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FACULTE POLYTECHNIQUE
Département de Mines
RAPPORT DE STAGE
Effectué à Ruashi Mining s.a.s
AVANT PROPOS
Au bout de notre stage de fin d’etudes au sein de l’entreprise Ruashi Mining s.a.s, il
est pour nous, un devoir de témoigner les compétences de tous ceux qui, de loin ou de près,
ont contribué à son bon déroulement.
Nous n’oublierons pas de remercier les chefs d’équipes, contremaîtres, operateurs qui
ont participé à notre apprentissage et formation en tant que futur ingénieur civil des Mines.
Notre profonde gratitude s’adresse à mon frère Christian UMBA pour tous les
sacrifices réalisés à mon égard, à ma mère, mes frères et sœurs, mes collègues ainsi que tous
ceux qui d’une manière ou d’une autre, ont partagés avec nous des temps forts et nous aiment.
1
INTRODUCTION
I.1.HISTORIQUE
La société Ruashi Mining s.a.s, est une des entreprises minières du Katanga du
groupe METOREX dont les actions ont été achetées par le groupe JIN CHUAN, traite les
minerais cupro-cobaltifères par les techniques et procédés hydro métallurgiques. Elle dispose
aussi d’une usine de production d’acide sulfurique à partir du soufre pour compenser la
consommation en acide. Le gisement que possède Ruashi (mine de l’étoile) est constitué de
trois écailles dénommées gisement Ruashi 1, 2, et 3, situés à proximité de l’usine de
production.
Ruashi Mining exploite depuis 2006 les remblais de la Gécamines dont le projet était
étalé sur environ 20 ans avec un capital estimé à plus ou moins 45.000.000 dollars pour la
phase I et 140.000.000 dollars pour la phase II. La première phase consistait à produire le
concentré de cuivre-cobalt par flottation tandis que la seconde consiste à produire le cuivre
cathodique purifié par extraction par solvant et extrait par électrolyse ainsi que les sels de
cobalt par précipitation au carbonate, à la magnésie ou à la soude. La production annuelle était
estimée à ±10.000 tonnes/an de cuivre et 1.000 tonnes/an de cobalt pour la phase I et 32.500
tonnes/an de cuivre cathodique et 3.500 tonnes/an de sels de cobalt pour la phase II.
Ruashi Mining s.a.s est localisé dans le sud-est du centre de la ville de Lubumbashi à
plus ou moins 10 Km et à 2,5 Km de l’aéroport de la Luano. D’après les coordonnées
Lambert la société est repérée à: Nord 8714400 et 8714800; Est 559875 et 560300.
I.3.OBJECTIFS
Dès sa création, Ruashi Mining s.a.s s’est fixé des objectifs à atteindre et
actuellement, elle continue à matérialiser sa vision. Sa devise est « Allons de l’avant »; les
objectifs visés sont :
I.4.STRATIGRAPHIE DE LA MINE
Le RAT (Roche argilo-talqueuse) grise : une roche ayant une grande puissance d’au
moins 200m ;
Le DSTRAT (dolomie stratifiée) : roche de puissance 2-5 m et contient de silice ;
RSF (roche siliceuse feuilletée) : roche de puissance de 5 m et contient beaucoup de
silice ;
RSC (roche siliceuse cellulaire) : roche très riche en cuivre et en cobalt non stratifiée ;
BOMZ (blac ore mineralized zone) : couche riche en cobalt intercalée entre RSC et
SDB ;
SDB (Shell dolomitique de base) : ne contient pas des silices ;
CMN (calcaire à minéraux noirs) : non siliceux mais dolomitique.
Ruashi Mining est dirigé par un administrateur délégué directeur (ADG) qui est
responsable au regard du groupe METOREX (GING CHEN YOUNG). Les différents
départements de Ruashi Mining sont autonomes et dirigés chacun par un manager dont les
responsabilités et les moyens d’actions sont définis suivant un code de procédure. Les
départements qui constituent RUASHI MINING sont les suivants :
Département de logistique : qui s’occupe de la gestion des stocks vides et plein des
différents équipements et accessoires, etc. ;
Département de sécurité : qui a comme objectif de prévenir tout risque d’accident ;
Département médical: qui s’occupe de la santé du personnel.
Ruashi Mining accorde une importance capitale à la sécurité au travail. C’est ainsi
qu’à notre arrivée au sein de cette entreprise, nous avons obligatoirement été soumis à une
formation sur la sécurité au travail. A cet effet il nous a été remis un badge nous donnant
accès aux installations de l’entreprise.
- Mentalement et physiquement ?
B. Horaire de travail
L’horaire de travail se présente comme suit : Personnel administratif, maintenance et
autres : de 7h30’ à 16H30’. Production, ceci travaille en différent poste appelé <Shift> :
1er Shift : de 7h30’ à 14h30’ ;
2ème Shift : de 14h30’ à 21h30’ ;
3ème Shift: de 21h30’ à 7h30’.
I.7.ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE
MET/TECH/SE
MINE
MAINTENANCE
MILLING
ADGA ELECTROLYSE
FINANCE SX
SOCIAL COBALT
ADG
RH ET MEDICAL LABO
SECURITE
PROCURATION
RISK
MAGASIN
LOGISTIQUE
II.1 INTRODUCTION
II.2.1 Forage
II.2.1.1 Définition
H = Hg + Sf
H= 5.5 mètres.
B = 0.33 × H ou 0.25 × H
e) Sur-forage
Angle 0 10 20 30
d’inclinaison
en degré
Stress factor 1 0.95 0.90 0.85
g) maillage
II.2.2. Minage
II.2.2.1. Définition
Le minage consiste à désagréger les terrains présentant une certaine dureté avec
l’explosif afin de faciliter le travail des engins de chargement, de réduire les dimensions
des blocs trop grands pour être chargé dans les unités de transport.
b. Hauteur de bourrage
c. Mode de raccordement
Il existe plusieurs modes de raccordements réalisés dans une mine à ciel ouvert.
Ces schémas de raccordement tiennent compte des contraintes du lieu où on se trouve et
des résultats escomptés :
La présence du matériel à sauvegarder (pompes installées dans les puits filtrants,
pompes sur radeau dans les puisards, câbles électriques…) ;
Le pendage des couches pour souci de sélectivité ;
Cas spéciaux : creusement d’un puisard par exemple Mode d’initiation,
l’initiation électrique qui se fait à l’aide des allumeurs électrique des électro
détonateurs. Les capsules détonatrices connectées directement aux allumeurs
sont appelées détonateurs électriques instantanés
d) mode d’initiation
électrique : celle –ci est la méthode utilisée à Ruashi Mining et qui se fait
à l’aide des allumeurs électriques et des électro-détonateurs. Les capsules
detonatrices connectées directement aux allumeurs sont appelées
détonateurs électriques instantanés.
l’initiation par feu : elle se fait au moyen d’une mèche lente et d’un
détonateur ordinaire dont la partie vide est appelée à recevoir la mèche
lente pour sertissage. La vitesse de combustion est de 0.9 cm/sec.
charge de colonne par les bouillies explosives sont spécialement prévues pour les
trous d’abattage de grands diamètres et avec présence d’humidité : elles sont
insensibles aux détonateurs et nécessitent l’utilisation d’un explosif amorceur
pour l’initiation de l’explosion. Les bouillies sont résistantes à l’humidité. Elles
sont par ailleurs directement pomper dans les trous ou contenues dans des sacs en
plastique. Les bouillies renferment du nitrate d’ammonium, du TNT
(trinitrotoluène), de l’eau et des substances assurant l’homogénéité de l’explosif.
Du fait d’une plus grande densité (1.05 à 1.8) que celle de l’eau (1), les bouillies
descendent automatiquement jusqu’au fond des trous avec présence d’eau. Les
vitesses de détonation des bouillies sont comprises entre 3400 m/s (11 152 ft/s) et
5500 m/s (18040 ft/s), celles-ci pouvant être supérieurs à celles de l’Anfo.
Les artifices de tir sont des éléments de la chaine pyrotechnique. L’explosif à lui
seul, ne permet pas de réaliser le minage d’un grand volume de roche en place, il est
toujours accompagné des principaux accessoires de minage repris ci – dessous :
Micro – retards
Les relais sont les artifices premièrement utilisés comme retard dans les
opérations de minage à ciel ouvert et des carrières. Il existe deux principaux types : le
TLD (Nonel Trunkline delays) et les DRC (detonating relay connector). Le tir des trous
de même microretard est nécessaire pour trois raisons essentielles :
Schémas de tir
Les schémas de tir tiennent compte des contraintes du lieu où l’on se trouve et
des résultats escomptés :
Mise à feu
Relais de 0 ms
0 0 0 0 0
25 25 25 25
50 50 50 50
50
75 75 75
Mesures préventives
2. Toute personne soupçonnée être sous l’influence de l’alcool ou drogue ne sera autorisé
ni à manipuler ni à utiliser les explosifs, ni à travailler sur la plateforme de minage ;
4. Toutes précautions raisonnables seront prises pour avertir les propriétaires des maisons
ou les résidents dans le rayon de 500 mètres. Les affiches de signalisation du minage en
grand caractère d’au moins 100 mm d’hauteur, seront implantées tout autour de la
plateforme du minage. Les drapelets de signalisation seront aussi implantés dans des
routes et chemins de passage tout autour de 500 mètres de rayon pour stopper tout
passage durant le temps de minage ;
5. Le personnel non impliqué dans le minage sera à une distance d’au moins de 500
mètres, tandis que le personnel impliqué dans le minage sera à 350 mètres avant la mise à
feu proprement dite ;
8. Le minage sera fait suivant les règles environnementales souscrites dans le projet et les
recommandations du site ;
9. Les trous à miner ne seront pas gardés avec la charge explosive durant toute la nuit à
moins que les agents de la sécurité soient implantés avec éclairage.
Nettoyage du chantier
On concentre tous les résidus des matériels de minage en lieu qui ne sera pas
perturbé par les tirs, et seront brûlés après minage.
Mise à feu
Niveau 1150
Produits Quantité
Pentolite booster 400
150*38
Multi SPD 400
:7,5/500ms
Trukline :7.5m /0ms 45
Trukline :7.5m/25ms 309
Trukline :7.5m/42ms 46
• Le Roan (R),
Une particularité est retrouvée dans la formation de RAT, a ce site on a des RAT
fortement minéralisées en malachite dénommées MV, ce minéral est une formation de
Rat dont le vert de la machiste a donné la détermination du minéral vert une autre
particularité se trouve dans le CMN, ces derniers à certains endroit sont minéralises et
peuvent se confondre à des RAT.
II.3.2. Minéralisation
Oxydes sulfures
La malachite La chalcopyrite
L’hétérogénite (Co, Cu) (O,OH)H2O La carrollite
La chrysocolle La bornite :
La cuprite La chalcosine :
La ténorite CuO La digénite :
La malachite La covelline : CuS
II.3.4.Tectonique
II.4.1. Le chargement
Le chargement est une opération minière par laquelle les produits foisonnés sont
chargés par les excavateurs (pelles, chargeuses) dans les unités de transport (camion-
benne). L’opération doit toujours s’effectuer de façon à minimiser autant que possible le
temps de cycle de chargement et d’accroître sensiblement la productivité.
Classes d’heures
HU
CUE = 1OO (%).
MHD
2. La pelle
Le cycle de chargement est le tour complet pour charger, il dépend des facteurs
ci-dessous :
Arrachement de la roche ;
Levage de la flèche;
Giration vers la benne ;
Déversement de la roche contenue dans le godet ;
Giration retour du bâti tournant entraînant avec lui le godet à sa position du
début de creusement.
3
/heure.
II.4.2.Le transport
Le rom pat est un remblai à mimerais à proximité et prêt à être alimenté dans le
crasher.
II.5.1.Définition
L’exhaure est un ensemble des travaux passifs et actifs qui consistent à évacuer
l’eau dans une mine par action de refoulement vers la surface en dehors du champ
minier, des eaux météoriques, des eaux d’infiltration et des eaux souterraines mises en
évidence.
II.5.2.Principe
De diminuer les venues d’eau dans les fronts d’exploitation qui perturbent la
productivité des chantiers (volume de terres colmatant les bacs des bennes,
difficultés de chargement des produits boueux) et entrainent également une
augmentation des coûts opératoires (pneus cisaillés par blocs tranchants
immergés, détérioration des pelles par produits boueux colmatant) ;
Elle consiste en une installation d’un barrage protecteur contre l’écoulement des
eaux souterraines vers la mine à ciel ouvert par un réseau de puits filtrants par
rabattement du niveau hydrostatique constituant une barrière à la périphérie de la mine à
ciel ouvert, ainsi que par des puits filtrants intérieurs à celle-ci. L’exhaure primaire doit
être en avance sur l’exploitation afin de soulager l’exhaure secondaire. Il est préférable
d’implanter dans le secteur à étudier un certain nombre de puits filtrants, afin d’obtenir le
rabattement voulu au préalable
Puits filtrants
Lorsque le niveau hydrostatique se trouve en profondeur on doit garantir la
stabilité des talus d’exploitation ainsi que de bonnes conditions de travail en faisant
descendre la nappe souterraine jusqu’à un niveau inférieur à celui du talus dans les
couches sous-jacentes.
L’abaissement nécessaire se fait par des puits filtrants généralement placés
parallèlement au bord de la mine à ciel ouvert (puits hors mine à ciel ouvert ou bien à
l’intérieur de la mine à ciel ouvert) suivant une maille ou un réseau bien déterminé.
Figure XV : Puits filtrant équipé d'une pompe centrifuge immergée (avec moteur
immergé)
A la mine de Ruashi Mining le puits filtrant est foré en rotary et revêtu d’un
tubage avant d’être équipé ; ensuite on y place une pompe verticale avec un moteur
immergé ou pas. La profondeur d’un puits filtrant est définie d’après le projet
d’exploitation élaboré et suivant le niveau de rabattement à atteindre sous le niveau
d’exploitation.
II.5.3.2.Exhaure secondaire
Le puisard : est un bassin collecteur des eaux météoriques, des eaux d’infiltration,
des eaux de fuite sur les tuyauteries et des eaux de cassure. Il se situe au niveau le
plus bas par rapport au niveau en cours d’exploitation en vue de garantir la
sécurité contre les noyades en cas d’impondérables (panne sur la pompe‚ venues
d’eau abondantes, coupure d’électricité etc.).
Un circuit d’exhaure est un réseau des tuyauteries à travers lesquelles les eaux
pompées quittent un puisard ou un puits filtrant vers un point de refoulement situé en
dehors du champ minier.
II.5.4.1. Matériels d’exhaure
L V2
hlin . . m
D 2.g
Avec ⋋ : Coefficient de pertes de charges continues. Il est fonction du régime
« »
d’écoulement traduit par le nombre de REYNOLD
V. D
Re
v
: vitesse d’écoulement [ ⁄ ] ;
: Diamètre de la conduite [m];
: viscosité cinématique du fluide [ ⁄ ].
II.6.1. Définition
II.6.2. But
Opérations effectuées
II.7.1. Le terrassement
REMARQUES ET SUGGESTIONS
CONCLUSION
Nous voici au terme de ce travail de rapport, qui a porté sur notre stage
effectué à l’entreprise Ruashi Mining s.a.s plus précisément dans la mine à ciel ouvert
de Ruashi mining. Ce travail a été subdivisé en 2 chapitres : le premier a parlé sur la
présentation de l’entreprise et le second a donné les explications sur les activités
effectuées aux différents services de la division des mines.
A l’issue de ce stage, nous avons acquis la connaissance sur la
fragmentation des minerais, sur la géologie de la mine à ciel ouvert de Ruashi mining,
sur le chargement et transport des minerais, sur l’exhaure, sur la topographie et en fin sur
les travaux auxilliaires.
D’autres parts, ce stage nous a aidé à connaitre les hommes, à connaitre
l’ambiance du travail, d’avoir une idée sur les relations professionnelles, les joies et les
peines des travailleurs, le rapport entre chef et subalterne et notre future condition de
travail. A cela nous ajoutons que ce stage a contribué à la formation de notre
personnalité, à notre savoir être et faire.
Nous ne pouvons pas prétendre avoir tout donné, cependant notre travail
comme toute œuvre humaine, peut comporter des lacunes, les remarques et suggestions
seront les bienvenues chez nous.
II.5.2.Principe ........................................................................................................27
II.5.3.Les Types d’exhaure .................................................................................... 28
II.5.3.1. Exhaure primaire ...................................................................................... 28
II.5.3.2.Exhaure secondaire ................................................................................... 30
II.5.4. Dimensionnement du circuit d’exhaure ....................................................... 31
II.5.4.1. Matériels d’exhaure .................................................................................. 31
II.6. SERVICE DE TOPOGRAPHIE......................................................................... 33
II.6.1. Définition .................................................................................................... 33
II.6.2. But .............................................................................................................. 33
II.7. LES TRAVAUX AUXILLIARES .....................................................................34
II.7.1. Le terrassement ........................................................................................... 34
REMARQUES ET SUGGESTIONS ............................................................................. 35
CONCLUSION ............................................................................................................. 36