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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


UNIVERSITE DE KOLWEZI
FACULTE POLYTECHNIQUE
Département des Mines

RAPPORT DE STAGE EFFECTUE A KAMOTO COOPPER COMPAGNY

DU 17 /04/2023 AU 17/05/2023

Présenté par : KOJ TSHOZ KABWIT Sion

Troisième Graduat Mines

Encadreur : YAV MBUMB Éric

Année académique 2022 – 2023


REMERCIEMENTS

Honneur, gloire et louange à l’Éternel mon Dieu maitre des temps et


circonstances de la vie nous accordée

Je tiens tout d'abord à remercier l'entreprise Kamoto Copper Company S.A


KCC en sigle et particulièrement à Monsieur KAFWAYA DIKELE Thierry Responsable
de MUNGOTI TRAINING CENTER, Monsieur Patrick KABWITA ainsi que à
Monsieur Arnold pour l'écoute et l'accompagnement dont j'ai bénéficié qui m'ont permis de
trouver un stage.

Je pense également à Monsieur Clint DONKIN Directeur Général de KCC, qui a cru en
mon potentiel et m'a accueilli au sein de son entreprise.

À ce titre, je souhaiterais remercier tout particulièrement mon encadreur Monsieur ÉRIC


YAV MBUMB Coordonnateur ventilation ainsi que toute son équipe : Madame
MUJINGA SAKADI Ingrid Superviseur ventilation, Monsieur Cédric MUKEKWA,
Monsieur Harpi, Monsieur Alain, Monsieur KALENGA LOSSO, Monsieur KABALA
KABWE Patrick respectivement techniciens à la ventilation m'a épaulé et conseillé et qui
m'a surtout transmis son expertise dans le domaine de la ventilation d’une mine souterraine
Ainsi que son équipe, notamment :

Ce stage m'a permis d'affiner certaines pistes pour bâtir mon projet d'orientation professionnel
(TFC) et signe l'aboutissement de mon cursus académique.

Je n'oublie pas ma famille et amis qui sont pour moi un véritable soutien dans mes démarches
personnelles et professionnelles.
INTRODUCTION

Actuellement étudiant à l'université de Kolwezi UNIKOL en sigle


faculté Polytechnique, je suis une formation en Mines et j'ai choisi cette vie car je suis
passionné du domaine minier. Mon projet professionnel est d'intégrer une entreprise minière
en tant qu'ingénieur Civil des Mines à la fin du cursus universitaire ; à cette occasion je
recherche un stage d'imprégnation à KCC compte tenu de sa renommée, son expertise, sa
proximité ainsi que ses valeurs et objectifs qui m'ont le plus séduit. Ce stage a un rapport
direct avec ma formation, car il me permet de palper la réalité sur terrain et ainsi concilier les
connaissances théoriques acquises à la réalité pratique du terrain.

Ce stage a pour but:

 L'immersion dans le monde professionnel d'une entreprise, lieu par excellence


d'application des connaissances acquises sur le plan théorique.
 Découvrir le monde de l'entreprise, son organisation et son fonctionnement ;
 Vivre une expérience en situation de vie professionnelle aux premiers niveaux de
l'entreprise ;
 Mise en évidence de l'importance du travail en équipe ;
 Prise en considération des impératifs d'une entreprise dans ce processus ;
 S'intégrer et participer à une organisation professionnelle ;
 Appréhender les relations opérateur/Ingénieur.

Du 17 Avril 2023 au 25 Mai 2023, nous avons effectué un stage au sein de


l'entreprise Kamoto Copper Company, dans la mine souterraine de Kamoto située à 9 Km du
centre-ville dans sa partie l’Ouest du centre de la ville de Kolwezi chef-lieu de la province du
Lualaba en République Démocratique du Congo précisément dans la commune de Dilala. Au
cours de ce stage au département de Kamoto (Mines) j'ai pu m'intéresser aux différents
services inscrit dans le programme de stage.

Mon stage au département de Kamoto a consisté essentiellement en …….

Mon encadreur de stage étant Responsable du service de la ventilation, j’ai pu apprendre dans
d’excellent
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

1. INFORMATIONS GENERALES

Kamoto Copper Company S.A est une entreprise privée de droit Congolais, une
filiale de Katanga Mining Limited et du groupe Glencore ; elle est l’une des grandes sociétés
d’extraction et de traitement du cuivre et du cobalt au monde. Situé à Kolwezi dans la
province du Lualaba, KCC S.A possède en tout cinq grandes mines dont une mine souterraine
(Kamoto) et quatre mines à ciel ouvert (KOV, T-17, KTE, et Mashamba Est), le concentrateur
de Kamoto (KTC) ainsi que la raffinerie de Luilu.

La compagnie KCC S.A a comme vision d’être une entreprise minière


responsable dans le monde qui produit le cuivre et le cobalt de manière responsable qui sont
des ressources essentielles pour moderniser notre mode de vie. La production responsable est
une production dans laquelle la dignité, la sécurité et le respect de la vie humaine sont
prioritaires.

2. HISTORIQUE DE L’ENTREPRISE

1942: Découverte du gisement

1948: Première extraction du minerai

1959: Premiers travaux préparatoires et fonçage des puits

1964: Prochaine phase d'extraction du minerai

2006: Deux sociétés, Kamoto Operating Limited (KOL) sous Katanga Mining Limited
(KML) et DRC Copper Project (DCP) sous Nikanor, se sont installées à Kolwezi pour
exploiter respectivement la mine souterraine de Kamoto et la mine à ciel ouvert de KOV.

2008: Les deux sociétés se sont fusionnées pour améliorer l'efficacité de la production

2009: le 30 Septembre La coentreprise est devenue effective et a créé Kamoto Copper


Company ;

2010:le 27 Avril Un décret présidentiel a reconnu KCC comme une entreprise privée et
partenaire de la Gécamines, qui représente l'État congolais.

2013: le 25 Mai Glencore investit dans Kamoto et prend des parts (”X") dans Katanga Mining
2014: le 13 Septembre KCC est devenu une société anonyme selon l'OHADA (Organisation
pour l'Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique)

2015: Les installations de Luilu et de KTC ont fait appel à l'entretien et à la maintenance pour
permettre la construction de l'ensemble du projet d'expansion de la lixiviation du minerai
(WOL)

2017: Mise en service de l'ensemble du projet de Lixiviation du minerai

2017: Production de la première cathode en cuivre

2020: La construction de l'usine d'acide est terminée. La production augmente jusqu'à 270 000
tonnes de cuivre et 23 900 tonnes de cobalt.

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2.1. LE PROCESSUS DE PRODUCTION

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3. STRUCTURE DE L’ENTREPRISE
3.1. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE KCC

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3.2. STRUCTURE GENERALE BREVE DE LA MINE SOUTERRAINE

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3.3. STRUCTURE GENERALE BREVE DE LA MINE A CIEL OUVERT
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4. SITUATION GEOGRAPHIQUE
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I.1. HISTORIQUE DE LA MINE DE KAMOTO

KAMOTO doit son nom à un village lointain dans l’histoire, qui jonchait sur le site où
a été creusée la mine qui l’a immortalisée.

Il fut jadis aperçu de loin par les gens qui passaient vers les champs et de loin
apercevaient un petit feu luisant. Ils se disaient en se montrant du petit doigt : « regardez là-
bas un petit feu » qui traduit littéralement en swahili veut dire « Tazama kule ka moto ». Il
en était ainsi tous les jours. Voilà comment à l’avènement des travaux de creusement, on
appela ce site, à juste titre, KAMOTO ; nom composé qui gardait sa signification séculaire
qui traduisait en swahili « petit feu ».

Le temps a eu raison de ce nom jusqu’à lui faire perdre d’une part sa signification
initiale et d’autre part son orthographe pour en faire un nom simple.

La mine de Kamoto est située à 9 Km à l’Ouest du centre de la ville de Kolwezi. Elle


reprend un gisement dont l’exploitation a commencé en mine à ciel ouvert avec la carrière de
MUSONOI dont les travaux de découverture débutent en 1942 et l’extraction de la première
tonne de minerais n’intervienne qu’en 1948.

En 1959, commence alors les premiers travaux préparatoires et de fonçage des puits.
Quant à l’extraction minière souterraine, elle n’intervient que cinq ans après c’est-à-dire en
1964 avec cette année-là, une production de 153.000 tonnes de minerais ; et en 1972, la
chaîne d’extraction est mise en service.

I.2. APERCU GEOLOGIQUE DU GISEMENT DE KAMOTO

Le gisement de Kamoto est un gisement de type sédimentaire, il a son origine dans des
bassins de sédimentation sous forme de boue déposée en couche plus ou moins horizontales
ou sous forme de récifs algaires. Ces couches sont grossièrement parallèles entre elles et
varient dans le sens vertical suivant les conditions de dépôt et suivant la profondeur du bassin.

La minéralisation cupro-cobaltifères de la mine est strictement localisée dans les deux


« ORE BODIES » sous forme sulfurée. Le gisement est d’origine sédimentaire comme dit
précédemment ; il est stratiforme et non filonien. Le cuivre et le cobalt sont finement
disséminés dans la roche sous forme de chalcosine (Cu 2S) et de carrolite (CuC02S4). La
bornite (3Cu2SFeS2), plus sporadique, se rencontre associée à la chalcosine dans les zones
d’enrichissement. La chalcopyrite (Cu2SFeS3), également sporadique est surtout localisée
dans le BOMZ et les SCHISTES graphiteux du toit.

Figure N°1 (Cfr annexe)

I.3. DESCRIPTION DU GISEMENT DE KAMOTO

Le gisement de Kamoto compte deux écailles :

 KAMOTO principal : avec 113.700.000 T de réserve géologique originelle :


 KAMOTO étang : avec 23.000.000 T de réserve géologique originelle.
Les deux écailles comportent chacune deux couches minéralisées de 12 à 15 mètres de
puissance, il s’agit de l’ORE BODIE SUPERIEUR (OBS) et de l’ORE BODIE INFERIEUR
(OBI) ; les deux couches minéralisées sont séparées par un banc stériles épais de 15 à 25
mètres, formé des roches siliceuses cellulaires (RSC) de très bonne tenue.

Le mur du gisement est constitué des roches argilo-talqueuse (RAT) de mauvaise


tenue ; quand au toit immédiat du gisement, il est constitué d’une dolomie massive de bonne
tenue dénommé BOMZ (BLACK ORE MINERAZED ZONE) qui a en moyenne 2m
d’épaisseur ; c’est une couche finement stratifiée et ou graphiteuse. Cette couche est elle-
même surmontée par des schistes dolomitiques de 4m d’épaisseur d’assez mauvaise tenue car
graphiteux.

I.3.1 KAMOTO PRINCIPAL

Géométriquement, il s’étant sur 1500m d’Ouest à l’Est ; du Sud au Nord sur 1300m.
Il plonge du Sud vers le Nord jusqu’à la profondeur de 600m ; De sa réserve géologique
originelle de 113.700.000 tonnes de minerais aux teneurs de plus 4,5% en cuivre et de 0,30%
en cobalt, il n’en reste à ce jour qu’une réserve résiduelle exploitable de 45.000.000 tonnes
d’un minerai aux teneurs de 5,15% en cuivre et 0,35% en cobalt.

Cette écaille est subdivisée en 9 zones dont la partie située sous le niveau 415 (les
zones d’exploitations) qui sont définies selon leur pendage et leurs situations géologiques.

I.3.2 KAMOTO ETANG

Situé à l’Ouest immédiat de l’écaille de Kamoto principal, ce gisement comporte deux


lambeaux principaux d’une réserve originelle de 23.000.000 TS encore intacte de minerai aux
teneurs moyennes de 3,3 % en cuivre et 0,8% en cobalt ; il s’agit :

 Du lambeau Sud ;
 Du lambeau Nord.
I.3.2.1 LAMBEAU SUD

Il contient le ¾ de la réserve de cette écaille, il plonge en semi dressant avec un


pendage de 35° du Sud-ouest vers le Nord-est et cela depuis son affleurement jusqu’à la
profondeur de plus de 475 mètres.

Ce lambeau est fortement altéré jusqu’à la profondeur probable de 300 mètres. La


minéralisation de cette zone altérée comporte en plus des sulfures, des minerais oxydés
suivants :

 Hétérogénite :
 Malachite :
 Chrysocolle.
La réserve minérale de ce lambeau se compose de 44% des sulfures, 33% des oxydes et 23 de
mixtes.

I.3.2.1 LAMBEAU NORD


Non altéré, ce lambeau plonge en semi dressant avec un pendage de 40° du Nord-
Ouest vers le Sud et entre 405 et 575 mètres de profondeur. Son extrémité Nord-est se glisse
sous l’écaille de Kamoto principal et sa minéralisation est similaire à celle de Kamoto
principal.

En plus des lambeaux principaux cités ci-dessus, trois autres couches minéralogiques
ont été découvertes. Il s’agit de l’ESQUILLE, BANKA et de l’ECAILLE RENVERSEE.

Figure N°2 (Cfr annexe)

I.4. INFRASTRUCTURES DE LA MINE DE KAMOTO

I.4.1 GALERIES ET PUITS

I.4.1.1 GALERIES

Un réseau d’inclinés double de pente comprise entre 8 et 10% totalisant 18,8Km dont
14,1Km sont bétonnés ; Ceux-ci sont tracés dans le mur du gisement. Les courbures sont
généralement tracées avec un rayon compris entre 35 et 45m. Ces galeries donnent aux engins
et véhicules, accès à tous les niveaux d’exploitation.

 Les inclinés 1 et 2 partant du jour au niveau 1400m d’altitude jusqu’au garage du


niveau 345 ;
 Les inclinés 3 et 4 desservent la partie Est de la mine entre les niveaux 173 et 345 ;
 Les inclinés 5 et 6 desservent les divisions inférieures jusqu’au niveau 500.

I.4.1.2 PUITS

 Le puits 2 de 6,5m de diamètre et 635m de profondeur, assure la translation du


personnel par cage à double étages de la recette zéro (carreau de la mine) jusqu’aux
niveaux 207, 357, 369, 465 et 632 ;
 Le puits 3 de 6,5m de diamètre et dont le pied se trouve au niveau 555, donne accès
aux niveaux : 207, 357, 411 et 465. Il est équipé d’une cage à deux étages qui est en
panne depuis Juillet 2003 ;
 Les puits 4 (de 5,5m de diamètre) et 5 (de 4,5m de diamètre) servent de puits de
ventilation. Ils relient la surface au niveau collecteur 207 ;
 Le puits 1 de 6,5m de diamètre et dont le pied se trouve au niveau 465 ; c’est un puits
qui sert à l’extraction du minerai, il est équipé de deux skips d’une capacité de 15
tonnes.

I.4.2 INFRASTRUCTURES D’EXTRACTION

La chaîne d’extraction comprend :

 Deux tremies de 425 tonnes chacune ;


 Un concasseur giratoire du type Allis-chalmer d’une capacité de 1500 tonnes / heure ;
 Trois silos de 950 tonnes chacun ;
 Un puits (le puits 1) de 6,5m de diamètre dont le pied se trouve au niveau 465 ;
 Deux skips d’une capacité de 15 tonnes qui partent du niveau 411 jusqu’au jour, avec
une vitesse de 10m/s. ce qui donne plus ou moins 600 tonnes/heure ;
 Convoyeur à bande de 1200 mm de largeur et 1750m de longueur amène les produits
jusqu’au concentrateur ;
 Le stockage Est de 400.000 tonnes de capacité ;
 Le stock pile de 6.000 tonnes de capacité.
CHAPITRE II. ACTIVITES DE STAGE

II. VENTILATION
II.1. Généralité

Il y’a à la base de toute activité industrielle, un impératif à satisfaire :

il faut offrir à l’homme qui est appelé à y participer un milieu de travail qui respecte
certaines conditions d’hygiène, de confort et de sécurité.

Quand on parle de travail souterrain, on songe d’abord à la nécessité de fournir à chaque


intéressé, l’air frais indispensable à sa respiration. C’est la première contrainte que devra
respecter l’exploitant.

La chaleur, l’humidité, la poussière et le gaz, ont des effets défavorables sur


l’ambiance, et des normes doivent y être respectées pour préserver la santé du personnel.

Le problème essentiel à mettre en œuvre à ce moment, se pose de plus en plus à l’heure


actuelle, celui de la dilution et de l’évacuation des gaz produits par les TFP et des
échappements des moteurs des engins diesel.

Définitions :

 Débit : quantité d’air en m3 qui passe à chaque seconde dans une portion du
circuit (Q)
 Réseau : pour établir n schéma d’aérage, il faut affecter certaines galeries à la
circulation d’air pur et d’autres à la circulation d’air vicié.
 Nœud : c’est un point commun à deux ou plusieurs galeries.
 Situation existante :
 Situation désireuse :

Buts :

Dans une exploitation minière en général, la ventilation a pour buts principaux :

1. Fournir aux ouvriers mineurs le volume d’air frais nécessaire à la respiration,


règlementairement, ce volume doit être de 0.50 litre par seconde (5 m3/sec) par
personne présente au poste.
2. Abaisser la température dans le cas d’une mine profonde
3. Diluer et évacuer les gaz et poussières nocifs et chargés provenant des minages et
de l’emploi de moteurs DIESEL.

C’est ce troisième qui est le plus important et c’est ce facteur de dilution qui
détermine la quantité d’air nécessaire, à faire circuler dans la mine.
Nous devons savoir que l’air respiré par l’homme doit être renouvelable.
Il contient :
- 78 % d’azote
- 21 % d’oxygène O2
- 1 % de gaz rares

Tandis que l’air expiré par l’homme contient :

- 17 % d’oxygène O2
- 78 % d’azote N2
- 8 % de dioxyde de carbone CO2

Tableau 1 : les gaz les plus rencontrés à Kamoto

Gaz Provenances Teneurs limites Effets physiologique


Maux de tête instantanée, vertige, perte
CO Combustion moteur diesel et 15 PPM
fumée de minage de connaissance et mort
L’homme par la
Augmentation de la vitesse de
CO2 décomposition des matières 0.25%
organiques ainsi que la respiration, fatigue et mort par asphyscie
respiration et expiration
Dans l’air provenant de la Ils attaquent particulièrement les
SO2 19 -23
surface muqueuses
Irritent les voies respiratoires, attaquent
NO + NO2 le sang, les poumons et les muqueuses ils
Gaz de minage 12 PPM
et NO2 provoquent la mot par effets à
retardement.

PRECAUTION A PRENDRE VIS-À-VIS D’UN GAZ

RÈGLES GÉNÉRALES

Il faut :

 Tout de suite évacuer la victime, la mettre dans un endroit aéré.


 Prévenir l’ambulance pour son acheminement à l’hôpital.
 Barrer immédiatement le chantier ou vient de se produire le sinistre et le ventiler.
 Dans l’attente de l’ambulance le secouriste présent sur le lieu donne les premiers soins
(par exemple la respiration artificielle si l’état de la victime l’oblige.

 Gazé par le CO : il faudra réoxigener la victime dans le plus bref délai et


l’acheminer à l’hôpital par après.
 Un gazé par le CO2 : procéder comme pour le CO.
 Un gazé par le NO + NO2 : acheminer d’urgence à l’hôpital (cas effets à
retardement).
 Un gazé par le SO2 : procéder comme pour les vapeurs nitreuses.

LE VENTILATEUR

Définition :

Est un appareil qui déplace l’air d’un point proche à un point plus éloigné ou crée
une dépression d’un point faible à un point fort.

Il est composé de :

 Corps du ventilateur ou enveloppe extérieur ;


 Un moteur électrique qui fait tourner les hélices par l’intermédiaire de l’arbre de
transmission ;
 Les pales de l’hélice ;
 Un diffuseur ;
 Une boîte à bornes ;
 Collerette ;
 Un support moteur ;
 Une hélice ;
 Un arbre de transmission ;
 Une grille de protection.

Fonctionnement :

Un moteur électrique fait tourner les hélices par l’intermédiaire de l’arbre de


transmission et celle-ci en son tournant, prennent de l’air à la partie de l’axe et projettent vers
la partie éloignée de l’axe. Par conséquent, il se crée une zone vide de dépression, ainsi la
nature essaye de combler ce vide en y envoyant de l’air et comme ce vide reste continu, il y’a
toujours un appel d’air qui tente à combler. C’est ainsi que l’air est renouvelé par un
ventilateur.

CARACTERISTIQUE DES VENTILATEURS A KAMOTO

LOIS DE LA VENTILATON

L’obligation de renouveler l’air d’une mine de façon efficace, régulière, impose


de réaliser un circuit d’aérage et d’y faire passer en tout temps une quantité suffisante d’air
pur ; il faut pour cela, créer en permanence entre les orifices d’entrée et de sortie, une
différence de pression capable de vaincre les résistances qui s’opposent au passage de l’air.

MESURES D’AERAGE

À la base des contrôles, sont les mesures de débits. Les éléments de base des
études sont les résistances des réseaux qu’il faut connaitre. Leur détermination ne peut être
faite qu’à partir de valeurs des pertes de charge et de débits, c’est-à-dire par la mesure d’une
part de pression, d’autre part de vitesse et de section d’écoulement

But :

Les mesures d’aérage ont pour but de comparer la situation existante à la situation désireuse

LES APPAREILS DES MESURES D’AERAGES

A. MESURE DE SECTION DE LA GALERIE ET DISTANCE


Figure 1 Distometre Leica X310

B. MESURES VITESSE ET SENS DE L’ECOULEMENT DE L’AIR


Figure 2 Anémomètre à moulinet LCA 301

L'anémomètre à moulinet LCA301 est un appareil numérique portatif


permettant de mesurer la vitesse de l'air et de son débit. Cet instrument permet aussi
de mesurer la température de l’air. C’est un appareil de mesure de vitesse. Il
détermine la vitesse de l’air dans une galerie. Il est compose : du corps de
l’anémomètre, les palettes de l’hélice, un quadrant gradué, une grande aiguille (qui
indique les unités en m/s ou m/min), d’une tige de fixation de l’anémomètre, d’une
petite aiguille (qui indique les dizaines) et un bouton de mise en marche et retour à
zéro.

C. MESURE DES TEMPERATURES


D. MESURE DES PRESSOINS
Figure 3 Barometre GPB 3300

C’est un appareil électronique qui sert à mesurer la pression absolue

E. MESURE DES GAZ

Figure 4 Pompe Dragger Accuro


C’est un appareil qui sert à déterminer la teneur en gaz dans un chantier. Elle
est composée d’une chainette extérieure, d’une brise pointes du tube, d’une plaquette de
protection, d’une valve d’échappement, d’une tête de la pompe, d’un bouton en caoutchouc,
d’un tamis, d’une plaquette supérieure, de la tête de la pompe, d’une chainette intérieure et
d’un ressort.

Figure 5 Détecteur des gaz model Altair

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