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DU 17 /04/2023 AU 17/05/2023
Je pense également à Monsieur Clint DONKIN Directeur Général de KCC, qui a cru en
mon potentiel et m'a accueilli au sein de son entreprise.
Ce stage m'a permis d'affiner certaines pistes pour bâtir mon projet d'orientation professionnel
(TFC) et signe l'aboutissement de mon cursus académique.
Je n'oublie pas ma famille et amis qui sont pour moi un véritable soutien dans mes démarches
personnelles et professionnelles.
INTRODUCTION
Mon encadreur de stage étant Responsable du service de la ventilation, j’ai pu apprendre dans
d’excellent
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
1. INFORMATIONS GENERALES
Kamoto Copper Company S.A est une entreprise privée de droit Congolais, une
filiale de Katanga Mining Limited et du groupe Glencore ; elle est l’une des grandes sociétés
d’extraction et de traitement du cuivre et du cobalt au monde. Situé à Kolwezi dans la
province du Lualaba, KCC S.A possède en tout cinq grandes mines dont une mine souterraine
(Kamoto) et quatre mines à ciel ouvert (KOV, T-17, KTE, et Mashamba Est), le concentrateur
de Kamoto (KTC) ainsi que la raffinerie de Luilu.
2. HISTORIQUE DE L’ENTREPRISE
2006: Deux sociétés, Kamoto Operating Limited (KOL) sous Katanga Mining Limited
(KML) et DRC Copper Project (DCP) sous Nikanor, se sont installées à Kolwezi pour
exploiter respectivement la mine souterraine de Kamoto et la mine à ciel ouvert de KOV.
2008: Les deux sociétés se sont fusionnées pour améliorer l'efficacité de la production
2010:le 27 Avril Un décret présidentiel a reconnu KCC comme une entreprise privée et
partenaire de la Gécamines, qui représente l'État congolais.
2013: le 25 Mai Glencore investit dans Kamoto et prend des parts (”X") dans Katanga Mining
2014: le 13 Septembre KCC est devenu une société anonyme selon l'OHADA (Organisation
pour l'Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique)
2015: Les installations de Luilu et de KTC ont fait appel à l'entretien et à la maintenance pour
permettre la construction de l'ensemble du projet d'expansion de la lixiviation du minerai
(WOL)
2020: La construction de l'usine d'acide est terminée. La production augmente jusqu'à 270 000
tonnes de cuivre et 23 900 tonnes de cobalt.
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3. STRUCTURE DE L’ENTREPRISE
3.1. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE KCC
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3.2. STRUCTURE GENERALE BREVE DE LA MINE SOUTERRAINE
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3.3. STRUCTURE GENERALE BREVE DE LA MINE A CIEL OUVERT
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4. SITUATION GEOGRAPHIQUE
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I.1. HISTORIQUE DE LA MINE DE KAMOTO
KAMOTO doit son nom à un village lointain dans l’histoire, qui jonchait sur le site où
a été creusée la mine qui l’a immortalisée.
Il fut jadis aperçu de loin par les gens qui passaient vers les champs et de loin
apercevaient un petit feu luisant. Ils se disaient en se montrant du petit doigt : « regardez là-
bas un petit feu » qui traduit littéralement en swahili veut dire « Tazama kule ka moto ». Il
en était ainsi tous les jours. Voilà comment à l’avènement des travaux de creusement, on
appela ce site, à juste titre, KAMOTO ; nom composé qui gardait sa signification séculaire
qui traduisait en swahili « petit feu ».
Le temps a eu raison de ce nom jusqu’à lui faire perdre d’une part sa signification
initiale et d’autre part son orthographe pour en faire un nom simple.
En 1959, commence alors les premiers travaux préparatoires et de fonçage des puits.
Quant à l’extraction minière souterraine, elle n’intervient que cinq ans après c’est-à-dire en
1964 avec cette année-là, une production de 153.000 tonnes de minerais ; et en 1972, la
chaîne d’extraction est mise en service.
Le gisement de Kamoto est un gisement de type sédimentaire, il a son origine dans des
bassins de sédimentation sous forme de boue déposée en couche plus ou moins horizontales
ou sous forme de récifs algaires. Ces couches sont grossièrement parallèles entre elles et
varient dans le sens vertical suivant les conditions de dépôt et suivant la profondeur du bassin.
Géométriquement, il s’étant sur 1500m d’Ouest à l’Est ; du Sud au Nord sur 1300m.
Il plonge du Sud vers le Nord jusqu’à la profondeur de 600m ; De sa réserve géologique
originelle de 113.700.000 tonnes de minerais aux teneurs de plus 4,5% en cuivre et de 0,30%
en cobalt, il n’en reste à ce jour qu’une réserve résiduelle exploitable de 45.000.000 tonnes
d’un minerai aux teneurs de 5,15% en cuivre et 0,35% en cobalt.
Cette écaille est subdivisée en 9 zones dont la partie située sous le niveau 415 (les
zones d’exploitations) qui sont définies selon leur pendage et leurs situations géologiques.
Du lambeau Sud ;
Du lambeau Nord.
I.3.2.1 LAMBEAU SUD
Hétérogénite :
Malachite :
Chrysocolle.
La réserve minérale de ce lambeau se compose de 44% des sulfures, 33% des oxydes et 23 de
mixtes.
En plus des lambeaux principaux cités ci-dessus, trois autres couches minéralogiques
ont été découvertes. Il s’agit de l’ESQUILLE, BANKA et de l’ECAILLE RENVERSEE.
I.4.1.1 GALERIES
Un réseau d’inclinés double de pente comprise entre 8 et 10% totalisant 18,8Km dont
14,1Km sont bétonnés ; Ceux-ci sont tracés dans le mur du gisement. Les courbures sont
généralement tracées avec un rayon compris entre 35 et 45m. Ces galeries donnent aux engins
et véhicules, accès à tous les niveaux d’exploitation.
I.4.1.2 PUITS
II. VENTILATION
II.1. Généralité
il faut offrir à l’homme qui est appelé à y participer un milieu de travail qui respecte
certaines conditions d’hygiène, de confort et de sécurité.
Définitions :
Débit : quantité d’air en m3 qui passe à chaque seconde dans une portion du
circuit (Q)
Réseau : pour établir n schéma d’aérage, il faut affecter certaines galeries à la
circulation d’air pur et d’autres à la circulation d’air vicié.
Nœud : c’est un point commun à deux ou plusieurs galeries.
Situation existante :
Situation désireuse :
Buts :
C’est ce troisième qui est le plus important et c’est ce facteur de dilution qui
détermine la quantité d’air nécessaire, à faire circuler dans la mine.
Nous devons savoir que l’air respiré par l’homme doit être renouvelable.
Il contient :
- 78 % d’azote
- 21 % d’oxygène O2
- 1 % de gaz rares
- 17 % d’oxygène O2
- 78 % d’azote N2
- 8 % de dioxyde de carbone CO2
RÈGLES GÉNÉRALES
Il faut :
LE VENTILATEUR
Définition :
Est un appareil qui déplace l’air d’un point proche à un point plus éloigné ou crée
une dépression d’un point faible à un point fort.
Il est composé de :
Fonctionnement :
LOIS DE LA VENTILATON
MESURES D’AERAGE
À la base des contrôles, sont les mesures de débits. Les éléments de base des
études sont les résistances des réseaux qu’il faut connaitre. Leur détermination ne peut être
faite qu’à partir de valeurs des pertes de charge et de débits, c’est-à-dire par la mesure d’une
part de pression, d’autre part de vitesse et de section d’écoulement
But :
Les mesures d’aérage ont pour but de comparer la situation existante à la situation désireuse