟏𝟎𝟏,𝟔 𝟎,𝟗×𝟎,𝟗
B2= × √𝟎,𝟗𝟐×𝟏×𝟏 = 𝟐, 𝟖𝟖𝟗 𝒎
𝟑𝟑
DONNEES APPRECIATION DE LA
SENSIBILITE
d S(Anfo) Cm E/V f δe Hg Variation Cm
101,6 0,900 1,15 1 1 0,900 5 + 20% 1,38
RESULTATS OBTENU - 20% 0,92
B Pp Pc Hf Qf Hm Qm Qt H Vt Q
2,359 6,825 2,730 3,066 20,928 0,990 2,703 23,778 5,708 31,756 0,749
2,889 6,825 2,730 3,756 25,631 0,089 0,243 26,022 5,867 48,961 0,531
Nous constatons que pour une variation de +20% de S la largeur de la banquette augmente de
9,28 % et pour une diminution de S de – 20 % la largeur de la banquette diminue de 11,81 %.
Tandis que pour les paramètres Cm et f, les variations sont dans les mêmes proportions, c’est
ainsi pour une variation de +20% de Cm (ou f), la largeur de la baquette diminue de 8,7% et si
Cm (ou f) diminue de – 20 %, B augmente de 11,8 %.
Ci-dessous, nous représentons un résumé des résultats obtenue après calcul, en utilisant le
tableur excelle, pour la méthode de Langfors ainsi que les différentes variation.
Tableau16-Résumé de calcul avec U.Langefor.
Apres application de la méthode de U. Langerfors, nous constatons que les résultats obtenus ne
nous donnent pas des paramètres, qui permettrait d’avoir une bonne fragmentation. Ainsi la
méthode ne peut être appliqué à Katonto, car la charge spécifique obtenue est largement
inférieure, a la charge correspondante à la catégorie des terrains 3D*.
𝑎2
𝐻 = (𝐻𝑔 + 𝑆𝑓) × √ + 1 (𝑚)
𝑏2
Avec Sf : Le surforage (m) ; Sf =0,3× 𝐵𝑚𝑎𝑥 =>Sf=0,3 × 3,14 = 0,94 𝑚 ; et comme les
trous sont vertical : b/a = 0 ; Ainsi la profondeur du trou sera :
𝐻 = (5 + 0,94) × 1 = 𝟓, 𝟗𝟒𝟐 𝒎
Hg d De Se A R1 R2 a/b
5 0,102
900 100 1,36 0,95 0,9 0
RESULTATS OBTENUS
P Bmax Sf H I B=Hb Hf Hm Qm Qf Qt Vt q
7,292 3,14 0,942 5,942 0,178 2,961 4,082 -1,102 0 29,771 29,771 52,125 0,5711
a) Variation de A de ±20%
20×1,36
+20%𝐴1 = 𝐴 + 20% 𝑑𝑒 𝐴 = 1,36 + = 1,63
100
Hg D De Se A R1 R2 a/b Variation A1 R1 R2
5 0,102 900 100 1,36 0,95 0,9 0 + 20% 1,632 1,14 1,08
RESULTATS OBTENUS - 20% 1,088 0,76 0,72
P Bmax Sf H I B=Hb Hf Hm Qf Qt Vt q
7,292 3,14 0,942 5,942 0,178 2,961 4,082 -1,102 29,771 29,771 52,125 0,5711
Résultat de la variation
P Bmax Sf H I B=Hb Hf Hm Qf Qt Vt q
7,292 3,768 1,13 6,13 0,184 3,584 4,898 -2,352 35,725 35,725 78,755 0,453
7,292 2,512 0,754 5,754 0,172 2,339 3,265 0,148 23,817 23,817 31,489 0,756
7,292 3,768 1,13 6,13 0,184 3,584 4,898 -2,352 35,725 35,725 78,755 0,453
7,292 2,512 0,754 5,754 0,172 2,339 3,265 0,148 23,817 23,817 31,489 0,756
7,292 3,768 1,13 6,13 0,184 3,584 4,898 -2,352 35,725 35,725 78,755 0,453
7,292 2,512 0,754 5,754 0,172 2,339 3,265 0,148 23,817 23,817 31,489 0,756
Avec cette méthode, on calculera la charge spécifique en fonction des paramètres liés à la
géométrie du forage, ainsi on commence par calculer :
1) La hauteur de bourrage par :
Hb = 0,7 x B Connaissant B = 25d = 25 × 0,101 = 2,54 m
On a Hb = 0,7x 2,54 = 1,778 m
D0NNEES INITIALES
d [m] Hg [m] δe [Kg/m3]
0,1016 5 900
RESULTATS OBTENUS
B=E [m] Hb [m] Ht [m] Lc [m] Sf [m] δc [Kg/m] Cs (q) [Kg/m3]
2,54 1,778 5,508 3,730 0,508 7,292 0,765
La charge spécifique obtenu avec cette méthode ne correspond pas à la marge des charges
spécifique recommandé dans le terrain du type 3D*, d’où la méthode ne peut non plus être
appliqué à la carrière Katonto.
𝜌𝑒. 𝑑𝑡 2 𝑘𝑔
𝑝= ( )
1,273 𝑚
1. La charge linéaire d’explosifs p
900 × 0,10162 𝑘𝑔
𝑝= = 7,298
1,273 𝑚
2. La longueur de bourrage Lb
𝑄 ′ 𝑡 = 8 × 𝑑 × 𝑝 = 8 × 0,1016 × 7,298 = 5,931 𝑘𝑔
12 3 100
𝐿𝑏 = 1 √(5,931) × = 1,551 𝑚
14 100
7,298 × 3,448 𝑘𝑔
𝑞= = 0,8053 3
2,5 × 2,5 × 5 𝑚
4. La banquette B :
Sur base de la formule de la charge spécifique d’explosif, on peut calculer, la dimension de la
banquette B ou l’écartement entre deux rangées consécutives des trous de mine. Pour ce faire,
on suppose que B = E ;
7,298 × 3,448
𝐵=√ = 2,5 𝑚
0,805 × 5
5. Le surforage Sf :
𝑆𝑓 = 0,3 × 2,5 = 0,75 𝑚
𝐻𝑡 = 5 + 0,75 = 5,75 𝑚
6. La charge spécifique réelle :
7,298 × (3,448 + 0,75)
𝑞= = 0,852 𝑘𝑔/𝑚3
2,5 × 2,5 × 5,75
APPRECIATION DE LA
DONNEES INITIALES
SENSIBILITE
d (m) A Z E=V E' δe Hg Variation A
0,1016 14 1 2,5 100 900 5 + 20% 16,8
RESULTATS OBTENU - 20% 11,2
p ou U (Surforage) q
Q't(kg) Lb(m) Lc(m) q(kg/m3) B=E(m) Ht(m) Lt(m)
Mc(kg/m) (m) réel(kg/m3)
7,298 5,931 1,551 3,448 0,805 2,5 0,75 5,75 4,198 0,8526
7,298 5,931 1,293 3,707 0,865 2,5 0,75 5,75 4,457 0,9051
7,298 5,931 1,939 3,060 0,714 2,5 0,75 5,75 3,810 0,7738
Tableau 21-Variation de l’écartement entre rangée et de l’espacement entre trou en utilisant la méthode
d’A.E.C.I
espacement entre 2 trous E 2,5 2,4 2,5 2,5 2,6 2,6 2,7
Longueur du trou
5,75 5,72 5,649 5,6 5,6 5,63 5,66
𝑯𝒕 = 𝑯𝒈 + 𝑼 [𝒎]
Volume à miner
35,937 32,94 30,57 29,54 29,12 30,74 33,62
𝑽𝒕 = 𝑩 × 𝑬 × (𝑯𝒈 + 𝑼)[𝒎𝟑 ]
Quantité de la charge d'explosif
dans le trou de mine 29,98 30,42 29,90 28 29,54 29,7 29,98
𝑸𝒕′ = 𝒑 × 𝒍𝒄 [𝒌𝒈]
L’espacement entre les trous, d’un autre côté, s’exprime par rapport à la banquette. En effet le
rapport de la maille et fonction des objectifs poursuivis, et généralement la distance entre trous
doit être supérieur ou égale à la distance entre ranger des trous ; Il est conseillé de le prendre
compris entre 1 et 1,5.
On constate expérimentalement que ce rapport influence la fragmentation obtenue : un rapport
E/V proche de 1 va avoir tendance à produire des blocs, tandis qu’un E/V de 1,5 fournira une
fragmentation plus fine. En effet pour une bonne fragmentation le rapport de la maille doit être
compris entre 1,2 et 1, 5 et Pour un bon profil de front ou par commodité, il est souvent voisin
de 1, Un compromis de 1,25 est généralement retenu.
La disposition de maille doit être telle que la distribution latérale de l’énergie dans le massif
soit optimale. Les expériences ont montré que cela peut être obtenu dans le cas d’une maille
irrégulière plutôt que celui d’une maille carrée (Hagan.1983 et all).
Après analyse nous retiendrons donc en fonction de considération précédente les paramètres
suivants :
En effet notons que concernant le choix de la séquence d’initiation, des règles sont à respecter
pour le retard entre trous d’une rangée et le retard entre rangées, surtout si l’on veut à la fois
respecter un étalement correct du tas et éviter les projections. Un retard entre rangées multiples
de trois retards entre trous est un choix satisfaisant. Et le tir à retard intervient directement sur
la fragmentation, ainsi il a été établi que celui-ci est optimiste par le choix du retard ; les retards
entre trous d’une même rangée fixées à 25 ms ainsi que la règle précédente sur l’écart entre
rangées permettent de crées les faces libres nécessaires aux phénomènes de fissuration.
b. Mode de raccordement
Le mode de raccordement est fonction des objectifs et de l’environnement dans lequel l’on se
trouve, et comme nous cherchons à réduire la projection nous opterons le raccordement en
bouchon trapèze, en quinconce illustré à la figure ci-dessous.
Mais en ce qui concerne la carrière Katonto, le terrain et constitué dans son ensemble des roches
dures, nécessitant un abatage à l’explosif et le volume des matériaux sera évalué par rapport à
la capacité installée de l’usine qui est de 175 m3/h, qui nous conduira à déterminer la production
annuelle.
𝑐𝑢𝑏𝑎𝑔𝑒 à 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒
𝑁𝑡 =
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑚𝑖𝑛é 𝑝𝑎𝑟 𝑡𝑟𝑜𝑢
638 750 m3
𝑁𝑡 = = 18 999,1 ≈ 18 999 trous
33,62 m3
III.5.3. Quantité d’explosif
b. Dyno Snapline 25 ms : c’est aussi un relais de surface, utilisé suivant le besoin. Pour
un lot on utilise 2 raccords entre 2 rangées successives, cependant dans notre cas leur
nombre est déterminer dans la même proportion que le relais SL0, ainsi nous aurons :
𝑆𝐿 25 𝑚𝑠 = 9500 𝑝𝑐𝑒𝑠
c. Dyno Unidet : c’est un détonateur de fond et leurs nombres correspond au nombre de
trous de mine
𝐷𝑦𝑛𝑜 𝑈 500 𝑚𝑠 = 18999 𝑝𝑐𝑒𝑠
III.5.6 Mèche lente ou durafuse
A chaque minage correspond deux mèches lentes. Dans ce cas, il faut calculer le nombre de
minage. Ce dernier est égal au nombre de lot. Ainsi on peut calculer le nombre des lots,
connaissant qu’en moyenne, à Katonto, nous pouvons compter 100 trous de mine dans un lot
de minage.
nombre de trou de mine
Nombre de lot =
100
18999
Nombre de lot = = 189,99 ≃ 190 lots
100
Nombre de mèche lente = 2 × 190 = 380 pces
III.6 CONCLUSION
En effet Certains paramètres de fragmentation sont directement liés aux caractéristiques géo
mécaniques de la roche (la maille de forage et la charge spécifique), ainsi dans la recherche des
paramètres de fragmentation, nos calculs étaient basés sur les études de caractérisation des
roches faite par la Gécamines, classant ainsi la roche de Katonto dans la catégorie des terrains
3D*
Après analyse des paramètres par les méthodes des certains spécialistes et par comparaison de
ces dernières, la méthode A.E.I.C. a été retenus. Et en variant la maille de forage les paramètres
obtenus (maille 2,7 x 2,2) sont adaptés pour la carrière Katonto, et la charge spécifique de 0,901
kg/m3 obtenu, correspond à la marge des charges pour les terrains de Katonto. Ces résultats ont
permis à déterminer le nombre des trous à forer et le besoin en explosif. Néanmoins une étude
précise de caractérisation du massif rocheux est donc nécessaire pour confirmer l’efficacité des
résultats.
IV.1 INTRODUCTION
Dans l’exploitation minière, la production commence lorsqu’on extrait le minerai, jusqu’à son
acheminement au concentrateur, pour traitement et mise en terril des stériles. En effet dans ce
cycle nous y trouvons la fragmentation, qui est très importante car elle influe fortement sur la
production, et englobe le forage et le minage. D’où il est nécessaire de contrôler le paramètre
de ces derniers et évaluer le coût lié à cette opération, c’est ainsi que dans ce chapitre, il sera
question de déterminer le coût de fragmentation en fonction des paramètres retenus
précédemment.
La méthode de calcul des coûts de production est basée sur l’utilisation de coût unitaire par
unité d’œuvre. Ces coûts unitaires sont en général calculés annuellement par les entreprises. Et
pour y arriver, nous prendrons en considération le nombre de trou de mine, les quantités
d’explosif et autres accessoires à utiliser, leur nombre ainsi que les prix unitaires correspondant,
nous allons y intégrer également le coût du mètre foré.
Avec :
Hg : Hauteur de gradin (m) ;
Sf : Surforage (m) ;
B : Ecartement entre rangées consécutives de trous de mines (m) ;
E : Espacement entre trous de mine d’une même rangée (m).
Connaissant le coût de forage par trou, nous pouvons estimer maintenant le coût de forage Cf
pour 18999 trous qui est donné par :
𝐶𝑓 = 𝐶𝑓𝑡 × 𝑁𝑡[V. 2]
𝑪𝒇 = 𝟗𝟓, 𝟑𝟕 × 𝟏𝟖𝟗𝟗𝟗 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒔 = 𝟏 𝟖𝟏𝟏 𝟗𝟑𝟒, 𝟔𝟑 𝑼𝑺𝑫
La déségrégation de la roche n’est toujours pas réussie en une seule fois, raison pour laquelle
nous avons deux types de minage (le minage primaire et secondaire), et pour les calculs de
coût ; nous nous considérerons dans le cas défavorable c’est-à-dire où nous devrions aussi
exécuter un minage secondaire. Et ce dernier varie entre 3% à 10% du coût du minage primaire.
Pour calculer le coût de minage primaire, nous devons tout d’abord calculer le coût des
explosifs, le coût des accessoires de tir (Bench master, relais, et durafuse) et le coût de minage
sera la somme des coûts trouvés. D’où la nécessité de la connaissance des prix unitaire des
artifices de minage, reprit dans le tableau 23.
Prix unitaire
DESIGNATION Qté Prix total (USD)
(USD)
ANFEX/ ANFO 569 590,02 Kg 1,86 1059437,437
Pentolite 150x38 18999 pces 3,52 66876,48
Dyno SL 0 ms 7,8 m 9500 pces 2,18 20710
Dyno SL 25 ms 7,8 m 9500 pces 3,66 34770
Dyno U 500 ms 7,8 m 18999 pces 3,04 57756,96
Detonateur 6D 1,66 0
meche lent ou fuse 380 pces 1,89 718,2
Minage primaire 1240269,077
Minage secondaire 372080,07232
Cout de forage 1 811 934,63
Cout global de la fragmentation 3089411,78 USD
IV.3 CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous nous somme concentré à la détermination des coûts liés à la
fragmentation. Sachant que c’est dernier dépend de plusieurs paramètres et en fonction des
paramètres déterminer au chapitre précèdent, du prix d’un mètre foré par l’entreprise KUBOL
(revenant à 16,85 USD/mf) et de la profondeur du trou de mine, le coût de forage pour un trou
de mine a été évalué à 95,7 USD. Et après nous avions calculé le cout de l’explosif ainsi que
des artifices de minage. Il est à noter que les prix unitaires de différents artifices peuvent varier
en fonction des périodes et des fabricants, mais dans ce travail nous avion considéré les prix
avec lesquels la Gécamines paie ses produits, ainsi le coût total de la fragmentation a été évaluer
3089411,78 USD.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail de fin d’étude portant sur l’étude comparative des différentes
méthodes de calcul des paramètres de la fragmentation à la carrière Katonto, nous pouvons
donc dire que face à la complexité du nombre de paramètres mis en jeu lors d'un tir d'abattage,
l’exploitant ne dispose que des règles de l'art existantes et au mieux des quelques modèles
disponibles mais dont la validation à l'échelle industriel reste le plus souvent à démontrer. Et
connaissant que la fragmentation est l’opération qui définit le rendement des opérations
ultérieures (chargement, transport, concassage,..). Ainsi, il s’avère impérieux de bien maîtriser
et contrôlé les paramètres de fragmentation.
En effet l’objectif poursuivi dans notre travail était de déterminer les paramètres adéquats par
lesquels la fragmentation sera exécutée correctement et de façon à obtenir une granulométrie
régulière.
Pour ce faire, nous avons appliqué les méthodes de certains spécialistes, en occurrence la
méthode de LANGEFORS, STIGO, BME ainsi que A.E.C.I. Après une étude comparative de
résultats de ces différentes méthodes, nous avons retenu la méthode d’A.E.C.I et cette dernière
nous a conduits à faire une variation de la maille de forage, afin de trouver les paramètres à
appliquer. Les résultats suivants ont été retenus :
de resserrer un peu la maille de forage, vue que la roche de Katonto est très dur et
aussi comme il utilise l’anfo comme explosif pour afin pouvoir obtenir une charge
spécifique adaptée aux caractéristiques du terrain ;
de définir de manière exacte les caractéristiques géomecaniques de la roche de Katonto,
en initiant des études de caractérisation des roches au laboratoire et in situ afin de
déterminer différente contraintes;
de respecter la hauteur de bourrage, car ce dernier permettra aux deux énergies de gaz
et de choc de très bien agir et aussi du surforage.
Et en guise d’étude pensé à l’usage de la tulipe pouvant faire objets d’une étude de fin
d’étude, pour d’autre, car il réduit sensiblement le nombre des mètres forés, par le fait
que cette technique s’exécute sans surforage et génère des gains important.
Faire une comparaison du prix de mètre foré avec d’autre sous-traitances, pour voir celle
qui possède un prix moins élevé.
Nous ne pensons pas avoir épuisé toutes les matières nécessaires dans l’exécution de notre
travail parce que nous ne connaissons qu’en partie. Mais les pistes sont ouvertes pour permettre
à tout chercheur dans ce domaine d’avoir des appuis solides pour orienter ses investigations.
Bibliographies
OUVRAGES ET ARTICLES
III. THESES
1. BOKWALA F. (2009) : Contribution à l’analyse des effondrements dans les gisements
en plateures « application au gisement cupro-cobaltifère de Kamoto principal en
R.D.Congo » ; thèse Polytechnique de MONS, pp 96-104.
2. Denis NOURRY. (2002): Utilisation de réseaux de neurones pour examiner la
fragmentation des roches à l’explosif et établir son influence sur la rentabilité de
l’exploitation dans les carrières ; thèse Ecole Nationale Supérieure des Mines de
Paris, pp.85-86